#Le Nouveau Vert
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Les Questions Indispensables
“L'idée d'éternité, n'est pas de demain, ou du futur, ce n'est pas une idée, mais la perspective d'où vous êtes dans votre état d'esprit, dans votre compréhension, dans votre guérison — que cherchez-vous à entreprendre pour transcender la troisième densité lorsque vous avez moins de cinquante ans, supposons que le temps n'est pas de votre côté. L'intelligence artificielle, l'optimisation des moteurs de recherche, l'incapacité de Linkedin à engager ses membres vers un impact positif en modifient le paysage des ressources ?
Quelles sont vos priorités — vos priorités en temps réel en dehors de la réalité augmentée? Pouvez-vous comprendre comment je traduis le message pour vous? La priorité essentielle en temps réel en dehors de la réalité augmentée est de rester concentré sur le moment présent et de ne pas se laisser submerger par l'avenir. Vous devez comprendre comment traduire ce message. Il est essentiel de rester ancré dans l'ici et maintenant, de laisser le passé derrière soi.
Les événements en France, et sa dégénérescence est un signe majeur dans la phase de réveil de son peuple — pensent-ils honnêtement que trente ans de bouleversements de gauche à droite transformeront la Ve république vers une vie plus progressiste? ou considèrent-ils que la régression vers la première réinitialisera la scène? En regardant et en écoutant le Forum économique mondial, qu'avez-vous appris, le cas échéant, sur les répercussions négatives des impositions sur les gouvernements dits modernes? Qu'est-ce que les plans sionistes vous ont appris? N'êtes-vous pas préoccupé par l'évolution des espèces et la progression au-delà de la troisième? Le Forum a mis en évidence le danger des gouvernements autoritaires et la nécessité pour les gouvernements d'être tenus responsables de leurs actes, mais selon quelles perspectives? Une perspective collective ou une perspective d'élite. Ils ont également discuté de l'importance de protéger les droits des minorités et de la nécessité pour les gouvernements d'être transparents et responsables envers leurs citoyens. Enfin, le Forum a discuté de la nécessité de protéger l'environnement et de promouvoir le développement durable.
Qui est responsable du Forum si l'orientation est dans l'intérêt même des élites? Cela laisse le grand public se poser des questions sur qui est réellement en charge. Est-ce un groupe d'individus avec un agenda particulier ou est-ce la volonté du peuple? Si les élites ont le contrôle, comment le public peut-il s'assurer que ses intérêts sont représentés équitablement? Il est difficile de répondre à cette question en raison du manque de transparence du processus décisionnel. Le public doit avoir accès à l'information sur qui prend les décisions et comment elles sont prises afin de pouvoir tenir les décideurs responsables. Il est également important de veiller à ce que le grand public ait son mot à dire dans le processus décisionnel.
— Mle. AainaA-Ridtz A R, Le Nouveau Vert
#Régression#Progression#Cinquante ans#Citations de livres#AainaA-Ridtz#Réalité Augmentée#Intelligence Artificielle#Questions essentielles#L'Éveil#Entre états#État d'esprit#Perspectives#Cinquième République#Le Nouveau Vert#The New Green#Forum Économique Mondial#Élites#MENSA#Société Prométhée#Avenir#Humanité#Équilibre#Transcendance#Ascension#Chat GPT#GPT-7600
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Marine Tondelier, the ‘Other Marine’ of French Politics, Hits Back - The New York Times
https://www.nytimes.com/2024/07/18/world/europe/france-green-party-marine-tondelier.html
#french politics#upthebaguette#french side of tumblr#france#french elections#marine tondelier#nouveau front populaire#europe écologie les verts#the greens
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La promesse verte, l'appel d'Edouard Bergeon à ouvrir les yeux sur le Greenwashing
Edouard Bergeon dans ce drame aux allures de thriller politique dévoile les lobbies de l’huile de Palme, la promesse verte et des différents labels permettant de vendre de l’huile considérée écoresponsable. Derrière cette étiquette se cachent des crimes, des déforestations et différents arrangements politiques. Continue reading La promesse verte, l’appel d’Edouard Bergeon à ouvrir les yeux sur…
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#Alexandra lamy 2024#avis la promesse verte#exemple Greenwashing#Felix Moati#La promesse verte#la promesse verte analyse#le greenwashing c&039;est quoi#nouveau film Alexandra Lamy#Nouveau film Felix Moati
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La promesse verte, l'appel d'Edouard Bergeon à ouvrir les yeux sur le Greenwashing
Edouard Bergeon dans ce drame aux allures de thriller politique dévoile les lobbies de l’huile de Palme, la promesse verte et des différents labels permettant de vendre de l’huile considérée écoresponsable. Derrière cette étiquette se cachent des crimes, des déforestations et différents arrangements politiques. Continue reading La promesse verte, l’appel d’Edouard Bergeon à ouvrir les yeux sur…
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Fairy Gala~ Meleanore Draconia "La fée verte" edit~
Aren't we here.... la fée verte a.k.a "absynthe" is such a fit for our dear princess!! You can find her baby son here yes -> Malleus Draconia Fairy Gala
It was a request from your lovely Draconia's fan macaroon baby @rayroseu You know I went for a full green instead of white for a fairy gala theme!! Buuuuuut...... it is perfect for her!! Totally inspired by "Mugler collection: les insectes" and art nouveau.
Did I curled her hair..... yes... I have an obsession with long hairs.... just let me grab my brush and let me gently brush your hairs.....
I am working on your requests little one!!
Che'nya (fairy gala)
Riddle (Playful wonderland)
_Credit_
game asset extracted by our lovely @alchemivich
the butterfly was a free png ....I am sorry it is easy to found
#twisted wonderland#ktwstedit#ktwstfairygala#meleanor draconia#twst meleanor#my dear Draconia princess!!!
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Le Petit écho de la mode, no. 9, vol. 19, 28 février 1897, Paris. 17. Vêtement Brandès en gaze ou dentelle. 19. Vêtement Jane en satin duchesse. 21. Collet Du Minil en drap vert olive. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
(17.) Vêtement Brandés en gaze ou dentelle plissée sur dessous en taffetas de couleur ou noir. Empiècement en satin formant col Médicis, garniture de jais sur 1 empiècement et volant de gaze, liséré de soie, ruche de gaze à l’intérieur du col.
(17.) Brandés cape in gauze or pleated lace with a colored or black taffeta underside. Satin yoke forming Medici collar, jet trim on 1 yoke and gauze ruffle, silk edging, gauze ruffle inside the collar.
Matér.: 3 m. de gaze ou dentelle plissée, 3 m. de gaze unie, 10 m. ruban satin étroit, 1m5O de satin, 1m25 taffetas.
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(19.) Vêtement Jane en satin duchesse noir, entièrement brodé de jais et orné de pampilles, col Médicis doublé dentelle noire, nœud en ruban de satin, doublure satin blanc.
(19.) Jane cape in black duchess satin, entirely embroidered with jet and decorated with tassels, Medici collar lined with black lace, satin ribbon bow, white satin lining.
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(21.) Collet Du Minil en drap vert olive, garni de broderie de deux tons d’un dessin nouveau, col Médicis coupé en parachute orné de broderie, doublure taffetas.
(21.) Du Minil cape in olive green cloth, trimmed with two-tone embroidery of a new design, Medici collar cut from parachute decorated with embroidery, taffeta lining.
Matér.: 1m25 de drap en 1m40 de large, 2m50 de soie.
#Le Petit écho de la mode#19th century#1890s#1897#on this day#February 28#periodical#fashion#fashion plate#description#Forney#dress#cape#collar
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Des sensations et des mystères
Je pose mon stylo où mes doigts et mon esprit sont engourdis. Je reviens à moi. L’espace rétréci de la page blanche s’ouvre à nouveau. Ma nuque est douloureuse. Je m’étire, les coudes en arrière. Je quitte ma feuille pour aller vers d’autres feuilles. Je me lève et me dirige vers l’extérieur.
Il y a le jardin, là devant moi. Tout est là. La porte se referme et j’avance dans la lumière et la chaleur. Là me parviennent immédiatement les odeurs florales, le bruissement des insectes affairés et le doux balancement des plantes. Je pose mon regard à l’ombre. Un papillon reste immobile sur une feuille étalée, elle-même sur une tige élancée. Il y a quelque chose qui attire plus haut, plus loin encore. Quelque chose de la vie. Je pose mon doigt sur une hampe vert tendre pour découvrir une coccinelle à l’abri.
