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aisakalegacy · 17 hours ago
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Printemps 1937, Hylewood, Canada (5/27)
Nous entrâmes tous dans la pièce, les uns après les autres, comme des automates. La chambre était chaude, j’eus l’impression d’étouffer en passant le seuil de la porte. Nous contournâmes le corps en nous serrant contre le mur, comme pour nous en éloigner le plus possible. Il ne serait venu à l’idée de personne de la déplacer. Sonia guida Layla sur la banquette de mon petit salon pour qu’elle reprenne ses esprits. Lola n’eut même pas la force de s’asseoir, elle s’écroula à même le sol, comme une poupée désarticulée, et se mit à sangloter. À ce stade, nous n’étions même pas certains que Lorita était bien morte. Agathon, celui d’entre nous qui gardait la tête la plus froide, prit finalement la décision que personne ne voulait ni n’osait prendre et s’agenouilla près d’elle pour tâter le pouls à la carotide. Il en conclut le décès. Je reprenais doucement mes esprits et le choc se retrouvait remplacé par un sentiment de panique qui commençait à m’habiter, me paralysait, me rendait à fleur de peau. Avec tout ce qu’il s’était passé ces dernières années, j’avais eu à gérer beaucoup de choses. La crise, les conséquences du décès de chacun de mes parents… Un meurtre. Voilà où se trouvait donc ma limite. Irène, qui avait entendu crier et s’étonnait de ne trouver personne en bas, finit par nous rejoindre. Elle n’avait pas voulu laisser notre fille sans surveillance dans la nurserie et je pouvais l’entendre gazouiller insouciamment à travers la porte. Je l’enjoins à ne pas entrer - têtue comme elle l’est, elle n’en fit rien et se joignit à nous, non sans faire remarquer l’écœurante odeur de chair brûlée qui flottait dans la pièce. Dans l’état de choc où je me trouvais, je ne l’avais même remarquée, mais à partir du moment où j’en pris conscience, elle me saisit au ventre. Gizelle fut la dernière à nous rejoindre, silencieuse comme une ombre, muette et inexpressive.
Nous cherchâmes à établir les causes de sa mort. L’hypothèse de la chute avait été rapidement écartée. Rien n’était renversé - si Lorita avait heurté la table basse, tout le service à thé aurait valsé à travers la pièce et n’aurait pas manqué de se briser sur le sol. De plus, Lorita ne portait aucun hématome ou blessure qui eussent laissé penser qu’elle soit morte en se cognant la tête. Nous conclûmes initialement qu’elle avait dû s’électrocuter en nettoyant la prise de mon gramophone, et nous en serions sûrement resté là si Agathon n’avait pas fait remarquer quelque chose. Lorita ne montrait pas les signes d’une personne qui serait morte électrocutée. Elle était étendue sur le sol, elle sentait le brûlé, elle avait de toute évidence été électrifiée… mais ce n’était pas la raison de sa mort - la preuve étant qu’elle n’en avait pas souffert, et son corps, ses mains, parfaitement détendues au lieu de s’être refermées en la contraction douloureuse habituelle des victimes d’électrocution, en témoignait. L’évidence, terrible, s’imposa à nous. Quelqu’un avait assassiné Lorita et avait confectionné toute une mise en scène pour faire passer cela pour un accident.
[Transcription] Lucien LeBris : Agathon, ne commence pas à faire peur à tout le monde ! Layla LeBris : Oh, non… Est-ce que je vais me faire accuser ? C’est moi qui l’ait découverte. Agathon LeBris : Personne ne va t’accuser, Layla. En tout cas pas sans preuves. Que tout le monde reste calme. Lucien, j’ai de très bonnes raisons de le penser. Regardez sa main. Lucien LeBris : Qu’est-ce que nous sommes censés voir ? Agathon LeBris : Si vous vous étiez pris 200 milliampères à travers le corps, vous seriez détendus, vous ? Gizelle LeBris : Elles ne présentent aucune contraction musculaire. Ses doigts sont parfaitement lâches. Layla LeBris : Oui… Les personnes mortes électrocutées contractent leurs mains, les muscles se contractent violemment et on dirait que la personne est morte en donnant un coup de poing. Fabien m’en a parlé, il a vu le cas à l’hôpital ! Agathon LeBris : Tout juste. On peut donc en conclure… Lucien LeBris : … qu’elle était déjà morte quand elle a été électrifiée.
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aisakalegacy · 2 days ago
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Printemps 1937, Hylewood, Canada (4/27)
D’un pas précipité, Lola et moi nous élançâmes dans la maison, puis nous gravîmes les marches de l’escalier quatre à quatre pour parvenir au dernier étage de la maison, de là où était provenu le cri. Devant la porte, dans le couloir, Sonia, l’aide que nous avions recruté, soutenait Layla qui semblait avoir du mal à tenir sur ses jambes. Agathon se trouvait déjà là également, et leurs trois silhouettes en contrejour nous barraient la vision du drame.
