#en retard mais un grand pas quand même
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A commencé officiellement les démarches pour commencer le permis ✌️
#petit à petit je rattrape mon retard#depuis mes 17 ans je fais un blocage dessus#à avoir peur + peur de ne pas avoir le temps avec les études#+ le fait que je devais réunir l'argent nécessaire pendant ma license#qui est donc réservé depuis un certain temps#(j'ai 2000€ de réserve pour le passer)#bref j' ai passé un gros pas ce matin#en retard mais un grand pas quand même#dans l'espoir que ça soit moins compliqué que le master....
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"Chère Gisèle Pelicot, vous êtes entrée dans nos vies comme au tribunal d’Avignon, par la grande porte. [...] Le jour de l’ouverture du procès de vos violeurs a aussi été celui de l’officialisation de votre divorce. [Une meute] vous attend dans la salle d’audience : celle des 50 hommes qui sont jugés pour viol en réunion. Il y en aurait des dizaines d’autres qu’on n’a pas pu identifier. Vous faites face. Rien ne vous préparait à être dans cette salle d’audience. Un des accusés est arrivé en retard parce que, dit-il, il devait accompagner son fils à l’école pour la rentrée. Je me suis demandé qui avait accompagné vos petits-enfants, qui faisaient, eux aussi, leur rentrée scolaire. Je sais que vous avez pensé à eux à ce moment précis.
Réalité difficile à accepter
Vous les voyez tous pour la première fois sauf ce voisin que vous croisiez parfois dans la vie d’avant, celle qui ne reviendra jamais, celle de la maison du Vaucluse et de l’ignorance préservée. Vous les regardez. Ils regardent leurs pieds. Ils n’avaient jamais vu vos yeux, Jean, Didier, Jean-Luc, Romain, Redouan, Cédric, Grégory, Karim, Jean-Marc, Philippe, Quentin, Nicolas, Vincent, Patrick, Paul et les autres… On ploie sous la longueur de la liste et la banalité des profils. Les trois quarts d’entre eux ne reconnaissent pas les viols, comme tous ceux qui font les gros titres de l’actualité, les PPDA, Nicolas Hulot, Salim Berrada, Gérard Miller, Olivier Duhamel, Benoît Jacquot, Jacques Doillon, Gérard Depardieu…
Leurs arguments sont toujours les mêmes. Ils font tourner l’infect disque rayé du mensonge complaisant. Ils n’ont pas compris ce qu’ils faisaient. Ils sont sûrs d’être, eux aussi, des types bien, pas des monstres, même quand on leur montre les vidéos des crimes. Ils sont pompier, journaliste, étudiant, chauffeur routier, gardien de prison, infirmier, retraité, conseiller municipal, nos amis, nos amants, nos pères, nos frères. Une réalité difficile à accepter.
Un seul s’est adressé à vous pour vous présenter des excuses. Leur défense est un échantillon chimiquement pur de la violence patriarcale et des masques derrière lesquels elle s’abrite pour prospérer. « Le patriarcat est dans la maison ce que le fascisme est dans le monde », écrivait Virginia Woolf dans Trois guinées (1938).
Certains évoquent le poncif éculé de la pulsion, d’autres la frustration sexuelle due à l’absence prolongée d’une compagne officielle. Il y a celui qui trouve « bizarre » d’avoir fait ça. On trouve aussi des traces de « libertinage incompris ». Il y a celui qui ose l’ahurissant « viol involontaire ».
« Consentement par délégation »
Puisque vous étiez comateuse, il est difficile de prétendre que vous étiez partante. Difficile, mais quelques-uns tentent quand même le « j’ai pu croire qu’elle faisait semblant de dormir ». Les plus audacieux essayent le « consentement par délégation » ; le mari était d’accord, « il fait ce qu’il veut avec sa femme ». Une femme est soumise à son compagnon. L’ordre immémorial de la hiérarchie masculine est respecté.
Ce qui est certain, c’est qu’ils ont tous bandé à l’idée de pénétrer un corps inerte. Le viol et l’ordinaire de la sexualité semblent avoir beaucoup de points communs dans leur esprit. Ils ont bien le droit. Ils ont le pouvoir de le faire. Ils n’allaient pas passer à côté d’un viol gratuit près de chez eux. Ils ont été biberonnés à la haine des femmes, au mépris qui s’excite de l’impuissance de l’autre. Le sexisme féroce transpire de leur discours. La pornographie violente dont certains collectionnaient les images les plus répugnantes y est sans doute pour quelque chose. La domination absolue les a fait jouir. Ils ne voient pas le problème. Même au tribunal. Même devant vous.
Ils font ce que font la plupart des hommes accusés : ils se victimisent et rajoutent une couche de mépris sur celle qu’ils ont déjà humiliée. Ils sont tombés dans un traquenard. On les a piégés. Vous êtes restée là, à les écouter sans ciller, droite sur le ring. Vous décrivez désormais votre vie comme un combat de boxe. Le combat est déloyal. L’adversaire a les armes du terrorisme patriarcal. Que vous soyez à terre ou debout, cassée ou le poing levé, votre droiture fait craqueler la carapace d’impunité qui les a longtemps protégés.
Ce n’est pas seulement vous, Gisèle, qu’ils ont traitée comme une chose. Ils nous disent, à toutes, notre insignifiance. Votre force nous rend la nôtre. Merci pour ce cadeau immense.
Hélène Devynck, journaliste et autrice d’Impunité, (Seuil, 2022)"
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saga: Soumission & Domination 326
João
Il attend 2 jours avant de me rappeler. J'aurais même attendu une semaine pour l'avoir. Heureusement sa réponse est positive. L'aide qu'il reçoit de l'association qui l'a tiré de sa favela est tout juste suffisante pour vivre même s'il est très reconnaissant à cette dernière. Et son côté catho le rends pas très à l'aise avec ses " protecteurs " ! Il m'assure qu'il sera plus libre avec ce que je lui propose qu'avec leur bienveillance surannée. Je lui dis qu'il est totalement libre envers moi. Même s'il refuse ma proposition, on restera en contact s'il le veut.
Il me dit que c'est la meilleure offre qu'on ne lui ait jamais faite. Je lui donne l'adresse du labo d'analyse et lui dis de me rappeler dès qu'il aura les résultats. 48 plus tard, il me dit être nickel et m'envoie la photo de la feuille de résultats.
On se revoit rapidement. Il veut savoir quand il commence, et quelles sont les conditions exactes de mon offre.
Dossier João :
Age : 20ans
Taille : 1m78
Poids : 78Kg de muscles sous une peau dorée/cuivrée en permanence (génétique : indien + black + blanc)
Sexe : 22 x 6, frein cassé
Parents : orphelin sorti de sa favela par une organisation caritative française
Pratique sexuelle : gay depuis sa puberté, quasi abstinent depuis son arrivée en France il y a 5 ans.
Sport : Capoeira en club, enseignant des premiers niveaux
Etude : 1ère année de Fac de Science (retard dû à son intégration en France et à la reprise de niveau scolaire)
Même si je connais maintenant son corps, je lui demande de se remettre nu devant moi. Je lui dis que même s'il ne se laisse déjà que peu de poil, je souhaiterais qu'il coupe court ceux qu'il laisse au-dessus de son sexe. Les aisselles, si cela ne le dérange pas de les épiler aussi, il conviendra mieux au standard de ma société. Comme il est OK, nous passons de suite à la salle d'eau du premier où il y a tout pour entretenir les surfaces de mes escorts. Je me charge de tondre à 5mm la touffe de João et épile ses aisselles. Le temps de faire quelques photos et il se rhabille. Je lui fais remarquer que ses vêtements sont trop cheap pour ma clientèle. Il s'excuse mais son budget est assez limité et à part les sous-vêtements qui sont neufs, il s'habille avec des vêtements fournis par l'association. Je comprends mieux sa touche ! Je lui dis qu'il n'y aura aucun problème. Avec ce qu'il va gagner, il va pouvoir se vêtir de neuf et de façon personnelle. Pour le travail, je lui dis que c'est moi qui habille en costume et en smoking avec bien sur les sous-vêtements qui vont bien avec (sa morphologie pas avec les fringues !!), les chemises et les chaussures. Il ouvre de grands yeux, il n'avait pas pensé à ça. Ayant un véritable stock de boxers, shortys et autres trunks de différentes marques, je vais en chercher une douzaine (ES, Addicted, Aussiebum, CK, CR7, 2xi...) et lui dis de choisir. Il connait quelques marques pour les avoir matées sur internet mais n'en avait jamais eu en main. Il se remet à poil et les essaye. J'ai bien choisi, ils lui vont tous, mettant en avant son service trois pièces et son fessier rond. Je prends un sac et les mets tous dedans avant de lui tendre. Il me remercie et vient m'embrasser pour. Comme il n'est pas habitué, je lui dis de passer samedi prochain pour qu'on fasse les boutiques ensemble.
Samedi : En fait PH et Ludovic nous accompagnent. On passe en premier chez mes vendeurs de " vêtements de travail ". On y passe une heure et demi à choisir 2 costumes, pour le smoking c'est plus rapide, il n'y a que la longueur de jambes à épingler. Nous en profitons pour acheter les chemises, cravates et noeuds papillon. Je me laisse tenter par trois nouvelles cravates que j'acquière pour nous même. La carte chauffe et ils me promettent de me livrer tout ça dans la semaine. On file ensuite dans des magasins plus casual et nous y restons 2 heures à " jouer à la poupée ". Quand on termine notre shoping, nous avons les bras chargés de sacs. João a bien essayer de nous freiner mais c'était peine perdue ! Il est habillé pour l'hiver, en jeans de marque comme en polos, pulls et blousons.
En partant, nous passons à la colocation. Nous y trouvons mes deux " Com ". Ils ne s'étonnent pas que je ramène un autre escort. Ils nous font visiter. Ils ont mis de leurs identités dans la déco. João me demande si c'est là que je lui propose de vivre au lieu de sa cité U. Comme je confirme, les deux autres l'accueillent plus chaleureusement. Ils l'abreuvent de tant d'informations sur leur organisation de vie que je mets le holà. Ils lui demandent dans quelle fac il va et, sachant laquelle, ils lui donnent déjà la ligne de bus à prendre pour y aller. En attendant qu'il s'y installe définitivement, nous rangeons ses nouvelles affaires dans le placard de sa nouvelle chambre. Puis nous rentrons au Blockhaus. Je compte bien garder João tout le WE.
S'il est prêt coté poil, il ne l'est pas encore pour la relation sexuelle avec mes clients. Comme la nouveauté qu'il introduit dans mon équipe est suffisante pour que sa première fois soit lucrative, je peux le préparer sérieusement coté sodomie. Je ne veux pas qu'on me le casse à sa première prestation !
Il ne sait comment me remercier pour tout ce que je fais pour lui. Il comprend quand je lui dis que c'est juste un investissement. A ce propos, je vais l'inscrire au permis il ne pourra pas toujours se déplacer par des transports en commun. En attendant il utilisera les services des Taxis. Ça passera en charge comme les voitures. La soirée se passe à l'écouter parler de son pays. Même s'il est sorti de sa favela, il y a passé de bons moments, même s'il n'avait qu'un seul vieux short à se mettre sur les fesses.
Ludovic lui demande comment il avait su pour son homosexualité Il nous raconte alors sa prise en charge, lors de la mort de ses parents, par un clan auprès duquel il a appris la Capoeira et l'amour auprès de son chef, un métis de 25 ans. Il l'a protégé des drogues et des tatouages tribaux, de la délinquance armée et de l'exploitation sexuelle dans lesquelles, les gens de son type tombent souvent. Il l'avait même inscrit à l'école du curé. Quand il s'était fait descendre par un clan adverse et que seul survivant du clan, il avait été attrapé par la police, il avait échoué à 100% dans les pattes du curé local. C'est par lui qu'il s'est retrouvé en France. D'origine française contrairement aux autres prêtres souvent portugais, il s'était arrangé avec cette association pour trouver une place en France. Tant mieux pour moi !
Ludovic, toujours curieux, lui demande comment il arrivait à maitriser ses pulsions depuis son arrivée. João est en confiance. Il nous explique que beaucoup de branlettes et quelques pipes quand dernièrement il osait aller dans les lieux de dragues. Mais que c'était quand même un peu la misère sexuelle. Il regrettait souvent sa vie avec son chef de gang. Gentiment il ajoute " un peu moins depuis que je vous connais ". C'est gentil !
Samir a cherché sur internet des recettes de là-bas et nous sert ce soir-là un premier essai. João est touché par l'intention même si le résultat n'est pas à la hauteur de ce que notre cuisinier espérait. C'est pas mauvais mais pas fantastique non plus. João lui donne quelques conseil et lui dit que la prochaine fois, il cuisinera avec lui.
Nous passons la soirée tous les 4. Pas de film sur la télé ni de cinéma. Nous passons 4 heures à faire l'amour et à le baiser. Il kiffe trop ça et nous aussi. Sa peau est douce et ses lèvres appellent le baiser. Elles sont aussi très " chaudes " quand une bite les écarte ! Sa rondelle est pareille quand on s'enfonce dedans. Il apprécie de plus en plus la sodo. Faut dire que nous nous y mettons tous les trois pour lui rappeler combien c'est bon. Il nous a pris tous les trois bien longuement avant de jouir. Sa résistance augmente et il reprend confiance en lui. Ses 22 sont aussi très agréables à prendre dans le cul et Ludo comme PH sont d'accord avec moi. Il a une façon de bouger en vous très excitante, son roulé de hanche !! Et si on ne se concentre pas un peu, il vous ferait jouir en 10/15mn !
Nous avons juste le temps de nouer les kpotes avant de nous écrouler de fatigue. Le réveil est poisseux ! Bousculades pour nous doucher alors qu'il y a la place pour nous 4 sans problème. C'est seulement avec une serviette autour des reins que nous montons prendre le petit déjeuner. Jona nous rejoint vers 10h30 pour établir le programme sportif de João et voir avec lui comment intégrer des cours de Capoeira.
Je les présentes. João sent très vite à qui il a à faire. Alors que je n'ai rien dit concernant les activités particulières de mon coach sportif, João a pris sa mesure et son comportement change imperceptiblement. Quand Jona lui demande une démonstration de Capoeira version " survie ", João se lâche et il est heureux que Jona se soit encore amélioré cet été. Les coups pleuvent et Jona encaisse, parant et reculant quand il n'avait pas le choix. C'est autre chose que les passes que j'ai pu voir au club. Là-bas, elles ressemblaient plus à une chorégraphie qu'à un combat. Jona demande un temps mort. João se redresse en sueur. Il s'excuse d'avoir été pris par le " jeu " mais c'était la première fois qu'il pratiquait façon " favela " depuis qu'il avait quitté Rio. Jona écarte les excuses qui n'avaient pas lieu d'être et commence à discuter technique. João peine parfois un peu avec les termes techniques mais ils finissent par bien communiquer tous les deux. On les laisse et entamons nous aussi notre décrassage physique. Tout en soulevant des poids, je laisse trainer mon oreille de leur côté. Jona est déjà en train d'intégrer la Capoeira. C'est d'autant plus facile qu'il retrouve une bonne part de ce qu'ils ont appris l'été dernier. Et quand il me demande comme partenaire pour une démo devant João, ce dernier confirme. Il retrouve certaines parties propres à son sport de combat. Il capte vite ce que les autres techniques apportent en efficacité et dangerosité. En riant il nous dit qu'il ne doit pas falloir nous embêter quand on nous croise en groupe ou même tout seul ! Sans entrer dans les détails, Ludovic confirme que nous réglons nos problème nous-même. C'est plus rapide et plus économique pour la société, pas d'enquête ni de procès à rallonge. João se tourne vers moi pour avoir confirmation. Je lui dis qu'il n'est pas tombé dans un nouveau gang. C'est juste que quand ce n'est pas nécessaire de faire participer la police c'est mieux. Et que c'est vrai, ce n'est pas parce qu'on est gay qu'on se laisse marcher sur les pieds.
Il me dit que ça lui va aussi. Par contre son visa temporaire l'oblige a plus ce circonspection. Je le comprends bien.
Je me promets de voir avec l'organisation qui l'a fait venir si on peut trouver une solution plus permanente.
La séance de sport nous laisse ne sueur. Je sonne la fin et nous passons sous les douches avant d'aller tremper dans la piscine de cet étage. L'eau y est plus chaude que dans les autres car elle ne nous sert plus que comme énorme jacuzzi depuis que la piscine de la serre a été construite. Les bras sur les rebords, nous nous détendons. J'entends João dire que c'est le paradis. Quand même pas, mais pas loin peut être !!
François nous rejoint pour déjeuner. De retour d'un contrat, il arrive direct et porte encore son smoking de la veille. Il monte nous dire bonjour avant de descendre au premier se changer. Comme Jona l'accompagne, je leur dit de ne pas prendre trop de temps quand même, sinon le repas serait froid. Ils auront été brefs et nous reviennent après 20mn seulement.
Pendent le repas, François nous parle de sa prestation. João l'écoute, concentré sur ce qu'il dit. Je lui demande s'il avait eu une gratification supplémentaire. Il sort alors une enveloppe de sa poche et la fait passer à Jona qui s'interrompt de manger pour compter les billets. Quand il annonce 1000, João s'écrie " en plus du salaire ? ". François lui répond en riant que bien sûr c'est en plus. Et qu'il ne s'inquiète pas. Lui, avec sa tête, s'il n'était même que moitié aussi bon qu'eux autres, il est sûr de s'en faire autant. Sans compter le bonus de sa première prestation.