Tout est dit de l’harmonie et de la magie. Dans le silence, les noms savants des fleurs me reviennent eux aussi. Podranea rocasoliana. Isotoma axillaris. Cistus albidus. Et je suis à ma place. Juste là, avant de revenir à l’écriture. Encore et encore. Puisque c’est ma nature.
/ Fabienne PASSAMENT. 2024 Atelier d'écriture d'après Monique Wittig
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Mais des nuits d’automne Goûtons les douceurs ; Qu’aux aimables fleurs Succède Pomone. Le pâle couchant Brille encore à peine ; De Vénus, qu’il mène. L’astre va penchant ; La lune, emportée Vers d’autres climats, Ne montrera pas Sa face argentée. De ces peupliers, Au bord des sentiers, Les zéphyrs descendent, Dans les airs s’étendent, Effleurent les eaux, Et de ces ormeaux Raniment la sève : Comme une vapeur, La douce fraîcheur De ces bois s’élève. Sous ces arbres verts, Qu’un vent frais balance, J’entends en silence Leurs légers concerts : Mollement bercée, La voûte pressée En dôme orgueilleux Serre son ombrage, Et puis s’entr’ouvrant. Du ciel lentement Découvre l’image. Là, des nuits l’azur Dans un cristal pur Déroule ses voiles. Et le flot brillant Coule en sommeillant Sur un lit d’étoiles -Oh ! charme nouveau ! Le son du pipeau Dans l’air se déploie, Et du fond des bois M’apporte à la fois L’amour et la joie. Près des ruisseaux clairs. Au chaume d’Adèle Le pasteur fidèle Module ses airs. Tantôt il soupire, Tantôt il désire ; Se tait : tour à tour Sa simple cadence Me peint son amour Et son innocence. Dans son lit heureux La pauvre attentive Écoute, pensive, Ces sons dangereux : Le drap qui la couvre Loin d’elle a roulé, Et son œil troublé Mollement s’entr’ouvre. Tout entière au bruit Qui pendant la nuit La charme et l’accuse, Adèle au vainqueur Son aveu refuse Et donne son cœur. "Nuit d'automne", François-René de Chateaubriand
#poesie#poetry#french literature#chateaubriand#romanticism#automne#autumn aesthetic#autumn#autumn leaves#fall vibes#autumn vibes#autumnal#fallen leaves#fall leaves#fall season#fall aesthetic#night#night sky#love#lovecore#nature
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (9.2/15)
La grande salle était baignée par le soleil de midi, l’aura dorée contrastant à merveille avec le vert des plantes alentours, les spores de coton voletant dans l’air ne faisant qu’ajouter à la féérie de la scène... Un décor aux antipodes de l’humeur de ses occupants.
Maître Joris avait fait convoquer une assemblée extraordinaire dès que le Tofu messager s’était posé à la volière. La missive était relativement longue, fourmillant de détails que seuls des administratifs pouvaient trouver attrayants, mais l’on pouvait aisément la résumer en quelques mots. Des mots terribles…
« Bien, je vous remercie d’être venu aussi vite. Comme vous le savez très certainement, des nouvelles de Bonta nous sont parvenues il y a moins d’une heure… » Commença l’émissaire, l’air indéchiffrable tant sa capuche voilait son regard. « Et… Je suis au regret de vous... de vous annoncer que-
- Non ! »
Adamaï s’était relevé de sa chaise pour frapper la table. Au coin des écailles bleutées, des larmes avaient commencé à se former.
« Ce n’est pas possible ! I-il doit y avoir une erreur, jamais il- !
- Ad’… » Son frère avait posé sa main sur la sienne. « S’il te plait… »
Les yeux encore emplis d’une rage aveugle, le dragonnet se laissa choir à nouveau, laissant Yugo masser ses phalanges dans l’espoir d’en desserrer la terrible étreinte. Les autres membres de la Confrérie et de la famille Royale compatirent, chacun à leur manière, à la souffrance des deux plus jeunes qui venaient à nouveau de perdre quelqu’un de cher. De l’autre côté de la salle, là où Ruel l’avait fait s’asseoir après une marche éprouvante depuis le laboratoire, Qilby observait les jumeaux. D’après leur réaction, leur Wakfu ne semblait pas les avoir alerté de « la rupture »… Ou du moins, pas de manière aussi brutale qu’il avait pu en faire l’expérience. Tant mieux. Non pas qu’apprendre le décès d’un proche par la bouche d’un autre ne soit plus aisé, bien sûr que non, mais si cela avait au moins pu leur éviter la… la douleur… alors ce n’était pas plus mal. Soudain, son cadet croisa son regard, le forçant à se recentrer sur Maître Joris. Celui-ci reprit :
« Je… Je suis désolé pour votre perte. Je sais bien que cela ne représente que peu de chose en une période si… difficile, mais sachez que Bonta vous sera toujours reconnaissante. » Relevant la tête. « Et que je vous le serai également.
- Humpf ! A-au moins… ! » Tenta le dragonnet, désormais seul représentant de son espèce sur ce plan d’existence. « A-au moins d-dites nous qu’il est parvenu à… !
- O-oui ! » Renchérit Tristepin, qui s’était rapproché de son camarade d’entraînement, tout aussi ému. « Il l’a e-eu, ce Népharien, pas vrai ? Il a dû livrer la plus b-belle des batailles !
- Pinpin… » Murmura Évangéline. « Je ne sais pas si c’est le bon moment pour…
- Maître Joris ? »
Tous se retournèrent à la question de la Princesse Amalia. L’intéressé ne répondit pas. Le scientifique commençait à goûter le fer : ses dents avaient entamé la chair tendre de ses lèvres.
L’antidote que vous étiez en train de concevoir…
Je suis un scientifique !
Même pas certain qu’il soit efficace…
Il y a toujours des chances que- !
« J-je ne peux rien affirmer avec certitude. Aucun… Aucun cadavre n’a été retrouvé aux côtés de… » Soupir. « … de Sir Phaéris. »
Devant le silence, l’émissaire déplia le parchemin qu’il tenait, serti d’un sceau de cire frappé de l’emblème du chêne.
« À l’aube, la patrouille Bronze, en charge d’inspecter les prairies de Montay, a découvert le… Sir Phaéris, sévèrement blessé et… inconscient. Une fiole ouverte mais également brisée se trouvait à ses côtés. Des traces d’une lutte bestiale ont pu être relevée. De son acheminement par les équipes de secours à sa prise en charge par les Éniripsas disponibles, Sir Phaéris n’a pas regagné conscience. Les blessures physiques étaient larges, multiples et profondes, notamment une au niveau du torse et deux sur le flanc gauche… Des signes et symptômes d’une forte fièvre ont commencé à faire leur apparition une heure après son arrivée au poste frontière. Malgré toutes les tentatives du personnel présent ce jour, la… la « disparition » du sujet en un flux de Wakfu a été constaté peu de temps après… »
Le vieil Éliatrope ferma les yeux, la simple luminosité ambiante, pourtant filtrée par les lianes tombantes servant de rideaux, lui donnait la nausée. Toutefois, quelque chose en son for intérieur le dérangeait : un détail du discours qui… ne collait pas. Un sentiment horrible qui lui irritait la peau. Un souvenir. Il lui fallait juste un peu de temps pour…
« Tout ça c’est de ta faute !! »
Adamaï en avait décidé autrement. Sans avoir la chance de voir l’attaque arriver, le scientifique se retrouva projeté au sol. Il parvint à réprimer de justesse le juron provoqué par son propre côté endommagé, qui n’avait que peu apprécié le contact brutal avec le plancher, mais était désormais bien en peine de retenir la furie du dragonnet dans son état. Son unique bras valide tentait en vain de protéger son visage des assauts répétés de griffes.
« C’est toi qui a planifié tout ça, hein ?! L’antidote n’a pas fonctionné : tu l’as fait exprès !!
- A-Adamaï ! J-je te jure que- !
- Tais-toi ! Tu mens !! Tu n’as jamais cessé de mentir !
- Ad’ ! » Essaya à nouveau son frère qui le maintenait à présent. « Arrête ! Ç-ça n’arrangera rien !
- Il a raison, bonhomme. » C’était le mineur, qui aidait le savant à se redresser. « O-on va en discuter, d’accord ?
- Tout le monde ici sait que tu détestais Phaéris ! » Continuait-il d’asséner. « Ça serait vraiment si étonnant que tu aies voulu en profiter pour… ! Pour l’éliminer ?! »
Ce furent les mots de trop.
