#Gizelle LeBris
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Automne 1933, Hylewood, Canada (1/9)
Ma très chère cousine,
C’est Lucien qui m’a dit de t’écrire. Il dit que tu seras meilleure conseillère que lui, vu qu’il n’entend rien à ces choses-là.
Gizelle est un peu bizarre, elle est toujours triste, elle se plaint beaucoup, elle ne mange rien. Quand j’étais enfant, elle voulait toujours jouer avec mes amies et moi, et nous jouions avec elle souvent, mais parfois nous souhaitions rester entre nous sans petites, et Gizelle le prenait très mal. Bref, elle n’a pas beaucoup d’amies non plus, voire pas du tout. Lucien s’est alors dit que pour l’anniversaire de ses quatorze ans, il serait agréable d’organiser un bal. Il a invité tous les jeunes de l’île et leur famille pour essayer de la socialiser un peu.
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Automne 1922 - Louxor (Egypte)
4/10
Je constate en tous cas que Jules semble tenter de se racheter, à sa manière pour sûr, mais j'ai l'impression que vous y trouvez une forme de sincérité cette fois. C'est en tous cas ce que semblent indiquer vos mots. Il est bien altruiste de prendre sous son aile la petite Gizelle, mais il est vrai que dans un couple, la communication et le compromis sont supposées être les valeurs reines. Et si vous tentiez de vous imposer ? Après tout, qu'il l'ait avoué ou non, il a bien du s'adapter à votre décision d'accueillir Layan et Leyla. Faites lui sentir qu'il a tout intérêt à avoir votre assentiment.
Cela me fait penser que Constantin m'a demandé il y a peu si nous pourrions nous installer en Egypte pour nos vieux jours, quand les enfants seront adultes. C'est très lointain, mais je suis très partagée sur cette question. D'un côté, il me suffit d'embrasser du regard ces paysages magnifiques et de sentir les palpitations que me provoquent les ruines antiques pour avoir envie de dire oui sans un regret. Et vivre sans Madame Eugénie au quotidien semble justifier l'effort. Mais pourrai-je laisser mes enfants, mêmes adultes, aussi loin de moi ? Je sais que j'ai encore bien le temps, Eugénie est en particulier bien trop jeune pour se passer de moi. Mais étant donné que j'ai en vous une oreille attentive et un regard bienveillant, qu'en pensez vous ?
Transcription :
Albertine « C’est la grande salle hypostyle de Karnak. J’avais tellement envie de la revoir. »
Constantin « C’est ici que nous nous sommes mariés. Je pensais bien que cela te ferait plaisir. »
Albertine « Raconte moi cette salle Constantin. Je dois la connaître mieux, puisqu’elle est si importante pour nous. »
Constantin « Hum… Et bien ses plans ont été dessinés sous la reine Hatshepsout. Elle a laissé sa marque un peu partout sur l’édifice, il faut le dire, pour asseoir sa légitimité. »
Albertine « Une femme pharaon, cela n’a pas du être facile. »
Constantin « Certainement pas non, son nom a subit un méthodique martelage après sa mort. Vois-tu son obélisque là-bas qui domine le site ? »
Constantin « En ce qui concerne l’édification en elle-même, il y a des spéculations. »
Albertine « Lesquelles ? »
Constantin « Beaucoup s’accordent sur une fin de XVIIIème dynastie. Horemheb certainement, quoique cela me semble peu plausible. »
Albertine « C’est ton avis qui m’intéresse. Dis-moi donc. Je ne t’ai pas épousé pour que tu te contente de me répéter ce que disent les autres. »
Constantin « Je pense que c’est plus tardif. La terminologie m’indique un début de XIXème dynastie. Pour ne pas trop se malmener l’esprit, autant prendre ce que les textes nous donnent, à savoir une profusion d’inscriptions au nom de Séthi Ier. On retrouve également la marque de ses successeurs, mais je suis certain que c’est à lui que nous devons ce monument. »
Albertine « Merci à lui dans ce cas. Cet endroit est tout simplement grandiose. »
Constantin « Puisque nous sommes non loin de l’endroit où nous nous sommes mariés… »
Albertine « Nous y sommes. »
Constantin « Non, c’était bien là-bas. Nous en sommes éloignés d’une bonne trentaine de pas. Bref, comme cet endroit est d’une certaine importance pour nous, je me disais que ce serait mieux de procéder à cette demande importante pour notre mariage ici. »
Albertine « C’est dit… d’une telle façon. J’en suis à la fois curieuse et un peu soucieuse. »
