Entourons nos enfants d'un environnement favorisant la santé : moins de pollution, plus de nature !
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Risque de moisissures à la maison (2/2) 👉 Bonnes pratiques à connaître
✔️ Aujourd’hui, je vous propose d’aborder le sujet des moisissures dans les habitations, ces moisissures qui émettent des agents préoccupants dans l’air intérieur.
En effet, ces moisissures peuvent émettre des mycotoxines et des spores dans l’air intérieur. D’après l’Anses, elles ont été associées à « des effets avérés sur la santé respiratoire [, dont] le développement et l’exacerbation de l’asthme chez les enfants ». 🧒
Maîtriser le développement des moisissures est donc associé, au-delà des aspects esthétiques, à des enjeux sanitaires pour les enfants. Dans cet objectif, voici quelques exemples de recommandations classiques 💪🏼 :
• Réduire les sources d’humidité à l’intérieur de l’habitation. 💧
• Aérer son logement au moins 10 minutes par jour, été comme hiver. L’aération pourra être augmentée après des activités produisant de l’humidité dans l’air. 🌬️Par exemple : toilette, séchage du linge en sortie de machine à laver, cuisson à la vapeur, etc.
• Mener à bien les travaux nécessités par certains types de sources d’humidité.
• Eviter d’installer de la moquette dans les zones où existe un problème répétitif de moisissures.
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Risques de moisissures à la maison (1/2) 👉 Surveiller et éviter les excès d’humidité
✔️ Aujourd’hui, je vous propose d’aborder le sujet des moisissures dans les habitations, ces moisissures qui émettent des agents préoccupants dans l’air intérieur.
La bonne pratique 💪🏼 que je souhaite partager avec vous aujourd’hui, elle est directement issue du Guide pratique « Pour une meilleure qualité de l’air dans les lieux accueillant des enfants et adolescents », du ministère en charge de l’Écologie. Et cette bonne pratique, c’est, éviter l’excès d’humidité dans la maison. 🏠
Plus précisément, le guide quantifie cette bonne pratique, en fournissant une fourchette de référence ; il recommande de « maintenir une humidité acceptable (30-60%) dans les pièces de vie ». 💧
Cette humidité relative, elle peut être surveillée avec un hygromètre ; on en trouve dans le commerce. Et cette mesure, ça peut être un bon point de départ, au moins dans les pièces à enjeux, car un excès d’humidité favorise l’apparition et le développement de moisissures, qui se trouvent souvent dans les logements. Par exemple, en France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) estime qu’entre 14 et 20 % des logements présentent des moisissures visibles. 🏘️
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Plantes dépolluantes (3/3) 👉 Biophilie : amour de la nature
✔️ Dans l’air des maisons, le plus efficace pour diminuer la présence de polluants, cela reste de limiter les sources d’émissions et de renouveler l’air intérieur régulièrement. 🏡
Bon, et Karine, si tu avais pour projet d’introduire plus de plantes ☘️ dans ta maison, cela m’ennuierait quand même que ces différents éléments te freinent de trop. D’une manière générale, je pense que réintroduire de la nature dans notre quotidien 🍃, et notamment dans les habitations, peut générer de nombreux bienfaits, et en particulier pour la santé des enfants. 🧒
Avoir des plantes chez soi, cela aide certainement à nourrir notre biophilie 🌳, notre « amour de la nature », pour reprendre l’hypothèse proposée par Edward Wilson. Je crois que sur ce sujet, il y a certainement un juste équilibre à trouver, du « ni trop, ni trop peu ».
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Plantes dépolluantes (2/3) 👉 Faible niveau de preuves
✔️ L’Anses a jugé que le niveau de preuves disponibles était si faible, que les plantes dépolluantes n’ont même pas été retenues dans le champ de son expertise de 2017, qui portaient sur « les différentes techniques d’épuration d’air intérieur émergentes ». 🤔
Par la suite, en 2019, l’Ademe a confirmé ces premières conclusions : « quelques plantes dans une pièce ne suffisent pas à la dépolluer ». 🌱 Par ailleurs, une revue de littérature scientifique, datée de 2019, conclut également à une faible capacité de dépollution. 🌫️
Le même type de conclusions est mis en avant sur le site des Conseillers Médicaux en Environnement intérieur (CMEI), et aussi par le CEREMA, qui utilise même l’ironie dans son Guide Grand Air : « Les arguments commerciaux qui font généralement la promotion des plantes dites « dépolluantes » ne sont fondés sur aucune étude scientifique. Pour améliorer la qualité de l’air dans une pièce de surface moyenne (25 m2) il faudrait au minimum 100 plantes en pot, ce qui réduit considérablement la possibilité de se mouvoir, à moins de les accrocher toutes au plafond... ». 🌿 #plantesvertes
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Plantes dépolluantes (1/3) 👉 quelle efficacité en conditions réelles ?
