#Harry fleuriste
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C’était son anniversaire. Il avait 25 ans.
25 ans.
25 ans.
Harry capta ses propres prunelles vertes dans la vitre et s’en détourna vivement. Il le vivait mal. Pourtant, sa vie allait de mieux en mieux. Après avoir été viré de chez les Dursley à ses 18 ans, il avait logé de canapé en canapé jusqu’à trouver un vieux studio miteux à louer. Il avait accumulé les jobs pour pouvoir payer son loyer sans foutre en l’air toutes les économies de ses précédents jobs d’été.
Il y a trois ans, il avait été embauché à temps complet chez Flowersgood grâce à la bonté de Luna, la fille de la fleuriste qu’il avait plusieurs fois aidé à retrouver son chemin quand elle se retrouvait invariablement dans la station-essence où il travaillait.
Il avait toujours son studio miteux, mais il allait mieux. Il arrivait même à épargner un peu plus grâce à son salaire d’employé à temps complet. Il avait des horaires fixes. Il ne bossait plus la nuit.
Alors…alors pourquoi se sentait-il si pathétique ?
Parce que tu n’as rien fait de ta vie et que tu mourras sans jamais avoir rien fait de ta vie, seul, dans ce stupide studio.
Harry serra les dents et déplaça la table mouvante pour finir de nettoyer le sol. Peu importe le nombre de fois qu’il passait le balai, l’endroit serait toujours sale à cause des allées et venues des clients, du terreau, de l’eau qui gouttait par terre quand il composait un bouquet et d’une cinquante d’autres facteurs. Tante Pétunia s’en arrachait les cheveux. Ou lui arracherait les cheveux.
Pourquoi tu penses toujours à elle ? T’es incapable de passer à autre chose alors que t’as tout pour faire. Pitoyable.
Harry essaya de remplacer ses pensées vicieuses par la voix de Luna. « C’est normal d’être toujours infesté par les Nargoles. C’est comme les pucerons. C’est difficile à faire partir. »
Elle avait évidemment oublié son anniversaire. Elle lui souhaitait tous les ans à des dates aléatoires et Harry ne la corrigeait jamais. Il ne savait pas si elle le savait ou non. Il ne savait pas non plus s’il lui avait déjà dit. Peu lui importait. Il n’avait jamais souhaité son anniversaire. Jamais avec les Dursley, jamais avec ses amis une fois ses 18 ans révolus. Déjà, car il avait peu d’amis. Ensuite, car il n’avait pas les moyens. Et que ce serait gênant, de toute façon. Il n’avait jamais été invité à des anniversaires, sauf ceux de Hermione et Ron, mais c’était au lycée et il n’avait jamais pu accepter car il n’avait rien à offrir et que les Dursley avaient toujours refusé qu’il y aille. Son seul point de référence était ceux de Dudley, mais il n’était pas vraiment sûr que ce soit fiable. Tout est toujours démesuré avec eux. En bref, il ne savait même pas comment se fêtait un anniversaire. Il a toujours été seul, à se le souhaiter à lui-même.
Il ne savait même pas pourquoi il maintenait cette tradition. Avant, il luttait pour ne pas s’endormir avant minuit et se le souhaiter. Ensuite, c’était simple, puisqu’il n’avait jamais sommeil avant minuit…et qu’une partie de lui adore fixer l’aiguille se déplacer de minute en minute jusqu’à l’heure fatidique. Il se disait qu’il avait vécu une année de plus. Pourquoi ? Il ne savait pas. Il aimait vivre, malgré tout. Il aimait vivre pour l’adrénaline d’une figure réussie au skateboard, pour la couleur et l’odeur des fleurs, pour les sourires qu’il recevait quand il aidait les gens, pour les heures passées à fixer les étoiles, pour les dessins qu’il esquissait sur son unique carnet. Des dessins au crayon de papier, qu’il gommait ensuite pour pouvoir continuer à dessiner. Il ne pouvait pas racheter un autre carnet. Il aimait vivre pour l’étrange sensation de devoir gommer quelque chose dont il était fier. Des dessins que personne ne voyait jamais, sauf lui. Et Luna, parfois. Elle lui avait offert un vrai carnet à dessin, qu’il avait véhément refusé avant qu’elle ne lui ordonne de le lui rendre plus tard pour qu’elle puisse coloré ses œuvres. Luna aimait peindre. Du coup, le carnet était principalement recouvert de fleurs. Harry aimait les dessiner, de toute façon.
En fait, il adorait son travail. Fleuriste. Il était fleuriste depuis trois ans. Harry remit correctement la table, vérifia les boutures et parti du côté des compositions pour compléter celles du jour. Il aimait les fleurs d’été. Tout était coloré, vivant. Il avait passé son enfance à entretenir le prix du jardin le plus joli du quartier et il avait aimé ça. Il aimait avoir les mains dans la terre. Même assoiffé, à deux doigts de la déshydratation sous le soleil de plomb inévitable du 31 juillet, il aimait entretenir les plantes de Pétunia.
Et aujourd’hui, il était toujours en train de s’occuper de plantes, même s’il n’y avait plus Pétunia pour le lui ordonner. La boutique était fraîche, elle sentait l’humidité, le terreau, la rose et le jasmin. Ces deux dernières odeurs variaient en fonction d’où il se tenait dans la boutique, mais jamais les deux premières. C’étaient ses préférées. Il aimait l’odeur de la terre humide.
Le carillon retentit dans la boutique et Harry releva les yeux, un léger sourire aux lèvres, essayant d’apercevoir le ou la cliente.
—Bonjour ! lança-t-il à la cantonade.
Il aperçut un éclat d’or entre les étagères de dahlias et la voix familière se fit entendre en réponse :
—Bonjour.
L’héritier Malfoy. Harry sourit franchement tout en se reconcentrant sur son bouquet.
—Draco, quelle bonne surprise. Comment vas-tu ?
—Bien. Et toi ?
Harry essaya vaillamment de cacher l’éclat d’angoisse que lui causait cette question. Allait-il bien ? Non. Pourquoi ? Parce que tu ne te contentes pas de ce que tu as. Tu veux toujours plus alors que tu devrais être reconnaissant de ne pas être à la rue.
—Ça va, merci. Alors, quelle sorte de bouquet voudrais-tu aujourd’hui ?
Draco Malfoy était un client régulier. Il était presque hebdomadairement invité à un repas d’affaire ou à des dîners mondains pour lesquels il apportait systématiquement des fleurs. Harry appréciait le blond, même si au premier abord, il l’avait immédiatement détesté. Mais, bien que riche et détestable, Draco était surtout perpétuellement élégant, possédait une capacité d’observation qui le laissait parfois coi, ne redemandait jamais à refaire le bouquet et avait un esprit vif et taquin qui stimulait beaucoup Harry. Leur échange sarcastique faisait sourire plus d’un client à portée d’oreilles.
—Repas de famille. Quelque chose d’exubérant, coloré, bien garni. T’as pas l’air d’aller bien.
