#en retard mais un grand pas quand même
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A commencé officiellement les démarches pour commencer le permis ✌️
#petit à petit je rattrape mon retard#depuis mes 17 ans je fais un blocage dessus#à avoir peur + peur de ne pas avoir le temps avec les études#+ le fait que je devais réunir l'argent nécessaire pendant ma license#qui est donc réservé depuis un certain temps#(j'ai 2000€ de réserve pour le passer)#bref j' ai passé un gros pas ce matin#en retard mais un grand pas quand même#dans l'espoir que ça soit moins compliqué que le master....
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27 : dans un autre fandom
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/5414ac689d2f417b063e87dceefa2cd7/e8dc20cfd69f8574-d6/s540x810/4f2ffc19d2e9c206cc1928934d2f8548ca98d69a.jpg)
Ivy et Félicia en habit de marchand des jeux Octopath 1 et 2 ! Ivy reprend les habits de Partitio, pendant que celui de Félicia sont ceux de Tressa !
Et pour finir ce mois de dessin (avec deux jours de retard ^^') Ivy et Félicia s'amusent à s'habiller dans une classe qui leur correspond parfaitement, celle des marchands !
Dans mes histoires, Félicia est la fille des comtes de Lebur, l'ile entre Sreng, Faerghus et Leicester également sur la route d'Almyra, qui est devenue très riche grâce au commerce, la femme de Rodrigue et la mère de Félix et Glenn mais malheureusement, elle est née avec une malformation cardiaque, ce qui la condamne à mourir jeune. Les médecins avaient annoncé à sa naissance qu'elle ne passerait pas sa première année, puis la petite enfance quand elle a tenue, puis encore après qu'elle mourrait entre dix et vingt ans vu qu'elle a réussi à survivre. A cause de ça, ses parents l'ont toujours beaucoup protégé, même s'il s'était résigné à la voir mourir. On leur a répété depuis sa naissance qu'elle était sur un sablier alors, il pense que chaque jour qui passe ne fait que repousser l'échéance inévitable, et tout le monde la regarde comme une agonisante, même quand elle est très petite vu que bon, normalement, elle n'aurait pas dû survivre aussi longtemps avec son coeur troué. Personne ne pense à mal mais, ils n'ont juste pas d'espoir que son état s'améliore vu que c'est une malformation alors, ils essayent surtout de soulager son agonie en espérant qu'elle ne souffrira pas trop longtemps vu qu'elle était très faible quand elle était petite et qu'elle se trainera des douleurs thoraciques en continu toute sa vie. Félicia ne leur en veut pas, elle comprends leur inquiétude et l'accepte tout en leur étant reconnaissante, surtout quand elle ne connait que ça, même si elle rêverait de sortir de sa chambre pour voir l'extérieur de la forteresse vu qu'elle ne sort que très rarement. Pour passer le temps, elle lit énormément, notamment des livres d'image pour voir un peu le monde extérieur, et se met également à dessiner les scènes et les paysages de ses livres préférés. Elle est notamment une très grosse lectrice de récit de voyages, très populaire à Leicester, et apprend même d'autres langues pour pouvoir lire des livres venant de partout.
Puis, Ivy débarque d'un coup dans sa vie et commence à l'aider à vouloir sortir.
Il fait partie d'une des plus puissantes familles de commerçants maritimes avec une très bonne flotte, mais également corsaires ayant une très belle carrière dans la guerre de course contre Almyra lors de conflit à l'époque de son grand-père qui a commencé le commerce familiale à cette échelle et qui a été le premier à obtenir une lettre de course. Autant dire que si à Leicester, ce sont des capitaines de navire très respectés, dans les autres pays, ils sont surtout considérés comme des pirates, et Ivy a parfaitement le caractère pour être excellente dans ces deux carrières : elle est débrouillarde, affirmée et déterminée, tout en ayant un culot à tout épreuve et un don pour se sortir de tout type de situation. Elle a également un perroquet de compagnie, l'équivalent d'un Gris du Gabon / Perroquet jaco nommé Noce (car il adore les noix qui sont sa friandise préférée) qui la suit partout depuis qu'elle est petite et répètera ses ordres à son équipage quand elle deviendra capitaine mais pour le moment, elle est encore jeune vu qu'elle a le même âge de Félicia.
Quand elle a sept, huit ans, sa famille se rend à la forteresse de l'ile de Lebur afin de leur vendre un maximum de leurs produits mais, pendant qu'ils se rendent à la salle d'audience, Ivy échappe à la surveillance de ses parents et se met à explorer la forteresse, jusqu'à tomber par hasard sur la chambre de Félicia alors qu'elle était en train de dessiner et lui demande sans détour à regarder ce qu'elle fait. Sur le coup, Félicia ne sait pas vraiment comment réagir. Elle a toujours été isolé, la plupart des gens qu'elle voie sont ses médecins, ses parents et les domestiques qui s'occupent d'elle pour adoucir son agonie, et les quelques enfants qu'elle voie sont ses frères et soeurs alors, voir comme ça quelqu'un de son âge débarqué en lui demandant ce qu'elle fait sans prendre de gant et qui la regarde normalement sans pitié dans le regard, c'est limite nouveau pour elle, elle ne s'y attendait clairement pas !
Elle lui montre alors ses dessins et les deux petites commencent à discuter toutes les deux. Ivy se met à lui raconter ses voyages avec Félicia qui bois ses paroles, émerveillé par tout ce qu'elle entend, tout en étant ravi de pouvoir tenir Noce sur son épaule vu qu'il n'y a pas d'animaux chez elle, ses parents pensent qu'ils ne sont pas assez propres et risquerait de lui transmettre des maladies. Elles se sont mises à jouer au renard et aux poules (un jeu de plateau médiéval) quand les parents débarquent et séparent les deux petites, les parents de Félicia grondant Ivy pour avoir surement fatigué Félicia et l'avoir dérangé mais, elle prend tout de suite sa défense en disant qu'elles se sont bien amusées et en les suppliant de la laisser revenir, si Ivy veut bien évidemment, ce qu'elle accepte car, elle aime bien Félicia. Elle est très gentille et attentionnée, voulant juste que sa courte existence se passe bien. Comme elle le dira plus tard, la vie est trop courte pour faire du mal aux autres et la passer à gâcher l'existence des autres, et elle applique cette maxime à la lettre dans son cas.
Par contre à côté de ça, à cause de sa maladie et du fait qu'elle soit persuadée que son existence sera courte, elle n'a pas aucune patience et est souvent dans le tout ou rien. Soit elle va à fond dans ce qu'elle fait et ce qu'elle veut, soit c'est rien, elle n'a pas encore de sens de la demi-mesure. Là, elle a vécu toute sa vie en étant enfermée et en ne vivant pas vraiment à ses yeux vu qu'elle était très souvent seule avec tout le monde qui la traitait comme une personne à l'article de la mort (pour vous donner une idée, quand elle fait une crise trop forte qui l'a fait s'évanouir, quand elle se réveille, elle entend toujours ses proches prier pour que la Déesse traite bien son âme quand elle la rejoindra, il ne prie jamais pour qu'elle se réveille tellement tout le monde est persuadé qu'elle va mourir alors, autant dire d'abord l'extrême onction) mais là, elle vient de rencontrer quelqu'un qui la traite comme une personne vivante et qui va vivre demain, même quand Ivy saura pour sa maladie, alors, elle va vouloir découvrir de plus en plus le monde et ce qu'est une vie normale. Avec le temps, elle va basculer dans l'excès inverse : elle veut vivre sa vie à fond et ne plus être enfermé par son coeur entre quatre murs, même si ça va la rendra imprudente dans sa jeunesse même si elle n'en est pas encore là.
Les deux jeunes filles se mettent donc à se voir et, petit à petit, à force de voir Ivy, Félicia a de plus en plus envie de sortir et avec beaucoup de temps et de négociation, elle arrive à arracher quelques concessions à ses parents et ses médecins, comme le fait de descendre au port pour attendre Ivy quand elle doit revenir, ou alors juste pour parler avec les marchands qui lui racontent aussi ses voyages, ce qui lui permet également de s'améliorer en langue. C'est également à ce moment-là qu'elle commencera à apprendre les arcanes du commerce et de la négociation, et même si elle n'est pas un requin au sens où on l'entend, elle est quand même une très bonne négociatrice et sa personnalité très agréable l'aide à mettre ses interlocuteurs en confiance et dans de bonnes dispositions pour négocier les prix ou des conditions qui lui sont favorables, surtout quand Ivy est avec elle. Elle finit donc à passer une bonne partie de son temps sur le port à la belle saison, même si elle fait aussi très attention à ne pas s'épuiser, autant pour ne pas inquiéter ses parents, que juste pour pouvoir avoir un jour de plus pour vivre.
A force d'entendre tous ses récits de voyages, elle se met aussi à les coucher sur papier et à les illustrer quand elle ne peut pas quitter sa chambre à cause de la fatigue, finissant par écrire tout un tas de petits livres qui se lisent très bien, même si les images ne sont pas très réalistes étant donné qu'elle n'a jamais vu de ses yeux les paysages dont Ivy et les autres marchands lui parlent. Elle a par exemple dessiné des éléphants avec des oreilles qui ressemblent à des ailes de papillon car, Ivy lui avait raconté que ceux qu'elle avait vu battait des oreilles pour se rafraichir alors, ça lui avait fait penser à des ailes de papillon mais, ça donne une touche un peu fantaisiste à ses livres, tout en étant souvent écrit dans un style très optimiste qui donne de l'énergie et le sourire aux lecteurs. Après les avoir lu, Ivy lui dit qu'elle devrait tenter de les vendre car, les gens adorent ce genre de littérature, c'est vraiment LE genre littéraire que tout le monde lit dans l'Alliance. Pour vous donner une idée, c'est l'équivalent des romans de chevaleries à Faerghus, juste tout le monde en lit et ça se vend comme des petits pains.
Etant donné qu'elle est encore mineure à ce moment-là, Félicia en parle alors à ses parents pour voir si ce serait possible, tout en argumentant que ça permettrait d'avoir une rentrée d'argent supplémentaire pour l'ile tout en finançant son traitement qui coute quand même cher, ce qu'ils acceptent mais, en refusant de lui faire dépenser le moindre sou pour son traitement. Elle est leur fille et ils veulent s'occuper d'elle aussi bien que possible dans le temps qui lui reste à vivre alors, hors de question de lui prendre les fruits de son travail, c'est leur responsabilité à eux. Félicia est touchée par leur attention, même si ça lui fait de plus en plus mal qu'ils parlent toujours comme si elle allait mourir à chaque souffle. Elle fait parfois des crises où son coeur ne bat plus correctement et qui peuvent la faire s'évanouir mais, elles se sont espacées avec l'âge, surtout qu'elle est en meilleure forme maintenant qu'elle sort de temps en temps alors, elle pense que ça va continuer, tout en s'accrochant à l'espoir qu'elles s'arrêteront complètement un jour, même si elle sait que c'est impossible, et on retombe sur le tout ou rien qui va finir par devenir sa marque de fabrique pendant une partie de son adolescence. Elle va même finir par "détester" ce qui permet de marquer le temps comme les horloges car, on lui parle tout le temps du peu de temps qu'il lui reste, c'est juste tout le temps au coeur du sujet quand on lui parle alors, elle se met une encore plus grosse pression pour arriver à faire rentrer tout ce qu'elle veut faire dans sa courte vie encore plus vite. Et oui, entre son absence de patience et son côté "tout ou rien", ça ne va pas faire très bon ménage avec sa maladie.
Et quand elle finit par entendre parler des cures au lac Egua de Fraldarius réputées miraculeuses, elle se fixe comme objectif de s'y rendre, et pas de débat possible ! Elle savait depuis longtemps que le lac Egua avait des propriétés curatives grâce à la bénédiction du Brave, tout Fodlan est au courant mais, elle entend de plus en plus parler de ses effets miraculeux, et Ivy se met à lui en parler aussi. Alors, c'est décidé, elle ira là-bas pour se faire soigner elle aussi ! Surtout qu'Ivy est complètement d'accord et l'encourage dans cette idée en pensant que ça l'aiderait. Sauf que bon, elles ont quinze toutes les deux, Félicia habite sur une ile, a un traitement très régulier à prendre, un coeur qui est ce qu'il est, et il y a un bras de mer entier à traverser avec une semaine de voyage minimum si tout se passe bien. Un bras de mer plutôt calme, en particulier pendant la belle saison mais, c'est quand même un voyage long et qui peut être risqué pour quelqu'un comme elle alors, quand ils entendent parler de leurs projets qu'elles ont commencé à préparer dans leurs coins, leurs parents à toutes les deux leur mettent un énorme stop : c'est beaucoup trop dangereux, et les parents de Félicia ne veulent pas prendre le risque de perdre leur fille comme ça si elle faisait une crise en pleine mer. Ils savent qu'elle va mourir et s'y attendent tous les jours mais, pas à ce point et veulent quand même la protéger pour éviter que sa mort n'arrive encore plus vite, même s'ils auraient aimé aussi qu'elle puisse suivre cette cure qui l'aidera surement. Et de son côté, Félicia le sait, elle sait que c'est dangereux et elle comprends leur inquiétude mais, pour elle, le risque vaut largement le fait que ça pourrait l'aider à guérir. Elle se dit que si elle peut faire cette cure et que le lac agit sur son coeur, elle pourra sans doute vivre plus longtemps sans qu'il ne lui fasse tout le temps mal, ou au moins ça le rendra moins douloureux, même si c'est risqué de s'y rendre. Elle n'en peut plus d'avoir mal tout le temps et quitte à prendre un risque, autant que ce soit pour se soigner, même si elle est en train de parier quitte ou double avec sa propre vie. Y a un traitement à même pas une semaine de bateau de son ile et elle s'accroche de toutes ses forces à l'espoir que ça pourra la guérir complètement même en sachant que c'est quasi impossible, évidemment qu'elle va juste sauter sur l'occasion et tout faire pour l'avoir ce traitement !
C'est très compliqué avec ses parents pendant un moment mais, au bout d'un moment, ils arrivent à se mettre d'accord pour qu'elle puisse se rendre à Egua pour suivre cette cure mais, uniquement si elle ne fait pas de crise pendant longtemps, elle partira à l'époque où la mer sera le plus calme et si son médecin leur donne son autorisation, tout en l'accompagnant tout du long et au début de la cure afin de faciliter la transition avec les médecins de la cure, et elle devra leur écrire souvent, ce que Félicia accepte, trop heureuse d'enfin pouvoir aller en cure.
Elle part donc pour Fraldarius quelques mois plus tard, et même si c'est dur et que cela la fatigue, elle essaye de profiter autant qu'elle peut du voyage. C'est la première fois qu'elle sort de son ile et qu'elle voie le continent alors, elle est émerveillée et dessine beaucoup tout ce qu'elle voie jusqu'à arriver à la cure et au début, ça se passe bien. Là aussi, au départ, elle est fatiguée vu que son traitement change un peu mais, elle s'accroche et garde espoir de pouvoir guérir, surtout que l'eau du lac a vraiment un effet sur ses douleurs, elle les sent un peu moins alors, elle est de plus en plus confiante.
Elle rencontre aussi des gens qui sont dans le même cas qu'elle alors, elle peut parler à d'autres personnes qui savent ce qu'elle traverse et sont passé par là. Une des pensionnaires les plus âgées la prend notamment sous son aile pour l'aider à tenir, même si elle essaye aussi de canaliser un peu ses ardeurs quand elle se persuade qu'elle n'aurait plus de problème cardiaque au bout d'un moment. Le lac peut faire beaucoup de chose mais, il ne peut pas reboucher son coeur, mais Félicia se met de grosses oeillères à ce sujet, ne voulant juste plus y penser maintenant qu'elle pense avoir trouver la solution miracle et se rapproche d'une vie normal. ça lui fait trop mal de regarder à nouveau la vérité en face et de se dire qu'elle ne pourra pas guérir, ça la ramènerait juste au point de départ où elle pouvait à peine bouger de peur que son coeur lâche au moindre mouvement... et on revient à son côté tout ou rien : soit elle sera complètement guéri, soit elle est malade et ne peut rien faire, il n'y a pas d'entre deux où elle vivra avec sa maladie tout en étant épanoui malgré ça.
Et c'est pendant une journée libre où elle se rend au marché pour acheter des romans de chevalerie (elle est tombé amoureuse de ce genre en arrivant à Faerghus, même si elle préfèrera toujours les récits de voyage), elle rencontre Rodrigue, également en quête de nouveaux livres, même si pour le coup, il s'est plus intéressé aux récits de voyage vu qu'il a moins l'occasion d'en lire à Faerghus. Cela leur fait un premier sujet de discussion et à force, les deux jeunes gens deviennent très proches. Ils se retrouvent sur pas mal de sujet et opinion, même si Rodrigue est bien plus calme et mesuré que Félicia qui est toujours dans le tout ou rien et son impatience, même s'il comprend parfaitement d'où ça vient quand il a su pour sa maladie. Ayant perdu son père très jeune, Rodrigue est duc depuis qu'il est enfant avec Alix et même si c'est surtout sa mère qui gère le fief pour qu'il ait une enfance et une adolescence normales, les jumeaux ont quand même des responsabilités et prennent leurs devoirs ducaux très au sérieux, ce qui les a fait murir très vite, là où Félicia a surtout dû gérer sa maladie pendant sa vie tout en étant souvent dans un extrême (rester coucher sans bouger en attendant la mort) ou un autre (son état d'esprit maintenant) alors, elle a moins de recul sur les choses, surtout que c'est elle qui a le nez directement dedans. C'est plus difficile de se dire qu'il faut attendre et qu'on aura pas forcément cette guérison quasi miraculeuse qu'on attend quand c'est sa propre maladie qui a ruiné l'entièreté de ton existence dont on parle.
Cependant, pendant un moment, ça semble aller mieux sur ce point, notamment grâce à l'influence de son amie de la cure qui l'aide à prendre le recul et à lui faire comprendre petit à petit que ça ne sert à rien de foncer à ce point à part se faire du mal toute seule et se mettre en danger, et qu'il vaut sans doute mieux ralentir le rythme plutôt que brûler sa vie. Même si elle est malade, elle peut aussi apprendre à vivre avec son coeur et être quand même heureuse, même si elle ne peut pas tout faire. Rodrigue est également bien plus calme qu'Ivy et l'aide à prendre du temps (surtout qu'il passe beaucoup de temps ensemble), et quand Ivy revient et qu'elle voie qu'un rythme plus lent semble plus aider Félicia à aller mieux, elle l'encourage aussi dans cette voie. Elle veut le bonheur de Félicia qu'elle aime comme une soeur alors, elle fait ce qu'il faut pour la rendre heureuse et si aller plus lentement est ce qu'il faut pour qu'elle vive plus longtemps, elle l'encouragera également.