✔️ Aujourd’hui, je réponds à la question de Karine, qui me demande « Est-ce que les plantes 🌿 sont efficaces pour dépolluer la maison ? 🏠 Est-ce qu'elles peuvent protéger des pics de pollution de l'air ? » 🌫️ Merci pour ta question Karine, effectivement il y a pas mal d’articles et de livres sur le sujet.
D’ailleurs l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) et l’Agence de la transition écologique (ADEME) ont étudié cette question au travers d’un programme de recherche, et ils y ont répondu au début des années 2010. Cette réponse, elle est résumée ainsi par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).
« Si certains végétaux ont prouvé leur capacité d’épuration en laboratoire, il n’y a pas d’efficacité réelle démontrée en conditions réelles. En outre, si les impacts sanitaires restent faibles, les végétaux présents dans les logements peuvent présenter une certaine toxicité et être à l’origine de troubles allergiques ». 🤔
Ce type de troubles est soit directement lié aux plantes, comme avec le ficus par exemple, soit lié à un potentiel développement de moisissures dans leur substrat.
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Esprit critique et confiance dans les experts, avec Samuel Buisseret (Mr. Sam)
Bonjour à tous, Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Esprit critique et confiance dans les experts, avec Samuel Buisseret (Mr. Sam)”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi. Présentation de Samuel Buisseret, qui connaît bien les méthodes d’esprit critique permettant de questionner la…
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Intégrer la nature dans les habitudes de la famille (4/4) 👉 Quelle dose de vitamine N ?
✔️ « Une heure par jour » 🌲, c’est une référence qui est souvent citée, mais même une séance d’une dizaine de minutes, répétée régulièrement, peut faire une vraie différence, selon des auteurs comme Jared Green.
Une bonne pratique classique consiste à laisser les enfants jouer dans la nature à la sortie de la crèche ou de l’école, avant d’entamer les activités de fin de journée. Plus généralement, faire de la nature le « terrain de jeu par défaut », c’est une habitude qui permet d’assurer un contact régulier avec la nature de proximité. 🍃
En complément du socle de base que représente le contact quotidien avec la nature de proximité 🌳, une diversification des types d’expériences peut être considérée et intégrée, concrètement, à l’agenda familial 👨👩🏾👧🏻🧒🏽. Dans cette logique, vous pouvez vous appuyer sur des points de repère que je trouve inspirants 😃 et que je vous avais présentés dans une des premières vidéos de la chaine :
• une fois par semaine - une activité consacrée à la découverte et à l’exploration de la nature. Par exemple : jardinage, bain de forêt, observation d’oiseaux, initiation à la botanique ;
• une fois par mois - une sortie dans un parc régional ou national. Dans ce cadre, la nature pourrait devenir cette fois le « contexte de vacances par défaut » pour votre famille ;
• une fois par an : une sortie dans une zone de nature plus « sauvage », c’est-à-dire peu influencée par les activités humaines.
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Intégrer la nature dans les habitudes de la famille (3/4) 👉 Besoin d’espaces « sauvages » ?
✔️ Quand je parle de contact avec la nature aux personnes autour de moi, je constate que ça évoque souvent des excursions dans des milieux assez « sauvages », c’est-à-dire peu influencés par des activités humaines. 🌿
Une des difficultés associées à cette vision, d’après moi, c’est qu’elle peut faire penser que la nature est à distance de nous, quelque part « là-bas », au loin. 🤔
Alors je vous invite à considérer une approche différente et complémentaire. A mon sens, dans le contexte du fonctionnement de routine d’une famille, la priorité, c’est de mettre les enfants 🧒 au contact de la nature de proximité, au moins un peu tous les jours.
Une fois que vous avez repéré où se trouvent les espaces naturels 🌳 autour de vos lieux de vie, et bien, un contact régulier avec la nature doit probablement pouvoir s’intégrer à vos routines familiales 👨👩🏾👧🏻🧒🏽, sans changer significativement votre mode de fonctionnement.
