#enfin comme toujours on verra bien ! Quand on se met trop de pression on arrive à rien de toute façon alors autant rester cool !
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27 : dans un autre fandom
Ivy et Félicia en habit de marchand des jeux Octopath 1 et 2 ! Ivy reprend les habits de Partitio, pendant que celui de Félicia sont ceux de Tressa !
Et pour finir ce mois de dessin (avec deux jours de retard ^^') Ivy et Félicia s'amusent à s'habiller dans une classe qui leur correspond parfaitement, celle des marchands !
Dans mes histoires, Félicia est la fille des comtes de Lebur, l'ile entre Sreng, Faerghus et Leicester également sur la route d'Almyra, qui est devenue très riche grâce au commerce, la femme de Rodrigue et la mère de Félix et Glenn mais malheureusement, elle est née avec une malformation cardiaque, ce qui la condamne à mourir jeune. Les médecins avaient annoncé à sa naissance qu'elle ne passerait pas sa première année, puis la petite enfance quand elle a tenue, puis encore après qu'elle mourrait entre dix et vingt ans vu qu'elle a réussi à survivre. A cause de ça, ses parents l'ont toujours beaucoup protégé, même s'il s'était résigné à la voir mourir. On leur a répété depuis sa naissance qu'elle était sur un sablier alors, il pense que chaque jour qui passe ne fait que repousser l'échéance inévitable, et tout le monde la regarde comme une agonisante, même quand elle est très petite vu que bon, normalement, elle n'aurait pas dû survivre aussi longtemps avec son coeur troué. Personne ne pense à mal mais, ils n'ont juste pas d'espoir que son état s'améliore vu que c'est une malformation alors, ils essayent surtout de soulager son agonie en espérant qu'elle ne souffrira pas trop longtemps vu qu'elle était très faible quand elle était petite et qu'elle se trainera des douleurs thoraciques en continu toute sa vie. Félicia ne leur en veut pas, elle comprends leur inquiétude et l'accepte tout en leur étant reconnaissante, surtout quand elle ne connait que ça, même si elle rêverait de sortir de sa chambre pour voir l'extérieur de la forteresse vu qu'elle ne sort que très rarement. Pour passer le temps, elle lit énormément, notamment des livres d'image pour voir un peu le monde extérieur, et se met également à dessiner les scènes et les paysages de ses livres préférés. Elle est notamment une très grosse lectrice de récit de voyages, très populaire à Leicester, et apprend même d'autres langues pour pouvoir lire des livres venant de partout.
Puis, Ivy débarque d'un coup dans sa vie et commence à l'aider à vouloir sortir.
Il fait partie d'une des plus puissantes familles de commerçants maritimes avec une très bonne flotte, mais également corsaires ayant une très belle carrière dans la guerre de course contre Almyra lors de conflit à l'époque de son grand-père qui a commencé le commerce familiale à cette échelle et qui a été le premier à obtenir une lettre de course. Autant dire que si à Leicester, ce sont des capitaines de navire très respectés, dans les autres pays, ils sont surtout considérés comme des pirates, et Ivy a parfaitement le caractère pour être excellente dans ces deux carrières : elle est débrouillarde, affirmée et déterminée, tout en ayant un culot à tout épreuve et un don pour se sortir de tout type de situation. Elle a également un perroquet de compagnie, l'équivalent d'un Gris du Gabon / Perroquet jaco nommé Noce (car il adore les noix qui sont sa friandise préférée) qui la suit partout depuis qu'elle est petite et répètera ses ordres à son équipage quand elle deviendra capitaine mais pour le moment, elle est encore jeune vu qu'elle a le même âge de Félicia.
Quand elle a sept, huit ans, sa famille se rend à la forteresse de l'ile de Lebur afin de leur vendre un maximum de leurs produits mais, pendant qu'ils se rendent à la salle d'audience, Ivy échappe à la surveillance de ses parents et se met à explorer la forteresse, jusqu'à tomber par hasard sur la chambre de Félicia alors qu'elle était en train de dessiner et lui demande sans détour à regarder ce qu'elle fait. Sur le coup, Félicia ne sait pas vraiment comment réagir. Elle a toujours été isolé, la plupart des gens qu'elle voie sont ses médecins, ses parents et les domestiques qui s'occupent d'elle pour adoucir son agonie, et les quelques enfants qu'elle voie sont ses frères et soeurs alors, voir comme ça quelqu'un de son âge débarqué en lui demandant ce qu'elle fait sans prendre de gant et qui la regarde normalement sans pitié dans le regard, c'est limite nouveau pour elle, elle ne s'y attendait clairement pas !
Elle lui montre alors ses dessins et les deux petites commencent à discuter toutes les deux. Ivy se met à lui raconter ses voyages avec Félicia qui bois ses paroles, émerveillé par tout ce qu'elle entend, tout en étant ravi de pouvoir tenir Noce sur son épaule vu qu'il n'y a pas d'animaux chez elle, ses parents pensent qu'ils ne sont pas assez propres et risquerait de lui transmettre des maladies. Elles se sont mises à jouer au renard et aux poules (un jeu de plateau médiéval) quand les parents débarquent et séparent les deux petites, les parents de Félicia grondant Ivy pour avoir surement fatigué Félicia et l'avoir dérangé mais, elle prend tout de suite sa défense en disant qu'elles se sont bien amusées et en les suppliant de la laisser revenir, si Ivy veut bien évidemment, ce qu'elle accepte car, elle aime bien Félicia. Elle est très gentille et attentionnée, voulant juste que sa courte existence se passe bien. Comme elle le dira plus tard, la vie est trop courte pour faire du mal aux autres et la passer à gâcher l'existence des autres, et elle applique cette maxime à la lettre dans son cas.
Par contre à côté de ça, à cause de sa maladie et du fait qu'elle soit persuadée que son existence sera courte, elle n'a pas aucune patience et est souvent dans le tout ou rien. Soit elle va à fond dans ce qu'elle fait et ce qu'elle veut, soit c'est rien, elle n'a pas encore de sens de la demi-mesure. Là, elle a vécu toute sa vie en étant enfermée et en ne vivant pas vraiment à ses yeux vu qu'elle était très souvent seule avec tout le monde qui la traitait comme une personne à l'article de la mort (pour vous donner une idée, quand elle fait une crise trop forte qui l'a fait s'évanouir, quand elle se réveille, elle entend toujours ses proches prier pour que la Déesse traite bien son âme quand elle la rejoindra, il ne prie jamais pour qu'elle se réveille tellement tout le monde est persuadé qu'elle va mourir alors, autant dire d'abord l'extrême onction) mais là, elle vient de rencontrer quelqu'un qui la traite comme une personne vivante et qui va vivre demain, même quand Ivy saura pour sa maladie, alors, elle va vouloir découvrir de plus en plus le monde et ce qu'est une vie normale. Avec le temps, elle va basculer dans l'excès inverse : elle veut vivre sa vie à fond et ne plus être enfermé par son coeur entre quatre murs, même si ça va la rendra imprudente dans sa jeunesse même si elle n'en est pas encore là.