Pris au dépourvu, Harry se figea et jeta un coup d’œil à l’héritier. Draco Malfoy le fixait. Ses yeux ressemblaient à de l’argent en fusion et sa pâle figure ne trahissait rien.
—Si, si. Bien garni. Exubérant. Ta mère ?
Harry se dépêcha de tirer un noeud dont la boîte était dissimulée derrière un ficus et le disposa dans un vase. Des bouquets déjà prêts pour les plus pressés. Draco Malfoy ne l’était jamais. Enfin, apparemment, il avait cessé de l’être. Parfois, Luna souriait et disait que grâce à Harry, beaucoup de clients avait cessé d’être pressé. La mère de Luna avait une fois plaisanté en disant que Harry était la plus belle fleur de la boutique. Harry en rougissait encore.
—Oui, ma mère. Tu sais bien qu’elle aime les énormes bouquets car…
—Elle peut les mettre dans son énorme vase et le bouquet devient la pièce maîtresse de sa table, termina Harry avec Malfoy.
Celui-ci, un éclair de surprise au fond des yeux, eu un sourire discret. Harry aimait le voir sourire. C’était rare. Ses yeux pouvaient parfois revêtir l’éclat d’un certain amusement, mais ses lèvres suivaient rarement. Son visage semblait figé dans du marbre.
—Je vois que je me répète souvent. Ma conversation ne doit pas être très agréable.
—Non, en effet. Tu es l’un de mes clients les plus ennuyants.
—Je ne suis pas sûr que ce soit une chose qui se dise à un client aussi fidèle que moi. J’aimerais parler à votre patron.
—La patronne est absente. Je peux transmettre le message, si vous voulez.
—Oui. Dites-lui que vous êtes le vendeur le plus impoli que je n’ai jamais rencontré et que je souhaite votre renvoi dans les plus brefs délais.
—Et si elle ne me renvoie pas ?
—Je rachète la boutique pour pouvoir te virer.
—Tant d’honneurs me ferait presque rougir, Monsieur Malfoy.
—Rien de moins que ce que vous méritez, Monsieur Potter.
Harry avait toujours l’impression que cela finissait comme ça : par un flirt. Il aimait se faire des films et Draco Malfoy était un excellent sujet pour cela. Harry se permit de le détailler du coin de l’œil pendant qu’il arrangeait les différentes tiges qu’il avait sélectionné durant leur chamaillerie. Élégamment vêtu d’un pantalon en lin gris qui soulignait ses longues jambes et d’une chemise blanche rehaussée d’un gilet de la même couleur que le pantalon, sa silhouette élancée se découpait nettement dans l’ombre du soleil. Il avait l’air d’un diamant scrupuleusement ciselé pour trancher.
—C’est très joli. Pourrais-tu partir vers des couleurs comme le bleu ou le violet ?
Harry lui montra les différentes fleurs pouvant faire l’affaire et réajusta sa composition pour faire un centre de couleurs plus vives afin de trancher avec le reste des fleurs choisies par Malfoy.
—On dirait un tournesol. Un drôle de tournesol, mais un tournesol. C’est vraiment beau.
Et Harry vit dans ses yeux qu’il le pensait réellement. Ses joues se réchauffèrent et il sourit.
—Je commence à bien connaitre les préférences de mon client le plus fidèle…
Draco planta ses yeux d’argent dans les siens.
—Et moi de même. Puis-je me permettre d’insister pour connaître ce qui ne va pas ?
—T’es vraiment une tête de mule. Bien. J’ai 25 ans aujourd’hui et je faisais ma crise du quart de siècle.
L’autodérision de Harry n’amusa pas beaucoup Malfoy.
—Oh, je ne savais pas. Je suis navré de venir les mains vides. Joyeux anniversaire, Harry.
Draco s’inclina et tendit sa main droite, l’autre trouvant naturellement sa place derrière son dos légèrement courbé. Surpris, Harry tendit sa main gauche, celle qui ne tenait pas le bouquet de Madame Malfoy. Draco s’inclina un peu plus en guise de remerciement et embrassa ses jointures avec une aisance indéniable. Voir Draco Malfoy embrasser ses jointures probablement rugueuses et sales était vraiment étrange. Ses lèvres avaient été si douces, le baiser si délicat qu’Harry eut l’impression qu’une pétale de cerisier venait de lui effleurer le dos de la main.
—Je….Merci.
Les femmes riches qu’il rencontre tous les jours doivent avoir des mains bien plus agréables à embrasser que les tiennes. N’as-tu pas honte ?
—J’aimerais un deuxième bouquet, s’il te plaît.
Totalement décontenancé, Harry reprit possession de son corps et posa le premier bouquet sur le comptoir.
Concentre-toi, bordel.
—Oui, bien sûr. C’est pour quoi ?
Cette fois-ci, non seulement les lacs d’argent brillaient d’amusement, mais en plus un véritable sourire amusé ornait les lèvres roses.
—Un anniversaire. Quels sont tes fleurs préférés ?
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Three cheers to Kamala Harris. Keep counting.
#kamala harris#harris walz 2024#harris for president#us politics#voteforchange#flowers#nature#flora#floral#fleur#naturephotography#fleuriste#fleuris#naturelover#garden#rose garden#rose#pinkrose
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18 novembre
pire anniversaire de l'histoire de mes anniversaires celui-là il aura une place spéciale dans les lettres à kristen stewart tome 2. l'anniversaire covid de l'année dernière c'était une promenade de santé à côté. ce matin quand je me suis levée maman revenait de chez le fleuriste avec un bouquet de roses roses à la main et j'ai été prise de mélancolie qui m'a plombée toute la matinée, jusqu'à ce qu'elle me demande ça va pas? pendant que j'écrivais sur le canapé, alors je lui ai parlé de la coloc à bruxelles et de la psy qui a reporté notre rdv au mois de décembre mais évidemment elle comprenait pas pourquoi ça me plombait autant et j'ai commencé à pleurer sans plus pouvoir m'arrêter jusqu'à ce que m. rentre de chez son amie a. avec un bouquet de fleurs de leur jardin avec de la bourrache comestible elle m'a dit tu peux la manger ça a goût à huître, mais j'arrivais pas à me réjouir, j'arrivais même pas à faire semblant. elle a commencé à parler de leur petit-déjeuner avec le pain au levain que son père venait de faire cuire dans le four à bois et du concert d'archive de hier soir etc alors que moi hier soir je regardais une série tordue de nathan fielder enfermée dans ma chambre en mangeant du chou kale qui pue parce que maman faisait l'apéro avec le voisin en bas. ils voulaient qu'elle reste manger à midi mais elle a dit non je dois rentrer c'est l'anniversaire de ma soeur et pour la remercier de son sacrifice je suis partie pleurer dans le salon avec le visage enfoui dans le coussin du canapé. quand j'ai senti que les sanglots devenaient trop intenses je suis montée pleurer dans ma chambre sous ma couette pour étouffer le bruit et j'ai pleuré pendant ce qui m'a semblé être des heures. sans interludes dansants comme pendant ma crise du mois de février. c'était une crise uniforme et monopolaire. parfois ça se calmait et j'en profitais pour me moucher et reprendre mon souffle, et puis ça reprenait. parfois je pleurais comme kate winslet au début de the holiday quand elle se morfond sur son crush qui l'aime pas et qu'elle veut se tuer avec sa gazinière dans son cottage, et je me demandais comment la situation pouvait être aussi tragique et comique à la fois. j'étais une tragi-comédie à moi toute seule. mais ça me faisait pas rire. aucune envie de rigoler. trop sérieux, trop tragique. je pleurais tellement que ça me faisait trembler et dans le noir sous la couette j'avais l'impression d'être une petite créature fragile, j'avais l'impression d'être dobby de harry potter.
