#Paris est une fête.
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1952 Ernest Hemingway to his Editor Charles Scribner: Rules of life “Always do sober what you said you’d do drunk. That will teach you to keep your mouth shut” - Hemingway
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Paris aux approches de Noël à l'époque, il y a longtemps, combien c'était beau. Les porches, les entrées éclairées, les hautes fenêtres avec leur rideaux là-haut, la branche qui dépasse d'un sapin décoré, les moulures aperçues d'un plafond illuminé. Je regardais tout cela enfant depuis en bas, depuis la rue. Et en arrière-plan le soir était la pénombre des parcs avec leurs feuillages balancés au vent derrière les grilles en fer. Émergeant ça et là, les gens, les familles surtout, une chose rare aujourd'hui, les gens étaient en famille. Des pères à l'allure fringante, de jeunes mères avec chacune plusieurs enfants, très rangés, très élégants, très heureux. Un monde comme mon monde, chez mes grands-parents. Le monde comme un prolongement tranquille de mon monde. Le décor des logements bourgeois dans des films comme Les Visiteurs, Opération Corned-Beef, Le père Noël est une ordure, étaient tous semblables au logement principal et secondaire de mes grands-parents, ainsi la vie future serait une tranquille continuité entre la vie privée et la vie publique, et la France remise à l'endroit par ces visites chez ces Anciens aurait forcément raison bientôt de la montée des "voyous" comme on les appelait alors. J'avais une famille. Un havre de paix gratuit quelque part, un refuge avec une place à mon nom, une base. Quand j'ai compris avec le temps que c'était ma seule famille, vu mes origines, alors que tous mes amis en avaient deux, cette base est devenue alors un idéal à reconstruire pour la vie adulte future.
La fête que c'était, Paris, enfant, avant Noël. La foule variée des restaurants, des cafés, tout cela inondé de lumière qui devait ne jamais s'éteindre. Il y avait la vie quelque part, cela existait, il suffisait de le savoir pour s'en retourner rassuré dans sa banlieue éteinte affronter la montée des "voyous", épreuve temporaire qui finirait bientôt, car les méchants finissent au bagne disait Le Bouillon. Paris, les grands magasins. Le Printemps. Les Galeries Lafayette. Le métro avec ses publicités immenses pour La Samaritaine. Le Trocadéro. Les églises. Les gares pleines de voyageurs avec des skis. Et partout où l'on allait dans la ville les sapins ceinturés de girandoles, constellés de lumières dans les entrées d'immeuble, dans les halls de palace, dans les magasins, partout, comme une symphonie unanime dans le pays où chacun joue sa partition privée spontanément, partout. Les avenues bordées d'immeubles en pierre, illuminés du dedans, peuplés de familles françaises qui attendaient No��l comme nous. Les guirlandes électriques dans les rues. Les publicités pour les spectacles, les salles de spectacle avec leurs portes en or qui donnaient 3 représentations par jour d'un Molière ou d'un Feydeau, bondées de foule française heureuse, pendant ces jours qui précédent Noël, pendant la montée progressive vers cette réjouissance, 19 Décembre, puis l'entrée dans les chiffre des vingtaines, le 20, le 21, de mieux en mieux le 22, le 23, puis le 24 et le parachevèment du 25, point final et point d'orgue de l'année. Les libraires, les bistrots, les brasseries avec leurs étalages d'écailler mirifique, les pancartes "arrivage d'escargots", les teinturiers derrière leurs comptoirs assiégés, les écoles encore encore occupées, les salons de coiffure pleins de dames, les marchands de gravure et leur air compassé, les détaillants en spiritueux. Partout la vie. Et chez nous, se retrouver à 20 convives, accomplir les préparatifs, réserver les huîtres, cuisiner des plats, allumer des lumières partout dans un appartement spacieux où chaque pièce devenait habitée, ici pour s'habiller, ici pour emballer en secret des paquets, là pour parler affaires, chacun à sa place. 1995. 1990. 1988, et avant. Larmes fréquentes rien que d'y penser. Cette lugubre, hideuse impression de fin de tout aujourd'hui, dans l'indifférence dépeuplée, cynique, impie, technologique. Tout cela beaucoup trop violent, beaucoup trop méchant quand on est seul, quand on est loin, quand le train qui vous dit "complet" part sans vous et qu'on s'essouffle à le rattraper. Parti au vent le parc Monceau, et le Ranelagh, le manège en bois, la boulangerie, le marchand de caddies à motifs écossais en bas de la rue. Cette ville grise à l'extérieur et si chaude, si lumineuse, si proprette dès que l'on entrait quelque part. Auteuil, l'arrêt "Jasmin" sur la ligne du 9, la légende, la ligne qui mène aux Champs-Elysées et au virage Boulogne, à la bourgeoisie et au combat. Et le musée de la marine, et l'aile Denon au Louvre d'où l'on revenait plein d'histoires à raconter, le théâtre de Chaillot, et Guimet, et les petits cinémas du 16ème qui donnaient Maman j'ai raté l'avion en 1990. Et les vieux appareils électriques oranges, notamment le presse-agrume, le couteau électrique qui fait des fines tranches de rôti, le hachoir à jambon, la yaourtière. Et la noble charité filiale, légère, facile, dégagée, qui nimbait tout cela dans un ordre qui avait toujours été, qui serait toujours, grâce auquel nous n'aurions jamais à nous inquiéter de rien.
Et aujourd'hui... À six heures du matin rugit le hurlement des poids-lourds qui redémarrent au feu rouge (visages effondrés des routiers moldaves à la proue de 20 tonnes de béton sur métal qu'ils ont conduit toute la nuit). Les embouteillages, les rues défoncées, les palais noircis qui s'enfoncent dans la boue du sol détrempé. Plus de jobs. Plus de prolétariat. Plus rien. Recommencer à "gagner sa vie" là-dedans seul, abandonné en rase campagne. Sueurs froides et halètement. Réminiscences de Houellebecq, Soral, de ces lectures de 2000-2010, de phrases comme "la société où vous vivez à pour but de vous détruire", ou "ils ont été emasculé par la violence du système", ou encore "vous étudiants, êtes voués à un monde de mensonge, de saloperie et de violence". Dire que cela nous semblait exagéré à l'époque... Tout est contre nous et personne ne fait rien. Et puis un pays noir. Des rues noires sous un temps noir. Population rare, verdâtre, visages froncés, bouches mal fermées, dents avides. Société excrémentielle. Pluie noire sur les dos voûtés, lavés à l'eau sale, qui rentrent par des cages d'escalier aveugles dans des bâtiments opaques aux vitres fumées d'où ne sort ni lumière ni branche de sapin, ni familles rangées. À côté de cela, les "consultants" badge au cou dans leur voiture payée par la prétendue union, prétendument européenne, et les "double paye sans enfant". Il n'y en a plus que pour les sournois suceurs. Un tel degré de saloperie, une entreprise aussi monstrueuse, devrait se payer par vingt Sinn Fenn par jour, méthodiques, fanatiques de justice en faveur des pauvres.
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Montparnasse
Entre Bohème et Années Folles
Olivier Renault
Parigramme, Paris 2018, 126 pages, 20x28cm, ISBN 9782373950618
euro 25,00
email if you want to buy [email protected]
De l'aube du XXe siècle aux années 1930, Montparnasse connaît son âge d'or. D'Europe centrale et de l'Est, d'Italie, d'Espagne, de Scandinavie ou des Etats-Unis... accourent par centaines de jeunes peintres, sculpteurs, écrivains ou photographes, pressés de rallier ce nouveau " centre du monde " où une révolution artistique est en train d'éclore. Eux aussi veulent en être... C'est ainsi que dans la lumière froide des ateliers ou l'ambiance chaleureuse des grands cafés se croisent Modigliani, Picasso, Soutine, Kisling, Pascin, Brancusi, Giacometti, Hemingway, Fitzgerald, Cocteau, Desnos, Miller... et tant d'autres. Au moins pour quelques années, Paris est une fête, immortalisée par les objectifs de Man Ray, de Brassaï ou de Kertész. From the dawn of the 20th century to 1930's, Montparnasse enjoyed a Golden Age. Hailing from Central and Eastern Europe, Italy Spain, Scandinavia or the United States... hundreds of painters, sculptors, writers or photographers rushed over, all eager to rally this new "center of the world", where an artistic revolution was in full bloom. They also wanted to be part of it... Thus, in the cold light of their artist studios or enjoying the warm ambiance of large cafés, mingled Modigliani, Picasso, Soutine, Kisling, Pascin, Brancusi, Giacometti, Hemingway, Fitzgerald, Cocteau, Desnos, Miller... as well as many others. At least for a few years, Paris is a Moveable Feast, was immortalized by the lenses of Man Ray, Brassaï or Kertész.
