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Hiver 1944-1945, Hylewood, Canada (21/27)
Les textiles aussi sont rationnés. Je suis certaine que c’est à cause de ces grèves… Il est très difficile de s’habiller dignement ces derniers temps. Ma belle-sœur me donne ses tickets. Elle n’en a pas besoin, elle s’habille comme une nonne. Sans elle, je ne sais pas ce que j’aurais fait. J’ai pu m’acheter une jolie paire de gants en velour pour aller avec les bracelets bakélites de chez Chanel que mon père m’a offert l’an dernier. Cela faisait une éternité que je n’avais pas porté quoi que ce soit de neuf.
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[Transcription] SPLAM Lucien LeBris : Captain Morgenstern! (Capitaine Morgenstern !) Aamon Morgenstern : Step back. (Recule.) Aamon Morgenstern : I’ll handle him. (Je m’occupe de lui.) Finn Connor : SCREEEEEEEEEEE Aamon Morgenstern : You need to calm down, Sergent. (Il faut se calmer, Sergent.) Finn Connor : Hissssss… Aamon Morgenstern : Get some sense… (Reprends tes esprits…) BAM! Aamon Morgenstern : … Back… (… et retrouve un peu de bon sens…) BAM! Aamon Morgenstern : … Into that thick head of yours! (…dans ton foutu crâne !) WHAM! Finn Connor : SCREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE Aamon Morgenstern : There. Enough bullshit for today. (Voilà. Ça suffit les conneries.) Finn Connor : *hiss and growls* (*siffle et grogne*) Aamon Morgenstern : That’s enough. I don’t like it, but I won’t hesitate to use this on you if you push me further. (Allez, on s’arrête. Ça ne me fait pas plaisir, mais je n’hésiterai pas à utiliser ça contre toi si tu continues à m’emmerder.) Finn Connor : THEN KILL ME ALREADY! (ALORS TUEZ-MOI UNE BONNE FOIS POUR TOUTE !) Aamon Morgenstern : I didn’t turn you to kill you, son. (Je ne t’ai pas transformé pour ensuite te tuer, fiston.) Finn Connor : I don’t want to be like this… The thirst… It’s too much. (Je ne veux pas de ça… La soif… C’est trop.) Aamon Morgenstern : It’ll pass eventually. We all go through this. It doesn’t last. (Ça passera. On y est tous passés. Ça ne dure pas.) Finn Connor : I don’t want to. Please, make it stop. Make it stop… I don’t want to hurt anyone anymore. Please… (Je ne veux pas… Je vous en prie, arrêtez ça. Faites que ça cesse… Je ne veux plus blesser personne. Pitié…) Aamon Morgenstern : … SPROCH Aamon Morgenstern : What a waste…
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Hiver 1944-1945, Hylewood, Canada (20/27)
Mon mari et moi sommes en désaccord sur de nombreux sujets. Nous sommes très différents. Cela se reflète dans nos manières radicalement de voir la vie. Je suis beaucoup plus pragmatique que lui, mais il est plus entreprenant. De nous deux, je possède le savoir-faire social, mais il a cette chaleur qui met son entourage à l’aise. Je pense que mon calme et mon tempérament constant font partie de mes qualités, ce qui ne m’empêche pas d’apprécier son enthousiasme. Il me semble que nous nous complétons bien.