quand maman est entrée dans ma chambre en m'appelant parce qu'elle voyait pas qu'y avait un gros tas qui tressautait sous la couette et qu'elle en a brutalement retourné un coin en aboyant ça sert à rien de se cacher sous la couette cherche une autre psy si celle-là peut pas te prendre, j'ai commencé à trembler encore plus parce que maman est une SAUVAGE. elle m'a demandé ce que j'avais et j'ai dit j'ai envie de mourir mais comme je parlais depuis sous la couette elle a compris j'ai envie de vomir et j'ai répété non j'ai envie de mourir et c'était de nouveau la tragi-comédie. elle est ressortie de la chambre sans fermer la porte et dix minutes plus tard elle est revenue vérifier si le chauffage marchait en jurant comme une charretière parce qu'il marchait pas de nouveau (la sibylle ouvre ses bouches, elle dit: si votre chauffage ne marche pas, c'est que vous manquez d'amour) alors elle l'a purgé pendant que mon corps possédé se purgeait tout seul sous la couette, on se vidait simultanément de nos liquides superflus, le chauffage et moi, tous les deux dysfonctionnels et froids. peut être qu'en s'occupant du chauffage c'est de moi qu'elle s'occupait, à sa manière. elle est ressortie sans refermer la porte, après m'avoir demandé si je voulais qu'elle me ramène quelque chose de chez delhaize, mais j'ai pas répondu parce que je pleurais trop.
pour me calmer j'ai commencé à me répéter it's gonna be fine you're gonna be fine it's gonna be okay you're gonna be okay I GOT YOU en me caressant doucement la main et en serrant la couette autour de moi pour simuler une présence humaine. j'essayais de m'imaginer que quelqu'un me serrait das ses bras derrière moi, dans mon dos, quelqu'un que je voyais pas, une présence. j'avais tellement envie que quelqu'un s'allonge sur moi et m'écrase de sa présence tout en me faisant rigoler pour dédramatiser la situation avec moi. je sais pas pourquoi je me parlais en anglais. peut être parce que tous les exemples de réconfort que j'ai dans la tête sont issus de films et de séries et non de la vraie vie. alors je copie. ça a marché parce que j'ai fini par me calmer et j'ai sorti ma tête de sous la couette, mis mes lunettes, pris mon ordi et regardé des trucs chiants sur netflix parce que je savais pas quoi regarder. quand elles sont revenues de chez delhaize je suis descendue comme une convalescente et on a regardé le film avec la nageuse qui nage de cuba à la floride parce que j'avais envie de revoir jodie foster totalement mon genre en coach sportive lesbienne no bullshit de 58 ans aux bras bien dessinés. si seulement j'avais une jodie foster coach sportive amoureuse de moi pour me sortir de ma soupe.
j'ai mangé un paquet entier de chips de légumes en répondant à mes messages d'anniversaire, j'ai dit à n. que j'avais fait une crise, pour pas "rester seule dans mon trou," puis je l'ai dit à f., et puis c. a appelé et je l'ai mise sur haut-parleur pour que ce soit maman qui fasse la conversation et pas moi et je les entendais qui trinquaient et discutaient de je sais pas quel champagne dans le fond et j'ai tout de même réussi à ressentir un certain soulagement de pas être à narbonne avec eux. rien que d'entendre la voix aigue de la copine de t. me souhaiter un bon anniversaire m'a émotionnellement épuisée. comme j'ai pas pu faire ma banana cream pie, vu que j'étais trop occupée à pleurer, je leur ai demandé de me faire un gâteau au chocolat parce que je tenais quand même à manger un gâteau et maman m'a offert un bandeau chauffe-oreilles moche et un calendrier de l'avent de lotto parce qu'elle "trouvait ça drôle" et j'ai dit que moi je trouvais ça déprimant, ungrateful bitch. et puis j'ai regardé party girl avec parker posey en me demandant si je devais me lancer dans un master de bibliothécaire, même si ça me donne zéro envie, à faire un master je préfèrerais faire le master de création littéraire de la cambre ou celui de paris 8, pas un master de bibliothécaire, ce que je veux c'est travailler dans une bibliothèque pour pouvoir financer ma vie d'écrivaine, c'est tout.
dans tous les cas, chose positive au milieu du désastre: maman a soutenu mon envie de déménager à bruxelles, elle m'a pas dit de rester ici, même si elle m'a dit qu'elle pourrait pas m'aider financièrement parce qu'elle aide déjà m. et qu'elle peut pas nous aider toutes les deux, ce que je trouve incroyablement injuste, étant donné que m. a déjà un copain qui l'aime, un corps de rêve et un visage tumeur free et qu'elle arrive à gagner de l'argent avec son art, contrairement à moi, parce que plus de gens veulent voir ses jolies fesses que lire mes poèmes qui parlent tous de la mort et de masturbation.
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Mon tournesol
by 28PapillonsDansLeVentre
Louis préfèrerait aller bronzer à la plage avec ses amis, plutôt que de passer ses vacances de printemps dans le magasin de fleurs de son père.
Words: 7535, Chapters: 2/2, Language: Français
Fandoms: One Direction (Band)
Rating: Mature
Warnings: Creator Chose Not To Use Archive Warnings
Categories: M/M
Characters: Harry Styles, Louis Tomlinson, Liam Payne, Zayn Malik, Niall Horan, Original Characters
Relationships: Harry Styles/Louis Tomlinson
Additional Tags: Fleuriste, Top Harry, Bottom Louis, Harry est riche, Harry est plus vieux, Louis est à la fac, léger BDSM, Light Dom/sub, Sugar Daddy Harry, Différence d'âge, Feminisation
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Lundi 23 Août
Sainte Rose
Aujourd'hui sainte Rose de Lima, la première sainte des Amériques.