Les deux jeunes filles se mettent donc à se voir et, petit à petit, à force de voir Ivy, Félicia a de plus en plus envie de sortir et avec beaucoup de temps et de négociation, elle arrive à arracher quelques concessions à ses parents et ses médecins, comme le fait de descendre au port pour attendre Ivy quand elle doit revenir, ou alors juste pour parler avec les marchands qui lui racontent aussi ses voyages, ce qui lui permet également de s'améliorer en langue. C'est également à ce moment-là qu'elle commencera à apprendre les arcanes du commerce et de la négociation, et même si elle n'est pas un requin au sens où on l'entend, elle est quand même une très bonne négociatrice et sa personnalité très agréable l'aide à mettre ses interlocuteurs en confiance et dans de bonnes dispositions pour négocier les prix ou des conditions qui lui sont favorables, surtout quand Ivy est avec elle. Elle finit donc à passer une bonne partie de son temps sur le port à la belle saison, même si elle fait aussi très attention à ne pas s'épuiser, autant pour ne pas inquiéter ses parents, que juste pour pouvoir avoir un jour de plus pour vivre.
A force d'entendre tous ses récits de voyages, elle se met aussi à les coucher sur papier et à les illustrer quand elle ne peut pas quitter sa chambre à cause de la fatigue, finissant par écrire tout un tas de petits livres qui se lisent très bien, même si les images ne sont pas très réalistes étant donné qu'elle n'a jamais vu de ses yeux les paysages dont Ivy et les autres marchands lui parlent. Elle a par exemple dessiné des éléphants avec des oreilles qui ressemblent à des ailes de papillon car, Ivy lui avait raconté que ceux qu'elle avait vu battait des oreilles pour se rafraichir alors, ça lui avait fait penser à des ailes de papillon mais, ça donne une touche un peu fantaisiste à ses livres, tout en étant souvent écrit dans un style très optimiste qui donne de l'énergie et le sourire aux lecteurs. Après les avoir lu, Ivy lui dit qu'elle devrait tenter de les vendre car, les gens adorent ce genre de littérature, c'est vraiment LE genre littéraire que tout le monde lit dans l'Alliance. Pour vous donner une idée, c'est l'équivalent des romans de chevaleries à Faerghus, juste tout le monde en lit et ça se vend comme des petits pains.
Etant donné qu'elle est encore mineure à ce moment-là, Félicia en parle alors à ses parents pour voir si ce serait possible, tout en argumentant que ça permettrait d'avoir une rentrée d'argent supplémentaire pour l'ile tout en finançant son traitement qui coute quand même cher, ce qu'ils acceptent mais, en refusant de lui faire dépenser le moindre sou pour son traitement. Elle est leur fille et ils veulent s'occuper d'elle aussi bien que possible dans le temps qui lui reste à vivre alors, hors de question de lui prendre les fruits de son travail, c'est leur responsabilité à eux. Félicia est touchée par leur attention, même si ça lui fait de plus en plus mal qu'ils parlent toujours comme si elle allait mourir à chaque souffle. Elle fait parfois des crises où son coeur ne bat plus correctement et qui peuvent la faire s'évanouir mais, elles se sont espacées avec l'âge, surtout qu'elle est en meilleure forme maintenant qu'elle sort de temps en temps alors, elle pense que ça va continuer, tout en s'accrochant à l'espoir qu'elles s'arrêteront complètement un jour, même si elle sait que c'est impossible, et on retombe sur le tout ou rien qui va finir par devenir sa marque de fabrique pendant une partie de son adolescence. Elle va même finir par "détester" ce qui permet de marquer le temps comme les horloges car, on lui parle tout le temps du peu de temps qu'il lui reste, c'est juste tout le temps au coeur du sujet quand on lui parle alors, elle se met une encore plus grosse pression pour arriver à faire rentrer tout ce qu'elle veut faire dans sa courte vie encore plus vite. Et oui, entre son absence de patience et son côté "tout ou rien", ça ne va pas faire très bon ménage avec sa maladie.
Et quand elle finit par entendre parler des cures au lac Egua de Fraldarius réputées miraculeuses, elle se fixe comme objectif de s'y rendre, et pas de débat possible ! Elle savait depuis longtemps que le lac Egua avait des propriétés curatives grâce à la bénédiction du Brave, tout Fodlan est au courant mais, elle entend de plus en plus parler de ses effets miraculeux, et Ivy se met à lui en parler aussi. Alors, c'est décidé, elle ira là-bas pour se faire soigner elle aussi ! Surtout qu'Ivy est complètement d'accord et l'encourage dans cette idée en pensant que ça l'aiderait. Sauf que bon, elles ont quinze toutes les deux, Félicia habite sur une ile, a un traitement très régulier à prendre, un coeur qui est ce qu'il est, et il y a un bras de mer entier à traverser avec une semaine de voyage minimum si tout se passe bien. Un bras de mer plutôt calme, en particulier pendant la belle saison mais, c'est quand même un voyage long et qui peut être risqué pour quelqu'un comme elle alors, quand ils entendent parler de leurs projets qu'elles ont commencé à préparer dans leurs coins, leurs parents à toutes les deux leur mettent un énorme stop : c'est beaucoup trop dangereux, et les parents de Félicia ne veulent pas prendre le risque de perdre leur fille comme ça si elle faisait une crise en pleine mer. Ils savent qu'elle va mourir et s'y attendent tous les jours mais, pas à ce point et veulent quand même la protéger pour éviter que sa mort n'arrive encore plus vite, même s'ils auraient aimé aussi qu'elle puisse suivre cette cure qui l'aidera surement. Et de son côté, Félicia le sait, elle sait que c'est dangereux et elle comprends leur inquiétude mais, pour elle, le risque vaut largement le fait que ça pourrait l'aider à guérir. Elle se dit que si elle peut faire cette cure et que le lac agit sur son coeur, elle pourra sans doute vivre plus longtemps sans qu'il ne lui fasse tout le temps mal, ou au moins ça le rendra moins douloureux, même si c'est risqué de s'y rendre. Elle n'en peut plus d'avoir mal tout le temps et quitte à prendre un risque, autant que ce soit pour se soigner, même si elle est en train de parier quitte ou double avec sa propre vie. Y a un traitement à même pas une semaine de bateau de son ile et elle s'accroche de toutes ses forces à l'espoir que ça pourra la guérir complètement même en sachant que c'est quasi impossible, évidemment qu'elle va juste sauter sur l'occasion et tout faire pour l'avoir ce traitement !
C'est très compliqué avec ses parents pendant un moment mais, au bout d'un moment, ils arrivent à se mettre d'accord pour qu'elle puisse se rendre à Egua pour suivre cette cure mais, uniquement si elle ne fait pas de crise pendant longtemps, elle partira à l'époque où la mer sera le plus calme et si son médecin leur donne son autorisation, tout en l'accompagnant tout du long et au début de la cure afin de faciliter la transition avec les médecins de la cure, et elle devra leur écrire souvent, ce que Félicia accepte, trop heureuse d'enfin pouvoir aller en cure.
Elle part donc pour Fraldarius quelques mois plus tard, et même si c'est dur et que cela la fatigue, elle essaye de profiter autant qu'elle peut du voyage. C'est la première fois qu'elle sort de son ile et qu'elle voie le continent alors, elle est émerveillée et dessine beaucoup tout ce qu'elle voie jusqu'à arriver à la cure et au début, ça se passe bien. Là aussi, au départ, elle est fatiguée vu que son traitement change un peu mais, elle s'accroche et garde espoir de pouvoir guérir, surtout que l'eau du lac a vraiment un effet sur ses douleurs, elle les sent un peu moins alors, elle est de plus en plus confiante.
