#la découverte du sujet
Explore tagged Tumblr posts
Text
À quoi bon faire un film si on connaît le sujet ? C’est le manque du sujet qui appelle le film. La raison du film, c’est précisément la découverte du sujet. On est dans cette attente. Le regard doit tenir comme ça. C’est le vrai suspens. Chaque plan est imprévisible parce qu’on ne part pas du sujet mais qu’on y va.
Jean-Claude Rousseau, Entretiens avec David Yon, 2003-2004.
5 notes
·
View notes
Text






"Je ne reviendrai pas à RTL. C’est ma décision. Voici pourquoi.
Il y a quinze jours, mes propos sur la colonisation algérienne ont créé le débat. La direction de la radio m’a dit avoir enregistré de nombreuses protestations de la part des auditeurs. Pour faire droit à l’émotion suscitée, il m’a été demandé de ne pas me présenter la semaine suivante, en m’indiquant que je serai le bienvenu, ensuite, pour continuer à défendre mes points de vue sur l’antenne.
J’ai compris et admis la démarche des dirigeants de RTL. Je l’ai trouvé équilibrée et respectueuse à mon égard. Et puis, le jour de suspension est arrivé. C’était mercredi dernier. À partir de là, concrètement confronté à ce qu’il faut bien appeler une punition, ma perception de la situation s’est modifiée.
Même décidée dans le cadre d’un dialogue serein et compréhensif, une punition reste une punition. Si je reviens sur l’antenne de RTL, je la valide, donc je reconnais avoir fait une faute. C’est un pas que je ne peux pas franchir.
J’attache un prix particulier à la question de la présence française en Algérie entre 1830 et 1962. Je ne suis pas concerné personnellement. Ni mon père, ni mes oncles, ni d’autres membres de ma famille n’ont participé à la guerre d’Algérie. Je n’ai pas non plus de connexions ou de liens avec des Français rapatriés de ce pays. J’ai découvert cette histoire de manière banale. Je me suis intéressé, voilà déjà longtemps, aux conditions du retour au pouvoir du général de Gaulle, en mai 1958. La question du maintien de l’Algérie dans la France était au cœur de la crise politique. Je me suis alors demandé ce qu’était cette situation, quelle était la nature de la présence française et aussi celle de la cohabitation des communautés sur ce territoire.
Ce que j’ai lu dans les livres écrits par des historiens méticuleux m’a horrifié. Les massacres de musulmans se sont succédés tout au long des 132 ans d’occupation. Un statut dit d’indigénat, appliqué à partir de 1881, a privé les premiers occupants de l’espace de tous droits et leur a imposé des servitudes archaïques et injustes. Chassés des terres les plus riches, ils ont végété dans l’extrême pauvreté. La scolarisation des enfants a été parcimonieuse. Tout ceci dresse un tableau indigne de la France au regard des valeurs d’humanité qui font sa réputation dans le monde.
J’ai vécu comme une injustice maintenue l’absence de reconnaissance officielle par le colonisateur des traitements dégradants infligés à cette population. Les propos que je tiens sur ce sujet depuis des années sont liés à ce sentiment. Pour cette raison, et pour cette raison seulement, je ne peux pas accepter d’être puni pour les avoir répétés.
Je regrette la situation qui s’est créée. J’ai passé de belles années professionnelles à RTL. C’est une radio que j’aime. Mais c’est ainsi.
Une précision pour terminer, parce que j’ai vu à l’œuvre durant ces derniers jours ces faux nationalistes qu’effarouchent les vérités de l’histoire. Le pouvoir algérien d’aujourd’hui est une dictature. Il l’est depuis 1962. Le peuple algérien mérite, comme tous les peuples, la liberté et la justice. Il en est, hélas, privé depuis trop longtemps. Par ailleurs, je m’associe, comme je l’ai fait depuis le début, aux demandes de libération de Boualem Sansal, injustement emprisonné à Alger.
Un jour, c’est mon espoir, la France, mon pays, conviendra de sa part d’inhumanité dans l’histoire.
Etonnant, non ?"
(Source)
116 notes
·
View notes
Text




1ères recherches de Lacrima. J'ai mis du temps à construire ce personnage. Je l'ai d'abord nommé Belladone car c'est une plante psychotrope comme la Datura. Mais c'était trop proche alors que je cherchais à donner une catégorie par poupée. La vigne offrait une voie intéressante. J'ai ainsi découvert le vin Napolitain Lacryma Christi del Vesuvio, « larme du Christ ». J'aime avoir tout un tas d'images autour de moi quand je travaille et j'avais une photo de la statue en bois de Donatello, Madeleine pénitente, représentant cette disciple du Christ (sa probable épouse) usée par les jeûnes et l'abstinence (pénitences).
Vous trouverez tous les liens pour découvrir ces sujets passionnants:
94 notes
·
View notes
Text

«Beaucoup sont décédés, ceux et celles qui sont toujours là sont appelé(e)s «les personnes âgées».
Nous sommes né(e)s dans les années 40-50-60.
Nous avons grandi dans les années 50-60-70.
Nous avons étudié dans les années 60-70-80.
Nous étions ensemble dans les années 70-80-90.
Nous nous sommes mariés, ou pas, et avons découvert le monde dans les années 70-80-90.
On s'aventure dans les années 80-90.
On se stabilise dans les années 2000.
Nous sommes devenus plus sages dans les années 2010.
Et nous allons fermement jusqu'en 2020 et au-delà.
Il s'avère que nous avons traversé HUIT décennies différentes...
DEUX siècles différents...
DEUX millénaires différents...
Nous sommes passés du téléphone avec un opérateur pour les appels longue distance, des cabines téléphoniques, aux appels vidéo partout dans le monde.
Nous sommes passés des diapositives à YouTube, des disques vinyles à la musique en ligne, des lettres manuscrites aux e-mails et Whats App.
Des matchs en direct à la radio, à la télévision en noir et blanc, à la télévision couleur, puis à la télévision HD 3D.
Nous sommes allés au magasin de vidéos et maintenant nous regardons Netflix.
Nous avons connu les premiers ordinateurs, les cartes perforées, les disquettes et maintenant nous avons des gigaoctets et des mégaoctets sur nos smartphones.
Nous avons porté des shorts tout au long de notre enfance, puis des pantalons longs , des pats d'eph ou des mini-jupes, des Oxfords, des Clarks, des foulards palestiniens, des combinaisons, et des jeans bleus.
Nous avons évité la paralysie infantile, la méningite, la poliomyélite, la tuberculose, la grippe porcine et maintenant le COVID-19.
Nous avons fait du patin à roulettes, du roller, du skate, du tricycle, du vélo, du cyclomoteur, de l'essence ou du diesel et maintenant nous conduisons des hybrides ou des électriques.
Nous avons joué aux petits
chevaux et aux dames, aux osselets et aux billes, au 1000 bornes et au monopoly, maintenant il y a candy crush sur nos smartphones
Et nous lisions...beaucoup
Et la religion de nos camarades d'école n'était pas un sujet...
Nous buvions l'eau du robinet et la limonade dans des bouteilles en verre, et les légumes dans notre assiette étaient toujours frais, aujourd'hui on se fait livrer les repas
Oui, nous avons traversé beaucoup de choses, mais quelle belle vie nous avons eu !
Ils pourraient nous décrire comme des «exannuels» ; des gens qui sont nés dans ce monde des années 50, qui ont eu une enfance analogique et une vie adulte numérique.