Comme je ne lui en avais pas encore parlé, je précise ce que François entendait par là. Il hallucine quand j'avance un montant probable et que je lui dis que c'est net pour lui.
Ludovic appelle sa mère pendant le café. Il voulait savoir si elle ne connaissait pas quelqu'un dans l'association caritative, après tout elle passe une bonne partie de son temps dans ce genre d'occupation elle aussi. C'est tout content qu'il nous annonce que non seulement elle en connait le président mais qu'en plus elle en fait partie. Avant qu'il coupe, je lui demande de me prendre un rendez-vous avec elle. Je n'ai que 2 ans de plus que lui mais je me sens une âme de grand frère avec lui. (Et oui, même si nous baisons ensemble de temps en temps. C'est pas moi qui aie inventé l'inceste mais ça existe !).
La fin d'après-midi est étrangement non sexuelle, juste reposante pour bien démarrer la semaine.
Durant cette semaine-là, João informe l'association de son changement d'adresse. Et intègre la colocation. Il est très content de revivre en communauté. C'est là chose qui lui manquait le plus de sa vie d'avant. Jamais il n'avait été aussi seul que depuis son arrivée en France. Au Brésil, il était le 5ème de sa famille et après, il n'y avait jamais moins de 10 personnes autour de lui et du chef.
Les deux autres sont contents aussi, il leur a déjà cuisiné un plats de chez lui qu'ils ont trouvé trop bon. Ils se chargent aussi de corriger ses fautes de français mais pas son accent chantant. Le déménagement de sa chambre a été rapide, deux valises plus ses livres de cours ! La 300C a suffit et en un seul voyage !
J'accompagne Ludovic un soir pour voir sa mère. Elle m'explique en quoi consiste l'association qui s'est chargée de faire venir João. Ludovic lui explique que je lui ai trouvé un petit travail et qu'il va bientôt être indépendant financièrement. Elle s'étonne et nous dit qu'il doit quand même poursuivre ses études jusqu'au bout. Là-dessus je m'y engage. D'un autre côté cela va dégager des fonds pour un autre cas.
Elle me dit qu'elle en fera part à la secrétaire et que João n'aura qu'à passer leur signifier sa nouvelle adresse, pour qu'ils puissent continuer à le suivre. Je laisse glisser. Il sera toujours temps pour João de couper les ponts plus tard. Quand nous allons pour partir, Enguerrand dévale l'escalier pour nous saluer. Il me tombe dans les bras et me fait un gros bisou. Sa mère l'excuse et me dis que depuis trois semaines, elle ne le reconnaît plus ou plutôt elle retrouve son enfant qui a enfin terminé sa crise d'adolescence. Comme il est encore contre moi, je passe ma main dans ses cheveux et les ébouriffe en ironisant "hé bien mon petit, on s'est finalement calmé ". Il éclate de rire et passe dans les bras de son frère. Le jeudi soir, je suis avec João dans mon bureau. Il m'a pressé pour que je le fasse travailler. Il me dit qu'il vit à mes crochets et que ça le gène. J'ai beau lui dire de ne pas s'inquiéter, il m'a tanné jusqu'à ce que j'accepte. Il voit sa fiche pour la première fois. Il trouve les photos bien faite et me demande en rigolant qui est le mec dessus. La fiche est envoyée à mes clients. Les retours sont rapides, je les avais prévenus qu'un nouvel escort atypique venait d'intégrer ma boite. Même si le rendez-vous est pour dans 2 semaines (le temps de finir de préparer mon João), les offres se bousculent. Son physique brésilien affole le réseau ! Comme d'habitude, un ralentissement se produit après une demi-heure. La relance est facile, j'ajoute deux nouvelles photos où il apparait nu de face comme de dos. Nouvelle demi-heure de folie. A mes côtés João est scié par le montant qui ne cesse de croitre au bas de l'écran. Quand les chiffres s'arrêtent de bouger, ils ont atteint la plus belle enchère de puceau jamais réalisée. Par contre le client est dans la partie haute du classement en taille de bite. Je devrais le préparer pour un calibre 25x6,5.
Je sors la fiche client et la donne à João. Il la lit et s'aperçois du boa qu'il va devoir apprivoiser. Lui est un brésilien des favela pas de la forêt amazonienne et les boas c'est pas son truc, même s'il m'avoue qu'il ressemble assez à celui de son " mentor " en blanc puis il ajoute en plus gros quand même.
Je le rassure et lui dis qu'il n'y a rien qu'une bonne préparation ne peut arranger. Quand nous remontons et que PH apprend le nom du gagnant, il dit à João qu'il aurait pu tomber pire. Mais qu'il doit quand même bien se préparer.
Pendant les 15 jours qui vont suivre, il viendra 6 fois pour qu'on le mette à niveau. Là ce sera passage au sous-sol et il fera connaissance avec le donjon et sa collection de gode. Lavements plus graissage en quantité, plus poppers qu'il ne connaissait pas et sodos plus godes, il est rapidement au point où il s'en sortira sans difficultés le jour du rendez-vous. J'en profite aussi pour lui faire ouvrir un compte à la banque d'André et lui obtient une Visa en créditant le compte d'une avance sur honoraires.
Pour le rassurer, je l'emmène et l'attend. Il se débrouille comme un pro. Ses pipes sont convaincantes et sa rondelle élargie juste ce qu'il fallait pour que le client soit quand même serré dedans. La performance lui vaudra comme souvent un bonus intéressant. Quand je lui remets les billets dans les mains, il me les rend et me dit que ça couvrira une partie de ce qu'il me doit. J'éclate de rire et me dit que ça c'est déjà fait avec mon pourcentage. C'est donc tout pour lui. Il n'en revient pas. Nous repassons par le Blockhaus. Tout fier il dit à PH combien le mec lui a donnée en plus. PH sourit et lui dit que c'est uniquement parce qu'il a été très bon. João se tourne alors vers moi et me roule une pelle de remerciement. Puis il s'écarte violemment et s'excuse auprès de PH. Eclats de rire de ce dernier qui lui dit qu'il n'y a pas de malaise, il sait bien que mes escorts m'aiment tous un peu.
Les 3 semaines en immersion presque totale avec João nous ont fait l'apprécier encore plus. Sa simplicité toute brésilienne, la chaleur qu'il met dans ses rapports humains (et oui pas que sexuels), réchauffe le blockhaus plus sûrement que le chauffage au sol. Son accent ensoleille la maison et lui-même semble heureux de sa nouvelle situation. Je crois qu'il retrouve un peu de cette ambiance de groupe masculin dans lequel il a passé sa jeunesse. Il se sent aussi protégé du monde extérieur par notre présence et sait qu'il peut compter sur des amis qui le comprennent vraiment. Pas juste des gens pleins de compassion pour son état d'orphelin de favela. Il a passé 5 ans sous ce régime de " protégé de l'église " et ça lui pesait beaucoup, même s'il leur en était reconnaissant.
Il s'épanoui avec nous comme il ne le pourrait pas avec eux. Même le dirigeant du club où il officie n'avait pu percer sa carapace comme nous, nous avons pu le faire. Méfiant et un peu timide, il n'avait jamais osé se confier avant nous.
C'est un honneur qu'il nous fait et il ne m'en est que plus cher à mon coeur.
Jardinier
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Les pingouins, ça vole pas
Cadeau de Secret Santa pour @astromechdroid-r2d2 je suis vraiment désolé pour le retard, j'ai enchaîné les galères 😢Mais j'espère que ça te plaira !
-Merlin ! Merlin !
L’enchanteur se raidit brusquement en entendant la voix du gamin l’appeler. Il se retourna, pour voir débarquer, courant autant que faire se peut dans la neige, un petit bonhomme d’environ cinq ans, la morve au nez, dont les genoux peinaient à dépasser de la poudreuse, tenant quelque chose dans ses petites mains de bambin. Il avait l’air affolé.
-Mais qu’est-ce que tu fais là ? T’étais pas censé être à la sieste ? Et puis qu’est-ce que tu tiens ? Il est où ton manteau ?
Voilà quelques semaines que le vieil homme s’occupait du fils Pendragon. Ygerne l’avait expressément chargé de lui trouver une demeure où il pourrait être en sécurité, loin des griffes meurtrières d’Uther, ne pouvant plus le garder à Tintagel. Plus facile à dire qu’à faire. Un enfant, ça se déposait pas devant une porte comme une vulgaire cagette de légumes. Il fallait s’en occuper, le nourrir, jouer avec, sans parler des choses légèrement déshonorantes pour un magicien, comme par exemple lui changer le fut à la suite d’un tragique incident … disons digestif. Alors, il était maintenant enfermé depuis plusieurs jours dans une routine se rapprochant du grand-père devant éduquer tant bien que mal un petit fils qu’il ne connaissait que très mal, au combien il pouvait le trouver adorable.
-Regarde, regarde ! Larmoya le petit Arthur, visiblement au comble du désarroi, arrivant enfin au niveau de son actuel tuteur. J’ai trouvé un pingouin, mais il est tout bizarre, il bouge pas !
-Un pingouin ? S’étonna Merlin, sans faire attention à la volaille que lui tendait le petit. Il s’agenouilla pour se mettre au niveau du garçon, avant de comprendre ce qu’il se passait : Il ne s’agissait pas d’un pingouin, pas le moins du monde. Mais qu’est-ce que tu me raconte là ? C’est pas un pingouin ton truc, c’est un pigeon !
-Mais t’avais dit que les pingouins, ça vole pas ! Et lui je l’ai trouvé par terre, et quand j’ai voulu l’aider à voler, il a pas réussi ! Il bougeait plus !
Le vieux magicien soupira, un filet d’air blanc s’échappant de sa bouche à cause du froid ambiant.
-Mais moi je te raconte des trucs pour t’apprendre des choses, là tu mélanges tout, c’est pas parce qu’un pauvre piaf arrive pas à décoller que c’est forcément un pingouin ! Donne moi ça … Lui dit-il dans une invitation remplie de douceur. Il examina un instant l’oiseau, avant de lui expliquer : Ton pigeon, il vole pas parce qu’il a l’aile cassée. Puis il a l’air pas mal fatigué, mais ça c’est parce qu’il fait trop froid pour un machin aussi riquiqui. D’ailleurs ça vaut aussi pour toi ! Donc suis moi !
L’enchanteur se releva, l’oiseau maintenant dans ses mains, et fit un signe de tête au petit afin de lui indiquer la cabane dans laquelle ils craichaient tous les deux pour le moment. L’enfant s’exécuta, manquant de tomber dans la neige à chaque pas, car il était trop occupé à garder les yeux rivés vers Merlin.
-Mais regarde où tu vas, toi aussi tu vas te casser la binette !
-C’est quoi une binette ?
-Laisse tomber. Se moqua gentiment le vieil homme.
Les deux compères entrèrent dans la cabane, où Merlin demanda à Arthur de lui apporter une des couvertures de la couchette qu’ils partageaient, faute d’avoir deux lits. Il s’exécuta, sagement, tout désireux de sauver cette petite bête qu’il avait secouru.
Le magicien se mit donc à la tâche, examinant de plus près le jeune pigeon, tandis que le petit bout d’homme qui lui collait aux basques ne cessait de lui poser des questions et d’essayer de se rendre utile.
D’ailleurs, il y pensa, le fils Pendragon n’arrêtait pas de parler, à se demander s’il était vraiment le descendant d’Uther, tant cette vieille peau pouvait se montrer peu loquace. Bavard, mais par-dessus tout, avec un vocabulaire et une diction très développée, selon lui. Est-ce que tous les enfants du même âge parlaient ainsi ? Il n’en avait aucune idée. Mais il aimait à se dire que c’était un brave gamin, incroyablement intelligent.
Exactement comme Merlin l’avait prédit, le cas de l’oiseau n’était pas grave. Il resterait avec eux le temps que le magicien lui prodigue les soins nécessaires, le temps que son aile cicatrise. Et pendant ce temps, il pouvait en profiter pour inculquer à son petit protégé comment s’occuper d’un autre être vivant encore plus fragile que lui.
Par ailleurs, Arthur s’occupa de ce nouveau membre du groupe avec un soin infini. Il jouait avec lui, s’occupait de le nourrir, avait même insisté pour lui fabriquer un petit nid douillet pour qu’il puisse dormir au chaud. En l’espace de seulement quelques jours, la volaille lui collait au basques à son tour, comme un caneton avec sa mère. L’enchanteur eut même à batailler, en vain, contre le sobriquet que le petit garçon avait attribué à la boule de plume : Sire Pipi le Pingouin. Il avait très vite cédé, rejoignant l’enfant dans son fou rire après avoir tous les deux prononcé à plusieurs reprises un nom aussi idiot.
Les pingouins, ça vole pas. Mais Sire Pipi, lui, se remettrait bientôt à voler. Viendrait un jour où Merlin devrait expliquer au jeune Pendragon pour quelles raisons il allait falloir le réhabiliter, le laisser partir. Mais pour l’instant il n’avait pas le cœur de le lui dire. A l’instar du temps limité dont Arthur allait pouvoir profiter avec son nouvel ami, les jours qu’il allait passer avec ce môme étaient également comptés. Il ne pourrait décemment pas vivre avec lui indéfiniment. Mais il préférait ne pas y penser. Ni à l’un, ni à l’autre. Autant profiter, tant qu’il le pouvait encore, de cette tendresse et cette illusion d’appartenir à un semblant de famille, avec le grand-père, la marmaille, et même la volaille.
Les pingouins, ça vole pas.
#le rarou#chris#kaamelott#ssk24#secret santa kaamelott 2024#kaamelott fanfiction#les pingouins ça vole pas
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Eté 1929 - Champs-les-Sims
4/20
J'ai juste eu le temps de t'envoyer un télégramme, car il a fallu immédiatement faire tous les préparatifs des obsèques. Je ne pensais pas que c'était si complexe. Heureusement, Adelphe était là, comme toujours. Et si les faire-part de décès ont été nombreux à envoyer (cet événement a réuni l'entièreté du village dans notre petite église), cela m'a permis au moins de m'oublier un peu dans le travail. Je ressens profondément ce que tu as écris dans ta lettre, car ni toi ni moi n'avons vraiment eu le temps de ressentir, tant il y avait à faire.
Presque tout le monde a répondu présent. Cousin Félix seul n'a pas pu être là (le fils de ma tante Juliette). Comme il est au pensionnat (il n'a que dix-sept ans), elle a préféré ne pas le rappeler de Paris. Je n'ai pas vraiment été d'accord, mais Adelphe m'a convaincue de laisser couler. Sans doute une affaire entre eux à laquelle je ne comprendrai jamais rien.
Transcription :
Juliette « Nous allons être sacrément en retard… »
Rose « Il faut laisser le temps à Constantin. Tu sais que la situation est difficile pour lui. »
Juliette « Elle est difficile pour tout le monde ! Déjà que ce pauvre Adelphe a du utiliser tous ses talents de persuasion pour convaincre ce brave Père d’accepter d’enterrer un cercueil en granit, voici qu’il en est encore à s’occuper de notre frère. Sans compter ce froid atroce… D’ailleurs, as-tu vu comment s’est habillé notre chère Cléo ? N’a t-elle jamais froid avec sa petite robe noire de gravure de mode ? Elle n’est pas ici sur les pavés parisiens tout de même. »
Rose « Arrête donc de te plaindre, ce n’est vraiment pas le jour. Depuis quand es-tu aussi désagréable ? »
Juliette « Je déteste être en retard. Et je déteste les adultes qui se comportent comme des enfants. »
Rose « Et moi, tu me casses les oreilles. Si il y a bien un service funèbre pour lequel cela vaut la peine de patienter, c’est bien celui d’Eugénie Le Bris. Tu sais comme moi qu’elle aurait adoré savoir qu’elle fait attendre le jour de son enterrement. »
Juliette « Oui, j’imagine. »
Rose « Et c’est elle-même qui a insisté pour le sarcophage. Je n’ai pas voulu y croire au début, mais Adelphe m’a montré les papiers. Je ne connais personne d’autre qui a pu bénéficier de tels services pour ses obsèques. »
Juliette « En tous cas, personne ne m’enterrera jamais dans une de ces choses. »
Rose « J’imagine bien. Et Félix dis moi ? Où est-il ? »
Juliette « Mon fils est au pensionnat. Il a une semaine très chargée en examens et j’ai estimé qu’il serait plus sage de le laisser à Paris. »
Rose « Donc, si je résume bien, tu te plains à profusions de notre frère et de ses enfants, mais tu as laissé le tien manquer l’enterrement de sa grand-mère ? »
Juliette « Son arrière-grand-mère. Rose, n’essaies pas de me faire la morale. Ce n’est pas comme si on pouvais regretter d’avoir manqué un enterrement. Tout le monde y est horriblement triste, on y pleure beaucoup trop, sans compter que chacun va te juger soit que tu sois effondré soit que tu reste de marbre. »
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Roman-photo, septembre 2024
Bilan de ce mois de rentrée où j'ai commencé ma thèse, repris mon manuscrit en cours et préparé mon déménagement 📚
Cet article est aussi disponible sur Substack, où vous pouvez choisir de lire mes articles dans l'application ou de les recevoir par mail dès qu'ils sont publiés !
C’est d’ici que je vous écris.
Mais, avant de commencer…
Qui suis-je, et qu’est-ce que je fais ici ?
Tout a commencé le samedi 21 septembre, quand j’ai décidé de lire la dernière newsletter de Sophie Gliocas, Ecrire une newsletter pendant un an : ce que j’ai appris et ce qu’il me reste à apprendre.