07/11/24
#Montparnasse#Olivier Renault#entre Bohème et Années Folles#Modigliani#Picasso#Man Ray#Brassaï#Brancusi#Kertesz#Giacometti#photography books#fashionbooksmilano
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saga: Soumission & Domination 365
Yago en France
Yago débarque à l'avion une semaine après notre retour. On prend la 300C pour aller le chercher. Il va passer son premier WE chez nous et je lui présenterai Olivier et Pierre lundi. On le voit nous chercher des yeux et être soulagé quand il nous trouve. Alors qu'il allait nous serrer la main, nous l'accueillons tous les trois d'une bonne pelle. Dans la voiture, il nous raconte sa semaine, ses doutes à venir, car finalement il ne nous connait quand même pas depuis longtemps ! Quand on arrive à la maison, il est surpris, surtout par Samir et Ammed. La maison et la piscine fait aussi son petit effet. Nous sommes rapidement en maillot sur la terrasse à prendre une bière. Evidement ça dégénère vite en minitouze. Nous ne cessons qu'après que chacun se soit pris les autres dans son cul et plus.
Il nous dit que nous lui avions manqué même si les copains de son frère avaient essayés de le baiser à leur tour. Il nous dit qu'il ne leur avait pas donné sa rondelle même si le passage de nos bites lui avaient terriblement manqué.
La soirée est agréable et bien sûr il dort (façon de dire) avec nous.
Dimanche : Olivier et Pierre, impatients de connaitre leur futur " aide ", arrivent pour le café avec un framboisier du meilleur pâtissier du coin. Je fais les présentations. Les nouveaux venus se mettent aussi en maillot alors que Samir met le gâteau sur un plat. Eux aussi sont bien bronzés et malgré son grand âge (33 ans), Olivier reste pas mal ! Il ne fait pas les 10 ans d'écart qu'il a avec Pierre. Comme Yago parle aussi bien le français qu'Ernesto, la compréhension est totale. Olivier et Pierre discutent avec lui de ce qu'il va faire dans le cabinet d'architecture. Evidemment pas mal de tri et classement de dossiers mais aussi des visites de chantiers, il accompagnera même Pierre à Paris pour aller voir le fondeur d'Alban qui doit leur préparer une de ses oeuvres pour un de leur très bon client.
Il est content et se tourne vers moi pour me remercier.
L'après-midi se passe à peaufiner notre bronzage. Le soir c'est moi qui conduis Yago chez mes architectes. Il trouve la maison superbe (création originale d'Olivier). Pierre lui fait faire le tour alors qu'avec Olivier je sors dans le jardin.
Ce dernier me remercie pour mon stagiaire. Il le trouve canon et est sûr que Pierre est en train de lui faire sa fête dans la chambre qu'ils lui ont réservée.
Il est vrai que quand nous rentrons dans le salon, après une bonne demi-heure à faire le tour du jardin, il n'y a personne. Nous enfilons un grand couloir et tout de suite nous entendons des gémissements significatifs. On suit le son et nous les trouvons nus sur un grand lit, Pierre à 4 pattes et Yago bien enfoncé dans son cul. Avec Olivier, je reste à la porte et nous les matons en train de se donner du plaisir. Pierre est assez loquace et réclame " met la moi bien profond" dès que Yago se retire. Je tends le bras en arrière et ma main trouve les 19x6 d'Olivier, bien raides et serrés par le jeans. Quand je l'ai en main, il m'approche et me chuchote qu'on pourrait peut-être se joindre à eux ?! Doucement j'entre dans la pièce. Les protagonistes n'entendent rien, focalisés sur leur plaisir. Quand j'enlace Yago, il sursaute et défonce Pierre brutalement alors qu'il veut s'écarter de moi. Il se calme dès qu'il voit que c'est seulement nous. Il essaye quand même de sortir du cul de Pierre croyant quand même avoir fait une bêtise. Ce n'est qu'avec le déshabillage d'Olivier qu'il comprend qu'il n'y a aucun problème.
Leur petite baise perso s'étoffe de notre présence. Je laisse Olivier jauger de son stagiaire. Pour cela il utilise l'outil que lui a fournis la nature et en même temps il vérifie que le jeune homme est chaud ! Moi, je me contente des trois bouches à ma disposition. Comme les 3 sont suffisamment profondes pour mes 20cm, je me fais quand même plaisir. Yago fait le jambon d'un sandwich d'Architectes ! Et d'après les sons qu'il émet, il apprécie la position. La bouche de pierre est trop bonne et je ne peux me retenir de juter. Mon sperme fuse entre son dos et les pecs de Yago où il se fait écraser/étaler. Le trio emmanché prend son pied et les kpotes se remplissent !
Etalés sur le dos à reprendre leurs souffles je vois trois mecs contents !! Quand je demande à Yago s'il pense pouvoir rester quelques semaines chez eux, il me répond avec un grand sourire que ça devrait le faire. Je leur fais à chacun un bisou sur les lèvres et m'éclipse sachant que nous le reverrons chaque WE et qu'entre-temps Pierre me dira comment ça va. La semaine se partage entre la vérification que tous mes escorts sont bien où et avec qui ils doivent être, la ferme des parents de Ludovic et une visite chez Emma qui elle aussi est rentrée de Grèce.
Bien que bronzée, le dragon (tatouage) est encore très visible. Elle me dit qu'avec lui, heureusement que les garçons (Jona et François) étaient là, sinon elle aurait succombée sous le nombre des prétendants ! Elle a passée trois semaines de plaisir au soleil et les garçons que lui ont ramené mes escorts ont été toujours judicieusement choisis et tous très bon au lit, même s'ils étaient tous bi.
Il n'empêche que malgré les réserves de plaisir qu'elle avait accumulée, nous n'avons pas chômé et à 4 (Ludovic, PH, Ernesto et moi) nous l'avons emmené plusieurs fois de suite au nirvana des femmes qui n'ont pas peur de leurs désirs ! Elle a eu la gentillesse de nous dire qu'avec nous c'était quand même meilleur. Il est vrai que nous connaissons chaque cm² de son corps. Nous savons où appuyer pour donner telle ou telle sensation et quand multiplier les excitations (vaginales, anales...). Le soir on se skype avec la triplette. Ils sont bavards, c'est pas possible ! Ils parlent tous en même temps, pour nous raconter en détail leur journée. Qui a fait quoi pour aider à la ferme mais surtout ils y vont en surenchère de sexe. Il n'y a pas un jour où ils n'ont pas testé une position ou un lieu de baise nouveau !! Ludovic a beau les mettre en garde de ne pas se faire attraper par le paternel, rien n'y fait !!
Pierre m'appel pour me dire que Yago n'est pas seulement bon au lit mais qu'il leur abat un travail phénoménal. Après avoir capté le système de tri et rangement, il leur avait quasiment tout rangé en une semaine. Les visites de chantier le passionnent et ses questions sont toujours pertinentes !
