#la découverte du sujet
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À quoi bon faire un film si on connaît le sujet ? C’est le manque du sujet qui appelle le film. La raison du film, c’est précisément la découverte du sujet. On est dans cette attente. Le regard doit tenir comme ça. C’est le vrai suspens. Chaque plan est imprévisible parce qu’on ne part pas du sujet mais qu’on y va.
Jean-Claude Rousseau, Entretiens avec David Yon, 2003-2004.
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«Beaucoup sont décédés, ceux et celles qui sont toujours là sont appelé(e)s «les personnes âgées».
Nous sommes né(e)s dans les années 40-50-60.
Nous avons grandi dans les années 50-60-70.
Nous avons étudié dans les années 60-70-80.
Nous étions ensemble dans les années 70-80-90.
Nous nous sommes mariés, ou pas, et avons découvert le monde dans les années 70-80-90.
On s'aventure dans les années 80-90.
On se stabilise dans les années 2000.
Nous sommes devenus plus sages dans les années 2010.
Et nous allons fermement jusqu'en 2020 et au-delà.
Il s'avère que nous avons traversé HUIT décennies différentes...
DEUX siècles différents...
DEUX millénaires différents...
Nous sommes passés du téléphone avec un opérateur pour les appels longue distance, des cabines téléphoniques, aux appels vidéo partout dans le monde.
Nous sommes passés des diapositives à YouTube, des disques vinyles à la musique en ligne, des lettres manuscrites aux e-mails et Whats App.
Des matchs en direct à la radio, à la télévision en noir et blanc, à la télévision couleur, puis à la télévision HD 3D.
Nous sommes allés au magasin de vidéos et maintenant nous regardons Netflix.
Nous avons connu les premiers ordinateurs, les cartes perforées, les disquettes et maintenant nous avons des gigaoctets et des mégaoctets sur nos smartphones.
Nous avons porté des shorts tout au long de notre enfance, puis des pantalons longs , des pats d'eph ou des mini-jupes, des Oxfords, des Clarks, des foulards palestiniens, des combinaisons, et des jeans bleus.
Nous avons évité la paralysie infantile, la méningite, la poliomyélite, la tuberculose, la grippe porcine et maintenant le COVID-19.
Nous avons fait du patin à roulettes, du roller, du skate, du tricycle, du vélo, du cyclomoteur, de l'essence ou du diesel et maintenant nous conduisons des hybrides ou des électriques.
Nous avons joué aux petits
chevaux et aux dames, aux osselets et aux billes, au 1000 bornes et au monopoly, maintenant il y a candy crush sur nos smartphones
Et nous lisions...beaucoup
Et la religion de nos camarades d'école n'était pas un sujet...
Nous buvions l'eau du robinet et la limonade dans des bouteilles en verre, et les légumes dans notre assiette étaient toujours frais, aujourd'hui on se fait livrer les repas
Oui, nous avons traversé beaucoup de choses, mais quelle belle vie nous avons eu !
Ils pourraient nous décrire comme des «exannuels» ; des gens qui sont nés dans ce monde des années 50, qui ont eu une enfance analogique et une vie adulte numérique.
Il faudrait y ajouter la révolution Biologique à laquelle nous avons assisté. En 1960, la Biologie était très descriptive. On a assisté à l'avènement de la Biologie Moléculaire : les molécules de la Vie ont été decouvertes: ADN, ARN etc. Quand on voit tout ce qui en a découlé : thérapie génique, empreintes genetiques, et autres les progrès sont considérables.
Nous avons en quelque sorte «tout vu» !
Notre génération a littéralement vécu et témoigné plus que toute autre dans toutes les dimensions de la vie.
C'est notre génération qui s'est littéralement adaptée au «CHANGEMENT».
Un grand bravo à tous les membres d'une génération très spéciale, qui sera UNIQUE..»
Photo Woodstock 1969
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Message d'une partie des membres transgenres de Tumblr et Automattic
Il nous tient à cœur que les personnes trans, et plus largement LGBTQ+, se sentent intégrées et accueillies avec bienveillance ici même. En tant que personnes trans travaillant chez Tumblr et Automattic, nous voulons avoir le sentiment que cette plateforme nous soutient pleinement et défend notre intégrité. Votre présence contribue à rendre Tumblr plus radieux et plus éclatant que jamais, et les personnes LGBTQ+ qui participent en interne à son fonctionnement se battent au quotidien pour y contribuer, et pour vous.
Le 20 février dernier, Matt Mullenweg (PDG d'Automattic, société mère de Tumblr) a répondu à la question posée par une utilisatrice au sujet de la suspension d'un compte, et ce, d'une manière qui a eu un retentissement négatif auprès de la communauté LGBTQ+ de Tumblr. Nous estimons que la réponse de Matt ainsi que ses commentaires suivants étaient malvenus et préjudiciables. Les équipes Tumblr ont pour principe de ne pas commenter les décisions liées à la modération, et ce, pour diverses raisons, incluant notamment le respect de la confidentialité des personnes impliquées et également d'un point de vue pragmatique considérant le volume de signalements quotidiens (plusieurs milliers). Le mauvais côté de ne jamais commenter la modération effectuée par notre équipe Trust & Safety, c'est qu'il est aisé de colporter des rumeurs et des informations infondées à leur au sujet, sans pouvoir y répondre.
Cela étant dit, nous tenions à clarifier certains points relatifs à l'incident qui se trouve être à l'origine de notre prise de parole :
L'explication derrière la suspension du compte de predstrogen n'est pas fidèle à la réalité, et a laissé penser que l'intention première de Tumblr était de trouver là une opportunité de bannir des personnes trans féminines de nos plateformes. Ce n'est pas le cas. L'exemple donné dans la question que nous vous partagions plus haut ne correspond pas à une définition réaliste de ce que nous considérons comme une menace de violence, et il ne s'agit pas d'un critère décisif ayant conduit à la suspension de ce compte.
Par la suite, Matt n'a malheureusement pas su prendre la mesure de la blessure ressentie par la communauté au regard de cette suspension. Non, Matt ne parle pas au nom des personnes LGBTQ+ qui travaillent chez Tumblr et Automattic, et nous n'avons pas été consultés dans l'optique de formuler notre réponse à cette décision de suspension.
L'an passé, certains labels communautaires "Adulte" et "Thèmes sexuels" ont pu être malencontreusement apposés aux billets de certains utilisateurs. Une équipe contractuelle externe et chargée d'attribuer les labels communautaires fût responsable de cette tendance à étiqueter de manière injustifiée des contenus trans. Lorsque notre propre équipe Trust & Safety a découvert ce comportement problématique (largement signalé par la communauté, encore merci !), nous avons immédiatement retiré à cette équipe externe la possibilité d'apposer des labels communautaires, et avons renforcé notre vigilance afin d'éviter que cela ne se reproduise. Dans le billet que nous avions rédigé à l'époque, les membres LGBTQ+ de l'équipe souhaitaient faire preuve de davantage de transparence sans que cela soit accepté par la direction. La raison évoquée pour mettre fin à notre contrat avec l'équipe externe n'était pas directement liée à cet incident et lui avait été attribuée à tort. Nous sommes profondément navrés que cette attribution malveillante et inconsidérée de labels ait pu avoir lieu, et avons été attristés de l'impact négatif que cet incident a pu avoir sur la communauté trans de Tumblr.
Les différentes étapes dans la transition d'une personne trans n'enfreignent pas nos Règles communautaires, et n'ont pas constitué un facteur décisionnaire justifiant d'une suspension de compte pour notre équipe de modération, ni lors des demandes d'appel ultérieures. Aucune action n'est menée à l'encontre de contenus relatifs aux phases de transition ou aux corps des personnes trans, à moins que ces derniers n'enfreignent directement nos Règles communautaires.
En ce qui concerne les expériences négatives vécues par les personnes trans sur Tumblr, que ce soit en constatant la présence de contenus transphobes ou en interagissant avec des utilisateurs à l'ouverture d'esprit limitée à leur propre nombril, nous comprenons et partageons votre frustration. Nos Politiques, qu'elles aient été rédigées par Tumblr ou Automattic, sont établies pour garantir la liberté de pensée et d'expression. Et, bien que nous interdisions le harcèlement tel qu'il est défini dans nos Règles communautaires, nous savons par ailleurs que ces dernières ne protègent pas les utilisateurs contre propos insultants souvent utilisés à l'encontre des personnes LGBTQ+ ou considérées comme marginales dans nos sociétés.
Pour tenter de progresser dans la bonne direction, Tumblr souhaite prendre les mesures suivantes :
Prioriser les fonctionnalités anti-harcèlement qui permettront aux utilisateurs de se protéger plus efficacement contre de tels préjudices.
Établir davantage d'outils internes afin que nos équipes puissent identifier de manière préventive les cas de harcèlement et en limiter les effets.
Réexaminer les tags fréquemment utilisés par la communauté trans et qui ont été bloqués afin de faire notre possible pour les rendre de nouveau accessibles dès la semaine prochaine.