Dans son article, Sophie cite quelques newsletters qu’elle a aimé lire, dont une intitulée “the end of our extremely online era.” de Tommy Dixon. C’est un texte dans lequel l’auteur explique que, selon lui, cette “ère” où tout le monde est sans cesse “en ligne” va prendre fin, un jour, et que les signes de cette fin commencent déjà à se voir. Ce n’est pas que cet article m’ait révélé quelque chose – ça fait des années que je quitte, petit à petit, les réseaux sociaux avec lesquels j’ai grandi (RIP Twitter ⚰️) et que je critique (avec quelque mépris, je l’avoue) ces personnes incapables de lâcher leur écran plus de 2 minutes – mais il m’a fait me rendre compte qu’il ne tenait qu’à moi de donner vie à cette nouvelle ère, en supprimant le dernier réseau social auquel j’étais encore attachée… Instagram. J’y étais attachée, et pourtant ça faisait des années que je ne l’utilisais plus que comme une vitrine : vitrine vers ma chaîne Youtube, plus précisément. Et pourtant je suis bien plus suivie sur Youtube que sur Instagram… cherchez la logique.
Quelques jours plus tard, je supprimais Instagram de mon téléphone. Et je décidais d’inventer une manière, plus personnelle, de partager mes photos, et surtout de les mêler à du texte, du vrai texte, pas une pauvre description de deux lignes sous un carrousel de photos. C’est ici qu’a surgi l’idée du roman-photo – je parlerai de la naissance de ce genre narratif du XIXe siècle dans mon prochain article, c’est promis. L’idée était telle : tous les mois, récupérer les photos prises pendant le mois et les expliquer, les contextualiser, les accompagner avec du texte ; ainsi, réunir les deux passions qui me suivent depuis l’enfance : l’écriture et la photographie.
Bonnard, Young Woman Writing, 1908.
Et moi, alors ?
Je suis, avant tout, une grande passionnée de littérature. J’ai obtenu l’agrégation de lettres modernes en 2023, ce après quoi j’ai effectué mon stage obligatoire d’enseignement dans le secondaire (j’ai tellement détesté que j’ai fait un burn-out, et ça, je n’en ai jamais parlé sur Youtube, mais peut-être qu’ici, cachée derrière mes mots, je pourrais l’évoquer ?). En même temps que cette année de stage, je préparais un projet de thèse, dans l’espoir d’obtenir un contrat doctoral dans mon université : et ce fut le cas. 🥳 Ce mois de septembre, c’était donc mon premier mois de thèse, un mois surtout très administratif et pendant lequel j’ai peaufiné mon organisation.
youtube
Réaliser un seul rêve à la fois ne me suffisant pas, je suis aussi en train d’écrire un livre, un recueil de nouvelles pour être exacte. Là aussi, je pense qu’il faudra attendre un article séparé pour entrer dans les détails, sinon cet article va finir par être plus long que mon manuscrit… On va en parler un peu, mais je vous raconterai l’histoire de sa création un autre jour.
Enfin, n’oublions pas que je suis aussi, à mes heures perdues, professeure de lettres. Pour “valoriser” mon contrat doctoral, j’ai quelques missions d’enseignement à l’université : une classe de L1 au semestre 1, et une classe de M1 au semestre 2. Et pourquoi ne pas commencer par ça ?
Mercredi 25 septembre, je donnais mon premier cours, un cours de littérature contemporaine de 3 heures, pour des L1. Je vous passe le fait que non seulement je suis arrivée avec 2 minutes de retard, mais en plus j’avais complètement oublié de demander ma clef pour ouvrir la salle, donc j’ai du aller chercher la gestionnaire pour qu’elle m’ouvre la porte… tout ça pour me retrouver devant 60 élèves dans une classe qui contenait 30 chaises. Mais la vérité c’est que rien de tout cela n’était stressant, parce que cette université c’est un peu comme ma maison, et qu’y travailler c’était tout simplement un rêve. Forcément, j’avais un peu d’appréhension après le fiasco de mon année en lycée, et puis… je me suis vite rendue compte que 60 élèves de fac, c’était terriblement plus silencieux que 25 élèves de 2nde, et je me suis éclatée pendant 3 heures à parler de notions parfois un peu compliquées, mais qui étaient pour moi beaucoup plus simples à expliquer que la grammaire de la phrase complexe que l’on est forcés de se farcir dans le secondaire. Pas de bavardages, pas d’heures de colle, pas de grammaire : 60 élèves plus ou moins perdus, plus ou moins attentifs, mais qui savaient que s’ils voulaient partir, rien ne les retenait, et qui restaient à m’écouter leur expliquer les débats autour de l’écriture féminine dans les années 1970 et la naissance des gender studies en France. Un pur bonheur.
Forcément, qui dit rentrée, dit organisation. J’ai donc ressorti mon agenda Muji (♡) que j’ai interdiction (établie par moi-même) d’utiliser pour autre chose que le travail. Comme j’avais préparé mon premier cours la première semaine de septembre, j’ai pu me consacrer à ma thèse pendant la deuxième : j’ai donc continué de lire Romans fin-de-siècle, une anthologie de romans décadents que je lis pour ma thèse (qui est centrée sur le mouvement décadent. Ça aussi, vous voulez un article dessus ?).
Et puis, je me suis dit que ces articles seraient l’endroit idéal pour parler de ces livres que je parcours pour ma thèse, mais que je ne lis pas en entier, et qui n’ont donc pas le privilège d’être rentrés dans mon Storygraph et comptés dans mes lectures du mois.
En septembre, j’ai donc travaillé avec La Femme auteur, n°1 de la revue Le Magasin du XIXe siècle. Je pensais y trouver une mine d’or d’informations, finalement je n’ai retenu que l’article de Martine Reid, “Éditer les femmes auteurs”, et l’article de Laurence Brogniez, “Le Naturalisme en bas-bleus : Marc de Montifaud et l’école de la chair”, qui concerne une des autrices de mon corpus principal (Marc de Montifaud, de son vrai nom Marie-Amélie Chartroule de Montifaud).
Je me suis ensuite penchée sur Le Mal dans l’imaginaire littéraire français, une collection d’articles dirigée par Myriam Watthee-Delmotte et Metka Zupančič. En plus de la préface de Max Milner de l’introduction, j’y ai retenu un grand nombre d’articles, tous passionnants pour mon sujet :
“‘Laisse au vieux Platon se froncer l’œil austère.’ Baudelaire, le romantisme français et la thématique du Mal” de Michel Brix
“De Sade à Lautréamont : L’Altérité et le problème du Mal” de Daniel Castillo Durante
“Homosexualité et images du Mal (1900-1950)” de Christopher Robinson
“Malédiction de la féminité” d’Anne-Laure Bucher → ❤️❤️❤️
“L’Infortune des Rougon ou Le mal des origines” d’Auguste Dezalay
“Un roman coupable : Le Jardin des supplices de Mirbeau” d’Emmanuel Godo
“Celles par qui le scandale arrive : Éthique de l’innocence chez Gérard d’Houville et Anna de Noailles” de Catherine Perry
J’ai aussi travaillé avec l’ouvrage de Christophe Cima, Vie et œuvre de Jean Lorrain, ou Chronique d’une “guerre des sexes” à la Belle Époque, qui m’a surtout servi avec son développement sur “Le dandy et la décadence” (II, 2) et, surtout, sur “Le mythe de la ‘femme fatale’” (II, 3). J’y ai pioché un nombre de références incalculable.
Enfin, j’ai commencé à ficher La Décadence. Le mot et la chose, un ouvrage de Jean de Palacio dans lequel il propose une étude linguistique et stylistique de l’écriture décadente, une base nécessaire pour embrayer sur mes propres recherches.
Alors, forcément, j’ai passé la grande majorité de mes journées à la bibliothèque universitaire…
… où à lire dans mon canapé :
Mais je suis enfin parvenue (ce week-end, en fait) à me créer une petite organisation bien équilibrée.
C’est écrasant de logique, mais pour quelqu’un qui a tendance à accumuler les projets, c’est terriblement nécessaire. Du lundi au vendredi, je passe mes journées sur ma thèse et la préparation de mes cours, en faisant l’équivalent d’un 9h-17h ou 10h-18h, sachant que trois soirs par semaine, je me rends dans mon club de natation synchronisée (je ne mens pas quand je dis que je ne m’arrête jamais). Puis, dès que vendredi soir arrive, vient l’heure des passion projects : je me consacre à ma chaîne Youtube, où je publie une vidéo par semaine, et à mon recueil de nouvelles. Mon objectif étant d’écrire trois fois par semaine, j’ai réussi ce week-end à écrire 1 heure vendredi, 1 heure samedi, et je compte bien m’y atteler ce soir. Récemment, j’ai imprimé mon manuscrit et je complète une nouvelle inachevée à la main : je me suis rendue compte que j’étais bien plus motivée à écrire quand je savais que ça ne me forcerait pas à passer 1 heure (ou plus) devant un écran. Donc j’écris à la main, sans vraiment me relire, et quand la nouvelle sera terminée je l’ajouterai au “tapuscrit” (ou alors j’attendrais d’avoir achevé le recueil entier… qui sait).
Pour finir (et après je vous libère !), j’avais annoncé dans mon dernier vlog que j’allais bientôt déménager. Ce mois-ci, je me suis attelée à un premier tri de mes livres : j’ai vendu ceux que je pouvais vendre sur momox, j’ai mis de côté ceux qui partiraient en boîte à livres (voir photo) et j’ai rangé dans de grandes boîtes transparentes ceux dont je n’aurai pas besoin pour ma thèse, mais que je veux quand même garder. J’ai noté les titres et les auteurs sur des feuilles pour ne pas me perdre quand je chercherai désespérément à retrouver un livre en particulier.
Le roman le plus drôle que j’aie lu ce mois-ci.
Sur ce… c’est la fin de ce premier roman-photo, qui sera suivi par d’autres (tous les mois !) et par des articles un peu plus thématiques, qui eux viendront quand vient le temps, l’envie et l’inspiration. Mais me connaissant, ça ne saurait tarder. ⏳
Littérairement vôtre,
Ève Antonov
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Du coup maintenant que j'ai un peu de temps, c'est parti pour faire un petit récapitulatif de ces 3 dernières semaines!
Il s'est passé énooormément de choses pendant ma semaine au camp pour enfants avec handicap. Je vais faire des chapitres carrément.
1. L'enfant que je suivais
Il a la maladie de Duchenne. En gros des tissus adipeux se mettent autour de ses muscles. Il a du mal à se déplacer, il doit marcher lentement sinon il tombe facilement. Il peut se déplacer en chaise roulante. C'est une maladie chronique. Il a aussi un léger retard mental. Il a 11 ans.
Je me suis trop bien entendue avec lui. J'ai vu la vie complètement autrement parce que j'ai compris ce qu'était un monde pas adapté à toi. Les jeux où on devait courir c'était mort, les jeux de parcours c'était mort, le château gonflable c'était ultra difficile, rien que traverser le terrain c'était une épreuve,... Bon sinon tout le monde disait qu'il était amoureux de moi, trop chou. Il m'appelait tout le temps en criant avec sa voix aiguë. Tout le monde s'y était habitué. C'était un enfant roi, il piquait facilement des crises. Mais j'arrivais à le calmer. Sauf une fois où j'ai perdu patience et j'ai juste laisser les autres m'aider. D'ailleurs les accompagnants s'entraidaient souvent c'était trop chouette. L'année prochaine, il ne reviendra pas. Il passe au camp des plus grands. Ça va faire bizarre d'avoir un autre enfant que lui. J'imagine pas trop l'expérience avec un autre. Ça me fait un pincement au cœur rien que d'y penser.
2. Les accompagnants
Beaucoup venaient pour la première fois donc il n'y avait pas déjà des groupes partout. C'était tellement plus facile de s'intégrer du coup. C'était génial, je me suis trop bien entendue avec tous les gens. Surtout Cam, le feeling est direct passé avec elle. On se racontait tous les ragots, on restait souvent ensemble. Je me suis trop bien entendue avec son pote Pi aussi. Il est trop bonne ambi en soirée. Il est iconique, c'est un peu une chipie mais dans le sens positif. Je sais pas comment expliquer mais J'ADORE. À la fin ils m'ont dit de revenir l'année prochaine pour être le trio de pestes MDR. Puis y a Alby aussi, j'avais du mal avec elle au début parce qu'elle était toute blasée et j'avais envie de la secouer ahah mais après j'ai appris à la connaître et énorme coup de cœur. Elle est du genre à te poser une question philosophique à un moment hyper random. Elle est super spontanée et vraie. Puis un de mes coups de cœur c'était aussi PW. C'est très bizarre pcq à la base c'est le genre de gars qui m'in-su-pporte pcq il fait des blagues beaufs. Mais on est passés de ennemies to friends et au final c'est peut-être lui qui m'a le plus marqué positivement. En fait je crois qu'au début il me voyait juste comme une belle cruche et moi je le voyais juste comme un beau crétin. Au début il me taquinait, faisait des blagues sexistes, etc. Puis quand on a vraiment parlé j'ai capté que c'était juste un gars pas très fort pour montrer ses émotions, un peu maladroit avec les filles. Je lui ai dit que je détestais son côté beauf et après je ne l'ai plus jamais entendu faire de blagues sexistes. Je me suis trop attachée à lui. Nos moments à deux étaient tellement touchants. Mais ce qui m'a fait trop mal au cœur c'est que c'était son tout dernier camp. Il ne reviendra pas les prochaines années. Ça va être tellement différent sans lui.
Sinon y avait ce gars qui ressemblait au Dieu Grec physiquement et qui m'a perturbé. Je ne l'ai pas calculé le premier jour parce que je voulais me tenir loin de lui mais il est venu vers moi de lui-même le deuxième jour. On a parlé petit à petit durant la journée. Et en fait chaque soir, une fois que les enfants dorment, on fait un débrief entre tous les accompagnants puis on fait une soirée. Et on est restés ensemble toute la soirée. Il était tellement intéressant, il voyage en solo depuis qu'il a 14 ans et ça se voit qu'il en a appris des choses. Puis j'adore son caractère. C'est la définition de la force tranquille. Mais après cette soirée, quand on s'est retrouvés à deux, il m'a embrassé sur la joue. Je m'y attendais pas, c'est arrivé d'un coup. Je ne comprends pas comment les mecs peuvent se permettre d'envahir l'espace personnel de quelqu'un comme si c'était rien. Ça m'a énervée et je l'ai stoppé direct en disant que j'étais en train de construire quelque chose avec le musicien et que du coup je n'étais pas intéressée. Il a compris et a réagit normalement. Après ça, on s'est posés au coin du feu et on a continué à parler. Heureusement, y avait pas de gêne. Il m'a dit qu'il serait content qu'on reste amis maiiiis après il m'a quand-même précisé que si jamais je n'avais plus rien avec qui que ce soit, il était là. MDR. Amis mais pas trop? Par contre cette nuit était trop belle, les étoiles se voyaient parfaitement, y avait des étoiles filantes et même des lucioles. Ce que j'aimais trop aussi avec lui c'est qu'en soirée il était toujours partant pour tout, il était trop bonne ambi. C'était un peu mon pote de soirée quoi. Mais je ne l'ai vu que 3 soirs parce qu'il est parti plus tôt que tout le monde. Mais revenons un peu en arrière. Après le soir où il m'a fait un bisou sur la joue, la grosse gaffe que j'ai faite pcq je suis TROP CONNE, c'est qu'avec encore de l'alcool dans le sang j'ai envoyé un message au musicien pour lui dire que y avait ce gars qui ressemblait au Dieu Grec et que ça me perturbait et qu'il m'a embrassé sur la joue et blablabla. Je lui ai tout expliqué de la pire manière possible comme si c'était juste un pote et que ça n'allait pas avoir de conséquences. Le lendemain, le musicien était trop saoulé mais on s'est appelés et on a tout mis au clair et il m'a demandé de ne plus parler à ce gars. Ce que j'ai donc voulu faire. SAUF QU'IL ME COLLAIT TOUT LE TEMPS. Du coup on a quand-même continué à parler et je l'ai dit après au musicien. J'aime trop qu'on puisse tout se dire et qu'on puisse tout résoudre en communiquant calmement. Ça me met tellement en confiance. Je me sens vraiment en sécurité dans notre relation. Je suis trop heureuse de l'avoir rencontré purée.
Bon je vais m'arrêter là pour le récap du camp en tout cas.
(23/07/2024)
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Pour bien finir l'année, voici une petite fantaisie inspirée par l'AU Lyon de @sibmakesart. One Piece dans la capitale de la gastronomie française, Sanji alsacien, Zoro breton ❤️
Pour les francophones qui passent par ici, je vous invite à aller visiter son Tumblr, elle est super douée et son délire sur Lyon est absolument délectable (moi je plonge dedans les yeux fermés !).
C'est parti pour une petite soirée lyonnaise avec nos pirates préférés !
Un soir à Lyon...
Au cœur de la nuit, dans la ruelle, une porte s’ouvrit, laissant de la lumière éclairer la rue sombre. Un jeune homme en franchit le seuil en s’allumant une cigarette, un sac en plastique à la main.
- Hé, l’aubergine, tu sors cette nuit ? Lança une voix autoritaire depuis l’intérieur.
Le jeune homme se retourna en soufflant sa fumée.
- En quoi ça t’intéresse vieux shnock ? Fit-il d’un ton ennuyé.
- Encore ce breton ?
