#Pour vite faire un mariage
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Chose que j'aurai aimé qu'on me dise quand je suis devenue adulte :
Les adultes gardent la face mais sont tout aussi paumé que quand ils étaient ado donc tu ne fais pas les choses mal
Les réseaux sociaux mentent, que ce soit sur leur apparence, leur vie ou sur leur bonheur
Tu n'es pas obligé de faire le ménage huit fois par jour pour essayer de garder un propre impeccable dans ta maison : tu y vis, c'est normal qu'il y ait un peu de désordre
Oui, le temps passe de plus en plus vite sans qu'on ne s'en rende compte et on ne ment pas quand on te dit "profite maintenant car après c'est difficile"
Tu n'es pas obligé de répondre aux critères de vie "parfaite" (cdi, mariage, bébé) pour être heureux/heureuse
Et enfin, au cours de ta vie il y a une chose que tu ne devras jamais faire passer après quoi que ce soit : Toi.
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Sir Crocodile et cette terrible, horrible, mauvaise, très mauvaise journée
On Ao3
18+ MDNI
Translated into French by the incredible @amandine-rustal
The original in English
Couple : Crocodile x Lectrice
Avertissements : Lemon sur la dernière partie.
Résumé : Crocodile redoute le seul jour de l'année où tu ne travailles pas : ton anniversaire. En tant qu'assistante personnelle incroyable, il dépend de toi pour presque tout. Comme chaque année, cette journée sans toi est un désastre complet. Mais peut-être qu'il peut sauver quelque chose des décombres. Quelque chose ou quelqu'un qu'il désire depuis très longtemps.
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Sir Crocodile tapota du plat de son crochet la date entourée sur son calendrier de bureau. Demain était son jour le moins préféré de toute l'année. Tu ne prenais qu'un seul jour de congé par an, ton anniversaire. Bien sûr, tu avais aussi théoriquement des week-ends de libres. Mais il y avait toujours un imprévu et tu passais au moins une demi-journée à gérer ses affaires ou ses problèmes personnels chaque week-end.
Il ne t'en voulait pas d'avoir ton anniversaire pour toi, tu étais incroyablement assidue et tu le méritais. Mais sans toi à ses côtés, tout semblait s'écrouler en quelques minutes. Tu étais de loin la meilleure assistante personnelle qu'il ait jamais eue. Peut-être même la meilleure employée qu'il ait jamais eue, surpassant même sa cohorte d'hommes de mains, dotée de fruit du démon, qui tuait pour lui sans discernement.
Bien sûr, il savait que s'il t'appelait sur ton baby den den mushi, tu répondrais et ferais tout ce qu'il voulait. Mais il se sentirait coupable de te déranger. Et la culpabilité était une émotion que Crocodile avait ressentie qu'une seule fois et qu'il ne voulait plus jamais ressentir. Non, il se débrouillerait sans toi demain et te laisserait profiter de ton jour de congé.
Bien qu'il n'ait pas été avenant avec ses hommes du Baroque Works, Crocodile était considéré comme un employeur de premier plan à Rainbase. Une fois qu'il avait trouvé quelqu'un qui était bon dans sa profession, il faisait de son mieux pour le garder à son service. Il traitait son personnel avec respect, le payait très bien et avait établi des directives à suivre pour les employés. Les hommes de mains pouvaient être remplacés, les pirates sanguinaires étaient monnaie courante. Des femmes de ménage, des chefs et des assistants fiables et de haute qualité ? Inestimable.
Et tu étais l'employée la plus fiable, la plus organisée, la plus équilibrée, la plus méticuleuse et la plus travailleuse qu'il n’avait jamais eu.
Au début, il te soupçonnait d'être une utilisatrice de fruit du démon. Cela aurait expliqué comment tu parvenais à tout faire correctement, à temps et si facilement.
Cependant, il s'est vite rendu compte que tu étais juste excellente.
Tu ne suivais pas ses ordres à la lettre, comme certains de ses complices. Tu n'attendais pas qu'il te dise ce dont il avait besoin ou les tâches qu'il voulait faire, tu pensais par toi-même et tu anticipais ses besoins.
Tu n'étais pas une personne qui disait oui à tout, tu exprimais ton opinion s'il te le demandait. Il appréciait ta perspicacité et ton esprit vif. En fait, pendant les années où tu avais travaillé pour Crocodile, tu ne t'étais disputée qu'une seule fois. Et ce n'était même pas une dispute, en fait. Crocodile avait commencé à se laisser pousser une moustache, il pensait que cela ajoutait un peu de royauté à son visage. Tu la détestais et tu lui as dit que cela ne convenait pas à ses traits. Tu avais raison, bien sûr. Il t'avait permis de la raser toi-même, pour ton plus grand plaisir.
Même si ce n'était pas ton jour de congé, Crocodile se souvenait toujours de ton anniversaire. Le tien était le seul, en dehors du sien, dont il avait pris la peine de se souvenir.
Il avait beaucoup d'amantes qui pensaient que les cadeaux attentionnés et romantiques qu'elles recevaient pour leurs anniversaires, leurs anniversaires de mariages ou « juste comme ça » venaient de lui. Mais la vérité était que toutes ses amantes étaient « en couple » avec toi. Tu te souvenais de tous les détails et tu arrangeais tout selon les goûts de ses amantes.
Crocodile n'essayait même pas de se souvenir de leurs noms, les appelant toutes « Poupée » pour s'épargner des ennuis. Il les considérait même comme des jouets interchangeables, facilement remplaçables, stupides, puis finalement sans valeur.
Cependant, tu pouvais lui dire leurs fleurs préférées, leurs pierres précieuses préférées, leurs styles vestimentaires, leurs pointures et toutes autres informations dont il avait besoin. Tu leurs avais envoyé des centaines de cadeaux, sans aucune faute de goût.
En conséquence, Crocodile avait la réputation d'être un vrai romantique, quelqu'un qui écoutait quand ses amantes leurs racontaient des détails personnels. Or, il s'en fichait complètement.
Il s'est arrêté à ton bureau alors que tu terminais ta journée, apportant avec lui un petit sac cadeau accroché à son crochet.
- Joyeux anniversaire, dit-il à voix basse en te tendant son cadeau.
- Quelle agréable surprise Monsieur, dis-tu en le retirant et en l’ouvrant immédiatement.
C’était une succulente agave White Rhino en pot qu’il avait achetée sans ton aide. Elle était chère et rare, mais tu valais chaque centime qu’il avait dépensé pour toi.
- Oh quelle délicate attention ! Merci beaucoup Monsieur !
Tu lui as souri.
Pour certains, cela aurait pu ressembler à un cadeau de piètre qualité, mais Crocodile te connaissait bien. Tu n'aimais pas les fleurs coupées, ni la plupart des bibelots.
Tu étais passionnée par les cactus et les plantes grasses, et tu passais une partie de ton temps, loin de lui, à t'occuper des plantes. Tu avais une collection impressionnante, que Crocodile complétait au fur et à mesure que l'occasion se présentait. Tu t'es levée de derrière ton bureau, l’a contourné et tu t'es mise sur la pointe des pieds. Crocodile s'est mis à ta hauteur et tu l'as embrassé sur la joue en signe de gratitude.
- Quelle merveille avant mon départ Monsieur. Je vous verrai après-demain. S’il y a une urgence, n’hésitez pas à m’appeler.
Crocodile te sourit et s’appuya contre ton bureau. Crocodile savait que tu n’avais aucune intention malveillante en l’embrassant, c’était de l’affection platonique. Mais il appréciait néanmoins cette sensation. Il attendait ce moment avec impatience chaque année.
- Profitez de votre jour de congé.
Il ne le pensait pas, mais il n'allait pas te le dire.
- Merci Monsieur.
Sur ce, tu as soigneusement porté ta plante et tu as quitté le bureau. Crocodile t'a regardé sortir puis a fait la grimace une fois que tu es partie. Ce seraient de longues 24 heures sans toi.
~~~
Le lendemain matin commença mal dès le début.
Crocodile se réveilla tard, son réveil n'avait pas sonné. Il le jeta avec du sable, le détruisant complètement. Il était déjà agacé. Normalement, tu le réveillais doucement avant que son réveil ne le fasse, mais tu n'étais pas là aujourd'hui. Il trouvait que se réveiller au son de ta voix douce et de ton visage calme était une façon apaisante de commencer sa journée.
Crocodile se leva de son lit et se dirigea vers son valet de chambre, pour le trouver vide. Il voulait aussi le détruire, mais il décida qu'il ne devait pas démolir tout ce qui l'irritait aujourd'hui. Il n'aurait plus rien et de plus, ce serait plus de travail pour toi de tout remplacer.
Tu accrochais généralement ses vêtements pour lui après les avoir repassés toi-même, et il voyait rarement la nécessité d'ajuster tes choix. Tu savais ce qu'il aimait et comment il aimait se présenter jusqu'aux boutons de manchette de ses chemise. Crocodile se dirigea vers son grand dressing et regarda les étagères bien organisées de vêtements. Cela faisait un an qu'il n'avait pas eu à le faire lui-même et cette corvée ne lui avait pas manqué.
Il choisit une tenue et se regarda dans le miroir. La tenue manquait d'une certaine élégance que tu pouvais assembler sans effort.
Il ajusta son crochet, il avait l'air terne. Tu le polissais toujours pour lui jusqu'à ce qu'il brille. Il fallait s'en contenter, il était déjà en retard pour une réunion qu'il avait convoquée. Il quitta sa chambre pour la salle à manger, à la recherche de son café corto. Il y avait une carafe de café filtre qui l'attendait sur la table, mais pas d'espresso. Il y avait aussi un impressionnant plateau de pâtisseries sucrées. Tu savais que Crocodile voulait d'abord un café corto, puis du café filtre, un cigare et pas de nourriture.
Était-ce si difficile de reproduire tout ce que tu faisais en une seule journée ? Aucun membre du personnel ne pouvait rivaliser face à cette petite femme ?
Crocodile sonna un domestique et demanda l'espresso. On lui apporta un americano. Il soupira et se frotta les tempes avec sa main.
La journée s'est ensuite dégradée.
Tu avais préparé ton absence la veille, en laissant des notes et en organisant ce que tu pouvais anticiper. Crocodile avait un autre membre du personnel sur place, qui répondait aux appels que tu aurais normalement pris. Mais même sans ton aide, ce fut un désastre complet. Crocodile était habitué à ce que tu prennes des notes pour lui pendant les réunions et il avait oublié d'apporter un stylo et du papier. À la fin de la réunion, il avait oublié la moitié des chiffres de la présentation trimestrielle. Tout semblait avoir besoin de ta touche, de ton aide, de ta prévoyance pour se dérouler sans problème.
Les choses allèrent de mal en pis.
Les réunions dévièrent du sujet, les rapports contenaient des données incorrectes, les ennemis n'étaient pas torturés et il avait oublié de nourrir les bananawanis à temps.
La nouvelle se répandit rapidement que Crocodile était de mauvaise humeur. Tout le monde connaissait la raison, mais personne n'osait en souffler mot. Malgré ses vœux pieux, la table de la salle de réunion avait maintenant plusieurs trous de la taille de son crochet et son bureau était recouvert de sable. Il se pencha en arrière sur sa chaise et tira une longue bouffée de son cigare. Tu aurais déjà tout arrangé pour apaiser sa colère.
Ce n'était même pas toutes les petites choses de la journée de travail que tu organisais. Tu étais experte dans l'art d'anticiper ses besoins avant même qu'il ne se rende compte qu'il voulait quelque chose, et d'organiser sa vie de manière à ce qu'elle convienne à quelqu'un de sa condition. Tu le comprenais mieux que quiconque. Oui, Miss All Sunday s'occupait de Rain Dinners, mais tu gérais Crocodile.
Il s'assit et se rappela l'une des fois où il t'avait appelé au milieu de la nuit. Il essayait de ne pas perturber ton sommeil, mais parfois il fallait le faire. Une de ces occasions s'était produite lorsqu'il avait invité Dracule Mihawk chez lui. Ils avaient discuté et bu, jusqu’à tard dans la nuit. Aux premières heures du matin, il t'avait appelé pour te demander de la nourriture pour accompagner leur vin.
- Bonjour Monsieur, comment puis-je vous aider ?
Ta voix était endormie, il vit son escargot répondre les yeux embrumés mais toujours avec un sourire.
- Je m'excuse pour cet appel tardif. J'aimerais avoir des rafraîchissements.
- Bien sûr Monsieur, l'escargot regarda quelque chose. Il est 2 h 50. J'avais prévu que vos rafraîchissements préférés soient livrés à 3 h. Préférez-vous attendre dix minutes ou préférez-vous que je vous apporte quelque chose immédiatement ?
Tu n'étais pas facétieuse, Crocodile savait que s'il te le demandait, tu aurais de la nourriture pour lui à 2 h 59, quoi qu'il arrive.
- 3 h, c'est bien, merci.
- J'espère que vous pourrez pardonner mon impertinence Monsieur. J'ai également inclus quelques rafraîchissements qui pourraient être plus au goût de votre invité.
Mihawk haussa un sourcil.
- Très attentionnée. Bonne nuit.
- Bonne nuit Monsieur.
Et bien sûr, à 3 heures du matin pile, un plateau de plats préférés de Crocodile, accompagnée d'une importante quantité d'alcool, lui a été livré par un serveur à l'air fatigué. Crocodile s'est servi des raviolis frais et a offert le plateau à Mihawk. Mihawk a refusé, car il dégustait les gambas à l'ail et du jambon.
- Tu as une assistante formidable, dit Mihawk une lueur d’intrigue sur le visage. Les plats sont excellents, transmets-lui mes remerciements.
Mihawk inclina la tête vers Crocodile. Crocodile sourit, tu l’avais rendu fier.
En interrompant son voyage dans le passé, il entendit le téléphone sonner pour ce qui lui sembla être la millionième fois ce jour-là. Miss Merry Christmas décrocha le combiné. Il pouvait entendre la moitié de la conversation.
- Allo ? Non, elle n'est pas là aujourd'hui, c'est son anniversaire. Je ne pense pas que vous vouliez… êtes-vous sûr… laissez-moi voir.
Miss Merry Christmas regarda Crocodile dans son bureau et cria à travers la porte ouverte :
- C'est Doflamingo, voulez-vous le prendre ?
Crocodile voulait la tuer sur le champ. Son sable tourbillonnait déjà derrière lui. Elle avait dit à Doflamingo que c'était ton anniversaire.
Après que Crocodile avait eu commencé à t'emmener aux réunions des grands corsaires, l'idiot tape-à-l'œil avait essayé de te faire déménager à Dressrosa et de travailler pour lui.
Crocodile ne s'inquiétait pas de te voir le quitter pour un autre employeur. Par contre, cette pensée pesait lourdement sur son esprit et lui causait une immense colère lorsqu'il t'imaginait passer du temps avec Doflamingo. Mais ce n’était pas de la jalousie, Crocodile ne serait jamais jaloux d'un employeur qui recruterait une personne aussi intelligente et lucide que toi.