Il faudrait y ajouter la révolution Biologique à laquelle nous avons assisté. En 1960, la Biologie était très descriptive. On a assisté à l'avènement de la Biologie Moléculaire : les molécules de la Vie ont été decouvertes: ADN, ARN etc. Quand on voit tout ce qui en a découlé : thérapie génique, empreintes genetiques, et autres les progrès sont considérables.
Nous avons en quelque sorte «tout vu» !
Notre génération a littéralement vécu et témoigné plus que toute autre dans toutes les dimensions de la vie.
C'est notre génération qui s'est littéralement adaptée au «CHANGEMENT».
Un grand bravo à tous les membres d'une génération très spéciale, qui sera UNIQUE..»
Photo Woodstock 1969
80 notes
·
View notes
Text









CUSENAT DE HEVENBYRE ☁️
DEVISE : Par les mains du ciel, par la grâce de la lumière.
INSPIRATION(S) PRINCIPALE(S)* : Europe de l’Ouest et du Nord-Ouest (France, Angleterre du Moyen Âge).
FORME DE L’ÉTAT, RÉGIME : État régional, théocratie autoritaire**.
DÉCOUPAGE ADMINISTRATIF : 3 shires (Scenlitescire, Wyrtfordscire, Solsaetscire).
PLUS GRANDES VILLES : Viseldun (capitale), Erelcaester, Daedlatham.
ALLIANCE(S) : République de Kyanós (actuellement suspendue).
CLIMAT : Océanique altéré, continental.
GENTILÉ : Hevenienne, Hevenien.
*Ces zones géographiques ont servi d’inspiration à certaines étapes du processus de création mais l’État n’en est pas une copie exacte.
**Encore en réflexion, sujet à modification.
———
〖 DESCRIPTION GÉNÉRALE 〗Installé au centre de Staraceste, sur ses terres les plus fertiles, Hevenbyre était à l'origine un micro-royaume qui, par la sagesse et la volonté de ses dirigeant.es, est devenu un grand État central. Lorsque les Hranrides sont arrivé.es par le nord, iels ont découvert un royaume par lequel les commerces, les arts et le savoir de tous les autres états transitaient. Par le mariage et les échanges, les Hranrides ont en partie pris la tête du royaume, et la dynastie régnante est devenue offensive et brutale, allant jusqu'à envahir et occuper le petit royaume nordique du Northunyre pendant deux siècles. Aujourd'hui, l'avenir de Hevenbyre est plus qu'incertain : gouverné de force par un groupe sectaire agressif, affaibli par la guerre et menacé d'être abandonné de ses alliés, le peuple hevenien, par les décisions des détenteurs du pouvoir, fait face à des heures sombres.
『 NOTE ↝ D’autres précisions sur le lore de chaque État suivront bientôt mais on reste disponible pour répondre à toutes vos questions en attendant ! Dans l’immédiat, ce post vient conclure cette petite série qui visait à vous présenter dans les grandes lignes les cinq États de Staraceste mais on se retrouve très vite pour un zoom sur la géographie de l’île ou pour une discussion autour des caractéristiques du forum, voire encore autre chose (peut-être le lien de notre serveur Discord ?)… On hésite toujours alors ça sera une surprise. 🙌🏻 』

#forum francophone#forum rpg#french rpg#projet forum rpg#projet rpg#rpg fantasy#rpg francophone#forumactif#rpg français
19 notes
·
View notes
Text
Message d'une partie des membres transgenres de Tumblr et Automattic
Il nous tient à cœur que les personnes trans, et plus largement LGBTQ+, se sentent intégrées et accueillies avec bienveillance ici même. En tant que personnes trans travaillant chez Tumblr et Automattic, nous voulons avoir le sentiment que cette plateforme nous soutient pleinement et défend notre intégrité. Votre présence contribue à rendre Tumblr plus radieux et plus éclatant que jamais, et les personnes LGBTQ+ qui participent en interne à son fonctionnement se battent au quotidien pour y contribuer, et pour vous.
Le 20 février dernier, Matt Mullenweg (PDG d'Automattic, société mère de Tumblr) a répondu à la question posée par une utilisatrice au sujet de la suspension d'un compte, et ce, d'une manière qui a eu un retentissement négatif auprès de la communauté LGBTQ+ de Tumblr. Nous estimons que la réponse de Matt ainsi que ses commentaires suivants étaient malvenus et préjudiciables. Les équipes Tumblr ont pour principe de ne pas commenter les décisions liées à la modération, et ce, pour diverses raisons, incluant notamment le respect de la confidentialité des personnes impliquées et également d'un point de vue pragmatique considérant le volume de signalements quotidiens (plusieurs milliers). Le mauvais côté de ne jamais commenter la modération effectuée par notre équipe Trust & Safety, c'est qu'il est aisé de colporter des rumeurs et des informations infondées à leur au sujet, sans pouvoir y répondre.
Cela étant dit, nous tenions à clarifier certains points relatifs à l'incident qui se trouve être à l'origine de notre prise de parole :
L'explication derrière la suspension du compte de predstrogen n'est pas fidèle à la réalité, et a laissé penser que l'intention première de Tumblr était de trouver là une opportunité de bannir des personnes trans féminines de nos plateformes. Ce n'est pas le cas. L'exemple donné dans la question que nous vous partagions plus haut ne correspond pas à une définition réaliste de ce que nous considérons comme une menace de violence, et il ne s'agit pas d'un critère décisif ayant conduit à la suspension de ce compte.
Par la suite, Matt n'a malheureusement pas su prendre la mesure de la blessure ressentie par la communauté au regard de cette suspension. Non, Matt ne parle pas au nom des personnes LGBTQ+ qui travaillent chez Tumblr et Automattic, et nous n'avons pas été consultés dans l'optique de formuler notre réponse à cette décision de suspension.
L'an passé, certains labels communautaires "Adulte" et "Thèmes sexuels" ont pu être malencontreusement apposés aux billets de certains utilisateurs. Une équipe contractuelle externe et chargée d'attribuer les labels communautaires fût responsable de cette tendance à étiqueter de manière injustifiée des contenus trans. Lorsque notre propre équipe Trust & Safety a découvert ce comportement problématique (largement signalé par la communauté, encore merci !), nous avons immédiatement retiré à cette équipe externe la possibilité d'apposer des labels communautaires, et avons renforcé notre vigilance afin d'éviter que cela ne se reproduise. Dans le billet que nous avions rédigé à l'époque, les membres LGBTQ+ de l'équipe souhaitaient faire preuve de davantage de transparence sans que cela soit accepté par la direction. La raison évoquée pour mettre fin à notre contrat avec l'équipe externe n'était pas directement liée à cet incident et lui avait été attribuée à tort. Nous sommes profondément navrés que cette attribution malveillante et inconsidérée de labels ait pu avoir lieu, et avons été attristés de l'impact négatif que cet incident a pu avoir sur la communauté trans de Tumblr.
Les différentes étapes dans la transition d'une personne trans n'enfreignent pas nos Règles communautaires, et n'ont pas constitué un facteur décisionnaire justifiant d'une suspension de compte pour notre équipe de modération, ni lors des demandes d'appel ultérieures. Aucune action n'est menée à l'encontre de contenus relatifs aux phases de transition ou aux corps des personnes trans, à moins que ces derniers n'enfreignent directement nos Règles communautaires.
En ce qui concerne les expériences négatives vécues par les personnes trans sur Tumblr, que ce soit en constatant la présence de contenus transphobes ou en interagissant avec des utilisateurs à l'ouverture d'esprit limitée à leur propre nombril, nous comprenons et partageons votre frustration. Nos Politiques, qu'elles aient été rédigées par Tumblr ou Automattic, sont établies pour garantir la liberté de pensée et d'expression. Et, bien que nous interdisions le harcèlement tel qu'il est défini dans nos Règles communautaires, nous savons par ailleurs que ces dernières ne protègent pas les utilisateurs contre propos insultants souvent utilisés à l'encontre des personnes LGBTQ+ ou considérées comme marginales dans nos sociétés.