Elle rencontre aussi des gens qui sont dans le même cas qu'elle alors, elle peut parler à d'autres personnes qui savent ce qu'elle traverse et sont passé par là. Une des pensionnaires les plus âgées la prend notamment sous son aile pour l'aider à tenir, même si elle essaye aussi de canaliser un peu ses ardeurs quand elle se persuade qu'elle n'aurait plus de problème cardiaque au bout d'un moment. Le lac peut faire beaucoup de chose mais, il ne peut pas reboucher son coeur, mais Félicia se met de grosses oeillères à ce sujet, ne voulant juste plus y penser maintenant qu'elle pense avoir trouver la solution miracle et se rapproche d'une vie normal. ça lui fait trop mal de regarder à nouveau la vérité en face et de se dire qu'elle ne pourra pas guérir, ça la ramènerait juste au point de départ où elle pouvait à peine bouger de peur que son coeur lâche au moindre mouvement... et on revient à son côté tout ou rien : soit elle sera complètement guéri, soit elle est malade et ne peut rien faire, il n'y a pas d'entre deux où elle vivra avec sa maladie tout en étant épanoui malgré ça.
Et c'est pendant une journée libre où elle se rend au marché pour acheter des romans de chevalerie (elle est tombé amoureuse de ce genre en arrivant à Faerghus, même si elle préfèrera toujours les récits de voyage), elle rencontre Rodrigue, également en quête de nouveaux livres, même si pour le coup, il s'est plus intéressé aux récits de voyage vu qu'il a moins l'occasion d'en lire à Faerghus. Cela leur fait un premier sujet de discussion et à force, les deux jeunes gens deviennent très proches. Ils se retrouvent sur pas mal de sujet et opinion, même si Rodrigue est bien plus calme et mesuré que Félicia qui est toujours dans le tout ou rien et son impatience, même s'il comprend parfaitement d'où ça vient quand il a su pour sa maladie. Ayant perdu son père très jeune, Rodrigue est duc depuis qu'il est enfant avec Alix et même si c'est surtout sa mère qui gère le fief pour qu'il ait une enfance et une adolescence normales, les jumeaux ont quand même des responsabilités et prennent leurs devoirs ducaux très au sérieux, ce qui les a fait murir très vite, là où Félicia a surtout dû gérer sa maladie pendant sa vie tout en étant souvent dans un extrême (rester coucher sans bouger en attendant la mort) ou un autre (son état d'esprit maintenant) alors, elle a moins de recul sur les choses, surtout que c'est elle qui a le nez directement dedans. C'est plus difficile de se dire qu'il faut attendre et qu'on aura pas forcément cette guérison quasi miraculeuse qu'on attend quand c'est sa propre maladie qui a ruiné l'entièreté de ton existence dont on parle.
Cependant, pendant un moment, ça semble aller mieux sur ce point, notamment grâce à l'influence de son amie de la cure qui l'aide à prendre le recul et à lui faire comprendre petit à petit que ça ne sert à rien de foncer à ce point à part se faire du mal toute seule et se mettre en danger, et qu'il vaut sans doute mieux ralentir le rythme plutôt que brûler sa vie. Même si elle est malade, elle peut aussi apprendre à vivre avec son coeur et être quand même heureuse, même si elle ne peut pas tout faire. Rodrigue est également bien plus calme qu'Ivy et l'aide à prendre du temps (surtout qu'il passe beaucoup de temps ensemble), et quand Ivy revient et qu'elle voie qu'un rythme plus lent semble plus aider Félicia à aller mieux, elle l'encourage aussi dans cette voie. Elle veut le bonheur de Félicia qu'elle aime comme une soeur alors, elle fait ce qu'il faut pour la rendre heureuse et si aller plus lentement est ce qu'il faut pour qu'elle vive plus longtemps, elle l'encouragera également.
Mais, alors qu'elle commençait à accepter l'idée de vivre avec son coeur et pendant que Rodrigue et elle planifiaient d'aller se balader en forêt pour voir une source avec une eau d'une couleur très particulière entouré de plantes rares peu de temps avant son départ pour Garreg Mach, elle fait une grosse crise qui l'alite, ce qui la replonge dans ses démons et sa peur de ne pas avoir assez de temps pour faire tout ce qu'elle voulait. Rodrigue essaye de la rassurer, son amie aussi mais, rien à faire, elle ne les écoute pas, et est vraiment en colère contre elle-même et son coeur quand les médecins lui disent clairement qu'elle ne guérira jamais. Le lac l'aide beaucoup, il lui permettra surement de survivre mieux et plus longtemps grâce à sa bénédiction mais, la maladie restera toujours, même si contrairement aux médecins de Lebur, ils ne lui disent jamais qu'elle mourra sans doute entre tel ou tel âge, histoire de ne pas la pousser à faire n'importe quoi en voulant caser une vie entière en quelques mois mais elle, elle les connait les estimations, on lui a tellement rabaché que c'est juste inscrit dans son cerveau et après un coup pareil de son coeur, elle ne peut pas s'empêcher d'y penser.
ça l'obsède tellement, elle est tellement persuadée de ne plus avoir de temps devant elle, qu'elle fait une énorme erreur et part toute seule pour voir la source avant que la végétation autour ne fane car, elle est juste persuadée qu'elle ne sera plus là l'année prochaine pour les voir. On lui a tellement enfoncé dans le crâne qu'elle allait mourir demain ou à tout moment que juste, elle n'arrive plus à se dire qu'elle pourrait survivre encore beaucoup de temps, surtout après un retour à la réalité aussi brutale alors que ça faisait une éternité qu'elle n'avait pas eu une crise pareil. Félicia veut juste tout faire tout de suite sinon, elle n'aura plus l'occasion de le faire à cause de son maudit coeur, tellement qu'elle en oublie même de prendre son traitement alors qu'elle y fait tout de même très attention d'habitude. Et ça a failli arriver car, elle a trop forcée, elle a marché beaucoup trop longtemps alors que les médecins leur avait dit qu'elle devrait plutôt monter à cheval avec Rodrigue sur sa monture pour éviter qu'elle ne fatigue trop, et elle n'a pas encore récupéré de sa dernière crise alors, ce qui devait arriver arriva et elle en fit une seconde qui la fit s'évanouir.
Heureusement, grâce à la Déesse, Rodrigue arrive à temps pour lui donner les premiers soins grâce à sa magie renforcée par ses sentiments pour elle, la suppliant de vivre et de ne pas le quitter et son coeur arrive à retrouver un rythme normal. C'est pas passé loin mais, elle est sauvée.
Quand elle se réveille dans sa chambre dans l'établissement de santé, elle voie Rodrigue juste à côté d'elle, priant pour sa survie en boucle, serrant son chapelet entre ses doigts tout en la suppliant de se réveiller. Quand il la voie de nouveau réveillée, il la prend tout de suite dans ses bras, juste heureux et soulagé qu'elle soit encore avec lui, de ne pas l'avoir perdu elle aussi après avoir été mort d'inquiétude. Comprenant à quel point elle l'a inquiété, Félicia s'excuse, s'en voulant de l'avoir inquiété à ce point et ne s'étant même pas rendu compte sur le coup qu'elle allait lui faire tellement de peine vu que tout le monde s'attend à ce qu'elle meurt vite.
"D'habitude, quand je me réveille, on prie pour mon âme et on appelle un prêtre pour me donner l'extrême-onction... c'est... c'est juste évident... il y a plus de chance pour que je meurs... je... je ne pensais pas que je t'entendrais prier pour que je me réveille... je suis désolé... je suis vraiment désolé..."
Rodrigue lui pardonne assez facilement, même s'il lui fait aussi jurer de ne jamais recommencer à lui faire une peur pareil, ce qu'elle promet.
