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Plaque en hommage à : Jean-Eugène Robert-Houdin

Type : Lieu de travail

Adresse : 11 rue de Valois, 75001 Paris, France

Date de pose : mai 1935 [inscrite]

Texte : Ici se trouvait de 1845 à 1852 le Théâtre des Soirées fantastiques fondé par Jean Eugène Robert-Houdin, rénovateur de la prestidigitation, créateur d'automates et de nombreux appareil scientifiques. Blois 1805, St. Gervais près Blois, 1871

Quelques précisions : Jean-Eugène Robert-Houdin (1805-1871) est un illusionniste français, considéré comme l'un des plus grands de l'histoire. Passionné d'horlogerie et de mécanique depuis l'enfance, il travaille d'abord en tant qu'horloger mais développe bientôt ses activités en se consacrant à la création d'automates qui lui valent une certaine reconnaissance. Il est également à l'origine de plusieurs appareils de mesure, en particulier dans le domaine de l'ophtalmologie. Il met en application ses compétences lors de l'installation de son théâtre de magie dont la première représentation a eu lieu en 1845. Ses spectacles ont un succès retentissant, impressionnant le public par ses nombreux tours de magie qui lui permettent de faire fortune et lui valent même une sollicitation du gouvernement français qui l'envoie en Algérie pour une mission visant à discréditer le maraboutisme local. Il laisse un héritage durable dans le monde du spectacle : l'illusionniste Harry Houdini choisit ainsi son nom de scène en son honneur. Une rue de Blois porte son nom, et une autre plaque commémorative en son honneur peut être trouvée à Blois, sa ville natale.

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Plaque en hommage à : Stendhal

Type : Lieu de décès

Adresse : Hôtel Le Stendhal, 22 rue Danielle Casanova, 75002 Paris, France

Date de pose : avant 1992 [source]

Texte : Henri Beyle, Stendhal, est mort dans cette maison le 23 mars 1842

Quelques précisions : Henri Beyle (1783-1842), dit Stendhal, est un écrivain français. S'inscrivant à la fois dans le réalisme et dans le romantisme, il est l'une des principales figures de la littérature française, dont les œuvres les plus connues incluent Le Rouge et le Noir (1830), Lucien Leuwen (1834) et La Chartreuse de Parme (1839). Les premières années de sa vie sont difficiles : il perd sa mère à l'âge de sept ans, ne s'entend pas avec son père, peine à nouer des liens avec des hommes de son âge, et même après avoir quitté Grenoble pour Paris cherche longtemps sa voie et s'engage d'abord dans l'armée en 1800, ce qui lui permet de beaucoup voyager en Europe. Il est en particulier un grand admirateur de la culture italienne de l'époque : c'est d'ailleurs en Italie qu'il s'installe temporairement après la chute du Premier Empire et qu'il lance sa carrière littéraire, quoique la plupart de ses premiers écrits (dont De l'Amour en 1822 et Amance en 1827) passent inaperçus. Dans les années 1830, en revanche, son succès est indéniable avec la publication de ses romans les plus connus qui lui valent l'admiration du public et le respect d'autres grands écrivains comme Honoré de Balzac (quoique d'autres, comme Victor Hugo, sont très critiques de son œuvre). Il écrit dans un réalisme parfois qualifié de subjectif, empruntant certains codes du romantisme, avec des textes inspirés de son amour de l'art et de ses nombreuses relations amoureuses, et s'attache à décrire en profondeur les émotions et sentiments de ses personnages. Il meurt en 1842, affaibli par plusieurs crises d'apoplexie. Il est particulièrement honoré à Grenoble, sa ville natale. Plusieurs autres plaques commémoratives en son honneur peuvent être trouvées, que ce soit à Paris (rue Richelieu et rue de Caumartin), à Marseille, à La Ciotat ou même hors de France (par exemple à Rome ou à Vilnius).

