#il fut un temps
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Vous me croirez jamais, mais en fait j'avais pas fini le premier jet ! Normalement cette fois c'est bon... J'ai encore complètement réécrit la première scène, mais cette fois je suis contente de ce que j'ai !
il ne reste qu'à retravailler tous le reste
J'ai fini le premier jet du Fake Fake Dating ! Un peu moins de 5000 mots. Il va demander un gros retravail, je pense, mais j'ai finiiiiii
#du coup on est presque à 7000 mots maintenant#il fut un temps#dit-elle d'une voix chevrotante#où je savais écrire des prompts en moins de 1000 mots et vite fait bien fait#j'étais connue pour ça#j'avais des soirées prompts !!!! J'écrivais plusieurs prompts en un soir !#non mais je râle mais je suis contente hein#et honnêtement même quand ça coince je suis heureuse d'écrire#blabla
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
Il fut un temps où
J'parlais aux cailloux
Puis
Plus rien
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
Il est donc parti pour de bon, ce menhir qui a tant pesé sur la conscience tourmentée de nos chevaliers de la démocratie. Il s’est barré, il s’est cassé mais il n’a pas vraiment rompu sous la pression renouvelée des faquins et des coquins du grand bal politico-médiatique.
Le personnage est controversé, non pas sur les scories de ses provocations multiples, voulues et dirigées. Il le serait plutôt par une certaine perméabilité aux opportunités politiques, à l’ivresse des contacts confidentiels, au vertige du confort matériel. Mais cela, c’est de la poussière pour chroniqueur d’hebdomadaire bon teint.
Ce qu’il faut retenir du bonhomme, au-delà des controverses surgies et parfois entretenues dans son camp même, c’est sa stature de chef, servie par une carrure morale solide, une culture magnifique et un courage physique indiscutable. Il fut, sur ces trois points, l’incarnation d’une race d’homme qui ne se produit presque plus sous les auspices de cette France pourtant si densément pourvue en héros et héroïnes passés. La première fois que je l’ai entendu en public, j’avais dix-sept ans. Je m’étais pointé avec un copain à l’un de ses meetings mouvementés (c’était au tournant des années 70/80) et l’on m’avait réclamé “une participation”. J’étais fauché. Je fis donc demi-tour et c’est un sympathique malabar du S-O qui engueula le préposé en lui disant, avec un fort accent du midi: “laisse-les passer. On a besoin des jeunes !” Debout dans une salle pleine, je fus ébloui par la faconde du bonhomme, par sa façon d’emballer son auditoire, de le balader entre idée et argument, de susciter ses réactions, d’arpenter sans cesse la scène pour la remplir en tout point. Il avait la présence charismatique d’un bateleur talentueux, et je me souvins alors du récit que m’avait fait mon père du talent infini d’un Léon Degrelle, le rexiste combattant qu’il était parti écouter au palais de Chaillot.
Je me dis que derrière les mots pointait là aussi la figure du chef, de celui qui transmet l’énergie virile et fédératrice, qui organise les rangs, qui gagne les combats avant même de les avoir entamés.
Voilà ce qui restera de JMLP dans ma mémoire d’homme. Je laisse aux analystes de tout bord le soin de postfacer sa vie politique. Je laisse les hyènes à leurs glapissements mauvais, à leur joie minable, à l’étroitesse de leur champ visuel, à leur haine de la France. Je me recueille une minute, le temps d’espérer qu’il y aura, sur la route de notre destin collectif, une personne pour prendre sa place – avec succès.
J.-M. M.
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Les réactions des garçons HSL après leur premier baiser 💋
Ce que les cdc de HSL ont fait une fois avoir laissé Candy après leur premier baiser, un thread :
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Nathaniel 🏵
Nathaniel était rentré chez lui, le cœur léger. Sur le chemin, il souriait sans s'en rendre compte en repensant à ce moment. Il sentait encore l'adrénaline qui avait parcouru son corps quand il s'était approché d'elle, quand elle l'avait regardé avec des yeux de biches, paralysée. En y repensant, il se cachait le visage dans son manteau de gêne devant l'audace dont il avait fait preuve, une audace que seule Candy avait pu faire émerger en lui. Elle faisait ressortir le meilleur en lui, et ça lui procurait une chaleur intense dans son cœur.
Il était rentré chez lui, le cœur léger, et avait caliné Blanche pendant des heures parce que son esprit divaguait vers le souvenir de ses nouvelles sensations que lui avaient donné ce baiser. Si doux, si franc, si sincère. Il serrait Blanche contre lui en souhaitant que ce soit Candy dans ses bras.
Il avait passé le reste de la soirée et la nuit allongé sur son lit, à fixer le plafond, le sourire aux lèvres. Heureux. Depuis bien longtemps, il se sentait entièrement vivant.
Armin 🌸
Armin avait parcouru le trajet vers chez lui complètement dans les nuages. Il tentait d'occuper son trajet en jouant sur son téléphone, mais il ne faisait pas attention à ses parties, il pouvait gagner ou perdre il s'en fichait, Candy envahissait son esprit, surtout ses lèvres et sa petite moue boudeuse qu'il adorait.
Rien que de penser à la suite le faisait vibrer d'avance, tout son corps s'extasiait d'avoir passé une nouvelle étape de leur relation, qu'il croyait inespérée. Jamais il n'aurait pu espérer toucher le cœur de Candy, mais il n'y avait qu'elle pour réussir à le faire sortir de sa zone de confort. Depuis qu'il la connaissait, Armin avait expérimenté des choses qu'il pensait au delà de sa portée.
En rentrant chez lui, il se doutait qu'Alexy lui sauterait dessus pour tout lui raconter. Mais il ne se laissa pas démonter et lui partagea le minimum dont il devait savoir. Sa connexion avec Candy devait rester intime, partagée d'eux seuls. Et c'est tout ce qu'il lui fallait.
Il n'arriva pas à jouer cette nuit-là, toutes ses pensées n'avaient d'yeux que pour elle.
Castiel🌹
Castiel n'avait pas été aussi détendu depuis longtemps. Depuis très longtemps, la carapace qu'il s'était forgé avec enfin montré des fissures. Et c'était Candy qui avait réussi à la briser. Il n'avait même pas allumé de cigarette sur la route de chez lui, il profitait du beau temps en observant le paysage, ailleurs. Il imaginait déjà tout ce qu'il pourrait faire découvrir à Candy, ses passions, ses envies, mais aussi d'autres expériences...
A peine était il rentré chez lui qu'il avait emprunté sa guitare et commencé à gratter des lignes. Une mélodie avait germé dans son esprit sur le chemin, il ne pouvait décidément pas se l'enlever de la tête. Il passa la soirée dessus, sans penser à manger ni même à sortir Demon. Candy avait accaparé son être, cette fille allait lui en faire voir de toutes les couleurs, il le savait. Et il avait hâte.
Kentin 🌻
Kentin n'arrivait plus à se contenir. En rentrant chez lui, il sautillait sans s'en rendre compte, agitait les mains et fredonnait, puis frissonnait d'excitation quand il repensait à ce qu'il avait fait, au visage de Candy quand il s'était jeté à l'eau. Il avait enfin réussi à l'embrasser, après toutes ces années ! Il n'y croyait pas encore, c'était trop beau pour être vrai. Mais les sensations étaient bien là : Candy l'aimait, il lui avait enfin dévoilé ses sentiments.
Dès qu'il fut rentré, il emmena Cookie faire un footing car il avait de l'énergie à revendre, il ne pouvait pas rester en place. Malgré tout, ses pensées ne quittaient pas Candy même quand il avait couru. Il voulait déjà la revoir, l'embrasser, lui faire une déclaration d'amour, la couvrir d'affection et la traiter comme une véritable princesse.
Dans la nuit, il se repassait en boucle le meilleur moment de sa vie, se faisant des films sur leur futur, leur mariage et leurs trois enfants, un rêve qui désormais pourrait paraître réalisable.
Lysandre 🌺
Lysandre avait pris son temps pour rentrer chez lui. Il était passé par le parc et s'était posé sur un banc, au soleil, s'imprégnant de la brise et de l'atmosphère joyeuse, reflétant son état intérieur. Il revoyait Candy dès qu'il fermait les yeux et voyait son visage, chaque trait, si magnifique et unique. Pour la première fois de sa vie, il ressentait une joie intérieure si paisible que toutes ses inquiétudes, ses pensées s'étaient envolées.
Il sortit son carnet de notes en pensant une fois encore à Candy, qui sans elle aurait été perdu à jamais. Et commença à écrire. Des mots. Des phrases. Des poèmes entiers. Des sentiments. Tout ce que Candy lui faisait ressentir. Ce carnet, auparavant hésitant sur les mots, se remplissait désormais de la présence de Candy. Car c'est ce qu'elle signifiait pour lui. Tout.
Il oublia le temps en écrivant ses poèmes, il fallut que la nuit tombe pour que Lysandre se décide à rentrer, et passer la nuit à rêver d'elle.
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Merci d'avoir lu ! 😘
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— Fables of Envola (projet med/fan)
Les peuples d'Envola
Pour débuter sur ce projet, et afin de rentrer dans le très concret, voici un résumé succinct des peuples qu'il sera possible de découvrir et de s'approprier sur le forum. N'hésitez pas à nous faire des retours via le Ask, ou à rebloguer ce post afin de nous offrir de la visibilité !
— 𝐿𝑒𝓈 𝐻𝑒𝓇𝒶𝓁𝒹���𝑒𝓃.𝓃𝑒𝓈
(inspiration: les humains des romans d'héroïc fantasy)
mots-clé ; swords ; nordic vibe ; family first ; in honor & in blood ; abbyss watchers ; light magic ; warriors.
Du premier dieu primordial, ielles avaient emprunté les traits et la férocité au combat. Scintillaient les épées et étincelaient les boucliers, fusaient les cris de guerre et les chants funestes à l'approche des combats, résonnaient les rires lors des buffets d'après victoire et plus encore, brillaient au soleil les yeux des enfants, fie.ères de leurs héros. Eparpillé.es dans l'empire ou au sein de communautés plus ou moins grandes, têtes importantes de l'armée ou simples agriculteurs, iels peuplaient les diverses régions d'Envola.
— 𝐿𝑒𝓈 𝒪𝓃𝒹𝒶𝓁𝓎𝓃.𝑒𝓈
(inspiration: mythologie nordique)
mots-clé ; pirates ; mermaids descendants ; scales and fangs ; water magic ; ocean eyes ; friends of the waves ; foam knives.
"Campé.es sur leurs bateaux Dragon, sur leurs bateaux Corbeau, qui hurlaient à la mort, iels fendaient les flots, tantôt cherchant terre à s'approprier, tantôt ferraillant contre clans plus imposant qu'elleux." Et les légendes à leur sujet sont légion. Celleux qui n'avaient plus des sirènes et tritons peuplant les rangs de leurs ancêtres, que quelques traces physiques, arpentaient aujourd'hui le monde en cherchant une place pour leur magie.
— 𝐿𝑒𝓈 𝒮𝓀𝓎𝓇𝒾𝓈
(inspiration: bestiaire de The Witcher, erynies et harpies des mythologies.)
mots-clé ; harpies descendants ; flying cities ; birds of misfortune ; air magic ; feather dagger ; ancient wings ; territorial people ;
Leurs puissantes ailes en plume s'étaient diluées dans le temps pour ne plus laisser place qu'à des cicatrices facilement camouflables et alors, il n'était plus resté de ce peuple qu'un tempérament emporté qu'on ne cessait de leur reprocher par-delà les frontières. Si certain.es en riaient, nul.le n'aurait jamais provoqué pour s'amuser lea descendant.e d'une harpie - on les disait doué.es d'une vie incroyablement longue et surtout, il se racontait qu'à la nuit tombée, les ongles devenaient griffe, la peau plumes et que leurs iris argentés étaient alors capables de lire en nous...
— 𝐿𝑒𝓈 𝒯𝒶𝑒𝓇𝒶𝓃.𝓃𝑒𝓈
(inspiration: les elfes de Tolkien)
mots-clé ; nature magic ; animal friends ; trees lovers ; elves descendants ; protection ; forest of the world ; smell of tree moss ; circle of the moon.
De l'union des ancien.es elfes des forets aux heraldien.nes et autres peuples étaient né ce qui est aujourd'hui le peuple des Taeran.nes. Instruits, incollables sur les origines du monde, ce peuple d'érudit est avant tout désireux de percer les mystères de l'univers. Chérissant la vie plus qu'aucun autre peuple, iels sont les artisans les plus doué.es, celleux dont les armes ne se voilent jamais, qui ne connaissent pas la flétrissure du temps.
