#littérature féministe
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Les Grandes oubliées. Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes, Titiou Lecocq
Première incursion pour moi dans les sciences-humaines, et DAMN !

« Les femmes ont fait l'histoire, elles ont régné, elles ont gouverné, combattu, elles ont milité, écrit, crié parfois. Elles n'ont jamais été les spectatrices d'un monde que les hommes dirigeaient. Ça, c'est une fable historique. Même quand elles ont été exclues des sphères de pouvoir, elles ont continué à résister. C'est aussi cela, notre histoire commune. Et l'histoire des femmes, ce n'est pas que l'histoire des femmes. C'est également la vôtre, messieurs. Vous êtes, vous aussi, les descendants de ces femmes qu'on a oubliées et réduites au silence. »
Je sors de ma lecture des Grandes oubliées avec le cerveau en compote et un goût d’injustice. Je connaissais Titou Lecocq de nom, je défendais déjà ses ouvrages à la librairie et encore plus celui-ci, et j’ai enfin pris le temps de le lire. Je sais pas pourquoi, je pensais avoir compris qu’on allait nous parler des femmes oubliées, genre les inventeuses, les autrices, etc. (Désolée !) En fait, pas du tout, enfin, si, mais pas tellement. C’est l’histoire des femmes. Point.
Des femmes dans l’Histoire. Vous saviez que les femmes pendant la Préhistoire n’étaient pas enfermées dans les grottes avec l’éducation des marmots, mais qu’elles chassaient, cueillaient et peignaient aussi ? Et que tout le monde s’occupait des enfants ? Et que les femmes pendant l’Antiquité avaient (aussi) un rite de passage à l’âge adulte qui consistait à se déguiser en ourses, sacrifier une chèvre et courir nues ? Et qu’au Moyen Âge, les femmes régnaient, étaient autrices, enlumineuses, bardes, chevaleresses, bâtisseuses de cathédrales et j’en passe ? Et que la chasse aux sorcières du XVIe siècle vient des hommes du clergé qui… quoi d’ailleurs ? avaient peur des femmes ? Et que c’est sévère parti en cacahouètes avec les Lumières et Napoléon ?
Encore un autre exemple hyper parlant (pour moi), désolée l’extrait est un peu long :
« Il faut également parler d'Émilienne Moreau-Évrard. Sacrée femme, Émilienne. Elle est née en 1898 dans le Pas-de-Calais. Elle habite dans la ville de Loos, près de Lille, et veut être institutrice quand éclate la Première Guerre mondiale. Loos est occupée par les Allemands, et Émilienne décide d'organiser dans une cave une école clandestine pour les enfants. Elle a 17 ans. En septembre 1915, alors que les Écossais attaquent pour reprendre la ville, elle va à leur rencontre pour leur donner les positions des troupes allemandes. Puis, avec un médecin écossais, elle organise dans sa propre maison un poste de secours et y soigne les blessés de l'assaut. Ensuite, je cite sa fiche biographique sur le site de l'ordre du Mérite : ‘‘Pour sauver un soldat anglais pris sous la mitraille, elle n'hésite pas à sortir de chez elle, armée de grenades, et parvient, avec l'aide de quelques soldats anglais, à mettre hors d'état de nuire deux soldats alle-mands, embusqués dans une maison voisine. Un peu plus tard, alors que la maison est cernée, elle se saisit d'un révol ver et abat à travers la porte deux fantassins ennemis.’’ »
Comment diable est-ce qu’après avoir passé 15 ans de ma vie à vivre juste à côté de Loos je n’entends parler de cette femme que maintenant ?????
Bon, je m’arrête là avec les exemples, mais vous voyez le topo : Titiou Lecocq nous invite à nous pencher et à redécouvrir l’Histoire des femmes, et comment on les a invisibilisées, réduites au silence et oubliées. Le tout en s’appuyant sur des exemples concrets et des travaux d’historiennes et de quelques historiens. C’est hyper hyper intéressant, j’ai appris énormément de choses et mon cerveau a surchauffé. J’ai adoré. J’ai mis du temps à me pencher dessus, mais alors je ne regrette absolument pas ! J’avais aussi peur que, étant un ouvrage de sciences-humaines, ce soit incompréhensible et/ou compliqué à lire comme des articles universitaires, mais pas du tout ! C’est hyper fluide, très bien écrit, bien construit, et abordé presque comme une histoire. C’est un grand coup de cœur inattendu ! Et maintenant j’ai très envie de lire son dernier ouvrage Le couple et l’argent 👀
05/11/2023 - 11/11/2023
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Des montagnes de questions
Dans cet essai éclairant et militant, Stéphanie Lux raconte comment elle est devenue traductrice littéraire et combien ses vingt années d'expérience lui ont appris sur cet exercice qui n'est toujours pas reconnu à sa juste valeur, celui d'une création.
En deux mots Stéphanie Lux est traductrice littéraire. En retraçant son parcours et son expérience de plus de 20 ans, elle nous donne à réfléchir sur le sens de ce métier aujourd’hui menacé et pourtant indispensable dans le passage d’une langue à l’autre, notamment à l’heure de l’IA et de l’écriture inclusive. Ma note ★★★ (bien aimé) Ma chronique La traductrice n’est pas une machine Dans cet…

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C. Chabaud - De femme et d'acier
Rentrée littéraire 2024 : Cécile Chabaud revient avec son roman De femme et d'acier, sur la première femme médecin de l'armée lors de la 1ère guerre mondiale.
Rentrée littéraire 2024 Histoire de la première femme médecin dans l’armée durant la première guerre mondiale Cécile Chabaud ressuscite sous nos yeux la première femme médecin, dans l’armée, durant la grande guerre. Nicole Girard Mangin consacra son combat à lutter contre la maladie et les ravages du conflit. Il était temps de faire connaître et reconnaître son travail, ses influences dans le…
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Audre Lorde
Audre Lorde (1934-1992) était une poétesse, écrivaine et militante américaine. Elle était connue pour son militantisme en faveur des droits des femmes, des personnes de couleur et de la communauté LBTQIA+
Née à New York, elle a grandi dans une famille caribéenne et a commencé à écrire de la poésie à un jeune âge. Après des études à l'université de Columbia, Lorde a travaillé comme bibliothécaire et enseignante à New York et a commencé à publier des poèmes.