- C’est pas tes oignons.
- Ah, claqua la voix, fais gaffe à toi !
- C’est ça, bonne soirée, àbgenutzdi.
-HÉ !
Le jeune homme referma la porte sans attendre de savoir ce que l’autre voulait répondre. Il regarda autour de lui, visiblement à la recherche de quelque chose, mais la ruelle était déserte. Un soupir bruyant quitta ses lèvres et il grommela quelque chose qui ressemblait à « encore en retard dawer säckel de breton ». Il donna un coup de pied à une cannette qui traînait tristement sur l’asphalte. Une sonnerie retentit de sa poche et il en sortit son téléphone.
- Allo ?
- Allo, Sanji ? Fit une voie féminine.
- Nami ! T’as pas vu Zoro ?
- Beeeeh si, justement, c’est pour ça que je t’appelle.
- Il est avec vous ? Demanda-t-il en entendant Usopp et Luffy se disputer derrière elle.
- Non il est pas… TAISEZ-VOUS ! Putain, j’essaie de parler au téléphone ! Je te disais, non il n’est pas avec nous. Il m'a dit qu’il devait passer te prendre à la fin du service mais il a fait tomber son portable dans le Rhône cet après-midi. Je sais que t’avais enregistré les coordonnées du bouchon dedans…
Sanji leva les yeux au ciel.
- Donc il est perdu ?
- Tu le connais, il n’est pas capable de distinguer sa gauche de sa droite. Bref, je voulais juste te prévenir, pas que tu l’attende et… VOUS ALLEZ VOUS CALMER ! LES VOISINS VONT ENCORE APPELER LES FLICS SI VOUS CONTINUEZ ! Pardon Sanji, je te laisse.
La communication se coupa.
-GOPFERDAMMI ! Cria Sanji en donnant un coup de poing dans le vide. Il tira rageusement sur sa cigarette. C’était GRAND Lyon, qui sait où ce connard de primate avait bien pu aller ?!
Sanji se mit en route, la nuit promettait d’être longue.
C’est au petit matin que l’alsacien retrouva enfin le breton. Après avoir parcouru la ville de long en large et en travers. Après avoir espéré que non, non, non ce bon à rien ne s’était quand même pas aventuré dans les sous-sols de Lyon… Il avançait enfin vers lui.
Zoro était accoudé à la rambarde de Fourvière en train de contempler les rayons du soleil qui commençaient timidement à pointer le bout de leurs nez sur la ville.
Après de longues heures de recherches, Sanji sentait une certaine fatigue gagner ses jambes. Il s’avança sans bruit derrière son petit ami.
- Hé, nixnutz !
L’homme aux cheveux vert ne sursauta même pas. Il tourna la tête vers Sanji. Malgré ses yeux cernés, un sourire éclaira son visage.
- Te voilà enfin cuistot !
Sanji roula des yeux. L’autre lui sortait ça comme si cette fichue basilique avait été leur point de rendez-vous depuis le début. Il appuya son dos contre la rambarde en frôlant le coude de Zoro.
- Tu m’as encore fais courir, fit-il en s’allumant une cigarette et en soufflant sa fumée dans l’air cristallin du petit matin.
- Genaoueg ! Je savais que t’arriverais à me retrouver.
Sanji lui tendit le sac qu’il avait transporté avec lui la moitié de la nuit. Zoro l’ouvrit pour y trouver une bouteille de chouchen et des bretzels enveloppés dans un papier kraft. Il prit la bouteille et sortit de sa poche un couteau suisse pour la déboucher.
- Pas de verre. Constata-t-il.
- Non, pas de verre. J’ai pas envie qu’on en casse d’autres. Le vieux va encore criser si les stocks continuent de diminuer.
Zoro porta la bouteille à sa bouche pour boire au goulot. La saveur lui rappelait sa région. Il passa ensuite le chouchen à Sanji qui bu à son tour.
- La prochaine fois j’amène du schnaps.
- C’est quoi ça ?
- C’est plus fort, ça devrait te plaire. Même si je préfère un bon pinot gris vieille vignes…
- Qu’est-ce que tu marmonne ?
Le blond lui sourit et, sans un mot, s’avança vers lui pour l’enlacer en collant son corps au sien. Ils s’embrassèrent puis s’appuyèrent de nouveau à la rambarde, coude à coude en se passant le chouchen et les bretzels. Ils restèrent là à regarder le lever de soleil sur Lyon en savourant ce petit déjeuner alcoolisé improvisé.
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diabolik lovers : haunted dark bridal — ayato ; dark 03 [traduction française]
—— La scène débute dans une grande salle remplie de ce qui semble être des poupées.
Yui : (Wow... C-Cet endroit est plutôt effrayant...)
(Il y a plein de poupées... Elles sont poussiéreuses... Elles ont l’air très vieilles.)
(Qu’est-ce qu’Ayato-kun peut bien avoir à me dire, pour me donner rendez-vous dans un endroit comme celui-ci...?)
(En plus... J’ai l’impression qu’il n’y a vraiment personne.)
A-Ayato-kun ?
… … … …
(Il n’est pas là ? Pourtant, c’est lui qui m’a appellée ici.)
(Qu’est-ce que je devrais faire... Cet endroit me fait un peu peur, je n’ai pas envie d’y rester trop longtemps.)
➛ Je vais repartir Yui : (Peut-être que je devrais juste repartir ?) (Il m’a appellée ici, mais c’est lui qui est en retard, finalement.) —— Yui retourne à la porte et essaie de l’ouvrir. Yui : Hein ? La porte ne s’ouvre plus !? (Oh non... Qu’est-ce que je vais faire... Est-ce que c’est Ayato-kun qui a fait ça pour me faire peur ?)
➛ Je vais jeter un œil ici (♥) Yui : (Je vais quand même jeter un œil ici... Peut-être qu’il m’attend quelque part.) Ayato-kun ! Tu es là ? … … … … Hmm, pas de réponse... —— Un bruit retentit. Yui : (Hein ? J’ai entendu un bruit...) Ayato-kun, c’est toi ?
Yui : (J’entends des bruits de pas se rapprocher... Est-ce que c’est Ayato-kun ?)
Ayato-kun ?
—— Une ombre apparaît.
Yui : (Ce n’est pas lui... C-C’est beaucoup plus grand qu’Ayato-kun...!!)
Kyaaaa !!
(Une poupée s’est mise à bouger !!)
—— Les bruits de pas se rapprochent.
Yui : N-Non... N’approchez pas...
—— Yui tombe par terre.
Yui : Ah...!
(N-Non... Mes jambes ne tiennent plus...!)
Q-Quelqu’un, aidez-moi...! Père !!
Ayato : Pff...
Yui : … Hein ?
Ayato : Hahahaha ! “Père”, qu’elle dit !
T’es une de ces personnes avec un complexe d’Œdipe !?
Yui : A-Ayato-kun...!
Ayato : Ah, c’était trop drôle. Je ne pensais pas que tu appelerais tes parents à l’aide.
Yui : C-C’était... c’était toi qui faisais bouger cette poupée !?
Ayato : Qui d’autre ? T’es bête ou quoi ?
Yui : C-C’est méchant...! J’ai eu terriblement peur !
—— Yui essaie de se relever sans succès.
Yui : (… Je ne peux pas me lever... Mes jambes m’ont lâchée...)
Ayato : Toi... se pourrait-il... que tu n’arrives plus à tenir debout ?
Yui : Uhh...
Ayato : Hahaha ! T’es hilarante ! Ta réaction est encore meilleure que celle que j’avais anticipée !
Ah—, bon sang, j’ai tapé dans le mille... Hahaha.
Yui : H-Hey ! Ne ris pas autant !
Ayato : Hahaha, c’est une bonne chose que tu ne tiennes plus debout.
Yui : Hein...?
Ayato : Je pourrais juste te garder ici et faire de toi l’une de ces poupées.
Yui : Que... Qu’est-ce que tu veux dire ?
Ayato : C’est évident, non ? Elles sont faites de cire.
—— Ayato tend une bougie allumée.
Yui : Q-Qu’est-ce que tu as l’intention de faire !?
Ayato : Ceci, évidemment.
—— Bruit d’une goutte qui tombe.
Yui : Non...! A-Attends...
(De la cire s’est écoulée sur le sol...)
Ah, c’est dangereux ! Si elle m’avait touchée...
Ayato : Tch, je t’ai ratée.
Yui : …!
(Est-ce qu’il... comptait sérieusement verser la cire chaude sur moi !?)
Ayato : Allez, quoi, fais pas ta poule mouillée. Ça fait mal au début, mais ça devient vite addictif.
Yui : A-Arrête...!
Ayato : Hahaha !
Yui : P-Pourquoi est-ce tu fais ça !?
Ayato : Pourquoi, tu dis ? Ah—, c’est vrai...
Ah, ça... C’est, “my move”, comme on dit.
Yui : “My move” ?
Ce ne serait pas plutôt... “My boom¹”, que tu essaies de dire ?
Ayato : Ah, c’est ça ? Bah, peu importe les détails insignifiants.
Yui : T-Ton “truc”, c’est de faire des poupées de cire !?
Ayato : Hah, mais non.
Yui : Alors...
—— Ayato renverse une goutte de cire sur Yui.
Yui : Kya...!
Ayato : Cette voix de fille.
Yui : S’il te plaît, Ayato-kun, arrête...!
Ayato : Hehe, cette expression terrifiée, je ne peux pas m’en passer...
Fais-moi entendre plus. Encore, crie de peur !
Yui : Ngh...!
Ayato : Je donnerais n’importe quoi pour obtenir de toi la réaction que je veux.
Yui : (Mon dos a percuté le mur... Je ne peux pas m’échapper, je suis coincée...)
Ayato : Hehe, tu ne peux pas m’échapper. … Cette fois, je ne te raterai pas.
Yui : … …
Ayato : Je te couvrirai de cire, avant de goûter à ton sang chaud.
Yui : Que...!
(Ayato-kun... Ses yeux sont sérieux...)
Ayato : Hehe, je compte bien m’amuser avec toi toute la nuit. Prépare-toi.
Yui : (À l’aide... Père...!)
¹ Un anglicisme utilisé par les japonais pour désigner quelque chose que l'on pratique, ou un domaine qui nous plaît. En gros, l'équivalent d'un hobby.
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🩸🩸🩸
ℌ𝖊𝖊𝖇𝖊𝖘 : 𝕲𝖊𝖓𝖊𝖘𝖊
〖chapitre 3 〗
Attention, ce texte sera peut-être modifié à l'avenir afin de le perfectionner
Dans un sursaut, mes yeux s'ouvrent dans une salle sombre au mur de pierre. Toujours à genoux, je constate que ma situation n'a nullement changé. Les mains clouées à la froideur de la pierre, le sang s'échappant lentement des plaies béantes, peignant ainsi la pierre en rouge.
C'est drôle, il m'a fallu deux jours pour ne plus y penser.
Les premiers jours se sont remplis de cris et de pleur.
Ridicule !
La futilité de cette douleur me rend tellement honteuse.
Je ne penserai pas que l'humilier devant les représentants du royaume le pousserait à me souhaiter autant de mal. J'aurais préféré garder la mobilité de mes mains. Mais bon, si c'est le prix à payer.
Les blessures que je porte en moi sont plus grandes que ses clous.
Il est vrai que c'est la première fois que je suis confronté à de tels châtiments physiques, mais j'aurais dû me réjouir.
Non, ne crie pas, ce n'est pas de la douleur.
Quelle image de moi j'aurais si je me réabandonne à cette facilité ? J'ai subi plus grave, plus longtemps.
Ce ne sont que des plaies, elles s'effaceront.
Mes vraies blessures, elles n'ont pas cicatrisé et pourtant, je les supporte. Succomber à de telles frivolités serait juste dévalorisant.
La vraie douleur n'aurait plus de sens.
Vous êtes en retard. J'en pouvais plus de lutter contre le sommeil pour m'éviter de m'ouvrir la peau davantage.
Un grincement métallique interrompit ma somnolence.
La porte est ouverte.
J'ai beau être dos à elle, je peux quand même sentir le son des talons frapper la pierre dans ma direction.
Un son grave, puis aigu, grave et encore aigu.
Une paire de bottes désassorties.
Ho, c'est Fides qui a été chargé de me libérer.
Tout en entrant dans mon champ de vision, Fides arrache les clous qui bloquaient mes mains.
J'ai . . .
Je n'ai pas crié,
j'ai pu me contenir haha,
mon sourire partit immédiatement quand je découvris les énormes trous béants que contenaient mes mains dorénavant.
On peut y voir à travers.
C'est répugnant mon dieu.
Mes mains
qu'es que . . . comment . . .
mon dieu.
—Mes excuses, Père Inhonoris a tardé à me donner les clés.
— Vous pouvez me soigner ?
— Je n'ai pas ces compétences, un médecin vous sera assigné dans deux jours.
— Vous vous moquez de moi, mes plaies vont rester ouvertes pendant cinq jours en tout. Je ne pourrai plus jamais écrire.
Un ange passe.
— Vous m'envoyez navrer, mademoiselle.
— Navrée ‽ Vraiment ‽ Ôte-moi ce mot de ta bouche quand tu me parles ! Mais quel genre de soutien hypocrite, tu penses me faire avaler ! Ça ne sert à rien de me mentir si mon état ne t'inspire que de l'indifférence !
Le souvenir de mes mains perforées aurait presque pu être oublié si mon sang ne s'était pas mis à accélérer dans mes veines.
Mon cœur hurle dans ma tête, m'obligeant à me taire.
— Pardonnez-moi Je m'exécute.
—Avez-vous du temps à m'accorder ?
J'aurais besoin de coudre mes plaies.
Bien sûr, je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse.
Vous pouvez déléguer le travail à un de vos collègues si c'est trop demandé. J'espère que je n'ai pas manqué de politesse, vous savez, trois jours sans pouvoir pleinement dormir me font perdre pas mal de notions.
Comme la clémence par exemple.
Je sens l'air frais de la pièce effleurer les cavités de mes mains. Le sang a arrêté de couler et fait maintenant place au vertige et à la fatigue.
Toute pressée, elle s'engouffre dans l'ouverture de la porte.
Elle ne m'aide même pas à monter...
Haha, elle doit avoir peur de demander . . .
Haaaa, j'en avais besoin tout de même.
3 minutes plus tard, Fides accourut pour m'éviter un malaise sur les marches et se mit à m'aider à atteindre ma chambre.
Ho, le temps, et puis qu'est-ce que c'est au final ?
Que le soleil finisse couché une fois la fin des escaliers atteint. Alors ainsi soit-il
— N'ayez crainte, nous serons bientôt à vos appartements.
Hum
Mes yeux balaient le sol et les murs comme un pendule oscillant entre le conscient et l'inconscient. Un pendule se stoppant net lorsqu'une certaine odeur lui parvient.
Odeur de café . . . de miel.
Cela me sortit de mon vertige.
11h
— Que faites-vous ? Votre chambre se situe dans le couloir gauche.
Il est 11 heures, grand-père doit être dans son bureau.
— Ne me crois pas si bête. Je vais simplement dire bonjour à Papi.
— Vous entendez vous, c'est lui qui vous a châtié. Ne l'humiliez pas davantage, il risquerait de vous bannir.
— Tu n'es pas convaincante, cesse de mentir, bon sang.
Boitant en direction de la porte, je finis ma route en m'affalant sur la poignée de la porte.
Haha, tant pis pour la surprise.
L'iris de ses yeux dilaté, la rigidité qu'adopte son corps. Toute cette attention pour moi. Il s'efforce d'être calme et ça m'est tellement jouissif.
Je pousse la porte en m'aidant difficilement de mon épaule, mes mains étant inutilisables.
Grand-père est juste derrière.
L'encadré de la porte dévoile progressivement son visage et les émotions qui le parcourent quand il découvre le mien.
Finalement, je ne sais que dire, mon esprit m'échappe, des idées, des bribes me viennent, mais les paroles demeurent insaisissables.
Pourquoi est-il aussi surpris ? Pensait-il me soumettre ?
Tu ne me connais pas assez.
Que pense-t-il de moi ? Que penserait Inhonoris Cornecuus ?
Toute sa vie et son existence ont servi à bâtir cet empire, à se hisser au rang de roi. Être à son niveau est la seule motivation qui me pousse à me faire violence dans mes études.
Enfin, avec les blessures, ça va être plus compliqué.
En marchant ou plutôt vacillant vers lui, le sang pulsant dans mes mains m'empêche de continuer.
Aucun de mes muscles actifs ne m'épargne de douleur.
Je lève faiblement ma main et avec un grand sourire, le plus beau que je puisse faire, je le salue avant qu'un voile noir ne mette fin à mon geste.
SUITE (un jour . . . ) PRECEDENT
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saga: Soumission & Domination 336
Enguerrand et Max -1
Je suis devenu le confident d'Enguerrand. Depuis que je l'ai sorti des griffes de XX de XXX et que je l'ai dépucelé pour sa 2ème fois le 1er janvier, il me garde une confiance aveugle. Le fait qu'il ait trouvé chez moi son copain Max ajoute à ces sentiments.