— 𝐿𝑒𝓈 𝒜𝓈𝒽𝓁𝒾𝓉𝒽.𝑒𝓈
(inspiration: divers peuples, de Baldur's Gate à Game of Thrones)
mots-clé ; volcano ashes ; fire magic ; violent spirit ; tragedy survivors ; discipline ; glowing eyes ; phoenix.
Louant le dernier des cinq dieux primordiaux, ce peuple fut presque entièrement détruit lorsque le volcan sur lequel iels vivaient entra en éruption. D'après la légende, sauvé.es par leur divinité à ce moment-là, iels chérissent aujourd'hui sa mémoire, et ont établi leur territoire sur les montagnes et volcans d'Envola. Si aujourd'hui, le feu leur donne leur magie, iels ont depuis longtemps cessé d'être aussi imprévisibles que lui et ont contrebalancé l'impétuosité des leurs par une discipline les rendant redoutables.
#projet forum#forumrpg#forumactif#forum rpg#the witcher#baldur's gate 3#game of thrones#rpg francophone#rpg french#french rpg#rpg
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First draft of Hergé’s letter to Tintin, 1964
(I reproduced and translated the final version here.)
Mon cher fils (Tintin), Il y a 35 ans que je te connais, 35 ans que je te regarde vivre. Et je suis fier de toi, car tu as été -- et tu es encore -- un fils parfait, obéissant et raisonnable. Tu m'as donné de grands joies, quelques soucis également, bien sûr. Mais jamais tu ne m'as donné le moindre motif de chagrin ou de mécontentement. Alors, d'où vient que je sois un peu déçu? C'est que -- sans même me l'avouer -- je ((p? f?)??ais) que tu aurais quelque défaut. Et, j'ai beau t'observer et essayer d'en découvrir au moins un, un seul. Je ne vois rien. Tu es la perfection même. J'espérais qu'à force de fréquenter ce bon vieux capitaine Haddock, tu aurais fini par lui emprunter l'un ou l'autre de ses petits [tracas?]. Pas son penchant pour le whisky. Non. Autre chose. Je ne sais pas, moi. Ce n'est pas tout de même pas à un père de guider son fils dans le choix de ses défauts! A intercaler quelque part; Pourtant, il fut un temps où j'aurais aimé te ressembler. Moi aussi, j'aurai voulu être un héros sans peur et sans reproche. Hélas! Je ne suis pas un héros; j'ai connu souvent la peur et je suis loin d'être sans reproche.
-
My dear son (Tintin),
I’ve known you for 35 years, 35 years of watching you live. And I am proud of you, because you have been -- and you still are -- a perfect son, obedient and sensible.
You’ve given me great joy, and some worries too, of course. But you’ve never given me a single reason for grief or unhappiness. So how is it that I’m a little disappointed? It’s that -- without even admitting it to myself -- I [wanted?] you to have some fault. And no matter how much I’ve observed you and tried to discover at least one, just one: I see nothing. You are perfection itself. I hoped that by spending time with good old Captain Haddock, you would have ended up borrowing one of his little problems[?]. Not his penchant for whisky. No. Something else. I don’t know.
It’s not a father’s job to guide his son in the choice of his flaws, after all!
To be inserted somewhere:
And yet, there was a time when I would have liked to be like you. I, too, would have liked to be a hero without fear and without fault. Sadly, I’m no hero; I’ve often known fear and I am far from being without fault.
#tintin#hergé#resources#apologies for the incomplete transcription! this has been in my drafts since 2022#and i never figured it out
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Printemps 1937, Hylewood, Canada (9/27)
Nous soupâmes tous sommairement dans le silence. Aucun de nous n’avait le cœur à manger. Gizelle n’était même pas descendue. Compte tenu des circonstances et de l’orage qui nous séparait du continent, Lola téléphona chez ses maîtres pour expliquer les circonstances et annoncer qu’elle ne serait pas présente le lendemain matin. Après le souper, chacun parti de son côté - nous savions pertinemment bien que personne ne fermerait l’oeil de la nuit.
Lola fut la seconde personne qu’Agathon alla interroger. De nous tous, elle était la plus touchée par la mort de Lorita - elle avait passé la plus grande partie de la soirée au salon funéraire, et il avait fallu l’en déloger pour qu’elle vienne partager notre repas. Dès que le souper s’était terminé, elle avait filé dans sa chambre. Agathon se hâta de monter les escaliers.
Quand il entra dans sa chambre - sans frapper comme à son habitude, la vue de notre sœur le surprit à tel point qu’il manqua de tituber. Lola leva les yeux. Elle était penchée sur une fine ligne de poudre blanche, sur le plateau de marbre de sa table de chevet.
[Transcription] Agathon LeBris : Qu’est-ce que tu es en train de faire ? Dolorès LeBris : Agathon, ce n’est pas… Agathon LeBris : Ne me prends pas pour un idiot. Je suis musicien, je sais reconnaître de la cocaïne. Agathon LeBris : Ça dure depuis combien de temps ? Dolorès LeBris : Tu t’apprêtes à me faire la leçon ? Agathon LeBris : Ce serait mérité. Layla le sait-elle ? Dolorès LeBris : Non. Et je n’ai pas la moindre envie que ça change.
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen4#Lucien Le Bris#Irène Bernard#Agathon Le Bris#Dolorès LeBris#Layla Bahar#Gizelle LeBris#Lorita Donaldo
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lost soul au 2(french)
C’était un jour agité sur la montagne de fleurs et de fruits. Pour une raison quelconque, tous les singes étaient très bruyants aujourd’hui ; et c’est sans doute cela qui a forcé le roi à quitter sa réflexion pour regarder la porte depuis le confort du lit de la chambre de Macaque.
-Je pense que ce n’aurais pas été ton jour. Les singes sont bruyants aujourd’hui.
Wukong n’a pas osé se mettre sous les couvertures. Il n’avait pas envie de mettre du désordre dans la chambre de son ancien ami. Alors il s’était simplement allongé là, sachant parfaitement qu’il ne trouverait pas le sommeil. L’endroit était resté tel qu’il l’avait trouvé à son arrivée sur la montagne. Des feuilles de papiers étaient même restés sur le sol et prenaient la poussière. Quelques dessins à l’effigie de Wukong pouvaient être aperçus sur dans un des tiroirs à moitié fermé du bureau de Macaque. Certaines poudres reposaient gentiment sur la commode du singe de l’ombre, le placard où il cachait ses déguisements était fermé ; et l’un de ses coffres débordait toujours de rouleaux, tissus, et trésors en tout genre. La chambre était bien trop rangée malgré les quelques affaires qui dépassaient du rangement implacable de Macaque. Wukong s’aimait à penser que ce petit grain de désordre était une habitude que le macaque à six oreilles avait pris de lui avec le temps. La seule chose que Wukong avait touché était les senteurs que Macaque utilisait pour parfumer sa chambre. Une odeur de vieux papier et de fruits sucrée dans lequel Wukong se plongeait les quelques fois où il venait ici.
Wukong ne put pas rester bien longtemps à penser, car les cris de ses sujets lui cassaient les oreilles. C’était devenu insupportable. Qu’est ce qui pouvait bien les mettre dans un état pareil ? Wukong essaya au mieux de comprendre ce qui était dit ; mais ce qu’il se disait était dit et mélangé tant que Wukong ne put mettre le doigt sur aucun mot propre.
-Il semblerait que je doive te quitter bourgeon. Mon royaume m’appelle.
Aussitôt dit, Wukong sauta du lit et sortit de la chambre. Immédiatement, dans le couloir, une foule de singe se tournèrent vers leur roi au moment où il ferma la porte derrière lui. Il se passa une seconde où tout le monde sembla s’assurer que c’était bel et bien leur roi qui sortait de la chambre du décédé qui était presque considéré comme le second roi de la montagne. Puis, la foule de singe lui sauta dessus. Petit comme grands, démons singes comme singes normaux. Tous ce qui se trouvait dans le couloir l’écrasèrent de soulagement, enfouissant leur roi sous une montagne de singe.
-Hey les gars. Vous allez me tuer là. Se moque le roi.
Personne ne trouva ça drôle. Wukong fit de son mieux pour se dégager avant de demander plus d’explications. Pourquoi diable y avait-il autant d’agitation dehors et à l’intérieur ? La réponse lui fut donné par un singe étranger que Macaque avait ramené à la montagne. Wukong se souvient de lui car Macaque l’avait présenté lui-même, lorsque Wukong était rentré après avoir été chassé par le moine.
« Il te ressemble un peu » avait rit Macaque à l’époque. « Il est très bruyant. »
Wukong se souvient qu’il n’a pas aimé l’attention que portait Macaque à ce nouveau venu, et les deux amis s’étaient disputés pour une raison dont Wukong ne se souvient même plus après.
-Mon roi, vous avez disparu depuis trois jours et trois nuits, et vous n’aviez averti personne d’un quelconque départ. Tout le monde s’inquiétait de votre absence. Nous avons pensé le pire.
Wukong écarquilla les yeux. Les cernes sous ses yeux semblaient tirer sur sa peau. Et ses orbites étaient un peu trop sèches. Le roi ferma les yeux et se les frotta pour les humidifier un peu, sous le regard inquiet de ses sujets en première ligne devant lui.
-Je vais bien. Annonce le roi en clignant plusieurs fois des yeux sous l’inconfort d’avoir les yeux secs.
Il ne s’était pas rendu compte qu’ils l’étaient jusqu’à ce qu’il écarquille les yeux. Combien de temps ne les avait-il pas fermés ? Combien de temps était-il resté à perdre son regard dans le plafond de la chambre de son ami ?
-Je vais bien. Répète le roi en continuant de cligner des yeux. Mais, trois jours ? Vraiment ?
Les singes hochèrent la tête. Dehors, le vacarme s’était arrêté. Quelqu’un a dû les prévenir que leur roi était retrouvé. Wukong cligna encore plusieurs fois des yeux. Des larmes coulèrent avant de finalement laisser une vue floutée par les larmes à Wukong.
-Woah…euh… Un dernier clignement pour chasser l’eau de ses yeux, et sa vue fut de nouveau claire. Désolé de vous avoir inquiété les gars. J’ai juste fait une super grosse sieste.
C’était un mensonge. Cela faisait des lustres que Wukong n’arrivait pas à dormir, à moins que l’un des petits singe ne vienne se reposer sur lui. Un frisson familier parcourut Wukong. Il l’ignora et se pressa de rassurer son peuple. Il attrapa quelques petits dans une main, pris la main de quelques petits démons singes de l’autre, et laissa le reste de ses sujets, le suivre hors du temple.
À l’extérieur, le reste de son peuple s’était réuni autour du temple. Ils formaient un mur immense de singe qui entourait l’entrée du temple. Wukong se rendit compte alors, à quel point son peuple était inquiet. Il n’y avait pas eu de telles assemblées depuis longtemps. Il soupira et murmura dans sa barbe.
-J’ai vraiment le dont d’inquiéter tout le monde, hein bourgeon ?
Il était évident que Macaque ne lui répondrait pas. Mais il aimait penser que le singe de l’ombre aurait pu l’entendre peu importe où il se trouvait. Comme cela a toujours été le cas lorsque Macaque était de ce monde.
- Ah…on dirait que j’ai fait peur à tout le monde hein ?
Comme un seul singe, le mur de primate hocha la tête plusieurs fois. Puis, un murmure fort commença à parcourir la foule. Wukong suivit le son inquiet de là où il a commencé, et le suivit se propager dans la foule en vague. Chacun voulait donner son avis. Wukong ne dit rien. Il laissa un temps s’écouler avant de demander le silence, et demander à une personne de se charger de représenter la troupe. Un chuchotement bref se fit entendre avant que la troupe ne donne un nom.
« Shi Luo »
Le même singe que Wukong avait vu plus tôt ; celui que Macaque avait ramené sur la montagne, s’écarta du lot. Maintenant que Wukong le voyait, il pouvait remarquer à quel point le singe était jeune. Il allait certainement atteindre sa maturité dans quelques années, mais il était encore assez jeune. Sans doute un peu plus jeune que lui et Macaque l’étaient la première fois qu’ils s’étaient croisés. Il avait une fourrure aussi claire que les nuages, qui virait au noir au niveau de la queue. Sa peau était un peu plus grise que celle de Macaque, et un masque bleu recouvrait ses yeux. Le jeunot se rapprocha au plus proche de Wukong avant de s’incliner de la même façon que le faisait Macaque lorsque ce dernier se mettait à agir comme son vassal devant des étrangers de la montagne. Le geste pinça le cœur de Wukong. Il serra sa prise sur ses vêtements.