La voix teintée d’inquiétude, je demandai ce qu’il y avait. Comme personne ne me répondait, j’insistai d’un ton alarmé. Agathon fut le seul à se retourner vers moi. Il se contenta de secouer la tête, très légèrement et avec effort. D’une voix implorante, Lola demanda ce qu’il se passait. Je m’immisçai entre Agathon et Sonia. La vue de la chambre s’offrit à moi. Lorita gisait sur le ventre, devant la porte, la face sur le tapis. Je sentis mon estomac se nouer. Ce n’était pas la première fois que je voyais un cadavre ; en revanche, c’était la première fois que j’en voyais un aussi jeune et de façon si brute. Papa et Maman, j’avais eu le temps d’anticiper. Mais là… Lola plaqua une main sur sa bouche pour réprimer un cri, et ses yeux s’emplirent de larmes. Moi, je restai trop hébété pour parler.
[Transcription] Dolorès Lebris : Lorita ! Lucien LeBris : Est-ce qu’elle est…?  Agathon LeBris : J’en ai bien peur. Layla Bahar : Je ne comprends pas comment c’est arrivé. Lucien LeBris : Elle est tombée, évidement. Sonia Houveau : C’est peu probable, rien n’est renversé. Agathon LeBris : Non, il n’y a ni sang, ni commotion. Irène LeBris : Qu’est-ce que c’est que cette odeur atroce ? Lucien LeBris : Irène, ne rentre pas là avec la petite ! Irène LeBris : Sainte Vierge des bécosses… Est-elle morte ? Mais… de quoi ? Lucien LeBris : Irène… La petite… ;_; Agathon LeBris : Ses doigts sont mouillés. Cette odeur que nous sentons tous, c’est de la chair brûlée. Et observez la prise électrique noircie près du phono. C’est à cause d’elle les plombs ont sauté. Tout porte à faire croire que notre chère Lorita est morte électrocutée. Layla LeBris : C’est un accident, alors. Sonia Houveau : Il faut appeler la police. Agathon LeBris : Mes amis, je crois que notre chère Lorita a été assassinée.
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aisakalegacy · 3 days ago
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Printemps 1937, Hylewood, Canada (3/27)
Comme tu as pu le constater l’année dernière par le virement que tu as reçu en recouvrement de ma dette, les affaires allaient mieux. Les touristes revenaient et le bar de Marie avait un franc succès. Layla avait été félicitée pour son travail méthodique à la librairie et avait obtenu une promotion longtemps attendue. Lola était passée femme de chambre personnelle de sa maîtresse de  maison à Brockville, ce qui relevait son statut de façon appréciable à défaut de constituer une très grande différence monétaire. 
Roseline grandissait. À deux ans, elle prenait tout le temps de sa mère, et nous nous étions facilement laissé convaincre par Lorita, notre bonne, d’engager une aide pour seconder Irène. Nous aimions beaucoup Lorita, surtout Lola, je pense - mais Lola semble adorer et se faire adorer de toute personne avec laquelle elle amorce un semblant de conversation. Cela faisait sept ans qu’elle travaillait pour nous. J’ai un peu honte d’avouer qu’il nous est arrivé de payer ses gages en retard, lors des mois les plus difficiles après la crise, mais je me suis toujours rattrapé en lui payant des intérêts. Même lorsque nous n’étions pas en mesure de la rémunérer deux mois consécutifs, elle était restée. Elle ��tait d’une loyauté incontestable. Elle apportait un verre d’eau au sirop sur la table de chevet de Layla tous les soirs, parce qu’elle savait qu’elle n’oserait pas se lever par crainte de nous réveiller si la soif la prenait pendant la nuit. Elle glissait les fleurs favorites de Lola dans son linge pour le parfumer. Elle connaissait les plats préférés de chacun d’entre nous. Tout le monde l’aimait.
Alors il est difficile de te décrire le choc que nous avons tous ressenti lorsque le cri perçant de Layla a retenti, au moment où, en ouvrant la porte de ma chambre, elle découvrait, gisant, le corps de Lorita.
[Transcription] Layla Bahar : Lorita, il y a un problème, les plombs ont sauté et le téléphone ne marche plus ! Layla Bahar : … Lorita ?
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aisakalegacy · 3 days ago
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Printemps 1937, Hylewood, Canada (2/27)
C’était même l’inverse. Nous étions au printemps, il faisait plutôt chaud, c’était un de ces dimanches après-midi qui annoncent l’approche de l’été. Les beaux jours étaient arrivés plus tôt que d’habitude. Si quelques uns des premiers touristes - dont le retour se faisait timide depuis l’année précédente - s’étaient aventurés jusqu’à notre île, la plupart nous préféraient des îles plus grandes ou plus proches de Kingston, où il est possible de passer la journée, s’interrompre pour dîner au restaurant et repartir le soir. Tout cela faisait que malgré la chaleur, je restais principalement désœuvré outre quelques interruptions pour assurer le départ d'une embarcation ou accueillir un visiteur. Du jardin, où je jouais à la balle avec Lola, je pouvais observer mon port et anticiper les arrivées.
