#le cas loustian
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L’ÉLÈVE + ADJECTIVALISE
Il n'était là que pour Dieu mais jamais pour ses cours auxquels il n'allait que très peu Cet élève sans loi mis sa foi au rang premier ce qui lui valu le surnom plus ou moins bien choisi - ça marchait mieux à l'écrit qu'à l'oral - d'élève absenthéiste.
#Dieu#Poème#Poésie#2017#Berlin#Cannes#Nice#France#French#Français#littérature française#le cas loustian
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AMOUR ET TENDRESSE ETERNELLE
Le K arrête des gros boules pour les défoncer. Les Q sont à sa disposition. Il les explose pour en faire des confettis Qu'il laisse derrière lui Comme le Petit Poucet Il s'y retrouve à L'infini "Faut pas pousser" qu'on lui dit "Ce n'est pas ma faute" qu'il répond "Ces Q ne demandent qu'à être remplis De mon gros vit aux veines violette prêtes à exploser En une semence bouillante Qui fera - à défaut de la briser - Fondre la glace dans laquelle Les femmes aiment s'admirer Miroitant vanité et artifice La délicatesse de la laideur "Tu n'as donc pas de cœur, d'âme ? où s'est perdu ton esprit ?" Il répond qu'autrefois il avait tout cela Mais que c'est dispensable Quand on a d'autres chattes à fouetter Fouetter, battre, faire monter les Q En une neige poudreuse qu'on se fout dans le nez Pensant que ça ira mieux après Alors que c'est pire Oublions l'horizon, perdez-vous Ou rampez Il les torture d'autant plus fort Les étrangle avec ses lacets De chaussure pour faire comprendre Qu'il marche sur le royaume Des femmes En les délaissant Les unes après les autres. Je représente le reflet de l'érotisme bancal ! C'est en déchargeant somptueusement dans les orifices les plus terrifiants et les moins exploités - L'urètre est sa spécialité - Qu'il marque son territoire Qui ne cesse de s'étendre à perte de vue Car ce liquide chaud, il leur jette au yeux "Ose me regarder encore et tu auras ta dose de sperme crémeux !" Il s'exclame, le visage rouge, Fou, dément, il perd le contrôle De sa voix dissonante, les mots sont hachés "Comment ? plus rien n'est à faire ? Je vous le dis mesdames Tout reste à faire Affaire de bon sens Et c'est par la gorge que je vais commencer les travaux, Ce chantier sans nom débutera par la destruction De votre esprit en proie aux plus grands vices." Et il s'exécute, il frappe, tord, mord, le sang jaillit. Il les force à s'aimer Entre elles. Les femmes jouissent de plus en plus, se lèchent le con Avec des langues énormes, A les voir, on dirait qu'elles Lèchent une glace à la chair rouge vif, dégoulinante D'une cyprine collante et juteuse Les femmes édentées sont les plus belles. Il s'extasie devant ces cuisses, ces fesses. Il fist les culs avec des poings de feu. Il dérouille tout ce qui est sur son passage Et pensant aux plus jeunes Il parvient à jeter l'ancre "sur l'océan des âges"
Quand Dieu tourne le dos La torture et le sex ne connaissent pas Les limites de la bienséance, Le bain sera noir, Et le K, dans toute sa splendeur, Sera prêt à tout Pour faire jaillir de leurs yeux Ce liquide nauséabond et gluant Qui symbolise la victoire de ses couilles Sur les femmes.
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Roman : Chapitre 4
Le messie et le policier-poète allèrent dans un bar. Les heures étaient. L’amertume de la teneur riche en fruit de ce cocktail lui - au policier-poète - resta en travers de la gorge. La rencontre lui déplu. Il était rancunier et eut des visions. L’incongruité de l’épilation de son sexe rougeâtre le força à clore ses paupières et sa braguette avec la fermeture éclair. Il sortit de la salle vide de sens avec son ami. Le problème de la lettre arrivait. « Je dois te raconter une histoire » dit-il, ivre. « Le gros rat gronda sur le tonnerre, et le tonnerre se braqua. Ce tableau décrypté dans un cadre sans profit fit des ravages. La grosse et noire sœur du rat énervé ne se fit pas prier (elle avait en fait des prions). Son frère lui hurla de se garer droit, mais trop tard. Elle rata sa manœuvre et roula sur l’or. Dès lors, leur vie se résuma à avaler des couleuvres grossissantes comme des ruptures éternelles. Leurs pleurs prirent peur et vainquirent. Les rats devinrent carmins puis verts, et oranges. Ils sniffèrent du poivre pour résorber la tumeur. Cette terrible histoire fit - à défaut de couler de l’encre - couper des arbres. Non pas des Azhars mais exclusivement des Hêtres. Les Hêtres se transformèrent en papier à lettre. Les déracinant, l’histoire était écrite sur les lettres. Ainsi, vous comprenez comment naquit les problèmes de l’Hêtre. Il n’en existe plus aucun. L’Hêtre devenu lettre avec les temps durs. On distribua les lettres aux quatre coins des murs de la salle vide de sens autant que de sentiment. Les nouvelles mœurs ameutèrent les pragmatistes en pleine crise de priapisme. Cette histoire aux allures de sueurs froides se fit cryogéniser pour réapparaître à la bonne heure dans toute sa splendeur. La voilà que je te la raconte, maintenant que je suis gris. » Le rouge sévit sur sa figure. La rareté pris plus de valeur qu’on le crut et son prix demeura inconnu. « Difficile de dire des vérités dans la sobriété, bois mes paroles comme on boit de la grêle. Il faut attendre, il faut attendre, il faut t’attendre. » Le policier-poète mal armé s’alarma, repris ses plusieurs esprits éparpillés comme des trombones sur un bureau de secrétaire. Le reste de l’histoire, je l’ai bu puis oublié.
