#Les sept sœurs
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lesparaversdemillina · 9 months ago
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Les sept sœurs T2 La sœur de la tempête de Lucinda Riley
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willcmsv · 5 months ago
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Soft Launch - Alain Laubrac x Fem Reader (FR)
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The story that follows is in French for my French Voltaire High's fans, English version is posted there!
Requested by @babydeersblog
Synopsis: Alain et toi aviez fait connaissance au début de l’année et aviez été associé à plusieurs travaux de groupes, ce qui a permis de faire évoluer votre relation au fur et à mesure. Cependant, après avoir été moqué lorsque tu as avoué des sentiments à un garçon, tu as décidé de les garder pour toi et de ne plus faire transparaître des traces d’amour. Mais Alain te fait malheureusement ressentir quelque chose que tu aimerais découvrir davantage.
Warnings: petits changements dans l'histoire de base.
Notes: n’hésitez pas à me recommander des idées de oneshots — j’écris en anglais et français!
Depuis le début de l’année, Alain et toi vous échangez des mots durant vos heures de cours. Tu as l’habitude de lui faire des petits dessins pendant qu’il t’écrit des citations ou des farces, dépendant de son humeur. Depuis son combat avec Joseph il y a quelques mois, tu es devenue la sorte d’ange gardien d’Alain, tu l’empêches de déraper et tu le défends lorsque tu en as l’occasion devant Joseph et ses amis.
Cependant, depuis ces dernières semaines, Joseph ne peut s’empêcher de vous taquiner en rappelant comment vous êtes proches et en assumant que vous vous aimez comme si cela était un jeu. Mais Joseph était comme ça. Tout était drôle pour lui et tout n’était pas grave.
Lorsque tu rentres à la maison les week-ends, tu as le droit à l'interrogatoire privé de ton frère Jean-Pierre, comme si les questions bidons de Joseph ne suffisaient pas. Pour Jean-Pierre, tu étais et resteras toujours sa petite sœur qu'il doit chérir et protéger. Il a arrêté de te voir grandir à l'âge de neuf ans.
"C'est qui Alain ?" Demanda Jean-Pierre la seconde où tu déposas ton pied à l'intérieur de ta maison.
"Un ami. Question suivante ?" Tu répondis.
Jean-Pierre fronça les sourcils. Pour lui, hors de question que tu sortes avec un garçon. Simone lui avait rappelé plusieurs fois que tu avais dix-sept ans et que tu étais assez grande pour avoir un copain, mais il était têtu et ne voulait rien savoir concernant ce sujet.
"Apparemment non, ce n'est pas ce que Joseph prétend dire."
"Joseph ! Tu le crois vraiment lui ?! C'est un idiot et il aime lancer des rumeurs sur tout ce qui bouge. Je te croyais plus intelligent…" Tu affirmas en attrapant un verre que tu remplis soigneusement d'eau.
Après ton échange avec ton frère, tu te dirigeas vers ta chambre et découvre une lettre déposée sur ton lit. Elle est signée A.L.
Tu as reconnu tout de suite l'écriture de l'expéditeur et ses phrases toujours si originales que captivantes. Tu ne pus t'empêcher de sourire à chacune de ses lettres, à chacun de ses mots, de ses actions. Mais bien que cela devrait te rendre heureuse, au contraire, cela t'angoissait.
Chaque soir avant de dormir, tu réfléchissais à ce que tu voulais vraiment. Tu avais deux choix qui se présentaient à toi : lui avouer tes sentiments et risquer de te faire humilier comme auparavant, ou les garder secrets et peut-être perdre l'amour de ta vie.
L'amour de ta vie, c'est peut-être un grand mot.
Le lundi matin, après avoir quitté ton domicile, tu arrivas au lycée un peu plus tôt. Tu espérais surtout voir Alain.
"Matinale." Une voix masculine t'interpella.
Sans même te retourner, tu pus reconnaitre cette voix entre cents, même si ce n'était pas réjouissant pour toi.
"Joseph, qu'est-ce que tu me veux encore ?"
"Qu'est-ce que je te veux ? Qu'est-ce que tu me veux plutôt."
Tu leva ton sourcil, lançant inconsciemment un regard noir à Joseph.
"Même si le lycée ne me connait pas encore sous ce nom, je suis ravi de me présenter, Joseph le Cupidon." Il se baissa en mimant une révérence.
"Joseph le quoi ?!" Tu pouffas de rire à cette nouvelle imprévisible. "Tu te moques de moi, c'est ça ?"
"Est-ce que j'en ai l'air ?"
Mon sourire s'effaça immédiatement de mon visage lorsque je compris qu'en effet, il était complètement sérieux. Mais Joseph, sérieux ou non, n'est pas quelqu'un de confiance.
"Va te chercher un autre client." Tu répondis en tournant les talons.
"Tu n'as pas envie de savoir ce que ton cher Alain pense de toi ?" Un sourire narquois se forma sur les lèvres du blond.
"Pas forcément, et sûrement pas grâce à ton aide." Tu déclares.
"C’est dommage, je connais beaucoup de choses à son sujet et des choses qui pourraient t’intéresser-" Joseph s’arrêta dans sa phrase lorsque Alain arriva.
"Ça va Y/n ? Joseph…" Alain lança un coup d’œil confus à Joseph. "On peut déjà se préparer à aller en cours, t’en dis quoi ?"
Tu acquiesces et tous les deux partirent jusque dans les couloirs. Alain s’adossa au mur.
"Si Joseph t’embête, dis-le-moi."
"C’est Joseph, il est comme ça." Tu déclares.
Alain baissa son regard, comme s'il était contrarié, et contrarié par ce qui venait de se passer.
Lors du premier cours de la journée, tu ne pouvais t’empêcher de jeter de nombreux coups d’œil à Alain qui paraissait tellement concentré sur le cours. Tu étais aussi concentrée sur lui que lui sur son cours que tu ne te rendais pas compte que son regard était maintenant tourné vers toi.
Ses yeux bleus étaient encrés sur toi. Il ne bougea même pas lorsque ton regard rencontra le sien. Tes joues prirent soudainement une teinte de rose pendant qu’un sourire narquois se dessina sur le visage d’Alain.
À la sortie des cours, tu croises à nouveau la route de Joseph qui te supplia de t’accompagner jusqu’à chez toi puisque vous habitez près l’un de l’autre.
Alain, qui marchait quelques mètres plus loin, a pu apercevoir ta silhouette et celle de Joseph marcher côte à côte. Il ne put s’empêcher de ressentir de la jalousie. Pourquoi Joseph était-il toujours obligé d’être avec toi alors qu’il rêvait seulement d’être à sa place.
***
Le lendemain, Alain et toi aviez un travail de science à terminer, un travail qui t’obligeait à travailler pendant une durée indéfinie avec lui. Tu te réjouissais déjà d’avance de te retrouver avec lui, mais bizarrement, tu ressentais de la pression, comme si cela allait mal se passer.
Tu marches rapidement vers la salle de science en apercevant Alain qui était déjà assis sur une chaise au fond de la salle.
"Je suis en retard ?" Tu demandas.
"On va plutôt dire que je suis en avance." Alain te sourit avant de te tirer une chaise.
Le travail avança plus rapidement que prévu, tous les deux étiez concentrés, mais prenaient quelques poses afin de discuter de choses plus divertissantes et amusantes que les cours de sciences.
"Toi et Joseph, il y a…" Alain commença.
Tu écarquillas les yeux avant de répondre.
"Non, non ! C’est seulement un ami, il ne m’intéresse pas." Tu t’empressas de répondre.
Alain lança un coup d’œil à son cahier sans dire un mot, comme si ta réponse ne lui convenait pas.
Ses doigts tenaient fortement son crayon avec lequel il gribouillait dans le coin de son cahier.
Tes yeux parcouraient tout son visage, de ses boucles brunes jusqu'aux courbes fines de sa mâchoire.
"Ça ne va pas ?" Tu demandas finalement.
Les yeux d’Alain se fixèrent une nouvelle fois sur toi. Ils descendirent jusqu’à tes lèvres avant de remonter à tes yeux. Bien qu’il ne parlait pas, son regard en dévoilait tellement plus.
Tes battements de cœur s’accélèrent et tes lèvres te démangeaient de l’envie de l’embrasser.
Son visage se rapprocha doucement du tien, ton cœur manqua presque un battement.
"Ça bosse dur ?" Une voix masculine lâcha.