De plus, « Mademoiselle Sur Le Point D'Être Empalée » lui avait demandé s'il voulait prendre l'appel. Maintenant, Doflamingo savait qu'il était là et il devait prendre l'appel sinon il risquait une crise de colère de la part de ce roi gâté. Il se dirigea vers le den den mushi, qui avait l'air plutôt satisfait.
- Quoi ?
- Alors c'est son anniversaire aujourd'hui, hum ? Je vais devoir lui envoyer quelque chose de sympa, peut-être de la lingerie... tu en veux aussi ? Fufufufufufufu.
Crocodile espérait que Vegapunk inventerait bientôt un moyen de tuer quelqu'un grâce à un den den mushi. Il s'occuperait de Doflamingo plus tard, il n'était pas d'humeur à accepter les quêtes amoureuses idiotes du roi de Dressrosa. Il raccrocha délicatement, tapotant doucement l'escargot dans le dos avec sa main. L'escargot avait survécu parce qu'il en avait tué un, une fois par colère, après un appel similaire et cela t'avait bouleversé. Crocodile n'aimait pas quand tu étais bouleversé. Tu avais même pleuré à cause de l'escargot et Crocodile s'était senti coupable. Il avait encore moins aimé ça.
Il avait besoin d'un verre.
~~~
Crocodile quitta son bureau pour se rendre au restaurant de Rain Dinners. Il avait un mal de tête épouvantable et il a failli crier ton nom pour te demander de l'aide. Chaque année, ton anniversaire lui faisait réaliser à quel point il dépendait de toi, alors chaque année, il augmentait ton salaire le lendemain. Il se fit une note mentale pour faire la même chose demain.
Crocodile était assis à sa place préférée, fumait son cigare et buvait son whisky pur. Les barmans étaient compétents et n'avaient pas besoin qu'on leur dise ce qu'il voulait boire. Il réfléchissait à certains des rapports que lui avaient communiqués ses sbires lorsqu'il t’aperçut, seule, en train de boire un verre de vin au bar. Crocodile fut surpris, boire seule, en ce grand jour ?
Crocodile savait que tu avais une relation amoureuse antérieure à ton embauche. Crocodile n'avait jamais aimé ton partenaire, mais tu semblais assez heureuse. Il ne comprenait pas pourquoi quelqu'un de ton calibre, de ton intelligence et de ta beauté était avec un tel perdant, mais pour ton bien, il ne l'avait pas tué.
Crocodile se ressaisit et se dirigea droit vers toi au bar. La foule s'écarta facilement pour lui, beaucoup essayant d'attirer son attention. Certaines de ses poupées essayèrent de lui toucher le bras ou de lui parler, mais il ne leur accorda même pas un regard. En venant à tes côtés, tu levas les yeux vers lui et lui souris faiblement.
- Bonsoir Monsieur.
Tu étais absolument ravissante, aussi belle que le jour où il t’avait rencontrée. Normalement, tu portais des vêtements simples, mais bien coupés au travail. Cela n’avait pas empêché son imagination de s’emballer lorsque tu portais tes jupes crayons ou tes hauts légèrement décolletés.
Il ne comptait plus le nombre de fois où il avait voulu détacher tes cheveux de leur coiffure et y passer ses doigts. Ou le nombre de fois où il avait voulu déchirer ta jupe et de te posséder lorsque tu te penchais sur son bureau.
Il avait envisagé à maintes reprises de te séduire, mais au final, il te respectait trop pour le faire. Il ne voulait pas interférer si tu étais déjà en couple, aussi pathétique que soit ton choix. De plus, il ne savait pas ce qu’il ferait sans toi si son intérêt n’était pas réciproque et que tu partais. Il ne voulait même pas envisager cette possibilité.
Aujourd'hui, tu étais habillée de façon plus chic que d'habitude, ta silhouette saisissante se parait d’une élégante robe noire qui dévoilait ton dos de manière provocante. Il réprima son envie de passer son crochet le long de ta colonne vertébrale pour voir si cela te faisait frissonner. En repensant à toi, il remarqua que tes yeux étaient légèrement rouges et gonflés. Il posa sa grande main sur ton épaule.
- Qu'est-il arrivé à cette… personne … avec qui vous passez habituellement du temps ?
Il ne pouvait pas appeler ce garçon un homme, encore moins un petit ami. Il avait de la chance que Crocodile se souvienne de son existence. Et qu'il continue à le lui permettre.
- Nous ne sommes plus ensemble Monsieur.
Tes yeux se remplirent de larmes. Crocodile était assis sur le siège à côté du tien.
- Vous avez rompu aujourd’hui ? Demanda doucement Crocodile ne voulant pas t’embarrasser ou te contrarier davantage.
- Oui Monsieur.
Tu as regardé ton verre de vin, faisant tournoyer doucement la boisson.
- Voulez-vous qu’il soit mort ?
Crocodile aurait juré que son crochet tremblait. Il ne pouvait imaginer de meilleure fin pour la soirée. Peut-être que cela sauverait cette terrible journée.
- Non merci Monsieur.
Tu n’avais pas le même penchant pour la violence et la soif de sang que lui. Crocodile ne s’en souciait pas. Il n’aimait pas tellement les plantes grasses. Vous pouviez tous les deux avoir des passe-temps différents et arriver à bien travailler ensemble.
- Vous n’avez pas besoin de perdre votre temps à me consoler Monsieur. J’aimerais que vous profitiez de votre soirée. Quelques-unes de vos amantes sont ici, si vous voulez que je vous rappelle leurs noms.
Crocodile s’en moqua.
- Comme vous le savez, je fais toujours exactement ce que je veux.
Tu hochas la tête. Comme s’il allait renoncer à passer du temps avec toi pour une femme sans nom.
- Où travaillait-il déjà ?
Crocodile allait le faire traquer, juste pour… s’amuser.
- C'est le directeur général de Fantasia, répondis-tu les sourcils froncés.
C'était un casino concurrent, il n’était même pas dans le top trois de Rainbase.
- Il a dit que je suis trop impliquée dans ma carrière, que je ne passe pas assez de temps loin du travail. Que ma vie tourne autour de la vôtre.
Tu levas les yeux, déjà repentante :
- Je m'excuse Monsieur. Vous n'avez pas demandé de détails.
Crocodile balaya tes inquiétudes d'un geste de la main. Il aimait que tu lui fasses part de tes sentiments et de tes opinions. Crocodile prit le plat de son crochet et le plaça sous ton menton, levant ton visage pour regarder le sien. Une larme coula sur ton visage.
- Certaines personnes ne comprennent pas le dévouement. La loyauté. Le devoir. La passion.
- Passion Monsieur ?
Ton visage rougit légèrement à cause du vin… ou peut-être du contact intime. Crocodile réalisa tardivement son faux pas. Il n'avait pas eu l'intention de révéler son désir, surtout quand tu étais déjà si bouleversée. Il retira à contrecœur son crochet de dessous ton joli visage.
- Voulez-vous que je vous raccompagne chez vous ?
Crocodile changea de conversation au cas où tu te sentirais mal à l'aise.
- Oui, merci Monsieur, tu sembles surprise de son offre et de l’avoir acceptée.
Naturellement, il voulait s’assurer que son employée préférée était chez elle en toute sécurité. Il n’avait jamais fait ça pour quelqu’un d’autre, mais cela ne voulait rien dire. Cela n’avait certainement rien à voir avec ta tristesse et ta vulnérabilité. Il t’a tendu la main et tu as descendu avec précaution de ton tabouret de bar. Crocodile t’a guidé jusqu’à la porte avec son crochet sur ton dos nu. Il a regardé attentivement et s’est rendu compte qu’il avait raison, tu avais la chair de poule.
Vous avez tous les deux traversé la ville plongée dans l'obscurité en silence, profitant du beau temps. C'était une autre chose que Crocodile appréciait chez toi : tu ne ressentais pas le besoin de remplir le silence avec des bavardages insignifiants.
Plus la promenade durait, moins Crocodile était content. Il te payait très bien, pourquoi ne vivais-tu pas dans la partie luxueuse de la ville ?
Tu avais tourné au coin des rues de bas quartiers, jusqu'à ce que vous arriviez à un immeuble d'appartements à l'aspect miteux et vous vous êtes arrêtés sur le pas de la porte. Crocodile aurait préféré le brûler que d'y mettre les pieds.
- C'est ici que j'habite Monsieur, merci de m’avoir raccompagné.
Crocodile regarda une fois de plus le bâtiment en briques qui s'effondrait.
- Pourquoi ? S’exclama Crocodile.
Il avait presque coupé son cigare en deux.
- Je vous demande pardon Monsieur ? Confuse face à sa question.
- Pourquoi vivez-vous ici ? Je vous paie bien, je sais que vous pouvez vous permettre de meilleures conditions de vie.
Ton visage rougit.
- Ne vous inquiétez pas Monsieur. La situation s'est résolue d'elle-même.
Crocodile plissa les yeux. Cela avait donc un rapport avec ce garçon. Avais-tu remboursé une partie de ses dettes de jeu ? Il allait garder un œil sur lui. Crocodile le savait bien, il possédait un casino et avait vu ce genre d'idiot des milliers de fois. Cela ne marcherait pas et ta situation de vie actuelle non plus.
- En effet. Vous allez emménager dans mon manoir.
Crocodile était ravi de ce résultat. Il n'avait pas aimé que tu vives si loin de lui. Il avait toujours un service de sécurité qui te suivait quand tu n'étais pas avec lui, mais ça ne lui semblait jamais suffisant. Avec le niveau de connaissance intime que tu avais de lui et de ses affaires, il était toujours inquiet que tu sois kidnappée ou torturée.
Honnêtement, s'il l'admettait à lui-même, il s'inquiétait. Un autre sentiment qu'il n'aimait pas.
Non, cela fonctionnerait parfaitement. Il n'aurait pas à être distrait par des pensées concernant ton bien-être et tu serais plus proche de lui à tout moment.
- Monsieur, ce n'est pas… approprié, as-tu rétorqué.
Il n'avait pas pensé aux implications de te faire venir, mais dans ce cas précis il ne pensait pas avec son entrejambe.
- N'importe quoi. Vous aurez toute l'aile Est pour vous. Décorez-la comme vous le souhaitez, je vous fournirai une allocation logement. Je vous attendrai ici cinq minutes. Rassemblez ce dont vous aurez besoin pour la nuit. Daz viendra chercher le reste de vos affaires demain.
- Monsieur, est-ce vraiment…
Tu avais croisé les bras sur ta jolie poitrine.
- Le compte à rebours a commencé.
Sa volonté était gravée dans la pierre, même ton agacement ne pouvait l’en dissuader. Tu as soupiré, levé les yeux au ciel et tu es entrée rapidement dans le bâtiment. Peut-être qu’une bonne chose était ressortie de cette terrible, horrible, mauvaise, très mauvaise journée.
~~~
Crocodile était extrêmement heureux du résultat de sa décision. Il se sentait en paix en sachant qu'il pouvait te protéger et te garder à l'abri de ceux qui chercheraient à prendre le pouvoir sur lui. Ou pire encore, d'autres magnats essayant de recruter tes services pour les leurs. Il avait surpris Mihawk en train de te parler tranquillement après la dernière réunion des grands corsaires, et tu avais ri de quelque chose qu'il avait dit.
Il ne t'empêcherait pas d'avoir une conversation avec l'épéiste, mais il n'aimait pas ça. Il savait que même Sengoku avait essayé de te recruter comme Marine. Tu as refusé toutes les offres et tu es restée avec Crocodile. Il ne s'inquiétait pas de ta loyauté, mais Crocodile n'aimait pas l'attention que tu recevais des autres. Tu étais son assistante personnelle et Crocodile n’aimait pas partager.
Il a essayé de te donner ton espace et de te permettre d'avoir ta propre vie personnelle au sein du manoir. Il ne voulait pas te contrôler, il savait que tu étais indépendante. Mais comme vous partagiez désormais le même manoir (gigantesque), il te voyait parfois en dehors de tes heures de travail. Il te voyait flâner dans les jardins, à t'occuper de tes plantes, regarder les étoiles depuis le balcon.
Quand tu ne travaillais pas, tu t'habillais de manière plus décontractée, permettant à Crocodile de voir davantage ton corps. Le fait que tu ne l'appelais que « Monsieur », même en dehors du travail n'aidait pas. Il avait longtemps fantasmé sur ta voix sensuelle disant « Oui Monsieur » et « Non Monsieur » dans un cadre plus intime. Il avait essayé avec plusieurs de ses poupées, mais aucune d'entre elles n'y parvenait. Seul ton « Oui Monsieur » faisait battre son cœur.
~~~
Plus tu vivais dans son manoir, plus Crocodile devenait méfiant quant à la nature de tes sentiments à son égard. Crocodile n'était pas du genre à demander directement, mais tu semblais avoir des sentiments qui surgissaient de temps en temps.
Une fois, il t'avait demandé d'aider une poupée à partir le lendemain matin, après une nuit dans sa chambre et tu avais catégoriquement refusé.
C'était la première fois que tu refusais une tâche qu'il te demandait. Et tu n'avais pas reculé. Tu as dit que cela dépassait le cadre de tes fonctions, mais que tu enverrais une femme de ménage.
Si Crocodile avait dû mettre une émotion dans ton ton, cela aurait été de la jalousie.
D'autres fois, il t'avait surprise en train de le fixer, de rougir et de détourner le regard quand il l'avait surpris. Vous travailliez ensemble depuis des années, mais avec la proximité et ton nouveau statut de célibataire, peut-être que tes sentiments étaient en train de changer.
Crocodile voulait tester sa théorie. Un jour, alors que ta jupe crayon était particulièrement serrée, il t'a appelée dans son bureau à domicile. Il était adossé à sa chaise, fumant un cigare comme d'habitude, des papiers sur son bureau.
- Oui Monsieur ?
Tu te tenais à l’entrée du bureau.
- Entres, je ne mords pas.
Tu t’es immédiatement rapprochée de son bureau, une légère confusion sur le visage. Normalement, il essayait de te parler de la manière la plus professionnelle possible, et tu avais immédiatement remarqué le changement dans son langage.
- Jettes un œil aux derniers chiffres de Rain Dinners. Je sais que les calculs sont corrects, mais il manque quelque chose.
Tu t’es approchée à côté de lui et tu t’es penchée pour lire, comme tu l'avais fait tant de fois auparavant. Mais cette fois, il a posé sa main sur le bas de ton dos. Tu n'as rien dit, mais il t’a entendu inspirer. Intéressant.
Tu as passé un moment à feuilleter les pages.
- Je vois le problème Monsieur, dis-tu toujours penchée.
Crocodile se leva et se pencha à côté de toi, t’emprisonnant d’un bras.
- Je m’excuse. Il vous manque une page du rapport.
Tu rougissais furieusement, mais tu continuas :
- Je vais vous en procurer une copie.
Tu étais énervée.
- Merci, c’était tout, souffla Crocodile dans le creux de ton oreille.
