#poèmes
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Hepzibah encore
Les jours noirs se collent au châle
noir d'Hepzibah
le son sous le vêtement
s'échappe et s'enflamme
comme un feu d'artifices en hiver
refuse, par caprice, la fumée tendre du soleil
confidente
ascendante
donne aux tombeaux de quoi cueillir
sans rien dire les fleurs
dédiées aux - strictement -
déçues
Hepzibah, marchande de peaux humaines
du cinéma des âmes
où les souvenirs tapent les feuilles mortes
sur l'avenue qui décolore
la femme désunie
les épaules écroulées ne tombent jamais
tout à fait
vraiment
les os visibles, les orbites creuses
rien ne chute
tout à fait
vraiment
sur les avenues qui parlent en tableau de maîtres
le noir du châle exposé aux yeux-phares
la tristesse comme la compassion
est un muscle
la voilà sauvée, elle est sauvée
celle sombre qui voulait fuir
dans sa marche l'hiver noir
allonge encore les cils
au retour du couvent rempli par la grâce
des filles quantiques dont elle est la mère supérieure
elle allonge des yeux les branches des arbres givrés
emmitouflés d'hiver
le ciel de neige soupire et laisse errer
la féerie du soir
une pensée fleurie, sauvage
sur le regard noir d'Hepzibah
.
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Denise Boucher, Les Fées ont Soif
Me, I am an image. I am a portrait. I have two feet in the plaster. I am the queen of nothing. I am the door to the void.
(rough translation by me)
#direct translation would be ‘i am the door ON the void’ but whatever#for context this is a feminist work from the 70s and it’s spoken by a statue of a woman#she’s describing patriarchal stereotypes of women#poetry#poèmes#les fées ont soif#théâtre québécois
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De mémoire de dément
Je vieilli, et si je suis encore épris de la vie,
Je me dis que la luciole va chanter auprès de l'araignée,
Tissant sa toile qui nous éloigne.
Je redemande et je quémande ta présence dans mes bras nues,
Et as-tu vu ?
J'ai changé lors de nos nuits déchus.
Nous grandissons sur le chemin de l'amour, c'est beau mais il faut s'en méfier,
Car à etre trop glamour, l'on peu tout de même se blesser.
Feu !
Boulet de canon,
Devant ceux, qui sont sans fond,
Et surtout ne pas oublier qui nous étions,
Et si je vais de travers je me dis :
Vie,
Vire de chemin et acception ton maudit destin,
Je l'appelle ce soir, je vie une partie de ses rêves,
Je chasse deux trois chimères,
Afin de la garder dans mes bras imaginaires.
P.amis
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6 mars 1577 : mort de Remy Belleau, poète de la «Pléiade» ➽ http://bit.ly/Remy-Belleau Comptant parmi les sept poètes qui formaient la «Pléiade française», Remy Belleau, qualifié de « peintre de la nature » par Ronsard, acquit une certaine notoriété grâce à ses pastorales et son poème «Amours et Nouveaux Eschanges de pierres précieuses»
#CeJourLà#6Mars#Belleau#poète#Pléiade#Ronsard#poésie#poèmes#pastorales#littérature#humaniste#humanisme#peintre#nature#biographie#histoire#france#history#passé#past#français#french#news#événement#newsfromthepast
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Commençons notre aventure sur Tumblr avec ce beau poème de Paul Verlaine 😁
Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s’ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s’écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?
Ce deuil est sans raison.
C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine.

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PLONGÉE ABYSSALE
Voilà que je recommence à écrire,
��a doit faire des années…
J’ai besoin de me retrouver,
De me ressentir au travers de ma plume.
Trop de distractions,
J’oublie de me reconnecter à moi-même.
Faire le vide,
Mais il y a trop de bruit autour.
Casque à l’oreille,
Je me crée mon propre espace.
Tout devient soudainement muet,
Et me voilà seule, face à moi-même.
Mes pensées, vagues déchaînées,
Bien plus immenses que je ne l’imaginais.
Petite tape sur l’épaule,
Je me dois de les apprivoiser.
- PM

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Couverture photographique de Douchan Stanimirovitch pour Poèmes, Marc Barbezat, Décines 1948.
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Devenir
Bien sûr que non, je ne vacille plus au gré des agissements, des comportements, mon enfant intérieur est à présent paisible, serein, car vois-tu, j'ai fouillé au creux des entrailles du ventre de la source qui m'a fait naître ainsi ; saisi à main nue mes larmes, mes peurs, mes pleurs, mes plaies ; les faits ; puis j'ai posé chaque cause à sa place.
Non, je ne vacille plus au gré des gens et de leurs verbiages; ancré comme un arbre dans le calme, moi seul décide si j'agis, réagis, interagis ; je choisis.
Ho non ! je ne vacille plus au gré des violences, des médisances navré de tant d’ignorance,
Précoce résiliente, je connais la valeur de mon existence ancrée comme un arbre, non je ne vacille plus au gré des modicités humaines, car il n'existe d'égal à la force qui m'enlace lorsque avec courage, je regarde en face mes tourments ; mes failles et qu'on se parle en toute transparence.
neyflowa
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Gemme
Nous avons miné
nos profondeurs
chacun son tour
tu as trouvé l’océan
en moi l’ambre
et l’émeraude
J’ai creusé ton
êtrification
de feu
pour en sortir
l’ambre aussi
et encore
l’émeraude
impolie
nous avions sous
les lampes lointaines
les mêmes boyaux
les os reliés pour
qu’un seul coeur
puisse
se rejoindre
.