-Qui es-tu ? Demande Wukong.
Le singe au marquage bleu leva les yeux vers Wukong, et les cligna plusieurs fois avant de s’empresser de répondre le plus poliment possible.
-La vieille Lune m’a donné le nom de Shi Luo. Je suis le premier protégé de la veille Lune, votre altesse. Je serais celui qui vous offrira la voix de votre peuple aujourd’hui.
Wukong ne savait pas que Macaque avait des protégés. Il savait que lui et le singe de l’ombre trouvaient souvent des singes en difficulté, et les ramenaient à la montagne. C’était un quelque chose que Wukong était sûr que Macaque avait continué à faire après son départ ; mais les appeler protégés était excessif. Cela donnait un mauvais goût dans la bouche de Wukong. La voix de Macaque le gronda dans sa tête. Comme si Macaque avait deviné que les prochaines actions de Wukong allaient être stupides. Wukong décida de ne rien faire. Il hocha lentement la tête, il interrogerait de Shi Luo plus tard.
-Parle.
Ordonne-t-il enfin. Shi Luo ne se fit pas prier.
-Nous sommes inquiets pour vous votre altesse. Des sifflements positifs s’élevèrent de la foule, encourageant le singe les représentants, à parler. Vous êtes restés des années à pleurer une personne qui n’existe plus. La montagne à besoin de leur roi. Nous pleurons avec vous la perte de la vieille Lune, mais vous ne pouvez pas vous laisser dépérir ainsi. Encore une fois, nous avons besoin de vous. La montagne n’a pas connu de véritables beaux jours depuis que vous avez cessé de sourire. Certains des fruits que la vieille Lune adorait ne donnent plus de fruits, comme si vous l’aviez commandé. Les humains et les démons s’aventurent un peu plus près de la montagne à chaque jour qui passent, et nous craignons que, si le chagrin ne vous tue pas, ce sera la prochaine attaque à l’encontre de la montagne qui prendra vos immortalités.
Wukong émit un rire moqueur à la dernière phrase du jeune singe. S’il pouvait mourir de si peu, il serait déjà parti depuis longtemps. Son immortalité le condamnait ainsi, à vivre sans Macaque.
-Ne vous en faites pas. Je ne mourrais pas de si peu. Et je m’occuperais de vous.
Shi Luo leva les yeux vers la foule qui s’était remise à murmurer en désordre. Wukong réussit à retenir quelques mots. Mais visiblement, Shi Luo réussit mieux que lui à assimiler ce qui intriguait tout le monde dans la troupe. Il arrivait certainement à démêler les inquiétudes de tout le monde par ce qu’il avait les mêmes préoccupations. C’est comme cela qu’il démêlait si bien le charabia de mot si fermement gribouillé.
-Nous vous croyons mon roi. Mais nous tenons à vous. Nous aimerions que vous puissiez vivre à nouveau malgré le départ de la vieille Lune.
Le jeune homme sembla vouloir dire quelque chose. Il hésita une seconde, jeta un regard à la troupe, demandant s’il pouvait parler du sujet délicat que tous, semblaient avoir pensé, avant d’ouvrir à nouveau la parole.
-Nous pensons que vous devriez peut-être chercher un nouveau compagnon.
La fourrure de Wukong se hérissa de colère. Il ignora même le fait que le plus jeune impliquait que son amitié avec Macaque était plus que cela. Ses griffes s’enfonçaient dans ses paumes pour essayer de ne pas tuer le jeunot tout de suite. Les petits qui étaient sur lui, descendirent en sentant la tension monter. La gorge de Wukong se serra, il fit de son mieux pour retenir la boule de rage au fond de son œsophage. Ignorant le danger, Shi Luo continua.
-La vieille Lune est, et restera irremplaçable. Mais… nous pensons que peut-être, si vous trouviez quelqu’un pour combler le vide qu’elle… qu’il a laissé ; vous seriez capable de passer à autre chose. Il n’est pas bon de s’attarder sur le même problème indéfiniment. Nul ne peut vaincre la mort, une fois qu’il l’a traversé.
-J’ai vaincu la mort. Grinça Wukong. Je suis allé aux enfers et ai retiré mon nom de la mort elle-même. Rien ne m’est impossible. Je suis Le grand roi singe égal au ciel. Et je le dis aujourd’hui et maintenant. Rien ni personne ne remplacera Macaque.
-Ce n’est pas ce que je voulais dire… Nous pensons…
-Alors ne pensez plus.
Wukong se tourna directement vers sa troupe, les crocs à découvert.
-Alors c’est ça ? Vous voulez que je trouve un remplaçant à Macaque ?
Un brouhaha se fit entendre. Shi Luo repris la parole pour pouvoir retranscrire ce que la foule pensait et que Wukong avait déjà compris.
- Nous ne voulons pas de remplaçants à la vieille Lune. Nous souhaitons seulement votre bonheur, grand-père Sun. Shi Luo hésita avant de dire ce qu’il pensait personnellement. La vieille Lune était une personne logique. Elle serait d’accord avec cette décision.
-Assez !
Le cri de Wukong se répercuta dans toute la montagne. Chacun se tût.
-Je ne veux plus jamais vous entendre, ne serait-ce qu’évoquer cette idée stupide. C’est un ordre. Si jamais l’un d’entre vous le fait, je l’écorcherais vif, moi-même.
Suite à ses mots, Wukong s’enfonça dans la forêt. Les singes ne le retinrent pas. Ils attendirent que leur roi parte avant de chuchoter.
-Notre roi a perdu la raison.
Entendait-on.
-La perte de grand-mère Lune l’a brisé.
Se chuchotait entre les parois.
-Notre roi ne pourra plus être le même.
Les murmures résonnèrent encore et encore, reflétant la panique du peuple. Tout le monde aimait Macaque. Mais même eux savaient que la mort était définitive, et qu’ils ne pouvaient rien faire à ce sujet si ce n’est aller de l’avant. Il n’était pas question d’oublier le passé. Mais on ne devait non plus être ralenti par ce dernier. Ceux qui avaient survécu à l’incendie de la montagne de fleur et de fruits comprenaient certainement le mieux le roi singe. Mais même eux savaient que le roi devait agir comme tel. Macaque ne reviendrait pas. Tout comme les morts de ce jour-là. Cela faisait des mois, des années, quelques siècles, que le roi pleurait Macaque. Il ne pourrait pas le faire pour l’éternité. Il devait se ressaisir. Mais Wukong restait le même enfant têtu qui avait sauté dans la cascade. Et il ne voulait pas voir la réalité en face.
chapitre 1 _ chapitre 2_ Chapitre 3
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Hier, j'étais une nouvelle fois sur le point de quitter la ville et je m'apprêtais à aller reprendre mon train devant la gare "Calatrava" à Liège.
Je regardais les dernières bandes colorées de la performance visuelle de Buren être retirées de l'immense verrière et je voyais les couleurs que celles-ci projettaient disparaître au profit de la lumière naturelle du soleil de la journée qui déclinait peu à peu.
Je me rendis alors à la boutique du coin pour y prendre une boisson et rencontrai un drôle de personnage, barbu, les yeux perçants, assis sur une chaise roulante, souriant et sans dire un mot semblant demander une aide quelconque ( quelques pièces, une cigarette, une boisson ), j'ai alors entamé la conversation alors que mon train partait quinze minutes plus tard et je suis resté finalement "en tailleur" jusqu'au suivant à ses côtés.
Nous avons alors échangé sur des sujets assez basiques finalement mais poignant de sincérité, il me confia une partie de son vécu, son accident, ses neuf années à la rue, le fait qu'il dormait dans un coin de la gare toutes les nuits, parfois couvert de carton, l'histoire d'un SDF comme tant d'autres et de plus en plus nombreux.
Les conflits de territoire, les amitiés tissées, les dangers, les avantages ( rares ), les aventures marquantes. Il s'appellait Michel et me dit de but en blanc, "toi je t'aime bien, c'est rare des gens comme toi", je compris que peu, ou rarement, les personnes prenaient le temps de s'arrêter pour y préter attention, au mieux ils lui donnaient quelques pièces ou lui offraient un sourire complaisant, au pire ils détournaient la tête ou l'insultaient même.
Depuis mon arrivée, plusieurs autres SDF s'étaient regroupés autour de nous, formant un petit cercle restreint de ces personnes exclues et que la vie ou leur histoire les avaient poussés là.
Une patrouille de police s'est alors approchée et un contrôle général d'identité fût demandé, dont la mienne. Suite à cela, la dispersion du groupe fut exigée, "Liège ville propre", comme on peut lire sur certaines affiches vantant l'image d'une ville respectueuse de l'environnement et de la sécurité de ses citoyens. Cela faisait tache, comme un amas de poubelles ou de crasses qui gâchait la carte postale ou les éventuels selfies de touristes ou badeaux passant par là.
Michel me dit en partant où il dormait chaque soir et me dit en me quittant tout en manipulant sa chaise roulante qu'il serait heureux de me revoir. Je lui dit alors que je l'aurais bien photographié pour la beauté que je lui avais trouvée , il me répondit "Oui, mais pas pour montrer" ... Je le reverrai ... Le bleu de ses yeux .. Michel.
François
Septembre 2024
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La servante et les échecs
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Dans la pénombre de sa chambre, Baudouin, âgé de 16 ans, contemplait pensivement le monde autour de lui. Les bruits de la guerre résonnaient aux confins de son royaume, tandis qu'à l'intérieur, il faisait face à un ennemi bien plus redoutable : la lèpre qui rongeait sa chair et qui menaçait sa vie.
Alors qu'il se perdait dans ses pensées, le jeune roi remarqua une servante qui s'affairait à nettoyer sa chambre. Elle était jeune, avec des traits délicats et une beauté naturelle qui captiva son regard. Mais ce qui attira son attention fut le jeu d'échecs posé sur la table, que la servante semblait observer avec un intérêt certain.
Intrigué, Baudouin s'approcha silencieusement et observa la jeune fille manipuler les pièces avec habileté, démontrant une maîtrise du jeu qu'il n'avait pas soupçonnée. La servante sursauta en le voyant, mais apaisée par son sourire bienveillant, elle lui demanda timidement la permission de continuer à jouer.
Intrigué par le talent de la jeune fille, Baudouin accepta et s'installa à ses côtés pour observer la partie. Il fut étonné de la finesse de ses stratégies, de la rapidité de ses mouvements et de la profondeur de sa réflexion. Ils jouèrent ainsi pendant des heures, la servante démontrant une intelligence et une virtuosité qui l'étonnèrent au plus haut point.
Au fil des jours, une amitié profonde se développa entre le roi et la servante, basée sur le partage de parties d'échecs intenses et sur des conversations passionnées. Malgré la maladie qui le rongeait et les responsabilités qui pesaient sur ses épaules, Baudouin se surprit à trouver du réconfort et de la force en compagnie de la jeune fille, dont le courage et la détermination l'impressionnaient.
Un jour, la nouvelle amie du souverain remarqua les lésions sur la peau des mains du roi et comprit la terrible vérité. Elle fut prise d'une profonde tristesse, mais décida de rester à ses côtés, prête à affronter les épreuves à ses côtés.
Malgré la maladie et les obstacles, Baudouin IV et la servante continuèrent de jouer aux échecs, trouvant dans ce jeu une échappatoire à leurs tourments et une manière de se sentir vivants. Ensemble, ils affrontèrent l'adversité, unis par une amitié indéfectible et un amour profond qui transcendaient les limites du temps et de l'espace.
#baudouin iv#baldwin iv#baldwin iv x oc#king baldwin x reader#baldwin of jerusalem#king baldwin iv#king baldwin#baudouin#fanfic
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Precious | Loki x ftm!reader
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résumé : Loki s'est attaché à un humain durant ses voyages sur Terre, le poussant à le ramener avec lui à Asgard. Malheureusement les lois n'acceptent pas les Hommes sur ce territoire, son petit protégé deviendra alors son précieux secret.
notes : reader opéré du torse
⚠︎ warnings : smut très vanilla et soft, tendances dépressives, cicatrices, mention de dysphorie
- Description à la deuxième personne
- 2 966 mots
english version here
Un endroit comme Asgard sortait tout droit des plus beaux livres de contes que tu n’ais jamais vu. Spacieux, accueillant et harmonieux. Ton appartement de quinze mètres carrés était loin derrière toi, perdu dans une vie qui ne semblait même plus t’appartenir. Tout était différent maintenant, mieux et luxuriant. Et pourtant, il fut un temps où se nourrir était la plus haute marche de ta vie. Un temps où, le soleil ne t’attirait plus et la nuit ne t'effrayait plus, où tu aurais été prêt à t’empaler volontiers sur le premier couteau brandie. Un temps où la vie n'était qu'une lourde tâche à supporter.
