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frenchdrarry · 5 months ago
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Draco Malfoy avait toujours eu ce qu’il voulait et il en avait conscience. Il était privilégié par sa position d’héritier, de fils unique, d’enfant voulu et chéri par ses parents. Privilégié par la nature même, par sa beauté, par son intelligence. Il savait qu’il faisait énormément d’envieux. Qu’y pouvait-il ? Il était né comme ça. Une cuillère d’argent dans la bouche. Littéralement, qui plus est, car il ne se souvenait pas d’un repas familial sans que l’argenterie ne soit sortie.
Que penserait Harry de l’argenterie ? Draco n’était pas aveugle, loin de là. Il avait remarqué les tenues usées du fleuriste. Sa maigreur qui peinait à être corrigée. Son âge. Draco avait demandé à Luna Lovegood depuis combien de temps Harry travaillait pour sa mère, atterré d’avoir tant de fois manqué le bel homme durant ses achats express. Mais fort heureusement, cela ne faisait que quelques mois lorsqu’il s’est rendu compte de sa présence. Cela faisait donc trois ans, à présent. Et s’il avait été embauché à 22 ans, il n’avait sûrement pas fait d’études. Son travail n’était définitivement pas un temps partiel et lorsque Draco parlait de ses examens, Harry ne renchérissait jamais sur les siens. Tous ces éléments ne menaient qu’à une seule conclusion : il était pauvre. Draco irait jusqu’à dire qu’il était plus pauvre que la moyenne, même si ça ne changeait rien à ses yeux.
Il y avait longuement pensé. Très longuement.
Mais presque trois ans plus tard, le fait demeurait : il était diablement attiré par Harry Potter. Tout lui plaisait. De sa beauté sauvage à sa folle impertinence, de son habilité à son talent de composition. Draco en voulait plus. Qui sait, peut-être qu’une fois en rendez-vous, il découvrirait des aspects de Harry qu’il n’aimait pas et il cesserait d’être obsédé par le fleuriste. La sensation de sa peau rugueuse lui revint en mémoire malgré les mois qui le séparaient du 31 juillet. C’était la première fois qu’il avait baisé une main aussi sèche. Rude.
—Tu es bien pensif, nota sa mère.
Elle se déplaça gracieusement à ses côtés, admirant à son tour le sublime jardin à la française à travers les baies vitrées. Il hésitait à lui en parler. Elle n’avait pas été désappointé en apprenant qu’elle n’aurait jamais de belle-fille et son père s’en était également vite accommodé. En revanche, ils s’attendaient clairement à un riche parti. Un Blaise Zabini, un Théodore Nott. À la limite, un Neville Longbottom. Ce serait un déplaisir, mais cela resterait un parti convenable pour un Malfoy.
Un Harry Potter, fleuriste, sans le sou ? L’affaire s’annonçait mal. Ce n’était pas pour rien que Draco, sûr de lui et tellement habitué à obtenir ce qu’il voulait qu’il n’avait guère de patience, avait pourtant patienté plus de deux ans dans l’espoir que son attirance se fane d’elle-même. Mais il devait se rendre à l’évidence : loin de s’étioler, il devenait de plus en plus attiré Harry. Ce n’était plus seulement pour ses yeux d’un vert presque surnaturel, pour son sourire tordu ou pour sa silhouette qui ne demandait qu’à être découverte. Plus encore, c’était pour sa facilité à le faire rire, à le surprendre, à renchérir intelligemment à chacune de ses boutades que Draco était irrémédiablement sous le charme.
C’était décidé, il inviterait Harry Potter à un rendez-vous. Avec un peu de chance, il serait déçu, son attirance s’effondrerait d’elle-même et il trouverait un bel homme riche que ses parents approuveraient.
Il le fallait.
—Sûrement. Mais l’objet de mon trouble n’est pas digne de votre intérêt, mère. Il n’y a guère d’inquiétude à avoir.
Narcissa Malfoy lui jeta un regard acéré. Un regard tellement Black que Draco se sentit immédiatement recomposer son masque d’aristocrate.
—Pourtant, je ne me sens pas sereine. Peut-être voudrais-tu me confier l’objet de tes pensées, afin d’apaiser la mère inquiète que je suis ?
—Je vous assure, tout va bien. Je ne désire guère m’appesantir sur le sujet. Toutefois, soyez certaine que je viendrais à vous si le problème persiste.
Elle le détailla longuement avant de reporter son regard sur le jardin.
—Fais attention à toi, Draco. Nous serons toujours là pour toi.
J’ai comme l’impression que je vais vite tester cette assertion.
—Je sais. Je vous aime.
—Nous aussi, Draco. Nous aussi.
Et elle sourit, de ce sourire tendre et maternel qu’il était le seul à connaître.
Faites que Harry Potter soit décevant, par pitié.
*
Il n’était pas décevant, il était désespérant.
Frustrant, irritant, irrémédiablement chiant et incroyablement attachant. Merde.
Premier signe que cela s’était mal annoncé pour Draco Malfoy : avant d’entrer dans la boutique, il avait été légèrement angoissé. S’il fallait être parfaitement honnête avec soi-même, Draco avait été à deux doigts de faire demi-tour tant il avait eu peur, mais il était hors de question de se l’avouer, même à soi-même. Il était donc entré, les mains légèrement moites et le cœur battant la chamade.
Les autres signes s’étaient succédés : Harry avait été accaparé par un client, c’était madame Lovegood qui était venu le voir. Il avait dû refuser son aide, gêné, car il voulait parler à Harry. Le sourire moqueur sur le visage de cette femme était quelque chose qu’il voulait oublier de façon définitive. Il ne l’inviterait définitivement pas à leur mariage.
Wait, what ?
Concentre-toi !
Harry enfin devant lui, le cerveau de Draco s’était mis sur pause. Il avait été extrêmement tenté de faire mine de rien et d’acheter un quelconque bouquet avant de prendre les jambes à son cou. Finalement, il avait enfin eu le courage de se jeter à l’eau et demander un rendez-vous à Harry — sans bégayer, s’il vous plaît — quand Harry avait eu l’audace de refuser.
Oh, le pauvre bougre. Draco avait oublié un léger détail : Harry était incapable d’accepter quoi que ce soit. Foutu connard. Draco s’était tardivement rappelé la peine qu’il avait eu à acheter un bouquet à Harry pour son anniversaire.
Alors maintenant, entre une allée de tulipes et une autre de bégonias, il avait en face de lui un fleuriste rougissant plus têtu qu’une mule.
—Tu mens, déclara posément Draco.
Il était intérieurement très loin d’être aussi calme qui le prétendait.
—Non, répondit brièvement Harry entre ses dents en détournant le regard.
C’était le plus mauvais menteur de la planète. Même un enfant de trois ans mentait mieux que ça.
—Si. Je sais que tu es attiré par moi, tout comme je le suis par toi. Et tu es officiellement bisexuel, donc je te le redemande : pourquoi refuses-tu mon rendez-vous ?
