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#Pour vite faire un mariage
vodoungnon · 1 month
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Rendre ton mari fou amoureux de toi, Avoir un foyer stables
Rituel efficace du retour affectif existe toujours chez le Grand Marabout Vodoungnon Medjo, Il est fiable et efficace dans ses rituels il vous garantir 72h pour avoir le résultats de votre commandé, il est simple et accueillant👉👉 sur +229 57 99 00 35 appelle-le dès maintenant il vous reçoit avec la bénédiction. Voici quelques listes de son travail dans le domaine sentimental et santé 1 = Tu…
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hurtbrokenheart · 1 month
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Chose que j'aurai aimé qu'on me dise quand je suis devenue adulte :
Les adultes gardent la face mais sont tout aussi paumé que quand ils étaient ado donc tu ne fais pas les choses mal
Les réseaux sociaux mentent, que ce soit sur leur apparence, leur vie ou sur leur bonheur
Tu n'es pas obligé de faire le ménage huit fois par jour pour essayer de garder un propre impeccable dans ta maison : tu y vis, c'est normal qu'il y ait un peu de désordre
Oui, le temps passe de plus en plus vite sans qu'on ne s'en rende compte et on ne ment pas quand on te dit "profite maintenant car après c'est difficile"
Tu n'es pas obligé de répondre aux critères de vie "parfaite" (cdi, mariage, bébé) pour être heureux/heureuse
Et enfin, au cours de ta vie il y a une chose que tu ne devras jamais faire passer après quoi que ce soit : Toi.
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nvminnd · 4 months
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Ça fait des mois que j'ai une idée de fic avec Galessin et Angharad (en mode Brotp je précise) basée sur cet épisode
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J'ai pas le temps de l'écrire mais je veux me la sortir de la tête, alors voilà les grandes lignes :
"Faut qu'on se tire" : les premiers mots de la fic prononcés par Angharad à l'adresse de Galessin
Angharad revient d'un énième "rencard" avec Perceval et elle vient de comprendre (enfin) que Perceval ne passera jamais le cap de la demander en mariage
Elle a bien réfléchi : pour s'extirper de sa condition de bonniche et être indépendante, sa meilleure option est de faire un peu comme Lancelot et de se tirer. Elle est debrouillarde, elle s'en sortira
Galessin se demande en quoi ça le concerne
Angharad lui propose de se tirer avec elle. Lui aussi, c'est sa meilleure option pour ne plus être à la botte de personne
Là y'aurait un dialogue avec Galessin qui nie par peur de sortir de sa routine et Angharad qui essaie de le secouer un peu (y'aurait sûrement quelques parallèle avec Loth, sauf que là Angharad essaierait de le faire sortir de la noix de Saint Jacques au lieu de l'enfoncer)
Galessin met quelque part l'argument qu'il tient à son confort et que la vie de bohème à faire du camping c'est pas son truc (il a déjà essayé de jouer à être pauvre, il a pas aimé)
Angharad lui fait remarquer que le camp de Lancelot c'est pas franchement le luxe, et que quitte à dormir par terre dans la boue, autant le faire en étant libre
Galessin flippe un peu de la réaction de Loth s'il se barre. "S'il me retrouve je suis mort"
Angharad lui répond qu'elle sent que les choses vont bouger à Kaamelott, avec le départ de Lancelot et de la reine, et que Loth sera sûrement plus occupé à foutre la merde dans la politique pour s'assurer d'avoir un belle place dans le futur du royaume que de courir après lui.
Pas mal de débat un peu philosophique et psychologique sur les craintes et les désirs des deux.
Galessin finit par accepter
Angharad dit qu'elle voudrait emmener Guenièvre aussi pour la sauver de sa situation. Elle ne peut pas la laisser seule avec ce taré de Lancelot.
Les 2 prévoient un plan de fuite pendant que Lancelot est hors du camp
Guenièvre, enchaînée au lit, rechigne au début par principe mais Angharad la persuade vite.
Le trio fuit dans la nature. Là y'aurait des échanges marrants entre les 3, sur comment s'organiser, qui monte le camp, qui part chasser etc.
Angharad est une badass de la nature, dans la même categorie que Léodagan
Du coup Galessin prend plutot les tours de gardes pour protéger Guenièvre
Y'aurait sûrement une discussion un peu gênante mais interessante entre les 2
Le royaume s'effondre progressivement autour d'eux. Ils entendent dire qu'Arthur a replanté l'épée et ne gouverne plus.
Galessin et Angharad sont bien contents d'avoir quitté tout ça, mais Guenièvre s'inquiète pour Arthur. Elle veut retourner auprès de lui à Kaamelott
Grosse dispute "c'est trop dangereux, pourquoi vouloir retourner là bas avec lui, etc." (Galessin est toujours terrorisé par l'idée que Loth puisse le retrouver)
Galessin et Angharad (Angharad d'abord, Galessin après) réalisent qu'ils sont en train de faire à Guenièvre ce que tout le monde a toujours fait : lui imposer sa conduite. Ne voulant pas reproduire cette erreur, ils se résignent.
Ils font discrètement parvenir un mot à Arthur, lui disant de se rendre à un certain endroit pour revoir Guenièvre.
Guenièvre et Arthur se retrouvent, Galessin et Angharad en retrait.
Arthur toise Galessin et Angharad. Silence pesant.
Anghard brise la glace avec un simple "On a bien pris soin d'elle"
Arthur voit que Guenièvre est en bonne santé, ça lui suffit.
Il les salut d'un dernier signe de tête.
Galessin et Angharad retournent à leur camp, et construisent leur nouvelle vie du mieux possible sans plus jamais se mêler des affaires du royaume.
Le titre de la fic ça serait un truc genre "La reine, la bonniche et la noix de Saint Jacques"
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auboutdespages · 4 months
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Notre rendez-vous du mois!
Hello mes papivores 2.0, et bienvenue à notre rendez-vous du mois qui s'annonce riche en émotions comme le premier. Aujourd'hui, je vous garde dans le même univers que mon précédent article, mais celui ci est un peu plus je dirais … GLAUQUE! L'écrivaine Louise Mey, auteure engagée au style on ne peut plus percutant, sait nous captiver, nous lecteurs dès les premières pages. Et ce que j'adore par dessus tout avec cette grande dame bourrée de talents c'est le fait que la plupart de ses thèmes repose sur des sujets sensibles et d'actualité, tels que les féminicides, les manipulations psychologiques, les secrets de famille et les injustices sociales.
C'est exactement dans un thème comme ceux suscités que je me suis plongée récemment. Laissez vous submerger d'émotions (je vous promets très débordantes), dans ce thriller psycho dramatique de Louise Mey: LA DEUXIEME FEMME .
Le PITCH d'abord!
Sandrine a tout pour être heureuse : un mari aimant, deux enfants magnifiques, une vie paisible. Mais un jour, tout bascule. Son mari, Thomas, lui annonce qu'il a retrouvé son ex-femme, Clara, disparue depuis des années. Sandrine se retrouve alors en proie à un sentiment de jalousie et de peur qui va crescendo. Qui est vraiment Clara ? Que veut-elle ? Sandrine est-elle en danger ?
Mon avis, toujours HUMBLEMENT!
Louise Mey sait d'habitude comment tenir son lecteur en haleine. Dès les premières pages, on est happé par l'intrigue et on a du mal à lâcher le livre. L'auteure distille savamment les indices et les rebondissements, nous menant sur de fausses pistes et nous surprenant jusqu'au dénouement final. Par contre dans ce thriller, j'ai eu beaucoup de mal aux premières pages qui ennuyaient très vite et qui ont bien failli me faire laisser tomber ce livre (heureusement que non!). On nous présente Sandrine, jeune femme ordinaire envahie de complexes (sentiment normal je vous assure!), essayant de vivre sa vie paisiblement. Son univers bascule quand son mari Thomas (attention à tous les "Thomas" de votre entourage après ça!) lui annonce qu'il a retrouvé son ex femme auparavant mystérieusement disparue… Le retour de Clara (personnage très atypique), l'ex-femme de son mari, agit comme un tremblement de terre, ravivant des blessures enfouies et semant le doute et la peur dans son esprit. Le roman explore avec profondeur les sentiments complexes de Sandrine, tiraillée entre la jalousie, la colère et l'espoir de sauver son mariage. Sa confrontation avec Clara est électrique, chaque mot résonnant comme un coup de poignard dans une atmosphère de tension palpable.
La Deuxième Femme n'est pas seulement un thriller psychologique, mais également un récit poignant sur la place des femmes dans la société. Louise Mey met en lumière les injustices et les violences auxquelles elles sont confrontées, soulignant la douleur et la solitude ressenties par celles qui se retrouvent dans l'ombre d'une autre femme. C'est un livre poignant et bouleversant qui ne se résume pas à une simple intrigue policière. Il nous confronte à la complexité des relations humaines et aux répercussions profondes de nos choix. Un récit qui m'a profondément marquée et qui m'a amenée à réfléchir sur la force et la résilience des femmes face à l'adversité. Ce qui rend ce livre particulier est le partage incroyable de sentiments que l'on peu avoir avec Sandrine: l'insécurité, la peur à chaque fois que son mari rentrait du travail, la douleur des coups qu'elle recevait, l'humiliation servie par Thomas et surtout la RAGE de vaincre et de se sortir de là une fois le déclic eu… La fois de trop! Attention, les violences psychologique et physique peuvent être difficiles à lire pour certains.
J'ai clairement savouré avec amertume (pour être honnête) ce livre et je le recommande à tous les lecteurs qui recherchent un roman intense et poignant, les amateurs de thrillers psychologiques et les personnes sensibles aux questions de société et aux violences faites aux femmes.
Vous pouvez vous procurer cette merveille au Supermarché CARREFOUR à PLAYCE, quartier WARDA à Yaoundé au rayon bibliothèque.
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marie-swriting · 7 months
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Et Si - Jake "Hangman" Seresin
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Top Gun Maverick Masterlist
Résumé : Après avoir eu un accident, Jake veut vivre encore plus dans le moment présent et passer à l'étape au-dessus dans votre relation, mais le veux-tu ?
Warnings : Bradhsaw!Reader (la Reader a deux ans de moins que Rooster), mention d'accident d'avion, mention de morts (parents et meilleure amie), peur de perdre des proches, demande en mariage, angst, fin triste, sous-entendu d'avoir du mal avec sa santé mentale, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 4.9k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Champagne Problems par Taylor Swift
Tu cours dans les couloirs de l’hôpital à la recherche de la chambre 322. Ton anxiété augmente à chacun de tes pas. Ta destination te semble être inatteignable. Tes yeux sont remplis de larmes que tu retiens de toutes tes forces. Toutefois, la seconde où tu passes enfin la porte de la chambre 322, elles coulent sur tes joues. Voir le corps de Jake allongé sur le lit, blessé, ne calme en rien ton stress. En t’entendant rentrer dans la chambre, Jake te fait un grand sourire comme s’il n’avait pas failli mourir la veille. Tu te rapproches de son lit en l’examinant un peu plus en essuyant tes joues. Son bras gauche est mis dans une écharpe, sa tête est bandée et il a plusieurs coupures sur son visage.
-J’ai entendu dire que tu aimais les bad boys, commence Jake avec un sourire prétentieux. C’est assez pour toi ?
-Jake, c’est pas le moment de faire des blagues. Tu aurais pu mourir ! rétorques-tu en t’asseyant sur la chaise à côté de son lit. 
-Et ce n’est pas le cas. Je suis là et bien vivant.
-Et totalement blessé. 
-Le fait est que je suis en vie. Grâce à ton frère, précise-t-il en montrant Bradley du menton.
-Au moins, ça nous prouve qui est le meilleur pilote, blague ton frère.
-Dans tes rêves, Rooster. Je voulais juste tester tes capacités à réagir vite.
-Vous ferez votre concours de coqs après, dis-moi comment tu te sens, quémandes-tu, toujours paniquée.
-Je vais bien. Je ne ressens presque aucune douleur grâce aux médicaments. Y/N, je vais bien, vraiment, t’assure Jake en prenant ta main avec sa main droite. 
-Je vais vous laisser seuls, informe Bradley en serrant ton épaule. Repose-toi, Hangman.
-Je suis désolé de t’avoir inquiété, dit Jake une fois que vous êtes seuls. 
-Crois-moi, à ce stade, ce n’est même plus de l’inquiétude. J’ai vraiment cru… Pendant une seconde, je pensais que…, bégayes-tu, une larme coulant à nouveau sur ta joue.
-Je sais, je suis désolé. Viens là, t’invite-t-il en te faisant une place sur son lit.
-Non, je risque de te faire mal.
-Ce n’est pas grave. 
Avec réticence, tu te rapproches du lit. Tu réfléchis à la façon dont tu peux t’allonger à côté de lui sans le blesser. Jake lève les yeux au ciel avant de tirer vers lui avec son bras valide. Tu te retrouves à ses côtés et tu cales ta tête dans le creux de son cou, inspirant son odeur naturelle et celle de l’hôpital. 
-Ne me refais plus jamais ça. Je ne peux pas te perdre, murmures-tu.
-Tu ne me perdras pas. Je te le promets, affirme Jake en te forçant à le regarder. Je t’aime, Y/N.
-Je t’aime, Jake.
Tu fais un petit sourire puis tu poses délicatement tes lèvres sur celles de Jake. Votre baiser est simple, mais il partage tout l’amour que vous ressentez. 
Le soir venu, tu refuses de quitter Jake. Tu supplies littéralement les infirmières de te laisser rester. Au début, elles insistent pour que tu partes, mais quand tu expliques à quel point tu as eu peur pour ton petit ami et que tu ne peux rester qu’à San Francisco seulement pour deux jours à cause de ton boulot, elles finissent par accepter. Par conséquent, tu es actuellement sur le fauteuil dans le coin de la pièce avec une couverture fine. Jake a insisté pour que tu restes avec lui dans son lit, mais tu n’as pas voulu, clamant que tu risquerais de lui faire mal en dormant. Votre dispute futile a duré une trentaine de minutes et tu as campé sur tes positions jusqu’à la fin. 
Fatigué à cause des médicaments, Jake s’est assoupi en quelques minutes. De ton côté, tu restes éveillée, regardant sa poitrine se soulever au rythme de ses respirations. Tu n’oses pas regarder ailleurs, craignant qu’en détachant tes yeux de lui, il cesse de respirer. Cependant, avec les heures en plus des émotions qui t’ont traversé, Morphée finit par t’envelopper dans ses bras. Au début, ton sommeil est reposant, mais quand tu commences à rêver, ton souffle s'accélère. Tu vois Jake inconscient au sol, tu entends ton propre cri déchirant alors que Bradley te parle d’un accident, tu humes l’odeur de la pluie alors que le cercueil s’enfonce dans le sol, tu touches les larmes sur tes doigts alors que tu essuies tes joues et enfin, tu sens ton cœur qui ne semble plus battre dans ta poitrine. 
Tu te réveilles en sursaut à cette dernière sensation. Tu calmes tes respirations  pendant que tu observes Jake, voulant t’assurer qu’il est toujours en vie dans son lit d’hôpital. N’arrivant pas à voir sa poitrine bouger, tu paniques puis, tu te lèves du fauteuil et accours vers lui. Jake ouvre légèrement la bouche avant de la refermer plusieurs fois et de se repositionner dans le lit. En le voyant bouger, tu pousses un soupir de soulagement. 
Jake va bien. Jake est vivant. Jake n’est pas mort. Jake ne va pas mourir. 
Tu as beau te répéter ces phrases tel un mantra, ton anxiété ne quitte pas ton corps. Les larmes menaçant de couler réellement, tu pars de la chambre discrètement. Heureusement, le couloir est vide de toute présence, t’autorisant à pleurer à chaudes larmes. Tu retiens tes sanglots autant que tu peux. Si tu sanglotais, tu réveillerais sûrement Jake.
Tu as besoin d’un moment pour calmer tes pleurs. Voir Jake blessé à cause de son boulot dans la Navy t’a à ce point bouleversé pour de nombreuses raisons. La première étant que tu aimes Jake et que tu ne veux pas le perdre. La deuxième est des souvenirs enfouis en toi. Ton père est décédé alors que tu n’étais encore qu’un bébé et que Bradley n’avait que deux ans. Tu n’as pas de souvenirs de lui, mais tu sais que sa mort a affecté votre mère à un point inimaginable. La mort de ton père n’est pas le seul décès qui te hante. Tu as aussi perdu ta meilleure amie Lucy. Tu étais amie avec elle depuis tes quatre ans. Vous étiez inséparables jusqu’à ce qu’elle s’engage dans l’armée et décède à vingt ans. 