Pour tenter de progresser dans la bonne direction, Tumblr souhaite prendre les mesures suivantes :
Prioriser les fonctionnalités anti-harcèlement qui permettront aux utilisateurs de se protéger plus efficacement contre de tels préjudices.
Établir davantage d'outils internes afin que nos équipes puissent identifier de manière préventive les cas de harcèlement et en limiter les effets.
Réexaminer les tags fréquemment utilisés par la communauté trans et qui ont été bloqués afin de faire notre possible pour les rendre de nouveau accessibles dès la semaine prochaine.
Une nouvelle fois, nous sommes navrés de ce qui a pu se produire par le passé et plus récemment, et nous continuerons à nous battre activement pour mieux faire entendre notre voix et pour éviter que des incidents similaires puissent se produire à nouveau. Nous sommes aux premières loges pour comprendre à quel point ce type de situation peut être difficile à vivre en tant qu'utilisateur de Tumblr, et tout particulièrement en appartenant à une communauté régulièrement ciblée et harcelée. Nous avons conscience qu'il faudra du temps pour regagner votre confiance, et nous allons faire de notre mieux pour y parvenir.
Nous sommes reconnaissants qu'un tel espace nous ait été offert par Matt (et par Automattic) pour exprimer nos préoccupations ainsi que nos divergences. L'engagement profond de Matt vis-à-vis de la liberté d'expression aura contribué à rendre ce billet possible.
Nous continuerons à nous battre pour faire de Tumblr un espace plus sain. Pour vous, et pour nous tous.
— Ce billet a été rédigé conjointement par plusieurs membres trans de nos équipes Tumblr et Automattic.
67 notes
·
View notes
Text


Muppet réalisée dans le cadre du DNMADE Spectacle - costume pendant 4 semaines. Le sujet était de se baser sur la théorie de psychanalyse du "moi, ça et surmoi", et de créer, par groupe de 3, une marionnette par concept, tout en restant dans un esprit "muppet show", années 70. J'ai donc réalisé le surmoi.
J'ai sculpté la tête en polystyrène, tufté la peau, crocheté la patte, cousu le tout... Ce fut la découverte du tufting que je n'avais pas encore expérimenté, ainsi que l'application de plein de techniques différentes. Ce module était une super découverte du monde des muppets et très fun à réaliser avec toute la classe.
#the muppets#muppet#muppetshow#art#tufting#artwork#artist#couture#costume#handmade#puppet#puppetry#70s aesthetic#jim henson
9 notes
·
View notes
Text

Par delà Bien et Mal, le sujet barré de la psychanalyse
Sur quoi repose "l’empire du Bien" dont nous sommes affligés, notamment par ce fantasme récurrent et insistant de "gouvernance mondiale"?
Sur le refoulement du Mal.
"Pour votre santé... pour votre sécurité... prenez soin de vous... bla-bla-bla..." tout le "politiquement correct" dans lequel nous sommes englués repose sur le déni d’un Mal radical, qui n'est pas seulement ce qui résiste au Bien, ni la propension empirico-contingente de la nature humaine à faire le mal, mais un a priori formel: le Mal est plus ancien...
Pour Hegel le Mal est dans le regard qui perçoit toujours le mal autour de lui.
Qu’est-ce que cela signifie?
Que ce regard qui perçoit le mal s'exclut lui-même de la réalité qu'il décrit. Comme si cette réalité n'était pas "médiée" par son propre sujet, comme si le "sujet percevant" pouvait être étranger à ce sur quoi il fait porter son jugement, bref comme si ce n'était pas ce sujet-là qui précisément voit le mal comme il le voit ...
Voilà pourquoi cette "auto-exclusion imaginaire" est la source du mal en tant que tel.
Si elle apparaît comme originelle, c’est que le sujet lui-même, en tant qu’il est rejet de la chaîne signifiante, est ...réel. Le seul réel auquel nous avons accès: la fente dont se définit le sujet.
Le Réel apparaît chez Lacan comme la notion cruciale, nodale, de son enseignement, non seulement parce qu'elle vise ce qui n'est ni imaginable, ni symbolisable (irreprésentable) mais aussi dans la mesure où elle permet de saisir en quelle mesure ce qu’on appelle sans trop y penser "la réalité" est effectivement à placer du côté du fantasme, ceci conformément a cette découverte majeure faite par l'idéalisme allemand (Kant - Hegel - Schelling) que ce qui apparaît au sujet comme "réalité" est toujours déjà, a priori, "médié" par le sujet…
La manière dont le Discours Capitaliste (l’idéologie dominante) se présente comme le seul discours pour lequel il n'y a pas d'impossible — et donc pas de réel, mais seulement de la réalité ! — peut paraître plus explicite sous l'angle du fantasme. Le fantasme est notre fenêtre sur le réel.
Dans son séminaire sur L'angoisse, Lacan reprend l'idée du tableau de Magritte "La condition humaine" et suggère à chacun d'imaginer une fenêtre sur laquelle serait peint ce qui serait visible à l'extérieur.
Chaque peintre mettant sa subjectivité dans sa peinture, chacun peint donc le réel aux couleurs de son fantasme fondamental, c'est à dire en fonction de la fenêtre par laquelle le monde se rend perceptible, sensible, visible pour lui…
C’est là qu’il s’agit de ne pas confondre sujet et subjectivité, le sujet de la psychanalyse, noté $, n'est que l'effet rétroactif du ratage de sa manifestation signifiante.
C'est seulement après avoir réussi à s'émanciper des petits jeux hystériques de la reconnaissance réciproque, après avoir conquis une indifférence fondamentale au désir de l'Autre, dont se soutient le fantasme, que le sujet émerge en tant que tel, sur le fond de son impossibilité à ne pouvoir jamais avoir été objet.
L’objet et le sujet, tels qu'on se les représente le plus souvent, sont connotés de passivité et d’activité dans le sens où l'objet serait passif, tandis que le sujet serait actif (l'agent qui agit sur l'objet).
Or le sujet tire son nom de l'assujettissement dont il résulte, c'est à dire la soumission à la loi (symbolique), qui le fait émerger précisément en tant que sujet (représenté par un signifiant pour un autre signifiant)...
Donc, contrairement aux idées reçues, l'accès à la dimension subjective résulte de l'assumation d'une passivité radicale, c'est l'objet qui, "jeté devant", objecte, se met en travers, lui fait obstacle ...tandis que le sujet, dans un geste de "soumission volontaire" doit assumer jusqu'au bout ce contre quoi il ne peut rien, ce qu'il ne peut pas changer, ce qui l'assujettit en le fondant comme sujet, justement, dans un moment de bascule et d'inversion des perspectives, il en revendique non seulement la détermination, mais aussi d'en avoir fait le choix en décidant d'endosser la responsabilité qui lui en incombe de fait.
Nietzsche a nommé ce moment amor fati, le choix d'aimer son destin.
L’expérience analytique ouvre la voie, de l’assujettissement à la subjectivation...
Le sujet en tant que Mal originel, peut alors être réinventé à partir de la chaîne symbolique dont il est, en tant qu’il est réel, le rejet, y ex-sistant comme toujours sub-posé...