Quand ils nous le déposent le vendredi soir (ils partent en WE en amoureux sur la cote), nous nous retrouvons avec un gamin renforcé sur sa vocation et épanoui. Et quand Ludovic revient avec la triplette (Enguerrand, Max et Nathan), c'est la fête à la maison.
Le premier WE, nous avons vu débarquer par la porte du fond du jardin Arnaud et Léopold. Ils nous avaient entendus nous battre dans la piscine et venaient voir s'il ne restait pas une petite place pour eux. Frank et Louis débarquent à leur tour tout comme les Jumeaux (Tic et Tac) avec Théo bien sûr. Si la soirée commence couverte (en maillots de bain), elle dégénère vite et c'est à poil que se termine l'apéritif ! A poil et les queues bandantes ! Yago est content de voir que personne ne fait de différence avec lui. Les jumeaux sont ravis de voir une nouvelle tête et ils n'ont de cesse que d'avoir mis Théo sur sa bite. Si Yago n'osait pas y aller trop fort avec notre jeunot, après quelques va et vient et la démonstration de maitrise de la rondelle du petit enculé, il s'est déchainé et a bien pris son pieds en lui labourant le cul comme à la salope qu'il est ! Théo a beau avoir grandi, il reste toujours avec sa tête de jeune homme et un corps plus élancé que musclé. Par contre sa rondelle, elle est très musclée faut dire que l'usage journalier qu'en font les jumeaux l'a rendue souple mais forte aussi. La dernière fois que j'ai mis un doigt dedans, il en a bloqué la progression fermement ! Là, c'est Yago qui profite du massage anal de Théo ! Je m'approche de lui. Je lui dis d'apprécier le tonus musculaire de la rondelle qu'il perfore. C'est le type de performance que j'attends de mes Escorts. Il rit et dit me comprendre c'est réellement trop bon. Je le laisse savourer le petit mec des jumeaux. De mon côté, je vais prendre mon plaisir dans le cul de Léo qui ne le prête pas à tout le monde. Depuis que je l'ai dépucelé à la hussarde sur une aire de repos d'autoroute alors que je l'avais laissé enculer Baz, il accepte que je recommence ! C'est trop bon. Sa rondelle est très serrée et je dois appuyer fort pour rentrer toute ma bite. Arnaud, devant son mec, lui conseille de se détendre et finalement, devant ses grimaces, lui passe le flacon de poppers sous le nez. Bonne initiative, il se détend et, sans flotter, je coulisse plus facilement et le plaisir monte dans nos deux corps emboités. Quand nous terminons notre " petite affaire ", nous prenons conscience des odeurs de viandes grillées qui émanent du BBQ lancé par mes hommes de service. Les autres aussi sont purgés où remplis (enfin les kpotes surtout).
Yago s'est complètement fondu dans mon petit groupe. Quand je le retrouve, le bras d'Ernesto est sur ses épaules et les jumeaux discutent avec lui. Nous prenons notre temps et le diner traine en longueur. Les bières se succèdent et nous sommes très fatigués au moment d'aller nous coucher. Même les voisins (Arnaud et Léo) restent dormir ! La répartition dans les différentes chambres se fait plus selon les forces de chacun à faire quelques mètres de plus que l'autre ! Je vois Yago entrer avec la triplette dans le baisodrome du premier. Avec Mes 3 amours, nous restons entre nous dans notre chambre.
Samedi : Je me réveille un troupeau de bison traverse mon cerveau avec les indiens qui courent derrière !! Il est déjà 10h mais je suis le premier debout (après Samir et Ammed !). Un café et je me plonge dans l'eau. Nage à contre-courant mise, je crawl une bonne demi-heure avant de voir apparaitre de nouvelles têtes. Ernesto me rejoint dans l'eau alors que les autres apportent de quoi démarrer la journée.
Quand on sort de l'eau, tout le monde est réveillé. Je propose un décrassage de 5Km et leur dit de ne pas trop manger.
Equipements au sous-sol. On opte tous pour des cyclistes et quand on voit Yago rouler les jambes jusqu'au bas de ses fesses, nous l'imitons tous ! Comme il fait chaud, les marcels sont passés dans les ceintures. Je prends juste ma carte bancaire et mon i phone. Rapidement le groupe se scinde en deux selon nos vitesses de course. Je suis dans le premier groupe avec mes amours plus Yago et Léo. Les autres trainent derrière nous ! Arnaud est avec et ils ne risquent pas de se perdre.
On trotte gentiment. Je suis content de voir que Yago ne fait pas que soulever de la fonte. Nous faisons une pause dans le bar de l'oncle de Louis. Quand les trainards arrivent nous sommes servis des rafraichissements que nous avions commandés pour tous. En terrasse, nos physiques attirent le regard des passants et touristes. Ça et les rires qui nous échappent.
Avant qu'on soit trop refroidis, on retourne à la maison.
A l'arrivée les douches du sous-sol saturent mais nous nous serrons et du coup le gel douche est étalé par frottements entre nous !! Puis détente dans la piscine ou sur la terrasse jusqu'au déjeuner. L'après-midi suit le même programme sauf pour certains qui comme moi soulèvent de la fonte. Installée au sous-sol, la salle reste fraiche même à la fin d'un été chaud. J'alterne avec Ernesto et Yago. Ludovic et PH le font entre eux, leurs barres sont plus légères ! Yago est content car il n'y a pas d'installation chez Olivier et Pierre, juste une piscine.
Du coup le midi nous faisons le plein de protéines (Samir ajoute du tofu à nos salades de légumes). Sieste au soleil pour ne pas perdre nos bronzages. Et ça redémarre après un petit tour dans l'eau. La terrasse est grande et heureusement car quand nous sommes tous allongés, on en couvre une bonne part. Cette fois la triplette a décidé que cela faisait longtemps qu'on en s'était pas retrouvé et sans nous isoler des autres, nous nous retrouvons quand même seuls (enfin façon de dire quand on est 7 !!). Max et Enguerrand se battent pour être le premier à couvrir ma bite ! Ernesto attrape Max par le cou et le détourne vers sa propre bite et lui clos le bec en s'enfonçant loin entre ses amygdales. Nathan cherche et trouve PH. Ludovic me rejoint et à nous deux nous faisons décoller son petit frère. Je ne ressens plus aucun blocage ni aucune réticence alors que je fais l'amour avec Enguerrand. Je pense que maintenant l'épisode " XX de XXX " est vraiment terminé. Je crois que sa nouvelle vie avec Max et Nathan lui a redonné l'équilibre d'un mec bien dans sa peau. Les parents exceptionnels (concernant leurs réactions lorsqu'ils ont appris la chose) qu'il a y est aussi pour beaucoup.
En attendant il se donne à fond avec moi et son frère. Il tourne entre nous deux. Quand je ne suis pas dans son cul, je l'ai dans mes bras et on se roule des pelles, juste secoués par les va et vient de Ludo dans son cul. Si c'est pas ça c'est qu'on est en 69. Puis Ludovic nous quitte et nous terminons tous les deux seuls.
Repus, moi sur le dos vidé, Enguerrand la tête sur mon épaule, nous nous faisons écraser par Max et Nathan jaloux de lui. Je me retrouve enfoui sous les 180Kg des 3 jeunes mecs cherchant tous à me rouler un patin ! Je suis sauvé par l'intervention d'Ernesto et Yago qui me dégagent en envoyant mes " agresseurs " se rafraichir les idées dans la piscine.
Petit WE banal de vacances d'été en France !!
Jardinier
the sin perfume
the firework burnt their clothes
ready to scream and jump for the New Year
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How to use "même" in French : [Part 1]
1. Même = same J'ai le même livre chez moi // I have the same book at home C'est pas le même // It's not the same (one) C'est pas la même chose // It's not the same thing
2. Même = even Même ma mère a oublié mon anniversaire // Even my mother forgot my birthday N'y pense même pas ! // Don't even think about it ! Je suis tombée et je n'ai même pas eu mal ! // I fell and it didn't even hurt. Même si = even if Même s'il s'excuse, je t'interdis de l'inviter à nouveau // Even if he apologises, I forbid you to invite him again.