Mais, alors qu'elle commençait à accepter l'idée de vivre avec son coeur et pendant que Rodrigue et elle planifiaient d'aller se balader en forêt pour voir une source avec une eau d'une couleur très particulière entouré de plantes rares peu de temps avant son départ pour Garreg Mach, elle fait une grosse crise qui l'alite, ce qui la replonge dans ses démons et sa peur de ne pas avoir assez de temps pour faire tout ce qu'elle voulait. Rodrigue essaye de la rassurer, son amie aussi mais, rien à faire, elle ne les écoute pas, et est vraiment en colère contre elle-même et son coeur quand les médecins lui disent clairement qu'elle ne guérira jamais. Le lac l'aide beaucoup, il lui permettra surement de survivre mieux et plus longtemps grâce à sa bénédiction mais, la maladie restera toujours, même si contrairement aux médecins de Lebur, ils ne lui disent jamais qu'elle mourra sans doute entre tel ou tel âge, histoire de ne pas la pousser à faire n'importe quoi en voulant caser une vie entière en quelques mois mais elle, elle les connait les estimations, on lui a tellement rabaché que c'est juste inscrit dans son cerveau et après un coup pareil de son coeur, elle ne peut pas s'empêcher d'y penser.
ça l'obsède tellement, elle est tellement persuadée de ne plus avoir de temps devant elle, qu'elle fait une énorme erreur et part toute seule pour voir la source avant que la végétation autour ne fane car, elle est juste persuadée qu'elle ne sera plus là l'année prochaine pour les voir. On lui a tellement enfoncé dans le crâne qu'elle allait mourir demain ou à tout moment que juste, elle n'arrive plus à se dire qu'elle pourrait survivre encore beaucoup de temps, surtout après un retour à la réalité aussi brutale alors que ça faisait une éternité qu'elle n'avait pas eu une crise pareil. Félicia veut juste tout faire tout de suite sinon, elle n'aura plus l'occasion de le faire à cause de son maudit coeur, tellement qu'elle en oublie même de prendre son traitement alors qu'elle y fait tout de même très attention d'habitude. Et ça a failli arriver car, elle a trop forcée, elle a marché beaucoup trop longtemps alors que les médecins leur avait dit qu'elle devrait plutôt monter à cheval avec Rodrigue sur sa monture pour éviter qu'elle ne fatigue trop, et elle n'a pas encore récupéré de sa dernière crise alors, ce qui devait arriver arriva et elle en fit une seconde qui la fit s'évanouir.
Heureusement, grâce à la Déesse, Rodrigue arrive à temps pour lui donner les premiers soins grâce à sa magie renforcée par ses sentiments pour elle, la suppliant de vivre et de ne pas le quitter et son coeur arrive à retrouver un rythme normal. C'est pas passé loin mais, elle est sauvée.
Quand elle se réveille dans sa chambre dans l'établissement de santé, elle voie Rodrigue juste à côté d'elle, priant pour sa survie en boucle, serrant son chapelet entre ses doigts tout en la suppliant de se réveiller. Quand il la voie de nouveau réveillée, il la prend tout de suite dans ses bras, juste heureux et soulagé qu'elle soit encore avec lui, de ne pas l'avoir perdu elle aussi après avoir été mort d'inquiétude. Comprenant à quel point elle l'a inquiété, Félicia s'excuse, s'en voulant de l'avoir inquiété à ce point et ne s'étant même pas rendu compte sur le coup qu'elle allait lui faire tellement de peine vu que tout le monde s'attend à ce qu'elle meurt vite.
"D'habitude, quand je me réveille, on prie pour mon âme et on appelle un prêtre pour me donner l'extrême-onction... c'est... c'est juste évident... il y a plus de chance pour que je meurs... je... je ne pensais pas que je t'entendrais prier pour que je me réveille... je suis désolé... je suis vraiment désolé..."
Rodrigue lui pardonne assez facilement, même s'il lui fait aussi jurer de ne jamais recommencer à lui faire une peur pareil, ce qu'elle promet.
Au final, Rodrigue doit partir vu qu'il est demandé au fort, et l'amie de Félicia arrive, tout en lui soulignant bien que même si elle a voulu vivre à fond, elle a surtout failli se tuer en s'obstinant autant à vouloir tout faire aussi vite quitte à gaspiller sa vie et en ne faisant pas attention. Elle comprend parfaitement pourquoi elle a agi ainsi, elle-même avait ce genre de comportement dans sa jeunesse mais, ça ne fera que raccourcir encore plus le temps qui lui reste. Elles ont une très grosse conversation toutes les deux, et la jeune fille finit par accepter de faire plus attention, comprenant que son imprudence a failli lui être fatale.
Félicia se remet lentement de cette dernière crise, devant vraiment reprendre des forces et même si c'est dur de se retrouver bloqué comme ça, elle prend son mal en patience pour reprendre des forces et pouvoir repartir complètement rétabli comme elle peut. Rodrigue vient la voir tous les jours pour prendre de ses nouvelles, et il reste autant de temps qu'il peut avec elle, ayant eu très peur de la perdre, même s'il doit bientôt partir pour Garreg Mach. Alors, avant de partir, il lui confie le chapelet qu'il a toujours avec lui, un chapelet que lui avait offert son père avant de mourir auquel il tient comme à la prunelle de ces yeux.
"Tu me le rendras quand je reviendrais l'année prochaine... si ça te va bien sûr."
Honnêtement, à ce stade, je pense qu'il commence à avoir plus qu'un béguin pour elle (et c'est réciproque) alors, c'est un peu sa manière pour lui montrer qu'il a confiance en elle, qu'il sait qu'elle vivra et qu'il veut la revoir à son retour, ce que Félicia comprends et accepte.
"D'accord, je te le rendrai l'année prochaine. En attendant, je chanterai les mêmes prières que toi."
Ils se séparent donc sur cette promesse, qu'ils tiendront, non sans avoir beaucoup correspondu pendant toute la scolarité de Rodrigue. Félicia se concentre beaucoup sur la cure et pour récupérer de ces deux crises, tout en acceptant petit à petit d'apprendre à vivre de manière plus saine avec sa maladie, et ça s'améliore petit à petit tout du long. Pour le moment, les deux se concentrent surtout sur ce qui est important pour eux, que ce soit ses études pour finir sa formation et créer de relations bénéfiques pour son fief du côté de Rodrigue, et aller mieux et prendre soin de sa santé pour Félicia, même si leur relation se renforce petit à petit. Elle se rapproche aussi un peu d'Aliénor, la mère des jumeaux qu'elle connaissait déjà via Rodrigue mais, les deux femmes s'entendent très bien avec le temps, surtout quand Félicia fait plus attention à sa propre vie. Ivy vient aussi souvent voir son amie où elle l'encourage autant qu'elle peut vu qu'elle semble s'apaiser avec el temps.
A la fin de l'année, Rodrigue revient avec Alix et ils peuvent se retrouver tous les deux ! Ils prennent encore du temps pour être sûr de leurs sentiments et s'ils n'ont pas trop changé pendant leur séparation mais, ils finissent par sortir ensemble, puis à se fiancer. Même s'ils savent que c'est surement une histoire qui sera courte à cause de la santé Félicia, ils préfèrent la faire vivre autant de temps qu'ils pourront.
Glenn nait quand ils ont vingt ans, qui heureusement est en parfaite santé. La grossesse de Félicia se passe bien tout comme l'accouchement mais, par sécurité, les médecins leur déconseille fortement d'avoir un autre enfant pour le moment, de peur que cela fragilise trop la santé de Félicia qui s'améliore mais, elle a encore le coeur malformé. Les époux s'en accommodent très bien (même si quelques esprits "éclairés" [kof ! kof ! Isidore Gautier... kof ! kof !] leur reprochent cette décision vu que Glenn n'a pas d'emblème. Connaissant Isidore, il serait capable de dire à Rodrigue de divorcer / abandonner Félicia pour épouser une femme plus solide et avoir un héritier à emblème) et sont toujours prudent, et pendant cinq ans, la santé de Félicia s'améliore petit à petit. Les eaux du lac ont vraiment été bénéfique sur elle, tout comme la magie ambiante à Egua qui l'aide beaucoup, ainsi que les bonnes habitudes qu'elle a prise l'aide à garder sa santé aussi bonne que possible. En murissant, elle a commencé à mieux gérer les nuances et moins être dans le tout ou rien, encore plus maintenant que Glenn est là, elle veut faire attention pour profiter de la vie le plus longtemps possible avec sa famille. Ivy vient souvent la voir aussi et lui raconter ces derniers récits de voyage - dont Glenn est un très grand fan - et en plus de ses devoirs ducaux, Félicia continue à les retranscrire et les illustrer. Je pense que dans les souvenirs de Glenn, il était souvent au bureau de sa mère en train de la regarder dessiner et écrire.
Enfin, au bout de cinq grosses années où elle a fait très peu de crise et aucune trop grave, les médecins commencent à dire qu'elle pourrait peut-être retomber enceinte sans trop de risque, surtout si elle est bien suivi, et après avoir vu plusieurs médecins et en avoir beaucoup discuté tous les deux, Rodrigue et Félicia décident d'avoir un autre enfant. La seconde grossesse de Félicia se passe également plutôt bien, elle n'a pas de complication et son coeur la laisse tranquille mais, elle accouche à environ sept mois de grossesse, le jour de l'anniversaire de Rodrigue et Alix. Ce n'est pas à cause de son coeur, ni un problème quelconque, c'est juste le hasard et pour le coup, c'est tombé sur elle. D'après l'Inserm, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale français, "70% des naissances prématurées sont spontanées, dues à des contractions précoces dont la cause est rarement identifiée, ou encore à la rupture prématurée des membranes fœtales (ces ruptures étant parfois d’origine infectieuse)." et pour Félicia, ça a été le cas, elle a eu des contractions précoces dont les médecins ignorent la cause (surtout que Pierrick, le médecin des Fraldarius, n'a pas pu s'occuper d'elle car, il était malade à ce moment-là. Quelques cas de peste se sont déclarés à Egua mais, heureusement, ils ont été pris en charge à temps, les malades ont été isolé et ils ont enrayés l'épidémie mais, il a été infecté en s'occupant des malades alors, il s'est complètement isolé pour éviter tout risque de contamination, surtout avec sa duchesse enceinte).
Le bébé nait et même s'il est fragile à cause de sa prématurité, c'est encore trop tôt pour dire s'il sera atteint de la même malformation que sa mère ou non mais, pour l'instant, il est en bonne santé. Comme ils l'avaient prévu, Rodrigue et Félicia l'appelle Hugo, comme le héros d'une chanson de geste qu'ils apprécient tous les deux (le nom de Glenn vient aussi d'un roman). Félicia arrive même à rire en disant que si leur petit est né aussi vite, c'est qu'il voulait souhaiter un bon anniversaire à son père et son oncle vu qu'ils sont nés le même jour alors, elle est optimiste, tout comme Rodrigue.
Malheureusement, même si tout s'est aussi bien passé que ça le pouvait, Félicia contracte une septicémie et meurt quelques jours après la naissance de leur deuxième fils, même si elle dit qu'elle ne regrette rien et qu'elle a été heureuse du premier jour où elle a pu sortir avec Ivy jusqu'à aujourd'hui vu qu'elle a pu rencontrer Rodrigue, Glenn et Hugo, même si évidemment, elle aurait préféré pouvoir rester avec eux plus longtemps. Rodrigue lui promet de bien s'occuper de ses petits, même s'il tombe en morceaux à sa mort. Même s'il savait qu'il allait surement la perdre rapidement, se retrouver dans le fait accompli, la voir morte à son tour alors qu'elle était si jeune, même en sachant que c'était déjà extraordinaire qu'elle ait pu vivre vingt-six ans... rien ne peut préparer à un tel chagrin et il la veille beaucoup, même s'il a énormément de mal à prier pour son âme malgré sa foi, sachant très bien qu'elle détestait se réveiller de ses crises en entendant quelqu'un prier pour son salut plutôt que pour sa guérison, même s'il sait très bien que cette fois, elle ne se réveillera pas... il s'en veut même énormément vu qu'il se dit que s'ils n'avaient pas essayé d'avoir un autre enfant, s'ils avaient été plus prudent, s'ils avaient attendu un meilleur moment, s'ils avaient...
Ce qui lui permet de tenir et le lui redonne l'impulsion de continuer alors qu'il veille sur le corps de Félicia avant qu'on l'enterre, c'est quand il entend son bébé pleurer. Il se précipite d'un coup vers lui, le prend dans ses bras et le console, refusant de le perdre lui aussi, que ce soit son bébé ou Glenn. Il modifie aussi son nom, afin qu'il garde quelque chose de Félicia, ainsi qu'à cause de la ressemblance entre les deux (à part la forme des yeux qui ressemblent à ceux des chats qui viennent de son côté, il a tout prit de sa mère), ainsi qu'un voeu pour son avenir, un prénom qui signifie "celui qui a bonne chance, heureux" dans la langue de leur ancêtre : Félix.
Même après sa mort, Félicia restera très présente dans la vie de ses fils, grâce à Rodrigue évidemment, mais aussi grâce à Ivy qui continue à venir voir ses neveux très souvent ! Elle adore les Fraldarius et vient très souvent les voir, tout en faisant toujours un détour par la tombe de Félicia où elle lui raconte toujours ses dernières aventures, sans jamais oublier son ami et en lui promettant de veiller sur sa famille.
Son destin varie selon si je suis le jeu ou si on est dans l'univers où Lambert survit à Duscur mais, dans ce dernier, elle finit par être engagé par Oswald von Riegan pour l'escorter jusqu'à Fhirdiad afin de négocier l'aide que l'Alliance allait envoyer à Faerghus après la Tragédie. Ils forment une excellente équipe tous les deux, en dépit de toute leurs différences apparente, et ils se soutiennent tout du long. C'est d'ailleurs eux deux qui ont libéré la ville de Kleiman et par conséquence, ont libéré aussi les survivants de Duscur qu'avaient récupérés les agarthans. J'entre pas dans les détails vu que j'ai déjà été très longue (et ce billet est déjà en retard --') mais, vous devriez pouvoir comprendre toute ma fic avec ce que je vous ai dit dans ce mois (wink ! wink ! L'auto-promo c'est génial !)
Petit point de conception :
Pas trop de détail à donner pour le coup, j'ai juste recopié les tenues des deux Octopath alors, il n'y a pas trop de détail dans les tenues. Juste, Ivy a l'habit de Partitio car ils ont une personnalité relativement similaire (le côté requin et pas trop de problème pour faire des choses borderline si ça lui semble juste, et elle fait biiien plus attention à ses finances que lui vu qu'elle veut continuer ses aventures, ce qui la rapprocherait plus de Tressa pour le coup) et Félicia a l'habit de Tressa par conséquence.
Si elles ont la tenue de commerçante, c'est parce que c'était la fonction la plus proche de leur compétence, ce sont deux très bonnes commerçantes et négociatrices alors, c'était parfait pour elles deux !
Allez, un petit point pour les jobs secondaires : Félicia aurait soit ecclésiastique vu qu'elle n'a aucune force ou apothicaire pour faire le lien avec sa maladie même si ça ne colle pas avec sa faiblesse physique, et Ivy est sur le fil entre voleur pour rappeler le côté illégale de la piraterie mais, si les deux guerriers d'Octopath n'étaient pas aussi honorables, elle aurait toute les compétence pour être une guerrière vu qu'elle est une très bonne unité physique tout en étant quand même sporadiquement dans l'armée en cas de conflit avec sa lettre de marque (les corsaires sont engagés officiellement par un Etat pour pratiquer la guerre de course contre leurs ennemis pour piller leurs navires avec des méthodes moins conventionnelles, c'est en face qu'ils sont considérés comme des pirates et des criminels [c'est pas pour rien que la guerre de course est illégale à présent]. Si vous voulez un bon exemple dans le monde réel : Francis Drake côté anglais qui a été le cauchemar de la flotte espagnol sous les ordres d'Elisabeth I, et bien plus tard, vous avez Robert Surcouf en France qui a pillé les navires anglais, et plus généralement les corsaires de Saint-Malo qui ont été les grands ennemis des anglais en Atlantique.)
Juste un petit détail pour les constitutions : Ivy est plutôt musclée vu qu'elle passe sa vie à être sur un bateau et à naviguer de partout alors, elle a du MUSCLES ! Par contre, Félicia est plutôt fine. C'est une vraiment civile et à cause de sa maladie, c'est juste impossible pour elle de se battre. Si vraiment, il fallait lui donner une arme, ce serait une arbalète vu qu'à part pour l'armer (et encore, ça dépend des modèles mais juste, elle n'a pas de force alors, même une arbalète suisse qu'on remonte avec une manivelle, elle aurait beaucoup de mal à la tendre), la force du carreau dépend d'un mécanisme automatique, pas de la force du tireur mais, elle ne sera jamais en première ligne ou sur un champ de bataille en général, elle ne tiendrait pas. C'est juste pas un rôle pour elle mais, si vous cherchez quelqu'un pour vous ravitailler et trouver à peu près tout et n'importe quoi pour votre fief ou votre armée à un prix cassé, c'est bon, elle vous le trouvera sans problème ! Si elle survivait jusqu'à l'époque du jeu, elle aurait un rôle très important dans la gestion et l'arrière d'une armée, notamment pour le ravitaillement, tout en sachant mettre les visiteurs en tout genre dans de bonnes dispositions pour négocier.
Et c'est tout pour ce mois de dessin ! Merci beaucoup à tout le monde d'avoir suivi ! J'espère que vous passerez tous une bonne fin d'année ! Profitez bien de vos proches et de votre famille pendant les fêtes ! Surement à l'année prochaine pour de nouveaux dessins !
#écriture de curieuse#dessin de curieuse#fe3h oc#fe3h oc drawcember#j'espère que ça vous plait surtout !#ça a été un sacré marathon pendant tout ce mois mais je suis plutôt contente !#Même s'il y a eu des renoncements vu que bon... le temps...#je suis déjà en retard pour ce billet-là - -'#je voulais aussi faire Daphnel sous forme de chibi -car ce serait assez marrant de la faire en chibi mignon comparé à son caractère sanguin#et je voulais aussi faire Erika et Halfdan comme unité FEH de la fête du lien pour qu'ils puissent être en couple officiellement au moins l#(ça aurait peut-être mieux collé à la bannière des mariées mais j'aime pas trop les robes blanches européennes...#...et ça n'irait pas à Erika ou Halfdan qui ont de grands habits srengs bien colorés et vifs le festival du lien est plus permissif...#... à mon avis évidemment ^^')#j'essayerai surement de les dessiner pour les poster début janvier... en retard pour en retard autant les faire plus tard ^^'#et j'avais aussi une autre scène avec Loquax et Régina où je testais un autre style pour mieux exprimer sa cécité#il y a aussi une idée pour Esther que je voudrais dessiner où elle est dans sa vraie forme d'aberration complètement blanche et éthérée#et j'ai pas eu le temps et l'énergie de faire une image de bonne année avec les personnages de mon idée en cours...#ce sera surement un de mes projets à faire l'année prochaine : commencer cette histoire à l'écrit ^^'#Pour l'instant je le sens surtout en dessin c'est la première phase quand je crée mais c'est une phase plus ou moins longue#enfin comme toujours on verra bien ! Quand on se met trop de pression on arrive à rien de toute façon alors autant rester cool !#Merci encore à tous pour cette année ! :D
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"Chère Gisèle Pelicot, vous êtes entrée dans nos vies comme au tribunal d’Avignon, par la grande porte. [...] Le jour de l’ouverture du procès de vos violeurs a aussi été celui de l’officialisation de votre divorce. [Une meute] vous attend dans la salle d’audience : celle des 50 hommes qui sont jugés pour viol en réunion. Il y en aurait des dizaines d’autres qu’on n’a pas pu identifier. Vous faites face. Rien ne vous préparait à être dans cette salle d’audience. Un des accusés est arrivé en retard parce que, dit-il, il devait accompagner son fils à l’école pour la rentrée. Je me suis demandé qui avait accompagné vos petits-enfants, qui faisaient, eux aussi, leur rentrée scolaire. Je sais que vous avez pensé à eux à ce moment précis.