« Suffit ! » Hurla soudain le scientifique, provoquant la stupeur générale. « Tu ne sais absolument rien de ce dont tu parles ! Comment oses-tu m’accuser de… ?! Après tout ce que j’ai fait pour vous !?
- Ce n’est pas comme si cela serait la première récidive. » Contra le Prince Armand.
« Et qu’est-ce que j’aurai à y gagner, hein ?! Phaéris et moi portons pas mal de différents, mais ce n’est pas comme si cela ne faisait pas déjà des millénaires que je les supportais ! Tout ça pour quoi, je vous prie… ? Risquer de retourner dans cet… cet enfer ?! »
Plutôt crever !
« Ouais, enfin… ça n’explique pas pourquoi la potion n’a pas fait effet. Ni pourquoi vous avez envoûté Évangéline en la forçant à venir vous voir tous les soirs… »
L’attention se reporta sur le guerrier roux, alors resté en retrait du tumulte.
- Pa… Pardon ? » Interrogea le Prince, une once de violence dans la voix.
« Pinpin ! Je t’ai déjà dit que- !
- Oui, oui, je sais. » Balaya l’autre. « Mais rien ne prouve que tu n’es pas sous l’emprise d’un maléfice ou je ne sais quoi, et que tout ça ne sont que des excuses. Tu ne peux pas dire que tout ça n’est pas louche ! Pourquoi tu voudrais parler à ce… à ce… !
- Ce traître ! » Conclut Adamaï.
La douce chaleur de la matinée avait été remplacée par un froid glacial. Dans son dos, Qilby sentait l’Énutrof osciller d’une jambe sur l’autre, visiblement indécis de ses prochaines actions. Un regard jeté vers l’archère lui confirma qu’il ne pourrait pas non plus compter sur le soutien de sa confidente : celle-ci était trop occupée à vouloir rassurer son futur époux de sa bonne foi… Chose qui semblait peine perdue d’après sa moue déterminée. Ne restait plus alors que…
« Yugo… ? »
L’intéressé leva la tête. Qilby n’était pas, ou plus assez optimiste pour croire que son frère lui avait déjà pardonné tous ses méfaits : il avait beau être jeune, il n’en demeurait pas moins doté d’une certaine intelligence… ainsi que d’une rancune tenace.
Cependant… Le script avait changé, non ? Combien de fois n’avaient-ils pas joué une scène différente de celles que sa mémoire lui avait fournies ? Combien de fois avait-il deviné le remord, la gêne, la compassion même, derrière ces grands iris noisette ? Voilà bien longtemps qu’ils n’avaient pas été aussi proches ; cela devait bien remonter à l’Odyssée ! Sûrement il-
« Eh bien… Je ne suis pas sûr… »
Il fallait s’y attendre. Mais tout de même…
Le Roi Sadida s’avança, écartant les querelleurs sur son passage, le regard soucieux. La « Grand Salade » n’était pas d’humeur à plaisanter dans les situations où son peuple était à risque.
« N’y aurait-il pas moyen de démêler cette histoire alors ? Bien que cette solution ne me plaise guère nous pouvons, si besoin est, perquisitionner la chambre de notre invité… »
De la sueur froide commença à se former le long de l’échine du scientifique.
Tesla !
Finalement, même s’il ne s’agissait pas de l’objet de leurs accusations, les autres n’avaient pas totalement tors non plus : il avait bien des choses à se reprocher ! Pourquoi avait-il fallu qu’il cherche à… ? Voulait-il toujours… ? Quoiqu’il en soit, si l’on découvrait quoique ce soit de compromettant, ne serait-ce qu’un misérable boulon au fond d’un placard, le moindre papier calciné au fond de sa corbeille, alors… !
« Si Sa Majesté me le permet… » Intervint subitement Maître Joris. « Il se peut que j’aie une meilleure solution à vous proposer. »
D’une sacoche relativement imposante, l’émissaire sortit alors un bien curieux objet, comme nul autre en ce monde… Un prototype.
« Il se trouve que… Sir Phaéris et moi-même avons fait la connaissance d’un certain marchand lors de notre dernière expédition à la Foire de la Science. Ce-dernier nous a assuré que sa création permettait de « lire les souvenirs », d’où le nom de « Lectanima » qui lui a été donné. Nous n’avons jamais eu l’opportunité de le tester, et je pensais d’ailleurs l’envoyer bientôt chez un antiquaire de ma connaissance, mais… Le Seigneur Phaéris semblait persuadé que nous en aurons l’utilité un jour. » Le regard qu’il lança au scientifique était dénué de toute émotion. « Peut-être ce jour est-il arrivé…
- Et comment fonctionne-t-il ? » S’enquit le Roi, perplexe devant l’engin qui, à son goût, ressemblait un peu trop à un outil de torture.
« De ce que j’en ai compris… Comme un projecteur de souvenirs. Les lunettes à l’avant sont empreintes de magie Xélor : elles permettraient de récupérer les images enfouies dans la mémoire des sujets.
- M-mais c’est sans danger ? » S’enquit la Princesse, également perturbée par l’appareil de cuir et de métal.
« Ça ne devrait pas l’être… » Répondit l’émissaire. « Pas d’après ce que nous en a dit son concepteur en tous cas… »
La coiffe crème se retrouva centre de tous les regards. On attendait visiblement son aval, ou, a minima, sa pensée sur la chose. À partir du moment où le sujet acceptait de se soumettre à l’expérience, alors la responsabilité de cette dernière n’était plus du ressort du scientifique, n’est-ce pas ? Ou de celle du tortionnaire dans ce cas… Mais avait-il encore le choix ? Refuser serait perçu comme un signe de faiblesse… Une preuve supplémentaire. Un aveu. Et qui sait, peut-être pourrait-il garder un minimum de contrôle sur ce qui serait diffusé : l’objet pouvait peut-être lire dans les souvenirs, mais il en demeurait l’écrivain et donc le maître. C’était tricher, oui, mais toujours mieux que de laisser le doute planer.
Tout ça doit avoir un sens.
Je...
Je ne repartirai pas là-bas.
« Soit… Finissons-en. »
Les Lectanima étaient bien plus impressionnantes à observer qu’horribles à porter. Certes, le cerclage métallique aurait mérité quelques ajustements pour ne pas vous écraser les tempes et la sangle de cuir ne conviendrait pas aux plus larges têtes, mais la morphologie du scientifique lui permettait de s’y accommoder sans trop de mal. On aurait presque pu dire qu’elles avaient été conçues sur mesure… La pensée lui provoqua un soubresaut involontaire, arrachant par mégarde une mèche de cheveux prise entre deux boucles d’acier.
« Ne bougez pas autant je vous prie : le manuel stipule clairement que l’appareil doit être correctement fixer pour éviter toute-
- Comme si cela était de ma faute si son inventeur n’a pas été capable de prévoir que la plupart de sa clientèle n’était pas chauve ! » Préféra rétorquer l’Éliatrope.
Cette remarque fit néanmoins s’arrêter Maître Joris un instant, celui-ci contemplant un peu trop longuement la tignasse brune qui venait une fois de plus de s’emmêler. À ses côtés, se trouvait toujours une paire de ciseaux à peine dégrossie ayant servi à débarrasser les différentes pièces de leur emballage. Qilby déglutit.
« V-vous n’oseriez pas... »
Heureusement pour lui, l’archère Crâ, restée jusqu’alors en retrait avec le reste de la troupe pour installer la petite salle dans laquelle ils avaient décidé de s’installer, prit les devant. D’une de ses nombreuses poches, elle sortit un fin bandeau noir, un de ceux qu’elle utilisait elle-même pour attacher ses propres mèches blondes par le passé. L’émissaire la remercia sobrement avant d’aller superviser le reste des opérations.
Dès son départ, Évangéline s’affaira à cette nouvelle tâche, prenant, pour les plus attentifs, grand soin de ne pas arracher davantage le scalp du scientifique. Profitant de l’agitation ambiante comme de leur mise à l’écart temporaire, elle se pencha à son oreille pour lui murmurer quelques mots. Sa voix trahissait une certaine inquiétude :
« Comment… Comment vous sentez-vous… ?
- À votre avis ? » Soupira-t-il.