En règle générale, les enfants, et en particulier les jeunes enfants, n’ont pas besoin d’une nature très sauvage pour créer un bon premier niveau de connexion.
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Intégrer la nature dans les habitudes de la famille (2/4) 👉 Espaces protégés
✔️ Une seconde étape pourrait être de repérer les espaces naturels protégés les plus proches.
Souvent, ces zones présentent des écosystèmes moins influencés par les activités humaines : elles peuvent donc permettre d’approfondir la connexion entre les enfants et la nature. 💪🏼
Par exemple : Parcs naturels régionaux (PNR), sites Natura 2000, réserves naturelles, parcs nationaux, etc. Votre recherche pourra s’appuyer sur la carte IGN de votre zone, par exemple. 🌿
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Pollution de l’air extérieur (4/4) 👉 Pollution = ville ?
✔️ Sur ce sujet, mes réflexions sont toujours en cours 🤔 ; j’ai partagé comment je fais à ce stade, pour participer à nourrir vos réflexions, mais il ne faut pas voir ça comme des recommandations.
D’ailleurs je suis preneur de vos retours de parents 👪, notamment si vous habitez en ville 🏢. Je vous invite à partager en commentaire vos analyses et les bonnes pratiques que vous mettez en œuvre, ça sera très intéressant et cela contribuera à que tout le monde progresse. 😃
Un dernier point sur ces aspects : je vous invite à faire attention au raccourci « pollution = ville ». Hors zone urbaine, il y a aussi des sources de pollutions préoccupantes, bien entendu. Un exemple au cœur de l’actualité de ces dernières années, c’est l’épandage de pesticides 🚜 à proximité des habitations, par exemple. Donc mieux vaut être bien vigilant au moment de choisir son logement 🏠, quel que soit le type d’environnement associé.
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Pollution de l’air extérieur (3/4) 👉 Haut niveau de santé
✔️ Mon deuxième axe principal de gestion des risques, c’est d’essayer de diminuer les possibilités d’apparition d’effets chez mes enfants 🧒, en les aidant à construire un corps robuste 💪🏼, avec un haut niveau de santé.
On peut voir ça comme une application du principe Minimax, que l’on a vu à l’occasion d’une autre vidéo. On essaye de donner un style de vie sain à nos enfants, au moins sur les paramètres que nous maîtrisons le mieux, dans cette vie principalement urbaine 🏢. Donc on est notamment très impliqués sur les aspects liés à l’hygiène de vie. En fait, on se base sur l’observation générale qu’un corps en bonne santé est un corps qui est moins vulnérable aux effets des pollutions. 🌬️
Une fois dit ça, chaque enfant a ses propres spécificités, bien sûr, chaque corps a sa propre histoire. De ce que je peux observer, mes filles me semblent avoir un haut niveau de santé. Mais si l’une d’elle développait un trouble qui pourrait être associé à la pollution de l’air urbaine 🚗, cela nous ferait probablement reréfléchir à une potentielle évolution dans nos choix de vie 🤔.
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Pollution de l’air extérieur (2/4) 👉 Choix du lieu d’habitation
✔️ Lorsqu’on a déménagé 🤰, je m’étais renseigné sur les études qui portaient sur des liens entre des effets sanitaires et des distances avec les axes routiers à fort trafic 🚗. Sur la base des éléments que j’avais pu trouver à l’époque, j’ai retenu une distance minimale d’environ 500 m dans nos recherches de logement.
✔️ toujours concernant le lieu de notre habitation, j’ai fait attention à rester à distance des installations urbaines de proximité dont l’impact est démontré ou suspecté. Par exemple : ateliers de réparation de deux roues 🛵, ongleries , imprimeries, installations de nettoyage à sec…
On a aussi choisi un appartement dans les étages 🏢, car j’avais trouvé de premiers éléments sugg��rant des expositions plus faibles.
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Pollution de l’air extérieur (1/4) 👉 Pics de pollution de l’air.
✔️ Aujourd’hui, je réponds à la question de Louis, qui me demande : « Pourquoi habites-tu à Paris ? Comment fais-tu avec la pollution atmosphérique ? »
Merci pour ta question, Louis, je l’ai sélectionnée, bon déjà parce que je me la suis beaucoup posée moi-même 🤔, bien sûr, et puis surtout parce que j’observe autour de moi que beaucoup de parents s’interroge sur ces sujets, notamment lorsqu’ils habitent déjà en milieu urbain. 🏠
Bon donc déjà, sur le pourquoi j’habite à Paris, j’y ai répondu dans une vidéo précédente : la décision s’est faite sur un ensemble de différents critères, dont des critères hors santé environnementale et qui était aussi important pour nous. Aujourd’hui, je vais développer un peu plus le comment je gère la pollution de l’air en milieu urbain, à ce stade.