Alain et toi vous retournez en un sursaut avant d’apercevoir Joseph dans l’embrasure de la porte. Il te souriait de manière espiègle comme s'il avait fait ça exprès. Et tu étais sûre que c’était le cas.
"Je vais te laisser, Y/n. On se remet en commun demain." Alain remballa ses affaires et te lança un bref sourire avant de s’en aller, frôlant légèrement Joseph.
"Ça t’amuse ?!" Tu déclares.
"J’ai cru que tu n’étais pas intéressée ?" Un sourire narquois apparut sur les lèvres de Joseph.
***
L'après-midi, tu t'étais rendue à l'infirmerie pour prendre des médicaments pour soigner ton mal de ventre irrépressible. Avant que tu puisses à nouveau enfiler ton gilet, la porte s'ouvrit sur Alain.
"Hey..."
"Je- Je ne pensais pas voir quelqu'un ici à cette heure." Il affirma.
Son nez saignait légèrement et tu pouvais remarquer du sang sur ses phalanges.
"Tu t'es battu ?" Tu demandas directement.
Il ne répondit pas, ses lèvres se pincèrent et il détourna le regard. Des fois, le silence est plus fort que les mots.
Tu mouillas un coton avant d'attraper doucement sa main pour la désinfecter.
"C'était pas moi… Je n'ai pas commencé." Il murmura.
"C'est trop simple de dire ça à chaque fois, Alain."
Il inspira et expira un 'oui' silencieux et serra les dents lorsque tu appuyais sur sa plaie.
La proximité entre vous deux te permettait d'entendre les battements de son cœur et de sentir son regard sur toi pendant que tu désinfectais soigneusement sa blessure.
En déposant le coton sur la table à côté de vous, tu sentis la main immobile d'Alain frôler légèrement ta cuisse lorsque tu te déplaças.
Tu mordilles ta lèvre pour dissimuler ta préoccupation. Chacun de ses mouvements, de ses regards ou de ses mots te procurait toujours une sensation qui était impossible à décrire.
Il était devenu de plus en plus compliqué pour toi d'assumer tes sentiments sans toujours imaginer le pire. Cependant, tu voulais que ça marche avec Alain. Tu sentais toujours des papillons dans ton ventre lorsque tu le voyais te sourire dans la cour, ou lorsqu'il dissimulait des lettres dans ton sac. Sans compter les fois où tu pouvais croiser son chemin, comme dans l'infirmerie par exemple.
Tout te menait à lui et tu ressentais quelque chose de différent, quelque chose de captivant.
***
Le lendemain, après la fin des cours, Alain t’avait invité pour faire un tour en ville. Au début, vous marchiez en silence. Tes interactions avec lui n’étaient jamais aussi gênantes, et l’ambiance était presque pesante actuellement.
"Désolée pour hier…"
Alain tourna sa tête, presque étonné que tu t’excuses.
"Ce n’est pas ta faute." Il répondit brièvement.
Tu te mordais les lèvres, tu ne savais pas comment rendre l’ambiance plus joyeuse ou seulement moins morbide.
"Joseph est-" Tu commences avant de te faire interrompre par Alain.
"C’est toujours Joseph, Y/n. Sauf que Joseph prend un malin plaisir à t'embêter, je le remarque très bien. Il faut que tu l'ignores, parce qu'il ne va pas s'arrêter si rapidement. Alors arrange toi pour qu’il arrête, ou je vais m’en occuper moi-même."
Lorsqu’il finit de s’exprimer, tu n'as pu t’empêcher de sortir un court ‘non’ de ta bouche. Tu ne voulais pas qu’ils s’en prennent aux mains comme toujours.
Tu attrapes son bras pour le pousser légèrement vers toi. Soit tu attendais et tu risquais peut-être que la situation dégénère ou se finisse autrement que prévu, soit tu prenais ton courage à deux mains.
Alain te regardait de nouveau avec un regard rempli de désir. Tu ne savais pas ce que ce regard voulait exactement dire, mais bien que tu ne veuilles pas te tourner des films, il n’était en aucun cas amical.
"J’aimerais t’avoir à moi pour une fois… pour pouvoir agir sans que quelqu’un me coupe à chaque fois…" Alain affirma.
Vous arrivez dans une petite ruelle. Vous marchez de plus en plus lentement et vos corps se rapprochaient au fur et à mesure que vous avancez, jusqu'à ce que vos mains se frôlèrent à plusieurs reprises.
Vos deux regards se croisèrent lorsque vous sentez la main de l’autre. Alain s’avança devant toi et s’arrêta soudainement, ce qui mena à ton arrêt à toi aussi.
"Y/n, j'aimerais tellement que tu sois plus confiante, tu es jolie et intelligente. Ne te cache pas et ne te laisse pas marcher dessus par qui que ce soit."
Tes sourcils se levèrent lorsque tu entendis ses mots. Tes joues devinrent immédiatement rouges malgré le fait que tu essayais de les cacher.
Alain se pencha lentement vers toi, sa main se tendait vers ton bras. Il n’osait pas la poser autre part et attendait surtout une réponse de ta part pour le faire. Ses yeux se baissèrent de nouveau vers tes lèvres. Cependant, cette fois-ci, il ne détourna pas le regard. Malgré l’hésitation, il posa enfin ses lèvres sur les tiennes et tu répondis immédiatement au baiser. Ses lèvres douces s’appuyèrent contre les tiennes et bougeaient à la même allure que les tiennes.
Quelques secondes plus tard, vous reculez tous les deux vos visages et vous regardèrent dans les yeux avant qu’Alain t’affiche un sourire doux.
"Je n’aurais pas pensé faire ça ici… mais c’est même mieux." Il sourit et posa enfin une main sur ta taille.
Tu fus prise par les émotions et atteins à nouveau ses lèvres pour l’embrasser. Il appuya fermement sur ta taille en même temps que ses lèvres s’enfoncèrent dans les tiennes.
Sa respiration chaude soufflait contre ta peau et tu la sentais s’accélérer doucement.
Tu sentis ses lèvres former un sourire contre les tiennes et tu ne pus t'empêcher de sourire à ton tour.
De nouveau, tu sentais comme une sensation de flottement dans ton estomac. Sa main qui caressait tendrement ta taille et les mouvements de vos lèvres les unes contre les autres ne faisaient qu'empirer ton cas.
Cependant, ce que tu ne pouvais pas savoir était que du côté d'Alain, des tonnes d'émotions et de sensations envahissaient également son corps et faisait palpiter son cœur en rythme avec les battements du tien.
1758 mots.
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assholewolfies · 3 months ago
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Les sept sœurs - Lucinda Riley
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aisakalegacy · 3 months ago
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Printemps 1925, Hylewood, Canada
Chère cousine,
Pardonne mes manières frustres, mais il parait que nous avons le même âge, et je trouve cela étrange de m’adresser à toi comme si je parlais à une vieille tante. On est au vingtième siècle, maudit, alors le tutoiement ce sera.
Cela fait un an que je me dis que je dois m’y mettre, mais je me retrouve toujours à repousser. Ne va pas croire que je ne souhaite pas te répondre, mais ne trouves-tu pas qu’il y a quelque chose d’étrange, de romanesque, même, à écrire ses pensées les plus intimes à une personne qui se trouve à des milliers de miles, qu’on a jamais rencontrée, qu’on ne rencontrera jamais ? C’est vertigineux que de se dire qu’on reprend un flambeau porté depuis un siècle. Avant, je pensais que ce genre de correspondance était commune dans toutes les familles. La mienne l’avait toujours fait, alors il me paraissait naturel de me dire que c’était courant de continuer d’écrire à ses petits-cousins issus de germains éloignés au premier degré (oui, j’ai vérifié). Quand j’en ai parlé aux copains du pensionnat, ils m'ont pris pour un cinglé. En même temps, si les habitants de l’île devaient continuer à correspondre avec leur famille éloignée, les lettres n’iraient pas bien loin, il suffirait de traverser la rue et le facteur se retrouverait au chômage.
Moi aussi, j’ai un surnom hideux que ma mère n’aura pas manqué de communiquer à ta mère, mais je te serai grée de ne pas l’utiliser, puisque mes parents s’évertuent à m’appeler « Lulu » et que tu ne manqueras pas de compatir à mon dépit. Au moins, le tien - de surnom - a un peu de panache.
