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"De leurs griffes à tes bras"
Résumé : Alex, brisée par des relations abusives, tente de fuir après une nuit avec Spencer. Il la retient, patient et aimant, tandis qu’elle affronte les souvenirs d’un passé marqué par la soumission et la douleur. Peu à peu, il lui montre qu’elle mérite mieux.
Avertissements :Thèmes de traumatismes passés, relations toxiques, consentement, et reconstruction émotionnelle.
--- La chambre était plongée dans une douce pénombre, seulement troublée par la lueur vacillante des bougies.
Alex se redressa lentement, laissant glisser ses jambes hors du lit. Elle tira le drap autour d’elle, son esprit en proie à des pensées confuses.
Elle connaissait ce schéma par cœur : la passion, suivie de la distance, puis le départ inévitable. Pourtant, cette fois, alors qu’elle s’apprêtait à quitter la pièce, une voix douce, empreinte de chaleur, l’arrêta.
« Alex. » Elle se figea, ses épaules se crispant légèrement. Spencer était éveillé, ses yeux reflétant une tendresse teintée d’inquiétude.
« Tu vas où ? » demanda-t-il doucement en s’asseyant dans le lit, la couverture glissant sur ses hanches. Elle détourna le regard, serrant un peu plus le drap autour d’elle.
« Je... Je pensais te laisser un peu de temps. » Spencer tendit une main vers elle, son ton calme mais insistant. « Du temps pour quoi ? »
Alex hésita.
« Pour partir », murmura-t-elle, évitant son regard. Il attrapa délicatement son poignet, l’attirant doucement vers lui. « Je ne vais nulle part, » souffla-t-il, ses yeux cherchant les siens.
Elle resta immobile un instant, tentée de reculer, de fuir comme elle l’avait toujours fait. Mais il ne la laissa pas s’échapper, l’entourant de ses bras d’une étreinte rassurante.
Elle pouvait sentir la chaleur de son corps, la sincérité dans chacun de ses gestes. « Pourquoi es-tu encore là ? » murmura-t-elle, sa voix tremblante.
Spencer posa une main sur sa joue, son regard ne vacillant pas. « Parce qu’après ce qu’on vient de vivre, je veux être là. Pas seulement pour le plaisir, mais pour ce que nous sommes ensemble. »
Ces mots déclenchèrent en elle un flot d’émotions qu’elle ne pouvait plus contenir. Des souvenirs qu’elle avait si longtemps enfouis refirent surface.
--- **Flashback :**
Elle était assise sur le siège passager d’une voiture luxueuse, le cuir froid contre sa peau. L’homme à côté d’elle lui adressait un sourire condescendant. « Tu es vraiment mignonne quand tu te tais, » avait-il dit en posant une main possessive sur sa cuisse. Elle avait voulu protester, mais les mots étaient restés coincés dans sa gorge. « Tu veux me faire plaisir, n’est-ce pas ? » Le regard insistant, les attentes implicites, la peur de décevoir... Elle s’était figée, obéissant sans réfléchir.
--- **Présent :**
« Je n’ai jamais eu de relations comme celle-ci, » murmura-t-elle, sa voix à peine audible. Spencer fronça légèrement les sourcils. « Qu’est-ce que tu veux dire ? »
Elle inspira profondément. « Les hommes avec qui j’ai été... tout était toujours à leur manière, pour leur plaisir. Moi, je n’étais qu’un moyen pour eux. »
Spencer sentit une colère sourde monter en lui, mais il la ravala, serrant doucement la main d’Alex dans la sienne.
« Tu n’étais pas un moyen, Alex. Tu es bien plus que ce qu’ils t’ont laissé croire. » Elle baissa les yeux, submergée par un mélange de honte et de soulagement.
--- **Flashback :**
Une chambre d’hôtel impersonnelle, la lumière tamisée. Elle était allongée, fixant le plafond, son cœur battant trop vite. L’homme au-dessus d’elle ne cherchait ni à comprendre ni à demander. « Ce sera vite fait, » avait-il murmuré avant de se pencher sur elle. Elle avait fermé les yeux, attendant que ça passe, s’efforçant d’effacer chaque sensation.
--- **Présent :**
Alex frissonna malgré la chaleur environnante. « Je pensais que c’était normal. Qu’on devait toujours dire oui. »
Spencer posa une main rassurante sur sa joue. « Ce n’est pas normal, et tu ne dois jamais te sentir obligée.
Tu comptes, toi, avant tout le reste. » Elle hocha la tête, les larmes perlant au coin de ses yeux. « Je sais… mais les souvenirs restent là. »
Spencer l’attira doucement contre lui. « Tu n’es plus seule. Et tu n’auras plus jamais à affronter ça seule. »
--- **Flashback :**
Le claquement sec d’une ceinture qu’on retire. Le bruit du cuir tombant sur le sol. Elle, assise au bord du lit, incapable de bouger. ---
Un sanglot lui échappa, et Spencer l’enveloppa dans ses bras, murmurant des paroles apaisantes.
« C’est fini, tu es avec moi. Ici et maintenant. » Peu à peu, ses tremblements s’apaisèrent, et elle releva lentement la tête vers lui.
« Pourquoi es-tu différent ? » demanda-t-elle, sa voix emplie de vulnérabilité. Spencer sourit doucement, caressant sa joue.
« Parce que je tiens à toi, et je veux que tu comprennes que tu mérites le respect et l’amour. »
Il l’embrassa avec une douceur infinie, et elle sentit son cœur s’ouvrir un peu plus à la possibilité d’un avenir différent.
--- Plus tard, lorsqu’ils étaient allongés dans le silence, Alex traça des cercles sur la peau de Spencer du bout des doigts.
« J’ai peur, » avoua-t-elle doucement. Il serra sa main.
« Je sais. Mais on prendra notre temps. Je suis là, et je ne vais nulle part. » Un léger sourire apparut sur ses lèvres. « Merci... pour tout. »
Spencer l’embrassa sur le front, puis sur les lèvres, mais cette fois, il n’y avait ni précipitation ni besoin d’aller plus loin.
Il y avait juste eux, et la promesse d’un lendemain sans ombres. Dans la chaleur de ses bras, Alex sentit que, peut-être, elle pourrait enfin se reconstruire.
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~Ohayo !~
~ Bienvenu sur mon blog ! ~
~ A propos de moi :
-J’ai 19 ans
-Ma passion est l’écriture !
-Je suis autrice Wattpad et j’ai deux comptes :
https://www.wattpad.com/user/Law-Forever
https://www.wattpad.com/user/MelStoryH
-Mon pronom : elle
~En ce qui concerne mes histoires se sont principalement des fanfictions ! J’écris sur :
Call Of Duty World War II
Esprit Criminel
TVD / The Original
Teen Wolf
Hunger Games
Avatar
Je fais aussi du NSFW / smut appelez cela comme vous le souhaitez mais seulement quand je suis dans le mood. Toujours est-il que si cela vient à se produire je préviendrai, ne vous inquiétez pas !
~Et pour finir les règles :
- Merci de ne pas partager mon contenu sur d’autres plateformes !
- Respectez les autres, s’il vous plaît, nous sommes tous égaux, nous avons autant de valeurs les uns que les autres.
- Pas de clash, par pitié.
- Non aux commentaires homophobes ou quoique ce soit dans ce genre, je n’apprécie vraiment pas cela. Vous avez votre opinion, certes, mais gardez la pour vous si elle peut nuire à d’autres.
Je pense que se sera tout ! ❤
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[FR] Cul-de-sac || J-Hope
“Mais comme toujours tu n'as jamais su résister à la tentation.” “Et toi tu as toujours respecté les règles. Je suppose que ça faisait partie de notre charme.”
Couple : Y/N x J-Hoooooope
Mots : 2k
Tags : Criminel x Policier / Romance / Drame / Drabble
Note : Puisque aujourd’hui est l’anniversaire d’une fan de ce ficello trop rigolo aka @vipuniverseigot7, je ressort cette chose que j’ai écrite il y a quelques semaines déjà. C’est en français, mais bon qui a dit que tumblr ne devait être remplit que de fanfictions anglaises ?
_________________________
Cul de Sac, nm : Voie sans issue, impasse, rue de laquelle on ne peut se sortir.
Tu avais toujours aimé les îles. Et si beaucoup les voyaient comme un lieu d'où l'on ne pouvait s'échapper, toi bien au contraire tu les trouvaient source de liberté. Car que de difficultés il y a lorsque l'on cherche à s'enfuir sur les terres pour finalement se faire arrêter à la première frontière. Que de complications quand ici il suffit finalement de prendre un bateau pour disparaître dans l'immensité des eaux internationales. C'était d'ailleurs pour cela que tu avais échoué en ce lieu reculé du monde, isolé de la cacophonie des pays développés de par l'océan à perte de vue. Ici il n'y avait ni habitant superflu, ni richesse débordante, ni même extradition.
Mais tu ne te voilais pas la face. Quiconque réussirait à t'atteindre en ce lieu n'aurait que peu de difficultés à te ramener sur les terres de ton enfance où ne t'attendaient plus qu'une cellule aux barreaux froids et au paysage limité. Mais si tu étais ici aujourd'hui c'était pour admirer le spectacle qui sévissait à quelques mètres de toi, et non pour profiter des doux privilèges de ce lieu enchanté.