La rentrée de janvier s'est bien passée et il me dit que ses professeurs l'ont complimenté pour sa tenue en classe. Il me dit que le soir, il rattrape son retard avec Max. Ses premières notes montrent la transformation du gamin. Là où péniblement il atteignait les 6 à 8, il est maintenant autour de 16. Comme ses deux frères, Enguerrand est loin d'être bête et il pourra surement choisir ce qu'il veut faire plus tard sans difficulté. C'est en français que les remarques sont les plus élogieuses. Il faut dire que sa " mésaventure " l'avait rendu très " noir " et que c'est dans cette matière que cela se voyait le plus. De même ses tenues négligées qui lui valait des avertissements ont laissé place à ce que la direction demande. Là où les surveillants devaient se battre avec son agressivité, ils trouvent un gamin ouvert, souriant et de bonne volonté.
Avec les parents de Max, il est le gamin idéal. Serviable, poli, prévenant, il confirme la stabilisation de leur propre rejeton. Max me dit qu'après avoir voulu les mettre dans deux chambres séparées, ils avaient vite capitulé à force de voir l'un sortir de la chambre de l'autre chaque matin. La grande chambre de Max avait été reconfigurée. Un 2ème grand lit est mis à l'instigation de madame qui n'a pas encore ouvert les yeux sur la sexualité de son rejeton, un 2ème bureau avait été installé à côté de celui de Max et un 2ème PC mis dessus. Enguerrand me dit que son Max est trop bon aussi. Et là, ce n'est pas de ses connaissances en math ou en physique qu'il parle, mais de leurs performances aux lits. Il me confie qu'avec Max, il apprend à être actif et à y prendre du plaisir. Surtout il est content de donner ainsi du plaisir à Max. De son côté, Max me dit exactement la même chose. Des fois il est encore surpris par certains gestes de son ami mais se souvient aussitôt de l'expérience traumatisante qu'il a vécue. Il me dit qu'il attend un peu avant de lui proposer des plans à trois avec Daniel avec qui il a eu une relation un peu plus poussée alors que j'étais " cassé ". De la campagne nous arrivent à Ludovic et moi, d'aussi bonnes nouvelles. La remontée des notes d'Enguerrand y est pour beaucoup et surtout la bonne tenue de Max, sa gentillesse et sa prévenance envers leur fils a conquis leurs coeurs. Ils ont encore parfois des scrupules de n'avoir rien vu.
Plusieurs fois, mon " beau-père " m'en parle. Dans l'intimité de son bureau, il cherche ce qu'il aurait dû faire. Il me prend à témoin qu'à l'époque personne ne pouvait parler avec son fils. Je lui avoue que je n'ai appris son histoire qu'en faisant faire une enquête sur lui. Heureusement il ne relève pas ! J'ai eu chaud, je me vois mal expliquer le comment du pourquoi. Il me demande si j'ai des nouvelles de XX de XXX. Je lui dis juste que je garde un oeil sur lui et qu'il a l'air de s'amender. Il est avec des cousins à lui dans un hôpital Ebola et d'après mes renseignements, il s'y donne vraiment. Mon " beau-père " me dit qu'il aura quand même du mal à lui pardonner ce qu'il a fait à son fils. Je le comprends, j'ai dû moi-même me retenir de ne pas aller plus loin. Et je ne suis pas son père ! En attendant les deux " petits " sont attendrissants et ils en profitent pour intégrer les séances de sport du blockhaus. Max argumente qu'en tant qu'homos, ils ont plus de risque de se faire casser la gueule et qu'ils doivent donc suivre nos cours de lutte et de self défense. Quand j'avance que la boxe française d'Enguerrand devrait les mettre à l'abri des importuns, il me rétorque que ça n'a rien à voir avec la capacité de se défendre des casseurs de PD. Comme les résultats scolaires sont là, j'accepte !! Ils s'intègrent sans problème. Je décèle même une prise en charge par mes Escorts à l'instar de véritable " petits frères ". Même João qui n'a que deux ans de plus à un comportement protecteur avec eux deux. C'est lui qui prend le plus de temps à leur inculquer les basiques de l'auto-défense. Jona et François suivent leurs progrès et leur enseignent les gestes nécessaires pour arrêter un " boeuf " de plus de 100Kg.
Après quelques semaines, je n'aimerais pas être celui qui viendra les embêter. Je surprends aussi nos deux jeunes à avoir des conversations sur le taf des uns et des autres. Sur leurs études aussi, eux même ne savent pas encore vers quels métiers se destiner. Alors que nous sommes tous en jock, ils sont les seuls que j'oblige à porter un short complet. Après négociation, ils ont accepté seulement s'ils étaient près du corps. Comme ceux que je leur avais fournis ne l'était pas assez, ils sont arrivé un soir avec sur les fesses des boxers de chez Olaf Benz. Plus moulant ce n'est pas possible et sans slip dessous, ils sont plus impudiques que les jocks avec leurs grosses mailles élastiques. Content de leur petit effet, ils ont passé les 3 heures de sport à se faire mater par tous ceux présents, des nageurs aux lutteurs, sans compter tous ceux qui poussent de la fonte, pour les " assurer " bien sûr ! Ils font bander plus d'un escort et moi-même j'ai la barre quand je vois leurs petits culs moulés par le tissu élastique jusqu'à rentrer entre leurs fesses. Quand je leur dis de se calmer s'ils ne voulaient pas se faire violer par tous les mecs présents, je ne reçois pour toute réponse que c'est peut-être le but cherché. Pour garder un semblant de maîtrise, je hurle tout haut que celui qui voudra enculer Max ou Enguerrand devra me le demander avant. Les deux jeunes me traitent d'esclavagiste, ils me disent qu'ils ont déjà un père chacun et que ce n'est pas moi. Je m'en fous, ils sont sous ma responsabilité ! Morgan rigole et me dit que j'étais moins regardant le WE du 1er janvier. Il croit même qu'en 3 jours ils ont du se prendre tout ce qui bandait au blockhaus.
Quand je me retourne vers eux deux, ils regardent le plafond avec un faux air innocent. Je me rapproche, les prends chacun par une oreille et, tirant pour les obliger à se mettre sur la pointe des pieds, leur demande si c'était vrai. Max me dit que c'était pas humain d'avoir toutes ces belles bites devant les yeux et de ne pas y toucher. Enguerrand en même temps dit qu'après m'avoir quitté (c'est vrai que j'ai été le premier à le sodomiser), il avait testé ses capacités à plaire et avait aussi vérifié que c'était bien les mecs qui l'attiraient. Bravo la mauvaise foi !! La semaine suivante, le père de Max m'appelle des urgences de l'hôpital. Ses collègues l'avaient prévenu qu'ils avaient son fils et un de ses copains ainsi que 4 mecs un peu plus amochés encadrés par un commissariat entier. Il préférait m'appeler plutôt que d'inquiéter le père d'Enguerrand. Avant de les rejoindre, je contacte DGSE pour savoir s'il avait ses entrées dans la police locale. Il me dit qu'il me rappelle. Ludovic m'accompagne évidemment. Aux urgences, il se présente aux flics et ça nous permet de voir son frère. En quelques mots, Enguerrand nous dit que les 4 mecs d'à côté les ont cherché et qu'ils s'étaient fait traiter de sales PD et autres joyeusetés avant qu'ils essayent de leur casser la gueule. Ils avaient des témoins c'est pour ça qu'eux n'étaient pas menottés.
Ludovic pendant ce temps-là l'a inspecté sous toutes les coutures. A part une petite ecchymose à la pommette gauche, il n'a rien. Avec un doigt je tourne son visage vers moi et lui demande si c'est pour récolter ça qu'on leur a enseigné à se défendre. Je lui demande comment s'en est sorti Max. Réponse : comme moi, mais dans les côtes, un gros bleu pas de fêlure. Il rit et, avec une grimace, me dit qu'ils avaient attendu qu'ils frappent les premiers pour pouvoir leur casser la gueule en légitime défense. Le flic qui était resté avec nous lui dit qu'ils avaient été malins sur le coup. Ils n'avaient d'ailleurs rien contre eux deux puisque leurs dépositions correspondaient à celles des autres clients du bar. La seule chose qu'il leur conseillerait serait d'être un peu moins " enthousiaste " à se défendre. Sans témoins, ils auraient risqué d'être poursuivis pour coups et blessures. Ludovic reste avec son frère et je discute avec le flic. C'est un lieutenant, je lui demande comment s'en sortent leurs agresseurs. Un peu moins bien est sa réponse. Il énumère : quelques côtes cassées, deux luxations d'épaules plus une jambe cassé et un genou déboité. Je siffle de surprise. Il ajoute qu'ils sont peut-être jeunes mais que lui-même ne s'y frotterait pas pour de mauvaises raisons. Je le regarde. Beau mec dans les 30 ans, carré, mains vierges de tous anneaux, jeans remplis de ce qu'il faut, il parait tout à fait baisable ! Je réponds que dans un combat régulier, il aurait effectivement du mal à les mettre au sol, l'un ou l'autre. Il me confirme alors que je lui demande s'il leur faut un avocat qu'ils ne seront pas inquiété, le caractère homophobe de l'agression étant constitué et témoigné. Il me dit qu'il s'assurera personnellement que ce soit porté à la connaissance du juge. Un " il faut bien protéger notre nouvelle génération " me fait penser qu'il doit être de notre bord.
Appel de DGSE. Je m'écarte et lui dis avec qui je suis. Il prend quelques secondes puis me confirme que le mec en question est bien de notre bord. Ludovic nous rejoint avec Enguerrand et Max sort d'un autre box avec son père. Les deux jeunes se roulent une pelle, soulagés de ne pas être inquiétés avant de s'apercevoir qu'on n'est pas qu'entre nous. Ils se décollent et remercient le lieutenant. Il leur répond qu'il ne fait que son travail et avec le même geste que moi, son index droit sous le menton d'Enguerrand, il fait tourner son visage pour examiner le bleu qui commence à virer de couleur. Il se montre rassurant et dit que ce ne sera qu'une question de jours avant que ça disparaisse. Il ajoute, " fait attention à ton visage, ce serait dommage de l'abimer par une cicatrice ". Son doigt remonte le long de la mâchoire, un peu intime comme geste ! Enguerrand s'en trouble d'ailleurs.
Max qui se tient les côtes lui dit qu'il fallait bien qu'ils se fassent taper en premier non ? Le lieutenant acquiesce. Il ajoute qu'il faut dévier le premier coup vers une zone moins risquée. Là, si le mec avait été plus fort, Ludovic aurait pu se faire casser l'os de la pommette. Je prends note, nous apprenons à nous battre avec efficacité, ce qui vient d'être démontré mais personne n'avait encore pensé à cette facette de l'engagement. Alors que le père de Max embarque les deux petits pour les ramener chez lui, je prends la carte de visite du policier. Pendant le retour je dis à Ludovic que DGSE m'avait dit que ce dernier était gay comme nous. Je lui demandais ce qu'il pensait de l'idée qui m'était venue : comment faire en sorte que notre défense ne passe pas pour l'agression en cas de rencontre avec des homophobes, et de voir cette problématique avec le lieutenant. Il me dit que cela l'aurait étonné que je ne fasse pas une fixation sur ce représentant de l'ordre. Il me dit que je suis qu'un obsédé qui saute sur le moindre mec baisable qui passe à ma portée. Il ajoute que ce sera risqué avec ma société d'escorts. Je lui dis qu'il ne viendra que pour Max et Enguerrand. Ce sera à eux de transmettre ce qu'ils auront appris.
Il n'est pas convaincu et me dit que PH sera de son avis. C'est effectivement le cas mais PH étudie la façon de présenter les choses pour que le risque de problème avec le lieutenant soit minime. Ludovic ne comprends pas jusqu'à ce que PH lui explique qu'avec moi, il est plus simple de m'aider que de me contredire. J'appelle donc le lieutenant lors d'une pause entre deux cours. Je lui dis que je souhaiterais qu'il enseigne à ces deux têtes brulées où prendre le premier coup pour s'est tirer sans mal, et lui propose deux soirs à son choix. Il préfère le vendredi soir puisqu'il n'est pas de permanence le samedi suivant. Du coup je lui dis qu'il restera diner. Comme c'est un ordre plus qu'une invitation, il accepte. Les deux " gamins " seront présents.
Jardinier
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Bonjour à tous !!
Voici enfin le chapitre 4 de UN PHILTRE SANS PHILTRE
Comme d'habitude ce n'est pas de la grande écriture (mais moi je m'amuse beaucoup) un grand merci à @miung-dreamer et à @kamomille9 pour leur soutien sur cette histoire :)
UN PHILTRE SANS PHILTRE : CHAPITRE 4
Un silence pesant régnait dans la pièce, le Roi légèrement avachi sur sa chaise attendait avec anxiété les remontrances de sa mère et de son horrible tante qui tardaient à venir ce qui ne présageait rien de bon, et pour clore le tableau ses beaux-parents les avaient rejoints dans la salle à manger. Il avait autre chose à gérer aujourd’hui, enfin surtout quelqu’un à gérer et ce n’était pas une sinécure. Le repas fut rapidement servi, aucun des serviteurs ne voulait s’attarder dans la pièce tellement l’ambiance était glaciale. La Tante d’Arthur posa bruyamment son verre et d’un air dédaigneux s’adressa directement au couple royal de Carmèlide.
« Donc vous devez être ravi, vous voilà à nouveau les beaux-parents du Roi de Bretagne, comme quoi les mariages mènent à tout »
Elle se tourna vers son neveu et toujours sur le même ton.
« D’ailleurs faudra m’expliquer pourquoi vous êtes allez la chercher l’autre cruche, elle n’était pas bien dans sa forêt ! »
« Oh l’autre cruche comme vous dites c’est ma fille ! »
« Et alors vous pensez que cela m’impressionne, et d’ailleurs on voit que vous l’avez bien éduqué votre fille, elle a le culot de ne pas venir nous saluer, elle se prend pour qui ? »
« La Reine de Bretagne » répondit sobrement Arthur
Avant que les sœurs de Tintagel puissent répondre la porte s’ouvrit avec fracas sur ladite Reine de Bretagne. Elle avait pris le temps de se changer avant de venir certes ce n’était pas la jolie robe quelle arborait ce matin mais ce n’était pas une de ses tenues habituelles d’apparat de Reine. Elle avait opté pour une robe légère qui épousait parfaitement ses formes.
Elle s’assit en silence à côté de sa belle-mère, Arthur s’était redressé sur son siège vivement à son arrivée. Oh pourvu qu’elle ait pris la tisane des enchanteurs se dit-il. Elle sourit et s’adressa timidement à Dame Ygerne.
« Je vous prie de m’excuser de mon retard Mesdames, je suis vraiment navré, j’ai eu ..une urgence et … »
« Une urgence de quoi, de broderie, vous n’allez pas me faire croire ma pauvre fille que vous ayez quoi que ce soit d’urgent dans votre vie ou ne serait-ce d’important » coupa Dame Cryda
« Vous n’avez aucun sens de la bienséance, quand vous recevez des personnes importantes vous devez au minimum vous présentez à eux dès leurs arrivés »
« Je pense que vous perdez votre temps ma sœur, une idiote pareille ne peux pas comprendre, d’ailleurs stupide comme elle est, je suis surprise qu’elle soit encore en vie, elle doit oublier souvent de respirer »
Guenièvre ne bougeait pas, un sourire sur les lèvres, elle encaissait les piques les unes derrières les autres. Arthur était soulagé à priori le remède devait fonctionner, il retrouvait sa femme timide. En vrai Guenièvre ne se laissait pas toucher par les propos de sa belle-famille, certes la tisane avait calmé son euphorie mais elle avait toujours la sensation d’être libre dans sa tête en tout cas plus libre que d’habitude. Donc elle se fichait royalement ce que vous pouvez dire ces deux mégères, elle se contentait de sourire, de toute façon elles seraient bientôt parties donc pas de vague, surtout pas de vague. Elle avait cessé de les écouter puis elle comprit que les insultes avaient changé de cible et son humeur changea, la colère revenait au grand galop. Elle serrait les poings sous la table, elle devait se retenir.
« Qu’est ce que vous voulez ma chère sœur avec un guignol pareil, on ne pouvait pas s’attendre à autre chose, de toute façon je vous l’ai toujours dit un batard reste un batard »
La reine se mit à remplir excessivement son assiette, le visage fermé, extrêmement concentré à ne pas craquer.
« Ben qu’est ce qu’elle nous fait celle là encore, vous avez perdu du poids pendant votre petite escapade et du coup vous comptez vous rattraper, de toute façon oublié, vous ne plairez jamais à l’autre pignouf » dit Dame Cryda puis en s ‘adressant au Roi « Parce que ça aussi vous n’êtes pas capable de le faire, ben oui l’héritier, en même temps quand on vous voit on comprend qu’il ne vaut mieux pas se reproduire, il pourrait être aussi minable que vous. Vous nous avez toujours fait honte ! D’ailleurs vous êtes bien un enfant non désiré, qui voudrait d’un enfant comme vous ! »
S’en était trop pour Guenièvre, elle se leva vivement de sa chaise tout en attrapant son assiette
« Oh mais vous avez raison Dame Cryda, mon assiette est vraiment trop pleine, stupide comme je suis je vais être obligé de tout jeter à la poubelle » dit Guenièvre exagérément gaie, se caricaturant elle-même.
Elle se plaça derrière Dame Cryda et renversa tout le contenu de son assiette sur la tante d’Arthur qui poussa un cri d’effroi.