Constantin « J’ai une demande à formuler, mais tu ne seras pas d’accord. »
Albertine « Belle entrée en matière. Et tu espères encore me convaincre ? »
Constantin « Cesse donc de te moquer de moi ! Il s’agit de quelque chose qui me tient à coeur et tu m’angoisse. »
Albertine « Pardon, pardon. Je me tais. »
Constantin « Avec la guerre et ces histoires de guerre civile, j’ai été tenu loin d’Egypte pendant longtemps. De plus, nous avons des enfants dont il faut s’occuper de l’éducation. Et puis avec Grand-Mère qui n’est plus si jeune, je me dois de rester avec elle. Mais je pense de plus en plus à après. »
Albertine « Vas-y, je t’écoute. »
Constantin « Quand les enfants seront grands et n’auront plus besoin de nous, j’aimerais que nous nous installions en Egypte. Définitivement. A Port-Saïd ou Alexandrie peut-être. Nous y aurions un climat agréable au bord de la mer, nous pourrions facilement descendre vers le sud pour mon travail, ou prendre un bateau pour rentrer en France de temps à autres. Alors, qu’est-ce que tu en pense ? »
Albertine « Je ne sais pas, pas encore. Notre petite Eugénie n’a que cinq ans, c’est si tôt pour envisager de la quitter un jour. »
Constantin « Nous attendrons aussi longtemps que tu le souhaites. »
Albertine « Mais j’avoue que l’idée me plait. Nous aurions notre propre maison, notre propre rythme… J’aime l’idée. Je te promets d’y réfléchir sérieusement. »
Constantin « Merci mon amour. »
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Automne 1933, Hylewood, Canada (2/9)
Mais ce n’est pas de Gizelle dont je veux te parler. J’ai bientôt seize ans et jusqu’à présent, je n’ai eu aucune chance avec les garçons. Pourtant, je n’ai aucun problème à discuter avec eux, je ne suis pas timide. Je suis assez sociale et gaie. J’aime à rire et plaisanter. Peut-être un peu trop ? Marie dit que je suis trop remuante et que ça les intimide. De toute manière là où je travaille je n’ai pas vraiment l’occasion d’en rencontrer beaucoup, Monsieur est très âgé et Madame n’a que des filles. Tous ceux que je croise sont bêtes et sans éducation, et ceux qui sont malins et instruits me regardent de haut…
[Transcription] Fabien Bernard : Désolé, je sais que ce n’est pas très sociable, mais je reste à l’écart parce que je suis un peu nauséeux. J’ai fait l’erreur de lire pendant le trajet en voiture. Dolorès LeBris : C’était un livre si intéressant que cela ? Fabien Bernard : Au contraire, c’était absolument abominable. Tu sais, quand quelque chose t’agace de façon complètement déraisonnée, et que tu n’arrêtes pas d’y penser et de t’en énerver tout seul ? Dolorès LeBris : Je vois exactement, je suis pareille ! C’était quel livre ? Fabien Bernard : Le dernier François Mauriac. Dolorès LeBris : Je crois que mon frère m’en a parlé.Ce n’est pas celui qui aime un peu trop sa mère ? Fabien Bernard : Celui-là même. Dolorès LeBris : Oh. … Ooooh. Fabien Bernard : Je sais. J’ai eu un instant de faiblesse à la librairie. Dolorès LeBris : Mon pauvre. Fabien Bernard : J’ai une question un peu étrange à ce stade de la conversation. Tu es laquelle des filles de Jules ? Dolorès LeBris : C’est ma faute, je ne me suis même pas présentée. Je suis Lola. Dolorès LeBris. Fabien Bernard : Dolorès. Bien sûr, je suis désolé. Comme je ne vis plus vraiment ici depuis dix ans… Fabien Bernard. Dolorès LeBris : Je sais qui tu es. Tu as aidé mon frère à construire son port il y a trois ans.
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Automne 1933, Hylewood, Canada
Chère Noé,
Deux lettres pour le prix d’une cette année, tu es gâtée. Ma petite sœur voulait t’entretenir d’une affaire de cœur qui lui pèse, je me suis trouvé bien embarrassé pour lui répondre, alors je lui ai proposé de t’écrire, tu me parais plus douée que moi pour ces choses là. Ne t’inquiète pas, elle ne sait rien de tes anciennes histoire.
Quelques nouvelles… Une triste, mais attendue sûrement vu à quel point il était fatigué : l’Oncle Joseph s’est éteint cette année à l’âge de quatre-vingt dix-neuf ans. Tout le monde ne s’appelle pas Eugénie Le Bris… Nous nous sommes tous rendus à Kingston pour l’enterrer, ça a été l’occasion de passer du temps ensemble pendant quelques jours. Il a eu une longue vie, il n’a pas eu d’enfants mais il a été entouré jusqu’à son dernier jour par ses neveux et ses nièces, beaucoup n’ont pas cette chance.