Children often say things like : - "Même pas mal " : it's a shortened version of "J'ai même pas eu mal" = it didn't even hurt [you say this to look brave, and most of the time it did actually hurt] - "Même pas peur" : shortened version of "J'ai même pas eu peur"= I wasn't even scared - Même pas cap ! : shortened version of "tu n'es même pas capable [de le faire] !" (lit translation : You can't even [do it] !) = Dare you ! 3. Soi-Même = oneself/yourself moi-même = myself toi-même = yourself lui-même/elle-même = himself / herself nous-même = ourselves vous-même = yourselves eux-même = themselves (when the subject isn't defined you'll have to use "soi-même") Cette sculpture est magnifique, tu l'as faite toi-même ? // This sculpture is beautiful, did you make it yourself? Il y a certaines choses dans la vie qu'il faut faire soi-même // There are certain things in life you have to do yourself Etant moi-même mère de deux enfants, je sais de quoi elle parle // As a mother of two myself, I know what she's talking about.
4. Other expressions with "même" En ce moment même = in this very moment En ce moment même, ils ne sont que 3 à la cérémonie // In this very moment, there are only 3 of them at the ceremony. Au moment même... = just as... / in the very moment... Au moment même où j'ai fini ma phrase, la porte s'est ouverte // Just as I finished my sentence, the door opened. Au moment même où je t'écris, ton avion a surement déjà décollé // In the very moment [by the time ?] I write this, your plane has probably already taken off au même moment = meanwhile / at the same time Ce samedi 24 août à 21h les cloches des églises parisiennes sonneront toutes au même moment. [X]// On Saturday 24 August at 9pm, all the churches in Paris will ring their bells at the same time. Au même moment, dans le village d'à côté, la fête bat son plein // Meanwhile, in the village next door, the party is in full swing. même au moment... : even at the time.../even when.. Même au moment de partir elle trouve le moyen de me mettre en colère // Even when it's time to leave, she finds a way to make me angry. le jour même = the very day, on the very day Le jour même de ma naissance, le toit de la maison a pris feu // The very day I was born, the roof of the house caught on fire le soir même = the very evening, on the very evening Le soir même, ses valises étaient prêtes // That same evening, her/his suitcases were packed. en même temps = at the same time J'arrive à faire deux choses en même temps // I can do two things at the same time. Note : "en même temps" can also mean "then again" En même temps, c'est pas de ma faute si je suis en retard, Gregoire ne sait tout simplement pas lire une carte // Then again, it's not my fault if I'm late, Gregoire simply can't read a map ! En même temps que... = at the same time as ... Elle est arrivée dans la pièce en même temps que lui // She arrived in the room at the same time as he did.
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NEWS & DATES D'OUVETURE
Bonjour, bonjour ! Meilleurs vœux, d'abord, à souhaiter dans un ciel plus dégagé que celui de Paris. On espère que vous avez passé une bonne fin de mois de Décembre. On revient vers vous pour vous drop les infos de l'ouverture. Nos premiers joueurs ont terminé la fiche, pleins d'autres sont en cours d'écriture ; on a même vu nos premiers PLs voir le jour. Du coup, l'ouverture officielle du forum se fera le samedi 11 janvier. Ce sera dans le début de soirée et pour fêter ça, on vous a prévu 2 - 3 surprises avec :
UN NOUVEAU PL
Les chocard·es, c'est un club fermé de fortuné·es dans les catacombes. Ils ont un cabaret, un grand, avec lequel iels jouent les mécènes à promouvoir l'art et la culture altérés. Ils ont l'air bloqué dans les années 30, bien edith, bien piaf. Leur porte-monnaie sert aussi à protéger les leurs. Dans leur rang, des espions, des diplomates et des mercenaires, des gens qui changent les pièces du jeu pour faire avancer toute la machine de la révolution. On parle pas de grand complot, mais d'actions individuelles : du vol de tableau à la collecte de données compromettantes sur un ennemi politique bruyant. Notre but, c'était de proposer un PL pour intégrer au mieux les personnages aisés aux catacombes. Cela nous a permis de centraliser les mercenaires et espions, deux métiers qui ont eu un petit succès sur LPO.
LA FÊTE DU SOUVENIR ALTÉRÉ
C'est en février, que ça se déroule. Il y a tous les catacombes qui brillent et tout le mois c'est l'effervescence. La dernière semaine de Février, on enchaine soirées sur soirées. Le cabaret enchaine représentation sur représentation, les raves se multiplient, même le Refuge de Bescel organise une Kermesse. C'est le premier event du forum, un truc doux, qui permettra aux nouvelles têtes d'avoir un prétexte facile de fabriquer des liens et de rencontrer d'autres personnes en jeu !
L'ARRIVÉE DE L'OISEAU BLEU
Pour celles et ceux qui passent leur vie à faire des comptes sur les RS à leur perso, on a ajouté notre version du célèbre réseau social à l'oiseau bleu. C'est du fun en plus et c'est un petit cadeau qu'on s'est bien amusé à coder.
Voilà, d'autres ajouts seront à prévoir. On tient à rappeler que toute inscription avant le 11 janvier aura le droit à un DC offert ! On est très impatient d'ouvrir nos portes, de poster nos pubs un peu partout. On se retrouve très prochainement pour un post complet sur nos chocard·es, histoire de vous présenter nos nouvelles têtes adorées avant l'ouverture. En espérant que le projet vous plaise toujours, Putainement votre, Maxeine & Ekkymose.
#forumactif#projet forum#projet rpg#rpg city#rpg fantastique#rpg forum#rpg francophone#rpg faceclaim
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Printemps 1933 - Champs-les-Sims
1/4
Cher Lucien,
Cela me fait plaisir de voir que les choses commencent à être plus belles par chez vous, en particulier pour Marie qui semble si bien s'en sortir dans son mariage. J'ai d'ailleurs transmis tes salutations à tout le monde, et ils te renvoient tous la pareille.
La crise a fini par arriver par chez nous également. Avec du retard, mais une certaine intensité. Tante Rose dis qu'à Paris, les queues devant les soupes populaires ne font que s'allonger. Ange me confirme que les clients se font un peu plus rare dans les établissements de loisirs. Les prix ont augmenté et nous avons essuyé des pertes sèches durant la dernière année. Oncle Adelphe s'en est arraché les cheveux tant nos meilleures bouteilles ne se vendent plus beaucoup. J'ai eu l'idée de réorienter la production vers des vins de moyenne gamme qui eux se vendent toujours aussi bien. Les chiffres commencent un peu à remonter ces derniers mois, mais nous sommes très loin du chiffre d'affaire que nous avons eu pendant vingt ans. Nous avons du licencier un de nos ouvriers pour faire des économies, et je suis ravie d'avoir autrefois insisté auprès d'Adelphe pour qu'il m'apprenne les gestes techniques du métier. Je suis un peu rouillée, mais grâce à ça, j'ai pu maintenir le niveau de vie de la famille. La vie sociale de tout le village en est bouleversée. Il y a beaucoup moins de soirées organisées chez les voisins, les repas de famille sont moins nombreux, et l'épicerie des frères Musclet peine à maintenir la tête hors de l'eau.
Tu me demandes comment s'est passé le retour de Petite Eugénie à la maison. Dans les grandes lignes, c'est assez agréable. Je suis heureuse de retrouver ma petite soeur, mais je suis aussi décontenancée par son attitude. Elle ne fait pas du tout ses dix-sept ans et semble être bien plus jeune, raison pour laquelle les filles en font très souvent leur compagne de jeu. Mais parfois, elle a des éclairs très brusques de maturité qui lui font adopter l'attitude d'une adulte. Je crois qu'elle même ne sait pas vraiment comment se comporter. Elle est parfois confuse, invente des événements qui n'ont pas lieu ou oublie tout simplement que Papa et Maman ne vivent plus ici. Les crises les plus fortes ont cessé, mais voir dans ses yeux le moment où elle réalise qu'elle n'avait plus qu'un pied dans la réalité est très dur et triste. Le médecin à Paris dit que son état s'améliore, et c'est vrai, mais j'aimerais l'aider davantage.