Tu frissonnas sous le contact rapproché. Crocodile se rassit dans son fauteuil, te libérant. Tu courus pratiquement hors de la pièce, le visage aussi rouge que si tu avais passé toute ta vie dans le désert d'Alabasta. Très intéressant.
~~~
Crocodile voulait fixer des limites claires et obtenir ton consentement avant de faire quoi que ce soit. Il te respectait en tant que personne et si tu devais refuser, il voudrait quand même te garder comme employée.
Il t’a appelé un soir.
Tu es arrivée rapidement, mais dans des vêtements plus décontractés car c'était en dehors de tes heures de travail. Tu portais une robe d'été mi-longue avec un motif à fleurs bleues. Elle accentuait tout ce que Crocodile aimait dans ta silhouette : la perfection.
- Comment puis-je vous aider Monsieur ?
Polie comme toujours.
- Viens ici.
Crocodile t’a fait signe d’un doigt tendu. Tu t’es placée devant lui comme attendu. Il a soigneusement enroulé son crochet autour de ta taille et t’a tirée plus près, juste devant sa silhouette assise.
- C’est mieux.
Il a retiré son crochet.
- Est-ce que ça te plaît de travailler pour moi ?
Tes sourcils se sont levés de surprise.
- Bien sûr Monsieur. C'est le meilleur travail que j'ai jamais eu.
- Te souviens-tu du jour où je t’ai embauché ?
Crocodile tirait sur son cigare, laissant la fumée s’échapper de sa bouche. En même temps, il polissait son hameçon avec un chiffon. Il savait qu’il avait une silhouette imposante.
- Oui Monsieur.
Tu étais fascinée par la vue du crochet doré, brillant dans la lumière tamisée.
- Tu te souviens de notre conversation à propos des bananawanis ?
Tu détournas les yeux de son crochet.
- Oui Monsieur. L’une des conditions d’embauche était d’être à l’aise avec les bananawanis. Vous m’avez demandé si j’avais des inquiétudes quant à la façon de m’occuper d’eux.
Tu devenais nerveuse, incertaine du but de la conversation.
- Tu te souviens de ce que tu m'as dit ? Sourit Crocodile d'un air troublant.
- Oui Monsieur. Ce sont des prédateurs de premier plan, il faut les traiter avec soin et respect. Si vous acceptez votre place sous eux, ils peuvent être affectueux et doux. En cela…
Tu l’as regardé dans les yeux :
- … je doutais qu’ils soient les créatures les plus dangereuses de la propriété.
- Tu crois toujours que c'est vrai ?
Crocodile se redressa de toute sa hauteur, te dominant. Tu levas les yeux vers lui. Tu semblais nerveuse mais pas effrayée.
- Oui Monsieur.
- Et que dirais-tu d'une créature plus dangereuse ?
Il parla à voix basse, regardant ton visage rougir. Il enroula lentement son crochet autour de ta nuque, te laissant le temps de t'éloigner. Tu ne bougeas pas, sauf pour frissonner.
- Ah, probablement la même chose Monsieur. Si j'acceptais ma position de subordonnée, je pense que la plupart des créatures fortes… euh… seraient réceptives.
Crocodile tira doucement sur son crochet, dévoilant ton cou à lui. Il se pencha à ta hauteur, caressant de ses lèvres la partie exposée de ton cou.
- Parles maintenant de tes objections.
Il disait la vérité, la moindre hésitation de ta part et il s’arrêterait immédiatement. Il s’intéressait à la soumission volontaire, rien d’autre.
- Monsieur, je… j'avoue que j'en ai envie, mais je crains de mélanger affaires et passion.
Crocodile sourit à ta déclaration, faisant écho à ses paroles prononcées le jour de ton anniversaire. Tu avais donc été affectée également.
- Si quelque chose de désagréable se produit entre nous, maintenant ou plus tard, je t’assure que nous reviendrons à notre arrangement précédent. Tu ne seras pas renvoyée et ne subiras aucune sanction. Trouves-tu cela acceptable ?
Il préférait perdre son autre main que toi. Tu as hoché la tête.
- Oui Monsieur.
Tu le regardas avec des étoiles dans les yeux.
- Si je fais quelque chose et que tu souhaites mettre un terme à l’expérience, dis « non ». Si tu dis « arrêtez », je ne le ferai pas. Si tu dis « je vous en supplie », cela ne m’émeut pas, pas plus que les larmes. Si tu dis « non », je cesserai immédiatement mes actions. Tu comprends ?
Tu déglutis.
- Oui Monsieur.
- Quel mot mettra fin à quelque chose que tu ne souhaites pas voir arriver ?
- Je vous dis non, Monsieur.
- Très bien. Enlève ta robe.
Tu avais l’air nerveuse, mais tes lèvres se relevèrent aux coins sous son léger compliment. Il savait que tu faisais de ton mieux quand on t’approuvait.
Il se rassit sur sa chaise et admira ton élégance. Tu abaissas lentement les bretelles de ta robe, puis tu en retiras tes bras. Tu ne portais pas de soutien-gorge, tu avais jugé que la robe suffisait. Il avait vu de nombreux strip-teases de ses poupées, tous parfaitement conçus et pratiqués pour enflammer le désir d’un homme. Le tien n’avait aucun artifice, aucune ruse, rien de calculé. Et pourtant, il trouvait ta performance bien plus sensuelle et séduisante.
Il sentit sa verge se raidir davantage à chaque seconde qui passait. Lorsque tes bras furent libres, tu laissas ta robe s’accumuler à tes pieds et tu en sortis. Tu restas immobile, attendant son jugement.
- Absolument magnifique.
Il se releva, tourna lentement autour de toi, laissant le métal de son crochet glisser sur ta peau nue. Il le fit glisser sur ton dos, sur l’arrière de tes bras, sur tes clavicules en faisant le tour de toi. Partout où il le faisait glisser, ta chair se colorait de chair de poule.
- Tu es encore plus belle que je ne l’aurais jamais imaginé.
Tu te figes à ses mots. Il continua à te taquiner avec son crochet.
- Est-ce que ça te rend nerveuse quand je contemple ta beauté ?
- Non Monsieur.
Il finit de te boire et se rassit, écartant les jambes.
- Viens t’asseoir, dit-il d’une voix douce comme de la soie.
Tu t’approchas de lui sans hésiter, tes seins rebondissant doucement tandis que tu marchais. Tu te perchas gracieusement sur le côté de sa cuisse puissante, attendant son prochain ordre. Tu suivais toujours si bien ses ordres, après tout. Il posa son cigare et posa sa main sur ton flanc, te rapprochant de lui.
- Exquise au-delà de toute comparaison.
Rapprochant son visage du tien, il enroula sa main dans tes cheveux, à l’arrière de ta tête. Il tira, inclinant ton visage vers le haut. Tu haletais doucement. Il chercha sur ton visage le moindre soupçon de doute persistant, mais il ne vit que du désir brut.
Il approcha ses lèvres des tiennes très lentement, rampant centimètre par centimètre, sans encore t’embrasser, mais oh si près. Tu essayas de l’atteindre avec ta bouche, mais sa main t’en empêcha.
- Pas besoin de te précipiter, je ne vais nulle part, dit-il en mordant doucement le lobe de ton oreille.
Crocodile n’avait pas en lui la force d’attendre plus longtemps pour t’embrasser. Il approcha ses lèvres des tiennes, ouvrant la bouche. Tu le laissas entrer tandis que sa langue explorait la tienne. Il t’embrassa à son rythme tranquille, te montrant qui avait le contrôle. Il était exigeant et dominant et tu aimais chaque instant.
- Dis-moi, si je te touchais entre tes jambes, est-ce que tu serais mouillée pour moi ? Demanda-t-il en embrassant ta mâchoire.
Tu devins rouge cramoisie, mais sa main dans tes cheveux t'empêcha d'éviter son regard.
- Oui Monsieur.
- Montre-moi.
- Oui Monsieur.
Tu écartas tes cuisses tremblantes pour lui, révélant ta culotte trempée. Il dénoua sa main de tes cheveux et fit glisser un doigt le long de ton bras, de ton ventre, jusqu'à tes cuisses. Il passa la main autour de toi et déchira les côtés de ta culotte, la détruisant et révélant ton entrejambe luisante. Tu haletas mais ne bougeas pas. Il fit glisser un doigt le long de ta fente, sans séparer tes lèvres inférieures, mais les doigts revenant toujours brillants.
- Est-ce que ça fait du bien quand je te touche comme ça ?
- Ou…oui Monsieur, as-tu répondu en retenant un gémissement.
- Tu en veux plus ?
- Oui Monsieur. S'il vous plaît.
Oh, tu n'avais jamais ajouté cette petite supplication auparavant. Crocodile se sentit devenir encore plus dur. Peut-être qu'un jour il te ferait supplier. Mais pas aujourd'hui.
- Monte sur ma cuisse, c'est comme ça que tu vas jouir ce soir.
Il voulait regarder ton visage et profiter du désordre que tu avais fait sur son pantalon. Il aurait tout le temps pour d’autres moments de plaisir. Il t'a déplacée pour que tu sois à califourchon sur sa cuisse.
- Oui Monsieur.
Il était content que tu n’aies pas hésité, que tu sois aussi intéressée à obéir, que lui l’était à commander. Tu as commencé à tournoyer sur son énorme cuisse, émettant de petits gémissements, tes mains sur ses épaules pour plus de stabilité.
Il en a profité pour prendre ta poitrine en coupe, pétrissant le monticule entre ses doigts. Parfois, il regrettait sa deuxième main. C’était l’un de ces moments où il aurait aimé pouvoir sentir tes deux seins en même temps.
Au lieu de cela, il a soulevé sa cuisse pour que tu sois plus près de lui et a penché sa tête pour lécher et taquiner tes mamelons. Tes gémissements n’ont fait qu’augmenter. Il a embrassé toute ta poitrine et ton cou, en s’assurant de laisser quelques marques. Ta tête était rejetée en arrière, tes yeux vitreux alors que tu cherchais ton plaisir. Tes gémissements augmentaient en rythme et en intensité, tu étais proche.
- Demande-moi la permission de jouir, dit Crocodile d’une voix lente.
- S’il vous plaît Monsieur, puis-je jouir ? Répondis-tu rapidement sans arrêter tes mouvements.
Il voulait te récompenser ce soir.
- Oui, tu peux.
Tu gémissais et tu te cabrais plus vite contre sa cuisse, balançant tes hanches en petits cercles. Il pouvait dire au moment où tu succombas, il sentit ton sexe spasmer à travers son pantalon. Il te regardait sortir de l'euphorie, le visage déformé par le plaisir. Il était proche lui aussi, mais ce soir n'était pas pour lui.
Après avoir fini, tu avais besoin d'un moment de repos. Tu appuyais ton front contre sa poitrine, respirant lourdement. Un instant plus tard, il te souleva et t'installa sur son autre cuisse.
- Bonne fille, comme tu as si bien obéi. Regarde le désordre que tu as fait sur moi, dit-il en désignant la tache humide sur son pantalon.
Tu rougis, mais tu lui souris toujours alors qu'il te ceinturait de ses bras. Il t'enveloppa dans une couverture à proximité de son canapé, te permettant de t'effondrer contre sa large poitrine. Il ralluma son cigare et s'assit paisiblement en fumant. Sa verge dure comme du roc attendrait plus tard.
- Merci Monsieur. Puis-je vous poser une question ?
- Bien sûr.
- Est-ce qu’on pourrait… refaire ça un jour ?
Tu avais l’air peu sûre de toi, mais Crocodile t’a souri gentiment.
- Ma chère, libère ton emploi du temps pour ce soir. Et pour le lendemain. Et pour l’avenir proche. Après tout, je ne suis rien d’autre qu’une créature affectueuse et douce.
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Mon père à la compagne la plus maniaque de la terre ! Elle a été femme de ménage pendant des années et elle ne trouve jamais un lieu à la hauteur de son exigence de propreté. Elle débarque chez moi dans une semaine mais comme elle sait que le ménage n'est pas mon fort, elle préfère aller dormir à l'hotel. Sauf qu'elle a déjà fait les 3 meilleurs hotels de ma petite ville et que chaque fois, elle a trouvé quelque chose à redire. Alors cette fois, ils ont loué un appartement sur Booking. Depuis que j'ai eu la confirmation de sa venue, je me stress en voyant l'étendue du travail qui m'attend pour remettre mon appartement aux normes sanitaires souhaité par la dame. Tout en sachant bien qu'elle trouvera forcément quelque chose à redire. Bien entendu, elle ne me le dira pas ouvertement, quoi que. Elle fera des réflexions sur le fait qu'elle ne pourrait pas vivre dans un appartement aussi encombré, ni avec de la poussière sur les étagères, etc. Mais je sais qu'elle fera des commentaires plus virulents sur ma façon de tenir ma maison, au reste de la famille. Elle l'a déjà fait, il y a quelques années, en pleins repas avec mes grands parents et mes tantes, affirmant que la prochaine fois qu'elle viendrait nous voir en Normandie, elle irait à l'hotel car c'est sale chez moi . Cela m'a blessé parce qu'en plus, lors de sa venu, mon appart n'avait jamais été aussi propre ! Bien entendu, on a tous son idée de ce que la propreté peut être. Mais je vis avec deux chats et un chien, j'ai des tonnes de plantes un peu partout. Mon mari et mon fils n'en ont rien à faire de l'état de la maison, ils n'y prêtent pas attention et je ne veux pas passer ma vie à ranger et nettoyer après eux. Pour moi, le ménage c'est secondaire, c'est vite fait, parce que c'est de nouveau sale au bout de quelques heures et que je ne souhaite pas passer ma vie un aspirateur à la main. Mais ça, ma belle-mère ne le comprend pas. Elle refuse de sortir de chez elle si elle n'a pas tout nettoyer avant ! Elle ne cuisine plus rien qui sente un peu fort, car l'odeur reste dans leur minuscule appartement. En faisant la liste des critiques faites par ma belle-mère, je me suis rendue compte que même quand on va au restaurant, elle critique. Surtout les restaurant à volonté ou elle ne manque jamais de faire la même réflexion, au sujet de la nourriture asiatique qui serait du chien ou du rat. Bref, elle arrive dans une dizaine de jours et 48h plus tard c'est mon mariage ! Autant vous dire que j'ai des choses à faire, à prévoir, à penser que que me mettre un coup de stress supplémentaire pour le ménage, ça me déprime ! Du coup, j'ai décidé de ne rien faire de plus que d'ordinaire et vogue la galère. Elle va pouvoir s'étouffer avec la poussière, déprimer en voyant les toiles d'araignée dans les coins, gerber en constatant que les chats montent sur les tables, je m'en fous ! Je sais que, quoi que je fasse, ce ne sera pas suffisant, qu'elle critiquera de toute façon. Alors, à quoi bon ? Sérieusement, je ne pense pas que les gens se souviendront de moi parce que mon ménage laissait à désirer. Ils se souviendront de la femme joyeuse, cool, et aimante, celle qui avait toujours le temps pour discuter, créer, sortir. Mais quels souvenirs garderont-ils d'elle ? Pour ma part, je crois que vous avez déjà compris ce que j'en garderai .