Je ne sais pas quel crédit apporter à ces histoires de fantômes, mais si j’étais toi, je n’en ferais pas trop de cas. Les personnes âgées voient toutes sortes de choses, elles mélangent le passé et le présent dans leur tête après un certain âge, comme si leur mémoire arrivait à saturation devant une chronologie trop longue. C’est ce qui arrive à l’oncle Joseph, qui approche les cent ans et qui est complètement tanné du cerveau depuis quelques années. Il ne se souvient plus des noms et il confond les gens avec des personnes qu’il a connu il y a trente ans, il radote dans ses prêches, tous ses diocésains le supplient de partir à la retraite, mais il n’en démords pas, il reste accroché à son évêché comme une moule à son rocher.
Au revoir, chère cousine Noé – je voudrais pouvoir dire à bientôt mais je préfère ne rien promettre. Excuse le décousu de cette lettre vingt fois interrompue par mes trop nombreux frères et sœurs - Marie a dix-sept ans aujourd'hui et est très excitée par son chapeau, ses parfums – Nuit de Noël de Caron, elle tient à ce que je te le précise puisqu’il parait que je n’y connais rien et que je ne l’apprécie pas à sa juste valeur avec mon nez grossier – cadeaux choisis par elle-même… Je réalise bien que je n’ai pas répondu à tout ce que tu me demandes dans ta longue lettre, mais je me ferai pardonner la prochaine fois.
J'ai mis tant de temps à répondre, tu dois être mariée à l'heure qu'il est. Toutes mes félicitations. Petites et grands t’envoient bien des amitiés. Permets-moi de t’embrasser affectueusement.
Lucien LeBris
[Transcription] Eugénie LeBris : Dépêche-toi de retrouver ton chandail. L’oncle Joseph va être furieux s’il voit que tu ne portes pas ses cadeaux… Dolorès LeBris : Mais je ne porte pas ses cadeaux… Ils sont trop moches ! Eugénie LeBris : Oui, mais il n’a pas besoin de le savoir !
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17 PROVERBES ASIATIQUES QUE VOUS DEVEZ CONNAÎTRE !
1. Chinois : « Le meilleur moment pour planter un arbre c'était il y a 20 ans. Le deuxième meilleur moment est maintenant. " Soulignant l'importance d'agir sans délai.
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2. Japonais : « Tomber sept fois, se lever huit. " Encourager la persévérance à travers l'adversité.
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3. Indien : « L'arbre ne se soucie pas des fleurs qui tombent. " Enseigner le détachement et lâcher prise.
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4. Coréen : « Même les singes tombent des arbres. Reconnaissant que tout le monde fait des erreurs.
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5. Vietnamiens : « Les frères et sœurs sont aussi proches que les mains et les pieds. " Soulignant le lien de la famille.
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6. Thaï : « Si vous ramassez un bout d'un bâton, vous ramassez aussi l'autre. Les actions ont des conséquences.
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7. Persan : « Une pierre jetée au bon moment vaut mieux que de l'or donné au mauvais moment. L'importance du timing.
8. Philippin : « Celui qui ne regarde pas d'où il vient n'arrivera jamais à destination. Valorisant la gratitude et l'humilité.
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9. Chinois : « Pour connaître la route à venir, demandez à ceux qui reviennent. Apprendre des expériences des autres.
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10. Japonais : « Une seule flèche est facilement cassée, mais pas dix dans un paquet. La force dans l'unité.
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11. Indien : « L'apprentissage est un trésor qui suivra son propriétaire partout. Valoriser l'éducation et les connaissances.
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12. Coréen : « Les rayures d'un tigre sont à l'extérieur, mais celles d'un homme sont à l'intérieur. Le caractère définit une personne.
13. Vietnamien : « Quand vous mangez des fruits, souvenez-vous de celui qui a planté l'arbre. Gratitude pour les efforts passés.
14. Thaï : « Ne laissez pas votre ombre vous accompagner. Ne laissez pas la peur ou le passé vous contrôler.
15. Mongolien : « Le premier verre est pour l'invité, le deuxième pour le plaisir, le troisième pour le chaos. La modération est la clé.
16. Tibétain : « Cent qualités masculines et cent femmes font un être humain parfait. L'équilibre et l'harmonie créent la perfection.
17. Chinois : « Un voyage de mille miles commence par un seul pas. Commencer est la clé de la réussite.
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selidren · 2 months ago
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Automne 1927 - Champs-les-Sims
5/5
Quand tu me parles de tes séjours à Kingston puis de ta visite de Montréal, j'ai l'impression que tu as une sorte de vie mondaine. J'aimerai bien voyager un peu un jour. Le nom de Montréal a quelque chose de très évocateur pour moi et j'ai demandé à Ange de me ramener un livre illustré de Paris la prochaine fois qu'il ira y faire un séjour. Pour revenir sur la question du français au Canada, j'en ai discuté avec Grand-Mère, et elle m'assure que c'est déjà un sujet qu'évoquait ton grand-père autrefois avec ma grand-tante Lucrèce. Je pense qu'il devait être aussi révolté que toi. Je suis assez surprise de toutes ces règles, mais étant française et francophone, je ne sais pas ce que c'est que de parler une langue minoritaire dans son propre pays.
Je suis également surprise que Grand-Mère se rappelle du contenu d'une lettre vieille de plus de trente ans. Je pense qu'étant donné son âge, c'est une sorte de miracle que cela arrive si tard, mais elle montre de plus en plus de problèmes de mémoire et elle est parfois désorientée. Oncle Adelphe a voulu se montrer rassurant, mais je vois bien qu'il est aussi inquiet que moi. Il lui arrive même de descendre en chemise de nuit à présent. Tante Rose m'a bien assuré que la Eugénie Le Bris d'autrefois se serait coupé un bras plutôt que de franchir le seuil de sa chambre ainsi vêtue et elle se souvient bien des remontrances quand elle faisait de même. Grand-Mère va avoir cent-sept ans cette année. En revanche, elle n'a rien perdu de son caractère opiniâtre ni de son sens aigu de l'observation.
J'espère que tes affaires se porteront comme tu le souhaites. Je voulais simplement que tu saches que je suis là pour t'aider au besoin.
Avec mon amitié,
Noé
P.S. Je viens de relire la première question que tu me poses. Non, ma cousine n'a pas la moindre idée de ce qui m'est arrivé. Comme tout le monde, elle croit que les jumelles sont d'Ange. Anna est rousse, mais c'est un trait commun chez les Le Bris. Je ne pense pas que ça vaille le coup de briser sa propre vie en lui en parlant, sachant qu'elle attend leur premier enfant (il s'agissait alors d'une fausse alerte). Oncle Adelphe veille au grain, le faire suivre partout où il va, afin d'épargner à sa fille la moindre infidélité. Je sais que tu ne penses pas à mal, mais j'aimerais à l'avenir que tu évites de parler de lui, car c'est une blessure qui me fait toujours atrocement souffrir et que je préférerais oublier une bonne fois pour toutes pour me consacrer à mon entreprise, mon mari et mes filles.
Transcription :
Eugénie « Qu’attends-tu mon garçon ? »
Marc-Antoine « Rien de particulier. Vous ne deviez pas aller vous reposer ? »
Eugénie « C’est ce que j’ai dit oui. Mais je me disais peut-être que tu pourrais monter avec moi et me faire la lecture pendant que je me repose. Tu es désœuvré et tu erres sans but depuis un moment, au moins tu seras occupé. »
Marc-Antoine « Vous avez peur que je m’ennuie ? »
Eugénie « Non, tu as toujours trouvé de quoi occuper tes mains et ton esprit. Mais ces derniers temps, j’ai remarqué que tu importunais souvent Mademoiselle Laroche. Elle a son travail à accomplir et tu lui fais perdre du temps. »
Marc-Antoine « Je n’avais pas l’impression d’être à ce point dans ses pattes. »
Eugénie « Et pourtant si, alors tu vas monter avec moi et me lire quelques chapitres du livre de ta sœur. Et quand tu auras fini, nous lirons un peu la Bible tous les deux. »
Marc-Antoine « La Bible ? »
Eugénie « Oui, le Chant de Salomon. Cela fait longtemps que je ne l’ai lu et je pense que tu pourrais en tirer quelques enseignements fort à propos. »
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nathanparisi · 8 days ago
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Il y a 87 ans, le 21 décembre 1937, Blanche-Neige et les Sept Nains, le premier long métrage d'animation des studios Disney sortait sur les écrans.
Pour cet anniversaire, je vous présente mon dessin de cross-over entre Blanche-Neige de Blanche-Neige et les Sept Nains de Walt Disney et Tanya Souriskewitz, la sœur de Fievel dans Fievel et le Nouveau Monde de Don Bluth.