L’atmosphère était légère à la maison. Avec les fiançailles de mes deux sœurs, chacune de leurs retrouvailles le dimanche faisait que la plupart des conversations portaient sur leur mariage à venir, sur des projections quant à leur vie de femmes mariées, et sur tout un tas d’autres choses au sujet duquel leurs discussions ne semblaient jamais tarir, alors qu’on aurait pu croire qu’elles auraient fait facilement le tour. Fabien, le fiancé de Layla, faisait son année d’internat. Cela le maintenait si occupé qu’il n’avait plus vraiment le temps de revenir à Hylewood et que l’essentiel de ses communications avec ma sœur se faisait par les lettres qu’Agathon était chargé de transmettre deux fois par semaines (besogne dont il se chargeait non sans vives protestations quant au fait, je cite, qu’il n’était pas un pigeon), et, hebdomadairement, par téléphone.
[Transcription] Layla Bahar : Il est 4h27… Mais qu’est-ce qu’il peut bien être en train de faire… (Sonnerie du téléphone) Layla Bahar : Fabien !! Allo ? Fabien Bernard (voix grésillant du téléphone) : Bonjour, mignonne. Je suis désolé du retard. Je voulais t’appeler plus tôt mais c’est la folie aujourd’hui. Layla Bahar : Ce n’est rien, je commençais juste à m’inquiéter. Comment vas-tu ? Fabien Bernard : Ça va. Mon superviseur est tout le temps sur mon dos. Tout à l’heure, il m’a dit que… (clic) Layla Bahar : Allo ? Fabien ? Layla Bahar : C’est pas vrai… Téléphone de torrieux…
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aisakalegacy · 3 days ago
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Printemps 1937, Hylewood, Canada (1/27)
Chère Noé,
Je ne sais pas si tu as remarqué : il pleut toujours dans les histoires de mystères et d’enquête. C’est comme si l’orage, la pluie, le mauvais temps étaient les signes annonciateurs d’une catastrophe. Un peu comme ces vols d’oiseaux qui annonçaient aux Romains - selon leur courbe ou je ne sais trop ce qui caractérise un vol d’oiseau étant donné que je ne suis pas spécialement ornithophile - que je ne sais quel évènement horrible s’apprêtait à se produire.
Pourtant, le jour où un meurtre est survenu dans ma propre maison, il ne pleuvait pas du tout. 
[Transcription] Lucien LeBris : Et voici LeBris qui se place sur le monticule... Il ajuste sa prise… Dolorès LeBris : La receveuse se prépare… Lucien LeBris : Voilà le lancer… Lucien LeBris : Une rapide, un peu haute… La balle file… Elle survole l’arrêt-court…  Dolorès LeBris : Et c’est un magnifique SWING de la receveuse ! Lucien LeBris : Les receveurs ne font pas de swing, Lola ! Dolorès LeBris : Celle-ci en fait un ! Oh là là, mes amis, quel coup de bâton ! Écoutez-moi cette foule qui se lève d’un seul homme ! C’est du grand baseball, mesdames et messieurs ! Hannah Rumédier : La voltigeuse court à toute vitesse pour ramasser ! Quelle course incroyable de la jeune Rumédier ! Lucien LeBris : Bonjour Hannah ! Tu fais équipe avec Lola contre moi ? Hannah Rumédier : Je n’ai pas le temps, mais une prochaine fois avec plaisir !
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aisakalegacy · 3 days ago
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Salut tout le monde ! Je suis un peu en retard dans mes posts. Je prépare un gros morceaux très ambitieux prévu de longue date, je ne suis toujours pas certain du découpage, et je veux être certain qu'il soit bien carré / prévu / lancé avant de commencer à publier. Il va falloir encore un peu de patience, ce que je ferai c'est que je lancerai ma première salve de posts avec autant de billets que de jours que j'ai manqués !
Pour me faire pardonner, voici un petit teaser sur l'arc à venir...
Stay tuned folks!
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aisakalegacy · 6 days ago
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6/6
Objet : Incroyable découverte
Cher cousin,
Suite à votre dernier mail sur la correspondance entre Arsinoé et Dolorès, je me suis remis à fouiller dans le grenier pour voir si je pouvais trouver ces fameuses lettres. J'ai bien trouvé des dizaines et des dizaines de lettres, mais rien de bien intéressant ou qui concerne leur correspondance. J'ai fini par ouvrir à nouveau les vieilles malles d'Eugénie et c'est alors qu'en déplaçant sa vieille bible de chevet (qui est dans un sale état, honte à moi), un feuillet tout jaune a glissé de la reliure en velours. D'après ma mère, mes yeux sont sortis de mes orbites quand j'ai lu la lettre, et vous allez vite comprendre pourquoi puisque je vous la joins.
Bonne lecture !
______________________________________________________________
Le 20 septembre 1894,
Ma chère Eugénie,
J'ai bien pris connaissance de votre lettre. J'avoue être peinée de votre réponse, mais je la comprends et la respecte. Je crains avoir moi-même abusé de votre vulnérabilité, toute émue que j'étais moi même à vous voire si malheureuse. Je vous présente mes excuses pour mon attitude cavalière, moi qui pourtant, devrais savoir dans quel état se trouve une mère quand elle doit mettre en terre son fils bien aimé. Sachez que je prie chaque jour pour le Salut de Maximilien, ainsi que pour que le Seigneur me pardonne mon pêché.