Draco commençait à avoir une petite idée du problème.
—Je n’ai pas de temps à te consacrer.
—Trouves-en.
Effaré par ce culot, Harry lui jeta un regard noir qui était immédiatement démenti par ses prunelles brillantes d’amusement et son petit sourire.
—Tu es l’audace incarné, Malfoy. Pourquoi voudrais-je faire cet effort ? Tu ne m’intéresses pas. Accepte mon refus et va voir ailleurs si j’y suis.
—C’est un compliment que l’on me fait souvent. Qu’as-tu à faire de plus important que passer du temps avec moi ? se moqua-t-il en retour.
—Une sieste. La vaisselle. Une lessive.
—Faisons cela ensemble, alors.
Interloqué, Harry resta un moment sans voix avant de rire, légèrement hystérique.
—Alors toi…Non, certainement pas. Je n’en reviens pas. Qu’est-ce qui t’intéresses donc tant chez moi ?
Tout, bordel.
—Tes vêtements propres, apparemment.
Harry roula des yeux.
—Dit-il en allant probablement au pressing toutes les semaines…
—Mieux, j’ai un employé. J’aimerais que tu le prennes en stage. Tu aurais sûrement beaucoup à lui apprendre.
—Oh, c’est donc un rendez-vous professionnel que tu me proposes ?
Les yeux verts brillaient de malice. Il rayonnait d’humour et de tendresse. Draco ne s’en lasserait jamais.
—Oui. Tu dois bien connaître tes futurs employés, quand nous vivrons ensemble dans une immense maison de compagne avec trois chiens, deux chevaux et six chats.
Harry entrouvrit les lèvres avant de les refermer, les joues à nouveau rouges. Niveau carnation, Draco espérait s’en sortir mieux.
—Woah. Je te savais ambitieux, mais je te découvre visionnaire.
—Je suis un homme aux multiples talents. D’ailleurs, j’ai une autre vision : toi, acceptant ma demande de rendez-vous.
—J’ai toujours détesté les voyants. Je vais donc refuser.
—S’il te plaît…?
C’est la technique qui avait le mieux fonctionné le 31 juillet. Comme s’il avait conscience de sa faiblesse, Harry le fusilla du regard mais peinait à réitérer son refus. Draco sentait que ses réserves n’avaient rien à voir avec lui et tout à voir avec l’aspect monétaire, donc il poursuivit. Ça faisait plus de deux ans qu’ils se tournaient autour, après tout. Il n’allait pas abandonner maintenant.
—Un simple dîner. Je paye, je n’attends rien de toi, d’aucune façon.
—Je sais, mais non.
—Un café, alors ? Le Serdaigle. C’est un café-librairie très sympa.
—Non !
Devant le froncement de sourcils de Draco, Harry poursuivit :
—C’est celui de Cho. Mon ex. On est en bons termes mais je ne veux pas du tout avoir un rendez-vous galant là-bas, ce serait vraiment gênant.
Note à moi-même : ne plus jamais foutre les pieds au Serdaigle.
Deuxième note : demandez des informations à Chang.
—Un autre café ?
Harry baissa les yeux sur ses mains et passa un ongle sous un autre pour enlever un peu de terre. Ses mains étaient à des milliers de kilomètres des mains d’un Zabini ou d’un Nott. Pas soignées, griffées, tachées, abîmées, tannées par le soleil. À l’opposé des mains délicates de Draco. Il avait une folle envie de lier ses mains aux siennes.
—Et pourquoi pas une promenade ? Jusqu’à la colline d’Helga. Le coucher de soleil est magnifique là-bas.
Il a proposé quelque chose !!! OUI OUI OUI
—Marché conclu. Où se rejoint-on ?
Harry mâchouilla l’intérieur de sa joue.
—Ici, à 19h30. Ça te va ?
—Honnêtement, Potter. J’aurais accepté même si tu m’avais dis 2h du matin à la gare.
Le sourire de Harry transperça son visage.
–Mince, c’est ça que j’aurais dû faire. Je suis sûr que ce joli visage se vendrait très cher sur le marché noir.
Niveau carnation, Draco ne répondait plus de rien. Ses joues étaient probablement plus rouges qu’aucune des fleurs de la boutique.
*
Quand Draco avait aperçu Harry au loin, il avait immédiatement été intrigué. Il avait un sac à dos qui avait l’air bien chargé et des baguettes de pain sous le bras. Mais surtout, il faisait du skateboard. Harry lui avait souri timidement avant de sauter de sa planche et, d’un fort appui sur une extrémité, elle avait atterri dans sa main avec une aisance pratiquée.
—Salut.
—Salut.
Harry, comme à son habitude, comprit immédiatement la tonne de questions qu’avait Draco et en réponse, un sourire narquois chassa son air auparavant timide. Draco avait toujours été fasciné par la facilité avec laquelle Harry le comprenait.
—J’ai apporté le pique-nique. Pas grand-chose, mais…Je me suis dis que ça pouvait être chouette.
Oh, le fourbe. Il refusait les cadeaux de Draco mais lui offrait un pique-nique. Draco sourit malgré lui. Il se vengerait.
—C’est une excellente idée.
Ils se mettaient en route quand Draco ajouta d’un ton moqueur :
—Pour quelqu’un qui n’était pas intéressé, tu es très investi.
—Il faut soigner sa clientèle.
—T’es payé en heures supplémentaires pour pique-niquer avec moi ?
—Oui. Merci d’arrondir mes fins de mois.
Draco abandonna cette joute verbale pour détailler Harry et celui-ci, captant son regard, se laissa faire avec des yeux brûlants. Comme s’il se préparait au rejet et qu’il le défiait de le faire.
Mais il n’y avait aucun monde où Draco Malfoy rejetterait Harry Potter.
—Nous formons une drôle de paire, toi et moi, lâcha finalement Harry.
Draco essaya de se figurer à quoi ils ressemblaient, de loin. Un homme aux cheveux d’ébènes emmêlés, aux lunettes légèrement de travers, chemise trop large sur un vieux t-shirt à l’effigie d’un groupe de rock, sac à dos usé sur le dos, skateboard sous le bras et un pantalon de cargo taché de peinture. À ses côtés, un homme grand aux traits fins, vêtu d’un costard bleu foncé qui soulignait sa taille élégante et son teint clair.
—Tu n’as pas l’habitude d’attirer les regards ? taquina Draco en retour.
—Pas vraiment, non. J’ai plutôt tendance à les éviter.
Encore ce sourire tordu que Draco aimait tant. Mais la lueur des émeraudes indiquait une confidence. Il en prit note.
*
Bon, Draco était foutu. Il en avait pris conscience au moment même où le coucher de soleil avait fait rougeoyer les cheveux de jais de Harry et que celui-ci s’était tourné vers lui, la peau revêtu d’or solaire, pour lui adresser le plus heureux des sourires.