Recevoir le coup de fil de Bradley concernant Jake t’a donné un aperçu sur ce que ta mère et celle de Lucy ont pu vivre, épreuve que tu as toujours été effrayée d’affronter. 
Quand tu es sûre que tu ne vas pas t'effondrer, tu retournes dans la chambre. Par miracle, Jake ne t’a pas entendu sortir ni rentrer, sûrement à cause des médicaments - en temps normal, il a le sommeil léger. Tu retournes dans le fauteuil et restes éveillée le reste de la nuit, tu ne veux pas être spectatrice d’un autre scénario tragique de ton cerveau. 
Le lendemain, tu restes avec Jake jusqu’à la fin de journée. Tu ne veux pas l’abandonner à l’hôpital mais tes obligations de travail ne te laissent d’autres choix. Bradley te promet de rester aux côtés de Jake jusqu’à ce que sa famille arrive durant le week-end, en plus de t’informer de son état. Tu fais seulement confiance à Bradley, tu sais que Jake risque d’embellir la vérité pour ne pas t’inquiéter. 
En rentrant chez toi, ton appartement te semble terne. Ce qui est censé être ton cocon n’arrive pas à te réconforter alors que dans ta tête, tu te perds dans tes peurs les plus sombres. Le fait que tu sois en plein déménagement n’aide pas. 
Jake et toi avez décidé de vous prendre une petite maison ensemble. Vous devez avoir les clés dans deux semaines, son déploiement devait être normalement fini à ce moment-là. Il y a encore quelques jours en arrière, tu n’avais qu’une hâte, quitter ton appartement et vivre avec l’homme que tu aimes et maintenant, tu ne sais plus. 
Ta relation a toujours été exceptionnelle, pas seulement parce qu’il est un homme bien, mais en plus, car, avant lui, tu ne t’étais jamais autorisée à sortir avec un homme dans l’armée. Tu as toujours connu ta mère comme une coquille à moitié vide à cause de la mort de ton père, tu as toujours voulu te protéger de ce destin funeste et la perte de Lucy n’a rien arrangé. Tu es assez inquiète de perdre ton frère et Maverick, que tu considères comme ton oncle, tu ne voulais pas aussi risquer de perdre ton partenaire. Par conséquent, tu as toujours refusé de tomber amoureuse de ce genre d’homme. Avant, tu y arrivais jusqu’à ce que Jake apparaisse dans ta vie. Comme sa personnalité, son entrée dans ta vie n’a pas été silencieuse. Tu as essayé de résister, mais ton cœur ne t’a pas laissé de choix, alors pour la première fois, tu as enfreint ta propre règle. Ta relation avec Jake est la plus belle que tu aies vécu à ce jour alors tu n’as aucun regret. Tu n’avais aucun regret. Son accident a été une belle piqûre de rappel sur la dangerosité de son métier. 
Jusqu’à ton arrivée chez toi, tu as tenté de faire taire tes angoisses et tes doutes, mais, maintenant, dans ton appartement à moitié vide, tu ne peux plus les garder en bruit de fond. Ce soir-là, tu n’arrives pas à dormir, ton esprit trop occupé à te torturer. 
Malheureusement pour toi, ton esprit ne te laisse pas tranquille une seule seconde. Les jours suivants tu remets en doute toute ta relation avec Jake en imaginant les pires scénarios où il décèderait lors de différents évènements majeurs de votre relation : première maison ensemble, mariage, grossesses, anniversaires en tout genre. La liste n’a pas de fin. Tu n’arrives pas à avoir une pensée optimiste pour te rassurer. Tu te perds complètement dans tes inquiétudes au point où tu finis par vivre tel un robot. Tu te rends malade à imaginer le pire. 
Ta descente aux enfers est interrompue une semaine plus tard par un coup sur ta porte en début de mâtinée. Au début, tu ignores le bruit, restant confortablement dans ton mal être. Toutefois, quand la personne se fait plus insistante, tu finis par te lever de ton lit et à ouvrir à la personne, non sans soupirer d’agacement. Tu t’apprêtes à dire à la personne de partir, mais la présence de Jake te coupe dans ton élan. Il n’était pas censé revenir à San Diego  tout de suite et pourtant, le voilà, en face de toi avec un grand sourire au visage et son bras gauche toujours dans son écharpe et ses blessures commencant à s’effacer. 
-Jake ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu dois encore te reposer !
-Je sais, mais je voulais te voir et je ne pouvais pas attendre alors j’ai pris le train de nuit à la dernière minute. Je peux entrer ? demande Jake et tu le laisses entrer, toujours sous le choc.
-Pourquoi tu ne m’as pas appelé ? J’aurais pu m’arranger pour venir un week-end. 
-Je voulais te faire une surprise. Tu vas bien ? Tu m’as l’air patraque, observe-t-il en caressant ta joue. 
-Je devrais te demander ça, tu es celui qui a failli mourir il y a un peu plus d’une semaine, réponds-tu en prenant sa main dans la tienne.
-Je vais mieux, Y/N. Même Bradley te l’a dit. La convalescence va être longue, mais je vais m’en remettre. 
-Je le croirai quand je le verrai. 
-J’adore quand tu fais la maman poule. C’est adorable, dit-il en t’embrassant la joue et te faisant lâcher un petit rire.
-T’es con. Allons au salon, invites-tu en commençant à marcher. Tu veux quelque chose à boire ?
-Non. Je veux surtout te parler, t’informe Jake alors que tu t'assoies sur ton canapé et il reste debout.
-De quoi ? 
Tu fronces les sourcils quand Jake t’empêche de t'asseoir sur le canapé. Il caresse doucement ta main avant de prendre une profonde inspiration. 
-Ecoute, tu sais que j’essaye toujours d’apprécier le présent, mais cet accident m’a vraiment fait prendre conscience d’à quel point que ce qu’on a, là actuellement, est précieux. Je ne veux pas perdre de secondes, je veux profiter de chaque instant avec toi. Il y a quelque chose que je voulais te dire depuis un moment, mais je n’arrêtais pas de me dire que c’était peut-être tôt donc je l’ai toujours repoussé puis, j’en ai parlé à ma mère à l’hôpital et elle m’a convaincu de me jeter à l’eau.
-Jake, de quoi tu veux parler ? questionnes-tu, le stress montant dans ton ventre. 
-Y/N, reprend Jake en te regardant dans les yeux, dès l’instant où je t’ai vue, j’ai su que tu étais la femme faite pour moi. Je savais que ça valait le coup de me battre, même si au début, tu ne faisais pas attention à moi. Tu es la femme la plus intelligente, drôle, attentionnée et belle que je connais. On va bientôt avoir notre maison ensemble et j’ai hâte qu’on passe à cette étape, mais j’adorerais qu’on en passe une autre, confesse-t-il en posant un genou à terre et tu ouvres les yeux en grand.
-Jake.
-Y/N, me ferais-tu l’honneur d’être ma femme ? 
-Qu-Quoi ? bégayes-tu et Jake rigole nerveusement. 
-Veux-tu m’épouser ?
-Tu es sérieux ? questionnes-tu en lâchant sa main.
-Euh, oui, j’ai même la bague, précise-t-il en sortant le-dit bijou, mais j’hésite à dire que c’est une blague, là, tu me rends nerveux. 
-Je suis juste surprise. Je ne sais pas quoi dire, te défends-tu.
Tes yeux sont fixés sur la bague de Jake. Tu l’as déjà vu. Il te l’avait montré quand tu avais rencontré ses parents il y a un an plus tôt. C’est la bague de son arrière-grand-mère. Elle est simple, mais ça n’empêche que tu la trouve magnifique. 
-C’est simple, dis oui ou non, réplique Jake avec un sourire nerveux. 
-Jake, ça fait à peine deux ans qu’on est en couple, argumentes-tu et Jake se relève.
-On n’a pas besoin de se marier l’année prochaine. Nos fiançailles peuvent être longues. On peut attendre avant de s’appeler mari et femme, mais je dois admettre que j’adorerais au moins t’appeler ma fiancée.
-Jake, je ne peux pas, finis-tu par lâcher.
-Quoi, t’as un premier mari dans le grenier ? rigole Jake et tu vois la panique dans ses yeux.
-Non, je ne peux juste pas t’épouser. 
Ta phrase sonne comme une sentence dans les oreilles de Jake. Il reste silencieux, te regardant sans comprendre ce qu’il se passe. Il reprend ses esprits quand son téléphone sonne dans sa poche. Jake sait que c’est sa mère. Elle savait qu’il allait te demander en mariage aujourd’hui et elle est impatiente à l’idée de t’appeler sa belle-fille. Mais, on dirait que ça ne sera pas le cas. Jake ouvre plusieurs fois la bouche avant de réussir à articuler : 
-Quoi ? Pourquoi ?
-Je… je ne peux pas.
-Mais je t’aime, on s’aime. Tu m’aimes, n’est-ce pas ? demande-t-il, incertain.
-Bien sûr que je t’aime, Jake, plus que je n’ai jamais aimé avant, assures-tu, le faisant froncer les sourcils.
-Alors, quel est le problème ?
-Je ne veux pas t’épouser. 
Si ton premier refus lui semblait déjà horrible, la phrase que tu viens de prononcer est le coup de grâce. Le fait que tu ne veuilles pas l’épouser lui brise le cœur. Il est perdu. C’était censé être un moment heureux et pourtant, le sol s’effondre sous ses pieds. 
-Quoi ? Il s’est passé quelque chose ? J’ai fait quelque chose ? Je… Je croyais que tout allait bien entre nous.
-C’est le cas.
-Y/N, tu dois arrêter d’être floue, je comprends rien, rétorque-t-il d’un ton fort. Qu’est-ce qui se passe ? 
-Tu devrais partir.
-Non, on doit en parler. Tu peux pas me dire que tu m’aimes puis me dire que tu ne veux pas m’épouser. Parle-moi, Y/N, tu dois me parler. Donne-moi au moins une raison.
-Tu ne comprendrais pas, réponds-tu, simplement en évitant son regard.
-Si tu m’expliquais, peut-être que je pourrais comprendre. Est-ce… est-ce que tu veux rompre ? C’est pour ça que tu ne m’as presque pas appelé ces derniers temps ? questionne-t-il, cherchant désespérément une explication à ton comportement.
-J’ai juste beaucoup réfléchi et je pense que c’est mieux si on s’arrête là. Je suis désolée, Jake, mais je ne peux pas continuer à être avec toi. Tu trouveras quelqu’un avec qui tu pourras vraiment faire ta vie et qui voudra t’épouser.
-Je veux que ça soit toi, dit-il d’un ton faible, les larmes aux yeux.
-Jake, s’il te plait. 
-Très bien, finit par accepter Jake en te lançant un regard blessé.
Jake fait demi-tour et, au rythme de ses pas, ton cœur se brise en le regardant se diriger vers la porte. Tu l’as supplié de partir et pourtant, tu as envie de lui crier de revenir vers toi et de le prendre dans tes bras en te confondant en excuses. Toutefois, tu restes silencieuse. Jake ne jette même pas un coup d'œil en arrière en refermant la porte. 
Une fois seule, tu t’effondres sur ton canapé. Dans ta tête, tu te convaincs que c’est la meilleure décision. Après tout, tu devrais te sentir soulagée, maintenant, tu n’as plus à t’inquiéter de perdre Jake à cause de son travail. Néanmoins, ton esprit n’est pas plus calme. Tu ne sais toujours plus où donner de la tête, mais pour des raisons différentes. Tu aimerais que ça soit différent, que ça soit plus simple, qu’il fasse un autre métier, que tu n’aies pas peur. Tu passes ta nuit à pleurer tout en enlevant toute trace de Jake dans ton appartement et en défaisant quelques cartons. Tu dois tourner la page tout de suite avant de te perdre encore plus.
Tu n’as pas reparlé à Jake depuis trois semaines. Il a essayé de te contacter par téléphone, mais tu as ignoré chacun de ses appels. Il voulait d’abord essayer de réparer votre relation avant de comprendre que c’était trop tard, cependant, il veut des explications, explications que tu gardes pour toi. Tu ne veux rien lui dire car tu sais que c’est ridicule. Pourquoi terminer une relation sur un potentiel “et si” alors que tout va bien ? Toutefois, tu sais également que si tu étais allée plus loin avec Jake, tu aurais fini par saboter votre couple. Techniquement, c’est ce que tu viens de faire, mais au moins, vous n’avez pas eu à faire à des avocats pour partir de sa vie. 
Bradley a également essayé de te téléphoner et tout comme Jake, tu l’as ignoré. Jake lui a sûrement parlé de votre rupture et Bradley, l’homme honorable qu’il est, va vouloir régler la situation. Sauf que la situation ne peut pas être réglée. Tu ne veux pas régler la situation.
En rentrant du travail ce jour-là, tu es surprise de découvrir ton frère au pas de ta porte. Sans réfléchir, tu cours dans ses bras. Certes, tu l’as ignoré ces derniers temps, mais il t’a manqué. La dernière fois que vous vous êtes vus, tu étais trop concentrée sur Jake pour faire attention à lui. Il te serre dans ses bras et caresse ton dos. Quand vous vous séparez, tu fais rentrer Bradley chez toi. Vous vous rendez dans ta cuisine tout en parlant de banalités. En marchant, Bradley fait attention à ton appartement et remarque qu’il n’y a plus aucune photo avec Jake. Une fois installés à ta table, vous restez silencieux, attendant qui évoquera le fameux sujet en premier. 
-On devrait parler du sujet tabou, tu ne crois pas ? finit par dire Bradley après quelques minutes.
-Il n’y a rien à dire, rétorques-tu, tendue.
-Y/N, tu as balancé une relation de deux ans par la fenêtre sans aucune raison.
-J’ai mes raisons.
-Lesquels ? Jake est sûrement curieux de les connaître.
-Si tu es venu pour arranger les choses, tu perds ton temps, Brad’. 
-Tu ne peux pas agir comme ça sans rendre des comptes. Tu étais heureuse avec Jake, tu l’aimes et tu as rompu sans prévenir. Je t’avoue quand il m’a dit que tu avais refusé sa demande en mariage, j’ai été surpris. Je pensais que tu allais dire oui sans hésiter.
-Tu savais ?
-Il m’a demandé avant de venir. Je t’avoue que je lui ai ri au nez, je m’attendais pas à ce qu’il demande ta main ou qu’il me prévienne, comme il m’a dit, informe Bradley avec un sourire en repensant au souvenir. Tout se passait bien entre vous, non ? Alors, pourquoi ? 
-C’est mieux comme ça. Il aura une femme qui saura rester avec lui et je ne souffrirai pas.
-Attends, ne me dis pas que c’est à cause des parents et de Lucy, tout ça ? questionne-t-il en comprenant la raison. Tu es encore avec cette stupide règle sur les hommes de l’armée ? Je croyais qu’on en avait fini avec ça ! Y/N, tu ne peux pas ruiner ta vie parce que tu as peur.
-Je ne veux pas finir comme maman ! Tu ne peux pas m’en vouloir ! On était jeunes, mais tu ne peux pas nier qu’il y avait un avant et un après avec maman. Elle ne riait plus de la même façon, ne souriait plus de la même façon. Elle était l’ombre d’elle-même. Je ne veux pas vivre la même situation si Jake devait y rester, confesses-tu.
-C’est à cause de son accident, c’est ça ? 
-Ça m’a rappelé qu’il pouvait mourir à n’importe quel moment. 
-Tout comme il peut mourir quand il est en repos. Il peut avoir un accident de voiture, faire un arrêt cardiaque, s’étouffer en mangeant. Tu ne sais pas de quoi l’avenir sera fait. Tu ne peux pas te condamner car tu as peur qu’il puisse mourir en vol. C’est ridicule, affirme Bradley, fermement.
-J’ai déjà peur de te perdre, toi et Mav’ et j’ai déjà perdu Lucy et on a perdu papa, je ne veux pas que Jake rejoigne cette liste. Tu peux vraiment m’en vouloir ? Je préfère me protéger en n’étant pas effrayée à chaque fois que mon petit ami part au boulot.
-Imaginons que le pire devait arriver, tu ne voudrais pas te dire que tu as profité un maximum de lui ? Tu préfères vivre avec regrets ? Tu préfères briser ton propre cœur ?
-Au moins, je sais pourquoi j’ai mal.