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Roman : Chapitre 3
Nous sommes déjà au troisième chapitre, et nous remarquons que notre narrateur n’a toujours pas nommé notre héros, ni son ami. Le problème est qu’il a oublié - par défaut de concentration car les muses lui soufflent dans les oreilles pour l’embêter - les noms, et ce serait scandaleux qu’il en vienne à devoir leur demander - car un narrateur ne parle pas à ses personnages, et le notre est timide. Peut-être s’en souviendra-t-il plus tard. Mais voilà que l’histoire continue. Passant par des chemins obscurs, ils croisèrent doigts et bras, puis un enfant triste. On le questionna. « Pourquoi es-tu triste ? » - Je suis triste car j’ai honte. - Pourquoi as-tu honte ? Répondirent en chœur nos deux personnages. - J’ai honte car mes arbres ne portent aucun fruit et n’en ont jamais porté. On m’avait prévenu. Cette espèce demande beaucoup de patience, mais là, c’est trop. - Quelle espèce d’arbre est-ce ? - Ce sont des Azhars. Un voyageur me les a donné juste avant que vous arriviez. Et depuis, rien. J’ai pourtant ouïe dire un non-dit : ses fruits sont succulents et fondent lentement en larmes musicales. - Je comprends. (toujours en chœur). Et pourquoi te les a-t-il donné ? - Parce que je n’en pouvais plus d’arroser mes fleurs. - De quelles fleurs parles-tu ? - Celle-là (il les montre avec son menton et sa rancœur). - Que font-elles dans des arrosoirs ? Ils lui demandèrent en chœur, encore. - Ces fleurs ont besoin d’énormément d’eau. Il faut les arroser sans arrêt. Ça me fatiguait. Le voyageur m’a donné l’idée de les mettre dans des arrosoirs. Elles s’arrosent toutes seules depuis, et en sont très heureuses. - Ce voyageur est un curieux personnage. Que t’a t-il dit d’autre ? - Pas grand-chose, vous savez. Il avait l’air inquiet. Quelqu’un le cherche malgré sa vieillesse. - Surprenant. Qui voudrait suivre la vieillesse ? Nous voilà face à une étrange histoire. Notre narrateur mélange ses plumes et nous en pâtissons. En parlant de lui, le voilà qu’il nous fait poursuivre de force notre chemin. Alors nous devons y aller. Ils commencent à partir mais le messie revient en arrière voir l‘enfant. « Montre moi la couleur de tes mains. » Il lui montre. - Elles ne sont pas de la bonne couleur. (Il sort de sa poche des gants verts et lui donne). Avec ça, tes problèmes s’arrangeront. Tu dois seulement te brosser souvent les gants. Adieu. Le chemin obscur devint clair et n’est donc plus un chemin obscur. C’était pourtant le même. Alors ne sachant plus de quel chemin nous parlons - clair ou obscur - Existe-t-il un chemin ? Nos héros sont pris de panique et courent. Le narrateur doit les rattraper, donc ne peut pas raconter en même temps, sinon il va s’essouffler. Lorsque nous retrouvons nos amis, ils discutent avec un homme barbu. Nous prenons la conversation en route. - Soyez franc avec nous. - Mais je le suis ! Je vous assure que je ne sais pas masser, dit l’homme barbu. - Mais comment un maçon peut ne pas savoir masser ? - Ce n’est pas l’objet de mon travail, dit l’homme barbu devenu maçon. - Que faites-vous alors avec toute cette crème grise si ce n’est pour masser ? - C’est du ciment. Je construis des bâtiments. Le reste de cette conversation restera secrète.
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Roman : Chapitre 2
Saisissant son sort de messie, l'air sévère, il pensa à sa sœur qui un soir se scia le pouce et l'index en pansant le sexe sale de son ours en peluche. Mais voilà que notre narrateur s'emporte dans des digressions sifflantes comme les serpents et insensées comme les penseurs. Cela dérange notre héros. Reprenons nos esprits.
Ses pas décidés firent approcher un village. Il n'en avait jamais vu de cette taille, et encore moins géré comme raconté ci-après. La police n'était autre que des poètes. Ces soldats brandissant leur plume faisaient régner le désordre et l'insécurité à cause du pragmatisme de leurs vers de terre ou d'eau. Ils étaient divisés en deux catégories antagonistes. D'un côté, il y avait ceux qui buvaient les verres à moitié pleins ; de l'autre, ceux qui buvaient les verres à moitié vides. L'alcool coulait dans leurs veines, et ceci expliquait l'ambiance de ce village. Le sang de notre messie lui monta aux joues, il suait et n'en comprenait pas la signification.
Il s'installa dans une auberge pour se reposer. "L'avez-vous vu, mon fils, passer ici ? est-il parmi vous ?" lança t-il aux murs. Il remarqua que personne ne lui répondait. En réalité, il était seul. Il alla se balader dans les petites rues desséchées. En quelques instants, il rencontra un mystérieux policier-poète. Ce personnage était différent de tous les autres, son arme n'était pas une plume. Il n'était doté que d'un dé à une face. Ce policier-poète, très mal armé - osons le dire - passait ses journées à lancer ce dé. Notre messie était intrigué par ce curieux policier-poète. Ce dernier avoua à notre premier qu'il ne se rappelait pas être né, et pensait donc n'avoir que toujours été. C'est pour ça qu'il lançait son dé, qui un jour d'après ses dires, aboiera sur les lézards. Il attendait une réponse. Le messie déclara qu'il était messie et qu'il donnerait réponse à sa question s'il acceptait de le suivre dans sa quête. "Je cherche mon fils. La voix m'a dit qu'il était plus vieux que moi, et je veux le rencontrer". Le policier-poète demeurait perplexe, et ne sachant s'il devait décliner ou pas l'offre, il mis sa main sa poche et en sortit des cartes. Sa décision se fera avec celles-ci. Il les mélangea et en fit tirer une à notre héros. C'était le roi, Vico. Le messie n'en croyait pas ses yeux car il ne croyait - comme tout messie - que ce qu'il voyait. Le policier-poète dit "je suis vous".
- Que dites-vous ? répondit le messie
- Je suis vous.
- Vous êtes moi ?
- Non, je suis vous, pas moi, car je ne suis pas moi, ou du moins, le suis-je obligé, car je pense.
- Je ne comprends pas vos propos. Pensez-vous ce que vous dites ?
- Je le pense d'autant plus que je suis, et que je suis vous.
Ils marchèrent. "Vous voyez !" hurla le policier-poète.
- Qu'est ce qui a ?
- Eh bien, je suis vous, je pense. Regardez !
- Expliquez-moi.
- C'est simple. N'avez-vous jamais fait de philosophie ? Si je pense, alors je suis. En l’occurrence, ici, c'est vous que je suis. Vous n'avez qu'à me regarder pour voir que je suis vous.
- Vous pensez, donc vous me suivez ?
- Exactement. Les cartes l'ont décidé. C'est vous que je suis.
- Partons, maintenant.
Il partirent, l'un derrière l'autre.
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Roman : chapitre 1.
Prologue
"Opercule de pustule" dit la teigne au pou rampant au pouls rompu. "POUVOIR AUX POUX" s'exclama t-il, et son sexe clama. Un trou sourd comme un pot - car ayant tué trop de peaux sans même les vendre aux ours - passait par là et entendit "POUVOIR AUX ROUX". De peur, il courut au château du bassin Paramédicale et raconta l'odieuse histoire qui ne vaut pas un sous au roi de la chips, Vico. Il fut sévèrement puni pour n'avoir pu tenir sa langue - faute de main, c'est un trou, après tout - et n'avoir rien compris à l'avis, qu'il soit général ou capitaine. Pour payer les peaux cassées, il se fit tuer sans l'ombre d'un procès.