La raison pour laquelle j'ai fait cet dessin, c'est que l'habit de Tanya dans Fievel et le Nouveau Monde est inspiré de celui de Blanche-Neige avec la même palette de couleur : buste bleu foncé les manches bleus clairs et la jupe jaune.
Joyeux anniversaire à Blanche-Neige et les Sept Nains !
87 years ago, on December 21, 1937, Snow White and the Seven Dwarfs, the first animated feature film from Walt Disney Animation Studios, was released on screens.
For this anniversary, I present to you my cross-over art between Snow White from Walt Disney's Snow White and the Seven Dwarfs and Tanya Mousekewitz from Don Bluth's An American Tail.
The reason I made this art is that Tanya's outfit in An American Tail is inspired by Snow White's with the same color palette : dark blue bust, light blue sleeves and yellow skirt.
Happy Anniversary to Snow White and the Seven Dwarfs !
Lien sur / Link on X : https://x.com/NathanPari97053/status/1870546760143388720
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clubvideotapes · 12 days ago
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La malédiction (The Omen), 1976
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Le diplomate américain Robert Thorn et son épouse Katherine résident à Rome, où Katherine donne naissance à un fils qui, selon les informations communiquées à Robert, décède à la naissance. Le père Spiletto, aumônier de l'hôpital, persuade Robert d’adopter secrètement un autre nourrisson dont la mère vient de décéder en couches. Robert choisit de ne pas informer Katherine que l'enfant n'est pas le leur. Ils décident de l'appeler Damien.
Cinq ans plus tard, Robert occupe le poste d'ambassadeur du Royaume-Uni à Londres, tandis que des événements mystérieux commencent à hanter la famille Thorn. Un Rottweiler menaçant fait une apparition chez eux, la nourrice de Damien se suicide publiquement lors de la célébration de son cinquième anniversaire, une nouvelle nourrice, Mme Baylock, arrive sans préavis, Damien oppose une résistance violente à l'entrée d'une église, et sa présence perturbe les animaux dans un parc safari. Le père Brennan met en garde Robert concernant les origines de Damien, laissant entendre qu'il n'est pas un enfant ordinaire et exhortant Robert à recevoir la Sainte Communion. Il lui révèle que Damien est le fils de Satan, que Katherine attend un enfant et que Damien pourrait causer la mort de ses frères et sœurs à naître, ainsi que celle de ses parents. Plus tard, le père Brennan perd la vie à la suite de la chute d'un paratonnerre. Katherine confie à Robert son désir d'avorter, une position à laquelle il s'oppose fermement. Damien fait tomber Katherine par-dessus une balustrade, entraînant des blessures pour elle et causant une fausse couche.
Le photographe Keith Jennings observe des ombres sur les photographies de la nounou et du père Brennan, symbolisant leur destin tragique. Il présente à Robert ces images, ainsi que des articles de presse et des extraits bibliques que le père Brennan avait laissés, évoquant la venue de l'Antéchrist. Par la suite, il accompagne Robert à Rome afin d'explorer les origines de Damien. Ils découvrent qu'un incendie a ravagé l'hôpital, emportant les dossiers de maternité de Katherine et causant la mort du personnel en service. Ils retrouvent le père Spiletto dans un monastère gravement endommagé, muet, aveugle d'un œil et partiellement paralysé. Celui-ci les conduit vers le cimetière où repose la mère biologique de Damien. Dans la tombe de cette dernière, Robert et Keith mettent au jour une carcasse de chacal, puis, dans la suite de leur enquête, le squelette d'un enfant au crâne fracturé. Robert découvre que l'enfant était en réalité son propre fils, tué afin de permettre à Damien de prendre sa place. Une meute de Rottweilers chasse Robert et Keith du cimetière.
Robert contacte Katherine à l'hôpital pour lui annoncer qu'elle doit quitter Londres. Avant qu'elle n'ait l'occasion de partir, Mme Baylock la précipite mortellement par la fenêtre de sa chambre. Par la suite, Robert et Keith font la connaissance de Carl Bugenhagen, un expert en exorcisme de l'Antéchrist basé en Israël, qui déclare que si Damien est véritablement l'Antéchrist, il portera une tache de naissance en forme de trois six. Carl remet à Robert sept poignards destinés à éliminer Damien sur un territoire sacré. Bien que Robert refuse d'exécuter cette mission, Keith demeure convaincu de son importance. Par la suite, Keith trouve une mort tragique en étant décapité par une vitre de camion. En proie à la colère, Robert finit par accepter, à contrecœur, de mener à bien cette mission.
Robert découvre une tache de naissance sur le crâne de Damien, alors qu'il est endormi, et se fait attaquer par Mme Baylock, qu'il poignarde mortellement. Équipé de ses poignards, Robert conduit Damien vers une cathédrale locale. Son comportement erratique suscite l'attention des forces de l'ordre. Il traîne Damien, qui hurle, jusqu'à l'autel dans l'intention de le tuer, tout en suppliant Dieu de lui accorder son pardon. Cependant, la police intervient et ouvre le feu sur lui alors qu'il brandit son poignard.
Le président des États-Unis et la Première Dame assistent à ces funérailles. La caméra effectue un mouvement vers l'arrière, révélant qu'il s'agit des funérailles de Robert et Katherine. Damien, se tenant aux côtés du couple présidentiel, se retourne et esquisse un sourire à l'attention de la caméra.
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from-derry · 10 months ago
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Simone Nelson - Pasteur - 53 ans
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Simone est la première fille et troisième enfant d’une adelphie de sept, du couple Nelson. Élève brillante, elle est aussi la première de sa famille à aller à l’université. Après un cursus remarquable à l’université publique de la ville, Simone se fait embaucher au tribunal de la ville voisine. D’abord remplaçante, son poste est rapidement pérennisé. Se profile alors pour elle un futur tout tracé et radieux. Au sein de la paroisse baptiste que sa famille fréquente, elle rencontre celui qui sera d’abord son fiancé, puis son mari et enfin le père de ses trois enfants. Épanouie, elle mène une vie heureuse, stable jusqu’à la succession de drames qui percutent sa vie de plein fouet.
Des pertes brutales, des membres de son adelphie sont enlevés par la drogue, l’addiction, des guerres dont ils n’auraient pas dû faire partie et ont été les victimes collatérales. Cela a empoisonné leur famille et, contre toute attente, les rapproche tous toujours plus les uns des autres. Pour aider un de ses frères, Simone va à l’encontre de ses principes éthiques et professionnelles – elle use de sa position pour dévoiler des pièces du dossier de son procès. En parallèle, et peut-être parce qu’elle se sent à la fois souillée et parce qu’elle a besoin d’un appui moral, elle s’investit d’autant plus dans la paroisse.
Elle accorde beaucoup de temps à la lecture et l’étude des textes saints, si bien qu’il n’aurait surpris personne – et surtout pas elle – qu’une reconversion se fasse. Elle se consacre toujours autant à sa famille, est une sœur, fille, femme aimante et altruiste, qui rend visite à son frère, prend du temps pour aider ses parents, est présente pour ses enfants.
Lorsqu’elle arrive à Derry, elle est réellement seule pour la première fois depuis des années. Devant initialement être accompagnée de sa cadette – celle-ci a finalement dû abandonner le voyage – à un mariage d’une cousine éloignée, elle se perd en rentrant de celui-ci, se trouvant dans un autre Etat.
Elle découvre une communauté étrangement soudée mais morose. Elle apprend par Beck, au hasard d’une conversation, qu’il n’y a plus de représentant religieux depuis des mois à Derry, personne n’a remplacé le pasteur décédé quelques dizaines de semaines auparavant. Il faut à Simone quelques semaines de réflexion supplémentaires avant d’oser se proposer pour le rôle – et s’adapter à sa nouvelle vie. Elle voit cependant la défection de sa fille comme un signe de Dieu – et sa présence à Derry également. Accueillie d’abord avec une sorte de méfiance de la part des habitants, elle parvient à reconstruire une paroisse à l’image de la ville, un espace où tout le monde peut se recueillir, trouver du silence ou une oreille attentive si besoin.
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alexar60 · 1 year ago
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Monstres
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Il n’était jamais bon de se promener seul dans une forêt. Après quelques kilomètres, Johannes regretta d’avoir refusé une assistance. Il regarda les arbres à l’apparence humaine pendant que son chariot avançait. En bon marchand colporteur, il ne transportait pas de réelle valeur si ce n’est quelques dentelles ou tissus venu de France. Toutefois, il craignit une attaque de bandits, malandrins ou voleurs de grand-chemin qui n’auraient aucune pitié pour sa vie.
