#poètes sur tumblr
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cheminer-poesie-cressant · 2 days ago
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source : @cheminer-poesie-cressant
ta mort est montée haut dans le ciel, elle a brillé et puis elle est redescendue nous rencontrer ; elle nous a parlé de toi, de ton retour ; elle a étendu son bras sur nous ; elle nous a proposé une assise ; elle nous a projeté ton visage et puis elle s’en est allée provisoirement et pour toujours, nous vidant de notre peine ; la mort de la jeunesse est faites de légèretés incroyables qui lui permettent de voler comme un oiseau de printemps, qui lui permettent de sourire
(sixième hommage)
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© Pierre Cressant
(dimanche 13 avril 2025)
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petit-atelier-de-poesie · 1 month ago
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Quelques trucs bien. Février 2025
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Prendre soin de ma sœur aussi
Passer à travers la grippe A de maman 
Retrouver maman en petite forme mais toujours là. L’aider à reprendre des forces 
Sentir que le pompier a compris notre détresse. L’entendre bluffer le médecin pour que maman aille à l’hôpital de Cannes 
Me faire couper les cheveux par besoin de légèreté 
Jouer au ballon avec Mateo. Dessus et dessous la table. Apprendre (déjà) la gravité 
Jouer au loto et aux puzzles avec Mateo. Imiter les cris des animaux 
Aménager mon dressing pour mes chaussures d’été 
Jouer aux cartes avec mes enfants et mes nièces. Retrouver l’ambiance de leur enfance 
Recevoir pour le café et sortir des biscuits achetés en Italie 
Faire une grasse matinée jusqu’à 7h. Me réveiller déboussolée 
Jouer à trappe trappe avec Mateo autour des mimosas 
Garder mon petit Mateo pendant mes vacances. Raconter des histoires à deux voix
Débroussailler le jardin avec ma sœur. Ressentir de la bonne fatigue 
Aller au ciné et au resto avec mon amie Béa. Nous faire des cadeaux réciproques et entretenir l’amitié 
Associer aux Supernanas par la couleur de nos pulls : maman, ma sœur et moi 
Voir refleurir les muscaris de l’an dernier 
Aller au cinéma avec ma nièce. Écouter Bob Dylan
Aller chez le cardiologue le jour de la St Valentin. Sourire en pensant que c’est toujours une histoire de cœur 
Entendre les oiseaux pépier de bon matin 
Reprendre les collages avec une intention pour mon amie Cathy 
Constater que, sur les montagnes, la neige fond à vue d’œil avec le retour du soleil 
Me rappeler d’anciens poèmes et re dérouler le fil de mon histoire 
Visiter le nouvel appartement de ma fille et conseiller ses projets 
Ces “Quelques trucs bien” s'inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, ou des “Notes de chevet” de Seï Shonagon. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d'optimisme.
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blnxpc · 1 month ago
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Noon
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dutempsoujetaispoete · 4 months ago
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LE PETIT BISTROT
Marre de ces rendez-vous protocolaires
Autour d’une table et d’un verre
Dans l’attente que conversent les chairs
Pour que tu me plaise, je crée des chimères
Danse !
Romance !
Je ne veux que la transe
Quand mon corps s’élance
Dans ma vision, il te revient
Vile réalité, il n’en ai rien
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baalto · 9 months ago
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Je me perds dans des poèmes saturniens Dans une rage sans mesure commune Avant toi il y en a eu plein Après toi il n'y en aura plus aucune
Baaltho
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novempluvia · 9 months ago
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En français on dit " c'était trop beau pour être vrai "
Mais en poésie on dit
"Tu as conquis mon cœur que j'ouvrais
Dans un élan d'amour aveugle,
Ou est-ce une obsession d'une peinture éclatante que j'ai façonnée dans ma tête,
Mais c'était un film en noir et blanc en fait,
Une illusion que je continue de hanter,
Un espoir que je continue d'avoir,
Peut-être un jour ce sera vrai même si c'est si beau,
Peut-être un jour ce sera le mien,
Une fois que je me réveillerai de ce rêve,
Les larmes commenceront à couler et je me retrouverai à les boire,
Le monde s'effondrera à l'ouverture des yeux, réalisant traitement comme objet,
Peut-être encore rêvant,
Je courrai vers toi et te serrerais dans mes bras,
Te sentirais et t'embrasserais pour une dernière fois,
Mais en réalité, j'ai l'envie de crier à pleins poumons et de dire « je te hais »,
Qu'est-ce qu'un poète sans sa plume et son papier, sans ses émotions et ses mots...
Donc je dois dire que c'était effectivement trop beau pour être vrai."
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fleshandbonespoetry · 3 months ago
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What's wrong with me?
Why on earth am I so sad?
Everything in my life points me to be glad
But I'm not. I don't get it. What's so bad?
What's going on to make me feel this way?
What makes me nauseous when I start my day?
I shouldn't be. I don't get what's wrong with me.
Why do I still feel the way
I did when my demons came out to play,
Why can't they leave me alone, be kept at bay.
I don't get what's wrong with me,
When no one is left to bully me
In my day, could I be filling the seat?