De par les rares contacts que tu avais gardé avec le monde extérieur, il ne t'avais fallu que peu de temps pour connaître le lieu de destination vacancier de tes parents. Ce voyage était vraisemblablement prévu depuis longtemps, et tu ne t'étonnais guère de les voir partir en un endroit si reculé de la société. C'était bien le genre de la famille, de fuir pour disparaître des radars. Et en les voyant déjeuner paisiblement à la terrasse d'un restaurant quelques mètres sur ta droite il te fallait admettre que cette sortie de route en valait la peine.
Avant de venir sur cette île tu avais hésité.
Faire le déplacement jusqu'ici dans l'espoir de croiser ne serait-ce qu'un regard avec tes géniteurs était un pari risqué. Mais en succombant à la tentation de les revoir une dernière fois, tu avais embarqué sur la première barque qui pouvait te mener à eux. Aujourd'hui tu ne le regrettais pas. Tes cheveux plissaient sous le vent au gré des mouvements de la robe que portait ta mère, tandis que leurs rires se mêlaient aux bruits de la vie environnante. Et toi tu souriais, ravie de les savoir heureux malgré que leur unique enfant ait disparu sans plus donner de nouvelles. Ils s'étaient fait à l'idée que leur fille ne reviendrait plus jamais, te disais-tu.
Mais alors que tu t'apprêtais à faire un pas dans leur direction tu entrevis quelques traits familiers parmi les passants. Un visage anguleux, un nez pointu et un corps élancé. Ce n'était certainement pas une casquette ou des lunettes qui allaient tromper tes sens en alerte et tes souvenirs douloureux. A dire vrai tu ignorais si ton coeur s'était arrêté ou si ses battements t'avaient transpercés la poitrine. Et avant même que tu n'aies pu te décider sur le sujet, ta présence en ce lieu public n'était plus qu'un lointain souvenir. Volatilisée.
Marchant d'un pas certain ton corps peinait à se glisser entre les passants. Tu avais perdu tes parents de vue, mais désormais la sécurité primait sur la nostalgie. Il te fallait partir. L'homme qui était derrière toi était devenu le maillon faible de ta stratégie de fuite après que ton visage ait été placardé dans tous les commissariats du pays. Même avant cela tu n'étais pas sans savoir qu'il représentait ta faiblesse. Probablement la seule que tu aies jamais eu d'ailleurs.
A chaque pas tu pouvais sentir ta respiration s'accélérer et ton coeur battre plus fort que jamais. Les larmes qui te montaient aux yeux se voyaient elles balayées par la brise qui te claquait le visage. Des souvenirs pénibles te revenaient en mémoires et tu te devais de les chasser au plus vite si tu voulais fuir en lieu sûr.
Que faisait-il ici, lui qui d'ordinaire était assit dans un bureau dont l'emplacement était plus secret encore que les codes de l'arme nucléaire ? Il avait certes reçu la formation adéquate pour réaliser ce genre de mission, mais qui enverrait K si James Bond était disponible ?
Tout se mélangeait dans ton esprit. Tu étais certaine de l'avoir vu, et les frissons sur ta nuque ne te trompaient jamais. Désormais il te fallait fuir. Le fuir lui.
Mais n'ayant pas le temps de complètement comprendre la situation tu t'arrêtais net face à un mur. Qui aurait cru que ce couloir extérieur ne menait pas sur une issue de secours ? Tentant d'ouvrir la porte sur ta gauche tu réalisais avec stupeur que cette dernière était fermée à double tour. Puis un coup d'oeil dans la ruelle quelques mettre plus bas avait suffit à te faire réaliser où tu te trouvais. Tes pas affolés t'avaient mené dans un cul de sac.
D'ici tu pouvais encore entendre les bruits du centre ville mais ils étaient devenus si lointains que seul le son de sa respiration t'était encore perceptible.
- Toi, ici, avais-tu dit calmement sans pour autant te retourner.
Ses talons avaient claqués le sol lorsqu'il s'était arrêté quelques mètres en arrière. Tu avais peur de te retourner. Peur d'affronter la dure réalité des conséquences de ton crime.
- Il savent que tu m'aimes suffisamment pour préférer la fuite à l'affrontement.
Sa voix de canard avait résonné douloureusement dans ta poitrine. Le ton presque sarcastique qu'il avait prit te ramenait à un temps où tu pouvais encore le regarder en face sans sentir ton âme se rabougrir brutalement. Ils avaient raison après tout. Tu étais bien plus forte que lui. Et si un combat devait éclater, son corps maigrichon ne ferait pas longtemps face à tes multiples expériences de combats frontaux. Mais vous saviez tous que cet affront n'aurait jamais lieu.
- Je suis une voleuse Hobi, pas une tueuse, commençais-tu en te retournant doucement. Tu sais très bien que dans tous les cas je ne t'aurais pas tué.
Tes lèvres formèrent un sourire triste et heureux à la fois. Il avait l'air fatigué. A en juger par sa tenue spartiate et la masse incohérente que formaient ses cheveux, il ne devait pas être ici depuis longtemps. Lui qui détestait pourtant voyager.
- Je sais, dit-il en affichant le même sourire.
Ses pas se firent entendre tandis qu'il avançait vers toi. Le froid contact du mur dans ton dos te fit frissonner quelque peu avant qu'il ne reprenne.
- Et tu as volé une des rares choses précieuses que possède notre pays.
Les menottes glacées qui t'entourèrent alors les poignets firent dresser les poils de tes avants-bras. Mais si autant tu détestais ce froid contact métallique, tu ne pouvais étrangement plus te concentrer que sur la chaleur de ses mains contre ta peau, sur la douceur de son souffle ou la présence de son corps à quelques centimètres du tiens. Vous étiez séparés depuis trop longtemps réalisais-tu soudainement.
- Je dois t'avouer que ce n'est pas trop ce que j'avais en tête quand on s'était imaginé l'avenir ensemble, avais tu repris en rigolant amèrement.
Levant la tête pour plonger ton regard dans le siens, tu ne fus que plus bouleversée par le peu de distance qui vous séparait désormais. Et dans ses yeux bruns tu pouvais entrevoir un mélange entre l'envie de rire et la tristesse qui avait dû le détruire après que tu te soit volatilisée.
- Ce n'est pas ma faute si j'ai du rompre notre engagement.
Au fond vous aviez tous deux accepté la situation comme s'il n'y avait pas d'autre issue à la manière dont votre histoire avait tourné. De ce fait ses mots n'étaient pas une accusation mais davantage un fait qu'il vous fallait désormais admettre.
- Pas nécessairement. Pense à tout cet argent, commenças-tu à parler.
Ta gorge était sèche, et tu pouvais sentir ton corps effleurer le siens à chacune de tes respiration.
- Avec tout cet argent on aurait pu s'acheter une maison dans un quartier sympathique. Avoir un chat, des enfants et se regarder vieillir main dans la main. C'était le plan non ?
Au regard qu'il te donna tu souriais.
- Un chien pardon, c'est vrai que les chats c'est pas trop ton truc.
Son rire transperça les airs sans pour autant quitter la bulle qui semblait vous entourer désormais. Ce doux son que tu n'entendrai plus jamais à l'avenir. Autrefois tu l'avais trouvé désagréable, mais désormais agrémenté d'un sourire en coeur tu le trouvais si charmant qu'il te réchauffait dans les moments les plus durs.
- Tu sais... on n'avait pas besoin de cet argent pour avoir tout ça, dit-il après que son euphorie soit retombée. Mais comme toujours tu n'as jamais su résister à la tentation.
- Et toi tu as toujours su respecter les règles.
Une de tes mains vint se glisser dans la sienne avec un cliquetis métallique.
- Je suppose que ça faisait partie de notre charme.
Un silence vous enveloppa soudainement tandis que ses doigts s'enroulèrent autour de ta main emprisonnée par le métal. Doucement il s'approcha de toi, serrant son étreinte et glissant un bras autour de ta taille pour venir poser ses lèvres sur les tiennes.
Ce n'était ni un de ces baisers ardent que vous aviez échangé au début de votre relation. Ni même un de ceux qui se voulaient furtifs pour qu'il ne succombe pas à la tentation de rester avec toi sous les draps plutôt que d'aller au travail. C'était un de ces baisers d'adieu dont la chaleur submergeait vos êtres. Et saisissant avec plus de fermeté les rares parcelles de peau que tes mains attachées pouvaient attraper, tu avais agrippé chaque sensation en sachant pertinemment que c'était la dernière.
Le bruit de sa respiration haletante lorsque vous aviez intensifié le baiser. L'humidité de la larme que tes yeux fermés avaient laissé échapper. Son parfum ou encore la sensation de son corps collé au tien, de son bras enroulé autour de ta taille comme il l'avait fait si souvent auparavant. Et lorsque vous vous séparèrent enfin, vos front indécollables, il peina à rouvrir les yeux pour affronter la dure réalité. Pendant un instant c'était comme si rien de tout ça n'était arrivé.
- Ils m'attendent au coin de la rue c'est ça ? avais-tu marmonné dans un sanglot étouffé.
- Je suis désolé que nos derniers mots doivent être échangés dans une ruelle miteuse loin du paradis qu'on s'était promis.
- Hobi je...
- Mais, te coupa-t-il en relâchant doucement l'étreinte dont il peinait à se défaire. Pour ce que ça vaut...
La lenteur avec laquelle il prononçait ses mots n'étaient que la preuve de votre difficulté réciproque à stopper les larmes qui vous montaient aux yeux. Tu pouvais clairement apercevoir dans son regard embrumé que c'était tout aussi douloureux pour lui que ça ne l'était pour toi.
- ... Même s'il te la retireront dans quelques heures à peine.
Un froid objet glissa alors le long de ton doigt pour laisser échapper une seconde larme sur ta joue déjà brulante.