Au final, Rodrigue doit partir vu qu'il est demandé au fort, et l'amie de Félicia arrive, tout en lui soulignant bien que même si elle a voulu vivre à fond, elle a surtout failli se tuer en s'obstinant autant à vouloir tout faire aussi vite quitte à gaspiller sa vie et en ne faisant pas attention. Elle comprend parfaitement pourquoi elle a agi ainsi, elle-même avait ce genre de comportement dans sa jeunesse mais, ça ne fera que raccourcir encore plus le temps qui lui reste. Elles ont une très grosse conversation toutes les deux, et la jeune fille finit par accepter de faire plus attention, comprenant que son imprudence a failli lui être fatale.
Félicia se remet lentement de cette dernière crise, devant vraiment reprendre des forces et même si c'est dur de se retrouver bloqué comme ça, elle prend son mal en patience pour reprendre des forces et pouvoir repartir complètement rétabli comme elle peut. Rodrigue vient la voir tous les jours pour prendre de ses nouvelles, et il reste autant de temps qu'il peut avec elle, ayant eu très peur de la perdre, même s'il doit bientôt partir pour Garreg Mach. Alors, avant de partir, il lui confie le chapelet qu'il a toujours avec lui, un chapelet que lui avait offert son père avant de mourir auquel il tient comme à la prunelle de ces yeux.
"Tu me le rendras quand je reviendrais l'année prochaine... si ça te va bien sûr."
Honnêtement, à ce stade, je pense qu'il commence à avoir plus qu'un béguin pour elle (et c'est réciproque) alors, c'est un peu sa manière pour lui montrer qu'il a confiance en elle, qu'il sait qu'elle vivra et qu'il veut la revoir à son retour, ce que Félicia comprends et accepte.
"D'accord, je te le rendrai l'année prochaine. En attendant, je chanterai les mêmes prières que toi."
Ils se séparent donc sur cette promesse, qu'ils tiendront, non sans avoir beaucoup correspondu pendant toute la scolarité de Rodrigue. Félicia se concentre beaucoup sur la cure et pour récupérer de ces deux crises, tout en acceptant petit à petit d'apprendre à vivre de manière plus saine avec sa maladie, et ça s'améliore petit à petit tout du long. Pour le moment, les deux se concentrent surtout sur ce qui est important pour eux, que ce soit ses études pour finir sa formation et créer de relations bénéfiques pour son fief du côté de Rodrigue, et aller mieux et prendre soin de sa santé pour Félicia, même si leur relation se renforce petit à petit. Elle se rapproche aussi un peu d'Aliénor, la mère des jumeaux qu'elle connaissait déjà via Rodrigue mais, les deux femmes s'entendent très bien avec le temps, surtout quand Félicia fait plus attention à sa propre vie. Ivy vient aussi souvent voir son amie où elle l'encourage autant qu'elle peut vu qu'elle semble s'apaiser avec el temps.
A la fin de l'année, Rodrigue revient avec Alix et ils peuvent se retrouver tous les deux ! Ils prennent encore du temps pour être sûr de leurs sentiments et s'ils n'ont pas trop changé pendant leur séparation mais, ils finissent par sortir ensemble, puis à se fiancer. Même s'ils savent que c'est surement une histoire qui sera courte à cause de la santé Félicia, ils préfèrent la faire vivre autant de temps qu'ils pourront.
Glenn nait quand ils ont vingt ans, qui heureusement est en parfaite santé. La grossesse de Félicia se passe bien tout comme l'accouchement mais, par sécurité, les médecins leur déconseille fortement d'avoir un autre enfant pour le moment, de peur que cela fragilise trop la santé de Félicia qui s'améliore mais, elle a encore le coeur malformé. Les époux s'en accommodent très bien (même si quelques esprits "éclairés" [kof ! kof ! Isidore Gautier... kof ! kof !] leur reprochent cette décision vu que Glenn n'a pas d'emblème. Connaissant Isidore, il serait capable de dire à Rodrigue de divorcer / abandonner Félicia pour épouser une femme plus solide et avoir un héritier à emblème) et sont toujours prudent, et pendant cinq ans, la santé de Félicia s'améliore petit à petit. Les eaux du lac ont vraiment été bénéfique sur elle, tout comme la magie ambiante à Egua qui l'aide beaucoup, ainsi que les bonnes habitudes qu'elle a prise l'aide à garder sa santé aussi bonne que possible. En murissant, elle a commencé à mieux gérer les nuances et moins être dans le tout ou rien, encore plus maintenant que Glenn est là, elle veut faire attention pour profiter de la vie le plus longtemps possible avec sa famille. Ivy vient souvent la voir aussi et lui raconter ces derniers récits de voyage - dont Glenn est un très grand fan - et en plus de ses devoirs ducaux, Félicia continue à les retranscrire et les illustrer. Je pense que dans les souvenirs de Glenn, il était souvent au bureau de sa mère en train de la regarder dessiner et écrire.
Enfin, au bout de cinq grosses années où elle a fait très peu de crise et aucune trop grave, les médecins commencent à dire qu'elle pourrait peut-être retomber enceinte sans trop de risque, surtout si elle est bien suivi, et après avoir vu plusieurs médecins et en avoir beaucoup discuté tous les deux, Rodrigue et Félicia décident d'avoir un autre enfant. La seconde grossesse de Félicia se passe également plutôt bien, elle n'a pas de complication et son coeur la laisse tranquille mais, elle accouche à environ sept mois de grossesse, le jour de l'anniversaire de Rodrigue et Alix. Ce n'est pas à cause de son coeur, ni un problème quelconque, c'est juste le hasard et pour le coup, c'est tombé sur elle. D'après l'Inserm, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale français, "70% des naissances prématurées sont spontanées, dues à des contractions précoces dont la cause est rarement identifiée, ou encore à la rupture prématurée des membranes fœtales (ces ruptures étant parfois d’origine infectieuse)." et pour Félicia, ça a été le cas, elle a eu des contractions précoces dont les médecins ignorent la cause (surtout que Pierrick, le médecin des Fraldarius, n'a pas pu s'occuper d'elle car, il était malade à ce moment-là. Quelques cas de peste se sont déclarés à Egua mais, heureusement, ils ont été pris en charge à temps, les malades ont été isolé et ils ont enrayés l'épidémie mais, il a été infecté en s'occupant des malades alors, il s'est complètement isolé pour éviter tout risque de contamination, surtout avec sa duchesse enceinte).
Le bébé nait et même s'il est fragile à cause de sa prématurité, c'est encore trop tôt pour dire s'il sera atteint de la même malformation que sa mère ou non mais, pour l'instant, il est en bonne santé. Comme ils l'avaient prévu, Rodrigue et Félicia l'appelle Hugo, comme le héros d'une chanson de geste qu'ils apprécient tous les deux (le nom de Glenn vient aussi d'un roman). Félicia arrive même à rire en disant que si leur petit est né aussi vite, c'est qu'il voulait souhaiter un bon anniversaire à son père et son oncle vu qu'ils sont nés le même jour alors, elle est optimiste, tout comme Rodrigue.