CHAPITRE 1
Le roi avait un frère messie, assez généreux. Il aimait chanter pendant que les gens se douchaient. Parfois, il arrivait, par excès parole, à prendre de la valeur d'échange. Alors, il prenait, d'une part le temps de se dépêcher, et d'autre part ses jambes à son cou. Il se dirigeait vers le club échangiste du coin pour y vendre ses jambes afin de récupérer sa voix. Ça se fit savoir et il fut banni du royaume des hommes. Son CV encombrant le suivi comme son ombre, et partout où il allait, on le fit réciter l'alphabet à l'envers pour prouver sa culpabilité. Jusqu'au commencement de l'éternité, il but de l'éther et fut forcé d'enterrer le H de "guerre". On erra pendant des heures pour chercher sans relâche, et on ne reconnut plus le mot original. On ne croisa que des roses sans épines car Éros, qui maintenant buvait du thé, était passé depuis son séjour en Écosse. Les habitants du village ne manquaient pourtant pas d'air, car à la limite des autoroutes. Lors des harangues du messie, personne n'était plus convaincu, et tout le monde lui répondait "mais non". Ce qui est une honte quand on est messie. Une nuit, vers 18h du matin, il reçu un coup de fil. Ce fut tellement douloureux, qu'il raccrocha. Il appris que quelque part dans le royaume, il avait un fils plus vieux que lui. Cette voix anonyme qui lui dévoila ce profond secret resta silencieuse après n'avoir rien dit. Le messie décida de partir à la recherche de son vieux fils. Il partit tard, sans claquette. Au bout d'un certain moment, son mal de tête revint, alors il le but, et sombra dans l'ivresse que nous offre cette liqueur. N'étant point écœurante, il pouvait la boire sans cesse. Il dû se résoudre à marcher à reculons, c'était la seule façon d'avancer sans se tromper. Il devait regarder son passé pour savoir où il allait. Les secondes passèrent si vite, qu'elles se changèrent en minutes, puis en heures, puis en jours. Il comprenait qu'il avançait quand même avec le temps, même en marchant à reculons, et ses semelles reprenaient du poil de l'analphabète. Toute usées, elles se mirent à parler, et il se senti moins seul. Mais très rapidement, il fut lassé de ses chaussures car elles ne l'écoutaient point et parlaient de plus en plus fort. Tellement, qu'il n'entendit plus que le bruit de ses pas. Ce n'était pas malin, il ne pouvait plus réfléchir. C'est là qu'il fit le lien avec la voix de tout à l'heure. Il comprit qu'à force de trop parler, on ne se fait plus entendre. Aussitôt imbibé de cette sagesse, ses chaussures se firent Mamans, et se turent. Il continuait son chemin dans la même voie, et la voix, qui n'était autre que son père, raisonnait dans sa tête.
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honte
L'homme allongé, Sans pantalon, sans espoir, S'enfonçait, sans sensation, Dans l'horizon douloureux. Le jour se jetait sur le sol glacé D'une nuit noire maintenant endormie. Devant lui, nue, Cette silhouette brulait De honte.
(mai 2011)
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oublie-moi
son temps se passe avec des mecs qui sont un remède pour l'oubli de soi
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cadrage
elle cherche la sécurité dans la passivité elle ne veut rien de bouleversant et sera toujours à l'heure - ou en avance, c'est selon - elle ne perd pas son temps elle veut des mecs incapables et jaloux qui rentrent dans le cadre au toucher agréable organisation elle a besoin de choses présentables et ne fait aucun écart de peur de se trouver
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je dois
Elle venait à peine d'arriver chez moi pour récupérer quelque chose qu'elle voulait déjà partir je lui disais de rester, de prendre un verre mais elle ne voulait pas je dois y aller me disait elle oh, tu as quelque chose à faire ? non, mais je dois partir. j'insistais, reste encore un peu tu n'as rien à faire, moi non plus. Faisons rien. Silence. je change de chaine et je vais me chercher une nouvelle bière et je lui en propose une aussi mais elle ne veut toujours pas je finis par me les enquiller toutes je dois vraiment partir pourquoi ? je ne sais pas mais je dois partir on a regardé la télé ensemble elle m'a regardé manger quelques heures plus tard on baisait et elle s'endormait dans mes bras
(non daté)
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vendredi 18 novembre 2011 - semaine de survie
le grand évènement de cette semaine a été mon emménagement à Nice. j'ai enfin, après trois semaines d'attente, récupéré les clés de mon antre. c'est arrivé mardi, vers 15h. après état des lieux, remplissage de paperasse, l'agent m'a tendu le trousseau, me souhaitant un bon emménagement. avec l'aide de ma mère, j'ai apporté mes affaires vitales, qui attendaient dans la voiture. ma Telecaster, des bouquins, trousse de toilette, quelques rechanges. j'étais enfin chez moi, ça faisait du bien. je suis directement allé faire des courses, histoire d'avoir des trucs à boire. en revenant, coupure de courant. mais juste pour mon appartement. le disjoncteur fait des siennes, je capte pas et je pète un câble (figuré). pas de cumulus, pas d'eau chaude. deux amis viennent visiter ma caverne, on boit quelques coups, discute et s'en vont. j'décide de pas y passer ma première nuit cette fois-ci. je fonce chez une pote. on se descend un bon nombre de pastis dans le gosier avant de se glisser au lit complètement chiffonnés. debout à 8h, j'rentre chez moi avec une gueule de bois correcte. j'remets le courant et je file sous la douche. évidemment, je me retrouve face à l'eau glacée. j'accepte mon destin et m'exécute. je mange un yaourt et je file à la fac. je sors de cours à 18h, je cale chez moi avec un ami pour boire l'apéro puis on va bouffer au resto u. on décide d'aller en ville boire des bières et peut-être du beaujolais nouveau à minuit, s'il y a. on traverse le vieux Nice vide. aucune rencontre. on se retrouve dans un pub à boire de la bonne bière. une jolie fille aux cheveux rouges, attablé face à son mec, non loin de nous, fait que de me fixer. je soutiens les regards. avec l'ami on rentre tranquillement. pas tôt, pas tard.