« Ben quoi ! » dit la Reine alors que Dame Cryda se levait en hurlant « j’ai jeté à la poubelle ..parce que c’est ce que vous êtes une poubelle, vu toute les ordures qui sortent de votre bouche »
« Mais vous n’êtes pas bien ma pauvre fille »
« Alors je vais faire très simple puisque à priori je suis stupide alors vous ouvrez grand vos oreilles car je ne me répèterais pas, vous dites encore une fois, une seule fois du mal d’Arthur et ce n’est pas de la nourriture que vous prendrez dans la figure mais mon poing »
Le Roi s’était levé choqué par la scène mais il ne put s’empêcher de sourire à la situation, à priori la potion devait encore faire effet mais il était touché que sa femme ai pris sa défense. Elle avait encaissé toutes les critiques qui la concernait mais n’avait pas supporté que l’on dise du mal de lui. Une chaleur tourna dans son ventre, il repensa au baiser dans le laboratoire, la chaleur atteint ses joues. Il allait de surprise en surprise aujourd’hui, il devait se l’avouer ce n’était pas pour lui déplaire.
Plus il la regardait, plus il la trouvait jolie sa femme, oui SA femme, il avait quand même de la chance de l’avoir avec lui dans le fourbi que pouvait être sa vie. Il regrettait de plus en plus son serment, d’ailleurs pourquoi se raccrochait il encore à ce serment. Il fut coupé dans ses pensée par sa mère.
« Et vous ! Vous ne dites rien, vous la laisser faire, vous la laissez nous parler de la sorte, jamais du temps d’Uther une telle chose se …. »
« Ah non » la coupa la jeune femme « Vous n’allez pas encore nous bassiner avec votre Uther, vous n’avez que ce nom à la bouche, franchement après tout ce que j’ai entendu sur lui on ne peut pas dire que c’était quelqu’un si bien que ça. Et puis Zut vous avez raison, on ne peut pas comparer Arthur à votre fabuleux Uther, oui on ne peut pas comparer le meilleur Roi que la bretagne est connue à un tyran. Arthur vaut mieux que dix de vos Uther, Arthur il est intelligent, juste, gentil et même très beau enfin vous … vous devriez être fière d’être sa mère, Voilà !»
La mère d’Arthur se rassit indiquant par un geste de faire de même à sa sœur.
« Celle-là, je ne l’avais pas vu venir depuis quand avez-vous ce genre de caractère ? Non ne vous m’éprenez pas j’apprécie qu’une reine ne soit pas une petite chose sans défense mais disons que vous passez d’un extrême à l’autre »
Guenièvre tendit une serviette à dame Cryda tout en montrant sa propre joue.
« Vous ferez attention vous en avez un peu là ! Ce n’est pas que votre compagnie est désagréable en vrai si elle est désagréable mais bon j’ai autre chose à faire »
Elle sentait bien que les effets de la potion revenaient au galop, elle préférait pour le bien être du Royaume de s’éloigner des deux femmes. Elle partit donc sans un geste ou surtout une parole supplémentaire. Arthur voulu la rattraper mais le bras de sa mère l’obligea à se rassoir.
« Vous la verrez plus tard, nous n’avons pas fait toute cette route pour une simple visite de courtoisie, nous devons discuter, vous devenez de moins en moins populaire auprès du peuple. »
« Ah ben tiens ça faisait longtemps, et vu que je suis un gros guignol du coup que dois-je faire pour que ma cote de popularité remonte »
« Ne le prenez pas comme ça » dit sa mère
« Vous devez replanter l’épée » dit Dame Cryda
« Cela rappellera que vous êtes le Roi » enchaina sa mère
« Non, mais ça va bien, je suis le Roi, j’ai pas à leur rappeler toutes les cinq minutes à toutes cette bande crétin »
« Dans ce cas il n’y a pas trente six solutions, il faut un héritier »
« Ben pour une fois je suis bien d’accord avec vous, on ne va pas l’attendre cent sept ans l’héritier » répliqua Dame Séli
Arthur s’était adossé à son siège, n’écoutant plus la conversation entre sa mère et sa belle-mère, perdu totalement dans ses pensées. Un héritier, avoir un enfant avec sa femme, ce n’était pas la première fois qu’il pensait aux conséquences de son serment, au-delà de la distance qu’il avait dû instaurer entre lui et sa femme, ne pas avoir d’héritier était la conséquence qui le taraudait le plus. Pourtant aujourd’hui plus que les autres, il se demandait si n’était vraiment pas le moment de dire adieu à son ancienne vie et de renoncer à son serment. Cela le tentait quand même beaucoup d’avoir un enfant et surtout avec sa femme. Le souvenir de leur baiser dans le laboratoire le hantait, il devait aller retrouver rapidement sa femme.
Au détour d’un couloir Guenièvre tomba sur sa suivante, elle avait les joues rosies, les yeux brillants
« Oh ma Reine » Angharad fondit en larme
Oubliant toute retenue la Reine la prit dans ses bras, lui caressant les cheveux affectueusement.
« Ne vous mettez pas dans des états pareils, qu’est ce qui ne va pas ? »
« Non ma Reine, tout va bien, même très bien, je pleure de joie et c’est à vous que je dois ce bonheur »
« Oh ! » comprit elle « Il vous a demandé en mariage ! »
« Oui, oui » répondit Angharad tout en fondant de nouveau en larmes.
« Oh mais ne pleurez plus c’est merveilleux, vous allez épouser l’homme que vous aimez. Vous allez devenir une femme de chevalier. Oh mais c’est merveilleux vous allez pouvoir être officiellement mon amie »
« Vous allez devoir me trouver une remplaçante, je suis vraiment désolé du désagrément Madame »
« Ne vous inquiétez pas pour ça ! J’ai déjà ma petite idée » dit-elle en riant
Elle relâcha sa suivante et recula vivement, ce qui fit sursauter cette dernière. La Reine était prise tout à coup d’un doute, si le projet idiot des seigneur Perceval et Karadoc était mené à bien, Angharad devra quitter le château pour suivre son mari. Ah non, elle n’allait pas perdre son amie la plus fidèle, mais empêcher la création de ce clan autonome signifiait que l’autre morue restait au château. Cela revenait à choisir entre son amie et son ennemie. Le registre, oui c’est ça le registre pourquoi elle n’y avait pas pensé avant.
« Angharad, il faut que je parle absolument à votre fiancé. Ou est-il ? »
« Parti en mission avec le seigneur Karadoc »
Bon à la taverne quoi ! se dit la Reine, elle n’allait quand même pas aller à la taverne toute seule. Oh et puis pourquoi pas. Elle laissa en plan sa suivante et parti en courant vers les écuries.
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
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Je ne souhaite pas revenir sur mon expérience de la guerre. Je me suis tout de même ouvert de votre remarque sur les allemands à Albertine, mais nous avons été interrompus par Marc-Antoine, l'aîné de mes fils, qui a fait valoir son point de vue d'une façon bien bruyante, arguant que ce sont les hommes de peu qu'on a envoyé sur le front, et que les vrais responsables de la boucherie ne sont que des bourgeois bien abrités derrière les lignes. Pardonnez mon fils, ce n'est encore qu'un enfant et il s'est mis à lire Marx ces derniers temps. Je n'y connais pas grand chose, mais je me demande si c'est une lecture bien pertinente pour un garçon de douze ans. Albertine ne cesse pourtant de me dire combien Marc-Antoine est intelligent, et si je me fie à mon propre intellect à son âge, cela semble peut-être plus compréhensible. Quand à vos douleurs, ce n'est pas mon sujet de conversation préféré, mais sachez que j'ai les mêmes dans le bras, et qu'il est des jours et des nuits où elles ne laissent pas en paix.
Je suis cependant catastrophé d'apprendre pour le mariage de votre fille. Ce garnement ne mérite pas les biens de ses pères et j'ose espérer que jamais un homme ne traitera mes filles de cette façon. Les scandales m'ennuient. Et pour votre épouse, ne vous en faites pas, elle finira par saisir l'importance de votre tâche et vous laissera en paix avec ses états d'âme. Il est malheureux qu'elle n'ait pas les mêmes centres d'intérêt que vous, comme cela vous auriez au moins pu lui proposer de vous accompagner. Vous pourrez toujours lui dire pour la rassurer qu'elle n'a pas les difficultés de mon Albertine : mon épouse déteste partir loin des enfants, mais notre passion commune pour l'Egypte est si grande que le choix n'est pas aisé pour elle.
Sur ce, je retournes à mes exercices de graphie. Me voici revenu à l'école élémentaire à tracer des séries de majuscules à la plume. J'imagine qu'en désespoir de cause, je pourrai toujours engager un secrétaire bien que l'idée me répugne : jamais il n'aura dans ses écrits le niveau d'exigences auquel je m'astreins.
Votre cousin, Pr. Constantin Le Bris
P.S : Mes condoléances pour le décès de votre neveu Thomas. Je ne l'ai pas bien connu, mais mon neveu Alexandre m'a assuré que c'était un jeune homme fort aimable.
P.S 2. Albertine vous fait savoir qu'elle se fera grand plaisir d'écrire à votre épouse.
Transcription :
Adelphe « Ah Tintin, tu as déjà fini de manger ? »
Constantin « Exact. Je m’y suis mis en avance, je suis toujours d’une horrible maladresse avec mes couverts et je ne voulais pas contrarier Grand-Mère. »
Adelphe « Tu aurais pu attendre Madame Legens. Elle aurait au moins réchauffé ton repas. »
Constantin « Je ne suis plus un enfant, Adelphe. J’en ai bien plus qu’assez de dépendre des autres pour n’importe quelle tâche futile. »
Adelphe « Fort bien. En attendant, te voilà à manger froid. »
Constantin « Et toi alors ? Tu ne manges pas avec les autres ? »
Adelphe « J’ai une réunion tôt à la distillerie. Les gars veulent créer un syndicat, et ils souhaitent une heure de concertation avec la « délégation patronale ». J’imagine que c’est moi. Ah, et je sais allumer le poêle accessoirement. »
Constantin « Bon à savoir. Tu me montreras comment faire à l’occasion. J’ai encore du travail, des lettres en retard, donc je vais monter. A moins que tu veuilles que je te tiennes compagnie. »
Adelphe « Pas besoin. Je vais finir rapidement. Ah et Tintin, tu as encore mal à ton bras ? »
Constantin « Non, pas spécialement. »
Adelphe « Ne me mens pas, je t’ai entendu grogner toute la nuit depuis ma chambre. »
Constantin « Ce n’était rien, vraiment. Tu dors donc si mal ? Encore tes cauchemars ? »
Adelphe « Non, une simple petite insomnie passagère. »
Constantin « Menteur, tu as les yeux rouges et des cernes ! »
Adelphe « Bon… je pense qu’on devrai arrêter de se mentir Tintin. »
Constantin « Tu as raison, nous ne sommes pas assez doués pour cela et en plus cela ne nous rassure ni l’un ni l’autre. »
Adelphe « Il faut croire qu’on s’est tout les deux bien abîmés ces dernières années. »
Constantin « Sans doute… Ah et j’y pense ! Ne laisse pas Marc-Antoine discuter avec les ouvriers. Je n’ai rien contre le socialisme, contrairement à mon père, mais il est en train d’en faire une obsession ! »
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La Lionne
Texte de Pauline Laroche-Vachaud
« La Lionne », à Trept, c’est un nom qui sonne comme une véritable institution, un haut lieu, un cœur encore vivant, au fond, même si ce qu’avaient été ses murs accueille désormais bien d’autres gestes et des mondes tout autres... Entre « La Lionne » où, souvent, 10 heures par jour et 6 jours par semaine quelques 80 ouvrières pouvaient suer à produire 1500 voire 2000 chemises quotidiennes et, désormais, « la Salle des Roches », ouverte aux divers loisirs que nous avons le temps de nous offrir aujourd’hui, rien à faire, la parenté est difficile à trouver. L’usine n’est plus ; elle a fermé à la fin des années 80, après un demi-siècle d’évolution, de modernisation, d’extension et d’honnête pain lourdement gagné.
On aimerait qu’existe un livre qui fasse revivre la vie de ces murs quand tant de femmes s’échinaient aux poignets, aux cols, aux manches, aux boutonnières et aux ourlets, assembler, rabattre, fermer, monter, pointer, finir, plier… On voudrait entendre des anecdotes, rendre un peu de voix, de chair…
On pense pour commencer aux guimpières car, avant l’ouverture de « La Lionne » elle-même, c’étaient elles les tenantes du lieu, elles dont les tâches visaient à enrouler, en bobines éblouissantes, la magie et la splendeur de la tréfilerie, ces fameux fils de faux-or lamés, à un fil de coton ou de soie.
Dans quel but? pour que dans d’autres ateliers, par d’autres ouvrières - une étape, puis une autre -, finissent par s’enluminer les costumes d’apparat, les beaux vêtements de mode, les habits des grands jours. Et que ça brille ! On voudrait aussi, évidemment, entendre ces fameuses chemisières qui, plus discrètes que les tailleurs, moins immédiatement symboles de la vie du village, de son essor, de son savoir-faire, n’ont pourtant rien à envier aux fiers et nombreux carriers. Les chemises conçues par ces femmes étaient bien vendues, pour certaines, à Pierre Cardin, Paco Rabanne, Charles Jourdan… Le prestige est-il moins grand que celui des pierres treptoises composant le Pont Alexandre III, à Paris, ou les piliers d’entrée du Parc de la tête d’or ? Autres usages, autres gloires, mais une excellence qui circule, et loin. Ce n’est pas rien.
On voudrait écouter leurs histoires, les relayer. Tant de petites mains talentueuses, sans tambours ni trompettes, scrupuleuses, précises, tenues à des réalisations impeccables - parfaitement symétriques ou rien, parfaitement régulières ou rien, parfaitement fidèles au modèle ou rien ! La moindre erreur, aussi infime fût-elle, et il n’y avait plus qu’à reprendre l’ouvrage. On voudrait entendre les rires, les blagues, les soupirs, les ragots les espoirs, les lassitudes, les fatigues immenses, les fiertés et les douleurs…
« La Lionne », rien que ce nom, comme trempé d’or et d’acier, semble le signe d’une élégance intraitable…. Le travail, lui, était-il féroce, vorace ? Les jeunes femmes ne faisaient-elle que passer, le temps de trouver un mari et de voler vers d’autres horizons ? Souvent, semble-t-il, mais pas toujours. Certaines dames s’y engagèrent à vie… Quels bruits, associés à quels gestes, quelles machines habitaient ce lieu comme un orchestre perpétuel, horloge suisse aux rendez-vous inébranlables : 7h30-12h/12h45-16h15. (Horaires extensibles à volonté, bien sûr, puisque le paiement à la pièce poussait à rester.) Un jour de neige, une employée, venant de Passins à vélo, eut 15 minutes de retard. Vertement tancée. La production n’attend pas, ne pardonne pas. « Exemple réussi de complète décentralisation », trouve-t-on dans la presse des années 60. Il semble que les ouvriers du textile lyonnais étaient trop chers, trop réactifs sans doute aussi. Alors l’idée de la campagne avait gagné. Hommes et femmes portant différemment la colère et la pénibilité du travail, peut-être, ouvriers et ouvrières moins chers payés, mais pas moins doués. Les archives de l’usine ont toutes disparu à la mort des époux Besse, qui menèrent le lieu comme leur deuxième maison, durant presque 30 ans. Les photos qui restaient ont pris l’eau dans une cave. Il ne reste plus d’écrits, plus d’images, ou très peu. Il vit cependant, encore, quelques souvenirs. Et ils mériteraient bien un livre.
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Je suis trop triste c'était vraiment une bonne grosse journée de merde. Déjà ce matin mon train est supprimé, je dois en prendre un autre bondé. Ensuite le bus que je dois prendre jusqu'à la crèche est en retard donc je vais à un autre arrêt mais de loin je vois que mon bus est arrivé entre temps. Bref, je fais un cache cache avec le bus mais finalement j'arrive quand-même à l'heure donc ça c'est bien. Puis là les enfants (les grands) sont 19, ce qui est très rare, d'habitude ils sont environ 12. C'est un carnage, ils crient partout, on a toutes une tête comme un seau et en plus moi qui suis malade je n'ai pas assez de voix pour hausser le ton. Puis y a cette histoire de travailleuse qui ne fout rien. Ensuite sur le chemin du retour y a encore pleins de problèmes avec les trains. Je dois en prendre un bondé encore une fois, j'ai horreur de ça. Puis après je rentre sous la pluie. Quand je suis chez moi j'apprends que ma mamie s'est ENCORE fait voler son sac. Franchement j'ai trop la haine envers les gens qui profitent de la faiblesse des personnes âgées. Puis j'étais censée voir le Dieu Grec ce soir, pour la première fois depuis un mois donc ça me réconfortait un peu SAUF que j'ai appris qu'une travailleuse de la crèche avait le covid et comme je suis malade je l'ai peut-être aussi et du coup j'ai préféré être honnête et le dire au Dieu Grec parce qu'il va bientôt partir au ski et ce serait con que ça gâche son séjour (fin dans tous les cas il devait le savoir hn mais t'as capté). Donc je lui ai dit et il m'a dit qu'il préférait que je ne vienne pas, ce qui est logique, donc j'ai répondu que j'étais deg que ça arrive maintenant et depuis, pas de réponses, alors que j'aurais voulu qu'il me réconforte parce que là je culpabilise alors que c'est même pas de ma faute.
BREF J'EN AI MARRE PUTAIN DE MERDE
(23/01/2024)
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Eldarya, A New Era - Episode 19
Originellement publié ici le 24 septembre 2023.
Ya-ha-haaa !
Après la sortie de l’annonce de l’épisode 20, je me suis dit qu’il était peut-être temps de combler mon retard :’)
Cet épisode fut surprenant, parfois en bien, parfois en moins bien. Il va quelque part, mais il sait pas comment, du coup il y va un peu au pif, et ce au détriment de l’immersion et de la cohérence.