Malheureusement, même si tout s'est aussi bien passé que ça le pouvait, Félicia contracte une septicémie et meurt quelques jours après la naissance de leur deuxième fils, même si elle dit qu'elle ne regrette rien et qu'elle a été heureuse du premier jour où elle a pu sortir avec Ivy jusqu'à aujourd'hui vu qu'elle a pu rencontrer Rodrigue, Glenn et Hugo, même si évidemment, elle aurait préféré pouvoir rester avec eux plus longtemps. Rodrigue lui promet de bien s'occuper de ses petits, même s'il tombe en morceaux à sa mort. Même s'il savait qu'il allait surement la perdre rapidement, se retrouver dans le fait accompli, la voir morte à son tour alors qu'elle était si jeune, même en sachant que c'était déjà extraordinaire qu'elle ait pu vivre vingt-six ans... rien ne peut préparer à un tel chagrin et il la veille beaucoup, même s'il a énormément de mal à prier pour son âme malgré sa foi, sachant très bien qu'elle détestait se réveiller de ses crises en entendant quelqu'un prier pour son salut plutôt que pour sa guérison, même s'il sait très bien que cette fois, elle ne se réveillera pas... il s'en veut même énormément vu qu'il se dit que s'ils n'avaient pas essayé d'avoir un autre enfant, s'ils avaient été plus prudent, s'ils avaient attendu un meilleur moment, s'ils avaient...
Ce qui lui permet de tenir et le lui redonne l'impulsion de continuer alors qu'il veille sur le corps de Félicia avant qu'on l'enterre, c'est quand il entend son bébé pleurer. Il se précipite d'un coup vers lui, le prend dans ses bras et le console, refusant de le perdre lui aussi, que ce soit son bébé ou Glenn. Il modifie aussi son nom, afin qu'il garde quelque chose de Félicia, ainsi qu'à cause de la ressemblance entre les deux (à part la forme des yeux qui ressemblent à ceux des chats qui viennent de son côté, il a tout prit de sa mère), ainsi qu'un voeu pour son avenir, un prénom qui signifie "celui qui a bonne chance, heureux" dans la langue de leur ancêtre : Félix.
Même après sa mort, Félicia restera très présente dans la vie de ses fils, grâce à Rodrigue évidemment, mais aussi grâce à Ivy qui continue à venir voir ses neveux très souvent ! Elle adore les Fraldarius et vient très souvent les voir, tout en faisant toujours un détour par la tombe de Félicia où elle lui raconte toujours ses dernières aventures, sans jamais oublier son ami et en lui promettant de veiller sur sa famille.
Son destin varie selon si je suis le jeu ou si on est dans l'univers où Lambert survit à Duscur mais, dans ce dernier, elle finit par être engagé par Oswald von Riegan pour l'escorter jusqu'à Fhirdiad afin de négocier l'aide que l'Alliance allait envoyer à Faerghus après la Tragédie. Ils forment une excellente équipe tous les deux, en dépit de toute leurs différences apparente, et ils se soutiennent tout du long. C'est d'ailleurs eux deux qui ont libéré la ville de Kleiman et par conséquence, ont libéré aussi les survivants de Duscur qu'avaient récupérés les agarthans. J'entre pas dans les détails vu que j'ai déjà été très longue (et ce billet est déjà en retard --') mais, vous devriez pouvoir comprendre toute ma fic avec ce que je vous ai dit dans ce mois (wink ! wink ! L'auto-promo c'est génial !)
Petit point de conception :
Pas trop de détail à donner pour le coup, j'ai juste recopié les tenues des deux Octopath alors, il n'y a pas trop de détail dans les tenues. Juste, Ivy a l'habit de Partitio car ils ont une personnalité relativement similaire (le côté requin et pas trop de problème pour faire des choses borderline si ça lui semble juste, et elle fait biiien plus attention à ses finances que lui vu qu'elle veut continuer ses aventures, ce qui la rapprocherait plus de Tressa pour le coup) et Félicia a l'habit de Tressa par conséquence.
Si elles ont la tenue de commerçante, c'est parce que c'était la fonction la plus proche de leur compétence, ce sont deux très bonnes commerçantes et négociatrices alors, c'était parfait pour elles deux !
Allez, un petit point pour les jobs secondaires : Félicia aurait soit ecclésiastique vu qu'elle n'a aucune force ou apothicaire pour faire le lien avec sa maladie même si ça ne colle pas avec sa faiblesse physique, et Ivy est sur le fil entre voleur pour rappeler le côté illégale de la piraterie mais, si les deux guerriers d'Octopath n'étaient pas aussi honorables, elle aurait toute les compétence pour être une guerrière vu qu'elle est une très bonne unité physique tout en étant quand même sporadiquement dans l'armée en cas de conflit avec sa lettre de marque (les corsaires sont engagés officiellement par un Etat pour pratiquer la guerre de course contre leurs ennemis pour piller leurs navires avec des méthodes moins conventionnelles, c'est en face qu'ils sont considérés comme des pirates et des criminels [c'est pas pour rien que la guerre de course est illégale à présent]. Si vous voulez un bon exemple dans le monde réel : Francis Drake côté anglais qui a été le cauchemar de la flotte espagnol sous les ordres d'Elisabeth I, et bien plus tard, vous avez Robert Surcouf en France qui a pillé les navires anglais, et plus généralement les corsaires de Saint-Malo qui ont été les grands ennemis des anglais en Atlantique.)
Juste un petit détail pour les constitutions : Ivy est plutôt musclée vu qu'elle passe sa vie à être sur un bateau et à naviguer de partout alors, elle a du MUSCLES ! Par contre, Félicia est plutôt fine. C'est une vraiment civile et à cause de sa maladie, c'est juste impossible pour elle de se battre. Si vraiment, il fallait lui donner une arme, ce serait une arbalète vu qu'à part pour l'armer (et encore, ça dépend des modèles mais juste, elle n'a pas de force alors, même une arbalète suisse qu'on remonte avec une manivelle, elle aurait beaucoup de mal à la tendre), la force du carreau dépend d'un mécanisme automatique, pas de la force du tireur mais, elle ne sera jamais en première ligne ou sur un champ de bataille en général, elle ne tiendrait pas. C'est juste pas un rôle pour elle mais, si vous cherchez quelqu'un pour vous ravitailler et trouver à peu près tout et n'importe quoi pour votre fief ou votre armée à un prix cassé, c'est bon, elle vous le trouvera sans problème ! Si elle survivait jusqu'à l'époque du jeu, elle aurait un rôle très important dans la gestion et l'arrière d'une armée, notamment pour le ravitaillement, tout en sachant mettre les visiteurs en tout genre dans de bonnes dispositions pour négocier.
Et c'est tout pour ce mois de dessin ! Merci beaucoup à tout le monde d'avoir suivi ! J'espère que vous passerez tous une bonne fin d'année ! Profitez bien de vos proches et de votre famille pendant les fêtes ! Surement à l'année prochaine pour de nouveaux dessins !