le jeudi, grand jour, c'est le beaujolais nouveau. avec l'ami d'hier, on va en cours d'anglais et on s'emmerde comme pas possible au milieu de tous ces bons élèves médiocres. les étudiants trop scolaires et plein de blagues minables. on va bouffer un morceau, on retourne en cours. ça parle de la dialectique, d'Hegel, et ça se finit. j'descends en ville, je récupère des bouquins que j'avais commandé à la librairie. je prends le bus et la nuit tombe. au fond, un jeune se défonce au sirop pour la toux. j'arrive à la fac en retard de 15 minutes pour le cours, j'décide de pas y aller, pour pas trop me faire remarquer. j'vais chez moi, et j'bouquine mes nouveaux arrivants. l'ami m'appelle, on se rejoint au resto u. on appelle une amie qui organise un petit truc pour le beaujolais nouveau. on va choper des bouteilles au supermarché et on débarque chez elle. des cadavres de bières partout. les bouteilles de rouge ont rapidement été vidée, on est passé au pastis. et à d'autres alcools bizarres. vers 2 ou 3h, l'ami et moi sommes rentrés chez moi accompagnés d'une autre amie. on a bu des bières encore, j'étais déchiré. sont partis, et me suis effondré. dans le fat boy, je me suis enfoncé, engloutis et sombrant dans le coma éthylique. me réveille à midi avec un mal de dos pas possible, grosse patteuse dans la bouche, envie de pisser, contractions intestinales, tête sur le point d'exploser, froid et faim. je mets deux heures pour revenir à la vie. je dois confesser que la douche glacée forcée y a été pour quelque chose. je fais des affaires pour rentrer à Cannes et me mets en route. je m'arrête en chemin pour me prendre un sandwich végétarien avec steak de soja. le mec me demande si je veux du bacon avec mon végétarien. je décline. sur place ou à emporter ? sur place. j'ai tout enfourné. je vais prendre le train qui aura 1h de retard. j'remonte chez moi un peu dans les nuages. je pars faire les courses de la semaine qui arrive. pastis de Marseille, anisette franco-espagnole, whisky irlandais, gin anglais, rhum blanc de Martinique, du bordeaux, porto, des packs et bouteilles de bières allemandes, belges, alsaciennes. voilà dans quoi sont parties mes heures supplémentaires au boulot. je me suis payé un voyage. suis arrivé chez moi, ivre d'être en possession de tout cet alcool. en réalité, je crois que c'est lui qui me possède.
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samedi 12 novembre 2011 - semaine et situations
je ne me souviens plus exactement de la semaine. et puis comme je veux raconter que les évènements que je veux raconter, ça m'arrange. il faut que je garde des choses pour moi. donc le lundi soir et la journée de mardi, on passe. c'est intime, voyons. juste, j'ai pas passé la nuit chez moi, j'étais à Nice, grosse gueule de bois tout le long de la journée, il pleuvait. en fin d'après midi, je suis allé me faire raser la tête. j'en avais marre de mes cheveux, j'ai dit à la belle coiffeuse que j'en voulais plus. j'suis rentré en train chez moi, le contrôleur était bourré. ça s'entendait lors des annonces dans le micro. il avait du prendre l'apéro en avance. il faisait déjà nuit, donc circonstance atténuante. le trajet prend un tout petit peu de retard et ma gueule de bois est toujours présente. j'arrive à Cannes et j'remonte chez moi. sur le chemin je croise des arbres étalés par terre, des pots de fleurs en forme de puzzle pas fini. des panneaux allongés sur le sol qui indiquaient qu'aller en direction du mur était un sens interdit. mais comme je suis dans ma bulle ça ne me fait rien. j'ai juste un peu flippé de me prendre un truc sur la tête et de crever comme un con à cause des géraniums d'une vieille. j'ai accéléré le pas. je suis arrivé chez moi en vie. sauf si défaut de mémoire, rien de spécial jusqu'à jeudi. j'm'étais levé en retard. j'avais déjà raté le premier cours. j'descends à la gare aussi en retard, je rate le train, je chope le suivant. direction Nice. l'ami d'Aix-en-provence me passe un coup de fil, me propose de venir chez lui ce soir. ça m'tente. j'arrive à la fac en retard de 20min. à la fin du cours, un camarade me ramène jusqu'à Cagnes-sur-mer, à la gare. je reprends le train. direction Cannes. j'm'assoie en face de deux connasses de pucelles. portable en main. chewing-gum. elles se textotent entre elles, alors qu'elles sont à côté. t'as reçu ? la black demande à la blondasse. nan, pas encore. ça pouffe de rire. j'me fous de la musique dans les oreilles. un pote m'appelle, il va en voiture chez l'ami d'Aix, ce soir. il me propose de m'amener aussi. le train arrive, j'remonte en vitesse chez moi faire des affaires de survie, j'mange un morceau et c'est l'heure d'y aller. même pas le temps de chier. j'prends des bières pour le trajet, et du pastis. l'accès à l'autoroute est assez bouché, à mi chemin, plus de bière. mais on débarque assez vite à Aix. en arrivant, sur la table, 7 bouteilles d'un litre de liquide vaisselle, et une grosse bouteille de pastis. on descend les pastis, on bouffe (histoire d'avoir quelque chose à vomir), et on re s'enquille des pastis. un moment qu'ils jouaient à la console, la manette marchait plus. on l'a donc défenestrée. le saut du 3eme étage lui a remis les idées en place parce que quand on est allé la repêcher, elle refonctionnait à merveille. vers je sais plus quelle heure, vers 10-12 pastis, on descend dans la rue. un mec de la quarantaine, costard, chaussures en cuir, cheveux noirs plaqués en arrière, style italien, nous aborde. il a une canette de bière à la main, il veut de la thune et nous demande si on veut taper de la c. il se fait sa trace de lessive devant nous sur le rebord d'une vitrine d'une boutique pour enfant. on file vers les bars.
on arrive devant un bar que je ne vais pas nommer. le videur nous dit que c'est blindé à l'intérieur, mais vraiment. qu'on risque d'attendre avant d'être servi. on décide d'y aller quand même. il s'est pas foutu de notre gueule, y avait plus de place pour marcher, pour respirer. pourtant le bar était grand, y avait un grand sous-sol, tout en pierre. on s'organise. fallait être méthodique. l'un de nous va chercher le carburant au bar et les deux qui restent remontent se choper un endroit pour poser et lever les coudes. pendant qu'on attendait pour faire le plein, on a pu regarder la clientèle. effarant. avec l'alcool qui montait, j'ai cru c'était un film. une bonne blague, le truc. on était dans un bar rock avec des mecs de 17-18ans, tous habillés en noir. le bouc bien entretenu, queue de cheval, des chemises noires trop grandes, avec des tee shirts tribal dessous. ils sont ultra mal à l'aise. et sirotent des monacos. ils étaient TOUS comme ça. des mecs se distinguaient, on voyait peut-être un chapeau genre MJ par-ci, un bracelet à piques par-là, un tee-shirt d'un groupe de metal légendaire (le seul qu'il devait écouter). les rockeurs et metaleux étaient très civilisés. certains buvait des sodas. ça parle pas fort. non, en fait, ça parle pas. ils étaient là, c'est tout. putain non, en fait, ils étaient même pas là. des fantômes, les mecs. pour ce qui est des filles, c'était le défilé du carnaval. que des pucelles en chaleur qui gloussaient. ça riait à gorge déployée à des rares blagues - de niveau zéro - des mecs ridicules. ça fait quelques minutes qu'on attend pour boire, il fait super chaud, et la soif devient douloureuse. mon pote va se griller une clope dans la salle fumeur. je le suis. on voyait rien dans la salle. les mecs s'allument des sans s qu'ils se partagent pour pas avoir la tête qui tourne trop. d'autres s'allument des slims. tout ça, toujours dans une ambiance de carnaval. mon pote termine sa clope, on ressort de la salle, et les pintes arrivent. ce fut une affaire de