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[Transcription] Lucien LeBris : What did you… (Qu’est-ce que tu…) Finn Connor : NO, NO! STAY BACK… I can’t… (NON, NON ! TU DOIS RESTER À DISTANCE… Je ne peux pas…) Lucien LeBris : Your friends, they are all worried about you. Lucien LeBris : Please, just talk to me. I’ll bring you home. We can sort this out. Morgenstern will find a way to… (Tes amis, ils s’inquiètent tous pour toi. S’il te plaît, parle-moi juste. Je vais te ramener. On pourra arranger ça. Morgenstern trouvera un moyen de…) Finn Connor : IT’S MORGENSTERN'S FAULT IN THE FIRST PLACE!! (C’EST LA FAUTE DE MORGENSTERN DEPUIS LE DÉBUT !!) Lucien LeBris : Connor… Finn Connor : NONONONO (NONNONNONNON) Finn Connor : *grunts, heavy breathing* (*grognements, respiration lourde*)
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Hiver 1944-1945, Hylewood, Canada (18/27)
L’usine de Papa est fructueuse, d’autant que l’Etat a défini la production agro-alimentaire comme prioritaire pour pallier à la pénurie et qu’elle tourne jours et nuits. Il se trouve que l’usine de mon père est précisément dans ce secteur. Les affaires tournent bien, mais mon père se plaint de ce que les relations avec ses ouvriers ne sont plus ce qu’elles étaient. Quand j’étais petite, mon père se rendait à toutes sortes d’évènements avec ma mère. Je devais l’accompagner lorsque je n’étais pas à Toronto. Nous nous rendions aux distribution de prix de l’école, aux remises de médailles du travail, aux soirées de charité de l’œuvre d’assistance familiale présidée par ma mère. Une fois par an, les ouvriers venaient en cortège jusqu’à notre maison pour déposer des bouquets de fleurs. Cela a commencé à changer il y a une dizaine d’années, quand ma mère s’est faite évicter de la présidence de son œuvre et que celle-ci a été confié au comité de l’usine. Mon père l’a très mal pris. Il s’est rendu à la réunion du comité et les a tous traités d’ingrats. Depuis, les choses se sont envenimées. Je ne comprends pas bien ces ouvriers. Ils réclament toutes sortes de choses, moins d’heures, de plus hauts salaires… Comme si mon père y pouvait quelque chose, ceux-ci ont été gelés par le gouvernement fédéral. Ces anti-patriotes du syndicat ont même lancé une grève. Vous rendez-vous compte ? En pleine guerre… Un médiateur a même dû intervenir. Lorsque je lui en parle, Lucien se moque de moi. Il me dit que si sa grand-mère avait été encore en vie, nous nous serions déchirées. Je crois que sa grand-mère était une sorte de communiste.
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[Transcription] Lucien LeBris : Connor? Lucien LeBris : Connor, it’s LeBris. (Connor, c’est LeBris.) Finn Connor : STAY AWAY! (Reste loin de moi !) Lucien LeBris : Good god, you look awful… What happened to you? (Bon dieu, tu as une sale tête… Qu’est-ce qui t’est arrivé ?) Finn Connor : PLEASE! DON’T COME ANY CLOSER! (JE T’EN PRIE ! NE T’APPROCHE PAS !)
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Hiver 1944-1945, Hylewood, Canada (17/27)
Avec la guerre, les affaires sont ralenties. Les deux ferrys quotidiens nous amènent certes leur lot de visiteurs. Cependant, je regrette que la guerre freine la mise en place des quatre traversées quotidiennes. L’argent du contrat avec la compagnie maritime nous serait bien utile en cette période… Je ne vais pas me plaindre, je reçois toute l’aide nécessaire de mon père.
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[Transcription] Lucien LeBris : (over the radio) I think I see something. (Je crois que je vois quelque chose.) Lucien LeBris : I’ll go check. (Je vais voir.)
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Hiver 1944-1945, Hylewood, Canada (16/27)
En commençant cette lettre, puisque les nouvelles entre nos familles ont été si diffus depuis le début de la guerre, je me réjouissais d’avoir mille choses à vous écrire. Mais c’est sans compter que la vie dans notre petite île est terriblement monocorde. Jeune fille, je ne sortais de mon pensionnat de Toronto que l’été, pour les vacances, et c’était de loin ma saison référée puisque l’île regorgeait de nouveaux visages dès le début de la saison du tourisme. Avec la guerre, l’île est terriblement morne. Bien sûr, nous avons toujours les visiteurs régionaux de Kingston, d’Ottawa et de Toronto, mais ils s’attardent rarement plus de quelques jours et on n’a pas le temps d’apprendre à les connaître. On ne voit guère plus ces Américains de fortunes moyennes, et la visite de la femme du gouverneur dont je parlais plutôt tient désormais plus de l’exception que de la norme. J’ai hâte que cette maudite guerre se termine et que les choses reprennent leur cours.