#écriture de curieuse#dessin de curieuse#fe3h oc#fe3h oc drawcember#j'espère que ça vous plait surtout !#ça a été un sacré marathon pendant tout ce mois mais je suis plutôt contente !#Même s'il y a eu des renoncements vu que bon... le temps...#je suis déjà en retard pour ce billet-là - -'#je voulais aussi faire Daphnel sous forme de chibi -car ce serait assez marrant de la faire en chibi mignon comparé à son caractère sanguin#et je voulais aussi faire Erika et Halfdan comme unité FEH de la fête du lien pour qu'ils puissent être en couple officiellement au moins l#(ça aurait peut-être mieux collé à la bannière des mariées mais j'aime pas trop les robes blanches européennes...#...et ça n'irait pas à Erika ou Halfdan qui ont de grands habits srengs bien colorés et vifs le festival du lien est plus permissif...#... à mon avis évidemment ^^')#j'essayerai surement de les dessiner pour les poster début janvier... en retard pour en retard autant les faire plus tard ^^'#et j'avais aussi une autre scène avec Loquax et Régina où je testais un autre style pour mieux exprimer sa cécité#il y a aussi une idée pour Esther que je voudrais dessiner où elle est dans sa vraie forme d'aberration complètement blanche et éthérée#et j'ai pas eu le temps et l'énergie de faire une image de bonne année avec les personnages de mon idée en cours...#ce sera surement un de mes projets à faire l'année prochaine : commencer cette histoire à l'écrit ^^'#Pour l'instant je le sens surtout en dessin c'est la première phase quand je crée mais c'est une phase plus ou moins longue#enfin comme toujours on verra bien ! Quand on se met trop de pression on arrive à rien de toute façon alors autant rester cool !#Merci encore à tous pour cette année ! :D
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le 2 février 2018, je prends une photo par minutes pendant 24h. je tiens le journal de cette expérience, que voici ci-dessous.
7h36
début de la journée de 1440 photos. J’ai fait un test hier soir pendant 1h. Je dois répéter cette heure 24 fois sans interruption. Après avoir fait ce test, je me suis demandée s’il était nécessaire de faire cette expérience pendant 24h. Quel sens cela a, Est-ce que je suis capable d’interrompue toutes les minutes pendant 24h par une alarme? Y-a t’il des problèmes techniques que je n’ai pas envisagé? ça, ça ne fait aucun doute et pourtant je me suis lancée ce matin à 7h, après les “bip” de France inter. Au départ, je pensais faire cette expérience de minuit à minuit, finalement je me suis aperçue que c’était m’imposer une contrainte en plus : ne pas dormir pendant 41h alors que décaler cette journée de 7h, vendredi 2 février réduit ma période d’éveil de 24h et donc me donne plus de chances de réussite. C’est en faisant le test hier que m’est venue l’idée de tenir ce carnet de bord de l’expérience dans mon carnet de bord. J’ai aussi anticipé les activités auxquelles j’allais me prêter et celles que j’allais pouvoir me prêter et celles que j’allais devoir reléguer à d’autres ou bien repousser à demain. Cela fait bientôt 1h que l’expérience a commencé. Je vais me balader avec ma boîte de café toute la journée pour pouvoir tenir.
8h
peut-être aurais-je dû écrire ce carnet de bord dans un carnet vierge, car je connais ma générosité d’écriture quand j’écris tout ce qui me passe par la tête. J’ai parlé de ce projet à mes parents. Mon père a gentiment rigolé et m’a traitée de “folle”. Ma mère m’a prise très au sérieux, comme toujours quand j’entreprends ou que je dis quelque chose. Elle a cette particularité de croire en moi plus que moi-même. Enfin, je les ai prévenu surtout pour qu’ils sachent que je n’appellerais sans doute pas vendredi soir comme à mon habitude. Maman en a parlé à P-L qui a été emballé par le projet comme tout projet qui utilise la photo.
ET JE ME RENDS COMPTE EN ECRIVANT QUE TOUT CE QUE J’ECRIS PENDANT L’EXPERIENCE FIGURERA DANS LE PROJET PHOTOGRAPHIQUE ET DONC SERA VISIBLE DE TOUS;
C a trouvé d’abord ce projet téléphoné. TT l’a approuvé. D’ailleurs il ne sait pas encore que je le fais aujourd’hui et donc que son cours va être ponctué du “clic” de mon appareil photo.
Quand j’en ai parlé à l’entrainement à A, elle m’a regardé comme si je venais de dire une aberration. Elle a dû se demander : mais qu’est-ce qu’ils font en école d’art? Ils sont bizarres!
B lui a été beaucoup plus compréhensif. Il m’a parlé d’un livre de Paul Auster (la trilogie new-yorkaise) où l’un des personnages prend en photos son bar tous les matins. Je crois que mon projet lui a plu car ça lui rappelait un livre qu’il avait aimé. Enfin, je crois qu’il compte quand-même sur moi pour venir à l’entraînement samedi à 10 h.
9h11
cours - présentation de M - lire Les métamorphoses d’Ovide et la Bible
le “bougisme” = tjrs en mouv, même sans but
Sophie Calle - Orlan
9h34
Une chose que je n’ai pas vraiment anticipé, ce sont les comportements qu’induisent cette expérience. Certains comme je le disais un peu plus tôt, il y a des activités que je peux oublier pour les prochaines 22h.
- prendre une douche
- faire un entraînement de sport
- faire les courses
Il y a aussi la question de l’impudeur. Comment prendre en photos le moment ou je vais au toilette? Il y a bien évidemment des paramètres que je manipule. Par exemple, j’ai rangé hier soir mon appartement de manière à cacher tout ce que je ne veux pas rendre visible - à savoir - linge sale, vaisselle sale, saleté, les produits ménagers qui trainaient à divers endroits de mon appartement, etc.
Comme je suis partie du principe que je prenais en photo ce que je voyais toutes les minutes, il arrive que j’anticipe et que je fixe un endroit pendant plusieurs secondes avant le déclenchement de l’alarme, soit pour montrer quelque chose qui participe à la narration de cette journée, soit pour me laisser ensuite 55 s pour faire une activité qui demande par exemple d’avoir les mains mouillées, ou bien pour enfiler son pull, etc.
10h07
Premier compte-rendu d’expérience. Pour l’instant, elle se passe sans accros. La sonnerie est régulière, les batteries de mon portable et de mon appareil photo sont pleines. Je ne ressens aucun énervement, plus de l’excitation. Je suis plutôt détendue. Il faut dire que j’ai peu de raisons de m’inquiéter. J’ai prévu:
- 2 batteries d’appareil photo et leur chargeur
- 2 cartes SD de 32 GO
- le chargeur de mon téléphone portable
- mon ordinateur portable pour décharger les photos
- une piste audio d’une heure qui tourne en boucle où une sonnerie se déclenche toute les minutes
- des écouteurs
10h27
Le problème du décalage
Il se passe toujours quelques secondes entre le moment où la sonnerie retentit et le moment où je prends la photo. Quelques secondes pendant lesquels les gens qui je regardais bougent, donc je ne prends jamais l’image de ce que je vois au moment où retentit l’alarme.
Il y a un autre paradoxe. Si je regarde l’appareil photo au moment où l’alarme sonne, la photo que je vais prendre est celle de l’espace où se trouvait l’appareil avant que je m’en serve pour prendre la photo. Il y a aussi le phénomène où les personnes qui savent qu’elles vont être prises en photo se mettent en scène :
- elles regardent l’objectif et elles sourient
- elles se cachent derrière leurs cheveux, elles tournent le dos à l’appareil
11h15
Moi qui croyais que ça n’était pas possible de faire ses courses pendant cette expérience, voilà chose faite. Finalement, j’ai contourné la problématique de prendre des photos dans un magasin en laissant l’appareil autour de mon coup. j’ai pris les photos dans le super U sans avoir l’air de les prendre, sans regarder dans l’objectif. Je ne savais pas vraiment ce que je prenais en photo, je les ai découverte après : elles sont plutôt intéressantes. Elles donnent des indices sur les rayons que j’ai regardé.
Finalement cette initiation me donne envie d’aller me promener dans l’espace public cet après-midi pour varier les sujets et me faire surprendre.