Je sais que tu es friande de ragots, donc en voici : la fête des quatorze ans de Gizelle a décidément été efficace, puisque Agathon aussi était un cœur à prendre, et je suis pratiquement certain qu’il est pris (lui ne t’écrira pas de lettre à ce sujet). Il semblerait qu’il soit tombé sous le charme de notre très jolie petite voisine, Stéphanie Rumédier, la petite-fille des Rumédier du sanatorium. Nul doute que mon frère n’est pas resté de marbre face à cette beauté froide, au regard impénétrable, teintée de mystère, qui… Non, j’abandonne. Je n’arriverais jamais à rendre les histoires de la vie sentimentale de mon frère aussi palpitantes que celles du tien. Je t’en donnerai des nouvelles, mais très honnêtement, vu qu’Agathon est à peu près aussi ouvert qu’une vieille huître, je pense qu’on n’en sera jamais rien jusqu’au jour où on recevra les faire-parts de mariage. Je garde l’œil ouvert.
Je t’embrasse affectueusement.
Lucien Le Bris
P. S. : En fait, la seule qui n’ait pas socialisé avec qui que ce soit lors de cette fête d’anniversaire, c’est cette pauvre Gizelle…
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Automne 1933, Hylewood, Canada (3/9)
Au bal des quatorze ans de Gizelle, j’ai discuté avec un jeune étudiant en médecine de Kingston. Noé, ce qu’il était beau ! Il est brun, le cheveux souple et doux (je ne les ai pas touchés mais je le suppose !), pas très grand, ses yeux sont d’un bleu profond avec une pointe d’orange. Il m’a parlé de toutes sortes de choses, il riait à mes plaisanteries même maladroites. Nous avons parlé au moins une heure. Il est si cultivé ! On s’est compris immédiatement. On venait de se rencontrer, et c’est comme si nous étions meilleurs amis depuis des années. J’ai eu le malheur de me confier à Agathon, il s’est moqué de moi et a dit que je suis niaiseuse, mais toi, tu me comprends, n’est-ce pas ? Je crois que je suis tombée amoureuse de lui.
[Transcription] Fabien Bernard : J’ai une très mauvaise mémoire des visages… Désolé. Tu n’étais pas là, il y a trois ans, si ? Dolorès LeBris : Je sais que je fais jeune, mais j’ai un peu plus de trois ans ! Fabien Bernard : Tu… Oh. Haha ! Non, je veux dire, tu n’étais pas à Hylewood il y a trois ans. Dolorès LeBris : Non, en effet. Je travaillais déjà à Brockville. Fabien Bernard : Brockville. C’est ça. Lucien m’avait dit qu’une de ses sœurs travaille à Brockville. Fabien Bernard : Une de tes sœurs venait nous servir des rafraichissements tous les jours. Une autre rousse, à peu près notre âge, c’est pour ça que je me suis demandé si ça ne pouvait pas être toi. Fabien Bernard : Très timide, mais très gentille.
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Automne 1932, Hylewood, Canada (3/3)
L’autre jour, je suis allé rendre visite à l’oncle Joseph à Kingston. Ça lui a fait plaisir, il m’a dit que ça lui rappelait l’époque où ma sœur Louise était au pensionnat et qu’elle venait passer tous les weekends chez ma tante et lui. Il se fait très vieux et il fatigue. Il clame à qui veut l’entendre qu’il finira centenaire, mais entre nous, je pense qu’il est probable qu’il nous quittera avant… D’autant plus qu’il refuse d’abandonner son rôle d’archevêque.
Transmets mes amitiés à ton oncle Adelphe. Je suis désolé pour sa belle-fille. Je me suis permis d’en parler à l’oncle Joseph au cours de ma visite, qui m’a dit que c’était une erreur de la part d’Adelphe de t’en avoir parlé, une erreur de ta part de m’avoir écrit à ce sujet. Il a dit que ce genre d’affaires familiales est regrettable mais, malheureusement, une réalité normale du mariage.
Joseph a un certain âge, il a vécu la majorité de sa vie au cours d’un autre siècle, donc je comprends ses positions mais je ne suis pas du tout d’accord avec lui. Mon père avait de nombreux défauts, mais je ne l’ai jamais vu lever la main sur ma mère. Et de ce qu’on me dit sur mes grands-parents, je suis certain que mon grand-père Auguste n’aurait jamais frappé ma grand-mère Jacqueline - d’ailleurs vu ce qu’on me dit sur elle, s’il avait essayé, il est certain qu’elle aurait rendu les coups.
Cet espèce de mal de l’intérieur de l’après-guerre, mon père l’avait aussi. Je n’y connais rien en médecine, mais mon père consommait une sorte de résine qui l’apaisait. Elle avait un nom un peu arabe, peut-être que cela dira quelque chose à une de tes tantes. Je suis désolé, j’ai envie d’aider mais je ne sais pas vraiment comment…
Dis bonjour à tout le monde de ma part. J’espère avoir plus de choses à te raconter dans ma prochaine lettre. Permets-moi de t’embrasser affectueusement.