quelques secondes. nos bières n'ont pas fait de vieux os. on rode autour du billard. un des mecs a sa propre queue. doit y avoir du niveau. en trois coups, on se rend compte que non. la partie s'éternise, et nous on a soif, mais on veut prendre le relai. les mecs mettent cent ans pour viser, pour au final rien toucher, ou rentrer la blanche. ils insultent le billard, ça devait être de sa faute. mes potes s'allument des clopes, et une serveuse mal baisée - enfin, pas baisée du tout vu sa gueule et son cul - leur aboie que c'est interdit de fumer. j'prends la défense de mes criminels de potes, en disant qu'ils savaient pas et que moi non plus donc j'ai pas pu les empêcher. elle aboie de nouveau des choses incompréhensibles en partant accompagnée de son énorme cul. c'est enfin notre tour de jouer et on est bourré. on joue à trois. je sais jamais dans quel équipe je suis. je soupçonnais mes adversaires de potes de pas savoir non plus. je vise un peu les rouges, un peu les jaunes. quand je rate, je suis la tradition et j'insulte le billard. et j'refous du truc bleu sur le bout de la queue, c'était surement à cause de ça. on fait un peu n'importe quoi sous les yeux de la foule de rockeurs choqués. on commence à vraiment s'enflammer et un mec et sa meuf viennent nous voir. vous avez pas des acides pour nous aussi, qu'il demande. on répond même pas. l'un de nous commence à jouer avec le pantalon au cheville. il rate un coup, ça lui en fout un. à défaut de taper de son poing la table, c'est avec ses parties qu'il le fait. le videur aperçoit ça au loin. il l'empoigne et lui dit de sortir. il répond, quoi on a pas le droit de faire ça ?! on a pas pu finir notre partie, c'est vraiment pas fairplay. mais j'suis sur qu'on aurait gagné tous les 3. on se retrouve à la rue à insulter les salopes en mini jupe. l'ami trouve un gros bureau en bois dans les poubelles, il le soulève et le balance du haut d'une rue. ça explose en mille morceaux en bas, c'était beau. ça a fait un énorme bruit. y avait des centaines de personnes autour, et une voiture de flic. il se barre en courant et on le perd. on se retrouve devant un autre bar. un mec vient nous voir pour nous proposer des ecstas parce qu'on a la gueule de l'emploi qu'il nous fait. on dit qu'on est plein. on se chope une part de pizza et on rentre finir le fond de pastis qu'il reste à la maison. puis les bars allaient fermer. on se fait une demi douzaine de verres. les sérieuses conneries commencent.
c'est là qu'on va faire le lien avec le liquide vaisselle. on jauge la puissance du jet par la fenêtre. pas mal. je sais plus trop l'ordre des choses, parce que je commençais à être vraiment déconnecté. on descend de l'appart', armés des bouteilles de liquide vaisselle. on les vide dans la fontaine. ça mousse, ça sent le citron, c'est trop beau. mais on est pas comblé, on remonte choper de la lessive, et les autres produits ménagers. on a tout foutu dedans, ça moussait bien. mais toujours pas assez pour nous, on voulait remplir la ville entière. alors on a relevé les manches. y en a un qui va chercher le balai pour remuer. il a fait monter l'eau de la fontaine en neige. l'un se fout quasi a poil et saute à pieds joints dans la fontaine. l'autre court et glisse à moitié dedans. jean et chaussures trempés. moi je chope un manche à balai, je mets le casque d'un des persos de star wars, et je remue la marmite. les gens passent, je leur hurle que la soupe est bientôt prête. ils nous regardent, et s'en vont. encore un mec se ramène et nous demande si lui aussi il peut avoir des acides. juste un carton, pour lui et sa meuf. les gens sont imbibés d'hypothèses. on a foutu un panneau stationnement interdit dans la fontaine. une voiture s'est faite attaquée par de la mayonnaise et des poubelles. là, ça devient vraiment flou. je me souviens avoir essayé de vomir par la fenêtre du troisième étage pour déconner. mais j'arrivais pas, j'rigolais trop. après c'est trou noir. je me réveille dans le grand lit, mon pote à côté qui ronfle, moi tout habillé, ultra gros mal de crane. je me lève boire un coup, j'ouvre la fenêtre. la grosse lumière me fout un coup mais je respire. j'réveille mon pote, il est midi. c'est le bordel dans l'appartement. du verre cassé, du liquide vaisselle partout. mal au bide. la grosse faim, on va se choper une pizza parce qu'on a plus rien à bouffer, et y a la vaisselle de toute la semaine dans l'évier. on rentre chez lui pile pour la messe du 13h de TF1. on a eu de l'information de compétition. on a découvert beaucoup de villages avec des vieux qui ont des vies de merde. qui promènent leur chien. ils ramassent leurs merdes parce que ne pas le faire c'est immorale. ils se disent entre eux que c'est bien, ça sauve la planète et ça évite de s'en mettre plein les chaussures. puis la vue et l'odeur, comprenez, m'sieur le journaliste. ils s'occupent de leur jardin, ils discutent du beau temps avec la boulangère. se retrouvent le midi autour de la table pour, je cite, boire un p'tit coup. on a fini la pizza et on est allé faire regretter les chiottes d'avoir été construit, à tour de rôle. on a trainé, rangé, avec musique en accompagnement. il est allé se doucher pendant deux heures. puis il a fait la vaisselle à l'eau bouillante. c'était à mon tour d'aller me laver de mes péchés. j'me savonne, shampoing, plus d'eau chaude. il avait tout pris, l'enculé. j'ai mis 15 minutes avant de prendre une décision. ça a été super dur, fallait du courage. l'eau était vraiment glacée. j'ai gueulé tout le long. ça a viré ma gueule de bois. on s'est préparé, le pote d'hier nous a rejoint et on est allé en ville. il était 17h. il commençait déjà à faire nuit. c'était férié, et les rues étaient remplies de gens qui n'avaient rien à foutre, comme nous. on s'est posé en terrasse, on a pris un café. on a un peu refait la soirée, et on commentait les salopes qui nous passaient sous les yeux. des vrais mecs, quoi. on était pas sur terre pour beurrer des tartines, ni pour sucer des glaçons. puis il a fait nuit, froid, on est rentré. on a fait des affaires, on a chargé la voiture, mis un bon CD de funk. fin paré, on s'est mis en route pour Cannes. départ vers 19h30. on entre sur l'autoroute, on remarque qu'on a oublié de prendre des bières pour le trajet. on s'arrête sur la première aire. ils vendent pas d'alcool. le caissier nous a tenté les bières sans alcool. on a failli faire un scandale. on est remonté en voiture, et on est reparti sur l'autoroute, on a pris notre mal en patience. avec le son a fond, c'est devenu agréable. le trajet est passé super vite. on est arrivé à Cannes vers 20h30-21h. on est rentré chacun de notre côté pour se remplir le gosier et on s'est rejoint vers 22h30 en ville se boire des bières. c'était vendredi soir, et c'était vide. on est rentré vers 2h30. j'ai pas pu dormir avant 5h du matin. c'est ça d'être alcoolique, tu peux pas t'endormir si tu bois pas. réveillé à midi, j'ai bouffé, me suis préparé, suis allé voir mes sœurs, et puis le boulot. tout s'est bien passé, j'ai pas fait de connerie. y a une vieille qui voulait des œufs par quatre, j'lui ai montré les seuls qu'on avait. c'était pas ceux qu'elle prenait d'habitude, cette sénile. j'ai dit qu'on a toujours eu que ceux là. non, qu'elle m'a dit. elle devait mieux savoir que moi. elle m'a pas fait confiance et a regardé dans ma livraison. elle m'a montré des œufs par six, et que c'était ceux-là qu'elle voulait. ils sont par six, madame, j'ai répondu. oui, bah c'est ce que je voulais, monsieur, j'avais raison, je sais ce que je dis. j'ai pas pu lui tenir tête, elle avait plus la sienne. demain matin, j'commence à 8h, mon boss m'a demandé de pas arriver bourré. je lui ai souhaité une bonne soirée.