12h54
Cette expérience impose elle-même un rapport au temps différent de ce que je connais d’habitude. Le temps est scindé en tranches d’une minute par mon alarme. J’ai dû aménager mon temps dans ma semaine pour avoir cette journée complétement libre.
13h00
6h que j’ai commencé cette expérience. J’en suis au quart. Pour l’instant je tiens le rythme. Mais difficile de travailler quand on est interrompu toutes les minutes.
Je pense à faire un premier dé-rush...
Non, on verra plutôt au bout de 12h donc à 19h.
14h00
Comme il est monotone de me prendre en photos en train de travailler, j’ai décidé d’aller me promener une partie de l’après-midi.
15h08
Je m’aperçois que l’alarme a instauré une certaine urgence dans ma journée. Si les images ressemblent trop, j’essaie de les renouveler en faisant une nouvelle activité ou en changeant de lieu. Ce qui fait que je ne tiens pas ne place. Je n’arrive pas à garder la même activité plus d’une heure. Cette alarme me met une certaine pression, c’est un rappel à l’ordre qui semble dire : n’oublie pas que tu es en train de créer des images.
Alors je me sens le devoir de créer des images intéressantes, variées, qui changent de l’ordinaire... Et d’un autre côté l’ordinaire y est omniprésent car je baigne dans l’ordinaire. Et n’est-ce pas ce que je voulais montrer ? L’ordinaire.
Le temps passe plus vite que ce que pensais quand on perd 3s par minute à prendre une photo. ça fait combien de pourcents 3/60e de journée ?
16h14
ne pas oublier la batterie qui est en train de charger
16h54
Dès que je relâche mon attention, je prends en photo des sujets sans intérêt.
18h34
Je suis en pilotage automatique depuis ma promenade au Thabor. J’ai l’impression que je déclenche l’appareil photo juste en clignant des yeux. Mon œil est devenu l’objectif. Je pense appareil photo.
19h18
Le second café de la journée a un goût amer. Il me monte à la tête, il me détraque l’estomac, je commence à avoir mal au crâne d’entendre cette sonnerie. Je ne suis qu’à la moitié de ma peine.
20h48
J’ai lu longtemps. Au bout d’un moment, je continuais à lire à travers l’objectif de l’appareil photo.
Ma nuque devient douloureuse à force de porter l’appareil photo en collier.
01h13
Tout se passe bien. Le temps est passé plus vite en compagnie de D et F. Pas facile de prendre des photos dans le métro, srutout quand il y a des mecs bourrés.
02h53
Je suis dans la dernière ligne droite. Presque 20h d’accompli, il m’en reste environ 4; 4h c’est quoi ? Un trajet Rennes-Angoulême sans pause. Je vais reprendre un dernier café pour la route.
F m’a soufflée l’idée de faire passer ma piste d’alarme pendant mon prochain bilan. Cette idée me plait.
04h43
Plus que 2h20. Je commence à faire n’importe quoi avec des patates, mon dateur, etc.
06h27
Cette fois c’est certain, je vais arriver au bout de cette aventure. Finalement, ça n’a pas été aussi difficile que je l’imaginais. J’ai sans doute raté quelques photos, raté au sens qu’elles sont mauvaises et raté au sens que je ne les ai pas prises. Je pensais que l’alarme me taperait sur le système beaucoup plus rapidement. Finalement, je n’ai pas eu trop de problèmes à la supporter.
Merci à tous celles et ceux qui m’ont aidé.e.s à surmonter cette journée ; D, F, I, O, M, M, L, V, B, etc. Même les petites contributions étaient bienvenues ! Plus qu’une demi-heure.
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Guillaume Jean Lefebvre
de Sherif A
Bonjour www.SherifAwad-FilmCritic.com
C'est Guillaume Jean Lefebvre... Je suis né en France, à Remiremont une commune de l’est de la France, dès mon plus jeune âge j’ai commencé à m’intéresser à l’art et au divertissement. Je suis d’ailleurs également artiste peintre et photographe. Mon père, mon oncle et ma sœur dessinons. Mais le cinéma m’a toujours intéressé. Je faisais très jeunes des petits films avec ma sœur et mes amis.
-Je n’ai jamais eu vraiment des modèles parmi les célébrités, beaucoup de personnes ont pour modèle dés célébrités alors qu’il y a milliers d’autres artistes talentueux inconnus qui m’inspire davantage par leur talent. J’idolâtre peu les gens. Cependant j’ai toujours apprécié Will Smith, Charlize Theron ou encore Kate Winslet. J’aimais également beaucoup diverses séries tel que Buffy Contre les vampires.
-Les études pour devenir artiste sont souvent pas très recommandés par nos proches quand on est jeune. Personnellement je suis un autodidacte. J’aurais aimé faire de grande école de cinéma j’avais d’ailleurs fais les démarches mais arrivé à Paris à l’âge de 17 ans après avoir arrêté les études, je devais travailler j’ai ensuite repris les études pour passer mon Baccalauréat professionnel.
J’ai ensuite essayé de reprendre les études pour passer un diplôme brevet de technicien supérieur non pas en tant qu’acteur mais en tant que producteur/monteur. Cependant malgré mon acceptation dans une bonne école de cinéma à Paris je n'ai pas trouvé l’employeur. Mon âge étant déjà trop avancé.
Cependant je me suis toujours formé personnellement et cela dans tous les domaines qui m’intéressent. Acting, le dessin, le graphisme, les photos et la vidéo en tant que monteur justement.
Concernant l’acting, je ne jouais pas je ressentais, je me mets toujours à la place de la personne dans la situation et dans son état d’esprit. L’acting professionnel pour de beau projets me manque et j’ai hâte de recommencer si c’est possible.
Je pense que savoir jouer la comédie on l'a en soit ou pas, on nait avec. Parfois une école ne suffit pas à devenir un bon acteur, mais peu aider pour des techniques comme savoir placer sa voix entre autres. J’aurais aimé avoir ce genre d’aide ou conseils.
J’ai entendu cela des centaines de fois, que je souhaite devenir Célèbres. Je pense d’ailleurs que chaque artiste doit entendre cela de façon fréquente, et parfois même chez les proches qui sont sensé nous connaître mieux que personne. C’est frustrant parfois ça fait mal.
Ça m’a toujours dérangé ce genre de jugement, car j’aime tout simplement interpréter dés personnages, j’aime jouer la comédie, célébrités ou pas.
J’ai toujours voulu faire ce que j’aime. Je ne souhaite absolument pas devenir célèbres. Ce n’est pas une fin en soi. Si un jour ça doit arriver ça arrivera mais je continuerais toujours à vouloir faire ce que j’aime. Si un jour cela arrive ça serait pour les bonnes raisons.
La célébrité ( la bonne) est pour moi une reconnaissance c’est vrai mais tellement de personne souhaite la célébrités à tout prix, et cela n’a jamais était mon cas sinon j’aurais accepté des émissions de télé réalité qu’on m’a déjà proposé à Paris à plusieurs reprise. J’ai toujours refusé. Car c’est l’acting qui m’intéresse et uniquement cela.
Au début j’essayais d’expliquer cela aux gens, puis après 2-3 tentative échouée, on comprend vite que c’est inutile, les gens en dehors du milieu artistique ne font pas preuve de discernement. Ils ne voient pas la différence. Une personne qui souhaite être acteur souhaite devenir célèbre. Les gens oublient qu’énormément d’acteur vivent de leurs arts et ne sont nullement célèbres. Donc après vous décidez d’abandonner et d’accepter le jugement faussé des gens à votre sujet.