Mais son inquiétude allait surtout sur les légendes que la forêt, celle qu’il traversait actuellement, regorgeait. En effet, nombreux furent ceux qui prétendaient avoir rencontré un monstre, une bête au regard noir et à la forme d’un loup. D’autres parlèrent de farfadets, trolls malveillants qui s’amuseraient avec les visiteurs perdus. Et puis, il y avait les histoires concernant des disparus. Chaque village autours du bois comptait au moins une personne qui n’est jamais revenu de la forêt.
Il aurait pu faire le tour. Seulement, afin de gagner deux bonnes journées,  le marchand voulu traverser cet endroit maudit. Son cheval avança avec une certaine nervosité. Un léger brouillard imposait une ambiance glaciale pendant que quelques oiseaux criaient. Un coucou par-ci, quelques corbeaux par-là. Le vent balançait les cimes des arbres provoquant un sifflement inquiétant. Parfois, Johannes tournait la tête au craquement d’une branche ou au bruissement d’un buisson provoqué par un animal sauvage.
Le cheval n’avait qu’à suivre la route tracée. Cependant, après quelques heures, il s’arrêta brusquement. Son hennissement alerta le commerçant. Dès lors, il se leva sans quitter le chariot, il serra un bâton long et attendit. La peur faisait gargouiller son ventre. Ses tympans battaient son cœur dans un désagréable fracas.
Avance, mon ami, avance, je t’en prie, murmura-t-il afin de ne pas réveiller de monstre.
Mais il n’obtint du cheval qu’un énième hennissement. Il demeura debout, les jambes tremblantes. Il réalisa qu’il n’entendait aucun autre son en dehors de sa respiration, et de celle de son cheval. Il tourna la tête, cherchant à voir à travers la brume. En fait, il espérait la venue de quelque-chose qui puisse le rassurer, même un monstre. Car le silence absolu était la pire des angoisses.
Soudain, un hurlement surgit des profondeurs de la forêt. Le cheval se cabra avant de galoper comme un forcené, provoquant en même temps, la chute de Johannes hors du chariot. Lorsqu’il se releva, il ne put que constater son bien déjà trop loin pour le rattraper. Mais sans attendre, il se mit à courir espérant retrouver son cheval le plus tôt possible.
Il courut au milieu des branches. Un bruit fort et rapide sembla approcher comme un monstre en train de pourchasser sa proie. Il continua de courir sans se retourner. Le froid de la brume giflait ses joues contrastant avec son sang qui bouillait en lui. Il courut pour finalement arriver dans une clairière.
Essoufflé, fatigué, il se pencha pour reprendre une respiration normale. En entendant des rires, il leva la tête et découvrit un lac peu profond et pas très grand. Au bord, sept jeunes femmes s’amusaient de sa présence tout en lavant du linge blanc. Elles se ressemblaient comme des sœurs, la peau blanche comme le lait.  Leur longue chevelure rousse flamboyait telle une torche allumée. Johannes se sentit gêné de se retrouver avec d’aussi belles femmes, dont les robes blanches trempées ne cachaient rien de leur corps désirables.
Qui es-tu, jeune imprudent ? demanda celle qui semblait être la plus vieille.
Je me nomme Johannes Tischler. Je suis un marchand perdu en ces lieux. N’auriez-vous pas vu passer mon cheval tirant un chariot, par hasard ?
Non, répondit-elle. Mais il ne doit pas être bien loin. Si tu veux nous t’aiderons à le chercher plus tard. Mais en attendant, tu pourrais nous aider à frapper ce linge.
Le marchand hésita un instant. « Si monstre il y a, il ne peut attaquer quand nous sommes plusieurs » pensa-t-il. Dès lors, il retira ses bottes et entra dans une eau froide. Une des jeunes femmes tendit un battoir qu’il attrapa. Deux autres s’écartèrent pour lui laisser une place. Il prit un drap et commença à le frapper sous les sourires des lavandières.
Parfois, elles discutaient, murmuraient entre elles tout en regardant Johannes. Il avait l’impression qu’elles n’avaient jamais vue d’homme avant lui. Il battait le linge avec difficulté. Et une fois terminé, une laveuse l’aidait à plier correctement les draps pour les faire sécher. Il avait du mal à empêcher ses yeux d’admirer les formes généreuses de ses coéquipières du moment. Le téton de leurs seins ressortant de sous la robe trempé, Les pubis collant au tissu. Il détourna le regard, dès que l’une d’elle se penchait trop, lorsqu’elle était à genoux, galbant ainsi ses fesses rosies par les reflets du soleil. Il ne s’était pas rendu compte que la brume ne recouvrât pas la mare.
Enfin lorsque le linge fut propre, il retourna au bord pour remettre ses chausses et attendit qu’elles sortissent à leur tour. Le soleil commença à décliner. La plus ancienne s’approcha. Il remarqua ses jolis yeux noirs et son nez fin. Il baissa rapidement les yeux, admirant au passage qu’elle avait plus de poitrine que les autres.
Il se fait tard, je te propose l’hospitalité pour te remercier de ton aide, annonça-t-elle.
Soulagé de ne pas à traverser la forêt en pleine nuit, Johannes accepta. Dès lors, il suivit les sept jeunes femmes sur un sentier qui l’éloignait de la route principale. Sur leur passage, les oiseaux ne chantaient pas, le brouillard se dispersait et un silence immense régnait.
Elles marchèrent sans prononcer une seule parole. Par moment, elles regardaient Johannes, lui conseillant de faire attention à une racine au sol ou aux ronces sur le côté. Elles marchèrent tout en portant leurs paniers de linge. Les arbres étaient si proches les uns des autres que Johannes n’imaginait pas une chaumière dans un endroit pareil. Il suivit les femmes et vit enfin une cabane.
Elle parut grande, cependant il fut surpris qu’elles continuassent de marcher, se dirigeant vers une caverne. Le colporteur aurait voulu demander si la maison en bois était leur domicile. Mais invité par deux des rouquines, il se contenta de les accompagner. Il sentit leurs mains presser ses bras et ses hanches. Décidément, il faisait un grand effet auprès d’elles. Il pénétra dans la grotte. Elle était immense, éclairée par une multitude de bougies. Toutefois, une odeur nauséabonde empoisonnait l’atmosphère.
Viens, nous avons retrouvé ton cheval, annonça une des femmes.
Etonné, Johannes s’enfonça dans la grotte. Comment son cheval pouvait être ici ? Et comment pouvait-elle le savoir alors qu’il ne les a jamais quittées ? Il marcha toujours encadré par deux jeunes femmes. Leurs doigts devenaient de plus en plus entreprenants, et déjà, il sentit leurs caresses de plus en plus sensuelles. La forte odeur putride se fit de plus en plus forte.
Tout-à-coup, le marchand fut saisi d’effroi. C’était une vision d’horreur que de voir un monceau de cadavres. Il y avait des animaux en grande quantité, à moitié putréfiés, des parties dévorées et décharnées, des squelettes attendant de blanchir. Il y avait des chiens, des loups, des chats, des renards, des chevreuils et des cerfs, des lapins, et par-dessus, les restes d’un cheval noir copie exacte du sien, s’il était encore entier. L’animal avait la gorge arraché et exhibait ses côtés encore ensanglantées.
Johannes n’eut pas le temps de crier quand il sentit des pointes enfoncer son ventre. Les doigts de ses hôtesses venaient de se transformer en griffes acérées. Leurs visages n’avaient plus rien d’humain. Elles hurlèrent tout en se jetant sur le pauvre homme. Elles le dépecèrent, arrachant sa viande avec une telle monstruosité. Le sang coula le long de leur menton pendant qu’elles mangeaient sa chair. Et dès que les dames de la forêt se sentirent rassasiées, elles jetèrent les restes parmi le tas de cadavres d’animaux, avant de s’endormir repues et comblées.
Ales@r60 – août 2023
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cmanse · 2 months ago
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LA BALADE DES OUBLIÉES [house of the dragon x oc] • MARIANE HIGHTOWER III
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LA BALLADE DES OUBLIÉES • HOUSE OF THE DRAGON X OCs • CHAPITRE III
✩ synopsis : Dame Mariane Hightower, dernière enfant d’Otto Hightower et sœur adorée de la Reine Alicent, est dévouée à ses neveux et sa nièce : le prince Aegon, la princesse Helaena, le prince Daeron et surtout le prince Aemond Targaryen.