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Automne 1924 - Champs-les-Sims
3/3
J'aurai du également vous le dire au début de ma lettre, mais il se trouve que je vais sans doute organiser mon mariage sous peu. Oui, je sais bien que je suis encore très jeunes, mais je suis aussi très amoureuse de Jean. Et si cela peut me faire échapper à un mariage arrangé par ma grand-mère (oui c'est d'un autre temps, mais elle en est tout à fait capable, d'ailleurs, elle est elle-même d'un autre temps), je ne vois pas où serait le mal. Après tout, comme me l'a répété mon père lors de mon anniversaire, c'est à présent à mon tour de produire le prochain maillon de la chaîne : un héritier. Grand-Mère lui a drôlement bien appris sa leçon. Serais-je la même un jour ? A sermonner mon fils ou ma fille pour qu'il ait des enfants au plus vite ? Je ne l'espère pas, d'ici là je prie pour que les temps aient changé.
J'attends avec impatience de vos nouvelles.
Noé
Transcription :
Jean « Tu es magnifique ! Cette coupe te va bien mieux qu’à Cléo ! »
Arsinoé « Tu trouves ? Quand j’ai vu les mèches par terre, j’ai presque été prise de vertiges. J’ai regretté, mais trop tard. »
Jean « Ne regrette pas, c’est inutile. Ton visage est vraiment mis en valeur. »
Arsinoé « Je n’en peux plus d’attendre la fin de ces rencontres clandestines dans l’obscurité. »
Jean « Et sous la pluie pour couronner le tout ! »
Arsinoé « Pour te voir, j’affronterai les pires tempêtes ! Qui se préoccupe de quelques gouttes franchement ? »
Jean « Moi. Tes robes toutes neuves vont être trempées, et tu risques de tomber malade de plus. Et puis je vois d’ici que tu frissonnes. »
Arsinoé « Alors tiens moi chaud ! »
Arsinoé « Je ne comprends pas pourquoi tu as quitté la Butte au Chêne. On ne voit bien moins qu’avant, et la paie était pourtant meilleure. »
Jean « J’avoue que fréquenter la patronne est plutôt avantageux pour ma fiche de paie, mais ça me mettait trop mal à l’aise vis-à-vis des gars. Et puis, je n’ai pas envie de bénéficier d’un traitement de faveur, je ne le mérite vraiment pas. Non, crois moi. C’est mieux de travailler à l’épicerie. »
Arsinoé « Kleber est un ami de mon frère, tu le sais ? »
Jean « Vous avez des amis partout Noé ! En tous cas, il me fait trimer comme un galérien, mon argent est bien mérité. »
Arsinoé « Et de toute façon, quand nous serons mariés, tu travailleras avec moi à diriger l’entreprise. »
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Ça fait des mois que j'ai une idée de fic avec Galessin et Angharad (en mode Brotp je précise) basée sur cet épisode
J'ai pas le temps de l'écrire mais je veux me la sortir de la tête, alors voilà les grandes lignes :
"Faut qu'on se tire" : les premiers mots de la fic prononcés par Angharad à l'adresse de Galessin
Angharad revient d'un énième "rencard" avec Perceval et elle vient de comprendre (enfin) que Perceval ne passera jamais le cap de la demander en mariage
Elle a bien réfléchi : pour s'extirper de sa condition de bonniche et être indépendante, sa meilleure option est de faire un peu comme Lancelot et de se tirer. Elle est debrouillarde, elle s'en sortira
Galessin se demande en quoi ça le concerne
Angharad lui propose de se tirer avec elle. Lui aussi, c'est sa meilleure option pour ne plus être à la botte de personne
Là y'aurait un dialogue avec Galessin qui nie par peur de sortir de sa routine et Angharad qui essaie de le secouer un peu (y'aurait sûrement quelques parallèle avec Loth, sauf que là Angharad essaierait de le faire sortir de la noix de Saint Jacques au lieu de l'enfoncer)
Galessin met quelque part l'argument qu'il tient à son confort et que la vie de bohème à faire du camping c'est pas son truc (il a déjà essayé de jouer à être pauvre, il a pas aimé)
Angharad lui fait remarquer que le camp de Lancelot c'est pas franchement le luxe, et que quitte à dormir par terre dans la boue, autant le faire en étant libre
Galessin flippe un peu de la réaction de Loth s'il se barre. "S'il me retrouve je suis mort"
Angharad lui répond qu'elle sent que les choses vont bouger à Kaamelott, avec le départ de Lancelot et de la reine, et que Loth sera sûrement plus occupé à foutre la merde dans la politique pour s'assurer d'avoir un belle place dans le futur du royaume que de courir après lui.
Pas mal de débat un peu philosophique et psychologique sur les craintes et les désirs des deux.
Galessin finit par accepter
Angharad dit qu'elle voudrait emmener Guenièvre aussi pour la sauver de sa situation. Elle ne peut pas la laisser seule avec ce taré de Lancelot.
Les 2 prévoient un plan de fuite pendant que Lancelot est hors du camp
Guenièvre, enchaînée au lit, rechigne au début par principe mais Angharad la persuade vite.
Le trio fuit dans la nature. Là y'aurait des échanges marrants entre les 3, sur comment s'organiser, qui monte le camp, qui part chasser etc.
Angharad est une badass de la nature, dans la même categorie que Léodagan
Du coup Galessin prend plutot les tours de gardes pour protéger Guenièvre
Y'aurait sûrement une discussion un peu gênante mais interessante entre les 2
Le royaume s'effondre progressivement autour d'eux. Ils entendent dire qu'Arthur a replanté l'épée et ne gouverne plus.
Galessin et Angharad sont bien contents d'avoir quitté tout ça, mais Guenièvre s'inquiète pour Arthur. Elle veut retourner auprès de lui à Kaamelott
Grosse dispute "c'est trop dangereux, pourquoi vouloir retourner là bas avec lui, etc." (Galessin est toujours terrorisé par l'idée que Loth puisse le retrouver)
Galessin et Angharad (Angharad d'abord, Galessin après) réalisent qu'ils sont en train de faire à Guenièvre ce que tout le monde a toujours fait : lui imposer sa conduite. Ne voulant pas reproduire cette erreur, ils se résignent.
Ils font discrètement parvenir un mot à Arthur, lui disant de se rendre à un certain endroit pour revoir Guenièvre.
Guenièvre et Arthur se retrouvent, Galessin et Angharad en retrait.
Arthur toise Galessin et Angharad. Silence pesant.
Anghard brise la glace avec un simple "On a bien pris soin d'elle"
Arthur voit que Guenièvre est en bonne santé, ça lui suffit.
Il les salut d'un dernier signe de tête.
Galessin et Angharad retournent à leur camp, et construisent leur nouvelle vie du mieux possible sans plus jamais se mêler des affaires du royaume.
Le titre de la fic ça serait un truc genre "La reine, la bonniche et la noix de Saint Jacques"
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Notre rendez-vous du mois!
Hello mes papivores 2.0, et bienvenue à notre rendez-vous du mois qui s'annonce riche en émotions comme le premier. Aujourd'hui, je vous garde dans le même univers que mon précédent article, mais celui ci est un peu plus je dirais … GLAUQUE! L'écrivaine Louise Mey, auteure engagée au style on ne peut plus percutant, sait nous captiver, nous lecteurs dès les premières pages. Et ce que j'adore par dessus tout avec cette grande dame bourrée de talents c'est le fait que la plupart de ses thèmes repose sur des sujets sensibles et d'actualité, tels que les féminicides, les manipulations psychologiques, les secrets de famille et les injustices sociales.
C'est exactement dans un thème comme ceux suscités que je me suis plongée récemment. Laissez vous submerger d'émotions (je vous promets très débordantes), dans ce thriller psycho dramatique de Louise Mey: LA DEUXIEME FEMME .
Le PITCH d'abord!
Sandrine a tout pour être heureuse : un mari aimant, deux enfants magnifiques, une vie paisible. Mais un jour, tout bascule. Son mari, Thomas, lui annonce qu'il a retrouvé son ex-femme, Clara, disparue depuis des années. Sandrine se retrouve alors en proie à un sentiment de jalousie et de peur qui va crescendo. Qui est vraiment Clara ? Que veut-elle ? Sandrine est-elle en danger ?
Mon avis, toujours HUMBLEMENT!
Louise Mey sait d'habitude comment tenir son lecteur en haleine. Dès les premières pages, on est happé par l'intrigue et on a du mal à lâcher le livre. L'auteure distille savamment les indices et les rebondissements, nous menant sur de fausses pistes et nous surprenant jusqu'au dénouement final. Par contre dans ce thriller, j'ai eu beaucoup de mal aux premières pages qui ennuyaient très vite et qui ont bien failli me faire laisser tomber ce livre (heureusement que non!). On nous présente Sandrine, jeune femme ordinaire envahie de complexes (sentiment normal je vous assure!), essayant de vivre sa vie paisiblement. Son univers bascule quand son mari Thomas (attention à tous les "Thomas" de votre entourage après ça!) lui annonce qu'il a retrouvé son ex femme auparavant mystérieusement disparue… Le retour de Clara (personnage très atypique), l'ex-femme de son mari, agit comme un tremblement de terre, ravivant des blessures enfouies et semant le doute et la peur dans son esprit. Le roman explore avec profondeur les sentiments complexes de Sandrine, tiraillée entre la jalousie, la colère et l'espoir de sauver son mariage. Sa confrontation avec Clara est électrique, chaque mot résonnant comme un coup de poignard dans une atmosphère de tension palpable.
La Deuxième Femme n'est pas seulement un thriller psychologique, mais également un récit poignant sur la place des femmes dans la société. Louise Mey met en lumière les injustices et les violences auxquelles elles sont confrontées, soulignant la douleur et la solitude ressenties par celles qui se retrouvent dans l'ombre d'une autre femme. C'est un livre poignant et bouleversant qui ne se résume pas à une simple intrigue policière. Il nous confronte à la complexité des relations humaines et aux répercussions profondes de nos choix. Un récit qui m'a profondément marquée et qui m'a amenée à réfléchir sur la force et la résilience des femmes face à l'adversité. Ce qui rend ce livre particulier est le partage incroyable de sentiments que l'on peu avoir avec Sandrine: l'insécurité, la peur à chaque fois que son mari rentrait du travail, la douleur des coups qu'elle recevait, l'humiliation servie par Thomas et surtout la RAGE de vaincre et de se sortir de là une fois le déclic eu… La fois de trop! Attention, les violences psychologique et physique peuvent être difficiles à lire pour certains.
J'ai clairement savouré avec amertume (pour être honnête) ce livre et je le recommande à tous les lecteurs qui recherchent un roman intense et poignant, les amateurs de thrillers psychologiques et les personnes sensibles aux questions de société et aux violences faites aux femmes.
Vous pouvez vous procurer cette merveille au Supermarché CARREFOUR à PLAYCE, quartier WARDA à Yaoundé au rayon bibliothèque.
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Dimanche 29 septembre 9h36
Hello, petit update de ma vie bordelaise ;
Je pense beaucoup à petite mc, j'écoute Eres tù de Carla Morrison en l'imaginant faire du vélo près du miroir d'eau. Je ne suis pas retournée où elle a grandi, pas depuis que je suis rentrée. En fait, je n'ai pas encore eu le temps mais j'aimerai bien. Je ne voudrai pas oublier qu'elle a vécu ici avant moi.
C'est miss Alba qui m'a conseillé cette musique au travail. Elle est très douce, pour moi elle a un goût de "tout est enfin terminé, tu peux souffler".
J'ai doucement commencé à meubler et décorer mon petit 23m2, cette fois-ci en prenant le temps.
Il me faudrait une bibliothèque pour mes livres puis une étagère à mettre au dessus de la cheminée. Je vais aller voir à la brocante ce matin, on sait jamais. Peut être un miroir ? Je ne sais pas trop, j'ai beaucoup d'affaires j'aimerai bien que tout ait sa place.
J'ai finalement rendu mon mémoire sur la céramique et TikTok (tututu tututu). J'ai eu 13/20, c'est pas exceptionnel mais ça me va très bien, j'ai fait au mieux. J'aime beaucoup me dire que je l'ai commencé au Louvre, continué à Antibes, à Berlin, à Paris pour ensuite le terminer à Bordeaux.
Universitätsbibliothek de Berlin
Musée du Louvre, Paris
Musée de la céramique de Vallauris
Rue de la Bidassoa, en plein déménagement avec Domino et ma planche à repasser
J'ai commencé mon nouveau master à l'Université Bordeaux Montaigne, ma classe est très sympa, les cours m'intéressent et j'ai hâte du premier stage.
J'espère que je serai dans un collège ou un lycée pas trop loin de chez moi. Je suis toujours un peu hésitante, je comprends que rien ne m'est destiné, que je dois faire des choix.
En tout cas, je me sens bien ici, c'est ressourçant d'être proche de sa famille. Paris ne me manque pas tant que ça, mes ami·es un peu mais la grande ville, la foule, le bruit, les grandes conversations, l'Histoire écrasante, tout ce qui me plaisait à 18ans, je dirai que ce n'est plus ce dont j'ai besoin. J'ai bien fait de partir. Je prends souvent mes décisions trop vite, de façon impulsive pour garder un peu le contrôle et échapper au quotidien, mais Bordeaux était une évidence je crois. Même les problèmes de tram et les lourdes pluies ne m'en font pas douter...
Mon père et Léa se sont mariés au début du mois dans un très beau château en Gironde, dans les champs de vignes. J'ai trouvé que ça leur allait très bien, que c'était un très beau mariage. Puis j'étais entourée des quelques personnes que j'aime le plus, mes petites soeur, ma tatie, mon oncle, ma grand-mère et mon cousin.
Je trouve que ce premier mois à Bordeaux sonne très Pure Heroine, je colle des photos et de posters que j'aime, j'écoute de la pop, je sors avec des amies, je m'attarde sur des petits bibelots en brocante, je teste des nouveaux maquillages, je me prends en photo un peu tout le temps, j'écris sur tumblr.
J'ai très hâte du nouvel album de Lorde, je m'imagine l'écouter sur mon balcon, dans le tram, sur mon vélo. Ou chez mon père à la campagne. Ou même à l'océan. Il faut que je trouve le temps d'aller voir l'océan, depuis le temps que j'en parle. Je commence un nouveau travail cette semaine. J'ai hâte.
Je vais retourner à ma dissertation sur La Bruyère (parce qu'il le faut) mais je reviens vite avec des updates bordelaises.
Mata
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Clothilde de France (1759-1802)
Si on connaît assez bien les frères cadets de Louis XVI parce qu’ils ont tous les deux régné après lui, on oublie souvent qu’il a deux petites sœurs… et si Elisabeth est plus retenue en raison de sa fin tragique et des jardins qu’elle laisse derrière elle aujourd’hui, sans oublier une série de livres pour enfant sur sa personne, qui ici peut se vanter de connaître Clothilde de France ?]