9 notes
·
View notes
Text
Printemps 1937, Hylewood, Canada (6/27)
Le courant électrique ayant été coupé par l’incident, je descendis pour tenter de le rétablir. Sonia ramena Roseline à la nurserie tandis qu’Irène partit chez mes beaux-parents, suivie par Gizelle, afin de téléphoner à la police. Mes sœurs, les plus touchées par toute cette histoire, s’étaient retirées dans leurs chambres. Quant à Agathon, il m’accompagna, m’expliqua à quel point il aurait tout fait mieux s’il s’en était occupé lui-même, et s’éclipsa à la seconde où je lui proposai de prendre ma place.
L’après-midi touchait à sa fin. Irène et Gizelle revinrent - la police avait été contactée, il fallait maintenant le temps qu’elle trouve le moyen de venir jusqu’à notre petite île. Mes faibles compétences en électricité, acquise à l’époque où je construisais mon port, m’avaient permis de rétablir le courant. Il ne restait plus qu’à attendre. Le Révérend Rumédier passa pour constater le décès, puis Agathon et moi transportèrent le corps de Lorita, apprêtée de sa plus belle robe par ma femme et ma sœur, au centre communautaire de l’île. Irène et Gizelle y avaient préparé un salon funéraire inopiné afin que Lorita, qui était très aimée des bonnes de l’île, puisse être veillée par toutes celles et ceux qui souhaiteraient lui dire au revoir avant qu’elle soit sans doute amenée à la morgue. Vers sept heures, le téléphone sonna. La chaleur étouffante de la journée avait amené un orage, le ciel s’était couvert, les conditions météorologiques étaient trop dangereuses pour mener une embarcation sur le fleuve agité, la police viendrait le lendemain matin.
Agathon, tu le sais, a toujours été un fervent lecteur. Outre sa passion pour les auteurs français assommants, depuis qu’il a découvert les romans de ta sœur, il s’est pris d'enthousiasme pour les histoires policières. Il a dévoré toute la bibliographie de Cléo, il a lu tout ce qui existe d’Arthur Conan Doyle et de Maurice Leblanc. Il clame à qui veut (ou ne veut pas…) l’entendre qu’il avait compris le retournement du Crime de l’Orient-Express dès les premières pages et se lance dans des exposés complexes à ce sujet, ce qui est extrêmement agaçant car moi, je ne l’avais pas encore lu… Il était le plus à même de résoudre le mystère de la mort de Lorita Donaldo.
[Transcription] Agathon LeBris : Qu’est-ce qui a bien pu se passer ? Agathon LeBris : Un cambriolage inopinément interrompu qui a mal tourné ? Au beau milieu de l’après-midi, c’est peu probable. Agathon LeBris : Si un assassin avait dû se hisser jusque là, les voisins l’auraient forcément vu. Agathon LeBris : En passant par l’arrière, peut-être ? Agathon LeBris : Non… Les fenêtres sont verrouillées de l’intérieur. Si notre assassin avait voulu repartir en refermant derrière lui, elle serait encore déverrouillée. Ça ne peut signifier qu’une chose. Le meurtrier, ou la meurtrière, est l’un d’entre nous. Agathon LeBris : Tiens ? Le robinet a été mal fermé. Agathon LeBris : Et le service à thé est humide…
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen4#Lucien Le Bris#Irène Bernard#Agathon Le Bris#Dolorès LeBris#Layla Bahar#Gizelle LeBris#Roseline LeBris#Lorita Donaldo#Sonia Houveau#Winifred Simmon#Lucien Bernard#Louis Rumédier#Layan Adly
9 notes
·
View notes
Text
tag game du rp
j'ai pris le tag libre de @jepeuxpasjairoleplay (bc i like to talk oui oui)
règles du jeu: créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
depuis combien de temps fais-tu du rp? — sur forum j'ai commencé en 2010 donc 14 ans. techniquement, j'ai débuté avant via skyrock (ouéoué). je vais partir sur forum, tho.
quel était le premier personnage que tu as créé? — Natasha Williams sur un forum esprits criminels (si y en a qui ont connu, forever nostalgique de cette époque mdr)
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — alors au tout début je reprenais jamais le même 2 fois (mais j'étais sur un seul forum donc mdr). puis après j'ai découvert Benedict Cumberbatch et il a empiré ma créativité mdrrr
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — jamais été attirée par les univers illustrés ou ceux où on incarne des animaux (ça me perturbe bcp) et j'ai souvent du mal avec les univers totalement inventés et/ou magiques (trop peur de faire une connerie qui soit différent du lore, bref, mon anxiété le vit mal)
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — platonique le famous found family et en romantique CLAIREMENT le friends to lovers (bonus point si ça goes enemies to friends to lovers mdrrr) (colleagues to lovers marche aussi). j'aime aussi bcp quand la nana est petite et fierce et smart et que le mec est un grand dumbass deeply in love
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — si on me lance dans un city classique je me débrouille pour ne pas tourner en rond, je suis une fille simple
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — tous lol Juliet me manquera tout le temps, toujours et prob que je ferai jamais complètement mon deuil d'Avalon non plus
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — je sais pas si c'est un archétype mais j'ai remarqué que mes nanas sont toutes ultra féministes. chez les mecs c'est souvent celui qui est considéré (ou se considère, en tout cas) comme le raté de la famille/de sa bande de potes, dépressif, en recherche de réponses. si je jour un perso de 50+ ans, il est dépressif, a eu une vie pourrie dès la naissance, souvent un bouffon (ou aime se prétendre bouffon) (et souvent il a la tronche de Mark Ruffalo car je l'aime d'amour).
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — j'écrivais déjà avant car j'ai toujours écris et inventé des histoires mais Pierre Bottero restera l'une des plus grosses influences littéraires de ma vie.
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — y en a bcp niveau livres mais je pense que Sorj Chalandon est encore trop peu connu et je trouve ça scandaleux mdr c'est une littérature blanche (française) absolument divine, des sujets toujours réels, inspirants et déchirants et sa plume est à jalouser for real donc lisez-le. si vous voulez le découvrir, Le Quatrième Mur ou Enfant de salaud sont mes deux préférés (et les deux pour lesquels il aurait du avoir le prix Goncourt idc). et sinon en sf et pour les amateurs de space opera : Becky Chambers. that's it.
☞ je tag: personne ou les personnes qui veulent faire le jeu et qui aiment papoter
11 notes
·
View notes
Text
Plagier des idées.
(Je bloque les reblog de ce poste, néanmoins, on peut discuter en commentaires tant que c'est dans le respect.) Je vous préviens, les dramas sont interdits suite à ce poste. Je ne veux aucun buzz, aucun déchaînement, juste qu'on lise ce que j'ai à dire sur le sujet.
Ça fait 15 ans pratiquement que je fais du rpg et 22 que je graph. Ces mots que je pose ici, ça n'est jamais arrivé. Je tiens bien à le souligner, que vous vous rendiez bien compte. Je n'ai jamais posté ce genre de messages, affirmé ce que je vais affirmer. Je le précise par prévention pour toutes formes de Gaslighting potentiel. (Je vais clairement pas avoir la patience pour ça.) J'ai toujours laissé le bénéfice du doute (Bon en vrai j'estime que les gens n'ont en général aucun intérêt à s'inspirer de mon taf dans tous les cas, l'herbe est plus verte ailleurs) et, en toute franchise, je suis persuadée que moi-même, inconsciemment et avec ce fichu mécanisme d'adaptation, j'ai déjà sûrement involontairement reproduit des trucs. C'est un peu ma hantise personnelle car on a beau me dire que mon style et reconnaissable et unique, il n'en reste pas moins que je suis humaine, neuroA et qu'on se laisse tous-tes influencer par notre quotidien, ce qu'on voit et ce qui nous fait vibrer. Et parfois, on se trouve juste à avoir des goûts très similaires ou à choisir les mêmes types d'identité graphique. C'est comme ça, ça arrive. Ça fait même de belles rencontres, parfois.