Néanmoins, je ne veux pas que vous vous mépreniez sur mes intentions. Sachez donc qu'il n'y en avait pas la moindre. Je ne vous prenais point en pitié, vous aviez au contraire ma sollicitude. Je ne pense pas qu'il y ait ici autre femme qui puisse mieux vous comprendre. Je vous connais depuis votre mariage avec mon frère, et j'ai l'intime conviction que jamais il n'a mérité une femme de votre valeur. Quand tous ces mensonges ont été révélés, croyez bien que malgré qu'il soit mon frère, j'ai ressenti un profond dégout à son égard ainsi qu'une grande admiration pour vous. Vous avez une force de caractère peu commune, une volonté inébranlable telle un roc et votre dignité à très peu d'égales parmi mes connaissances. Les jeunes Rose et Juliette ne peuvent rêver d'une meilleure tutrice, et ces braves Adelphe et Constantin sont des jeunes hommes accomplis, ce que nous devons en partie à votre éducation.
Je sais que vous éprouvez pour moi une grande amitié, aussi, je sais que vous me pardonnerez ce courrier. J'ai eu besoin de coucher sur le papier mes pensées afin de mettre un point final à ces émotions avortées, que je m'en irai tuer dans l'œuf dès que j'aurai glissé ce feuillet dans l'enveloppe. Pour quelques minutes encore, elles sont encore bien vivaces et j'espère vous avoir convaincue qu'il ne s'agissait point d'un jeu cruel de ma part, mais d'une erreur sincère dont je me repent, bien qu'elle nous ait transies de bonheur durant quelques brèves secondes. Mais vous êtes la femme la plus raisonnable qui soit, bien davantage que moi. Je vous invite donc à les oublier, de même que ne pas oublier que vous aurez en moi une oreille attentive et une affection familiale qui jamais ne vous feront défaut.
Votre amie, Madeleine
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Vous voyez ? Malgré tout le respect que j'ai pour elles, les lettre de Dolorès et Noé sont secondaires à présent. J'ai fouillé absolument partout, mais impossible de mettre la main sur le brouillon d'Eugénie ou la lettre envoyée originellement à Madeleine. J'en suis insomniaque maintenant, mais il n'y a rien d'autre. Je ne peux faire que des hypothèses.
Mis à part les lettres de Lucrèce à Auguste, j'ai rarement vu un courrier avec des sous-entendus aussi maladroits. J'ai relu la correspondance de cette époque : cette lettre a été écrite juste après l'enterrement de Maximilien, et si on en croit les courriers d'Adelphe de la même période, quand le corps a été retrouvé, Eugénie et Madeleine ont passé la journée ensemble. Il y avait bien Rose et Juliette, mais il nous indique qu'elles ont été confinées dans la chambre d'enfants presque en permanence. Eugénie et Madeleine étaient donc seules. Je pense que je pourrais tuer pour savoir ce qui s'est passé cet après-midi là !
Ma mère s'est beaucoup intéressée de savoir si les sentiments d'Eugénie étaient réciproques. Malgré son rejet, le fait que la lettre était conservée dans la reliure de sa bible est pour moi un signe clair. Mais j'ai peut-être tort. Nous ne saurons sans doute jamais. En tous cas, cela prouve une bonne fois pour toutes que cette chère Eugénie est morte avec ses secrets.
J'ai hâte d'avoir vos retours !
A. Le Bris
P.S. Je viens de réaliser... "moi qui pourtant, devrais savoir dans quel état se trouve une mère quand elle doit mettre en terre son fils bien aimé". Pourtant, Servais est mort en 1904, dix ans plus tard ! Madeleine aurait eu un autre enfant ? Peut-être mort-né ?
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aisakalegacy · 6 days ago
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Printemps 1937 - Champs-les-Sims
5/6
Depuis que nous nous sommes avoués nos sentiments, j'ai l'impression de nager dans le bonheur et ça, nous avons bien du mal à le cacher. Les filles ont compris que quelque chose avait changé entre nous (en même temps, quelle idée Ange a eu de m'embrasser pendant le pique-nique ?), et Anna réclame avec encore plus d'empressement une petite soeur. Antoine a levé les yeux au ciel et Aurore nous a fait son plus beau sourire en nous disant qu'elle nous souhaitait beaucoup de bonheur. C'était comme se marier à nouveau. J'ai presque envie d'organiser de nouvelles noces, mais c'est sans doute le bonheur indécent que je ressens qui parle. Si jamais cela devait arriver, tu serais bien évidemment invité, et nous pourrions même organiser cela à Hylewood. Marie a donc bien raison en ce qui concerne l'alcool, nous en auront besoin !
Avec toute l'affection de ta cousine comblée,
Noé
P.S. Je n'avais pas envie de gâcher le ton enjoué de la fin de ma lettre, mais ça me semblait dommage de ne pas en parler. Antoine est de plus en plus inquiet, la querelle de clocher va de mal en pis, et comme si ça ne suffisait pas, il y a des rumeurs de guerre en Europe. Les dignitaires du parti craignent une prochaine invasion allemande en Autriche et en Bohème d'après mon frère. Personnellement, je n'y crois pas vraiment. Antoine est de plus en plus pessimiste. La dernière guerre a été si dure, il parait étrange que les allemands aient envie de remettre ça si vite.