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[Transcription] Lucien LeBris : How am I supposed to fly without an aircraft? (Comment je suis censé voler sans appareil ?) Aamon Morgenstern : Take someone else’s. I bet Torres would rather not spare you. (Prends celui de quelqu’un d’autre. Je parie que Torres préférerait ne pas se passer de toi.) Alonzo Torres : I would not. (En effet.) Lucien LeBris : When do we take off? (On décolle quand ?) Alonzo Torres : Now. (Maintenant.) Aamon Morgenstern : Heh. (Héhé.) Lucien LeBris : Ugh… And I couldn’t wait to meet my bed… (Pff… Moi qui avais hâte de rencontrer mon lit…)
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Hiver 1944-1945, Hylewood, Canada (15/27)
Sa bonne amie Layla, l’ancienne petite protégée de la famille LeBris, profite de ses premières années de mariage en l’absence de son médecin de mari, parti à la guerre comme tout un chacun. Cette jeune femme doit énormément à la charité des LeBris. Sans leur soutien, elle n’aurait certainement jamais pu épouser un tel parti. Ma propre mère n’aurait jamais toléré l’entretien d’une pupille étrangère. Il me semble que la cohabitation avec la famille de son époux était tendue. Il vivait avec sa mère, sa sœur aînée s’occupait d’elle et lui servait de garde-malade. Dans sa maladie, la mère voulait avoir quelqu’un à son chevet en permanence. À cette fin, elle houspillait fille et belle-fille, sans s’embarrasser de savoir si leur temps était déjà consacré à autre chose. Cela était fait sans aucune mauvaise intention bien sûr, mais le désir insatiable de compagnie de cette pauvre dame attisait les tentions dans la maison. Elle est morte plus tôt dans l’année, paix à son âme, mais je crois que son départ à apaisé la situation. Quand même, je pense régulièrement au fait que depuis son mariage, Layla a dû passer plus de temps en tête à tête avec sa belle-mère et sa belle-sœur, qu’avec son époux…
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[Transcription] Lucien LeBris : What are we going to do about my aircraft? (Qu’est-ce qu’on va faire pour mon appareil ?) Aamon Morgenstern : Orders from above are to intercept Connor. (Les ordres de la hiérarchie sont d’intercepter Connor.) Lucien LeBris : What will happen to him once we intercept him? (Et qu’est-ce qui lui arrivera une fois qu’on l’aura intercepté ?) Aamon Morgenstern : Court-martial. (La cour martiale.) Lucien LeBris : Will he be… (Est-ce qu’il sera…) Aamon Morgenstern : Only if it’s proven he had ulterior motives. (Seulement si on prouve qu’il avait des intentions cachées.) Lucien LeBris : And if not? (Et sinon ?) Aamon Morgenstern : Military prison. I’ll do what I can to have him recognized as mentally instable. They’ll put him in a psych ward. (La prison militaire. Je ferai ce que je peux pour le faire reconnaître comme instable mentalement. Ils l’enverront en service psychiatrique.) Lucien LeBris : How old is he? (Quel âge il a ?) Aamon Morgenstern : Nineteen. (Dix-neuf ans.) Lucien LeBris : With all due respect, sir, he’s not mentally unstable… He’s just a scared kid. (Sauf votre respect, mon capitaine, il n’est pas instable… C’est juste un gamin qui a la trouille.) Aamon Morgenstern : Trust me, LeBris, it’s for the best. (Fais-moi confiance, LeBris, c’est mieux comme ça.)