Lorde est rapidement devenue une voix importante dans le mouvement féministe, la lutte pour les droits civiques et le mouvement LGBTQIA+. Elle a publié plusieurs recueils de poésie, notamment The First Cities et Cables to Rage, ainsi que des essais tels que Sister Outsider et The Cancer Journals, qui ont abordé des sujets tels que la race, la sexualité, la classe sociale et la féminité.
En plus de son travail littéraire, Lorde était une militante active. Elle a participé à des manifestations pour les droits civiques, la justice sociale et les droits des femmes, et a cofondé “Kitchen Table: Women of Color Press”, qui a publié des œuvres de femmes de couleur et a contribué à donner une voix à cette communauté.
Audre Lorde est décédée d'un cancer du sein en 1992, mais son héritage en tant qu'écrivaine, poétesse et militante est resté une source d'inspiration pour de nombreuses personnes. Elle est connue pour son langage puissant, sa vision intersectionnelle de la justice sociale et son dévouement à la lutte pour l'égalité.
Extrait :
Une femme parle - Audre Lorde (trad. Getty Dambury)
Marquée par la lune touchée par le soleil mon charme est implicite mais quand la mer se retirera elle abandonnera mon corps je ne cherche pas l’approbation indifférente au sang implacable comme le fléau de l’amour aussi têtue que mes erreurs ou ma fierté je ne confonds pas l’amour et la pitié ni la haine et le mépris et si vous voulez me connaître fouillez les entrailles d’Uranus où les océans inlassables se fracassent.
Je n’habite ni ma naissance ni mes divinités moi qui suis sans âge et même pas adulte cherchant encore mes soeurs sorcières du Dahomey me portent dans leurs toiles nouées comme autrefois notre mère endeuillée.
J’ai été femme durant longtemps méfiez-vous de mon sourire je suis trompeuse grâce à la vieille magie et la nouvelle démence de midi promise à tous vos vastes projets je suis femme et non-blanche.
Fun fact :
Audre Lorde était passionnée par la photographie et aimait documenter les lieux qu'elle visitait. Elle a souvent inclus des photographies dans ses présentations de conférences et d'ateliers. En outre, elle a également utilisé la photographie comme un moyen d'explorer sa propre identité et sa relation avec le monde qui l'entourait. Certaines de ses photographies ont été publiées dans des livres posthumes tels que The Marvelous Arithmetics of Distance et Eye to Eye: Black Women, Hatred, and Anger.
SOURCES : https://fr.wikipedia.org/wiki/Audre_Lorde CRÉDIT PHOTO : K. Kendall
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Comme promis dans mon post sur mes trucs préférés du mois de janvier, je vous présente mes coups de cœurs livresques plus en détail ! Je suis en chemin pour devenir libraire et j’adore recommander des livres donc je me disais que j’allais faire revivre le booklr français (y a-t-il un tag dédié ? parce que sinon j'en invente un)
Mon premier coup de coeur de janvier a un titre à rallonge qui vient directement d’une citation d’un évangéliste américain (proche de Trump, j’ai entendu). Les Féministes t’encouragent… d’Alex Tamécylia embrasse ces accusations et les justifie en 160 pages efficaces et originales. Dans ce livre, tout est hybride. C’est à la fois un essai et de la poésie : il y a des passages très factuels avec des statistiques et des citations, et d’autres plus lyriques inspirées par l’expérience personnelle de l’auteurice. La mise en page se transforme au fil du livre, avec des changements de taille de police, des expérimentations avec l’écriture inclusive… C’est donc visuellement très original. Décrit comme un nouveau « Scum Manifesto », ce livre peut être perçu comme assez trash. J’ai adoré ce dégoût assumé des hommes et du patriarcat, mais cela veut aussi dire que je ne le vendrais pas à quelqu’un qui débute dans ses lectures féministes : c’est plutôt quelque chose qu’on lit pour se sentir compris.e, pour mettre des mots sur ce qu’on vit. C’est ça qui fait la force de Les Féministes t’encouragent…, c’est un cri du cœur par et pour toustes celleux qui souffrent de cette société patriarcale et capitaliste.
Mon second coup de coeur est un classique de la littérature LGBT, publié dans les années 50 aux États Unis et l’un des premiers romans avec une fin optimiste pour ses personnages principales : Carol, de Patricia Highsmith. Vous connaissez sûrement l’adaptation de 2015 avec Cate Blanchett dans le rôle titre, c’est par là que je l’ai connu aussi. L’histoire met un peu de temps à d��marrer mais une fois que c’était parti, j’étais scotchée. Parmi les aspects qui m’ont le plus intéressée, il y a la représentation de la vie dans les années 50, le traitement de la relation lesbienne et le développement du personnage de Therese. Je me suis facilement identifiée à elle malgré la différence d’époque et j'ai adoré suivre son évolution ; c'est autant un coming of age qu'une romance je pense. Le petit + : dans mon édition se trouvaient une préface et une postface écrites par l’autrice dans les années 80. Elle raconte la genèse du roman et l’impact qu’il a eu, et je trouve que c’est un bon résumé du contexte de sa publication et ce qu’il représentait pour les personnes queer de l’époque.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman aussi épais que mon troisième coup de cœur en moins de 24h. Sans patriarcat de Mathilde Morrigan a un style très accessible, j’avais l’impression de converser avec une amie féministe — mais une amie extrêmement bien renseignée. Une plume efficace donc, et un pari réussi, celui de démontrer toutes les façons dont le patriarcat régit nos vies. Mon passage préféré est celui où elle imagine le monde si les hommes avaient leurs règles, un bon exercice de pensée qui révèle tous les biais sexistes de notre société. C’est un livre assez complet, puisqu’il traite du patriarcat dans divers aspects de notre monde, qu’ils relèvent de la vie publique, privée ou intime des personnes. Donc si vous voulez vous renseigner en détail sur les dégâts causés par le patriarcat — avec une pointe de sarcasme — n’hésitez pas !