Réalité difficile à accepter
Vous les voyez tous pour la première fois sauf ce voisin que vous croisiez parfois dans la vie d’avant, celle qui ne reviendra jamais, celle de la maison du Vaucluse et de l’ignorance préservée. Vous les regardez. Ils regardent leurs pieds. Ils n’avaient jamais vu vos yeux, Jean, Didier, Jean-Luc, Romain, Redouan, Cédric, Grégory, Karim, Jean-Marc, Philippe, Quentin, Nicolas, Vincent, Patrick, Paul et les autres… On ploie sous la longueur de la liste et la banalité des profils. Les trois quarts d’entre eux ne reconnaissent pas les viols, comme tous ceux qui font les gros titres de l’actualité, les PPDA, Nicolas Hulot, Salim Berrada, Gérard Miller, Olivier Duhamel, Benoît Jacquot, Jacques Doillon, Gérard Depardieu…
Leurs arguments sont toujours les mêmes. Ils font tourner l’infect disque rayé du mensonge complaisant. Ils n’ont pas compris ce qu’ils faisaient. Ils sont sûrs d’être, eux aussi, des types bien, pas des monstres, même quand on leur montre les vidéos des crimes. Ils sont pompier, journaliste, étudiant, chauffeur routier, gardien de prison, infirmier, retraité, conseiller municipal, nos amis, nos amants, nos pères, nos frères. Une réalité difficile à accepter.
Un seul s’est adressé à vous pour vous présenter des excuses. Leur défense est un échantillon chimiquement pur de la violence patriarcale et des masques derrière lesquels elle s’abrite pour prospérer. « Le patriarcat est dans la maison ce que le fascisme est dans le monde », écrivait Virginia Woolf dans Trois guinées (1938).
Certains évoquent le poncif éculé de la pulsion, d’autres la frustration sexuelle due à l’absence prolongée d’une compagne officielle. Il y a celui qui trouve « bizarre » d’avoir fait ça. On trouve aussi des traces de « libertinage incompris ». Il y a celui qui ose l’ahurissant « viol involontaire ».
« Consentement par délégation »
Puisque vous étiez comateuse, il est difficile de prétendre que vous étiez partante. Difficile, mais quelques-uns tentent quand même le « j’ai pu croire qu’elle faisait semblant de dormir ». Les plus audacieux essayent le « consentement par délégation » ; le mari était d’accord, « il fait ce qu’il veut avec sa femme ». Une femme est soumise à son compagnon. L’ordre immémorial de la hiérarchie masculine est respecté.
Ce qui est certain, c’est qu’ils ont tous bandé à l’idée de pénétrer un corps inerte. Le viol et l’ordinaire de la sexualité semblent avoir beaucoup de points communs dans leur esprit. Ils ont bien le droit. Ils ont le pouvoir de le faire. Ils n’allaient pas passer à côté d’un viol gratuit près de chez eux. Ils ont été biberonnés à la haine des femmes, au mépris qui s’excite de l’impuissance de l’autre. Le sexisme féroce transpire de leur discours. La pornographie violente dont certains collectionnaient les images les plus répugnantes y est sans doute pour quelque chose. La domination absolue les a fait jouir. Ils ne voient pas le problème. Même au tribunal. Même devant vous.
Ils font ce que font la plupart des hommes accusés : ils se victimisent et rajoutent une couche de mépris sur celle qu’ils ont déjà humiliée. Ils sont tombés dans un traquenard. On les a piégés. Vous êtes restée là, à les écouter sans ciller, droite sur le ring. Vous décrivez désormais votre vie comme un combat de boxe. Le combat est déloyal. L’adversaire a les armes du terrorisme patriarcal. Que vous soyez à terre ou debout, cassée ou le poing levé, votre droiture fait craqueler la carapace d’impunité qui les a longtemps protégés.
Ce n’est pas seulement vous, Gisèle, qu’ils ont traitée comme une chose. Ils nous disent, à toutes, notre insignifiance. Votre force nous rend la nôtre. Merci pour ce cadeau immense.
Hélène Devynck, journaliste et autrice d’Impunité, (Seuil, 2022)"
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saga: Soumission & Domination 326
João
Il attend 2 jours avant de me rappeler. J'aurais même attendu une semaine pour l'avoir. Heureusement sa réponse est positive. L'aide qu'il reçoit de l'association qui l'a tiré de sa favela est tout juste suffisante pour vivre même s'il est très reconnaissant à cette dernière. Et son côté catho le rends pas très à l'aise avec ses " protecteurs " ! Il m'assure qu'il sera plus libre avec ce que je lui propose qu'avec leur bienveillance surannée. Je lui dis qu'il est totalement libre envers moi. Même s'il refuse ma proposition, on restera en contact s'il le veut.
Il me dit que c'est la meilleure offre qu'on ne lui ait jamais faite. Je lui donne l'adresse du labo d'analyse et lui dis de me rappeler dès qu'il aura les résultats. 48 plus tard, il me dit être nickel et m'envoie la photo de la feuille de résultats.
On se revoit rapidement. Il veut savoir quand il commence, et quelles sont les conditions exactes de mon offre.
Dossier João :
Age : 20ans
Taille : 1m78
Poids : 78Kg de muscles sous une peau dorée/cuivrée en permanence (génétique : indien + black + blanc)
Sexe : 22 x 6, frein cassé
Parents : orphelin sorti de sa favela par une organisation caritative française
Pratique sexuelle : gay depuis sa puberté, quasi abstinent depuis son arrivée en France il y a 5 ans.
Sport : Capoeira en club, enseignant des premiers niveaux
Etude : 1ère année de Fac de Science (retard dû à son intégration en France et à la reprise de niveau scolaire)
Même si je connais maintenant son corps, je lui demande de se remettre nu devant moi. Je lui dis que même s'il ne se laisse déjà que peu de poil, je souhaiterais qu'il coupe court ceux qu'il laisse au-dessus de son sexe. Les aisselles, si cela ne le dérange pas de les épiler aussi, il conviendra mieux au standard de ma société. Comme il est OK, nous passons de suite à la salle d'eau du premier où il y a tout pour entretenir les surfaces de mes escorts. Je me charge de tondre à 5mm la touffe de João et épile ses aisselles. Le temps de faire quelques photos et il se rhabille. Je lui fais remarquer que ses vêtements sont trop cheap pour ma clientèle. Il s'excuse mais son budget est assez limité et à part les sous-vêtements qui sont neufs, il s'habille avec des vêtements fournis par l'association. Je comprends mieux sa touche ! Je lui dis qu'il n'y aura aucun problème. Avec ce qu'il va gagner, il va pouvoir se vêtir de neuf et de façon personnelle. Pour le travail, je lui dis que c'est moi qui habille en costume et en smoking avec bien sur les sous-vêtements qui vont bien avec (sa morphologie pas avec les fringues !!), les chemises et les chaussures. Il ouvre de grands yeux, il n'avait pas pensé à ça. Ayant un véritable stock de boxers, shortys et autres trunks de différentes marques, je vais en chercher une douzaine (ES, Addicted, Aussiebum, CK, CR7, 2xi...) et lui dis de choisir. Il connait quelques marques pour les avoir matées sur internet mais n'en avait jamais eu en main. Il se remet à poil et les essaye. J'ai bien choisi, ils lui vont tous, mettant en avant son service trois pièces et son fessier rond. Je prends un sac et les mets tous dedans avant de lui tendre. Il me remercie et vient m'embrasser pour. Comme il n'est pas habitué, je lui dis de passer samedi prochain pour qu'on fasse les boutiques ensemble.
Samedi : En fait PH et Ludovic nous accompagnent. On passe en premier chez mes vendeurs de " vêtements de travail ". On y passe une heure et demi à choisir 2 costumes, pour le smoking c'est plus rapide, il n'y a que la longueur de jambes à épingler. Nous en profitons pour acheter les chemises, cravates et noeuds papillon. Je me laisse tenter par trois nouvelles cravates que j'acquière pour nous même. La carte chauffe et ils me promettent de me livrer tout ça dans la semaine. On file ensuite dans des magasins plus casual et nous y restons 2 heures à " jouer à la poupée ". Quand on termine notre shoping, nous avons les bras chargés de sacs. João a bien essayer de nous freiner mais c'était peine perdue ! Il est habillé pour l'hiver, en jeans de marque comme en polos, pulls et blousons.
En partant, nous passons à la colocation. Nous y trouvons mes deux " Com ". Ils ne s'étonnent pas que je ramène un autre escort. Ils nous font visiter. Ils ont mis de leurs identités dans la déco. João me demande si c'est là que je lui propose de vivre au lieu de sa cité U. Comme je confirme, les deux autres l'accueillent plus chaleureusement. Ils l'abreuvent de tant d'informations sur leur organisation de vie que je mets le holà. Ils lui demandent dans quelle fac il va et, sachant laquelle, ils lui donnent déjà la ligne de bus à prendre pour y aller. En attendant qu'il s'y installe définitivement, nous rangeons ses nouvelles affaires dans le placard de sa nouvelle chambre. Puis nous rentrons au Blockhaus. Je compte bien garder João tout le WE.
S'il est prêt coté poil, il ne l'est pas encore pour la relation sexuelle avec mes clients. Comme la nouveauté qu'il introduit dans mon équipe est suffisante pour que sa première fois soit lucrative, je peux le préparer sérieusement coté sodomie. Je ne veux pas qu'on me le casse à sa première prestation !
Il ne sait comment me remercier pour tout ce que je fais pour lui. Il comprend quand je lui dis que c'est juste un investissement. A ce propos, je vais l'inscrire au permis il ne pourra pas toujours se déplacer par des transports en commun. En attendant il utilisera les services des Taxis. Ça passera en charge comme les voitures. La soirée se passe à l'écouter parler de son pays. Même s'il est sorti de sa favela, il y a passé de bons moments, même s'il n'avait qu'un seul vieux short à se mettre sur les fesses.
Ludovic lui demande comment il avait su pour son homosexualité Il nous raconte alors sa prise en charge, lors de la mort de ses parents, par un clan auprès duquel il a appris la Capoeira et l'amour auprès de son chef, un métis de 25 ans. Il l'a protégé des drogues et des tatouages tribaux, de la délinquance armée et de l'exploitation sexuelle dans lesquelles, les gens de son type tombent souvent. Il l'avait même inscrit à l'école du curé. Quand il s'était fait descendre par un clan adverse et que seul survivant du clan, il avait été attrapé par la police, il avait échoué à 100% dans les pattes du curé local. C'est par lui qu'il s'est retrouvé en France. D'origine française contrairement aux autres prêtres souvent portugais, il s'était arrangé avec cette association pour trouver une place en France. Tant mieux pour moi !
Ludovic, toujours curieux, lui demande comment il arrivait à maitriser ses pulsions depuis son arrivée. João est en confiance. Il nous explique que beaucoup de branlettes et quelques pipes quand dernièrement il osait aller dans les lieux de dragues. Mais que c'était quand même un peu la misère sexuelle. Il regrettait souvent sa vie avec son chef de gang. Gentiment il ajoute " un peu moins depuis que je vous connais ". C'est gentil !
Samir a cherché sur internet des recettes de là-bas et nous sert ce soir-là un premier essai. João est touché par l'intention même si le résultat n'est pas à la hauteur de ce que notre cuisinier espérait. C'est pas mauvais mais pas fantastique non plus. João lui donne quelques conseil et lui dit que la prochaine fois, il cuisinera avec lui.
Nous passons la soirée tous les 4. Pas de film sur la télé ni de cinéma. Nous passons 4 heures à faire l'amour et à le baiser. Il kiffe trop ça et nous aussi. Sa peau est douce et ses lèvres appellent le baiser. Elles sont aussi très " chaudes " quand une bite les écarte ! Sa rondelle est pareille quand on s'enfonce dedans. Il apprécie de plus en plus la sodo. Faut dire que nous nous y mettons tous les trois pour lui rappeler combien c'est bon. Il nous a pris tous les trois bien longuement avant de jouir. Sa résistance augmente et il reprend confiance en lui. Ses 22 sont aussi très agréables à prendre dans le cul et Ludo comme PH sont d'accord avec moi. Il a une façon de bouger en vous très excitante, son roulé de hanche !! Et si on ne se concentre pas un peu, il vous ferait jouir en 10/15mn !
Nous avons juste le temps de nouer les kpotes avant de nous écrouler de fatigue. Le réveil est poisseux ! Bousculades pour nous doucher alors qu'il y a la place pour nous 4 sans problème. C'est seulement avec une serviette autour des reins que nous montons prendre le petit déjeuner. Jona nous rejoint vers 10h30 pour établir le programme sportif de João et voir avec lui comment intégrer des cours de Capoeira.
Je les présentes. João sent très vite à qui il a à faire. Alors que je n'ai rien dit concernant les activités particulières de mon coach sportif, João a pris sa mesure et son comportement change imperceptiblement. Quand Jona lui demande une démonstration de Capoeira version " survie ", João se lâche et il est heureux que Jona se soit encore amélioré cet été. Les coups pleuvent et Jona encaisse, parant et reculant quand il n'avait pas le choix. C'est autre chose que les passes que j'ai pu voir au club. Là-bas, elles ressemblaient plus à une chorégraphie qu'à un combat. Jona demande un temps mort. João se redresse en sueur. Il s'excuse d'avoir été pris par le " jeu " mais c'était la première fois qu'il pratiquait façon " favela " depuis qu'il avait quitté Rio. Jona écarte les excuses qui n'avaient pas lieu d'être et commence à discuter technique. João peine parfois un peu avec les termes techniques mais ils finissent par bien communiquer tous les deux. On les laisse et entamons nous aussi notre décrassage physique. Tout en soulevant des poids, je laisse trainer mon oreille de leur côté. Jona est déjà en train d'intégrer la Capoeira. C'est d'autant plus facile qu'il retrouve une bonne part de ce qu'ils ont appris l'été dernier. Et quand il me demande comme partenaire pour une démo devant João, ce dernier confirme. Il retrouve certaines parties propres à son sport de combat. Il capte vite ce que les autres techniques apportent en efficacité et dangerosité. En riant il nous dit qu'il ne doit pas falloir nous embêter quand on nous croise en groupe ou même tout seul ! Sans entrer dans les détails, Ludovic confirme que nous réglons nos problème nous-même. C'est plus rapide et plus économique pour la société, pas d'enquête ni de procès à rallonge. João se tourne vers moi pour avoir confirmation. Je lui dis qu'il n'est pas tombé dans un nouveau gang. C'est juste que quand ce n'est pas nécessaire de faire participer la police c'est mieux. Et que c'est vrai, ce n'est pas parce qu'on est gay qu'on se laisse marcher sur les pieds.
Il me dit que ça lui va aussi. Par contre son visa temporaire l'oblige a plus ce circonspection. Je le comprends bien.
Je me promets de voir avec l'organisation qui l'a fait venir si on peut trouver une solution plus permanente.
La séance de sport nous laisse ne sueur. Je sonne la fin et nous passons sous les douches avant d'aller tremper dans la piscine de cet étage. L'eau y est plus chaude que dans les autres car elle ne nous sert plus que comme énorme jacuzzi depuis que la piscine de la serre a été construite. Les bras sur les rebords, nous nous détendons. J'entends João dire que c'est le paradis. Quand même pas, mais pas loin peut être !!
François nous rejoint pour déjeuner. De retour d'un contrat, il arrive direct et porte encore son smoking de la veille. Il monte nous dire bonjour avant de descendre au premier se changer. Comme Jona l'accompagne, je leur dit de ne pas prendre trop de temps quand même, sinon le repas serait froid. Ils auront été brefs et nous reviennent après 20mn seulement.
Pendent le repas, François nous parle de sa prestation. João l'écoute, concentré sur ce qu'il dit. Je lui demande s'il avait eu une gratification supplémentaire. Il sort alors une enveloppe de sa poche et la fait passer à Jona qui s'interrompt de manger pour compter les billets. Quand il annonce 1000, João s'écrie " en plus du salaire ? ". François lui répond en riant que bien sûr c'est en plus. Et qu'il ne s'inquiète pas. Lui, avec sa tête, s'il n'était même que moitié aussi bon qu'eux autres, il est sûr de s'en faire autant. Sans compter le bonus de sa première prestation.
Comme je ne lui en avais pas encore parlé, je précise ce que François entendait par là. Il hallucine quand j'avance un montant probable et que je lui dis que c'est net pour lui.
Ludovic appelle sa mère pendant le café. Il voulait savoir si elle ne connaissait pas quelqu'un dans l'association caritative, après tout elle passe une bonne partie de son temps dans ce genre d'occupation elle aussi. C'est tout content qu'il nous annonce que non seulement elle en connait le président mais qu'en plus elle en fait partie. Avant qu'il coupe, je lui demande de me prendre un rendez-vous avec elle. Je n'ai que 2 ans de plus que lui mais je me sens une âme de grand frère avec lui. (Et oui, même si nous baisons ensemble de temps en temps. C'est pas moi qui aie inventé l'inceste mais ça existe !).
La fin d'après-midi est étrangement non sexuelle, juste reposante pour bien démarrer la semaine.
Durant cette semaine-là, João informe l'association de son changement d'adresse. Et intègre la colocation. Il est très content de revivre en communauté. C'est là chose qui lui manquait le plus de sa vie d'avant. Jamais il n'avait été aussi seul que depuis son arrivée en France. Au Brésil, il était le 5ème de sa famille et après, il n'y avait jamais moins de 10 personnes autour de lui et du chef.
Les deux autres sont contents aussi, il leur a déjà cuisiné un plats de chez lui qu'ils ont trouvé trop bon. Ils se chargent aussi de corriger ses fautes de français mais pas son accent chantant. Le déménagement de sa chambre a été rapide, deux valises plus ses livres de cours ! La 300C a suffit et en un seul voyage !