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dimanche 6 novembre 2011 - semaine passée
petite semaine sans rien publier. je n'avais strictement rien à raconter. rien envie de raconter. il s'est passé des choses, mais rien à en dire. rien à partager. je n'ai pas bu de la semaine, mais j'ai réglé ça hier. je crois même que j'ai rattrapé tout le temps perdu. si ce n'est pas le cas, je ne devais pas en être loin. je vais quand même revenir sur des petits évènements (si on peut encore parler d'évènement) de cette semaine. vers mercredi, je me suis ouvert le dessus de la main. c'était assez profond et ça saignait pas mal. d'abord j'ai admiré le spectacle, et j'ai pris conscience que sous ma peau y avait plein de sang. j'ai ouvert la trousse à pharmacie et j'ai pris le premier flacon que j'ai trouvé. je ne savais pas tellement ce que c'était, aucune étiquette. j'ai imbibé un coton et j'ai fait couler des grosses gouttes sur la plaie en le pressant. ça s'est mis a mousser à fond, et à faire un sale bruit. c'est devenu blanc et ça a grossit. ça brulait. j'me suis dit que c'est la preuve que ça faisait effet. j'ai continué à presser le coton et ça moussait de plus en plus. j'ai vraiment eu super mal. depuis, ça a cicatrisé mais la peau est rouge et brille. les tissus sont certainement morts. ou un truc du genre. c'est le fouillis dans ma tête, niveau chronologie. faits divers : j'ai donné un nom à mon burger végétarien. LE big K. je le fais de mieux en mieux. j'ai oublié volontairement de rendre les bouquins empruntés à la bibliothèque universitaire, et ils m'ont envoyé un mail pour me dire que mon droit de prêt allait être suspendu. que chaque jour de retard serait un jour en moins dans mes droits. au début, j'étais un peu dégouté. puis c'est juste un moyen de faire pression, alors je les garde encore une semaine de plus. et je ne les lirai pas. pour l'instant, ils me servent de dessous de verre. voilà. il y a deux jours j'ai fait des coquillettes, et j'ai mal dosé. il m'en reste encore. je ne suis pas allé en cours de la semaine, je me suis reposé de mes vacances où j'ai travaillé. puis il pleuvait, ça m'a aussi découragé. et y avait le G20 avec les CRS, ça m'a encore plus démotivé. j'ai passé plusieurs jours et nuits les volets fermés dans ma chambre à brasser du néant. j'ai surtout fait la sieste et mangé. un moment, j'ai pris un kilo. puis j'suis allé aux chiottes. j'ai perdu un kilo. à force de rien foutre, c'était rapidement le bordel dans ma chambre alors j'ai fait un peu de rangement. enfin, voilà une semaine où rien ne s'est passé. sinon hier aprèm j'ai bossé. c'était pas la journée. les conneries, je les accumulais. j'ai cassé des œufs. j'ai failli tomber de l'escabeau en voulant attraper le lait écrémé pour une grosse. puis autre fois pour attraper un vin rouge à 1.50€ pour une dame. elle me l'a conseillé, il est très bon qu'elle m'a dit. sans doute. le pire ça a été quand j'ai bloqué le tire palette électrique à l'entrée du magasin. j'ai roulé avec sur le tapis, ça s'est foutu dans les roues et tout a planté. à ce moment les portes vitrées se ferment. elles ont presque explosé. le directeur m'a remarqué, puis l'adjoint, puis d'autres chefs. les clients. les chiens attachés au poteau de l'entrée. pouvait plus rien faire alors il s'est mis a pleuvoir. j'm'en suis sortis mais la honte s'est abattus sur moi. je suis allé me prendre un café. un ami est venu de Nice pour passer la soirée avec moi. il pleuvait des cordes et on est monté chez moi en voiture. on a descendu des verres. lui le porto, moi l'anisette. on a fait un peu de guitare et après plusieurs tournées on s'est commandé une pizza. j'ai laissé un bon pourboire au livreur parce qu'il avait du galérer sous la pluie, mais surtout parce que je commençais à être bourré. on s'est goinfré et on a redescendu des verres. après j'avais plus d'anisette et je suis passé au pastis. j'avais plus de glaçon, ça m'a ralenti. c'était la tempête dehors et on écoutait de la musique. on a refait le monde jusqu'à 3h30 mais après on s'est endormis. juste avant je me suis bu un litre d'eau, pour être capable de réfléchir quand le réveil m'agresserait. 7h, fallait aller bosser. petit dej, café, jus, eau. avec l'ami on s'est mis en route, il m'a conduit au supermarché, et il est rentré sur Nice. je n'avais pas la gueule de bois du tout. mais c'est vers 10h qu'elle est arrivée. en courant, la salope. elle m'a pris par surprise, à retardement. ça m'a foutu un coup. j'ai eu les remontées, l'envie d'aller aux cabinets. plus capable de boire un verre d'eau. je voyais moins bien. je me sentais brulant et j'étais rouge comme mes yeux. la fatigue se met en place. et voilà, je me sens mourir de vieillesse à 21ans. j'ai pensé à arrêter de boire. j'eus fini, suis rentré vers 13h30, j'ai bouffé un peu. et je suis allé me planter dans mon lit vers 14-15h, les volets ouverts. j'ai regardé la pluie de l'autre côté de la fenêtre et je me suis endormi comme ça. quand je me suis réveillé, il faisait nuit. c'est le matin ? on est lundi ? je savais plus où j'étais. en fait, il était plus de 20h. j'étais dans les vapes. la gueule de bois avait disparu et je me suis bu un litre d'eau. puis j'ai mangé. des légumes verts surtout. puis encore et toujours du fromage blanc. mais après j'ai commencé à avoir des contractions et je suis allé vider mes intestins. puis là, je traine mon corps. mon âme, n'en parlons pas.