Pourtant, il y a quelques mois, je me suis rendu compte qu'on m'avait plagié une idée. Certes, pas révolutionnaire, sûrement déjà utilisée dans d'autres domaines que les avatars 400x640, mais une idée chouette que j'étais hyper contente d'avoir réussi à mettre en place. Et contente de vous l'avoir montré. Je ne dirais pas quelle idée, je ne dirais pas quelle personne. (Et merci de ne pas me demander, de ne pas chercher, de ne pas faire je ne-sais-quoi sans mon consentement. Je ne tolère aucune forme de harcèlement.) Ce que je partage ici, c'est assez difficile comme ça. J'ai peur d'en parler alors même que je sais être légit. Mais on sait tous-tes que ce sujet - tabou partout dans le rpg et surtout dans le graphisme - déchaîne les passions. J'ai toujours voulu en rester très très loin de mon côté.
Et je le répète, je n'ai jamais affirmé une telle chose en plus d'une décennie de RPG. En deux, dans le graphisme. Les inspirations ici et là, ça arrive à tout le monde. J'en ai déjà parlé dans un poste sur l'art, d'ailleurs. Ici, c'est surtout dans la manière dont les choses se sont déroulés. Le timing, le combo, le tout. J'ai même eu beaucoup de mal à grapher durant quelques semaines après cette découverte. J'ai attendu très très longtemps avant d'écrire ce poste, j'ai sincèrement pris le temps de la réflexion pour ne rien écrire à chaud. Et parfois encore, mon manque de confiance me chuchote que je me suis fait des idées. Que c'est moi, et donc, complètement illogique. Mais ce soir, je lui colle une baffe, à ce moi belliqueux.
Honnêtement, que ça soit le cas ou pas, il n'y a qu'une conclusion à ça pour moi : Si vous voulez vraiment et volontairement reprendre une idée, que c'est complètement conscient, gros comme une verrue sur un pif, dites-le ? Si c'est inconscient, ça arrive ! Mais tout le processus ici fait que ça me paraît vraiment, vraiment improbable.
Citer une personne en mention, juste pour dire 'Voilà, je me suis volontairement inspiré-e d'untel-le', ça ne mange pas de pain et en vrai, ça fait même plaisir. C'est même pas honteux tant que la personne en face est d'accord avec ça. Si iel vous dit 'Écoute, je suis flâtté-e mais pas à l'aise avec ça', et bien vous aurez tenté et vous saurez que ça ne sera plus possible avec iel.
Ce poste va dormir, le temps que je me décide et que je sache si oui ou non, je vais le publier.
Si je vois que ça part en vrille, je supprimerais ce poste !
En attendant j'espère que vous passez un super été, et courage à celleux qui bossent sous cette chaleur. Hydratez-vous !
Edit : J'ai clairement attendu assez longtemps. Décidé de ne rien poster et puis, je ne sais pas, ce soir, je me dis que je suis légitime. Mais aussi que c'est normal d'être en rogne dans ce genre de situation et de taper un peu du poing. J'essaie juste de le faire de manière utile et constructive. J'espère que ce poste peut aider. Je me dis qu'il faut souligner certaines choses, mettre les points sur les i, parfois. Je déteste ça. Mais je n'arrive toujours pas à passer outre. Vraiment pas. Je ne prétend rien changer. Mais j'ai besoin de le dire "à voix haute'.
Bonne soirée,
Swan.
19 notes
·
View notes
Text

Automne 1923 - Champs-les-Sims
1/7
Chère Eugénie,
Il n'y a pas à dire, l'on est bien chez soi. Bien qu'il m'ait fallu un peu de temps pour l'admettre, la cuisine de Madame Armadet m'avait manquée en Egypte. Il semble qu'en plus, elle se soit bien perfectionnée durant notre absence.
Je regrette de vous avoir affolée en faisant allusion à notre éventuelle installation en Egypte. Sachez que rien n'est encore décidé et que bien entendu cela me peinerait de vivre loin de mes enfants. Ils sont encore trop jeunes, donc la question ne sera pas tranchée. Même Constantin n'aborde plus tant que cela le sujet.
Notre retour d'Egypte fut rocambolesque. L'insistance de mon mari à rester à l'écoute de toutes les dernières découvertes a manqué de nous faire oublier le bateau remontant vers le Caire. Si le reste du trajet fut bien tranquille, nous avons débarqué en France en pleine pagaille. Outre ces agitateurs des Camelot du roi qui ont mis le pays en ébullition, c'est une fièvre nuptiale qui s'est emparée de notre famille. Comme prévu, les préparatifs du mariage d'Alexandre et Sylvette battaient leur plein sous la direction de Madame Eugénie, aux anges que son arrière-petit-fils ait enfin consenti à l'écouter et à se marier (comme je le soupçonnais). Et voilà que deux jours avant notre arrivée, la soeur d'Alexandre, Emma, annonce qu'elle va épouser Emilien de Chastel, à la stupéfaction, mais aussi la désapprobation générale.
Mis à part le fait qu'ils soient apparentés par Madame Eugénie, vous vous demanderez peut-être ce qui a suscité tant de levées de bouclier. Il faut savoir que le jeune Emilien, cadet d'Ange, n'a que seize ans, alors que sa promise a fêté ses vingt-et-un ans en début d'année. Depuis le décès de son père, ce garçon est obsédé par l'idée de rebâtir le prestige des de Chastel. Il faut dire que la vente du domaine a sérieusement affecté l'enfant qu'il était, presque autant que d'apprendre qu'il était orphelin de père. Et selon sa logique, son frère aîné ne va sans doute pas donner de descendance à sa lignée (ce sur quoi je partage son avis) alors il "prend son destin à bras le corps et accomplit ce qui doit être accompli" (je le cite). Je me suis longtemps demandée ce qui avait motivé le choix d'Emma. C'est une fort jolie jeune femme, mais elle ne dispose ni d'une naissance prestigieuse ni d'un patrimoine conséquent. C'est Adelphe, parfaitement mortifié, qui a confirmé mes soupçons. Au cours d'une ballade à cheval suivi d'un pique-nique, les deux jeunes gens se seraient, semble t-il, "beurrés comme des biscottes" (ce sont les mots de Cléo, et bien que je l'ai disputée pour avoir tenu ce genre de propos, on ne peut nier qu'elle a un certain sens de la formule) et "laissé la nature suivre son cours" (encore Cléo). Suite à quoi Emma a confié à son père qui exigeait des explications quand à ce mariage précipité qu'elle pensait porter l'enfant d'Emilien. Et au vu que les mois passés ont transformé son corps en celui d'une future mère, je confirme que leur rendez vous champêtre n'a rien eu d'innocent. Tout un scandale en bref.
#lebris#lebrisgens4#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Albertine Maigret#Eugénie Bernard#Constantin Le Bris#Adelphe Barbois#Cléopâtre Le Bris#Emma Barbois#Emilien de Chastel#Ange de Chastel#Constant de Chastel#Alexandre Barbois#Sylvette Norel
14 notes
·
View notes
Text
Draco Malfoy avait toujours eu ce qu’il voulait et il en avait conscience. Il était privilégié par sa position d’héritier, de fils unique, d’enfant voulu et chéri par ses parents. Privilégié par la nature même, par sa beauté, par son intelligence. Il savait qu’il faisait énormément d’envieux. Qu’y pouvait-il ? Il était né comme ça. Une cuillère d’argent dans la bouche. Littéralement, qui plus est, car il ne se souvenait pas d’un repas familial sans que l’argenterie ne soit sortie.