Ou celle qui a été victime de grossophobie alors même que c’est la petite-fille de Louis XV.
Marie Adélaïde Clotilde Xavière de France, dite Madame Clotilde, est née le 23 septembre 1759 à Versailles. Elle est le septième enfant et la troisième fille de Louis-Ferdinand (1729-1765), Dauphin de France, et de Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767).
Parmi sa fratrie, on peut compter l’iconique Louis XVI (1754-1793), ainsi que Louis XVIII (1755-1824) et Charles X (1757-1836), sans oublier sa petite sœur Elisabeth (1764-1794).
Fait rare pour l’époque : ses parents s’aiment !
Eh oui, Papa et Maman sont tombés amoureux malgré un mariage purement politique et c’était mal barré : Louis-Ferdinand a été marié une première fois, sa femme est morte de son accouchement et leur fille deux ans après. Marie-Josèphe a été un ange de patience, de douceur, de délicatesse et cela a fini par conquérir le cœur du prince, lequel lui sera d’ailleurs fidèle !
Sauf que ça ne peut bien évidemment pas durer…
Le 20 décembre 1765, le père de Clothilde meurt à seulement 36 ans. Le diagnostic penche vers une tuberculose. Le nouvel héritier du trône est Louis-Auguste, duc de Berry, futur Louis XVI, âgé de 11 ans.
Le 13 mars 1767, à 35 ans, c’est au tour de la mère de Clothilde de disparaître : elle s’est dévouée à soigner son époux malade, a contracté sa maladie et n’en a pas réchappé.
Clothilde, 8 ans, est orpheline.
Pensez-vous que cela rendrait les courtisans enclins à de la tendresse envers une pauvre petite fille éplorée ?
Mais non, enfin ! La gentillesse, c’est surfait !
Les courtisans n’ont rien trouvé de mieux que de faire montre d’une grossophobie bien écœurante à l’égard de l’enfant… parce qu’elle est obèse.
Ils l’ont surnommée « Gros Madame ».
Clothilde en souffre beaucoup, surtout qu’elle est d’une nature douce. C’est une bonne élève, elle est pieuse et tous ses précepteurs s’accordent à dire qu’elle est une adorable jeune fille et aimable. D’ailleurs, sa gentillesse réussira l’impossible selon les adultes :
Canaliser sa petite sœur Elisabeth qui est une petite rebelle.
Elisabeth, la dernière de la fratrie, est élevée avec sa sœur et refuse d’apprendre à étudier, elle est assez sèche avec son personnel et dit que ça ne sert rien d’apprendre, elle a des gens pour faire ce dont elle a besoin. Comme ses professeurs lui préfèrent Clothilde, l’enfant la jalouse.
Un jour, Elisabeth tombe malade et Clothilde insiste pour la veiller et la soigner.
Peu à peu, sa gentillesse sincère et sa dévotion touchent sa sœur qui accepte d’apprendre son alphabet.
La rébellion est passée et Elisabeth sera aussi sage que sa sœur aînée.
En mai 1770, Louis-Auguste épouse Marie-Antoinette (1755-1793).
La nouvelle dauphine ne s’entend pas bien avec Clothilde, lui préférant Elisabeth.
Le 10 mai 1774, Louis XV meurt et Louis-Auguste devient roi.
Il est grand temps de penser à marier Clothilde !
En 1775, elle épouse Charles-Emmanuel IV (1751-1819), futur roi de Sardaigne, prince de Piémont et Duc de Savoie.
Quand Clothilde quitte Versailles pour rejoindre son époux en août 1775, Elisabeth a le cœur brisé. Marie-Antoinette rapporte d’ailleurs qu’elle en est tombée malade !
Sur le chemin, Clothilde se rend populaire ! En effet, à Lyon, elle obtient une amnistie pour des déserteurs emprisonnés dans la prison de la ville.
Et devinez quoi ?
Clothilde va vivre sa meilleure vie à l’étranger !
Elle est très vite acceptée par sa belle-famille, laquelle partage sa piété. Son beau-père dit d’elle qu’elle est un ange, c’est vous dire le niveau !
Elle apprend très vite les usages de la nouvelle cour, assiste sa belle-mère dans ses devoirs royaux, impose un code moral strict… mais elle est aussi capable de profiter de la vie. Elle s’intéresse à la mode, aime les divertissements et son mari dit d’elle que si elle est une bonne personne et sincèrement dévote, ce n’est pas dans sa nature d’être soumise, comme cela est attendu d’elle. Elle apprend. Difficilement. Comme quoi, être gentil ne veut pas dire se laisser faire.
Ah, son mari, vous me dîtes ?
Mais ils s’adorent !
C’est un mariage heureux ! Les deux époux sont ravis l’un de l’autre, ils étudient la Bible ensemble, il chante pendant qu’elle joue de la guitare et ils partent se détendre dans des châteaux loin de la cour !
La seule ombre au tableau idyllique de leur amour, c’est l’absence d’enfant : ils en veulent mais malgré tous leurs efforts, avec un faux espoir en 1779, aucune grossesse ne vient. En 1783, après huit années d’infertilité et d’essais, le couple décide d’un commun accord d’arrêter et de vivre comme des frère et sœur (et non, pas à la manière de Game of Thrones !)
Petite anecdote : le père de Charles-Emmanuel se serait inquiété de l’embonpoint de sa bru, craignant que cela n’affecte sa fertilité. Charles-Emmanuel aurait répondu que Dieu lui aurait simplement donné plus à vénérer ! Mais quel sucre !
D’ailleurs, vous vous souvenez qu’on se moquait de Clothilde pour son obésité ?
Auprès de sa belle-famille, Clothilde fond !
Eh oui, entourée d’amour, de bienveillance, de gens qui l’apprécient et l’estiment vraiment, la princesse a perdu du poids. On parlerait aujourd’hui de kilos émotionnels.
Dans ses mémoires, le comte Hippolyte d'Espinchal, émigré à Turin, rapporte : « La princesse de Piémont que nous avons vue en France sous le nom de Madame Clotilde et que vu son embonpoint on appelait "le Gros Madame" aurait à peine été reconnue d'aucun d'entre nous, tant elle est changée, vieillie, maigrie. Elle a perdu ses dents et toute sa fraîcheur. Elle a cependant aujourd'hui seulement trente ans. Elle n'a point d'enfant. Cela manque à son bonheur car elle est parfaitement heureuse avec son mari qui a pour elle la plus grande vénération, sentiment qu'elle a inspiré à toute la cour. Elle est d'une extrême dévotion et très scrupuleusement attachée à l'étiquette de cette cour, qui n'en est que plus triste. »
Le 16 octobre 1796, le beau-père de Clothilde meurt. Son fils lui succède et elle, elle est désormais reine de Sardaigne.
Charles-Emmanuel a du mal à gérer son rôle de roi et se repose énormément sur sa femme. Clothilde a en effet un tempérament qui le calme et le stabilise. Il faut dire qu’autour d’eux, les royaumes sont en feu suite à la Révolution Française, à la mort de Louis XVI guillotiné le 21 janvier 1793. L’homme est angoissé, à juste titre.
À l’aube de la quarantaine, Clothilde entre donc en politique.
Le couple a une machine bien huilée :
C’est la reine qui reçoit les rapports des ministres, les lit, en fait le résumé au roi et lui prodigue des conseils. Puis, elle reçoit les ministres, fait ses recommandations à son époux, l’inclut quand il le faut.
Le seul souci, c’est que cela ralentit tout alors que l’Europe, elle, est au galop.
Le couple royal devient impopulaire : on lui reproche d’être détaché du reste du pays, d’être trop plongé dans sa foi.
Le 06 décembre 1798, la Première République Française déclare la guerre à la Sardaigne. Le pays est envahi et la cour est en exil. Durant cet exil, Clothilde est le premier ministre de son époux. Le couple trouve refuge à Rome auprès des Colonna.
En 1801, Clothilde soigne la tante de son époux, Marie-Thérèse Félicité de Savoie, laquelle décède le 13 mai 1801. Elle soigne aussi sa dame de compagnie… sauf que le docteur la confond avec une servante, lui donne des ordres et elle, elle obéit sans broncher ! L’humilité, la modestie. Le médecin se confondra en excuses quand il l’apprendra.
Clothilde et Charles-Emmanuel rentrent à Naples en 1801.
Le 07 mars 1802, Clothilde meurt à l’âge de 42 ans. Charles-Emmanuel, dévasté, abdique en faveur de son frère le 04 juin de la même année.
Le 10 avril 1808 s’ouvre le procès en béatification de Clothilde en raison de la grande piété dont elle a fait preuve toute sa vie. L’instance avait été introduite dès 1804 à Rome,
Clothilde obtient à titre posthume le titre de « Servante de Dieu », à l’instar de sa sœur Elisabeth, reconnue comme vierge et martyre suite à son exécution en 1794.
C’est la première étape vers la Sainteté.
En 1982, on lui accorde le titre de Vénérable.
Qui sait ? Peut-être sera-t-elle déclarée bienheureuse voire sainte un jour !
Passer de « Gros Madame » à « Vénérable Clothilde », c’est déjà super badass et un bon doigt d’honneur à tous ceux qui se sont foutus d’elle.
- Marina Ka-Fai
Si toi aussi tu veux en lire plus sur Clothilde, tu peux aller regarder ces sources :
Vie de la vénérable servante de Dieu Marie-Clotilde... de France, reine de Sardaigne, Luigi Bottiglia, Rusand, 1823
Madame Clotilde de France, Reine de Sardaigne (1759-1802), de Beausire-Seyssel, Champion , 1926
Marie-Clotilde de France: La soeur oubliée de Louis XVI, Dominique Sabourdin-Perrin, Salvator, 2020
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Et Si - Jake "Hangman" Seresin
Top Gun Maverick Masterlist
Résumé : Après avoir eu un accident, Jake veut vivre encore plus dans le moment présent et passer à l'étape au-dessus dans votre relation, mais le veux-tu ?
Warnings : Bradhsaw!Reader (la Reader a deux ans de moins que Rooster), mention d'accident d'avion, mention de morts (parents et meilleure amie), peur de perdre des proches, demande en mariage, angst, fin triste, sous-entendu d'avoir du mal avec sa santé mentale, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
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Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Champagne Problems par Taylor Swift
Tu cours dans les couloirs de l’hôpital à la recherche de la chambre 322. Ton anxiété augmente à chacun de tes pas. Ta destination te semble être inatteignable. Tes yeux sont remplis de larmes que tu retiens de toutes tes forces. Toutefois, la seconde où tu passes enfin la porte de la chambre 322, elles coulent sur tes joues. Voir le corps de Jake allongé sur le lit, blessé, ne calme en rien ton stress. En t’entendant rentrer dans la chambre, Jake te fait un grand sourire comme s’il n’avait pas failli mourir la veille. Tu te rapproches de son lit en l’examinant un peu plus en essuyant tes joues. Son bras gauche est mis dans une écharpe, sa tête est bandée et il a plusieurs coupures sur son visage.
-J’ai entendu dire que tu aimais les bad boys, commence Jake avec un sourire prétentieux. C’est assez pour toi ?
-Jake, c’est pas le moment de faire des blagues. Tu aurais pu mourir ! rétorques-tu en t’asseyant sur la chaise à côté de son lit.
-Et ce n’est pas le cas. Je suis là et bien vivant.
-Et totalement blessé.
-Le fait est que je suis en vie. Grâce à ton frère, précise-t-il en montrant Bradley du menton.
-Au moins, ça nous prouve qui est le meilleur pilote, blague ton frère.
-Dans tes rêves, Rooster. Je voulais juste tester tes capacités à réagir vite.
-Vous ferez votre concours de coqs après, dis-moi comment tu te sens, quémandes-tu, toujours paniquée.
-Je vais bien. Je ne ressens presque aucune douleur grâce aux médicaments. Y/N, je vais bien, vraiment, t’assure Jake en prenant ta main avec sa main droite.
-Je vais vous laisser seuls, informe Bradley en serrant ton épaule. Repose-toi, Hangman.
-Je suis désolé de t’avoir inquiété, dit Jake une fois que vous êtes seuls.
-Crois-moi, à ce stade, ce n’est même plus de l’inquiétude. J’ai vraiment cru… Pendant une seconde, je pensais que…, bégayes-tu, une larme coulant à nouveau sur ta joue.
-Je sais, je suis désolé. Viens là, t’invite-t-il en te faisant une place sur son lit.
-Non, je risque de te faire mal.
-Ce n’est pas grave.
Avec réticence, tu te rapproches du lit. Tu réfléchis à la façon dont tu peux t’allonger à côté de lui sans le blesser. Jake lève les yeux au ciel avant de tirer vers lui avec son bras valide. Tu te retrouves à ses côtés et tu cales ta tête dans le creux de son cou, inspirant son odeur naturelle et celle de l’hôpital.
-Ne me refais plus jamais ça. Je ne peux pas te perdre, murmures-tu.
-Tu ne me perdras pas. Je te le promets, affirme Jake en te forçant à le regarder. Je t’aime, Y/N.
-Je t’aime, Jake.
Tu fais un petit sourire puis tu poses délicatement tes lèvres sur celles de Jake. Votre baiser est simple, mais il partage tout l’amour que vous ressentez.
Le soir venu, tu refuses de quitter Jake. Tu supplies littéralement les infirmières de te laisser rester. Au début, elles insistent pour que tu partes, mais quand tu expliques à quel point tu as eu peur pour ton petit ami et que tu ne peux rester qu’à San Francisco seulement pour deux jours à cause de ton boulot, elles finissent par accepter. Par conséquent, tu es actuellement sur le fauteuil dans le coin de la pièce avec une couverture fine. Jake a insisté pour que tu restes avec lui dans son lit, mais tu n’as pas voulu, clamant que tu risquerais de lui faire mal en dormant. Votre dispute futile a duré une trentaine de minutes et tu as campé sur tes positions jusqu’à la fin.
Fatigué à cause des médicaments, Jake s’est assoupi en quelques minutes. De ton côté, tu restes éveillée, regardant sa poitrine se soulever au rythme de ses respirations. Tu n’oses pas regarder ailleurs, craignant qu’en détachant tes yeux de lui, il cesse de respirer. Cependant, avec les heures en plus des émotions qui t’ont traversé, Morphée finit par t’envelopper dans ses bras. Au début, ton sommeil est reposant, mais quand tu commences à rêver, ton souffle s'accélère. Tu vois Jake inconscient au sol, tu entends ton propre cri déchirant alors que Bradley te parle d’un accident, tu humes l’odeur de la pluie alors que le cercueil s’enfonce dans le sol, tu touches les larmes sur tes doigts alors que tu essuies tes joues et enfin, tu sens ton cœur qui ne semble plus battre dans ta poitrine.
Tu te réveilles en sursaut à cette dernière sensation. Tu calmes tes respirations pendant que tu observes Jake, voulant t’assurer qu’il est toujours en vie dans son lit d’hôpital. N’arrivant pas à voir sa poitrine bouger, tu paniques puis, tu te lèves du fauteuil et accours vers lui. Jake ouvre légèrement la bouche avant de la refermer plusieurs fois et de se repositionner dans le lit. En le voyant bouger, tu pousses un soupir de soulagement.