#le cas loustian#le#cas#loustian#poetry#poésie#journal#pensées#souvenirs#philosophie#littérature#days#diary#love#twitter#cannes#nice#facebook#wine#pastis#porto#eggs#vegetarian#burger#meal#meat is murder#cooking#veg#vegan#dimanche
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lundi 31 octobre 2011 et mardi 1er novembre 2011
le dimanche soir, l'ami est venu chez moi vers 20h. on s'est bu des anisettes pendant bien 4 ou 5 heures. ensuite, j'étais chiffon, et il est parti. je suis allé direct au lit avec tout qui tournait. j'ai du être marin dans une autre vie parce que ça m'a pas empêché de m'endormir. j'ai fait des rêves incroyables. des trucs perchés très haut. un psy s'en serait paluché bien fort. j'ai été réveillé par la grosse soif de la gueule de bois. je m'étais vidé de ma sueur et j'étais tout sec à l'intérieur. il était 6h du matin, je suis allé me chercher une bouteille d'eau et quand je suis retourné dans ma chambre, ça sentait l'anis de partout. je sais plus si ça m'a fait du bien ou pas et je me suis recouché, perturbé par les rêves. le deuxième réveil était plus naturel. ce jour là, c'était l'anniversaire de ma sœur, je suis allé chez elle après avoir mangé et on est allé en ville, avec mes deux neveux aussi. on s'est calé dans un café et j'ai failli prendre un pastis. on est allé sur la croisette et les flics s'emmerdaient dans les camions. ça devait être gênant le gilet par-balle, en plus. bon, après je suis allé à Nice en train chez une amie et son copain pour la soirée d'Halloween. ils pouvaient m’héberger. on s'est bu des bières. puis des amis à eux sont arrivés et on est passé à l’absinthe. il a fait chaud d'un coup. ces amis nous ont proposé d'aller dans une soirée ils savaient pas trop où, chez ils savaient pas qui. on a dit d'accord. on est monté en voiture et on s'est retrouvé vers les hauteurs de St-Laurent du var. plus paumé que Carros. on était 8. on connaissait personne, on était les seuls pas déguisés. c'était open bar, alors on s'est démoli. à tous les alcools possible. quand y a plus eu de pastis, on est passé au whisky. quand y a plus eu de whisky, on est passé au rhum. etc. on a vidé le bar. un moment y avait plus rien à boire, ils ont coupé la musique. on est parti. je me rappelle pas après.
je me suis réveillé dans une chambre immense avec 4 autres personnes. et y avait pas le couple chez qui j'devais dormir. mal de tête immense. putain, les mélanges. envie de raquer. j'me suis levé, j'ai failli me péter la gueule pour rien, j'ai compris que j'étais encore bourré. j'm'étais endormi habillé, chaussures comprises. c'était une grande maison, j'ai cherché la salle de bain. me suis aspergé le visage, j'ai bu toute l'eau du robinet, et j'ai pissé un coup. j'suis retourné à la chambre me recoucher, j'ai enlevé mes chaussures. il y avait plus d'oxygène dans la pièce, ça sentait l'alcool et un peu tout. téléphone éteint, plus de batterie. je savais pas l'heure, et je savais pas où j'étais. me suis rendormi. j'entends une sonnerie de téléphone, et quelqu'un dans la pièce répond. tout le monde se réveille. ça va, j'étais avec les amis du copain de ma pote. on émerge, tout le monde est claqué. on m'explique où je suis (à 30km de Nice, dans les hauteurs) et on collectionne les infos, on reconstruit la soirée, la nuit. on avait tous oublié plein de trucs. il était midi et on s'est fait un petit dej. j'ai mangé deux tranches de pain de mie. on était tous dans un sale état. deux heures plus tard on retournait sur Nice en voiture. je suis passé chez ma pote pour récupérer mes affaires, j'suis un peu resté puis j'me suis motivé pour rentrer sur Cannes. je croise plein de flics en armure. de partout. je me sens hyper en sécurité, d'un coup. je monte à la gare et y avait encore plus de flics. j'étais plus trop à l'aise. je me sens coupable, alors j'ai une attitude bizarre, et les flics me regardent mal, et je me sens encore plus coupable. j'ai fait le vide à l'intérieur, et c'est allé mieux. j'avais rien à me reprocher alors j'avais rien à craindre, que j'me suis dit. mais la gueule de bois pousse à la parano. je suis monté dans le train et j'ai volé l’électricité du train pour recharger mon téléphone. je me suis senti bien parce que c'était gratuit. un couple de cinquantenaires est passé et j'ai entendu le type dire à la femme qu'il voulait "la meilleur place pour voir". pourtant on était pas au cinéma. puis un couple de jeunes s'est assis pas trop loin. je les entendais s'embrasser. ces bruits de bouches m'ont foutu la gerbe. c'était comme si j'y étais. après, j'ai entendu bonjour contrôle des billets. j'me suis senti de nouveau mal. mais j'avais mon billet, alors c'est allé mieux. arrivé à Cannes, encore plein de flics, j'en pouvais plus d'en voir autant. ils se faisaient super chier en plus. une question digne des plus beaux sujets à débattre au comptoir m'est montée à l'esprit : c'est qui qui paye ? je suis remonté chez moi, vidé. j'avais une envie gigantesque d'enlever mes fringues, de me doucher, de me brosser les dents, de boire de l'eau, de manger, de chier. et surtout de me dire, je suis enfin chez moi. à peine arrivé, l'ami des anisettes (cf. plus haut) m'appelle et me dit qu'il vient. j'ai failli boire un coup mais je pouvais plus. il est un peu resté puis s'est barré. j'ai mis de la musique, et je me suis lancé dans les trucs que je voulais faire. un moment j'ai du planté 2 clous pour un tiroir pété. j'avais la faiblesse et c'est mes doigts que j'ai planté. j'ai gueulé et j'ai remis à plus tard. j'ai eu envie de raconter ma journée d'hier et d'aujourd'hui. j'ai ouvert le bloc note. on est le premier novembre.