- On pourra au moins dire que nous avons été officiellement été fiancés.
Il avait acheté cette bague il y a plusieurs mois déjà, lorsque vous vous étiez promis de rester l'un avec l'autre. Et même s'il finirait un jour par tourner la page du désastre sentimental qu'avait été votre aventure côte à côte, jamais ce bijou ne pourrait correspondre au doigt de quelqu'un d'autre, et il le savait. Cette bague avait été achetée pour toi, et désormais à ton doigt il réalisait avec un triste sourire qu'elle ne pouvait pas convenir à autrui.
Ton menton trembla d'émotion, submergée par l'émotion de voir enfin le dit bijou qu'il avait pourtant promit de t'offrir dans des circonstances plus propice à des fiançailles qu'un lendemain de soirée collés l'un à l'autre sur votre vieux canapé en cuir. Tant bien que mal tu passais tes bras par dessus sa tête pour l'enlacer à ton tour. Et enfouissant ta tête dans son épaule, tu pouvais sentir ses bras s'enrouler autour de toi dans une dernière étreinte.
- Elle est magnifique, murmurais-tu dans le silence du moment.
- Si je peux faire une dernière chose pour toi, sache que tes parents ne sont au courant de rien, hésita-t-il. Ils ne se doutent pas que...
- Merci, disais-tu avant de rompre l'embrassade.
Dans un dernier sourire il avait essuyé tes joues de ses doigts fins, puis avait saisit ta main comme si aucune menotte ne les entravait. Pour une fois c'était lui qui avait succombé à la tentation, alors que toi tu avais laissé les règles te rattraper sans opposer résistance. Et dans cet échange de rôle inattendu, vous étiez sorti du cul de sac.
- Allons-y.
Cul de sac, nm : De façon imagée, toute situation dont il est impossible de se tirer.
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Apprendre à recevoir
Résumé : Alex, marquée par un passé difficile, lutte pour accepter de recevoir du plaisir. Avec Spencer, elle découvre la douceur et l'écoute, apprenant petit à petit à se libérer de ses blessures émotionnelles.
Avertissements :Thèmes sensibles, traumatisme passé, relation intime, exploration des blessures émotionnelles, contenu mature.
La chambre est baignée d’une lumière tamisée, la douce lueur de la lampe de chevet dessinant des ombres mouvantes sur les murs.
Le silence est seulement troublé par nos respirations mêlées et le bruissement léger des draps sous nos mouvements.
Je suis en califourchon sur Spencer, mes mains posées sur son torse, mes hanches effectuant un mouvement lent, calculé, maîtrisé.
Son regard est fixé sur moi, intense et brûlant, mais différent de ce que j’ai toujours connu. Il ne me scrute pas avec avidité, ni avec cette impatience possessive que j’ai toujours l’habitude de voir dans les yeux des hommes.
Il me regarde comme si j’étais importante, comme si j’étais... humaine. Je baisse les yeux, troublée. Depuis toujours, j’ai appris que mon rôle était de donner, d’être là pour l’autre, et jamais pour moi-même.
Mes gestes sont automatiques, parfaits, répondant à ce que je crois être ses attentes. Je ne cherche pas mon propre plaisir, seulement le sien.
Et je fais tout pour qu'il y arrive rapidement, en silence, sans jamais laisser transparaître mes besoins.
Mais Spencer n'est pas comme les autres. Ses mains glissent lentement sur mes hanches, exerçant une légère pression pour ralentir mes mouvements.
Je sursaute, mon rythme se brise un instant alors que je lève les yeux vers lui, inquiète.
"Alex..." murmure-t-il, sa voix grave résonnant doucement dans la pièce. "Pourquoi tu fais ça ?"
Je détourne les yeux, un frisson me parcourant. "Je veux que tu prennes du plaisir," dis-je automatiquement, comme si c'était une évidence.
Il fronce légèrement les sourcils, ses doigts dessinant des cercles réconfortants sur ma peau.
"Et toi ?" Sa voix est douce mais ferme. "Pourquoi tu ne veux pas en prendre aussi ?"Un sourire nerveux flotte sur mes lèvres. "Je suis bien comme ça," je murmure en haussant légèrement les épaules, évitant son regard.
Il ne dit rien pendant quelques secondes, puis il tente doucement de me donner du plaisir, ses mains glissant entre mes cuisses avec une infinie délicatesse.
Je me raidis aussitôt, attrapant son poignet dans un geste presque paniqué."Non." Le mot s’échappe précipitamment de ma bouche, et mon cœur s’emballe.
Spencer s’arrête immédiatement, son regard scrutant le mien avec une attention douloureuse. "Pourquoi pas ?" demande-t-il doucement, sans jugement, seulement de l’inquiétude dans sa voix.
Je déglutis difficilement, sentant mes doigts trembler sur son poignet. "J'ai pas besoin de ça," je murmure, ma voix à peine audible.Il observe mon visage un long moment, et je vois son expression se transformer, une ombre de tristesse voilant ses traits.
"Ce n’est pas que tu n’en as pas besoin," murmure-t-il, "c’est qu’on t’a appris à ne pas en avoir envie, c’est ça ?"
Des souvenirs remontent brutalement, des fragments de mon passé que j’ai essayé d’enterrer.
Je revois Daniel, mon premier petit ami, me reprochant d'être "trop passive" si je ne me donnais pas entièrement à lui.
Je revois Lucas, soupirant d’agacement quand je demandais une pause. "Tu peux tenir encore un peu, j’ai pas fini."
Et puis mon père... Sa voix, froide et implacable : "C’est normal, les hommes ont des besoins, tu dois apprendre à donner."Je ferme les yeux, un nœud douloureux se formant dans ma poitrine.
"Mon père disait que..." Je ravale mes larmes et inspire profondément. "Que c'était normal qu'une fille donne tout. Que je devais apprendre à ne pas être égoïste."
Je sens Spencer se tendre sous moi, ses mains se crispant légèrement sur ma peau. "Quoi ?"
Sa voix est à peine un murmure, mais je peux y sentir toute sa colère contenue.Je baisse les yeux, honteuse.
"Il... il me touchait..." Je me recroqueville légèrement sur moi-même. "Quand j'étais enfant."Spencer inspire profondément, et je le sens lutter pour ne pas laisser sa colère exploser.
Ses bras m'entourent doucement, m'attirant contre lui, son souffle chaud effleurant mon front."Alex..." murmure-t-il, la voix brisée. "Ce qu'il t’a fait... c'était mal.
Ce n'était pas normal."Je hoche faiblement la tête, nichant mon visage dans le creux de son cou.
Son odeur me rassure, me ramène à l’instant présent. Après un long silence, Spencer recommence à caresser doucement mon dos, cherchant à me rassurer.
Je hausse les épaules, mal à l’aise. "C’est juste comme ça. J’ai appris à être... utile."
Son expression se durcit légèrement, pas en colère, mais avec une détermination que je ne lui ai jamais vue auparavant.
"Tu n’es pas un outil, Alex. Tu es une personne. Tu mérites plus que ça."
Sa tendresse me trouble. Ses doigts effleurent ma joue, ses lèvres pressent un doux baiser contre mon front, comme pour effacer ces années de douleur imprimées sous ma peau.
Puis il reprend lentement ses mouvements sous moi, ses hanches cherchant un rythme doux, patient, mais je tente instinctivement de reprendre le contrôle.
J’essaye de bouger plus vite, de me concentrer sur lui, sur ce que je pense qu’il veut.Ses mains viennent alors saisir fermement mes hanches pour m’arrêter.
"Non, Alex," murmure-t-il, son regard brûlant plongeant dans le mien. "Laisse-moi faire. Laisse-moi prendre soin de toi."
Je veux protester, dire que ce n’est pas comme ça que ça marche. Mais il m’embrasse doucement, son baiser me faisant taire, et je sens mon corps céder petit à petit à sa tendresse.
Il murmure des mots rassurants contre ma peau, me guidant avec une patience infinie jusqu’à ce que je me laisse enfin aller.
Et quand l’extase me submerge, mon premier réflexe est de mordre ma lèvre, d’étouffer le moindre son, de ne pas faire de bruit.
Spencer le voit tout de suite. Ses lèvres capturent les miennes, sa langue caressant doucement la mienne pour m’encourager à relâcher la tension.
"Laisse-toi aller," souffle-t-il contre ma bouche. "Je veux t’entendre, Alex. Personne ne va te punir ici."
Je me fige, un sanglot étouffé m’échappant, suivi d’un gémissement que je ne retiens plus. Spencer me tient fermement contre lui, son regard tendre ancré au mien alors qu’il m’aide à franchir cette barrière invisible que je traîne depuis des années.
Et pour la première fois, je me laisse aller à ressentir, à recevoir.Après, blottie contre lui, ma tête nichée dans le creux de son cou, je murmure :
"T���es pas comme eux..."Il resserre ses bras autour de moi, déposant un baiser sur mes cheveux.
"Non. Et tu mérites quelqu’un qui ne soit pas comme eux."Je ferme les yeux, une larme solitaire coulant le long de ma joue.Avec lui, je suis en sécurité. Enfin.
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Les 6 règles...
Association : Spencer Reid x Lectrice
Résumé : Tu as eu de mauvaises expériences sexuelle dans le passé et alors qu'un soir vous êtes sur le point de coucher ensemble. Vous lui faîtes par des 6 règles à ne jamais franchir...
Avertissements : MINEURS DE 18 ANS ET PLUS DNI, aucune réelle scène de sexe mais évoquation de traumatises dû au sexe. Manque de confiance en soi.