À présent, Draco réfléchissait à une autre façon d’inviter Harry à sortir. Comme un idiot, il n’avait pas pensé à prendre son numéro et il ne l’avait pas trouvé sur les réseaux sociaux. Néanmoins, avant de se quitter, Harry l’avait remercié pour cette soirée. C’était bon signe, n’est-ce pas ? Draco ne voulait pas se précipiter, mais chaque seconde passée auprès de Harry était incroyable. Il ne devait pas faire n’importe quoi.
Quel était le temps adéquat pour proposer un nouveau rendez-vous ? Devait-il penser à une activité gratuite, comme ce qu’avait proposé Harry ? Comment faire pour que Harry se fiche de l’argent de Draco ? S’ils étaient amenés à vivre ensemble, Draco se fichait pas mal de tout payer. Il était ridiculement riche, ce n’était pas du tout un problème.
Il se retourna et enfuit la tête dans son oreiller. Jamais, au grand jamais, il s’était autant pris la tête pour des amourettes. Au fond de lui, il savait que c’était différent. Tout, chez Harry, était différent.
Mais surtout, Harry Potter était un défi à part entière. Et Draco Malfoy adorait les défis. Il voulait résoudre le casse-tête qu’était Harry Potter pour le restant de ses jours.
Il était vraiment foutu.
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alexyeehaw · 5 years ago
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Really good second squad fanfics
These are just really good fanfics
Epic-drarryfr-quacksel-this book is really well written and it's mega ePIc (lmao I had to)
Literally kingani- stanquackity-multipe ships- also another really well written book and the au is really cool. (I don't know if this one's still up)
u fucking wu-randomquacks-quacksel- a really cute book and it's just really cute
The ghost trap/haunted -unhappy-lemon-multiple ships- the plot and au are both very amazing. (these also might be deleted)
Those are vv pretty litty I really recommend them
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frenchdrarry · 10 months ago
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Harry : *jardine en paix*
Draco : *vient lui casser les pieds*
Draco : *vient gracieusement l’interrompre*
Harry : Oui ?
Draco : N’ai-je pas le droit de tenir compagnie à mon fiancé ?
Harry : Hum. Veux-tu m’aider ?
Draco : Et toucher toutes les saletés de l’Univers ?! Non merci, je ne suis pas un paysan !
Harry :…
Draco : Je veux dire…Hum, sans façon.
Harry : Tu vois le chêne, là-bas ?
Draco : Oui, et ?
Harry : Il ressemble à ton arbre généalogique : il n’y a que des glands.
Harry : *drop the bêche de paysan*
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frenchdrarry · 5 months ago
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C’était son anniversaire. Il avait 25 ans.
25 ans.
25 ans.
Harry capta ses propres prunelles vertes dans la vitre et s’en détourna vivement. Il le vivait mal. Pourtant, sa vie allait de mieux en mieux. Après avoir été viré de chez les Dursley à ses 18 ans, il avait logé de canapé en canapé jusqu’à trouver un vieux studio miteux à louer. Il avait accumulé les jobs pour pouvoir payer son loyer sans foutre en l’air toutes les économies de ses précédents jobs d’été.
Il y a trois ans, il avait été embauché à temps complet chez Flowersgood grâce à la bonté de Luna, la fille de la fleuriste qu’il avait plusieurs fois aidé à retrouver son chemin quand elle se retrouvait invariablement dans la station-essence où il travaillait.
Il avait toujours son studio miteux, mais il allait mieux. Il arrivait même à épargner un peu plus grâce à son salaire d’employé à temps complet. Il avait des horaires fixes. Il ne bossait plus la nuit.
Alors…alors pourquoi se sentait-il si pathétique ?
Parce que tu n’as rien fait de ta vie et que tu mourras sans jamais avoir rien fait de ta vie, seul, dans ce stupide studio.
Harry serra les dents et déplaça la table mouvante pour finir de nettoyer le sol. Peu importe le nombre de fois qu’il passait le balai, l’endroit serait toujours sale à cause des allées et venues des clients, du terreau, de l’eau qui gouttait par terre quand il composait un bouquet et d’une cinquante d’autres facteurs. Tante Pétunia s’en arrachait les cheveux. Ou lui arracherait les cheveux.
Pourquoi tu penses toujours à elle ? T’es incapable de passer à autre chose alors que t’as tout pour faire. Pitoyable.
Harry essaya de remplacer ses pensées vicieuses par la voix de Luna. « C’est normal d’être toujours infesté par les Nargoles. C’est comme les pucerons. C’est difficile à faire partir. »
Elle avait évidemment oublié son anniversaire. Elle lui souhaitait tous les ans à des dates aléatoires et Harry ne la corrigeait jamais. Il ne savait pas si elle le savait ou non. Il ne savait pas non plus s’il lui avait déjà dit. Peu lui importait. Il n’avait jamais souhaité son anniversaire. Jamais avec les Dursley, jamais avec ses amis une fois ses 18 ans révolus. Déjà, car il avait peu d’amis. Ensuite, car il n’avait pas les moyens. Et que ce serait gênant, de toute façon. Il n’avait jamais été invité à des anniversaires, sauf ceux de Hermione et Ron, mais c’était au lycée et il n’avait jamais pu accepter car il n’avait rien à offrir et que les Dursley avaient toujours refusé qu’il y aille. Son seul point de référence était ceux de Dudley, mais il n’était pas vraiment sûr que ce soit fiable. Tout est toujours démesuré avec eux. En bref, il ne savait même pas comment se fêtait un anniversaire. Il a toujours été seul, à se le souhaiter à lui-même.
Il ne savait même pas pourquoi il maintenait cette tradition. Avant, il luttait pour ne pas s’endormir avant minuit et se le souhaiter. Ensuite, c’était simple, puisqu’il n’avait jamais sommeil avant minuit…et qu’une partie de lui adore fixer l’aiguille se déplacer de minute en minute jusqu’à l’heure fatidique. Il se disait qu’il avait vécu une année de plus. Pourquoi ? Il ne savait pas. Il aimait vivre, malgré tout. Il aimait vivre pour l’adrénaline d’une figure réussie au skateboard, pour la couleur et l’odeur des fleurs, pour les sourires qu’il recevait quand il aidait les gens, pour les heures passées à fixer les étoiles, pour les dessins qu’il esquissait sur son unique carnet. Des dessins au crayon de papier, qu’il gommait ensuite pour pouvoir continuer à dessiner. Il ne pouvait pas racheter un autre carnet. Il aimait vivre pour l’étrange sensation de devoir gommer quelque chose dont il était fier. Des dessins que personne ne voyait jamais, sauf lui. Et Luna, parfois. Elle lui avait offert un vrai carnet à dessin, qu’il avait véhément refusé avant qu’elle ne lui ordonne de le lui rendre plus tard pour qu’elle puisse coloré ses œuvres. Luna aimait peindre. Du coup, le carnet était principalement recouvert de fleurs. Harry aimait les dessiner, de toute façon.