J’ai trouvé mon dernier coup de cœur par hasard dans la médiathèque du coin, au rayon histoire de l’art. Si vous suivez mon blog, vous savez que j’affectionne tout particulièrement les femmes des mythes et légendes et autres personnages féminins monstrueux, qui sont le thème du livre de Camille Laurens, Les Fiancées du diable. Cet essai présente un florilège d’œuvres d’époques et d’origines différentes pour explorer le traitement des femmes effrayantes dans l’histoire de l’art. On y retrouve toutes mes idoles, des sorcières à Artemisia Gentileschi en passant par Lilith. Si vous avez aimé les Sorcières de la collection C’est de l’art aux éditions du Chêne, Les Fiancées du diable est sa version plus engagée avec une vraie dénonciation du traitement des femmes représentées par des artistes masculins.
Et voilà ! Rendez-vous dans un mois pour mes coups de cœur de février !
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NOTE DE LECTURE : La chair est triste hélas. Ovidie. 2023
Un livre coup de poing pour continuer à découvrir la littérature féministe. Je ne connais pas Ovidie autrement que par sa réputation sulfureuse d'ancienne star du porno, mais surtout pour ses derniers travaux et engagements féministes. C'est donc avec curiosité que je me suis procurée ce bouquin témoignage d'années d'abstinence et de son analyse de comment en être arrivée là. Et puis il y a ce titre "La chair est triste hélas" tiré d'un poème de Mallarmé dont je me souviens encore des premiers vers.
Un livre coup de poing, disais-je, puisque la violence du propos est tout d'abord insupportable, jusqu'à la nausée. Et puis le souvenir de mon propre vécu dans mes relations de couple, de ce rapport de force inévitable entre amour et mort. Violence physique avec les rapports sexuels non consentis / viols ordinaires et objectification du corps féminin, violence psychologique avec les rapports humiliants de soumission / dépendance au regard de l'autre mâle et assujettissement de l'esprit féminin à son désir à lui.
Un livre coup de coeur, finalement, puisque nous sommes de la même génération et que je partage sa position quant au féminisme dont je ne me revendiquais pas jusqu'à présent, mais qui fait tellement écho à mon ressenti de femme, aux thèmes qui me travaillent depuis toujours : féminité, identité, sexualité, et à la paix que j'ai trouvée depuis que je suis seule et libre, autonome et indépendante.
Merci à Ovidie et toutes les autrices qui nous accompagnent dans la démarche et sur le chemin, puisque je n'ai pas encore lu tous les livres...
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tag game du rp
j'ai pris le tag libre de @jepeuxpasjairoleplay (bc i like to talk oui oui)
règles du jeu: créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
depuis combien de temps fais-tu du rp? — sur forum j'ai commencé en 2010 donc 14 ans. techniquement, j'ai débuté avant via skyrock (ouéoué). je vais partir sur forum, tho.
quel était le premier personnage que tu as créé? — Natasha Williams sur un forum esprits criminels (si y en a qui ont connu, forever nostalgique de cette époque mdr)
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — alors au tout début je reprenais jamais le même 2 fois (mais j'étais sur un seul forum donc mdr). puis après j'ai découvert Benedict Cumberbatch et il a empiré ma créativité mdrrr
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — jamais été attirée par les univers illustrés ou ceux où on incarne des animaux (ça me perturbe bcp) et j'ai souvent du mal avec les univers totalement inventés et/ou magiques (trop peur de faire une connerie qui soit différent du lore, bref, mon anxiété le vit mal)
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — platonique le famous found family et en romantique CLAIREMENT le friends to lovers (bonus point si ça goes enemies to friends to lovers mdrrr) (colleagues to lovers marche aussi). j'aime aussi bcp quand la nana est petite et fierce et smart et que le mec est un grand dumbass deeply in love
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — si on me lance dans un city classique je me débrouille pour ne pas tourner en rond, je suis une fille simple
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — tous lol Juliet me manquera tout le temps, toujours et prob que je ferai jamais complètement mon deuil d'Avalon non plus
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — je sais pas si c'est un archétype mais j'ai remarqué que mes nanas sont toutes ultra féministes. chez les mecs c'est souvent celui qui est considéré (ou se considère, en tout cas) comme le raté de la famille/de sa bande de potes, dépressif, en recherche de réponses. si je jour un perso de 50+ ans, il est dépressif, a eu une vie pourrie dès la naissance, souvent un bouffon (ou aime se prétendre bouffon) (et souvent il a la tronche de Mark Ruffalo car je l'aime d'amour).
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — j'écrivais déjà avant car j'ai toujours écris et inventé des histoires mais Pierre Bottero restera l'une des plus grosses influences littéraires de ma vie.
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — y en a bcp niveau livres mais je pense que Sorj Chalandon est encore trop peu connu et je trouve ça scandaleux mdr c'est une littérature blanche (française) absolument divine, des sujets toujours réels, inspirants et déchirants et sa plume est à jalouser for real donc lisez-le. si vous voulez le découvrir, Le Quatrième Mur ou Enfant de salaud sont mes deux préférés (et les deux pour lesquels il aurait du avoir le prix Goncourt idc). et sinon en sf et pour les amateurs de space opera : Becky Chambers. that's it.
☞ je tag: personne ou les personnes qui veulent faire le jeu et qui aiment papoter
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Un vrai miracle, en 2025 ? -- ( I ) D'où part cette réflexion ?
Avant Propos : mes problèmes de santé m'ont créé pas mal de ''déraillellements'' de choses jusque là bien maîtrisées. Il se pourrait que de petits problèmes de date ou des envois ''en double'' persistent dans nos ''éditos''. Je ferai mon possible pour retrouver le rythme et de la régularité d'avant,... (vous savez, avant... ''quand c'était mieux'' !)...
Un vent de fraîcheur semble vouloir trouver sa place, à la grande surprise des malfaisants et des mal-pensants, dans l'espace géographique autrefois désigné par ''L'Europe'', depuis que la soi-disant-gauche-soit-disant-gaie (elle arrive à peine ''gay'', et encore... sinistrement !), a perdu un faux-monopole du rire : ses clowns enregistrés et patentés sont patentés, mais pas tentants et leur faux message faussement humaniste est lourd, leur argumentaire mensonger, et leurs idéologies périmés. Tout ce qu'ils avaient à dire n'intéressait (et encore... un peu) qu'une marge d'aigris refusant toute main ouverte : la gauche française. (Par exemple : combien de fois avez-vous déjà avez-vous ri aux bêtises racistes, lourdes et consternantes d'un Jammel Debbouze ou tout autre des féministes sélectifs mais-inclusivistes-woke, démodés à plein temps --qui sont les seuls à avoir accès à votre petit-écran ?).