☆ relations : oc!femvelaryon x aegon targaryen; oc!femstark x jacaerys velaryon; oc!femhightower x aemond targaryen; oc!femtargaryen x oscar tully; oc!fembaratheon x lucerysvelaryon
✧ warnings : targ!incest, sexisme typique médiéval, harcèlement, parricide, aegon targaryen est son propre warning, mutilation…
☆ mots : 7811 mots
⭐︎ note de l’auteur : /!\ Je ne suis pas certaine du nombre d’enfant d’Otto Hightower, ni du nom de son épouse. Dearon part un plus tôt à Old Town que dans le canon. Je viens de remarquer que j’écrivais « lady » dans le premier chapitre à la place de « dame », excusez moi pour la confusion. Je ne maîtrise pas entièrement les aspects et le langage religieux, il est possible qu’il y est des erreurs. J’en suis désolée, je veux offenser personne. La chapitre est un peu long, il y a peut être des répétitions ? (J’ai eut beaucoup de mal avec celui-ci) Désolé pour les fautes d’orthographe ! /!\
✧ chapitres : MASTERLIST • I II III
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On dit que le vert représente l'harmonie et l'équilibre.
Pourtant, Dame Mariane Hightower a toujours trouvé ironique que ce soit la couleur de sa maison, de sa famille. Elle voyait sous ses yeux brun vert la destruction et la toxicité étouffante apportée par les bannières de la tour enflammée depuis maintenant dix sept ans.
Elle avait été amenée à la court de KingsLanding à l'âge de quelque mois sous la demande de son père, la main du roi, Otto Hightower. Il voulait que son cinquième et dernier enfant soit près de lui, étant la dernière chose que sa tendre épouse lui ai offert avant de succomber.
La grossesse de Dame Millicent Mullendore avait été mis à l'épreuve avec l'apparition de sa maladie. Les maestres avait proclamé un miracle des septs quand Dame Mariane est née en bonne santé. Mais sa vie a été troquée avec celle de sa mère et Dame Millicent mourra en couche.
Elle a grandi dans le Dojon Rouge entourée de sa soeur ainée Dame Alicent Hightower, qui avait quatorze années quand Mariane est venu au monde. Le quatrième enfant de la main du roi avait prié pendant des mois pour la santé de sa soeur cadette et la voyait comme un remerciement des dieux. Alors quand elle n'était pas occupée a tenir compagnie à la princesse Rhaenyra Targaryen, elle s'occupait de Mariane, jouant avec elle, prenant soin d'elle et l'emmenant même au Grand Septuaire de Baelor. Dame Mariane Hightower était un bébé avec un caractère joyeux et facile selon son aînée. Peut être Alicent était attendrit par les mèches blond vénitien et les joues rosés de la petite dame ?
Cela a changé quand elle épousa le Roi Viserys I Targaryen, devenant ainsi la Reine Consort des Sept Couronnes. Otto Hightower avait profité de la mort de la Reine Aema, l’ancienne épouse du roi pour envoyer sa fille aîné prendre soin du Targaryen et ainsi le charmer. Ce choix a brisé l’amitié et la confiance mutuelle entre la princesse Rhaenyra Targaryen et dame Alicent Hightower.
Mariane n’avait qu’un peu plus d’un an l’époque et ne pouvait pas comprendre pourquoi la princesse ne venait plus jouer avec elle, pourquoi elle ne pouvait plus être autant avec sa sœur adorée. La nouvelle reine avait le devoir de s’occuper de son époux le roi et de ses héritiers (du moins c’est ce que son père l’en a convaincue). Alors privé de la seule présence maternelle qu’elle avait, la petite dame est devenue moins bruyante et réclamante d’attention, devant un bébé calme et doux.
Lors de l’année du deuxième anniversaire de Dame Mariane, son première neveu le prince Aegon Targaryen deuxième de son nom naquit. Elle était restée près du berceau du petit prince, le regardant avec de grand yeux pétillants.
« Il est ton neveu Mariane, tu dois le protéger, toujours. » La Reine Alicent lui a murmuré en lui caressant les cheveux avec douceur. Encore jeune, la Hightower comprit et assimila la demande de son aîné, meme si des années plus tard, elle n’aura aucun souvenir de ce moment. C’est naturellement qu’elle fut de même pour la princesse Helaena Targaryen deux ans plus tard. La demande d’Alicent Hightower était devenue quelque chose de naturelle en Mariane, un sentiment.
Depuis sa tendre enfance Dame Mariane Hightower a toujours eu le sentiment d’avoir la mission, le devoir qu’elle percevait presque comme divin de s’occuper, protéger et gâter ses neveux. Que ce soit partager ses jouets avec le prince Aegon, coiffer les cheveux argentés ondulés de la princesse Helaena ou de se blâmer lorsque les deux bébés cassaient quelque chose, Mariane était là pour eux. C’est ce dévouement qui lui a permis de rester à KingsLanding quand son père c’est fait retirer le titre de la main du roi, repartant ainsi à Old Town. Elle avait supplié sa sœur de rester, de grosses larmes de chagrin trempant son visage pendant des heures alors qu’elle serait la reine dans ses bras, lui répétant qu’elle devait protéger ses neveux, qu’elle devait rester avec elle. Que pouvait faire la Reine Alicent face à la passion et l’amour de sa sœur adorée ? Alors elle accepta.
Lorsque Dame Mariane n’aidait pas ses tendres neveux, elle passait son temps avec la Reine. A l’âge de six ans, elle l’aidait à organiser de grands banquets en choisissant les couleurs des nappes ou des fleurs sur les tables ainsi qu’à répéter certains mots prononcés par des servantes ou des dames de la noblesse qu’elle avait entendu.
La gentillesse et le dévouement de Dame Mariane Hightower envers sa famille n’est pas passés inaperçus. Le roi, son beau-frère Viserys, souriait souvent de ses efforts pour garder les petits princes et princesses hors des ennuis. Les liens que partageaient les enfants du Roi avec leur tante étaient fort et se renforçaient dans le temps. Ils la considéraient non seulement comme un membre de la famille égale à un Targaryen, mais aussi comme une confidente. Ils couraient souvent vers elle lorsqu'ils avaient un secret à partager ou lorsqu'ils avaient besoin de son aide. La court entière connaissait la bienveillance et la fidélité de Dame Mariane pour la famille royale et de l’importance de sa présence dans le Donjon Rouge, malgré qu’elle ne soit qu’une enfant.
Certains jeunes écuyers et fils de nobles avaient le begin pour elle, la sœur chérie de la reine, dernière fille d’un grand lord main de deux rois, Dame Hightower n’était pas n’importe qui. De plus, en grandissant, la beauté de la jeune fille devint plus évidente. Ses cheveux blond vénitien et ses yeux pétillants ont attirés l'attention de beaucoup. Son charme et son élégance ont poussés les plus jeunes garçons de la court à essayer de se battre en duel avec leur épées en bois ou de lui donner des belles fleurs dans l’espoir de conquérir sa main et son cœur. Mais le cœur de Mariane est toujours resté concentré sur le bien-être de sa famille.
Lorsqu'elle a atteint l'âge de sept ans, son troisième neveu est né. Dès le berceau, emmitouflé dans ses couvertures royales, le prince Aemond Targaryen a toujours été le neveu préféré de Dame Mariane, même si elle le dénierait à Aegon ou toute autre personne dans le château. Mais il était si petit, son minuscule neveu et si vulnérable, un Targaryen sans dragon, exposé à la moquerie et la cruauté du monde, qu’elle ne pouvait pas l’abandonner. Dame Mariane Hightower était persuadé au plus profond de son âme que les Septs l’avait envoyé pour être le protecteur du jeune prince Targaryen. Elle devait défendre Aemond plus qu’aucun autre membres de sa famille.
Elle passait tout son temps libre avec lui, lui lisant des livres sur les sept et l'emmenant en excursion au Grand Septuaire de Baelor, cherchant réconfort et conseils auprès des dieux dans la prière. Du haut de ses septs années d’existence Dame Mariane n’avait pas hésité à réprimander une nourrisse qu’elle estimait incompétente pour prendre soin de son neveu. Elle qui est si gentille et douce de nature pouvait se montrer cruelle quand quelqu’un osait toucher ou se moquer du petit prince. La dévotion de Dame Mariane Hightower envers le prince Aemond Targaryen, témoignait de son amour indéfectible pour sa famille. Elle voulait qu’il se sente aimé et valorisé malgré les circonstances entourant sa naissance.
