lecasloustian
Le Cas Loustian et ses traces
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Romance : Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 série supermarché : part.1 - je vois bien des choses part.2 - excusez-moi part.3 - le boulot part.4 - trop pour un poème part.5 - des soupçons par milliers part.5 - scolie 1 poèmerdes : - Retour à la rhétorique - la jeune fille aux ruptures - penséeséparses - Court traité de philosophie. Du doute et de la moustache - Le soleil - la poésie - premier jet - Le virus - t'es super bonne - L'insecte se repose - AMOUR ET TENDRESSE ETERNELLE - l'absurdité de l'ennui - SCRUTE - il ne croit plus en dieu - ça viendra - fumée - ELEGANCE - c'est mal diront les grands - le foie gras c'est moral - ivresse - bonheur - je dois - conditions - honte - oublie-moi - cadrage - le jeune chat - soirée de fin de semaine - écrire pour en - le gentil clochard - quelque par pas loin - poème d'amour - couple au restaurant - présent lointain - établissement d'oppression - verre d'eau - la grosse dame - vivre, de préférence - poème sans sens - amie de certaines nuits - une nuit - une autre nuit - comment vas-tu ? - rencontre de première classe - pas de titre - les gens qui ne te laissent pas en placer une - courte histoire - pensées d'un jour de gueule de bois - trois sobres pensées - pareils à des putains - le pigeon - salle d'attente - bistrot - festival de Cannes dimanche 23 octobre 2011lundi 24 octobre 2011 mardi 25 octobre 2011 mercredi 26 octobre 2011 jeudi 27 octobre 2011 vendredi 28 octobre 2011 samedi 29 octobre 2011 dimanche 30 octobre 2011 lundi 31 octobre 2011mardi 1er novembre 2011 dimanche 6 novembre 2011 samedi 12 novembre 2011 vendredi 18 novembre 2011
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lecasloustian · 4 years ago
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Amor Fati
Amor fatima
Dit de penser mes blessures de soie
Un certain quelqu'un ou un cas louche
Ce loustic de loustian sans foie ni oie
Deuil pour deuil sans pur sang
Balle au centre boule au ventre
Moule de neige pote de terre
La fontaine déboulonnée
La fuite de Jean
À mort Attila
L'Amor fati malade
L'armoire fatiguée
L'armée des faits
L'amour-défaite
La mine de fête
Quelques incertains décalqués
Eh bien, pensez maintenant
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lecasloustian · 4 years ago
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Colla-pop
Collation Call-Zone
Kaloust-Zone
Pense qu’à calzone
Tâte mon pouls ma poule
Figure de poulpe
Mélanger les cochons et les serviettes
Mélanger les corps chauves et leur servir du champagne
Coupure d’internet faut désinfecter
Mets-toi à l’eau oxygénée un court instant
Que ça cautérise au moins
La paupérisation de la sauce arabesque
La Karl Popperisation
Philosophico-vasodilatatrice-dilettantiste
Les philosophes au poppers dans l’arrière boutique
Laisse-les se la mettre
La coupe est pleine
Le coupé sport est plein de mascarade
Plus on est fou plus on crie
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lecasloustian · 4 years ago
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Paran
L'ex et lent homme fronce
Je vous demande de vous arétê
Parano nase rase les flammes mûres
Paranomase un jour, vase en terre cuite
"Cui-cui"
Disent les roseaux
Qu'en pensent les chênes
Aux penchants douteur et douteux
D'oú tiens-tu ce don d'écriture
Turlututu
Charmeur durable, chaleur du sable
Pieds nus sache une chose
Tu ne tiens pas le temps par les nouilles
10 minutes à la dent sauf erreur de ma part
De tartre
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lecasloustian · 5 years ago
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Journal de quarantaine 25/04/2020
Silence, ça commence.
Les spectateurs finissent les derniers chuchotements
Les derniers
textos.
La lumière de la salle se tamise, les souffles s’apprêtent à être
Coupés. Moteur. Action.
L’acteur entre sur scène, le silence ne meurt pas demeure.
Le tabouret latend l’attend.
Bien assis, bien assidu
bien mal acquis ne profiteroles.
Le temps, la transpiration, le temps, transpiration
L’espace entre la transpiration et la chemise
Le temps, l’espace, l’accusation.
Causalité cause toujours, tu m’intéresses.
L’ail en chemisier transparent.