J'accompagne Ludovic un soir pour voir sa mère. Elle m'explique en quoi consiste l'association qui s'est chargée de faire venir João. Ludovic lui explique que je lui ai trouvé un petit travail et qu'il va bientôt être indépendant financièrement. Elle s'étonne et nous dit qu'il doit quand même poursuivre ses études jusqu'au bout. Là-dessus je m'y engage. D'un autre côté cela va dégager des fonds pour un autre cas.
Elle me dit qu'elle en fera part à la secrétaire et que João n'aura qu'à passer leur signifier sa nouvelle adresse, pour qu'ils puissent continuer à le suivre. Je laisse glisser. Il sera toujours temps pour João de couper les ponts plus tard. Quand nous allons pour partir, Enguerrand dévale l'escalier pour nous saluer. Il me tombe dans les bras et me fait un gros bisou. Sa mère l'excuse et me dis que depuis trois semaines, elle ne le reconnaît plus ou plutôt elle retrouve son enfant qui a enfin terminé sa crise d'adolescence. Comme il est encore contre moi, je passe ma main dans ses cheveux et les ébouriffe en ironisant "hé bien mon petit, on s'est finalement calmé ". Il éclate de rire et passe dans les bras de son frère. Le jeudi soir, je suis avec João dans mon bureau. Il m'a pressé pour que je le fasse travailler. Il me dit qu'il vit à mes crochets et que ça le gène. J'ai beau lui dire de ne pas s'inquiéter, il m'a tanné jusqu'à ce que j'accepte. Il voit sa fiche pour la première fois. Il trouve les photos bien faite et me demande en rigolant qui est le mec dessus. La fiche est envoyée à mes clients. Les retours sont rapides, je les avais prévenus qu'un nouvel escort atypique venait d'intégrer ma boite. Même si le rendez-vous est pour dans 2 semaines (le temps de finir de préparer mon João), les offres se bousculent. Son physique brésilien affole le réseau ! Comme d'habitude, un ralentissement se produit après une demi-heure. La relance est facile, j'ajoute deux nouvelles photos où il apparait nu de face comme de dos. Nouvelle demi-heure de folie. A mes côtés João est scié par le montant qui ne cesse de croitre au bas de l'écran. Quand les chiffres s'arrêtent de bouger, ils ont atteint la plus belle enchère de puceau jamais réalisée. Par contre le client est dans la partie haute du classement en taille de bite. Je devrais le préparer pour un calibre 25x6,5.
Je sors la fiche client et la donne à João. Il la lit et s'aperçois du boa qu'il va devoir apprivoiser. Lui est un brésilien des favela pas de la forêt amazonienne et les boas c'est pas son truc, même s'il m'avoue qu'il ressemble assez à celui de son " mentor " en blanc puis il ajoute en plus gros quand même.
Je le rassure et lui dis qu'il n'y a rien qu'une bonne préparation ne peut arranger. Quand nous remontons et que PH apprend le nom du gagnant, il dit à João qu'il aurait pu tomber pire. Mais qu'il doit quand même bien se préparer.
Pendant les 15 jours qui vont suivre, il viendra 6 fois pour qu'on le mette à niveau. Là ce sera passage au sous-sol et il fera connaissance avec le donjon et sa collection de gode. Lavements plus graissage en quantité, plus poppers qu'il ne connaissait pas et sodos plus godes, il est rapidement au point où il s'en sortira sans difficultés le jour du rendez-vous. J'en profite aussi pour lui faire ouvrir un compte à la banque d'André et lui obtient une Visa en créditant le compte d'une avance sur honoraires.
Pour le rassurer, je l'emmène et l'attend. Il se débrouille comme un pro. Ses pipes sont convaincantes et sa rondelle élargie juste ce qu'il fallait pour que le client soit quand même serré dedans. La performance lui vaudra comme souvent un bonus intéressant. Quand je lui remets les billets dans les mains, il me les rend et me dit que ça couvrira une partie de ce qu'il me doit. J'éclate de rire et me dit que ça c'est déjà fait avec mon pourcentage. C'est donc tout pour lui. Il n'en revient pas. Nous repassons par le Blockhaus. Tout fier il dit à PH combien le mec lui a donnée en plus. PH sourit et lui dit que c'est uniquement parce qu'il a été très bon. João se tourne alors vers moi et me roule une pelle de remerciement. Puis il s'écarte violemment et s'excuse auprès de PH. Eclats de rire de ce dernier qui lui dit qu'il n'y a pas de malaise, il sait bien que mes escorts m'aiment tous un peu.
Les 3 semaines en immersion presque totale avec João nous ont fait l'apprécier encore plus. Sa simplicité toute brésilienne, la chaleur qu'il met dans ses rapports humains (et oui pas que sexuels), réchauffe le blockhaus plus sûrement que le chauffage au sol. Son accent ensoleille la maison et lui-même semble heureux de sa nouvelle situation. Je crois qu'il retrouve un peu de cette ambiance de groupe masculin dans lequel il a passé sa jeunesse. Il se sent aussi protégé du monde extérieur par notre présence et sait qu'il peut compter sur des amis qui le comprennent vraiment. Pas juste des gens pleins de compassion pour son état d'orphelin de favela. Il a passé 5 ans sous ce régime de " protégé de l'église " et ça lui pesait beaucoup, même s'il leur en était reconnaissant.
Il s'épanoui avec nous comme il ne le pourrait pas avec eux. Même le dirigeant du club où il officie n'avait pu percer sa carapace comme nous, nous avons pu le faire. Méfiant et un peu timide, il n'avait jamais osé se confier avant nous.
C'est un honneur qu'il nous fait et il ne m'en est que plus cher à mon coeur.
Jardinier
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Bilan d'écriture 2024 ✨
Bonne année, toute le monde, qu'elle soit pleine d'espoir bien nécessaire et de douceur !
C'est l'heure du bilan d'écriture, qui est donc ultra positif.
D'abord, un point décembre, j'ai fini sur un mois productif à quasi 23 000 mots, éparpillés sur le Soulmate UA Genshin et du Star Wars par bouts, je n'étais pas très concentrée, mais j'ai avancé un peu sur tout, c'est déjà ça !
En 2024, je m'étais encore une fois inscrite au défi @gywo, en m'engageant sur 150 000 mots annuels, un total que j'ai explosé en écrivant 265 295 mots. On ne va pas se mentir, ça fait un peu année outlier that shouldn't be counted, mais je me suis quand même ré-engagée sur 200 000 mots.
Les mots, c'est bien, mais comme l'année dernière, c'est surtout la joie d'écrire qui est à retenir, surtout pendant cette année compliquée sur pleins de plan, personnels autant que géopolitiques.
C'est l'heure des stats ! Tous ces mots, ça veut dire quoi ?
C'est 137 548 mots et 13 fics de publiés, la très grande majorité dans le fandom Star Wars qui m'aura pris par la gorge par surprise cette année. Ils m'ont demandé 183 846 de premiers/second jets.
Les 81 449 restants sont éparpillés sur 13 projets, certains ayant plus de chances d'être oubliés que d'autres 😬
Mon mois le plus productif a été avril avec 40 067 mots, je sais pas ce que j'avais bouffé, écrits sur 25 jours. Le mois durant lequel j'ai passé le plus de jours, c'est mai, avec 28 jours. Le mois le moins productif a été novembre avec 1041 sur une seule journée... Mais une journée productive on va dire ?
Les projets de l'année en cours, c'est de finir le Soulmate UA Genshin, déjà. Dans mes projets Star Wars, j'ai Les Voies Parallèles, un petit bonus aux Voies au sujet des jumeaus ; Springbreak qui me tue à petit feu ; l'UA Qui-Gon Lives qui m'est revenu sans prévenir ce dernier mois et a bien avancé ; le projet Beauty and the Beast, un UA qui se passe après la série Obi-Wan Kenobi ; la Dinluke qui suit De l'Espoir.
Enfin, j'aimerais re-consacrer du temps à mon projet original Hallmark Movie !
J'ai du taff XD
Et si vous êtes venus jusqu'ici, des bouts de fics de plusieurs projets à venir :
Genshin Impact, Soulmate UA :
(Période de leurs études).
Un an plus tard, lors d'une soirée tardive à réviser dans le Foyer de Daena, Kaveh céda à l'épuisement et posa la tête sur son livre. De là, il voyait parfaitement le profil d'Alhaitham, de trois quarts, ce petit pli entre les sourcils qu'il avait malgré lui quand il devait faire un effort de réflexion. L'éclairage à la lampe adoucissait ses traits. Le cœur de Kaveh s'emballa un peu, un tout petit peu.
— Est-ce que tu as une âme sœur ? demanda-t-il tout bas.
Cette question avait été rhétorique, même pas faite pour être entendue. Mais le phono-isolateur d'Alhaitham ne devait pas être enclenché, car il tourna tout de suite les yeux vers lui. Kaveh avait fini par gagner gain de cause, au sujet de l'esthétique - Alhaitham avait prétendu que c'était pour qu'il arrête de le fatiguer, Kaveh avait traduit que c'était pour lui faire plaisir. C'était une première étape sur le chemin ardu qui s'annonçait pour lui faire voir l'intérêt de la beauté, mais c'était déjà ça. Il était particulièrement fier de ce travail, même si, certes, cela avait quelque peu compliqué la tâche d'y incorporer tous les éléments nécessaires.
Kaveh avait pris du retard sur son propre projet pour y arriver, mais peu importait ! Il aurait été hors de question qu'il laisse Alhaitham se promener avec un arceau noir sur la tête.
— Oui, répondit Alhaitham.
Avec un pincement au coeur qu'il nierait jusqu'à sa mort, Kaveh se redressa.
— Pas moi.
*
Star Wars, Les Voies Parallèles :
Le ton monta très vite, le ton montait toujours très vite entre Leia et Anakin, deux forces de la nature qui s'entrechoquaient. Parce que les talents de diplomate de l'une disparaissaient complètement face à l'autre et que ce dernier acceptait très mal qu'elle grandisse, qu'elle ait grandi ; parce que Leia cherchait désespérément à le rendre fier et qu'Anakin voulait pouvoir encore la bercer dans ses bras.
Obi-Wan avait appris à les laisser se hurler dessus, du moins jusqu'à ce que... Il jeta un regard à Luke qui s'était rembruni après un « Tu ne sais pas ce que tu veux » d'Anakin qui répondait à un « Je fais ce que je veux et je me fiche de ton opinion » de Leia.
L'adolescent posa sa tasse d'un geste brusque sur la table.
— Papa. Leia.
Sa voix n'était pas monté du tout, mais sa présence dans la Force brûlait tout ce qu’elle touchait. Son père et sa sœur s'interrompirent d'un coup, se tournèrent vers lui, prêts à lui présenter leurs excuses pour ne pas avoir à se demander pardon l'un à l'autre.
Souvent, Obi-Wan regrettait que Luke soit devenu le vaisseau entre eux, leur voix à tous les deux. C'était injuste, même s'il avait endossé le rôle avec sa bonne volonté habituelle. Obi-Wan aurait dû l'inviter à sortir de l'appartement avec lui, à laisser le père et la fille se débrouiller, mais la situation exigeait malheureusement de lui une autre intervention.
— Leia, dit-il, puis-je discuter avec toi un instant ?
*
Star Wars, Springbreak :
La T8-Ex était un petit vaisseau de transport habitable de seize mètres, à la puissance acceptable pour son genre, et surtout relativement maniable. Et elle le serait encore plus une fois qu'Anakin aurait l'occasion de s'y attaquer. L'espace, rentabilisé au maximum, lui permettait d'exécuter des kata lents tant que son sabre laser n'était pas allumé.
Dans l'ensemble, un bon petit appareil.
Un silence terrible y régnait, R2 était sur son pod de charge, et la vibration de l'hyperespace ne comptait pas. Si Anakin se posait et étendait sa perception, il réussirait peut-être à sentir la présence d'autres vies dans la Force, mais c'était désagréable, les distances changeant constamment lui faisait l'effet d'un grésillement.
Te voilà seul.
Sans rien ni personne pour le surveiller, dans un vaisseau spatial pouvant parcourir plus d'une semaine de voyage en hyperespace sans avoir besoin d'être rechargé. La galaxie était à sa portée.
Il pourrait partir, s'il le voulait.
Et qu'est-ce que tu ferais ? Qu'est-ce que tu ferais, Anakin Skywalker ?
Tant de choses, en réalité. Pilote ou mécanicien sur tous les vaisseaux possible et imaginables, mercenaire. Il ferait un excellent récupérateur.
Il pourrait aussi chasser tous ceux qui restaient du règne de Palpatine. Pénétrer dans les centres de détention où les procès s'éternisaient et régler le problème d'un coup de sabre. Eux, et ceux qui s'étaient échappés, qui s'étaient fait discrets, ceux qui avaient soutenu en toute « légalité », et restaient sénateur de leur planète, ceux qui avaient retourné leur veste à la dernière seconde.
Anakin connaissait leur nom à tous.
Il se demanda combien de temps il faudrait à l'Ordre pour lui envoyer Obi-Wan aux trousses.
Combien de temps il faudrait à Obi-Wan pour laisser tout ce qu'il faisait et venir le chercher lui-même.
Il était presque tenté de le tester.
*
Star Wars, UA Qui-Gon Lives :
Son com sonna dans sa ceinture, et la voix de Maître Qui-Gon en sortit tout de suite.
— Bonjour, Obi-Wan.
— Bonjour, Maître. J'ai cru comprendre que vous étiez revenu de Sarka 6. J'espère que la mission s'est bien passée.
— À une destruction de speeder près. Quand tu le verras, peux-tu rappeler à Anakin qu'il est attendu en cours de diplomatie ossatienne dans une demi-heure ?
Obi-Wan haussa les sourcils, Anakin fit mine de vomir.
— Je n'y manquerai pas, dit Obi-Wan en indiquant d'un air sévère la direction générale des salles de classe.
L’adolescent leva les yeux au ciel.
— Je te remercie.
— File, intima Obi-Wan quand Qui-Gon eut raccroché. Je ne te couvrirai pas.
— L'adelphe de lignée de Ferus l'aurait couvert.
— Ferus est le premier padawan de la chevalière Tachi, alors tu n'en sais rien du tout. File !
File, mima Anakin avec une grimace avant de partir au petit trot.
*
Star Wars, Beauty and the Beast :
Comme sortit de nulle part, une silhouette immense, noire surgit dans le couloir. Elle dégageait un froid glacial, un tourbillon de désespoir et de rage qui aspirait tout. Luke hoqueta et cacha le visage dans le cou d'Obi-Wan.
Celui-ci le serra encore plus fort contre lui, se demandant déjà comment il allait sortir son sabre laser et se battre alors qu'il avait un enfant dans les bras.
La créature portait une étrange armure d'un noir aussi profond que la Force qui tourbillonnait de colère autour de lui. Ce n'était pas le premier utilisateur du Côté Obscur qu'Obi-Wan croisait, loin de là. Ce n'était même pas le premier Sith, loin de là non plus. Mais il y avait quelque chose chez celui-ci, quelque chose qui le saisissait aux tripes, le glaçait jusqu'à la moelle de ses os.
Tous les enfants se turent.
— Obi-Wan Kenobi, prononça l'Inquisiteur lentement d'une voix caverneuse, déformée, et avec un plaisir perturbant.
— Vous avez l'avantage, répondit Obi-Wan d'un ton léger, je crains ne pas être en mesure de vous identifier.
Il y eut un silence. Autour de l'Inquisiteur, la Force se déchaîna soudain, tous les meubles et les esclavagistes se soulevèrent, puis retombèrent dans un bruit de fracas. Obi-Wan sentit quatre des cinq esclavagistes mourir, un bleu soudain qui s'effaça aussi vite qu'il était arrivé.
Les enfants se remirent à hurler en s'accrochant à ses jambes de toute leur force.
— Chut, chut, intima Obi-Wan, désarmé, cherchant dans son usage rouillé de la Force un moyen de les réconforter, de les faire taire.
Qui savait de quoi l'Inquisiteur était capable ? Un coup de ce sabre laser au goût de sang sur sa langue et ils seraient tous morts avant même qu'Obi-Wan ait pu faire quoi que ce soit.
Qu'est-ce que tu veux faire ? Qu'est-ce que tu peux faire ? Inutile, impuissant.
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Les pingouins, ça vole pas
Cadeau de Secret Santa pour @astromechdroid-r2d2 je suis vraiment désolé pour le retard, j'ai enchaîné les galères 😢Mais j'espère que ça te plaira !
-Merlin ! Merlin !
L’enchanteur se raidit brusquement en entendant la voix du gamin l’appeler. Il se retourna, pour voir débarquer, courant autant que faire se peut dans la neige, un petit bonhomme d’environ cinq ans, la morve au nez, dont les genoux peinaient à dépasser de la poudreuse, tenant quelque chose dans ses petites mains de bambin. Il avait l’air affolé.
-Mais qu’est-ce que tu fais là ? T’étais pas censé être à la sieste ? Et puis qu’est-ce que tu tiens ? Il est où ton manteau ?
Voilà quelques semaines que le vieil homme s’occupait du fils Pendragon. Ygerne l’avait expressément chargé de lui trouver une demeure où il pourrait être en sécurité, loin des griffes meurtrières d’Uther, ne pouvant plus le garder à Tintagel. Plus facile à dire qu’à faire. Un enfant, ça se déposait pas devant une porte comme une vulgaire cagette de légumes. Il fallait s’en occuper, le nourrir, jouer avec, sans parler des choses légèrement déshonorantes pour un magicien, comme par exemple lui changer le fut à la suite d’un tragique incident … disons digestif. Alors, il était maintenant enfermé depuis plusieurs jours dans une routine se rapprochant du grand-père devant éduquer tant bien que mal un petit fils qu’il ne connaissait que très mal, au combien il pouvait le trouver adorable.
-Regarde, regarde ! Larmoya le petit Arthur, visiblement au comble du désarroi, arrivant enfin au niveau de son actuel tuteur. J’ai trouvé un pingouin, mais il est tout bizarre, il bouge pas !
-Un pingouin ? S’étonna Merlin, sans faire attention à la volaille que lui tendait le petit. Il s’agenouilla pour se mettre au niveau du garçon, avant de comprendre ce qu’il se passait : Il ne s’agissait pas d’un pingouin, pas le moins du monde. Mais qu’est-ce que tu me raconte là ? C’est pas un pingouin ton truc, c’est un pigeon !
-Mais t’avais dit que les pingouins, ça vole pas ! Et lui je l’ai trouvé par terre, et quand j’ai voulu l’aider à voler, il a pas réussi ! Il bougeait plus !
Le vieux magicien soupira, un filet d’air blanc s’échappant de sa bouche à cause du froid ambiant.