-Je vie à New York depuis 3 ans et je ne pouvais plus réaliser de castings professionnel concernant le cinéma. J’étais plus centré sur la photographie, le dessin, et mon magazine depuis 1 an. Cependant Je continuais à me promouvoir cependant sur les réseaux sociaux, et à faire des vidéos comique ou autres ...me faire plaisir tout simplement et maintenant beaucoup pensent que je veux être un star de Instagram lol ... l’horreur. Les artistes seront toujours jugés de narcissique, faut donc l’accepter et ne pas être touché de cela. Même si c’est vos proches.
Les gens comprennent pas que se promouvoir est indispensable quand on est artiste. C’est notre Curriculum.
Pour l’instant comme expliqué, j’étais en période de transition, j’ai effectué des beaux et parfois grands projets aux États-Unis dans la peinture ou la photographie. Cependant aucun dans l’acting le vrai. J’ai uniquement participer à un reportage sur la chaîne Fox pour l’émission Dr OZ.
Je vais seulement pouvoir m’y remettre ayant finalisé tous mes papiers.
Je sais déjà que mon plus gros défis sera pour moi la langue anglaise et mon accent et ainsi essayer de trouver ma place parmi toute la concurrence surtout après une absence d’activité aussi longue en tant qu’acteur. On verra...
J’ai créé un magazine Art fashion qui évolue bien et en pleine période de Covid je me considère chanceux et je croise les doigts que ça évolue toujours d’avantage. J’ai donc extrêmement hâte que tout redeviennent au normal je suis très optimistes. Sans cela je ne sais pas comment ça se serait passé. À part certains castings pub ou télé, tout est en stand bye ici.
Je sais qu’énormément de comédiens pour des comédies musicales n’ont aucun moyen de se retourner et se retrouve chaque jour d’avantage en difficulté. Beaucoup de mes amis en France reçoivent des aides de l’état. Aux États-Unis je ne sais pas comment les artistes ont été aidés. Personnellement j’étais mon seul aide. Aucune aide d’états et j’ai pour ma part beaucoup travaillé pendant cette période avec mon magazine.
-Pour les nouveaux projets: cela dépend ci cela concerne la photographie le dessin, ou l’acting ... mais peu importe le projet je me mets toujours la pression. J’ai toujours envie de bien faire et je fais toujours en sorte de me surpasser pour être le meilleur ou m’y rapprocher. Je suis extrêmement critique envers moi même. Je fais très attention aux détails même les plus insignifiant et cela dans tous les domaines.
-La gestion du Magazine me prend énormément de temps c’est mon principal projet, certains projets de peinture notamment pour un hôtel luxueux à New-York c’est vue stoppé suite au COVID-19. Je suis enfin reconnu résident permanent aux États-Unis depuis peu. Je vais donc recommencer dans les castings et surmonter ma peur de la langue et bien sur continuer mon évolution en tant que photographe.
source https://www.sherifawad-filmcritic.com/2021/02/guillaume-jean-lefebvre.html
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Journal de quarantaine - 23/04/2020
PYQ appelle Cyril Kaloustian à la barre.
Texte dense avec les loupes.
Finissez.
Je pense que. (Et j’ose prétendre n’être pas le seul à penser que).
C’est toujours lorsque l'on se croit enfin en sécurité que.
C’est sur les trajets les plus commun qu’on se croit.
Et c’est sur le chemin pour aller s’acheter une baguette que.
Que croit que croit que croit. Ce qu'on vit. Conviction.
Hier, croyant élaguer les doutes, doutes qui ne finiront jamais de mourir, pour beaucoup et jamais pour très peu, je me resservi un verre d’assiduité. Ils quittent un à un le défi pour s’en aller vivre leur confi-.
L’instant T s’assit et regarda la mer. Un crayon une main, un clavier deux main. Demain et aujourd’hui surtout.
Touché coulé par la grâce en laisse-béton armé. Comment peut-on s’imaginer, en voyant un vol à l’étalage et un confinement général que le printemps vient d’arriver ?
Mais alors quoi ?
Définissez.
« Choisir, investir quelqu'un d'un rôle pour qu'il assure une tâche ; en parlant de quelque chose, le faire choisir, l'indiquer, le qualifier pour faire quelque chose » Larousse.
J’ai été
Désigné.
Dési quoi ? désillusion. Des illusions. Mais ça sonne pareil. Oui. Mais il faudrait me les sonner à moi. Mais pourquoi tu parles comme ça je comprends pas explique. Me les sonner, mollasson, mi la sol. Me laisser seul.
Mets des points sur tes i mais pas à la fin des phrases. Ne finis pas tes phrases. Damasio, moi aussi je suis anti-poète, pardon un typoète, regarde moi, écris-moi.
Un jour. Oui. Un auteur. Oui. Un livre. Oui. Mais qu’est-ce que tu comprends pas c’est simple pourtant. Simple comme bonjour. Mais on ne se dit plus bonjour. On ne se fait plus la bise, on ne s’approche plus. De quoi tu me parles. Tu sais très bien de quoi je parle. Un jour un auteur un livre. Mais. Mais mais.
Désolé, c’est trop de pression, je ne me sens pas. Je ne vais pas y arriver. Je n’y arriverai jamais. Dis pas ça. Respire.Voilà, comme ça. C’est mieux. Tu vas le faire, en fait. En fait tu n’as pas le choix. T’as été désigné mon pauvre. Dé-si-gné. Laisse-moi le choix. Quoi. Quoi quoi.
Oui je veux choisir. Je peux faire autrement ? Juste sentir que j’ai une marge de manoeuvre. Mais quelle manoeuvre veux-tu réaliser. Réaliser. Réalité. Realität. Wirklichkeit. Wirklichkeit-surf. C’est bientôt l’été.
Calme toi, tu dérailles. J’suis à l’arrêt.
J’ai pas l’art.J’ai pas la référence. Je tire ma révérence, j’ai trop peur. C’est quoi un artiste ? C’est quelqu’un qui ose. Non c’est pas ça, tu comprends pas.T’es pas un artiste t’es écrivain. Ecrit-vain. L’écrit-vient. Non il ne vient pas tu mens. Menteur. Le menteur tourne autour du pot. Le sol tourne autour du menteur. Regarde moi dans les yeux quand tu me parles. C’est pas à toi que je parle.
Mais à qui alors ? Alors quoi ? Le alorquoitisme. Regarde tes yeux t’es ému t’es mou. T’es beau quand t’es mou. Empresse-moi, j’en ai plein le citron de tes âneries. Tisane au citron. Tisane ouvre-toi. Tisane ouvre-toi les thés verts. Qu’est-ce qui a ? T’es vert.
Allez fais-le, t’es proche du but. Tu ne le vois pas maintenant mais là t’y es presque. Ne me touche pas. « Fais en sorte que je puisse te parler ».
Ne te fais pas prier, ce serait pire.
Ok j’y vais. Dis rien. Tais toi.
Arrête, laisse-moi. Me force pas la main.
Retourne toi, ne regarde pas.
Non vraiment.
Pose ton regard ailleurs que sur moi quand je le fais.Mais tout le monde verra ce que tu vas faire. C’est pas pareil, tu peux pas comprendre. Si. Je peux comprendre, je peux tout comprendre.
T’as juste un auteur un livre à recommander, sans vouloir te commander. Un père actif, impératif. Immergé.
Silence.
Aujourd’hui, je propose « L’attente l’oubli » de Maurice Blanchot.
Ton verre d’assiduité est vide. Remplis-le demain.
A demain.
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