Ca se voit, il accuse le coude de ne pas être à la hauteur,
Il accuse le coude d’être l’auteur d’un mauvais coude.
La coda.
Il lève les bras, que cherche-t-il ?
Auréolé, c’est un ange à deux têtes
Il lève les bras, l’ébahi baille, braille, bye bye, non pas encore
Entrebâillement de porte, la discussion semble secrète
Qu’attend-il pour commencer les gens s’endorment ?
Le moment.
Le temps de s’étirer et puis c’est bon.
« Un jour, un auteur, une oeuvre ».
En prononçant ces mots il s’est levé d’un bond
Le voilà qu’il marche, le pas est rapide, les aller-retours sur scène, les aléa de la vie
l’aloe vera pour la peau, l’allez tu peux le faire pour l’âme. Le B.A-Ba, faire une B.A, béa.
« Les baobabs ne sont pas des arbustes, mais des arbres grands comme des églises »
Attitude, béatitude, bêtement. Suivre bêtement. Une bête en cage, une bête immonde. Comme hideux, comédie humaine, divine comme as you are.
Faux semblant, fausse monnaie, faux-pas, empaffé. Se fâcher faut pas, ce fashion faux pas.
C’est casher c’est faux. Caches tes faux-amis. La nostalgie camarade. La langue fourche, la langue coûte. Langue coupe.
Coûte que coûte que coûte que coup de queue.
Fourchette couteau, bite. Ma bite, mon couteau. M’avis ma non-oeuvre.
De nos jours ? Des oeuvres au plat. Des oeuvres à la coke. Des oeuvres à la poil. Mais plus d’oeuvre DURE.
Celle qui dure ne se boit pas. Celle qui dure ne se voit pas. On ferme les yeux.
T’es végétarien mais tu manges des oeuvres ? Les oeuvres c’est chronophage.
Reste polis, je l’ai dit hier. POLI ou LIPO.
C’est ça. OU-LI-PO. Le revenant. Ah, ouvre la bouche et dis « ah ». Ouvroir de veine si t’en as. T’as de la veine toi ? Vaine, toi. T’es vaine, t’es vaine-pas.
Je suis nervuré. Lazy lézard. Laissez les files des supermarchés tranquilles. N’embête pas les files indiennes.
T’es bègue ou quoi ? T’as un sacré bagout, t’es à mon goût. Avec un goût de ficelle, il règle tout.
Aux aboies, et caetera. Excitons-Nous sur les variations, indignes de vous.
Crème caramel. Chocolat, clochard, fumée de cigarette, un mec indécis, un coup de dé, 6. Mon pote Jack qu’est roux. Jack Kerouac, non.
Dans le texte qui parle ? Vous entendez quelle voix là ?
En français dans le texte. Enfanté dans le texte le poème sort infâme inflammable. « Mais tu es infâme. - Non je suis une femme. » Tenir hors de portée. Ferme la porte derrière toi.
Définissez.
La portée.
« Durée de la gestation »
« Système de lignes horizontales, parallèles et équidistantes, sur lesquelles ou entre lesquelles sont placées les notes. »
« Distance que peut atteindre une arme, un faisceau, un son, etc. »
Je vais partager le chapitre 5 de mon roman :
 « Ils discutèrent pendant des jours du discours du chapitre précédent.
     Ils se posèrent à la terrasse d'un café pour regarder les jambes passer, ça les aiderait à réfléchir. En effet, le policier-poète ne voyait plus du tout l'utilité de rester policier-poète, et donc pensa. Plus il pensait, plus sa barbe grandissait ; il devint, non pas messie, mais philosophe. Lorsqu'il comprit cette destiné de pilosité, sa barbe vira au blanc. Ils se levèrent et avancèrent. Involontairement malgré lui, le policier-poète devenu philosophe remarqua que cette barbe blanche devenait noire à force de marcher dessus. Il se la caressa dans le sens du poil (comme le font les philosophes) mais rien n'y faisait. Le messie voulait faire un détour par la station service. Le philosophe demanda pourquoi : �� Pourquoi ? »
- Parce que l'odeur de l'essence est la plus belle, la plus douce, et la station n'est pas loin.
- Mais l'essence n'a pas d'odeur, c'est impossible.
- Bien sûr que si, mon cher ami, ne vois-tu pas ces gens, tout autour de nous, agir pareillement ?
- Ils ne sont là que pour faire le plein d'idées, répondit le philosophe.