En fait, il adorait son travail. Fleuriste. Il était fleuriste depuis trois ans. Harry remit correctement la table, vérifia les boutures et parti du côté des compositions pour compléter celles du jour. Il aimait les fleurs d’été. Tout était coloré, vivant. Il avait passé son enfance à entretenir le prix du jardin le plus joli du quartier et il avait aimé ça. Il aimait avoir les mains dans la terre. Même assoiffé, à deux doigts de la déshydratation sous le soleil de plomb inévitable du 31 juillet, il aimait entretenir les plantes de Pétunia.
Et aujourd’hui, il était toujours en train de s’occuper de plantes, même s’il n’y avait plus Pétunia pour le lui ordonner. La boutique était fraîche, elle sentait l’humidité, le terreau, la rose et le jasmin. Ces deux dernières odeurs variaient en fonction d’où il se tenait dans la boutique, mais jamais les deux premières. C’étaient ses préférées. Il aimait l’odeur de la terre humide.
Le carillon retentit dans la boutique et Harry releva les yeux, un léger sourire aux lèvres, essayant d’apercevoir le ou la cliente.
—Bonjour ! lança-t-il à la cantonade.
Il aperçut un éclat d’or entre les étagères de dahlias et la voix familière se fit entendre en réponse :
—Bonjour.
L’héritier Malfoy. Harry sourit franchement tout en se reconcentrant sur son bouquet.
—Draco, quelle bonne surprise. Comment vas-tu ?
—Bien. Et toi ?
Harry essaya vaillamment de cacher l’éclat d’angoisse que lui causait cette question. Allait-il bien ? Non. Pourquoi ? Parce que tu ne te contentes pas de ce que tu as. Tu veux toujours plus alors que tu devrais être reconnaissant de ne pas être à la rue.
—Ça va, merci. Alors, quelle sorte de bouquet voudrais-tu aujourd’hui ?
Draco Malfoy était un client régulier. Il était presque hebdomadairement invité à un repas d’affaire ou à des dîners mondains pour lesquels il apportait systématiquement des fleurs. Harry appréciait le blond, même si au premier abord, il l’avait immédiatement détesté. Mais, bien que riche et détestable, Draco était surtout perpétuellement élégant, possédait une capacité d’observation qui le laissait parfois coi, ne redemandait jamais à refaire le bouquet et avait un esprit vif et taquin qui stimulait beaucoup Harry. Leur échange sarcastique faisait sourire plus d’un client à portée d’oreilles.
—Repas de famille. Quelque chose d’exubérant, coloré, bien garni. T’as pas l’air d’aller bien.
Pris au dépourvu, Harry se figea et jeta un coup d’œil à l’héritier. Draco Malfoy le fixait. Ses yeux ressemblaient à de l’argent en fusion et sa pâle figure ne trahissait rien.
—Si, si. Bien garni. Exubérant. Ta mère ?
Harry se dépêcha de tirer un noeud dont la boîte était dissimulée derrière un ficus et le disposa dans un vase. Des bouquets déjà prêts pour les plus pressés. Draco Malfoy ne l’était jamais. Enfin, apparemment, il avait cessé de l’être. Parfois, Luna souriait et disait que grâce à Harry, beaucoup de clients avait cessé d’être pressé. La mère de Luna avait une fois plaisanté en disant que Harry était la plus belle fleur de la boutique. Harry en rougissait encore.
—Oui, ma mère. Tu sais bien qu’elle aime les énormes bouquets car…
—Elle peut les mettre dans son énorme vase et le bouquet devient la pièce maîtresse de sa table, termina Harry avec Malfoy.
Celui-ci, un éclair de surprise au fond des yeux, eu un sourire discret. Harry aimait le voir sourire. C’était rare. Ses yeux pouvaient parfois revêtir l’éclat d’un certain amusement, mais ses lèvres suivaient rarement. Son visage semblait figé dans du marbre.
—Je vois que je me répète souvent. Ma conversation ne doit pas être très agréable.
—Non, en effet. Tu es l’un de mes clients les plus ennuyants.
—Je ne suis pas sûr que ce soit une chose qui se dise à un client aussi fidèle que moi. J’aimerais parler à votre patron.
—La patronne est absente. Je peux transmettre le message, si vous voulez.
—Oui. Dites-lui que vous êtes le vendeur le plus impoli que je n’ai jamais rencontré et que je souhaite votre renvoi dans les plus brefs délais.
—Et si elle ne me renvoie pas ?
—Je rachète la boutique pour pouvoir te virer.
—Tant d’honneurs me ferait presque rougir, Monsieur Malfoy.
—Rien de moins que ce que vous méritez, Monsieur Potter.
Harry avait toujours l’impression que cela finissait comme ça : par un flirt. Il aimait se faire des films et Draco Malfoy était un excellent sujet pour cela. Harry se permit de le détailler du coin de l’œil pendant qu’il arrangeait les différentes tiges qu’il avait sélectionné durant leur chamaillerie. Élégamment vêtu d’un pantalon en lin gris qui soulignait ses longues jambes et d’une chemise blanche rehaussée d’un gilet de la même couleur que le pantalon, sa silhouette élancée se découpait nettement dans l’ombre du soleil. Il avait l’air d’un diamant scrupuleusement ciselé pour trancher.
—C’est très joli. Pourrais-tu partir vers des couleurs comme le bleu ou le violet ?
Harry lui montra les différentes fleurs pouvant faire l’affaire et réajusta sa composition pour faire un centre de couleurs plus vives afin de trancher avec le reste des fleurs choisies par Malfoy.
—On dirait un tournesol. Un drôle de tournesol, mais un tournesol. C’est vraiment beau.
Et Harry vit dans ses yeux qu’il le pensait réellement. Ses joues se réchauffèrent et il sourit.
—Je commence à bien connaitre les préférences de mon client le plus fidèle…
Draco planta ses yeux d’argent dans les siens.
—Et moi de même. Puis-je me permettre d’insister pour connaître ce qui ne va pas ?
—T’es vraiment une tête de mule. Bien. J’ai 25 ans aujourd’hui et je faisais ma crise du quart de siècle.
L’autodérision de Harry n’amusa pas beaucoup Malfoy.
—Oh, je ne savais pas. Je suis navré de venir les mains vides. Joyeux anniversaire, Harry.
Draco s’inclina et tendit sa main droite, l’autre trouvant naturellement sa place derrière son dos légèrement courbé. Surpris, Harry tendit sa main gauche, celle qui ne tenait pas le bouquet de Madame Malfoy. Draco s’inclina un peu plus en guise de remerciement et embrassa ses jointures avec une aisance indéniable. Voir Draco Malfoy embrasser ses jointures probablement rugueuses et sales était vraiment étrange. Ses lèvres avaient été si douces, le baiser si délicat qu’Harry eut l’impression qu’une pétale de cerisier venait de lui effleurer le dos de la main.
—Je….Merci.
Les femmes riches qu’il rencontre tous les jours doivent avoir des mains bien plus agréables à embrasser que les tiennes. N’as-tu pas honte ?