Jake va bien. Jake est vivant. Jake n’est pas mort. Jake ne va pas mourir.
Tu as beau te répéter ces phrases tel un mantra, ton anxiété ne quitte pas ton corps. Les larmes menaçant de couler réellement, tu pars de la chambre discrètement. Heureusement, le couloir est vide de toute présence, t’autorisant à pleurer à chaudes larmes. Tu retiens tes sanglots autant que tu peux. Si tu sanglotais, tu réveillerais sûrement Jake.
Tu as besoin d’un moment pour calmer tes pleurs. Voir Jake blessé à cause de son boulot dans la Navy t’a à ce point bouleversé pour de nombreuses raisons. La première étant que tu aimes Jake et que tu ne veux pas le perdre. La deuxième est des souvenirs enfouis en toi. Ton père est décédé alors que tu n’étais encore qu’un bébé et que Bradley n’avait que deux ans. Tu n’as pas de souvenirs de lui, mais tu sais que sa mort a affecté votre mère à un point inimaginable. La mort de ton père n’est pas le seul décès qui te hante. Tu as aussi perdu ta meilleure amie Lucy. Tu étais amie avec elle depuis tes quatre ans. Vous étiez inséparables jusqu’à ce qu’elle s’engage dans l’armée et décède à vingt ans.
Recevoir le coup de fil de Bradley concernant Jake t’a donné un aperçu sur ce que ta mère et celle de Lucy ont pu vivre, épreuve que tu as toujours été effrayée d’affronter.
Quand tu es sûre que tu ne vas pas t'effondrer, tu retournes dans la chambre. Par miracle, Jake ne t’a pas entendu sortir ni rentrer, sûrement à cause des médicaments - en temps normal, il a le sommeil léger. Tu retournes dans le fauteuil et restes éveillée le reste de la nuit, tu ne veux pas être spectatrice d’un autre scénario tragique de ton cerveau.
Le lendemain, tu restes avec Jake jusqu’à la fin de journée. Tu ne veux pas l’abandonner à l’hôpital mais tes obligations de travail ne te laissent d’autres choix. Bradley te promet de rester aux côtés de Jake jusqu’à ce que sa famille arrive durant le week-end, en plus de t’informer de son état. Tu fais seulement confiance à Bradley, tu sais que Jake risque d’embellir la vérité pour ne pas t’inquiéter.
En rentrant chez toi, ton appartement te semble terne. Ce qui est censé être ton cocon n’arrive pas à te réconforter alors que dans ta tête, tu te perds dans tes peurs les plus sombres. Le fait que tu sois en plein déménagement n’aide pas.
Jake et toi avez décidé de vous prendre une petite maison ensemble. Vous devez avoir les clés dans deux semaines, son déploiement devait être normalement fini à ce moment-là. Il y a encore quelques jours en arrière, tu n’avais qu’une hâte, quitter ton appartement et vivre avec l’homme que tu aimes et maintenant, tu ne sais plus.
Ta relation a toujours été exceptionnelle, pas seulement parce qu’il est un homme bien, mais en plus, car, avant lui, tu ne t’étais jamais autorisée à sortir avec un homme dans l’armée. Tu as toujours connu ta mère comme une coquille à moitié vide à cause de la mort de ton père, tu as toujours voulu te protéger de ce destin funeste et la perte de Lucy n’a rien arrangé. Tu es assez inquiète de perdre ton frère et Maverick, que tu considères comme ton oncle, tu ne voulais pas aussi risquer de perdre ton partenaire. Par conséquent, tu as toujours refusé de tomber amoureuse de ce genre d’homme. Avant, tu y arrivais jusqu’à ce que Jake apparaisse dans ta vie. Comme sa personnalité, son entrée dans ta vie n’a pas été silencieuse. Tu as essayé de résister, mais ton cœur ne t’a pas laissé de choix, alors pour la première fois, tu as enfreint ta propre règle. Ta relation avec Jake est la plus belle que tu aies vécu à ce jour alors tu n’as aucun regret. Tu n’avais aucun regret. Son accident a été une belle piqûre de rappel sur la dangerosité de son métier.
Jusqu’à ton arrivée chez toi, tu as tenté de faire taire tes angoisses et tes doutes, mais, maintenant, dans ton appartement à moitié vide, tu ne peux plus les garder en bruit de fond. Ce soir-là, tu n’arrives pas à dormir, ton esprit trop occupé à te torturer.
Malheureusement pour toi, ton esprit ne te laisse pas tranquille une seule seconde. Les jours suivants tu remets en doute toute ta relation avec Jake en imaginant les pires scénarios où il décèderait lors de différents évènements majeurs de votre relation : première maison ensemble, mariage, grossesses, anniversaires en tout genre. La liste n’a pas de fin. Tu n’arrives pas à avoir une pensée optimiste pour te rassurer. Tu te perds complètement dans tes inquiétudes au point où tu finis par vivre tel un robot. Tu te rends malade à imaginer le pire.
Ta descente aux enfers est interrompue une semaine plus tard par un coup sur ta porte en début de mâtinée. Au début, tu ignores le bruit, restant confortablement dans ton mal être. Toutefois, quand la personne se fait plus insistante, tu finis par te lever de ton lit et à ouvrir à la personne, non sans soupirer d’agacement. Tu t’apprêtes à dire à la personne de partir, mais la présence de Jake te coupe dans ton élan. Il n’était pas censé revenir à San Diego tout de suite et pourtant, le voilà, en face de toi avec un grand sourire au visage et son bras gauche toujours dans son écharpe et ses blessures commencant à s’effacer.
-Jake ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu dois encore te reposer !
-Je sais, mais je voulais te voir et je ne pouvais pas attendre alors j’ai pris le train de nuit à la dernière minute. Je peux entrer ? demande Jake et tu le laisses entrer, toujours sous le choc.
-Pourquoi tu ne m’as pas appelé ? J’aurais pu m’arranger pour venir un week-end.
-Je voulais te faire une surprise. Tu vas bien ? Tu m’as l’air patraque, observe-t-il en caressant ta joue.
-Je devrais te demander ça, tu es celui qui a failli mourir il y a un peu plus d’une semaine, réponds-tu en prenant sa main dans la tienne.
-Je vais mieux, Y/N. Même Bradley te l’a dit. La convalescence va être longue, mais je vais m’en remettre.
-Je le croirai quand je le verrai.
-J’adore quand tu fais la maman poule. C’est adorable, dit-il en t’embrassant la joue et te faisant lâcher un petit rire.
-T’es con. Allons au salon, invites-tu en commençant à marcher. Tu veux quelque chose à boire ?
-Non. Je veux surtout te parler, t’informe Jake alors que tu t'assoies sur ton canapé et il reste debout.
-De quoi ?
Tu fronces les sourcils quand Jake t’empêche de t'asseoir sur le canapé. Il caresse doucement ta main avant de prendre une profonde inspiration.
-Ecoute, tu sais que j’essaye toujours d’apprécier le présent, mais cet accident m’a vraiment fait prendre conscience d’à quel point que ce qu’on a, là actuellement, est précieux. Je ne veux pas perdre de secondes, je veux profiter de chaque instant avec toi. Il y a quelque chose que je voulais te dire depuis un moment, mais je n’arrêtais pas de me dire que c’était peut-être tôt donc je l’ai toujours repoussé puis, j’en ai parlé à ma mère à l’hôpital et elle m’a convaincu de me jeter à l’eau.
-Jake, de quoi tu veux parler ? questionnes-tu, le stress montant dans ton ventre.
-Y/N, reprend Jake en te regardant dans les yeux, dès l’instant où je t’ai vue, j’ai su que tu étais la femme faite pour moi. Je savais que ça valait le coup de me battre, même si au début, tu ne faisais pas attention à moi. Tu es la femme la plus intelligente, drôle, attentionnée et belle que je connais. On va bientôt avoir notre maison ensemble et j’ai hâte qu’on passe à cette étape, mais j’adorerais qu’on en passe une autre, confesse-t-il en posant un genou à terre et tu ouvres les yeux en grand.
-Jake.
-Y/N, me ferais-tu l’honneur d’être ma femme ?
-Qu-Quoi ? bégayes-tu et Jake rigole nerveusement.
-Veux-tu m’épouser ?
-Tu es sérieux ? questionnes-tu en lâchant sa main.
-Euh, oui, j’ai même la bague, précise-t-il en sortant le-dit bijou, mais j’hésite à dire que c’est une blague, là, tu me rends nerveux.
-Je suis juste surprise. Je ne sais pas quoi dire, te défends-tu.
Tes yeux sont fixés sur la bague de Jake. Tu l’as déjà vu. Il te l’avait montré quand tu avais rencontré ses parents il y a un an plus tôt. C’est la bague de son arrière-grand-mère. Elle est simple, mais ça n’empêche que tu la trouve magnifique.
-C’est simple, dis oui ou non, réplique Jake avec un sourire nerveux.
-Jake, ça fait à peine deux ans qu’on est en couple, argumentes-tu et Jake se relève.
-On n’a pas besoin de se marier l’année prochaine. Nos fiançailles peuvent être longues. On peut attendre avant de s’appeler mari et femme, mais je dois admettre que j’adorerais au moins t’appeler ma fiancée.
-Jake, je ne peux pas, finis-tu par lâcher.
-Quoi, t’as un premier mari dans le grenier ? rigole Jake et tu vois la panique dans ses yeux.
-Non, je ne peux juste pas t’épouser.
Ta phrase sonne comme une sentence dans les oreilles de Jake. Il reste silencieux, te regardant sans comprendre ce qu’il se passe. Il reprend ses esprits quand son téléphone sonne dans sa poche. Jake sait que c’est sa mère. Elle savait qu’il allait te demander en mariage aujourd’hui et elle est impatiente à l’idée de t’appeler sa belle-fille. Mais, on dirait que ça ne sera pas le cas. Jake ouvre plusieurs fois la bouche avant de réussir à articuler :
-Quoi ? Pourquoi ?
-Je… je ne peux pas.
-Mais je t’aime, on s’aime. Tu m’aimes, n’est-ce pas ? demande-t-il, incertain.
-Bien sûr que je t’aime, Jake, plus que je n’ai jamais aimé avant, assures-tu, le faisant froncer les sourcils.
-Alors, quel est le problème ?
-Je ne veux pas t’épouser.
Si ton premier refus lui semblait déjà horrible, la phrase que tu viens de prononcer est le coup de grâce. Le fait que tu ne veuilles pas l’épouser lui brise le cœur. Il est perdu. C’était censé être un moment heureux et pourtant, le sol s’effondre sous ses pieds.
-Quoi ? Il s’est passé quelque chose ? J’ai fait quelque chose ? Je… Je croyais que tout allait bien entre nous.
-C’est le cas.
-Y/N, tu dois arrêter d’être floue, je comprends rien, rétorque-t-il d’un ton fort. Qu’est-ce qui se passe ?
-Tu devrais partir.
-Non, on doit en parler. Tu peux pas me dire que tu m’aimes puis me dire que tu ne veux pas m’épouser. Parle-moi, Y/N, tu dois me parler. Donne-moi au moins une raison.
-Tu ne comprendrais pas, réponds-tu, simplement en évitant son regard.
-Si tu m’expliquais, peut-être que je pourrais comprendre. Est-ce… est-ce que tu veux rompre ? C’est pour ça que tu ne m’as presque pas appelé ces derniers temps ? questionne-t-il, cherchant désespérément une explication à ton comportement.
-J’ai juste beaucoup réfléchi et je pense que c’est mieux si on s’arrête là. Je suis désolée, Jake, mais je ne peux pas continuer à être avec toi. Tu trouveras quelqu’un avec qui tu pourras vraiment faire ta vie et qui voudra t’épouser.
-Je veux que ça soit toi, dit-il d’un ton faible, les larmes aux yeux.
-Jake, s’il te plait.
-Très bien, finit par accepter Jake en te lançant un regard blessé.
Jake fait demi-tour et, au rythme de ses pas, ton cœur se brise en le regardant se diriger vers la porte. Tu l’as supplié de partir et pourtant, tu as envie de lui crier de revenir vers toi et de le prendre dans tes bras en te confondant en excuses. Toutefois, tu restes silencieuse. Jake ne jette même pas un coup d'œil en arrière en refermant la porte.
Une fois seule, tu t’effondres sur ton canapé. Dans ta tête, tu te convaincs que c’est la meilleure décision. Après tout, tu devrais te sentir soulagée, maintenant, tu n’as plus à t’inquiéter de perdre Jake à cause de son travail. Néanmoins, ton esprit n’est pas plus calme. Tu ne sais toujours plus où donner de la tête, mais pour des raisons différentes. Tu aimerais que ça soit différent, que ça soit plus simple, qu’il fasse un autre métier, que tu n’aies pas peur. Tu passes ta nuit à pleurer tout en enlevant toute trace de Jake dans ton appartement et en défaisant quelques cartons. Tu dois tourner la page tout de suite avant de te perdre encore plus.
Tu n’as pas reparlé à Jake depuis trois semaines. Il a essayé de te contacter par téléphone, mais tu as ignoré chacun de ses appels. Il voulait d’abord essayer de réparer votre relation avant de comprendre que c’était trop tard, cependant, il veut des explications, explications que tu gardes pour toi. Tu ne veux rien lui dire car tu sais que c’est ridicule. Pourquoi terminer une relation sur un potentiel “et si” alors que tout va bien ? Toutefois, tu sais également que si tu étais allée plus loin avec Jake, tu aurais fini par saboter votre couple. Techniquement, c’est ce que tu viens de faire, mais au moins, vous n’avez pas eu à faire à des avocats pour partir de sa vie.
Bradley a également essayé de te téléphoner et tout comme Jake, tu l’as ignoré. Jake lui a sûrement parlé de votre rupture et Bradley, l’homme honorable qu’il est, va vouloir régler la situation. Sauf que la situation ne peut pas être réglée. Tu ne veux pas régler la situation.
En rentrant du travail ce jour-là, tu es surprise de découvrir ton frère au pas de ta porte. Sans réfléchir, tu cours dans ses bras. Certes, tu l’as ignoré ces derniers temps, mais il t’a manqué. La dernière fois que vous vous êtes vus, tu étais trop concentrée sur Jake pour faire attention à lui. Il te serre dans ses bras et caresse ton dos. Quand vous vous séparez, tu fais rentrer Bradley chez toi. Vous vous rendez dans ta cuisine tout en parlant de banalités. En marchant, Bradley fait attention à ton appartement et remarque qu’il n’y a plus aucune photo avec Jake. Une fois installés à ta table, vous restez silencieux, attendant qui évoquera le fameux sujet en premier.
-On devrait parler du sujet tabou, tu ne crois pas ? finit par dire Bradley après quelques minutes.
-Il n’y a rien à dire, rétorques-tu, tendue.
-Y/N, tu as balancé une relation de deux ans par la fenêtre sans aucune raison.