- C'est ce qu'on raconte aux enfants. En vérité, en vérité, je te le dis, l'essence préserve l'existence.
     Le philosophe se fâcha, ce qui est normal. Lui, qui voulait faire accoucher des hommes et des ânes. Le messie, qui était très tolérant, n'en dit pas plus.
     Le policier-poète devenu philosophe - à cause de son inutilité et de sa barbe blanche - voulait questionner le messie sans arrêt. Le messie préférait ne pas contrarier le philosophe, car personne ne sait de quoi ces gens sont capables - en effet, on ne les a jamais vu faire quoi que ce soit. Ils échangèrent sur la vérité. Le philosophe prit sa respiration et la parole. Il savait que le bon rôle était du côté de celui qui posait les questions (il aimait beaucoup les films policiers). Il ne se mouilla pas - les vrais philosophes ne transpirent jamais. Voici leur dialogue :
- Ne dit-on pas qu'il n'y a que la vérité qui blesse ?
- On le dit, répondit le messie.
- Mais alors, toi, dit le philosophe, qui veut donner des réponses aux gens, comment fais-tu pour ne pas te faire d'ennemi?
- Parce qu'ils savent que je leur veux du bien et que je leur apporte le confort de la croyance.
- Mais si ce que tu leur dis et prédis leur est bénéfique, alors ce que tu leur dis ne peut pas leur faire de mal, donc est nécessairement faux ; car il n'y a que la vérité qui blesse et rien d'autre. Ton discours est faux parce qu'il ne blesse pas, conclut la barbe blanche.
- Ce que tu dis est vrai, tu as raison, dit le messie.
- T'ai-je fait mal, mon pauvre ami, en t'annonçant ceci ?
- Oui, cela prouve bien que tu es dans le vrai, avoua le messie, plus sûr de rien.
     Les nuages se séparèrent pour laisser place à un rayon de soleil. Les pupilles du philosophes se dilatèrent, ses yeux changèrent plusieurs fois de couleur pour s'arrêter au bleu, couleur de l'océan. Il fit très chaud et il retourna sa chemise comme on change de chaussette. C'était un torchon, et le voilà transformé. Il scintillait. Il regarda les jambes de son ami ; elles étaient couvertes d'un vêtement plutôt raffiné : des chausses en soie.
    Le messie regardait son ami, béat. Il était devenu philosophiste »
Cyril Kaloustian, Roman 1, Chapitre 5, 2012
Je suis axé accent : selon les circonstances éternelles, t’es grave, t’écris vachement bien, t’es un génie t’es en mal d’horreur, je suis Honoré, t’es le roseau le chêne, un gène, ingénieur, un génie rieur, Malin génie, ingénu, Eugènie Grandet, ma caisse gêne, double file garé mal, Garibaldi, gare aux malodorants. Maldodor. T’as des airs d’accent circoncis. Sois concis. Mal dit.
Mes ânes nus.
Dans la famille « Un jour un auteur une oeuvre. » j’appelle :
« L’Ombilic des limbes », d’Antonin Artaud.
A demain. Bye bye.
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lecasloustian · 5 years ago
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Journal de quarantaine - 24/04/2020
C’est l’heure, l’inspiration doit passer à table, hier j’ai passé l’inspi dans tous les recoins de ma matière grise-morte et mémoire vivace, aujourd’hui rien. Hier j’ai lâché les mots comme mes cheveux, « comme des chevaux sauvages dans les collines ». C’est l’heure de la promenade quotidienne des mots, t’as pas le choix, t’es désigné.
Ca commence mal, j’y arrive pas.
Autant hier j’avais peur mais c’était bien, ça me donnait quelque chose. Aujourd’hui rien. Je n’ai pas peur de la désignation. Je suis résigné. Raison sec. Les raisins sec de la colère. Ca c’est un titre.
L’heure de l’oeuvre est venue, mais laquelle d’oeuvre ? Aujourd’hui, aucune idée, mer-credi. Mer, mer, la mer, terrain vague. Océan mer. La maman et la pu- Eux s’tâchent. Tâche de vin par-ci, tâche toi-même par là. Cache-toi aujourd’hui, dévoile-toi demain alors. Allez, sors l’oeuvre. Allez, t’y es. Dévoile-nous. Le dévoilement. Aletheia. Ne te voile pas la face. Voilà. Le navire amarré en à marre de mettre les voiles avant les oeufs de Pâques, c’était y a pas longtemps ça.
A cause du confinement, on voit les racines du principe de raison.