Son influence sur le fils de sa sœur était indéniable. Le jeune prince considérait sa tante comme une figure gentille et protectrice, sentant qu'il pouvait toujours compter sur elle. Au fur et à mesure qu'ils grandissaient ensemble, leur lien ne faisait que se renforcer. Aemond recherchait souvent la compagnie de Mariane, sachant qu'elle serait toujours là pour le guider et le réconforter. Son affection pour le deuxième fils du roi ne passait pas inaperçue auprès des autres membres de la famille royale. Le prince Aegon et la princesse Helaena étaient tous deux témoins de la relation particulière entre leur tante et leur jeune frère. Ils le taquinaient affectueusement, mais observaient aussi avec une pointe d'envie l’attention supplémentaire que Mariane lui accordait.
La présence de Dame Mariane aux côtés de sa sœur la reine consort était de plus en plus fréquente avec le temps, lui permettant de devenir une de ses dames de compagnie à l’âge de neuf ans. Alicent connaissait la dévotion de sa cadette envers leur famille, elle savait qu’elle pouvait lui faire confiance. Et puis, qui croirait une enfant ? Alors elle a commencé à se confier à Dame Mariane.
Ainsi lorsque le scandale de la naissance du prince Jacaerys Velaryon et de la princesse Shaerea Velaryon, les deux jumeaux premiers nées de la princesse Rhaenyra Targaryen qui ne ressemblaient en rien à son époux, Sir Leanor Velaryon, la reine Alicent a exprimé sa colère et son indignation à une des rares personnes en qui elle était sûre d’être digne de foi. Les mots dures et cruelles de la plus âgée des Hightower à l’égard des deux nourrissons aux cheveux bruns pas plus vieux que son propre dernier fils le prince Dearon ont choqué et horrifié Mariane.
Elle ne comprenait pas comment sa sœur aînée adorée, la personne qui l’avait élevé pouvait avoir autant de haine envers des bébés innocents. Elle était jeune, certes, elle ne comprenait pas encore entièrement les complexités matrimoniales, mais elle n’était pas idiote. La jeune Hightower savait que le prince héritier et sa jumelle était innocent de la tromperie de la princesse Rhaenyra. C’était elle qu’on devait blâmer entièrement pour s’être moquer des dieux auxquels elle avait prêté serment de fidélité à Leanor Velaryon.
Cependant, Dame Mariane Hightower resta silencieuse, offrant son soutien indéfectible à sa sœur. La fillette pouvait sentir la douleur et la colère d'Alicent, et elle lui tenait donc simplement la main, promettant silencieusement de la soutenir dans tout ce qui allait arriver. Elle devait être bonne pour elle et lui offrit simplement une oreille attentive et compréhensive. Peut importe ce qu’elle pensait de cette affaire, Mariane savait qu'il ne fallait pas remettre en question les sentiments ou le jugement de la reine.
Pourtant… c’était la première fois que Dame Mariane se rendit compte que sa famille était étrange, malaisante.
Les paroles haineuses de sa propre sœur, son propre sang l’étouffait. Elle avait l’impression que la colère des Hightower étaient comme un poison d’un serpent : elle agissait lentement, intoxiquant petit à petit sa proie.
Ce sentiment d’être enfermé par toutes ses émotions négatives grandissaient à mesure que le temps passait. Petit à petit, le venin se répand dans le corps de sa victime.
Elle vit son premier neveu, son premier protégé, le prince Aegon commencer à se perde dans un chemin d’autodestruction, faisant de plus en plus de bêtises et aillant un comportement dangereux avec le vin. Il semblait crier pour l’attention de sa mère qui le délaissait de plus en plus et qui ne lui parlant que pour lui faire pression pour usurper le trône de sa demi sœur Rhaenyra. Alicent ne semblait plus pouvoir supporter son propre fils sans le frapper. Et plus les coups étaient forts, plus le petit prince désespérait à attirer l’attention de sa mère de la mauvaise manière et le cercle vicieux s’aggravait sous les yeux impuissants de Dame Mariane.
Et la princesse Helaena, la pauvre douce Helaena semblait s’enfermer progressivement dans ses rêves et ses insectes, la réalité devenant secondaire pour elle. Mariane avait beau passer du temps avec son unique nièce, la princesse Targaryen ne lui parlait pas. La jeune dame était impuissante, encore une fois.
Oh Aemond, Aemond son neveu adoré, son neveu préféré était moqué, humilié par son propre frère aîné et les enfants de sa demi sœur. Il se faisait harceler sous ses yeux et tout ce qu’elle pouvait faire était sécher ses larmes en le tenant contre elle. Impuissante. Encore et encore.
Même le petit Daeron lui fut pris, envoyer par la reine à Old Town pour être l’écuyer de son grand oncle, Lord Ormound Hightower.
Dame Mariane souffrait de voir la famille qu’elle chérissait et aimait plus que sa propre vie s’effondrer. Ou plutôt, la bulle qu’elle avait créée, l’illusion que sa famille était de paix et d’harmonie, avait éclaté.
Dame Mariane Hightower avait entamé sa dix-septième année de vie. Sa beauté avait accroît avec l’âge. Son visage c’était affiné, ses joues n’étaient plus rondes mais avaient gardé leur couleur rosé et ses cheveux étaient fins, soyeux d’un blond vénitien aux reflets dorés au soleil. Son corps de fillette c’était transformé en celui d’une femme : sa poitrine c’était développée, prenant une taille plutôt petite et son bassin c’était élargi légèrement. Mariane avait une corpulence droite avec peu de forme, en tout cas moins que sa sœur Alicent.
Elle n’était toujours pas mariée malgré ses nombreux prétendants et qu’elle est atteint l’âge l’égale depuis maintenant un an. La reine lui avait promis de lui laisser choisir le lord qu’elle voudrait (à condition que celle ci l’approuve).
La semaine de Dame Mariane avait été chargé.
Elle avait dut s’assurer que toute les lettres annonçant l’heureuse nouvelle de la naissance du prince Joffrey Velaryon, le troisième enfant de la princesse héritière Rhaenyra Targaryen et de son époux Sir Leanor Velaryon avait bien été toute envoyé par corbeau. Puis elle a dut se charger de demander aux soeurs de silence d’organiser des heures de prières pour que le peuple puisse porter leurs vœux et leur souhait de bonheur et de santé pour le nouveau prince aux septs. Ensuite elle avait chargé des domestiques de lui rapporte à elle ou à Lord Larys Strong, un des alliés de sa sœur toute rumeurs concernant la princesse héritière et ses enfants. Le deuxième fils de Lionel Strong, la main du roi après que son père Otto fut renvoyé de son poste était un infirme qui avait appris à écouter les ragots et à éplucher leur part de vérités. Pendant longtemps, il y avait des rumeurs qu’il épouserait Dame Mariane.
Ça avait été beaucoup de tâches entant que la dame de compagnie principale de la reine. Mais elle ne plaignait pas, la Hightower savait que c’était son devoir de s’occuper des taches dont sa majesté n’avait pas le temps pour ou plutôt qu’elle ne désirait pas faire.
La semaine c’est compliqué avec l’horrible blague du prince Aegon accompagné du prince Jacaerys, du prince Lucerys et de la princesse Shaerea fait contre le pauvre prince Aemond.
Il était venu en sanglot enrouler ses petits bras de petit garçon de presque onze ans autour de sa tante adoré. Boulversé, il lui a raconté entre de grosses larmes que son frère et ses neveux lui ont offert un cochon aile en guise de dragon. Le petit prince Targaryen avait été humilié une nouvelle fois et cela l’avait complètement détruit. Mariane avait annulé son entretient avec des servantes sous son services pour bercer contre sa poitrine son pauvre petit neveu. Elle avait caresse les cheveux cheveux argentés d’Aemond en lui murmurant des mots rassurants.
« Un jour, toi aussi tu auras un dragon. Je te le promets Aemond, tu auras un dragon et plus aucun d’eux n’osera t’embêter » La petite tête déformée par la douleur d’Aemond sait nicher entre les seins de sa tante à la recherche de réconfort.
« Cette… cette batarde de Shaerea elle, elle dit que… que » Il n’arrivait pas à finir sa phrase, prit de violent sanglot. Jamais il n’aurait pu être comme ça en public ou devant sa mère. Mais sa tante Mariane, elle, ne le jugerais jamais pour ses moments de faiblesses.