-Mais moi je te raconte des trucs pour t’apprendre des choses, là tu mélanges tout, c’est pas parce qu’un pauvre piaf arrive pas à décoller que c’est forcément un pingouin ! Donne moi ça … Lui dit-il dans une invitation remplie de douceur. Il examina un instant l’oiseau, avant de lui expliquer : Ton pigeon, il vole pas parce qu’il a l’aile cassée. Puis il a l’air pas mal fatigué, mais ça c’est parce qu’il fait trop froid pour un machin aussi riquiqui. D’ailleurs ça vaut aussi pour toi ! Donc suis moi !
L’enchanteur se releva, l’oiseau maintenant dans ses mains, et fit un signe de tête au petit afin de lui indiquer la cabane dans laquelle ils craichaient tous les deux pour le moment. L’enfant s’exécuta, manquant de tomber dans la neige à chaque pas, car il était trop occupé à garder les yeux rivés vers Merlin.
-Mais regarde où tu vas, toi aussi tu vas te casser la binette !
-C’est quoi une binette ?
-Laisse tomber. Se moqua gentiment le vieil homme.
Les deux compères entrèrent dans la cabane, où Merlin demanda à Arthur de lui apporter une des couvertures de la couchette qu’ils partageaient, faute d’avoir deux lits. Il s’exécuta, sagement, tout désireux de sauver cette petite bête qu’il avait secouru.
Le magicien se mit donc à la tâche, examinant de plus près le jeune pigeon, tandis que le petit bout d’homme qui lui collait aux basques ne cessait de lui poser des questions et d’essayer de se rendre utile.
D’ailleurs, il y pensa, le fils Pendragon n’arrêtait pas de parler, à se demander s’il était vraiment le descendant d’Uther, tant cette vieille peau pouvait se montrer peu loquace. Bavard, mais par-dessus tout, avec un vocabulaire et une diction très développée, selon lui. Est-ce que tous les enfants du même âge parlaient ainsi ? Il n’en avait aucune idée. Mais il aimait à se dire que c’était un brave gamin, incroyablement intelligent.
Exactement comme Merlin l’avait prédit, le cas de l’oiseau n’était pas grave. Il resterait avec eux le temps que le magicien lui prodigue les soins nécessaires, le temps que son aile cicatrise. Et pendant ce temps, il pouvait en profiter pour inculquer à son petit protégé comment s’occuper d’un autre être vivant encore plus fragile que lui.
Par ailleurs, Arthur s’occupa de ce nouveau membre du groupe avec un soin infini. Il jouait avec lui, s’occupait de le nourrir, avait même insisté pour lui fabriquer un petit nid douillet pour qu’il puisse dormir au chaud. En l’espace de seulement quelques jours, la volaille lui collait au basques à son tour, comme un caneton avec sa mère. L’enchanteur eut même à batailler, en vain, contre le sobriquet que le petit garçon avait attribué à la boule de plume : Sire Pipi le Pingouin. Il avait très vite cédé, rejoignant l’enfant dans son fou rire après avoir tous les deux prononcé à plusieurs reprises un nom aussi idiot.
Les pingouins, ça vole pas. Mais Sire Pipi, lui, se remettrait bientôt à voler. Viendrait un jour où Merlin devrait expliquer au jeune Pendragon pour quelles raisons il allait falloir le réhabiliter, le laisser partir. Mais pour l’instant il n’avait pas le cœur de le lui dire. A l’instar du temps limité dont Arthur allait pouvoir profiter avec son nouvel ami, les jours qu’il allait passer avec ce môme étaient également comptés. Il ne pourrait décemment pas vivre avec lui indéfiniment. Mais il préférait ne pas y penser. Ni à l’un, ni à l’autre. Autant profiter, tant qu’il le pouvait encore, de cette tendresse et cette illusion d’appartenir à un semblant de famille, avec le grand-père, la marmaille, et même la volaille.
Les pingouins, ça vole pas.
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Eté 1929 - Champs-les-Sims
4/20
J'ai juste eu le temps de t'envoyer un télégramme, car il a fallu immédiatement faire tous les préparatifs des obsèques. Je ne pensais pas que c'était si complexe. Heureusement, Adelphe était là, comme toujours. Et si les faire-part de décès ont été nombreux à envoyer (cet événement a réuni l'entièreté du village dans notre petite église), cela m'a permis au moins de m'oublier un peu dans le travail. Je ressens profondément ce que tu as écris dans ta lettre, car ni toi ni moi n'avons vraiment eu le temps de ressentir, tant il y avait à faire.
Presque tout le monde a répondu présent. Cousin Félix seul n'a pas pu être là (le fils de ma tante Juliette). Comme il est au pensionnat (il n'a que dix-sept ans), elle a préféré ne pas le rappeler de Paris. Je n'ai pas vraiment été d'accord, mais Adelphe m'a convaincue de laisser couler. Sans doute une affaire entre eux à laquelle je ne comprendrai jamais rien.
Transcription :
Juliette « Nous allons être sacrément en retard… »
Rose « Il faut laisser le temps à Constantin. Tu sais que la situation est difficile pour lui. »
Juliette « Elle est difficile pour tout le monde ! Déjà que ce pauvre Adelphe a du utiliser tous ses talents de persuasion pour convaincre ce brave Père d’accepter d’enterrer un cercueil en granit, voici qu’il en est encore à s’occuper de notre frère. Sans compter ce froid atroce… D’ailleurs, as-tu vu comment s’est habillé notre chère Cléo ? N’a t-elle jamais froid avec sa petite robe noire de gravure de mode ? Elle n’est pas ici sur les pavés parisiens tout de même. »
Rose « Arrête donc de te plaindre, ce n’est vraiment pas le jour. Depuis quand es-tu aussi désagréable ? »
Juliette « Je déteste être en retard. Et je déteste les adultes qui se comportent comme des enfants. »
Rose « Et moi, tu me casses les oreilles. Si il y a bien un service funèbre pour lequel cela vaut la peine de patienter, c’est bien celui d’Eugénie Le Bris. Tu sais comme moi qu’elle aurait adoré savoir qu’elle fait attendre le jour de son enterrement. »
Juliette « Oui, j’imagine. »
Rose « Et c’est elle-même qui a insisté pour le sarcophage. Je n’ai pas voulu y croire au début, mais Adelphe m’a montré les papiers. Je ne connais personne d’autre qui a pu bénéficier de tels services pour ses obsèques. »
Juliette « En tous cas, personne ne m’enterrera jamais dans une de ces choses. »
Rose « J’imagine bien. Et Félix dis moi ? Où est-il ? »
Juliette « Mon fils est au pensionnat. Il a une semaine très chargée en examens et j’ai estimé qu’il serait plus sage de le laisser à Paris. »
Rose « Donc, si je résume bien, tu te plains à profusions de notre frère et de ses enfants, mais tu as laissé le tien manquer l’enterrement de sa grand-mère ? »
Juliette « Son arrière-grand-mère. Rose, n’essaies pas de me faire la morale. Ce n’est pas comme si on pouvais regretter d’avoir manqué un enterrement. Tout le monde y est horriblement triste, on y pleure beaucoup trop, sans compter que chacun va te juger soit que tu sois effondré soit que tu reste de marbre. »
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Roman-photo, septembre 2024
Bilan de ce mois de rentrée où j'ai commencé ma thèse, repris mon manuscrit en cours et préparé mon déménagement 📚
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C’est d’ici que je vous écris.
Mais, avant de commencer…
Qui suis-je, et qu’est-ce que je fais ici ?
Tout a commencé le samedi 21 septembre, quand j’ai décidé de lire la dernière newsletter de Sophie Gliocas, Ecrire une newsletter pendant un an : ce que j’ai appris et ce qu’il me reste à apprendre.
Dans son article, Sophie cite quelques newsletters qu’elle a aimé lire, dont une intitulée “the end of our extremely online era.” de Tommy Dixon. C’est un texte dans lequel l’auteur explique que, selon lui, cette “ère” où tout le monde est sans cesse “en ligne” va prendre fin, un jour, et que les signes de cette fin commencent déjà à se voir. Ce n’est pas que cet article m’ait révélé quelque chose – ça fait des années que je quitte, petit à petit, les réseaux sociaux avec lesquels j’ai grandi (RIP Twitter ⚰️) et que je critique (avec quelque mépris, je l’avoue) ces personnes incapables de lâcher leur écran plus de 2 minutes – mais il m’a fait me rendre compte qu’il ne tenait qu’à moi de donner vie à cette nouvelle ère, en supprimant le dernier réseau social auquel j’étais encore attachée… Instagram. J’y étais attachée, et pourtant ça faisait des années que je ne l’utilisais plus que comme une vitrine : vitrine vers ma chaîne Youtube, plus précisément. Et pourtant je suis bien plus suivie sur Youtube que sur Instagram… cherchez la logique.
Quelques jours plus tard, je supprimais Instagram de mon téléphone. Et je décidais d’inventer une manière, plus personnelle, de partager mes photos, et surtout de les mêler à du texte, du vrai texte, pas une pauvre description de deux lignes sous un carrousel de photos. C’est ici qu’a surgi l’idée du roman-photo – je parlerai de la naissance de ce genre narratif du XIXe siècle dans mon prochain article, c’est promis. L’idée était telle : tous les mois, récupérer les photos prises pendant le mois et les expliquer, les contextualiser, les accompagner avec du texte ; ainsi, réunir les deux passions qui me suivent depuis l’enfance : l’écriture et la photographie.
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Bonnard, Young Woman Writing, 1908.
Et moi, alors ?
Je suis, avant tout, une grande passionnée de littérature. J’ai obtenu l’agrégation de lettres modernes en 2023, ce après quoi j’ai effectué mon stage obligatoire d’enseignement dans le secondaire (j’ai tellement détesté que j’ai fait un burn-out, et ça, je n’en ai jamais parlé sur Youtube, mais peut-être qu’ici, cachée derrière mes mots, je pourrais l’évoquer ?). En même temps que cette année de stage, je préparais un projet de thèse, dans l’espoir d’obtenir un contrat doctoral dans mon université : et ce fut le cas. 🥳 Ce mois de septembre, c’était donc mon premier mois de thèse, un mois surtout très administratif et pendant lequel j’ai peaufiné mon organisation.
youtube
Réaliser un seul rêve à la fois ne me suffisant pas, je suis aussi en train d’écrire un livre, un recueil de nouvelles pour être exacte. Là aussi, je pense qu’il faudra attendre un article séparé pour entrer dans les détails, sinon cet article va finir par être plus long que mon manuscrit… On va en parler un peu, mais je vous raconterai l’histoire de sa création un autre jour.
Enfin, n’oublions pas que je suis aussi, à mes heures perdues, professeure de lettres. Pour “valoriser” mon contrat doctoral, j’ai quelques missions d’enseignement à l’université : une classe de L1 au semestre 1, et une classe de M1 au semestre 2. Et pourquoi ne pas commencer par ça ?
Mercredi 25 septembre, je donnais mon premier cours, un cours de littérature contemporaine de 3 heures, pour des L1. Je vous passe le fait que non seulement je suis arrivée avec 2 minutes de retard, mais en plus j’avais complètement oublié de demander ma clef pour ouvrir la salle, donc j’ai du aller chercher la gestionnaire pour qu’elle m’ouvre la porte… tout ça pour me retrouver devant 60 élèves dans une classe qui contenait 30 chaises. Mais la vérité c’est que rien de tout cela n’était stressant, parce que cette université c’est un peu comme ma maison, et qu’y travailler c’était tout simplement un rêve. Forcément, j’avais un peu d’appréhension après le fiasco de mon année en lycée, et puis… je me suis vite rendue compte que 60 élèves de fac, c’était terriblement plus silencieux que 25 élèves de 2nde, et je me suis éclatée pendant 3 heures à parler de notions parfois un peu compliquées, mais qui étaient pour moi beaucoup plus simples à expliquer que la grammaire de la phrase complexe que l’on est forcés de se farcir dans le secondaire. Pas de bavardages, pas d’heures de colle, pas de grammaire : 60 élèves plus ou moins perdus, plus ou moins attentifs, mais qui savaient que s’ils voulaient partir, rien ne les retenait, et qui restaient à m’écouter leur expliquer les débats autour de l’écriture féminine dans les années 1970 et la naissance des gender studies en France. Un pur bonheur.
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Forcément, qui dit rentrée, dit organisation. J’ai donc ressorti mon agenda Muji (♡) que j’ai interdiction (établie par moi-même) d’utiliser pour autre chose que le travail. Comme j’avais préparé mon premier cours la première semaine de septembre, j’ai pu me consacrer à ma thèse pendant la deuxième : j’ai donc continué de lire Romans fin-de-siècle, une anthologie de romans décadents que je lis pour ma thèse (qui est centrée sur le mouvement décadent. Ça aussi, vous voulez un article dessus ?).
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Et puis, je me suis dit que ces articles seraient l’endroit idéal pour parler de ces livres que je parcours pour ma thèse, mais que je ne lis pas en entier, et qui n’ont donc pas le privilège d’être rentrés dans mon Storygraph et comptés dans mes lectures du mois.
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En septembre, j’ai donc travaillé avec La Femme auteur, n°1 de la revue Le Magasin du XIXe siècle. Je pensais y trouver une mine d’or d’informations, finalement je n’ai retenu que l’article de Martine Reid, “Éditer les femmes auteurs”, et l’article de Laurence Brogniez, “Le Naturalisme en bas-bleus : Marc de Montifaud et l’école de la chair”, qui concerne une des autrices de mon corpus principal (Marc de Montifaud, de son vrai nom Marie-Amélie Chartroule de Montifaud).
Je me suis ensuite penchée sur Le Mal dans l’imaginaire littéraire français, une collection d’articles dirigée par Myriam Watthee-Delmotte et Metka Zupančič. En plus de la préface de Max Milner de l’introduction, j’y ai retenu un grand nombre d’articles, tous passionnants pour mon sujet :
“‘Laisse au vieux Platon se froncer l’œil austère.’ Baudelaire, le romantisme français et la thématique du Mal” de Michel Brix
“De Sade à Lautréamont : L’Altérité et le problème du Mal” de Daniel Castillo Durante
“Homosexualité et images du Mal (1900-1950)” de Christopher Robinson
“Malédiction de la féminité” d’Anne-Laure Bucher → ❤️❤️❤️
“L’Infortune des Rougon ou Le mal des origines” d’Auguste Dezalay
“Un roman coupable : Le Jardin des supplices de Mirbeau” d’Emmanuel Godo
“Celles par qui le scandale arrive : Éthique de l’innocence chez Gérard d’Houville et Anna de Noailles” de Catherine Perry
J’ai aussi travaillé avec l’ouvrage de Christophe Cima, Vie et œuvre de Jean Lorrain, ou Chronique d’une “guerre des sexes” à la Belle Époque, qui m’a surtout servi avec son développement sur “Le dandy et la décadence” (II, 2) et, surtout, sur “Le mythe de la ‘femme fatale’” (II, 3). J’y ai pioché un nombre de références incalculable.
Enfin, j’ai commencé à ficher La Décadence. Le mot et la chose, un ouvrage de Jean de Palacio dans lequel il propose une étude linguistique et stylistique de l’écriture décadente, une base nécessaire pour embrayer sur mes propres recherches.
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Alors, forcément, j’ai passé la grande majorité de mes journées à la bibliothèque universitaire…
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… où à lire dans mon canapé :
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/b02384dcac02ce3048f9531b5a2d0a15/e65bc4c67b8aba79-91/s540x810/0c2ef45adf8e54ffdd100f054c0f647cba476cd6.jpg)
Mais je suis enfin parvenue (ce week-end, en fait) à me créer une petite organisation bien équilibrée.
C’est écrasant de logique, mais pour quelqu’un qui a tendance à accumuler les projets, c’est terriblement nécessaire. Du lundi au vendredi, je passe mes journées sur ma thèse et la préparation de mes cours, en faisant l’équivalent d’un 9h-17h ou 10h-18h, sachant que trois soirs par semaine, je me rends dans mon club de natation synchronisée (je ne mens pas quand je dis que je ne m’arrête jamais). Puis, dès que vendredi soir arrive, vient l’heure des passion projects : je me consacre à ma chaîne Youtube, où je publie une vidéo par semaine, et à mon recueil de nouvelles. Mon objectif étant d’écrire trois fois par semaine, j’ai réussi ce week-end à écrire 1 heure vendredi, 1 heure samedi, et je compte bien m’y atteler ce soir. Récemment, j’ai imprimé mon manuscrit et je complète une nouvelle inachevée à la main : je me suis rendue compte que j’étais bien plus motivée à écrire quand je savais que ça ne me forcerait pas à passer 1 heure (ou plus) devant un écran. Donc j’écris à la main, sans vraiment me relire, et quand la nouvelle sera terminée je l’ajouterai au “tapuscrit” (ou alors j’attendrais d’avoir achevé le recueil entier… qui sait).
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Pour finir (et après je vous libère !), j’avais annoncé dans mon dernier vlog que j’allais bientôt déménager. Ce mois-ci, je me suis attelée à un premier tri de mes livres : j’ai vendu ceux que je pouvais vendre sur momox, j’ai mis de côté ceux qui partiraient en boîte à livres (voir photo) et j’ai rangé dans de grandes boîtes transparentes ceux dont je n’aurai pas besoin pour ma thèse, mais que je veux quand même garder. J’ai noté les titres et les auteurs sur des feuilles pour ne pas me perdre quand je chercherai désespérément à retrouver un livre en particulier.
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Le roman le plus drôle que j’aie lu ce mois-ci.
Sur ce… c’est la fin de ce premier roman-photo, qui sera suivi par d’autres (tous les mois !) et par des articles un peu plus thématiques, qui eux viendront quand vient le temps, l’envie et l’inspiration. Mais me connaissant, ça ne saurait tarder. ⏳
Littérairement vôtre,
Ève Antonov
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Du coup maintenant que j'ai un peu de temps, c'est parti pour faire un petit récapitulatif de ces 3 dernières semaines!
Il s'est passé énooormément de choses pendant ma semaine au camp pour enfants avec handicap. Je vais faire des chapitres carrément.
1. L'enfant que je suivais
Il a la maladie de Duchenne. En gros des tissus adipeux se mettent autour de ses muscles. Il a du mal à se déplacer, il doit marcher lentement sinon il tombe facilement. Il peut se déplacer en chaise roulante. C'est une maladie chronique. Il a aussi un léger retard mental. Il a 11 ans.
Je me suis trop bien entendue avec lui. J'ai vu la vie complètement autrement parce que j'ai compris ce qu'était un monde pas adapté à toi. Les jeux où on devait courir c'était mort, les jeux de parcours c'était mort, le château gonflable c'était ultra difficile, rien que traverser le terrain c'était une épreuve,... Bon sinon tout le monde disait qu'il était amoureux de moi, trop chou. Il m'appelait tout le temps en criant avec sa voix aiguë. Tout le monde s'y était habitué. C'était un enfant roi, il piquait facilement des crises. Mais j'arrivais à le calmer. Sauf une fois où j'ai perdu patience et j'ai juste laisser les autres m'aider. D'ailleurs les accompagnants s'entraidaient souvent c'était trop chouette. L'année prochaine, il ne reviendra pas. Il passe au camp des plus grands. Ça va faire bizarre d'avoir un autre enfant que lui. J'imagine pas trop l'expérience avec un autre. Ça me fait un pincement au cœur rien que d'y penser.