Une nouvelle fois, nous sommes navrés de ce qui a pu se produire par le passé et plus récemment, et nous continuerons à nous battre activement pour mieux faire entendre notre voix et pour éviter que des incidents similaires puissent se produire à nouveau. Nous sommes aux premières loges pour comprendre à quel point ce type de situation peut être difficile à vivre en tant qu'utilisateur de Tumblr, et tout particulièrement en appartenant à une communauté régulièrement ciblée et harcelée. Nous avons conscience qu'il faudra du temps pour regagner votre confiance, et nous allons faire de notre mieux pour y parvenir.
Nous sommes reconnaissants qu'un tel espace nous ait été offert par Matt (et par Automattic) pour exprimer nos préoccupations ainsi que nos divergences. L'engagement profond de Matt vis-à-vis de la liberté d'expression aura contribué à rendre ce billet possible.
Nous continuerons à nous battre pour faire de Tumblr un espace plus sain. Pour vous, et pour nous tous.
— Ce billet a été rédigé conjointement par plusieurs membres trans de nos équipes Tumblr et Automattic.
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French Podcast Recommendations
The following list contains podcasts in French that I, a native French speaker, listen to. So if you're a beginner in French, those might be too hard for you !
The rest of the post will be in French !
1) Chasseurs de Sciences : Chaque épisode dure une dizaine de minutes et porte sur des scientifiques/personnalités "méconnu(e)s". (Il y a plein d'épisodes sur des femmes qui ont eu un impact énorme sur leur discipline)
Super intéressant !
Mes épisodes préférés : Henrietta Lacks, morte il y a 70ans..et toujours vivante ; Ada Lovelace, autrice du premier programme informatique..en 1843 ; Rosalind Franklin, une femme à la conquête de l'ADN ; Nelly Bly, 10 jours dans un asile psychiatrique et 72 jours autour du monde ;
2) Vénus s'épilait-elle la chatte ?
C'est un podcast sur l'histoire de l'art et le féminisme !
Les épisodes sur Picasso et Frida Kahlo sont à écouter absolument ! Frida Kahlo, au delà du mythe ; Picasso, séparer l'homme de l'artiste ;
3) Thinkerview :
Séries d'interviews sur différents sujets (qui ne sont pas vraiment mentionnés dans les médias).
Super intéressant si vous vous intéressez un peu à la géopolitique/ réchauffement climatique
Mes épisodes préférés : L'effondrement, le point critique ? Aurore Stéphant (Elle parle de l'industrie minière et de ses impacts sur l'environnement. L'écoute de cet épisode devrait être obligatoire pour l'ensemble de la population)
Guillaume Pitron : L'enfumage de la transition écologique
4) Mythologie Grecque
Un podcast sur ... la mythologie grecque !
Remarque : Je crois qu'à la base c'est un podcast à écouter avant d'aller dormir donc les effets sonores sont un peu...particuliers.
Voilà voilà, après, je vous conseille, s'il y a des sujets particuliers qui vous intéressent, de juste les taper en français dans la barre de recherche de Spotify et de choisir au hasard des podcasts ! C'est comme ça que j'ai découvert un tas de podcasts en anglais/ allemand/ espagnol. Bonne écoute !
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Qu'est ce qu'un therian?
Ce texte est basé sur les informations de la communauté therian anglophone, car plus avancée sur le sujet. (la commu francophone est encore assez arriérée sur certains points, c'est justement pour ça que je crée du contenu dans cette langue ;3)
Bonne lecture ⚝ !
Avant de commencer : ce n'est pas le post le plus original, je sais, mais je pense que ça va permettre de commencer sur de bonnes bases. Dans la communauté francophone, quelques informations erronées errent un peu partout. Beaucoup moins que sur Tiktok, bien sûr, mais je pense que ça serait bien de fournir une définition fiable (j'essaie d'etre fiable autant que possible, j'espère que c'est le cas ^^) de ce qu'est cette identitée, en français.
donc
Qu'est ce qu'un therian ?
Définition :
Un therian (ou theriantrope) est un individu ayant le sentiment intense, réel et profond d'être partiellement ou entièrement un animal nonhumain (ou plusieurs animaux nonhumains). C'est une identité involontaire le plus souvent vécu à un niveau mental (non-physique) mais peut également s'étendre à un niveau physique*.
L'animal auquel un therian s'identifie est appelé "theriotype". Il est possible d'en avoir plusieurs, un therian s'idendifiant comme plusieurs animaux à la fois est appelé "polytherian". On ne peut pas choisir son ou ses theriotype(s).
Un theriotype peut être un animal dont l'espèce existe encore actuellement, un animal dont l'espèce est éteinte ou même une créature imaginaire dont le comportement est très animal!
⚝Un concept récent ?
Nos identitées sont souvent incomprises, à cause de fausses informations circulant sur les réseaux. Et oui, avec l'arrivée des réseaux sociaux comme Tiktok et YouTube short, notre communauté à été rapidement mise en avant... et les haiters qui vont avec.
C'est souvent considéré comme un concept récent, une sorte de délire à la "hEy ReGaRdE jE sUiS à mOiTiÉ lOuP jE sUiS tRoP dArK AWOoOo" ou même carrément quelque chose créé pour décrédibiliser la communauté lgbtqia+. On est d'accord, nous ne sommes rien de tout ça.
La communauté officielle à été créée vers 1970, sur Alt.Horror.Werewolves, un forum à la base créé pour les fans d'histoires de loup garou, dont les conversations se sont tournées vers les sentiments étranges de certains membres, qui s'avère finalement être de la theriantropie.
Mais la theriantropie est loin d'être récente.
En Grèce antique, un homme dont j'ai oublié le nom était connu pour s'identifier comme un chien. Pour lui, être pleinement humain, c'est être un chien.
Avant la communauté, la plupart des therians ignoraient ce sentiment, le cachait ou étaient dans le déni. Nous nous fesions pas trop remarquer à l'époque.
Maintenant que notre communauté est mise au grand jour sur internet, de plus en plus de therians découvrent qu'ils le sont, et avec notre visibilité (malheureusement souvent négative), cela donne l'impression que l'on est apparu tout d'un coup, comme si c'était une mode ou un style. Alors que c'est loin d'être le cas.
⚝Les therians physiques
*Les therians physiques sont rares, mais ils existent et sont tout à fait valables ! Certains d'entre eux sont zoanthropes cliniques (la zoanthropie clinique est un syndrome psychologique où un individu à l'impression de pouvoir physiquement se transformer comme un animal). D'autres disent que leur corps leur appartient, et comme leur âmes sont animales, leur corps appartient à un animal, alors leur corps est physiquement animal malgré leur forme humanoïde.
Ces therians ont été présent dès le début de la communauté. Mais, dans le but de faire paraître la communautés plus "normale", quelques therians ont caché leur existence aux nouveaux membres... Je suis moi même tombé dans le piège, j'ai seulement découvert leur existence en arrivant sur Tumblr...
⚝Des expériences animales
En plus de s'identifier comme des animaux, beaucoup de therians vivent d'autres expériences animales comme :
Des shifts = variations dans l'animalité d'un therian. Il existe de nombreux types de shifts différents (clique ici pour découvrir beaucoup de types de shifts et leurs définitions!)
Des noema = informations qu'un therian connait instinctivement au sujet de son theriotype .
De la dysphorie d'espèces = sentiment de tristesse, désespoir ou même colère chez un therian par rapport au fait qu'il ne fait pas physiquement partie de l'espèce de son theriotype, ou que son quotidien s'éloigne de celui de son theriotype.
De l'euphorie d'espèce = sentiment de tranquillité, de paix, de joie car on se sent plus connecté à l'espèce auquel on s'identifie.
Etc
Il est important de noter que tous les therians ne vivent pas tous tout cet éventail d'expériences, certains n'ont pas de shifts, par exemple. Il existe aussi des therians s'idendifiant juste comme leur theriotype et rien d'autre, et c'est totalement ok!
Les therians ne sont pas les seuls à pouvoir vivre ces expériences, d'autres identités alter/nonhumaines peuvent en avoir. Même quelques humains """normaux """ en ont déjà vécu.
⚝Un symbole :
Le symbole représentant la theriantropie (et la communauté therian par la même occasion) est le thêta delta :
Le theta delta est composé des lettres grecques thêta Θ (pouvant être utilisé pour symboliser une certaine forme d'animalité, et symbolise le T dans "therian") et delta ∆ (symbolise un changement ou une transformation, ce qui fait référence aux expériences plutôt "transformatrices" que beaucoup d'entre nous vivons).
(et oui ça ressemble à un fameux symbole de Harry Potter, je sais ^^')
Le thêta delta peut être utilisé pour exprimer son identité et se reconnaître entre nous.
#Si j'ai oublié de dire quelque chose n'hésitez pas à me prévenir !#Les questions sont la bienvenue :3#J'espère juste mes explications étaient de bonne qualité ^^' j'ai fait de mon mieux#therian#therian français#therian francophone#communauté therian#communauté therian francophone
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Par delà Bien et Mal, le sujet barré de la psychanalyse
Sur quoi repose "l’empire du Bien" dont nous sommes affligés, notamment par ce fantasme récurrent et insistant de "gouvernance mondiale"?