Avant Spencer, vous aviez connu des relations tumultueuses. Tous les hommes avant lui vous avaient blessée, ne cherchant que le plaisir éphémère avant de s'éclipser avec des excuses toutes faites :
"Urgence familiale","Ma copine m'attend",ou encore "Nous deux, c'était juste pour s'amuser, on est d'accord ?"
Mais Spencer était différent. Cela faisait trois mois que vous sortiez ensemble, et il n’avait jamais exigé quoi que ce soit. Au début, vous aviez peur de faire quelque chose de travers. Puis il vous avait expliqué, doucement, qu’il voulait prendre son temps. Avec lui, tout semblait naturel. Vous aviez dansé et ri ensemble sous le regard amusé de Derek, et ce soir-là, en rentrant, Spencer vous avait embrassée et plaquée doucement contre la porte.Ses lèvres avaient exploré votre cou alors qu’il vous guidait vers le canapé. Il s’était allongé au-dessus de vous, ses gestes empreints d’une tendresse que vous n’aviez jamais connue. Mais alors que la passion montait, des souvenirs douloureux remontèrent à la surface. Votre corps se crispa.
Spencer s’écarta immédiatement, le regard inquiet.
— Ça va ? demanda-t-il doucement.
— Oui… pardon.Vous tentâtes de le ramener contre vous, de lui faire oublier votre hésitation, mais il resta en retrait, ses yeux débordant de tendresse et de préoccupation.
— On peut s’arrêter là si tu veux.Vous secouâtes la tête.
— Non, non… pardon. C’est juste que…Vous vous redressâtes pour lui faire face, les mots difficiles à trouver.
— Je n’ai jamais eu… de très belles expériences. Alors j’ai quelques appréhensions…Spencer sembla peiné. Il se pencha pour déposer des baisers doux sur votre front, vos joues, puis vos lèvres.
— Je peux faire quelque chose pour t’aider ? demanda-t-il doucement.
— Oui… enfin, est-ce que je peux te demander quelque chose ? Il hocha la tête, attentif, et vous laissa de l’espace, bien que son regard restât rivé sur vous.
— Il y a six choses que je… que je n’aimerais pas faire. Est-ce que tu pourrais les respecter, s’il te plaît ?
Spencer parut surpris un instant, mais il acquiesça. Il vous allongea délicatement sur le canapé, glissa un oreiller sous votre tête pour votre confort, puis se pencha à nouveau, reprenant ses baisers.
— Vas-y, je t’écoute, dit-il entre deux baisers sur votre cou.
Un peu troublée, vous osâtes murmurer :
— Pas par derrière. Et ne me retourne pas sans me prévenir, s’il te plaît.Il s’arrêta pour vous regarder.
— Je peux te demander pourquoi ?
Vous posâtes une main sur ses yeux, gênée.
— Mes exs avaient l’habitude de… me coincer. Tu comprends ?
Il ne bougea pas, respectant votre silence, et reprit doucement ses baisers sur vos joues. Vous retîntes difficilement vos larmes face à tant de délicatesse.
— Continue, ça fait une chose…
— Si tu veux une fellation, demande-moi. Ne prends pas ma tête violemment.
Ses baisers devinrent plus intenses, et il resserra doucement l’étreinte entre vos corps.
— Pas contre les murs, ajoutâtes-vous après un moment. Une fois, ma tête a violemment heurté un mur, et… il n’a même pas pris la peine de vérifier si ça allait.
Votre respiration s’accéléra sous l’effet de ses mains caressant tendrement votre taille.
— Ne tire pas mes cheveux, s’il te plaît, murmurâtes-vous, détournant légèrement la tête.Vous hésitâtes avant de continuer :
— Pas sur le sol non plus. La dernière fois ça m’a laissé des bleus horribles. Votre voix se brisa sur la dernière requête :
— Et si je te demande d’arrêter… promets-moi que tu t’arrêteras.
Spencer enleva votre main pour déposer un long baiser sur vos lèvres.
— Je te promets de respecter ces six règles, dit-il doucement. Mais je te promets aussi qu’aucun homme ne franchira ces limites.
Vous vouliez le remercier, mais les mots se perdirent dans des larmes silencieuses.
Spencer les vit aussitôt et vous serra tendrement dans ses bras, ses lèvres déposant encore des baisers doux sur votre visage.
— Merci, Spencer. Je t’aime tellement.
— Tu mérites le meilleur, répondit-il. Je t’aime aussi.
Cette nuit-là, vous vous endormîtes dans ses bras, sans qu’il ne relâche son étreinte, comme pour vous protéger de tous les souvenirs passés.
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Sous le Regard Glacial
Résumé :Ludivine, victime de remarques sexistes, inflige une leçon implacable à deux officiers arrogants, utilisant son calme et son autorité pour leur faire comprendre leur place.
Avertissements :Violence verbale et physiqueLangage expliciteComportement sexiste et abusif, utilisation de Ludivine pour le lecteur, relation établie entre Spencer et toi
Le commissariat texan était un bâtiment fonctionnel mais austère, ses murs chargés de dossiers et de photos.
La lumière des néons vacillait, comme si l’éclairage lui-même hésitait à briller.
L'équipe du BAU était réunie autour d’une table, chacun absorbé par les notes sur les suspects et la stratégie à adopter pour l’interpellation. Ludivine, assise près de Spencer, était concentrée, griffonnant des informations dans son carnet.
Son t-shirt bleu marine se posait parfaitement sur sa silhouette, élégante mais discrète.
Hotch expliquait les grandes lignes de l’intervention, mais l’atmosphère dans la pièce était altérée par des murmures persistants venant d’un coin sombre de la salle.
Deux officiers texans se tenaient contre le mur, la voix basse mais suffisamment audible pour que les mots cruels n’échappent à personne.
"Regarde-moi ça, petite mais bien foutue," ricana l'un des officiers en jetant un coup d’œil appuyé sur Ludivine. "Bien foutue ? T’as vu ce décolleté ? Elle pourrait te faire fondre juste en te regardant," répondit l'autre, un sourire vicieux sur le visage. "Tu crois qu’elle est aussi chaude en privé ? Avec un corps comme le sien, elle doit être une véritable bête," ajouta-t-il dans un rire gras.
Les deux hommes échangeaient des regards complices, leurs yeux s’attardant de manière dégoûtante. Spencer, qui était absorbé par ses notes, releva soudain la tête, les sourcils froncés, son regard se durcissant en direction des deux hommes.
Morgan, plus agacé, serra les poings, sa mâchoire se serrant sous la tension. Rossi échangait un regard rapide avec Hotch, qui, bien que toujours calme dans ses explications, semblait plus tendu.
Ludivine, elle, ne montrait aucun signe de perturbation, ses doigts effleurant le carnet sans se hâter.
Mais à l’intérieur, quelque chose se brisait. Les remarques n’étaient pas nouvelles, mais ce jour-là, elle n’était plus disposée à les ignorer.
Ludivine déposa lentement son carnet, ses yeux se levant vers les deux officiers qui ne semblaient même pas la remarquer, trop occupés à rire de leurs blagues dégradantes.
Spencer, inquiet, lui lança un regard interrogateur. "Ludi, qu’est-ce que tu fais ?" murmura-t-il, sa voix pleine de doute. Elle ne lui répondit pas.
Ses yeux restaient d'une calme impassibilité, glacés comme des pierres, mais Rossi, d’un regard aiguisé, perçut la lueur de violence dissimulée derrière cette façade. Il sentit le danger dans la manière dont elle se tenait, dans la froideur glaciale qui émanait d’elle, une aura menaçante qu'elle maîtrisait avec une précision presque clinique.
Le silence qui suivit fit frissonner Morgan, qui, immobile, suivait chaque geste de Ludivine avec une attention presque morbide, conscient qu’une étincelle de pure colère se cachait derrière cette apparente tranquillité.. Elle se leva, ses pas silencieux sur le sol, presque imperceptibles.
Le parfum subtil de vanille et de pommes d'amour, qu’elle portait semblait se mêler à l’air lourd de la pièce. Les deux officiers, toujours dans leur conversation salace, ne remarquèrent rien. L’un d'eux se lécha même les lèvres, un sourire pervers se dessinant sur son visage.
Ludivine s’arrêta juste derrière eux. D’un mouvement rapide et précis, elle asséna un coup de pied puissant dans le genou de l’homme le plus bruyant. L’officier s’effondra à genoux dans un cri de douleur, les yeux écarquillés de surprise.
Il tenta de se relever, mais avant qu'il n'ait pu réagir, Ludivine s’agrippa à ses cheveux, tirant brutalement sa tête en arrière."Tu veux jouer à ça ?" dit-elle d’une voix d’un calme glacé. "Tu crois que tu sais ce qu’est une vraie femme ? Une femme qui n’a pas besoin de se vendre pour que tu la remarques, un corps qui te fait baver comme un chien affamé ? Je vais t’apprendre la leçon." Elle tira plus fort sur ses cheveux, forçant l’homme à se pencher en arrière. Il haletait, totalement à sa merci. "Regarde bien, connard. J’ai l’air d’une victime, hein ? Mais dans le fond, t’es rien. Un petit homme qui pense que le monde lui doit quelque chose. Tu as le culot de parler ainsi d’une femme ? Je vais te faire regretter de respirer le même air que moi."
L’homme était pétrifié, incapable de prononcer un mot. Ludivine se pencha, ses lèvres effleurant son oreille, son souffle glacial. "Tu es juste une marionnette, un jouet dont je vais jouer. Garde tes fantasmes pour toi, parce qu’avec ta mentalité de merde, tu ne mérites même pas de me regarder."