Transcription :
Eugénie « Qu’est-ce que vous faites ? »
Ange « Une activité vespérale trépidante. Nous lisons. »
Arsinoé « Il s’agit de notre petit rituel du soir, avant le dîner. Et toi ? Qu’est-ce que tu fais dans cette tenue ? »
Eugénie « J’attends que la voiture d’Eugène vienne me prendre. Il organise une soirée au château. »
Arsinoé « Ma chérie… Eugène n’organise pas de fête ce soir. »
Ange « Et le château a été vendu à l’état il y a des années déjà. Tu ne t’en souviens pas ? »
Eugénie « Je… heu… si. Je crois. Oh non… ça a recommencé... »
Arsinoé « Ce n’est rien Eugénie. Tu es très belle. Tu t’es coiffée toute seule ? »
Eugénie « Heu… Anna m’a aidée… Je dois faire quoi maintenant ? »
Ange « Vas donc t’asseoir au salon. Je vais appeler Eugène de ta part et l’inviter à dîner ce soir. Aurore va très certainement m’assassiner pour le faire si tard, mais je pense que ça fera plaisir à ton amoureux. »
Eugénie « Vous ne lui direz pas, n’est-ce pas ? »
Arsinoé « Lui dire quoi ? Tu t’es bien pomponnée pour lui faire une surprise ce soir non ? »
Ange « Allez, vas ! Noé, vas donc prendre l’appareil, Petite Eugénie est bien trop jolie ce soir pour qu’on manque une occasion de lui tirer le portrait. »
Arsinoé « Quelle bonne idée ! »
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"Les JO, c’est super. Mais pour qui et à quel prix ? [...]
Les fan zones sont pleines de gens qui rient et pleurent ensemble devant les transmissions des épreuves ; 5 200 personnes ont été expulsées de squats et de campements de rue en Île-de-France en un an et envoyées en région sans solution de logement.
Les transports publics roulent bien et les agent·es d’accueil sont plebiscité·es pour leur bonne humeur ; les émissions de CO2 des Jeux olympiques de Paris (JOP), 1,58 million de tonnes au minimum, seront l’équivalent de ce que rejettent 150 000 personnes en France en un an.
Des athlètes couronné·es sont d’anciens enfants placés ou ont grandi dans des quartiers pauvres ; le prix des places pour la cérémonie de clôture des Jeux va de 250 à 1 600 euros – plus qu’un mois de salaire minimum.
C’est officiellement la trêve olympique, et la délégation ukrainienne a remporté deux médailles d’or (sabre et saut en hauteur), ainsi qu’une de bronze (lutte gréco-romaine), qui deviennent des symboles de résistance face à l’agression militaire russe ; les bombardements israéliens n’ont pas cessé à Gaza, visant une école transformée en refuge le 10 août, veille de la clôture des Jeux, tuant près de cent personnes selon un premier bilan. [...]
La vasque et sa flamme olympique en LED et vapeur d’eau flottant au-dessus des Tuileries émerveillent le public ; les enfants du quartier Pleyel à Saint-Denis vont subir les pots d’échappement de la voie vers l’autoroute construite collée à leur école pour les JOP.
Imaginaire collectif coupé en deux
Cette liste pourrait s’allonger encore et encore. Dans ces conditions, quelles conclusions en tirer sur la portée de l’événement ? [...]
Une situation peut être à la fois agréable et pourtant néfaste. On peut aimer boire du Coca-Cola ou de la vodka, cela n’empêche pas que ce soit mauvais pour la santé ; adorer voyager vers des pays lointains alors que les trajets en avion contribuent à la destruction du climat [...]. Les émotions, aussi fortes soient-elles, ne suffisent pas à façonner la réalité.
En 2015, les chercheurs Stefan Aykut et Amy Dahan parlaient de « schisme de réalité » pour décrire les négociations climat, car elles voulaient réduire les gaz à effet de serre sans s’attaquer à leurs principales émettrices, les industries fossiles. Elles avaient créé un théâtre de discours sans prise directe avec le problème à résoudre.
À sa manière, Paris 2024 aura été un schisme de réalité : il y a une dissociation entre le spectacle, excitant, prenant, populaire, et les conditions de sa fabrication, brutales, excluantes, coûteuses et injustes. C’est un déchirement sensible. Le sentiment d’une immense réussite s’entend dans les déclarations des organisateurs et des dirigeants politiques. La fierté et la joie s’expriment un peu partout, aux repas familiaux, entre collègues, avec ses voisins, sur les réseaux sociaux, dans les médias. Mais qui écoute la complainte, la colère et les douleurs de celles et ceux qui ont été éjecté·es de la fête ?
Si le prix à payer en « nettoyage social », en élitisme commercial (le prix des billets, du merchandising et d’un séjour à Paris) et en destructions environnementales (climat, arbres coupés au parc Georges-Valbon, jardins ouvriers détruits à Aubervilliers et pollution de l’air à Saint-Denis), est considéré comme acceptable, le risque est d’abaisser les critères d’exigence démocratique, sociale et écologique pour la suite.
Car si un pouvoir peut décider un tel événement sans consulter la population, en cédant aux exigences d’une association croulant sous les accusations de corruption (le CIO), en engageant au moins 10 milliards d’euros sans transparence sur le coût final en argent public, et en multipliant les promesses écologiques intenables, alors pourquoi ne pas continuer ?"
#french#en français#upthebaguette#french side of tumblr#paris 2024#olympics#bee tries to talk#france#ecology#pollution#classism
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Mode-palace : album mensuel des dernières créations parisiennes. No. 7, juillet 1902, Paris. Gravure coloriée no. 1. Toilettes pour la Fête des Fleurs. Bibliothèque nationale de France
Première toilette, façon tailleur, en toile de laine gris nickel, ornée de straps de même étoffe, avec petits biais de taffetas gris plus foncé bordant chaque straps, La jupe est très ample du bas et collante des hanches. Corsage-blouse avec ceinture en forme; col brisé et revers bordés de taffetas gris foncé. Manches longues et larges, forme camisole, avec poignets justes. Petits boutons d’or au corsage. Chapeau composé de deux plateaux en paille rafla, séparés par une couronne de roses roses. Velours noirs enserrant le bord, retenus par un motif brillant. Gants de suède blancs.
First ensemble, suit style, in nickel gray wool canvas, decorated with straps of the same fabric, with small biases of darker gray taffeta bordering each strap. The skirt is very full at the bottom and clinging to the hips. Bodice-blouse with shaped belt; pointed collar and lapels lined with dark gray taffeta. Long, wide sleeves, camisole shape, with fitted cuffs. Small gold buttons on the bodice. Hat made up of two rafla straw trays, separated by a crown of pink roses. Black velvet surrounding the edge, held in place by a shiny pattern. White suede gloves.
Métrages: toile, 6 mètres; soie doublure, 12 mètres.
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Seconde toilette, en voile rose crevette. La jupe est plissée à plis pincés dans le haut et est très ajustée des hanches; le bas est évasé et orné de deux volants plissés du haut à plis pincés, avec roses de guipure sur la couture du premier volant. Boléro plissé, bordé de roses de guipure et ouvert sur un plastron plissé en travers et agrémenté de deux groupes de petits velours noirs. Col fichu en mousseline de soie blanche, descendant en écharpe suivant le boléro, passant sous la ceinture et tombant sur la jupe en deux longs pans noués. Manches justes plissées, en voile rose, avec parements au coude ornés de roses de guipure; un nœud de velours noir retient le bouffant de mousseline de soie qui retombe sur le bas de manches juste et plissé. Capeline en paille bise et rose, ornée de velours noir et couverte d’une couronne de roses voilées de dentelle et accompagnées de feuillage.