Une période intéressante s'est ouverte : les mots, les bouches, les idées, les cerveaux, même... s'ouvraient aussi, et tous tournaient délibérément le dos à tout ce qu'on nous avait fait croire éternel et irremplaçable, comme Mitterrand qui faisait croire ''qu'il avait tout essayé'' --sauf, bien sûr, tout ce qui avait une chance de marcher et de fonctionner ! Dans tous les domaines, d'immenses ''changements'' imposent une autre lecture et de nouvelles réponses : énergie, climat, sociologie, astrologie, culture, intelligence (devenant ''artificielle'' (?), urbanisation, violence extrême des ''nouveaux entrants'', lassitude devant tant d'échecs incontournables, prévisibles, presque annoncés, y compris l'islam que de plus en plus voient enfin pour ce qu'il est devenu : un ennemi ''à mort'' en religion, ''reformaté'' à devenir notre ennemi (géo-) politique.
La vie du monde était structurée autour d'un scénario simple : nous étions face à une sorte de ''modus operandi', subi, certes, mais admis par tous. Un réseau d'usines à gaz contrôle la Terre, nos vies, nos paperasses, nos rêves jusque dans leurs détails, le nombre d'enfants, ou de fruits et légumes/jour, toutes populations mélangées, le même pour tous : croyant avoir trouvé le Graal de la vie en commun, nous faisions tout et n'importe quoi pour l'imposer partout : ''la mondialisation glorieuse serait en marche''. Seul pépin : ça ne marche pas. Ou plutôt : plus !
Ce monstre dévoreur et sans pitié était le plus souvent appelé : ''LE SYSTEME'', et il est interdit de dire ou de penser que Tout ce qui n'est pas Lui a été essayé et sr heurte au réel, mais que lui, en revanche, a réponse à tout. Et dans les salons germanopratins, tel gros moustachu velu ne pense plus qu'à à devenir Femme, pour pouvoir enfin épouser l'homme de ses rêves contre nature... pendant qu'une égérie de la ''littérature littéraire'' aux cheveux ras aspire à se retrouver Homme pour faire l'inverse (si j'ose !). Grâce à lui, les mots et les couleurs ont changé de sens, et tous les concepts, y compris le mariage ou le sexe des petits enfants, doivent être abolis... Plus rien ne veut rien dire... Il n'y a plus d'individu, plus de personne... plus personne. Ne riez pas, ce serait cruel : c'est le pays dans lequel nous vivons déjà...
Par lui et pour lui, nos plus belles réalisations, notre civilisation et nos mœurs les plus douces étaient polluées par des apports hostiles bourrés de haine. Nous n'étions plus chez nous, et le monde s'enfonçait dans une folie que ''le Système'' encourageait en noyant tout révolté sous des insultes sans signification ni raison d'être... (Après tout, ils ne sont --nous ne sommes-- que des conservateurs, des complotistes, des vieilleries pass��istes, conformistes, paléophages, ou même... menteurs --ce qui, venant d'eux, est cocasse, comme accusation !). Et ce truc auquel personne ne comprenait rien, l'islam, cherchait à s'imposer et à bouffer tout ce qui n'est pas lui ? On s'en fout, disent nos lumières éteintes, qui ajoutent : il rentrera dans le rang comme tout le reste, et nos concepts creux auront bientôt raison de lui... Passons.
Le Système les protège, en prétendant être le seul possible et le seul souhaitable. Un unique chemin nous avait été laissé ouvert, ''celui que ''voulait'' Le Système''. Mais malgré l'amoncellement d'influences devenues perverses et de champs de ruines qui est la seule chose qui nous soit proposée comme cadre de vie future. Car, en étant honnête... Ou apercevez-vous le moindre coin de ciel bleu ? Où un espoir possible ? Et où, surtout, voyez-vous se profiler à l'horizon des réponses qui auraient eu la moindre chance de porter de vraies solutions à nos difficultés et aux défis que nous avons laissé s'entasser devant notre porte ?
H-Cl.
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Ciseaux Fanzine
Des fanzines queer mais pas que…
Pourquoi pas interviewer des acteurs du DIY ?
J’ai rencontré Ophélie au Salon « DIE or DIY » en décembre 2021, une autre fanzineuse posée à coté de mon stand. Nous avons donc pris le temps de discuter, échanger nos fanzines et ça a accroché.
Le caractère éclectique et du genre LGBT / Queer m’a interpellé ainsi que le style punkzine à l’ancienne. Elle a donc susciter ma curiosité sur son travail de longue haleine et je lui ai proposé une interview.
Elle m’a aussi appris le mot « DYKE » qui n’est pas dans le contexte une lame de roche magmatique à vous de chercher.
Elle a posé avec un tee shirt RIV qui lui va à ravir dans la thématique Cult of ride. Merci !!!
Peux-tu présenter « Les Ciseaux Fanzine » ?
« Les Ciseaux Fanzine », c’est un ensemble de fanzines autour des thématiques féministes et queer et de façon plus générale, sur la culture, le cinéma, la littérature, la musique avec parfois un humour décalé.
J’utilise le terme « queer », signifiant à l’origine « bizarre », « inadapté », pour désigner une identité, une culture et une communauté aussi qui remet en question les genres et une société dans laquelle le patriarcat est le modèle dominant. Pour moi, c’est un terme avec un sens politique qui sous-entend un certain engagement. Se revendiquer « queer » revient à politiser sa sexualité en remettant en question la société dans laquelle cette dernière doit/essaie de s’épanouir. Être « queer », c’est remettre en question les injonctions genrées de notre société.
J’ai choisi le format du fanzine à l’ère du numérique car j’aime énormément l’objet livre et la liberté qu’offre ce moyen d’autoédition (mise en page, distribution, thèmes, écriture etc.) à travers le DIY et j’adore aussi l’esthétique « punk ».
Quand et pourquoi avoir commencé à écrire ?