Lucien LeBris
P. S. : J’ai lu le dernier roman de Cléo, celui qui se passe en Egypte. C’est Agathon qui me l’a ramené, il l’a trouvé dans une librairie française à Kingston. Je ne suis pas vraiment ce qu’on pourrait appeler un rat de bibliothèque et je ne lis pas excessivement, donc mon avis vaut ce qu’il vaut, mais je l’ai trouvé très distrayant ! Agathon a essayé de me faire lire du Gide, je t’avoue que je n’ai même pas réussi à le terminer tellement je l’ai trouvé ennuyeux, et je craignais qu’il en soit de même avec tous les auteurs français contemporains dont raffole mon frère… J’ai été agréablement surpris, j’étais tenu en haleine jusqu’à la dernière page !
[Transcription] Dolorès LeBris : Tu es fier de toi ? Agathon LeBris : Oui, plutôt. Agathon LeBris : Mh, vous sentez ? Je crois que Laurita est en train de préparer quelque chose de spécial pour l’occasion, je vais enquêter à la cuisine. Dolorès LeBris : C’est ça, fuis ! Agathon LeBris : Au fait, Layla, ta mère sera là ! Layla Bahar : Comment ? Mais on n’est pas vendredi ! Agathon LeBris : Les Simmon lui ont donné sa journée. Ce n’est pas tous les jours que sa fille fête ses dix-huit ans.
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Automne 1932, Hylewood, Canada (2/3)
Gizelle a pris l’ancienne chambre de Marie. Elle a arrêté l’école il y a un an et elle à commencé à travailler à l’épicerie. Marie nous aide un peu financièrement, ce qui est vraiment très gentil de sa part car je sais que les Rumédier ont sûrement été durement touchés par la crise vu que l’argent de la famille provient de leurs investissements dans les produits manufacturés de la région, je le sais puisque la compagnie pour laquelle je travaillais avant s’occupait de la plupart de leurs contrats. Pour autant, ma sœur et mon beau-frère ne laissent rien paraître, comme si la crise n’avait même pas eu lieu. Leur niveau de vie ne semble pas avoir changé. Georges a même acheté un bateau, qu’ils utilisent pour aller naviguer sur le fleuve et le long des côtes américaines tous les weekends et pour lequel ils ont un emplacement chez moi payé à l’année.
Comment vis-tu le retour de ta petite sœur en France ? D’autant plus qu’elle semble assez particulière… Les petites se montrent-elles curieuses la concernant ? Est-elle intéressée par les études ? Avez-vous une préceptrice qui continue à l’instruire ? Mes sœurs sont heureuses d’aider à ramener de l’argent à la maison, mais je sais comme elles regrettent de ne pas avoir pu continuer l’école.
[Transcription] Layla Bahar : Une pour toutes, toutes pour une… Dolorès LeBris : Toujours complices sans rancune ! Dolorès LeBris : Ostensoir, c’était ben quétaine ! Layla Bahar : Forcément, on avait moins de dix ans quand on a inventé cette chanson… Je n’arrive pas à croire que tu t’en souviennes encore ! Dolorès LeBris :Je ne suis pas encore aussi vieille que toi. Ma mémoire est préservée ! Layla Bahar : Tu me manques, tu sais. J’aimerais que tu reviennes plus souvent. Dolorès LeBris : Toi aussi, tu me manques. Mais au moins, là où je suis, je suis utile. Lucien LeBris (à l’étage) : AAAAAAAAAH !! CÂLICE, AGATHON !!!! Dolorès LeBris : On dirait que Lulu est réveillé.
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Automne 1932, Hylewood, Canada (1/3)
Chère Noé,
Félicitation à Antoine et Aurore pour leur mariage et la naissance de Louise. Je te réponds tardivement, mais le fait est que je n’ai pas grand chose à te raconter ! La vie suit son cours, sans trop de heurts grâce aux efforts que mon frère, mes sœurs et moi fournissons pour nous garder tous à flot. Nous avons beaucoup de chance, surtout quand je vois ce qui est arrivé à de nombreuses familles du continent. Partout en Ontario, on croise des friches et des usines à l’abandon. Des familles entières ont quitté leurs maisons et sont parties à la ville. Cela touche d’autant plus les ouvriers, qui ne trouvent pas de quoi se reconvertir.
La saison vient de s’achever. Depuis que j’ai construit le port, c’est la plus fréquentée que nous ayons eu. Rien de comparable à avant la crise, bien sûr, mais pour la première fois, j’ai dégagé un petit bénéfice (quand je soustrais ce que je rembourse à la banque, il ne me reste généralement pas grand chose), et tu trouveras dans ton compte en banque, avant l’arrivée de cette lettre j’espère, un premier paiement pour te rembourser ce que je te dois.