Bon d’abord, j’essaye d’appliquer un maximum de bonnes pratiques visant à limiter les expositions de mes enfants. Par exemple,
🎯je repousse ou j’annule leurs activités physiques intenses en cas de pic de pollution de l’air. Même si j’ai en tête que les évaluations bénéfices-risques existantes suggèrent que, en règle générale, il reste plus bénéfique de continuer à faire du sport en cas de pic, en fait, comme mes filles ont un bon niveau d’activité physique 💪🏼 et de mouvements en routine, décaler ou annuler quelques séances ne présente pas d’enjeu significatif, à mes yeux.
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Exposition aux écrans et santé des enfants, avec Amine Benyamina
Bonjour à tous, Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Exposition aux écrans et santé des enfants, avec Amine Benyamina”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi. Présentation d’Amine Benyamina, qui connaît bien les liens entre exposition aux écrans et santé des enfants Bonjour les parents…
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Jouets de bain en plastique (3/3) 👉 Limites des évaluations de risques
✔️ Concernant ces substituts, une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), datée de 2016, a produit une évaluation de risques dont les conclusions sont assez rassurantes, pour les substituts qui ont pu être évalués. 📚 Néanmoins, les évaluations de risques actuelle prennent imparfaitement en compte les effets de perturbation du système hormonal, le type d’effets suspectés chez plusieurs plastifiants.
Ces limites dans la compréhension et la maîtrise de ce type d’effets en toxicologie 🤰, qui font l’objet de débats nourris dans la communauté scientifique, me semblent inviter à la prudence, en particulier pour les enfants et leurs « fenêtres de vulnérabilités ». 🧒
En ce sens, Barbara Demeneix fait une recommandation : « ne donnez pas d’anneaux de dentition en plastique flexible aux bébés ». Selon moi, une logique de prudence peut raisonnablement étendre cette recommandation aux jouets de bain. 👶
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Jouets de bain en plastique (2/3) 👉 matière naturelle ?
✔️ A défaut de jouets sans plastique, le Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Lille fait une recommandation, sur le site des 1000 jours pour la santé : « Recherchez les indications « sans phtalates » ou « sans PVC ». Préférez les jouets […] en matière naturelle. » 🌍
🔊 Concernant les jouets en matière naturelle, pour le bain, je suppose que les jouets en caoutchouc naturel font partie des jouets vers lesquels oriente le CHRU de Lille. Concernant les indications « sans phtalates » ou « sans PVC », comme le souligne Patrice Halimi, qui est Chirurgien-Pédiatre et co-fondateur de l'Association Santé Environnement France (ASEF), « ce type de mention provient des fabricants et ne donne pas d’indication sur les substituts choisis. ».
Concernant ces substituts, une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), datée de 2016, a produit une évaluation de risques dont les conclusions sont assez rassurantes, pour les substituts qui ont pu être évalués. 📚
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Jouets de bain (1/3) 👉 préoccupations avec les plastiques mous
✔️ La bonne pratique que je souhaite partager avec vous aujourd’hui, c’est, éviter les jouets de bain en plastique mou, dans une logique de prudence. 🛁
Certains jouets en plastique souple peuvent contenir du PVC et des phtalates. Les phtalates, c’est une grande famille de substances, dont certaines d’entre elles sont connues pour leur capacité à perturber le système hormonal.
Les phtalates servent de plastifiants : ce sont des substances ajoutées au plastique pour lui donner certaines propriétés, par exemple une certaine souplesse. Ce qui est préoccupant, c’est que certains d’entre eux peuvent se détacher du plastique et exposer les enfants, en particulier lorsque les jouets sont portés à la bouche. 👶
❌ […] Et pourtant, pour trois d’entre eux (DEHP, DBP, BBP), un rapport de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), daté de 2018, indique un taux de non-conformité d’environ 20 % dans les jouets testés. L’agence conclut que ce taux est « très élevé, étant donné que la restriction des phtalates a été prévue pour protéger les enfants des substances dangereuses et qu’elle est en vigueur depuis de nombreuses années maintenant. »
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