Ça démarre au XVIeme siècle comme un joli conte; elle née dans une famille pauvre qui compte déjà 9 enfants mais elle est si jolie qu'elle ressemble à une rose, ses parents l'appellent donc Rosa (rose en espagnol, elle vient du Pérou pour ceux qui ne se rappelleraient plus que Lima est la capitale du Pérou). Elle est élevée dans la foi chrétienne, (en même temps les conquistadors n'avaient pas trop laissé le choix de la conversion aux populations locales hein ^^) et à 4 ans elle sait lire alors que personne ne lui a jamais appris. C'est juste parce qu'elle l'a demandé poliment au Seigneur dans ses prières ! (Moi aussi j'ai toujours été très polie dans mes prières mais je n'ai jamais réussi à voler ou à devenir une fée mais passons. Je vois qu'il y a des privilégiés).
Comme elle sait lire elle lit la vie de sainte Catherine de Sienne et ça l'inspire grave (pour rappel la catherine c'est la meuf qui a fait un mariage mystique avec Dieu. N'hésitez pas à relire son histoire on l'a fêté le 29 avril)! et dès ce moment elle sait qu'elle donnera sa vie à Dieu, à 4 ans quand même, y en a qui sont déterminés!
A 20 ans elle devient sœur dominicaine et veut entrer au couvent mais il n'y en n'a pas à Lima, du coup elle aménage la cabane au fond de son jardin en ermitage. C'est tout rikiki mais comme elle ne cherche pas les grands espaces ça lui ira jusqu'à la fin de sa vie ! Elle s'occupe de tous ceux qui ont une vie de merde ; les enfants abandonnés, les vieillards, les infirmes, les malades.
Mais c'est là que ça se gâte, Rosa elle a lu la Bible et pour elle pour vivre comme Jésus et être digne de lui bah faut souffrir comme lui a souffert sur la croix. Su-per. Du coup vas y qu'elle s'auto flagelle, se fabrique un lit en planche avec des morceaux de verre, ne se nourrit que de pain et d'eau, et je vous épargne les autres mortifications. C'est un délire. Paraît il qu'elle a bénéficié de grâces mystiques genre comme si Dieu enlevait ton âme, un mix entre harry potter et l'exorciste. Un délire aussi.
Quand elle meurt à 31 ans elle est hyper populaire et les habitants de Lima allaient même chercher de la terre sur sa tombe, genre ça allait les sauver. C'est la sainte patronne du Pérou, là bas ils la fêtent le 30 août (nous aussi jusqu'en 1970 mais dieu sait pourquoi on a changé pour le 23) et c'est un jour férié. Ils font une petite procession avec sa statue jusqu'à la cathédrale de Lima. Elle est sur les billet de 200 sols péruviens. Elle est représentée tenant l'enfant Jésus dans ses bras (vu qu'elle s'occupait des enfants abandonnés toussa toussa) ou avec un rossignol; paraît qu'ils se faisaient des grosses battles de chants cathos tous les deux.
Et attention originalité : Rosa est la sainte patronne... des fleuristes ! Fallait y penser !
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🇫🇷 E Z R A▪G R A H A M▪L I N W O O D Avatar/Base ▪ #SiriusBlack From #HarryPotter Art by @viria94 Age ▪ 27 ans Métier ▪ Fleuriste Pouvoir ▪ Transformer les apports dangereux pour l'organisme en énergie. Forum ▪ http://astrophelcity.forumactif.org/ Shipping ▪ @baghera.cardinalred 🇬🇧 E Z R A▪G R A H A M▪L I N W O O D Avatar/Base ▪ Sirius Black From Harry Potter Art by #viria13 Age ▪ 27 y.o Occupation ▪ Florist Pouvoir ▪ Transform the inputs dangerous for the body into energy Forum ▪ http://astrophelcity.forumactif.org/ Shipping ▪ @baghera.cardinalred . . . . . #rpg #roleplay #literaterp #illustration #roleplayinggame #forumrpg #forum #forumactif #rp #manga #roleplay #creation #forumrp #rpcommunity #rpgforum #writing #collaborativewriting
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TOE RAG STUDIO
Enregistrement de notre premier album “Out of Bounds”, par June.
Ça y est, on y est enfin, on entre en studio ! Et pas dans n’importe quel studio… On est chez Liam Watson, le Pape du son analo, le maître du magnéto à bandes, l’ours rock dans sa tanière vintage. Rien ici n’a dépassé l’année 79, à part une platine CD (qui doit dater des années 90). Pas un écran, pas d’ordinateur, pas de téléphone (Liam n’a même pas de téléphone portable dans la vie), pas la peine de demander le code wifi…).
Avant de venir, on a beaucoup répété, retravaillé les morceaux, maquetté et re-maquetté, pour être le plus prêtes possible. On a pris le parti d’un album assez proche de nos lives, avec quasi rien d’autre que de la guitare, de la batterie et des voix. L’idée maintenant c’est de déposer nos bébés dans les mains expertes de Liam, et voir ce que ça lui inspire. Il a réalisé des albums pour les White Stripes, les Kills et Metronomy, ça nous parle. On a confiance en ses goûts, en son talent, on sait qu’on aura un vrai son brut et rock. Il va sûrement démonter nos morceaux mais pour les bichonner au final. On est super open, c’est ce qu’on vient chercher ici. Car non, ce n’est pas uniquement pour se la péter qu’on vient enregistrer en Angleterre ! ;)
On est arrivé la veille, histoire de s’installer tranquille. On a loué un appart dans le très cool quartier d’Hackney, près du studio, dans le nord-est de Londres.
On découvre donc le Toe Rag studio et le maître des lieux le lendemain matin. Il y a une pièce pour enregistrer, avec la batterie et les amplis, et un sol en lino imitant un carrelage noir et blanc. Derrière une grande vitre, il y a la mini-cabine de Liam, sa petite console, ses magnéto à bandes et ses vieux effets. En haut de la pièce où on joue, il y a un talk back (c’est une sorte d’hygiaphone d’où sort la voix de Liam quand il veut communiquer avec nous de sa petite cabine). On dirait un truc sorti tout droit de « la vie aquatique », on a l’impression que Bill Murray va débarquer dans son sous-marin, on adore !
Liam nous fait un thé (le premier d’une loooongue série), il a l’air totalement civilisé, nous voilà rassurées. Il m’a installé une batterie Gretsch bleue marbrée, sublime, et une caisse claire Carlton. Tout est réglé pile comme j’aime. Je n’ai même pas besoin de régler la hauteur des fûts, c’est pile poil. Donc pas d’instal' ni de balances batterie, on peut jouer direct, comme dans un film hollywoodien. Molly teste les amplis : un Fender, un Vox et un Selmer, tous super vintage. Les micros sont accrochés au plafond, j’avais jamais vu ��a, "très ingénieux" me dis-je. Le son est magique, on a envie de pleurer mais on se retient, ce serait pas très rock et on n’a pas que ça à faire.
On s’y met direct : on choisit un morceau, Captain. Liam met le CD de nos maquettes dans la platine. Ça sonne tout pourri dans ses super enceintes, je n’ai pas du tout honte de lui faire subir ça… Il a la classe de ne pas relever la piètre qualité de mon mix, il fait 2 écoutes, prend des notes, se retourne vers nous et dit : « Lovely ! » (et là on se dit : il est vraiment sympa). Il nous propose de la jouer et de tester quelques changements en nous disant cette phrase qui reviendra souvent : « let’s experiment… ».