-Y/N, tu dois y réfléchir à nouveau, soupire-t-il. Tu dois te sortir de ta tête que le pire va se produire. Tu ne peux pas t’empêcher d’être heureuse à cause de ce qui pourrait se passer. Tu mérites d’avoir une belle vie et d’être avec Jake. Je ne t’avais jamais vu aussi heureuse avant et ça me tue de voir que tu jettes tout par la fenêtre parce que tu te fais peur à toi-même.
-Le problème c’est que c’est plus fort que moi, commences-tu, les lèvres tremblantes. J’arrêtais pas d’y penser au début de ma relation puis, j’ai réussi à me calmer, mais depuis son accident, c’est pire. Depuis ton coup de fil, je ne fais que d’imaginer ce qui aurait pu se passer et ce qui pourrait se passer et j’en suis fatiguée Bradley. Je n’arriverai jamais à m’en débarrasser et je déteste ça, mais c’est comme ça. Crois-moi, si je pouvais changer, je le ferais tout de suite, mais je peux pas. 
Bradley te prend rapidement dans ses bras en te voyant pleurer. Il te tient contre lui jusqu’à ce que tes pleurs cessent plusieurs heures plus tard. Il a mal au cœur en te voyant souffrir à ce point. Il sait que tu as toujours été la plus affectée par la mort de votre père. Étant la plus jeune, le vide que tu ressens le concernant est plus fort. Et tout s’est empiré avec le décès de ta meilleure amie Lucy. Ce jour-là, Bradley t’avait vraiment vu brisée. Il avait détesté chaque seconde de ce moment de ta vie. Il déteste te voir souffrir comme tu souffres actuellement. À de nombreuses reprises, Bradley a essayé de t’aider, il t’a conseillé d’aller parler à un professionnel, mais tu as toujours refusé. Jusqu’à présent, il espérait que tes angoisses s’atténueraient avec le temps, toutefois, ta relation avec Jake vient de lui prouver que ça s’est empiré et il ne sait pas quoi faire. Il est complètement désemparé alors il continue à te serrer contre lui, espérant t’apporter un minimum de réconfort. 
Deux mois se sont écoulés depuis votre séparation. Tu prends chaque jour comme il vient pour guérir de ta peine de cœur. Bradley essaye de rester avec toi autant qu’il peut tandis que Jake ne s’est entouré de personne. Il a préféré mettre un masque et prétendre que ta réponse négative ne le fait pas souffrir. Toutefois, à la seconde où il est seul chez lui, son masque tombe et il s’autorise à ressentir toute sa douleur. Jake, habitué depuis toujours, arrive à berner tout le monde avec son faux sourire prétentieux. Presque tout le monde. Coyote voit sous ses apparences. 
Ce soir-là ne fait pas exception. Assis au comptoir du Hard Deck, Jake boit son troisième verre d’alcool. Jake a fini par s’isoler du reste du Dagger Squad en disant qu’il était fatigué et préférait être seul. Cependant, Javy ne le laisse pas broyer du noir. Il s’installe sur le tabouret à côté de Jake et commande une bière à Penny. Coyote laisse encore quelques minutes de répit à son ami avant de prendre la parole : 
-Tu veux en parler ?
Coyote n’a même pas besoin de préciser pour que Jake comprenne. Votre relation est un sujet tabou depuis deux mois. 
-Pas vraiment, répond Jake en prenant une gorgée. 
-Tu devrais, réplique-t-il alors que Penny lui donne sa bière. Tu sais au moins pourquoi elle a pris cette décision ?
Jake n’a avoué à personne les raisons de votre rupture. Il se sent assez humilié par ton refus violent à sa demande en mariage. Il veut enterrer cette fin de relation et ne jamais en parler. Cependant, Javy a raison, Jake sait qu’il doit s’ouvrir aux autres.
-Rooster lui a parlé. Il s’avère qu’elle ne veut pas m’épouser car elle a peur que je meurs en travaillant. 
-Ton accident lui a fait une si grande frayeur ? questionne Javy, étonné.
-Ça a été la goutte de trop, mais elle en a toujours eu peur apparemment. Enfin, je m’en doutais, vu notre travail, c’est logique. Et puis, elle a déjà perdu son père et sa meilleure amie dans des circonstances similaires. Le problème c’est que j’ignorais à quel point ces décès l’avaient affectée. Bref, il n’y a rien à dire de plus.
Coyote ne dit rien pendant un moment, assimilant les informations et la façon dont Jake a dû se sentir en les apprenant. 
-Eh bien, elle aurait été une jolie mariée. C’est dommage qu’elle soit foutue mentalement, dit-il, ignorant quoi dire d’autre.
-Elle a déjà souffert et elle ne veut plus revivre cette douleur, on ne peut pas la blâmer. Je ne dis pas qu’elle devrait rester dans ses angoisses, ce n’est pas sain, mais je comprends pourquoi c’est le cas, déclare Jake avant de prendre une profonde inspiration et de finir son verre cul sec. J’aurais juste aimé qu’elle ait plus confiance en notre histoire plutôt qu’en ses peurs.
En rentrant chez lui, Jake s’installe sur son canapé en soupirant fortement. Il passe sa main sur son visage, fatigué émotionnellement. Quand sa main tombe sur sa cuisse, ses yeux se posent sur une photo accrochée à côté de la télé qu’il n’a pas eu le courage d’enlever. C’est une image que vous avez prise au début de votre relation, plus précisément le jour où vous vous êtes dit “je t’aime” pour la première fois. 
Vous aviez passé la journée à la plage un jour d’été. Le soleil était en train de se coucher alors que vous rigoliez à une phrase stupide que Jake avait dit. Il avait arrêté de rigoler avant toi, t’admirant pendant que tu essayais de calmer tes rires. Ensuite, Jake avait plongé ses yeux dans les tiens puis, il avait dit ces trois mots simples et pourtant, si puissants. Tu lui avais répondu à la seconde suivante avec un grand sourire. Avant de quitter la plage, Jake avait demandé à immortaliser ce moment. En y repensant, c’était cliché et niais, mais Jake s’en fichait. Pour toi, il aurait fait les gestes les plus clichés si ça pouvait te faire sourire.
Jake continue de détailler la photo des yeux, votre relation repassant comme un film dans sa tête. Sans s’en rendre compte, des larmes lui montent aux yeux avant de couler sur ses joues. C’est la troisième fois qu’il pleure depuis votre séparation. La première fois était le soir de la demande en mariage après être rentré chez lui et la deuxième, quand Bradley lui a expliqué la raison de ton “non”. 
Jake n’a jamais été doué avec ses émotions. Entre son éducation et son travail dans l’armée, il n’a jamais appris à mettre des mots sur ses maux et à accepter d’être vulnérable. Avec toi, il avait réussi à se comprendre et à s’ouvrir aux autres. C’était encore compliqué malgré vos deux ans de relation, mais il s’était amélioré. Maintenant, il est retourné à la case départ. Il est retourné dans sa coquille, à fuir ses émotions. Cependant, ça ne veut pas dire que son esprit n’est pas hanté par des “et si”. Et s’il n’avait jamais eu cet accident ? Et s’il avait su voir clair dans tes peurs plus tôt ? Et s’il avait réussi à te rassurer ? Et s’il avait réussi à te convaincre d’accepter l’aide dont tu as besoin ? Et si tout avait été différent ?
De ton côté, les questions sont similaires. Chaque soir, tu te tortures l’esprit avant de t’endormir en pleurant et en regardant l’endroit où, autrefois, la photo de votre premier “je t’aime” était accrochée sur le mur de ta chambre avant que tu l’arraches comme tu as arraché vos deux cœurs.
Top Gun Maverick Masterlist
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anticia24 · 1 month
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Qeenie Plènozas
Statut: Marié à Tao Plènozas Enfant: Nancy Plénozas Traits de caractères: Ambitieuse, Exigeante, Génies, Douée Socialement, Habituée à la Chaleur, Hôtesse Parfaite, Contrôle des Emotions, Petite Dormeuse, Responsable
Depuis son plus jeune âge, Queenie avait développé un intérêt pour les mathématiques. Mais toutes ses bonnes notes et ses récompenses dans les concours ne lui étaient pas d'une grande aide au sein de son foyer dysfonctionnel. Elle sut très tôt que le jour de sa majorité elle fuguerait loin de son père absent, de sa mère colérique et de la pauvreté.
La rue était bien plus difficile qu'elle ne l'avait imaginé, mais sa beauté et sa jeunesse serait des atouts précieux. Très vite, avec d'autres femmes de la rue, elle créa un club très sélect d'hôtesse. C'était dans son club qu'un soir, elle vit l'occasion de s'échapper de cette vie de misère dans laquelle, elle se sentait piégé depuis l'enfance. Tao Plènozas tomba dans le piège de la séductrice Queenie et tomba fou amoureux d'elle.
Suite à son mariage avec Tao, Queenie eut enfin les moyens d'aller à l'université pour obtenir un diplôme d'économie et faire carrière dans les affaires. Elle accoucha bien plus tard, de sa fille Nancy Plènozas.
Aujourd'hui, c'est une seniore qui profite de sa retraite avec son mari sous le soleil de plomb d'Oasis Springs.
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mmepastel · 2 months
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Rholala, quelle merveille.
Je n’aurais pas cru me passionner pour une histoire de mariage à la cour des Médicis au XVIe siècle, mais la magie de Maggie O’Farrell a encore frappé. Comme pour Hamnet, elle s’est emparé d’un personnage un peu oublié de l’histoire, ici Lucrèce de Médicis, et s’est intéressée à elle, aux silences de l’histoire. Elle est allée dans le sens des rumeurs qui entourent sa mort, un an après ses noces, et a vraiment réussi à faire revivre une époque, des mœurs, des lieux très éloignés de nous, le tout dans une prose éblouissante. Le texte est vraiment très beau, presque précieux, érudit, orné, tout autant que son héroïne est nue, seule, comme une bête sauvage en cage (une tigresse par exemple ?), qui doit pourtant s’efforcer de complaire à tous, et notamment à son ombrageux mari, le duc de Ferrare.
Imaginez, mariée à quinze ans, morte à seize. Ayant vécu certes parmi les privilégiés de son temps, mais entièrement soumise à sa fonction : étendre le pouvoir de ses parents, puis celui de son mari.
C’est drôle, parce qu’au fond, j’ai un peu eu l’impression de lire du Lola Lafon : la fillette, dont on scrute les menstrues avant de lui faire épouser le duc (puisque sa promise -la sœur de Lucrèce ! -est morte de tuberculose), la femme qui doit se taire, obéir à son époux même lorsqu’il se montre effrayant, l’utérus sur pattes qu’elle devient avec son mariage, sommée de donner naissance à un héritier, vite !
Le corps comprimé dans des habits, ou dans les rideaux du lit à baldaquin, sous le corps musculeux de son mari enfiévré, ou entre les murs d’un palais glacial, ou encore empêché, figé, pour permettre une peinture luxueuse, le fameux portrait qui donne le titre au livre.
Malgré toutes ces entraves, ces noeuds serrés autour d’elle, elle réussit, dans la souffrance mais avec un panache intérieur, à s’échapper artistiquement, à saisir la beauté, à comprendre les cœurs, à laisser le sien invincible. Sa force -que lui donne la fiction de l’autrice - est très émouvante. Son histoire devient un conte féministe anachronique, nié par les faits, mais auquel on croit, dur comme fer, même si ce n’est que littérature…
C’est aussi à ça que servent les histoires, réécrire, transformer la laideur en beauté… ce récit est son tombeau, aussi impressionnant que digne et lumineux.
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selidren · 1 year
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Printemps 1906 - Champs-les-Sims
4/19
Voyant cela, Grand-Mère s'est bien sur pressée de mettre sur pieds le mariage de la décennie. Selon ses propres mots, on ne marie pas l'héritier de la famille Le Bris tous les jours. Si Constantin s'est vite agacé par son attitude enjouée et pressante, je la comprends quand à moi. Mis à part Tante Daphné, Grand-Mère n'a jamais pu marier ses enfants comme elle l'aurait souhaité. Oncle Matthieu s'est uni contre le gré de sa mère dans la clandestinité, ma Mère, durant la brève période où elle fut héritière, n'a jamais eu cette chance, et Tante Lucrèce n'était de toute évidence pas candidate au mariage.
Je me demande où elle est aujourd'hui. Et repenser à elle ainsi me remplit de tristesse. Son départ m'a en quelques sortes coûté une autre mère. J'aimerai simplement savoir si elle va bien.
Mais peut importe. Tous ces préparatifs ont cependant été subitement mis à l'arrêt par un tragique événement : la mort subite de Servais, mon beau-père. Comme vous le savez peut-être, il était instituteur de la République et enseignait aux enfants du village à l'école publique. En pleine leçon de morale, il a soudainement été pris d'une douleur au coeur et s'est effondré devant ses élèves. Son coeur s'est simplement arrêté de battre et les pauvres enfants ont assisté impuissant à son décès. Mon petit Alexandre, qui avait alors sept ans, était de ceux-là, et comme les autres, il a vécu à cette époque une passe très difficile. Moi qui espérait préserver mon fils le plus longtemps possible, le Seigneur lui a envoyé cette épreuve malgré tout. Rassurer mon fils a pris toute mon énergie et a convaincu Grand-Mère de mettre une halte temporaire aux préparatifs du mariage.
Transcription :
Alexandre : Qu'est-ce que vous étudiez Tante Rose ?
Rose : Un essai du Docteur Camille Guérin. Il étudie la tuberculose et j'espère pouvoir un jour être à sa hauteur.
Alexandre : C'est un bon médecin ?
Rose : C'est un vétérinaire.
Alexandre : Pourquoi lire le livre d'un vétérinaire si vous voulez soigner des êtres humains ?
Rose : Car il serait idiot de penser que ce qui atteint nos animaux domestiques ne peut nous atteindre nous. Ses travaux aideront beaucoup de gens, j'en suis sure.
Alexandre : Vous voulez dire que quand le chien de Cousine Jeanne m'a mordu, il aurait pu me transmettre une maladie ?
Rose : Peut-être. Tu as bien nettoyé la plaie ?
Alexandre : Je ne me souviens plus. C'est Maman qui s'en est chargée, en tous cas, ça m'a fait très mal. Ensuite, elle a mis un produit très désagréable dessus et elle a bandé ma main.
Rose : C'est bien, c'est important de bien nettoyer un plaie, c'est un mode de transmission très commun de l'animal à l'homme.
Alexandre : Tant mieux... mais si ça a été mal fait, il faudra me couper la main ?
Rose : Pour éviter la nécrose, il faut amputer parfois oui.
Eugénie : Enfin, Rose !
Eugénie : Veux-tu cesser de raconter ce genre de choses à cet enfant ? Inutile de le troubler davantage.
Rose : Il pose des questions Grand-Mère, et il déteste qu'on élude le sujet. Lui mentir ne serait pas lui rendre service.
Eugénie : Seigneur, qui te demande de lui mentir ? Contente toi d'atténuer certaines réalités. Lui parler de maladie, d'amputation... Tu veux lui faire encore plus peur ? Des fois je me demande si ton frère n'a pas déteint sur toi.
Juliette : Il parle beaucoup de la mort en ce moment.
Eugénie : En tous cas, faisons notre possible pour qu'il sorte apaisé de cette épreuve. Donc, plus de discussion sur la tuberculose ou que sais-je encore.
Juliette : Si il te pose des questions, parle lui plutôt des remèdes Rose. Des vaccins, des gens qui guérissent miraculeusement du cancer. C'est ce que je fais, et je l'entends moins pleurer la nuit.
Eugénie : Remercions le ciel dans ce cas, et espérons qu'il n'ait plus jamais à voir la mort en face.
Eugénie : Et stoppons cette affreuse discussion. Il est temps d'évoquer les fiançailles de Rose.
Juliette : Ah, tu vas enfin te fiancer avec Zéphir ? Et tu ne me l'avais même pas dit ?
Rose : Parce qu'il ne s'est encore rien passé. Zéphir et moi prenons notre temps.
Eugénie : Tu sais que ce n'est pas prudent ma petite. Je ne suis pas rassurée que tu vives ainsi à la ville chez ton cousin tout en étant célibataire. Je préférerai te voir avec un mari au bras...
Rose : Plutôt que je ne m'enfuisse avec un de mes camarades de classe. Pourquoi attendez-vous toujours le pire de moi Grand-Mère ?
Eugénie : J'ai confiance en toi, ce sont tous ces hommes avec lesquels tu étudie qui m'inquiètent. Leur esprit doit être rempli de mauvaises pensées en te voyant.