Transcription :
Arsinoé « Heureusement, tout se finit bien. Même si un peu tard. Grand-Mère doit être en pleine syncope de bonheur là-haut. »
Ange « Nous sommes là, ensemble, et toi, tu penses d’abord à Grand-Mère et à ce qu’elle aurait à en dire ? »
Arsinoé « Non, en fait j’ai d’abord pensé à Cléo. Elle ne doit jamais apprendre à quel point ce fut laborieux. »
Ange « En aucun cas. Je lui dirai qu’un soir, à la faveur d’un ciel particulièrement étoilé, je t’ai aperçue et ait réalisé que tu étais l’amour de ma vie. De ton côté, ajoute que tu as brusquement senti le feu brûlant de l’amour te dévorer quand tu m’as aperçu cueillir une rose. »
Arsinoé « Entendu. Dois-tu réellement aller cueillir une rose ? J’en ai assez des formalités. »
Ange « Moi de même. »
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aisakalegacy · 6 days ago
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Note : Au cas où, je précise qu'Ange est un personnage canoniquement bisexuel, même si il préfère les hommes. Ce retournement vient du jeu, mais il est cohérent avec le personnage.
Printemps 1937 - Champs-les-Sims
4/6
Ce que je n'ai appris que récemment, c'est qu'Ange se posait également des questions. Il a arrêté de se rendre à ses soirées. Non pas par "excès de moralité" comme le dit Cléo, mais, selon ses propres mots, parce qu'il avait fini par réaliser qu'il me voulait bien davantage que quiconque. Quand il me l'a avoué, ça a été un choc. Je ne m'en doutait absolument pas, et réciproquement. J'ai bien appris de Grand-Mère et de mes mésaventures, je cloisonne mes émotions à l'extrême. Ange, de son côté, a appris à cacher ses émotions pour des raisons évidentes. Mais tout ça, tu le sais déjà non ? Au moins, nous n'avons pas fini comme deux idiots de romans à l'eau de rose qui souffrent de s'aimer sans trouver les moyens de se l'avouer.
Transcription :
Ange « Ah… ah...ah, ah, ah ! »
Arsinoé « Quoi ? J’ai dit quelque chose de drôle ? »
Ange « Pardonne moi ma chère… C’est juste que… C’est cocasse car, ce que je voulais te dire c’est que… je suis tombé amoureux de toi, Noé. »
Arsinoé « Oh... »
Ange « Je me demande quel jugement on peut bien porter sur un homme qui tombe amoureux de son épouse. Je ne te demande rien, bien évidemment, mais je n’avais plus envie de te mentir. »
Arsinoé « Et bien, à ce propos... »
Ange « Tu as rencontré quelqu’un c’est ça ? Après toutes ces années… enfin, je comprends. »
Arsinoé « Je ne sais pas si on peut dire que je l’ai rencontré… Mais il est vrai que depuis quelques années, je commence à porter un nouveau regard sur quelqu’un. »
Ange « Oh, je… je le connais ? »
Arsinoé « Je pense. C’est un bel homme de taille moyenne, avec une prestance que l’on pourrait qualifier d’aristocratique, et qui est, selon ses filles, le meilleur papa du monde. »
Ange « Tudieu ! Je vois maintenant de qui Anna tient sa cruauté ! Tu as voulu me faire mourir de jalousie ? »
Arsinoé « Oui, un peu. Pardon... »
Ange « Ce n’est rien. »
Arsinoé « Quel couple d’idiots nous faisons. A nous tourner autour sans rien nous dire pendant si longtemps… Je ne pensais pas que tu voudrais de moi. »
Ange « Et moi de même. Et dire que je reproche à Anna de ne pas assez exprimer ses émotions... »
Arsinoé « Les adultes pensent être des modèles, mais la réalité, c’est que nous faisons simplement semblant devant les enfants. Tu en avais parlé à quelqu’un ? »
Ange « Oui, à Antoine. Il a juré de garder le secret. Et toi ? »
Arsinoé « A Lola, la sœur de Lucien. La pauvre vivait aussi un amour impossible à cette époque. »
Ange « Amour impossible… Quelle ironie pour un couple marié. »
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aisakalegacy · 6 days ago
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Printemps 1937 - Champs-les-Sims
3/6
Ange et moi avons énormément parlé ces derniers temps. Cela fait à présent plus de dix ans que nous sommes mariés, et si nous avions rapidement trouvé un équilibre, ce n'est plus le cas depuis un moment pour être honnête. A vrai dire, j'ai beaucoup hésité à t'en parler, mais ça me semblait hypocrite de te le cacher. Après tout, Lola est déjà au courant, et ne blâme pas ta sœur, je lui ait fait promettre de ne rien te dire.
Cela fait quelques années à présent que je suis amoureuse d'Ange. Ce n'est pas arrivé d'un coup, mais de manière très progressive, petit détail après petit détail. Peut-être que toi tu pourras comprendre qu'il est parfois aisé de confondre l'amour avec une profonde amitié, tant les deux se mélangent aisément.
