historical legacy simblr | he/him | history/geography teacher | French. General blog : @navissetpmocia. Book reviews : @navisseli. Credits for CCs in "Miscellaneous"
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Automne 1940 - Londres
4/9
Papa, Maman, en vérité je savais dès le début qu'il fallait m'enfuir. Je suis de très prêt l'actualité politique en Allemagne depuis des années et il est devenu évident très rapidement qu'être à la fois communiste et prisonnier de guerre était simplement une condamnation à mort. Avant que tout ne parle en vrille, Noé m'avait fait un discours mémorable sur la nécessité de la survie. J'ai décidée de la prendre à la lettre, car elle est toujours d'un conseil sur. Elle m'a donné une volonté inébranlable, et je pense que sans elle, j'y serait peut-être passé. C'est pour cette raison que je suis navré de lui infliger la nouvelle de ma mort. Car à l'heure qu'il est, ma chère Aurore doit avoir reçu la lettre du Ministère des Armées annonçant ma chute au champs d'honneur. Cela m'empêche de dormir la nuit, je fais des rêves où ma petite Louise sanglote seule dans son lit. J'aimerais tant leur dire que je vais bien, que le corps abandonné aux marées n'est pas le mien, mais c'est impossible.
Transcription :
Edgar « C’était apaisant. Cathartique. Même avec deux dents en moins j’aurai été ravi. Là, c’est risquer purement et simplement sa vie. »
Marc-Antoine « Ils ne s’attendent pas à une évasion à cet instant. Et c’est précisément pour ça qu’il faut essayer tout de suite. »
Edgar « Il feront des battues. Et là, ils t’abattront sans même prendre le temps de récupérer ton cadavre pour l’enterrer. »
Marc-Antoine « Le risque en vaut la chandelle. Si je mets un pied en Allemagne ou qu’ils vérifient mon identité, je suis mort. »
Arsinoé « Je t’interdis de mourir. »
Marc-Antoine « Pardon ? »
Arsinoé « Je t’interdis d’abandonner de quelque manière que ce soit. Pas de suicide, pas de renoncement. Je veux te retrouver en vie quand tout sera fini. Tu as une épouse, trois enfants ainsi qu’une sœur qui ne s’en remettront jamais si tu devais y rester. Alors je te l’interdis ! »
Marc-Antoine « Tu as servi le même discours à Ange ? »
Arsinoé « Lui n’est pas venu m’expliquer qu’il envisage d’utiliser un médicament pour se tuer. »
Marc-Antoine « Noé... »
Arsinoé « Non, écoutes moi ! »
Arsinoé « Je sais que tu as peur. Et je suis peut-être un peu idéaliste, mais j’ai presque autant conscience que toi de ce que tu risque. Cela signifie que si tu es pris, tu dois tout faire pour ne pas aller en Allemagne. Absolument tout ! Tu seras seul. Il n’y aura personne pour te protéger et t’éviter les représailles. Il faudra que tu prenne les bonne décisions seul et faire preuve de beaucoup de courage. Enfuis toi, cache toi, fais ce qui doit être fait. Mais ne les laisse pas t’emmener. Je te le jure, si jamais j’apprends ta mort, je viendrai en personne cracher sur ta tombe. Personne ne peut me prendre mon petit frère, pas même lui-même ! »
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Automne 1940 - Londres
3/9
Dans un wagon de prisonnier, même les hommes les plus aguerris redeviennent des enfants. Nous nous sommes disputés pour un rien, raconté des histoires terrifiantes juste pour paraître plus costauds ou tout simplement parce que nous étions terrifiés ou encore avons improvisé un jeu avec les échardes du plancher. Jean-François a été très fermé durant les premières heures, tout simplement parce que dans son paquetage, il avait laissé la photo de Catherine et du petit Roger. D'ailleurs, si vous ne le saviez pas, félicitations vous êtes de nouveau grands-parents. Le petit Roger est né juste avant l'offensive. Jean-François n'a jamais vu son fils, tout ce qu'il avait c'était cette petite photographie.
Le pire, c'était sans doute toutes ces périodes où le train s'arrêtait, et où il ne se passait rien. On entendait les gars des autres wagons qui beuglaient des insultes en français et les Boches qui répliquaient avec un vocabulaire tout aussi fleuri en tambourinant sur les portes à glissières. A un moment, ils en ont sorti un pour l'exemple et lui ont collé un coup de crosse dans le ventre avant de le lancer sur ses compagnons. Bizarrement, ça a encore plus énervé les autres et ils se sont remis à hurler avec plus d'ardeur. Les gardiens ont compris qu'ils avaient tout à gagner à attendre qu'ils se lassent. Je savais qu'il fallait que j'agisse avant que ce moment n'arrive, au prochain démarrage du train. Nous étions alors à notre deuxième mâtinée de voyage, et d'après les panneaux, nous étions encore en France, quelque part dans la Somme.