Elle le lâcha soudainement, le forçant à s’effondrer sur le sol, sans un mot de plus. "Si tu veux continuer à marcher, souviens-toi que le respect est la seule chose qui te permet de rester debout."
Ludivine se détourna de l’officier brisé et retourna à sa place, son mouvement fluide et naturel, comme si de rien n'était.
Elle prit son carnet avec une lenteur exagérée et recommença à griffonner. Le silence qui régnait dans la salle était presque oppressant, comme si le temps lui-même s'était suspendu.
Tous les regards étaient fixés sur l’officier toujours à genoux, sa posture soumise, et sur Ludivine, dont la présence semblait figer l’air autour d’elle. Aucun mot ne brisa l’atmosphère pesante, aucun des témoins n’avait entendu ses paroles murmurées.
Seul le frémissement d'une tension palpable se lisait dans les yeux des autres, comme si l’instant avait été suspendu entre le respect et la peur, une attente silencieuse de ce qui allait suivre.
Hotch, après un regard perçant vers les deux hommes, reprit son briefing sans un mot de plus, mais sa voix était plus froide, plus mesurée.
Morgan se pencha vers Spencer. "Elle vient de leur en foutre une bonne, hein ?"Spencer, choqué et impressionné, murmura, "C’est incroyable… Mais un peu effrayant."Morgan éclata de rire. "Les deux, mon gars, les deux."
Les deux officiers, mal à l’aise, essayèrent de reprendre leur comportement en public après l’humiliation. Mais dès qu’ils croisèrent le regard de Ludivine, tout leur arrogance disparut.
Il suffisait d’un regard pour les faire se taire, comme si ses yeux avaient le pouvoir de figer le temps.L’un des officiers tenta de sourire, mais dès qu’il croisa le regard de Ludivine, un frisson parcourut son échine. Il s’arrêta net, sa bouche se fermant instantanément.
Son collègue tenta une approche, mais à peine eut-il l’intention de dire quoi que ce soit qu’il se retrouva à fixer le sol, trop terrifié pour ouvrir la bouche.
Rossi, observant la scène avec un air amusé, murmura à Hotch : "On devrait ajouter ça à notre programme de formation. Comment faire taire un idiot avec juste un regard." Hotch esquissa un sourire discret, avant de répondre : "Je crois que ça s’appelle juste 'être Ludivine'."
Le reste de la journée se déroula dans un calme presque étrange. Les officiers évitaient soigneusement l’équipe, se repliant sur eux-mêmes après l’incident.
Ludivine avait su faire comprendre son message, et personne ne voulait se risquer à la provoquer à nouveau.
Les deux hommes tentèrent une nouvelle fois de s'excuser, mais à peine leur regard croisa-t-il celui de Ludivine, ils se turent immédiatement, fuyant la pièce comme si leurs vies en dépendaient.
Spencer s’approcha d’elle, un sourire admiratif sur les lèvres. "Je n’ai jamais vu quelqu’un faire ça avec autant de… classe."Ludivine lui répondit avec un sourire en coin, ses yeux toujours aussi perçants. "Il suffit parfois de leur montrer que sous la surface, on a des dents."
Morgan, en passant derrière eux, lança une dernière remarque : "Reid, fais gaffe, elle a un regard qui te transperce." Ludivine éclata de rire. "Ne t’inquiète pas, Morgan. Spencer sait déjà comment tenir son propre regard."
Spencer rougit à nouveau, mais cette fois, il se redressa avec plus de confiance, un léger sourire flottant sur ses lèvres.
Lorsque Morgan quitta enfin la pièce, un silence plus doux s’installa, et Ludivine se pencha délicatement vers Spencer. Elle effleura ses lèvres d'un baiser tendre, furtif mais chargé d’une tendresse qu’il avait appris à savourer.
Même après toutes ces fois — en réalité, il les avait comptées, précisément 134 moments partagés — il n’arrivait pas à se lasser de la sensation de son parfum subtil, ni du plaisir enfantin de jouer avec ses boucles indisciplinées qui tombaient parfois sur son visage.
Chaque instant passé près d’elle avait cette capacité magique de raviver la même chaleur dans son cœur, comme s’il s’agissait toujours de la première fois.
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Volupté et Violence
Spencer Reid x lecteur
Avertissements : attouchements sexu*les, langages déplacé &vulgaires, aucune scène de s*xe.
Résumé : Vous et l'équipe êtes sur une affaire en Géorgie avec une chaleur insoutenable mais lors d'un briefing de Hotch Spencer remarque que vous êtes mal à l'aise et entend les remarque déplacer des policiers.
Quarante degrés. Comment était-il possible de travailler sous une telle chaleur ?
L'équipe avait été appelée en urgence pour un poseur de bombes en Géorgie. Franchement, tu te demandais bien où ce type trouvait le courage de poser des explosifs par un temps pareil.
Tout le commissariat était en nage, et tout le monde avait troqué sa tenue habituelle pour quelque chose de plus léger.
Même Spencer avait abandonné ses cardigans pour un t-shirt à manches courtes, et Hotch ainsi que Rossi avaient entrouvert le col de leurs chemises, ce qui relevait de l'inédit.
L'équipe savait deux choses à ton sujet : d’abord, tu détestais la chaleur. Ensuite, ton style vestimentaire était… disons, peu conventionnel pour une agente fédérale.
Ce n’était pas rare qu’on te prenne pour une civile, ou pire, une prostituée. Tu avais une garde-robe composée de débardeurs, de pantalons larges, de bandeau, et, à l’occasion, de jupes ou shorts en cuir.
Aujourd’hui ne faisait pas exception.Tu avais opté pour un débardeur gris avec un généreux décolleté – une contrainte imposée par la chaleur et ta poitrine naturellement généreuse, qui compliquait souvent les choses. Avec ça, tu portais un pantalon large et un chignon négligemment noué sur la nuque. Pas forcément la tenue idéale pour être prise au sérieux dans ton milieu, mais au moins, tu ne risquais pas de mourir de chaud.
Alors que tu fouillais dans des dossiers liés aux achats de dynamite des six derniers mois, tu remarquas Spencer, ton compagnon depuis 3 mois, de l’autre côté de la pièce. Il était plongé dans son travail, mais lorsqu’il leva les yeux et croisa ton regard, il t’offrit l’un de ses sourires si tendres et pleins d’amour. Tu ressentis une chaleur monter à tes joues et baissas les yeux, émue par ce geste plein de douceur.
Cependant, l’atmosphère du commissariat était loin d’être agréable. Depuis ton arrivée, plusieurs officiers t’observaient d’un peu trop près. Et pas tes yeux ou ton travail, non, leur regard était rivé sur ta poitrine.
-Tu crois qu’elle sait seulement tirer, ou elle a d’autres talents ?
-Avec un corps pareil, elle ferait mieux de bosser dans un club de strip-tease.
-Tu crois qu’elle enquête ou qu’elle cherche juste à se faire sauter ?
Ces remarques te faisaient bouillir. D’habitude, tu aurais mis un pull pour cacher ta poitrine et stopper leurs réflexions, mais la chaleur était insupportable.Pendant deux longues heures, tu dus supporter leurs regards insidieux et leurs sous-entendus, comme :
-Ça se voit qu’elle est habituée à être à quatre pattes plus qu’à un bureau.
-C’est le genre de fille qui ouvre plus ses jambes que ses dossiers
-Si elle me fait un sourire, je la prends direct sur ce bureau.
Avec le temps, leurs commentaires devenaient de plus en plus explicites, ponctués de gestes dégoûtants. Tu avais envisagé de te confier à Spencer, mais il avait déjà assez de travail. Tu refusais qu’il devienne une cible à cause de vous.
Tu n'avais jamais été aussi soulagée que lorsqu'Hotch annonça un briefing. Enfin, tu allais pouvoir t'éloigner de ces regards lourds.
Une fois dans la salle de briefing, tu t’appuyas contre un mur, légèrement à l’écart, tout en observant l’équipe s’installer. Spencer te lança un regard, et tu lui souris, bien que tes nerfs soient à vif.
Mais cette pause fut de courte durée. Alors que tu te concentrais sur Spencer, un officier se glissa discrètement derrière toi. Au début, tu pensais qu’il cherchait simplement à passer, mais son attitude te fit rapidement comprendre le contraire.Il se colla un peu trop près, si bien que tu pouvais sentir la chaleur désagréable de son corps contre le tien.
Puis tu sentis sa main s’attarder sur ta cuisse, effleurant d’abord le tissu de ton pantalon avant de devenir plus insistante.Ton souffle se coupa un instant, une vague de dégoût te parcourant.
Tu bougeas légèrement pour te dégager, mais il ne recula pas.Tu relevas les yeux vers Spencer, espérant qu’il n’ait rien remarqué. Mais c’était peine perdue.
Il te regardait toujours, son expression cette fois marquée par une inquiétude évidente.Malgré tes efforts pour feindre l’indifférence, il avait compris que quelque chose n’allait pas.
La tension monta encore d’un cran lorsque l’officier se pencha vers toi, son souffle chaud contre ton oreille :— Ta seule compétence utile ici, c’est de savoir écarter les cuisses, pas de fouiller dans des dossiers. Ton corps se raidit immédiatement, la colère bouillonnant en toi.
Tes poings se serrèrent si fort que tes ongles marquèrent la peau de tes paumes. Tu aurais pu le remettre à sa place, mais l'atmosphère étouffante et la crainte de créer un incident dans un contexte professionnel t’empêchèrent d’agir sur le moment.