Le morceau change de dimension, de structure, on valide ! On s’entraîne un peu pour intégrer la nouvelle façon de le jouer pendant que lui retourne dans sa cabine pour s’occuper du son.
Ah oui, petite précision, on enregistre en live, c’est à dire guitare et batterie en même temps, et comme je le disais, sur bandes, en analogique. Pas moyen de recaler le moindre coup, de modifier la moindre note. Si l’une des deux se plante, on recommence tout le morceau. C’est à l’ancienne, et c’est aussi ça qu’on aime, ça empêche de trop chipoter sur des détails. Si la prise est bonne mais qu’on a fait un pain, et bien le pain restera. Pas de triche. J’ai toujours aimé repérer les imperfections dans les vieux albums. A la longue, c’est même ce que je préfère, une légère fausseté, une petite accélération du tempo, ça a son charme. Exactement comme quand on est amoureux et qu’on finit par adorer les défauts de l’autre autant que ses qualités.
Et dans l’art encore plus qu’ailleurs : le mieux est l’ennemi du bien.
Une fois que tout le monde est prêt, et après un 3ème thé et un déjeuner jamaïcain, il met la bande en marche et nous dit dans le talk back : « we're rolling » ! On enregistre dans la même pièce Molly et moi, c’est très pratique pour être bien synchro. Quelques panneaux isolent le son de la batterie de celui de la guitare, ça suffit.
On fait une bonne prise, on écoute (on n’a clairement jamais eu un son comme ça... ça défonce), tout le monde valide et se félicite, et on passe au morceau suivant, Bound.
On inverse la structure du morceau, on simplifie les parties. On comprend vite le mot d’ordre de la semaine : élagage, simplicité, efficacité. C’est totalement raccord avec notre façon de travailler. Droit au but, pas de chichi.
Même procédé que pour Captain, on le met rapidement en boîte et on boucle la journée à 19h, fatiguées et heureuses.
La soirée, comme les suivantes, ressemblera à ça : courses chez Tesco, pintes au Kenton Arms, le très cool pub en face de l’appart, où l’on rencontrera nos nouveaux potes David (un fleuriste australien) et Alex (le barman, bassiste, qui ressemble à Dave Grohl jeune). Puis dîner devant un petit film d’horreur pour se détendre (pas super efficace comme technique…), et dodo.
On ne va pas vous détailler chaque journée, mais pour résumer l’art et la manière de faire de Liam, voilà ce qui s’est passé.
Chaque matin on a réécouté fiévreuses les prises de la veille, qu’on a le plus souvent validées, sauf quand on les a faites trop crevées et que ça manquait d’énergie.
A chaque nouveau morceau, même méthode à chaque fois, il a écouté 2 ou 3 fois la maquette puis on lui a joué le titre, parties par parties, il a pris des notes, réfléchi, nous a demandé de rejouer les plans, inversé les parties, changé le riff ou les accords, ou la rythmique, il a viré quasi toutes mes cymbales (« too dramatic »), pour arriver au nouveau morceau, en nous retournant le cerveau au passage.
On a essayé à chaque chanson de deviner ce qu'il allait en faire, on a souvent été agréablement surprises.
On se sentait comme des apprentis rockeuses, des Harry Potter au Poudlard du rock. On s’est pliées aux exigences de Liam telles des roseaux heureux dans la brise sauvage.
Et on a bu des litres de thé.
Pas mal de morceaux ont été simplifiés et restructurés, rythmiquement notamment : Bye bye chéri, Bound, Captain, Hey Stranger, Spoiled Brat, Better than nothing.
Certaines parties qui étaient à l’origine des ponts ou des intros sont parfois devenues le riff principal du morceau : You’re kidding, Shoe shine boy
D’autres ont été enregistrés tels qu’on les avait composés : Stockholm, Play doctor, My Love.
Les derniers jours on a enregistré les voix. Même technique, on a enregistré toutes les 2 en même temps, dans la même pièce, avec chacune un micro différent. Certains micros mettent plus en valeur certaines voix que d’autre, il a donc choisi les micros en fonction de nos timbres de voix. Un peu comme pour les fringues, selon si tu as une morphologie en X, en H, en O ou en A, tu ne vas pas choisir la même coupe de robe, et bah là c’est pareil mais pour la voix et le micro (je suis pas sûre que mon explication soit très orthodoxe dans le monde sacré des écoles de son, mais je m’en fout, débrouillez-vous avec ça). On a fait 2 prises par morceaux : pas le temps de se poser de questions, c’est bien. En général, quand t’enregistres plein de fois les même parties de voix, tu commences à trop réfléchir, à sur-interpréter et à chanter avec des effets de voix un peu maniérés souvent hors propos. On a ajouté les chœurs, retravaillé certaines parties en mettant des effets (des reverbs inversées par exemple).
Après ré-écoute à la fin d'une journée, on a parfois décidé de changer des structures, comme par exemple inverser un couplet et un refrain. C’est là que Liam nous sortait ses ciseaux magiques, coupait des bouts de bande et les recollait au scotch aux bons endroits. Fascinant… On ne vous dira pas pour quels morceaux on a fait ça, à vous de deviner !
Pendant ces 10 jours on s’est pris une vraie leçon de rock à l’école anglaise de Liam Watson. Et une bonne claque de son aussi : c’est chaud, ça crisse, ça ronronne, miaou.
On a commencé à intégrer une nouvelle façon de voir les morceaux, une nouvelle façon de composer. On est à des années lumières de la branlette instrumentale. C’est l’école de la simplicité, de l’efficacité et de la structure au service de la chanson. Chaque coup, chaque note inutile est viré à coup de cutter, ça élague, ça taille dans le gras pour ne garder que l'essentiel, l'essence, le pur, le vrai rock baby. Passionnant…
On rentre ensuite à Paris, on prend du recul et après écoute avec nos managers, on décide ensemble de ce qui manque. Quelques petites basses, quelques doublages de guitares, un piano, un orgue, des tambourins et finalement une ou deux cymbales. On y retourne donc 3 jours.
Après il y a eu les mix, le mastering, le choix du titre de l’album, le choix de l’ordre des morceaux, le graphisme du nouveau logo et du livret, les séances photos pour la pochette et les photos de presse, les tournages de clips et de vidéos live, les promos et le voilà enfin qui sort.
Il est maintenant à vous, faites-le tourner, dans l’auto, sous le manteau, dansez dessus en soirée, amenez-le en road trip, mettez-le à fond dans le salon pour faire le ménage, à fond dans votre walkman pour aller courir, moins à fond dans votre bain, prenez-en soin, son sort est entre vos mains, aimez-le comme s’il pouvait mourir demain.
LOVE
La vue de notre appart...
The Toe Rag Studio...
“We’re rolling...”
The control room...