Mais un jour, un flash multicolore a transpercé le ciel à quelques rues de chez toi. La lumière aveuglante avait éclairé tout un quartier avec la nuit noire, et ton sommeil de piètre qualité t’avait permis de voir ce spectacle. Deux hommes – que tu avais supposé être en tenues médiévales – se dirigeaient vers ton immeuble. L’un avait défoncé la vitre à l'étage en dessous du tien, avec ce qui était d'après toi un marteau, très lourd et imposant. Puis, pendant que celui au marteau était en train de grimper l’immeuble, l'autre homme attendait sagement en bas. Sa tenue t’avait semblé plus sobre, avec moins de formes extravagantes – et ridicules – on aurait pu penser à un uniforme sorti d’un pays lointain, rien qui ne provoque le rire mais quelque chose qui reste malgré tout surprenant. Par précaution, tu avais laissé tes lumières éteintes pour ne pas qu’ils t’aperçoivent à travers la fenêtre, et grâce aux quelques lampadaires fonctionnels dans la rue ci-contre tu parvenais à détailler un minimum leurs faits et gestes. Le premier, celui avec le marteau, n'était plus visible car il avait déjà atteint l'étage voulu et s'était très certainement introduit dans l’appartement de ton voisin. Un vieux fou, scientifique avec des idées délirantes. Tu ne lui adressais presque jamais la parole puisqu’il ne sortait jamais de chez lui. Selvig, c'était son nom de famille et à peu près tout ce que tu savais sûr lui. En cet instant, tu aurais pu appeler la police mais tu n’avais pas de téléphone, trop cher et inutile. Alors tu as continué à observer la scène en espérant – par souci de morale – qu’un autre voisin ait remarqué le fait et puisse joindre les autorités.
Ce jour-là, l’homme resté en bas t’avait remarqué mais n’avait rien dit à son frère. Il avait vu quelque chose dans tes yeux, quelque chose qu’il ne voulait pas partager. Un mois plus tard il était revenu, t’avait suivi durant plusieurs jours pour apprendre ta vie et savoir si tu avais des attaches. Comme son instinct le lui avait prédit, tu n’avais rien ni personne, tu vivais sans vivre. Alors il était venu te voir, dans un costard impeccable et noir il t’avait demandé si tu souhaitais venir avec lui, et tu avais accepté. Les raisons sont encore au jour d’aujourd'hui floues à tes yeux, peut-être te donnais-tu une dernière chance avant de laisser tomber, quitte à suivre un inconnu sur une autre planète.
Voilà comment tu étais arrivé ici, dans cet endroit fantastique. Loki t’avait d’une certaine façon recueilli, dans un palais magnifique où vivait la famille royale. Tu logeais dans une pièce secrète camouflée dans la chambre de ton ami. Tu avais un lit gigantesque, des tenues splendides et de la nourriture à volonté.
Le seul hic dans cette histoire était que tu n'étais pas censé être là. Un être humain n’avait rien à faire sur Asgard, terre des dieux. Loki n’aurait jamais dû ramener un humain au palais, jamais dû tisser un lien avec lui, et surtout, jamais dû tomber amoureux de toi. Si Odin l’apprenait tu serais renvoyé sur Terre au mieux, ou tuer au pire. Si le peuple l’apprenait, apprenait que le prince Loki, celui qui était désiré par bien des personnes, était en relation avec toi. Ils te traiteraient de sorcier, d'envoûteur et de danger à la souveraineté. Un être humain n’avait rien de plus qu’un Asgardien pouvait avoir, s’il était parvenu à se lier d’amitié avec l’un d’eux, de plus un prince, c’est qu’il s'agissait de magie et de manipulation. Alors pour ces raisons, Loki te protégeait en te gardant secret. Il avait créé plusieurs pièges grâce à ses pouvoirs pour dissimuler l’entrée de ta chambre, et vous ne sortiez dehors qu’en pleine nuit par des passages dérobés. Il regrettait de devoir te cacher de la sorte, comme un vulgaire animal de compagnie, il s'en voulait sincèrement mais c'était la seule solution. Tu étais trop précieux pour lui, trop important, il ne pouvait pas risquer que tu te retrouves en danger par sa faute.
Il y avait malgré tout une personne qui soupçonnait ta présence : Frigga. Une mère obtient lors de la naissance de ses enfants des pouvoirs bien plus puissants qu’un dieu, l’instinct maternel peut faire des miracles et tu en avais été témoin. Elle avait remarqué le changement progressif chez son fils adoptif, ce sourire sincère et ce cœur battant. Elle l’avait vu vivre de nouveau sous ses yeux, alors que personne ne semblait y prêter attention. Au départ elle avait tout simplement songé à une jolie femme, peut-être même Tif, et puis un jour la réalité l’avait percuté de plein fouet. Les regards désintéressés, les reculs inconscients et les soupirs agacés de Loki ne passaient plus inaperçus au yeux de sa mère. Il ne prêtait attention ni aux femmes ni aux hommes, pas même aux plus magnifiques. Il regardait toujours les fleurs, les oiseaux, l’eau. Il sentait les parfums du printemps, souriait aux feuilles d’automne. Frigga s'était rendu compte de quelque chose de simple, et de si doux que Loki ne s’en était lui-même sûrement pas rendu compte. Il cherchait ta beauté dans la Nature. Il te rapportait les plus beaux bouquets de fleurs, les plumes colorées tombées des nids d'oiseaux ou encore les nénuphars cristallisés de la rivière. Il t’amenait avec lui partout où il allait, et faisait en sorte de t’offrir un souvenir de ce voyage imaginaire. Frigga avait alors compris que peu importe le genre de cette personne, celui ou celle qui faisait battre le cœur de Loki devait être doté d'une âme divine et d’une beauté florale. Et ce fut tout ce qu’il fallait pour la rassurer.
Il était rare que des personnes se rendent dans la chambre de Loki, mais le peu de fois où ça arrivait tu entendais tout, que tu le veuilles ou non. La plupart du temps il s’agissait de Frigga justement, elle semblait être la seule autorisée à entrer dans cette pièce. Mais quelquefois Tif venait, ou Thor passait en coup de vent. Alors petit à petit d’une certaine façon tu as appris à les connaître, à travers le son de leurs voix et les bruits qu’ils amenaient avec eux.
« C’est extraordinaire »
Ta propre voix te ramena progressivement dans la réalité, celle où Loki était assis à tes côtés au bord de sa fenêtre. La nuit était tombée depuis plusieurs heures maintenant, ça avait été ton signe pour sortir et enfin rejoindre le jeune prince.
« Ils ne le savent pas mais j’ai la meilleure vue du palais, te répondit-il en souriant »
Devant vous se jouait un spectacle merveilleux. Le ciel ne semblait même plus noir tant un arc-en-ciel de couleurs et de dégradés dansaient à travers les étoiles. Loki t’avait expliqué le caractère spécial d’Asgard, bien différent du système solaire que tu avais l’habitude de voir sur Terre, mais l’observer de tes propres yeux était toujours aussi spectaculaire. Les aurores boréales du nord paraissaient bien ridicules à côté de cela.
Tu lâchas malgré tout du regard le ciel pour attraper quelques graines de grenades fraîchement épluchées par vos soins. Loki te rejoignit et en prit à son tour.
« La journée n’a pas été éprouvante ? Te demanda-t-il en attrapant ton regard, j'aurais aimé être plus présent »
« Non ça va, le jeu que tu m'as apporté à fait l’affaire, lui souris-tu »
Par soucis de discrétion vous n’aviez allumé que deux bougies dans la chambre, chacune assez éloignée pour n’offrir qu’une tendre lumière. Tu parvins à capter le vert des yeux de l’homme en face de toi, par habitude et par besoin sûrement. Tout semblait s’effacer avec lui, s’estomper. Toutes tes craintes ou angoisses devenaient muettes pour ses iris, tu n’avais jamais connu ça auparavant. Peut-être que c’était quelque chose de courant, un petit don en plus que les Asgardiens possédaient, peut-être que si tu regardais Thor le résultat serait le même. Mais même si l’occasion se présentait à toi, Thor n'était pas Loki, Loki était précieux. Même s’il ne s’agissait au final qu’un tour de passe-passe, tu étais prêt à laisser cette magie guider le reste de ta vie. Loki t'avait sauvé, il n’y avait plus que lui à présent pour toi.
« J’espère que ces larmes ne sont pas mauvaises ? Intervint la douce voix du prince »
Tu ris faiblement, secouant la tête de gauche à droite avec un sourire incontrôlable. Loki était devenu ta raison de vivre, ton sens de vie. Comment avais-tu pû passer à côté de ça.
Votre relation n'était pas définie, rien ne semblait vraiment l'être sur ces terres. Il t’offrait des présents, tu lui offrais ton soutien. Il te livrait ses pensées, tu lui redonnais confiance. C'était du donnant donnant, naturel et sain. Mais pourtant il y avait quelque chose en plus qu’une simple amitié. Tu avais besoin d’un contact physique avec lui alors qu’auparavant le peau à peau t’effrayait. Tu ressentais le besoin de lui montrer tes cicatrices, de le laisser les embrasser, les guérir. Tu avais envie d'être libre avec lui, et ton corps n'était pas devenu une barrière à ça. Ton genre n'était plus une norme à cochée en sa présence, tu n’étais presque qu’une âme avec lui, pas de genres et de stéréotypes. Et pourtant il adorait ton corps, il te faisait l’adorer en retour. Il te faisait t’aimer et par conséquent, l’aimer. Tu aimais Loki, et il t’aimait.
« Loki, commença ta voix tremblante »
Une main se posa sur ta joue, et une chaleur rassurante se rapprocha de toi. Il t'attendait.
« J’ai..enfin je sais pas comment le dire, je.. »
De nouveau, le vert de ses yeux apparut devant toi, et alors ton peu de lucidité te quitta. Chez-soi, ses yeux te faisaient te sentir chez toi. Toute la tendresse du monde était concentrée dans ses iris, et elle-même n'était que pour toi.
Vos lèvres se rencontrèrent, et à ce moment précis tu sentis ton corps s’illuminer, comme si l’on venait d’ouvrir des portes au plus profond de toi, comme si c'était la chose à faire.
À partir de là, tout semblait devenir flou et brouillé, parce que tout fut simple et fluide. Vous vous retrouvâmes l’un sur l’autre dans les draps flottants de son lit, enveloppés dans un cocon imperméable. Tu embrassas la moindre trace de chair que tu eus à portée de lèvres, pinçant du bout des dents les endroits sensibles pour arracher de doux bruits à ton amant. Sa tunique tomba, la tienne aussi, vos mains s'entrelacèrent et vos souffles se mélangèrent. Tu ne t'étais jamais senti aussi complet.
« Tu es sûr ? On est pas obligé de faire ça pour en profiter, ton hochement de tête souriant lui répondit pleinement, arrête moi à n’importe quel moment si tu en as besoin »
Sa main, aussi légère qu’une plume, reposait au-dessus de ton flanc dénudé. Il n’approchait ni de trop près, ni de trop loin. Le parfait dosage était complexe à trouver, et tu aurais pensé ne jamais avoir l’occasion de tenter ta chance tant un simple mouvement pouvait tout faire s’écrouler. Un mot de trop et tu retombais dix en arrière, seul avec ce corps inconnu.
« Loki ? Un vague d’inquiétude traversa l’homme au dessus de toi, merci, puis s’en alla aussi vite qu’elle ne vint »
Ses doigts trouvèrent une courbe moelleuse sur ta hanche, ils s’y agrippèrent et tandis que ses lèvres rencontrèrent de nouveau les tiennes, tu sentis ton corps fondre sous son touché. Comme si ce contact créait une combustion, une alchimie. Comme si sa main était destinée à être placée ici, sur ta hanche. Comme si ses lèvres étaient sculptées dans le même arbre que les tiennes.
En manque de souffle, tu coupas votre baiser avec un sourire qui en dit long sur sa qualité. Loki caressa une mèche de cheveux reposant à quelques centimètres de son autre main, il t’observa comme on observait les étoiles.