Transcription :
Jean-François « Bon sang, mais arrêtez ! Ce n’est vraiment pas le moment ! Nous sommes là, en direction d’on ne sais où en Allemagne, sans avoir la moindre garantie qu’ils ne vont tout simplement pas nous descendre au bout du chemin. Sans eau, sans nourriture… Ils ne nous ont même pas laissé prendre quoi que ce soit. »
Edgar « C’est vrai que les autres sont un peu mieux lotis. Mais à peine. Et puis, il y a la fameuse convention de Genève, ils ne vont pas nous exécuter comme ça. »
Jean-François « Tu n’en sais rien. Personne n’en sait rien. Lors de la dernière guerre, personne n’a rien respecté ou presque. Ou peut-être qu’il vont juste nous oublier là, au milieu de nulle part. »
Edgar « Peut probable, et... »
Marc-Antoine « Pourquoi ne pas se contenter de sauter ? »
Jean-François « Quoi ?! »
Edgar « Mais tu es complètement fou ! On va se faire tirer comme des lapins ! »
Marc-Antoine « Les gars dans le compartiment d’à côté font un boucan de tous les diables, et je n’ai vu aucun garde depuis au moins une heure. Personne ne nous verra. »
Edgar « Parce qu’ils pensent que nous sommes trop censés pour tenter une évasion et ils ont raison ! »
Marc-Antoine « Alors tu es d’accord pour insulter en face un soldat armé, mais pas pour tenter de filer en douce ? Un problème d’honneur peut-être ? »
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Automne 1940 - Londres
2/9
TW : Insulte homophobe.
Mon unité était basée à Dunkerque, alors même après le début de l'offensive, nous n'avons pas vraiment bougé. En revanche, je n'ai eu aucune nouvelle des autres. A l'heure ou nous parlons, Ange et George doivent être prisonniers en Allemagne. Je suis très inquiet pour eux, en particulier pour George, car tout le monde sait à quel point les nazis détestent les Noirs.
Mon unité a retrouvé celle de Jean-François quand nous avons été acculés par les Allemands. Nous avons vaillamment résisté, assez longtemps pour que les Anglais puissent évacuer leurs troupes et que pour une partie des nôtres puisse partir avec eux. Ils ont en revanche du abandonner tout leur matériel, à leur plus grande fureur. Moi aussi cela me fait mal de me dire que tout a été laissé aux Boches. Vous vous dites sans doute que c'est ainsi que nous avons fuit, mais ce n'est malheureusement pas le cas. Je suis resté sur la plage avec Jean-François et avant de partir (quand j'ai compris que nous allions être capturés), j'ai récupéré les plaques d'un camarade tombé sous les tirs de la Luftwaffe et abandonné les miennes afin qu'ils ne puissent pas m'identifier et que je puisse être déclaré mort au combat.
Nous avons été conduit dans ce que les Allemands ont appelé un stalag, une prison pour les soldats français capturés. Je me suis retrouvé avec Jean-François, Edgar Hautbourg et le jeune Adrien Béate, qui a à peine dix-neuf ans. Ils nous ont laissé là un bon mois avant de se rappeler que nous aurions plus de valeur en produisant pour l'effort de guerre. Nous avons donc finalement été chargés à bord d'un train. Sauf qu'Edgar s'est permis d'insinuer quelque chose de dégradant à propos de l'intimité d'un soldat tandis qu'il nous disait d'aller plus vite. Il a été battu (il va bien ne vous en faites pas) et nous avons été privé de notre paquetage. Ils nous ont fait monter dans un wagon tous les quatre, sans eau ni nourriture. La première nuit a été rude.
Transcription :
Jean-François « Vous croyez qu’on va rester là longtemps ? »
Edgar « C’est une voix de garage et nous ne sommes pas un train prioritaire. Il se peut qu’on reste à l’arrêt pendant des heures. Si on meurt de soif, cela va sans doute les arranger. »
Jean-François « Si tu n’avais pas répondu comme ça à ce soldat… Peut-être que nous aurions gardé nos vêtements pour le trajet… Qu’est-ce que tu lui a dit d’ailleurs ? »
Edgar « Schwanzlutscher. »
Jean-François « Non... »
Marc-Antoine « Pas très distingué. Même venant de toi. Tu ne l’as pas volé ce coup. »
Edgar « Tu vas défendre un chleu ? Toi ? »
Marc-Antoine « Je dis simplement que si tu m’avais dit la même chose, moi aussi je t’aurais collé mon poing dans la figure. »
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Automne 1940 - Londres
1/9
Ma chère Maman et mon cher Papa,
Je sais que vous avez été très inquiets depuis le mois de juin. Il faut dire que ça a été un chaos de tous les diables et j'ai moi-même bien du mal à m'y retrouver. Embrassez donc Julienne et Jeanne pour moi.