Transcription :
Arsinoé « Tu n’es pas encore allé te coucher ? »
Ange « A vrai dire, non. J’avais espéré que nous puissions discuter un peu maintenant que la journée est finie. »
Arsinoé « Oh, c’était épuisant ! Le camion qui acheminait la cargaison de pinot vers Dauville a eu un accident sur le passage à niveau. Xavier va bien, heureusement. Mais toutes les bouteilles se sont brisées. »
Ange « Je connais quelques daims qui vont passer une bonne soirée avec tout cet alcool répandu par terre. »
Arsinoé « Tant mieux pour eux, mais pas pour moi. J’ai du réexpédier une caisse en vitesse pour qu’elle puisse arriver à l’heure à la gare, et expliquer aux halles de Rungis au téléphone pourquoi ils n’auront pas de bouteille La Butte au Chêne à l’ouverture du marché demain. »
Ange « J’imagine que Dauville est plus rentable. »
Arsinoé « Ils paient l’expédition pour avoir les meilleures bouteilles, bien sur qu’ils sont plus rentables ! »
Arsinoé « Et toi alors ? »
Ange « Pas de problème d’alcool renversé fort heureusement. En tous cas, pas encore. Mais j’avoue avoir peu hâte que les filles arrivent à cet âge où elles pourront commencer à boire et faire la fête comme nous l’avons fait. »
Arsinoé « Moi je ne l’ai jamais fait. »
Ange « Oh, toi tu es une exception ! Tu aurais du voir cette pauvre Cléo lors de la dernière réception à l’ambassade. Son George était obligée de la tenir pour la faire marcher droit. Pas que ça lui déplaise... »
Arsinoé « Ange... »
Ange « Ne t’inquiète pas, c’est moi qui l’ait raccompagnée ce soir là. Et je connais assez Monsieur Sow pour te garantir que c’est quelqu’un de correct. »
Arsinoé « Non, je voulais dire que ce soir là, je croyais que tu étais… et bien, là où tu vas habituellement. Pas à l’ambassade. »
Ange « Je n’y suis pas retourné depuis un moment pour être honnête. »
Arsinoé « Vraiment ? »
Ange « Oui, un très long moment. Et c’est de ça que je voulais te parler. »
Ange « Je n’y vais plus depuis un moment car… je me sens mal en ressortant. J’ai commencé à me sentir coupable… vis-à-vis de toi. »
Arsinoé « Ange, les termes étaient clairs quand nous nous sommes mariés. Tu as bien le droit de… fréquenter qui bon te semble lors de tes séjours à Paris. Tu sais que je n’ai jamais posé de question, ça ne me regarde pas. »
Ange « Oui, je sais bien. Mais c’est aussi parce que, petit à petit, j’étais devenu moins… disons « satisfait » de ces soirées. Elle ne m’apportaient plus vraiment de bonheur, alors j’ai continué par habitude jusqu’à ce que ça me semble mal. »
Arsinoé « Qu’est-ce qui a changé ? Il y a eu un problème avec quelqu’un ? »
Ange « Non, pas avec quelqu’un. Il y a bien eu cette femme avec qui… non, tu n’as pas besoin de savoir, ça s’est passé il y a des années. Le problème, c’est moi. »
Arsinoé « Ange, qu’est-ce que tu essaie de me dire ? »
Ange « Ce que j’essaie de te dire, c’est que j’ai complètement arrêté de fréquenter qui que ce soit depuis deux ans déjà. Je t’ai raconté que je continuais à y aller pour… je ne sais pas en fait. Pour ne pas que tu t’inquiète… Non, ce n’est pas ça… Je ne voulais pas que tu me poses de questions qui m’auraient gêné. »
Arsinoé « Jamais je... »
Ange « Je ne te reproche rien. C’est moi qui ait menti après tout. En fait, à chaque fois que je rencontrais un homme ou une femme qui me… enfin, tu comprends… je finissais pas voir ton visage, et je les éconduisais. Ce n’est pas ta faute bien sur. C’est juste que j’ai mis un bon moment à comprendre ce que ça voulait dire, et encore plus longtemps à trouver le courage de t’en parler. »
Arsinoé « Je suis là et je t’écoute. Je te promets que, quoi que tu dises, je ne te jugerai pas. »
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aisakalegacy · 7 days ago
Note
Si tu ne préfères pas utiliser de sliders personnalisés tu peux aussi bien créer des sims avec le jeu de base sans aucun cc , il faut juste bien jouer sur les presets et les sliders , c'est un peu plus compliqué mais c'est faisable. Les peaux personnalisés et le makeup aident aussi beaucoup a changer l'aspect des sims. Et si tu ne préfèrent pas en posséder bien il faut jouer sur le maquillage aussi. Il y a tout pleins de techniques pour améliorer l'apparence des sims en fait. En fait c'est comme ca que je les travaille : sliders + peaux personnalisées+ makeup. Sinon j"ai une centaine de sims que je peux partager en privé seulement. Je ne veux pas les partager en publiC je ne veux pas me faire lyncher. Ou je peux t'en créer d'autres.