« Splendide, murmurant-il »
Quelques minutes s’écoulèrent ainsi, vos quatres yeux détaillant l’autre. Jamais tu n’avais vu son corps de si près, c'était comme avoir une boîte magique que l'on décidait de seulement entrouvrir par peur de faire disparaître son contenu. Chaque trace, cicatrice, tâche, tu les dévoras du regard en espérant pouvoir graver des images dans tes cellules oculaires.
Puis, doucement une danse commença, alimentée par de tendres rires et mots. Il t’aida à trouver une position confortable, où tu te sentais à l’aise. Il recouvrit certaines parties de ton corps comme tu le souhaitais, en profitant pour noter dans son esprit les couleurs faisant ressortir ta peau. Tu passas ta main dans ses cheveux noirs, leur redonnant la forme naturelle bouclée et épaisse qu’ils avaient. Tu eus une pensée à ce sujet, sur le fait que jamais il ne laissait ses cheveux au naturel et que tu étais le seul à les voir ainsi.
Sous un accord commun, Loki commença à préparer ton corps pour la suite des évènements. Un peu timidement au départ puis encouragés par ton partenaire, de petits sons quittèrent ta bouche. Tu murmuras tes inquiétudes par rapport au bruit et au fait d’alerter quelqu'un, ce à quoi il te répondit contre l’oreille : “Ma magie ne s’arrête pas aux formes physiques, personne ne nous entendra trésor je te le promets”. Peu à peu tu laissas tes muscles se relaxer, assez pour ne pas ressentir de douleur ou d’inconfort. Loki te demanda encore une fois ton approbation avant de passer au stade supérieur. Tu hochas la tête, avec un enthousiasme qui le fit sourire. Il ramena une de tes cuisses contre ton ventre, embrassant ta cheville, caressant ta peau plus bas et récoltant le doux fluide lubrifiant. Il l’apporta à ses lèvres, te faisant rougir de plus belle, puis commença à pénétrer ton corps bouillant. À son tour un gémissement le quitta, moins pudique que les tiens, et à ton sens aussi addictif que la plus dure des drogues. Ta bouche s’ouvrit inconsciemment d’un mélange de plaisir, bonheur, amour et tout ce que tu pus trouver pour décrire ce moment. La sienne fit de même, laissant échapper quelques mots brouillés. “Si doux” “parfait”. Ton corps réagissait sans que tu ne le remarques, resserrant les murs chauds autour de Loki à chaque coup d’œil que tu lui jetais. Il était magnifique, à couper le souffle. Sa mâchoire parfaitement dessinée se présentait à toi depuis bien trop longtemps, tu décidas donc d’y goûter. Timide et prudent, tu exploras de tes lèvres cet angle avant de descendre sur son cou et ses clavicules. Plusieurs soupirs plaisants t’encouragèrent à continuer, avant qu’à ton tour un gémissement ne soit arraché de ta gorge lorsque Loki se mit à faire de lents mouvements. Tu laissas retomber ta tête dans les coussins, appréciant plus que tu ne l’aurais imaginé le moment.
Tout semblait se faire avec une telle douceur que tu oublias l'espace de cet instant le caractère extraordinaire de ta situation. Suspendu au bout des lèvres d’un prince magicien d’Asgard, une planète avec des chevaux ailés et un dieu du Tonnerre. Tu te revis dans ton plus jeune âge, en boule sous ta couette à écouler toutes les larmes de ton corps à cause d’une enveloppe corporelle qui ne collait pas à ton Toi intérieur. Et en pensant à ça, une nouvelle larme roula contre ta tempe, car cette époque semblait si lointaine. Loki l’essuya avec un sourire sans précédent, il était fier de toi.
Il te murmura des encouragements, accélérant progressivement ses mouvements jusqu’à entendre pleinement ta voix s’exprimer. À son tour, il eut l’impression que sa vision allait se brouiller de larmes. Tu étais si beau, si confiant, si doux. Rien que pour lui, tu laissais toutes tes barrières s’écrouler et ça valait toutes les plus belles richesses de cette galaxie à ses yeux.
Ton bas du ventre commença à se contracter, exprimant une sensation que tu n’avais plus ressenti depuis des années. Tu bafouillas timidement que tu n'allais pas tenir très longtemps, ce à quoi Loki répondit avec un léger rire : “moi non plus”. Il sentit physiquement parlant qu’en effet ton point culminant approchait à grands pas, ce qui ne fit que l'encourager à accélérer ses mouvements de bassin. Sa main, qui ne supportait pas son poids, trouva repère entre tes cuisses pour que dans de petits cercles son pouce accompagne ton orgasme le plus loin possible. Ce qui devait arriver arriva, et dans un faible cri ton corps fut traversé de spasmes. Loki ne tarda pas à te suivre en sentant que tu te contractait autour de lui. Sa voix résonna quelques timbres sous le tien, avant d'être vite remplacée par une respiration saccadée.
Un rire nerveux quitta vos lèvres au même moment, l’agréable pression retombant par la même occasion alors que l’homme à la crinière ténébreuse t’entraîna avec lui dans une étreinte chaleureuse. Vos deux corps recouverts d’une fine couche de transpiration reprirent doucement un rythme cardiaque normal, et tu souris une dernière fois avant que le moelleux des coussins mélangé à l’odeur hypnotisante de Loki ne te plongent dans un profond sommeil.
Au dehors, les lumières étaient toujours aussi belles, et pourtant Loki préféra passer ses dernières secondes éveillé à te regarder.
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La Cigale, plus ancien symbole de la Chine signifie beaucoup de choses dans les cultures et la tradition chinoise. Symbolique de renaissance et d’immortalité, elle à toujours fasciné et fut admiré par la population chinoise. Une légende raconte qu’un certain Lao Zi se transforma en immortel sous ses termes là : “En laissant sa dépouille comme le ferait une cigale.” A l’instar de nombreux animaux tels que le lion, le cheval ou le singe. La Cigale tient une place importante tout le long de l’histoire de la culture et des traditions chinoises. Il se pourrait même que sa place soit la plus importante au vue des utilisations et des croyances populaires qui entourent cet animal.
C’est entre -500 et -1000 ans av. J.-C qu’on retrouve des cigales en décoration sur des vases de bronzes ou des poteries de couleurs blanches. Durant la période de la dynastie Shang, les cigales furent dessinées sous plusieurs angles, dans des styles aussi variés que possible et bien souvent représentés en compagnie d'autres animaux tels que le tigre ou le dragon. Avec la naissance du bouddhisme vers 500 ans av. J.-C, on retrouve la symbolique de la cigale sur divers objets du quotidien comme des spatules ou des os sculptés. Sa véritable signification lors de cette période est assez floue, les représentations laissant parfois penser qu’elle servait marquer une autre symbole que celle de la renaissance et de l’immortalité. Certaines personnes s'accordent sur une symbole de “Temps de la récolte” ou encore de “la fertilité et l’abondance”. Considéré comme symbole sacré pendant longtemps, notamment sous la dynastie des Hans (-202 à 220) avec notamment des cigales en jades qui sont apparues vers cette époque et qui furent plus précisément des éléments incontournables dans les “inhumations funéraires”. Elle est placée dans la bouche du défunt et sa taille, ainsi que sa couleur et son style peuvent varier en fonction du rang social du défunt.
Suite à la fouille de tombeaux chinois ayant été datés de l’Antiquité, il est démontré que l’insecte et les objets qui représentent l’insecte fut très souvent présent et retrouvé. Il serait selon les historiens et les chercheurs, l’équivalent du Scarabée Sacré chez les Antique Égyptien et laissant supposé ainsi à une symbolique d’immortalité et de renaissance de la cigale chez les Chinois. Il est à noter que le rituel en lien avec la cigale ou les objets représentant cette dernière n’a pas perduré dans le temps, comme ce fut le cas pour le scarabée sacré égyptien. Les rêves de jeunesse éternelle et d’immortalité sont courants chez les chinois, point commun qu’ils avaient avec l’Occident. Certains chinois présents dans la Chine ancienne s'essayent à l’alchimie en expérimentant des techniques et des expériences sur les cigales. Toutefois, cette théorie ne pourrait reposer sur qu’un seul écrit officiel ou témoignage, celui d’un moine de la Dynastie Chin du nom de Shang Tao-Khai qui suite à des expériences où il fit ingéré des pilules à une cigale, il réussi à provoquer sa mue. Cette croyance serait devenue comme ça du fait de la mue des nymphes avant qu’elles ne deviennent une cigale. Cette transformation découverte, spectaculaire pour l’époque est certainement obtenue grâce à une minutieuse observation de la nature et des comportements des animaux et insectes. Pour l’époque, ils ont ainsi pensé que la mue représenterait la mort qui n’est qu’un état passager pendant lequel, les chinois de cette époque considéraient que le défunt se débarrassait de son corps comme si elle n’était qu’une mue pour obtenir un autre corps. Ainsi, pour eux elle a été la symbolique de la résurrection. Cette croyance est devenue populaire et la croyance en cette résurrection à entraîné chez les Chinois de cette époque, diverses habitudes comme la fabrication de nombreuses amulettes en forme de cigales, des pendentifs et des boucles de ceintures dans la forme de l’insecte.
Nous sommes tous bien conscients du fait que les différentes parties du monde possèdent différents types de cultures et que chacune est différente l’une de l’autre. L’or est un métal qui a une grande importance dans plusieurs cultures du monde. Les Chinois sont une des plus anciennes civilisations du monde. Ceci est quelque chose qui rend la culture chinoise relativement plus complexe que le reste des cultures. Considérant que la civilisation chinoise est très ancienne, elle a vu de nombreux dirigeants et des différentes formes de gouvernements. Depuis l’Antiquité, l’or est associé à la chance et est considéré comme la couleur des empereurs. Comme l’or a été considéré comme un signe de chance, les empereurs l’on utilisés pour porter des vêtements de la couleur de l’or et également utilisés pour porter sur eux des accessoires qui avaient de l’or ou étaient de couleur dorée. La signification de l’or a rendu la couleur dorée très importante dans la culture chinoise. L’Or, ainsi que la couleur dorée a toujours été considéré comme un symbole de la prodigalité dans la culture chinoise. Cela a une association avec les empereurs en utilisant l’or et la couleur dorée. Les personnes ayant un statut élevé ont tendance à utiliser plus d’or; et les objets en or sont considérés comme un beau cadeau. Dans la culture chinoise, la couleur dorée, ainsi que l’or sont considérés comme un élément terrestre et sont une représentation de la richesse dans les quatre piliers chinois de la destinée. La complexité de la culture chinoise révèle également que la couleur dorée à une sorte de double sens et elle est la couleur du deuil utilisée par les bouddhistes chinois. Outre ce fait, le fait demeure que l’or est une partie importante dans tous les festivals importants de la culture chinoise. La fête du printemps qui a lieu en Chine au début de la nouvelle année chinoise est l’un des moments où la demande d’or en Chine est très élevée, ainsi que les ventes de bijoux en or augmentent de manière significative. Ceci est le moment où les gens achètent de l’or pour eux-mêmes, et aussi pour leurs proches comme cadeaux. Les dragons sont un symbole mythologique important qui est fort répandu dans la culture chinoise. L’or est également utilisé dans la fabrication de ces dragons. La Couleur de l’or est utilisée en abondance et il y a aussi d’autres petits morceaux d’or utilisés sur ces dragons à des fins décoratives. La broderie est également faite en utilisant un genre de fil spécial qui est plaqué d’or pour la fabrication de ces dragons sur les tentures murales. La signification culturelle de l’or est évidente du fait que l’or a été une partie très importante de la monnaie chinoise. Il est également une partie très importante de l’art chinois. Une société d'État a été créée en Chine en 1987, qui fabriquait et distribuait des pièces commémoratives faites en or. Ces pièces sont fabriquées dans différents modèles à différentes occasions avec une représentation d’un événement particulier sur la pièce. Ceci est une partie très importante de l’art et de la culture chinoise.
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Témoignage - pourquoi j'ai quitté les forums RPG pour de bon et pourquoi je n'y reviendrai plus jamais.
(TW : Allusions sexuelles, manipulation)
Vu que je vois un peu partout des témoignages de gens qui osent briser la loi du silence et s’exprimer sur certaines choses sur les forums, il était donc temps que je vous explique, après quelques “tease”, la raison pour laquelle je ne suis plus sur aucun forum et la raison pour laquelle je ne mettrai jamais les pieds sur les forums RPG. Petite note cependant; oui je suis sur PRD, oui j’ai mon propre forum de libre-service. Je ne communique avec personne ou presque sur PRD, il n’y a aucun système d’inscription sur mon propre fofo de LS qui permet seulement de venir poser quelques questions pour des soucis de code et ça s’arrête là. Ça me va parfaitement, et après des années et des années à voir ce que ça donne que d’être dans un communauté RP, je ne souhaite en aucun cas rencontrer qui que ce soit venant de quelque forum que ce soit.