« Écoutez, je ne sais pas ce que cette… machine du diable peut réellement faire, mais j’ai appris à me méfier des inventions Xélor comme de la peste. »
Qilby émit un discret grognement affirmatif à cela. Il savait ce que son frère, Adamaï et leurs amis avaient dû affronter lors de leur rencontre avec Nox, le « Xélor Fou ». Plus qu’une bande de joyeux lurons, cette quête et ces batailles avaient demandé de véritables aventuriers…
« Pensez-vous qu’il… que Yugo pourra voir… ?
- Je ne l’espère pas. » Répondit-il, sombre. « Mais vous comprendrez que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il-
- Hey ! Éva ! » Interpella soudain son petit-ami Iop. « T’as bientôt fini ?
- Je comprends. » Chuchota l’archère en finissant d’attacher les cheveux du savant en une queue de cheval lâche. « Sincèrement. Je… Bon courage… Major. »
Elle se leva, visiblement en manque de temps… ou de paroles rassurantes. Lui dut se retenir de pouffer de rire à l’usage de ce titre ridicule : décidément, relater leurs campagnes d’extension sur leur planète d’origine avait eu des retombées déplorables. Enfin, au moins était-elle parvenue à le faire sourire avant le début de cette… « expérience » en somme. Toutefois, avant qu’il ne balaye à nouveau la pièce du regard, il eut le temps d’apercevoir celui du Roi Sadida, lui aussi observateur de la scène.
Merde…
Les avait-il vu échanger ? Lui qui voulait éviter d’attirer les soupçons… Qilby n’eut néanmoins pas le loisir de réfléchir davantage que Maître Joris appelait au rassemblement de ceux encore libres de leur mouvement. La chambre privée était enfin prête, avec ses grands rideaux de lianes tirés, ses couvertures de soie blanche suspendues en lieu et place d’une tapisserie, ainsi que de plusieurs coussins et tapis étalés à même le sol pour ceux et celles qui seraient pris de fatigue durant « l’interrogatoire ». Étrangement, l’accusé serait tourné dans le même sens que les présupposées victimes… La seule différence résidant dans la rude chaise en bois, les lianes maintenant son poignet droit immobile contre son dossier, ce pour empêcher toute tentative de retirer les imposantes lunettes de métal durant la « projection ». Elles ressemblaient presque à celles qu’employaient les forgerons pour se protéger des étincelles et autres éclats aveuglants, mais possédaient cette aura malsaine que seuls les bourreaux et tortionnaires savaient vous instiller.
« Bien ! Nous allons commencer l’interrogatoire. » Enonça Maître Joris, protocolaire à son habitude. « Messire Qilby, avez-vous- ?
- Oui, j’ai bien compris mes droits et obligations, petit gardien de l’ordre. »
Le dénommé leva un sourcil interrogateur sous sa capuche : il n’était pas dans les habitudes du scientifique d’en venir aux sobriquets et autres formules dégradantes, ce autant pour leur cible que pour leur créateur. L’Éliatrope était acculé ; le voilà à s’en remettre à de maigres attaques verbales. Intriguant. Dangereux…
« Et acceptez-vous toujours de vous soumettre aux questions que nous vous poserons ? » S’enquit le Prince Armand. « Jurez-vous de nous montrer la vérité, et seulement la vérité ?
- La vérité est un concept bien trop complexe pour des âmes aussi juvéniles que- !
- Doc’… » Grommela Ruel, une plainte silencieuse dans le regard.
Tous s’étaient réunis au centre de la pièce. Maugréant, il finit par concéder :
« Disons que je ferai de mon mieux. Les souvenirs ne sont pas forcément quelque chose… d’aisé à plier à notre volonté. » Soupir. « Et les miens, aussi précis et justes soient-ils… n’y font pas exception.
- Ne vous inquiétez pas, mon cher. » Le Roi Sadida avait posé une main sur son épaule, prenant soin qu’il s’agisse de la bonne. « Je veillerai personnellement à ce que leurs limites soient respectées. »
Cette dernière phrase, si elle fut appuyée d’une moue sévère à l’encontre du Prince, ne sembla pas apaiser le scientifique pour autant. Après tout, La Source ne connaissait pas de limites. Un puit d’encre infini dont les murs laissaient chaque jour s’envoler davantage de notes, parchemins et gravures vers Les Cimes, qui trieraient, numéroteraient… archiveraient. Ce pour les siècles et millénaires à venir.
« Qilby… ? »
C’était Yugo, qui s’était enfin approché de lui depuis le début de ce procès infernal. Cela lui rappelait d’ailleurs… Non ! Il ne fallait pas y penser. Enfouir. Enfouir loin ! Il ne pouvait pas prendre le risque que celui-là resurgisse.
« Je… J’aurai préféré que l’on fasse autrement, mais… Mais j’ai peur que les autres ne parviennent pas à croire… » Ses yeux cherchaient ses mots. « … juste des paroles. Tu comprends, n’est-ce pas ? »
Yugo, petit Yugo, naïf Yugo… Comme s’il n’y avait pas eu d’alternatives à cette farce. Aussi jeune soit-il, son frère n’en demeurait pas moins un membre estimé de la Confrérie du Tofu, un défenseur émérite du Monde des Douze. Eut-il ordonné que l’on offre le bénéfice du doute à son fou de frère, ne serait-ce qu’une enquête soit menée en premier lieu, les autres auraient bien été en mal de lui résister. Mais c’était là la différence majeure qui se tenait entre les deux Éliatropes :
Tu te croies toujours au service des autres,
là où, moi, fatigué de donner…
« Parce que toi, tu y croirais… » Demanda-t-il, un léger rire dans la voix. « … Mon Roi ? »
J’ai fini par exiger que l’on me rende la pareille.
« Bien sûr. »
Son visage enfantin était ouvert. Déterminé. Ce n’était pas la promesse d’une foi aveugle, comme il avait pu l’avoir lors de leur première rencontre dans cette vie, c’était… Du temps laissé pour s’expliquer. Écouter puis juger. S’excuser, pardonner ou demander réparation si nécessaire. C’était… de la conf- ?
« Prenez place je vous prie ! Nous allons revenir sur les évènements des deux dernières semaines. Pour rappel, une fois la machine lancée, il n’existe pas de moyens de revenir ou d’arrêter le processus de lecture : soyez donc attentifs à chaque détail. Messire Qilby ? » L’intéressé releva la tête, désormais enserrée par le cuir, le métal et le verre. « Je vous sais assez intelligent, mais aussi animé par la curiosité, pour tenter de tester les limites de cette… création. Mais je dois vous informer que le Xélor nous a mis en garde : tenter d’aller à l’encontre du « flot mémoriel », comme décrit par son inventeur, pourrait mener à… disons, des souffrances inutiles.
- Pardon ? » Les regards inquiets de plusieurs membres de la Confrérie vinrent seconder l’exclamation du Roi Sheran Sharm. « Il me semblait que vous aviez dit que la procédure ne comportait aucun ri- ?
- Elle n’en présentera aucun, Votre Majesté… Si la personne concernée se plie à son mode d’emploi. »
« Si vous ne faîtes pas de vagues » fut l’implicite. La tentative de réassurance ne sembla pas convaincre le père des Sadidas, qui, s’il s’écarta raisonnablement pour laisser place à la « projection », demeura néanmoins à une liane de distance de leur hôte. Aucune torture inutile n’aurait lieu sous son toit… Du moins espérait-il qu’elle ne le deviendrait pas.
« Tout le monde est-il prêt ? » Demanda une dernière fois l’émissaire pour bonne mesure. « Bien, dans ce cas… »
Dans sa nuque, Qilby put sentir un loquet se fermer, tandis que l’on tirait le cadre d’une chenille un peu plus haut. Contre le verre noir qui lui bloquait alors la vue, une lumière se mit à danser, créant un tunnel qui ne cessait de croître à mesure que le chaîne contre sa tempe déroulait ses maillons. Une vingtaine : un pour chaque jour que ses utilisateurs souhaitaient visionner. L’effet avait de quoi vous rendre nauséeux. Le cliquetis s’interrompit… Avant de reprendre de plus belle, mais cette fois-ci, dans le sens inverse. La lumière se rapprocha. Le tunnel rétrécissait. Encore. Encore… Encore.
Oh Déesse,
Faites donc au moins que cela soit cou- !
Soudain… La lumière le frappa en plein cœur. En plein dans ses souvenirs…
Hey ! Le Traître !
« Ah ! Ça commence !
- Apparemment, il s’agit d’une altercation entre les deux intéressés peu après notre retour de la Foire… »
Tss… Bonjour à toi aussi, Pha-…
Silence ! Phaeris n’a pas de temps à perdre avec tes paroles mielleuses, Qilby !