Cette fois, c'est lorsque l'officier fit glisser sa jambe entre tes cuisses que tu réagis instinctivement, te retournant brusquement pour le repousser violemment contre le mur. Le bruit du choc résonna dans la pièce, et un silence glacial s'installa aussitôt.
Toutes les voix, dont celle de Hotch, s'éteignirent d'un coup, laissant place à une tension palpable. Tu baissas immédiatement les bras, le regard fuyant, t'excusant précipitamment, cherchant à minimiser l'incident. Ton cœur battait à toute vitesse alors que tu tentais de cacher ton embarras, t'efforçant de faire oublier ce moment gênant au reste du groupe.
L'officier, toujours avachi contre le mur, esquissa un sourire carnassier, ses yeux glissant lentement sur toi avec une arrogance calculée. Il prit un ton traînant, amplifiant délibérément l'humiliation qu'il cherchait à infliger.— Les filles comme toi aiment ça, non ? Être prises sans résistance, juste pour qu’on s’en débarrasse. lança-t-il, ses mots dégoulinant de mépris.
Il marqua une pause, savourant l'effet de sa provocation, avant d’ajouter d’un ton encore plus acerbe :— Faut dire qu’avec une poitrine comme la tienne, tu dois avoir déjà pas mal d’expérience. Ça doit te servir souvent, non ?La pièce sembla s’immobiliser, le poids de ses paroles suspendu dans l’air comme une explosion qui résonnait encore.
Quelques rires étouffés s’élevèrent dans le fond, témoignant d’une complicité toxique entre certains agents, mais la plupart des regards étaient fixés sur toi, oscillant entre incrédulité et malaise.
Chaque mot qu’il venait de prononcer résonnait dans ta tête comme un écho douloureux. Ta respiration s’accéléra, ton cœur battait à tout rompre, et tu serrais les poings si fort que tes ongles s’enfoncèrent dans ta paume.
Une vague de chaleur, mélange de honte et de colère, envahit tout ton être.
Mais avant que tu ne puisses réagir, une chaise racla bruyamment le sol derrière toi.
— Qu’est-ce que vous venez de dire ?
La voix appartenait à Spencer.
Froide, tranchante, et étrangement calme, elle coupa à travers la tension de la pièce comme un coup de scalpel.
Lorsque tu te tournas, tu vis qu’il s’était levé, ses yeux rivés sur l’officier avec une intensité que tu ne lui connaissais pas.L’officier haussa un sourcil, essayant de jouer la désinvolture, mais l’assurance dans son regard vacilla légèrement face au jeune homme.
— Détends-toi, Doc, répondit-il avec un rire nerveux, cherchant à cacher son agacement. Pas besoin de jouer les chevaliers blancs. C’était juste une blague, tu sais. Puis, tu vas vraiment t’agiter pour une fille qui se met à quatre pattes pour n’importe qui ? Ça en dit long, non ?
Spencer fit un pas en avant, sa silhouette mince mais imposante dans cette posture de défi qu’il prenait rarement. Ses yeux étaient glacials, et sa mâchoire serrée trahissait une rage contenue. L’officier roula des yeux et rajoute une phrase :
- Si tu veux te la faire, suffit de se servir dit il en fesant un regard déplacé vers ta pointrine.
Mais avant que Spencer ne puisse répondre, une autre voix, plus grave et autoritaire, s’éleva dans la pièce :— Je vous demande pardon ?
Hotch se tenait à quelques centimètres de l'officier, les bras croisés et le regard glacé. En un instant, le silence s'imposa.
Spencer ne détournait pas les yeux de l’officier. Hotch le fixa intensément, et tu espérais silencieusement que la situation prenne fin."Dans le bureau, tous les deux."La voix de Hotch était ferme et autoritaire.
En sortant, un sentiment de honte t’envahit, tandis que l’officier semblait plus fier que jamais de ses actions.
Dans le bureau, Hotch s’avança lentement vers l'officier, dont l'assurance s'était nettement effondrée."Si je vous reprends à faire de telles choses ou à tenir de tels propos," dit Hotch d'une voix calme mais lourde de menace.
L’officier bredouilla des excuses, tentant de minimiser ses actes, mais Hotch ne lui laissa aucune échappatoire."Vous avez deux options," poursuivit-il froidement. "Soit vous quittez cet endroit immédiatement, et je m'assure que votre comportement est signalé aux plus hauts niveaux. Soit vous continuez, et je vous traîne devant le comité disciplinaire du Bureau. Vous voulez tester ?" Sous l'autorité de Hotch, l’officier baissa les yeux et quitta la pièce sans un mot.
Une fois seul, Hotch se tourna vers toi. Son expression restait sévère, mais il y avait une douceur dans son regard. "Tu vas bien ?" demanda-t-il simplement.Tu hochas la tête, mais ta gorge était trop serrée pour répondre.
En retournant dans la salle, Spencer, d'un geste rassurant, posa sa main sur ton bras, son regard trahissant toute son inquiétude. Tu sentais son regard, mais tu faisais tout pour l’éviter, trop honteuse pour le soutenir.
Le briefing se termina sans autre incident, mais l’atmosphère dans la salle restait lourde, presque étouffante.
Dès que Hotch donna le signal de fin, tu te précipitas vers la sortie, aspirant à échapper à cette tension oppressante. Ton cœur battait encore violemment, et tes pensées tournaient en boucle, alimentées par la colère et l’humiliation refoulées.
En franchissant les portes du commissariat, tu tombas nez à nez avec le fameux officier. Il était là, nonchalamment appuyé contre une voiture mais son sourire mauvais intact.
— Alors, t’as trouvé un autre type à te laisser baiser, ou tu te contentes de jouer les salopes en attendant qu’on t’offre un peu de plaisir ? lâcha-t-il d’un ton méprisant, un éclat provocateur dans les yeux.
Cette fois, c’était la goutte de trop. Avant même que tu ne réfléchisses à tes actions, ton poing s’était déjà fermé sous l’impulsion de toute la rage accumulée. En un éclair, tu lui décochas un coup puissant directement dans son visage.
L’impact fut brutal. Il vacilla en arrière, sa tête cognant légèrement la carrosserie de la voiture avant qu’il ne s’écroule au sol, le nez en sang.
— Sale garce ! cracha-t-il en essayant de se redresser, mais sa voix était étouffée par la douleur et la surprise.
Spencer, qui avait vu toute la scène depuis l’intérieur, accourut à toute allure vers toi, les yeux écarquillés. Mais avant qu’il n’ait le temps de te rejoindre, tu avais déjà attrapé ton sac et tourné les talons avec une détermination froide.
- La salope elle fait de la boxe, il y a d'autres volontaires ? lançais-tu d’une voix forte, balayant du regard les policiers présents, dont certains avaient assisté à la scène, visiblement choqués.
Le silence s’abattit sur le parking. Personne n’osa bouger ou répondre, tous les regards fixés sur toi, stupéfaits.
Même Rossi, qui venait d’arriver derrière Spencer, semblait figé, son expression oscillant entre incrédulité et admiration face à ta réaction.
Spencer, quant à lui, resta un instant pétrifié, la bouche entrouverte, avant de jeter un coup d’œil rapide à l’officier qui gémissait toujours au sol. Mais il n’essaya pas de te retenir.
Peut-être avait-il compris que tu avais besoin de ce moment, de cette action pour expulser la tension accumulée.Tu t’éloignas à grands pas, le bruit de tes talons résonnant sur le bitume.
Dans la voiture pour allez à l'hôtel personne ne dis rien à propos de l'incident.
Lorsque tu te réfugias dans ta chambre d'hôtel, à l'abri des regards, tu t'effondras près du lit, tentant de reprendre ton souffle.
Enroulant tes bras autour de tes genoux repliés contre ta poitrine, tu cherchas à te cacher, à effacer l'intensité de ce moment.
Tu entendis la porte s'ouvrir derrière toi, et Spencer entra, fermant doucement à clé. Il s'approcha de toi sans un mot, mais tu sentais la chaleur et la douceur de sa présence.
Il s'agenouilla à tes côtés et, d'un geste délicat, déplia tes jambes. Doucement, il prit ton menton entre ses doigts, levant ton regard vers lui.
Ses yeux étaient pleins de compassion et d’amour, et il attendit que tu sois prête à le regarder, tout en te maintenant dans cette tranquillité. Les larmes que tu avais essayé de retenir commencèrent à dévaler tes joues.
"Je suis désolé que tu aies à supporter ça," murmura-t-il. "Mais ton coup de poing était magnifique."
Un petit rire nerveux s'échappa de tes lèvres, entrecoupé de sanglots.
"Le pire, c'est qu'il n'a pas tort," murmuras-tu. "Il suffit de regarder mon palmarès de relations pour savoir quel genre de fille je suis."
Spencer s'approcha, rapprochant son visage du tien, ses lèvres n'étant plus qu'à quelques centimètres des tiennes.
"Tu n'es pas comme ça. Tu as vécu des choses traumatisantes. Les relations que tu as eues, je ne m'en suis jamais soucié, parce que tu es une personne incroyable. Belle. Et tu mérites tout l'amour que l'on peut te donner.
Tu es une collègue, une petite amie, et…" Il marqua une pause avant de sourire légèrement. "…une amante incroyable."
Cette dernière remarque te fit rire, et tu le frappas doucement à l’épaule. "
Et tout ça… pour te dire que je t'aime," ajouta-t-il, son regard d’une sincérité dévorante.Tu t'arrêtas net, ton souffle coupé, cherchant à déceler la moindre trace de mensonge dans ses yeux. Mais il n'y en avait pas. Rien que de la vérité. Un frisson te parcourut.