La première goutte d’eau, c’est un vieux forum RPG type manga se passant dans une université dont je ne me rappelle plus le nom; parce que soyez sympas, c’était y’a plus de 10 ans de ça. Je m’inscris tranquillement, tombe sur un.e partenaire RP plutôt motivé et on commencé à écrire ensemble; comme ça se fait normalement. Tout roule, mais la personne répond vite. Très, très très vite. Je lui explique qu’il m’arrive également de répondre très vite mais que, le lien de nos personnages étant en train de forger et que nos personnages n’étant pas encore importants l’un pour l’autre, quelqu’un qui me répond aussi vite me fiche une pression immense. J’ai l’impression de ne jamais être à jour, ça me pousse à toujours sur-consommer du RP là où parfois j’aimerais pouvoir chill. Oui chez moi; une réponse implique une certaine pression, on est tous différents c’est comme ça. La personne, malgré tout, a continué à me répondre très vite suivi d’un “tu réponds quand tu veux”. Green flag ? Pas vraiment. Je l’ai prévenu que ça allait juste me dégoûter. La personne a tout simplement ignoré tout cela et a continué. J’ai quitté le forum le mois suivant.
Il m’a fallu une bonne année avant de réussir à me réinscrire sur un forum. Dark And Cold, qu’il s'appelait. Si aujourd’hui vous tombez dessus, sachez que ça n’est plus devenu qu’un simple forum test. Je ne le savais pas encore, mais en m’inscrivant sur cette plateforme, j’allais signer le glas de mon envie d’RP. Bref. C’était un forum où l’on pouvait jouer la réincarnation d’un personnage de conte, de roman, etc. Naturellement et grande fan du travail de Sir Arthur Conan Doyle, je me suis inscrite sous le pseudonyme de John Watson (voilà maintenant tu sais d’où vient mon pseudo Jawn) et quelle ne fut pas ma joie en voyant qu’un Sherlock Holmes débarquait ! Nous avons parlé parce que le lien de nos personnages était évident et fort; et nous avons RP. Puis les demandes de RP en privé sont devenues de plus en plus étranges. De plus en plus sex*elles. Je ne donne pas les détails, parce que si ça m’a marqué après tant de temps, imaginez vous bien que ça ne parlait pas juste de faire s’envoyer en l’air nos personnages. On est arrivé au stade, il y a une décennie de cela, où je recevais des appels étranges après que cette partenaire RP ait eu accès à mon numéro. Stupide que j’étais de le donner à l’époque. Stupide.
Six mois après mon arrivée sur ce forum, le staff décide d’abandonner le forum. Le membre problématique jouant Sherlock Holmes étant parti (ne me demandez pas comment ni pourquoi, je ne m’en rappelle plus), je décide de reprendre la tête du forum avec une autre membre, jouant Charles Dickens. Je l’ai tenu à bras le corps pendant près de deux ans pendant que ma partenaire au staff ne faisait rien. Et quand je dis rien, c’est rien. Profiter de la “fame” d’être staffeux oui, construire des liens qui n’amenaient jamais à aucun RP oui, administrer un forum de 80 personnes, non. Le sujet de la fermeture est encore disponible aujourd’hui parce qu’au bout d’un an comme ça, j’ai décidé d’abandonner. De simplement baisser les bras et de laisser derrière moi cet univers dont j’étais tombée amoureuse. Tant pis pour les RP, tant pis pour les liens, tant pis.
La personne avec qui j’administrais ce forum était contrôlante; manipulatrice, m’a fait passer des nuits entières à pleurer, mais m’offrait des cadeaux par derrière à mon anniversaire. Ouép, ouép, ce genre de comportement ultra toxique. Je n’étais qu’une bonne à rien qui la forçait, tout simplement. Et pourtant, pour fêter Noël, j’avais dessiné tous les personnages inscrits pour en faire des bannières aléatoires. 84 personnages, des semaines de travail pour tout finir dans les temps. Bref, le craquage à eu lieu, le forum a fermé. Libération.
Il y a eu ce forum aussi, Bronx-2023 pour ceux qui l’ont connu. Un staff misérable de personnes se pensant au-dessus de tout le monde. L’une des staffeuse, sur un second compte, se faisait passer pour une toute autre personne pour recueillir les blâmes que j’avais à dire contre le staff, puis s’en servait contre ensuite. Cette personne a envoyé une photo d’une personne lambda prise sur Google pour me faire croire à tout ça. Oui, oui, de l'usurpation d’identité. J’ai du écouter une des staffeuse qui avait lancé un recrutement du staff dire qu’elle allait finalement prendre quelqu’un qui n’avait pas postuler parce que, je cite “j’ai envie de baiser son avatar”. Personne qui était le cousin du sien. Et à côté ? Et bien je réglais tous les petits soucis de code du forum, j’écrivais des textes, je gérais des choses dans l’ombre (PS : certains libres services viennent de ces codes fait pour ce forum, et je possède encore tout un dossier). Mais oui, on m’a dit qu’il fallait que je reste dans l’ombre parce que “Jawn, y’a des gens qui t'aiment pas”. Quand j’ai finalement posé mes balls sur la table et attrapé lesdites personnes en vocal, personne n’avait rien à me reprocher. Peut-être que ça n’était que de l’hypocrisie de leur part, je ne sais pas; ça fait longtemps. Toujours est-il que ce genre de comportement toxique m’a marqué. De part le fait qu’ielles ont préféré fermer toute une partie du forum pour ne pas que tout un groupe puisse jouer et dévier de leur scénario. Au point de mettre de force nos personnages en prison après avoir fait d’eux des meurtriers alors qu’on avait exposé tout le plan au staff à l’avance pour être certain que les conséquences ne soient pas trop graves. Bref, tout le groupe en question a quitté le forum après ça, et je ne vous parle pas de la seule graphiste de la commu’ qui était traité comme un chien par l’une des staffeuse; qui ne s’adressait à elle que pour des avatars, sans bonjour, sans merci, sans rien. Ce groupe à d’ailleurs plus tard plagié un design et un contexte entier du nouveau forum… du fondateur d’Ariesten dont je parle un peu plus bas. Décidément, le monde était trop petit, et j’en suffoquais.
Durant les trois mois suivants, j’ai redécouvert le plaisir que c’était d’avoir le temps de faire le ménage chez moi. J’ai même écrit un roman. En trois mois, ouép; c’est dire si l’envie d’écrire était si forte qu’il fallait que ça sorte d’une façon ou d’une autre. Et dans ces trois mois, j’ai tellement aimé gérer un forum, au final, que j’ai appris à coder. Pour le fun, parce que ça me plaisait, parce que j’avais réellement envie d’apprendre à comprendre tout cela. Aujourd’hui encore, plus d’une dizaine d’années plus tard; il me reste quelques vestiges dans mon ordinateur et la version craquée de Photoshop que j’utilise est toujours la même.
Vous allez dire que je cherche le bâton pour me faire battre, mais avec quelques membres, j’ai décidé de rouvrir D&C sans un autre nom : Insomnia. Dans l’équipe, j’avais en co-admin une membre réputée toxique sur D&C, détestée du staff; mais avec qui je m’étais bien entendue sur la fin. La nostalgie aidant et l’excitation de rouvrir un contexte qui m’avait tant fait aimé l’écriture, j’ai tout laissé passer. Et quand je dis tout, c’est tout. Le red flag était évident, mais je voulais tellement retrouver mon personnages, des liens; et cet univers que j’adorais que j’ai tout laissé passer.
Premier exemple : Une membre a commencé parler sur le Discord de choses franchement affreuses, très gores; sans TW ni rien. Je lui ai gentiment fait remarquer que là, j’allais mettre ma casquette de fonda et ne pas prendre des pincettes pour lui dire d’arrêter ça parce que d’autres membres étaient dérangés par tout ça. Ma politique a toujours été : si plus de deux personnes se plaignent, j’interviens, que je sois moi-même gêné ou pas par le comportement. Je ne comptais pas; puisqu’en tant que staffeuse, mon rôle était de gérer l’univers et pas de m’insurger au premier comportement qui me gênait; je ne voulais en aucun cas que l’on m’accuse d’abuser de mes pouvoirs de staffeux ou je ne sais quoi. Pour vous remettre dans le contexte, à l’époque, avec le fondateur du forum Ariesten, nous avions ouvert un Discord pour réunir, à la base, tous les fondateurs/staffeux des forums que nous connaissions parce que je voulais créer un espace d’entraide. Pour qu’on puisse s’aider au code, au graphisme, savoir comment gérer les membres un peu compliqués et éventuellement se faire tourner les noms des personnes très problématiques. La personne dont je parle plus haut, pour se venger d’avoir été réprimandée, a profité d’une réunion entre le staff et elle pour c/c des bouts de conversation qui l’intéressait et a débarqué sur ce Discord là pour dire “regardez Jawn elle est trop méchante”. Des gens que je pensais être des amis m’ont tout simplement retirés de leurs partenaires du jour au lendemain sans un mot, et j’ai été éjecté de ce Discord-là. Personne ne m’a jamais demandé ma version des faits.
Finalement, le coup de grâce est venu deux semaines avant les deux ans du forum, de la part de trois personnes. Entre temps, nous manquions de bras dans le staff et c’est là que j’y ai connu ma meilleure amie, qui ironiquement jouait Sherlock Holmes. Elle est devenue ma modératrice, et ça n’a pas plus à mon staff, et une autre membre. Pourquoi ? Parce que le ship était évident, qu’on voulait le faire, et qu’on ne désirait plus, ni l’une, ni l’autre, écrire non stop du cul sur Discord. Ma co-admin et cette autre membre (que j'ai accueilli chez moi quelques jours pendant les vacances d'été) avaient le même schéma; ce qui commençait toujours comme un rp Discord innocent finissait toujours par du cul. Qu’on se le dise, oui je suis une RPgiste qui écrit du cul, oui j’aime ça, mais quand c’est trop, c’est trop. Ma co-admin voulait continuellement en écrire, l’autre membre en question aussi. En parallèle, une autre personne du forum et ship de l’un de mes comptes, devenant de plus en plus… well, comment dire, toxique. J’étais là quand elle est partie vivre au Japon et je restais tard le soir pour l’écouter dire que sa famille lui manquait. Je restait éveillée pour ne pas qu’elle se sente trop dépaysée parce que je l’adorais sincèrement. Quand j’ai fini par passer le premier de l’an en larmes dans les bras de mes voisins après avoir perdu tant de poids que je ne m’alimentais plus, j’ai réalisé que ça allait trop loin.
La semaine suivante, ma co-admin avait totalement vidé du moindre message (deux ans quand même) sur le canal staff, avait prit des screens de pics de haine qu’elle lançait sans cesse dans le canal en question contre des membres lamba, et est allé balancer les screens à ces mêmes personnes pour leur dire “regardez, moi j’suis gentille, Jawn elle vous crache dessus dans le dos”.
Tout ça, pour une affaire de cul.
Vous voulez le plus "drôle" ? Ces personnes-là, deux semaines après la fermeture d'Insomnia, ont lancé un forum sous un autre nom, qui plagiait tout mon contexte, mes annexes; mes groupes, qui plagiait même l'un de mes personnages, le dit-ship de la personne très contrôlante qui, bien sûr, faisait partie de l'équipe.
Avec Sherlock; qui est aujourd’hui encore ma meilleure amie et une personne très importante à mes yeux, nous avons prit la décision douloureuse de fermer Insomnia. Aujourd’hui encore, il m’arrive de nourrir l’espoir de le faire revenir d’entre les morts. Ce forum m’a appris le code, le graphisme; il m’a appris à gérer, l’administration, il m’a appris à connaître un panneau d’administration, il m’a appris à savoir me débrouiller, à écrire, tout simplement. Le fermer, deux semaines avant les deux ans, alors que je travaillais à l’époque depuis six mois sur la MaJ, m’a brisé le cœur. Et petite preuve supplémentaire : le design est encore aujourd’hui trouvable, je ne donne juste pas le lien du forum test pour des soucis dont je parlerai plus tard. Autant dire qu’à ce stade, après ce que j’ai vécu comme une trahison; j’étais très éprouvée et résolue à ne plus revenir sur le moindre RPG. Avec Sherlock, vous ne pouvez pas encore aujourd'hui prononcer le mot “Chaton” comme pseudo sans qu’on ait des nœuds dans l’estomac. Parce que l'histoire ne s'arrête pas là. Vous savez ce qui a réellement mis un clou dans le cercueil ? Ces screens dont je parle plus haut. Mon ancienne co-admin les a envoyé aux gens sur qui elle crachait à la base, n’a screen que mes réponses et avec Sherlock, nous nous sommes retrouvé à recevoir des messages de haine en privé. On l’a menacé physiquement. On m’a balancé “de toute façon si ta santé va mal c’est bien fait pour ta gueule”. Voilà voilà voilà.