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Plaque en hommage : René Sahors

Type : Lieu de naissance

Adresse : 47 rue Jacob, 75007 Paris, France

Date de pose : 2002 [source]

Texte : "ici 47, rue Jacob, est né, le 9 décembre 1889, René SAHORS, Ancien Combattant de la guerre 1914-1918, Secrétaire Général de l'ARAC clandestine engagée dans la lutte contre l'occupant, Fusillé par les nazis le 31 mars 1942 au Mont Valérien

Quelques précisions : René Sahors (1889-1942) est un résistant français. Blessé et fait prisonnier en Allemagne lors de la Première Guerre mondiale, il parvient à échapper à l'exécution et à s'évader pour revenir en France, où il rejoint l'Association républicaine des anciens combattants (ARAC). Violemment pacifiste, il entre dans la clandestinité lors de la Seconde Guerre mondiale, devenant un membre essentiel de l'ARAC suite à l'arrestation de plusieurs responsables de l'association. Arrêté une première fois en 1941, il réussit à s'évader, mais est à nouveau appréhendé l'année suivante. Emprisonné à la prison du Cherche-Midi, il fait partie d'un groupe d'otages exécutés en représailles à un attentat perpétré contre les Allemands en février 1942.

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Plaque en hommage à : Léo Larguier

Type : Lieu de résidence

Adresse : 5 rue Saint-Benoît, 75006 Paris, France

Date de pose : Inconnue

Texte : Ici vécut trente ans le poète Léo Larguier de l'Académie Goncourt, 1878 - 1950

Quelques précisions : Léo Larguier (1878-1950) est un poète français. Âgé d'une vingtaine d'années lorsqu'il s'installe à Paris, il ne montre que peu d'intérêt pour les études et préfère se consacrer à la poésie. Son oeuvre est récompensée par le prix Archon-Despérouses de l'Académie française à deux reprises, en 1904 et en 1916. Il combat pendant la Première Guerre mondiale, durant laquelle il est blessé, et fuit en zone libre en 1940, continuant à écrire des poèmes jusqu'à sa mort. Une autre plaque commémorative en son honneur peut être trouvée à La Grand-Combe, sa ville natale. Cette plaque commémorative est située à côté d'une autre honorant l'écrivaine Marguerite Duras, qui vécut dans le même immeuble.

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Plaque en hommage à : Jean Collin

Type : Lieu de résidence

Adresse : 7 place Stalingrad, 51100 Reims, France

Date de pose : Inconnue

Texte : Ici demeurait Jean Paul Collin, patriote, déporté au camp d'Oranienburg (Allemagne), décédé le 6 mai 1945 à Slavikovice (Tchécoslovaquie), 1903-1945

Quelques précisions : Jean Collin (1903-1945) est un résistant français. Aucune information autre que celle figurant sur la plaque commémorative n'a pu être trouvée à son sujet. Le camp d'Oranienbourg ayant été libéré à la fin du mois d'avril 1945, il est peut-être décédé libre, mais épuisé et/ou rendu malade par les conditions de sa déportation.

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Plaque en hommage à : Alphonse Daudet

Type : Lieu de décès

Adresse : 41 rue de l'Université, 75007 Paris, France

Date de pose : avant février 1948

Texte : Alphonse Daudet, né à Nîmes le 13 mai 1840, est mort dans cette maison le 16 décembre 1897

Quelques précisions : Alphonse Daudet (1840-1897) est un écrivain français, principalement connu pour ses Lettres de mon moulin (1869). Monté à Paris, il mène une vie quelque peu dissolue, contractant une syphilis qui l'affaiblira pour le restant de sa vie. Travaillant comme chroniqueur pour le Figaro en plus de sa carrière d'écrivain, il accède à la notoriété dans les années 1860 avec une pièce de théâtre, La Dernière Idole, et reçoit par ailleurs en 1875 le prix Jouy de l'Académie française pour Fromont jeune et Risler aîné. Son œuvre, principalement constituée de romans et de pièces de théâtre le range dans la catégorie des auteurs provençaux, bien qu'il ait longtemps vécu à Paris et à Lyon et que certains de ses textes aient une teneur plutôt antiméridionaliste. Son héritage est par ailleurs quelque peu miné par ses convictions antisémites. Une rue de Paris porte son nom. Son nom est mentionné sur une autre plaque commémorative à Paris, rue de Bellechasse.