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Chapitre Quatre : grosse mise à jour des familles
Note : j’ai fait deux grosses sessions de jeu qui ont pas mal glitché, du coup je n’ai pas d’images et il s’est passé mille trucs. Bref, un chapitre qui donne envie de se ligaturer les trompes.
La famille White-Zest est en mode Full House. La fratrie est désormais composée de Bash et de Drella, les deux ados moroses qui mettent quand même pas mal la main à la pâte. Bash est une grande asperge un peu geek, qui a besoin d’une dose régulière de jeux vidéos pour canaliser son énergie de grand dadais. Mais c’est aussi un grand romantique, qui ne rêve que de rencontrer l’amour. (malheureusement, les enfants de cette famille ont beaucoup de mal à se faire des amis, donc ça ne va pas être de la tarte pour lui)
Drella, quant à elle, est la digne fille de sa mère, c’est elle qui reprendra d’ailleurs la dynastie, et depuis qu’elle est entrée dans l’âge presqu’adulte, c’est elle qui s’occupe de la cuisine et du ménage (les filles ont vraiment des vies de rêve dans le Disney Challenge). Viennent ensuite Giselle, jeune fille pétillante avec un petit côté savante folle, Harry, le glouton de la famille, et enfin les jumelles (!!), Sasha (la petite casse-cou du lot) et Selene, l’androgyne du lot.
Snow retrouve un rythme de vie plus agréable, maintenant que tous ses enfants vont enfin à l’école. Elle va désormais sur la fin de sa trentaine, et profite de longues journées à ne pas faire grand chose à part désherber, collecter du miel, discuter avec les abeilles et faire du running. Elle a découvert que courir une à deux fois par jour l’aide à évacuer les tensions d’une famille joyeuse mais très bruyante. La maison s’est légèrement agrandie, mais les finances sont toujours en flux tendu, alors il n’est pas question de déménager pour plus grand. Les enfants dorment répartis dans deux chambres, comme des dortoirs, et chacun doit attendre son tour pour pouvoir prendre sa douche le matin !
Johnny a fini par se faire à son rôle de père. Il s’occupe bien plus des enfants qu’auparavant -- les premières années des deux aînées, il ne pouvait pas en dire autant -- et continue de grimper les échelons de sa carrière de fleuriste. (et il se découvre un goût inattendu pour l’uniforme de la boîte, qui comprend des chaussures à talons pour tout le monde)
Heureusement qu’il met la main à la pâte, quand même, car élever 6 enfants afin qu’ils deviennent des adultes épanouis et brillants, c’est loin d’être de la tarte. Aider ses petites dernières à faire ses devoirs le rend un peu nostalgique, de l’époque où lui et Snow passaient leurs nuits à s’occuper de bébés braillards. Peut-être arrivera-t-il à convaincre son épouse de rempiler pour un petit dernier ?
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Beauté à Paris Boutique Nose
Photo : Boutique Nose
Beauté à Paris : Boutique Nose
20, rue Bachaumont, IIe Métro Sentier Ouvert de 10h30 à 19h30, fermé le dimanche
www.nose.fr
Néoparfumerie Ils sont sept à s’être associés dans ce projet déroutant où le parfum se pose en invitation à partager ses sensations olfactives au cours d’un cocktail et dans le cadre d’un atelier dirigé par l’un des sept en question. Soit Nicolas Cloutier, ou Mark Buxton, ou encore Romano Ricci, connu pour avoir créé la marque Juliette Has a Gun. Tous ont trempé à leur façon dans le sent-bon. Et chacun tient à faire partager son expérience. L’idée est, en effet, plus large que celle de vendre des parfums – 50 marques dont Penhaligon’s, Lorenzo Villoresi, Ren, Atelier Cologne, Biehl, Acqua di Parma, D.R. Harris, 600 produits en rayon -, et leurs collaborations se multiplient, notamment avec le fleuriste Baptiste. Ouvert en bordure d’une rue paisible et piétonne du quartier Montorgueil, leur magasin se présente sous un jour assez clinique : les parfums, les soins, les crèmes et les cosmétiques présentés sur les étagères sont des testeurs.
youtube
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from Beauté à Paris Boutique Nose
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Draco Malfoy avait toujours eu ce qu’il voulait et il en avait conscience. Il était privilégié par sa position d’héritier, de fils unique, d’enfant voulu et chéri par ses parents. Privilégié par la nature même, par sa beauté, par son intelligence. Il savait qu’il faisait énormément d’envieux. Qu’y pouvait-il ? Il était né comme ça. Une cuillère d’argent dans la bouche. Littéralement, qui plus est, car il ne se souvenait pas d’un repas familial sans que l’argenterie ne soit sortie.
Que penserait Harry de l’argenterie ? Draco n’était pas aveugle, loin de là. Il avait remarqué les tenues usées du fleuriste. Sa maigreur qui peinait à être corrigée. Son âge. Draco avait demandé à Luna Lovegood depuis combien de temps Harry travaillait pour sa mère, atterré d’avoir tant de fois manqué le bel homme durant ses achats express. Mais fort heureusement, cela ne faisait que quelques mois lorsqu’il s’est rendu compte de sa présence. Cela faisait donc trois ans, à présent. Et s’il avait été embauché à 22 ans, il n’avait sûrement pas fait d’études. Son travail n’était définitivement pas un temps partiel et lorsque Draco parlait de ses examens, Harry ne renchérissait jamais sur les siens. Tous ces éléments ne menaient qu’à une seule conclusion : il était pauvre. Draco irait jusqu’à dire qu’il était plus pauvre que la moyenne, même si ça ne changeait rien à ses yeux.
Il y avait longuement pensé. Très longuement.
Mais presque trois ans plus tard, le fait demeurait : il était diablement attiré par Harry Potter. Tout lui plaisait. De sa beauté sauvage à sa folle impertinence, de son habilité à son talent de composition. Draco en voulait plus. Qui sait, peut-être qu’une fois en rendez-vous, il découvrirait des aspects de Harry qu’il n’aimait pas et il cesserait d’être obsédé par le fleuriste. La sensation de sa peau rugueuse lui revint en mémoire malgré les mois qui le séparaient du 31 juillet. C’était la première fois qu’il avait baisé une main aussi sèche. Rude.
—Tu es bien pensif, nota sa mère.
Elle se déplaça gracieusement à ses côtés, admirant à son tour le sublime jardin à la française à travers les baies vitrées. Il hésitait à lui en parler. Elle n’avait pas été désappointé en apprenant qu’elle n’aurait jamais de belle-fille et son père s’en était également vite accommodé. En revanche, ils s’attendaient clairement à un riche parti. Un Blaise Zabini, un Théodore Nott. À la limite, un Neville Longbottom. Ce serait un déplaisir, mais cela resterait un parti convenable pour un Malfoy.