And if I myself take up the seat
Of what haults me in my recovery,
Why would I do that? Don't I want to be happy?
J. I. S.
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amor-moras · 1 month ago
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ONZE — MÉMOIRES
je suis celle qu’on efface, pas celle qu’on enlace. celle dont dont on se passe, pas celle qu’on embrasse. celle dont on se lasse, si vite, si brusquement. si violemment. à genoux, je supplie. pitié, ne te lasse pas de moi. pitié, dis moi que nous sommes liés jusqu’au jour de l’oubli. à genoux, je supplie. dis moi que tu m’aimeras. encore et encore. jusqu’au supplice de la mort. j’ai jamais été belle. jamais de celles qui ensorcèlent. je le vois dans le miroir, dans mes crises tard le soir. il y a laideur et horreur. les deux dans ma chair. indissociables. liés. à jamais. je le ne serai jamais. jamais. jamais. jamais. et ça, je le sais.
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ecrisettaistoi · 2 months ago
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Chic planète
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C'est un monde de fou
plus rien n'a de sens,
le mouvement giratoire de la folie s'accélère
twister sans remords pour
la vérité,
qui, jusqu'ici, prévalait,
la science, la réflexion,
les faits.
Baignoire ne veut plus dire
baignoire
mais quelque chose entre
submersion migratoire
et
une autre connerie du genre.
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billetcognitif · 5 months ago
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Au large
Tu es morte il y a trois mois Je ne le savais pas Même pour ces faire-parts, il faut être connecté Et entre nous enfin Toute épissure était coupée
Quinze ans que nous ne nous sommes pas parlé Quinze ans depuis le dernier essai
Ce dernier message de toi que j’ai sabordé par lâcheté conscience que te revoir m’aurait submergé Ce mot je ne l’ai pas lu
Ton visage m’est revenu récemment par hasard, sur la plage Comme une vague discrète qui agace les pieds avant de se retirer Quand tu m’avais dit « je t’aime  » et que j’ai essayé
Je n’enverrai pas de fleurs tu aurais compris pourquoi Les fleurs appartiennent à la terre et toi toi l’océan t’a prise toute entière
toi Je ne peux que penser à toi
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cheminer-poesie-cressant · 2 days ago
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source ; @cheminer-poesie-cressant
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le visage de l’ombre est radieux au départ
des lumières ; il offre un dernier sourire
et le jour replié sur lui-même en prend acte
et expulse un soupire apaisé d’un animal au repos
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© Pierre Cressant
(dimanche 13 avril 2025)
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petit-atelier-de-poesie · 13 days ago
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Quelques trucs bien. Mars 2025
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Déjeuner au soleil de midi dans le jardin 
Fêter l’heure d’été et les 20 ans de ma nièce 
Offrir les "Lettres à un jeune poète" de Rainer Maria Rilke
Préparer les premières charlottes aux fruits de la saison pour l’anniversaire de ma nièce 
Avoir ma cousine au téléphone. Me savoir accueillie et aimée
Fêter le départ en retraite de ma collègue Joanne. Merci mercis. Bis repetita 
Reprendre la lecture avec la poésie 
Passer une partie du dimanche dans le jardin avec Mateo. Improviser un apéro en famille et se souvenir des tapas de Barcelone 
Féliciter maman qui mange à nouveau seule. Encourager ses progrès 
Recevoir ma sœur et des amies à dîner. Partager un fou rire 
Accueillir le retour de la huppe dans le jardin 
Entendre mon petit Mateo dire « mamé » en parlant de moi. Fondre d’amour
Recevoir des compliments de la part du médecin pédopsychiatre sur la pertinence de mes observations professionnelles
Passer une heure et demie au téléphone avec mon amie Cathy. Nous réconforter l’une l’autre et prévoir de se retrouver très bientôt 
M’habiller en camaïeu de rose 
Tenir mon petit Mateo sur mes genoux pour sa première coupe de cheveux de bébé. Le regarder devenir petit garçon
Voir refleurir le lilas et les arbres de Judée
Créer une chanson pop avec un jeune et l’IA, sur des paroles improbables façon « Trois p’tits chats, chapeau de paille, paillasson ». En avoir autant de jubilation que lui 
Accompagner un jeune à fabriquer un « bouquachette » pour ses cartes Pokémon. Remarquer le titre du livre choisi : « La connaissance de soi ». Sourire intérieurement 
Répondre à mon petit Mateo qui essaie de parler : « moto tonton ? » (trad. Il est arrivé avec sa mobylette, tonton ?) et encore : « pitipiti ! » (trad. Bon appétit !) 