Comme je le disais dans mon télégramme, je suis à Londres avec Jean-François. Sa lettre devrait suivre la mienne de peu, la traversée l'a tout bonnement épuisé. Nous logeons chez une gentille famille de français expatriés, les Breton. Vous pouvez utiliser l'adresse sur l'enveloppe pour nous répondre.
Il faut à présent que je vous raconte ce qui s'est passé ces derniers mois.
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Transcription :
A : Constantin Le Bris 85 rue des Pharaons
Nous allons bien. Nous sommes arrivés à Londres hier. Je vous ai envoyé une lettre pour tout vous expliquer, mais le télégraphe est plus rapide. Jean-François vous embrassé.
Je vous aime.
Antoine
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Eté 1940 - Alexandrie (Egypte)
7/7
J'espère que vous aurez des nouvelles à me communiquer et que votre famille se porte bien. Quand à moi, je vais espérer que sous peu, je puisse avoir la certitude que mes enfants vont bien. Catherine, l'épouse de Jean-François, nous avait annoncé dans sa dernière lettre attendre leur premier enfant. J'espère donc recevoir deux bonnes nouvelles pour le prix d'une.
Avec l'assurance de mes salutations les plus respectueuses,
Albertine Le Bris
Transcription :
Jeanne « C’est le seul qui vaille un peu le coup. Le autre sont si… vieux. Et Génie est gentille, mais c’est difficile de correspondre avec elle. J’en ai assez de faire des insomnies. Ou de me réveiller en sursaut après un cauchemar où je vois la maison brûler. »
Julienne « Tu as le droit d’en parler tu sais. Je pense même que tu devrais en parler à Francis. Vous avez tous les deux besoin d’un confident en dehors de vos familles. Et d’un point de vue plus pragmatique, c’est le meilleur moyen de te rapprocher de lui, puisque tu es amoureuse. »
Jeanne « Tu ne m’a pas vraiment remonté le moral. Du coup, comment fait-on pour oublier ? »
Julienne « On s’amuse. »
Jeanne « Hé ! »
Julienne « Oh, pour une fois que c’est moi qui commence ! »
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Eté 1940 - Alexandrie (Egypte)
6/7
Mes deux plus jeunes sont scolarisées à l'externat Saint-Joseph de Moharram Bey, un établissement plutôt côté. Si vous connaissez mon mari, vous vous étonnerez sans doute qu'il ait donné son aval. Il ne l'a pas donné. En ce qui le concerne, Jeanne et Julienne sont dans une école française laïque. Mais encore une fois, c'est l'établissement des enfant Whitwell ainsi que de nombreux autres rejetons de diplomates et de professeurs. Jeanne s'y fait très bien d'ailleurs : elle est amie avec les filles les plus en vue de notre petite société d'expatriés et semble d'ailleurs très en phase avec les intérêts des filles de son âge. Elle commande des vêtements sur des magazines américains, joue à l'adulte (tant qu'elle ne fait pas ses quatorze ans) et ne semble penser qu'aux garçons de son âge ou ceux du lycée. Julienne est bien plus terre à terre et intuitive, une intellectuelle bien plus du goût de son père, elle s'intéresse à la chimie. Etonnant de noter que Jeanne est sans doute, parmi tous nos enfants, celle qui a le plus pris du caractère de son père.
Mais parfois, même parler de ses enfants n'est pas un échappatoire suffisant, vous le découvrirez quand votre fille sera plus âgée (Noé m'avait prévenue, toutes mes félicitations d'ailleurs). Hugh, le fils aînée de mon amie Mary, était posté à Saint-Nazaire. Depuis la capitulation, elle n'a plus de nouvelles. L'amirauté ne cesse de la balader et même son mari, utilisant sa blessure de guerre comme un sésame, n'obtient aucune information.