—J’aimerais un deuxième bouquet, s’il te plaît.
Totalement décontenancé, Harry reprit possession de son corps et posa le premier bouquet sur le comptoir.
Concentre-toi, bordel.
—Oui, bien sûr. C’est pour quoi ?
Cette fois-ci, non seulement les lacs d’argent brillaient d’amusement, mais en plus un véritable sourire amusé ornait les lèvres roses.
—Un anniversaire. Quels sont tes fleurs préférés ?
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frenchdrarry · 1 year ago
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Harry est assis au bord de son tabouret, près des baies vitrées. Il peint avec un air tranquille sur le visage, ses cheveux ardents sont illuminés par une pluie solaire.
Draco arrive, élégamment vêtu : il réalise la prouesse de porter un costard « de façon informel pour un dimanche paisible à la maison ». Son alliance brille de mille feux sur sa peau blanche, il en joue. Il observe le gros jean délavé et taché de couleurs de son époux.
Draco : C’est donc là que tu te cachais.
Harry : Je ne me cachais pas, c’est toi qui te terre dans ton labo.
Leurs voix sont calmes, les taquineries glissent dans l’air comme une musique mille fois répétée.
Draco : Tu me peins ?
De là où il se situe, Draco ne voit le tableau que de profil. Il ne lui a même pas jeté un coup d’œil, il lui préfère le peintre. Harry ne prend plus la peine de lever les yeux au ciel mais il sourit malgré lui.
Harry : Non.
Draco : Non ? Comment ça, non ?
L’atmosphère confortable cède : une nouvelle joute verbale commence. L’air crépite de malice. Pourtant, rien n’a changé : ni la position de Draco, ni les coups de pinceaux lents et appliqués de Harry, ni le soleil qui continue à chauffer agréablement la pièce à travers les baies vitrées.
Harry répète : Non.
Draco : Et qu’est-ce qui t’inspires plus que moi, ta propre muse ?
Harry : Les plantes.
Draco porte la main à son cœur, faussement — ou réellement ? — scandalisé : les plantes ?
Harry : Les plantes.
Draco : Je me fais voler la vedette par des végétaux ?
Harry : Tu n’as jamais eu la vedette.
Cette affirmation est immédiatement démentie par le décor : plusieurs portraits de Draco sont disséminés dans les pièces de la maison. Harry adore peindre Draco et Draco n’est pas du tout d��rangé de voir ses propres portraits accrochés dans la maison. Tout deux feignent de l’ignorer — après tout, le narcissisme de Draco est déjà un axe récurrent de leurs taquineries.
Draco : Es-tu en train de dire que moi, ton propre mari, ton partenaire de vie, je t’inspire moins que des plantes ?
Harry : Si, tu m’inspires.
Draco : Ah ! Et qu’est-ce que je t’inspire ?
Harry : Le dégoût.
Draco : …Sais-tu ce que cette discussion m’inspire ?
Harry : Dis-moi.
Draco : Le DIVORCE, Potter !
Harry : Ah.
Draco : Et je garde le chat !
Harry : Seulement si je garde les plantes !
Draco : Hors de question ! Je garde ces satanées plantes et je les maudirais jusqu’à la fin de ma vie.
Harry : Tu ne peux rationnellement pas en vouloir à des végétaux, Malfoy.
Draco : La haine est irrationnelle.
Harry : Excuse-nous Molière.
Draco : Tu n’as jamais lu Molière, inculte ! Et ce n’est pourtant pas faute de les avoir dans notre bibliothèque !
Harry : Je ne parle pas français, monsieur !
Draco : Ton accent me donne envie de pleurer. Et j’ai des éditions traduites en anglais, pauvre benêt !
Harry : Laisse-moi dans mon ignorance crasse et fous-moi la paix, veux-tu !
Draco : De toute façon, tu n’as jamais eu de goût. C’est d’ailleurs bien pour cela que tu peins des plantes au lieu de me peindre, moi.
Harry : Reviens me voir quand tu auras de sublimes bourdons en train d’éclore et des couleurs d’or au soleil.
Draco ne répond rien mais un sourire narquois joue sur ses lèvres roses. Ce n’est un secret pour personne que Harry adore peindre sa peau et ses cheveux, sans cesse émerveillé par l’aspect presque angélique que pouvait avoir Draco. Un aspect que contredit totalement son caractère, mais ça aussi, c’est un autre axe récurrent de plaisanterie entre eux…
Harry se reprend donc : Oublie la dernière partie de ma phrase.
Draco : Dommage, c’était pourtant ma préférée.
Harry : Évidemment. Tu ne retiens que ce qui flatte ton énorme égo.
Draco : Évidemment. Faire l’inverse est insensé, qu’importe tes propres tendances de martyr.
Harry : Je crois que je commence à concevoir l’idée de divorce.
Draco sourit.
Draco : Je garde donc les plantes et le chat.
Harry : Ni l’un ni l’autre, ordure !
La réponse de Harry est spontanée et un début de sourire menace la fin de sa phrase. Le visage de Draco s’illumine d’un bonheur doux et fier — il a gagné cette joute. Harry le sait, il ne se retient plus de sourire et le regarde pour la première fois depuis qu’il est entré dans la pièce. Derrière ses lunettes à moitié tombées sur son nez, ses yeux verts sont un mélange de tendresse, d’amusement et d’exaspération. L’un des mélanges préférés de Draco. Il aimait se dire que faire rire Harry, c’était comme concocter une potion : il suffisait d’ajouter les bons éléments dans le bon ordre. Ingrédient numéro 1 : Harry adorait les running gag.
Draco : Je peux voir ton tableau ?
Harry hoche la tête et Draco s’avance lentement. Harry s’en fiche, il détourne le regard pour se remettre à travailler. Le potionniste en profite pour jeter un coup d’œil aux brouillons par terre, il reconnaît une esquisse que Harry avait faite il y quelques jours depuis leur lit. Enfin, il regarde le tableau et ne retient pas son admiration : il écarquille les yeux et essaye d’embrasser toute la finesse du tableau.
Harry était de ces peintres dont la peinture était si savamment exécutée qu’on percevait directement l’unicité du tableau — son harmonie générale. On pouvait se perdre des heures dans ses peintures et dans l’atmosphère qui y régnait avant de commencer à remarquer les détails foisonnants qui le constituait. Pourtant, c’étaient ces détails qui rendaient le tableau vivant : la précision avec laquelle il dessinait les nervures d’une feuille, les subtils dégradés de couleurs, la fébrilité d’une tige. Le plus étonnant, c’était que ce n’était qu’en se concentrant réellement sur toute la multiplicité des éléments qu’on se rendait compte que le tableau bougeait.
Harry peignait avec sa magie. Pourtant, ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était quand elle ne se voyait pas. Un regard pressé voyait le réalisme du tableau, la précision du peintre, pouvait se dire : « Wow, on dirait une photo ! » et passer à la suite. L’examen attentif révélait en revanche l’exact inverse : ce que Harry peignait, ce n’était pas un moment figé mais une poignée de secondes.