Vers l’âge de 10-11 ans j’ai commencé à écrire mes premiers textes et des sortes de fanzines. Je créais mes propres magazines de A à Z. J’avais envie de partager des articles, des illustrations, des jeux, et surtout un objet « livre ». J’étais fascinée par cet objet et par l’univers de l’édition. J’aimais l’idée d’être libre, d’illustrer mes propres histoires et de les partager. Je me réfugiais aussi dans l’écriture pour réfléchir aux premières attirances, à une identité en construction. La fiction permettait davantage de libertés, on ose davantage écrire ce que l’on a peur de dire. Ainsi, mon premier « roman » racontait une histoire d’amour entre deux ados. C’était une sorte de refuge.
Tes ources d’inspiration ? Pour qui ?
J’ai toujours été inspirée par la culture féministe et lesbienne. J’avais lu Mémoires d’une jeune fille rangée de Simone de Beauvoir en 3ème. C’était un peu complexe mais je l’avais dévoré avec passion. Dans la bibliothèque familiale, vers l’âge de 16 ans je suis tombée sur Claudine à l’école de Colette et ce fut une révélation. J’ai ensuite imprimé les poèmes de Sappho traduits par Renée Vivien puis les poèmes d’amour lesbien de Renée Vivien elle-même. J’ai ensuite découvert, via internet, d’autres artistes, auteures, réalisatrices lesbiennes et féministes. Et j’ai eu envie d’écrire pour partager toutes ces découvertes car souvent c’étaient des femmes peu connues du grand public. J’avais envie de partager ces références dans les cultures féministe et lesbienne. Ado, j’aurais aimé tomber sur un fanzine me présentant toutes ces icônes inspirantes. C’est vrai qu’à présent il y a les séries et les influenceuses des réseaux sociaux…
Le public visé est principalement les femmes, les personnes queer mais en réalité, il est important que chacun·e se sente concerné·e et curieux·se de toute cette culture pour déconstruire les préjugés et vivre dans une société plus inclusive et donc égalitaire. On revient ici à l’idée d’engagement liée au terme « queer ».
Tu as de multiples facettes parfois satirique puis poétique dans ton écriture ?
Documentaires, poétiques et parfois satiriques, il y a un peu de tout dans mes fanzines. La tonalité peut varier parfois d’une page à l’autre. J’ai une petite préférence pour la poésie pour la beauté du mot et des images.
Concernant l’aspect satirique, l’idée est de faire bouger les lignes, d’heurter le lecteur ou la lectrice pour le/la faire sortir de sa zone de confort et réfléchir…
Le Statut LGBT revendiqué ? Vulve féministe ? Sororité ? Explique nous?
Oui, je revendique le statut d’artiste LGBT+, queer même, parfois lesbien-queer. C’est vrai qu’il y a beaucoup de termes mais les sexualités et cultures liées à ces identités sont elles-mêmes extrêmement variées. Je ne me reconnais pas dans la culture « mainstream » très hétéronormée avec un humour qui repose très souvent sur des stéréotypes sexistes ou de genres qui, moi, ne me font pas vraiment rire, sur des rapports de domination homme/femme dans lesquels je ne me reconnais pas, et avec lesquels je suis en désaccord. Et comme je le disais plus haut, je me définis également comme une artiste queer dans le sens où je souhaite également lutter pour déconstruire les clichés de genre et faire exister, rayonner, grâce à mes mots, mes collages, mes dessins les cultures LGBT+ trop souvent écartées.
Plus que « vulve féministe », je n’avais encore jamais entendu cette expression, je dirai « clitoris féministe » car cet organe a trop longtemps été mis à part, oublié volontairement. Actuellement on en entend beaucoup parler, il était temps !
Et oui pour la sororité. C’est un mot extrêmement important dont encore certaines personnes méconnaissent encore l’existence. Il existe une fraternité dans notre société que l’on trouve presque naturelle, inconsciemment. Une union masculine est quelque chose de communément admis que l’on n’interroge jamais (on le voit bien au travail ou dans les émissions de télé-réalité ou de divertissement qui reflètent merveilleusement bien notre société). Tandis que la moindre union de femmes est immédiatement vue comme une dangereuse coalition à détruire le plus rapidement possible… car ce serait le signe d’un « féminisme » contre les hommes… Il y a un vrai problème sociétal à ce niveau-là. Une peur et un rejet des unions de femmes. Insister sur la sororité est pour moi un chemin vers l’égalité de tous, hommes, femmes, personnes non-binaires. Dans un idéal d’adelphité, terme sans dimension genrée.
La Place des femmes dans la société actuelle ? les femmes sont-elles biens dans leurs corps ?
Non, je ne pense pas que la plupart des femmes soient si bien dans leurs corps. C’est d’ailleurs encore une chose difficilement acceptée car cela passe pour un discours « victimisant ». Mais c’est un fait : le corps des femmes est encore trop souvent instrumentalisé, commenté et sexualisé dans tous les domaines. Dans le monde du ride, par exemple, on voit encore trop de meufs hyper sexualisées vs des mecs en t-shirts et pantalons larges… A quel moment on fait du skate ou du bmx en string et soutif ?!
Tu as fait un fanzine spécial Roller Derby, rider pour toi cela épanoui la femme ? Que penses-tu de notre fanzine Cult of ride justement ?
Vous la retrouverez dans les salons DIY et les fanzinothèques lyonnaises comme Café Rosa ou La luttine ainsi que sur Etsy.
Et son univers sur instagram.
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Rholala, quelle merveille.
Je n’aurais pas cru me passionner pour une histoire de mariage à la cour des Médicis au XVIe siècle, mais la magie de Maggie O’Farrell a encore frappé. Comme pour Hamnet, elle s’est emparé d’un personnage un peu oublié de l’histoire, ici Lucrèce de Médicis, et s’est intéressée à elle, aux silences de l’histoire. Elle est allée dans le sens des rumeurs qui entourent sa mort, un an après ses noces, et a vraiment réussi à faire revivre une époque, des mœurs, des lieux très éloignés de nous, le tout dans une prose éblouissante. Le texte est vraiment très beau, presque précieux, érudit, orné, tout autant que son héroïne est nue, seule, comme une bête sauvage en cage (une tigresse par exemple ?), qui doit pourtant s’efforcer de complaire à tous, et notamment à son ombrageux mari, le duc de Ferrare.
Imaginez, mariée à quinze ans, morte à seize. Ayant vécu certes parmi les privilégiés de son temps, mais entièrement soumise à sa fonction : étendre le pouvoir de ses parents, puis celui de son mari.