Transcription :
Jeanne « Voilà. On était comme ça. »
Julienne « C’est proche quand même. »
Jeanne « Ne fais pas ta rabat-joie ! Mon coeur battait si fort que j’avais peur qu’il l’entende. Tu sais, il paraît que Francis a déjà connu des filles en Angleterre alors je ne voulais pas passer pour une oie blanche qui n’a rien vécu. Alors j’ai essayé de paraître détendue. »
Julienne « Mais tu es une oie blanche. Et Francis a notre âge, ça m’étonnerait qu’il ait fait plus que de toucher l’épaule d’une fille quand sa mère ne regardait pas. Arrête d’essayer de passer pour une adulte Jeanne, ça te rends encore plus gamine. Et lui, il se donne des airs. »
Jeanne « Tu peux dire tout ce que tu veux, je m’en fiche. Et après, il m’a souri, et il m’a pris la main. Qu’est-ce que c’était bon… Je crois vraiment que je suis amoureuse… Mais il ne l’a pas tenue longtemps. Il a détourné les yeux et il a changé de suite de sujet. La guerre, encore la guerre… Pourquoi tout le monde ne pense qu’à ça ? »
Julienne « Peut-être parce que son père a failli ne pas s’en sortir à Dunkerque. Et qu’on ne sait toujours pas où est son frère posté à Saint-Nazaire. »
Jeanne « Comment tu sais tout ça ? »
Julienne « Parce que je prenais le thé avec Madame Whitwell et Maman pendant que tu faisais les yeux doux au fils cadet. »
Jeanne « Oh et puis tu m’énerve ! Pourquoi il ne m’en a pas parlé ? Moi aussi j’ai des frères disparus. »
Julienne « Comme si tu t’en souciais. Tu sais que les autres filles disent que tu as un coeur de pierre derrière ton joli visage ? Que tu es comme Papa. »
Jeanne « Je m’en fiche de ce que disent les autres filles. »
Julienne « Même de Rosemary ? »
Jeanne « Oh non… Je suis sure que c’est cette peste qui l’a raconté à son frère. Et c’est pour ça qu’il n’a pas voulu m’en parler. Mais pourquoi il m’a tenu la main alors si il n’était pas d’humeur ? »
Julienne « Tu es vraiment comme Papa… Parce qu’il essayait d’oublier son chagrin. Un peu comme toi. Je sais que tu écrivais beaucoup à Jean-François et que tu es morte d’inquiétude depuis que tu n’as plus de nouvelles. »
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Eté 1940 - Alexandrie (Egypte)
5/7
J'en parle un peu autour de moi. Nous sommes beaucoup d'épouses d'expatriés à nous rencontrer au Cecil Hôtel du centre-ville, pour prendre le thé ou le café, ou alors nous nous réunissons les unes chez les autres. Il y avait pas mal d'épouses d'hôteliers italiens, mais avec la guerre, tous sont rentrés au pays. Je ne pense pas que nous leur aurions fait bon accueil ceci dit. La vie a toujours été douce, et malgré le fait que nous soyons en guerre, j'ai l'impression que rien n'a réellement changé. Comme si nous nous protégions d'un cauchemar à l'aide de nos oreillers. Nous y pensons peu, mais Constantin m'a rappelé qu'en définitive, Alexandrie n'est pas si loin de la Lybie et qu'un conflit armé dans la région est à craindre. Le cas échéant, les Whitwell nous ont proposé de nous héberger dans leur résidence cairote. Voilà au moins une nouvelle qui pourrait plaire aux filles.
Transcription :
Jeanne « Qu’est-ce que tu fais ? »
Julienne « Je réfléchis. »
Jeanne « A quoi ? »
Julienne « A la guerre, en France. »
Jeanne « Nous sommes là, bien détendues et au frais, et toi tu penses à la guerre ? »
Julienne « Pourquoi pas��? C’est inquiétant je trouve. Tu n’y pense pas toi ? »
Jeanne « Non, pas tellement. Je veux dire… Maman se fait un tel sang d’encre qu’elle s’en fait mal aux doigts mais… enfin, je ne sais pas. »
Julienne « On a nos frère et sœurs là-bas tout de même. »
Jeanne « Oui, c’est vrai. Mais nous les avons vu environ trois fois dans nos vies, dont une dont je ne me souviens même pas. Et toi non plus. C’est peut-être cruel, mais ça me contrarie bien davantage de voir Maman si malheureuse que de penser à eux. Et puis, la France c’est loin. »
Jeanne « Par contre, tu te souviens de Francis ? »
Julienne « Whitwell ? »
Jeanne « Oui. Quand il est venu avec sa mère la dernière fois, nous avons réussi à nous éclipser tous les deux ici. »
Julienne « Jeanne ! Maman va te tuer si elle l’apprend ! Attends… Tu as dit que tu étais malade et que tu devais rester alitée. Je t’ai couverte tu sais, tu aurais pu m’en parler avant ! »
Jeanne « Pardon… Tu ne veux pas savoir ? C’est quand même plus réjouissant que ces histoires de guerre. »
Julienne « Bon, si. »
Jeanne « Bref. On est venus ici, et on s’est allongés dans l’herbe côté à côte. On a discuté de beaucoup de choses. »
Julienne « Et ensuite ? »
Jeanne « Attends je te montre. »
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Eté 1940 - Alexandrie (Egypte)
4/7
J'ai tenté de parler avec mon mari, mais c'est presque impossible. Il se fait un sang d'encre pour les enfants bien sur, mais aussi pour son cousin Adelphe. Ils sont si proches qu'on dirait bien des frères, mais j'imagine que Noé vous en a déjà parlé.
Constantin est un homme très particulier. Quand j'essaie de lui parler de certains sujets, les plus importants, il les évite. Il trouve des parades, il change de sujet. Il n'arrive pas à gérer les émotions violentes sans s'effondrer. Je ne peux pas le pousser dans ses retranchements ainsi. Pourtant, il a gardé un tel calme qu'il m'a suggéré de lui-même l'idée de vous écrire. Voilà qui est aussi surprenant que déstabilisant.