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Hiver 1944-1945, Hylewood, Canada (14/27)
Ma belle-sœur Dolorès est de nouveau enceinte. Son aînée, Oscarine, a déjà deux ans et occupe bien sa bonne. Je prends régulièrement la petite à la maison pour donner un peu de compagnie à son cousin. Prosper est bien content de trouver une compagne de jeu en l’absence de sa sœur, peu disposée à jouer avec lui lorsqu’elle revient à la maison.
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[Transcription] Aamon Morgenstern :Listen, son. I’ve got no time for games, and I can be very persuasive. (Ecoute-moi bien, fiston. J’ai pas le temps de jouer, et je sais me montrer très convainquant.) Aamon Morgenstern : Lying to me is useless, you’d just be wasting both our time and pissing me off. (N’essaye même pas de me mentir, tu gâcherais juste notre temps à tous les deux, et tout ce que tu gagnerais, c’est de me mettre en rogne.) Aamon Morgenstern : So just answer my questions. Did you or did you not let Sergent Connor take your aircraft? (Donc contente-toi de répondre à mes questions. As-tu, oui ou non, laissé le sergent Connor prendre ton appareil ?) Lucien LeBris : What? No! (Quoi ? Non !) Aamon Morgenstern : Were you aware Sergent Connor intended to steal your aircraft? (Est-ce que tu savais que le sergent Connor comptait te voler ton appareil ?) Lucien LeBris : I was not, sir. (Non, mon capitaine.) Aamon Morgenstern : Before it went missing, were you aware that Sergeant Connor could pilot that model? (Avant sa disparition, savais-tu que le sergent Connor savait piloter ce modèle ?) Lucien LeBris : No, sir. (Non, mon capitaine.) Aamon Morgenstern : Are you working for the Japan Empire? (Tu bosses pour l’Empire du Japon ?) Lucien LeBris : Of course not, you know that! (Bien sûr que non, vous le savez très bien !) Aamon Morgenstern : *sigh* (*soupir*) Alonzo Torres : Told you. (Je l’avais dit.)
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Hiver 1944-1945, Hylewood, Canada (13/27)
Quant à Prosper… Il y a des jours où je me demande si je n’ai pas manqué quelque chose. Aujourd’hui encore, pour la centième fois au moins, il s’est jeté par terre pour hurler au sujet d’un motif si futile que je dois faire preuve de montagnes de patience pour ne pas perdre mon sang-froid. Ma propre mère me répète que c’est normal, que mon frère aussi était ainsi et que cela passera. Mais chaque matin, je me réveille dans l’appréhension de la journée à venir. J’ai tout essayé. Me mettre à sa hauteur. Lui parler doucement. L’éloigner de l’objet de son énervement. Rien n’y fait. Il trouve toujours matière à se plaindre, de ces petits cris stridents qui me font vriller les nerfs. Je me demande alors : qui est donc cet enfant, et où est donc passé mon petit garçon ? Roseline avait un caractère compliqué, mais elle ne me donnait pas autant de fil à retordre.
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[Transcription] Alonzo Torres : Spy? (Un espion ?) Aamon Morgenstern : He’s too whiny for that. (Il pleurniche trop pour en être un.) Alonzo Torres : A deserter then. (Alors un déserteur.) Aamon Morgenstern : That’s more likely… (Il y a déjà plus de chances…) Kevin Wong : Captain Morgenstern, Squadron Leader Torres. I’ve brought Officer LeBris with me. (Capitaine Morgenstern, Commandant Torres. J’ai amené l’Officier LeBris avec moi.) Alonzo Torres : … Aamon Morgenstern : I see that. Leave us for a bit, kiddo, will you? (Je vois ça. Laisse-nous une seconde, petit, si tu veux bien.) Kevin Wong : Yes, sir. (Oui, mon Capitaine.)