Que penserait Harry de l’argenterie ? Draco n’était pas aveugle, loin de là. Il avait remarqué les tenues usées du fleuriste. Sa maigreur qui peinait à être corrigée. Son âge. Draco avait demandé à Luna Lovegood depuis combien de temps Harry travaillait pour sa mère, atterré d’avoir tant de fois manqué le bel homme durant ses achats express. Mais fort heureusement, cela ne faisait que quelques mois lorsqu’il s’est rendu compte de sa présence. Cela faisait donc trois ans, à présent. Et s’il avait été embauché à 22 ans, il n’avait sûrement pas fait d’études. Son travail n’était définitivement pas un temps partiel et lorsque Draco parlait de ses examens, Harry ne renchérissait jamais sur les siens. Tous ces éléments ne menaient qu’à une seule conclusion : il était pauvre. Draco irait jusqu’à dire qu’il était plus pauvre que la moyenne, même si ça ne changeait rien à ses yeux.
Il y avait longuement pensé. Très longuement.
Mais presque trois ans plus tard, le fait demeurait : il était diablement attiré par Harry Potter. Tout lui plaisait. De sa beauté sauvage à sa folle impertinence, de son habilité à son talent de composition. Draco en voulait plus. Qui sait, peut-être qu’une fois en rendez-vous, il découvrirait des aspects de Harry qu’il n’aimait pas et il cesserait d’être obsédé par le fleuriste. La sensation de sa peau rugueuse lui revint en mémoire malgré les mois qui le séparaient du 31 juillet. C’était la première fois qu’il avait baisé une main aussi sèche. Rude.
—Tu es bien pensif, nota sa mère.
Elle se déplaça gracieusement à ses côtés, admirant à son tour le sublime jardin à la française à travers les baies vitrées. Il hésitait à lui en parler. Elle n’avait pas été désappointé en apprenant qu’elle n’aurait jamais de belle-fille et son père s’en était également vite accommodé. En revanche, ils s’attendaient clairement à un riche parti. Un Blaise Zabini, un Théodore Nott. À la limite, un Neville Longbottom. Ce serait un déplaisir, mais cela resterait un parti convenable pour un Malfoy.
Un Harry Potter, fleuriste, sans le sou ? L’affaire s’annonçait mal. Ce n’était pas pour rien que Draco, sûr de lui et tellement habitué à obtenir ce qu’il voulait qu’il n’avait guère de patience, avait pourtant patienté plus de deux ans dans l’espoir que son attirance se fane d’elle-même. Mais il devait se rendre à l’évidence : loin de s’étioler, il devenait de plus en plus attiré Harry. Ce n’était plus seulement pour ses yeux d’un vert presque surnaturel, pour son sourire tordu ou pour sa silhouette qui ne demandait qu’à être découverte. Plus encore, c’était pour sa facilité à le faire rire, à le surprendre, à renchérir intelligemment à chacune de ses boutades que Draco était irrémédiablement sous le charme.
C’était décidé, il inviterait Harry Potter à un rendez-vous. Avec un peu de chance, il serait déçu, son attirance s’effondrerait d’elle-même et il trouverait un bel homme riche que ses parents approuveraient.
Il le fallait.
—Sûrement. Mais l’objet de mon trouble n’est pas digne de votre intérêt, mère. Il n’y a guère d’inquiétude à avoir.
Narcissa Malfoy lui jeta un regard acéré. Un regard tellement Black que Draco se sentit immédiatement recomposer son masque d’aristocrate.
—Pourtant, je ne me sens pas sereine. Peut-être voudrais-tu me confier l’objet de tes pensées, afin d’apaiser la mère inquiète que je suis ?
—Je vous assure, tout va bien. Je ne désire guère m’appesantir sur le sujet. Toutefois, soyez certaine que je viendrais à vous si le problème persiste.
Elle le détailla longuement avant de reporter son regard sur le jardin.
—Fais attention à toi, Draco. Nous serons toujours là pour toi.
J’ai comme l’impression que je vais vite tester cette assertion.
—Je sais. Je vous aime.
—Nous aussi, Draco. Nous aussi.
Et elle sourit, de ce sourire tendre et maternel qu’il était le seul à connaître.
Faites que Harry Potter soit décevant, par pitié.
*
Il n’était pas décevant, il était désespérant.
Frustrant, irritant, irrémédiablement chiant et incroyablement attachant. Merde.
Premier signe que cela s’était mal annoncé pour Draco Malfoy : avant d’entrer dans la boutique, il avait été légèrement angoissé. S’il fallait être parfaitement honnête avec soi-même, Draco avait été à deux doigts de faire demi-tour tant il avait eu peur, mais il était hors de question de se l’avouer, même à soi-même. Il était donc entré, les mains légèrement moites et le cœur battant la chamade.
Les autres signes s’étaient succédés : Harry avait été accaparé par un client, c’était madame Lovegood qui était venu le voir. Il avait dû refuser son aide, gêné, car il voulait parler à Harry. Le sourire moqueur sur le visage de cette femme était quelque chose qu’il voulait oublier de façon définitive. Il ne l’inviterait définitivement pas à leur mariage.
Wait, what ?
Concentre-toi !
Harry enfin devant lui, le cerveau de Draco s’était mis sur pause. Il avait été extrêmement tenté de faire mine de rien et d’acheter un quelconque bouquet avant de prendre les jambes à son cou. Finalement, il avait enfin eu le courage de se jeter à l’eau et demander un rendez-vous à Harry — sans bégayer, s’il vous plaît — quand Harry avait eu l’audace de refuser.
Oh, le pauvre bougre. Draco avait oublié un léger détail : Harry était incapable d’accepter quoi que ce soit. Foutu connard. Draco s’était tardivement rappelé la peine qu’il avait eu à acheter un bouquet à Harry pour son anniversaire.
Alors maintenant, entre une allée de tulipes et une autre de bégonias, il avait en face de lui un fleuriste rougissant plus têtu qu’une mule.
—Tu mens, déclara posément Draco.
Il était intérieurement très loin d’être aussi calme qui le prétendait.
—Non, répondit brièvement Harry entre ses dents en détournant le regard.
C’était le plus mauvais menteur de la planète. Même un enfant de trois ans mentait mieux que ça.
—Si. Je sais que tu es attiré par moi, tout comme je le suis par toi. Et tu es officiellement bisexuel, donc je te le redemande : pourquoi refuses-tu mon rendez-vous ?
Draco commençait à avoir une petite idée du problème.
—Je n’ai pas de temps à te consacrer.
—Trouves-en.
Effaré par ce culot, Harry lui jeta un regard noir qui était immédiatement démenti par ses prunelles brillantes d’amusement et son petit sourire.
—Tu es l’audace incarné, Malfoy. Pourquoi voudrais-je faire cet effort ? Tu ne m’intéresses pas. Accepte mon refus et va voir ailleurs si j’y suis.
—C’est un compliment que l’on me fait souvent. Qu’as-tu à faire de plus important que passer du temps avec moi ? se moqua-t-il en retour.
—Une sieste. La vaisselle. Une lessive.
—Faisons cela ensemble, alors.
Interloqué, Harry resta un moment sans voix avant de rire, légèrement hystérique.
—Alors toi…Non, certainement pas. Je n’en reviens pas. Qu’est-ce qui t’intéresses donc tant chez moi ?
Tout, bordel.
—Tes vêtements propres, apparemment.
Harry roula des yeux.