Trois ans se sont écoulés avant que j’ose remettre les pieds sur un forum. Attirée par l’idée d’un ship; j’ai mis deux bonnes semaines à être convaincue tellement j’avais la trouille. Entre-temps, j’avais pris le pseudo de Myrddin; et je me faisais toute petite. Personne ne me voyait plus, je codais sur d’autres forums tests bien cachés pour être certaine que rien ne change sur Insomnia et qu’on ne me retrouve pas.
Et puis je suis tombée sur Loukoum, Sailor Guimauve, Milouri; la clique de Howgart Legacy dont j’ai déjà parlé sur mon forum de LS > Have fun. Pas envie de réexpliquer l’histoire, tout est écrit ici, faites en ce que vous voulez.
Après HL, j’ai rejoint une équipe pour fonder notre propre plateforme mais très franchement après une dizaine d’années à encaisser, l’envie n’y était plus. Les polémiques autour de l’autrice de HP étant de plus en plus fortes, ça a joué; et j’ai fini par partir.
Un dernier exemple ? Récemment, quelqu’un débarque dans mes DM Discord pour papoter. Jusque là tout va bien, la personne semble gentille et ça faisait longtemps qu’on avait pas parlé; jusqu’à ce que je remarque une affiliation avec une harceleuse notoire. Quelqu’un que j’ai déjà dénoncé dans un post (oui celui dont je parle juste plus haut sur mon fofo de libre-service) et à en croire l'affluence sur le forum à ce moment-là et dans les semaines qui ont suivi, ça a fait “grand bruit”. Avant que l’on me tombe dessus pour avoir dénoncé qui que ce soit; sachez que je fais ça depuis très longtemps. J’en ai marre de me cacher derrière “machin a été méchant mais parce que j’essaye d’être quelqu’un de bien on va cacher le nom des harceleurs.ses”. Non. C’est fini ça. Maintenant je dénonce publiquement. Tu crédites pas, tant pis pour toi. Bref tout ça pour dire qu’au final, ça me donne juste l’impression que les harceleurs.ses auront toujours des connexions ci et là et qu’ils feront toujours en sorte de toujours se présenter comme des personnes adorables. Rentrez dans leurs cercles, et c’est foutu.
Vous n’avez pas idée comme j’ai passé des années à me cacher. Des années à changer de pseudo et désormais, ça fait cinq ans que mon Discord personnel n’est plus donné; qu’on ne peut plus me parler directement même en étant sur un serveur commun parce que j’ai bloqué cette fonctionnalité. Si on veut me parler en MP, faut m’envoyer une demande d’ami, et faut encore que je l’accepte. On en est arrivé à ce stade où une simple application de discussion directe est devenue dangereuse et que je dois m’en protéger.
Vous n’avez pas idée d’à quel point mes professeurs de l’époque de la primaire me le disaient : l’écriture est une boulimie pour moi dont j’ai besoin. Je n’ai plus écrit et les idées de romans qui me viennent sont bloquées dans ma tête, je suis incapable de les écrire parce que maintenant, écrire fait peur. Parce que maintenant, quand je me pose face à un document vide pour commencer à taper quelques phrases, j’ai la boule au ventre. Et pourtant, c’est bête hein, parce qu’après des années et des années à subir une famille toxique et physiquement violente, je m’en suis sortie de tout ça. J’ai enfin tout ce qu’il faut pour commencer à guérir; mais à plus de trente ans, je suis bloquée. J’ai même tenté de faire des commandes en dehors du cercle RP pour mettre un peu d’argent de côté; mais les arnaques ont été un peu trop violentes à mon goût. Chacun son seuil, le mien n’était plus très élevé depuis le temps. J’ai finalement mis fin aux commandes au bout de trois ans, épuisée mentalement.
J’avais parlé un peu plus tôt qu’un jour, j’allais expliquer la raison pour laquelle je n’étais plus sur aucun forum et la raison pour laquelle je n’y reviendrai plus. Voilà les raisons. Voilà les pseudos. Voilà le nom des forums. Je n’ai plus peur. Je n’ai plus peur de vous, je n’ai plus peur de rien; ces gens-là m’ont tant pris mentalement qu’il ne me reste plus rien à perdre. Vous m’avez chassé de l’écriture dont j’ai toujours eu tant besoin, vous m’avez dégoûté d’un art qui me permettait à lui seul à un moment de survivre dans une famille ultra toxique qui m’a poussé à vouloir faire des choses irréversibles plus d’une fois.
Et je sais ce qu’on va me dire. “Mais on savait pas tout ça Jawn, bouhou”. Bah ouais. Mais petit rappel. Il y a des êtres humains derrière chaque clavier. Il y a des gens dont vous ignorez tout de l’existence, de l’état mental et physique. Il y a des gens qui se battent contre des démons intérieurs, et d’autres qui vont parfaitement bien. Il y en a qui ont des traumatismes profonds, et d’autres qui se débattent simplement avec eux-mêmes. Il y en a qui ont des enfants, une vie de famille; il y en a qui sont uniquement animés par la passion de l’écriture et de découvrir de nouveaux univers comme on peut si vite plonger dans un nouveau livre. Et la bienveillance, c’est pas juste pour faire un joli sourire à la boulangerie quand on va acheter sa baguette de pain, ça fonctionne aussi derrière un clavier.
Je n’ai pas prétention à vouloir changer la communauté. Très franchement, je la pense pourrie de l’intérieur et gangrénée par des personnes qui franchement devraient sortir de chez elles.eux et toucher un peu d’herbe; et ça vient de la part d’une nana agoraphobe qui sort une fois par an de chez elle.
Bref, un petit témoignage haut en couleur.
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Volupté et Violence
Spencer Reid x lecteur
Avertissements : attouchements sexu*les, langages déplacé &vulgaires, aucune scène de s*xe.
Résumé : Vous et l'équipe êtes sur une affaire en Géorgie avec une chaleur insoutenable mais lors d'un briefing de Hotch Spencer remarque que vous êtes mal à l'aise et entend les remarque déplacer des policiers.
Quarante degrés. Comment était-il possible de travailler sous une telle chaleur ?
L'équipe avait été appelée en urgence pour un poseur de bombes en Géorgie. Franchement, tu te demandais bien où ce type trouvait le courage de poser des explosifs par un temps pareil.
Tout le commissariat était en nage, et tout le monde avait troqué sa tenue habituelle pour quelque chose de plus léger.
Même Spencer avait abandonné ses cardigans pour un t-shirt à manches courtes, et Hotch ainsi que Rossi avaient entrouvert le col de leurs chemises, ce qui relevait de l'inédit.
L'équipe savait deux choses à ton sujet : d’abord, tu détestais la chaleur. Ensuite, ton style vestimentaire était… disons, peu conventionnel pour une agente fédérale.
Ce n’était pas rare qu’on te prenne pour une civile, ou pire, une prostituée. Tu avais une garde-robe composée de débardeurs, de pantalons larges, de bandeau, et, à l’occasion, de jupes ou shorts en cuir.
Aujourd’hui ne faisait pas exception.Tu avais opté pour un débardeur gris avec un généreux décolleté – une contrainte imposée par la chaleur et ta poitrine naturellement généreuse, qui compliquait souvent les choses. Avec ça, tu portais un pantalon large et un chignon négligemment noué sur la nuque. Pas forcément la tenue idéale pour être prise au sérieux dans ton milieu, mais au moins, tu ne risquais pas de mourir de chaud.
Alors que tu fouillais dans des dossiers liés aux achats de dynamite des six derniers mois, tu remarquas Spencer, ton compagnon depuis 3 mois, de l’autre côté de la pièce. Il était plongé dans son travail, mais lorsqu’il leva les yeux et croisa ton regard, il t’offrit l’un de ses sourires si tendres et pleins d’amour. Tu ressentis une chaleur monter à tes joues et baissas les yeux, émue par ce geste plein de douceur.
Cependant, l’atmosphère du commissariat était loin d’être agréable. Depuis ton arrivée, plusieurs officiers t’observaient d’un peu trop près. Et pas tes yeux ou ton travail, non, leur regard était rivé sur ta poitrine.
-Tu crois qu’elle sait seulement tirer, ou elle a d’autres talents ?
-Avec un corps pareil, elle ferait mieux de bosser dans un club de strip-tease.
-Tu crois qu’elle enquête ou qu’elle cherche juste à se faire sauter ?
Ces remarques te faisaient bouillir. D’habitude, tu aurais mis un pull pour cacher ta poitrine et stopper leurs réflexions, mais la chaleur était insupportable.Pendant deux longues heures, tu dus supporter leurs regards insidieux et leurs sous-entendus, comme :
-Ça se voit qu’elle est habituée à être à quatre pattes plus qu’à un bureau.
-C’est le genre de fille qui ouvre plus ses jambes que ses dossiers
-Si elle me fait un sourire, je la prends direct sur ce bureau.
Avec le temps, leurs commentaires devenaient de plus en plus explicites, ponctués de gestes dégoûtants. Tu avais envisagé de te confier à Spencer, mais il avait déjà assez de travail. Tu refusais qu’il devienne une cible à cause de vous.
Tu n'avais jamais été aussi soulagée que lorsqu'Hotch annonça un briefing. Enfin, tu allais pouvoir t'éloigner de ces regards lourds.
Une fois dans la salle de briefing, tu t’appuyas contre un mur, légèrement à l’écart, tout en observant l’équipe s’installer. Spencer te lança un regard, et tu lui souris, bien que tes nerfs soient à vif.
Mais cette pause fut de courte durée. Alors que tu te concentrais sur Spencer, un officier se glissa discrètement derrière toi. Au début, tu pensais qu’il cherchait simplement à passer, mais son attitude te fit rapidement comprendre le contraire.Il se colla un peu trop près, si bien que tu pouvais sentir la chaleur désagréable de son corps contre le tien.
Puis tu sentis sa main s’attarder sur ta cuisse, effleurant d’abord le tissu de ton pantalon avant de devenir plus insistante.Ton souffle se coupa un instant, une vague de dégoût te parcourant.
Tu bougeas légèrement pour te dégager, mais il ne recula pas.Tu relevas les yeux vers Spencer, espérant qu’il n’ait rien remarqué. Mais c’était peine perdue.
Il te regardait toujours, son expression cette fois marquée par une inquiétude évidente.Malgré tes efforts pour feindre l’indifférence, il avait compris que quelque chose n’allait pas.
La tension monta encore d’un cran lorsque l’officier se pencha vers toi, son souffle chaud contre ton oreille :— Ta seule compétence utile ici, c’est de savoir écarter les cuisses, pas de fouiller dans des dossiers. Ton corps se raidit immédiatement, la colère bouillonnant en toi.
Tes poings se serrèrent si fort que tes ongles marquèrent la peau de tes paumes. Tu aurais pu le remettre à sa place, mais l'atmosphère étouffante et la crainte de créer un incident dans un contexte professionnel t’empêchèrent d’agir sur le moment.
Cette fois, c'est lorsque l'officier fit glisser sa jambe entre tes cuisses que tu réagis instinctivement, te retournant brusquement pour le repousser violemment contre le mur. Le bruit du choc résonna dans la pièce, et un silence glacial s'installa aussitôt.
Toutes les voix, dont celle de Hotch, s'éteignirent d'un coup, laissant place à une tension palpable. Tu baissas immédiatement les bras, le regard fuyant, t'excusant précipitamment, cherchant à minimiser l'incident. Ton cœur battait à toute vitesse alors que tu tentais de cacher ton embarras, t'efforçant de faire oublier ce moment gênant au reste du groupe.
L'officier, toujours avachi contre le mur, esquissa un sourire carnassier, ses yeux glissant lentement sur toi avec une arrogance calculée. Il prit un ton traînant, amplifiant délibérément l'humiliation qu'il cherchait à infliger.— Les filles comme toi aiment ça, non ? Être prises sans résistance, juste pour qu’on s’en débarrasse. lança-t-il, ses mots dégoulinant de mépris.