Faut l’arroser. Arrose, la rose. L’arroseur arrosé est sans pourquoi.
Le principe de raisin sec.
Je répète, le
Principe
De
Raisin
sec.
Le pain. Ca y est je sais. « Le pain », Jean Follain.
Presque.
« Comme dans l’éponge il y a l’orange ». On se rapproche, Ponge.
J’ai mieux :
« Si tu veux nous nous aimerons
Avec tes lèvres sans le dire
Cette rose ne l’interromps
Qu’à verser un silence pire. »
Mallarmé.
« Ca a débuté comme ça »
« Longtemps je me suis levé de bonne heure »
« Paris, à nous deux maintenant »
« Ce matin, maman »
Il était tard lorsque Cyril K. arriva.
Je dois me titiller.
On n’embête pas les abeilles.
Ca y est je sais.
Je vais D’ABORD partager le chapitre 3 de mon roman. (Je joue la montre, je veux arriver aux prolongations de confinement et arriver au penalty (le « pénultième » ?)) parenthèse parenthèse point.
«     Nous sommes déjà au troisième chapitre, et nous remarquons que notre narrateur n’a toujours pas nommé notre héros, ni son ami. Le problème est qu’il a oublié - par défaut de concentration car les muses lui soufflent dans les oreilles pour l’embêter - les noms, et ce serait scandaleux qu’il en vienne à devoir leur demander - car un narrateur ne parle pas à ses personnages, et le notre est timide. Peut-être s’en souviendra-t-il plus tard. Mais voilà que l’histoire continue.
   Passant par des chemins obscurs, ils croisèrent doigts et bras, puis un enfant triste. On le questionna. « Pourquoi es-tu triste ? »
- Je suis triste car j’ai honte.
- Pourquoi as-tu honte ? Répondirent en chœur nos deux personnages.
- J’ai honte car mes arbres ne portent aucun fruit et n’en ont jamais porté. On m’avait prévenu. Cette espèce demande beaucoup de patience, mais là, c’est trop.
- Quelle espèce d’arbre est-ce ?
- Ce sont des Azhars. Un voyageur me les a donné juste avant que vous arriviez. Et depuis, rien. J’ai pourtant ouïe dire un non-dit : ses fruits sont succulents et fondent lentement en larmes musicales.
- Je comprends. (toujours en chœur). Et pourquoi te les a-t-il donné ?
- Parce que je n’en pouvais plus d’arroser mes fleurs.
- De quelles fleurs parles-tu ?
- Celle-là (il les montre avec son menton et sa rancœur).
- Que font-elles dans des arrosoirs ? Ils lui demandèrent en chœur, encore.
- Ces fleurs ont besoin d’énormément d’eau. Il faut les arroser sans arrêt. Ça me fatiguait. Le voyageur m’a donné l’idée de les mettre dans des arrosoirs. Elles s’arrosent toutes seules depuis, et en sont très heureuses.
- Ce voyageur est un curieux personnage. Que t’a t-il dit d’autre ?
- Pas grand-chose, vous savez. Il avait l’air inquiet. Quelqu’un le cherche malgré sa vieillesse.
- Surprenant. Qui voudrait suivre la vieillesse ? Nous voilà face à une étrange histoire. Notre narrateur mélange ses plumes et nous en pâtissons. En parlant de lui, le voilà qu’il nous fait poursuivre de force notre chemin. Alors nous devons y aller.
   Ils commencent à partir mais le messie revient en arrière voir l‘enfant. « Montre moi la couleur de tes mains. » Il lui montre.
- Elles ne sont pas de la bonne couleur. (Il sort de sa poche des gants verts et lui donne). Avec ça, tes problèmes s’arrangeront. Tu dois seulement te brosser souvent les gants. Adieu.
   Le chemin obscur devint clair et n’est donc plus un chemin obscur. C’était pourtant le même. Alors ne sachant plus de quel chemin nous parlons - clair ou obscur - Existe-t-il un chemin ? Nos héros sont pris de panique et courent. Le narrateur doit les rattraper, donc ne peut pas raconter en même temps, sinon il va s’essouffler.
   Lorsque nous retrouvons nos amis, ils discutent avec un homme barbu. Nous prenons la conversation en route.
- Soyez franc avec nous.
- Mais je le suis ! Je vous assure que je ne sais pas masser, dit l’homme barbu.
- Mais comment un maçon peut ne pas savoir masser ?