Second ensemble, in shrimp pink veil. The skirt is pinch pleated at the top and is very fitted from the hips; the bottom is flared and decorated with two pleated ruffles from the top with pinched pleats, with guipure roses on the seam of the first ruffle. Pleated bolero, edged with guipure roses and open on a pleated plastron across and decorated with two groups of small black velvets. Tied collar in white silk chiffon, descending in a scarf following the bolero, passing under the belt and falling on the skirt in two long knotted sections. Just pleated sleeves, in pink voile, with elbow cuffs decorated with guipure roses; a black velvet bow holds the silk chiffon bouffant which falls on the fair, pleated bottom of the sleeves. Capeline in beige and pink straw, decorated with black velvet and covered with a crown of roses veiled in lace and accompanied by foliage.
Métrages: voile, 7 mètres; mousseline de soie, 2 m 50; soie doublure, 12 mètres.
#Mode-palace#20th century#1900s#1902#periodical#fashion#fashion plate#color#description#bibliothèque nationale de france#dress#suit#devant et dos#july color plates#one color plates
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Oh quel dommage ! J’avais tellement hâte d’exhiber mon cul-erre-gode ! Paris est trop une fête grâce au génie d’Annie Dingo ! 🫶
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N’est-il pas de plus belle façon de quitter la ville lumière qu’en lui disant adieu au théâtre?
Décembre 1897, Paris.
Edmond Rostand n'a pas encore trente ans mais déjà deux enfants et beaucoup d'angoisses. Il n'a rien écrit depuis deux ans.
En désespoir de cause, il propose au grand Constant Coquelin une pièce nouvelle, une comédie héroïque, en vers, pour les fêtes.
Seul souci : elle n'est pas encore écrite. Faisant fi des caprices des actrices, des exigences de ses producteurs corses, de la jalousie de sa femme, des histoires de coeur de son meilleur ami et du manque d'enthousiasme de l'ensemble de son entourage, Edmond se met à écrire cette pièce à laquelle personne ne croit. Pour l'instant, il n'a que le titre : Cyrano de Bergerac.
Cette pièce est sublime! J’en suis ressortie enchantée. Ce soir j’ai rêvé, j’ai voyagé, dans le temps, dans l’espace.
Merci Paris! (Et merci @laure14 ;)
À votre santé! Wish you all!
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La cantine
Dieu que j'ai aimé la cantine.
Les nourritures roboratives des cantines nous enseignent que nous faisons peu les difficiles quand nous avons faim, et que nous faisons les ingrats une fois rassasiés. Et au souvenir de la fête que c'était, enfant, les jours de cordon bleu, de steak haché, de bourguignon et de petit salé, nous regrettons cette douce prise en charge. La cantine était l'un des trésors d'une routine qui semblait devoir durer toujours pour des enfants heureux à la seule odeur de la sauce brune, dans le vacarme du couloir de la file d'attente. Un esprit rassurant habitait les lieux hospitaliers de notre enfance. Le carrelage du sol, la glissière des plateaux-repas, la fumée des chauffe-plats, la foule nombreuse, l'institution d'un jour des frites, formaient un monde compréhensif et chaleureux.
J'allais deux fois, trois fois, chercher du supplément de cordon bleu, de yaourt à l'ananas, et des tranches de baguette "bien cuite", au point de finir seul à table, longtemps après le départ des camarades partis jouer au football. La paix revenue dans la grande salle posait la respiration. L'avenir serait meilleur. Nous portions des Nike Air et disions des gros mots, mais c'était temporaire. Tintement des couverts en arrière-plan plan. Grondement tranquille de quelque soufflerie, bruit apaisant. Je restais longtemps après la fin de ces services, parfois jusqu'à la sonnerie de fin de récréation tandis que les "dames de la cantine" s'étonnaient de trouver encore un élève à table. Je n'irai pas jouer, le monde est décevant, il fait meilleur dans la proximité des grandes personnes qui sont là pour nous. J'allais encore chercher du supplément. Tout revenait dans l'ordre. C'était la vie stable et la paix, peut-être un aperçu d'éternité bienheureuse. Tintement de couverts encore. Travailleurs en cuisine qui s'apostrophent en rangeant des chariots. La paix loin des engrenages du monde. Mes grands-parents, à Paris, là-bas, l'ordre de leur maison. Un refuge possible. La France tenue par des gens de France, souriants et âgés. Une organisation du monde qui venait de loin et se donnait à moi pourtant, à demi-étranger, un ordre qui me donnait hospitalité, amour, avenir. J'ai immensément aimé ces fins des services de cantine. Moments d'alternative inventés, gagnés sur l'engrenage obligatoire, moments de récollection, de récapitulation, moments de retrouvailles avec le temps lent de mon pays. La cour de récré c'était les jeux stupides, les prochaines boums, les tiraillements sans répit de la réputation et de la sentimentalité qui vous hameçonnent et vous enlèvent à vous même. Rester longtemps à la cantine c'était être rendu à soi-même dans la joie contenue, sans commentaire, sans éclat, dans un cadre, un tout petit cadre, qui délimite une paix totale.
Beaucoup plus tard je n'ai plus aimé que la vie variée, les "excitantes opportunités" pour "profiter de la vie" et "s'éclater comme des malades" dans des nouveautés étonnantes et toujours renouvellées, qui vous mettent la tête à l'envers. Il fallait pour que la vie ait du sel, pour repousser le démon qui vous accuse d'être un raté, accumuler en une seule journée un maximum de musts, que ces musts deviennent un flux continu, abondant, et sûr, qui vous remplisse et vous fasse passer par-dessus la vie.
Il fallait en une seule journée avoir gagné de l'argent, avoir été beau, avoir été bien habillé, avoir affermi son avenir professionnel, avoir serré une petite et s'en être réservé une autre pour plus tard, avoir été drôle, avoir été profond, avoir été guerrier de la survie immédiate dans un tête à tête avec l'existence tout en ayant accepté avec dégagement un salaire, l'amour d'une famille, d'un pays, d'un Dieu charitable, et goûté cette stabilité.
Il fallait en une seule heure avoir capté au réveil une musique nouvelle et opportune qui avait éteint vos doutes et façonné votre optimum d'état d'esprit, puis s'être douché en étrennant un fabuleux gel douche dérobé la veille dans un magasin de luxe, puis avoir passé vos vêtements favoris tout en honorant simultanément un rendez-vous téléphonique pris de longue date qui allait permettre un déblocage administratif auquel on ne croyait plus, être sorti et avoir marché face au soleil tout juste revenu et croisé au moins un regard de jolie passante, être monté dans le métro à la seconde exacte où les portes fermaient, et s'en être allé ainsi vers la foule des opportunités de l'heure suivante, de la journée suivante, des années suivantes sous l'égide d'une présence protectrice et bienveillante.