C’est drôle, parce qu’au fond, j’ai un peu eu l’impression de lire du Lola Lafon : la fillette, dont on scrute les menstrues avant de lui faire épouser le duc (puisque sa promise -la sœur de Lucrèce ! -est morte de tuberculose), la femme qui doit se taire, obéir à son époux même lorsqu’il se montre effrayant, l’utérus sur pattes qu’elle devient avec son mariage, sommée de donner naissance à un héritier, vite !
Le corps comprimé dans des habits, ou dans les rideaux du lit à baldaquin, sous le corps musculeux de son mari enfiévré, ou entre les murs d’un palais glacial, ou encore empêché, figé, pour permettre une peinture luxueuse, le fameux portrait qui donne le titre au livre.
Malgré toutes ces entraves, ces noeuds serrés autour d’elle, elle réussit, dans la souffrance mais avec un panache intérieur, à s’échapper artistiquement, à saisir la beauté, à comprendre les cœurs, à laisser le sien invincible. Sa force -que lui donne la fiction de l’autrice - est très émouvante. Son histoire devient un conte féministe anachronique, nié par les faits, mais auquel on croit, dur comme fer, même si ce n’est que littérature…
C’est aussi à ça que servent les histoires, réécrire, transformer la laideur en beauté… ce récit est son tombeau, aussi impressionnant que digne et lumineux.
#littérature#livres#litterature#roman#livre#le portrait de mariage#maggie o'farrell#éditions belfond#Lucrèce de Médicis
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Quand la poésie de Thézame Barrême et de "Parce que les arbres marchent" est comparée à "Rêver l'obscur" de la célèbre écrivaine poétesse éco-féministe américaine, philosophe et sorcière Starhawk.
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"Devenir féminin" par Nox, Mouvement.net
Thézame Barrême est l’auteure de Parce que les arbres marchent, paru aux éditions Moires en 2016.
Artiste pluridisciplinaire, elle livre avec ce dernier ouvrage la traversée de 32 phases d’écriture, comme autant de reflet de combats. Les combats que Thézame Barrême déploie dans Parce que les arbres marchent, sont ceux du devenir de la question féminine face aux invectives d’un monde qui se targue de normaliser nos relations en faisant des concerné.e.s les cibles d’une oppression. Retour sur les mouvements d’une puissance féminine qui en actes, a su combattre sans admettre ni embrasser le mimétisme d’un conflit engendré par un virilisme établi. C’est par la poésie et les rythmes de chaque phase que Thézame Barrême s’emploie à donner le ton, tragique mais non pas résigné de son combat. Face à la norme et l’oppression patriarcale, l’auteure conçoit une résistance hors cadre de ce que l’on pourrait envisager comme les débâcles d’un couple en perdition. Chaque violence est empreinte de beauté sans se défaire de la fragilité assumée d’un vécu qui ne se laisse pas prendre au dépourvu. En effet, lorsqu’elle est face aux agressions de l’Homme supérieur – marqué des lettres majuscules tout au long de l’œuvre, non pas dans l’écriture littérale mais au sens sémiologique – on remarque la puissance créatrice que la résistance de sa féminité déploie. Peu importent les stratégies de l’ennemi.e, Thézame Barrême invente toute une élaboration quant à l’écoute de son corps et de ses affects, notamment par le lien de parenté qui la lie à son enfant, socle des divers mouvements de lutte de ses écrits et mise en pratique. Il est le territoire d’un imaginaire arborescent, qui s’étend lors de la réalisation de l’identité femme-arbre. Les blessures n’en sont pas moins des stigmates douloureux. Et c’est souvent à ce moment-là que l’expression de sa poésie change de forme : mutation des mots et des phrases courtes, épurées (qui de fait ne nécessitent pas de grands discours pour toucher le lecteur.ice) qui si, un minimum se faut, se plonge dans la réalité sociale problématique de devenir féminin face aux invectives normatives véhiculées par un patriarcat totalitaire et tout aussi collaborateur lorsque les liens de familles unissent par-delà les solidarités de genres possibles. Un récit qui ne se donne pas de trame particulière à respecter, on est là dans une dynamique qui se conçoit presque de façon thérapeutique, si l’on cherche à comprendre la démarche de l’auteure. Néanmoins, la victimisation n’est pas ce qui nous entraîne à réflexion. Effectivement, les différentes étapes, toutes liées à des forces qui se rapprochent presque d’une mystique proche de "Rêver l’obscur" de Starhawk, nous indiquent clairement que si cette aventure est avant tout force de vie, c’est par un lien de causalité à une destruction première ; nommer la peur avant de la combattre.
Face à cette oppression qu’elle dénonce dans un souci du détail des plus réaliste et cohérent, Thézame Barrême s’emploie à sa propre volonté, engendrant une puissance qui se distingue parmi une multitude de formes de résistance effective et envisageable face à l’ennemi. La poésie, et de fait les variations de rythmes, une phonétique traversée par une certaine musicalité, un ton qui se remarque et un imaginaire qui sait remettre sur pied celle qui compte sur ses sœurs. Et ce pour une cavalcade salvatrice. Le tout est établi en corrélation aux rites cathartiques de son écriture. Qu’importe la stratégie politique, Parce que les arbres marchent est l’expression d’un rapport de force modal en constant devenir. Les armes sont à imaginer et la littérature de Thézame Barrême est à la fois le moyen et la force première de cette lutte.
Thézame Barrême, Parce que les arbres marchent, éditions Moires, 2016
https://www.mouvement.net/devenir-feminin
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Eliza est féministe, Michelle Quach

Eliza s’attendait à être élue rédactrice en chef du journal du lycée, mais c’était sans compter Len DiMartile. L’ancien joueur star de base-ball vient de lui ravir le job, et Eliza est furieuse. Contrairement à lui, elle participe au journal depuis des années, elle s’est tuée à la tâche, et elle est bien plus qualifiée que lui. Mais elle n’est pas un homme… qu’à cela ne tienne, elle va leur montrer, à tous ! Eliza a tout prévu… sauf de tomber amoureuse de Len.