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Plaque en hommage à : Victor-Auguste Poulain

Type : Lieu de travail

Adresse : 4 rue Porte Chartraine, 41000 Blois, France

Date de pose : Inconnue

Texte : L'an 1848, dans cette maison, Auguste Poulain, 1825-1918, fabriqua ses premiers chocolats

Quelques précisions : Victor-Auguste Poulain (1825-1918) est un chocolatier français, connu pour être le fondateur de l'entreprise Poulain qui existe encore aujourd'hui. Il travaille dans sa jeunesse pour des épiceries, ce qui lui permet de découvrir et d'apprendre à travailler le cacao, gagnant assez d'argent pour ouvrir en 1847 son propre commerce et pour déposer, l'année suivante, sa propre marque de chocolat. Utilisant largement ses ressources personnelles, il parvient à développer son activité, investissant dans des équipements automatiques et employant plusieurs assistants, tout en faisant breveter ses procédés de fabrication et en veillant à mettre fin aux contrefaçons de ses produits. A partir du milieu du XIXème siècle, il reçoit de nombreuses récompenses pour son travail. Il ouvre en 1862 l'usine de fabrication de chocolat de la Villette, qui devient un élément emblématique du patrimoine industriel blésois. Il exerce également plusieurs mandats politiques locaux en tant que conseiller municipal (et maire par intérim) et conseiller général. Choisissant de laisser les rênes de son entreprise à son fils, il se retire dans un château qu'il a fait construire. Il meurt quelques jours après qu'un incendie a ravagé sa chocolaterie et son domaine. Cette plaque commémorative est située au-dessus d'une autre honorant l'illusionniste Jean-Eugène Robert-Houdin, un contemporain de Poulain.

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Plaque en hommage à : Jean-Eugène Robert-Houdin

Type : Lieu de naissance

Adresse : 4 rue Porte Chartraine, 41000 Blois, France

Date de pose : 1949 [inscrite]

Texte : Ici naquit Robert-Houdin, prestidigitateur, 7 décembre 1805

Quelques précisions : Jean-Eugène Robert-Houdin (1805-1871) est un illusionniste français, considéré comme l'un des plus grands de l'histoire. Passionné d'horlogerie et de mécanique depuis l'enfance, il travaille d'abord en tant qu'horloger mais développe bientôt ses activités en se consacrant à la création d'automates qui lui valent une certaine reconnaissance. Il est également à l'origine de plusieurs appareils de mesure, en particulier dans le domaine de l'ophtalmologie. Il met en application ses compétences lors de l'installation de son théâtre de magie dont la première représentation a eu lieu en 1845. Ses spectacles ont un succès retentissant, impressionnant le public par ses nombreux tours de magie qui lui permettent de faire fortune et lui valent même une sollicitation du gouvernement français qui l'envoie en Algérie pour une mission visant à discréditer le maraboutisme local. Il laisse un héritage durable dans le monde du spectacle : l'illusionniste Harry Houdini choisit ainsi son nom de scène en son honneur. Une rue de Blois porte son nom, et une autre plaque commémorative en son honneur peut être trouvée à Paris. Cette plaque commémorative est située en dessous d'une autre en hommage à Auguste Poulain.