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Hiver 1944-1945, Hylewood, Canada (12/27)
Voici quelques nouvelles de la famille. Roseline a commencé sa deuxième année à Branksome Hall, le pensionnat privé pour jeunes filles de Toronto où j’ai moi-même été scolarisée à son âge. Elle est était plus qu’heureuse de revenir à la maison pour les vacances d’été. Cela m’a pincé le cœur que de l’y renvoyer, mais quand je vois les progrès spectaculaires qu’elle a fait en une année seulement, comme son tempérament s’est amélioré, je me dis que le pensionnat lui est au moins aussi bénéfique qu’il ne l’a été pour moi, sinon plus encore.
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[Transcription] Lucien LeBris :HE TOOK MY PLANE! (IL A VOLÉ MON AVION !) Kevin Wong : Calm down. (Du calme.) Lucien LeBris : I can’t believe he took my plane! Can he even pilot a Spitfire? (J’y crois pas ! Est-ce qu’il est seulement capable de piloter un Spitfire ?) Kevin Wong : He did part of his conversion training. He was terrible at it, so they switched him to bomber engineering. (Il a fait une partie de son entraînement de conversion. Comme il était très mauvais, ils l’ont envoyé en ingénierie de bombardier.) Lucien LeBris : Ostie de… I have to see Torres! (Il faut que je vois Torres !) Kevin Wong : He’s with Captain Morgenstern. Come, I’ll take you. (Il est avec le Capitaine Morgenstern. Viens, je t’y amène.)
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Hiver 1944-1945, Hylewood, Canada (11/27)
Parfois, nous aidons les veuves de guerre. Ces pauvres femmes ont une manière de nous avec un de ces airs disant : « Vous pourriez être des nôtres n’importe quand », qui font froid dans le dos. Je ne me fais pas de soucis pour Lucien, je sais que l’aviation canadienne est ce qu’il se fait de mieux. Certes, deux hommes de l’île engagés dans l’aviation sont morts, dont mon propre frère… Mais ils servaient dans des bombardiers. Assurément, un bombardier doit être beaucoup plus dangereux pour le pilote qu’un avion de chasse. Dans ma jeunesse, mon père m’a amenée parfois aux meetings aériens organisés par le club royal d’aviation. Les appareils faisaient des acrobaties à vous donner le vertige. Vous auriez vu cela, c'était absolument saisissant. Les officiers saluaient du haut de leur cockpits dans leurs uniformes élégants. Tout était parfaitement moderne et maîtrisé, pas comme ces gros bombardiers, ceux-là sont certainement des cibles parfaites. Non, je suis sûre qu’il n’y a rien à craindre.
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[Transcription] Lucien LeBris : Psst, Terry. You know where Morgenstern went? I need to speak with him. (Psst, Terry. Tu sais où Morgenstern est parti ? Il faut que je lui parle.) TerenceEverett : I-uh-no, he left with Kevin earlier. (J’sais pas, il est parti avec Kevin tout à l’heure.) TerenceEverett : Oi, Kevin ! Have you seen… (Hep, Kévin ! T’as pas vu…) Kevin Wong : Not now. Patterson, did your radio pick up anything about Connor? (Pas maintenant. Patterson, ta radio a-t-elle capté quoi que ce soit en provenance de Connor ?) Baylee Patterson : No, why? (Non, pourquoi ?) Kevin Wong : He’s missing. (Il a disparu.) Lucien LeBris : What? Does Morgenstern know? (Quoi ? Est-ce que Morgenstern est au courant ?) Kevin Wong : Captain Morgenstern knows, and he’s not happy about it. Connor took a plane with him. (Le Capitaine Morgenstern est au courant, et le moins qu’on puisse dire, c’est il n’est pas ravi par la nouvelle… Connor a disparu avec un avion.) TerenceEverett : HE WHAT?! (IL A FAIT QUOI ?!) Kevin Wong : He stole a plane. (Il a volé un avion) Lucien LeBris : Ostie de câlice… Adolphe Hamon : How the hell did he steal a military plane without anyone noticing? (Mais comment a-t-il a fait pour voler un avion militaire sans que personne ne le remarque ?) Kevin Wong : With the chaos of the crash earlier, if he was quick enough… (Avec le chaos causé par le crash tout à l’heure, s’il s’est montré assez rapide…) Lucien LeBris : Do you know what plane he stole? (Tu sais quel avion il a volé ?) Kevin Wong : … Lucien LeBris : … Lucien LeBris : You got to be kidding me. (Non, tu veux rire..)