Maintenant, c’est juste Layla, Gizelle et moi. Lola rentre de temps en temps le dimanche, quand la famille qui l’emploie le lui permet. Agathon travaille toujours comme accompagnateur, mais maintenant il compose un peu, toujours du jazz. Il revient deux fois par semaine pour ses congés qui sont le mercredi et le dimanche, ce qui fait que le dimanche est le seul moment où nous sommes tous rassemblés.
[Transcription] Layla Bahar : Lola ! Tu es rentrée ! Dolorès LeBris : Bien sûr, c’est ton anniversaire… Je n’allais tout de même pas rater ça ! Lulu est là ? Layla Bahar : Il est en haut, il n’est pas encore levé. Agathon LeBris : Il n’est pas encore levé… pour l’instant ! Layla Bahar : Tu passes la nuit ici ? Dolorès LeBris : Non, Agathon me ramènera après souper. Je travaille demain matin… Désolée.
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Printemps 1925, Hylewood, Canada
Chère cousine,
Pardonne mes manières frustres, mais il parait que nous avons le même âge, et je trouve cela étrange de m’adresser à toi comme si je parlais à une vieille tante. On est au vingtième siècle, maudit, alors le tutoiement ce sera.
Cela fait un an que je me dis que je dois m’y mettre, mais je me retrouve toujours à repousser. Ne va pas croire que je ne souhaite pas te répondre, mais ne trouves-tu pas qu’il y a quelque chose d’étrange, de romanesque, même, à écrire ses pensées les plus intimes à une personne qui se trouve à des milliers de miles, qu’on a jamais rencontrée, qu’on ne rencontrera jamais ? C’est vertigineux que de se dire qu’on reprend un flambeau porté depuis un siècle. Avant, je pensais que ce genre de correspondance était commune dans toutes les familles. La mienne l’avait toujours fait, alors il me paraissait naturel de me dire que c’était courant de continuer d’écrire à ses petits-cousins issus de germains éloignés au premier degré (oui, j’ai vérifié). Quand j’en ai parlé aux copains du pensionnat, ils m'ont pris pour un cinglé. En même temps, si les habitants de l’île devaient continuer à correspondre avec leur famille éloignée, les lettres n’iraient pas bien loin, il suffirait de traverser la rue et le facteur se retrouverait au chômage.
Moi aussi, j’ai un surnom hideux que ma mère n’aura pas manqué de communiquer à ta mère, mais je te serai grée de ne pas l’utiliser, puisque mes parents s’évertuent à m’appeler « Lulu » et que tu ne manqueras pas de compatir à mon dépit. Au moins, le tien - de surnom - a un peu de panache.
Je ne sais pas quel crédit apporter à ces histoires de fantômes, mais si j’étais toi, je n’en ferais pas trop de cas. Les personnes âgées voient toutes sortes de choses, elles mélangent le passé et le présent dans leur tête après un certain âge, comme si leur mémoire arrivait à saturation devant une chronologie trop longue. C’est ce qui arrive à l’oncle Joseph, qui approche les cent ans et qui est complètement tanné du cerveau depuis quelques années. Il ne se souvient plus des noms et il confond les gens avec des personnes qu’il a connu il y a trente ans, il radote dans ses prêches, tous ses diocésains le supplient de partir à la retraite, mais il n’en démords pas, il reste accroché à son évêché comme une moule à son rocher.
Au revoir, chère cousine Noé – je voudrais pouvoir dire à bientôt mais je préfère ne rien promettre. Excuse le décousu de cette lettre vingt fois interrompue par mes trop nombreux frères et sœurs - Marie a dix-sept ans aujourd'hui et est très excitée par son chapeau, ses parfums – Nuit de Noël de Caron, elle tient à ce que je te le précise puisqu’il parait que je n’y connais rien et que je ne l’apprécie pas à sa juste valeur avec mon nez grossier – cadeaux choisis par elle-même… Je réalise bien que je n’ai pas répondu à tout ce que tu me demandes dans ta longue lettre, mais je me ferai pardonner la prochaine fois.
J'ai mis tant de temps à répondre, tu dois être mariée à l'heure qu'il est. Toutes mes félicitations. Petites et grands t’envoient bien des amitiés. Permets-moi de t’embrasser affectueusement.
Lucien LeBris
[Transcription] Eugénie LeBris : Dépêche-toi de retrouver ton chandail. L’oncle Joseph va être furieux s’il voit que tu ne portes pas ses cadeaux… Dolorès LeBris : Mais je ne porte pas ses cadeaux… Ils sont trop moches ! Eugénie LeBris : Oui, mais il n’a pas besoin de le savoir !