Un Harry Potter, fleuriste, sans le sou ? L’affaire s’annonçait mal. Ce n’était pas pour rien que Draco, sûr de lui et tellement habitué à obtenir ce qu’il voulait qu’il n’avait guère de patience, avait pourtant patienté plus de deux ans dans l’espoir que son attirance se fane d’elle-même. Mais il devait se rendre à l’évidence : loin de s’étioler, il devenait de plus en plus attiré Harry. Ce n’était plus seulement pour ses yeux d’un vert presque surnaturel, pour son sourire tordu ou pour sa silhouette qui ne demandait qu’à être découverte. Plus encore, c’était pour sa facilité à le faire rire, à le surprendre, à renchérir intelligemment à chacune de ses boutades que Draco était irrémédiablement sous le charme.
C’était décidé, il inviterait Harry Potter à un rendez-vous. Avec un peu de chance, il serait déçu, son attirance s’effondrerait d’elle-même et il trouverait un bel homme riche que ses parents approuveraient.
Il le fallait.
—Sûrement. Mais l’objet de mon trouble n’est pas digne de votre intérêt, mère. Il n’y a guère d’inquiétude à avoir.
Narcissa Malfoy lui jeta un regard acéré. Un regard tellement Black que Draco se sentit immédiatement recomposer son masque d’aristocrate.
—Pourtant, je ne me sens pas sereine. Peut-être voudrais-tu me confier l’objet de tes pensées, afin d’apaiser la mère inquiète que je suis ?
—Je vous assure, tout va bien. Je ne désire guère m’appesantir sur le sujet. Toutefois, soyez certaine que je viendrais à vous si le problème persiste.
Elle le détailla longuement avant de reporter son regard sur le jardin.
—Fais attention à toi, Draco. Nous serons toujours là pour toi.
J’ai comme l’impression que je vais vite tester cette assertion.
—Je sais. Je vous aime.
—Nous aussi, Draco. Nous aussi.
Et elle sourit, de ce sourire tendre et maternel qu’il était le seul à connaître.
Faites que Harry Potter soit décevant, par pitié.
*
Il n’était pas décevant, il était désespérant.
Frustrant, irritant, irrémédiablement chiant et incroyablement attachant. Merde.
Premier signe que cela s’était mal annoncé pour Draco Malfoy : avant d’entrer dans la boutique, il avait été légèrement angoissé. S’il fallait être parfaitement honnête avec soi-même, Draco avait été à deux doigts de faire demi-tour tant il avait eu peur, mais il était hors de question de se l’avouer, même à soi-même. Il était donc entré, les mains légèrement moites et le cœur battant la chamade.
Les autres signes s’étaient succédés : Harry avait été accaparé par un client, c’était madame Lovegood qui était venu le voir. Il avait dû refuser son aide, gêné, car il voulait parler à Harry. Le sourire moqueur sur le visage de cette femme était quelque chose qu’il voulait oublier de façon définitive. Il ne l’inviterait définitivement pas à leur mariage.
Wait, what ?
Concentre-toi !
Harry enfin devant lui, le cerveau de Draco s’était mis sur pause. Il avait été extrêmement tenté de faire mine de rien et d’acheter un quelconque bouquet avant de prendre les jambes à son cou. Finalement, il avait enfin eu le courage de se jeter à l’eau et demander un rendez-vous à Harry — sans bégayer, s’il vous plaît — quand Harry avait eu l’audace de refuser.
Oh, le pauvre bougre. Draco avait oublié un léger détail : Harry était incapable d’accepter quoi que ce soit. Foutu connard. Draco s’était tardivement rappelé la peine qu’il avait eu à acheter un bouquet à Harry pour son anniversaire.
Alors maintenant, entre une allée de tulipes et une autre de bégonias, il avait en face de lui un fleuriste rougissant plus têtu qu’une mule.
—Tu mens, déclara posément Draco.
Il était intérieurement très loin d’être aussi calme qui le prétendait.
—Non, répondit brièvement Harry entre ses dents en détournant le regard.
C’était le plus mauvais menteur de la planète. Même un enfant de trois ans mentait mieux que ça.
—Si. Je sais que tu es attiré par moi, tout comme je le suis par toi. Et tu es officiellement bisexuel, donc je te le redemande : pourquoi refuses-tu mon rendez-vous ?
Draco commençait à avoir une petite idée du problème.
—Je n’ai pas de temps à te consacrer.
—Trouves-en.
Effaré par ce culot, Harry lui jeta un regard noir qui était immédiatement démenti par ses prunelles brillantes d’amusement et son petit sourire.
—Tu es l’audace incarné, Malfoy. Pourquoi voudrais-je faire cet effort ? Tu ne m’intéresses pas. Accepte mon refus et va voir ailleurs si j’y suis.
—C’est un compliment que l’on me fait souvent. Qu’as-tu à faire de plus important que passer du temps avec moi ? se moqua-t-il en retour.
—Une sieste. La vaisselle. Une lessive.
—Faisons cela ensemble, alors.
Interloqué, Harry resta un moment sans voix avant de rire, légèrement hystérique.
—Alors toi…Non, certainement pas. Je n’en reviens pas. Qu’est-ce qui t’intéresses donc tant chez moi ?
Tout, bordel.
—Tes vêtements propres, apparemment.
Harry roula des yeux.
—Dit-il en allant probablement au pressing toutes les semaines…
—Mieux, j’ai un employé. J’aimerais que tu le prennes en stage. Tu aurais sûrement beaucoup à lui apprendre.
—Oh, c’est donc un rendez-vous professionnel que tu me proposes ?
Les yeux verts brillaient de malice. Il rayonnait d’humour et de tendresse. Draco ne s’en lasserait jamais.
—Oui. Tu dois bien connaître tes futurs employés, quand nous vivrons ensemble dans une immense maison de compagne avec trois chiens, deux chevaux et six chats.
Harry entrouvrit les lèvres avant de les refermer, les joues à nouveau rouges. Niveau carnation, Draco espérait s’en sortir mieux.
—Woah. Je te savais ambitieux, mais je te découvre visionnaire.
—Je suis un homme aux multiples talents. D’ailleurs, j’ai une autre vision : toi, acceptant ma demande de rendez-vous.
—J’ai toujours détesté les voyants. Je vais donc refuser.
—S’il te plaît…?
C’est la technique qui avait le mieux fonctionné le 31 juillet. Comme s’il avait conscience de sa faiblesse, Harry le fusilla du regard mais peinait à réitérer son refus. Draco sentait que ses réserves n’avaient rien à voir avec lui et tout à voir avec l’aspect monétaire, donc il poursuivit. Ça faisait plus de deux ans qu’ils se tournaient autour, après tout. Il n’allait pas abandonner maintenant.
—Un simple dîner. Je paye, je n’attends rien de toi, d’aucune façon.
—Je sais, mais non.
—Un café, alors ? Le Serdaigle. C’est un café-librairie très sympa.
—Non !
Devant le froncement de sourcils de Draco, Harry poursuivit :
—C’est celui de Cho. Mon ex. On est en bons termes mais je ne veux pas du tout avoir un rendez-vous galant là-bas, ce serait vraiment gênant.