Juliette : Il faut épouser Zéphir alors ! Avec une bague à ton doigt, ils arrêteront de te regarder. Le problème serait réglé n'est-ce pas ?
Eugénie : Tout à fait ma chérie. Si seulement ta soeur faisait preuve de la même jugeote que toi.
Rose : Mais enfin, arrêtez de monter en épingle la moindre de vos idées... Je ne risque rien en étudiant avec eux, et aucun ne me regarde. Ils regardent le professeur et prennent des notes. Ils sont comme moi venus étudier, pas pêcher la demoiselle comme on ramasse une prostituée dans la rue.
Eugénie : Rose !
Juliette : Qu'est-ce qu'une prostituée Grand-Mère ? Rose en est-une c'est cela ?
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nssip · 6 months
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2023/12/29
aujourd'hui c'était l'anniversaire de la mariage de mes parents et ma mère était très stressée car elle toujours essaye de faire le parfait dîner pour tout les fêtes de famille. mais c'est elle caractéristique qui je me suis habituée donc chaque fois elle s'énerve je me rappelle c'est juste dans sa nature
demain je veux faire le recap de l'année 2023. c'était VRAIMENT la plus vite année de ma vie. et j'ai fait beaucoup du travail (on myself). beaucoup des trucs ont se changé et je suis (grateful) pour tout les
ai revision
Aujourd'hui, c'était l'anniversaire du mariage de mes parents, et ma mère était très stressée car elle essaie toujours de préparer le dîner parfait pour toutes les fêtes de famille. C'est une caractéristique à laquelle je me suis habituée, donc chaque fois qu'elle s'énerve, je me rappelle que c'est simplement dans sa nature.
Demain, je veux faire le recap de l'année 2023. C'était vraiment la plus rapide année de ma vie. J'ai beaucoup travaillé sur moi-même. Beaucoup de choses ont changé, et je suis reconnaissant pour tout.
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frisquette27 · 2 years
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Voici le premier chapitre d'une toute petite histoire qui se situe dans le livre V (revisité à ma façon , trés tristre , desolé)
Comme d'habitude ecrit comme ça ...désolé d'avance.
Avertissement : angst (à mort) , tentive de suicide (vraiment désolé)
1ere partie : La fois de trop
Guenièvre était enchantée de faire cette cueillette avec son frère et son acolyte, les deux jeunes hommes expliquaient avec fierté à la jeune femme leurs astuces pour trouver toutes sortes de plantes et de « machin » extraordinaire. Ils furent interrompus par Merlin qui arrivait en trombe vers eux, inquiet apparemment qu’ils se soient empoisonnés.
« Pourquoi on se seraient empoissonnés, on n’a même pas commencé à cueillir quoi ce soit d’abord ! » dit la jeune la femme très surprise de l’attitude de l’enchanteur.
« Ben c’est le Roi ..enfin Arthur qui m’a dit que c’était hyper-urgent et comme quoi vous auriez bouffé des trucs vénéneux !! donc moi je me suis radiné au plus vite ! »
Guenièvre avait un mauvais présentiment, comment le Roi avait-il pu imaginer ça, peut-être s’inquiétait-il de l’avoir laissé avec les deux chevaliers et peut être craignait-il qu’il lui soit arrivé quelque chose de grave. Emue par ce sentiment, elle remercia la petite troupe et se rendit vers la cabane pour rassurer son époux. 
Toute guillerette elle ouvrit la porte, délicatement, car elle ne voulait pas qu’elle lui reste dans les mains et s’élança dans la cabane.
« Ne vous inquiétez pas, nous n’avons pas.. »
Elle fut stoppée par la scène devant elle, Arthur qui remontait son pantalon et Démetra qui rajustait sa robe. La situation ne pouvait pas être plus claire. Encore ! Elle le surprenait encore dans cette situation, quoique la dernière fois ce n’était qu’un baiser dans une cuisine. Cependant cette fois ce ne fût pas la colère qui envahit son esprit, non ce fût son cœur qui se brisa, au vu du choc dans sa poitrine, elle se demanda s’ils n’avaient pas entendu le bruit tellement ce fût violent quand il se brisa. Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sorti, en revanche des larmes se mirent à couler sur ses joues. Toujours dans un silence pesant elle rouvrit la porte et s’en alla, les laissant seuls.
Elle se mit à courir droit devant elle à en perdre haleine, elle courait pour fuir.
Son cœur battait tellement fort, comme s’il voulait sortir de sa poitrine, son souffle était court, pas parce qu’elle courait, non, juste car elle n’arrivait plus à respirer normalement. Elle poursuivi sa course dans la forêt, toujours droit devant elle, se moquant totalement de se griffer aux branches sur le chemin. Aucune douleur n’était plus forte que celle qu’elle ressentait dans son cœur, il l’avait encore trompé, comme s’il elle n’était rien, de toute façon elle n’était rien pour lui ou peut être seulement un poids, un boulet qu’il se trainait et dont il rêvait de se défaire. Voilà pensa-t-elle, elle était un poids pour lui, il n’avait jamais voulu qu’elle vienne, elle s’était imposée, comme toujours.
Il ne l’avait pas seulement trahi, il l’avait humilié une fois de plus, il n’avait surement pas pensé un seul instant à elle alors qu’elle pensait à lui perpétuellement et cela depuis le début de leur mariage. Elle avait ralenti sa course et les larmes continuaient à s’échapper de ses yeux, elle avait si mal. Elle se stoppa devant un lac, s’adossa à un arbre et s’écroula sur le sol
Les genoux à terre, les larmes qui s’écoulaient toujours sur ses joues, elle revivait la scène. Elle n’était rien, ni pour lui, ni pour ses parents, ni pour personne de toute façon. Même celle qu’elle croyait son amie l’avait trahi, pourtant Démetra n’était plus la maitresse du Roi, il n’était plus Roi, elle s’était mariée à son frère, elle était devenue sa belle sœur mais elle l’avait trahi quand même.
Démetra aussi n’avait surement pas pensé à elle, personne ne faisait attention à elle. Elle se sentit brisée, pourtant très souvent, trop souvent, elle avait acceptée plus que cela, pourquoi maintenant, pourquoi craquait-elle maintenant, son armure d’optimisme avait fendu. Il ne l’avait pas suivi, il ne l’avait pas retenu, peut être s’attendait-il a qu’elle ne revienne jamais ? Jamais, le mot tournait dans sa tête comme pour la narguer, qu’allait-elle faire maintenant ? où aller ?  Vers qui ? Qui avait vraiment besoin d’elle ? Personne !
Ses propres sanglots l’étouffaient, la douleur dans son cœur s’était propagée dans tout son corps, dans toute son âme, elle ne voulait plus de tout ça. Elle se leva doucement et machinalement s’approcha du lac, sans plus aucune pensée elle se dirigea vers le centre de l’étendue d’eau pure, des pétales de fleurs et des feuilles flottaient autour d’elle, une brise tiède vint lui caressait le visage comme pour lui essuyer ses larmes. Plus elle avançait, plus la douleur diminuait, un dernier sourire et elle plongea la tête sous l’eau. Le vide, le silence, afin l’apaisement, un dernier mot dans sa tête « au revoir ! » puis elle ferma les yeux pour se laissait emporter dans une quiétude qui l’empêcha d’entendre son nom qui avait été crié sur la berge, elle n’entendit pas non plus l’homme qui plongea.
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NSBC • Chapitre 34
Un jour, en début de soirée, alors que je suis tranquillement en train de regarder la télévision, je reçois un sms qui contient une nouvelle à laquelle je ne suis pas préparé. Du tout.
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Maman… Non… Et ma petite sœur qui se retrouve toute seule… ! Sans attendre, je me lève précipitamment et, après un mot à Kalpita et un enfilage express d’une tenue plus légère, je sors de la maison en courant, me dirigeant vers celle de mon enfance.
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Devant la maison, je trouve Raphaël, qui a l’air anéanti.
« Gaby… Tu… Tu as entendu… ?
— Oui… Ça… Ça va aller… »
Je dois jouer mon rôle de grand-frère…
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Mais on dirait qu’il n’y a personne dans la maison. Où est Gaëlle… ?
Au moment où je pense ça, je la vois qui arrive en courant, en uniforme de restauration rapide, apparemment. Elle se jette dans mes bras.
« Pardon, j’étais au travail, je suis arrivée aussi vite que j’ai pu… ! »
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Nous sommes entrés dans la maison… et avons découvert l’urne.
« Maman… »
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Je venais de finir la lettre que j’allais lui envoyer pour l’inviter à mon mariage… et je me faisais une joie de sa présence à l’anniversaire d’Aurèle, dans quelques temps… Pourquoi maintenant… ?
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Et Gaëlle, qui reste toute seule… Elle n’est même pas encore adulte ! Elle est d’ailleurs montée pleurer dans son ancien lit d’enfant.
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Il faut que je lui parle, elle ne peut pas rester toute seule ici… !
« Gaëlle… Gaëlle ! »
Elle semble m’avoir entendu puisqu’elle est redescendue. Raphaël, lui, n’arrive pas à arrêter de pleurer.
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« Gaëlle… Tu ne peux pas rester ici toute seule… Viens vivre avec moi jusqu’à ta majorité, d’accord ?
— Non, Gaby… Je veux rester ici… »
Je ne m’attendais pas à cette réponse.
« Tu… Tu es sûre… ?
— Certaine. Je… J’aurai l’impression de l’avoir encore avec moi, comme ça… »
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Je peux comprendre. J’ai eu le désir inverse à la mort de notre père, mais j’avais aussi besoin d’oublier tous les mauvais moments qu’on a passé à s’engu.euler dans cette maison.
« Si c’est ce que tu souhaites, alors je n’ai rien à dire… »
Je suis allé voir Raphaël qui semblait vraiment très mal le vivre.
« Ça va, Raph… ?
— Je… Je voulais lui… Je voulais lui annoncer qu’elle allait être grand-mère une deuxième fois…
— C-C’est vrai ?
— Oui, Mariko est enceinte…
— C’est… C’est une super nouvelle, malgré tout, Raphy…
— Oui, mais… J’aurais voulu qu’elle puisse le ou la connaître… »
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Je l’ai enlacé, et nous avons passé un petit moment tous ensembles dans la maison de maman. Puis, ayant des obligations familiales, Raphaël et moi sommes rentrés, après nous être assurés que Gaëlle n’allait manquer de rien.
« Attendez, j’ai même un petit boulot, pas de panique les gars ! nous a-t-elle dit. »
Elle est forte, je ne me fais pas de soucis.
Je suis rentré, et j’ai tout de suite commencé à préparer le repas, histoire de me changer les idées. Kal’ n’est pas venue me voir tout de suite, et je lui en suis reconnaissant. J’avais besoin de me retrouver seul avec mes sentiments…
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Kalpita a aussi été affectée par la mort de ma mère. Elle l’aimait bien. Donc nous n’avions pas spécialement la tête à faire la fête lorsque l’anniversaire d’Aurèle est arrivé. Nous l’avons alors fêté tous les trois. Et c’est moi qui aie eu le privilège de le sortir du berceau, dès que nous sommes rentrés du travail.
« Viens là mon grand ! »
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Je sentais les yeux de Kal’ sur moi. Je pense qu’elle s’étonne de me voir aussi enthousiaste. En même temps, ça veut dire moins de pleurs au milieu de la nuit… !
J’ai pris le temps de le changer, et ensuite je l’ai fais marcher jusqu’à moi.
« Allez, viens voir papa ! »
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Bon, il a tout pris de sa maman, ce petit bonhomme… mais je crois reconnaître la bouche de ma mère (et donc la mienne) sur sa petite frimousse. C’est bien le mien ! Un élan d’amour me submerge à cette constatation. Mon fils…
« Petit sacripant, viouuuh !
— Hihihi ! »
Son rire est le son le plus adorable que je n’ai jamais entendu.
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Comment… Comment n’ai-je pas ressenti ça tout de suite ? J’ai une pensée pour maman. Elle savait que ça viendrait.
« J’aurai tellement aimé que tu la connaisses, bonhomme. »
J’ai eu l’impression qu’il avait compris de qui je parlais, puisqu’il a affiché par la suite une moue d’une profonde tristesse…
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sushis4kalyo · 1 year
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Et si on parlait du harcèlement scolaire ? 😡
Je souhaitais aborder ce sujet parce qu'on en parle de plus en plus et aussi parce que je l'ai vécu. Pas forcément de la même façon que tout le monde ... mais je trouvais qu'il était important de partager mon ressenti. Si nécessaire, je pourrais signaler ce post' comme "Adulte" par la suite sur demande (que ce soit en commentaires ou DM, surtout ne pas hésiter !) mais j'ai peur d'invisibiliser ce sujet si je le fais trop vite ...
Du coup, c'est du vécu ...
Je suis originaire du Rhône. J'ai déménagé dans le Sud avec mes parents pour ma rentrée en 6ème. On m'avait dit que ça allait être génial, que j'allais me faire de nouvelles copines et ... j'y ai cru.
Comme j'avais changé de région, la grande majorité des autres 6èmes se connaissaient déjà parce qu'ils étaient en primaire ensemble. Moi, j'arrivais comme un cheveu dans la soupe. Je connaissais personne et j'avais une dégaine de Barbie. Blonde aux yeux bleus, sac à roulette Chipie rose bonbon ...
Très franchement, je n'arrivais pas à me faire des amis. Il y avait une certaine jalousie peut-être, une part de "mais qu'est ce qu'elle vient faire ici elle ?" aussi ... et j'étais bonne élève. Après coup, je devais pas mal agacer ...
J'ai rapidement subit quelques railleries mais je n'en tenais pas compte.
Flashback : Petit détail qui m'a certainement sauvé la vie ...
Et pourtant tout a accéléré d'un coup. Je me souviens avoir prévenu ma mère. "Attention, s'ils n'arrêtent pas, si personne ne fait rien, je vais m'en charger toute seule ..." J'étais en capacité de le faire.
Pour expliquer pourquoi cela, petit flashback en primaire. Je ressemblais déjà à une poupée Barbie donc j'étais pas mal enquiquinée. Vous connaissez le jeu des mariages ? Il consiste à attraper une fille et un garçon dans la cour, jouer au mariage, s'assurer qu'ils s'embrassent bien ... et taper sur celui qui refuse si ça arrive. Le nombre de fois où j'ai traversé la cour en tapant mon meilleur sprint devant les instits parce que Y, qui jouait avec les escargots et les vers de terre rêvait de me galocher ...
Je l'ai dis à ma mère il y a environ ... 2 ans. Au moment où j'écris, j'ai 27 ans. Je n'avais rien dit avant parce que je me défendais seule et comme ça ne semblait pas intéresser les instits, j'imaginais que ça n'allait pas intéresser mes parents non plus. Coups de pied, coups de poing, griffures ... Je m'en sortais pas trop mal. Jusqu'au jour où je me suis fait chopper en train de me défendre. "Mais Kalyo enfin ! C'est moche une fille qui tape !" avec punition etc. J'osais plus me défendre.
Mais alors ? Attendez la suite ! Un soir le téléphone sonne. Ma mère répond, c'est la mère d'un copain, T. Elle l'informe qu'il s'est encore battu et qu'elle commence à en avoir assez qu'il soit toujours puni parce qu'il me défend. C'est comme ça que maman m'a fait faire du karaté.
La première fois ...
J'avais donc prévenu ma mère. Et puis un lundi, le drame arriva. Cours d'EPS, rugby. G annonce fièrement à ses copains "Kalyo, j'vais lui faire sa fête !" ... au moins, j'étais prévenue. Je supporte les coups. Je préviens le prof deux fois, qui interrompt son cours chaque fois pour sermonner tout le monde. Je reprends autant de coups de pieds sur le retour et je me dis qu'à 16h30, c'est moi qui allait lui faire sa fête.
J'ai attendu 16h30, j'ai attendu de passer le portillon ... pour lui donner un coup de pied retourné dans l'estomac. Sa cousine a voulu s'interposer mais comme je ne connaissais pas ses intentions, elle s'est pris une gifle. Dommage collatéral, je reconnais.
Fait exprès, ce jour là, c'était mon père qui venait me chercher pour la toute première fois, lui qui était souvent en déplacement à l'époque. Il m'a récupérée furieuse. Dans la foulée, une dame tout aussi furieuse frappe à sa vitre. La mère de G, lui hurlant dessus que sa fille (donc moi) avait passé à tabac son fils. Et en effet, G, plus imposant que moi, suivait péniblement sa mère en larmes, plié en quatre. Après coup, mon père m'a avoué que la situation avait quelque chose de risible.