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Plaque en hommage à : Khalil Gibran

Type : Lieu de résidence

Adresse : 15 avenue du Maine, 75015 Paris, France

Date de pose : Inconnue

Texte : Ici vécut de 1908 à 1910 Gibran Khalil Gibran, 1883.1931, peintre et poète libano-américain

Quelques précisions : Khalil Gibran (1883-1931) est un écrivain et artiste libano-américain, principalement aujourd'hui pour le recueil Le Prophète (1923), un ensemble de poèmes à forte teneur mystique. Né dans une famille pauvre, il émigre aux États-Unis en 1895 avec sa mère et ses frères et sœurs. Il y développe le goût pour l'art et la littérature et effectue une partie de ses études à Paris. Écrivant principalement en langue arabe, mais également, quoique plus tardivement, en anglais, il est l'auteur de nombreux textes courts (poèmes et paraboles) empreints d'un mysticisme empruntant aussi bien au christianisme qu'à l'Islam. Si certaines des ses œuvres lui valent parfois la censure, il rencontre un succès littéraire indéniable dans le monde entier, y compris les pays musulmans, et reste encore aujourd'hui l'une des principales figures littéraires libanaises. Il est également à l'origine de plusieurs dessins et peintures. Il meurt des suites d'une cirrhose et de la tuberculose.

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Plaque en hommage à : Blanche et Emma de Teleki

Type : Lieu de résidence

Adresse : 37 rue de Vaugirard, 75006 Paris, France

Date de pose : Inconnue

Texte : Les comtesses hongroises Blanche de Teleki (1806-1862) et Emma Teleki de Gérando (1815-1893), écrivains, révolutionnaires et patriotes, éminentes représentantes de l'amitié franco-hongroise, vécurent dans cette maison

Quelques précisions : Blanche (1806-1862) et Emma de Teleki (1815-1893) sont deux sœurs aristocrates hongroises ayant émigré en France. Bien que toutes deux soient connues pour avoir manifesté des idées progressistes, la vie de Blanche est légèrement plus documentée. Elle est principalement connue pour son engagement en faveur de l'éducation des femmes et, plus généralement, pour ses positions qui en font une pionnière du féminisme (sa participation à la révolution hongroise de 1848 la force toutefois à quitter son pays). Emma, de son côté, se consacre plus particulièrement à la littérature, écrivant notamment plusieurs textes pour la défense du patrimoine hongrois.

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Plaque en hommage à : Roland Soyeux

Type : Lieu de résidence

Adresse : 62 rue Docteur Thomas, 51100 Reims, France

Date de pose : 25 août 1945 [source]

Texte : Ici demeurait Roland Soyeux, patriote, mort en déportation au camp de Birkenau (Allemagne), 1912-1943

Quelques précisions : Roland Soyeux (1912-1943) est un résistant français. Travaillant à la SNCF, il est un militant communiste et syndicaliste très engagé et, en 1940, tâche d'organiser l'effort de résistance au sein de la communauté cheminote. Il est arrêté en 1942 et déporté à Auschwitz-Birkenau, où il trouve la mort. Son nom est également mentionné sur la plaque en hommage aux agents SNCF installée en gare de Reims.

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Plaque en hommage à : Basla Rebecca Chrzanowski

Type : Lieu de résidence

Adresse : 55 rue Docteur Thomas, 51100 Reims, France

Date de pose : Inconnue

Texte : Ici demeurait Basla Rebecca Chrzandwski, déportée de la communauté israélite, morte en Allemagne, 1910-1942

Quelques précisions : Basla Rebecca Chrzanowski (1910-1942) est une victime de la Seconde Guerre mondiale. Contrairement à la plupart des autres plaques du même type trouvées à Reims, celle-ci ne comporte pas la mention "Patriote", indiquant qu'elle ne faisait visiblement pas partie de la Résistance mais a été déportée uniquement en raison de ses origines juives. Elle était a priori mariée et mère de deux enfants.