Il marqua une pause, savourant l'effet de sa provocation, avant d’ajouter d’un ton encore plus acerbe :— Faut dire qu’avec une poitrine comme la tienne, tu dois avoir déjà pas mal d’expérience. Ça doit te servir souvent, non ?La pièce sembla s’immobiliser, le poids de ses paroles suspendu dans l’air comme une explosion qui résonnait encore.
Quelques rires étouffés s’élevèrent dans le fond, témoignant d’une complicité toxique entre certains agents, mais la plupart des regards étaient fixés sur toi, oscillant entre incrédulité et malaise.
Chaque mot qu’il venait de prononcer résonnait dans ta tête comme un écho douloureux. Ta respiration s’accéléra, ton cœur battait à tout rompre, et tu serrais les poings si fort que tes ongles s’enfoncèrent dans ta paume.
Une vague de chaleur, mélange de honte et de colère, envahit tout ton être.
Mais avant que tu ne puisses réagir, une chaise racla bruyamment le sol derrière toi.
— Qu’est-ce que vous venez de dire ?
La voix appartenait à Spencer.
Froide, tranchante, et étrangement calme, elle coupa à travers la tension de la pièce comme un coup de scalpel.
Lorsque tu te tournas, tu vis qu’il s’était levé, ses yeux rivés sur l’officier avec une intensité que tu ne lui connaissais pas.L’officier haussa un sourcil, essayant de jouer la désinvolture, mais l’assurance dans son regard vacilla légèrement face au jeune homme.
— Détends-toi, Doc, répondit-il avec un rire nerveux, cherchant à cacher son agacement. Pas besoin de jouer les chevaliers blancs. C’était juste une blague, tu sais. Puis, tu vas vraiment t’agiter pour une fille qui se met à quatre pattes pour n’importe qui ? Ça en dit long, non ?
Spencer fit un pas en avant, sa silhouette mince mais imposante dans cette posture de défi qu’il prenait rarement. Ses yeux étaient glacials, et sa mâchoire serrée trahissait une rage contenue. L’officier roula des yeux et rajoute une phrase :
- Si tu veux te la faire, suffit de se servir dit il en fesant un regard déplacé vers ta pointrine.
Mais avant que Spencer ne puisse répondre, une autre voix, plus grave et autoritaire, s’éleva dans la pièce :— Je vous demande pardon ?
Hotch se tenait à quelques centimètres de l'officier, les bras croisés et le regard glacé. En un instant, le silence s'imposa.
Spencer ne détournait pas les yeux de l’officier. Hotch le fixa intensément, et tu espérais silencieusement que la situation prenne fin."Dans le bureau, tous les deux."La voix de Hotch était ferme et autoritaire.
En sortant, un sentiment de honte t’envahit, tandis que l’officier semblait plus fier que jamais de ses actions.
Dans le bureau, Hotch s’avança lentement vers l'officier, dont l'assurance s'était nettement effondrée."Si je vous reprends à faire de telles choses ou à tenir de tels propos," dit Hotch d'une voix calme mais lourde de menace.
L’officier bredouilla des excuses, tentant de minimiser ses actes, mais Hotch ne lui laissa aucune échappatoire."Vous avez deux options," poursuivit-il froidement. "Soit vous quittez cet endroit immédiatement, et je m'assure que votre comportement est signalé aux plus hauts niveaux. Soit vous continuez, et je vous traîne devant le comité disciplinaire du Bureau. Vous voulez tester ?" Sous l'autorité de Hotch, l’officier baissa les yeux et quitta la pièce sans un mot.
Une fois seul, Hotch se tourna vers toi. Son expression restait sévère, mais il y avait une douceur dans son regard. "Tu vas bien ?" demanda-t-il simplement.Tu hochas la tête, mais ta gorge était trop serrée pour répondre.
En retournant dans la salle, Spencer, d'un geste rassurant, posa sa main sur ton bras, son regard trahissant toute son inquiétude. Tu sentais son regard, mais tu faisais tout pour l’éviter, trop honteuse pour le soutenir.
Le briefing se termina sans autre incident, mais l’atmosphère dans la salle restait lourde, presque étouffante.
Dès que Hotch donna le signal de fin, tu te précipitas vers la sortie, aspirant à échapper à cette tension oppressante. Ton cœur battait encore violemment, et tes pensées tournaient en boucle, alimentées par la colère et l’humiliation refoulées.
En franchissant les portes du commissariat, tu tombas nez à nez avec le fameux officier. Il était là, nonchalamment appuyé contre une voiture mais son sourire mauvais intact.
— Alors, t’as trouvé un autre type à te laisser baiser, ou tu te contentes de jouer les salopes en attendant qu’on t’offre un peu de plaisir ? lâcha-t-il d’un ton méprisant, un éclat provocateur dans les yeux.
Cette fois, c’était la goutte de trop. Avant même que tu ne réfléchisses à tes actions, ton poing s’était déjà fermé sous l’impulsion de toute la rage accumulée. En un éclair, tu lui décochas un coup puissant directement dans son visage.
L’impact fut brutal. Il vacilla en arrière, sa tête cognant légèrement la carrosserie de la voiture avant qu’il ne s’écroule au sol, le nez en sang.
— Sale garce ! cracha-t-il en essayant de se redresser, mais sa voix était étouffée par la douleur et la surprise.
Spencer, qui avait vu toute la scène depuis l’intérieur, accourut à toute allure vers toi, les yeux écarquillés. Mais avant qu’il n’ait le temps de te rejoindre, tu avais déjà attrapé ton sac et tourné les talons avec une détermination froide.
- La salope elle fait de la boxe, il y a d'autres volontaires ? lançais-tu d’une voix forte, balayant du regard les policiers présents, dont certains avaient assisté à la scène, visiblement choqués.
Le silence s’abattit sur le parking. Personne n’osa bouger ou répondre, tous les regards fixés sur toi, stupéfaits.
Même Rossi, qui venait d’arriver derrière Spencer, semblait figé, son expression oscillant entre incrédulité et admiration face à ta réaction.
Spencer, quant à lui, resta un instant pétrifié, la bouche entrouverte, avant de jeter un coup d’œil rapide à l’officier qui gémissait toujours au sol. Mais il n’essaya pas de te retenir.
Peut-être avait-il compris que tu avais besoin de ce moment, de cette action pour expulser la tension accumulée.Tu t’éloignas à grands pas, le bruit de tes talons résonnant sur le bitume.
Dans la voiture pour allez à l'hôtel personne ne dis rien à propos de l'incident.
Lorsque tu te réfugias dans ta chambre d'hôtel, à l'abri des regards, tu t'effondras près du lit, tentant de reprendre ton souffle.
Enroulant tes bras autour de tes genoux repliés contre ta poitrine, tu cherchas à te cacher, à effacer l'intensité de ce moment.
Tu entendis la porte s'ouvrir derrière toi, et Spencer entra, fermant doucement à clé. Il s'approcha de toi sans un mot, mais tu sentais la chaleur et la douceur de sa présence.
Il s'agenouilla à tes côtés et, d'un geste délicat, déplia tes jambes. Doucement, il prit ton menton entre ses doigts, levant ton regard vers lui.
Ses yeux étaient pleins de compassion et d’amour, et il attendit que tu sois prête à le regarder, tout en te maintenant dans cette tranquillité. Les larmes que tu avais essayé de retenir commencèrent à dévaler tes joues.
"Je suis désolé que tu aies à supporter ça," murmura-t-il. "Mais ton coup de poing était magnifique."
Un petit rire nerveux s'échappa de tes lèvres, entrecoupé de sanglots.
"Le pire, c'est qu'il n'a pas tort," murmuras-tu. "Il suffit de regarder mon palmarès de relations pour savoir quel genre de fille je suis."
Spencer s'approcha, rapprochant son visage du tien, ses lèvres n'étant plus qu'à quelques centimètres des tiennes.
"Tu n'es pas comme ça. Tu as vécu des choses traumatisantes. Les relations que tu as eues, je ne m'en suis jamais soucié, parce que tu es une personne incroyable. Belle. Et tu mérites tout l'amour que l'on peut te donner.
Tu es une collègue, une petite amie, et…" Il marqua une pause avant de sourire légèrement. "…une amante incroyable."
Cette dernière remarque te fit rire, et tu le frappas doucement à l’épaule. "
Et tout ça… pour te dire que je t'aime," ajouta-t-il, son regard d’une sincérité dévorante.Tu t'arrêtas net, ton souffle coupé, cherchant à déceler la moindre trace de mensonge dans ses yeux. Mais il n'y en avait pas. Rien que de la vérité. Un frisson te parcourut.
"Moi aussi, je t'aime," murmuras-tu, presque inaudible, ton cœur battant plus fort dans ta poitrine.
À l'instant où il entendit ces mots, Spencer se jeta sur tes lèvres, ses mains se posant fermement sur ta taille, te guidant pour t’installer sur ses cuisses.
Vous vous laissâtes emporter dans ce baiser, essoufflés mais happés par l’intensité de l'instant.
Il s'arrêta un instant, essuyant une mèche de cheveux de ton visage, son souffle encore lourd.
Vous vous arrêtâtes tous les deux, haletants, le souffle court.
"Et une dernière chose," dit-il en souriant. "Ta poitrine, il n'y a que moi qui ai le droit d'y toucher."
Un frisson parcourut ta peau alors qu'il déposait un baiser tendre, mais possessif, sur ta poitrine.
Tu ris de plus belle, ta poitrine se serrant dans un mélange d'émotions. Spencer te faisait sentir en sécurité, aimée et désirée, et tu savais, sans l'ombre d’un doute, qu’il était un ange tombé du ciel.
Tu reprenais les baisers, plus passionnés, plus intenses, tandis que l’idée de tout ce que vous pouviez partager ensemble te semblait enfin à portée de main.
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« Souvenez-vous, hommes, du fond caverneux de vous-mêmes : votre peau n’a pas toujours été votre limite. Il fut un temps où la conscience n’était pas emprisonnée dans cette outre puante, un temps où le cercle magique des horizons lui-même ne suffisait pas à emprisonner l’homme. Et je ne parle pas seulement d’Eden dont les clôtures étaient de rêve. »
Roger Gilbert-Lecomte
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Printemps 1937 - Champs-les-Sims
5/6
Depuis que nous nous sommes avoués nos sentiments, j'ai l'impression de nager dans le bonheur et ça, nous avons bien du mal à le cacher. Les filles ont compris que quelque chose avait changé entre nous (en même temps, quelle idée Ange a eu de m'embrasser pendant le pique-nique ?), et Anna réclame avec encore plus d'empressement une petite soeur. Antoine a levé les yeux au ciel et Aurore nous a fait son plus beau sourire en nous disant qu'elle nous souhaitait beaucoup de bonheur. C'était comme se marier à nouveau. J'ai presque envie d'organiser de nouvelles noces, mais c'est sans doute le bonheur indécent que je ressens qui parle. Si jamais cela devait arriver, tu serais bien évidemment invité, et nous pourrions même organiser cela à Hylewood. Marie a donc bien raison en ce qui concerne l'alcool, nous en auront besoin !
Avec toute l'affection de ta cousine comblée,
Noé
P.S. Je n'avais pas envie de gâcher le ton enjoué de la fin de ma lettre, mais ça me semblait dommage de ne pas en parler. Antoine est de plus en plus inquiet, la querelle de clocher va de mal en pis, et comme si ça ne suffisait pas, il y a des rumeurs de guerre en Europe. Les dignitaires du parti craignent une prochaine invasion allemande en Autriche et en Bohème d'après mon frère. Personnellement, je n'y crois pas vraiment. Antoine est de plus en plus pessimiste. La dernière guerre a été si dure, il parait étrange que les allemands aient envie de remettre ça si vite.
Transcription :
Arsinoé « Heureusement, tout se finit bien. Même si un peu tard. Grand-Mère doit être en pleine syncope de bonheur là-haut. »
Ange « Nous sommes là, ensemble, et toi, tu penses d’abord à Grand-Mère et à ce qu’elle aurait à en dire ? »
Arsinoé « Non, en fait j’ai d’abord pensé à Cléo. Elle ne doit jamais apprendre à quel point ce fut laborieux. »
Ange « En aucun cas. Je lui dirai qu’un soir, à la faveur d’un ciel particulièrement étoilé, je t’ai aperçue et ait réalisé que tu étais l’amour de ma vie. De ton côté, ajoute que tu as brusquement senti le feu brûlant de l’amour te dévorer quand tu m’as aperçu cueillir une rose. »
Arsinoé « Entendu. Dois-tu réellement aller cueillir une rose ? J’en ai assez des formalités. »
Ange « Moi de même. »
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