Au retour de certaines nuits passées dehors à courir les filles je prenais conscience dans des moments d'illumination profonde, que jouir vraiment de la vie supposait de se contenir totalement et tout le temps. J'allais ces nuits là au bout de moi-même, au bout de mes finances, au bout de mon temps libre, au bout de ma peur de l'autre pour oser l'aborder et réussir à la convaincre, j'osais aller chercher cette vie qui ne venait pas à moi et j'assumais de la prendre avec méthode et passion exactement comme on prend une fille. Je touchais au centre de l'existence, à ce pourquoi j'avais jusqu'ici vécu sans avoir osé y aller. Aussitôt, tout devenait paradoxe. Les hommes etaient malheureux disaient Pascal, de ne pouvoir rester en leur chambre ? Eh bien tout le malheur des hommes je le voyais était de vouloir jouir de la vie, de vouloir s'abîmer, s'évader, s'oublier. La musculation, l'éducation, le gain d'argent, les belles possessions matérielles, les appuis mondains étaient des potentiels laborieusement amassés, mais ils étaient comme de l'huile dans des outres fatiguées de les contenir et qui ne demandaient qu'à crever, qu'à se répandre, qu'à purger leur trop-plein. Il faudrait ne jamais vouloir se soulager et ne jamais se fatiguer d'amasser, toute la vraie joie est là. À quels tourments nous condamnent, je le voyais, la recherche hédoniste ! À cet homme moderne et maudit qui se gaspille lui-même parce qu'il est seul, habité d'un monde de désir et assiégé d'un monde d'impossibilités. Telle est la cruelle condition des hommes, voilà ce que je comprenais. En-dedans, un besoin total, et en-dehors, une indifférence totale. J'ai beaucoup aimé les auteurs qui ont su exprimer ce moment précis, ce lieu précis de l'existence, ce vrai tête à tête avec les choses, un face à face musculaire, intellectuel, instinctif, spirituel, financier, judiciaire, total, qui engage avec frayeur et ivresse la totalité de votre être qui veut de toutes ses forces faire naître un nouveau monde. Herman Hesse, Dostoievski, London, Morand, Céline. Et plus près de nous, Soral et Cysia Zykie. Alors vous sentez que vous n'êtes pas de taille, que vous êtes faible et fanfaron ou tout du moins, que vous pourrez tenir mais temporairement, qu'il faudra très vite un support, "un lieu où reposer sa tête", une grâce, une aide externe, une réponse à vos tentatives comme une bouée de sauvetage à un naufragé haletant qui s'épuise et s'affole.
J'ai longtemps fait le fou pour sortir de la condition de perdant immobile que nous promettait cette affreuse ville de Grenoble, entre les gauchistes, les fonctionnaires, les étudiants ESC et les racailles. Il a fallu, du moins le croyais-je, il a fallu trouver une bande de fous et de déclassés comme moi, et lancer la machine. Resquiller, voler, cambrioler, siphonner, camper, cogner, attraper, crier, saccager, courir pour sa vie. Plus tard ce fut le Vietnam, Hongkong, Paris, tenter sa chance, forcer la chance. L'argent, la bourgeoisie retrouvée, re-perdue, regagnée, les vestes en cuir et les baskets Dior Homme ancien modèle, les filles qui ont la mèche sur le front et le collant qui s'arrête à la cheville. Planer au-dessus du marécage où s'enfonce le monde impie des indifférents, et parfois se débattre dedans, avec horreur, larmes et rage.
Eh bien je préférais la cantine.
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Paris, dimanche 3 mars 2024.
Carnaval des femmes, la fête des blanchisseuses de la mi-carême. Circuit en boucle, départ du Chatelet, le Marais. De la musique, de la dance, des boliviennes, musique d'Amérique latine. De la couleur (même si mes photos sont en noir & blanc) dans la grisaille de Paris, sous une pluie fine.
"Le Carnaval des Femmes est inspiré par la Fête des Blanchisseuses, qui se célèbre à la mi-Carême, soit vingt et un jours après Mardi Gras. La Mi-Carême est une grande fête féminine et populaire, qui remonte au moins au XVIIIe siècle. À Paris, la corporation des blanchisseuses, féminine, populaire et laborieuse, travaillait dans les dizaines de lavoirs et bateaux-lavoirs. Elle était composée de personnes de condition très modeste, énergiques, faisant un travail physique et aimant s’amuser.
À la Mi-Carême, les blanchisseuses élisaient une reine et lui donnaient un écuyer. La reine soutenue par son écuyer se rendait dans le bateau (le bateau-lavoir), où des ménétriers (Ménestrel) l’attendaient. Elle ouvrait le bal. La danse durait jusqu’à cinq heures du soir ; la reine montait alors avec son écuyer dans un carrosse, et toute la bande suivait à pied, jusqu’à une guinguette pour s’y réjouir toute la nuit."
Source https://www.evous.fr/Le-Careme,1181492.html
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On nous raconte que c’est le « peuple » de Paris qui s’est insurgé ce jour-là. Mais tous les documents historiques nous montrent que les mutins étaient la lie de la population. Ils nous montrent aussi que, dès le lendemain de la victoire, les « anciens combattants » de la Bastille étaient dix fois plus nombreux qu’ils n’avaient été sous les murs de la forteresse. Ce phénomène de multiplication des libérateurs ne vous rappelle rien ? Enfin, si l’exploit est militairement nul, et nul aussi (ou plutôt négatif) dans ses conséquences politiques et humanitaires, il s’accompagne d’actes de sauvagerie qui donnent la nausée. On avait promis la vie sauve aux défenseurs de la Bastille. Et tout de suite après on les massacre, on les coupe en morceaux, on promène leur viande hachée au bout des piques. C’est ce carnage bestial, cette explosion de cannibalisme que l’on célèbre tous les ans. Un régime qui aurait quelque pudeur rougirait du 14 Juillet. On en fait la fête nationale. Ça n’est pas la mienne.
Pierre-Antoine Cousteau
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26 août
après la performance je suis passée voir l'expo d'ida l. dans une galerie pas loin de l'appart. je devais aller à son artist talk samedi mais il faisait mille degrés et j'attendais que j. revienne du sport pour éventuellement l'accompagner au lac avec son ami mark qui dans ma tête est s. le bassiste ami de r. mais finalement je suis allée ni au lac ni à la galerie et j'ai travaillé sur ma série de poèmes-berlin. quand je suis arrivée devant la galerie y avait des gens assis devant qui discutaient en prenant le thé et j'étais tellement intimidée que j'ai failli passer mon chemin. ida m'a tout de suite reconnue alors que je m'attendais à ce qu'elle se rappelle pas de moi, étant donné qu'on s'est vues une fois il y a cinq ans quand j'étais allée voir caitlin à la cité des arts à paris. on a fait des photos devant un de ses tableaux pour les envoyer à caitlin puis elle m'a fait un thé et elle m'a présentée aux quelques personnes assises dehors et tout d'un coup je faisais partie des gens qui sont assis sur le trottoir devant les galeries.
j'écoutais un type syrien ou turc je sais plus qui discutait du livre de l'intranquilité de pessoa avec un portugais qui passait par là. il me regardait pour m'inclure à la conversation et j'avais une tonne de choses à dire sur ce livre mais je me contentais de les écouter en silence en mâchant mes mots coincés dans ma bouche. j'ai discuté avec un musicien qui me disait qu'il aimait entendre les troncs d'arbre épaissir en automne. j'ai dit ah bon ça s'entend? il m'a proposé de passer à son studio pour essayer son synthé et avoir accès à un micro pour enregistrer des trucs et dans ma tête ça disait ohlala it's happening it's happening it's happening mais une fois rentrée je me suis rendu compte que j'avais aucun moyen de le contacter, je me rappelais même plus de son prénom. j'ai demandé à ida dans l'espoir qu'elle me donne son contact mais elle m'a juste donné son prénom et je le trouve pas sur ig. ça me fait un peu chier. en plus elle part en australie jusqu'en décembre donc zéro chance de le revoir.
j'étais un peu triste quand on s'est rendu compte qu'on pourrait pas se revoir avant l'hiver dammit timing de merde toujours et encore. je me suis prise en photo avec un grand sourire dans le miroir de la salle de bain de la galerie avec les paroles de beautiful de christina aguilera gravées dans le coin pour me rappeler que parfois il suffit de pas grand chose pour me ramener à la surface. qu'elle est parfois à portée de doigt. j'ai l'impression d'être trop à la merci des circonstances. par exemple à la galerie, comme j'étais en confiance parce que ida m'avait reconnue et me témoignait manifestement de l'intérêt, mon anglais était très fluide, j'avais aucun mal à tenir la conversation avec des inconnus, j'avais pas l'impression d'être chiante ni d'être un boulet, tout allait bien. j'ai même parlé allemand avec la fille portugaise qui m'a demandé comment ça se faisait que je parle si bien allemand. quand je leur ai dit au revoir et que je me suis retrouvée seule j'avais pas envie de me racler la tête contre le mur ni rien.