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Plaque en hommage à : Raymond Guyot

Type : Lieu de résidence

Adresse : 40 rue de Saint-Thierry, 51100 Reims, France

Date de pose : 1947 [source]

Texte : Ici demeurait Raymond Georges Guyot, patriote, mort en déportation au camp de Mauthausen (Allemagne) le 30 avril 1945, 1908-1945

Quelques précisions : Raymond Guyot (1908-1945) est un résistant français. Travaillant comme représentant dans le commerce et également militant socialiste et syndicaliste, il est fait prisonnier au début de la Seconde Guerre mondiale, mais est finalement renvoyé en France. Engagé dans la Résistance au sein des groupes Les Cloches des Halles et Libération-Nord, il aide notamment à mettre à l'abri des réfractaires au STO. Arrêté en 1944, il est déporté à Buchenwald puis à Mauthausen, où il décède quelques jours seulement avant la libération du camp.

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Plaque en hommage à : Maximilien Thomas

Type : Lieu de résidence

Adresse : 51 rue Maldan, 51100 Reims, France

Date de pose : Inconnue

Texte : Ici demeurait Maximilien Thomas, patriote, mort en déportation en Allemagne, 1893-1945

Quelques précisions : Maximilien Thomas (1893-1945) est un résistant français. A ce stade, il n'a pas été possible de trouver davantage d'informations à son sujet.

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Plaque en hommage à : Jean Lacroix

Type : Lieu de résidence

Adresse : 57 rue du Mont d'Arène, 51100 Reims, France

Date de pose : Inconnue

Texte : Ici demeurait Jean Lacroix, patriote, mort en déportation au camp de Mathausen ( Allemagne ) le 28 novembre 1943, 1881-1943

Quelques précisions : Jean Lacroix (1881-1943) est un résistant français. Il n'a pas été possible de trouver davantage d'informations à ce sujet, d'autant qu'il a un homonyme (né en 1896 et mort en 1945) qui est également mort en déportation à Mauthausen.

Ne pas confondre avec Jean Lacroix (1900-1986), un philosophe français.

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Plaque en hommage à : Joseph Berthet

Type : Lieu de résidence

Adresse : 46 rue de Mars, 51100 Reims, France

Date de pose : Inconnue

Texte : Ici demeurait Joseph Berthet, patriote, mort en déporation à Flossenburg (Allemagne) le 26 décembre 1944, 1897-1944

Quelques précisions : Joseph Berthet (1897-1944) est un résistant français. Il n'a pas été possible de trouver beaucoup d'informations à son sujet : il travaillait comme receveur à l'Office des habitations à bon marché, et, dans le cadre de son engagement dans la Résistance, aide à héberger et cacher des aviateurs alliés dont les appareils ont été abîmés. Il meurt en déportation.

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Plaque en hommage à : Émile Maigrot et Eugène Freyssinet

Type : Commémoration

Adresse : Halles du Boulingrin, 50 rue de Mars, 51100 Reims, France

Date de pose : 12 mai 2013 [inscrite]

Texte : A la mémoire de Émile Maigrot architecte 1880 - 1961, Eugène Freyssinet ingénieur 1879 - 1962, bâtisseurs des Halles du Boulingrin inaugurées le 26.10.1929

Quelques précisions :

Émile Maigrot (1880-1961) est un architecte français. Originaire de Reims, il s'implique tout particulièrement dans la reconstruction de la ville après les destructions causées par la Première Guerre mondiale : il est ainsi l'un des principaux réalisateurs des halles centrales de la ville. Il est également à l'origine de plusieurs projets d'abattoirs. Il participe à la structuration de l'architecture française, par exemple en contribuant à la création de l'Office général du bâtiment et des travaux publics.

Eugène Freyssinet (1879-1962) est un ingénieur français, principalement connu pour l'invention du béton précontraint, dont il dépose le brevet en 1928, et travaille à plusieurs autres améliorations du travail du béton. Une grande partie de ses réalisations consiste en des ponts en béton, et plusieurs des bâtiments qu'il aide à construire, comme les halles centrales de Reims, sont classés monuments historiques. La Société Technique pour l'Utilisation de la Précontrainte, créée en 1943 pour mettre en application son invention, existe encore aujourd'hui sous la forme de l'entreprise qui porte son nom, Freyssinet.