- Ce n’est pas l’objet de mon travail, dit l’homme barbu devenu maçon.
- Que faites-vous alors avec toute cette crème grise si ce n’est pour masser ?
- C’est du ciment. Je construis des bâtiments.
   Le reste de cette conversation restera secrète. »
Cyril Kaloustian, Roman 1, Chapitre 3.
Je reprends. J’ai des repères, j’adhère au Père. J’aide jade. Jade au secours. lol.
Bon. Je me sens changer.
Demain, jour premier. Hier jour dernier. T’as rien à dire aujourd’hui, il faut meubler. Compare toi à ton toi d’hier, c’est tout. Refais toi la scène. T’es un as. Là, c’est sûr c’est moins fameux, t’as rien écrit, y a rien après, t’aurais été noté C- si tu t’arrêtais là. C’est moins. C négatif.
Groupe sanguin ? C négatif.
C’est une bonne nouvelle ça ? (Affirmatif).
Ca n’existe pas monsieur. Dire ça, ça t’excite blouse blanche ? T’as le blues, j’ai des bleus, je me suis cogné tout à l’heure mais j’ai même pas eu mal. « La terre est bleue comme un orange ».
J’ai pas eu peur, paye ta mine ou paye ta tournée.
Désinfecte-moi tout ça et reste poli. Polisse-ça, ça doit briller sans attirer les voleurs ou les flics. Le pli. Gilles dégage. Ce qui compte c’est « Le pénultième ». ABCD. T’as vraiment pensé/dit ça ?
Lève le coude et marche, dirait-on.
« On n’arrête pas un peuple qui danse ». Alors danse. Mais j’sais pas danser. Danse mais ne pense pas. Bouge.
Fais ce que tu peux en fonction de la donne. Douane. Donne-toi, donne-moi. Donation.
Donation c’est bien.
Donation c’est bien.
Donald.
Tu tiens quelque chose.
Non c’est pas bien.
« Le Temps, pour féconder la nature amoureuse,
Ensemence d’oubli tous les sillons qu’il creuse,
Sur l’axe de la Mort, le ciel roule, établi.
Les sourires d’avril se composent d’oubli »
Le Tutu, Princesse Sapho
Désirable désir d’errance, désigneur désigné.
Je propose aujourd’hui « Vies et morts d’Irène Lepic » de Mehdi Belhaj Kacem.
Aujourd’hui c’est chaud. Demain demain demain. J’aurai la matière et j’aurai la mémoire, l’élan inévitable.
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lecasloustian · 5 years ago
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Journal de quarantaine - 23/04/2020
PYQ appelle Cyril Kaloustian à la barre.
Texte dense avec les loupes.
Finissez.
Je pense que. (Et j’ose prétendre n’être pas le seul à penser que).
C’est toujours lorsque l'on se croit enfin en sécurité que.
C’est sur les trajets les plus commun qu’on se croit.
Et c’est sur le chemin pour aller s’acheter une baguette que.
Que croit que croit que croit. Ce qu'on vit. Conviction.
Hier, croyant élaguer les doutes, doutes qui ne finiront jamais de mourir, pour beaucoup et jamais pour très peu, je me resservi un verre d’assiduité. Ils quittent un à un le défi pour s’en aller vivre leur confi-.
L’instant T s’assit et regarda la mer. Un crayon une main, un clavier deux main. Demain et aujourd’hui surtout.
Touché coulé par la grâce en laisse-béton armé. Comment peut-on s’imaginer, en voyant un vol à l’étalage et un confinement général que le printemps vient d’arriver ?
Mais alors quoi ?
Définissez.
« Choisir, investir quelqu'un d'un rôle pour qu'il assure une tâche ; en parlant de quelque chose, le faire choisir, l'indiquer, le qualifier pour faire quelque chose » Larousse.
J’ai été
Désigné.
Dési quoi ? désillusion. Des illusions. Mais ça sonne pareil. Oui. Mais il faudrait me les sonner à moi. Mais pourquoi tu parles comme ça je comprends pas explique. Me les sonner, mollasson, mi la sol. Me laisser seul.
Mets des points sur tes i mais pas à la fin des phrases. Ne finis pas tes phrases. Damasio, moi aussi je suis anti-poète, pardon un typoète, regarde moi, écris-moi.