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Hiver 1944-1945, Hylewood, Canada (10/27)
Bien que nous soyons en guerre, nous recevons encore des touristes fortunés quand vient la saison. Au printemps dernier, une épouse de gouverneur, a loué une villa pour la saison et n’est partie qu’en septembre. Son mari l’a rejointe quelques semaines en août, ce qui a donné lieu à une série de réceptions où toutes les bonnes familles de la région ont été conviées et où j’ai pu me joindre. Elle n’a pas tari d’éloges concernant nos activités. Cela a rabattu le caquet de la présidente du Club des Épouses de Guerre de Kingston.
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[Transcription] Lucien LeBris :Okay, what’s your problem now ? (OK, c’est quoi ton problème ?) Baylee Patterson : Oh, you want to know what my problem is? (Oh, tu veux connaitre mon problème ?) Lucien LeBris : Yes, actually, I’d love that. I’ve known you for like a minute, and you’ve done nothing but act like a jerk. (Oui, tu vois, j’adorerais. Ça fait cinq minutes qu’on se connait tout au plus, et tu te comportes déjà comme un connard.) Lucien LeBris : I’d be more than happy to know what I did to deserve that. (Je serai plus qu’heureux d’apprendre ce que j’ai fait pour le mériter.) Baylee Patterson : Sure. Allow me to oblige. (Oh, mais avec plaisir.) Baylee Patterson : Last summer, the 452 RCAF left Strauss escorting a bomber whose crew accounted for ten men, all very much alive. Four of them died. (L’été dernier, le 452 RCAF a quitté Strauss en escortant un bombardier dont l’équipage, constitué de dix hommes, étaient tout à fait en vie. Quatre sont morts.) Baylee Patterson : And now, just because you managed to bring back half of them, we’re supposed to call you heroes? I’d laugh if it weren’t so goddamn tragic. (Et maintenant, juste parce que vous avez réussi à ramener la moitié d’entre eux, on est censés vous traiter en héros ? J’en rirais si ce n’était pas si putain de tragique !) Baylee Patterson : So yeah, maybe you think the rest of us should bow, scrape, lick your boots and kiss your ass. But I’m just not that guy. In my book, you guys are nothing but bunch of cocky morons who can’t even do the job right. (Doc ouais, peut-être que vous pensez que le reste d’entre nous devrait vous faire des courbettes, se transformer en serpillères ou vous lécher les bottes et le cul. Mais je n’en ferai rien. Pour moi, vous n’êtes qu’une bande de crétins prétentieux incapables de faire leur boulot correctement.) Baylee Patterson : Do better, « Officer ». (Faites mieux que ça, « Officier ».)
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Hiver 1944-1945, Hylewood, Canada (9/27)
Certains voudraient nous moquer en véhiculant l’idée que nous ne serions de riches snobs qui resterions toute la journée désœuvrée, assises à une table et perdues dans d’interminables réunions. Cela ne pourrait être plus éloigné de nos réalités. Celles qui nous rejoignent dans cet état d’esprit repartent bien vite quand elles réalisent comme nous sommes travailleuses. Chacune vaque à ses tâches pendant la semaine en petit groupe, définies par l’assemblée générale du dimanche. Certaines semaines, nous distribuons les carnets de rationnement. La suivante, nous vendons des obligations de guerre. Cela nous oblige à courir dans tout le comté, nous n'avons donc vraiment pas de place pour les fainéantes. Chacune met ce qu’elle a à donner selon ses moyens et ses compétences, il va donc sans dire que nos membres ne sont pas toutes fortunées.