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Été 1930, Hylewood, Canada (1/4)
Chère cousine Noé,
J’ai mis plus de temps que je le souhaitais à t’écrire, mais comme tu t’en doutais, cette dernière année a été compliquée… La crise économique nous a frappés de plein fouet. La situation au Canada est catastrophique. L’an dernier, alors que je t’écrivais, nous n’avions pratiquement plus rien. Aujourd’hui, nous avons la moitié de cela. Les finances de la famille sont telles que Lola et Layla ont arrêté leurs études et qu’elles ont toutes les deux commencé à travailler, la première comme domestique à Brockville, la seconde à la librairie où Marie s’employait déjà à Gananoque, sous sa recommandation. Mlle Rumédier proposait même de leur faire la classe gratuitement, mais ce n’était pas le soucis… Il fallait qu’elles ramènent de l’argent à la maison. La seule qui va donc encore à l’école, c’est Gizelle, parce qu’elle n’a que onze ans et que je préfère qu’elle finisse l’école primaire avant de se mettre à travailler. Pourtant, elle aussi voulait aider…
Nous avons même dû vendre certains des vieux objets de collection que Papa a ramené de ses voyages… Autant te dire qu’il n’était vraiment pas content. Il s’y est même fermement opposé initialement, et il a fallu que Marie lui tombe dessus (avec toute la grande diplomatie dont tu la sais capable) pour qu’il finisse par concéder à ce qu’on vende certaines choses. Très honnêtement, Noé, je ne comprends pas sa réaction. Si les huissiers étaient venus, et ils menaçaient de le faire, ils auraient de toute manière saisi les possessions de Papa pour les vendre à bas prix. Puisqu’il les aurait perdus de toute manière, autant que ça se fasse selon nos propres conditions…
J’ai quitté mon poste à la CSL l’été dernier, parce que j’allais me lancer à plein temps dans la construction de mon port. Quand la crise a éclaté, je me suis demandé si j’avais bien fait. Et en fin de compte, le secteur de l’industrie qui fleurissait ces dernières années est en faillite, de nombreuses usines et manufactures ont fermé. L’activité de la CSL chuté de moitié, la compagnie a dû réduire sa flotte, et nombre de mes anciens collègues ont été licenciés… Si je n’étais pas parti de moi-même, j’aurais probablement été congédié aussi. Il y a eu tellement de changements que j’ai l’impression d’avoir vieilli d’un coup.
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Printemps 1929, Hylewood, Canada (4/5)
Avec tout cela, mon projet avance à vitesse d’escargot. J’ai obtenu un prêt à la banque, je n’ai toujours pas démissionné. À la mi-février, pendant que Maman se mourrait, j’étais le nez dans les études topographique, les demandes d’obtention des permis et les planifications préalables à la construction du port. J’ai dû mettre tout cela en suspend pour organiser l’enterrement, et je m’y remets doucement, avec un peu d’aide. J’espère que la construction pourra commencer avant le début de l’été. Tout cela me parait bien trivial maintenant… Le décès de Maman signifie moins de revenus pour ma famille, et il va de soi que je vais allouer une partie de mon budget à l’entretien de la maison et de mes sœurs, ainsi qu’aux soins de mon père. Je ne suis pas sûr que j’aurai assez pour terminer les travaux, mais ne t’inquiète pas pour moi, je trouverai une solution. Je trouve toujours une solution.
[Transcription] Irène Bernard : Et quand mon père a décidé d’ouvrir son horrible élevage, ça m’a mis hors de moi ! On me dit, « sois heureuse », « c’est la modernité », « c’est grâce à cela que tu peux avoir une belle vie »… Irène Bernard : Mais c’est plus fort que moi ! Ces usines hors sol… C’est tellement… Lucien LeBris : … Barbare ? Irène Bernard : Oui ! C’est le mot ! Barbare !
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Printemps 1929, Hylewood, Canada (1/5)
Chère cousine Noé,
Maman est morte. Elle a été emportée cet hiver par l’épidémie de diphtérie qui a fait ravage sur l’île. Elle n’est pas la seule victime, deux autres habitants âgés de l’île en sont morts également. Nous l’avons enterrée dans le cimetière de la petite église d’Hylewood, aux côtés de ses parents, comme elle le souhaitait. Ça a été très soudain. Elle est décédé dix jours après le début de ses premiers symptômes, malgré le sérum prescrit par le médecin. Ça me parait fou… L’été dernier, elle était plus en forme que n’importe lequel d’entre nous. Elle passait ses journées à surveiller la plage, elle tirait du fleuve des Américains qui faisaient deux fois sa taille. Des femmes de son âge, elle était probablement la plus active que je connaisse… Elle aurait dû avoir une longue vie. C’est injuste.