Sur le refoulement du Mal.
"Pour votre santé... pour votre sécurité... prenez soin de vous... bla-bla-bla..." tout le "politiquement correct" dans lequel nous sommes englués repose sur le déni d’un Mal radical, qui n'est pas seulement ce qui résiste au Bien, ni la propension empirico-contingente de la nature humaine à faire le mal, mais un a priori formel: le Mal est plus ancien...
Pour Hegel le Mal est dans le regard qui perçoit toujours le mal autour de lui.
Qu’est-ce que cela signifie?
Que ce regard qui perçoit le mal s'exclut lui-même de la réalité qu'il décrit. Comme si cette réalité n'était pas "médiée" par son propre sujet, comme si le "sujet percevant" pouvait être étranger à ce sur quoi il fait porter son jugement, bref comme si ce n'était pas ce sujet-là qui précisément voit le mal comme il le voit ...
Voilà pourquoi cette "auto-exclusion imaginaire" est la source du mal en tant que tel.
Si elle apparaît comme originelle, c’est que le sujet lui-même, en tant qu’il est rejet de la chaîne signifiante, est ...réel. Le seul réel auquel nous avons accès: la fente dont se définit le sujet.
Le Réel apparaît chez Lacan comme la notion cruciale, nodale, de son enseignement, non seulement parce qu'elle vise ce qui n'est ni imaginable, ni symbolisable (irreprésentable) mais aussi dans la mesure où elle permet de saisir en quelle mesure ce qu’on appelle sans trop y penser "la réalité" est effectivement à placer du côté du fantasme, ceci conformément a cette découverte majeure faite par l'idéalisme allemand (Kant - Hegel - Schelling) que ce qui apparaît au sujet comme "réalité" est toujours déjà, a priori, "médié" par le sujet…
La manière dont le Discours Capitaliste (l’idéologie dominante) se présente comme le seul discours pour lequel il n'y a pas d'impossible — et donc pas de réel, mais seulement de la réalité ! — peut paraître plus explicite sous l'angle du fantasme. Le fantasme est notre fenêtre sur le réel.
Dans son séminaire sur L'angoisse, Lacan reprend l'idée du tableau de Magritte "La condition humaine" et suggère à chacun d'imaginer une fenêtre sur laquelle serait peint ce qui serait visible à l'extérieur.
Chaque peintre mettant sa subjectivité dans sa peinture, chacun peint donc le réel aux couleurs de son fantasme fondamental, c'est à dire en fonction de la fenêtre par laquelle le monde se rend perceptible, sensible, visible pour lui…
C’est là qu’il s’agit de ne pas confondre sujet et subjectivité, le sujet de la psychanalyse, noté $, n'est que l'effet rétroactif du ratage de sa manifestation signifiante.
C'est seulement après avoir réussi à s'émanciper des petits jeux hystériques de la reconnaissance réciproque, après avoir conquis une indifférence fondamentale au désir de l'Autre, dont se soutient le fantasme, que le sujet émerge en tant que tel, sur le fond de son impossibilité à ne pouvoir jamais avoir été objet.
L’objet et le sujet, tels qu'on se les représente le plus souvent, sont connotés de passivité et d’activité dans le sens où l'objet serait passif, tandis que le sujet serait actif (l'agent qui agit sur l'objet).
Or le sujet tire son nom de l'assujettissement dont il résulte, c'est à dire la soumission à la loi (symbolique), qui le fait émerger précisément en tant que sujet (représenté par un signifiant pour un autre signifiant)...
Donc, contrairement aux idées reçues, l'accès à la dimension subjective résulte de l'assumation d'une passivité radicale, c'est l'objet qui, "jeté devant", objecte, se met en travers, lui fait obstacle ...tandis que le sujet, dans un geste de "soumission volontaire" doit assumer jusqu'au bout ce contre quoi il ne peut rien, ce qu'il ne peut pas changer, ce qui l'assujettit en le fondant comme sujet, justement, dans un moment de bascule et d'inversion des perspectives, il en revendique non seulement la détermination, mais aussi d'en avoir fait le choix en décidant d'endosser la responsabilité qui lui en incombe de fait.
Nietzsche a nommé ce moment amor fati, le choix d'aimer son destin.
L’expérience analytique ouvre la voie, de l’assujettissement à la subjectivation...
Le sujet en tant que Mal originel, peut alors être réinventé à partir de la chaîne symbolique dont il est, en tant qu’il est réel, le rejet, y ex-sistant comme toujours sub-posé...
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tag game du rp
j'ai pris le tag libre de @jepeuxpasjairoleplay (bc i like to talk oui oui)
règles du jeu: créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
depuis combien de temps fais-tu du rp? — sur forum j'ai commencé en 2010 donc 14 ans. techniquement, j'ai débuté avant via skyrock (ouéoué). je vais partir sur forum, tho.
quel était le premier personnage que tu as créé? — Natasha Williams sur un forum esprits criminels (si y en a qui ont connu, forever nostalgique de cette époque mdr)
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — alors au tout début je reprenais jamais le même 2 fois (mais j'étais sur un seul forum donc mdr). puis après j'ai découvert Benedict Cumberbatch et il a empiré ma créativité mdrrr
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — jamais été attirée par les univers illustrés ou ceux où on incarne des animaux (ça me perturbe bcp) et j'ai souvent du mal avec les univers totalement inventés et/ou magiques (trop peur de faire une connerie qui soit différent du lore, bref, mon anxiété le vit mal)
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — platonique le famous found family et en romantique CLAIREMENT le friends to lovers (bonus point si ça goes enemies to friends to lovers mdrrr) (colleagues to lovers marche aussi). j'aime aussi bcp quand la nana est petite et fierce et smart et que le mec est un grand dumbass deeply in love
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — si on me lance dans un city classique je me débrouille pour ne pas tourner en rond, je suis une fille simple
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — tous lol Juliet me manquera tout le temps, toujours et prob que je ferai jamais complètement mon deuil d'Avalon non plus
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — je sais pas si c'est un archétype mais j'ai remarqué que mes nanas sont toutes ultra féministes. chez les mecs c'est souvent celui qui est considéré (ou se considère, en tout cas) comme le raté de la famille/de sa bande de potes, dépressif, en recherche de réponses. si je jour un perso de 50+ ans, il est dépressif, a eu une vie pourrie dès la naissance, souvent un bouffon (ou aime se prétendre bouffon) (et souvent il a la tronche de Mark Ruffalo car je l'aime d'amour).
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — j'écrivais déjà avant car j'ai toujours écris et inventé des histoires mais Pierre Bottero restera l'une des plus grosses influences littéraires de ma vie.
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — y en a bcp niveau livres mais je pense que Sorj Chalandon est encore trop peu connu et je trouve ça scandaleux mdr c'est une littérature blanche (française) absolument divine, des sujets toujours réels, inspirants et déchirants et sa plume est à jalouser for real donc lisez-le. si vous voulez le découvrir, Le Quatrième Mur ou Enfant de salaud sont mes deux préférés (et les deux pour lesquels il aurait du avoir le prix Goncourt idc). et sinon en sf et pour les amateurs de space opera : Becky Chambers. that's it.
☞ je tag: personne ou les personnes qui veulent faire le jeu et qui aiment papoter
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Plagier des idées.
(Je bloque les reblog de ce poste, néanmoins, on peut discuter en commentaires tant que c'est dans le respect.) Je vous préviens, les dramas sont interdits suite à ce poste. Je ne veux aucun buzz, aucun déchaînement, juste qu'on lise ce que j'ai à dire sur le sujet.
Ça fait 15 ans pratiquement que je fais du rpg et 22 que je graph. Ces mots que je pose ici, ça n'est jamais arrivé. Je tiens bien à le souligner, que vous vous rendiez bien compte. Je n'ai jamais posté ce genre de messages, affirmé ce que je vais affirmer. Je le précise par prévention pour toutes formes de Gaslighting potentiel. (Je vais clairement pas avoir la patience pour ça.) J'ai toujours laissé le bénéfice du doute (Bon en vrai j'estime que les gens n'ont en général aucun intérêt à s'inspirer de mon taf dans tous les cas, l'herbe est plus verte ailleurs) et, en toute franchise, je suis persuadée que moi-même, inconsciemment et avec ce fichu mécanisme d'adaptation, j'ai déjà sûrement involontairement reproduit des trucs. C'est un peu ma hantise personnelle car on a beau me dire que mon style et reconnaissable et unique, il n'en reste pas moins que je suis humaine, neuroA et qu'on se laisse tous-tes influencer par notre quotidien, ce qu'on voit et ce qui nous fait vibrer. Et parfois, on se trouve juste à avoir des go��ts très similaires ou à choisir les mêmes types d'identité graphique. C'est comme ça, ça arrive. Ça fait même de belles rencontres, parfois.