2. Les accompagnants
Beaucoup venaient pour la première fois donc il n'y avait pas déjà des groupes partout. C'était tellement plus facile de s'intégrer du coup. C'était génial, je me suis trop bien entendue avec tous les gens. Surtout Cam, le feeling est direct passé avec elle. On se racontait tous les ragots, on restait souvent ensemble. Je me suis trop bien entendue avec son pote Pi aussi. Il est trop bonne ambi en soirée. Il est iconique, c'est un peu une chipie mais dans le sens positif. Je sais pas comment expliquer mais J'ADORE. À la fin ils m'ont dit de revenir l'année prochaine pour être le trio de pestes MDR. Puis y a Alby aussi, j'avais du mal avec elle au début parce qu'elle était toute blasée et j'avais envie de la secouer ahah mais après j'ai appris à la connaître et énorme coup de cœur. Elle est du genre à te poser une question philosophique à un moment hyper random. Elle est super spontanée et vraie. Puis un de mes coups de cœur c'était aussi PW. C'est très bizarre pcq à la base c'est le genre de gars qui m'in-su-pporte pcq il fait des blagues beaufs. Mais on est passés de ennemies to friends et au final c'est peut-être lui qui m'a le plus marqué positivement. En fait je crois qu'au début il me voyait juste comme une belle cruche et moi je le voyais juste comme un beau crétin. Au début il me taquinait, faisait des blagues sexistes, etc. Puis quand on a vraiment parlé j'ai capté que c'était juste un gars pas très fort pour montrer ses émotions, un peu maladroit avec les filles. Je lui ai dit que je détestais son côté beauf et après je ne l'ai plus jamais entendu faire de blagues sexistes. Je me suis trop attachée à lui. Nos moments à deux étaient tellement touchants. Mais ce qui m'a fait trop mal au cœur c'est que c'était son tout dernier camp. Il ne reviendra pas les prochaines années. Ça va être tellement différent sans lui.
Sinon y avait ce gars qui ressemblait au Dieu Grec physiquement et qui m'a perturbé. Je ne l'ai pas calculé le premier jour parce que je voulais me tenir loin de lui mais il est venu vers moi de lui-même le deuxième jour. On a parlé petit à petit durant la journée. Et en fait chaque soir, une fois que les enfants dorment, on fait un débrief entre tous les accompagnants puis on fait une soirée. Et on est restés ensemble toute la soirée. Il était tellement intéressant, il voyage en solo depuis qu'il a 14 ans et ça se voit qu'il en a appris des choses. Puis j'adore son caractère. C'est la définition de la force tranquille. Mais après cette soirée, quand on s'est retrouvés à deux, il m'a embrassé sur la joue. Je m'y attendais pas, c'est arrivé d'un coup. Je ne comprends pas comment les mecs peuvent se permettre d'envahir l'espace personnel de quelqu'un comme si c'était rien. Ça m'a énervée et je l'ai stoppé direct en disant que j'étais en train de construire quelque chose avec le musicien et que du coup je n'étais pas intéressée. Il a compris et a réagit normalement. Après ça, on s'est posés au coin du feu et on a continué à parler. Heureusement, y avait pas de gêne. Il m'a dit qu'il serait content qu'on reste amis maiiiis après il m'a quand-même précisé que si jamais je n'avais plus rien avec qui que ce soit, il était là. MDR. Amis mais pas trop? Par contre cette nuit était trop belle, les étoiles se voyaient parfaitement, y avait des étoiles filantes et même des lucioles. Ce que j'aimais trop aussi avec lui c'est qu'en soirée il était toujours partant pour tout, il était trop bonne ambi. C'était un peu mon pote de soirée quoi. Mais je ne l'ai vu que 3 soirs parce qu'il est parti plus tôt que tout le monde. Mais revenons un peu en arrière. Après le soir où il m'a fait un bisou sur la joue, la grosse gaffe que j'ai faite pcq je suis TROP CONNE, c'est qu'avec encore de l'alcool dans le sang j'ai envoyé un message au musicien pour lui dire que y avait ce gars qui ressemblait au Dieu Grec et que ça me perturbait et qu'il m'a embrassé sur la joue et blablabla. Je lui ai tout expliqué de la pire manière possible comme si c'était juste un pote et que ça n'allait pas avoir de conséquences. Le lendemain, le musicien était trop saoulé mais on s'est appelés et on a tout mis au clair et il m'a demandé de ne plus parler à ce gars. Ce que j'ai donc voulu faire. SAUF QU'IL ME COLLAIT TOUT LE TEMPS. Du coup on a quand-même continué à parler et je l'ai dit après au musicien. J'aime trop qu'on puisse tout se dire et qu'on puisse tout résoudre en communiquant calmement. Ça me met tellement en confiance. Je me sens vraiment en sécurité dans notre relation. Je suis trop heureuse de l'avoir rencontré purée.
Bon je vais m'arrêter là pour le récap du camp en tout cas.
(23/07/2024)
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Pour bien finir l'année, voici une petite fantaisie inspirée par l'AU Lyon de @sibmakesart. One Piece dans la capitale de la gastronomie française, Sanji alsacien, Zoro breton ❤️
Pour les francophones qui passent par ici, je vous invite à aller visiter son Tumblr, elle est super douée et son délire sur Lyon est absolument délectable (moi je plonge dedans les yeux fermés !).
C'est parti pour une petite soirée lyonnaise avec nos pirates préférés !
Un soir à Lyon...
Au cœur de la nuit, dans la ruelle, une porte s’ouvrit, laissant de la lumière éclairer la rue sombre. Un jeune homme en franchit le seuil en s’allumant une cigarette, un sac en plastique à la main.
- Hé, l’aubergine, tu sors cette nuit ? Lança une voix autoritaire depuis l’intérieur.
Le jeune homme se retourna en soufflant sa fumée.
- En quoi ça t’intéresse vieux shnock ? Fit-il d’un ton ennuyé.
- Encore ce breton ?
- C’est pas tes oignons.
- Ah, claqua la voix, fais gaffe à toi !
- C’est ça, bonne soirée, àbgenutzdi.
-HÉ !
Le jeune homme referma la porte sans attendre de savoir ce que l’autre voulait répondre. Il regarda autour de lui, visiblement à la recherche de quelque chose, mais la ruelle était déserte. Un soupir bruyant quitta ses lèvres et il grommela quelque chose qui ressemblait à « encore en retard dawer säckel de breton ». Il donna un coup de pied à une cannette qui traînait tristement sur l’asphalte. Une sonnerie retentit de sa poche et il en sortit son téléphone.
- Allo ?
- Allo, Sanji ? Fit une voie féminine.
- Nami ! T’as pas vu Zoro ?
- Beeeeh si, justement, c’est pour ça que je t’appelle.
- Il est avec vous ? Demanda-t-il en entendant Usopp et Luffy se disputer derrière elle.
- Non il est pas… TAISEZ-VOUS ! Putain, j’essaie de parler au téléphone ! Je te disais, non il n’est pas avec nous. Il m'a dit qu’il devait passer te prendre à la fin du service mais il a fait tomber son portable dans le Rhône cet après-midi. Je sais que t’avais enregistré les coordonnées du bouchon dedans…
Sanji leva les yeux au ciel.
- Donc il est perdu ?
- Tu le connais, il n’est pas capable de distinguer sa gauche de sa droite. Bref, je voulais juste te prévenir, pas que tu l’attende et… VOUS ALLEZ VOUS CALMER ! LES VOISINS VONT ENCORE APPELER LES FLICS SI VOUS CONTINUEZ ! Pardon Sanji, je te laisse.
La communication se coupa.
-GOPFERDAMMI ! Cria Sanji en donnant un coup de poing dans le vide. Il tira rageusement sur sa cigarette. C’était GRAND Lyon, qui sait où ce connard de primate avait bien pu aller ?!
Sanji se mit en route, la nuit promettait d’être longue.
C’est au petit matin que l’alsacien retrouva enfin le breton. Après avoir parcouru la ville de long en large et en travers. Après avoir espéré que non, non, non ce bon à rien ne s’était quand même pas aventuré dans les sous-sols de Lyon… Il avançait enfin vers lui.
Zoro était accoudé à la rambarde de Fourvière en train de contempler les rayons du soleil qui commençaient timidement à pointer le bout de leurs nez sur la ville.
Après de longues heures de recherches, Sanji sentait une certaine fatigue gagner ses jambes. Il s’avança sans bruit derrière son petit ami.
- Hé, nixnutz !
L’homme aux cheveux vert ne sursauta même pas. Il tourna la tête vers Sanji. Malgré ses yeux cernés, un sourire éclaira son visage.
- Te voilà enfin cuistot !
Sanji roula des yeux. L’autre lui sortait ça comme si cette fichue basilique avait été leur point de rendez-vous depuis le début. Il appuya son dos contre la rambarde en frôlant le coude de Zoro.
- Tu m’as encore fais courir, fit-il en s’allumant une cigarette et en soufflant sa fumée dans l’air cristallin du petit matin.
- Genaoueg ! Je savais que t’arriverais à me retrouver.
Sanji lui tendit le sac qu’il avait transporté avec lui la moitié de la nuit. Zoro l’ouvrit pour y trouver une bouteille de chouchen et des bretzels enveloppés dans un papier kraft. Il prit la bouteille et sortit de sa poche un couteau suisse pour la déboucher.
- Pas de verre. Constata-t-il.
- Non, pas de verre. J’ai pas envie qu’on en casse d’autres. Le vieux va encore criser si les stocks continuent de diminuer.
Zoro porta la bouteille à sa bouche pour boire au goulot. La saveur lui rappelait sa région. Il passa ensuite le chouchen à Sanji qui bu à son tour.
- La prochaine fois j’amène du schnaps.
- C’est quoi ça ?
- C’est plus fort, ça devrait te plaire. Même si je préfère un bon pinot gris vieille vignes…
- Qu’est-ce que tu marmonne ?
Le blond lui sourit et, sans un mot, s’avança vers lui pour l’enlacer en collant son corps au sien. Ils s’embrassèrent puis s’appuyèrent de nouveau à la rambarde, coude à coude en se passant le chouchen et les bretzels. Ils restèrent là à regarder le lever de soleil sur Lyon en savourant ce petit déjeuner alcoolisé improvisé.
#one piece#zosan#black leg sanji#one piece zosan#roronoa zoro#fanfic#sanji#vinsmoke sanji#one piece fanfiction#french au#Lyon au#zoro
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diabolik lovers : haunted dark bridal — ayato ; dark 03 [traduction française]
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/9d658cc0a8ff6e1ac235f153cbac3062/9e0eecf67279a0b0-1f/s540x810/297feeb3e69b3ae34fe9b39f93ed29b76c906e90.jpg)
—— La scène débute dans une grande salle remplie de ce qui semble être des poupées.
Yui : (Wow... C-Cet endroit est plutôt effrayant...)
(Il y a plein de poupées... Elles sont poussiéreuses... Elles ont l’air très vieilles.)
(Qu’est-ce qu’Ayato-kun peut bien avoir à me dire, pour me donner rendez-vous dans un endroit comme celui-ci...?)
(En plus... J’ai l’impression qu’il n’y a vraiment personne.)
A-Ayato-kun ?
… … … …
(Il n’est pas là ? Pourtant, c’est lui qui m’a appellée ici.)
(Qu’est-ce que je devrais faire... Cet endroit me fait un peu peur, je n’ai pas envie d’y rester trop longtemps.)
➛ Je vais repartir Yui : (Peut-être que je devrais juste repartir ?) (Il m’a appellée ici, mais c’est lui qui est en retard, finalement.) —— Yui retourne à la porte et essaie de l’ouvrir. Yui : Hein ? La porte ne s’ouvre plus !? (Oh non... Qu’est-ce que je vais faire... Est-ce que c’est Ayato-kun qui a fait ça pour me faire peur ?)
➛ Je vais jeter un œil ici (♥) Yui : (Je vais quand même jeter un œil ici... Peut-être qu’il m’attend quelque part.) Ayato-kun ! Tu es là ? … … … … Hmm, pas de réponse... —— Un bruit retentit. Yui : (Hein ? J’ai entendu un bruit...) Ayato-kun, c’est toi ?
Yui : (J’entends des bruits de pas se rapprocher... Est-ce que c’est Ayato-kun ?)
Ayato-kun ?
—— Une ombre apparaît.
Yui : (Ce n’est pas lui... C-C’est beaucoup plus grand qu’Ayato-kun...!!)
Kyaaaa !!
(Une poupée s’est mise à bouger !!)
—— Les bruits de pas se rapprochent.
Yui : N-Non... N’approchez pas...
—— Yui tombe par terre.
Yui : Ah...!
(N-Non... Mes jambes ne tiennent plus...!)
Q-Quelqu’un, aidez-moi...! Père !!
Ayato : Pff...
Yui : … Hein ?
Ayato : Hahahaha ! “Père”, qu’elle dit !
T’es une de ces personnes avec un complexe d’Œdipe !?
Yui : A-Ayato-kun...!
Ayato : Ah, c’était trop drôle. Je ne pensais pas que tu appelerais tes parents à l’aide.
Yui : C-C’était... c’était toi qui faisais bouger cette poupée !?
Ayato : Qui d’autre ? T’es bête ou quoi ?
Yui : C-C’est méchant...! J’ai eu terriblement peur !
—— Yui essaie de se relever sans succès.
Yui : (… Je ne peux pas me lever... Mes jambes m’ont lâchée...)
Ayato : Toi... se pourrait-il... que tu n’arrives plus à tenir debout ?
Yui : Uhh...
Ayato : Hahaha ! T’es hilarante ! Ta réaction est encore meilleure que celle que j’avais anticipée !
Ah—, bon sang, j’ai tapé dans le mille... Hahaha.
Yui : H-Hey ! Ne ris pas autant !
Ayato : Hahaha, c’est une bonne chose que tu ne tiennes plus debout.
Yui : Hein...?
Ayato : Je pourrais juste te garder ici et faire de toi l’une de ces poupées.
Yui : Que... Qu’est-ce que tu veux dire ?
Ayato : C’est évident, non ? Elles sont faites de cire.
—— Ayato tend une bougie allumée.
Yui : Q-Qu’est-ce que tu as l’intention de faire !?
Ayato : Ceci, évidemment.
—— Bruit d’une goutte qui tombe.
Yui : Non...! A-Attends...
(De la cire s’est écoulée sur le sol...)
Ah, c’est dangereux ! Si elle m’avait touchée...
Ayato : Tch, je t’ai ratée.
Yui : …!
(Est-ce qu’il... comptait sérieusement verser la cire chaude sur moi !?)
Ayato : Allez, quoi, fais pas ta poule mouillée. Ça fait mal au début, mais ça devient vite addictif.
Yui : A-Arrête...!
Ayato : Hahaha !
Yui : P-Pourquoi est-ce tu fais ça !?
Ayato : Pourquoi, tu dis ? Ah—, c’est vrai...
Ah, ça... C’est, “my move”, comme on dit.
Yui : “My move” ?
Ce ne serait pas plutôt... “My boom¹”, que tu essaies de dire ?
Ayato : Ah, c’est ça ? Bah, peu importe les détails insignifiants.
Yui : T-Ton “truc”, c’est de faire des poupées de cire !?
Ayato : Hah, mais non.
Yui : Alors...
—— Ayato renverse une goutte de cire sur Yui.
Yui : Kya...!
Ayato : Cette voix de fille.
Yui : S’il te plaît, Ayato-kun, arrête...!
Ayato : Hehe, cette expression terrifiée, je ne peux pas m’en passer...
Fais-moi entendre plus. Encore, crie de peur !
Yui : Ngh...!
Ayato : Je donnerais n’importe quoi pour obtenir de toi la réaction que je veux.
Yui : (Mon dos a percuté le mur... Je ne peux pas m’échapper, je suis coincée...)
Ayato : Hehe, tu ne peux pas m’échapper. … Cette fois, je ne te raterai pas.
Yui : … …
Ayato : Je te couvrirai de cire, avant de goûter à ton sang chaud.
Yui : Que...!
(Ayato-kun... Ses yeux sont sérieux...)
Ayato : Hehe, je compte bien m’amuser avec toi toute la nuit. Prépare-toi.
Yui : (À l’aide... Père...!)
¹ Un anglicisme utilisé par les japonais pour désigner quelque chose que l'on pratique, ou un domaine qui nous plaît. En gros, l'équivalent d'un hobby.
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🩸🩸🩸
ℌ𝖊𝖊𝖇𝖊𝖘 : 𝕲𝖊𝖓𝖊𝖘𝖊
〖chapitre 3 〗
Attention, ce texte sera peut-être modifié à l'avenir afin de le perfectionner
Dans un sursaut, mes yeux s'ouvrent dans une salle sombre au mur de pierre. Toujours à genoux, je constate que ma situation n'a nullement changé. Les mains clouées à la froideur de la pierre, le sang s'échappant lentement des plaies béantes, peignant ainsi la pierre en rouge.
C'est drôle, il m'a fallu deux jours pour ne plus y penser.
Les premiers jours se sont remplis de cris et de pleur.
Ridicule !
La futilité de cette douleur me rend tellement honteuse.
Je ne penserai pas que l'humilier devant les représentants du royaume le pousserait à me souhaiter autant de mal. J'aurais préféré garder la mobilité de mes mains. Mais bon, si c'est le prix à payer.
Les blessures que je porte en moi sont plus grandes que ses clous.
Il est vrai que c'est la première fois que je suis confronté à de tels châtiments physiques, mais j'aurais dû me réjouir.
Non, ne crie pas, ce n'est pas de la douleur.
Quelle image de moi j'aurais si je me réabandonne à cette facilité ? J'ai subi plus grave, plus longtemps.
Ce ne sont que des plaies, elles s'effaceront.
Mes vraies blessures, elles n'ont pas cicatrisé et pourtant, je les supporte. Succomber à de telles frivolités serait juste dévalorisant.
La vraie douleur n'aurait plus de sens.
Vous êtes en retard. J'en pouvais plus de lutter contre le sommeil pour m'éviter de m'ouvrir la peau davantage.
Un grincement métallique interrompit ma somnolence.
La porte est ouverte.
J'ai beau être dos à elle, je peux quand même sentir le son des talons frapper la pierre dans ma direction.
Un son grave, puis aigu, grave et encore aigu.
Une paire de bottes désassorties.
Ho, c'est Fides qui a été chargé de me libérer.
Tout en entrant dans mon champ de vision, Fides arrache les clous qui bloquaient mes mains.
J'ai . . .