C'est ce que j'ai déjà ! J'ai mes peaux personnalisées + un make-up de base que j'utilise un peu sur tous mes sims. J'ai du mal à bien gérer les sliders par contre, je sais jamais à quel point pousser un trait donne un côté "vallée de l'étrange" / trop exagéré, si je fais sens. J'adorerais récupérer un de tes Sims à l'occasion !!! J'ai besoin d'un tas d'adolescents pour un arc à venir haha. Je passe par simfileshare perso :)
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aisakalegacy · 8 days ago
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1935. Dernier post de cette série Saint-Valentin : le bisou dans le studio du photographe de mariage, non coupée et sans filtre.
Joyeuse St-Valentin avec la ou les personnes que vous aimez si la passez accompagnée. Bonne journée tout court à celles et ceux qui la passe seul-es (mais n'oubliez pas de vous faire plaisir, faites-vous le soirée que vous auriez aimé passer si vous étiez avec quelqu'un !) et rappelez-vous qu'il vaut largement mieux être seul-e que mal accompagné-e. Et enfin, force aux personnes dans n'importe laquelle des deux situations précédentes qui ne la célèbrent pas parce que c'est une fête capitaliste ✊🏼
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aisakalegacy · 9 days ago
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1935. Toujours dans le thème "saint-Valentin", un plan coupé en contre-jour de la demande en mariage.
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aisakalegacy · 10 days ago
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Printemps 1937 - Champs-les-Sims
2/6
Mis à part tous les émois causés par cette histoire de fantôme, la vie poursuis son cours. Comme tu le fais remarquer, Ange continue sa compétition amicale de père exemplaire. Quand je raconte cette histoire à Sélène dans mes lettres (elle vit toujours au Portugal avec son mari et son fils), elle s'est imaginé qu'il les gâtait trop. Mais non, c'est réellement un excellent père, et j'ai souvent la sensation de me répéter tant je me félicite de l'avoir comme partenaire dans l'éducation de mes filles.
La nouvelle lubie d'Anna étant de passer du temps seule avec son père dans la soirée (elle qui pourtant a longtemps refusé de faire quoi que ce soit si Elisabeth ne le faisait pas avec elle), Ange s'y est plié sans difficulté. Ils jouent à la balle devant la distillerie. Mais ni l'un ni l'autre n'étant très doué, il est arrivé que moi ou Oncle Adelphe recevions une balle perdue. Comme deux enfants, ils se rejettent la faute, alors difficile de savoir qui est à blâmer pour avoir abimé les rosiers que mon oncle entretient avec tant d'amour près de la salle de fermentation.
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aisakalegacy · 10 days ago
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Printemps 1937 - Champs-les-Sims
1/6
Cher Lucien,
Félicitations à toi et Irène, j'ai hâte de voir votre petite Roseline sur papier glacé. Je me l'imagine parfois, et pour moi, elle m'apparait comme une adorable gamine avec une belle tignasse de boucles blondes, mais avec les traits de sa mère. J'imagine que les futurs portraits me donneront tort. Tu peux donc imaginer ma déception quand j'ai appris qu'un faire-part m'avait été envoyé, Ange en était presque aussi dépité que moi.
J'avoue avoir un peu souris en lisant ton récit de la naissance, mais n'y vois rien de malveillant. Ange paraissait bien plus inquiet que moi quand sont venues les contractions, et selon ma mère, Papa a fait une crise de panique quand nous sommes venus au monde. Grand-Mère aurait qualifié ça de "réaction typiquement masculine" en levant les yeux au ciel.
J'ai déjà adressé mes félicitations à Lola et quant à Gizelle, j'ai bien tenté d'en parler à Tante Rose. Elle a levé les yeux aux ciel en me rappelant que sa discipline consistait à ouvrir le corps des gens pour les soigner et que de telles procédures n'étaient pas recommandées pour les troubles psychanalytiques (elle a lu Freud récemment). Comme je doute qu'ouvrir Gizelle en deux soit pertinent, je n'ai pas osé insisté. Elle m'a quand même indiqué que de tels troubles étaient "délicats à traiter", ce que ton récit me laissait déjà imaginer. Passe donc mes salutations à ta soeur.
Je n'ai rien tant de sensationnel à écrire. Enfin, si ce n'est cette histoire étrange que m'ont raconté Aurore et Antoine le mois dernier. Ils sont persuadés d'être hantés... par un chat. C'est absurde, car personne n'a jamais eu de chat dans cette maison, mais ils m'ont tout les deux certifiés qu'ils avaient vu un spectre bleuâtre en forme de chat dormir sur la chaise où Antoine accroche ordinairement ses pardessus. En même temps, il me parait improbable qu'un greffier ait pu pénétrer ainsi dans la maison et disparaitre au matin sans laisser de traces. Selon Oncle Adelphe, Grand-Mère elle même avait raconté une histoire similaire il y a des années. Je ne crois pas vraiment aux esprits, mais je fais également confiance au jugement de mon frère, donc je ne sais pas quelle opinion me forger. Mine de rien, cette histoire de chat fantôme est aujourd'hui sujet de plaisanterie (dont mon frère se vexe beaucoup). Ainsi, quand nous ne trouvons plus quelque chose, nous disons que c'est la faute du chat fantôme. Elisabeth m'a fait même remarquer d'un air docte que ce doit être vrai, car nous n'avons jamais eu de souris, mais j'ai remarqué son petit sourire en coin. Anna, quant à elle, a voulu lui donner un nom. Cléo, qui a toujours un bon mot à la bouche, a finalement lancé : "Puisqu'on a donné mon nom à un boxer, j'imagine qu'on peut bien donner celui d'Agathon à un chat qui n'existe pas. Il ne devrait pas s'en vexer." Je lui ait rappelé que ce nom venait de Marie, ce à quoi elle a rétorqué que les deux étant toujours fourrés dans les mêmes combines, il a bien du avoir un rôle à jouer dans l'affaire.