Transcription :
Constantin « Je le sais bien. J’ai peur pour eux moi aussi. »
Albertine « Alors comment peux-tu rester là ? »
Constantin « J’essaie tu sais… Simplement, je n’ai absolument aucune idée de ce que je pourrais faire. Il faut que je reste occupé. Pour ne pas y penser. »
Albertine « Alors parle-moi. »
Constantin « Je n’ai rien à dire. J’ai juste peur. Le travail ne garde occupé et comme cela, j’évite d’y penser. »
Albertine « Après toutes ces années, j’ai encore autant de mal à te déchiffrer... »
Constantin « Je sais que je te parais froid. A tout le monde d’ailleurs. Cléopâtre n’a cessé de me le reprocher au cours des dix dernières années… Mais je ne peux pas… Albertine, Adelphe est là-bas également. J’ai tellement peur que… qu’il meurt et que je ne sois pas à ses côtés… Non, je ne peux pas y penser ! »
Albertine « Je comprends. »
Constantin « Nos enfants… et Adelphe. Je dois croire que tout s’est bien passé. Sinon, je crois que je vais devenir fou. »
Albertine « Je ne peux pas en parler aux filles. Elles ne comprennent pas. »
Constantin « C’est bien trop lointain pour elles. Mais de la même façon que je suis inquiet pour toi, je pense qu’elles s’inquiètent pour toi. Elles ne veulent juste pas peser davantage sur ta peine. »
Albertine « Sans doute. »
Constantin « Pourquoi n’écris-tu pas à l’épouse de Jules ? Cela fait longtemps que tu n’en parle plus. »
Albertine « Constantin… Elle est décédée depuis plus de dix ans. »
Constantin « Vraiment ? Je… Pardon. Ecris donc à son fils ! Julien ? »
Albertine « Lucien. »
Constantin « Voilà. Arsinoé et lui correspondent depuis des années, je suis certain qu’il pourra comprendre. Et qui sais, peut-être lui a t-il eu des nouvelles ? »
Albertine « Mais comment ? »
Constantin « La chance. En tous cas, c’est ce que j’essaierais de faire. Mais parle aussi à Jeanne et Julienne. Ce sont de grandes filles à présent, elles comprendront. »
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Ils ont carrément supprimé mon blog de ma liste des blogs que j'ai en administration, il est plus nul part je ne peux même plus l'administrer , ils se sont permis sans même me prévenir de virer ce blog inoffensif sous je ne sais quel prétexte encore si je postais du militantisme, de la haine, de la politique mais rien de tout cà. Voilà c'est quoi tumblr on laisse les bots sexuels venir envahir nos hashtags on laisse des gens avoir de la haine tant qu'ils sont politisés à droite ou à gauche (des extrémistes de tout bord y en a pleins ici) mais on condamne un blog qui fait du bien à tout le monde, qui est apprécié (beaucoup plus que ce simblr là) qui ne montre aucune nudité ni de choses illégales. Que des trucs marrants des sims 4 et d'ACNH et deux trois trucs de jeu vraiment sympas.
J'ai toujours détesté tumblr parce qu'il y a beaucoup trop de gens qui t'envoies des menaces de morts ou des insultes si tu es légèrement divergents de leur opinions en anonyme ou pas, vraiment des sectaires ici y en a. mais on ferme des blogs ! Et je suis pas la seule à avoir subit ceci récemment , on fait taire les simblr, on fait taire les cozy gameurs. Si seulement les créateurs de cc sims 3 et sims 2 pouvaient se tirer de cet endroit je ne serais jamais venue. On a pas autre choix à cause des CC.
Et l'autre mongole de Trump et Musk et tout les Républicains (parce qu'ici on est chez les yankees) sont pour la liberté d'expression ouais mon cul !
C'est vraiment abusé... Envoie une demande au support, il y a certainement une explication, il n'y avait rien de particulier dessus qui en justifie la fermeture. Il m'est arrivé d'avoir des posts supprimés, en faisant appel ils ont été restitués tout de suite, c'était juste le bot qui avait pété un câble ! J'espère que tu récupèreras ton blog.
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Eté 1940 - Alexandrie (Egypte)
3/7
J'ai deux fils dans l'armée. Antoine et Jean-François. Ils ont été engagés en tant que réservistes, mais mon cadet était un volontaire. Il se fait une haute idée de la guerre, et j'ai tellement peur que cela le fasse tuer. Aux dernières nouvelles, nos troupes se faisaient massacrer. Ma bonne amie, Marian Whitwell, est l'épouse d'un colonel de l'armée britannique. Je sais que son époux à pu s'échapper de France, non sans quelques blessures. Elle ne voulait pas me dire ce qu'elle savait, sans doute pour me ménager. A force de l'assaillir de questions, elle a cédé. Selon elle, ceux qui ne se sont pas fait massacrer ont été fait prisonnier. Mes deux garçons sont-ils en train de pourrir dans une prison en Allemagne ?