« Mais… ! Pourquoi… ?
- Chut ! On n’entend rien avec vos commentaires ! »
Le poison contre la créature : quand l’auras-tu terminé ?
Écoute, je ne sais vraiment pas ce qu’il te prend, mais saches que je ne pourrai pas t’en dire plus qu’à l’autre encapuchonné : le mélange n’est pas encore prêt, point final.
« Hum, outre la dénomination, voilà qui est intéressant. Alors il semblerait que Sir Phaéris ait reçu les mêmes informations que nous. »
Et pourquoi donc ?! Toi qui te vantes sans cesse de ton géni, comment se peut-il que cela ne soit pas déjà prêt ? Et ce pour une recette que tu connais déjà ?!
Ce n’est pas la formule qui fait défaut, imbécile, mais les ingrédients ! ! C’est comme si tout reprenait de zéro !
Essayerais-tu maintenant de rejeter tes fautes en plus de ton incompétence sur Phaeris, Traître ?
Ce n’est pas la peine de vouloir réendosser ton ancien rôle, Phaeris « le &X$*/+ », tu sais tout comme moi que je ne fais que dire la véri-Aaaartch ! »
« Que… ? Non…
- Hey, qu’est-ce qu’il a dit ? Phaéris le … ?
- Messire Qilby : n’essayez pas de résister au Lectanima.
- Cette… c-conversation est…
- Tout aussi importante que les autres. Merci de ne pas chercher à en supprimer des éléments qui pourraient se révéler clefs dans leur compréhension. »
Dans une d-dizaine de jours. Je devrai avoir fini dans une dizaine de jours…
Tu en es certain ? Tu n’as pas intérêt à vouloir nous berner !
Tu as intérêt à tenir ce délai. Nous ne pourrons probablement pas nous permettre d’attendre plus longtemps.
Que… ? Quelque chose est-il… ?
Contente-toi de remplir la tâche que l’on t’a confiée.
« Sire Phaéris savait. La rencontre avec le faux émissaire avait donc déjà eu lieu : les éléments concordent pour l���instant, n’êtes-vous pas d’accord Maître Joris ? »
Et pour le poison ? Pardonnez-moi de revenir toujours à notre problème initial, mais…
Je vous promets qu’il sera mis au point à temps.
« Ha ! Quand on parle du Mulou…
- Ruel ! »
J-j’y arrive pas !
Encore un effort : ouvre tes épaules davantage, ralentis ton souffle et-…
Ça marche pas ! Je vais jamais- !
Yugo, calme-toi, ce n’est qu’une question de temps avant que toi aussi tu ne-…
Non ! Tais-toi !!
« C-c’est… moi ?
- Messire Q- !
- Non, attendez. C’était… le jour de l’entraînement. Ceci est donc un… souvenir ? Peut-être que cette perspective, disons, « récente », a provoqué une vision plus ancienne ? »
Comme tu le sais très certainement, le Wakfu se nourrit des flux d’énergies traversant tous les êtres vivants, tels le sang, la lymphe, ou tout simplement l’eau…
Hey, Tristepin ! Intéressé par un petit match amical ?!
« Nous avons visiblement avancé jusqu’à l’après-midi. »
[ Quelque chose ne va pas.
Je pourrais jurer que… Mais non, ce n’est pos-
C’est comme lorsque…
Elle a su se rattraper : la chute n’a pas été violente. ]
Pourquoi donc t’es-tu interposé de la sorte ? Te rends-tu compte du danger que tu as provoqué pour Dame Évangéline ?!
J’ai dit. Regarde-la.
Il semblerait que Dame Évangéline ne soit pas en posture de continuer le combat. Nous ferions mieux de la laisser se reposer pour aujourd’hui et reprendre notre entraînement plus tard.
« Cet épisode était… particulièrement étrange.
- Il a été capable de voir que quelque chose n’allait pas donc.
- C’est pas un Doc’ pour rien : lui sait faire des observations utiles.
- Comment os- ?!
- Armand, assis-toi. »
Hey ! Je sais que vous êtes là !
Ah, vous m’en voyez vraiment désolé, ma chère…
« Voilà ! Le moment de vérité !
- Pinpin… »
Vous êtes un scientifique, non ? J’ai pensé que cela pourrait vous faire plaisir.
« …
- Maître Joris… ?
-Hum ? Non, rien… »
Le collier fonctionne. Je ne peux pas utiliser mes pouvoirs. Je suis simplement plus adepte à sentir les flux de Wakfu.
« Comme à la séance d’entraînement… »
Yugo est mon ami, j’irai même à dire que… je le considère comme un frère. Vous comprendrez donc que je ne peux pas vous laisser agir à votre guise.
Vous… Vous ne partirez pas… hum ?
« Je… Merci, Éva.
- De rien, Yugo. »
Je suis contente d’avoir eu cette discussion : je vous remercie pour votre honnêteté. J’aurai encore plusieurs questions à vous poser.
Malgré le plaisir de votre présence… je ne peux pas me permettre de délayer davantage mes travaux sur l’antidote. Mais peut-être seriez-vous intéressée pour partager une autre tasse de thé, disons… Après-demain, vers 15 heures ?
« Donc… Tu voulais juste le surveiller de plus près Éva ? Tu aurais pu me le dire quand même : tu sais quel mal j’ai eu à distraire les gardes durant tout ce temps !
- Pardon ?! Distraire les g- ?!
- Plus tard, Armand. Plus tard. »
Ad’ s’interroge beaucoup ces derniers temps… Il s’est rendu compte que… il, enfin nous – les Éliatropes et les dragons – avons des pouvoirs incroyables. Mais que cela signifie également que nous devons apprendre à les contrôler pour éviter des accidents… de blesser les autres.
« Hey !
- Je devais en parler, Ad’. Il fallait bien commencer quelque part… »
Eh bien, je vous remercie pour cet après-midi. J’espère, cette fois-ci, vous voir manger davantage qu’au diner d’hier soir. Vous ferez plaisir à Yugo en avalant plus que trois feuilles de salade…
Oserai-je voir du souci pour ma santé dans cette requête ?
Pensez donc à faire corriger vos lunettes…
J’y veillerai…
« Et toi qui doutais… »
Qilby ?!
Hum… ? Oh, Yugo : c’est toi ! Déjà debout ? Je me suis simplement retrouvé à cours de thé et cette charmante personne s’est proposée pour m’accompagner jusqu’à la réserve !
Tu es disponible cet après-midi ?
Disponible est un bien grand mot. Je serai présent dans ma cellule jusqu’au souper si c’est que tu souhaites savoir.
Ah, Yugo ! Comment ça va aujourd’hui, gamin ? Et vous, Doc’ ? C’est rare de vous voir ici-bas dès le réveil ! Vous ne vous êtes pas trop fait mal en tombant d’vot’ lit j’espère ?
« C’était il y a une semaine. Le jour où… »
Sir Phaéris ne nous a pas encore rejoint ?
[ Hey ! Le Traître !
Le poison contre la créature : quand l’auras-tu terminé ?
Un Nephylis…
Dans une d-dizaine de jours. Je devrai avoir fini dans une dizaine de jours…
J’imagine certainement, à l’image de certains ici présents, que ceux-ci se sont lancés tête baissée dans la bataille, hum ?
La bête les as r-ravagées.
Or, il s’agit là exactement de ce que la créature désire…
.
Nous ne pourrons probablement pas nous permettre d’attendre plus longtemps.
.
.
Déjà debout ?
C’est plutôt moi qui devrais te faire la remarque ! ]
L’a-antidote. Phaéris est parti avec l’antidote.
« Il avait déjà compris avant nous ce qu’il se tramait. Mais cela demeure logique compte-tenu de leurs interactions passées. »
Combien de temps avant qu’il n’atteigne votre Cité ?
Un jour… Peut-être deux-
C’est beaucoup trop long. Et les Zaaps ? Vous n’en avez pas à disposition ?
Messire Qilby… ? L’antidote que vous étiez en train de concevoir, n’avez-vous pas dit que sa confection en était presque achevée ?
« Il…
- Oui, on dirait bien, Ad’. »
En théorie, oui. Mais il restait encore à réaliser les tests de contrôle : cette formule n’est pas la même que celle que j’avais pu développer à l’époque ! Tout était à refaire. Il pourrait y avoir un délai d’action à prendre en compte, voire même des effets secondaires ! Je ne suis même pas certain que… !