Alors Draco se concentra. Il ne vit pas de vent, car les plantes peintes étaient à l’intérieur, mais il vit le léger changement de luminosité, très probablement à cause d’un nuage qu’on ne percevait pas. Et plus Harry s’appliquait à décliner ses nuances de vert dans des teintes orangées, plus Draco percevait son intention : il lui semblait voir la plante chercher le soleil, vivre, être en croissance. Les bourgeons, pas encore terminés par la main de Harry, commençaient pourtant déjà à s’animer et à essayer d’éclore. Patience, lenteur, inexorabilité, fragilité, quiétude : le tableau lui évoquait tout cela à la fois.
« Je l’adore », souffla Draco. Harry sourit. « Il rendrait bien dans ton laboratoire, non ? »
Et juste comme cela, Draco reprenait sa place de muse.
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frenchdrarry · 2 years ago
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Draco : Harry ?
Harry, en train de cuisiner : Oui ?
Draco : Tu m’aimes ?
Harry : Oulah.
Draco : C’est ça ta première réaction ?!
Harry : Va droit au but, Draco. Qu’est-ce que tu veux ?
Draco : T’es sérieux là ? Tout ce que je veux c’est un peu d’amour ! C’est m’assurer que mon mari m’aime toujours !
Harry, finit d’éplucher ses carottes : Mais encore ?
Draco : Va chier.
Harry : Tu fais chier donc ça ne devrait pas poser de problèmes.
Draco : Tocard.
Harry : *commence à couper ses carottes*
Draco : Arrête de m’ignorer.
Harry : *fait chauffer une poêle*
Draco : J’aimerais bien aller au concert des Fioles Folles le 25 janvier.
Harry : Nous y voilà.
Draco : Je te déteste.
Harry : Je t’aime aussi.
Draco : Du coup, c’est oui ?
Harry : Nan. Vas-y avec Pansy, c’est la seule qui aime ta musique de merde.
Draco : S’il te plaît Harry ?
Harry : Nan.
Draco : T’es le pire des hommes.
Harry : *l’ignore et poêle ses carottes*
Draco, scandalisé : NE M’IGNORE PAS !
[Harry continua de l’ignorer et Draco commença à réfléchir à des stratagèmes de persuasion. Qui des rouges ou des verts remporteront cette bataille, c’est la question que se pose les Fioles Folles, qui aimeraient bien avoir au moins 3 personnes à leur concert.]
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frenchdrarry · 1 year ago
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Harry :
Harry : Tu es tombé, n’est-ce pas ?
Draco, dos au sol : Non, j’ai attaqué le sol.
Harry : Et tu as attaqué le sol de dos ?
Draco : Oui, car je suis extrêmement talentueux.
Harry : Ah. Bien sûr.
Draco : Tout à fait. Le pauvre bougre n’est pas près de se relever.
Harry : *commence à rire hystériquement*
Draco : J’te tuerai quand je me relèverai, Potter.
Harry : Encore faudrait-il que tu te relèves, Malfoy !
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frenchdrarry · 1 year ago
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Draco, un type qui en a marre de voir ses clients : Viens, on prend des vacances.
Harry, un type qui adore son boulot c’est-à-dire éviter la mort et protéger la population : Hein ? Pourquoi ?
Draco, qui prend actuellement son mari pour un parfait imbécile : Parce qu’il faut une raison pour prendre des vacances ?
Harry, assez soucieux de maintenir la paix au sein de son mariage : Non, non. On partirait où ?
Draco, qui adore les pays froids : En Suède.
Harry, qui adore les pays chauds : Hein ?! Mais ce n’est pas des vacances ça !
Draco, fervent défenseur du patrimoine touristique suédois : Bien sûr que si ! C’est très beau la Suède ! Les paysages sont magnifiques.
Harry, plutôt sceptique sur ledit patrimoine : Mais…Il va faire froid. Et que veux-tu faire dans la neige ? On va s’ennuyer au bout de dix minutes !
Draco, pas dupe pour un sou : Tu t’habilles, tu te jettes un sort de chaleur. Tu fais des bonhommes de neige, de la luge, de la randonnée, on s’en fiche.
Harry, qui a très bien retenu la dernière phrase et qui voit bien qu’il va finir en Suède, de gré ou de force : Ok, va pour la Suède.
Deux semaines plus tard…
Harry, qui s’éclate comme un gamin : Woah, t’avais raison Draco !! C’est magnifique !!!
Draco, au bout de sa vie avec des raquettes moldues au pied : C’est bientôt fini ?
Harry : D’après la carte, il nous reste six kilomètres…Disons une bonne heure ?
Draco, d’après ses propres calculs c’est-à-dire une équation neige + six kilomètres = 28 kilomètres : J’veux mourir.
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frenchdrarry · 2 years ago
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Harry Potter, environ 35 minutes après avoir commencé ses révisions : *gigote*
Draco Malfoy, environ 0,2 seconde après que Harry ait commencé à gigoter : Arrête de bouger dans tous les sens et concentre-toi.
Harry Potter, à présent totalement outré : Je ne bouge pas !
Draco Malfoy, un crétin qui n’a toujours pas levé les yeux de ses notes : Si, tu bouges.
Harry Potter, un autre crétin qui aimerait être dehors au soleil : Non, je ne bouge pas.
Draco Malfoy, qui entend déjà la conversation dérivée en stichomythie : Peu importe. Révise.
Harry Potter, accablé par le mur de pierres froides qu’est son petit-ami : Mais c’est ennuyant. Regarde comme il fait beau dehors !
Draco Malfoy, insensible aux rayons du soleil : On aura tout le temps d’en profiter après les examens.
Harry Potter, un type plutôt têtu : Tu ne veux pas plutôt aller réviser dehors ?
Draco Malfoy, un autre type plutôt têtu : Non. On aura trop chaud, on va être dérangé par les cris de barbares des premières années, des bêtes vont nous grimper dessus, on sera mal installés.
Harry Potter, faisait preuve d’une très grande habileté à l’écoute sélective : Allez, ça va être génial ! J’en ai ras le chaudron d’être enfermé dans cette bibliothèque plus froide et morose qu’un jour d’hiver sans neige.
Madame Pince, une bibliothécaire qui prend son travail très au sérieux, merci beaucoup : Taisez-vous ou sortez ! La bibliothèque n’est pas un café, combien de fois devrais-je vous le répéter ?!
Harry Potter et Draco Malfoy, deux étudiants qui savent quand la fermer : Désolés, Madame Pince.
Harry Potter, qui a une lueur dans le regard que Draco Malfoy n’a jamais beaucoup aimé : On sort dehors ?
Draco Malfoy, sur ses gardes et toujours aussi têtu, rappelons-le : Non. Maintenant, ferme-la.
Harry Potter, un type suicidaire : MAIS JE M’ENNUIE ET J’AI PAS ENVIE D’ÊTRE ICI !!