Pourtant, il y a quelques mois, je me suis rendu compte qu'on m'avait plagié une idée. Certes, pas révolutionnaire, sûrement déjà utilisée dans d'autres domaines que les avatars 400x640, mais une idée chouette que j'étais hyper contente d'avoir réussi à mettre en place. Et contente de vous l'avoir montré. Je ne dirais pas quelle idée, je ne dirais pas quelle personne. (Et merci de ne pas me demander, de ne pas chercher, de ne pas faire je ne-sais-quoi sans mon consentement. Je ne tolère aucune forme de harcèlement.) Ce que je partage ici, c'est assez difficile comme ça. J'ai peur d'en parler alors même que je sais être légit. Mais on sait tous-tes que ce sujet - tabou partout dans le rpg et surtout dans le graphisme - déchaîne les passions. J'ai toujours voulu en rester très très loin de mon côté.
Et je le répète, je n'ai jamais affirmé une telle chose en plus d'une décennie de RPG. En deux, dans le graphisme. Les inspirations ici et là, ça arrive à tout le monde. J'en ai déjà parlé dans un poste sur l'art, d'ailleurs. Ici, c'est surtout dans la manière dont les choses se sont déroulés. Le timing, le combo, le tout. J'ai même eu beaucoup de mal à grapher durant quelques semaines après cette découverte. J'ai attendu très très longtemps avant d'écrire ce poste, j'ai sincèrement pris le temps de la réflexion pour ne rien écrire à chaud. Et parfois encore, mon manque de confiance me chuchote que je me suis fait des idées. Que c'est moi, et donc, complètement illogique. Mais ce soir, je lui colle une baffe, à ce moi belliqueux.
Honnêtement, que ça soit le cas ou pas, il n'y a qu'une conclusion à ça pour moi : Si vous voulez vraiment et volontairement reprendre une idée, que c'est complètement conscient, gros comme une verrue sur un pif, dites-le ? Si c'est inconscient, ça arrive ! Mais tout le processus ici fait que ça me paraît vraiment, vraiment improbable.
Citer une personne en mention, juste pour dire 'Voilà, je me suis volontairement inspiré-e d'untel-le', ça ne mange pas de pain et en vrai, ça fait même plaisir. C'est même pas honteux tant que la personne en face est d'accord avec ça. Si iel vous dit 'Écoute, je suis flâtté-e mais pas à l'aise avec ça', et bien vous aurez tenté et vous saurez que ça ne sera plus possible avec iel.
Ce poste va dormir, le temps que je me décide et que je sache si oui ou non, je vais le publier.
Si je vois que ça part en vrille, je supprimerais ce poste !
En attendant j'espère que vous passez un super été, et courage à celleux qui bossent sous cette chaleur. Hydratez-vous !
Edit : J'ai clairement attendu assez longtemps. Décidé de ne rien poster et puis, je ne sais pas, ce soir, je me dis que je suis légitime. Mais aussi que c'est normal d'être en rogne dans ce genre de situation et de taper un peu du poing. J'essaie juste de le faire de manière utile et constructive. J'espère que ce poste peut aider. Je me dis qu'il faut souligner certaines choses, mettre les points sur les i, parfois. Je déteste ça. Mais je n'arrive toujours pas à passer outre. Vraiment pas. Je ne prétend rien changer. Mais j'ai besoin de le dire "à voix haute'.
Bonne soirée,
Swan.
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
1/7
Chère Eugénie,
Il n'y a pas à dire, l'on est bien chez soi. Bien qu'il m'ait fallu un peu de temps pour l'admettre, la cuisine de Madame Armadet m'avait manquée en Egypte. Il semble qu'en plus, elle se soit bien perfectionnée durant notre absence.
Je regrette de vous avoir affolée en faisant allusion à notre éventuelle installation en Egypte. Sachez que rien n'est encore décidé et que bien entendu cela me peinerait de vivre loin de mes enfants. Ils sont encore trop jeunes, donc la question ne sera pas tranchée. Même Constantin n'aborde plus tant que cela le sujet.
Notre retour d'Egypte fut rocambolesque. L'insistance de mon mari à rester à l'écoute de toutes les dernières découvertes a manqué de nous faire oublier le bateau remontant vers le Caire. Si le reste du trajet fut bien tranquille, nous avons débarqué en France en pleine pagaille. Outre ces agitateurs des Camelot du roi qui ont mis le pays en ébullition, c'est une fièvre nuptiale qui s'est emparée de notre famille. Comme prévu, les préparatifs du mariage d'Alexandre et Sylvette battaient leur plein sous la direction de Madame Eugénie, aux anges que son arrière-petit-fils ait enfin consenti à l'écouter et à se marier (comme je le soupçonnais). Et voilà que deux jours avant notre arrivée, la soeur d'Alexandre, Emma, annonce qu'elle va épouser Emilien de Chastel, à la stupéfaction, mais aussi la désapprobation générale.
Mis à part le fait qu'ils soient apparentés par Madame Eugénie, vous vous demanderez peut-être ce qui a suscité tant de levées de bouclier. Il faut savoir que le jeune Emilien, cadet d'Ange, n'a que seize ans, alors que sa promise a fêté ses vingt-et-un ans en début d'année. Depuis le décès de son père, ce garçon est obsédé par l'idée de rebâtir le prestige des de Chastel. Il faut dire que la vente du domaine a sérieusement affecté l'enfant qu'il était, presque autant que d'apprendre qu'il était orphelin de père. Et selon sa logique, son frère aîné ne va sans doute pas donner de descendance à sa lignée (ce sur quoi je partage son avis) alors il "prend son destin à bras le corps et accomplit ce qui doit être accompli" (je le cite). Je me suis longtemps demandée ce qui avait motivé le choix d'Emma. C'est une fort jolie jeune femme, mais elle ne dispose ni d'une naissance prestigieuse ni d'un patrimoine conséquent. C'est Adelphe, parfaitement mortifié, qui a confirmé mes soupçons. Au cours d'une ballade à cheval suivi d'un pique-nique, les deux jeunes gens se seraient, semble t-il, "beurrés comme des biscottes" (ce sont les mots de Cléo, et bien que je l'ai disputée pour avoir tenu ce genre de propos, on ne peut nier qu'elle a un certain sens de la formule) et "laissé la nature suivre son cours" (encore Cléo). Suite à quoi Emma a confié à son père qui exigeait des explications quand à ce mariage précipité qu'elle pensait porter l'enfant d'Emilien. Et au vu que les mois passés ont transformé son corps en celui d'une future mère, je confirme que leur rendez vous champêtre n'a rien eu d'innocent. Tout un scandale en bref.
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Draco Malfoy avait toujours eu ce qu’il voulait et il en avait conscience. Il était privilégié par sa position d’héritier, de fils unique, d’enfant voulu et chéri par ses parents. Privilégié par la nature même, par sa beauté, par son intelligence. Il savait qu’il faisait énormément d’envieux. Qu’y pouvait-il ? Il était né comme ça. Une cuillère d’argent dans la bouche. Littéralement, qui plus est, car il ne se souvenait pas d’un repas familial sans que l’argenterie ne soit sortie.
Que penserait Harry de l’argenterie ? Draco n’était pas aveugle, loin de là. Il avait remarqué les tenues usées du fleuriste. Sa maigreur qui peinait à être corrigée. Son âge. Draco avait demandé à Luna Lovegood depuis combien de temps Harry travaillait pour sa mère, atterré d’avoir tant de fois manqué le bel homme durant ses achats express. Mais fort heureusement, cela ne faisait que quelques mois lorsqu’il s’est rendu compte de sa présence. Cela faisait donc trois ans, à présent. Et s’il avait été embauché à 22 ans, il n’avait sûrement pas fait d’études. Son travail n’était définitivement pas un temps partiel et lorsque Draco parlait de ses examens, Harry ne renchérissait jamais sur les siens. Tous ces éléments ne menaient qu’à une seule conclusion : il était pauvre. Draco irait jusqu’à dire qu’il était plus pauvre que la moyenne, même si ça ne changeait rien à ses yeux.
Il y avait longuement pensé. Très longuement.
Mais presque trois ans plus tard, le fait demeurait : il était diablement attiré par Harry Potter. Tout lui plaisait. De sa beauté sauvage à sa folle impertinence, de son habilité à son talent de composition. Draco en voulait plus. Qui sait, peut-être qu’une fois en rendez-vous, il découvrirait des aspects de Harry qu’il n’aimait pas et il cesserait d’être obsédé par le fleuriste. La sensation de sa peau rugueuse lui revint en mémoire malgré les mois qui le séparaient du 31 juillet. C’était la première fois qu’il avait baisé une main aussi sèche. Rude.
—Tu es bien pensif, nota sa mère.
Elle se déplaça gracieusement à ses côtés, admirant à son tour le sublime jardin à la française à travers les baies vitrées. Il hésitait à lui en parler. Elle n’avait pas été désappointé en apprenant qu’elle n’aurait jamais de belle-fille et son père s’en était également vite accommodé. En revanche, ils s’attendaient clairement à un riche parti. Un Blaise Zabini, un Théodore Nott. À la limite, un Neville Longbottom. Ce serait un déplaisir, mais cela resterait un parti convenable pour un Malfoy.