-J’ai mes raisons.
-Lesquels ? Jake est sûrement curieux de les connaître.
-Si tu es venu pour arranger les choses, tu perds ton temps, Brad’.
-Tu ne peux pas agir comme ça sans rendre des comptes. Tu étais heureuse avec Jake, tu l’aimes et tu as rompu sans prévenir. Je t’avoue quand il m’a dit que tu avais refusé sa demande en mariage, j’ai été surpris. Je pensais que tu allais dire oui sans hésiter.
-Tu savais ?
-Il m’a demandé avant de venir. Je t’avoue que je lui ai ri au nez, je m’attendais pas à ce qu’il demande ta main ou qu’il me prévienne, comme il m’a dit, informe Bradley avec un sourire en repensant au souvenir. Tout se passait bien entre vous, non ? Alors, pourquoi ?
-C’est mieux comme ça. Il aura une femme qui saura rester avec lui et je ne souffrirai pas.
-Attends, ne me dis pas que c’est à cause des parents et de Lucy, tout ça ? questionne-t-il en comprenant la raison. Tu es encore avec cette stupide règle sur les hommes de l’armée ? Je croyais qu’on en avait fini avec ça ! Y/N, tu ne peux pas ruiner ta vie parce que tu as peur.
-Je ne veux pas finir comme maman ! Tu ne peux pas m’en vouloir ! On était jeunes, mais tu ne peux pas nier qu’il y avait un avant et un après avec maman. Elle ne riait plus de la même façon, ne souriait plus de la même façon. Elle était l’ombre d’elle-même. Je ne veux pas vivre la même situation si Jake devait y rester, confesses-tu.
-C’est à cause de son accident, c’est ça ?
-Ça m’a rappelé qu’il pouvait mourir à n’importe quel moment.
-Tout comme il peut mourir quand il est en repos. Il peut avoir un accident de voiture, faire un arrêt cardiaque, s’étouffer en mangeant. Tu ne sais pas de quoi l’avenir sera fait. Tu ne peux pas te condamner car tu as peur qu’il puisse mourir en vol. C’est ridicule, affirme Bradley, fermement.
-J’ai déjà peur de te perdre, toi et Mav’ et j’ai déjà perdu Lucy et on a perdu papa, je ne veux pas que Jake rejoigne cette liste. Tu peux vraiment m’en vouloir ? Je préfère me protéger en n’étant pas effrayée à chaque fois que mon petit ami part au boulot.
-Imaginons que le pire devait arriver, tu ne voudrais pas te dire que tu as profité un maximum de lui ? Tu préfères vivre avec regrets ? Tu préfères briser ton propre cœur ?
-Au moins, je sais pourquoi j’ai mal.
-Y/N, tu dois y réfléchir à nouveau, soupire-t-il. Tu dois te sortir de ta tête que le pire va se produire. Tu ne peux pas t’empêcher d’être heureuse à cause de ce qui pourrait se passer. Tu mérites d’avoir une belle vie et d’être avec Jake. Je ne t’avais jamais vu aussi heureuse avant et ça me tue de voir que tu jettes tout par la fenêtre parce que tu te fais peur à toi-même.
-Le problème c’est que c’est plus fort que moi, commences-tu, les lèvres tremblantes. J’arrêtais pas d’y penser au début de ma relation puis, j’ai réussi à me calmer, mais depuis son accident, c’est pire. Depuis ton coup de fil, je ne fais que d’imaginer ce qui aurait pu se passer et ce qui pourrait se passer et j’en suis fatiguée Bradley. Je n’arriverai jamais à m’en débarrasser et je déteste ça, mais c’est comme ça. Crois-moi, si je pouvais changer, je le ferais tout de suite, mais je peux pas.
Bradley te prend rapidement dans ses bras en te voyant pleurer. Il te tient contre lui jusqu’à ce que tes pleurs cessent plusieurs heures plus tard. Il a mal au cœur en te voyant souffrir à ce point. Il sait que tu as toujours été la plus affectée par la mort de votre père. Étant la plus jeune, le vide que tu ressens le concernant est plus fort. Et tout s’est empiré avec le décès de ta meilleure amie Lucy. Ce jour-là, Bradley t’avait vraiment vu brisée. Il avait détesté chaque seconde de ce moment de ta vie. Il déteste te voir souffrir comme tu souffres actuellement. À de nombreuses reprises, Bradley a essayé de t’aider, il t’a conseillé d’aller parler à un professionnel, mais tu as toujours refusé. Jusqu’à présent, il espérait que tes angoisses s’atténueraient avec le temps, toutefois, ta relation avec Jake vient de lui prouver que ça s’est empiré et il ne sait pas quoi faire. Il est complètement désemparé alors il continue à te serrer contre lui, espérant t’apporter un minimum de réconfort.
Deux mois se sont écoulés depuis votre séparation. Tu prends chaque jour comme il vient pour guérir de ta peine de cœur. Bradley essaye de rester avec toi autant qu’il peut tandis que Jake ne s’est entouré de personne. Il a préféré mettre un masque et prétendre que ta réponse négative ne le fait pas souffrir. Toutefois, à la seconde où il est seul chez lui, son masque tombe et il s’autorise à ressentir toute sa douleur. Jake, habitué depuis toujours, arrive à berner tout le monde avec son faux sourire prétentieux. Presque tout le monde. Coyote voit sous ses apparences.
Ce soir-là ne fait pas exception. Assis au comptoir du Hard Deck, Jake boit son troisième verre d’alcool. Jake a fini par s’isoler du reste du Dagger Squad en disant qu’il était fatigué et préférait être seul. Cependant, Javy ne le laisse pas broyer du noir. Il s’installe sur le tabouret à côté de Jake et commande une bière à Penny. Coyote laisse encore quelques minutes de répit à son ami avant de prendre la parole :
-Tu veux en parler ?
Coyote n’a même pas besoin de préciser pour que Jake comprenne. Votre relation est un sujet tabou depuis deux mois.
-Pas vraiment, répond Jake en prenant une gorgée.
-Tu devrais, réplique-t-il alors que Penny lui donne sa bière. Tu sais au moins pourquoi elle a pris cette décision ?
Jake n’a avoué à personne les raisons de votre rupture. Il se sent assez humilié par ton refus violent à sa demande en mariage. Il veut enterrer cette fin de relation et ne jamais en parler. Cependant, Javy a raison, Jake sait qu’il doit s’ouvrir aux autres.
-Rooster lui a parlé. Il s’avère qu’elle ne veut pas m’épouser car elle a peur que je meurs en travaillant.
-Ton accident lui a fait une si grande frayeur ? questionne Javy, étonné.
-Ça a été la goutte de trop, mais elle en a toujours eu peur apparemment. Enfin, je m’en doutais, vu notre travail, c’est logique. Et puis, elle a déjà perdu son père et sa meilleure amie dans des circonstances similaires. Le problème c’est que j’ignorais à quel point ces décès l’avaient affectée. Bref, il n’y a rien à dire de plus.
Coyote ne dit rien pendant un moment, assimilant les informations et la façon dont Jake a dû se sentir en les apprenant.
-Eh bien, elle aurait été une jolie mariée. C’est dommage qu’elle soit foutue mentalement, dit-il, ignorant quoi dire d’autre.
-Elle a déjà souffert et elle ne veut plus revivre cette douleur, on ne peut pas la blâmer. Je ne dis pas qu’elle devrait rester dans ses angoisses, ce n’est pas sain, mais je comprends pourquoi c’est le cas, déclare Jake avant de prendre une profonde inspiration et de finir son verre cul sec. J’aurais juste aimé qu’elle ait plus confiance en notre histoire plutôt qu’en ses peurs.
En rentrant chez lui, Jake s’installe sur son canapé en soupirant fortement. Il passe sa main sur son visage, fatigué émotionnellement. Quand sa main tombe sur sa cuisse, ses yeux se posent sur une photo accrochée à côté de la télé qu’il n’a pas eu le courage d’enlever. C’est une image que vous avez prise au début de votre relation, plus précisément le jour où vous vous êtes dit “je t’aime” pour la première fois.
Vous aviez passé la journée à la plage un jour d’été. Le soleil était en train de se coucher alors que vous rigoliez à une phrase stupide que Jake avait dit. Il avait arrêté de rigoler avant toi, t’admirant pendant que tu essayais de calmer tes rires. Ensuite, Jake avait plongé ses yeux dans les tiens puis, il avait dit ces trois mots simples et pourtant, si puissants. Tu lui avais répondu à la seconde suivante avec un grand sourire. Avant de quitter la plage, Jake avait demandé à immortaliser ce moment. En y repensant, c’était cliché et niais, mais Jake s’en fichait. Pour toi, il aurait fait les gestes les plus clichés si ça pouvait te faire sourire.
Jake continue de détailler la photo des yeux, votre relation repassant comme un film dans sa tête. Sans s’en rendre compte, des larmes lui montent aux yeux avant de couler sur ses joues. C’est la troisième fois qu’il pleure depuis votre séparation. La première fois était le soir de la demande en mariage après être rentré chez lui et la deuxième, quand Bradley lui a expliqué la raison de ton “non”.
Jake n’a jamais été doué avec ses émotions. Entre son éducation et son travail dans l’armée, il n’a jamais appris à mettre des mots sur ses maux et à accepter d’être vulnérable. Avec toi, il avait réussi à se comprendre et à s’ouvrir aux autres. C’était encore compliqué malgré vos deux ans de relation, mais il s’était amélioré. Maintenant, il est retourné à la case départ. Il est retourné dans sa coquille, à fuir ses émotions. Cependant, ça ne veut pas dire que son esprit n’est pas hanté par des “et si”. Et s’il n’avait jamais eu cet accident ? Et s’il avait su voir clair dans tes peurs plus tôt ? Et s’il avait réussi à te rassurer ? Et s’il avait réussi à te convaincre d’accepter l’aide dont tu as besoin ? Et si tout avait été différent ?
De ton côté, les questions sont similaires. Chaque soir, tu te tortures l’esprit avant de t’endormir en pleurant et en regardant l’endroit où, autrefois, la photo de votre premier “je t’aime” était accrochée sur le mur de ta chambre avant que tu l’arraches comme tu as arraché vos deux cœurs.
Top Gun Maverick Masterlist
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Qeenie Plènozas
Statut: Marié à Tao Plènozas Enfant: Nancy Plénozas Traits de caractères: Ambitieuse, Exigeante, Génies, Douée Socialement, Habituée à la Chaleur, Hôtesse Parfaite, Contrôle des Emotions, Petite Dormeuse, Responsable
Depuis son plus jeune âge, Queenie avait développé un intérêt pour les mathématiques. Mais toutes ses bonnes notes et ses récompenses dans les concours ne lui étaient pas d'une grande aide au sein de son foyer dysfonctionnel. Elle sut très tôt que le jour de sa majorité elle fuguerait loin de son père absent, de sa mère colérique et de la pauvreté.
La rue était bien plus difficile qu'elle ne l'avait imaginé, mais sa beauté et sa jeunesse serait des atouts précieux. Très vite, avec d'autres femmes de la rue, elle créa un club très sélect d'hôtesse. C'était dans son club qu'un soir, elle vit l'occasion de s'échapper de cette vie de misère dans laquelle, elle se sentait piégé depuis l'enfance. Tao Plènozas tomba dans le piège de la séductrice Queenie et tomba fou amoureux d'elle.
Suite à son mariage avec Tao, Queenie eut enfin les moyens d'aller à l'université pour obtenir un diplôme d'économie et faire carrière dans les affaires. Elle accoucha bien plus tard, de sa fille Nancy Plènozas.
Aujourd'hui, c'est une seniore qui profite de sa retraite avec son mari sous le soleil de plomb d'Oasis Springs.
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Rholala, quelle merveille.
Je n’aurais pas cru me passionner pour une histoire de mariage à la cour des Médicis au XVIe siècle, mais la magie de Maggie O’Farrell a encore frappé. Comme pour Hamnet, elle s’est emparé d’un personnage un peu oublié de l’histoire, ici Lucrèce de Médicis, et s’est intéressée à elle, aux silences de l’histoire. Elle est allée dans le sens des rumeurs qui entourent sa mort, un an après ses noces, et a vraiment réussi à faire revivre une époque, des mœurs, des lieux très éloignés de nous, le tout dans une prose éblouissante. Le texte est vraiment très beau, presque précieux, érudit, orné, tout autant que son héroïne est nue, seule, comme une bête sauvage en cage (une tigresse par exemple ?), qui doit pourtant s’efforcer de complaire à tous, et notamment à son ombrageux mari, le duc de Ferrare.
Imaginez, mariée à quinze ans, morte à seize. Ayant vécu certes parmi les privilégiés de son temps, mais entièrement soumise à sa fonction : étendre le pouvoir de ses parents, puis celui de son mari.
C’est drôle, parce qu’au fond, j’ai un peu eu l’impression de lire du Lola Lafon : la fillette, dont on scrute les menstrues avant de lui faire épouser le duc (puisque sa promise -la sœur de Lucrèce ! -est morte de tuberculose), la femme qui doit se taire, obéir à son époux même lorsqu’il se montre effrayant, l’utérus sur pattes qu’elle devient avec son mariage, sommée de donner naissance à un héritier, vite !
Le corps comprimé dans des habits, ou dans les rideaux du lit à baldaquin, sous le corps musculeux de son mari enfiévré, ou entre les murs d’un palais glacial, ou encore empêché, figé, pour permettre une peinture luxueuse, le fameux portrait qui donne le titre au livre.
Malgré toutes ces entraves, ces noeuds serrés autour d’elle, elle réussit, dans la souffrance mais avec un panache intérieur, à s’échapper artistiquement, à saisir la beauté, à comprendre les cœurs, à laisser le sien invincible. Sa force -que lui donne la fiction de l’autrice - est très émouvante. Son histoire devient un conte féministe anachronique, nié par les faits, mais auquel on croit, dur comme fer, même si ce n’est que littérature…
C’est aussi à ça que servent les histoires, réécrire, transformer la laideur en beauté… ce récit est son tombeau, aussi impressionnant que digne et lumineux.