J’avais entendu parler de ce roman à sa sortie et je n’avais pas forcément eu l’occasion de le lire jusque-là, mais c’est désormais chose faite ! Je l’ai trouvé bien sympa. J’ai beaucoup aimé le côté comédie romantique, et assister au rapprochement d’Eliza et Len m’a plu, même si vers la fin j’ai trouvé qu’il y avait un tout peu trop de « on est ensemble mais en fait non mais ptetre que oui mais ah on sait pas ». Mais bon, à part ce léger détail franchement c’était chouette.
Ce que j’ai par contre beaucoup aimé, c’est que ce roman permet de s’interroger sur le féminisme. On parle beaucoup de l’égalité entre les filles et les garçons, on se questionne sur les « vraies » féministes et les « fausses » féministes (notamment à travers Eliza qui se proclame féministe mais qui tombe amoureuse de son rival, ou encore de Serena qui est jolie et plaît aux garçons), et on aborde aussi beaucoup la question de la rivalité féminine. Et ça, c’était hyper cool !
Mais ça va plus loin, et Michelle Quach en profite aussi pour aborder l’immigration et le rapport des enfants d’immigrés avec leurs parents, qui leur mettent parfois la pression parce qu’ils voudraient un avenir différent du leur pour eux. J’ai trouvé ça chouette d’avoir autant de personnages racisés, ça change un peu de ce qu’on peut trouver d’habitude !
C’est pas un grand coup de cœur, mais j’ai passé un bon moment. Je recommande aux ados dès 13-14 ans !
17/08/2024 - 18/08/2024
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FLR : Dirigée par elle, épanoui ensemble
Au cœur de Paris, dans le paisible quartier du Marais, Adèle tenait une librairie spécialisée dans la littérature féministe. Chaque étagère regorgeait de tomes sur l'émancipation des femmes, le pouvoir féminin et la révolution des genres. Le lieu était devenu un sanctuaire pour de nombreuses âmes en quête de réponses et de perspectives nouvelles.
Un jour d'automne, alors que le vent faisait virevolter les feuilles dorées à l'extérieur, Lucas, un professeur d'histoire, entra dans la librairie. Guidé par sa curiosité pour le sujet, il cherchait des ouvrages pour un nouveau cours qu'il préparait sur l'évolution des rôles des genres à travers les siècles.
Alors que Lucas feuilletait un livre, Adèle s'approcha pour lui recommander certains de ses titres préférés. Une conversation animée s'ensuivit. Adèle, avec sa connaissance profonde du sujet et Lucas, avec son désir d'apprendre, ont découvert une harmonie naturelle entre eux.
Leur amitié s'est rapidement transformée en amour. Au fur et à mesure qu'ils apprenaient à se connaître, Lucas a été impressionné par la force et la détermination d'Adèle. Elle, de son côté, appréciait la volonté de Lucas de remettre en question les normes établies et d'embrasser une nouvelle perspective sur la vie et l'amour.
Ils ont naturellement glissé dans une relation FLR. Adèle, avec sa nature assertive et son désir de guider, est devenue la figure dominante de leur relation. Lucas, reconnaissant sa force et sa sagesse, était plus qu'heureux de la suivre, trouvant une liberté inattendue dans cette dynamique.
Guidée par elle, leur relation a prospéré. Ils ont appris ensemble, se sont soutenus mutuellement dans leurs aspirations et ont bâti une vie riche en amour et en compréhension mutuelle. Loin d'être limités par des rôles traditionnels, ils ont découvert que la vraie force réside dans l'adaptabilité, la confiance et la croissance commune.
Avec le temps, la librairie d'Adèle est devenue non seulement un lieu de découverte littéraire mais aussi un endroit où de nombreux couples venaient chercher des conseils et des perspectives sur les relations FLR. Adèle et Lucas, avec leur histoire inspirante, sont devenus le symbole d'un amour qui transcende les normes et prouve que lorsque l'on est guidé par le cœur, tout est possible.
la relation dirigée par la femme (FLR, pour Female-Led Relationship) se distingue comme un témoignage de l'évolution de l'amour, de la confiance et du partenariat. Ancrée dans l'idée que la partenaire féminine prend le rôle de leader principal, une FLR défie les rôles traditionnels des genres, donnant du pouvoir aux femmes tout en créant un équilibre harmonieux entre les partenaires. "Guidés par elle, épanouissement ensemble" capture l'essence de cette dynamique, une phrase qui célèbre la croissance mutuelle et l'interdépendance.
Autonomisation & Leadership
Traditionnellement, la société a souvent considéré les hommes comme les leaders par défaut, non seulement au travail, mais aussi à la maison. L'émergence de la FLR offre cependant un changement rafraîchissant. En choisissant consciemment de laisser la femme diriger, les couples font une déclaration puissante. Il ne s'agit pas de subvertir le statu quo pour le plaisir, mais de reconnaître que le leadership d'une femme peut être tout aussi précieux, stratégique et bienveillant que celui d'un homme.
Confiance & Vulnérabilité
Pour qu'une FLR prospère, un degré inégalé de confiance et de vulnérabilité doit exister. Le partenaire masculin, se détachant du rôle attendu de leader, place sa confiance entre les mains de son homologue féminin. Ce renoncement n'est pas un signe de faiblesse, mais de force. Reconnaissant que la confiance est réciproque, la partenaire féminine doit également comprendre le poids de son leadership et s'assurer qu'il est exercé avec amour, respect et équité.
Croissance & Interdépendance
"Épanouissement ensemble" n'est pas seulement un idéal plein d'espoir - c'est un résultat concret de nombreuses FLR. Avec des rôles et responsabilités distincts, les partenaires peuvent se concentrer sur leurs points forts, ce qui conduit souvent à une croissance personnelle et à une fondation relationnelle plus solide. Au lieu de se perdre dans des luttes de pouvoir, les couples peuvent canaliser leurs énergies vers des objectifs mutuels et des rêves partagés. La beauté d'une FLR est que même si un partenaire dirige, les deux individus grandissent - personnellement, professionnellement et romantiquement.
Conclusion
La FLR est plus qu'une simple dynamique relationnelle - c'est le reflet des changements dans notre compréhension du genre, du pouvoir et de l'amour. Elle prouve que le leadership n'a pas de genre et qu'en embrassant de nouveaux paradigmes, nous pouvons trouver harmonie et équilibre. "Guidés par elle, épanouissement ensemble" n'est pas qu'une affirmation - c'est un phare pour tous les couples cherchant un chemin vers le respect mutuel et la croissance.