Nous étions tous convoqués chez le CPE le lendemain matin. G avait raconté à sa mère et au CPE que c'était moi qui avait commencé. La mère de G a alors accusé la mienne de m'avoir élevé dans la violence. Ma mère lui rétorqua que non. Juste que "si Kalyo prend une claque sur la joue gauche, je ne veux pas qu'elle tende la joue droite !" Après avoir donné ma version, ma mère demanda à voir le prof d'EPS qui selon mes dires avait du interrompre le cours deux fois. Le CPE ne voulait pas, le prof en question étant en cours. Nous avons insisté et finalement il fut appelé et confirma ma version.
Je n'ai pas eu de punition. Je me souviens que notre prof d'anglais avait par la suite pris un malin plaisir à nous mettre tous les deux à côté en cours. On se chamaillait pour tout et n'importe quoi et ça l'amusait. Moi, à l'époque, je n'avais qu'une peur, avoir à recommencer ce que j'avais fait.
La deuxième fois ...
La deuxième fois s'est déroulée très rapidement. J'étais en 5ème. Il se trouvait que R, un 3ème, s'était accaparé une partie de la cour. Visiblement l'information n'était pas parvenue jusqu'à moi. Étant sur "son territoire", il est venu m'insulter ... et a porté le premier coup. Il m'a giflé avec une telle violence que mon nez s'est directement mis à saigner. Pour l'anecdote, les années suivantes, on pouvait toujours voir la tache de sang tombé sur le carrelage extérieur, l'endroit étant protégé de la pluie ...
Puisque c'était raté pour l'effet de surprise et qu'il pouvait me faire voler d'un bras, je n'avais pas d'autre solution que fuir ... non sans lui claquer une porte dans la tronche pour la forme puisque qu'il me poursuivait. Il saignait aussi, 1 partout, balle au centre. C'est lui qui est allé se plaindre au CPE. Cette fois-ci, R ayant un gros passif et des témoins ayant confirmé ma version, on m'a cru tout de suite. R a été renvoyé par la suite.
La troisième fois ...
Cette fois là a été la plus marquante. J'étais en 4ème. C'était un lundi, entre midi et deux. J'étais avec une amie quand nous avons vu 3 garçons arriver vers nous. Cette amie en question s'est éloignée sentant le drame arriver. Non, je ne lui en veux pas d'avoir voulu rester en dehors de ça. Quant à moi, je savais que je n'avais aucune échappatoire alors perdu pour perdu, je me suis placée dans l'axe de la seule et unique caméra du collège, celle permettant de contrôler les entrées et sorties de l'établissement.
Les trois garçons arrivent donc et se placent autour de moi. Celui en face de moi me tient les mains jointes pendant que les deux autres me font les poches. En somme, un racket en bonne et due forme.
Ma marge de manœuvre étant limitée, je me suis servie de ma tête, littéralement. Puisque j'avais les mains jointes, j'ai attrapé le col du garçon en face de moi, C, l'ai tiré vers moi pour lui donner un coup de tête. Son nez cogne mon front. Il tombe à la renverse. Les deux autres ont disparu à l'instant même. J'ai donc pris mes affaires pour aller à mon cours de guitare, laissant C parterre.
Ça devait se voir sur mon visage. Le prof de musique m'a demandé si ça allait. J'ai juste pu lui répondre que je venais de me battre quand on toqua à la porte. Un surveillant entra. "Kalyo, chez le CPE !". J'ai donc suivi le surveillant sous le regard médusé du prof de musique.
J'arrive dans le bureau. Je note que C est dans un coin avec un morceau de coton dans chaque narine. Le CPE me demande "Bah alors Kalyo, pourquoi t'es pas venue nous voir tout de suite ?" La question me semblait lunaire. Comment pouvait-il me poser la question alors que lui, CPE, devait connaître la réponse mieux que quiconque ? J'ai quand même formulé une réponse sans cacher mon agacement : "Mais monsieur, c'était une tentative de racket ! Vous ne pensez quand-même pas qu'ils m'auraient escortées tous les trois jusqu'à votre bureau bien gentiment ?". Il me sort alors la leçon sur le fait qu'il ne faut pas se faire justice soi-même. Je ne me laisse pas faire : Mais monsieur, vous auriez fait quoi de plus ? Des lignes à copier ? Ils les préparent d'avance ! Des heures de colle ? C n'a pas déjà un abonnement pour les 3 prochains mercredis ? C'est au point qu'ils peuvent sympathiser avec les surveillants. Des jours de renvoi alors ? Comme ça C pourra s'amuser pendant trois jours sur sa PlayStation pendant que nous on sera en cours ! Vous parlez d'une punition ... Là il s'est pris une raclée par une fille devant toute la cour et si jamais il ose oublier, y'aura ses copains pour le lui rappeler !". Le CPE m'a regardée, sidéré et n'a pas cherché à me répondre. J'avais si bien fait mouche que je me souviens de voir C se marrer dans son coin au point d'en perdre ses cotons.
De la géopolitique de cour de récré
Le lendemain, j'ai réalisé l'ampleur de ce que j'avais fait. Toute ma classe m'attendait pour ... examiner mon front. "Fais voir si t'as une marque ? Wouah t'en as aucune !".
Je commençais avec un cours d'espagnol. Chose inhabituelle : la prof nous a donné une quinzaine d'exercices à faire. Une fois tous les exercices notés au tableau, elle s'assoit en face de moi, pose ses coudes sur la table et me demande : "Alors, raconte ?!" Je lui raconte alors toute l'histoire. Plus j'avançais dans mon récit, moins les autres travaillaient. J'ai entendu un "Vous avez vu madame ? Kalyo n'a pas de marque ! Elle a trop bien donné son coup de tête ! Comme Zidane à Materrazi !" du font de la salle. Profs et élèves m'ont surnommée Zizou pendant les trois semaines qui suivirent suite à cette remarque. La prof m'a ensuite fait comprendre qu'elle et les autres profs n'arrivaient plus à gérer C et que tous me soutenaient pour m'éviter une sanction. (Il devait y avoir une certaine ambiance dans la salle des profs ...)
Dans les couloirs, des élèves d'autres classes venaient me féliciter "Wouah la raclée que tu lui as mis !". J'étais presque certaine d'en avoir vu certains traîner avec C quelques jours avant. J'assistais à un énorme retournement de veste. Tout le monde voulait être mon ami, être vu avec moi ... et j'ai compris plus tard que je servais de dissuasion envers d'autres groupes "ennemis". Je servais de bombe atomique. Je prenais conscience de ce qu'il se passait. C'était de la géopolitique de cours de récré.
J'ai trouvé ça dramatique quand de plus en plus de 6èmes sont venus me voir dans les jours qui suivirent pour que je les aide à se défendre. Ce n'était pas mon rôle ... mais ça impliquait qu'eux aussi n'avaient plus confiance en l'autorité chargée de nous encadrer. Je me souviens d'avoir fait des bouquets de petits 6èmes et de les avoir amenés jusque chez le CPE. Ce n'était pas mon rôle mais sachez que je me demande toujours si j'ai eu raison de ne pas intervenir.
Mais c'est pas tout : je n'ai pas eu de sanction mais ma mère a souhaité avoir les coordonnées des parents de C, dans le cas où je lui aurais fracturé le nez. Il s'est avéré que c'était ses grands-parents qui en avaient la garde car ses parents avaient baissé les bras. Ma mère a souhaité s'excuser auprès d'eux mais le grand-père de C lui a répondu que "c'était du pain bénit et que ça allait lui apprendre la vie". Ah ...
Enfin, lors de ma rentrée en 3ème, nous attendions tous en bas des escaliers que le directeur de l'établissement nous appelle afin de nous attribuer notre classe. Comme à chaque rentrée, tout le monde parlait pendant l'appel quand soudain, C fut appelé ... suivi de moi. Le bruit cessa immédiatement et je gravis les marches dans le silence. Le brouhaha revint l'instant d'après. Je m'éloignais tandis que le directeur peinait à obtenir de nouveau le silence. Tout le monde réalisait, moi comprise, que C et moi allions être dans la même classe, toute l'année. Mieux encore, les profs avaient une certaine manie de nous placer par ordre alphabétique : nous tombions côte à côte.
J'ai compris bien plus tard que l'établissement s'était également servie de moi comme dissuasion pour contenir C. Cela a d'ailleurs fonctionné à tel point que des amis de cette époque étaient persuadés qu'il avait changé de collège ... alors que pas du tout.
Le traitement du harcèlement scolaire aujourd'hui
Selon moi, c'est une énorme mascarade. Chaque année, nous avons une journée contre le harcèlement scolaire lors de laquelle nous affirmons haut et fort que le harcèlement, c'est pas bien ... on dit que les victimes doivent parler ... puis on passe à autre chose.
Si, éventuellement on peut avoir une petite pensée pour les dernières victimes de harcèlement scolaire, vous savez, celles qui vont jusqu'au suicide. On envoie les gens vers les sites gouvernementaux contre le harcèlement scolaire et puis ... c'est à peu près tout.
Il y a deux ans, j'ai aidé une petite qui se faisait harceler. Une fille la menaçait de mort, l'étranglait dans la cour et montait tout le monde contre elle. La petite était plusieurs fois venue se plaindre à son instituteur ... qui lui a fait comprendre que c'était des histoires de gamines et qu'il fallait qu'elle arrête avec ça ... La petite se plaignait de plus en plus d'avoir mal au ventre et lorsqu'on lui demandait comment ça se passait à l'école : "ça va ...".
Il y a fallu que je lui raconte tout ce par quoi je suis passée pour qu'elle accepte de me dire ce qu'il se passait à l'école. Après avoir eu son accord pour en parler à ses parents, l'école a tout nié en bloc, la petite n'entrant pas, selon eux, dans la grille de critères de harcèlement fournie par l'éducation nationale. J'aurais été curieuse de savoir comment ils appelaient ça ... On a aussi su que plusieurs enseignants ont essayé de la dissuader d'appeler ça du harcèlement.
Les parents de la petite ont demandé une sanction contre la harceleuse ...qui n'est jamais arrivée. Ils ont été dans l'obligation de changer leur fille d'établissement pour qu'elle puisse continuer d'apprendre sereinement.
Bien entendu, tous les enseignants n'agiront pas comme dans cet exemple, il y en a bien eu qui m'ont soutenue quand j'étais au collège. Mais là, cela démontre toutefois qu'il y a une certaine volonté d'étouffer la situation car la direction a des comptes à rendre. Vous vous souvenez du hashtag "PasDeVague" sur Twitter ?
J'ai soulevé une partie du problème en 4ème : Ils ne peuvent rien faire contre les élèves perturbateurs. Si la famille s'offusque du peu qu'ils puissent faire ou ne s'en occupe pas, il n'y a plus aucune marge de manœuvre ...
J'ai su que le harcèlement scolaire est puni par la loi depuis mars 2022 ... reste à savoir si les plaintes sont recevables ...
Quelques conseils personnels ...
Chers enseignants et membres de l'EN...
Si quelqu'un vient vers vous pour se plaindre des agissements d'un élève, ne le rejetez pas ! Ne lui dites pas de l'ignorer, de retourner jouer ou que c'est sans importance ! Et ne lui dites surtout pas qu'il vous embête avec ses histoires ! J'ai noté que c'est principalement pour ça que beaucoup de victimes ne parlent pas : Si l'instituteur juge que ce n'est rien, qu'on l'embête avec ça, pourquoi il irait embêter ses parents avec ça ?
N'exposez pas les élèves victimes devant toute la classe ! J'ai connu des moments très gênants en primaire, toute seule debout au tableau pendant que l'institutrice faisait la leçon aux autres comme quoi "Il faut être gentil avec Kalyo !" pour après imposer ma présence dans un groupe à la récréation ... c'était très gênant et le groupe qui vous récupère vous traîne comme un boulet ...
Prenez l'initiative de punir les coupables ! Comment se fait-il que ce soit les victimes qui changent d'école ? Pourquoi les parents des victimes doivent faire des démarches et s'organiser autour de ce changement alors que le coupable n'a rien ? Oui la loi sanctionne depuis peu le harcèlement scolaire mais elle ne vous remplace pas car elle fonctionne sous condition que la plainte soit acceptée (et j'ai cru comprendre qu'il faut vraiment une grave atteinte à l'intégrité physique pour que ce soit recevable ...) Vous êtes en première ligne, c'est à vous de montrer aux enfants coupables et à leurs parents que le harcèlement scolaire a des conséquences. Je suis consciente qu'on vous laisse de moins en moins de pouvoir ... c'est peut-être le moment de taper du poing sur la table et de le reprendre ? Bien utilisée, la communication est une arme redoutable ! À bon entendeur ...
Chers parents,
Ne croyez pas juste que "s'il y a quelque chose, mon enfant m'en parlera !" même si vous avez eu une discussion avec lui et que vous pensez avoir été très clair sur ce point ! Comme dit plus haut, si à l'école on lui dit que c'est rien, il ne jugera pas forcément utile d'en parler à ses parents. Il faut s'inquiéter dès lors qu'il ne parle plus de ses journées, dit avoir souvent mal au ventre pour ne pas aller en cours, semble perdre goût à tout / se réfugie dans une activité spécifique ou que les notes baissent d'un coup.
Donner le droit à vos enfants de se défendre ! Attention, il n'est pas question d'aller péter les dents de tout le monde à la moindre réflexion ni de créer un fightclub ! Certainement pas ! Mais soyons logiques : on dit aux enfants que la violence ne résout rien, que se battre c'est mal ... mais si lorsque quelqu'un prend l'initiative de commencer gratuitement, on minimise la plainte de la victime... à qui on donne raison, finalement ? J'estime alors que si un enfant s'est fait frapper par un autre et que le corps enseignant ne fait rien (ou ne peut pas ...) alors la moindre des choses est de permettre à la victime de se défendre. L'enfant qui a commencé pourra alors comprendre que ce qu'il fait a des conséquences et peut se retourner contre lui ! Vous connaissez certainement le principe du "Ne fais pas ce que tu ne veux pas qu'on te fasse !" non ?
Enfant timide ? Envisagez les arts martiaux ! Il ne s'agit pas simplement d'un sport de combat ! Ça a vraiment des vertus sur le corps et l'esprit. Ça favorise la maîtrise de soi, améliore la concentration, réduit le stress, permet de gagner en confiance en soi en réalisant ce de quoi nous sommes capables (maîtriser un adversaire dans un combat amical ou faire une démonstration de katas). Aussi, je précise, les professeurs d'arts martiaux vous répèteront inlassablement qu'on utilise les arts martiaux qu'en cas d'absolue nécessité !
Envisagez que vos petits chéris ne sont peut-être pas de petits anges à l'école. Les enfants adaptent leur comportement en fonction d'avec qui ils sont et de ce qu'on leur tolère. Si j'ai vite compris à l'époque que le personnel enseignant n'avait pas un grand pouvoir, j'étais certainement loin d'être la seule !
Petit mot de la fin ...
Je suis consciente que ce post' risque d'en choquer plus d'un et dans un sens c'est peut-être le but recherché. À chaque fois que je vois un article ou un reportage sur le suicide d'un enfant harcelé, avec à chaque fois un "L'établissement savait" ou "Ah bah on aurait pas pensé !" ... je serre fort les poings.
Si je me permets de faire ce post', c'est parce que j'ai pu me défendre. J'ai montré très vite quelles étaient les limites à ne pas franchir mais c'est loin d'être le cas de tout le monde. Par moment, je me demande comment ça se serait passé si je ne m'étais pas défendue. Jusqu'où ça aurait pu aller ?
Certes, mes préconisations dénotent clairement avec l'idée du monde sans violence qu'on essaie d'inculquer aux enfants ... mais rendons nous à l'évidence, si on refuse d'écouter les victimes et de leur apporter du crédit ... si on refuse de punir fermement les coupables pour faire entendre que le harcèlement scolaire n'est pas toléré ... que reste-t-il ?
Enfin sachez que je suis sincèrement désolée si mes propos peuvent choquer. Je ne souhaite pas prôner la violence mais la légitime défense. Encore une fois, si vous trouvez que je dois ajouter un label communautaire sur ce post, n'hésitez pas à me contacter par DM ou directement dans les commentaires.
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norellenilia · 1 year
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Eldarya, A New Era - Episode 17
Originellement publié ici le 2 février 2023.