Les seules pour lesquelles je suis rassurées sont mes plus jeunes, Jeanne et Julienne, mais aussi Sélène, qui s'est installée au Portugal. Elle m'a fait envoyer une photographie. Son petit garçon, Emilio, est aussi blond que moi. C'est particulier pour un petit portugais à la peau si brune.
Transcription :
Albertine « Constantin... »
Constantin « Mmh... »
Albertine « Constantin ! »
Constantin « Mmh… Ma chère, tu vois bien que j’essaie de faire une sieste. »
Albertine « Il faut que l’on parle. »
Constantin « Bon, très bien. Si tu insistes. »
Albertine « Je suis terriblement inquiète. »
Constantin « Je le sais bien. Mais que pouvons nous y faire ? »
Albertine « Tu n’es pas inquiet toi ? »
Constantin « Si bien sur. Mais tu as élevé de merveilleux enfants, débrouillards et intelligents. Je suis certain qu’ils s’en sortent parfaitement. Il faut attendre quelques temps que les choses se tassent. »
Albertine « Notre petite Eugénie n’est pas… Oh, Constantin ! Comment peux-tu te dire que tout va bien alors que nous n’avons plus de nouvelles ? »
Constantin « J’ai fait tout ce que j’ai pu et tu le sais. J’ai bien tenté de convaincre Jean-François de venir vivre avec nous, mais il n’a rien voulu entendre. Ah… Ces écoles qui exaltent le patriotisme extrême, voilà où tout cela nous mène… A partir de ce moment, il n’y avait plus rien que nous puissions faire. A part attendre. »
Albertine « Mais je ne peux pas attendre ! Ce sont nos enfants là-bas ! »
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Eté 1940 - Alexandrie (Egypte)
2/7
Cher Lucien,
Je suis Albertine, la mère de Noé. J'ai correspondu pendant très longtemps avec votre Maman, et je vous assure que j'ai été dévastée d'apprendre son décès. C'était une amie très chère.
Je vous écrit comme on lance un appel à l'aide. Cela fait des semaines qu'aucune lettre ne m'arrive de France. Je suis extrêmement soucieuse. Je sais que la situation en France est très compliquée, mais ne plus avoir de nouvelles de mes enfants me déchire le coeur.
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1/7
De : [email protected]
Objet : Encore des vieilles photos !!!
Cher cousin,
Que de découvertes dans ce grenier, je vais bientôt pouvoir ouvrir un musée ! Des brouillons des lettres de Noé, je ne retrouve vraiment pas grand chose, mais alors vraiment rien. J'essaierai de vous envoyer les quelques bouts de lettres que j'ai trouvé quand j'aurai fini de les scanner. Autant Noé savait bien tenir son affaire, autant ses papiers personnels sont d'un bordel indicible ! Je me demande si tout n'a pas été balancé en vrac, ou si c'est quelqu'un d'autre qui les a rangés. En tous cas, je me suis perdu dans tout ce bazar.
En revanche, ce que je retrouve bien, ce sont les photos. Il y a de grands albums à reliure en cuir, et je ne sais pas qui a fait ce travail, mais il est impeccable ! Je vous en joins donc deux issues d'un album constitué par Albertine (quel bonheur d'avoir au moins un ancêtre ordonné !).
La première représente Constantin et Albertine devant leur maison du quartier français au Caire. Impossible de savoir exactement où elle était située, mais je dirais le long d'un des canaux du lac Maréotis (lac Mariout aujourd'hui) vu que les jumelles avaient apparemment l'habitude d'aller se baigner et que la rue semble en terre battue (sur la deuxième photo). C'est dingue comme Constantin a vieilli depuis sa photo de mariage ! Il avait sans doute déjà les cheveux complètement blanc, et qu'est-ce qu'il est maigre !
La deuxième représente Jeanne (la brune il me semble, et oui, encore une !), et Julienne (la blonde du coup). Elles ont quatorze ans sur cette photo ! Elles ont le même âge que leurs nièces, pas étonnant que mon arbre généalogique soit un véritable foutoir...
Je retourne voir ce que je peux trouver d'autres, à la prochaine !
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen4#Arsinoé Le Bris#Constantin Le Bris#Albertine Maigret#Jeanne Le Bris II#Julienne Le Bris#A Le Bris
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Été 1940, Hylewood, Canada
Chère Noé,
Je tente le tout pour le tout. Je ne sais même pas si vous allez recevoir cette lettre. Lola n’a pas reçu de réponse à son dernier courrier dans lequel nous t’avions joint les papiers du baptême, autant te dire que nous sommes tous morts d’inquiétude. Toute l’île nous demande des nouvelles de nos cousins en France et nous sommes bien en peine de leur répondre. J’espère que vous allez tous bien et que vous êtes en bonne santé. La tante Jeanne nous donnait quelques nouvelles mais elle ne répond plus non plus.