Un Harry Potter, fleuriste, sans le sou ? L’affaire s’annonçait mal. Ce n’était pas pour rien que Draco, sûr de lui et tellement habitué à obtenir ce qu’il voulait qu’il n’avait guère de patience, avait pourtant patienté plus de deux ans dans l’espoir que son attirance se fane d’elle-même. Mais il devait se rendre à l’évidence : loin de s’étioler, il devenait de plus en plus attiré Harry. Ce n’était plus seulement pour ses yeux d’un vert presque surnaturel, pour son sourire tordu ou pour sa silhouette qui ne demandait qu’à être découverte. Plus encore, c’était pour sa facilité à le faire rire, à le surprendre, à renchérir intelligemment à chacune de ses boutades que Draco était irrémédiablement sous le charme.
C’était décidé, il inviterait Harry Potter à un rendez-vous. Avec un peu de chance, il serait déçu, son attirance s’effondrerait d’elle-même et il trouverait un bel homme riche que ses parents approuveraient.
Il le fallait.
—Sûrement. Mais l’objet de mon trouble n’est pas digne de votre intérêt, mère. Il n’y a guère d’inquiétude à avoir.
Narcissa Malfoy lui jeta un regard acéré. Un regard tellement Black que Draco se sentit immédiatement recomposer son masque d’aristocrate.
—Pourtant, je ne me sens pas sereine. Peut-être voudrais-tu me confier l’objet de tes pensées, afin d’apaiser la mère inquiète que je suis ?
—Je vous assure, tout va bien. Je ne désire guère m’appesantir sur le sujet. Toutefois, soyez certaine que je viendrais à vous si le problème persiste.
Elle le détailla longuement avant de reporter son regard sur le jardin.
—Fais attention à toi, Draco. Nous serons toujours là pour toi.
J’ai comme l’impression que je vais vite tester cette assertion.
—Je sais. Je vous aime.
—Nous aussi, Draco. Nous aussi.
Et elle sourit, de ce sourire tendre et maternel qu’il était le seul à connaître.
Faites que Harry Potter soit décevant, par pitié.
*
Il n’était pas décevant, il était désespérant.
Frustrant, irritant, irrémédiablement chiant et incroyablement attachant. Merde.
Premier signe que cela s’était mal annoncé pour Draco Malfoy : avant d’entrer dans la boutique, il avait été légèrement angoissé. S’il fallait être parfaitement honnête avec soi-même, Draco avait été à deux doigts de faire demi-tour tant il avait eu peur, mais il était hors de question de se l’avouer, même à soi-même. Il était donc entré, les mains légèrement moites et le cœur battant la chamade.
Les autres signes s’étaient succédés : Harry avait été accaparé par un client, c’était madame Lovegood qui était venu le voir. Il avait dû refuser son aide, gêné, car il voulait parler à Harry. Le sourire moqueur sur le visage de cette femme était quelque chose qu’il voulait oublier de façon définitive. Il ne l’inviterait définitivement pas à leur mariage.
Wait, what ?
Concentre-toi !
Harry enfin devant lui, le cerveau de Draco s’était mis sur pause. Il avait été extrêmement tenté de faire mine de rien et d’acheter un quelconque bouquet avant de prendre les jambes à son cou. Finalement, il avait enfin eu le courage de se jeter à l’eau et demander un rendez-vous à Harry — sans bégayer, s’il vous plaît — quand Harry avait eu l’audace de refuser.
Oh, le pauvre bougre. Draco avait oublié un léger détail : Harry était incapable d’accepter quoi que ce soit. Foutu connard. Draco s’était tardivement rappelé la peine qu’il avait eu à acheter un bouquet à Harry pour son anniversaire.
Alors maintenant, entre une allée de tulipes et une autre de bégonias, il avait en face de lui un fleuriste rougissant plus têtu qu’une mule.
—Tu mens, déclara posément Draco.
Il était intérieurement très loin d’être aussi calme qui le prétendait.
—Non, répondit brièvement Harry entre ses dents en détournant le regard.
C’était le plus mauvais menteur de la planète. Même un enfant de trois ans mentait mieux que ça.
—Si. Je sais que tu es attiré par moi, tout comme je le suis par toi. Et tu es officiellement bisexuel, donc je te le redemande : pourquoi refuses-tu mon rendez-vous ?
Draco commençait à avoir une petite idée du problème.
—Je n’ai pas de temps à te consacrer.
—Trouves-en.
Effaré par ce culot, Harry lui jeta un regard noir qui était immédiatement démenti par ses prunelles brillantes d’amusement et son petit sourire.
—Tu es l’audace incarné, Malfoy. Pourquoi voudrais-je faire cet effort ? Tu ne m’intéresses pas. Accepte mon refus et va voir ailleurs si j’y suis.
—C’est un compliment que l’on me fait souvent. Qu’as-tu à faire de plus important que passer du temps avec moi ? se moqua-t-il en retour.
—Une sieste. La vaisselle. Une lessive.
—Faisons cela ensemble, alors.
Interloqué, Harry resta un moment sans voix avant de rire, légèrement hystérique.
—Alors toi…Non, certainement pas. Je n’en reviens pas. Qu’est-ce qui t’intéresses donc tant chez moi ?
Tout, bordel.
—Tes vêtements propres, apparemment.
Harry roula des yeux.
—Dit-il en allant probablement au pressing toutes les semaines…
—Mieux, j’ai un employé. J’aimerais que tu le prennes en stage. Tu aurais sûrement beaucoup à lui apprendre.
—Oh, c’est donc un rendez-vous professionnel que tu me proposes ?
Les yeux verts brillaient de malice. Il rayonnait d’humour et de tendresse. Draco ne s’en lasserait jamais.
—Oui. Tu dois bien connaître tes futurs employés, quand nous vivrons ensemble dans une immense maison de compagne avec trois chiens, deux chevaux et six chats.
Harry entrouvrit les lèvres avant de les refermer, les joues à nouveau rouges. Niveau carnation, Draco espérait s’en sortir mieux.
—Woah. Je te savais ambitieux, mais je te découvre visionnaire.
—Je suis un homme aux multiples talents. D’ailleurs, j’ai une autre vision : toi, acceptant ma demande de rendez-vous.
—J’ai toujours détesté les voyants. Je vais donc refuser.
—S’il te plaît…?
C’est la technique qui avait le mieux fonctionné le 31 juillet. Comme s’il avait conscience de sa faiblesse, Harry le fusilla du regard mais peinait à réitérer son refus. Draco sentait que ses réserves n’avaient rien à voir avec lui et tout à voir avec l’aspect monétaire, donc il poursuivit. Ça faisait plus de deux ans qu’ils se tournaient autour, après tout. Il n’allait pas abandonner maintenant.
—Un simple dîner. Je paye, je n’attends rien de toi, d’aucune façon.
—Je sais, mais non.
—Un café, alors ? Le Serdaigle. C’est un café-librairie très sympa.
—Non !
Devant le froncement de sourcils de Draco, Harry poursuivit :
—C’est celui de Cho. Mon ex. On est en bons termes mais je ne veux pas du tout avoir un rendez-vous galant là-bas, ce serait vraiment gênant.
Note à moi-même : ne plus jamais foutre les pieds au Serdaigle.
Deuxième note : demandez des informations à Chang.
—Un autre café ?
Harry baissa les yeux sur ses mains et passa un ongle sous un autre pour enlever un peu de terre. Ses mains étaient à des milliers de kilomètres des mains d’un Zabini ou d’un Nott. Pas soignées, griffées, tachées, abîmées, tannées par le soleil. À l’opposé des mains délicates de Draco. Il avait une folle envie de lier ses mains aux siennes.
—Et pourquoi pas une promenade ? Jusqu’à la colline d’Helga. Le coucher de soleil est magnifique là-bas.
Il a proposé quelque chose !!! OUI OUI OUI
—Marché conclu. Où se rejoint-on ?
Harry mâchouilla l’intérieur de sa joue.
—Ici, à 19h30. Ça te va ?
—Honnêtement, Potter. J’aurais accepté même si tu m’avais dis 2h du matin à la gare.
Le sourire de Harry transperça son visage.
–Mince, c’est ça que j’aurais dû faire. Je suis sûr que ce joli visage se vendrait très cher sur le marché noir.
Niveau carnation, Draco ne répondait plus de rien. Ses joues étaient probablement plus rouges qu’aucune des fleurs de la boutique.
*
Quand Draco avait aperçu Harry au loin, il avait immédiatement été intrigué. Il avait un sac à dos qui avait l’air bien chargé et des baguettes de pain sous le bras. Mais surtout, il faisait du skateboard. Harry lui avait souri timidement avant de sauter de sa planche et, d’un fort appui sur une extrémité, elle avait atterri dans sa main avec une aisance pratiquée.
—Salut.
—Salut.