Bon bah, jamais deux sans trois, hein…
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Étonnamment, j’ai moins souffert que ce que je craignais, mais je pense que c’est parce que j’ai pu choisir de n’être que la témoin de Chrome. C’est pas pour autant que j’ai passé un bon épisode. Un moment de calme et de joie, oui. Un épisode tranquille entre deux arcs (supposément) dramatiques et intenses, oui. Mais un épisode entier consacré à des enterrements de vie de jeune fille/garçon juste après deux épisodes complètement creux et à trois épisodes de la fin ? NON. Désolée mais là je vois même pas comment vous allez vous en sortir sur les trois derniers épisodes, on va encore passer de « hihi préparons un mariage lol ça va m’occuper la journée » à « baston tragique et sanglante » sans aucune transition… J’ai dépensé 2046 maanas et Purriry m’a forcée à acheter 900 maanas une robe qu’on porte même pas sur l’illu de l’épisode. Allez, plus vite on commence, plus vite ça sera fini. CDC TO : Valkyky le Non-Épousé CDC ANE : Personne, route de Mathieu
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L’épisode s’ouvre sur Erika qui se réveille d’une énième nuit torride avec Mathieu en repensant à la soirée d’annonce du mariage des deux autres zigotos. Et tout en cherchant son haut (parce que nuit torride, rappelez-vous, faudrait pas qu’on oublie qu’ils ont des RAPPORTS SEKSUELS), elle se demande ce qu’elle va bien pouvoir faire de sa journée. Oh bah oui tiens, on se le demande, tu fais partie de la Garde, visiblement y’a plus que toi et les PNJ du jeu là-dedans, avec plein de choses à faire en préparation d’une potentielle bataille, les trucs habituels à faire aussi, on pourrait penser qu’il y a un emploi du temps ou même des fiches de mission comme dans The Origins, mais non, l’Élue de l’Oracle ne sait jamais quoi faire de ses journées tant qu’un personnage ne vient pas la trouver pour lui dire de se bouger les miches. Et ce matin, c’est Chù qui s’en occupe, car on a besoin d’aide au labo d’alchimie. Mathieu se propose et Chù lui dit que de toute façon l’entrée du labo lui est interdite, du coup je comprends pas parce qu’on a été le chercher dans l’épisode précédent en faisant une exception à cette interdiction parce que « situation être critique, » mais bon j’imagine que l’explication la plus logique est « ah bah oups, on a oublié ¯\_(ツ)_/¯ » Vient ensuite le débat sur le fait qu’Erika ne sait rien de ce qui est censé relever de son job en tant que membre de la garde Absynthe. Alors déjà ça veut dire que c’est acté que même dans The Origins elle avait rien appris en tant qu’Absynthe (c’était ma garde dans TO), et ensuite que personne n’a été foutu de lui apprendre quoi que ce soit depuis sa sortie du Cristal… Alors ouais c’est bien pratique d’avoir été des feignasses sur la chronologie où du coup on sait pas combien de temps s’est écoulé depuis, mais j’pense qu’on peut raisonnablement dire que là il s’est écoulé quelques mois au moins, que hormis les voyages Erika a passé son temps à courir les jardins pour se promener et les jupons de Mathieu pour forniquer (je sais Mathieu a pas de jupon mais c’était ça ou le mot tassettes (pièce d’armure pour les cuisses, c’est mon mot savant du jour) et ça rendait moins bien pour la blague lol). Plein d’occasions de se rendre utile, en somme. Surtout qu’au début on sentait du danger mais on en était pas encore à parler de fin du monde lol Ce serait pas grave si on avait pas régulièrement des références à des événements passés pour lesquels on aurait bien eu besoin de savoir QUAND ça s’est passé par rapport au moment présent. D’autant plus que là y’a vraiment rien pour indiquer le temps qui passe, même pas des saisons en dehors d’Eel (on rappelle qu’il y a une espèce de micro-climat autour du QG où « c’est à peine s’il pleut »), tout ce qu’on a c’est « quelques jours passèrent » de temps en temps… Et ça soulève un autre problème : où sont les membres des différentes Gardes ??
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C’est vraiment devenu un QG fantôme, la prophétie disait vrai !
Autant dans TO on avait souvent des références à d’autres gardien-ne-s avec qui Erika conversait ou qui partaient en mission avec nous (je demande une minute de silence pour Valarian, puissent les dieux t’accorder un jour un visage dans l’au-delà des PNJ oubliés, mon ami), on avait aussi les ombres de personnages lors des grandes réunions, autant ici on a vraiment l’impression qu’il n’y a personne à part les personnages illustrés. Parce qu’ok, admettons que Chù soit occupée depuis l’épisode 2 à s’inquiéter de la fin du monde entre deux moqueries envers Mathieu, la Garde Absynthe elle est quand même pas composée que d’elle, Koori, Mathieu et Adalric, si ? Où sont les autres membres invisibles qui auraient bien pu (ré-)enseigner les bases à Erika ?? Ça empêche pas qu’elle aurait pu ne pas connaître les incantations nécessaires à la préparation de ces potions-là en particulier, parce que très spécifiques ou j’en sais rien, mais ça nous éviterait de nous demander pourquoi une Absynthe ne sait rien de l’alchimie alors qu’elle est réveillée depuis quelques mois – ou pire, qu’elle est déjà censée avoir eu une formation en saison 1. En parlant des incantations, je m’interroge aussi sur « l’ancien langage » utilisé par Koori : dans The Origins, on parlait de la « langue originelle, » parlée par l’Oracle, et il est facile aujourd’hui de trouver le décodeur pour comprendre les dialogues dans cette langue, c’est sur le wiki Eldarya. Cependant, ce décodeur ne permet pas de déchiffrer les incantations de Koori dans cet épisode, ni celles de Chù dans l’épisode 10. Je pensais qu’il y avait une erreur dans le texte et qu’on ne voulait pas dire « ancien langage » mais « langue originelle, » sauf qu’il semblerait qu’on parle d’autre chose, mais du coup ça sort d’où, parce qu’à part le truc contre les banshees de l’épisode 30, toutes les incantations étaient avec ce même code sous la dénomination de « langue originelle, » du coup c’est quoi l’ancien langage, et si c’est bien une erreur de dénomination, pourquoi on a changé le code, qu’est-ce qui se passe, j’suis perdue, que veulent dire ces incantations, à l’aide ??? Ensuite c’est là qu’on commence à parler du mariage. Je suis agréablement surprise qu’à la fois Chù ET Koori soient un peu je-m’en-foutistes. Honnêtement je pensais que Koori serait du genre à dire qu’elle aurait voulu porter une super jolie robe pour frimer et qu’elle aurait adoré s’occuper de l’organisation de la soirée de… D’EVG/EVJF ? (Dsl je suis extrêmement vieille je connaissais pas le lexique 😆) Après tout c’est la meuf qui a organisé un bal au sortir d’une mission traumatisante pour elle… Mais non ça la saoulerait, tout comme Chù, tout comme ça me saoulerait moi, déjà ça me saoule d’avance d’organiser mon mariage, alors une soirée pour les autres ptn la flemme lol On a également l’occasion de découvrir la « tradition » d’adelphe d’un jour, si je puis dire, et je vais en reparler un peu plus tard dans cet avis mais c’est assez décevant de se retrouver avec une coutume purement terrienne quand, à côté de ça, l’épisode tente de développer (enfin) le lore spécifique à Eldarya. Après cinq longues minutes de blabla là-dessus, on reprend le travail sur les potions, et nous avons une discussion avec Koori sur l’état des fenghuangs et sur le phénix. Si en soi j’ai trouvé cette discussion intéressante, la fin avec Koori qui taquine Erika sur l’éventualité de se marier avec Mathieu pour avoir l’Aengel Ressuscitée et la future phénix en sœurs d’un jour me met mal à l’aise. Y’a des gens que ça dérangera pas mais je trouve qu’encore une fois, l’amitié entre Koori et Mathieu n’est pas montrée de façon saine. Je suis pas contre une amitié homme/femme avec des blagues de flirt, une de mes amitiés préférées à l’écran c’est Derek Morgan et Penelop Garcia dans Esprits Criminels où il y en a beaucoup, mais déjà de ce que j’ai compris, Mathieu n’est pas spécialement ok pour participer à ce « jeu », et ensuite, Erika non plus, du coup je trouve ça très malvenu de la part de Koori d’insister. On y gagnerait tou-te-s à ce que vous montriez leur amitié avec plus de moments complices entre eux, plutôt qu’avec Koori qui fait ses blagues de séduction qui ne font littéralement rire qu’elle.
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Plus d’amitiés où on montre son amour à l’autre, moins d’amitiés basées sur des insultes et vannes pas drôles pour l’autre
C’est dommage parce qu’à part ça et le blabla sur les témoins, j’ai bien aimé avoir passé du temps avec Koori et Chù. J’ai eu l’impression qu’on faisait des trucs utiles, les discussions n’ont globalement pas été trop alourdies par des ajouts ennuyeux juste pour donner l’impression d’une discussion plus « vivante » et il y a eu des sujets pertinents, c’était chouette. Mais bon, on vient de passer un tiers de l’épisode ici d’après ma vidéo, il est donc temps d’aller voir ailleurs si on y est.
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Nous commençons par la cantine, où nous nous attablons avec Caméria et Eweleïn. Nous avons droit à un dialogue pas spécialement pertinent sur le fait que la cantine est réservée aux gardien-ne-s, mais on fait une exception pour Leiftan parce que c’est un « gardien honoraire » (a-t-il jamais vraiment souhaité faire partie de la Garde ? Personne ne le sait), pour Mathieu parce que euuuuh… On lui a déjà laissé le privilège de sa chambre alors autant continuer lol (???) et pour Orgelz pour pas qu’il se rebelle trop… Mouais, j’aurais trouvé ça plus logique que ce soit plutôt en tant que chef de son clan ; on l’a eu avec Hua en saison 1 après tout, encore que je crois que ça s’applique plus aux invités qu’aux réfugiés, whatever, faut trouver une justification à sa présence dans cette scène donc yolo on fait les fonds de tiroir. Et ladite scène, bah elle est juste là pour qu’on se foute de la gueule d’Orgelz, en fait. Vraiment je crois que c’est là uniquement pour enfoncer encore plus un personnage qui, dès qu’il est entré en scène, a été rendu détestable et risible. Genre, est-ce qu’on avait vraiment besoin d’une scène aussi longue pour nous montrer à quel point il est insupportable, que tout le monde le déteste et que ce n’est pas sur le point de changer ? Parce que oui on peut choisir d’être du côté d’Eweleïn et de dire que quand même c’était exagéré les applaudissements (sans doute un choix daemon/aengel), mais Orgelz il reste fidèle à lui-même du début à la fin. Ok il est tout confus et repart la queue entre les jambes après les remontrances de Karuto, mais c’était pareil quand il s’est fait enguirlander par Erika et Karenn. Je vois plus un acharnement sur un perso qui n’en avait clairement pas besoin plutôt que l’amorce d’un changement de sa part. En effet, si on était en train de partir sur une voie où il finit par comprendre qu’il est odieux et qu’il doit réfléchir à ses façons de faire, on aurait pu par exemple le voir arborer, même très brièvement, une expression de peine face aux applaudissements, avant qu’il ne reprenne son air hautain et s’en aille dans un mouvement de cape de drama queen, voyez ? Ça introduirait l’idée qu’au final, ça le blesse qu’on le prenne autant pour un idiot et qu’il ne comprend pas, parce qu’il vit dans sa bulle de petit privilégié à qui personne n’ose jamais rien refuser. Ce serait un début de… De… ? D’arc de rédemption !! Bravo à celleux qui avaient la bonne réponse ! :D Après ça reste un personnage très secondaire, hein, on demande pas un épisode consacré à son auto-introspection, on s’en fout. Ce que je voulais dire, c’est que quitte à avoir la possibilité de le prendre en pitié, ou tout du moins à trouver les applaudissements de mauvais goût, autant nous donner une raison de ne pas apprécier de voir Orgelz se faire remettre à sa place de manière aussi spectaculaire. La scène est, selon moi, écrite pour que l’on apprécie de le voir être humilié de la sorte, parce que tout du long il reste insupportable : il est odieux avec Karuto, il a des demandes déplacées et il continue de se comporter comme un petit roi sans que l’on n’ait à un seul instant l’impression qu’il a conscience d’être détesté et détestable. Il est confus et il ne comprend pas, et peut-être que c’est ça l’amorce de son changement, mais vu la façon dont il est décrit dans cette scène, dans un contexte où dès qu’on le voit on a envie de lui mettre des baffes de toute façon, bah ouais quand on est face au choix de dialogue, oui p’t’être que les applaudissements c’était pas cool gnagna, mais en même temps vous avez vu le gus ??
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Je trouve pas d’autre réaction à avoir
Je suis honnêtement pas sûre que ce soit une scène écrite dans le but de nous faire réfléchir sur notre morale en mode « oh là là ok il est méchant et débile mais vraiment les personnages s’acharnent c pas bien. » Ou alors c’est mal fait. Parce que moi le seul sentiment que j’en retire c’est, « oui bah c’est bon on a compris qu’Orgelz est stupide et insupportable, pas besoin de s’attarder dix ans là-dessus ! » Et la façon dont il est viré de la cantine comme un malpropre inspire plus le rire que la compassion. Pareil pour le fait que Karuto a potentiellement modifié sa recette pour lui : c’est plus traité comme une habitude comique de Karuto que comme comme quelque chose qui nous ferait dire, « bah logique qu’Orgelz s’énerve si Karuto lui sort de la bouffe volontairement mauvaise, aussi ! » Paradoxalement, je pense que ça aurait mieux marché si on n’avait pas été témoin de la scène. Genre Erika croise Orgelz complètement perdu en sortant de la cantine, elle peut lui demander ce qui se passe et il fait une moue vexée et presque blessée peut-être, puis Ewe et Cameria lui expliquent ce qui s’est passé, en ajoutant leurs ressentis sur la situation, badaboum on embraye. On avait vraiment, vraiment pas besoin d’une énième scène où il est ignoble de bout en bout si le but est de nous le faire prendre en pitié. BREF, un autre truc de cette scène dont je voulais parler, je voulais le faire lors du dernier épisode mais j’ai oublié : qu’avez-vous fait avec l’armure de Caméria ?? Déjà le boobplate hein voilà, mais le métal qui fait super cheap on dirait un déguisement d’Halloween, les nénés « protégés » d’une pièce d’armure mais le ventre à l’air, la pose HYPER rigide, il s’est passé quoi ?? Bon, tant pis, c’est l’heure de se demander à nouveau ce qu’on va bien pouvoir faire de sa journée oh là là trop dur la vie à l’approche de la fin du monde, p’t’être j’vais méditer un peu, p’t’être j’vais voir mon keum, p’t’être j’vais éviter de croiser mes potes pour pas avoir à organiser leur soirée. Oui ! Super programme ! Très productif !
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Malheureusement, nos espoirs d’échapper à Chrome et Karenn sont réduits à néant quand ils nous tombent dessus sans prévenir à la sortie de la cantine. Ah, le bon vieux temps de The Origins où échapper à un personnage était bien plus facile puisqu’il fallait invoquer l’Oracle pour avoir une chance de trouver qui que ce soit dans le QG quand on en avait besoin ! (Rappel que c’était un choix, ça aurait très bien pu être ajusté.) Et malheureusement encore, pas le droit de refuser aux deux, donc entre la peste et le choléra, j’ai choisi Chrome :’) De toute façon c’est lui qui a demandé en premier, et en plus, il m’a trop fait penser à la façon dont moi j’ai demandé à mon témoin d’être mon témoin mdrrr, du coup c’était réglé. Ouh bah dis donc, ça nous fait un emploi du temps très chargé, maintenant ! Ouh là là ! >w<
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Un emploi du temps de ministre, je dirais même ! °w°
Tout ça pour qu’en 6 minutes ce soit réglé en demandant de l’aide aux Purrekos et à Mathieu, en lançant un running gag pas drôle, pour finir par dire aux chats d’apporter de la boustifaille, de la boisson, et empêcher Purral d’apporter de la drogue. Wow, bravo, Erika ! Une affaire rondement menée ! En vrai je la comprends, pourquoi se priver de déléguer ce genre d’âneries à des gens que ça dérange pas mdrrr m’enfin comme dit plus haut bravo le rôle de sœur d’un jour, elle refile les trois quarts du boulot qui lui revient à quelqu’un d’autre. Au moins on s’évite trois heures de courses, de marchandage et de décoration. Nous allons ensuite récupérer notre robe, qui cOmME pAr HaSaRd a été faite pour nous (what), mais qui au final reste assez classique parmi les robes que nous possédons sur le jeu. Elle est jolie, hein, mais pas exceptionnelle. Oui ça saoule d’être encore obligée de lâcher un tiers du prix de l’épisode pour ça. Erika qui propose à Koori de lui prêter la robe après le mariage mdr désolée mais je pense qu’elles font pas la même taille à un certain niveau de leur anatomie :’) Quant à la robe de mariée qu’ils auront soi-disant finie dans deux jours mdr c’est vraiment des flèches, si seulement je pouvais faire pareil avec la mienne mais je sens d’avance que ça va me prendre un peu plus de deux jours lol On sort de l’atelier après avoir pris rendez-vous avec Koori pour la méditation de laquelle je ne serai malheureusement pas repoussée par Leiftan, je veux bien le cheatcode. Les excuses de Maora, faut les lui arracher et elle passe le pire sous silence, j’ai eu exactement la même, j’ai pris la réponse ni daemon ni aengel parce que voilà, fin, pas envie de m’attarder là-dessus, je l’aime toujours pas. Séance de méditation, waouh Leiftan fait des étincelles c’est bien bravo, j’m’en fiche donc je m’en vais. Et c’est avec la satisfaction d’avoir bien rempli son après-midi de façon très très utile en tant que gardienne, ainsi qu’en tant que clé pour sauver Eldarya qu’Erika part se doucher afin d’être prête pour une soirée d’enterrement de vie de garçon !