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[Transcription] Lucien LeBris : !… Lucien LeBris : !! Baylee Patterson/Lucien LeBris : What is that guy doing here?! (Qu’est-ce qu’il fout là, lui ?) Aamon Morgenstern : I see you two are already acquainted. (Je vois que vous avez déjà fait connaissance.) Lucien LeBris : Oh, yeah. We’re basically best friends. (Oh, ouais. On est pratiquement meilleurs amis.) Aamon Morgenstern : Lovely. If any of you wants to complain, he’s welcome to sleep outside. (Merveilleux. Si l’un d’entre vous avait envie de se plaindre, il est invité à aller dormir dehors.)
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Hiver 1944-1945, Hylewood, Canada (9/27)
Certains voudraient nous moquer en véhiculant l’idée que nous ne serions de riches snobs qui resterions toute la journée désœuvrée, assises à une table et perdues dans d’interminables réunions. Cela ne pourrait être plus éloigné de nos réalités. Celles qui nous rejoignent dans cet état d’esprit repartent bien vite quand elles réalisent comme nous sommes travailleuses. Chacune vaque à ses tâches pendant la semaine en petit groupe, définies par l’assemblée générale du dimanche. Certaines semaines, nous distribuons les carnets de rationnement. La suivante, nous vendons des obligations de guerre. Cela nous oblige à courir dans tout le comté, nous n'avons donc vraiment pas de place pour les fainéantes. Chacune met ce qu’elle a à donner selon ses moyens et ses compétences, il va donc sans dire que nos membres ne sont pas toutes fortunées.
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[Transcription] Lucien LeBris : !… Lucien LeBris : !! Baylee Patterson/Lucien LeBris : What is that guy doing here?! (Qu’est-ce qu’il fout là, lui ?) Aamon Morgenstern : I see you two are already acquainted. (Je vois que vous avez déjà fait connaissance.) Lucien LeBris : Oh, yeah. We’re basically best friends. (Oh, ouais. On est pratiquement meilleurs amis.) Aamon Morgenstern : Lovely. If any of you wants to complain, he’s welcome to sleep outside. (Merveilleux. Si l’un d’entre vous avait envie de se plaindre, il est invité à aller dormir dehors.)
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⚠️ CW: Sexist locker room kind of talk by 1940s men ⚠️
Hiver 1944-1945, Hylewood, Canada (8/27)
Avec le comité d’épouses du comté où je suis trésorière, nous avons organisé une campagne de tricot pour fournir gants, écharpes et chaussettes à nos soldats. Nos activités sont diverses, mais pour l’essentiel, nous leur écrivons des lettres, nous récoltons les dons de denrées et de vêtements, nous préparons des colis, et nous faisons des collectes de fonds pour soutenir les blessés. Nous nous réunissons à Gananoque tous les dimanches. J’amène mon fils Prosper avec moi, il apprécie ces sorties car cela lui donne l’occasion de jouer avec d’autres bambins de son âge. Cela me tient très occupée.
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[Transcription] Terence Everett : Who you writing to, Hamon? Your little fiancée? (T’écris à qui, Hamon ? Ta petite fiancée ?) Adolphe Hamon : That’s none of your business!! (C’est pas tes affaires !!) Terence Everett : *annoying kissing noises* (*bruits de bisous agaçants*) Aamon Morgenstern : Quiet, you two. Let Hamon write to his little penpal. (La ferme, vous deux. Laisse Hamon écrire à son petit correspondant.) Adolphe Hamon : I don’t have a little penpal!! (Je n’ai pas de petit correspondant !) Lucien LeBris (quietly) : That’s okay pal, that’s okay. (Ça va aller, petit gars, ça va aller.) Terence Everett : You know what? I envy you. (Tu sais quoi ? Je t’envie.) Adolphe Hamon : You do ? (Ah bon ?) Terence Everett : Yeah! A girl worth writing to is hard to find. (Ouais ! C’est difficile de trouver une fille qui vaut qu’on lui écrive.) Kevin Wong : That’s a little… (C’est un peu…) Adolphe Hamon : Go write to your mom or something, Terry. (Retourne écrire à ta mère, Terry.)