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dimanche 30 octobre 2011
lâchez un gosse dans un magasin de jouet. vous imaginez bien le résultat. eh bien, c'est ce que j'ai vécu ce matin au boulot. on m'a foutu au rayon des alcools. bière, alcool fort, vin, champagne. quand on m'a dit d'aller m'occuper de ces rayons, ni d'une ni de deux, c'est en courant que je m'y suis dirigé. sans y avoir jamais bossé, je le connaissais par cœur. j'ai commencé par le pastis, puis vodka, tequila, rhum, gin, whisky. je savais plus où donner de la tête. c'était trop beau. les gens me demandaient des conseils et c'était un plaisir que de répondre. on m'a demandé si y avait telle bière, ou telle autre. les provenances. monsieur, nous avons ici une super bière hollandaise. sinon il y a la danoise. si vous voulez plus de caractère il y a bien évidemment celle d'abbaye belge. ou bien voilà la célèbre irlandaise. j'ai voyagé et les consommateurs voyageaient avec moi. vous auriez du voir ça. c'était magnifique. j'étais à deux doigts d'ouvrir les cannettes ou bouteilles pour faire les dégustations mais elles étaient pas fraiches, ça servait à rien. après je suis passé au vin, je connaissais un peu moins, mais je me suis débrouillé. bon, pour le champagne je suis pas spécialiste, je bois pas trop les trucs de riches. donc j'leur filais les grands noms. de l'autre côté du rayon j'entends une bouteille qui se fracasse. d'abord, je prie pour que ça en soit pas une bonne. ensuite j'entends "c'est pas moi, elle est tombée toute seule". je vais voir, le client me répète "c'est pas moi elle est tombée toute seule". j'ai dit ok. il me dit que c'est vrai. j'ai dit ok. j'ai du nettoyer moi même parce que le mec du ménage était parti. l'odeur m'a donné un vertige agréable. je n'ai pas regardé l'étiquette pour ne pas perdre connaissance. bon, en fait, j'ai oublié de raconté autre chose. ça s'est passé plus tôt, quand je commençais. je venais à peine d'arriver et je disais bonjour aux employés. j'ai vu le mec du ménage du dimanche matin. celui qui s'était énormément pété la gueule sur le parking le semaine dernière (cf. journée du 23 octobre). il s'était pas fait virer. aujourd'hui, il était encore bourré, et il avait encore sa tache sur le pantalon. une tache grandissante. et donc, je discutais vite fait avec un collègue. je lui disais (je sais plus pourquoi) qu'en ce moment je buvais pas mal d'anisette. enfin, j'lui ai pas tout de suite dit. genre salut, au fait, j'bois ça. non c'est de fil en aiguille. bref. au moment ou je dis ça, le mec du ménage apparaît. il a lâché le balai et s'est approché. on a parlé pastis. il m'a fait un super cours. il connaissait toutes les marques, si c'est distillé, macéré. les provenances. ce qu'il fallait plutôt boire. ce qu'il faut éviter. le mieux, c'est qu'il m'en parlait pas pour étaler sa connaissance. il ne voulait pas tartiner sa culture. c'était un passionné. je sentais qu'il vivait ce qu'il me racontait. il avait les yeux qui scintillaient. il m'a donné soif à 8h du matin. enfin, avec le décalage c'est comme s'il était 9h. enfin, le mec il aurait pu m'en parler toute la matinée, toute la journée, toute la vie. il savait tout. mais fallait que j'm'occupe des œufs. on ouvrait bientôt le magasin. un peu plus tard, mais avant d'être muté au rayon des merveilles, je faisais le pain de mie. bon, tout se passe normal. et du haut de mon escabeau, j'entends une petite voix fluette qui m'appelle. je descends. c'était une petite fille toute mignonne d'environ 10 ans. elle me dit, au bord des larmes, monsieur j'ai perdu ma maman. j'ai ris et j'ai continué à mettre le pain de mie sans croute en rayon. elle s'est mise a chialer, alors j'lui ai dit t'inquiète on va la trouver. elle m'a donné la main et on est allé en direction de l'accueil pour faire la fameuse annonce. mais on a croisé sa mère en chemin. alors je suis retourné dans le pain de mie.
pour continuer à raconter ma vie dans le désordre, je vais dire un mot sur mon réveil. comme on changeait d'heure cette nuit, et que tout le monde disait qu'on allait dormir une heure de plus, je me suis couché bien plus tard et j'ai dormi 3h de moins.
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soirée/nuit vendredi 28 et samedi 29 octobre 2011
Ne sachant pas si je l'ai rêvé, vécu ou imaginé, je tiens à préciser que les événements qui vont suivre sont fictifs ou ne le sont pas. Toute ressemblance avec le réel peut être fortuite ou ne l'être pas. Le récit est soit vrai, soit faux. On accepte cependant la possibilité d'une véracité partielle. ça commence hier vers 20h30, l'ami arrive chez moi et on boit des anisettes. je crois que ça a duré une heure. ensuite on est descendu en ville. on était quatre. on avait pas mal de pastis, on a du ne pas le gaspiller. donc on l'a bu. il y avait des barrières partout. mais vraiment partout dans la ville. je n'avais pas vu à quel point c'était barricadé pour le G20. il y avait aussi autant de flics que de barrières. les camions de CRS qui rodent. nous on a trouvé des arbres avec des oranges vertes dessus. j'ai grimpé et on a fait des conneries. puis on est allé sur la croisette. encore des barrières en fer. on s'est senti comme dans un enclos. donc y en a un qui a eu l'idée de bloquer la route et de refaire le plan de la ville. les voitures faisaient les détours et on rigolait comme des cons. mais un camion de CRS est passé donc on a décidé de partir. on a marché tranquillement, innocemment, presque on sifflait en regardant en l'air, c'est dire. le camion est arrivé en mode frein à main. et l'armée de CRS (environ 7) est descendu et nous a couru après. bon on marchait vraiment lentement mais on s'est quand même arrêté pour pas être accusé de délit de fuite. essoufflés, ils nous ont encerclé puis contrôlé. on était vraiment bourré. on a dit c'est pas nous on a rien fait. j'ai rigolé. ils m'ont lancé un regard noir chacun. et le chef dominant m'a demandé si je trouvais ça drôle, j'ai dit que non c'était le stress surement mais que j'avais envie d'uriner, c'était urgent, vous comprenez m'sieur l'agent. il m'a dit que j'aurais tout le temps en cellule de dégrisement. j'ai dit ah. ils nous ont dit que c'était pas drôle de mettre les barrières au milieu de la route pour que les sales riches en Porsche fassent demi-tour. que c'était hyper dangereux, que ça pouvait faire un accident, tuer quelqu'un en frappant la barrière qui aurait volée sur la tête d'un malheureux passant, ou des trucs du genre. moi j'ai trouvé que celui qui avait dit ça avait pas mal d'imagination et on a rit. je sais plus à quelle heure le cours de morale a fini mais l'un d'eux nous a dit que c'était bon on pouvait partir et que de toute façon, vu l'état dans lequel on était et la mentalité qu'on avait, bah ils allaient nous revoir dans la nuit pour d'autres délits. on a dit à tout à l'heure et on est allé vider des verres dans un bar. puis ça a fermé donc on est allé en boite. y avait quasi personne et ça puait des pieds. on a insulté les salopes et on est ressorti. je ne raconterai pas le reste. une histoire de poubelles volantes, il me semble. et puis de toute façon. ce n'est peut-être jamais arrivé. en fait, c'est possible que j'ai raconté cette histoire juste pour le plaisir. pour ma journée de samedi, je n'ai strictement rien à dire. juste que comme un con j'ai oublié d'activer mon réveil, j'ai pas réussi à me lever naturellement à 4h et donc j'ai raté une journée de boulot. cette nuit on passe à l'heure d'hiver, j'espère que je vais gérer le truc. bon, je sais jamais ça fait quoi. on boit une heure de plus ? en tout cas, demain, je commence à 8h. ça c'est certain que c'est réel.
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