Harry, comme à son habitude, comprit immédiatement la tonne de questions qu’avait Draco et en réponse, un sourire narquois chassa son air auparavant timide. Draco avait toujours été fasciné par la facilité avec laquelle Harry le comprenait.
—J’ai apporté le pique-nique. Pas grand-chose, mais…Je me suis dis que ça pouvait être chouette.
Oh, le fourbe. Il refusait les cadeaux de Draco mais lui offrait un pique-nique. Draco sourit malgré lui. Il se vengerait.
—C’est une excellente idée.
Ils se mettaient en route quand Draco ajouta d’un ton moqueur :
—Pour quelqu’un qui n’était pas intéressé, tu es très investi.
—Il faut soigner sa clientèle.
—T’es payé en heures supplémentaires pour pique-niquer avec moi ?
—Oui. Merci d’arrondir mes fins de mois.
Draco abandonna cette joute verbale pour détailler Harry et celui-ci, captant son regard, se laissa faire avec des yeux brûlants. Comme s’il se préparait au rejet et qu’il le défiait de le faire.
Mais il n’y avait aucun monde où Draco Malfoy rejetterait Harry Potter.
—Nous formons une drôle de paire, toi et moi, lâcha finalement Harry.
Draco essaya de se figurer à quoi ils ressemblaient, de loin. Un homme aux cheveux d’ébènes emmêlés, aux lunettes légèrement de travers, chemise trop large sur un vieux t-shirt à l’effigie d’un groupe de rock, sac à dos usé sur le dos, skateboard sous le bras et un pantalon de cargo taché de peinture. À ses côtés, un homme grand aux traits fins, vêtu d’un costard bleu foncé qui soulignait sa taille élégante et son teint clair.
—Tu n’as pas l’habitude d’attirer les regards ? taquina Draco en retour.
—Pas vraiment, non. J’ai plutôt tendance à les éviter.
Encore ce sourire tordu que Draco aimait tant. Mais la lueur des émeraudes indiquait une confidence. Il en prit note.
*
Bon, Draco était foutu. Il en avait pris conscience au moment même où le coucher de soleil avait fait rougeoyer les cheveux de jais de Harry et que celui-ci s’était tourné vers lui, la peau revêtu d’or solaire, pour lui adresser le plus heureux des sourires.
À présent, Draco réfléchissait à une autre façon d’inviter Harry à sortir. Comme un idiot, il n’avait pas pensé à prendre son numéro et il ne l’avait pas trouvé sur les réseaux sociaux. Néanmoins, avant de se quitter, Harry l’avait remercié pour cette soirée. C’était bon signe, n’est-ce pas ? Draco ne voulait pas se précipiter, mais chaque seconde passée auprès de Harry était incroyable. Il ne devait pas faire n’importe quoi.
Quel était le temps adéquat pour proposer un nouveau rendez-vous ? Devait-il penser à une activité gratuite, comme ce qu’avait proposé Harry ? Comment faire pour que Harry se fiche de l’argent de Draco ? S’ils étaient amenés à vivre ensemble, Draco se fichait pas mal de tout payer. Il était ridiculement riche, ce n’était pas du tout un problème.
Il se retourna et enfuit la tête dans son oreiller. Jamais, au grand jamais, il s’était autant pris la tête pour des amourettes. Au fond de lui, il savait que c’était différent. Tout, chez Harry, était différent.
Mais surtout, Harry Potter était un défi à part entière. Et Draco Malfoy adorait les défis. Il voulait résoudre le casse-tête qu’était Harry Potter pour le restant de ses jours.
Il était vraiment foutu.
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ℰ𝒯ℐℰ𝒩𝒩ℰ 𝒟ℐ𝒩ℰ𝒯 : 𝒫𝒜𝒮𝒮ℐ𝒪𝒩𝒮 𝒜ℒ𝒢Éℛℐℰ𝒩𝒩ℰ𝒮
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Étienne Dinet ou Nasreddine Dinet après sa conversion à l'islam, orientaliste français et algérien d'adoption (1861-1929) est l’un des plus fervents amoureux de l'Algérie. Il a eu une passion pour ce beau pays et sa population dont il épousa la terre, la foi et la cause.
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Il découvre l’Algérie en 1884 à l’occasion d'un grand périple jusqu’à Ouargla et Laghouat. C’est la découverte décisive et émerveillée du Sud qui va profondément marquer la vie d’Etienne Dinet.
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À partir de 1895, il renonce à toute source d’inspiration en dehors des sujets algériens et s’installe dans l’oasis de Bou-Saâda dans la famille de Slimane Ben Ibrahim qui sera son trait d’union avec la société saharienne. Il a vécu la plus grande partie de sa vie en Algérie.
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Décédé à Paris le 24 décembre 1929 d’une crise cardiaque à l’âge de 68 ans, Nasreddine Dinet est enterré dans la Koubba mortuaire qu’il avait fait construire à Bou-Saada.
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Découvert !
Je vais vous partager ici un moment intime qui m'a attiré des moqueries et de l'incompréhension...
J'étais étudiant, j'avais mon logement, et depuis maintenant plusieurs années, je m'achetais mes culottes. Elles étaient féminines, avec de la dentelle, du satin... et je les portais au quotidien. J'avais pris soin aussi de m'acheter un lot de "Sloggi" pas trop féminines que je portais pour faire du sport.
J'allais de temps en temps à la piscine avec les copains et cela ne me posait pas de problème, je trouvais toujours une cabine individuelle pour me changer en toute discrétion.
Sauf, qu'une fois, je ne sais plus pour quelle raison, les cabines n'étaient pas disponibles et il m'a fallu partager les vestiaires collectifs.
Pour le déshabillage, j'ai réussi à me faire discret, prétextant avoir perdu mes clefs à l'accueil, je me suis changé lorsque les autres avaient quitté le vestiaire.
Lors de notre retour du bain, il n'en a pas été de même. J'ai tenté tant bien que mal d'enfiler discrètement ma culotte en me cachant sous ma serviette. Mais elle est tombée ! J'étais de dos, en culotte blanche et je priais pour que personne ne remarque le petit décors de la ceinture.
Trop tard !
Un des garçons a dit tout haut : "Mais ! C'est un slip de fille ! Ma sœur a les mêmes !"
J'ai tenté de me justifier, dire que je m'étais trompé de tiroir avec ma copine du moment... Rien n'y a fait. J'ai été le sujet de toutes les moqueries possibles.
Depuis ce jour là, j'ai changé de copains car aucun ne m'a compris, et je ne suis plus jamais retourné à la piscine sans m'assurer de la disponibilité des cabines.
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DISCOVERED !
I'm going to share with you here an intimate moment that attracted mockery and incomprehension…
I was a student, I had my accommodation, and for several years now, I had been buying my underwear. They were feminine, with lace, satin… and I wore them every day. I also took care to buy myself a set of not-too-feminine “Sloggi” that I wore when doing sports.
I went to the swimming pool with friends from time to time and that didn't pose a problem for me, I always found an individual cabin to change in complete discretion.
Except, once, I don't remember why, the cabins were not available and I had to share the collective changing rooms.
When undressing, I managed to be discreet, pretending to have lost my keys at reception, I changed when the others had left the locker room.
When we returned from the bath, it was not the same. I tried as best I could to discreetly put on my panties by hiding under my towel. But she fell! I was facing away, in white panties and I prayed that no one would notice the little decoration on the belt.
Too late !
One of the boys said out loud: "But! Those are girls' underwear! My sister has the same ones!"
I tried to justify myself, to say that I had gone to the wrong drawer with my current girlfriend… Nothing worked. I was the subject of every possible mockery.
Since that day, I changed friends because none of them understood me, and I never went back to the pool without checking that the cabins were available.
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les failles
L'apparition des failles est récente (l'été 1988 pour référence chronologique.) Pour le moment observées par une poignée de personnes, les failles ne sont pas l'objet de conversations virulentes. Celleux au courant de leur existence ne communiquent pas forcément leur découverte à d'autres. Cela est est à la fois volontaire et le résultat d’un manque de connaissances sur le phénomène, parfois cela découle d'une simple indifférence ou... D'un désir de faire une découverte significative et garder le secret pour soi.
Les âmes scientifiques de la ville s’interrogent sans que la problématique puisse être véritablement abordée étant donné leurs corps de métier respectifs, bien distincts. De plus, rapprocher les têtes pensantes ne leur est peut-être pas encore venu à l'esprit. Une poignée de spécialistes locaux sont aptes à mener à bien une enquête scientifique autour du sujet et s’iels en sont capables, les découvertes faites sont à des années lumières de ce qu’ils sont capables d’expliquer.
Les esprits les plus curieux sont susceptibles néanmoins de creuser la question voire même de se mettre en relation avec des correspondants en dehors de la ville pour obtenir des éléments de réponse. Certains habitants se mettent en quête de failles, pour des raisons qui leur sont propres, en général parce qu'iels sont intrigués ou cherchent à se sortir de l'ennui du quotidien.