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La soirée de Chrome
Relativement peu fournie, mais honnêtement ça ne me dérange pas vu que je cherche encore la pertinence d’une telle soirée à ce moment de l’histoire. Les discussions sont très triviales mais étonnamment pas insupportables à lire. Si seulement ça avait été le cas depuis le début 🙄
Par contre je reviens sur la révélation de Karuto sur son projet de mariage raté : j’espère que ce n’est pas encore un teasing qui ne mènera à rien ; j’attends toujours que Caméria nous raconte comment elle a failli devenir une valkyrie, moi è_é
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PAM PAM PAPAPAPAM PAM PAPAPAPAM PAM PAPAPAPAAAAAAAM (vous l’avez ?)
Plus sérieusement, on sait déjà très peu de choses des personnages, c’est quand même dommage de nous balancer des moitiés d’infos sans jamais nous donner le reste. Les parents adoptifs de Leiftan ? On sait même pas comment il s’est retrouvé avec eux. Caméria qui a failli être une valkyrie ? On sait pas comment ni pourquoi. Karuto a failli se marier ? On sait pas avec qui ni pourquoi ça s’est pas fait, et on le saura probablement jamais. Mathieu a perdu un bout de patte ? C’est jamais venu sur le tapis, je suis sa route et à aucun moment on a pu avoir une discussion à cœur ouvert sur le sujet, à trois épisodes de la fin. C’est frustrant. Le sujet des enterrements bon c’est un peu dommage d’en faire un sujet qui plombe l’ambiance mais ça c’est parce que je suis d’avis qu’il faut qu’en tant que société on apprenne à parler plus librement de la mort et de ce qui l’entoure et qu’on arrête de considérer ça comme un sujet tabou x) Le spectre de la fin du monde est relégué à l’arrière-plan comme à chaque épisode chaque fois qu’on fait des soirées ou qu’on fait des trucs kokins avec Mathieu, puis Erika demande à Zif de jouer de son instrument. Le pauvre, il doit se sentir bien seul au milieu de tous ces p’tits jeunes pleins d’énergie mdr On danse, on danse, et Adalric arrive. On apprend qu’il sera celui qui mariera Chrome et Karenn, et dans un sens… Je suis absolument pas surprise x) Je trouve que c’est le personnage idéal pour ce rôle. On a un petit coup de pinkwashing sur le concept de genre chez les sylphes, on danse à n’en plus finir, puis Erika veut se retrouver seule avec Mathieu.
La soirée de Karenn
Ouh là là bah dites donc, je suis allée voir à quoi elle ressemblait sur YouTube, j’en suis qu’au début et j’en ai déjà marre, les discussions qui s’allongent pour expliciter une réplique alors que y’a pas besoin et qu’on s’en fiche, là, je regrette pas d’avoir refusé d’être la témoin de Karenn. Le moment de gêne sur un mariage raté revient ici évidemment à Koori, mais je trouve ça cool qu’elle dissipe le malaise immédiatement. C’est chouette pour elle qu’elle puisse en parler aussi librement. Par contre Karenn qui se persuade qu’elle tuerait Chrome s’il commençait à se transformer en tyran sanguinaire, bon. Malheureusement si c’était aussi simple, ça se saurait. Vient ensuite la séquence où l’on parle de mariage tout court et où en sont les différentes invitées sur le sujet. On découvre enfin une nouvelle facette de Chù, outre sa passion du harcèlement de Mathieu et sa « franchise » qui consiste à dire tout ce qui lui passe par la tête même si c’est complètement con ou que ça n’a pas de sens : madame aime les artistes qui ont de l’humour. Hua et Ewe n’ont pas la tête au mariage, même si Ewe y a pensé. Quant à Caméria, elle nous explique le fonctionnement des sociétés hamadryades. Et on revient à ce que j’évoquais au début de cet avis : c’est bien de développer le lore et le background de vos persos dans cet épisode, mais c’est pas un peu tard, pour ça ? On en revient encore et toujours au même problème, mais on est à trois épisodes de la fin de la saison 2, c’est pas du tout l’heure de faire les scènes d’exposition ?? Je veux dire, si le mariage était arrivé bien plus tôt dans la saison, genre peu après qu’Erika s’est réveillée, ça aurait permis de montrer à quel point elle était à l’ouest sur ce qui s’est passé depuis la saison 1, on aurait pu présenter du lore des différentes espèces (alors ouais pas de moment gênant sur Koori qui explique pourquoi son mariage a raté mais p’t’être ça aurait juste introduit l’idée et elle aurait explicité en allant à Genkaku, et quelqu’un d’autre aurait pu parler des hamadryades jsp), c’est pas à la fin d’un livre qu’on explique le lore de l’univers, vous pensez pas ? En plus bonjour l’ambiance de faire ce genre de soirées maintenant, se contenter de dire de temps en temps « nous dansâmes en oubliant la fin du monde imminente » ou je sais pas quoi ça aide pas à se mettre dans le contexte, là j’ai juste une énième pyjama-party remplie d’insouciance hihi je bois avec mes copines/je danse avec mes copains et dans le 18 BAM le mariage va être interrompu par des méchants (c’est tellement cousu de fil blanc que c’est plus un fil c’est une corde), oh non c’est triste vite reprenons l’ambiance de fin du monde !
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On a pas l’temps pour les transitions faut que ce soit BRUTAL
Le seul rappel qu’on a de la situation c’est quand on fait les potions, le reste ça pourrait être un épisode random en début de saison quand on découvre le jeu ça serait pareil. Je dis pas qu’il faut que tout le monde soit triste tout le temps pour rappeler ce qui se passe, mais juste là j’suis pas en contexte de bagarre imminente, Erika glande rien à part un peu de potion, le reste du temps elle s’emmerde et c’est à peine si on voit les autres travailler à préparer le QG, une phrase par-ci par-là ça aiderait déjà à se mettre dans le bain, plutôt que OH OUI enterrement de vie de jeune fille/garçon OH NON mariage attaqué D: Koori qui demande l’autorisation à Hua pour utiliser ses pouvoirs c’est vrai que j’avais pas capté que normalement ce qu’elle fait en méditation avec Leiftan elle a techniquement pas le droit, enfin en fait si vu qu’il est pas gardien, mais en fait comme tout le monde le considère comme un « gardien honoraire » je sais pas mdr L’illusion de strip-tease est euh… Gênante au mieux. Après moi de base les strip-teases ça m’intéresse pas plus que ça donc ça joue peut-être mais je trouve que, comme beaucoup de choses dans cette histoire, on aurait pu s’en passer. Passons enfin à la dernière partie de l’épisode.
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Précision : je désigne cette partie comme la scène de sexe, mais j’ai conscience qu’on a à chaque fois le choix de ne pas la jouer. Cependant, on va pas se mentir, c’est un peu la « bonne » réponse quand même, parce que l’illustration est à la clé. Et je sais pas ce qui se passe quand on refuse, mais m’est avis que c’est pas là que je vais trouver les dialogues de romance et de communication qui manquent désespérément à notre histoire. Je parlerai juste d’abord des illustrations. Bon en premier lieu, le fait qu’on ne porte pas la robe de l’épisode dessus : déjà j’ai même pas compris si on l’a portée pendant la soirée ou si c’est que pour le mariage, mais ensuite le problème c’est que c’est la première fois de l’histoire du jeu qu’on obtient une tenue dans un épisode sans la porter dans les illustrations (on a eu un cas complexe avec l’épisode 17 de TO où mdr on voit juste les chevilles d’Erika mais bon techniquement on voit les chaussures de la tenue et le bas de la robe). Du coup on nous fait claquer 18 jours de salaire pour qu’on voie même pas Erika porter cette robe pourtant tellement attendue apparemment ? Je sais pas si on sera censée la porter au mariage à l’épisode 18 mais vu qu’il va être interrompu de façon sauvage je sais pas si on aura une illu avec, à moins que l’interruption et la panique qui s’en suit soit le sujet d’une illustration (parce que ce sera BRUTAL et CHOQUANT est-ce que vous avez VU ????), m’enfin n’empêche que la règle qu’on a toujours eue dans les otome Beemoov c’est : on obtient une tenue dans un épisode, elle sera mise en valeur dans une illustration, et ça me paraît quand même logique, donc pourquoi ce changement…
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C’est comme le reste, on saura pas.
Quant aux illus en elles-mêmes, toujours des problèmes d’anatomie et d’expression du visage. C’est pas une question de chercher la p’tite bête, mais genre l’épaule de Lance fait la taille de la tête d’Erika, elle a l’air d’avoir accepté les drogues de Purral dessus, chez Mathieu elle a un bas ventre de trois mètres (avec épilation intégrale comme d’hab hein on est modernes mais pas trop), etc. Ensuite, les scènes de sexe en elles-mêmes. J’ai vu celles de Nevra et de Mathieu donc c’est de celles-là que je parlerai plus en détail. Et en vrai celle de Mathieu c’est pas compliqué, c’est froid et robotique, j’ai vraiment eu l’impression que c’était forcé. Pas les personnages, hein, l’auteur, j’ai vraiment eu l’impression qu’il s’est forcé à écrire cette scène, c’est sans saveur, c’est plat, c’est encore « j’ai envie de toi » -> on se déshabille -> pratique vaguement indécente -> zizi dans foufoune -> « nous atteignîmes notre paroxysme » -> « j’aimerais que ce moment dure une éternité » -> fin de la scène. Et c’est tout le temps ce même schéma. Ce que j’entends par « pratique vaguement indécente » c’est la partie « ouh là là attention on fait un truc autre qu’une pénétration » et qui remplace à peu près ce qu’on pourrait qualifier de « préliminaires. » Chez Mathieu, il se frotte contre le popotin d’Erika, et chez Nevra c’est un cunnilingus. Dans la scène avec Mathieu ça va ça se voit quand on relit la scène deux fois comme moi parce qu’on arrivait pas à faire le lien avec l’illu mdr, autant chez Nevra faut y aller au décodeur de Champollion, tout ce qu’on a c’est un truc du style « il se mit à genoux devant moi et approcha sa bouche » ou quelque chose dans ce goût-là. Vous écrivez des scènes de sexe en pensant que c’est ce que nous voulons mais vous n’êtes pas capables de nommer les choses. Bien sûr que je demande pas un porno on est pas là pour ça, mais le coup du cunni c’était déjà un problème en saison 1, alors qu’un simple « les mouvements de sa langue entre mes cuisses firent monter des vagues de plaisir en moi » ou un truc du genre ça passe nickel, on comprend clairement qu’il y a un cunni sans que ce soit inutilement explicite. Et arrêtez de dire « paroxysme » à la place d’orgasme, j’ai juré ce mot n’a jamais été écrit dans l’histoire alors que ça fait pas peur, orgasme !
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Le mot kifépeur
En plus Erika est tout de même très passive dans ces scènes à chaque fois. Oui c’est souvent elle qui initie le rapport, mais après c’est rarement elle qui prend les devants, qui fait les pratiques « vaguement indécentes » (elle n’en fait pas à son partenaire, son partenaire en fait sur elle), qui change de position, etc. Ensuite, si je ne regrette pas l’abondance de platitudes pseudo-poétiques de la saison 1, là pour le coup c’est pas le romantisme qui vous étouffe. Non seulement Mathieu et Erika ont dû avoir quoi, 2 ou 3 moments romantiques à deux depuis l’épisode 9 outre les scènes de cul et ça doit faire en tout 10 minutes de jeu en étant généreuse, si en plus pendant lesdites scènes de cul y’a zéro complicité, juste de la pénétration et des regards de désir, changez de branding au bout d’un moment parce que la romance plus personne la voit. Puis quitte à avoir des scènes de fesses à la place de la romance, ok moi j’ai rien contre, mais autant qu’on ait envie de les lire, parce que les descriptions plates associées à la musique de film de charme des années 80 perso je suis pas émoustillée. Pourquoi ne pas ajouter du piment, qui pourrait même donner lieu à des discussions intéressantes ? On en parlait avec une amie qui imaginait une scène de pseudo-SM qui tourne mal avec Mathieu où Erika lui claquerait le popotin en disant « tu as été un vilain gardien » mdr, mais ça le fait culpabiliser par rapport au fait qu’il a littéralement été un vilain gardien, bam discussion plus intense sur ses regrets, ses remords ou on sait pas, illu où ils se font un câlin plutôt qu’une levrette, on aurait pas été émoustillé mais à défaut on aurait rigolé et chopé une illu plus romantique x) Parce que je pense que vous avez compris que cette énième illu de sexe c’est pas trop ce que vos joueuses attendaient de cet épisode.
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Un épisode qui n’apporte rien, ou alors trop tard. C’est pas maintenant qu’il faut développer le lore et les personnages. J’ai aucunement envie de parler d’un épisode de transition, parce que l’épisode 16 n’était pas palpitant non plus, ça fait maintenant trois épisodes qu’on fait une pause, et là on va avoir trois épisodes hyper intenses pour compenser. Surtout que quitte à faire un épisode calme avant la tempête, autant éviter de nous donner l’impression qu’on est juste dans un épisode d’exposition où on fait la fête avec les copains sans poser l’ambiance de danger pesant sur nos têtes, encore une fois il suffit pas de faire penser à Erika que « oh là là on en oubliait l’apocalypse planant sur nos têtes » de temps en temps. Pourtant le coup du décor qui change de jour à nuit et vice versa régulièrement pendant l’épisode sans qu’on s’en émeuve à chaque fois que ça arrive c’est pas mal, mais bon c’est là depuis quelques épisodes maintenant, donc c’est pas ça qui me fait sentir le danger. Même du coup le mal fenghuang et le mal des vampires, durant l’épisode c’est soulagé grâce aux potions, au moins temporairement, tout est joyeux tout va bien, zéro nuage à l’horizon, et BAM attaque du mariage au 18 parce qu’Eldarya est un jeu D4RK et M4TUR3, on le rappelle. (J'hésite franchement à considérer ça comme un spoiler parce que même sans les leaks, c’est un trope vieux comme le monde et même ici ça avait été utilisé avec la kermesse de Miiko lol) Décidez-vous sur ce que vous voulez faire d’Orgelz mais franchement ce personnage ne sert à rien à part permettre d’avoir quelqu’un de qui se moquer (j’espère que c’est pas un self-insert, cette fois). Je comprends pas pourquoi vous nous l’avez présenté comme le danger de Yaqut pour ensuite nous servir ça, vraiment. Si vous voulez pas écrire une histoire de romance, changez les pubs du jeu parce que plus ça va plus c’est de la pub mensongère, à ce niveau-là. Même durant les scènes d’intimité, ben y’en a pas, d’intimité. Y’a ni romance ni érotisme dans vos scènes de sexe, alors très honnêtement, qu’est-ce qu’elles font là ? J’ai l’impression qu’il y a du relâchement dans l’écriture, on commence à voir reparaître des erreurs de grammaire et il y a des passages chelou, genre la scène de sexe de Mathieu où on a le mot « regard » trois fois de suite dans trois phrases courtes, ça aurait pu être tourné autrement. Bref, à bientôt pour le retour des hostili– pour le mariage de Karenn et Chrome !