Un jour. Oui. Un auteur. Oui. Un livre. Oui. Mais qu’est-ce que tu comprends pas c’est simple pourtant. Simple comme bonjour. Mais on ne se dit plus bonjour. On ne se fait plus la bise, on ne s’approche plus. De quoi tu me parles. Tu sais très bien de quoi je parle. Un jour un auteur un livre. Mais. Mais mais.
Désolé, c’est trop de pression, je ne me sens pas. Je ne vais pas y arriver. Je n’y arriverai jamais. Dis pas ça. Respire.Voilà, comme ça. C’est mieux. Tu vas le faire, en fait. En fait tu n’as pas le choix. T’as été désigné mon pauvre. Dé-si-gné. Laisse-moi le choix. Quoi. Quoi quoi.
Oui je veux choisir. Je peux faire autrement ? Juste sentir que j’ai une marge de manoeuvre. Mais quelle manoeuvre veux-tu réaliser. Réaliser. Réalité. Realität. Wirklichkeit. Wirklichkeit-surf. C’est bientôt l’été.
Calme toi, tu dérailles. J’suis à l’arrêt.
J’ai pas l’art.J’ai pas la référence. Je tire ma révérence, j’ai trop peur. C’est quoi un artiste ? C’est quelqu’un qui ose. Non c’est pas ça, tu comprends pas.T’es pas un artiste t’es écrivain. Ecrit-vain. L’écrit-vient. Non il ne vient pas tu mens. Menteur. Le menteur tourne autour du pot. Le sol tourne autour du menteur. Regarde moi dans les yeux quand tu me parles. C’est pas à toi que je parle.
Mais à qui alors ? Alors quoi ? Le alorquoitisme. Regarde tes yeux t’es ému t’es mou. T’es beau quand t’es mou. Empresse-moi, j’en ai plein le citron de tes âneries. Tisane au citron. Tisane ouvre-toi. Tisane ouvre-toi les thés verts. Qu’est-ce qui a ? T’es vert.
Allez fais-le, t’es proche du but. Tu ne le vois pas maintenant mais là t’y es presque. Ne me touche pas. « Fais en sorte que je puisse te parler ».
Ne te fais pas prier, ce serait pire.
Ok j’y vais. Dis rien. Tais toi.
Arrête, laisse-moi. Me force pas la main.
Retourne toi, ne regarde pas.
Non vraiment.
Pose ton regard ailleurs que sur moi quand je le fais.Mais tout le monde verra ce que tu vas faire. C’est pas pareil, tu peux pas comprendre. Si. Je peux comprendre, je peux tout comprendre.
T’as juste un auteur un livre à recommander, sans vouloir te commander. Un père actif, impératif. Immergé.
Silence.
Aujourd’hui, je propose « L’attente l’oubli » de Maurice Blanchot. 
Ton verre d’assiduité est vide. Remplis-le demain.
A demain.
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lecasloustian · 5 years ago
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Journal de quarantaine - 22/04/2020
Désigné plusieurs fois par moi-même pour des challenges, me voilà enchev��tré dans les mailles d'un filet-défi, impossible à démêler et donc de s'en défaire.
Après quelques jours, inconsciemment, je reprenais le cours des quotidiens sans fins, quand ce devoir auquel je faisais défaut sans le savoir, montra enfin le bout de son nez.
Oui, hier, accablé par ce retard et ne pouvant me résigner à me laisser faire, je pris mon papier et mon crayon (comprendre ici, mon clavier) prêt à en découdre bien au chaud dans mes charentaises. Car en effet, même si les pensées tiennent dans un dé à coudre, et que ce dé-là madame monsieur, protège et/ou décide, il n'est pas certain non plus qu'il puisse abolir quelqu'hasard, quel qu'il soit. Aphasique ou emphatique, c'est bien un pied de nez à la langue que l'auteur dont je veux proposer deux livres ici (peut-être trois, je ferme la parenthèse.