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Découvrez mon profil sur Wattpad, je suis Eléanor Laurent https://www.wattpad.com/ElanorLaurent?utm_source=web&utm_medium=tumblr&utm_content=share_profile Autrice à fleur de peau de trente-sept ans. Fantasy, Vampires et créatures revisitées, contes pour adultes et romans érotiques. Mes passions : Littérature, Cinéma, Musique, Mode (Histoire du Costume), Dessin, armes anciennes... J'essaie de construire mes histoires avec humour et une vision féminist...
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Plaque en hommage à : Sylvia Beach
Type : Lieu de résidence, Lieu de travail, Lieu de décès
Adresse : 12 rue de l'Odéon, 75006 Paris, France
Date de pose : Inconnue
Texte : En 1922, dans cette maison, Melle. Sylvia Beach publia "Ulysses" de James Joyce
Quelques précisions : Sylvia Beach (1887-1962) est une éditrice et libraire américaine. Passionnée de littérature dès l'enfance, elle découvre Paris lors de différents séjours en Europe. Elle y rencontre notamment Adrienne Monnier, propriétaire de la Maison des Amis du Livre (également commémorée par une plaque commémorative située non loin de celle présentée ici), qui deviendra sa compagne. Quelques mois plus tard, elle ouvre sa propre librairie, la célèbre Shakespeare and Company (initialement située rue Dupuytren, à ne pas confondre avec l'actuelle librairie qui porte ce nom située rue de la Bûcherie), qui devient un haut lieu de la scène littéraire parisienne, et publie Ulysses de James Joyce. Profondément féministe et socialiste, elle doit fermer sa librairie pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle ne la rouvre pas même une fois le conflit terminé, mais continue à côtoyer le milieu littéraire en publiant ses mémoires et en voyageant fréquemment.
#individuel#femmes#residence#travail#deces#editeurs#lgbt#france#ile de france#paris#non datee#sylvia beach
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p. 22 : "Premièrement, dans l'imaginaire psychanalytique, la famille nucléaire est le lieu d'origine du moi - l'espace dans lequel et à partir duquel l'histoire du moi peut commencer. La famille avait été jusque-là été une manière de se situer "objectivement" dans une longue chaône chronologique et dans l'ordre social. Elle devint l'événément clé qui poursuit chacun d'entre nous tout au long de sa vie et qui exprime la singularité de chaque individu. La famille joua un rôle d'autant plus crucial dans la constitution de ces nouveaux récits du moi qu'elle était à la fois l'origine du moi et ce dont le moi avait à se libérer."
p. 23 : "Ce qui faisait du moi un objet excitant pour l'imagination, c'était qu'il réalisait désormais la synthèse entre deux images culturellement opposées : la normalité et la pathologie."
p. 56 : "Les exemples de reprise du discours thérapeutique par le mouvement féministe abondent. Gloria Steinem, vieille militante féministe (...) écrit dans Revolution from Within (...) que les femmes se heurtent toutes aux mêmes barrières psychologiques, quelle que soit leur classe sociale, et que le principal problème auquel sont confrontées les femmes est le manque d'estime de soi."
p. 65 : "Les exercices que j'ai mentionnés exigent et impliquent une rationalisation des valeurs. La Wertrationalität est le processus consistant à rationaliser ses valeurs et ses croyances et à faire correspondre nos fins à des valeurs préétablies. Qu'est-ce que je veux ? Quelles sont mes préférences et quelle est ma personnalité ? Ai-je le goût de l'aventure ou ai-je besoin de sécurité ? Ai-je besoin de quelqu'un qui m'assure une certaine sécurité matérielle ou de quelqu'un avec qui je puisse discuter des événements politiques du jour ? Si ces questions hantent la littérature psychologique, c'est parce que les femmes ont été sommées, tant par les féministes que par les thérapeutes, de mettre au clair leurs valeurs et leurs préférences et de construire des relations conformes à ces valeurs, tout cela pour pouvoir affirmer un moi autonome et indépendant. Et ce processus ne peut exister que quand maîtrisent leurs sentiments, évaluent leurs choix et choisissent d'agir en fonction de leurs préférences."
p. 102-103 : "Comme l'a laconiquement remarqué Foucault dans Histoire de la sexualité, le souci de soi, fondu dans les métaphores médicales de la santé, a paraxodalement encouragé la vision d'un moi malade ayant besoin d'être corrigé et transformé. Le récit de self-help et de la réalisation de soi est intrinsèquement un récit du souvenir et du souvenir de la souffrance. Au centre de ce récit, chacun est appelé à se souvenir de sa souffrance pour s'en libérer. (...) Le récit thérapeutique est radicalement opposé à cette manière de raconter sa vie dans la mesure où il consiste précisément à faire "tout" découler des débuts dans la vie. (...) le récit thérapeutique explique des vies ordinaires en en faisant l'expression de souffrances (cachées ou manifestes). Le large écho culturel donné au récit thérapeutique a plusieurs explications :
p. 104 : (...) c. Ce récit fait de nous les responsables de notre bien-être psychique, mais il le fait en éliminant toute notion de faute morale. Ainsi, il permet à quelqu'un de mobiliser les schémas culturels et les valeurs de l'individualisme moral, de la transformation et de l'amélioration de soi. Mais, en appliquant ces schémas à son enfance et aux déficiences de sa famille, on évite d'être responsable de ce que nos vies peuvent avoir de négatif. d. Ce récit est performatif et, en ce sens, il est plus qu'un récit : il réoganise l'expérience en même temps qu'il la raconte. (...) C'est dans l'expérience du changemnet de soi et dans la construction de cette expérience que les sujets modernes se vivent comme moralement et socialement compétents."
p. 109 : (à propos de la création du National Institute of Mental Health) "Cette croissance était liée au fait que l'Etat recourut de plus en plus à la thérapie dans de nombreux secteurs, comme le travail social, l'enseignement pénitentiaire, l'enseignement et la justice. Michel Foucault et John Meyer l'ont dit, chacun à sa manière : l'État moderne organisa son pouvoir autour de conceptions culturelles et de visions morales de l'individu. Le discours psychologique fournit l'un de ses principaux modèles à l'individualisme, modèle adopté et diffusé par l'État."
Illouz, Eva, Les sentiments du capitalisme, Paris, Seuil, 2006
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