Note à moi-même : ne plus jamais foutre les pieds au Serdaigle.
Deuxième note : demandez des informations à Chang.
—Un autre café ?
Harry baissa les yeux sur ses mains et passa un ongle sous un autre pour enlever un peu de terre. Ses mains étaient à des milliers de kilomètres des mains d’un Zabini ou d’un Nott. Pas soignées, griffées, tachées, abîmées, tannées par le soleil. À l’opposé des mains délicates de Draco. Il avait une folle envie de lier ses mains aux siennes.
—Et pourquoi pas une promenade ? Jusqu’à la colline d’Helga. Le coucher de soleil est magnifique là-bas.
Il a proposé quelque chose !!! OUI OUI OUI
—Marché conclu. Où se rejoint-on ?
Harry mâchouilla l’intérieur de sa joue.
—Ici, à 19h30. Ça te va ?
—Honnêtement, Potter. J’aurais accepté même si tu m’avais dis 2h du matin à la gare.
Le sourire de Harry transperça son visage.
–Mince, c’est ça que j’aurais dû faire. Je suis sûr que ce joli visage se vendrait très cher sur le marché noir.
Niveau carnation, Draco ne répondait plus de rien. Ses joues étaient probablement plus rouges qu’aucune des fleurs de la boutique.
*
Quand Draco avait aperçu Harry au loin, il avait immédiatement été intrigué. Il avait un sac à dos qui avait l’air bien chargé et des baguettes de pain sous le bras. Mais surtout, il faisait du skateboard. Harry lui avait souri timidement avant de sauter de sa planche et, d’un fort appui sur une extrémité, elle avait atterri dans sa main avec une aisance pratiquée.
—Salut.
—Salut.
Harry, comme à son habitude, comprit immédiatement la tonne de questions qu’avait Draco et en réponse, un sourire narquois chassa son air auparavant timide. Draco avait toujours été fasciné par la facilité avec laquelle Harry le comprenait.
—J’ai apporté le pique-nique. Pas grand-chose, mais…Je me suis dis que ça pouvait être chouette.
Oh, le fourbe. Il refusait les cadeaux de Draco mais lui offrait un pique-nique. Draco sourit malgré lui. Il se vengerait.
—C’est une excellente idée.
Ils se mettaient en route quand Draco ajouta d’un ton moqueur :
—Pour quelqu’un qui n’était pas intéressé, tu es très investi.
—Il faut soigner sa clientèle.
—T’es payé en heures supplémentaires pour pique-niquer avec moi ?
—Oui. Merci d’arrondir mes fins de mois.
Draco abandonna cette joute verbale pour détailler Harry et celui-ci, captant son regard, se laissa faire avec des yeux brûlants. Comme s’il se préparait au rejet et qu’il le défiait de le faire.
Mais il n’y avait aucun monde où Draco Malfoy rejetterait Harry Potter.
—Nous formons une drôle de paire, toi et moi, lâcha finalement Harry.
Draco essaya de se figurer à quoi ils ressemblaient, de loin. Un homme aux cheveux d’ébènes emmêlés, aux lunettes légèrement de travers, chemise trop large sur un vieux t-shirt à l’effigie d’un groupe de rock, sac à dos usé sur le dos, skateboard sous le bras et un pantalon de cargo taché de peinture. À ses côtés, un homme grand aux traits fins, vêtu d’un costard bleu foncé qui soulignait sa taille élégante et son teint clair.
—Tu n’as pas l’habitude d’attirer les regards ? taquina Draco en retour.
—Pas vraiment, non. J’ai plutôt tendance à les éviter.
Encore ce sourire tordu que Draco aimait tant. Mais la lueur des émeraudes indiquait une confidence. Il en prit note.
*
Bon, Draco était foutu. Il en avait pris conscience au moment même où le coucher de soleil avait fait rougeoyer les cheveux de jais de Harry et que celui-ci s’était tourné vers lui, la peau revêtu d’or solaire, pour lui adresser le plus heureux des sourires.
À présent, Draco réfléchissait à une autre façon d’inviter Harry à sortir. Comme un idiot, il n’avait pas pensé à prendre son numéro et il ne l’avait pas trouvé sur les réseaux sociaux. Néanmoins, avant de se quitter, Harry l’avait remercié pour cette soirée. C’était bon signe, n’est-ce pas ? Draco ne voulait pas se précipiter, mais chaque seconde passée auprès de Harry était incroyable. Il ne devait pas faire n’importe quoi.
Quel était le temps adéquat pour proposer un nouveau rendez-vous ? Devait-il penser à une activité gratuite, comme ce qu’avait proposé Harry ? Comment faire pour que Harry se fiche de l’argent de Draco ? S’ils étaient amenés à vivre ensemble, Draco se fichait pas mal de tout payer. Il était ridiculement riche, ce n’était pas du tout un problème.
Il se retourna et enfuit la tête dans son oreiller. Jamais, au grand jamais, il s’était autant pris la tête pour des amourettes. Au fond de lui, il savait que c’était différent. Tout, chez Harry, était différent.
Mais surtout, Harry Potter était un défi à part entière. Et Draco Malfoy adorait les défis. Il voulait résoudre le casse-tête qu’était Harry Potter pour le restant de ses jours.
Il était vraiment foutu.
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Pretty Flower - Larry
by Onelouswives
Le jour où la belle rose blanche du jardin d'Harry éclôt, le fleuriste ne s'attendait pas à voir apparaître au milieu des pétales aussi blancs que la neige, un petit homme grognon. Le mécheux était plus petit qu'une fleur, et semblait décidé à ne plus jamais se séparer du bouclé, quitte à lui en faire voir de toutes les couleurs.
Words: 39189, Chapters: 7/10, Language: Français
Fandoms: One Direction (Band), Larry Stylinson - Fandom
Rating: General Audiences
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Categories: M/M
Characters: Louis Tomlinson, Harry Styles, Gemma Styles
Relationships: Larry Stylinson, Harry Styles/Louis Tomlinson
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The Wonderlands
by EstherftLarry
"Somewhere between chaos and control — these are the wonderlands."
La fille de Harry, Andy, est signée dans le girlband de Louis. Son chemin vers le succès est marqué par la compétition, le chaos, et pour Harry, une histoire d'amour.
Words: 11360, Chapters: 1/10, Language: Français
Fandoms: One Direction (Band)
Rating: Mature
Warnings: Creator Chose Not To Use Archive Warnings
Categories: M/M
Characters: Harry Styles, Louis Tomlinson, Troye Sivan, Gemma Styles, Niall Horan, Zayn Malik, Liam Payne, Original Characters
Relationships: Harry Styles/Louis Tomlinson
Additional Tags: Riche Louis, Producteur Louis, Parent unique Harry, fleuriste harry, Rock and Roll, Past Character Death, Alcool, Recreational Drug Use, Angst, Smut, Depression, Secret Relationship, Kid Fic, en quelque sorte, Hurt/Comfort, Slow Burn, TRADUCTION, ihih
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