Je n'ai pas crié,
j'ai pu me contenir haha,
mon sourire partit immédiatement quand je découvris les énormes trous béants que contenaient mes mains dorénavant.
On peut y voir à travers.
C'est répugnant mon dieu.
Mes mains
qu'es que . . . comment . . .
mon dieu.
—Mes excuses, Père Inhonoris a tardé à me donner les clés.
— Vous pouvez me soigner ?
— Je n'ai pas ces compétences, un médecin vous sera assigné dans deux jours.
— Vous vous moquez de moi, mes plaies vont rester ouvertes pendant cinq jours en tout. Je ne pourrai plus jamais écrire.
Un ange passe.
— Vous m'envoyez navrer, mademoiselle.
— Navrée ‽ Vraiment ‽ Ôte-moi ce mot de ta bouche quand tu me parles ! Mais quel genre de soutien hypocrite, tu penses me faire avaler ! Ça ne sert à rien de me mentir si mon état ne t'inspire que de l'indifférence !
Le souvenir de mes mains perforées aurait presque pu être oublié si mon sang ne s'était pas mis à accélérer dans mes veines.
Mon cœur hurle dans ma tête, m'obligeant à me taire.
— Pardonnez-moi Je m'exécute.
—Avez-vous du temps à m'accorder ?
J'aurais besoin de coudre mes plaies.
Bien sûr, je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse.
Vous pouvez déléguer le travail à un de vos collègues si c'est trop demandé. J'espère que je n'ai pas manqué de politesse, vous savez, trois jours sans pouvoir pleinement dormir me font perdre pas mal de notions.
Comme la clémence par exemple.
Je sens l'air frais de la pièce effleurer les cavités de mes mains. Le sang a arrêté de couler et fait maintenant place au vertige et à la fatigue.
Toute pressée, elle s'engouffre dans l'ouverture de la porte.
Elle ne m'aide même pas à monter...
Haha, elle doit avoir peur de demander . . .
Haaaa, j'en avais besoin tout de même.
3 minutes plus tard, Fides accourut pour m'éviter un malaise sur les marches et se mit à m'aider à atteindre ma chambre.
Ho, le temps, et puis qu'est-ce que c'est au final ?
Que le soleil finisse couché une fois la fin des escaliers atteint. Alors ainsi soit-il
— N'ayez crainte, nous serons bientôt à vos appartements.
Hum
Mes yeux balaient le sol et les murs comme un pendule oscillant entre le conscient et l'inconscient. Un pendule se stoppant net lorsqu'une certaine odeur lui parvient.
Odeur de café . . . de miel.
Cela me sortit de mon vertige.
11h
— Que faites-vous ? Votre chambre se situe dans le couloir gauche.
Il est 11 heures, grand-père doit être dans son bureau.
— Ne me crois pas si bête. Je vais simplement dire bonjour à Papi.
— Vous entendez vous, c'est lui qui vous a châtié. Ne l'humiliez pas davantage, il risquerait de vous bannir.
— Tu n'es pas convaincante, cesse de mentir, bon sang.
Boitant en direction de la porte, je finis ma route en m'affalant sur la poignée de la porte.
Haha, tant pis pour la surprise.
L'iris de ses yeux dilaté, la rigidité qu'adopte son corps. Toute cette attention pour moi. Il s'efforce d'être calme et ça m'est tellement jouissif.
Je pousse la porte en m'aidant difficilement de mon épaule, mes mains étant inutilisables.
Grand-père est juste derrière.
L'encadré de la porte dévoile progressivement son visage et les émotions qui le parcourent quand il découvre le mien.
Finalement, je ne sais que dire, mon esprit m'échappe, des idées, des bribes me viennent, mais les paroles demeurent insaisissables.
Pourquoi est-il aussi surpris ? Pensait-il me soumettre ?
Tu ne me connais pas assez.
Que pense-t-il de moi ? Que penserait Inhonoris Cornecuus ?
Toute sa vie et son existence ont servi à bâtir cet empire, à se hisser au rang de roi. Être à son niveau est la seule motivation qui me pousse à me faire violence dans mes études.
Enfin, avec les blessures, ça va être plus compliqué.
En marchant ou plutôt vacillant vers lui, le sang pulsant dans mes mains m'empêche de continuer.
Aucun de mes muscles actifs ne m'épargne de douleur.
Je lève faiblement ma main et avec un grand sourire, le plus beau que je puisse faire, je le salue avant qu'un voile noir ne mette fin à mon geste.
SUITE (un jour . . . ) PRECEDENT
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saga: Soumission & Domination 336
Enguerrand et Max -1
Je suis devenu le confident d'Enguerrand. Depuis que je l'ai sorti des griffes de XX de XXX et que je l'ai dépucelé pour sa 2ème fois le 1er janvier, il me garde une confiance aveugle. Le fait qu'il ait trouvé chez moi son copain Max ajoute à ces sentiments.
La rentrée de janvier s'est bien passée et il me dit que ses professeurs l'ont complimenté pour sa tenue en classe. Il me dit que le soir, il rattrape son retard avec Max. Ses premières notes montrent la transformation du gamin. Là où péniblement il atteignait les 6 à 8, il est maintenant autour de 16. Comme ses deux frères, Enguerrand est loin d'être bête et il pourra surement choisir ce qu'il veut faire plus tard sans difficulté. C'est en français que les remarques sont les plus élogieuses. Il faut dire que sa " mésaventure " l'avait rendu très " noir " et que c'est dans cette matière que cela se voyait le plus. De même ses tenues négligées qui lui valait des avertissements ont laissé place à ce que la direction demande. Là où les surveillants devaient se battre avec son agressivité, ils trouvent un gamin ouvert, souriant et de bonne volonté.
Avec les parents de Max, il est le gamin idéal. Serviable, poli, prévenant, il confirme la stabilisation de leur propre rejeton. Max me dit qu'après avoir voulu les mettre dans deux chambres séparées, ils avaient vite capitulé à force de voir l'un sortir de la chambre de l'autre chaque matin. La grande chambre de Max avait été reconfigurée. Un 2ème grand lit est mis à l'instigation de madame qui n'a pas encore ouvert les yeux sur la sexualité de son rejeton, un 2ème bureau avait été installé à côté de celui de Max et un 2ème PC mis dessus. Enguerrand me dit que son Max est trop bon aussi. Et là, ce n'est pas de ses connaissances en math ou en physique qu'il parle, mais de leurs performances aux lits. Il me confie qu'avec Max, il apprend à être actif et à y prendre du plaisir. Surtout il est content de donner ainsi du plaisir à Max. De son côté, Max me dit exactement la même chose. Des fois il est encore surpris par certains gestes de son ami mais se souvient aussitôt de l'expérience traumatisante qu'il a vécue. Il me dit qu'il attend un peu avant de lui proposer des plans à trois avec Daniel avec qui il a eu une relation un peu plus poussée alors que j'étais " cassé ". De la campagne nous arrivent à Ludovic et moi, d'aussi bonnes nouvelles. La remontée des notes d'Enguerrand y est pour beaucoup et surtout la bonne tenue de Max, sa gentillesse et sa prévenance envers leur fils a conquis leurs coeurs. Ils ont encore parfois des scrupules de n'avoir rien vu.
Plusieurs fois, mon " beau-père " m'en parle. Dans l'intimité de son bureau, il cherche ce qu'il aurait dû faire. Il me prend à témoin qu'à l'époque personne ne pouvait parler avec son fils. Je lui avoue que je n'ai appris son histoire qu'en faisant faire une enquête sur lui. Heureusement il ne relève pas ! J'ai eu chaud, je me vois mal expliquer le comment du pourquoi. Il me demande si j'ai des nouvelles de XX de XXX. Je lui dis juste que je garde un oeil sur lui et qu'il a l'air de s'amender. Il est avec des cousins à lui dans un hôpital Ebola et d'après mes renseignements, il s'y donne vraiment. Mon " beau-père " me dit qu'il aura quand même du mal à lui pardonner ce qu'il a fait à son fils. Je le comprends, j'ai dû moi-même me retenir de ne pas aller plus loin. Et je ne suis pas son père ! En attendant les deux " petits " sont attendrissants et ils en profitent pour intégrer les séances de sport du blockhaus. Max argumente qu'en tant qu'homos, ils ont plus de risque de se faire casser la gueule et qu'ils doivent donc suivre nos cours de lutte et de self défense. Quand j'avance que la boxe française d'Enguerrand devrait les mettre à l'abri des importuns, il me rétorque que ça n'a rien à voir avec la capacité de se défendre des casseurs de PD. Comme les résultats scolaires sont là, j'accepte !! Ils s'intègrent sans problème. Je décèle même une prise en charge par mes Escorts à l'instar de véritable " petits frères ". Même João qui n'a que deux ans de plus à un comportement protecteur avec eux deux. C'est lui qui prend le plus de temps à leur inculquer les basiques de l'auto-défense. Jona et François suivent leurs progrès et leur enseignent les gestes nécessaires pour arrêter un " boeuf " de plus de 100Kg.
Après quelques semaines, je n'aimerais pas être celui qui viendra les embêter. Je surprends aussi nos deux jeunes à avoir des conversations sur le taf des uns et des autres. Sur leurs études aussi, eux même ne savent pas encore vers quels métiers se destiner. Alors que nous sommes tous en jock, ils sont les seuls que j'oblige à porter un short complet. Après négociation, ils ont accepté seulement s'ils étaient près du corps. Comme ceux que je leur avais fournis ne l'était pas assez, ils sont arrivé un soir avec sur les fesses des boxers de chez Olaf Benz. Plus moulant ce n'est pas possible et sans slip dessous, ils sont plus impudiques que les jocks avec leurs grosses mailles élastiques. Content de leur petit effet, ils ont passé les 3 heures de sport à se faire mater par tous ceux présents, des nageurs aux lutteurs, sans compter tous ceux qui poussent de la fonte, pour les " assurer " bien sûr ! Ils font bander plus d'un escort et moi-même j'ai la barre quand je vois leurs petits culs moulés par le tissu élastique jusqu'à rentrer entre leurs fesses. Quand je leur dis de se calmer s'ils ne voulaient pas se faire violer par tous les mecs présents, je ne reçois pour toute réponse que c'est peut-être le but cherché. Pour garder un semblant de maîtrise, je hurle tout haut que celui qui voudra enculer Max ou Enguerrand devra me le demander avant. Les deux jeunes me traitent d'esclavagiste, ils me disent qu'ils ont déjà un père chacun et que ce n'est pas moi. Je m'en fous, ils sont sous ma responsabilité ! Morgan rigole et me dit que j'étais moins regardant le WE du 1er janvier. Il croit même qu'en 3 jours ils ont du se prendre tout ce qui bandait au blockhaus.
Quand je me retourne vers eux deux, ils regardent le plafond avec un faux air innocent. Je me rapproche, les prends chacun par une oreille et, tirant pour les obliger à se mettre sur la pointe des pieds, leur demande si c'était vrai. Max me dit que c'était pas humain d'avoir toutes ces belles bites devant les yeux et de ne pas y toucher. Enguerrand en même temps dit qu'après m'avoir quitté (c'est vrai que j'ai été le premier à le sodomiser), il avait testé ses capacités à plaire et avait aussi vérifié que c'était bien les mecs qui l'attiraient. Bravo la mauvaise foi !! La semaine suivante, le père de Max m'appelle des urgences de l'hôpital. Ses collègues l'avaient prévenu qu'ils avaient son fils et un de ses copains ainsi que 4 mecs un peu plus amochés encadrés par un commissariat entier. Il préférait m'appeler plutôt que d'inquiéter le père d'Enguerrand. Avant de les rejoindre, je contacte DGSE pour savoir s'il avait ses entrées dans la police locale. Il me dit qu'il me rappelle. Ludovic m'accompagne évidemment. Aux urgences, il se présente aux flics et ça nous permet de voir son frère. En quelques mots, Enguerrand nous dit que les 4 mecs d'à côté les ont cherché et qu'ils s'étaient fait traiter de sales PD et autres joyeusetés avant qu'ils essayent de leur casser la gueule. Ils avaient des témoins c'est pour ça qu'eux n'étaient pas menottés.
Ludovic pendant ce temps-là l'a inspecté sous toutes les coutures. A part une petite ecchymose à la pommette gauche, il n'a rien. Avec un doigt je tourne son visage vers moi et lui demande si c'est pour récolter ça qu'on leur a enseigné à se défendre. Je lui demande comment s'en est sorti Max. Réponse : comme moi, mais dans les côtes, un gros bleu pas de fêlure. Il rit et, avec une grimace, me dit qu'ils avaient attendu qu'ils frappent les premiers pour pouvoir leur casser la gueule en légitime défense. Le flic qui était resté avec nous lui dit qu'ils avaient été malins sur le coup. Ils n'avaient d'ailleurs rien contre eux deux puisque leurs dépositions correspondaient à celles des autres clients du bar. La seule chose qu'il leur conseillerait serait d'être un peu moins " enthousiaste " à se défendre. Sans témoins, ils auraient risqué d'être poursuivis pour coups et blessures. Ludovic reste avec son frère et je discute avec le flic. C'est un lieutenant, je lui demande comment s'en sortent leurs agresseurs. Un peu moins bien est sa réponse. Il énumère : quelques côtes cassées, deux luxations d'épaules plus une jambe cassé et un genou déboité. Je siffle de surprise. Il ajoute qu'ils sont peut-être jeunes mais que lui-même ne s'y frotterait pas pour de mauvaises raisons. Je le regarde. Beau mec dans les 30 ans, carré, mains vierges de tous anneaux, jeans remplis de ce qu'il faut, il parait tout à fait baisable ! Je réponds que dans un combat régulier, il aurait effectivement du mal à les mettre au sol, l'un ou l'autre. Il me confirme alors que je lui demande s'il leur faut un avocat qu'ils ne seront pas inquiété, le caractère homophobe de l'agression étant constitué et témoigné. Il me dit qu'il s'assurera personnellement que ce soit porté à la connaissance du juge. Un " il faut bien protéger notre nouvelle génération " me fait penser qu'il doit être de notre bord.
Appel de DGSE. Je m'écarte et lui dis avec qui je suis. Il prend quelques secondes puis me confirme que le mec en question est bien de notre bord. Ludovic nous rejoint avec Enguerrand et Max sort d'un autre box avec son père. Les deux jeunes se roulent une pelle, soulagés de ne pas être inquiétés avant de s'apercevoir qu'on n'est pas qu'entre nous. Ils se décollent et remercient le lieutenant. Il leur répond qu'il ne fait que son travail et avec le même geste que moi, son index droit sous le menton d'Enguerrand, il fait tourner son visage pour examiner le bleu qui commence à virer de couleur. Il se montre rassurant et dit que ce ne sera qu'une question de jours avant que ça disparaisse. Il ajoute, " fait attention à ton visage, ce serait dommage de l'abimer par une cicatrice ". Son doigt remonte le long de la mâchoire, un peu intime comme geste ! Enguerrand s'en trouble d'ailleurs.
Max qui se tient les côtes lui dit qu'il fallait bien qu'ils se fassent taper en premier non ? Le lieutenant acquiesce. Il ajoute qu'il faut dévier le premier coup vers une zone moins risquée. Là, si le mec avait été plus fort, Ludovic aurait pu se faire casser l'os de la pommette. Je prends note, nous apprenons à nous battre avec efficacité, ce qui vient d'être démontré mais personne n'avait encore pensé à cette facette de l'engagement. Alors que le père de Max embarque les deux petits pour les ramener chez lui, je prends la carte de visite du policier. Pendant le retour je dis à Ludovic que DGSE m'avait dit que ce dernier était gay comme nous. Je lui demandais ce qu'il pensait de l'idée qui m'était venue : comment faire en sorte que notre défense ne passe pas pour l'agression en cas de rencontre avec des homophobes, et de voir cette problématique avec le lieutenant. Il me dit que cela l'aurait étonné que je ne fasse pas une fixation sur ce représentant de l'ordre. Il me dit que je suis qu'un obsédé qui saute sur le moindre mec baisable qui passe à ma portée. Il ajoute que ce sera risqué avec ma société d'escorts. Je lui dis qu'il ne viendra que pour Max et Enguerrand. Ce sera à eux de transmettre ce qu'ils auront appris.
Il n'est pas convaincu et me dit que PH sera de son avis. C'est effectivement le cas mais PH étudie la façon de présenter les choses pour que le risque de problème avec le lieutenant soit minime. Ludovic ne comprends pas jusqu'à ce que PH lui explique qu'avec moi, il est plus simple de m'aider que de me contredire. J'appelle donc le lieutenant lors d'une pause entre deux cours. Je lui dis que je souhaiterais qu'il enseigne à ces deux têtes brulées où prendre le premier coup pour s'est tirer sans mal, et lui propose deux soirs à son choix. Il préfère le vendredi soir puisqu'il n'est pas de permanence le samedi suivant. Du coup je lui dis qu'il restera diner. Comme c'est un ordre plus qu'une invitation, il accepte. Les deux " gamins " seront présents.
Jardinier
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Bonjour à tous !!
Voici enfin le chapitre 4 de UN PHILTRE SANS PHILTRE
Comme d'habitude ce n'est pas de la grande écriture (mais moi je m'amuse beaucoup) un grand merci à @miung-dreamer et à @kamomille9 pour leur soutien sur cette histoire :)
UN PHILTRE SANS PHILTRE : CHAPITRE 4
Un silence pesant régnait dans la pièce, le Roi légèrement avachi sur sa chaise attendait avec anxiété les remontrances de sa mère et de son horrible tante qui tardaient à venir ce qui ne présageait rien de bon, et pour clore le tableau ses beaux-parents les avaient rejoints dans la salle à manger. Il avait autre chose à gérer aujourd’hui, enfin surtout quelqu’un à gérer et ce n’était pas une sinécure. Le repas fut rapidement servi, aucun des serviteurs ne voulait s’attarder dans la pièce tellement l’ambiance était glaciale. La Tante d’Arthur posa bruyamment son verre et d’un air dédaigneux s’adressa directement au couple royal de Carmèlide.
« Donc vous devez être ravi, vous voilà à nouveau les beaux-parents du Roi de Bretagne, comme quoi les mariages mènent à tout »
Elle se tourna vers son neveu et toujours sur le même ton.
« D’ailleurs faudra m’expliquer pourquoi vous êtes allez la chercher l’autre cruche, elle n’était pas bien dans sa forêt ! »
« Oh l’autre cruche comme vous dites c’est ma fille ! »
« Et alors vous pensez que cela m’impressionne, et d’ailleurs on voit que vous l’avez bien éduqué votre fille, elle a le culot de ne pas venir nous saluer, elle se prend pour qui ? »
« La Reine de Bretagne » répondit sobrement Arthur
Avant que les sœurs de Tintagel puissent répondre la porte s’ouvrit avec fracas sur ladite Reine de Bretagne. Elle avait pris le temps de se changer avant de venir certes ce n’était pas la jolie robe quelle arborait ce matin mais ce n’était pas une de ses tenues habituelles d’apparat de Reine. Elle avait opté pour une robe légère qui épousait parfaitement ses formes.