Poses by @asgemsims, @danjaley and @toadifylackoffantasy. Links can be found in my mods list!
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Hiver 1944-1945, Hylewood, Canada (7/27)
Je lis les nouvelles de France dans les journaux. J’ai suivi attentivement la libération de la Normandie. On lit beaucoup de choses à ce sujet, étant donné que nos troupes se sont battues aux côtés des Alliés. S’il avait survécu, mon frère aurait certainement participé… Les photos sont terrifiantes. Tout n’est qu’un champ de ruines et de gravats… Nous avons la chance d’être tenus loin de la guerre.
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[Transcription] Lucien LeBris : Last fire out. Let’s call it a night. (Le dernier feu est éteint. O, arrête là pour ce soir.)
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Hiver 1944-1945, Hylewood, Canada (6/27)
On entend parler depuis l’année dernière des expropriations des Japonais. La presse n’a que peu évoqué le sujet. Je l’ai su par une brochure qu’on m’a distribué alors que j’étais à Toronto. Ce qui arrive à ces pauvres gens est effroyable. Le gouvernement vend leurs biens et les parque dans des camps de rétention. Des camps ! Si nous nous abaissons à cela, nous ne valons guère mieux que les Allemands.
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[Transcription] Terence Everett : So? How do you find Lucky Palms so far ? Must be quite a change for you, huh? (Alors ? Qu’est-ce que tu dis de Lucky Palms pour l’instant ? Ca doit te changer, non ?) Lucien LeBris : Let’s say Strauss was really quiet compared to here. We had a few escort missions, we did mostly reconnaissance… This place is busy! (On va dire qu’à Strauss, c’était plutôt calme comparé à ici… On avait quelques missions d’escorte, on faisait surtout de la reconnaissance… Ça bouge, ici !) Terence Everett : Lucky bastards. You’ll see, the Japanese love bombing us. But to be fair, we give them their fair share of flak… (Bande de chanceux. Tu vas voir, les Japonais adorent nous bombarder. Mais, à leur décharge, on le leur rend bien…) VROOOOOO CRASH! Terence Everett : … too. (… aussi.) Lucien LeBris : Oh, wow… Terence Everett : Holy shit, did they just crash? (Bordel de merde, ils se sont crashés ?) Aamon Morgenstern : … Adolphe Hamon : You think they made it out ? (Vous croyez qu’il s’en sont sortis ?) Lucien LeBris : I… I don’t know. (Je… Je sais pas.)
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Hiver 1944-1945, Hylewood, Canada (5/27)
Il parait que nous avons une pénurie de troupes. Comment les blâmer ? À ce stade avancé de la guerre, il est difficile pour nos soldats de garder le moral… Le Premier Ministre vient d’accepter la conscription. Sur notre île, quatre jeunes hommes qui ne s’étaient pas encore engagés ont été touchés.
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[Transcription] Kevin Wong : Hey, Finn. You barely touched your plate. (Hé, Finn. T’as à peine touché à ton assiette.) Finn Connor : I’m not really hungry. You can have it if you want. (J’ai pas vraiment faim. Tu peux finir, si tu veux.) Kevin Wong : You okay? (Ça va ?) Finn Connor : I’m… Yeah. (Je… Ouais.) Kevin Wong : You sure? You seem a little off. (T’es sûr ? T’as l’air un peu bizarre.) Finn Connor : I’m fine. I just need me some fresh air. (Ça va. J’ai juste besoin de prendre l’air.)
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