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[Transcription] Lucien LeBris : ♩ He said, « Stagger Lee, Stagger Lee, please don't take my life ♫ Lucien LeBris : ♩ I got two little babies, and a darlin' lovin' wife » ♫ Gizelle LeBris : J’en ai marre, vous chantez toujours des chansons en anglais, c’est trop nul. Tous : ♩ He’s a bad man, OH CRUEL STAGGER LEE !! ♫ Agathon LeBris : Gigi, tu choisis la prochaine chanson. Eugénie LeBris : Quand je les vois comme ça ensemble, je me dis que je suis fière.
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[TRANSCRIPTION] Monsieur Jules LeBris, assistant de fouilles ; Monsieur Lucien LeBris, contremaître des opérations portuaires à la Canadian Steamship Lines, Mademoiselle Marie LeBris, libraire, Monsieur Agathon LeBris, pianiste, Mesdemoiselles Dolorès et Gizelle LeBris ; Monsieur Ferdinand Bernard, instituteur à l'école de Gananoque, Madame Louise Bernard et leurs enfants, Mademoiselle Simone Bernard et Monsieur Fabien Bernard ; Madame Jeanne Rumédier ; Madame Layan Bahar, cuisinière ; Les familles Simmon et Rumédier ; Mademoiselle Layla Bahar, sa pupile ; Mademoiselle Clothilde Floch, sa dévouée servante ; Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Madame LeBris née Eugénie Bernard leur épouse, mère, sœur, belle-sœur, tante, amie, bienfaitrice, décédée le 19 février 1929 à Hylewood (Ontario), dans sa 56ème année. Priez pour elle !
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Été 1928, Hylewood, Canada (2/3)
Lola s’est mise dans la tête qu’elle voulait former un duo avec Agathon, elle chanterait, et il l’accompagnerait en jouant. Agathon lui a dit qu’il la laisserait l’accompagner le jour où elle saurait chanter, et le problème, c’est qu’elle l’a pris au mot. Pourquoi un problème ? Parce que Lola chante horriblement faux. Et si elle se contentait de chanter… Depuis qu’Agathon l’a emmenée voir une opérette qu’on donnait au théâtre de Kingston, elle s’est en plus mis dans la tête qu’elle voulait jouer. Elle passe donc ses journées à entrainer ses performances d’actrice et interprète dans le salon, ce qui m’agacerait peut-être si je n’étais pas bien trop amusé par l’exaspération de mon frère. Mon père s’en fiche, il dit que ça fait de l’animation. Lui-même ne sort pas beaucoup, marcher à une jambe le fatigue de plus en plus, et vu que Gigi est à l’école, que Maman, Marie, Agathon et moi travaillons, et que Layla passe ses journées à peindre dehors, il doit se sentir un peu seul.
Tu me parles de ma vie mondaine… Mondaine, pas vraiment. Avec les copains, quand nous voyageons, nous louons des chambres chez des particuliers ou nous logeons dans des pensions de famille, et quand on ne veut pas être embêtés, nous prenons des chambres dans des hôtels bas de gamme. Quand nous sommes partis à Montréal pour fêter mon anniversaire, nous avions initialement loué une chambre dans la rue Sainte-Catherine, au plus près des clubs, mais nous avons rapidement été délogés car l’honnête famille qui nous hébergeait ne voyait pas d’un bon oeil le fait de nous voir rentrer ivres au beau milieu de la nuit. Aux tournées des bars de Kingston avec mes amis ou mes collègues se résume, je pense, ma vie mondaine…
[Transcription] Dolorès LeBris : ♩ AaAaAaAlgiiiiiiiiiiii, ach, ohne dich kann ich nicht leben, nicht stEeEeEerben ♫ (Algi, oh, sans toi je ne peux pas vivre, je ne peux pas mourir) Dolorès LeBris : ♩ AaAaAaAlgiiiiiiiiiiii, du wäschst mir Seel und Körper rEeEeEeEin ♫ (Algi, tu laves mon âme et mon corps) Dolorès LeBris : Qu’est-ce que vous en pensez, Papa ? Jules LeBris : Oui oui, très bien, très bien. Dolorès LeBris : Et ma prononciation ? Mlle Rumédier me reprend toujours sur ma prononciation. Jules LeBris : Très bonne, très bonne. Dolorès LeBris : Je pense que je devrais mettre plus de jeu dans ma voix, de désespoir. Qu’est-ce que vous en pensez, Papa ? Jules LeBris : Mh-hm. Dolorès LeBris : Oui, je le savais. Des larmes sur le deuxième vers seraient du plus bel effet. Mais je n’arrive pas à pleurer sur commande… Dolorès LeBris : Hostie de câlice ! J’aurais dû demander à Mlle Carreau de me donner des leçons quand elle travaillait ici. J’ai laissé passé ma chance. Dolorès LeBris : Peut-être qu’il faudrait que je me pince ? Dolorès LeBris : ♩ AaAaAaAlgiiiiiiiiiiii- AÏEUH !