Draco Malfoy, qui a envie de tuer l’enfoiré devant lui : MOINS FORT !!
Madame Pince, un membre du personnel de Poudlard absolument abasourdie par ce niveau de décibels totalement indécent dans ce lieu de paix et de culture : SI VOUS N’AVEZ PAS ENVIE D’ÊTRE ICI, VOUS SORTEZ, MONSIEUR POTTER ! IL EN VA DE MÊME POUR VOUS, MONSIEUR MALFOY ! SORTEZ IMMÉDIATEMENT D’ICI !!
Harry Potter, un quart d’heure plus tard, confortablement allongé dans l’herbe, bien au chaud sous les rayons du soleil : *sourit paisiblement*
Draco Malfoy, adossé à un tronc d’arbre, cherchant une position confortable qui soit à la fois à l’ombre et loin des fourmis : Ne pas le tuer. Ne pas le tuer. Ne pas le tuer…
Harry Potter, inconscient de la faucheuse adossée à l’arbre : Qu’est-ce que tu marmonnes encore, amour ?
Draco Malfoy, un poil énervé : Sale petite merde égoïste, j’espère que tu vas cramer au soleil.
Harry Potter, heureusement très doué pour l’écoute sélective : Je t’aime aussi.
Draco Malfoy, trente minutes plus tard : *est couché dans l’herbe à côté de Harry et a totalement abandonné ses révisions au profit d’une sieste au soleil*
Harry Potter, un petit malin ayant accompli sa mission : Je me demande si Pansy a eu le même succès que moi pour sortir Mione des révisions…
Loin d’ici, dans le dortoir féminin des Serpentard : Pansy, attends, je dois encore réviser l’arithmomancie et…
Pansy Parkinson, une adolescente pas si innocente que ça avec beaucoup d’hormones et beaucoup d’imagination : Mhhh, je sais, je sais…
Hermione Granger, qui commence à trouver la bouche de Pansy plus intéressante que ses notes de cours : Alors pourquoi continues-tu de m’embrasser ?
Pansy Parkinson, une femme douée avec sa bouche : Tu n’aimes pas ça ?
Hermione Granger, qui sent les paumes fraîches de sa petite-amie passer sous sa chemise : Si si si, si…
Toujours Hermione Granger, qui sait qu’elle est foutue et qui compte bien profiter de son audacieuse petite-amie : *repose délicatement son cours par terre pour ne pas l’abîmer et jette un sort de silence*
Daphné Greengrass, qui allait récupérer ses propres cours : *fait demi-tour en poussant un grand soupir*
Blaise Zabini, qui avait besoin d’une partenaire pour jouer aux cartes et qui remercie donc silencieusement le destin : Hey Daph’, tu joues ?
Daphné Greengrass, qui adore tricher aux cartes : Avec plaisir.
Théodore Nott, qui voit le sourire démoniaque de Daphné Greengrass : *prie pour l’âme de Blaise Zabini*
Blaise Zabini, totalement inconscient du mauvais sourire de sa partenaire de cartes : *mélange son paquet*
Et c’est ainsi que Draco Malfoy, en rentrant dans sa salle commune avec un coup de soleil, trouva une Daphné Greengrass particulièrement heureuse, un Théodore Nott mi-apeuré, mi-amusé et un Blaise Zabini fixant l’âtre vide, roulé en boule sur le tapis vert juste devant la cheminée. Il ne posa aucune question et alla chercher de la potion après-solaire.
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frenchdrarry · 2 years ago
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Harry se détendit imperceptiblement. Il était enfin dans une zone moldue, où personne ne le reconnaissait. Il était enfin un inconnu parmi tant d’autres, un anonyme qui n’avait rien fait d’extraordinaire, un simple travailleur qui rentrait chez lui après une journée de travail. Il sourit malgré lui et s’avança d’un pas vif et joyeux dans les rues animées de Londres, pressé de rentrer chez lui.
Mais, petit à petit, il se sentit observé. Harry faisait confiance à son instinct, il savait qu’il était parfois un peu excessif, mais il préférait redoubler de prudence qu’être laxiste. Malgré lui, il visualisait à présent parfaitement le poids de son étui à baguette. Il était prêt à toute éventualité.
Les passants continuaient de le regarder de plus en plus attentivement, les yeux écarquillés. Certains étaient surpris, d’autres perplexes, certains s’arrêtaient net pour le regarder, les sourcils froncés. L’incompréhension et la reconnaissance régnaient dans les regards. Harry n’aimait pas ça.
—Hey, excusez-moi ! l’interpella un passant.
Harry s’arrêta, tendu comme un arc, déjà inconsciemment sur une position défensive que l’interpellant n’avait pas l’air de calculer.
—Êtes-vous Harry Potter ? enchaîna-t-il avec un sourire encourageant.
Perdu, Harry fronça les sourcils. Il paniquait un peu, se demandant pourquoi diable ce type savait-il son nom.
—Ouais. Pourquoi ?
—Vous êtes recherché ! Vous devez vous rendre à une adresse précise, attendez j’ai l’affiche en photo car je sais que vous ne vous vous souvenez plus de rien…
Le passant souriait et lui montrait son téléphone tout en le déverrouillant. Il n’avait pas l’air d’être dangereux, ni de savoir réellement qui était “Harry Potter”. De fait, Harry était perdu. Il sentait que ce drôle de type ne lui voulait pas de mal et ne le reconnaissant pas en tant que Harry Potter, Celui-Qui-A-Survécu. Il le reconnaissait pour autre chose, une chose que Harry ignorait. Dont il ne se “souvenait” plus. Non, Harry n’aimait vraiment pas ça. Désemparé, il demanda :
—De quoi me parlez-vous ? Je ne me souviens pas de quoi ?
—Ah, voilà! Vous devez vous rendre au 05, rue de la paix ! L’appartement numéro 231, étage 8 ! Vous voyez où c’est ? Sinon je peux vous y emmener !
—Évidemment que je vois où c’est, c’est mon adresse ! Je ne comprends rien à votre délire ! s’agaça Harry.
Le passant avait l’air content de lui venir en aide mais ne répondait même pas à sa question. Harry n’avait jamais été d’une grande patience, ne pas comprendre ce dans quoi il se trouvait et devoir quémander des réponses que tout le monde avait sauf lui l’énervait. Il sentait encore des regards sur lui, des regards que des moldus ne devraient pas avoir. Personne ne le connaissait dans le monde moldu.
De plus, la réponse du type n’avait aucun sens. Il était littéralement en train de lui dire de rentrer chez lui. S’il est recherché, Harry devrait aller au poste de police le plus proche, pas chez lui. Ça sentait le piège. Pourtant, il ne sentait aucun sortilège sur le passant. Il disait cela de son plein gré, avec sincérité. Mais quand il comprit la réponse de Harry, étonnamment, il fronça les sourcils et afficha une mine agacée.
—Ah ? Ben allez-y alors. C’est ce que disent les affiches, je pensais vous aider.
—Mais quelles affiches ??