[ Même pas certain qu’il soit efficace… ]
Messire Qilby. Vous n’êtes pas responsable pour ce qui est arrivé aujourd’hui.
[ C’est moi qui étais responsable de… ]
« Ne serait-ce pas… Sir Phaéris ?
- Ooooh ! Il est vraiment adorable comme ça !
- Oui, mais… C’est une vision du passé, n’est-ce pas ? »
Et je suis certain que Sire Phaéris nous reviendra… Sain et sauf.
Je vais vous laisser… Messieurs.
Vous souhaitiez me voir… les garçons ?
Si les Éliatropes sont faits d’énergie, et que le collier la bloque, même de manière incomplète… N’y-a-t-il pas un risque que… ?
Ouais, et donc… avec Yugo, étant donné que l’on n’a pas grand-chose de prévu pour aujourd’hui, on voulait te poser quelques questions concernant la langue draconique.
« Ah oui, c’est vrai que plus tard, on était allé lui rendre visite. Pour… tuer le temps. »
Tss… Bon tous les deux, on peut reprendre… ?
Les désirs de Sa Majesté sont des ordres.
Pah ! Touché !
« En tous cas, vous aviez l’air de bien vous amuser. Faudra qu’vous m’invitiez la prochaine fois ! »
Tu… Tu leur en veux ?
Le prix à payer aurait été trop élevé. Vous… Vous devez comprendre de quoi je veux parler, non ?
« Hum, Maître Joris, cette conversation me semble plutôt… privée.
- Nous arrivons bientôt à la fin, Vôtre Majesté. »
Dites doc’, vous allez finir par la poser cette fiole ?
Hum ? Pas tant que la décoction n’aura pas pris des tons orangés, non…
-oc’ ? Vous ê- là ? Doc’ ! Par les Douze, mais qu’est-ce qui vous a- ?
Pha-é-ris - il - Pha-éris est… Phaéris est mort…
« Alors c’était ça, ce qui vous arrivait ce matin, Doc’.
- L-les Éliatropes peuvent… vivre la mort des autres ?
- Comment ça se fait que nous on n’a rien ressenti ?!
- Effrayant… »
Bien, je vous remercie d’être venu aussi vite. Comme vous le savez très certainement, des nouvelles de Bonta nous s-
« Et voilà qui conclue notre histoire. »
Il pouvait à nouveau respirer. Il avait réussi. Ses premières tentatives pour modifier l’incessant flot de souvenirs avaient été grossières, perçues directement par leurs spectateurs. Toutefois, dès qu’il eut compris qu’il valait mieux les réarranger, quitte à déformer l’histoire originale, ce plutôt que les censurer, alors la projection avait pu se dérouler sans accrocs… Pour lui comme pour les intérêts qu’il se devait de protéger. Finalement, cela ne changeait pas de ce qu’il avait déjà eu à faire par le passé : ne pas dire la vérité, mais ne pas mentir non plus. Il avait masqué les entrevues avec l’archère par des sessions d’étude, celles avec Ayssla par des heures passées dans son laboratoire. Le scientifique espérait seulement que ses efforts seraient récompensés. Étrangement, il avait du mal à s’en convaincre.
« Bon, après ce visionnage… instructif, je pense que nous pouvons, sans trop nous tromper, rejeter les accusations initialement prononcées à l’encontre de notre hôte. » Le ton du Roi se voulait aussi diplomatique que ferme. « N’est-ce pas ?
- En effet. » Appuya l’émissaire de Bonta. « Je n’y vois pas d’inconvénients. Il paraît désormais très peu probable que Messire Qilby ait volontairement cherché à nous nuire. »
Il aurait aimé leur rétorquer que le soupçonner en premier lieu avait été une aberration, qu’il aurait eu trop à perdre dans ce pari, que si la fin pouvait parfois justifier les moyens, il n’en était pas à sacrifier ses cartes par pur plaisir sadique… Mais après les évènements qui avaient suivi son premier retour, il se voyait bien en peine de jeter la pierre aux Douziens. Déesse, les rôles auraient-il été inversés, nul doute aurait-il réagi de la même manière.
Peut-être même aurai-je été pire qu’eux…
Très certainement.
« On… peut peut-être lui retirer l’appareil, non ? Maintenant que c’est fini. »
La voix de son cadet lui fit presque chaud au cœur. Elle semblait si énergique en comparaison aux échos qu’il avait été forcé d’écouter ces trente dernières minutes ! La source conservait les faits, mais n’avait que faire des sens : rares étaient les souvenirs qu’il était encore capable de ranimer à leur plein potentiel. Il manquait toujours cette odeur de printemps, cette voix aux notes cristallines, cette caresse d’un vêtement fraichement repassé… Une pièce de théâtre où les acteurs se voyaient progressivement changés en mannequins dénués de toute expression. De toute vie.
« C’est vrai qu’on doit pas y voir grand-chose avec ce machin sur le nez ! » Déclara une autre, à n’en point douter son ami mineur à son accent tranché. « Bougez pas, Doc’, j’me charge de- ! »
Très honnêtement, cette histoire aurait dû s’arrêter ici. On le libérait de cette machine du diable, le disculpait de cette affaire, voire, avec un peu de chance, lui présentait des excuses… Repas, tasse de thé, nuit blanche.
« Eh bien moi, je ne suis pas d’accord !
- Pinpin ? Qu’est-ce que- ?
- Éva n’est pas allée qu’une fois le voir et pourtant, on n’a vu qu’une seule visite ! Et on ne sait toujours pas ce que Phaéris et lui ont vu chez elle : il y a quelque chose qui cloche là-dedans et je vais faire la lumière sur toute cette affaire !
- Non, Messire Tristepin ! Il ne faut pas- ! »
Tout ce qu’il sentit, ce fut la chaine partir, accompagnée de quelques mèches de cheveux sauvagement empoignées dans le mouvement… à la différence que les maillons ne furent pas soigneusement comptés. Le défilement métallique résonna comme une avalanche à ses oreilles, ne s’arrêtant qu’avec les cris d’alarme et les grognements des personnes à ses côtés, visiblement aux prises avec le guerrier Iop qui continuait de réclamer de savoir « pourquoi ».
Et ô comme il allait être servi…
Car là-bas, dans les entrailles de ces méninges retorses, il allait trouver toutes les réponses qu’il n’aurait jamais imaginé révéler… Et plus encore celles qu’il n’aurait jamais désiré voir.
.
.
.
Celles que tu aurais préféré garder pour toi seul, pas vrai… ?
~ Fin du chapitre 9
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A table ...