J’ai dépensé 2114 maanas en dialogues et je m’en suis fait voler 1170, oui j’ai toujours le giga seum du prix des tenues, oui je continuerai d’appeler ça du vol.
Allez, en avant Guingamp !
CDC TO : Valkyky des Limbes d’Eldarya CDC ANE : Personne, route de Mathieu
L’épisode s’ouvre sur un Conseil en stress parce que Hua s’est effondrée lors de la création de la faille, et personne ne sait quoi faire concernant ladite faille, parce qu’on peut pas savoir ce qui se passera en passant à travers, mais bon au moins on a un portail tout frais payé.
Je trouve la réaction de Nevra envers Chrome inutilement brusque, le pauvre bougre refuse l’idée qu’on puisse rien faire et essaie de proposer des trucs, ok c’est pas révolutionnaire et ça ne peut pas fonctionner mais c’est humain d’essayer et j’ai pas trouvé ça si déconnant. Pareil quand juste après Nevra se moque de lui en mode « c’est ça et on va faire vivre les réfugiés sur la plage pour avoir une vue sur la mer quand on sera avalés par la faille » c’est quel degré d’insensibilité ? Au moins Chrome essaie de faire quelque chose et de gagner du temps, lui il fait juste son Sasuke déprimé, là >_>
Je suis tr0 d4rK et mystérieux
Puis bon au final iels vont vivre dans des champs sur Terre je sais pas s’iels y gagnent au change :’)
Eweleïn nous informe que Hua veut nous voir seule à seule car… Spoiler… Elle va mourir !!!
Je sais, je sais, personne ne s’attendait à ça, quelle nouvelle, quel choc, qui l’eût cru Lustucru etc.
En vrai j’ai toujours pas compris pourquoi la disparition d’Eldarya a autant de répercussions sur elle, oui y’a le côté Peuple Fondateur, les fenghuangs sont les plus faibles des trois, machin, mais dans ce cas-là, à moins qu’on me dise que 90 % des autres fenghuangs sont mort-e-s aussi (elle est quand même censée être puissante parmi son peuple si je ne m’abuse, au point d’avoir été considérée comme la potentielle future phénix pendant des années, donc si elle elle meurt qu’en est-il du pécore de base ?), je pige toujours pas le rapport. En fait, même avec l’histoire des Peuples Fondateurs je suis même pas sûre de comprendre, j’ai pas souvenir qu’ils aient mis leur énergie dans la création d’Eldarya, ils ont juste dit dans le 26 de The Origins qu’ils s’arrangeraient pour que le message du Sacrifice Bleu soit passé à tout le monde ou j’sais pas quoi, donc ??? Pourquoi la disparition d’Eldarya impacterait les fenghuangs s’ils ont rien donné pour la créer ???
Hua nous dit qu’elle a tout fait pour la protéger en tant que future phénix puis en tant que cheffe de la Garde, mais encore une fois ça a rien à voir, le phénix du peu qu’on nous en a dit c’est juste le chef spirituel des fenghuangs avec des pouvoirs stylés mais ça reste confiné au peuple fenghuang, ça a zéro influence sur les autres peuples de faëries. C’est encore pire pour le rôle de cheffe de la Garde, son seul lien avec la protection d’Eldarya c’est de surveiller le Grand Cristal, et la seule que ça a vraiment affectée c’est Erika.
Vraiment je ne comprends pas quel lien on est censé-e-s faire entre la destruction d’Eldarya et la mort de Hua, les deux n’ont aucun rapport, à part cette espèce de fascination sectaire que vous vouez à Hua en faisant dire à Erika que si elle tombe elle entraînera Eldarya dans sa chute etc, mais dans les faits qui nous ont été donnés depuis 49 épisodes, ben je trouve pas la logique. Mais si quelqu’un a l’explication je suis preneuse, hein !
Vient ensuite ce passage extrêmement malaisant qui consiste pour Hua à énumérer tout ce que les joueurs-euses reprochent à ce personnage depuis le début de la saison, à lui faire dire « ui c’était nul dsl » et à avoir le choix entre trois propositions qui reviennent toutes à dire « tkt c’est ok entre nous maintenant » à divers degrés.
Je suis franchement mal à l’aise par rapport à ce procédé : tout ce que je lis, c’est le pôle scénario qui concède enfin que certains points du personnage sont super bancals parce qu’on le dit à chaque épisode qui passe, on nous en fait la liste pour dire « regardez, j’ai pris en compte vos critiques et je reconnais que ce sont des choses négatives que ce personnage a faites et qu’elles auraient dû être traitées comme telles au lieu d’être ignorées et/ou minimisées. » Alors ouais c’est bien de reconnaître enfin que Hua aurait pas dû cacher Lance à Erika, lui cacher d’autres choses (quelles autres choses ???), envoyer Leiftan en mission pour rien, laisser Chù harceler Mathieu, etc. Mais mdr se contenter d’une check-list sur le lit de mort de Hua à un épisode de la fin du jeu c’est pas vraiment le mea culpa du siècle, que ce soit en termes de rédaction ou même pour le personnage. Parce que oui jusqu’à présent, seule l’histoire avec Lance a été évoquée par d’autres persos, et ce probablement uniquement parce que c’est celle qui a le plus été critiquée sur les topics d’avis, et encore on cherchait désespérément des excuses à Hua. Le reste, soit ça a été ignoré, soit ça a été renforcé (le comportement de Chù). Donc bon excusez-moi d’être franchement dubitative sur cette idée de tout caser dans un dialogue larmoyant de Hua à deux doigts de clamser…
« Au fait tant que j’y pense dsl pour tout ! »
Je serais aussi curieuse de savoir qui lui a reproché d’avoir caché la présence de Lance à Erika et sa façon de gérer la situation après parce qu’aux dernières nouvelles, tout le QG a reproché à Erika d’avoir été en colère et traumatisée et pas respectueuse de la décision de Hua de faire de Lance le chef de l’Obsidienne…
Après en soi, la mort de Hua et toute l’attente autour, les adieux, c’est pas mal fait, je ressens les émotions, mais comme le dit Erika si on choisit de répondre « d’accord je te remercie, » ça fait forcé, comme si le pardon était encore une fois attendu de nous. Au moins c’est même pas la réponse qui fait baisser le LoM, mais je suis curieuse de l’alignement aengel/daemon.
Chù part voir sa sœur et revient peu de temps après avec la terrible nouvelle et une aura étincelante. Elle nous révèle alors qu’elle est le Phénix, le guide des fenghuangs, qui se reconvertit apparemment en guide tout court pour tous les peuples d’Eldarya mais passons.
Il faut un chef maintenant que Hua n’est plus, et je trouve ça franchement drôle de voir le déroulé de la scène avec Nevra qui fait la suggestion, Koori qui le soupçonne de vouloir s’attribuer le rôle de chef, Nevra qui décide d’emblée que Chù sera la nouvelle cheffe et que Koori la remplacera en tant que cheffe de l’Absynthe… Alors d’une, Nevra est le seul bras droit restant de la cheffe (après la mort de Cif), c’est littéralement son rôle normalement de prendre le relai en cas d’incapacité de la cheffe à faire ses trucs de cheffe, et de deux, il agit déjà comme chef, il nomme des gens à des postes et personne ne moufte mdr.
Et de trois, t’façon tout le monde sait que parmi tous les clampins présents dans la salle, c’est probablement le seul à savoir agir comme un chef et guider des troupes…
Il reste maintenant la question de savoir ce qu’on fait : c’est risqué de faire traverser tout le monde sans savoir ce qui se passe de l’autre côté de la faille. Chù et Erika décident qu’elles partiront en éclaireurs pour essayer de négocier un passage en toute sécurité. Erika connecte également ses trois neurones et décide que la meilleure façon de les utiliser est de s’auto-proclamer cheffe des soldats restants de la commanderie de son père. Je sais pas si c’est l’énergie de Nevra qui déclare tout le monde cheffe à tour de bras qui lui a fait pousser des ailes, mais soit.
Y’a aussi une grosse incompréhension du mécanisme d’emprise dans un milieu sectaire comme l’Ordre du Temple du Jardin des Anciens, du coup Erika qui pense que t’façon les gens sont tellement bêtes/dénués de libre arbitre qu’ils suivent l’Ordre sans réfléchir et qu’il suffit de les convaincre qu’on leur a menti pour qu’ils changent d’allégeance, c’est irrespectueux et démontre une méconnaissance totale du sujet. C’est pas étonnant venant de vous mais c’est toujours aussi décevant. Être sous l’emprise d’une personne ou d’une institution ça se résume pas à l’intelligence ou l’incapacité de décider pour soi-même, et s’il suffisait de dire aux personnes « ce qu’on te dit est faux tu t’es fait-e rouler dans la farine !!! » la MILIVUDES croulerait pas sous les signalements.
Sans compter qu’Erika qui se dit « hmmm ces gens sont sous l’emprise de mon père et le suivent aveuglément ? Je vais m’arranger pour qu’ils m’écoutent moi et me suivent aveuglément à la place hihi ! » ça me met mal à l’aise aussi.
On décide également que Papounet sera de la partie en tant que monnaie d'échange otage. J’avoue que j’ai bien aimé cet échange entre Chrome et Lance x)
Mathieu et Erika se retrouvent rapidement pour une scène qui n’a pas vraiment besoin que je m’attarde dessus, puis alors que Mathieu est appelé en renfort au refuge, Erika décide que pour passer le temps, elle va se promener et se doucher.
Je me disais bien, ça faisait longtemps qu’on avait pas eu un objectif comme ça :’) Heureusement qu’elle avait pas d’autre choix, genre préparer sa stratégie pour « convaincre » les soldats de lui obéir, ou que sais-je.
Flashback sur l’arnaque de Purriry, et honnêtement je comprends pas le concept, Erika ne porte ses vêtements qu’une seule fois ?? Genre elle dit qu’elle a pris des fringues à Purriry « au cas où » quand elle a pris la robe magique de sœur d’un jour, mais son placard est vide ?? Elle garde pas ses autres fringues ?? Je sais qu’on a cette scène pour avoir une excuse de nous voler l’équivalent d’un tiers du prix de l’épisode, mais dans le jeu ça paraît quand même complètement con.
Also est-ce qu’une énième paire d’ailes en plumes (hyper délavée de surcroît) c’était vraiment vraiment nécessaire ?
Nous retrouvons Chù, Jamon et Papounet à la grande porte, alors que ce dernier essaie d’engager Jamon comme main d’œuvre probablement pas très légale et qu’Erika se contient pour pas lui en coller une. Et ça va être de plus en plus visible mais le meilleur adjectif pour décrire Papounet dans cet épisode c’est « pathétique ». Il est juste couard, il a aucune autorité, et peut-être que c’est pour montrer qu’il se sait en position de faiblesse et qu’il le vit pas spécialement bien, mais ça rentre dans tout ce système qu’on a depuis le début du jeu où les antagonistes ont l’air impressionnants au début, et puis très vite ils ressemblent plus à rien, ils ne font plus peur dans le sens où personne de sérieux ne les voit comme une menace, rien n’est fait pour qu’on puisse ressentir ne serait-ce qu’une once d’empathie pour eux, ou même un simple intérêt, et au final les failles entre les mondes auront constitué une bien meilleure menace dans cette saison que Tenjin, Orgelz et Papounet réunis.
Chù fait ses trucs de phénix et nous traversons la faille pour atterrir dans une version un peu dévastée de la forêt terrienne. Des gros bras armés de gros guns nous accueillent, mais ni Erika, ni son père ne savent qui ils sont ni d’où ils viennent, ce qui ne rassure personne.
Quand soudain, surprise ! C’est M. Muscles qui s’avance, aka Cobra, l’homme de main de Papounet. Sauf que Papounet n’a aucune idée de ce qu’il fout là, et Cobra nous annonce qu’il n’est pas loyal à ce dernier, mais à… Nous ??
Il est pas trop tard pour reculer, tu sais ?
En voilà une surprise qui n’est pas ironique, pour une fois. Mais que diable fait-il donc là, alors ? Et bien il s’avère que notre ami fait partie d’une organisation au nom onomatopée-esque de BOAE, pour Bureau Opérationnel des Affaires Eldaryennes… Au-delà du nom pas très convaincant, je me demande surtout pourquoi on nous sort une telle organisation d’un chapeau magique à l’avant-dernier épisode. En effet, Cobra nous explique que le BOAE a été fondé par d’anciens membres de l’Ordre du Temple du Jardin de mon Popotin et ont décidé de faire sécession parce qu’ils n’aimaient leurs méthodes, et Cobra travaille pour eux depuis le début et agissait un peu en espion pour essayer de comprendre ce que fichait Papounet avec ses expériences chelou.
On passe ensuite une partie de la scène à essayer de justifier in-game pourquoi le BOAE a l’air finalement aussi désorganisé et mal fichu que la Garde d’Eel. En effet, pour une organisation censée contrer l’Ordre, ils n’ont pas été très efficaces, mais c’est parce qu’ils ont pas de sous. Et si leurs sous sont dépensés dans des armes et des barbelés, bah c’est au cas où ils soient attaqués par des démons sortant de la faille. Si Cobra a jamais pu découvrir ce que fichait Charles (alors qu’il a suffi à Erika de descendre un escalier), c’est que le boss parle pas avec le petit personnel. Chù exprime ses doutes quant au BOAE et à la sincérité de Cobra ? La seule réponse qu’il lui donne c’est « frère j’te jure c’est vrai. »
D’autant plus qu’alors que quand Cobra explique que seuls le BOAE et l’Ordre connaissent l’existence d’Eldarya et que Chù fait remarquer qu’il y a eu plein de sociétés qui l’auraient visitée au cours des siècles, tout ce que répond Cobra c’est que « s’ils ont visité Eldarya c’est que c’était des branches du Temple et ils voulaient toujours coloniser nous on est les gentils qui luttons contre ça de manière 100 % désintéressée et pure et on a jamais eu les sous pour pouvoir y aller nous-mêmes t’façons lol »
Julien si tu veux qu’on te croie fais un effort stp
J’veux dire, j’ai absolument aucun doute sur le fait qu’il dit la vérité parce que vous êtes jamais subtils et les retournements de veste c’est pas votre point fort, mais dans l’absolu si le mec veut gagner la confiance de Chù et d’Erika il le fait de la pire manière possible, en fait.
Et je suis vraiment soufflée quand Cobra dit qu’ils ne sont sûrs de l’existence des eldaryen-ne-s que depuis la dernière visite d’Erika, ça veut dire que vraiment le mec il a fait un espion de merde s’il a jamais entendu parler des faëries torturés dans les geôles, genre y’a des troufions de base qui en savaient plus que lui rien que parce qu’ils gardaient les cellules ça me fume.
J’aime bien aussi comment Erika dit « nous » en parlant des faëries. Alors oui ok elle en est une et vit à Eldarya depuis genre, allez, deux ans (+ sept ans dans le coma donc bon est-ce que ça compte ?), mais jusqu’à y’a quelques mois elle savait pas se servir de ses pouvoirs, et entre nous je pensais qu’étant donné que son sang d’aengel est aussi dilué qu’un principe actif dans une bille d’homéopathie, ça lui permettrait pas d’avoir des pouvoirs aussi puissants qu’un « pur souche » comme Leiftan, mais bon. Elle m’a brièvement fait penser aux blancs qui se réclament d’une tribu native américaine parce qu’iels ont eu 0,2 % de sang amérindien sur 23andme.
Erika essaie ensuite de convaincre Cobra de pas venir avec des hommes armés au cas où les soldats auraient la gâchette facile à cause de la peur, et insiste qu’un ogre sera moins dangereux qu’un homme armé qui flippe… Et pardon mais je trouve ça fallacieux comme raisonnement, parce qu’un bougre comme Jamon qui panique alors qu’il a une hache dans la main, les soldats auront peut-être des armes à distance contrairement à lui mais dans tous les cas il sera aussi dangereux envers les péquins lambda que le soldat qui fait pan-pan-pziou-pziou parce qu’il a vu un ogre… Je trouve ça malhonnête de toujours partir du principe que c’est les humains qui vont merder alors que des magiciens, des dragons et des colosses armés de haches sont tout autant susceptibles de perdre le contrôle et de causer d’énormes dégâts. On rappelle que Leiftan a tué tous les soldats du sous-sol de la commanderie quand il s’est énervé.
Après qu’on soit clairs, d’un côté comme de l’autre la peur serait une réaction logique, mais du coup c’est ça qui m’embête : qu’on parte du principe qu’elle ne peut venir que d’un seul côté. Quant à Cobra qui nous dit « non mais ces hommes je leur fais confiance je leur confierais ma vie, » Erika a raison de lui dire qu’elle n’en fera pas de même, ça se vérifie quand elle utilise son pouvoir et que les mecs paniquent.
Papounet est ensuite transféré aux hommes du BOAE, et ses plaintes à sa fille pour qu’elle ne les laisse pas l’emmener, ça me rappelle à quel point le personnage est mal ficelé… On dirait qu’il se souvient seulement maintenant qu’elle est sa fille, plus tôt devant elle il dit d’un de ses employés random qu’il le considérait comme son fils, alors que de base il a été construit sur le postulat qu’il voulait retrouver sa fille, il a envoyé Mathieu sur Eldarya pour retrouver sa fille, et une semaine plus tôt il a envoyé ses sbires tirer dans le tas pour aller récupérer sa fille… Et à aucun moment il n’a montré le moindre semblant d’affection envers elle, même pas il n’a semblé blessé qu’elle le rejette, même pas il a fait une Leiftan à essayer de faire croire qu’il se repentait pour la mettre dans sa poche, et là il est juste paniqué et se raccroche à ce qu’il peut.