Avant de proposer l'auteur, je vais vous partager le chapitre 4 d'un roman que j'avais commencé en 2012 :
"Le messie et le policier-poète allèrent dans un bar. Les heures étaient. L’amertume de la teneur riche en fruit de ce cocktail lui - au policier-poète - resta en travers de la gorge. La rencontre lui déplu. Il était rancunier et eut des visions. L’incongruité de l’épilation de son sexe rougeâtre le força à clore ses paupières et sa braguette avec la fermeture éclair. Il sortit de la salle vide de sens avec son ami. Le problème de la lettre arrivait. « Je dois te raconter une histoire » dit-il, ivre. « Le gros rat gronda sur le tonnerre, et le tonnerre se braqua. Ce tableau décrypté dans un cadre sans profit fit des ravages. La grosse et noire sœur du rat énervé ne se fit pas prier (elle avait en fait des prions). Son frère lui hurla de se garer droit, mais trop tard. Elle rata sa manœuvre et roula sur l’or. Dès lors, leur vie se résuma à avaler des couleuvres grossissantes comme des ruptures éternelles. Leurs pleurs prirent peur et vainquirent. Les rats devinrent carmins puis verts, et oranges. Ils sniffèrent du poivre pour résorber la tumeur. Cette terrible histoire fit - à défaut de couler de l’encre - couper des arbres. Non pas des Azhars mais exclusivement des Hêtres. Les Hêtres se transformèrent en papier à lettre. Les déracinant, l’histoire était écrite sur les lettres. Ainsi, vous comprenez comment naquit les problèmes de l’Hêtre. Il n’en existe plus aucun. L’Hêtre devenu lettre avec les temps durs. On distribua les lettres aux quatre coins des murs de la salle vide de sens autant que de sentiment. Les nouvelles mœurs ameutèrent les pragmatistes en pleine crise de priapisme. Cette histoire aux allures de sueurs froides se fit cryogéniser pour réapparaître à la bonne heure dans toute sa splendeur. La voilà que je te la raconte, maintenant que je suis gris. » Le rouge sévit sur sa figure. La rareté pris plus de valeur qu’on le crut et son prix demeura inconnu. « Difficile de dire des vérités dans la sobriété, bois mes paroles comme on boit de la grêle. Il faut attendre, il faut attendre, il faut t’attendre. » Le policier-poète mal armé s’alarma, repris ses plusieurs esprits éparpillés comme des trombones sur un bureau de secrétaire.   
Le reste de l’histoire, je l’ai bu puis oublié."Cyril Kaloustian, Roman 1, Chapitre 4, 2012.
Aujourd'hui je propose "Le bavard" et "Ostinato" de Louis-René Des Forêts.
Demain, je reviens.
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lecasloustian · 5 years ago
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Journal de quarantaine - 21/04/2020
J'avais été désigné, pas hier, ni avant hier, mais presque, par moi-même, pour participer au défi de je ne sais plus quoi ni comment ni pourquoi. Il me semble également avoir dit que j'avais décidé de relever le défi, et il me semble aussi que j'avais pris cette décision parce que le défi était facile. J'ai échoué, j'ai tenu deux ou trois jours et je tiens à m'en excuser. En fait, c'est en parcourant tous ces défis que j'ai oublié de faire mes devoirs quotidiens.Je vais vous partager le livre d'un auteur que j'avais bien apprécié et qui, je pense, serait pas mal à lire (ou "relire", à supposer d'ailleurs qu'il soit possible de re-lire un livre (car je pense qu'on ne lit jamais deux fois le même livre, même si on le lit plusieurs fois)) dans le contexte actuel.Bien sûr, encore un titre qui ne laisse pas de plastique. "Que notre règne arrive" J-G Ballard. C'est pas son plus connu, mais c'est pas grave.Je me désigne de nouveau pour demain. Je sais déjà quoi proposer.
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lecasloustian · 5 years ago
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Journal de quarantaine 10/04/2020
Hier, j'ai été désigné par Cyril Koukoustian pour participer au challenge 1 livre par jour pendant 3 milliards d'années en confinement généralisé.Une nouvelle fois, j'ai décidé de relever le défi.Je vais continuer non avec un livre mais avec un auteur. Et pas n'importe lequel, car quelqu'un quelque part me l'avait recommandé. Cet auteur c'est Hervé Guibert. Je dois désigner une personne à mon tour pour continuer le défi. J'ai décidé de me désigner de nouveau pour demain.
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lecasloustian · 5 years ago
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Journal de quarantaine - 09/04/2020
J'ai été désigné par Cyril Koukoustian pour participer au challenge 1 livre par jour pendant 3 milliards d'années en confinement généralisé.J'ai décidé de relever le défi.Je vais commencer non par un livre mais par une trilogie, et pas n'importe laquelle. Une trilogie qui peut se lire d'une traite. Cul sec. C'est d'abord les titres que je trouve appropriés. Le reste, on verra.La trilogie de Guillaume Dustan. "Dans ma chambre", "Je sors ce soir", "Plus fort que moi".Je dois désigner une personne à mon tour pour continuer le défi.J'ai décidé de me désigner de nouveau pour demain.