—Dit-il en allant probablement au pressing toutes les semaines…
—Mieux, j’ai un employé. J’aimerais que tu le prennes en stage. Tu aurais sûrement beaucoup à lui apprendre.
—Oh, c’est donc un rendez-vous professionnel que tu me proposes ?
Les yeux verts brillaient de malice. Il rayonnait d’humour et de tendresse. Draco ne s’en lasserait jamais.
—Oui. Tu dois bien connaître tes futurs employés, quand nous vivrons ensemble dans une immense maison de compagne avec trois chiens, deux chevaux et six chats.
Harry entrouvrit les lèvres avant de les refermer, les joues à nouveau rouges. Niveau carnation, Draco espérait s’en sortir mieux.
—Woah. Je te savais ambitieux, mais je te découvre visionnaire.
—Je suis un homme aux multiples talents. D’ailleurs, j’ai une autre vision : toi, acceptant ma demande de rendez-vous.
—J’ai toujours détesté les voyants. Je vais donc refuser.
—S’il te plaît…?
C’est la technique qui avait le mieux fonctionné le 31 juillet. Comme s’il avait conscience de sa faiblesse, Harry le fusilla du regard mais peinait à réitérer son refus. Draco sentait que ses réserves n’avaient rien à voir avec lui et tout à voir avec l’aspect monétaire, donc il poursuivit. Ça faisait plus de deux ans qu’ils se tournaient autour, après tout. Il n’allait pas abandonner maintenant.
—Un simple dîner. Je paye, je n’attends rien de toi, d’aucune façon.
—Je sais, mais non.
—Un café, alors ? Le Serdaigle. C’est un café-librairie très sympa.
—Non !
Devant le froncement de sourcils de Draco, Harry poursuivit :
—C’est celui de Cho. Mon ex. On est en bons termes mais je ne veux pas du tout avoir un rendez-vous galant là-bas, ce serait vraiment gênant.
Note à moi-même : ne plus jamais foutre les pieds au Serdaigle.
Deuxième note : demandez des informations à Chang.
—Un autre café ?
Harry baissa les yeux sur ses mains et passa un ongle sous un autre pour enlever un peu de terre. Ses mains étaient à des milliers de kilomètres des mains d’un Zabini ou d’un Nott. Pas soignées, griffées, tachées, abîmées, tannées par le soleil. À l’opposé des mains délicates de Draco. Il avait une folle envie de lier ses mains aux siennes.
—Et pourquoi pas une promenade ? Jusqu’à la colline d’Helga. Le coucher de soleil est magnifique là-bas.
Il a proposé quelque chose !!! OUI OUI OUI
—Marché conclu. Où se rejoint-on ?
Harry mâchouilla l’intérieur de sa joue.
—Ici, à 19h30. Ça te va ?
—Honnêtement, Potter. J’aurais accepté même si tu m’avais dis 2h du matin à la gare.
Le sourire de Harry transperça son visage.
–Mince, c’est ça que j’aurais dû faire. Je suis sûr que ce joli visage se vendrait très cher sur le marché noir.
Niveau carnation, Draco ne répondait plus de rien. Ses joues étaient probablement plus rouges qu’aucune des fleurs de la boutique.
*
Quand Draco avait aperçu Harry au loin, il avait immédiatement été intrigué. Il avait un sac à dos qui avait l’air bien chargé et des baguettes de pain sous le bras. Mais surtout, il faisait du skateboard. Harry lui avait souri timidement avant de sauter de sa planche et, d’un fort appui sur une extrémité, elle avait atterri dans sa main avec une aisance pratiquée.
—Salut.
—Salut.
Harry, comme à son habitude, comprit immédiatement la tonne de questions qu’avait Draco et en réponse, un sourire narquois chassa son air auparavant timide. Draco avait toujours été fasciné par la facilité avec laquelle Harry le comprenait.
—J’ai apporté le pique-nique. Pas grand-chose, mais…Je me suis dis que ça pouvait être chouette.
Oh, le fourbe. Il refusait les cadeaux de Draco mais lui offrait un pique-nique. Draco sourit malgré lui. Il se vengerait.
—C’est une excellente idée.
Ils se mettaient en route quand Draco ajouta d’un ton moqueur :
—Pour quelqu’un qui n’était pas intéressé, tu es très investi.
—Il faut soigner sa clientèle.
—T’es payé en heures supplémentaires pour pique-niquer avec moi ?
—Oui. Merci d’arrondir mes fins de mois.
Draco abandonna cette joute verbale pour détailler Harry et celui-ci, captant son regard, se laissa faire avec des yeux brûlants. Comme s’il se préparait au rejet et qu’il le défiait de le faire.
Mais il n’y avait aucun monde où Draco Malfoy rejetterait Harry Potter.
—Nous formons une drôle de paire, toi et moi, lâcha finalement Harry.
Draco essaya de se figurer à quoi ils ressemblaient, de loin. Un homme aux cheveux d’ébènes emmêlés, aux lunettes légèrement de travers, chemise trop large sur un vieux t-shirt à l’effigie d’un groupe de rock, sac à dos usé sur le dos, skateboard sous le bras et un pantalon de cargo taché de peinture. À ses côtés, un homme grand aux traits fins, vêtu d’un costard bleu foncé qui soulignait sa taille élégante et son teint clair.
—Tu n’as pas l’habitude d’attirer les regards ? taquina Draco en retour.
—Pas vraiment, non. J’ai plutôt tendance à les éviter.
Encore ce sourire tordu que Draco aimait tant. Mais la lueur des émeraudes indiquait une confidence. Il en prit note.
*
Bon, Draco était foutu. Il en avait pris conscience au moment même où le coucher de soleil avait fait rougeoyer les cheveux de jais de Harry et que celui-ci s’était tourné vers lui, la peau revêtu d’or solaire, pour lui adresser le plus heureux des sourires.
À présent, Draco réfléchissait à une autre façon d’inviter Harry à sortir. Comme un idiot, il n’avait pas pensé à prendre son numéro et il ne l’avait pas trouvé sur les réseaux sociaux. Néanmoins, avant de se quitter, Harry l’avait remercié pour cette soirée. C’était bon signe, n’est-ce pas ? Draco ne voulait pas se précipiter, mais chaque seconde passée auprès de Harry était incroyable. Il ne devait pas faire n’importe quoi.
Quel était le temps adéquat pour proposer un nouveau rendez-vous ? Devait-il penser à une activité gratuite, comme ce qu’avait proposé Harry ? Comment faire pour que Harry se fiche de l’argent de Draco ? S’ils étaient amenés à vivre ensemble, Draco se fichait pas mal de tout payer. Il était ridiculement riche, ce n’était pas du tout un problème.
Il se retourna et enfuit la tête dans son oreiller. Jamais, au grand jamais, il s’était autant pris la tête pour des amourettes. Au fond de lui, il savait que c’était différent. Tout, chez Harry, était différent.
Mais surtout, Harry Potter était un défi à part entière. Et Draco Malfoy adorait les défis. Il voulait résoudre le casse-tête qu’était Harry Potter pour le restant de ses jours.
Il était vraiment foutu.
10 notes
·
View notes
Text
Lectorat
Grosse surprise, ces temps deniers : le lectorat de ce blog a évolué, d'un coup, je suppose : il semblerait que Trump et Poutine se sont inscrits (sous des pseudonymes, bien sûr : ils sont si timides, tous deux). Ce qui m"a mis la puce à l'oreille, c'est qu'à chaque détour, je croise chez l'un ou chez l'autre,une de mes idées, comme par hasard émise la veille dans votre blog. Et ne riez pas, s'il vous plaît, vous pourriez m'offenser. Cette découverte à permis au monde de découvrir que ces deux charmants bambins avaient une corde de plus à leur arc : ils parlent français, et pas si mal que ca...En cas de tension grave sur l'emploi, eux pourront ''traverser la rue pour trouver un job'' !)