Quelques nouvelles, j’espère que tu les recevras. Lola te l’a déjà dit mais elle a insisté pour que je le répète au cas où tu n’aurais pas reçu son courrier. Ives a terminé l’entrainement et il est actuellement en garnison en Islande. Je ne sais pas trop où est Georges, l’époux de Marie. Je sais simplement qu’il est déployé en Angleterre depuis décembre mais je serais incapable de te dire où. Ne t’en fais pas pour moi, je n’ai pas particulièrement l’envie d’y aller. Je ne suis pas mon père et je tiens à mes deux jambes.
Je me permets de t’embrasser affectueusement. Réponds-moi au plus vite pour nous rassurer. Irène me dit de t’écrire que si tu as besoin de quoi que ce soit, notre famille fera son tout son possible pour t’aider.
Ton cousin,
Lucien LeBris
▼ Transcriptions et traductions vers le français sous "Afficher davantage". ▼
[Transcription] Roseline LeBris : ♬♩Je viens faire un dernier adieu / Je dois quitter mon beau pays / Pour traverser les grands flots bleus ♬♩
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Printemps 1940 - Champs-les-Sims
4/4
A dire vrai, c'est vraiment une période étrange. Une sorte de calme avant la tempête. Nos armées sont plantées le long des frontières avec nos alliés britanniques, à ne rien faire à part tenter un rapprochement des cultures j'imagine. Je regrette presque que vous ne puissiez vous joindre à la fête. Antoine a été intégré à la 137ème, qui est basée à Dunkerque. Dans les lettres qu'il envoie, il mentionne surtout l'ennui .Il m'a dit qu'il avait sympathisé avec un anglais de Falmouth, en Cornouailles. Ils s'aident mutuellement à améliorer leur anglais et leur français. Lui aussi à une épouse et des enfants qui l'attendent à la maison. Son nouvel ami, qui est opérateur de télécommunications pour la Royal Navy, lui apprend également le morse. C'est apparemment un poste très intéressant, et mon frère s'est mis en tête de l'obtenir, afin d'être au plus près de l'information.
C'est également le poste de George, qui officie parmi les tirailleurs sénégalais en métropole. Il devait au début rester en stationnement à Dakar, mais il a réussi grâce aux relations de son père, à se faire transférer dans une autre division postée à l'est. Lucien, fais-moi plaisir, quoi qu'il arrive, n'essaie pas de jouer les héros ! J'en ai assez d'entendre ce genre d'histoires. Cléo est dans tous ses états. Elle qui espérait que son fiancé reste bien à l'abri... Epargne nous, à moi et Irène, une telle angoisse si elle est évitable !
Je t'écrirais bientôt j'imagine. Cette attente est insupportable, j'ai la sensation de m'inquiéter pour des peccadilles, et j'ai trouvé des cheveux blancs dans ma chevelure il y a peu. Aurore, Cléo (qui ne supportait plus la solitude de son appartement parisien) et moi nous retrouvons seules à la maison avec six enfants qu'il faut soigner ou rassurer, chaque âge amenant son lot de besoins impérieux. T'écrire me fait le plus grand bien.
Avec toute mon affection,
Noé
P.S. J'ai failli oublier ! Ange et moi souhaitons que tu sois le parrain de Charles, si cela ne te déranges pas. J'ai joins au courrier les papiers nécessaires. Je tiens à préciser que tu n'est pas forcé d'accepter, car Cléo et Aurore trouvent que de trouver de tels formulaires au milieu de la lettre a quelque chose d'impératif. Fais-le seulement si le cœur t'en dis. De cette façon, tu raviras Jean-François, qui s'est vexé que je ne le choisisse pas.