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Promis je ferai semblant d’être surprise pour vous faire plaisir
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raisongardee · 2 years
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La recherche de moyens de subsistance justes est la première préoccupation de l’âge adulte, à l’heure où le simple emploi a remplacé les anciens métiers et où la comptabilité d’argent décide de toutes les professions.
Au premier degré de ce phénomène, il y a l’exploitation de ce qui est alors regardé comme une simple force de travail, comptablement plus intéressante que tout ce qui regarde le juste, le beau et le bien. Soumis à une logique économique acceptée comme une nécessité, les œuvres s’appliquent au rendement, et renoncent à l’esprit en exploitant la matière. Le sens de ce qui est fait, l’honneur attaché au beau geste, la valeur du savoir-faire, la qualité du rendu, la communauté des pairs, les identités de métier, le talent des hommes de l’art, la satisfaction de l’efficience, l’utilité sociale et le service de la communauté, la transmission par lignées d’apprentissage… tout cela est un luxe trop gratuit pour intéresser le chiffre d’affaire. SI la maîtrise est l’âme des métiers, c’est la comptabilité qui règne sur les emplois.
Dans ce contexte, la nécessité matérielle et économique confronte les jeunes gens à une cruelle alternative : une adaptation au prix de l’aliénation, ou un épanouissement au risque de l’indigence et de la marginalité.
Un peu d’observation fait voir à quel point les belles carrières se font presque immanquablement aux dépens des choses ou des êtres, et qu’il n’existe pas une seule "bonne place" qui, d’une façon ou d’une autre et au moins indirectement, ne consiste pas à exploiter un malheur. A partir d’un certain niveau de rendement, maintenant appelé compétitivité, on peut être certain que quelque chose ou quelqu’un a été abimé, et que le profit a été extirpé avec violence. La médecine semblait pouvoir faire exception, et soulager la douleur contre excellent revenu, mais l’argent a déjà soumis la santé à sa logique gestionnaire.
Les carrières se font toujours par allégeance à une sorte de maître de l’exploitation, qui peut gratifier ceux dont il a besoin pour "tirer profit", et laisser les autres pour morts sur le bord de sa route. 
D’un autre côté, lorsqu’une âme libre et consciente d’elle-même se refuse au grand appareil de la production, plus aucun paravent ne la protège de la nécessité. Le froid, la faim, le manque et la dépendance assombrissent ses jours. Dans son Livre du travail et des moyens de subsistance, Al Ghazâlî rapporte ce conseil qu’un sage donnait déjà à son fils : "Mon fils, mets-toi à l’abri du dénuement par un travail licite. Car lorsqu’un homme se trouve dans le dénuement, trois maux ne manquent pas de l’affecter : il rend son culte de manière lacunaire ; il a peine à réfléchir ; et il perd sa dignité. En outre, un mal plus grand encore le touche : les gens se mettent à le mépriser."
Une jeunesse sans charge de famille peut certes se contenter de peu, soutenue par l’entraide et les ressources du clan, mais l’indépendance et le mariage entrainent bien vite son lot de nécessités. L’autarcie semble également permettre d’échapper au jeu de l’échange contre argent, mais implique des moyens qui doivent aussi être acquis et entretenus.
La dignité est le fond de la question, à la recherche d’une existence honorable et paisible, sans volonté de dominer ou de s’enrichir, sans outrage à la nature ou à ses semblables, mais pourvoyeuse de suffisamment de ressources pour échapper à la misère. Cette question tourmente une partie de la jeunesse, sans autre réponse possible que la fuite ou la révolte. Les aînés ne font alors que rarement justice à un tel refus de parvenir, et préfèrent souligner la maladresse de la réponse plutôt que la pertinence de la question.
Mais la nécessité fait loi, qui ajourne un épanouissement plus intérieur. L’entrée dans la vie pratique contraint de s’adapter à l’appareil de production, et détourne de ce qui est pourtant plus authentique et personnel. Il y a donc deux sortes de maturité, comme il y a deux sortes de croissance. Les conflits de génération reposent sur ce malentendu, où révolte et adaptation ont toutes deux leur part de légitimité. Or la légitimité soutient les convictions les plus entêtées. 
Les parents attendent peut-être de leurs enfants qu’ils les approuvent en faisant les mêmes choix qu’eux ; les enfants attendent peut-être de leurs parents qu’ils les protègent de la dure réalité… mais la crédibilité de ces deux partis s’effrite chaque fois que les parents confessent leur aliénation et que les enfants réclament leur indépendance. Il faut faire mention d’un scénario croisé, dans lequel les parents ont refusé l’adaptation au prix d’une marginalité à laquelle les enfants font au contraire tout pour échapper.
Le système économique de l’exploitation à des fins de profit tend donc à rendre l’adaptation de plus en plus incompatible avec l’épanouissement. Avec sa voracité caractéristique, le capitalisme ne laisse presque plus rien échapper à sa logique de captation, y compris l’imaginaire d’une jeunesse dont les rêves fabriqués sont rendus de plus en plus compatibles avec la "carrière". La floraison des désirs et la complexité des besoins attache à l’argent, qui lui-même attache à l’appareil de production. C’est ainsi que la "réussite" a pris le sens si irrémédiablement économique qu’on lui connait aujourd’hui.
La jeunesse récalcitrante à l’imaginaire du marketing urbain poursuit sa recherche d’un mode de vie en marge du système capitaliste. Elle entend simplement subvenir à ses besoins sans perdre son âme, telle est son idée du luxe et de la vraie richesse.
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th3lost4uthor · 1 year
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Au Lotus Pourpre - Epilogue
Ma chère Mia,
 J’espère tout d’abord que ce message te trouvera sous les meilleurs astres…
- Voilà, ça c’était pour la formule de politesse extravag honorable que tu apprécies tant.
- Désolé pour la rature, Arch’ vient de me menacer d’un cours complet sur l’origine et la nécessité de l’étiquette littéraire si je ne modifiais pas mon commentaire.
Nous avons enfin dépassé la Ceinture de Roches Noires, celle-là même où se trouvent les plages éponymes. Je suis toujours aussi impressionnée de constater la diversité des couleurs de ce monde ; tu t’étais bien gardée de me dire qu’elles étaient aussi incroyables ! En guise de punition, tu pourras m’entendre parler de ces merveilles pendant des heures à notre retour.
L’expédition diplomatique en direction de l’Île-aux-Perles avancent moins vite que prévu, faute d’une troupe peu habituée à traverser les Champs de Nacre, mais nous ne devrions pas manquer la cérémonie d’intronisation du nouveau Duc pour autant – je te ramènerai des graines d’opales, promis ! En attendant, ces quelques détours nous permettent de visiter les environs : de quoi prendre un peu d’avance sur notre « voyage en solitaires », donc je ne me plains pas ~ Même si Arch’ insiste sur le fait que celui-ci sera beaucoup plus long et grandiose.
- note : bien que l’idée même du mariage ne soit clairement pas prévue pour tout de suite, depuis mon jeu de mot désastreux sur le fait que c’était lui, « ma lune de miel », il rougit à chaque fois que j’emploie ce terme ! Cela me fait toujours autant rire  ~
À ce propos, j’ai bien suivi tes recommandations depuis ta dernière lettre et comme d’habitude, Mia, tu avais vu juste (ne lève pas les yeux au ciel trop fort en lisant ces lignes ma belle, tu risques de te donner des cernes !). Moi qui avais peur d’être allée un peu trop loin… J’ai donc finalement pu trouver un forgeron digne de ce nom à Cerkilion, il y a environ une semaine de cela : avec un pourboire supplémentaire et quelques tours de charme, il a accepté d’effectuer le travail en priorité (étant donné que nous ne restions pas plus de quelques jours sur place, il ne pouvait pas en être autrement). Cet artisan de génie est parvenu à transformer les quelques pièces d’argent - celles-là même que j’avais demandé en paiement de ma « dernière entrevue » - en deux magnifiques boucles assorties ! Quand je les ai montrées à Archelaus, je craignais sincèrement qu’il ne s’offusque du geste, voire qu’il ne prenne peur (je crois que sa précédente relation l’affecte encore) … Tu me connais : j’ai pris toutes les précautions du monde, lui ai expliqué que c’était une sorte de symbole, que nous pourrions les porter tous les deux sans signifier une quelconque « acquisition » de l’un par l’autre (fondre les pièces et le métal qui nous ont tous les deux attachés à nos rôles pendant tant d’années, bla-bla-bla… qui aurait cru que son côté romantique déteindrait sur moi à ce point, hé ?), qu’il ne s’agissait en rien d’une obligation, qu’il pouvait me dire « non » et y revenir plus tard s’il le souhaitait... Mais quelle n’a été ma surprise quand il m’a prise dans ses bras pour me faire virevolter comme l’un de ces gosses avant de- (enfin tu sais quoi ; note à part, il faudra que tu m’expliques un jour comment tu peux trouver « gênant » le fait que nous nous embrassions au regard de ta profession !). Il m’a tout de suite demandé si je pouvais lui mettre - une histoire qu’il me faudra te raconter en détails - et nous avons passé la soirée à imaginer ensemble les réactions quand nous rentrerons à l’Arbre-Cité ~ une soirée magnifique en sommes.
 Toutefois, je crois qu’il veut mettre un peu de distance avec la capitale, et, très honnêtement, je ne lui en veux pas… Je suis même très fière de la réponse qu’il a renvoyée à son père l’autre jour (je crois bien que même toi, tu n’aurais pas été si… vindicative disons !). Apparemment, Lord Yuei n’a pas vraiment apprécié le fait que son fils aîné ne congédie son épouse « alors qu’ils filaient le parfait amour » (ha !), d’autant plus pour s’enfuir après coup avec une « courtisane de bas étage » dans une autre de ses « missions diplomatiques sans queue ni tête ». En la recevant, j’ai vu Arch’ devenir livide… J’étais prête à ce que nous fassions demi-tour, afin de s’expliquer en bonne et due forme avec sa famille - n’importe quoi qui aurait pu lui éviter de tels ennuis. Cependant, il m’a copieusement rassurée sur le fait que « jamais plus il ne souhaitait faire la même erreur », avant de s’enfermer un après-midi entier dans notre chambre à l’auberge. Des malédictions étouffées que je pouvais discerner (quelque chose à voir avec le fait que Monsieur-père devrait apprendre à s’occuper de Madame-mère avant les situations romantiques de ses fils), et de la lettre plutôt encourageante qu’il a reçue de son frère cadet en retour, il semblerait que nous puissions nous reposer pour un temps…
 Je vais malheureusement devoir arrêter ma lettre ici – Arch’ m’a fait savoir qu’il aimerait emprunter quelques lignes de celle-ci pour t’adresser un mot. Dès que nous trouverons de quoi nous ravitailler en encre et parchemin dans la prochaine ville, je te tiendrai au courant de l’avancée de notre périple.
 Porte-toi bien !
Ton amie
Ligi
 PS : J’espère que tu continues bien à travailler les « Us et Coutumes des Hautes Branches » en vue de l’examen des Pourpres à venir ! Il est à parier qu’avec la place vacante, la vieille cherchera à recruter parmi les bleues - passe-lui le bonjour de ma part quand tu en auras l’occasion !
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  À Madame Mia du Lotus Pourpre,
 En premier lieu, restez assurée que votre conversation avec votre « sœur de cœur », comme vous l’aviez si bien formulé lors de notre départ, demeurera strictement confidentielle, comme je l’ai promis à ma chère et tendre (dont le regard moqueur actuel ne me dérange pas le moins du monde). J’ai également parfaitement confiance dans le fait qu’en cas de non-respect de notre accord, vous seriez capable d’incendiez mon domaine tout entier, de me retrouver à l’autre bout du monde, ce pour « m’en faire chèrement payer le prix ». Cette occasion viendrait-elle néanmoins à se présenter, n’hésitez pas à en profiter pour présenter à nouveau mes plus plates excuses à Fen Verracci (qu’il me semble que vous connaissez déjà) – je ne pensais pas que s’occuper de mes très estimés parents en mon absence constituerai une tâche aussi pénible…
   Malgré nos différences passées, j’espère que nous aurons l’opportunité de partager une tasse de thé à notre retour ; je suis certain que vous apprécierez de visiter notre nouvelle résidence dans les Plateaux Nord, tout comme je serai enchanté d’entendre de votre part les nombreux souvenirs de jeunesse que vous avez pu ensemble par-
 Mes excuses, il semblerait que certaines personnes n’apprécient pas que l’on « cherche à extorquer des histoires embarrassantes de [leur] meilleure amie ».
- Je tâcherai de faire ma demande plus discrètement la prochaine fois… ou du moins à une distance respectable de polochons et autres projectiles volants….
           Quoi qu’il en soit, je ferai de mon mieux pour veiller au bonheur de Ligi, je vous le promets. Il y aura très certainement des moments difficiles à traverser, des compromis à faire, mais dans un univers aussi vaste que le nôtre, je ne crois pas que j’aurai à nouveau la chance de rencontrer une âme aussi brillante que la sienne… aussi complémentaire de la mienne.
           Encore merci d’avoir pu prendre soin d’elle jusqu’à aujourd’hui…
Avec mes plus sincères salutations,
Respectueusement,
 Archelaus Yuei
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 « Sérieusement… Dans quelle histoire je me suis embarquée avec ces deux-là ? »
~ Fin ~
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masterofbiography · 11 months
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April Kepner est née le 23 avril à Columbus dans l'Ohio. Sa mère Karen est enseignante et son père Joe est cultivateur de maïs. Elle est la deuxième enfant d'une fratrie de quatre filles (Kimmie, Libby et Alice). Elle a grandi dans une ferme de maïs. À l'origine, résidente à Mercy West, elle arrive au Seattle Grace Hospital pour la fusion entre les deux hôpitaux. Rapidement, elle se lie d'amitié avec Reed Adamson, qui devient vite sa meilleure amie, et entre en conflit avec Lexie Grey, qui lui vole son petit carnet intime pour la toucher moralement. Une patiente meurt par sa faute et Reed la dénoncera à contrecœur, ce qui lui vaudra la perte de son poste. Elle le récupérera grâce à Derek qui la reprendra dans le SGH une fois devenu chef. Elle s'éprendra de lui, mais lui ne ressentira pas la même chose vis-à-vis d'elle. April finit par être nommée Cheffe des Résidents par le Docteur Owen Hunt. Elle prendra son rôle très au sérieux, mais n'arrivera pas à imposer son autorité à ses collègues. Au fil des mois, April apprendra de plus en plus à se faire accepter en tant que Cheffe des Résidents. Elle tient à garder sa virginité jusqu'au mariage et c'est une personne très croyante, ce qui attire souvent la moquerie de ses collègues de travail. Bien qu'elle soit très changeante en termes de caractère, il y a quelques anecdotes que l'on remarque lorsqu'on la connaît mieux : au cours de l'adolescence, April avait beaucoup d'acné et elle a porté des bagues et des lunettes jusqu'à la faculté, c'est pourquoi ses sœurs l'ont surnommée "le vilain petit canard". Elle rêve de se marier dans un champ plein de belles fleurs avec des papillons lâchés quand elle dit "Je le veux". Quand April est nerveuse, en colère ou contrariée, sa voix devient plus aiguë que d'habitude. Elle bouge aussi souvent ses mains quand elle explique quelque chose et c'est une excellente cuisinière. Elle est allergique aux cacahuètes et aime les biscuits de fortune chinois ou encore qu'elle adore la chanson "I'm sexy and I know it" de LMFAO. Elle part à San Francisco où elle passe des examens oraux pour ses sept années de résidence avec les autres Résidents. Durant son séjour, elle se rapprochera de Jackson Avery et finira par perdre sa virginité la veille des examens. Suite à ça, elle va perdre confiance en elle et ne réussira pas à les passer. Tous les hôpitaux des États-Unis rejettent sa requête, et même le SGH lui annoncera qu'ils ne pourront pas la recruter pour l'année suivante. Owen vient cependant la chercher pour lui proposer de revenir travailler à l'hopital. Elle finira par accepter mais continuera de se sentir mal à l'aise vis à vis de Jackson a qui elle a offert ce qu'elle tenait le plus. Etant donné que le personnage quitte la série, je peux facilement l'adapter à d'autres univers médicaux comme Chicago Med, Dr.House ou autres. Elle peut aussi s'adapter à d'autres univers réels si elle travaille en centre hospitalier.
Joue avec : Travis Montgomery - Jackson Avery
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