"Moi aussi, je t'aime," murmuras-tu, presque inaudible, ton cœur battant plus fort dans ta poitrine.
À l'instant où il entendit ces mots, Spencer se jeta sur tes lèvres, ses mains se posant fermement sur ta taille, te guidant pour t’installer sur ses cuisses.
Vous vous laissâtes emporter dans ce baiser, essoufflés mais happés par l’intensité de l'instant.
Il s'arrêta un instant, essuyant une mèche de cheveux de ton visage, son souffle encore lourd.
Vous vous arrêtâtes tous les deux, haletants, le souffle court.
"Et une dernière chose," dit-il en souriant. "Ta poitrine, il n'y a que moi qui ai le droit d'y toucher."
Un frisson parcourut ta peau alors qu'il déposait un baiser tendre, mais possessif, sur ta poitrine.
Tu ris de plus belle, ta poitrine se serrant dans un mélange d'émotions. Spencer te faisait sentir en sécurité, aimée et désirée, et tu savais, sans l'ombre d’un doute, qu’il était un ange tombé du ciel.
Tu reprenais les baisers, plus passionnés, plus intenses, tandis que l’idée de tout ce que vous pouviez partager ensemble te semblait enfin à portée de main.
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Entre Tes Cuisses, Mon Amour
Résumé : Brisée par les jugements de vos anciens amants, tu découvres auprès de Spencer un amour sincère qui t'aides à retrouver confiance en toi et à embrasser la beauté de ton corps.
Avertissements : manque de confiance en soi, MINEURS DE 18 ANS ET PLUS DNI, mentions de relation passé douleureuse, exhibitionnisme, dynamique dom/sub, doigté, sexe oral (f recevoir), éjaculation féminine, orgasmes, surstimulation . Dom ! Spencer.
Dans la salle de bain de ton appartement, enroulée dans une simple serviette, les cheveux encore humides, tu te regardais dans le miroir.
Tes yeux glissèrent sur tes cuisses, ces cuisses qui se touchaient, et une vague de dégoût monta en toi. À tes yeux, elles n’étaient qu’un amas de graisse indésirable.
Pourtant, elles n’avaient pas toujours été un problème. Avant, elles faisaient simplement partie de toi.
Mais ce "avant" semblait si lointain. Tout avait changé ce jour où un ex, sans la moindre délicatesse, avait refusé de te faire une fellation. Son excuse ? Tes cuisses étaient "trop grosses". Ces mots, glacials, s’étaient inscrits en toi comme une marque au fer rouge : — Même quand on baisse, je les sens et ça me dégoûte. Tu devrais perdre un peu de poids. Ce fut le début d’un long défilé de critiques.
D’autres partenaires avaient été moins directs, mais leurs regards ou les remarques de leurs amis parlaient pour eux. Avec le temps, tu avais appris à dissimuler ce que tu considérais comme une honte, allant jusqu’à enrouler du scotch autour de tes cuisses pour en comprimer le volume.
Ce soir, cependant, tout était différent. Spencer, ton collègue devenu ton petit ami, t’avait invitée à regarder un film chez lui. Vous aviez commencé à vous rapprocher après une mission où tu l'avais aidé à préparer ses tests physiques.
Trois mois s’étaient écoulés depuis, et malgré tes doutes constants, Spencer ne semblait voir en toi qu’une personne magnifique. Pourtant, l’angoisse était toujours là.
Ce soir, tu avais opté pour un pantalon ample qui tombait élégamment sur tes hanches, accompagné d’un t-shirt ajusté qui mettait en valeur ta poitrine généreuse.
Ce choix vestimentaire n’avait pas été facile. Pendant de longues minutes, tu avais hésité devant le miroir, tiraillée entre l’envie de te sentir belle et la peur des jugements. Les souvenirs des remarques acerbes et des critiques passées résonnaient encore dans ton esprit, te rappelant les commentaires déplacés sur ta poitrine, trop "voyante" aux yeux de certains.
Mais quand tu es arrivée chez lui, il t’accueillit avec son sourire chaleureux et une phrase qui te fit vaciller :
— Tu es magnifique.
Tu baissas les yeux, murmurant un merci à peine audible. Il fit comme s’il n’avait pas remarqué ta gêne et te guida jusqu’au canapé.
Dans son salon, Spencer avait préparé un film romantique, une de ces histoires qui ne t'intéressaient pas d'habitude.
Pourtant, il avait insisté, et tu avais fini par céder. Alors que le film avançait, tu te retrouvais étrangement captivée par l’histoire de deux âmes tourmentées par leurs insécurités.
L’un, persuadé d’être trop laid pour mériter l’amour, et l’autre, convaincu que sa beauté était une malédiction.
Peu à peu, il se rapprocha. Sa main glissa doucement sur ton genou, un geste qui aurait pu passer inaperçu pour quelqu’un d’autre, mais qui, pour toi, était une onde de choc. Tu te tendis, ton corps se raidissant automatiquement.
— Hé, c’est juste moi, murmura-t-il.
Tu sentis la chaleur monta en vous et le désir s'installait alors qu'l déposait des baisers dans votre cou.
Mais l’anxiété en toi monta d’un cran quand sa main glissa sur ta cuisse. Tu savais que le scotch était là, et tu ne voulais pas qu’il le découvre. Tu repoussas sa main brusquement.
— Arrête, murmuras-tu, la voix tremblante.
Le reste de la soirée passa dans un silence tendu. Quand le film se termina, tu pris rapidement tes affaires, évitant tout contact visuel avec Spencer.
Tu refusas qu’il te raccompagne et rentras chez toi, la gorge serrée, tes pensées envahies par un mélange de honte et de douleur.
De retour chez toi, tu te laissas tomber sur ton lit, les pensées tournant en boucle. Tu ne pouvais pas continuer comme ça, mais comment expliquer ce poids que tu portais ? Comment lui dire ce que tu cachais depuis si longtemps ?
Il était tard quand on frappa à ta porte. D’abord, tu hésitas à ouvrir, mais la persistance du coup frappé te força à te lever.
En ouvrant, tu découvris Spencer, debout dans l’encadrement de la porte, les bras croisés et une expression inquiète sur le visage.
— Spencer ? Qu’est-ce que tu fais là ?
— Je ne pouvais pas te laisser comme ça, répondit-il simplement.
Tu voulus protester, mais il entra avant que tu ne puisses dire quoi que ce soit.
— Écoute, je ne sais pas ce qui se passe, mais je sais que tu souffres, et je refuse de te laisser affronter ça toute seule.
Ces mots te frappèrent en plein cœur. Tu voulus lui répondre, mais ta voix se brisa avant que tu ne puisses formuler une phrase cohérente. Il s’approcha, posant une main rassurante sur ton bras.
— Parle-moi, s’il te plaît. Tu détournas les yeux, cherchant les mots. Finalement, dans un souffle, tu lâchas :
— Tu ne comprendrais pas.
— Alors explique-moi, insista-t-il doucement.
Tu pris une profonde inspiration avant de murmurer :
— Ce sont mes cuisses. Elles sont…difformes, trop grosses. J’ai… J’ai toujours fait en sorte de les cacher.
Il fronça légèrement les sourcils, mais pas de jugement dans son regard, seulement de la curiosité et une profonde tristesse pour ce que tu semblais endurer.
— Montre-moi, dit-il simplement.
Tu hésitas longuement puis finalement tu le conduis dans ta chambre et tu baissas ton pantalon, révélant le scotch enroulé autour de tes cuisses.
Tes mains tremblaient, et ton cœur battait si fort que tu étais sûre qu’il pouvait l’entendre.
Spencer s’agenouilla devant toi, ses yeux scrutant chaque détail sans jamais montrer autre chose que de la compassion.
Avec une infinie douceur, il commença à retirer le scotch, morceau par morceau, prenant soin de ne pas te faire mal.
Ses gestes étaient lents, presque rituels, comme s’il voulait te montrer que chaque partie de toi méritait d’être vue et acceptée.Quand il eut terminé, il leva les yeux vers toi, un léger sourire aux lèvres.
— Tes cuisses ne sont pas trop grosses. Elles sont parfaites.
Tu laissas échapper un rire nerveux, une larme roulant sur ta joue.
— C’est ce que tu dis maintenant. Mais si tu savais ce que les autres ont dit…
Il posa une main sur ta cuisse, ferme mais rassurante.
— Je m’en fiche de ce que les autres ont dit. Ce que je vois, c’est toi. Et tu es sublime.
Avant que tu ne puisses répondre, il se pencha et déposa un baiser doux sur ta cuisse, puis un autre, comme pour effacer chaque mot cruel qui t’avait blessée par le passé.
Les larmes coulèrent librement, mais cette fois, elles n’étaient pas seulement de douleur. C’était comme si une partie de toi commençait enfin à guérir.
Spencer continua de te tenir dans ses bras, sa chaleur enveloppant ton corps encore tremblant d’émotion. Ses mains caressaient doucement ton dos, des gestes qui semblaient vouloir apaiser les plaies invisibles que tu portais depuis si longtemps.
Tu te sentais vulnérable, mais pas exposée. Avec lui, cette vulnérabilité ressemblait davantage à une libération qu’à un poids.
Il releva doucement ton visage pour croiser ton regard, essuyant une larme du bout des doigts.
— Je veux que tu te sentes belle. Pas pour moi, pas pour quelqu’un d’autre. Juste pour toi, murmura-t-il.
Tu déglutis, incapable de répondre, mais tes mains agrippèrent son pull, comme si tu avais peur qu’il disparaisse. Il comprit ton geste sans que tu aies besoin de parler.