Passer le week-end avec mon petit Mateo et lui préparer des repas gastronomiques avec des légumes 
Sentir que l’infirmière du service stimule maman et nous inclut dans son accompagnement à l’autonomie 
Passer une soirée pour la crémaillère d’une vieille amie récemment séparée. Retrouver les rires de notre jeunesse 
Être coincée dans l’ascenseur de l’hôpital avec l’interne trop gentil de maman. Penser en le voyant sans blouse ni masque, si jeune, cheveux décolorés, tatoué et percé, qu'il ne faut pas se fier aux apparences
Donner à manger à la petite cuillère à maman pour qu’elle reprenne des forces après la grippe 
Inviter ma soeur et sa famille à l’improviste pour manger à midi et être rejoints au café par notre amie Pascale. Papoter toute l’après midi au soleil printanier sur la terrasse 
Croiser le renard dans la forêt au retour des poubelles 
Ces “Quelques trucs bien” s'inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, ou des “Notes de chevet” de Seï Shonagon. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d'optimisme.
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lonelyfrenchpoet · 7 months ago
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L'usage des mots
Je ne sais même plus quoi écrire.
Je ne sais même plus quoi dire ?
Est-ce vraiment possible de perdre l’usage de la parole, des mots ?
By Val (27.11.21)
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recidivelocale · 3 months ago
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Réalités
Il y avait ce matin froid où la lumière filtrait par les interstices des volets clos, découpant des rectangles incertains sur le parquet écaillé.
Tout semblait suspendu : les ombres, les heures, même le souffle hésitant des murs. J’ai tendu la main vers cette lumière, pour l’attraper – je ne savais pas que c’était impossible – et pour m’assurer qu’elle était là, qu’elle revenait encore, malgré tout.
Le temps n’était pas vraiment un silence. Il y avait un bruit infime, presque imperceptible, comme un cœur qui cogne doucement contre la cage thoracique d’une maison trop longtemps oubliée.
Dans cette clarté vacillante, les souvenirs revenaient. Pas comme des vagues, non, mais comme des bris de verre qu’on retrouverait au hasard, longtemps après la chute. Des morceaux de rires étouffés, des promesses murmurées trop près des fissures.
Je crois qu’on ne vit jamais vraiment avec ses cicatrices. On les porte comme des bijoux maladroits, mal assortis. On veut qu’elles soient invisibles, mais elles brillent sous la moindre lueur.
Alors, j’écris. Pas pour guérir, ni pour comprendre. Écrire, c’est juste se tenir là, debout, face au chaos, en criant doucement : "Je suis encore là."
Alors, je dessine.
Pas pour adoucir, ni combler. Dessiner, c’est faire crier les mots qui n’existent pas.
De jour ou de nuit quand elle m’engloutit. Je projette ces image de mon âme à cette page encore blanche, cette projection scintille avant de se fixer comme une émulsion d’argent sur son daguerréotype cuivré.
Et toi, qui es-tu, entre ces lignes ? Une ombre qui traverse, une âme sauvage, une lumière qui me dessine des tatouages ensoleillés ? qui me mitraille de mots épuisants !
Moi, je le sais, je t’ai vu, âme sauvage lumineuse et espiègle.
On dit que les escargots ne retournent jamais sur leurs traces, qu’ils avancent toujours, laissant derrière eux des sillons fragiles, argentés, comme des souvenirs qu’ils n’ont pas besoin de revoir. Je les regarde glisser, lents et déterminés, sculptant des chemins que la pluie effacera. C’est beau, cette obstination silencieuse, ce refus du recul. J’aimerais m’envelopper dans leur lenteur, devenir cette coquille errante, porter ma maison comme un secret, et avancer, encore et encore, sans jamais revenir là où j’ai chuté.
Me perdre dans ce mouvement, comme une lumière qui filtre et s’étire, fragile mais constante. Peut-être que là, je trouverais enfin cette paix, ce chemin qui n’exige rien d’autre que d’être foulé, et jamais regardé en arrière.
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plumeincandescente · 2 months ago
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Tombe amoureux de mes défauts
De mon côté détestable et de mes maux
Ne crois pas ce qu’on dit dans les journaux
L’amour est un fardeau
Tu te réveilleras en sursaut
Quand tu découvriras les morceaux
De mon âme répandue dans le chaos
plume incandescente
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cruelviolence · 5 months ago
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Un jour tu comprendras…
Combien de fois on m’a toujours dit que j’étais belle ?
Alors que dans le reflet du miroir je n’arrive pas à trouver ce côté beau de mon corps
Le passé m’a fait perdre la confiance en moi
Car cette petite fille en moi est toujours présente
Celle qui acceptait les avis négatives des autres
Se laisser influencer par les mots blessants à propos de son corps
Tant de mots blessants qu’elle garde et cette petite fille maintenant est devenue une femme
Une femme qui veut vraiment s’aimer et être douce avec son corps
Je m’adresse aux gens qui croyaient que je n’allais jamais réussir
Que je serai toujours une raté et une merde
Ils ont pris le pouvoir car je n’arrivais jamais à me défendre
J’étais cette fille facile qu’on pouvait redescendre en quelques secondes
Un jour tu comprendras pourquoi que je suis tellement dure avec moi-même
C’est pour ça que je ne sais pas si je te crois quand tu me diras « tu es belle »
Parce que le passé m’a détruite et je me répare petit à petit
J’étais entourée par des personnes qui dégageaient une négativité
Et c’est pourquoi que je suis toujours complexée avec mon corps
Un jour tu comprendras que les mots blessants du passé peuvent toujours réapparaître au présent
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