Tu l'auras compris, j'ai plus rit que ma soeur en apprenant cette histoire. Sache que Cléo trouve la mâchoire des boxer disgracieuse au possible et qu'elle n'aurait sans doute pas émis d'objection s'il s'était s'agit d'un labrador. Plaisanterie mise à part, il faut également que tu sache que quelques années avant notre naissance, la famille possédait un cheval que Papa avait insisté pour appeler Cléopâtre. Il est donc évident, pour ma soeur en tous cas, qu'elle a été nommée d'après un cheval davantage qu'une reine égyptienne, et elle en garde une certaine rancune envers notre père.
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aisakalegacy · 10 days ago
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1935. La saint-Valentin approche, donc je vais essayer de poster des trucs un peu plus réjouissants et dans le thème que mon dernier post haha.
Comme vous aimiez bien le décor de mon studio, je vous mets la photo de mariage en grand, non coupée, et colorée !
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aisakalegacy · 11 days ago
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1936. Gizelle promène sa chienne Cléo, devant l'air judgemental du vampire Georges Rumédier (peut-être croit-il que c'est de sa faute que sa poubelle est renversée, et pas celle du raton-laveur des enfers qui saccage l'île toutes les nuit ?).
J'en profite pour faire une petite note sur Gizelle, afin de préciser mes intentions concernant mon dernier post. Pour cela je vais un peu raconter ma vie, vous pouvez skipper si vous voulez. Comme c'est un peu TW TCA, je vais mettre ça sous le cut.
Je suis anorexique. C'est-à-dire que j'ai un comportement addictif qui est un trouble alimentaire, qui s'appelle l'anorexie mentale, laquelle a tout un tas de conséquences, dont le fait de s'enfermer dans un certain mindset qui rend la personne qui en souffre obsédée par :
1) son poids (la donnée chiffrée) et le fait de voir ce chiffre diminuer
2) les privations qu'on s'inflige afin de parvenir à ce but
3) la perception déformée renvoyée par le miroir de ce dit poids et l'insatisfaction permanente qu'on ressent à s'y confronter, mais également (ce dont on parle moins), l'immense satisfaction qu'on ressent lorsqu'on s'est suffisamment privé et que du coup notre perception s'altère pour rendre notre reflet plus acceptable à nous-même
J'ai créé le personnage de Gizelle au cours de l'été 2022, alors que je commençais à remonter la pente grâce à un suivi intensif en centre spécialisé, après l'épisode le plus extrême que j'ai eu de ma vie puisqu'à ce moment là je suis descendu à un IMC de 14. Je savais que je voulais faire un arc "orphelin de guerre", je ne savais pas trop ce que j'allais faire de ce personnage ensuite (d'autant plus qu'on avait beaucoup d'avance dans la Sims story sur le blog, pour rappel lors de l'été 2022 on en était là et là...), et du coup je l'ai un peu laissée de côté. Contrairement à mes autres Sims dont je ne touche jamais la génétique, concernant Gizelle, je l'ai remodelée constamment à mesure qu'elle grandissait pour qu'elle soit exactement comme je voulais à l'époque, c'est-à-dire très émaciée.
Je savais que je voulais parler de TCA à un moment parce que c'est un sujet qui me touche beaucoup. Ce personnage invisible, pas à sa place, en décalage dans cette fratrie trop nombreuse qui s'entend si bien, qui crie silencieusement pour qu'on la voit, me paraissait l'occasion idéale pour aborder le sujet - pas de son point de vue d'anorexique, c'est-à-dire du mien, mais de celui de ses proches inquiets. J'ai beaucoup inquiété mes proches à l'époque, dont quelques uns me suivent ici d'ailleurs, et cet exercice d'écrire à la place de Lucien, c'est un peu me mettre à leur place et rendre à César ce qui lui appartient.
Aujourd'hui je ne suis plus en crise. Je suis "rétabli", ce qui veut pas dire que mon cerveau est toujours dans des schémas liés au trouble (parce que malheureusement, comme toute les addictions, on n'en sort jamais à 100%, on est rétabli, mais pas guéri), mais que globalement ça va, je me nourris normalement, je ne compte plus les calories de tout ce que je mange, je ne fais plus des marches ridicules de trois ou quatre heures tous les jours, et je ne pète plus un câble sous le coup de l'anxiété quand je réalise que mon colocataire a mis de l'huile d'olive dans un plat que je pensais "safe".
Donc voilà c'était le petit 3615 ma vie, pour donner un peu de contexte au billet précédent. J'espère que mon explication n'était pas trop brouillonne. Merci d'avoir lu jusque là /o/
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