Charles élu Papounet de l’année par Daddy Issues Magazine.
Alors peut-être que c’est parce qu’il a trop intégré le délire de « faëries méchants qui piquent énergie céruléenne bouh bouh taper » et que du coup sa fille c’est plus devenu une excuse qu’autre chose pour envahir Eldarya je dis pas, mais pour être honnête, déjà j’ai jamais vu un personnage d’Eldarya être assez travaillé pour que ce soit plausible, c’est triste mais c’est comme ça, et ensuite bah à quel moment on le sait ? A quel moment c’est dit ? Si c’est bien ça la raison de son comportement, ou un autre truc plus profond que « méchant fait méchancetés sans tenir compte du lien familial, » à quand Erika qui dit « je me rends compte que tous ces discours sur le fait de me chercher et de me sauver n’étaient (devenus) qu’une façade, » à quand Charles qui dit « je voulais vraiment te sauver mais j’ai compris qu’eldaryens méchants et donc toi aussi puisque tu veux pas m’écouter » ?
En parlant de points de lore qui me turlupinent aussi, bon Chù se présente comme guide des faëries machin, j’ai déjà commenté dessus, mais je réalise que le rôle de la Garde vis-à-vis d’Eldarya a fini par devenir super flou. On nous l’a présentée comme un équivalent au Mur de Game of Thrones qui accueille tous les reclus et ceux qui veulent changer de vie et la mettre au service de la défense des peuples d’Eldarya. Ok. Mais plus ça va, plus on a l’impression que c’est l’épicentre de tout et la gardienne de la survie de ce monde mais je comprends pas pourquoi. Il y a le Cristal, certes, mais je sais même pas pourquoi la défense d’un truc aussi important a été confiée à une bande de pignoufs aussi désorganisés, déjà, et ensuite genre, quel lien elle a avec tous les autres peuples qu’on verra jamais parce qu’ils habitent à l’autre bout du monde et qu’au final la Garde a zéro influence sur eux et ils ont zéro influence sur la Garde, ‘fin je sais pas encore une fois j’ai l’impression que la Garde a fini par être considérée comme cette espèce d’institution surpuissante qui abrite la Vie, la Mort et le Destin de chacun-e des habitant-e-s d’Eldarya, alors qu’en début de saison 1 on avait plus des vibes d’ONG dont les missions oscillent entre retrouver le chat de la mère Michel et empêcher des villageois d’exterminer leurs voisins.
On commence à penser logistique pour l’accueil des faëries sur Terre. Erika essaie encore de se convaincre que la commanderie est « désorganisée » (t’as vu ça où ? Aux dernières nouvelles, ils étaient assez organisés pour mener des attaques et perpétrer des enlèvements de masse) et que son nom seul suffira à convaincre ces abrutis de soldats assez bêtes pour suivre son père honhonhon. Quant aux réfugiés, qui seraient au nombre de 10 000 environ, il va falloir trouver une sacrée solution, parce que comment caser tout ce beau mon–
« MDR CA VA ÊTRE FACILE ON FAIT FACILEMENT TENIR 10 000 PERSONNES DANS UN STADE ET AU PIRE Y’A LA FORÊT ALLEZ ÇA C’EST RÉGLÉ »
Après presque 6 mois sans commenter un épisode j’avais presque oublié Erikonne
Alors déjà oui on peut faire tenir 10 000 personnes dans un stade… Assises ou debout, le temps de quelques heures, on parle pas de réfugié-e-s qui vont devoir y vivre au moins quelques jours, en étant optimiste. Quant à la forêt mdr il doit y en avoir la moitié qui a été mangée par la faille qu’est-ce que tu vas faire ??
On a ensuite un gros TGCM (je sais même pas si j’ai déjà explicité la ref mais c’est pour « Ta Gueule C’est Magique ») pour expliquer que ce ne soit pas la panique mondiale suite à l’ouverture de la faille : on a pu éloigner les gueux et ensuite ce ne sera que les rumeurs qui resteront hihi !
Bro y’a toujours des gens qui pensent que les chemtrails, la zone 51 et les cryptides c’est des vrais trucs, à quel moment tu penses que des gens qui auront littéralement pris en photo/vidéo une déchirure de l’espace-temps vont laisser tomber ?? On est à l’ère des réseaux sociaux, pour ce qu’on en sait y���a tout le pays qui est en route pour voir la faille parce que xXenzodu49Xx a posté sa vidéo sur TikTok omg, à moins qu’ils aient mis toute l’armée autour du périmètre va falloir s’attendre à des vagues de curieux.
Encore une fois ça me dérange pas que pour le scénario on s’arrange pour qu’il y ait pas cette vague de curieux qui créerait du drama inutilement, mais bon sang faites des efforts sur les justifications, qu’elles aient au moins l’air de faire semblant de tenir la route…
Après Cobra/le scénario s’embourbe encore dans des explications bancales sur le fait que c’est bon on pourra contenir les rumeurs car nos membres font partie de grandes institutions publiques et ce qu’on entend par « ressources » c’est juste l’argent et ça c’est l’Ordre qui l’a, punaise décidez-vous je commence à en avoir marre, après on ressort les violons sur les humains qui sont pas prêts à accueillir des milliers de créatures de contes de fées, je me répète mais oui ok d’accord mais c’est pas comme si les faëries accueilleraient des milliers de réfugiés humains les bras ouverts non plus arrêtez de faire genre, après on décide que les faëries, qui doivent rester caché-e-s le temps que ça se tasse, seront installé-e-s en plein dans des champs parce que qu’est-ce que ça va être DISCRET mon dieu bande d’abrutis c’est la pire idée du monde, après on apprend qu’on a pas entendu parler d’autres failles pour le moment et pouf on retourne de l’autre côté.
Vraiment cette discussion était beaucoup trop longue, et pas seulement par sa durée.
Cela dit, cette nouvelle partie commence fort aussi, puisqu’Erika a réussi à ne pas voir que, depuis quelques jours, des afflux de faëries arrivaient à la cité pour traverser la faille. Comment ? Vraiment, comment ??
Ensuite y’a la discussion sur les peuples éloignés d’Eldarya, et ça confirme ce que je disais tout à l’heure, le phénix il a pas un rôle prophétique pour l’entièreté des faëries, y’a plein de peuples qui vivent leur vie sans en avoir quoi que ce soit à faire d’une Garde à l’autre bout du monde, alors pourquoi la Garde est-elle présentée comme un truc aussi important, pourquoi on nous parle du phénix comme guide d’Eldarya, pourquoi pourquoi, tant de questions qui, on le sait maintenant, ne trouveront jamais de réponses, et ça m’énerve.
C’est pareil ils savent pas si Eldarya est ronde, mais bon sang y’a une Garde avec des gens qui viennent d’horizons hyper différents, et dans le tas vous allez me dire qu’il y a pas UN SEUL PEUPLE qui a essayé de savoir ?? Alors que sur Terre y’a 2000+ ans y’a un type qui a mesuré la circonférence de la Terre en comptant les pas d’un chameau ??? Doit bien y avoir des faëries qui ont connu des endroits où on a démontré que la Terre était ronde, ils ont pas conservé ces connaissances en passant sur Eldarya pour les transmettre ????
Ah non lol c’est vrai personne s’intéresse à l’Histoire du coup on note rien et quand on note c’est mangé par des monstres de bibliothèque.
Nouveau TGCM où l’on apprend que d’autres failles se sont ouvertes et que, si Cobra n’est pas au courant, c’est qu’elles donnent sur des endroits peu peuplés de la Terre, écoutez peu importe, essayons de prendre les choses comme elles viennent parce que sinon je pourrais contrer que vu comment Cobra est pas foutu de savoir ce que c’est que l’énergie céruléenne alors qu’il espionnait Papounet j’ai pas confiance dans sa capacité à rassembler des infos.
Retour au Conseil pour faire le point sur la situation, mais à peine avons-nous le temps de finir le topo qu’un gros tremblement annonce que la fin inéluctable d’Eldarya est en train de se produire pour de bon. Pendant que Chù va à la faille, Nevra chez les vampires et Lance à la plage, j’ai choisi d’aller directement à l’infirmerie. Je sais pas si j’ai bien fait, j’ai vu que si on y allait trop tôt Ewe nous envoyait bouler mais là ça avait l’être le déroulement normal de l’histoire mdr.
Je suis partagée sur cette scène. Elle remue beaucoup de choses chez moi, parce que je sais que si j’étais à la place d’Ewe je ferais pas la maligne non plus. Et je la comprends aussi parfaitement quand elle dit qu’elle veut un lieu pour se recueillir, parce que j’ai le même besoin : savoir que la personne est précisément là, que ce soit ses cendres, son corps ou bien l’arbre qui aurait poussé grâce au compost de son corps si cette méthode était autorisée en France. Juste une plaque ou quoi il me manquerait quelque chose et je serais pas bien. La scène pose aussi la question du respect des dernières volontés du/de la défunt-e, et c’est tout un autre sujet, mais ma position c’est qu’on fait au mieux, et au final faut aussi prendre en compte les besoins des survivant-e-s, qui sont bien là, et je ne blâmerais pas quelqu’un qui a fait ce qu’iel a pu pour respecter les vœux, mais qui ne pourra pas tout exaucer parce que ça rentre en conflit avec ses valeurs/ses besoins/ses envies par rapport à son historique avec le/la défunt-e.
Écoutez c’est un sujet qui m’intéresse beaucoup ok laissez-moi :’(
Et le truc qui fait que je suis partagée, on en a longuement parlé dans l’épisode 18, c’est qu’on a encore un couple homo qui n’aura pas sa fin heureuse. Comme c’est mieux que je ne me répète pas pour la santé mentale de tout le monde, je vous mets le lien de >mon post sur l’épisode 18< si jamais ça intéresse quelqu’un d’avoir mon avis plus détaillé sur la question.
Je pige toujours pas non plus en quoi Hua a « donné sa vie pour un monde perdu » mais bon yolo ¯\_(ツ)_/¯
Le passage avec les Purrekos est particulièrement pénible et me conforte dans ma détestation de Purriry et de Purral et dans mon adoration de Purreru (et Purroy est ok, je suppose ? x) Le pauvre on le voit jamais) (et je sais pas où est le cinquième, celui qui nous annonce les choix importants en début d’épisode parfois là). Nous apprenons d’ailleurs que… Floppy est toujours vivante !!! Elle est aux bons soins de Purreru, justement, mais cela soulève plusieurs questions :
- Quelle est la durée de vie d’une Musarose ??? - Pourquoi Erika n’a jamais cherché à savoir où elle était ? - Pourquoi Purreru ne lui a jamais rien dit alors que tout le monde savait qu’elle aimait Valkyon ?
Et je vais en parler maintenant parce que c’est dans le thème et que ça m’interroge et m’énerve premier degré, mais maintenant qu’Eldarya va disparaître pour de bon, il y a une autre question à laquelle nous n’aurons jamais de réponse :
ON NE SAURA JAMAIS OÙ ÉTAIT ENTERRÉ VALKYON.
Oui je fais la même vanne depuis 19 épisodes mais je suis sérieuse, je comprends pas pourquoi ça n’a jamais été dit même en passant, en mode « je passai à côté de la tombe de Valkyon à X endroit, » surtout alors que je l’ai mis en CDC !!! On a eu le droit de savoir où s’étaient barrées Alajéa et Coraya, vaguement Ezarel, ici on a le droit de savoir que Miikonne va passer par une faille, mais juste avoir la localisation de la tombe de notre crush c’est trop demander ?! C’est quoi, la justification ? Personne a demandé à ce qu’on aille se recueillir sur sa tombe trois fois par épisode, mais juste avoir une confirmation de savoir où il était, éventuellement un dialogue à choix pour pouvoir aller le voir et c’est bon, déjà qu’elle l’a oublié dès le moment ou elle a foutu les pieds hors du Cristal, vraiment ça me fait rager, surtout dans un épisode avec un personnage qui exprime le souhait d’avoir un endroit physique où se recueillir pour sa compagne, quoi.
Moi cherchant la sépulture de Valkyky jusqu’au bout
On convainc notre familier de décamper, on presse Karuto et on se retrouve au labo pour une scène qui là non plus ne méritait probablement pas de s’étirer aussi longtemps vu les circonstances, surtout que passer de la musique de panique à la musique de film érotique alors qu’Erika a la culotte qui frétille ça sort un peu de l’ambiance, si je puis me permettre.
Je suis pas contre un instant de romance au milieu du chaos, mais je trouve que ça avait été mieux géré dans l’épisode 29 de TO, pour tout ce qu’il y avait à redire dessus.
Erika ressent le besoin de passer par la Salle du Cristal et y trouve Ophelia, qui nous confirme qu’elle est l’Oracle, si tant est que c’était nécessaire tellement tout le monde le sait depuis l’épisode 1. Elle nous annonce qu’elle ne fait pas partie d’Eldarya, mais qu’elle est Eldarya, et est donc condamnée à disparaître avec elle. Du coup je m’interroge sur la « mort » de la première Oracle en saison 1, c’était quoi le délire, était-ce vraiment une mort ? Parce que sinon ça veut dire qu’Eldarya aurait dû disparaître à ce moment-là ? Du coup qu’est-ce qui s’est passé, qu’est-ce qui lui est arrivé, y’a eu quoi entre ce moment et l’apparition d’Ophelia, wtf, à quoi ça sert de s’inquiéter du lore maintenant t’façon le monde disparaît ¯\_(ツ)_/¯
L’Oracle nous dit alors adieu, nous dit qu’elle est contente de nous avoir choisie, qu’il faut qu’on soit miséricordieuse et magnanime (🙄) et à la hauteur de ceux qui nous ont élue. Je sais pas trop de qui on parle exactement mais tant pis.
Tout s’accélère, Erika rejoint Mathieu et Chù, les derniers faëries traversent la faille, Erika la passe à son tour, et c’est fini.
Eldarya n’existe plus.
Fin de l’épisode !!!
BON. Alors déjà, je vais juste faire un commentaire sur la musique parce que je sais pas où caser ça.
J’ai trouvé que c’était mal dosé dans cet épisode. Il y a des moments où la même musique passe en boucle pendant hyper longtemps et ça devient redondant, en plus de faire perdre un peu la scène en intensité.
Le bug où le volume se coupe ou baisse d’un coup est toujours présent.
Je trouve qu’à part la scène « romantique, » la partie de fin avec la panique et l’exode est plutôt bien réalisée, même si certaines scènes s’étalent trop, comme si elles se passaient dans un contexte plus calme jusqu’à ce qu’un bâtiment s’effondre ou qu’Erika dise de se presser, comme avec les Purrekos et Mathieu. J’étais investie dedans, et pour le coup le changement de musique à la fin était plutôt efficace.
Dans l’ensemble, si on compare cet avant-dernier épisode de saison avec celui de The Origins, beh c’est pas compliqué d’en déduire que celui-ci est supérieur tant le 29 de TO était un festival de facepalms.
Mais je vais pas mentir, c’est pas non plus incroyable. Le coup du BOAE qui sort de nulle part c’est vraiment le deus ex-machina de dernière minute, et en plus il est franchement pas brillant. Cobra est nul en espion, et les explications pour les faiblesses de l’organisation ne sont pas convaincantes et semblent avoir été trouvées à l’arrache.
J’ai eu l’impression de voir ressortir plein de nouveaux points faibles dans le scénario et le lore, est-ce que c’est moi qui ai vraiment trop décortiqué cette fois-ci ou non, je sais pas, mais ça appuie le fait qu’en plus de pas avoir été aidés par les scénaristes de la saison 1 qui n’ont pas fait le travail pour poser des bases solides, ben en saison 2 y’a pas non plus eu beaucoup d’efforts pour rectifier le tir, du coup beaucoup de choses se contredisent entre les deux saisons et de nouveaux flous apparaissent, et ils ne peuvent pas être compensés par l’amélioration évidente de l’écriture.
Enfin, des questions resteront éternellement sans réponse maintenant que nous savons que l’épisode 20 sera le dernier tout court (enfin nous savons… Quand on fouille le forum pour lire les screens des échanges avec le support parce qu’il y a toujours pas eu de communication officielle sur le sujet… 🙄).
Je sais pas à quoi m’attendre pour le dernier épisode, vraiment pas. Mais je m’attends à du bâclé, en tout cas sur certains points, parce que je vois pas comment caser toutes les résolutions à faire. Peut-être que je me trompe et que le délai d’attente plus long qu’à l’accoutumée va en valoir le coup.
Advienne que pourra, plus que quelques jours avant notre fin de l’histoire d’Eldarya à nous aussi.
A la revoyure !
#eldarya#eldarya a new era#mes avis#eldarya spoilers#eldarya a new era episode 19#oups il était temps que je m'y mette mdr#j'ai speedrun la rédaction#j'ai vraiment aucune idée de ce à quoi m'attendre pour le 20#mais ça fait quand même bizarre de se dire que ce sera vraiment mon dernier avis#remarque y'a toujours le spin-off de Valkyky si je sais pas quoi faire mdr#eh si ça se trouve sa tombe elle a été mangée par une faille et on va la retrouver sur Terre#genre y'a Memoria qui est repartie sur Terre si ça se trouve ils l'avaient mis là#ça excuse toujours pas le fait qu'on nous avait rien dit cependant
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