très bonne journée aujourd'hui à part ça, je me suis levée à huit heures j'ai déjeuné devant h2o comme si c'était les grandes vacances dans les années 2000 et après le millième épisode je suis partie au cimetière de stralau pour écrire et alors que je regardais l'eau de la spree se refléter sur les feuilles des saules pleureurs j'ai de nouveau pris conscience de ma chance.
samedi soir je discutais avec j. dans le couloir qui se préparait pour aller à une fête pendant que moi je brossais mes cheveux mouillés prête à aller au lit après ma douche, on parlait de ses dates et il me disait que sa motivation numéro un dans la vie c'était les grands garçons maigres, ou les poireaux comme il les appelle (lauch mit dem schlauch) je lui ai dit que moi je les appelais les asperges mais je lui ai pas parlé de l'asperge en question. de toute façon y a rien à dire. quand il m'a demandé ce qui me motivait à me lever moi le matin je l'ai pris au premier degré et j'ai dit rien. il a dit que si rien ne me motivait je resterais au lit toute la journée alors j'ai réfléchi très fort mais j'ai rien trouvé, donc j'ai dit breakfast. déjeuner devant h2o puis aller écrire au cimetière et regarder les canards secouer leurs plumes dans l'eau à grand fracas être assise tout devant dans le bus et être charriée à travers les rues-surprises de berlin rencontrer des musiciens dans des galeries d'art sentir de la chaleur dans le coeur en parlant avec des gens aller voir des performances mettre des mots sur les choses regarder en boucle adrianne lenker chanter incomprehensible au way out west et la chanter dans ma tête 24/24 pour remplacer spotify quand je marche dans la rue (ça marche) et téléphoner avec maman qui me demande ce que je veux manger demain soir.
28 août
incroyable comme en 24 heures j'ai complètement réintégré mon mode de vie de la maison, comme si berlin n'avait jamais existé. comme si hier matin encore j'étais pas en train d'attendre la u bahn à rathaus neukölln avec les détraqués du quartier et de manger un roulé à la cannelle de chez edeka à südkreuz en attendant mon train parce que j'étais tellement stressée que j'avais 45 minutes d'avance.
hier maman m'a demandé si j'avais des regrets, si je regrettais d'être partie, ça me rend folle qu'elle me pose cette question toujours alors que je lui ai expliqué mille fois que j'avais décidé de jamais rien regretter. j'ai éradiqué la notion de regret de ma vision de l'existence parce que si je commençais à avoir des regrets ma vie serait pas tenable, ce serait impossible de penser à ma vingtaine bousillée par la dépression sans vouloir me foutre en l'air. ne jamais avoir de regrets est une technique de survie. évidemment que je regrette pas. ce soir dans la cuisine en éteignant la lumière je me suis même surprise à penser à mon retour à berlin avec une petite pointe d'enthousiasme. il me reste tellement de choses à découvrir.
en attendant, hier soir quand je me suis mise au lit j'ai déclenché le plus gros feu d'artifice au dessus de la maison que le quartier ait jamais vu, mon corps entier irradiait de plaisir en me glissant sous ma couette. quand je suis arrivée j'ai embrassé la porte et j'ai posé ma joue contre le canapé en lui disant coucou bébé. j'ai passé la journée à sourire comme une frappadingue dans le train, douze heures de voyage de porte à porte mais j'ai bien aimé, c'est plus intéressant que l'avion, y a plus de péripéties et c'était rigolo de voir les accents et les langues changer. à koblenz j'ai commencé à entendre du luxembourgeois, puis à trier le conducteur du train est devenu français et on comprenait plus un mot des annonces, et puis à partir de la frontière il a commencé à parler français et j'étais presqu'à la maison. j'écoutais la conversation d'une dame qui racontait sa croisière au groenland à deux filles qui revenaient de dubaï, ce qui confirmait que j'étais bien de retour au luxembourg, et puis j'ai rencontré tonia de la chorale qui revenait de son voyage interrail en croatie et j'ai attendu le tram avec elle. elle m'avait probablement encore jamais vue aussi heureuse.
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Dans la forêt
Qu’il est joyeux aujourd’hui
Le chêne aux rameaux sans nombre,
Mystérieux point d’appui
De toute la forêt sombre !
Comme quand nous triomphons,
Il frémit, l’arbre civique ;
Il répand à plis profonds
Sa grande ombre magnifique.
D’où lui vient cette gaieté ?
D’où vient qu’il vibre et se dresse,
Et semble faire à l’été
Une plus fière caresse ?
C’est le quatorze juillet.
À pareil jour, sur la terre
La liberté s’éveillait
Et riait dans le tonnerre.
Peuple, à pareil jour râlait
Le passé, ce noir pirate ;
Paris prenait au collet
La Bastille scélérate.
À pareil jour, un décret
Chassait la nuit de la France,
Et l’infini s’éclairait
Du côté de l’espérance.
Tous les ans, à pareil jour,
Le chêne au Dieu qui nous crée
Envoie un frisson d’amour,
Et rit à l’aube sacrée.
Il se souvient, tout joyeux,
Comme on lui prenait ses branches !
L’âme humaine dans les cieux,
Fière, ouvrait ses ailes blanches.
Car le vieux chêne est gaulois :
Il hait la nuit et le cloître ;
Il ne sait pas d’autres lois
Que d’être grand et de croître.
Il est grec, il est romain ;
Sa cime monte, âpre et noire,
Au-dessus du genre humain
Dans une lueur de gloire.
Sa feuille, chère aux soldats,
Va, sans peur et sans reproche,
Du front d’Epaminondas
À l’uniforme de Hoche.
Il est le vieillard des bois ;
Il a, richesse de l’âge,
Dans sa racine Autrefois,
Et Demain dans son feuillage.
Les rayons, les vents, les eaux,
Tremblent dans toutes ses fibres ;
Comme il a besoin d’oiseaux,
Il aime les peuples libres.
C’est son jour. Il est content.
C’est l’immense anniversaire.
Paris était haletant.
La lumière était sincère.
Au loin roulait le tambour… -
Jour béni ? jour populaire,
Où l’on vit un chant d’amour
Sortir d’un cri de colère !
Il tressaille, aux vents bercé,
Colosse où dans l’ombre austère
L’avenir et le passé
Mêlent leur double mystère.
Les éclipses, s’il en est,
Ce vieux naïf les ignore.
Il sait que tout ce qui naît,
L’œuf muet, le vent sonore,
Le nid rempli de bonheur,
La fleur sortant des décombres,
Est la parole d’honneur
Que Dieu donne aux vivants sombres.
Il sait, calme et souriant,
Sérénité formidable !
Qu’un peuple est un orient,
Et que l’astre est imperdable.
Il me salue en passant,
L’arbre auguste et centenaire ;
Et dans le bois innocent
Qui chante et que je vénère,
Étalant mille couleurs,
Autour du chêne superbe
Toutes les petites fleurs
Font leur toilette dans l’herbe.
L’aurore aux pavots dormants
Verse sa coupe enchantée ;
Le lys met ses diamants ;
La rose est décolletée.
Aux chenilles de velours
Le jasmin tend ses aiguières ;
L’arum conte ses amours,
Et la garance ses guerres.
Le moineau-franc, gai, taquin,
Dans le houx qui se pavoise,
D’un refrain républicain
Orne sa chanson grivoise.
L’ajonc rit près du chemin ;
Tous les buissons des ravines
Ont leur bouquet à la main ;
L’air est plein de voix divines.
Et ce doux monde charmant,
Heureux sous le ciel prospère,
Épanoui, dit gaiement :
C’est la fête du grand-père.
***
« Célébration du 14 juillet dans la forêt ».
Victor Hugo, le poète en exil, commémore seul le jour où “la liberté s’éveillait”,, les vers sont rédigés en 1859.
Claude Monet - Forêt de Fontainebleau
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