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lecasloustian · 5 years ago
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Journal de quarantaine - 06/04/2020
6 Avril 2020
En tant qu'ex-philosophe, je profite du confinement pour relire - une décennie après la première lecture - Schopenhauer.Voici ici les premières lignes du complément du livre 1 du Monde, première moitié."Des sphères innombrables qui brillent dans l'espace infini, chacune éclairant une douzaine environ de sphères plus petites tournant autour d'elles, brûlantes à l'intérieur et recouvertes d'une croûte figée et froide, sur laquelle une couche de moisissure a engendré des êtes vivants et connaissants - voilà la vérité empirique, le réel, le monde. Cependant, pour un être pensant, c'est une situation difficile que de se trouver sur l'une de ces sphères innombrables qui oscillent librement dans l'espace infini, sans savoir ni d'où il vient ni où il va, et d'être UN SEUL parmi une multitude d'êtres semblables qui se bousculent, se poussent, s'importunent, qui sans relâche se pressent de naître et de mourir, dans un temps sans commencement et sans fin, tandis que rien n'a de persistance, sauf la matière et le retour de la même diversité de formes organiques grâce à certains moyens et canaux qui existent une fois pour toutes."Je n'ai qu'un mot à dire : wah salette.
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lecasloustian · 7 years ago
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L’ÉLÈVE + ADJECTIVALISE
Il n'était là que pour Dieu mais jamais pour ses cours auxquels il n'allait que très peu Cet élève sans loi mis sa foi au rang premier ce qui lui valu le surnom plus ou moins bien choisi - ça marchait mieux à l'écrit qu'à l'oral - d'élève absenthéiste.
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lecasloustian · 7 years ago
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Série E
ENTRAIN DE RETARD
titres à la traine rime Allah Akbar j'ai envie que ken arrête ton char- arabia
*
y a pas d'mal à chier des poèmerdes en trombes mais ça répond pas à la question : "Est-ce qu'y a des pommes hallal ?"
* ALETHEIA
Une série de poémerdes à Tendance orientalisante Ferait blanchir Heidegger Et mettre le(s) voile(s)
*
Le divin divan accepte tout Ce qu'on lui donne sans Aucune grimace alors que Nombre de prétendants lui ont Offert le jus spontanné De l'amour sans capote ni amour
*
serein il l'est c'est sûr césure ses reins à elle le sont moins fin
* une derniere pour la route de merde poémisérable car tout bonne c- hose a une fin- e trace.
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lecasloustian · 7 years ago
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Amour-pro
qui promène ?
se tiennent la main au musée sont accrochés des tableaux et se couple à lui-même personne n'a l'air de s'amuser ils se pro-aiment
il se tiennent la main aussi à la maison au cas où quelqu'un les regarde ils se pro-aiment
j'ai fait un rêve et je n'étais pas dedans
t'es où toi ?
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lecasloustian · 7 years ago
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mais comme
ça recommence
mais comme il mentait tant du menton tous doutaient de lui
mais comme étant aîné ses manteaux trop grands étaient
mais comme en hiver il n'était plus dérangé
mais comme son manque de vérité
que dans son col on pouvait
d'un commun accord
apercevoir que d'aucun nez il n'était doté
mais comme l'eau trouble qui dégoulinait de son coeur n'arrangeait pas la donne
mais comme ça recommence
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lecasloustian · 7 years ago
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J’ai découvert
j'ai découvert hier que des couvercles encerclaient des couvertures tapies les unes contre les autres pensant échapper à des chats
sourire pensais-je mais oui des chats les couvercles se lèvent mais non pas déjà pensais-je
les chats nagent souris déchaînées dans quel manège suis-je en fermant les yeux
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lecasloustian · 7 years ago
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Retour à la rhétorique
Lorsque je réfléchis quelque peu trop me senté-je pousser des arguments dans le dos qui m'élèvent à la vue des débats ventriloquants des philosophes douteurs et douteux de tout sauf d'eux-mêmes
j'erre dans ces cieux qui couvrent l'égo nécessiteux d'une oreille adverse pieuse et cécitéuse
Yeux vidés d’elle délirent ! de quel délire elle parle ?
Délivré de quoi bon sang veux-tu être ou pas ?
Poèmerde a pris feu et fuite à son cou libre
Mallarmé, mon dé est prêt à en découdre.
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