Lentement, il posa ses lèvres sur les tiennes, un baiser doux, sans précipitation. C’était comme s’il te donnait tout le temps du monde pour répondre, pour te sentir prête.
Ton corps finit par réagir presque instinctivement. Tes mains glissèrent sous son pull, explorant timidement la chaleur de sa peau.
Il frissonna légèrement sous ton toucher mais ne rompit pas le contact, approfondissant le baiser, son souffle se mêlant au tien.
Spencer te guida doucement vers le lit, ses mouvements toujours empreints de tendresse. Il t’allongea avec précaution, se penchant au-dessus de toi tout en continuant à t’embrasser.
Ses lèvres quittèrent les tiennes pour explorer ton cou, puis tes épaules, tandis que ses mains caressaient doucement tes hanches. Chaque geste semblait calculé pour te faire comprendre qu’il n’y avait aucune urgence, aucune attente. Il prit le temps de te regarder, son regard captivé par chaque centimètre de ton corps.
Quand il murmura « Tu es magnifique », tu ne pus t’empêcher de sourire timidement, même si tu ne le croyais pas encore complètement.
— Laisse-moi te montrer combien tu es précieuse, dit-il, sa voix grave et pleine d’émotion.
Il glissa ses mains sous ton pull que tu avais enfilé après être rentré, le retirant lentement pour révéler ta peau. Il s’arrêta plusieurs fois, ses yeux scrutant les tiens pour s’assurer que tu étais à l’aise. Quand tu hochas légèrement la tête, il continua, jusqu’à ce que tu sois en sous-vêtements devant lui.
Son regard s’arrêta sur tes cuisses, mais il n’y avait aucune trace de dégoût ou de jugement. Au contraire, il semblait émerveillé, ses doigts traçant des lignes invisibles sur ta peau. Il se pencha et déposa un baiser sur l’une de tes cuisses, puis l’autre, prenant son temps, comme pour te faire comprendre que cette partie de toi qu’on t’avait appris à haïr était, pour lui, une source de fascination.
Ses lèvres continuèrent leur chemin, descendant doucement, tandis que ses mains exploraient ton corps avec une douceur infinie. Tu sentais ton corps s’éveiller sous ses caresses, une chaleur familière montant en toi, mais cette fois, elle n’était pas entachée de honte.
— Dis-moi si je vais trop vite, si quelque chose te met mal à l’aise, murmura-t-il en déposant un dernier baiser sur ton ventre.
Tu secouas la tête, tes mains venant se poser sur ses épaules pour le rapprocher encore de toi.
— Continue, soufflas-tu, ta voix tremblante, mais emplie de désir.
Spencer obéit, mais toujours à son rythme, toujours attentif à tes réactions. Quand il fit glisser tes sous-vêtements, il s’arrêta un instant, te laissant respirer, te laissant choisir de continuer.
Et quand tu ouvris légèrement les jambes, lui donnant la permission silencieuse d’aller plus loin, il te donna tout.
Ses lèvres parcoururent ton corps avec une lenteur calculée, comme s’il voulait imprimer chaque sensation dans ta mémoire. Il alternait entre douceur et intensité, laissant ses baisers et sa langue tisser une toile de plaisir sur ta peau.
Chaque frisson qu’il éveillait en toi semblait être une réponse silencieuse, une preuve de l’effet qu’il avait sur toi.
Ses mains, chaudes et fermes, s’attardèrent sur tes hanches, caressant chaque courbe avec une attention presque révérencieuse.
Ses doigts effleuraient la ligne de ton ventre, puis remontaient pour explorer les contours de ta poitrine, avant de redescendre pour s’attarder sur l’intérieur de tes cuisses.
Là, ses gestes devinrent plus insistants, plus précis, comme s’il cherchait à découvrir chaque nuance de ton plaisir. Ton souffle devint irrégulier, se mélangeant à de légers gémissements que tu ne pouvais plus retenir.
Ton corps réagissait instinctivement, se cambrant légèrement sous ses caresses, comme pour l’inviter à continuer, à aller plus loin.
Spencer semblait le comprendre sans que tu aies à dire un mot. Ses mouvements s’intensifièrent, et lorsqu’il glissa ses lèvres entre tes jambes, un feu sembla se propager à travers tout ton être.
Il prenait son temps, explorant chaque recoin de ton intimité avec une maîtrise qui te laissa sans voix. Sa langue traçait des cercles lents, puis rapides, alternant les rythmes pour te garder en haleine.
Chaque geste semblait conçu pour te faire monter plus haut, te rapprocher du point de non-retour.
Tes mains quittèrent les draps pour trouver refuge dans ses cheveux, s’y agrippant légèrement comme pour ancrer cette réalité.
— Spencer... lâchas-tu dans un souffle, ta voix tremblante de plaisir et d’émotion.
Il releva légèrement les yeux vers toi, et son regard, intense et brûlant, te transperça.
Il te regardait comme si rien d’autre n’existait, comme si son seul but était de te voir t’abandonner complètement à lui. Cela te fit chavirer, et tu sentis ton cœur s’accélérer encore plus.
Ses doigts vinrent s’ajouter à ses caresses, s’insinuant doucement en toi avec une précision qui t’arracha un gémissement plus fort.
Ses mouvements étaient parfaitement synchronisés avec ceux de sa langue, te conduisant doucement mais sûrement vers un plaisir que tu n’avais jamais connu auparavant.
Ton corps tout entier se tendit alors qu’une vague de chaleur te submergeait, te laissant à bout de souffle.
Ton orgasme déferla sur toi comme une tempête, t’arrachant des cris que tu ne cherchais même plus à contenir.
Spencer ralentit ses gestes, prolongeant ton plaisir jusqu’à ce que tu ne sois plus qu’une masse tremblante, incapable de bouger ou de penser à autre chose qu’à lui.
Il remonta lentement le long de ton corps, ses lèvres déposant de doux baisers sur ton ventre, ta poitrine, ton cou, jusqu’à ce qu’il atteigne enfin tes lèvres.
Le baiser qu’il t’offrit alors était tendre, presque chaste, en contraste avec l’intensité de ce qui venait de se passer.
— Tu es incroyable, murmura-t-il, sa voix rauque et empreinte d’une sincérité désarmante.
Tu ouvris les yeux pour croiser son regard, et ce que tu y vis te coupa le souffle.
Il n’y avait ni jugement, ni doute, seulement de l’amour, pur et simple. Tu passas une main tremblante sur sa joue, un sourire hésitant se formant sur tes lèvres.
— Je ne sais pas quoi dire, soufflas-tu, encore ébranlée par ce qu’il venait de te faire ressentir.
— Ne dis rien, répondit-il en pressant un doux baiser sur ton front. Laisse-moi juste te montrer combien tu es parfaite à mes yeux.
Il ressera ses bras autour de toi et posa sa tête sur ta poitrine.
Alors que le sommeil s'apprêtait à vous envelopper, une pensée soudaine vous ramena à la surface. Vous vous redressâtes brusquement, le cœur battant.
— Je ne t’ai rien fait… soufflas-tu, une pointe d’inquiétude dans la voix.
Avant qu’il ne puisse répondre, vous vous penchâtes sur lui, déterminée. Vos mains glissèrent sur son torse, prêtes à descendre vers sa ceinture.
Pourtant, à peine aviez-vous atteint sa taille que Spencer attrapa doucement vos poignets, ses doigts entourant vos bras avec une tendresse désarmante.
— Hé, doucement, murmura-t-il, son ton doux mais ferme. Son regard chercha le vôtre, une étincelle de compréhension mêlée à une infinie patience dans ses yeux.
— Ce n’est pas nécessaire, continua-t-il, une main venant se poser délicatement sur votre joue. Je ne sais pas ce que tes anciens partenaires ont pu te dire ou te faire croire, mais écoute-moi bien. Le sexe n’est pas une transaction, ni une dette. Je t’ai donné du plaisir parce que je voulais que tu te sentes aimée, désirée, pas parce que j’attends quelque chose en retour. Nous avons tout le temps du monde.
Sa voix, empreinte d’une sincérité apaisante, sembla éteindre l’urgence qui battait dans votre poitrine. Vous restâtes un moment figée, ses mots résonnant en vous avec une clarté presque douloureuse.
Puis, doucement, il vous guida pour vous rallonger sur le lit, ajustant la couverture sur vos épaules. Il s’installa à vos côtés, ramenant votre corps contre le sien.
Sa tête se posa sur votre poitrine, là où il pouvait entendre le battement de votre cœur encore affolé.
Ses lèvres effleurèrent votre peau avec une ferveur douce, un baiser qui semblait vouloir effacer toutes les insécurités et les doutes qui vous rongeaient.
— Tu n’as rien à prouver, rien à compenser, souffla-t-il contre votre peau. Ce moment est à nous, rien qu’à nous.
Vos bras se refermèrent autour de lui, un soupir échappant de vos lèvres alors que la tension dans vos muscles se dissipait lentement.
Chaque geste, chaque mot, était une promesse silencieuse qu’il serait là, qu’il ne vous jugerait jamais, et que vous méritiez cet amour inconditionnel qu’il vous offrait.
Tandis que vos paupières se faisaient lourdes, une vague de sérénité vous enveloppa. Les battements de son cœur, réguliers et apaisants, devinrent votre berceuse.
Vous laissâtes un dernier sourire éclairer votre visage avant de sombrer dans un sommeil paisible, vos corps étroitement enlacés, comme si, en cet instant, rien d’autre n’existait que vous deux.
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