Particularités : elles sont identifiables davantage la nuit que le jour de par la bioluminescence de leurs extrémités. Certaines failles se sont refermées et n’ont plus jamais été accessibles ensuite ce qui rend leur durée d’ouverture limitée par défaut. -- à quelques jours ou, rarement, semaines. Elles apparaissent aléatoirement, semblent nécessiter une matière organique pour se maintenir en place.
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Vendredi 22/09 - Les informations de WB011
Fit s'est réveillé en se donnant une mission pour célébrer les 6 mois de son arrivée sur Quesadilla Island : se venger des monstres qui ont enlevé sa première vie à Ramon. Pour cela, il est revenu dans le bateau volant où Ramon a été tué, a exterminé les monstres présents, puis a fait explosé le donjon. Il a pris une photo de ce moment et l'a affiché dans sa chambre pour faire travailler sa mémoire.
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https://www.twitch.tv/fitmc/clip/VivaciousOriginalOpossumBloodTrail-i80fc5aCyncpmbxk
Tubbo, comme à son habitude, est allé voir près du banc si Fred lui avait répondu. Il n'y avait pas de livre dans le coffre, ce qui signifie que quelqu'un a bien pris sa lettre, mais n'y a pas répondu. Tubbo est un peu inquiet, il craint que la fédération n'ai pu intercepter leur conversation.
Tubbo Fit et Foolish se sont introduit dans les locaux de la fédération pour trouver des indices sur l'absence de Philza. Fit n'était pas trop d'accord, par peur de perdre son boulot. Tubbo a découvert les égouts dans les toilettes de la fédération, mais n'a pas réussi à aller jusqu'au bout. Cucurucho est ensuite intervenu, et leur a demandé de partir. Tubbo lui a demandé s'il avait une idée sur la localisation de Philza, Cucurucho a répondu que non, et a sorti un pistolet. Fit ensuite a prévenu Tubbo qu'il y avait quelque chose dans les égouts ("une terrible vérité"), mais que la sécurité là bas était très élevé, et que s'il y allait et se faisait prendre, il y aurait de grave conséquences. Tubbo a donc eu envie d'y retourner, s'est préparé des potions d'invisibilité et de vision nocturne, et est allé refaire un plongeon dans les égouts. Il a finalement pu tomber sur la grande salle d'eau et a vu la photo de tilin, sans trop comprendre ce à quoi il assistait. Fit lui a donc expliqué ce que cela signifiait.
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https://clips.twitch.tv/ThoughtfulAbnegateRatPeteZaroll-EV_hgVStO1eQgyRx
Double annonce de QuackityStudios : Carre rejoint QSMP, dimanche à 22h. L'annonce s'accompagne d'un "7", probablement le numéro sur laquelle la roue tombera demain. Les comptes d'informations ont aussi parlé d'un froid intense, d'eau et de glace.
BadBoy a démarré son live dans la panique. Il a peur d'être jugé, il ne savait pas quoi faire. Il pense que Dapper se moquera de lui lorsqu'il saura ce qu'il a fait. Il est allé a contrecœur dans la geôle où il garde Ron le travailleur et lui a confessé son erreur : il n'a pas réussi a faire un Beef Wellington, seulement un sandwich au poulet.
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https://clips.twitch.tv/FrigidSassySashimiKappa-pKOLfcf02yvnhpVU
BadBoy a demandé à Ron plus d'informations au sujet de la menace. Ron lui a répondu qu'il n'en savait pas plus, il avait entendu parler de ça via un collègue, et n'a pas demandé plus d'informations car la hiérarchie lui interdit. Il lui a aussi demandé pourquoi il l'appelait "Ron", alors que le seul nom qu'il possède est "WB011". BadBoy l'a donc interrogé sur cette règle hiérarchique. Ron a expliqué que le W voulait signifier les travailleurs ("worker"), et la lettre suivante était le niveau hiérarchique de l'individu, allant de A (haut gradé) à D (chair à canon). Tout le monde commence au niveau D, et certains montent dans les échelons. Son boss, un travailleur a casquette bleu (Fred) est au grade A, lui au grade B, et il a connu quelqu'un qui était C, mais qui a fait de la prison. La fédération l'avait choisi pour représenter tout ce qu'il fallait éviter d'être, le manque de conformité étant une imperfection aux yeux de la fédération. Ron a ainsi peur de ce qui va lui arriver s'il est libéré.
Badboy s'est donc mis en quête de retrouver le travailleur bleu ou WalterBob pour avoir plus d'informations. Il a rejoint Foolish et Forever pour discuter. Foolish a théorisé sur pourquoi il était de plus en plus bleu (Bad feignant de pas comprendre ce dont ils parlaient, pretextant que "être bleu" signifiait "être triste"). Foolish a listé tout ce qui était bleu, et pense qu'il peut être infecté par un champignon, ou devenir un animal. Foolish a donné son livre des animaux à Bagi, et lui a dit de regarder si un animal correspondait. Bagi a remarqué le "vautour d'âme" et en lisant l'entrée lié à cet animal, a remarqué que leur plus grand ennemi est un Piglin. Elle a donc relâché un Piglin, qui est allé attaquer BadBoy directement. Bagi a donc assumé qu'il était bien en train de se transformer en vautour d'âme même si Bad lui a expliqué qu'il a simplement attaqué le joueur le plus proche.
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https://clips.twitch.tv/FairPatientSkunkOptimizePrime-InAEGnzjSpHHyfyo
Quackity s'est connecté et a reçu une mission de Cucurucho : il doit aller dans le centre d'adoption et le nettoyer. Bagi et Forever l'ont rejoint, Bagi l'aidant dans sa tâche, et Forever lui proposant une autre tâche supplémentaire : prendre en photo les endroits qui auraient besoin d'un changement. En nettoyant le centre d'adoption, Quackity a trouvé une photo de lui avec Tilin, et un journal appartenant à son œuf Tilin. Il ne se rappelle de rien à son propos, et en lisant ses écrits, s'est dit que cet enfant avait eu un père affreux. Cucurucho lui a ensuite appris a écrire "Classified". BadBoy et Bagi espionnaient la conversation, et Quackity les a dénoncé à Cucurucho. Ce dernier a tiré sur Bagi encore une fois. Bagi souhaite désormais tuer Cucurucho pour se venger des deux fois où il lui a tiré dessus. Tina la supporte dans cette quête.
Quackity a ensuite rejoint Roier et lui a demandé qui était Tilin et cette personne qui lui ressemblait sur la photo. Roier lui a expliqué que Tilin était sa fille. Forever lui a ensuite expliqué que Cucurucho l'utilise et lui a probablement supprimé la mémoire car il en savait trop. Forever l'a ensuite emmené dans la tombe de Tilin pour essayer de lui provoquer un choc mental, mais comme il n'y avait pas de lit dedans, Quackity pense que Forever le manipule et lui ment, et s'est déconnecté directement.
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https://clips.twitch.tv/OutstandingFragileNuggetsPipeHype-jVh1ahQ9i-buej_R
Forever a proposé un combat 1v1 au bâton contre Etoiles. Etoiles a tellement eu le dessus sur lui que Forever se sent humilié. Il a demandé à BadBoy de le venger, mais celui-ci n'a pas réussi a tuer Etoiles. Il compte s'entrainer au pvp, et a proposé à Bad de l'aider dans ce domaine pour pouvoir battre Etoiles la prochaine fois.
Foolish a continué à enquêter sur Badboy. Il a noté tout ce que Bad disait pour y trouver des indices. Bad a joué sur ça et a insisté sur certaines phrases telles que "tout vient au bout d'un moment". Pendant que Foolish et Bad parlaient, Tina Bagi et Etoiles ont essayé d'espionner la conversation, mais Etoiles est tombé de sa chaise et a attiré l'attention sur eux. Quand Foolish a rappellé à Bad qu'il avait dit que "lui aussi avait une cage", Bad lui a dit qu'ils devraient peut-être aller autre part en discuter.
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https://clips.twitch.tv/DreamyBloodyWolverinePRChase-5RrL3FMVEHR8Hl4l
Foolish et Bad ont tenté de s'isoler, mais Tina Etoiles et Bagi les ont suivi. Bad a pris des photos en noir et blanc et les a montré à Foolish. Foolish lui a dit que la photo était super, mais il avait l'air mort dessus. Badboy ne comprenant pas ce qu'il voulait dire, Foolish lui a demandé de quelle couleur était le cristal de son dragon. Bad a répondu "de la même couleur qu'il a toujours été, on sait tout les deux de quelle couleur je parle".
Ils ont ensuite réussi a s'isoler, et Bad lui a expliqué qu'il pense que quelqu'un parmi eux travaille pour la fédération, et qu'il ne sait pas qui faire confiance. Badboy a sous-entendu qu'il lui a donné des informations pour voir s'il pouvait lui faire confiance, et si des informations censé être privées fuitaient. Il trouve que les enquêtes avancent beaucoup plus facilement lorsqu'il garde les informations pour lui que lorsqu'il les partage. Il pense pouvoir lui faire confiance, même s'il est proche de la fédération. Foolish a accepté de travailler avec lui pour trouver la taupe (si elle existe), et lui a avoué qu'il peut lui faire confiance car la fédération lui a pris Leo. Bad a dit qu'une fois qu'il aurait trouvé la marionnette, ça ne serait qu'une question de temps avant de remonter les fils et tomber sur le marionnettiste.