Je vous propose une salade de homard et sa vinaigrette aux agrumes
Pour la salade :
2 homards (comptez 1 homard/pers, donc vous choisirez le calibre qui vous convient et aussi la provenance. Si votre homard est frais, ce qui est l’idéal, vous le cuirez à la nage selon vos habitudes ou les conseils de votre poissonnier. Si votre homard est surgelé, le faire dégeler la veille) 200g de haricots verts extra fins, frais en saison, sinon, surgelés mais de qualité. Ici, j’ai utilisé les haricots verts surgelés extra-fins déjà cuits à la vapeur proposés par Picard, c’est une nouvelle gamme lancée cette année, ils sont géniaux. Pour les utiliser en salade, il suffit de les plonger (surgelés) dans un saladier d’eau froide. Puis vous les égoutterez quelques minutes plus tard, une fois dégelés. C’est très rapide. 2 grosses cuil. à s. de cubes de mangue Salade de jeunes pousses Quelques tours de moulin à poivres exotiques ou bien un très beau poivre (kampot, sarawak…) Pour le pesto de roquette & basilic :
20g de parmesan frais 1/2 botte de basilic 4 gousses d’ail 50g de roquette 40g de pignons de pin Huile d’olive, sel, poivre noir Pour la vinaigrette aux agrumes :
1 citron 2 belles oranges 1 poignée de ciboulette => vous conserverez quelques brins pour la salade 10cl d’huile d’olive 5cl de vinaigre balsamique 2 cuil. à café de miel doux 2 cuil. à café de concentré de tomate 1 cuil. à café de ketchup Sel, poivre Commencez par le pesto de roquette & basilic (que vous pouvez préparer la veille) :
Faites blanchir vos gousses d’ail : épluchez vos gousses, les mettre dans une petite casserole d’eau froide, amener à ébullition, vider l’eau et recommencer l’opération encore 2 fois. Laisser ensuite refroidir. Faire torréfier les pignons de pin et les laisser refroidir. Râper le parmesan frais. Dans un petit mixeur, mixer : le basilic + l’ail blanchi + le parmesan + les pignons de pin torréfiés + 5 cuil. à s. d’huile d’olive. Enfin, ajouter la roquette et mixer à nouveau. Ajoutez ensuite très progressivement un peu d’huile d’olive en mixant bien à chaque fois, jusqu’à l’obtention de la consistance souhaitée. La consistance doit être assez onctueuse sans être trop liquide, un peu granuleuse avec les pignons. La texture prendra plus de tenue après un passage au frais de quelques heures (une nuit, c’est l’idéal), donc ne soyez pas inquiets. Vous pouvez voir la texture finale obtenue sur la photo un peu plus haut. En final : goûtez puis salez et poivrez à votre convenance. Le salage va dépendre essentiellement de votre parmesan : j’en ai mis 3-4 bonnes pincées pour donner du relief à la préparation + 3-4 tours de moulin à poivre. Mettre votre pesto dans un petit pot hermétique bien propre : il se conservera plusieurs jours au frais sans souci. Vous l’utiliserez pour cette recette et il vous en restera pour mettre sur des pâtes, pour garnir des feuilletés apéritifs… Il faut vraiment le mettre au frais pour que votre pesto prenne une belle texture, comme sur la photo un peu plus haut. Réalisez la vinaigrette :
Mixer la ciboulette (pensez à conserver 2/3 brins pour la salade) + 10cl d’huile d’olive + un peu d’eau. A vous d’évaluer la quantité d’eau à mettre pour obtenir une consistance onctueuse. Presser les jus de citron et d’oranges. Les mettre dans un récipient, y ajouter le miel (passé quelques secondes au micro-ondes s’il est trop crémeux) + le concentré de tomate + le ketchup + le vinaigre. Bien mélanger. Incorporer la préparation de ciboulette progressivement, en mélangeant bien, un peu comme pour faire une vinaigrette. Saler et poivrer à votre convenance. Tout comme le pesto, vous n’utiliserez pas toute la vinaigrette, vous pouvez donc la conserver au frais quelques jours dans un récipient hermétique pour assaisonner d’autres salades, elle est divine ! La salade :
Préparez votre homard qui doit être cuit et froid : ôtez la tête (que l’on n’utilisera pas), séparez les pinces, décortiquez la queue. Si vous le souhaitez, vous pouvez coupez la queue de votre homard en petits médaillons, c’est comme vous voulez, moi, je l’ai servie entière 😉 Préparez votre salade de jeunes pousses préalablement lavée et essorée délicatement. Commencez par dresser vos assiettes : – Déposez un lit très fin de jeunes pousses. Dessus, déposez un petit tas de haricots verts (à l’endroit où vous mettrez la queue du homard, comme sur la photo !). Ajoutez un peu de ciboulette ciselée. Assaisonnez votre salade avec la vinaigrette. – Ensuite, dressez le homard sur chaque assiette, comme sur la photo. Répartir les morceaux comme pour reconstituer un homard (mais sans la tête !). – Faire un joli petit tas de mesclun à la place de la tête + un peu de ciboulette ciselée. Assaisonnez cette salade que vous venez d’ajouter. – Enfin, déposez quelques cubes de mangue. – Déposez quelques touches de votre pesto de roquette et basilic (bien froid) un peu partout sur l’assiette => il accompagnera la dégustation du homard. – Enfin, donnez quelques tours de moulin à poivres exotiques sur chaque assiette Régalez-vous !
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Le Lithium, un métal qui affole la Planète Elon Musk l'a dit : "le lithium, c'est le nouveau pétrole". Une affirmation qui ne manque pas de sel, quand on sait que le milliardaire a investi pas moins de 365 millions de dollars dans une raffinerie de lithium au Texas, qu'il qualifie lui-même de "machine à imprimer de l'argent". Car pour Musk, l'avenir de Tesla passe par le contrôle de toute la chaîne de valeur du lithium, de l'extraction à la production de batteries.
Une stratégie qui n'est pas sans rappeler celle des majors pétrolières, qui ont longtemps cherché à maîtriser l'ensemble du processus, du puits à la pompe. Mais là où les pétroliers ont mis des décennies à bâtir leur empire, Musk compte bien aller beaucoup plus vite. Son objectif : produire assez de lithium pour fabriquer 1 million de voitures électriques dès l'année 2025, ce qui ferait de sa raffinerie le plus grand producteur d'Amérique du Nord.
Pendant ce temps, en Europe on attends sagement les résultats des USA. Le groupe Eramet vient de mettre en service sa première usine d'extraction directe de lithium (DLE) en Argentine, une première à l'échelle industrielle dans le pays. Grâce à cette technologie innovante, Eramet espère produire du lithium plus rapidement, plus proprement et à moindre coût. Un pari audacieux, qui pourrait bien faire un acteur majeur du marché. Mais la route est encore longue. Car extraire le lithium n'est pas une mince affaire. Il faut synchroniser des milliers de capteurs, éviter les variations de température, recycler un maximum d'eau… Un véritable casse-tête pour les ingénieurs, qui n'ont pas droit à l'erreur. "Vous avancez étape par étape, en vous assurant de pouvoir passer à la phase suivante", explique Soledad Gamarra, ingénieure sur le site. "Il y a la possibilité de faire des pauses, mais nous ne voulons vraiment pas que cela se produise." L'Ukraine recèlerait d'immenses réserves de lithium, estimées à 500 000 tonnes. Un trésor caché qui pourrait bien faire basculer le rapport de force dans la guerre qui l'oppose à la Russie. Car perdre l'Ukraine, ce serait pour l'Occident se priver d'un approvisionnement stratégique en lithium, au moment même où la demande explose. De l'autre côté du globe, le Pérou se rêve lui aussi en nouveau roi du lithium. Une compagnie minière canadienne vient d'y découvrir un gisement d'une valeur de 5 milliards de dollars, avec une durée de vie potentielle de 32 ans. De quoi rebattre les cartes du triangle du lithium formé par le Chili, l'Argentine et la Bolivie. L'extraction du lithium n'est pas sans conséquences. Elle nécessite d'énormes quantités d'eau et d'énergie, et peut gravement polluer les écosystèmes une problématique que les générations futures s'en occuperont le moment opportun. Un paradoxe pour un métal censé nous faire passer au vert. Certains parlent même d'un "fracking du lithium", en référence à la fracturation hydraulique utilisée pour extraire le gaz de schiste. C'est tout le dilemme de la transition énergétique : comment passer aux énergies propres sans détruire la planète au passage ? Une question à laquelle Elon Musk, Eramet les Écolos et tous les autres acteurs de la filière lithium devront répondre, s'ils veulent vraiment faire du lithium le "nouveau pétrole" d'un monde plus durable. Car dans cette course effrénée au métal blanc, il n'y aura pas que des gagnants. Les populations locales et l'environnement pourraient bien en faire les frais, si l'on n'y prend pas garde
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The King's game.
Je rentre de nouveau dans la phase où je devrais écrire parce qu'il se passe trop de choses mais quelle galère de les écrire, la récolte est toujours un peu comme un bûcher dément, avec des femmes autour qui dansent et qui hurlent et elles sont elles-mêmes en feu elles brûlent tous les livres tous les hommes toutes les récoltes, elles brûlent tout en hurlant de joie, voilà ce que c'est la récolte pour moi, une entreprise divine et démentielle, un travail de titan, la main de Gargantua qui s'abat sur la terre, une digue qui lâche, des flots impétueux, le dernier mouvement avant la Grande Nuit. Et justement il se passe tellement de choses que mes bavardages habituels sont coupés dans leur élan je n'ai plus même la place de bavarder alors ici je me force mais sinon c'est tirages d'oracle compulsifs et utterance. Je reçois l'esprit divin, car tous les esprits sont divins oui, et j'écris je prépare je danse je ramasse je récolte mais ce n'est jamais vraiment la récolte exactement attendue ni celle espérée ni celle escompté. Merci. Je suis surtout vraiment bousculée d'inspiration, de grâces, de chuchotements, de murmures dans les murs, de rires étouffés, même de coups de pieds dans l'œil (cette nuit alors que je rêvais que je nageais avec des hommes poissons magnifiques dans un immense océan vert émeraude et lumineux, oh oui ramène moi nager avec les hommes poissons, tant pis pour les coups de pieds dans l'œil), je recommence à trouver des cartes par terre, un 8 de carreau il y a 2 semaines (journée merdique comme on peut s'en douter), puis avant-hier le Roi de Carreau, roulé dans le caniveau, juste pour moi petit Roi viens viens. Je lis des trucs trop intéressants, l'intuition est bonne et fiable c'est encore moi qui ne suis pas assez bonne ni fiable mais je m'améliore, il faut juste cent fois sur le métier remettre, etc, je fuse d'idées, de feu, de frénésie, je surchauffe (littéralement et mon acupuncturist ne parvient pas à faire changer ce phénomène, qui est quand même très compliqué en période de canicule mais très intéressant quand l'automne est installé), je sens la grande sarabande de l'équinoxe qui jaillit au loin et qui vibre déjà dans mes tripes comme une danse sacrée, bref il y a trop de trucs alors ici c'est très très difficile
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Encore un bout de fic
Parce que je viens de le corriger et qu'il y a un truc thématique avec le bout que j'ai mis hier, un extrait du monstre nom de code "It was only a kiss", et plus précisément du chapitre 3 qui fait plus de 7000 mots - pas vraiment spoiler (c'est la conséquence directe et évidente de la toute première scène de la fic), et lisible sans contexte.