Inutile de vous parler de ma fierté et de mes roulements d'épaule. La première fois, ça a été que, 48 petites heures après mon éditorial sur les ''néo-fausses valeurs'' de la fausse Europe macrono-von den truckienne, j'ai vu signer, moment d'extase, un décret interdisant les 3 ième, 4 ième et 5 ième sexes aux USA : Ouf ! le monde n'était pas entièrement asservi par les fous. Mais j'ai pensé à un jeu du hasard. La seconde fois, en revanche, a sonné comme une confirmation : Poutine s'est jeté cœur et âme dans une véritable philippique contre les écarts de conduite que la morale réprouve (mais que l'amoral approuve à grands cris), les péchés contre notre Mère-Nature, et le changement de sexe tournant à la ''changeo-mania'' et la laideur devenant véhicule de messages sub-liminaires (''Tu seras un drag-queen, mon fils''...).
C'est qu'ils y ont ''mis le paquet'', les frangins ! Donald, tout dans la dentelle comme toujours, e= a tiré les leçons de son choix : s'il ne doit y avoir dans ma Maison (miraculeusement redevenue Blanche) que des hommes et des femmes (ce qui devrait apparaître comme un résumé du bon goût, de la sagesse et du bon sens), la Maison ne saurait être ouverte aux 4 vents et servir de paillasson aux absurdités mortifères des ''toutes selles et ceux'' (la faute d'orthographe est volontaire, bien sûr !) qui voudraient y être invités : le roi de la !a Bible (Mat 11-22-15) avait donné un bel exemple prémonitoire, en jetant dehors ceux qui ne se conformaient pas aux rites (ils nous en collent assez pour savoir ce que c'est et combien il faut y obéir ; un suicide d'agriculteur chaque 48 heures). ''Le roi dit aux serviteurs : liez-le pieds et mains, emportez-le, et jetez-le dans les ténèbres de dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents''.
''Alors, continue Matthieu visionnaire et pédagogue au delà de toute possibilité connue, les pharisiens vinrent et tinrent conseil pour l’enlacer dans ses idée''... ce qui, comme on s'en doutait, est la brèche dans laquelle se ruent les rétrogrades sans foi ni loi de notre ''représentation à Bruxelles'' --(NB : on est en droit de se demander à quoi les électeurs ont pensé, en chargeant ces criminels potentiels assoiffés de mal et de vice de mandats électoraux.). Mais revenons à notre sujet : la recommandation ''Sors tes mains de tes poches et mouche ton nez avant de dire Bonjour à la Dame'' est un classique. Passons.
Mais Vladimir (Volodimer signifie littéralement ''qui dirige le Monde'', également réinterprété en russe moderne en ''qui fait régner la paix''. C'est Le gag du siècle, mais personne ne l'a vu !) a éte tout aussi clair et net. ''Vous avez cru nous anéantir à grands coups de ''sanctions'' qui ne correspondaient à rien... Vous avez pu constater, jour après jour, le résultat de votre infâmie : l'effondrement de vos fantasmes absurdes et de vos rodomontades : la Russie reste la Russie !''. Eh ! bien, retour du berger à la bergère : pour arriver sur notre marché, ricane Poutine, vous allez devoir vous asseoir sur le fatras de concepts contre nature que vous avez même (c'est dire votre bêtise) voulu imposer au monde qui n' en voulait et n'en veut à aucun prix''.
Car on peut aimer Poutine,.. ne pas avoir d"opinion sur lui, ses dires et ses faires''... ou le''conchier, comme le fait Aragon... il faut constater que nos progressistes n'y ont pas été avec le dos de la cuiller : dès qu'une énormité passait dans leur champ de tir... ''Pan...pan... pan ! Mais il faut reconnaître que, lorsque nous descendons de notre pied d'estal, les sentiment qui nous animent sont souvent au dessous de la ceinture. Et chacun d'y aller de sa petite cochonnerie que toute morale réprouve... et qui dresse tous les peuples de la Terre vent debout contre nos déviances. Insistons : à force d'être ''trop riches'', nous avons cru que nous pouvions être extravagants, en plus. (extravaguer = marcher, errer dans tous les sens).
Toutes nos folies sexo-orientées et nos aberrations pour malade sexuel, il va bien falloir un jour les remettre au placard... et ce jour-là seulement, nous pourrons chercher des solutions intelligentes aux crises qui nous dévastent. Le plus tôt sera le mieux !
H-Cl.
2 notes
·
View notes
Text
Okay c'est le moment plainte. J'ai réussi à survivre à la semaine passée entre l'enterrement, les masters, les 6h de retard de train, le stage, et mon découvert. J'ai des oraux toute cette semaine et la semaine prochaine, en soi, j'ai aucun problème avec les oraux, on dirait pas mais je gère. Ce que je gère pas c'est les gens qui se mettent en groupe avec moi et ce semestre, on a des tocardes. Notamment une, c'est gravissime. Elle me tend. Faut repasser derrière elle sans cesse, elle pose des questions tellement insensées que ça me fait remettre ma vie en question et le pire c'est qu'elle n'est pas notée. Elle voulait juste s'intéresser à ce projet. Donc elle vient, elle fait nimp, et on sera pénalisée pour ça lors de la note mais pas elle. Également, j'ai un oral d'anglais et c'est comme les démarrages en côté les oraux d'anglais: un traumatisme pour moi. Back to ma licence de bio, 3e année, je campe le décor, on a un oral à faire, seul de 20 minutes, sans notes, sur un sujet qu'on ne choisit pas, devant la promo entière. Arrive mon tour, je m'en sors pas, je ne suis pas formatée pour apprendre par cœur en français alors en anglais.. j'ai pas pu aller jusqu'au bout, j'ai chouiné, le prof a rigolé, j'ai eu 0. Bon du coup jsuis en un peu en angoisse pour celui à venir ngl mdrrr. Et pour finir, j'ai à peu près tout le semestre à rattraper car j'ai loupé beaucoup de cours, c'est de ma faute certes mais j'avais pas le temps de tout faire sinon, bah là du coup je suis un peu en panique aussi. Encore ce serait intéressant, je m'inquiéterais pas trop, mais psychologie du travail pour apprendre à virer les gens correctement, ou encore psychologie clinique pour Freud, ça me tend un peu. Voilà actuellement ça enchaîne les galères et les taux de cortisol atteignent des pics.. inversement proportionnels à ceux de ma glycémie. Pitié est ce que je peux arrêter les études j'en ai un peu marre.
6 notes
·
View notes
Text
Echange avec Jean Simos
Aujourd'hui, j’échange avec Jean Simos.
Parmi ses nombreuses fonctions, Jean est notamment Président du Comité d’experts Santé-Environnement-Travail de Santé Publique France, membre associé du Conseil Scientifique de l’ADEME et délégué aux affaires internationales de la Société francophone de santé et environnement (SFSE). On discute des liens entre santé et environnement en contexte urbain, du Domiscore, du contact avec la nature quand on habite en ville, et d’autres sujets.
youtube
On y évoque notamment : * le réseau des Villes-santé ; * le séminaire de Judith Rainhorn portant sur le #plomb – inclus dans le cycle de cours Relations entre santé humaine et environnement dans l'Anthropocène de Rémy Slama au Collège de France ; * les safaris insectes, un conseil de pratique que j’ai découverte avec Caroline Gutleben
J’espère que vous y trouverez des choses utiles !
2 notes
·
View notes