#littérature#livres#litterature#roman#livre#le portrait de mariage#maggie o'farrell#éditions belfond#Lucrèce de Médicis
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April Kepner est née le 23 avril à Columbus dans l'Ohio. Sa mère Karen est enseignante et son père Joe est cultivateur de maïs. Elle est la deuxième enfant d'une fratrie de quatre filles (Kimmie, Libby et Alice). Elle a grandi dans une ferme de maïs. À l'origine, résidente à Mercy West, elle arrive au Seattle Grace Hospital pour la fusion entre les deux hôpitaux. Rapidement, elle se lie d'amitié avec Reed Adamson, qui devient vite sa meilleure amie, et entre en conflit avec Lexie Grey, qui lui vole son petit carnet intime pour la toucher moralement. Une patiente meurt par sa faute et Reed la dénoncera à contrecœur, ce qui lui vaudra la perte de son poste. Elle le récupérera grâce à Derek qui la reprendra dans le SGH une fois devenu chef. Elle s'éprendra de lui, mais lui ne ressentira pas la même chose vis-à-vis d'elle. April finit par être nommée Cheffe des Résidents par le Docteur Owen Hunt. Elle prendra son rôle très au sérieux, mais n'arrivera pas à imposer son autorité à ses collègues. Au fil des mois, April apprendra de plus en plus à se faire accepter en tant que Cheffe des Résidents. Elle tient à garder sa virginité jusqu'au mariage et c'est une personne très croyante, ce qui attire souvent la moquerie de ses collègues de travail. Bien qu'elle soit très changeante en termes de caractère, il y a quelques anecdotes que l'on remarque lorsqu'on la connaît mieux : au cours de l'adolescence, April avait beaucoup d'acné et elle a porté des bagues et des lunettes jusqu'à la faculté, c'est pourquoi ses sœurs l'ont surnommée "le vilain petit canard". Elle rêve de se marier dans un champ plein de belles fleurs avec des papillons lâchés quand elle dit "Je le veux". Quand April est nerveuse, en colère ou contrariée, sa voix devient plus aiguë que d'habitude. Elle bouge aussi souvent ses mains quand elle explique quelque chose et c'est une excellente cuisinière. Elle est allergique aux cacahuètes et aime les biscuits de fortune chinois ou encore qu'elle adore la chanson "I'm sexy and I know it" de LMFAO. Elle part à San Francisco où elle passe des examens oraux pour ses sept années de résidence avec les autres Résidents. Durant son séjour, elle se rapprochera de Jackson Avery et finira par perdre sa virginité la veille des examens. Suite à ça, elle va perdre confiance en elle et ne réussira pas à les passer. Tous les hôpitaux des États-Unis rejettent sa requête, et même le SGH lui annoncera qu'ils ne pourront pas la recruter pour l'année suivante. Owen vient cependant la chercher pour lui proposer de revenir travailler à l'hopital. Elle finira par accepter mais continuera de se sentir mal à l'aise vis à vis de Jackson a qui elle a offert ce qu'elle tenait le plus. Etant donné que le personnage quitte la série, je peux facilement l'adapter à d'autres univers médicaux comme Chicago Med, Dr.House ou autres. Elle peut aussi s'adapter à d'autres univers réels si elle travaille en centre hospitalier.
Joue avec : Travis Montgomery - Jackson Avery
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Printemps 1906 - Champs-les-Sims
4/19
Voyant cela, Grand-Mère s'est bien sur pressée de mettre sur pieds le mariage de la décennie. Selon ses propres mots, on ne marie pas l'héritier de la famille Le Bris tous les jours. Si Constantin s'est vite agacé par son attitude enjouée et pressante, je la comprends quand à moi. Mis à part Tante Daphné, Grand-Mère n'a jamais pu marier ses enfants comme elle l'aurait souhaité. Oncle Matthieu s'est uni contre le gré de sa mère dans la clandestinité, ma Mère, durant la brève période où elle fut héritière, n'a jamais eu cette chance, et Tante Lucrèce n'était de toute évidence pas candidate au mariage.
Je me demande où elle est aujourd'hui. Et repenser à elle ainsi me remplit de tristesse. Son départ m'a en quelques sortes coûté une autre mère. J'aimerai simplement savoir si elle va bien.
Mais peut importe. Tous ces préparatifs ont cependant été subitement mis à l'arrêt par un tragique événement : la mort subite de Servais, mon beau-père. Comme vous le savez peut-être, il était instituteur de la République et enseignait aux enfants du village à l'école publique. En pleine leçon de morale, il a soudainement été pris d'une douleur au coeur et s'est effondré devant ses élèves. Son coeur s'est simplement arrêté de battre et les pauvres enfants ont assisté impuissant à son décès. Mon petit Alexandre, qui avait alors sept ans, était de ceux-là, et comme les autres, il a vécu à cette époque une passe très difficile. Moi qui espérait préserver mon fils le plus longtemps possible, le Seigneur lui a envoyé cette épreuve malgré tout. Rassurer mon fils a pris toute mon énergie et a convaincu Grand-Mère de mettre une halte temporaire aux préparatifs du mariage.
Transcription :
Alexandre : Qu'est-ce que vous étudiez Tante Rose ?
Rose : Un essai du Docteur Camille Guérin. Il étudie la tuberculose et j'espère pouvoir un jour être à sa hauteur.
Alexandre : C'est un bon médecin ?
Rose : C'est un vétérinaire.
Alexandre : Pourquoi lire le livre d'un vétérinaire si vous voulez soigner des êtres humains ?
Rose : Car il serait idiot de penser que ce qui atteint nos animaux domestiques ne peut nous atteindre nous. Ses travaux aideront beaucoup de gens, j'en suis sure.
Alexandre : Vous voulez dire que quand le chien de Cousine Jeanne m'a mordu, il aurait pu me transmettre une maladie ?
Rose : Peut-être. Tu as bien nettoyé la plaie ?
Alexandre : Je ne me souviens plus. C'est Maman qui s'en est chargée, en tous cas, ça m'a fait très mal. Ensuite, elle a mis un produit très désagréable dessus et elle a bandé ma main.
Rose : C'est bien, c'est important de bien nettoyer un plaie, c'est un mode de transmission très commun de l'animal à l'homme.
Alexandre : Tant mieux... mais si ça a été mal fait, il faudra me couper la main ?
Rose : Pour éviter la nécrose, il faut amputer parfois oui.
Eugénie : Enfin, Rose !
Eugénie : Veux-tu cesser de raconter ce genre de choses à cet enfant ? Inutile de le troubler davantage.
Rose : Il pose des questions Grand-Mère, et il déteste qu'on élude le sujet. Lui mentir ne serait pas lui rendre service.
Eugénie : Seigneur, qui te demande de lui mentir ? Contente toi d'atténuer certaines réalités. Lui parler de maladie, d'amputation... Tu veux lui faire encore plus peur ? Des fois je me demande si ton frère n'a pas déteint sur toi.
Juliette : Il parle beaucoup de la mort en ce moment.
Eugénie : En tous cas, faisons notre possible pour qu'il sorte apaisé de cette épreuve. Donc, plus de discussion sur la tuberculose ou que sais-je encore.
Juliette : Si il te pose des questions, parle lui plutôt des remèdes Rose. Des vaccins, des gens qui guérissent miraculeusement du cancer. C'est ce que je fais, et je l'entends moins pleurer la nuit.
Eugénie : Remercions le ciel dans ce cas, et espérons qu'il n'ait plus jamais à voir la mort en face.
Eugénie : Et stoppons cette affreuse discussion. Il est temps d'évoquer les fiançailles de Rose.
Juliette : Ah, tu vas enfin te fiancer avec Zéphir ? Et tu ne me l'avais même pas dit ?
Rose : Parce qu'il ne s'est encore rien passé. Zéphir et moi prenons notre temps.
Eugénie : Tu sais que ce n'est pas prudent ma petite. Je ne suis pas rassurée que tu vives ainsi à la ville chez ton cousin tout en étant célibataire. Je préférerai te voir avec un mari au bras...
Rose : Plutôt que je ne m'enfuisse avec un de mes camarades de classe. Pourquoi attendez-vous toujours le pire de moi Grand-Mère ?
Eugénie : J'ai confiance en toi, ce sont tous ces hommes avec lesquels tu étudie qui m'inquiètent. Leur esprit doit être rempli de mauvaises pensées en te voyant.
Juliette : Il faut épouser Zéphir alors ! Avec une bague à ton doigt, ils arrêteront de te regarder. Le problème serait réglé n'est-ce pas ?
Eugénie : Tout à fait ma chérie. Si seulement ta soeur faisait preuve de la même jugeote que toi.
Rose : Mais enfin, arrêtez de monter en épingle la moindre de vos idées... Je ne risque rien en étudiant avec eux, et aucun ne me regarde. Ils regardent le professeur et prennent des notes. Ils sont comme moi venus étudier, pas pêcher la demoiselle comme on ramasse une prostituée dans la rue.
Eugénie : Rose !
Juliette : Qu'est-ce qu'une prostituée Grand-Mère ? Rose en est-une c'est cela ?
#lebris#lebrisgens4#legacy challenge#decades challenge#history challenge#nohomechallenge#ts3#sims stories#sims 3#simblr#Adelphe Barbois#Jules Le Bris#Eugénie Le Bris#Rose Le Bris#Juliette Le Bris#Alexandre Le Bris#Servais Ribeaucourt#Zéphir de Chastel#Daphné Le Bris#Lazarine Le Bris#Matthieu Le Bris#Lucrèce Le Bris
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2023/12/29
aujourd'hui c'était l'anniversaire de la mariage de mes parents et ma mère était très stressée car elle toujours essaye de faire le parfait dîner pour tout les fêtes de famille. mais c'est elle caractéristique qui je me suis habituée donc chaque fois elle s'énerve je me rappelle c'est juste dans sa nature
demain je veux faire le recap de l'année 2023. c'était VRAIMENT la plus vite année de ma vie. et j'ai fait beaucoup du travail (on myself). beaucoup des trucs ont se changé et je suis (grateful) pour tout les
ai revision
Aujourd'hui, c'était l'anniversaire du mariage de mes parents, et ma mère était très stressée car elle essaie toujours de préparer le dîner parfait pour toutes les fêtes de famille. C'est une caractéristique à laquelle je me suis habituée, donc chaque fois qu'elle s'énerve, je me rappelle que c'est simplement dans sa nature.
Demain, je veux faire le recap de l'année 2023. C'était vraiment la plus rapide année de ma vie. J'ai beaucoup travaillé sur moi-même. Beaucoup de choses ont changé, et je suis reconnaissant pour tout.
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Voici le premier chapitre d'une toute petite histoire qui se situe dans le livre V (revisité à ma façon , trés tristre , desolé)
Comme d'habitude ecrit comme ça ...désolé d'avance.
Avertissement : angst (à mort) , tentive de suicide (vraiment désolé)
1ere partie : La fois de trop
Guenièvre était enchantée de faire cette cueillette avec son frère et son acolyte, les deux jeunes hommes expliquaient avec fierté à la jeune femme leurs astuces pour trouver toutes sortes de plantes et de « machin » extraordinaire. Ils furent interrompus par Merlin qui arrivait en trombe vers eux, inquiet apparemment qu’ils se soient empoisonnés.
« Pourquoi on se seraient empoissonnés, on n’a même pas commencé à cueillir quoi ce soit d’abord ! » dit la jeune la femme très surprise de l’attitude de l’enchanteur.
« Ben c’est le Roi ..enfin Arthur qui m’a dit que c’était hyper-urgent et comme quoi vous auriez bouffé des trucs vénéneux !! donc moi je me suis radiné au plus vite ! »
Guenièvre avait un mauvais présentiment, comment le Roi avait-il pu imaginer ça, peut-être s’inquiétait-il de l’avoir laissé avec les deux chevaliers et peut être craignait-il qu’il lui soit arrivé quelque chose de grave. Emue par ce sentiment, elle remercia la petite troupe et se rendit vers la cabane pour rassurer son époux.
Toute guillerette elle ouvrit la porte, délicatement, car elle ne voulait pas qu’elle lui reste dans les mains et s’élança dans la cabane.
« Ne vous inquiétez pas, nous n’avons pas.. »
Elle fut stoppée par la scène devant elle, Arthur qui remontait son pantalon et Démetra qui rajustait sa robe. La situation ne pouvait pas être plus claire. Encore ! Elle le surprenait encore dans cette situation, quoique la dernière fois ce n’était qu’un baiser dans une cuisine. Cependant cette fois ce ne fût pas la colère qui envahit son esprit, non ce fût son cœur qui se brisa, au vu du choc dans sa poitrine, elle se demanda s’ils n’avaient pas entendu le bruit tellement ce fût violent quand il se brisa. Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sorti, en revanche des larmes se mirent à couler sur ses joues. Toujours dans un silence pesant elle rouvrit la porte et s’en alla, les laissant seuls.
Elle se mit à courir droit devant elle à en perdre haleine, elle courait pour fuir.
Son cœur battait tellement fort, comme s’il voulait sortir de sa poitrine, son souffle était court, pas parce qu’elle courait, non, juste car elle n’arrivait plus à respirer normalement. Elle poursuivi sa course dans la forêt, toujours droit devant elle, se moquant totalement de se griffer aux branches sur le chemin. Aucune douleur n’était plus forte que celle qu’elle ressentait dans son cœur, il l’avait encore trompé, comme s’il elle n’était rien, de toute façon elle n’était rien pour lui ou peut être seulement un poids, un boulet qu’il se trainait et dont il rêvait de se défaire. Voilà pensa-t-elle, elle était un poids pour lui, il n’avait jamais voulu qu’elle vienne, elle s’était imposée, comme toujours.
Il ne l’avait pas seulement trahi, il l’avait humilié une fois de plus, il n’avait surement pas pensé un seul instant à elle alors qu’elle pensait à lui perpétuellement et cela depuis le début de leur mariage. Elle avait ralenti sa course et les larmes continuaient à s’échapper de ses yeux, elle avait si mal. Elle se stoppa devant un lac, s’adossa à un arbre et s’écroula sur le sol
Les genoux à terre, les larmes qui s’écoulaient toujours sur ses joues, elle revivait la scène. Elle n’était rien, ni pour lui, ni pour ses parents, ni pour personne de toute façon. Même celle qu’elle croyait son amie l’avait trahi, pourtant Démetra n’était plus la maitresse du Roi, il n’était plus Roi, elle s’était mariée à son frère, elle était devenue sa belle sœur mais elle l’avait trahi quand même.
Démetra aussi n’avait surement pas pensé à elle, personne ne faisait attention à elle. Elle se sentit brisée, pourtant très souvent, trop souvent, elle avait acceptée plus que cela, pourquoi maintenant, pourquoi craquait-elle maintenant, son armure d’optimisme avait fendu. Il ne l’avait pas suivi, il ne l’avait pas retenu, peut être s’attendait-il a qu’elle ne revienne jamais ? Jamais, le mot tournait dans sa tête comme pour la narguer, qu’allait-elle faire maintenant ? où aller ? Vers qui ? Qui avait vraiment besoin d’elle ? Personne !
Ses propres sanglots l’étouffaient, la douleur dans son cœur s’était propagée dans tout son corps, dans toute son âme, elle ne voulait plus de tout ça. Elle se leva doucement et machinalement s’approcha du lac, sans plus aucune pensée elle se dirigea vers le centre de l’étendue d’eau pure, des pétales de fleurs et des feuilles flottaient autour d’elle, une brise tiède vint lui caressait le visage comme pour lui essuyer ses larmes. Plus elle avançait, plus la douleur diminuait, un dernier sourire et elle plongea la tête sous l’eau. Le vide, le silence, afin l’apaisement, un dernier mot dans sa tête « au revoir ! » puis elle ferma les yeux pour se laissait emporter dans une quiétude qui l’empêcha d’entendre son nom qui avait été crié sur la berge, elle n’entendit pas non plus l’homme qui plongea.
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