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Poèmes
Inspiré de "Roman" de Rimbaud:
On n’est pas sérieux quand on a que seize ans/Rejetant tout ennui, on s’aime à s’embraser/ Et voulant ardemment préserver tous instants,/ La passion nous dépasse, on s’envole en fumée.
Inspirés de "Ma bohéme" de Rimbaud:
Enfant d’étang
Demain, je marcherai,
P’tit-Poucet semant d’amour la terre à mes pieds,
Souliers noircis d’escapades sous feuillages de bois.
Soudainement, sifflotant, je me trouverai
Sous un ciel ténébreux, chantant de sa douce voix,
Une louange émouvante et sincère à la terre,
Unie à de splendides spectacles de lumière
Et ainsi pris, je ferais fi de qui je fus,
Oubliant mon passé, qui n’est qu’une épée crue
Tête nue, mes cheveux seraient baignés d’une fraîche eau
Figure mordante et tendre, qui m’embrasserait,
Telle une mère enlace son enfant, peau contre peau.
Mes pleurs se mêleraient à cette mare formée,
Étranger éternel, encerclée de chênaies,
Je serais bien chez moi, parmi le flot montant
Et si l’éclair me venait chercher, souriant,
Une fois étonnée, jamais je ne bougerais
Mon paradis tout fait, ici, je dormirai.
Enfant des temps
En sortant de mon auberge, grisée follement
D’amours splendides, de belles-de-nuit, de niaiseries
Je marchai sous le ciel du plein jour, m’aveuglant
De rayons éclatants sur d’étranges pierreries
Petit-Poucet cécité, de mes poches crevées
Mes cinq derniers sous s’échappaient, s’enfuyaient, et
Du sol, m’enfonçaient cent aiguilles dans ma rétine
Cruel châtiment pour mon temps sans lésines
Le vent tourbillonnait auprès de moi, violent,
Assourdissant de sa voix haineuse, brutale.
Je me trouva à terre, et les odeurs des fleurs
Ramenèrent à ma bouche mon plat de douze heures.
Je m’excuse, Muse ! mais, crois moi,
Ce vieux vin de vigueur a bien une âme à soi,
Boisson de cinq sous trouvée par chance
Qui se déversa, malheur ! bien contre mon gré,
Dans mon avare gorge d’assoiffé
Et avec honte, je rentra dans mon auberge
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France
Toute ma vie, je ne connus qu'une seule chose : la France. Née à Ancenis, Éduquée en la solide France, je ne connus que ce pays. J'eus grandi avec la France, ai gravé ma joie dans les ardoises du sol Angevin et ai pleuré ce pays que j'aime tant.
Une France de ma mémoire, une France aujourd'hui révolue. Je fais le deuil d'une nationalité sans destin. Une nationalité dit je? Une identité, une culture, un souvenir, un fragment du moi, un nom sans nom. L'esprit soldat est tombé au combat, un tir de mécontentement se fit entendre mais tout d'un coup se fu taire sans aucun procès.
Un jour, je m'en y irais. Comme dans mon rêve j'irais voir Jordan dans le pays du rêve perdu, je sonnerais à sa porte nerveusement mais avec soulagement. Je recommencerais une nouvelle vie et sentirais un nouvel élan d'espoirs. La douceur angevine ne restera qu'un souvenir d'enfance et seulement qu'un souvenir lointain.
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Thoughts on Time, from a Pandemic
I.
And what is time but a way to mark the distance between happenstance?
Is it the times that are strange or is it that the times are as strange as the people who live through them?
II.
You say to me good morning
Is it morning still?
It seems time since spring
Has been one long, dark evening
With no sign of a dawn
III.
“when it is over said and done
it was a time
and there was never enough of it.” - A Time, Allison Adelle Hedge Coke
IV.
The times are us
And the words are hollow
And the sun has set
And summer is ending
Life goes on for some
And time stops for none
And the body needs rest
But sleep is elusive
One says goodbye
And the wind blows in
And the time passes
Forgetting sets in
And the other lives life
With the quiet certainty
That time does not
Hasten detachment
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Ton chagrin salariale
Oubli qui tu nourris
Pense et puis oubli
Tu n'es pas une petite souris
Un destin de choix
Une courbe existentiel qui paye du dernier jour à la vieille
Et lorsque tu seras vieille
Je serais te baiser le front
Car je ne suis qu'à toi
Émerveille toi
Voyage ouvre et tend tes bras si doux et puissant à la fois
D'une douceur de coeur qui donne de la valeur
À ceux qui te donne la foi
Et lorsque tu me reviendra
Même si je participe à tes voyages je n'y serais pas
Pas comme toi
Et lorsque l'on se retoruvera
Ma aicha melé à ma bretonne geisha
Nous nous rencontrerons nos expériences qui deviendront des fables pour plus soif
P.amis
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6 mars 1577 : mort de Remy Belleau, poète de la « Pléiade » ➽ http://bit.ly/Remy-Belleau Comptant parmi les sept poètes qui formaient la « Pléiade française », Remy Belleau, qualifié de « peintre de la nature » par Ronsard, acquit une certaine notoriété grâce à ses pastorales et son poème « Amours et Nouveaux Eschanges de pierres précieuses »
#CeJourLà#6Mars#Belleau#poète#Pléiade#Ronsard#poésie#poèmes#pastorales#littérature#humaniste#humanisme#peintre#nature#biographie#histoire#france#history#passé#past#français#french#news#événement#newsfromthepast
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