Content warning: la scène se passe à l'infirmerie du Temple, avec description de quelqu'un qui sort du coma et n'est pas au meilleur de sa forme (mais rien de gore)
*
Étant donné tout le temps qu'Obi-Wan allait passer dans la cuve à bacta, on l'avait rasé pour des raisons d'hygiène avant de l'y plonger. Cet acte avait semblé à la fois d’une violence épouvantable et d'une parfaite logique. Mais en suspension dans le bacta comme dans la Force, Obi-Wan n'avait pas eu l'air tout à fait lui-même, n'avait même pas paru là. Alors, quelque part, ça avait été supportable. Ses cheveux et sa barbe avaient repoussé lentement, informes, mais encore une fois, ça n’avait pas été tout à fait lui.
Maintenant qu’il était réveillé, assis dans un lit, c’était différent.
On l'avait rasé à nouveau. Ses yeux bleu-vert semblaient immenses, presque lui manger le visage. Ses joues creusées par l'amaigrissement inévitable rehaussaient encore ses pommettes déjà hautes et lui donnaient une apparence fragile qu'Anakin n'avait jamais associée à Obi-Wan. Il ne restait de ses cheveux que quelques millimètres de rousseur, et rien de sa barbe.
Pendant un instant déroutant, Anakin eut l'impression d'être revenu douze ans en arrière.
— Sois sincère, dit Obi-Wan d'une voix éraillée, un sourire aux lèvres. Est-ce que je fais toujours trop jeune ?
— Je suis à deux doigts de te proposer de devenir mon padawan, répondit-il, la voix tout aussi rauque.
Obi-Wan voulut de toute évidence rire, mais une grimace de douleur y coupa court. Anakin s'avança comme dans un rêve et, arrivé au lit, tomba à genoux.
— Anakin.
— Je suis désolé, souffla-t-il, la gorge serrée. Je suis tellement désolé.
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“Si l’automobile apporte l’autonomie en matière de circulation, la radio et la télévision font entrer le monde paysan dans l’ère de l’hétéronomie culturelle. Déjà, au lendemain de la guerre, le poste de radio avait eu raison des longues veillées d’hivers, atomisé la communauté villageoise en une myriade de "chers-z-auditeurs", mis fin aux conversations et aux échanges collectifs, imposé le silence aux conteurs, chanteurs et autres diseux dès que s’allumait l’œil vert de ses lampes, tel le titan Cronos dévorant ses enfants. La diffusion foudroyante de l’équipement télévisuel vers la fin des années soixante est une révolution d’une tout autre ampleur qui bouleverse ou détruit les sociabilités traditionnelles, c’est-à-dire un mode de vie, une manière d’être ensemble, d’occuper les lieux, de marquer son appartenance au groupe et de manifester une cohérence communautaire. Tout l’ancien système de relations se trouve affecté par ce nouveau média qui possède la double propriété contradictoire de créer à la fois du consensus et de l’isolement, de l’ouverture au monde et de la fermeture aux siens, de rendre celui qui le regarde de plus en plus solidaire et de l’humanité et de plus en plus étranger au sort de son voisin.”
Patrick Buisson, La fin d’un monde. Une histoire de la révolution petite-bourgeoise, 2021.
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Croco, Dys et RPGiste.
J'avais envie de parler de ma façon de RP, des outils que j'utilise pour éviter le bruler la rétine de mes partenaires de jeux, mais aussi des fautes que je fais.
Ma façon de RP
Il faut savoir que je ne me relis jamais. Pourquoi ? Parce que sinon je supprime tout et je me roule en boule dans mon coin en pleurant comme un potit caca, parce que je trouve que j'écris mal. Une relecture = moins 40 pts de confiance en moi.
Avant, j'étais team troisième personne du singulier. Je me perdais souvent dans ce que j'écrivais entre mon personnage et celui du partenaire. Puis je suis passé team première personne et ça a été une de mes meilleures décisions.
Je prends mon temps et j'arrête de me foutre la pression pour répondre autant de mots que les autres. Ce n'est pas grave de répondre moins de mots que ton/ta (taon ?) partenaire.
J'évite l'écriture inclusive, parce que je galère à l'écrire. Je le fais quand il le faut, mais c'est n'importe quoi. C'est pour ça que je préviens et que je ne RP pas avec des personnages qui utilisent l'inclusif. Mes ami-e-s proche qui utilise normalement l'inclusif accepte que j'utilise soit le masculin, soit le féminin ou sinon accepte les fautes absurdes que je fais (et je les aime bordel ! T-T merci à eux pour leurs patientes et leurs bienveillances.) OU j'utilise que des mots full neutre. OU des mots que je gère en inclusif (très limité).
Mes outils
J'écris tout sur GoogleDoc parce qu'il y a un module pour ajouter une version sombre (GoogleDoc Dark Mode) et parce qu'il y a possibilité d'utiliser des polices Google Font sans les télécharger (Lexend, meilleure police <3).
LanguageTool, c'est une extension de Chrome/Opera que j'utilise tout le temps. Ça montre les fautes d'orthographe, de grammaire ou de ponctuation (et bien d'autres). C'est aussi directement installable sur PC pour Word etc.
L'IA d'Opera (oui, je vois venir les fourches ! Mais ça aide à trouver de nouveau synonyme et faire une traduction rapide quand on utilise de l'anglais dans un RP alors qu'on ne parle PAS anglais). Comme dit entre parenthèse, je l'utilise pour les synonymes pour éviter de me répéter, ou pour traduire du texte. Après, il faut avoir Opera.
Mes fautes
99% du temps, je n'accorde jamais au féminin. "Mais comment ça Croco ?" Eh bien, j'oublie le "e" à la fin d'un "é". En réalité, je n'oublie pas vraiment, je ne sais juste pas quand le mettre parce que la langue française est un bordel sans nom. (Pas la peine de m'expliquer la règle, je la connais, on me l'a expliqué un million de fois et je galère autant).
Er, é, ée... Même en remplaçant par prendre, sur un texte très long, j'en oublie. (D'où mon problème niveau écriture inclusive T_T).
Les (p*tain) d'homophones. Vert, verre, vers... C'est de la torture. Quand j'étais enfant, j'écrivais con au lieu de qu'on.
Attention, INttention et tous les trucs du genre. À l'écrit comme à l'oral, il n'y a pas de différence pour moi.
Un, une, la, le. Alors, allez savoir pourquoi, mais même si je pense à la, je vais écrire le et inversement. Je ne comprends pas pourquoi, mais même en faisant attention (j'ai failli écrire intention T_T), je fais cette faute.
Voilà ! Bien sûr, je fais d'autre faute, mais celle-ci sont les plus récurrentes. J'espère que les outils seront utiles à d'autres. (re) la bise ~
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Marc Bohan for Christian Dior Spring/Summer 1961 Haute Couture Collection. Silk chiffon dress with Sheherazade bracelets in cut crystal in the same sea green tone as the "Slim Look" dress at the new Dior by Marc Bohan. Paris, February 6, 1961.
Marc Bohan pour Christian Dior Collection Haute Couture Printemps/Été 1961. Robe en mousseline de soie avec les bracelets de Sheherazade en cristal taillé du même ton vert d'eau que la robe "Slim Look" chez le nouveau Dior par Marc Bohan. Paris, 6 février 1961.
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