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Eté 1927, Hylewood, Canada (4/4)
Quelques nouvelles d’actualité. Cinq Albertaines ont pétitionné le gouvernement fédéral sur ce que dans le texte de loi qui définit qui peut siéger au Sénat, ce n’est pas le terme d’« homme » qui est employé mais celui de « personne ». Elles demandent donc d’établir si les femmes sont reconnues comme des personnes au Canada, et si ce n’était pas le cas, à l’étendre. Il parait que ma grand-mère était très engagée pour ce genre de choses, elle en aurait été réjouie.
D’autre part, l’infâme règlement 27 a enfin été aboli. C’était une loi qui était passée en Ontario il y a un peu plus de dix ans, qui interdisait l’usage du français dans les écoles au-delà de la troisième année du primaire. C’est-à-dire que depuis 1913, tous les enfants de dix ans et plus reçoivent une éducation en langue anglaise. Dans mon cas, c’est normal : j’ai été pensionné dans un établissement anglo-saxon. Mais Marie, Agathon et Layla ont dû recevoir leurs leçons en anglais. Nous détestons ce règlement. C’est à cause de lui que notre nom de famille a été changé de « Le Bris », comme le vôtre, à LeBris, pour l’harmoniser sur les noms anglophones. Il place les enfants canadiens français dans une situation d’injustice par rapport à leur camarades, vu qu’on leur demande de parler une seconde langue et qu’on les juge quant à leur niveau de maîtrise dans celle-ci, et pas selon leurs véritables talents scolaires. C’est une très bonne chose qu’il ait été abandonné. Enfin, on nous considère comme des citoyens à part entière, et pas comme de vulgaires parasites.
J’avais adoré mon séjour à Montréal. La plupart des gens y parlent le français ! Je t’ai parlé de mes copains du pensionnat, avec qui je suis toujours ami. L’un d’entre eux, Monique, est Canadien français comme moi. Pour une fois, nous n’étions pas en minorité. Monique a rencontré une fille là-bas. Il y est retourné plusieurs fois depuis notre séjour et récemment, il a décidé de s’y installer pour de bons. Cela a l’air sérieux, il va probablement l’épouser. Je gagne un pied-à-terre !
Je t’embrasse affectueusement. Ton cousin,
Lucien LeBris
[Transcription] Marie LeBris : Agathon. Agathon LeBris : Mh ? Marie LeBris : Tu ne remarques pas comme un léger problème ? Agathon LeBris : Là, comme ça, tout de suite, pas spécialement, non. Marie LeBris : Toute la famille trime. Lucien travaille, je travaille. Même Maman travaille. Papa ne peut pas à cause de sa jambe. Tu as dix-sept ans. Trouve un emploi. Maintenant. Agathon LeBris : Et personne ne vient me défendre ? Jules LeBris : C’est qu’elle a un peu raison…
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Été 1926, Hylewood, Canada (2/4)
Ne t’en fais pas pour ma famille. Quand j’ai reçu ta lettre, je n’ai dit que le minimum. Tu t’es mariée à ton cousin, tu es déjà enceinte. Ce n’est pas sur cette île qu’on irait te blâmer, tout le monde est marié à un cousin ici. Mes sœurs te transmettent leurs félicitations. Peut-être que ma mère en sait davantage si Cousine Albertine le lui a dit, mais si elle sait quelque chose, elle n’a rien laissé paraître. Personne n’y a pensé à deux fois, et ce n’est pas moi qui te trahirait. Ta réputation de jeune fille sage, responsable et sérieuse est donc parfaitement intacte outre-Atlantique.
[Transcription] Layla Bahar : Qu’est-ce qu’il t’arrive, Gigi ? Tu en fais une tête. Gizelle LeBris : Lola est partie jouer avec Stéphanie et Laura… Mais elle ne veut pas que je vienne. Gizelle LeBris : Elle ne veut jamais jouer avec moi. Je n’arrête pas de me dire que c’est parce que je suis adoptée… Elle ne me voit pas comme sa sœur. Layla Bahar : Allons, ça ne veut rien dire. Regarde, moi non plus je n’appartiens pas à la famille, et pourtant, on jouait tout le temps ensemble quand j’étais petite. Gizelle LeBris : Toi, c’est pas pareil… Layla Bahar : Qu’est-ce que tu veux dire par là ? Gizelle LeBris : J’ai entendu Lulu parler avec Maman l’autre soir… Layla Bahar : Ça ne te concerne pas, Gigi.
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