—Mais les affiches ! Il y en a à tous les coins de rue ! Vous avez des trous de mémoire ?
Harry ne prit même pas la peine de réponse à cette question totalement absurde et se hâta de marcher dans la direction indiquée, attentif aux affiches.
Et soudainement, il la vit. La réponse à ses questions, l’affiche. Il vit sa tête en gros plan.
Placardée tous les dix mètres, des affiches “DISPARITION” avec son énorme tête souriante en noir et blanc se démarquaient. Harry s’approcha, affolé et perdu, pour lire le texte en plus petit.
«DISPARITION: Ci-dessus Harry Potter. Cet homme souffre de trous de mémoire et ne se souvient plus de son adresse. Pensez à cet homme désœuvré qui ne sait plus où rentrer et aidez-le en le ramenant au 05 rue de la paix, étage 8, porte 231. MERCI POUR VOTRE HUMANITÉ.”
Harry tiqua. Qu’est-ce que Draco avait encore foutu ?!
—Excusez-moi, demanda un autre homme avec un sourire compatissant, vous-
—Je sais parfaitement où j’habite, merci beaucoup !
Furibond, Harry marcha à grand pas vers son appartement. Il monta les escaliers quatre à quatre et parvint au 8ème avec une rapidité qui n’avait presque rien à envier au transplanage. Il ouvrit la porte avec une brutalité inutile et la claqua avec une force inappropriée, histoire de ponctuer son arrivée.
—Draco, c’est quoi ce bordel ?!
Confortablement installé dans son fauteuil, Draco Malfoy n’était guère impressionné par ce vacarme.
—Tiens, te voilà.
—Pourquoi y’a des affiches de moi partout, pour l’amour de Merlin !
Malfoy eut l’audace de lui sourire avec un air moqueur absolument DÉTESTABLE. Harry avait envie de lui foutre une beigne.
—Qu’est-ce qui ne va pas dans mes affiches ? s’enquit-il avec une voix traînante terriblement agaçante.
—Le terme de “Disparition”, par exemple ? cracha Harry en réponse.
Il était par-dessus tout agacé par la légèreté avec laquelle Draco prenait les choses. Harry ne comprenait rien, sauf le fait qu’il s’était fait ôté la chose à laquelle il tenait le plus : l’anonymat. La tranquillité. C’était si rare qu’il l’ait que de se la voir arrachée par des affiches ridicules qu’avaient vraisemblablement mis Draco était inconcevable.
—Tu es disparu, non ?
Cette fois-ci, Draco se leva avec une grâce impudique que Harry se haït de remarquer et se dirigea vers lui. Harry affronta son regard, levant légèrement la tête pour mieux le défier.
—Explique-toi.
—Je suis confus, Harry. Étant donné que ces derniers temps, tu passais plus de temps au Ministère qu’avec moi, je m’inquiétais. Tu rentres de plus en plus tard alors je me disais que tu avais oublié notre adresse, que tu t’étais sûrement pris un mauvais sort et que tu errais des heures jusqu’à retrouver notre foyer car tu avais oublié ton adresse. Que, pudique et fier, tu n’osais pas te confier à moi sur ce problème, quitte à te creuser les méninges pour te souvenir de l’endroit où tu es censé rentrer tous les soirs…Ah, malheureux ! Je te voyais tout seul, dans le noir, désœuvré, à chercher vainement notre adresse et je me suis dis, noble samaritain que je suis, que si je pouvais t’aider…
Au fur et à mesure de la tirade grandiloquente de Draco, Harry sentit son envie de sourire augmenter parallèlement à son envie de frapper cet abruti. Merde, Draco Malfoy était un tel…un tel con attachant. Parce que Harry avait le dictionnaire français-malfoy et qu’il venait de comprendre.
—Donc au lieu de me dire que tu vivais mal mes heures supplémentaires et que je te manquais, t’as préféré placarder d’affiches toutes les rues adjacentes à notre appartement dans un rayon de 500 mètres ? s’enquit-il pour être sûr de comprendre toute l’absurdité de la situation.
—Tu ne me manquais pas ! se défendit immédiatement Draco, et Harry sourit.
Merde, ce con était vraiment attachant.
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frenchdrarry · 2 years ago
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Draco : C’est dommage.
Harry : Quoi ?
Draco : Si la bêtise était rémunérée, tu serais riche.
Harry : Draco, je suis déjà riche.
Draco :…Ah oui, c’est vrai.
Harry : En fait, je suis même plus riche que t-
Draco : LALALALALALALALA QUELLE BELLE JOURNÉE
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frenchdrarry · 2 years ago
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Draco, après trois mois de relation : Qui a mangé mon gâteau ?
Harry : Euh…désolé ?
Draco : D’accord, ce n’est pas grave.
Draco, après un an de relation : Qui a mangé la dernière part de tarte ?!
Harry : C’est moi. Oups.
Draco : Je vais te fracasser, Potter !
Draco, après deux ans de relation : Qui a mangé mes biscuits ?
Harry : Je crains être le coupable.
Draco : D’accord. Je vais aller en racheter immédiatement.
Draco, plus tard, à Pansy : IL A MANGÉ LES BISCUITS !!!
Pansy : Je ne vois pas toujours pas pourquoi tu as acheté le rayon complet de biscuiterie.
Draco : S’il les aime, je vais acheter le stock du pays entier ! Il doit grossir, Pansy, tu comprends ? Cet idiot OUBLIE de manger ! Il OU-BLIE !
Hermione, à l’arrière-plan: Je t’ai déjà parlé de la technique du petit Poucet ? C’est Ron qui l’a mise au point, ça consiste à laisser de la nourriture dans toutes les pièces de telle sorte que…
Pansy : Mais dans quoi me suis-je embarquée ??
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frenchdrarry · 3 years ago
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Draco : Si tu as des idées, n’hésites pas à les mettre dans la boîte à idée.
Harry, sceptique : C’est une boîte qui ressemble fortement à une poubelle.
Draco : C’est pour tes idées de merde.
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frenchdrarry · 3 years ago
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Kidnappeurs : Nous retenons votre mari en otage !
Harry : Draco ?
Kidnappeurs : Oui. La rançon sera à-
Harry : À rien du tout, gardez-le et bonne chance avec ça. Oh, et dites-lui d’acheter du pain en rentrant.
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frenchdrarry · 3 years ago
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Harry : Draco, tu es comme le Soleil.
Draco : Parce que je t’aveugle par ma beauté, c’est ça ? Pauvre crétin, essaye de trouver m-
Harry : Parce que tu éclaires mon monde comme personne d’autre, espèce de petite merde narcissique.
Théodore, à l’arrière : Ce genre de réplique niaise n’aide pas, Potter.
Draco, sourit : Ferme-la, Nott.
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frenchdrarry · 3 years ago
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Draco : Sois prudent, Harry.
Harry : Comme d’habitude mon cœur !
Toujours Harry : *se retourne pour sortir de la pièce et se cogne dans la porte*
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