Transcription :
Marc-Antoine « Et bien, dites donc jeune fille… Quelle bataille ! »
Louise « Je me suis entraînée, tu as vu ? »
Marc-Antoine « Tu as un vicieux coup d’oreiller droit, c’est le moins qu’on puisse dire. C’est Maman qui t’a montré ? »
Louise « Non, Anna. Maman m’a montré comment éviter de trop abîmer les oreillers pendant la bataille. J’en avais assez de tout le temps ramasser les plumes... »
Marc-Antoine « Il faut toujours prendre soin de ses armes, c’est bien. »
Louise « ... »
Marc-Antoine « Louise ? »
Louise « Dis Papa, c’est dur de faire la guerre ? »
Marc-Antoine « Ah non, pas du tout. Je me suis plus fatigué en une bataille avec toi que pendant tous ces derniers mois. »
Louise « Ah bon ? »
Marc-Antoine « Absolument ! Tu vois, tu n’as rien à craindre. »
Louise « Mais Papa, les Allemands ne lancent pas des caramels dans leurs canons. »
Marc-Antoine « Heureusement pour eux. J’adore les caramels ! »
Louise « Ah ah ! Oui ! Je suis sûre que tu arriverais à tous les gober en vol si ils vous bombardaient avec. »
Marc-Antoine « Ne t’inquiète pas, je préfère quand même me battre avec toi. »
Louise « Tu dois vraiment repartir ? »
Marc-Antoine « Oui, mais je vais vite revenir. Tu sais, quand j’étais petit, mon papa aussi est parti à la guerre. Il revenait nous voir souvent. Pourquoi ne pourrais-je pas faire pareil ? »
Louise « Mais Papa… Grand-Père est revenu avec un bras en moins ! »
Marc-Antoine « Ne t’inquiète pas, ça ne peut pas m’arriver à moi.J’ai besoin de mes deux bras pour tenir mon oreiller et prendre ma revanche. »
Louise « Promis ? »
Marc-Antoine « Promis. »
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Printemps 1940 - Champs-les-Sims
3/4
La petite Louise, quant à elle, ne s'est pas du tout intéressée à son cousin. Il faut dire qu'avec deux petits frères jumeaux de deux ans, elle a déjà fort à faire en tant que grande soeur. Et du haut de ses neuf ans, elle se préoccupe plus de ses jeux que d'autre chose. Et elle veut aussi plaire à son père, c'est certain. Elle lui écrit lettre sur lettre, et suit sa mère partout pour lui demander quand arrivera le courrier. Elle est encore dans cet âge d'innocence où la guerre est quelque chose de très abstrait et représentant un danger assez relatif. Elle a demandé à Oncle Adelphe de lui raconter la guerre, mais elle a refusé. Assez sèchement pour l'amener à venir pleurer dans mes jupes. Elle a du mal à comprendre qu'Adelphe est de très mauvaise compagnie en ce moment. Comme tous les enfants de la maison, elle est très attachée à lui, mais c'est elle qui a lancé l'habitude de l'appeler "Grand-Père Adelphe". Le jumeaux l'ont imité, puis Anna et Elisabeth.
Il est presque toute la journée assis à côté du poste de radio. Il attend des nouvelles du front avec une telle anxiété que Tante Rose a tenté de "voler" le poste pour le soustraire à cette attente malsaine. Mais elle a du se raviser suite aux récriminations virulentes de toutes les femmes de la famille, moi y compris. Ce poste, c'est notre lien avec le monde. Il est hors de question de le couper !
Transcription :
Louise « Attention ! L’artillerie attaque ! Boom… Boom ! »
Marc-Antoine « Oh non ! Une pluie de bonbons ! Qu’allons nous faire ? »
Louise « Rendez-vous les méchants ! Vous n’avez aucune chance ! »
Marc-Antoine « Mais que vais-je faire ? Voici que tous mes meilleurs canonniers sont à quatre pattes pour manger des sucreries. Sergent, dites-leur qu’ils seront privés de gâteau si ils ne reprennent pas immédiatement leurs postes ! »
Marc-Antoine « Il nous faut à présent déployer notre arme secrète… Sergent, lancez les tonneaux de barbe à papa ! Ils seront empêtrés dans tout ce sucre et ils ne pourront plus nous envoyer tous ces bonbons. »
Louise « Oh non… Heu… Soldats, on mange la barbe à papa, vite ! »
Marc-Antoine « C’est inutile, avec toutes les caries qu’ils vont attraper, ils devront dépenser tout leur argent chez le dentiste. J’ai gagné ! »
Louise « Boom ! Attaque surprise ! Encore plus de bonbons ! Et… heu… Ils ont une mumu… heu non, mutu… mutuelle de santé pour payer le dentiste ! »
Marc-Antoine « Oh non ! Un syndicat, mon seul point faible...C’en est fini de nous ! Nous sommes faits comme des rats... »
Louise « Ah ah, oui ! Rendez vous ! »
Marc-Antoine « Je me rends, je me rends. »
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1939. Georges Rumédier, le "petit-fils" de Frédéric Rumédier, le jour de son départ à la guerre (1er détachement du service spécial canadien-américain, les Alaskan Scouts, qui servent de patrouille sur la côte). Comme Frédéric, Georges est un vampire.
Avant 1940, il n'y a pas de systématisation des documents d'identité au Canada. On utilise généralement son certificat de baptême ou bien son permis de conduire, pour ceux qui en ont un, avant les années 20/30, mais il n'est jamais vraiment requis de pouvoir démontrer son identité - ça ne devient le cas qu'après la fin de la Seconde Guerre mondiale.. À partir des années 40, on voit apparaître le Numéro d’assurance sociale (NAS), qui est le premier système d'identification au niveau du Canada (même si ce n'est pas un document d'identité en soi).
Par contre, les soldats reçoivent des documents d'identité officielle. Ça veut dire que Georges et Frédéric vont recevoir leur tout premier document d'identité, sur lesquels ils vont innocemment déclarer l'âge le plus bas possible pour être considéré majeur (21 ans à cette époque), de façon à être en mesure de l'utiliser longtemps...
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