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https://www.twitch.tv/badboyhalo/clip/CrepuscularBlatantOxTheThing-QDMpSiDD3yVQCpNC
Bad lui a ensuite demandé si "Ron" était un bon nom, car il essaie de nommer un poisson dans son aquarium. Foolish voulait savoir de quelle couleur était ce poisson, Bad lui a répondu bleu, et qu'il lui montrera son aquarium la semaine prochaine. Il lui a demandé s'il était possible d'aller "trop" loin quand il s'agit de la famille, Foolish lui a répondu qu'il ne pense pas. En rentrant chez lui, Bad a regardé la photo de Foolish qu'il a prise, en se disant qu'il a éliminé beaucoup de gens de sa liste, mais qu'il n'étais toujours pas sûr pour Foolish.
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Baudouin IV de Jérusalem
Aujourd'hui marque l'anniversaire du décès de Baudouin IV de Jérusalem. Cela fait 839 ans que ce roi est décédé. En cette occasion, je tenais à rendre un petit hommage à ce héros qui n'eut jamais l'occasion de vieillir.
"Je me suis contenté de donner (au roi), faute d'épouse, l'ami dont le Seigneur, qui l'aimait tant sans doute, puisqu'il l'a tellement éprouvé, n'a peut-être pas voulu le priver." SERGE DALENS.
De tous les "Grands Hommes" de l'Histoire, Baudouin IV de Jérusalem est l'un de mes préférés. Il y a quelque chose de presque mystique dans ce roi, qui atteint de la lèpre doit guider son royaume en perdition dans des méandres inextricables. Il combat contre ses ennemis, fait respecter sa justice et sa loi et malgré sa maladie qui le ronge jour après jour tient bon. Il incarne sa ville et sa foi. Il ne peut avoir d'épouse, alors il essaye de faire le bien et de choisir un bon époux à sa sœur Sybille. Son premier époux, le bon marquis, meurt en lui laissant un fils, le second sera un enfer qui entraînera une myriade de problèmes. Et quand enfin ses souffrances prennent fin après un règne de 10 ans et alors qu'il n'a que 24 ans, les loups qu'il tenait en laisse se déchaînent et Jérusalem, ce royaume qu'il aimait tant, tombe en même pas deux ans.
(J'adore Saladin et je suis ravie que ce soit lui qui ait conquis Jérusalem. Si Baudouin IV avait pu vivre et régner sur la ville 80 ans, son histoire aurait elle était différente ? Certainement. Honnêtement, qui aime Guy de Lusignan ? Je pourrai faire une dissertation sur la bataille de Hattin, mais tel n'est pas le sujet de ce post.)
Comme écrivit Juliette Benzonni dans la dédicace de Thibault ou la Croix perdue " A la mémoire de Baudouin IV, le jeune Roi lépreux qui fut le plus pur héros du royaume franc de Jérusalem".
Serge Dalens écrivit ce très beau texte qui me fit verser quelques larmes de désespoir pour ce garçon-roi que je plaignais autant que j'admirais : "Baudouin voudrait s'arrêter de vivre, de régner, de combattre : impossible, il est le Roi. Il voudrait fuir, se réfugier en quelque couvent, se terrer au moins en quelque pièce obscure: impossible, il est le Roi...."
Peut être que cette idée de pureté, de résilience, cette chevalerie, ce sens de l'honneur et du devoir est quelque chose qui nous fait cruellement défaut aujourd'hui ?
Dans mon cas, je suis infiniment reconnaissante envers ma grand-mère qui, alors que je n'avais que 10 ans, et rien à lire, m'a un jour tendu "l'Étoile de Pourpre" de Serge Dalens. Sans elle, jamais je n'aurais découvert cet homme qui m'a fait verser mes premières larmes et à allumé une flamme qui ne s'est jamais éteinte pour l'Histoire.
Alors, pour finir, j'aimerais simplement dire merci. Merci, à ce roi pour être un modèle et pour accompagner mes pensées et mes journées. Merci votre majesté. Du plus profond de mon cœur, j'espère que votre repos est plus doux que le fut votre vie.
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Seule une critique de l’idéologie pourrait permettre au sujet de s’extraire de l’impasse discursive dans laquelle se sont enfoncées les "démocraties occidentales", en prise aux puissants Denkverbot (interdit de penser) que sont:
-L’innovationnisme technologique
-L’écologisme-climatisme
-Le lgbtisme-féminisme
-L’antiracisme…
qui par le surmoi social (Kultur-Überich) qu’ils font peser sur le sujet du discours courant, ouvrent la porte à un fascisme numérique supranational plus toxique, régressif et dévastateur que tout ce que l’humanité a connu jusque là…
L'illustration la plus courante de l'idéologie est probablement celle de Marx, le célèbre "cela, ils ne le savent pas, mais ils le font".
On attribue donc à l'idéologie une certaine naïveté constitutive: l'idéologie méconnaît ses conditions, ses présuppositions effectives, son concept même implique un écart entre ce qu'on fait effectivement, et la "conscience fausse" qu'on en a.
Le but de l'analyse critique-idéologique est donc de détecter, derrière l'universalité apparente, la particularité d'un intérêt qui fait ressortir la fausseté de l'universalité en question: l'universel est en vérité pris dans le particulier, déterminé par une constellation historique concrète…
Mais aujourd’hui, sous la pression persistante du wokisme, qui dans le déni du réel où il se fonde, est à considérer comme la religion païenne sans transcendance des postmodernes qui couvre les Denkverboten cités plus haut, l’argumentation rationnelle n’a plus droit de cité, le discours courant ne dépasse plus le niveau de l’opinion, et toute pensée, tout argument, tout raisonnement sont automatiquement ravalés à une opposition binaire: pro- ou anti–, pour ou contre, -phile ou -phobe. Voilà donc le formidable exploit d’essorage et d’aplatissement des consciences opéré en un peu plus de cinquante ans par l’idéologie libérale-libertaire dont se soutiennent les technologies dites "numériques", le sacro-saint mythe progressiste identifié aux seules performances machiniques du calcul: 0 ou 1.
À l’opposé de cet obscurantisme new-age, pour ceux qui ont appris à compter jusqu’à trois, il y a la découverte freudienne de l’inconscient dont les conséquences restent encore largement ignorées plus d’un siècle après…
La psychanalyse n’est pas à réduire au rang d’une technique destinée à "thérapier le psychique", à son niveau le plus fondamental, l’analyse offre l’expérience de ce qu’il en est — en vérité et dans le Réel — de l’impossible et donc des possibilités de l’ex-sistence humaine la plus radicale, à savoir la sienne.
Que «la société» procède du refoulement et pas l’inverse, voilà la véritable subversion freudienne, voilà le dire de Freud qui est encore loin d’avoir fait son chemin, notamment chez l’immense majorité de ceux-là même qui se réclament de la psychanalyse.
Ce n’est pas "moi" qui m’inscris dans la société mais bien l’Autre qui est toujours déjà là, en moi, non pas sur un mode identificatoire, mais par césure. Je ne suis pas étranger à la société, il y a toujours déjà un étranger qui vit en moi.
Nous sommes disjoints de nous-mêmes, décentrés, déjetés, dégénérés, c'est le sens de ce qui, en psychanalyse, a pris le nom de "castration symbolique", qui est un pléonasme car c’est le symbolique, le langage, qui nous a toujours déjà coupé de nous-mêmes en colonisant notre corps jusqu’à la dernière de nos cellules.
Si nous communiquons avec d’autres, c’est parce que nous ne pouvons pas directement communiquer avec nous-mêmes, nous avons toujours besoin de la médiation de l’Autre.
L’Autre c’est le lieu du langage, le trésor des signifiants.
Pour le sujet humain, ce qui se passe ce sont des mots, c’est le désir en tant que désinence du dire qui fait la loi au sujet, et c’est le langage qui fait la loi du désir.
Le vrai malaise dans la civilisation aujourd’hui, c’est de ne plus apprendre à parler…
La caste des médiocrates au pouvoir, des politiciens professionnels de gauche ou de droite a consolidé son empire par l'emploi d'une langue simplifiée, binaire, proche du modèle informatique.
L'emploi de cette novlangue, hégémonique dans les médias, rend incapable l'accès à la dialectique et donc à la pensée.
Nous ne savons plus parler, nos lèvres sont sèches et les mots sont déjà morts avant de passer la barrière de nos dents.
Apprendre à parler présuppose toujours d'apprendre à lire, puis écrire, et aussi dessiner, composer comme on aiguise une lame, comme on répète des enchaînements pieds-poings, apprendre à parler c'est apprendre à se battre.
Le combat n’est pas un moyen, le combat est une fin.
Comme disait Platon «seuls les morts auront vu la fin du combat.»
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