Elle s’assit en silence à côté de sa belle-mère, Arthur s’était redressé sur son siège vivement à son arrivée. Oh pourvu qu’elle ait pris la tisane des enchanteurs se dit-il. Elle sourit et s’adressa timidement à Dame Ygerne.
« Je vous prie de m’excuser de mon retard Mesdames, je suis vraiment navré, j’ai eu ..une urgence et … »
« Une urgence de quoi, de broderie, vous n’allez pas me faire croire ma pauvre fille que vous ayez quoi que ce soit d’urgent dans votre vie ou ne serait-ce d’important » coupa Dame Cryda
« Vous n’avez aucun sens de la bienséance, quand vous recevez des personnes importantes vous devez au minimum vous présentez à eux dès leurs arrivés »
« Je pense que vous perdez votre temps ma sœur, une idiote pareille ne peux pas comprendre, d’ailleurs stupide comme elle est, je suis surprise qu’elle soit encore en vie, elle doit oublier souvent de respirer »
Guenièvre ne bougeait pas, un sourire sur les lèvres, elle encaissait les piques les unes derrières les autres. Arthur était soulagé à priori le remède devait fonctionner, il retrouvait sa femme timide. En vrai Guenièvre ne se laissait pas toucher par les propos de sa belle-famille, certes la tisane avait calmé son euphorie mais elle avait toujours la sensation d’être libre dans sa tête en tout cas plus libre que d’habitude. Donc elle se fichait royalement ce que vous pouvez dire ces deux mégères, elle se contentait de sourire, de toute façon elles seraient bientôt parties donc pas de vague, surtout pas de vague. Elle avait cessé de les écouter puis elle comprit que les insultes avaient changé de cible et son humeur changea, la colère revenait au grand galop. Elle serrait les poings sous la table, elle devait se retenir.
« Qu’est ce que vous voulez ma chère sœur avec un guignol pareil, on ne pouvait pas s’attendre à autre chose, de toute façon je vous l’ai toujours dit un batard reste un batard »
La reine se mit à remplir excessivement son assiette, le visage fermé, extrêmement concentré à ne pas craquer.
« Ben qu’est ce qu’elle nous fait celle là encore, vous avez perdu du poids pendant votre petite escapade et du coup vous comptez vous rattraper, de toute façon oublié, vous ne plairez jamais à l’autre pignouf » dit Dame Cryda puis en s ‘adressant au Roi « Parce que ça aussi vous n’êtes pas capable de le faire, ben oui l’héritier, en même temps quand on vous voit on comprend qu’il ne vaut mieux pas se reproduire, il pourrait être aussi minable que vous. Vous nous avez toujours fait honte ! D’ailleurs vous êtes bien un enfant non désiré, qui voudrait d’un enfant comme vous ! »
S’en était trop pour Guenièvre, elle se leva vivement de sa chaise tout en attrapant son assiette
« Oh mais vous avez raison Dame Cryda, mon assiette est vraiment trop pleine, stupide comme je suis je vais être obligé de tout jeter à la poubelle » dit Guenièvre exagérément gaie, se caricaturant elle-même.
Elle se plaça derrière Dame Cryda et renversa tout le contenu de son assiette sur la tante d’Arthur qui poussa un cri d’effroi.
« Ben quoi ! » dit la Reine alors que Dame Cryda se levait en hurlant « j’ai jeté à la poubelle ..parce que c’est ce que vous êtes une poubelle, vu toute les ordures qui sortent de votre bouche »
« Mais vous n’êtes pas bien ma pauvre fille »
« Alors je vais faire très simple puisque à priori je suis stupide alors vous ouvrez grand vos oreilles car je ne me répèterais pas, vous dites encore une fois, une seule fois du mal d’Arthur et ce n’est pas de la nourriture que vous prendrez dans la figure mais mon poing »
Le Roi s’était levé choqué par la scène mais il ne put s’empêcher de sourire à la situation, à priori la potion devait encore faire effet mais il était touché que sa femme ai pris sa défense. Elle avait encaissé toutes les critiques qui la concernait mais n’avait pas supporté que l’on dise du mal de lui. Une chaleur tourna dans son ventre, il repensa au baiser dans le laboratoire, la chaleur atteint ses joues. Il allait de surprise en surprise aujourd’hui, il devait se l’avouer ce n’était pas pour lui déplaire.
Plus il la regardait, plus il la trouvait jolie sa femme, oui SA femme, il avait quand même de la chance de l’avoir avec lui dans le fourbi que pouvait être sa vie. Il regrettait de plus en plus son serment, d’ailleurs pourquoi se raccrochait il encore à ce serment. Il fut coupé dans ses pensée par sa mère.
« Et vous ! Vous ne dites rien, vous la laisser faire, vous la laissez nous parler de la sorte, jamais du temps d’Uther une telle chose se …. »
« Ah non » la coupa la jeune femme « Vous n’allez pas encore nous bassiner avec votre Uther, vous n’avez que ce nom à la bouche, franchement après tout ce que j’ai entendu sur lui on ne peut pas dire que c’était quelqu’un si bien que ça. Et puis Zut vous avez raison, on ne peut pas comparer Arthur à votre fabuleux Uther, oui on ne peut pas comparer le meilleur Roi que la bretagne est connue à un tyran. Arthur vaut mieux que dix de vos Uther, Arthur il est intelligent, juste, gentil et même très beau enfin vous … vous devriez être fière d’être sa mère, Voilà !»
La mère d’Arthur se rassit indiquant par un geste de faire de même à sa sœur.
« Celle-là, je ne l’avais pas vu venir depuis quand avez-vous ce genre de caractère ? Non ne vous m’éprenez pas j’apprécie qu’une reine ne soit pas une petite chose sans défense mais disons que vous passez d’un extrême à l’autre »
Guenièvre tendit une serviette à dame Cryda tout en montrant sa propre joue.
« Vous ferez attention vous en avez un peu là ! Ce n’est pas que votre compagnie est désagréable en vrai si elle est désagréable mais bon j’ai autre chose à faire »
Elle sentait bien que les effets de la potion revenaient au galop, elle préférait pour le bien être du Royaume de s’éloigner des deux femmes. Elle partit donc sans un geste ou surtout une parole supplémentaire. Arthur voulu la rattraper mais le bras de sa mère l’obligea à se rassoir.
« Vous la verrez plus tard, nous n’avons pas fait toute cette route pour une simple visite de courtoisie, nous devons discuter, vous devenez de moins en moins populaire auprès du peuple. »
« Ah ben tiens ça faisait longtemps, et vu que je suis un gros guignol du coup que dois-je faire pour que ma cote de popularité remonte »
« Ne le prenez pas comme ça » dit sa mère
« Vous devez replanter l’épée » dit Dame Cryda
« Cela rappellera que vous êtes le Roi » enchaina sa mère
« Non, mais ça va bien, je suis le Roi, j’ai pas à leur rappeler toutes les cinq minutes à toutes cette bande crétin »
« Dans ce cas il n’y a pas trente six solutions, il faut un héritier »
« Ben pour une fois je suis bien d’accord avec vous, on ne va pas l’attendre cent sept ans l’héritier » répliqua Dame Séli
Arthur s’était adossé à son siège, n’écoutant plus la conversation entre sa mère et sa belle-mère, perdu totalement dans ses pensées. Un héritier, avoir un enfant avec sa femme, ce n’était pas la première fois qu’il pensait aux conséquences de son serment, au-delà de la distance qu’il avait dû instaurer entre lui et sa femme, ne pas avoir d’héritier était la conséquence qui le taraudait le plus. Pourtant aujourd’hui plus que les autres, il se demandait si n’était vraiment pas le moment de dire adieu à son ancienne vie et de renoncer à son serment. Cela le tentait quand même beaucoup d’avoir un enfant et surtout avec sa femme. Le souvenir de leur baiser dans le laboratoire le hantait, il devait aller retrouver rapidement sa femme.
Au détour d’un couloir Guenièvre tomba sur sa suivante, elle avait les joues rosies, les yeux brillants
« Oh ma Reine » Angharad fondit en larme
Oubliant toute retenue la Reine la prit dans ses bras, lui caressant les cheveux affectueusement.
« Ne vous mettez pas dans des états pareils, qu’est ce qui ne va pas ? »
« Non ma Reine, tout va bien, même très bien, je pleure de joie et c’est à vous que je dois ce bonheur »
« Oh ! » comprit elle « Il vous a demandé en mariage ! »
« Oui, oui » répondit Angharad tout en fondant de nouveau en larmes.
« Oh mais ne pleurez plus c’est merveilleux, vous allez épouser l’homme que vous aimez. Vous allez devenir une femme de chevalier. Oh mais c’est merveilleux vous allez pouvoir être officiellement mon amie »
« Vous allez devoir me trouver une remplaçante, je suis vraiment désolé du désagrément Madame »
« Ne vous inquiétez pas pour ça ! J’ai déjà ma petite idée » dit-elle en riant
Elle relâcha sa suivante et recula vivement, ce qui fit sursauter cette dernière. La Reine était prise tout à coup d’un doute, si le projet idiot des seigneur Perceval et Karadoc était mené à bien, Angharad devra quitter le château pour suivre son mari. Ah non, elle n’allait pas perdre son amie la plus fidèle, mais empêcher la création de ce clan autonome signifiait que l’autre morue restait au château. Cela revenait à choisir entre son amie et son ennemie. Le registre, oui c’est ça le registre pourquoi elle n’y avait pas pensé avant.
« Angharad, il faut que je parle absolument à votre fiancé. Ou est-il ? »
« Parti en mission avec le seigneur Karadoc »
Bon à la taverne quoi ! se dit la Reine, elle n’allait quand même pas aller à la taverne toute seule. Oh et puis pourquoi pas. Elle laissa en plan sa suivante et parti en courant vers les écuries.
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
2/10
Je ne souhaite pas revenir sur mon expérience de la guerre. Je me suis tout de même ouvert de votre remarque sur les allemands à Albertine, mais nous avons été interrompus par Marc-Antoine, l'aîné de mes fils, qui a fait valoir son point de vue d'une façon bien bruyante, arguant que ce sont les hommes de peu qu'on a envoyé sur le front, et que les vrais responsables de la boucherie ne sont que des bourgeois bien abrités derrière les lignes. Pardonnez mon fils, ce n'est encore qu'un enfant et il s'est mis à lire Marx ces derniers temps. Je n'y connais pas grand chose, mais je me demande si c'est une lecture bien pertinente pour un garçon de douze ans. Albertine ne cesse pourtant de me dire combien Marc-Antoine est intelligent, et si je me fie à mon propre intellect à son âge, cela semble peut-être plus compréhensible. Quand à vos douleurs, ce n'est pas mon sujet de conversation préféré, mais sachez que j'ai les mêmes dans le bras, et qu'il est des jours et des nuits où elles ne laissent pas en paix.
Je suis cependant catastrophé d'apprendre pour le mariage de votre fille. Ce garnement ne mérite pas les biens de ses pères et j'ose espérer que jamais un homme ne traitera mes filles de cette façon. Les scandales m'ennuient. Et pour votre épouse, ne vous en faites pas, elle finira par saisir l'importance de votre tâche et vous laissera en paix avec ses états d'âme. Il est malheureux qu'elle n'ait pas les mêmes centres d'intérêt que vous, comme cela vous auriez au moins pu lui proposer de vous accompagner. Vous pourrez toujours lui dire pour la rassurer qu'elle n'a pas les difficultés de mon Albertine : mon épouse déteste partir loin des enfants, mais notre passion commune pour l'Egypte est si grande que le choix n'est pas aisé pour elle.
Sur ce, je retournes à mes exercices de graphie. Me voici revenu à l'école élémentaire à tracer des séries de majuscules à la plume. J'imagine qu'en désespoir de cause, je pourrai toujours engager un secrétaire bien que l'idée me répugne : jamais il n'aura dans ses écrits le niveau d'exigences auquel je m'astreins.
Votre cousin, Pr. Constantin Le Bris
P.S : Mes condoléances pour le décès de votre neveu Thomas. Je ne l'ai pas bien connu, mais mon neveu Alexandre m'a assuré que c'était un jeune homme fort aimable.
P.S 2. Albertine vous fait savoir qu'elle se fera grand plaisir d'écrire à votre épouse.
Transcription :
Adelphe « Ah Tintin, tu as déjà fini de manger ? »
Constantin « Exact. Je m’y suis mis en avance, je suis toujours d’une horrible maladresse avec mes couverts et je ne voulais pas contrarier Grand-Mère. »
Adelphe « Tu aurais pu attendre Madame Legens. Elle aurait au moins réchauffé ton repas. »
Constantin « Je ne suis plus un enfant, Adelphe. J’en ai bien plus qu’assez de dépendre des autres pour n’importe quelle tâche futile. »
Adelphe « Fort bien. En attendant, te voilà à manger froid. »
Constantin « Et toi alors ? Tu ne manges pas avec les autres ? »
Adelphe « J’ai une réunion tôt à la distillerie. Les gars veulent créer un syndicat, et ils souhaitent une heure de concertation avec la « délégation patronale ». J’imagine que c’est moi. Ah, et je sais allumer le poêle accessoirement. »
Constantin « Bon à savoir. Tu me montreras comment faire à l’occasion. J’ai encore du travail, des lettres en retard, donc je vais monter. A moins que tu veuilles que je te tiennes compagnie. »
Adelphe « Pas besoin. Je vais finir rapidement. Ah et Tintin, tu as encore mal à ton bras ? »
Constantin « Non, pas spécialement. »
Adelphe « Ne me mens pas, je t’ai entendu grogner toute la nuit depuis ma chambre. »
Constantin « Ce n’était rien, vraiment. Tu dors donc si mal ? Encore tes cauchemars ? »
Adelphe « Non, une simple petite insomnie passagère. »
Constantin « Menteur, tu as les yeux rouges et des cernes ! »
Adelphe « Bon… je pense qu’on devrai arrêter de se mentir Tintin. »
Constantin « Tu as raison, nous ne sommes pas assez doués pour cela et en plus cela ne nous rassure ni l’un ni l’autre. »
Adelphe « Il faut croire qu’on s’est tout les deux bien abîmés ces dernières années. »
Constantin « Sans doute… Ah et j’y pense ! Ne laisse pas Marc-Antoine discuter avec les ouvriers. Je n’ai rien contre le socialisme, contrairement à mon père, mais il est en train d’en faire une obsession ! »
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La Lionne
Texte de Pauline Laroche-Vachaud
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« La Lionne », à Trept, c’est un nom qui sonne comme une véritable institution, un haut lieu, un cœur encore vivant, au fond, même si ce qu’avaient été ses murs accueille désormais bien d’autres gestes et des mondes tout autres... Entre « La Lionne » où, souvent, 10 heures par jour et 6 jours par semaine quelques 80 ouvrières pouvaient suer à produire 1500 voire 2000 chemises quotidiennes et, désormais, « la Salle des Roches », ouverte aux divers loisirs que nous avons le temps de nous offrir aujourd’hui, rien à faire, la parenté est difficile à trouver. L’usine n’est plus ; elle a fermé à la fin des années 80, après un demi-siècle d’évolution, de modernisation, d’extension et d’honnête pain lourdement gagné.
On aimerait qu’existe un livre qui fasse revivre la vie de ces murs quand tant de femmes s’échinaient aux poignets, aux cols, aux manches, aux boutonnières et aux ourlets, assembler, rabattre, fermer, monter, pointer, finir, plier… On voudrait entendre des anecdotes, rendre un peu de voix, de chair…
On pense pour commencer aux guimpières car, avant l’ouverture de « La Lionne » elle-même, c’étaient elles les tenantes du lieu, elles dont les tâches visaient à enrouler, en bobines éblouissantes, la magie et la splendeur de la tréfilerie, ces fameux fils de faux-or lamés, à un fil de coton ou de soie.
Dans quel but? pour que dans d’autres ateliers, par d’autres ouvrières - une étape, puis une autre -, finissent par s’enluminer les costumes d’apparat, les beaux vêtements de mode, les habits des grands jours. Et que ça brille ! On voudrait aussi, évidemment, entendre ces fameuses chemisières qui, plus discrètes que les tailleurs, moins immédiatement symboles de la vie du village, de son essor, de son savoir-faire, n’ont pourtant rien à envier aux fiers et nombreux carriers. Les chemises conçues par ces femmes étaient bien vendues, pour certaines, à Pierre Cardin, Paco Rabanne, Charles Jourdan… Le prestige est-il moins grand que celui des pierres treptoises composant le Pont Alexandre III, à Paris, ou les piliers d’entrée du Parc de la tête d’or ? Autres usages, autres gloires, mais une excellence qui circule, et loin. Ce n’est pas rien.
On voudrait écouter leurs histoires, les relayer. Tant de petites mains talentueuses, sans tambours ni trompettes, scrupuleuses, précises, tenues à des réalisations impeccables - parfaitement symétriques ou rien, parfaitement régulières ou rien, parfaitement fidèles au modèle ou rien ! La moindre erreur, aussi infime fût-elle, et il n’y avait plus qu’à reprendre l’ouvrage. On voudrait entendre les rires, les blagues, les soupirs, les ragots les espoirs, les lassitudes, les fatigues immenses, les fiertés et les douleurs…
« La Lionne », rien que ce nom, comme trempé d’or et d’acier, semble le signe d’une élégance intraitable…. Le travail, lui, était-il féroce, vorace ? Les jeunes femmes ne faisaient-elle que passer, le temps de trouver un mari et de voler vers d’autres horizons ? Souvent, semble-t-il, mais pas toujours. Certaines dames s’y engagèrent à vie… Quels bruits, associés à quels gestes, quelles machines habitaient ce lieu comme un orchestre perpétuel, horloge suisse aux rendez-vous inébranlables : 7h30-12h/12h45-16h15. (Horaires extensibles à volonté, bien sûr, puisque le paiement à la pièce poussait à rester.) Un jour de neige, une employée, venant de Passins à vélo, eut 15 minutes de retard. Vertement tancée. La production n’attend pas, ne pardonne pas. « Exemple réussi de complète décentralisation », trouve-t-on dans la presse des années 60. Il semble que les ouvriers du textile lyonnais étaient trop chers, trop réactifs sans doute aussi. Alors l’idée de la campagne avait gagné. Hommes et femmes portant différemment la colère et la pénibilité du travail, peut-être, ouvriers et ouvrières moins chers payés, mais pas moins doués. Les archives de l’usine ont toutes disparu à la mort des époux Besse, qui menèrent le lieu comme leur deuxième maison, durant presque 30 ans. Les photos qui restaient ont pris l’eau dans une cave. Il ne reste plus d’écrits, plus d’images, ou très peu. Il vit cependant, encore, quelques souvenirs. Et ils mériteraient bien un livre.
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