« Mon doux neveu, je suis désolé, tellement désolé… » Elle lui a murmuré en déposant un baiser contre ses cheveux, son cœur brisé par la cruauté que faisait preuve les autres enfants royaux. Dame Mariane n’aurait jamais crus capable son neveu Aegon d’une méchanceté pareil envers son propre sang, ni qu’il soit capable d’entraîner avec lui ses batards de neveux. La princesse Shaerea, le joyau de la couronne, n’était pour Mariane qu’une simple enfant gâté et cruelle qui jouait les princesses innocentes. Au fils de ses dernières années, elle c’était dit plus d’une fois que sa sœur avait peut être eut raison sur les jumeaux batards de Rhaenyra. Après tout, un péché reste un péché.
Dame Mariane Hightower avait pris grand plaisir voire Sir Criston Cole, le chevalier protecteur de sa sœur, humilier Sir Harwin Strong lors de l’entraînement des princes. Un simple commentaire sur la rumeur du parentage entre lui et les enfants royaux avait suffi pour qu’un affrontement démarre entre les deux hommes. En répondant par les poings à la provocation du commandant de la garde royale, le fils aîné de Lord Lyonel Strong avait prouvé les dires de Sir Criston. Ça aurait été presque hilarant si la princesse Shaerea ne c’était pas mis à pleurer dans les bras de son jumeau, pâle et tremblante. Dame Mariane n’était pas sadique, voir pleurer un enfant ne lui procurait pas de la joie. Même pour cette petite garce de princesse Velaryon.
Les jours suivants la famille de la princesse Rhaenyra a quitté le Donjon Rouge pour DragonStone, l’île ancestrale des Targaryens. Et encore une fois, la fille unique de la princesse héritière avait réussi à faire tout un drame. Elle avait crié et pleurer, ne voulant pas quitter son oncle Aegon, sur lequel elle avait un béguin embarrassant, et Sir Harwin qui allait maintenant vivre avec son père à Harrenhall. Sir Leanor a dut la porter pour qu’elle arrête de se débattre.
Dame Mariane était soulagée, la petite fille de son beau-frère Viserys ne l’agacera plus et le prince Aemond sera plus tranquille sans sa présence et celle de ses frères.
Quelques jours plus tard, la Hightower avait commencé une journée tranquille, sans ennuis, dans un château d’une rareté calme. Elle avait passé la matinée avec sa nièce Helaena à l’écouter parler de ses insectes. La dame avait été attentive aux explications de la princesse, en essayant de ne pas être dégoûtée par les vers blancs. C’était vraiment un jour paisible.
Jusqu’à ce que Lord Larys vienne lui annoncer le décès de Sir Harwin Strong et de Lord Lyonel Strong, brûler dans un accident dans le château maudit d’Harrenhall et de la mort de Dame Léana Velaryon, l’épouse du prince Deamon Targaryen, morte bruler dans le feu dragon de Vaghar sous sa demande après de grosses complications lors de son accouchement.
« Vous êtes derrières la mort de votre frère et père, n’est ce pas Lord Larys ? » A demandé la jeune femme de dix-sept ans. Elle le savait, bien sûre qu’elle le savait. Elle connaissait trop bien l’homme en face d’elle. Que les dieux lui pardonne pour avoir été aussi naïve pour penser que l’homme ne commettra un parricide.
L'expression de Lord Larys est restée neutre, ne trahissant rien. Il lui a offert un petit sourire, un soupçon d'arrogance dans ses yeux.
« Vous me donnez trop de crédit, ma dame », a-t-il dit, son ton doux. « Je ne suis qu'un humble serviteur au service du roi, pas un cerveau tordu. » Sa voix était presque convaincante, mais Dame Mariane n'était pas si facilement trompée, pas par l’infirme en tout cas. Mais la peur, l’horreur de voir un homme qu’elle connaissait aussi bien commettre un si grand péché, l’a poussé à juste hocher la tête en souriant. Elle avait prié les septs ce soir là, priant pour éviter que la fourberie de Larys Strong ne s’approche pas de sa sœur et de ses neveux.
L’enterrement de Dame Leana Velaryon a Driftmark lui permit de se libérer de l’angoisse étouffante de sa semaine. Elle avait réussi à accompagner le Roi et sa sœur, les convainquant avec assez de facilité que ses neveux avaient besoin besoin d’elle dans une épreuve pareille.
Habillée d’une robe noire au broderie verte, elle se tenait près d’Aemond et de son père Otto Hightower. Suite à la démission de Lionel Strong, il avait repris sa place de main auprès du Roi Viserys. Ça l’avait perturbé de le revoir après tout ce temps, la dernière fois qu’il était partie elle n’avait que quatre ans. Certes, elle lui avait envoyé des lettres depuis mais ce n’était pas pareil qu’en face à face.
Dame Mariane avait l’impression de faire tache autour de toutes ces chevelures argentées et ces yeux violets. Elle n’avait jamais autant vu de Targaryen et Velaryon rassemblés à un même endroit. Sauf peut être lors du mariage de sa sœur Alicent, mais elle ne s’en souvenait pas car elle était trop jeune lors de l’événement.
Ses yeux bruns vert se sont dirigés vers la famille de la défunte. Les filles de Dame Leana se tenaient contre leur grand mère, la princesse Rhaenys. Mariane connaissait leurs noms, elle les avait étudiés comme tous les noms de la noblesses actuelles de Westeros. Les jumelles Baela et Rheana n’avait que septs années et étaient déjà aussi belle que leur mère avec leur cheveux crépus argentés et leur peau foncée qui semblaient avoir des reflets dorés au soleil. La Hightower avait entendu des rumeurs sur le caractère de la princesse Baela, semblable à celui de son père le prince rogue Deamon Targaryen.
Son attention c’est tourné vers une adolescente aux cheveux argentés attachés en tresses parfaitement serrés et au regard violet froid. Elle se tenait droit, ses yeux se perdaient au loin dans les vagues. Elle était musclée, cela se voyait même sous ses robes de deuil, montrant l’entraînement régulier et intense qu’elle s’affligeait.
Dame Mariane l’a reconnu immédiatement, c’était la princesse Melegdie Targaryen, la fille aîné du première mariage prince Deamon avec Dame Rhea Royce.
Une guerrière redoutable, première dragonière de FrostBite, le troisième plus gros dragon anciennement sauvage et détentrice de BlackFire, l’épée du conquérant. Elle était impressionnante du haut de ses quinze ans et sa personnalité froide et sans pitié n’aidait pas les gens à se détendre près d’elle.
La princesse était silencieuse, à l’écart du groupe principale mais restait en capacité de garder un œil sur ses deux jeunes sœurs et son père. Dame Mariane fut surprise de l’œillade froide qu’elle a échangé avec le prince Deamon. C’était comme si la princesse Targaryen lui donnant l’ordre de bien se comporter. D’après ce que la jeune Hightower avait entendu, les deux royaux partageaient un lien fort mené par l’ambition et l’amour du combat et de la chevauché de dragon, autant de froideur et de dureté de la part de Melegdie était surprenant. Mais après tout, elle avait aussi entendu que l’adolescente adorait sa belle-mère Leana. Peut être qu’elle considérait son père responsable de la mort de la Velaryon ?
Les derniers mots d’adieux et de commémoration ont été prononcés par Vaemond Velaryon, l’oncle de la défunte. Le cercueil de pierre de Dame Leana Velaryon a été jeté à la mer, permettant à ses cendres de retrouver son côté Velaryon. La Hightower continuait d'observer de près la famille de Leana. Les jeunes princesses étaient clairement dévastées, et la princesse Rhaenys retenait ses larmes. Le frère de Leana, Leanor, qui s’était séparé de ses enfants, pleurant en silence. Et la princesse Melegdie, la belle-fille de Leana, fixait d'un regard meurtrier son père qui a osé lâcher un gloussement.
Dame Mariane regarda la scène le coeur lourd pour la famille de la décédée, compatissant pour eux. Elle ne pouvait imaginer la douleur de perde sa sœur dans un accouchement, dieux merci la Reine a donné assez de fils au roi.
Les funérailles continuèrent, des serviteurs venaient offrir des rafraîchissements aux invités. Dame Mariane Hightower prit un verre de vin et permit à Aemond d'en prendre un également. Un seul, elle avait été très claire, un alcoolique dans la famille suffisait. En parlant du prince Aegon, sa tante le perdit des yeux pendant une dizaine de minutes, occupée à surveiller la princesse Helaena qui jouait avec ses insectes près du trône de son père et à rassurer le prince Aemond.
Elle retrouva son premier neveu, le prince Aegon autour de sa cousine Melegdie. Il était visiblement déjà enivré par le vin, admirait sans vergogne le corps de la princesse. Mariane eut envie de soupirer et de crier à son neveu adolescent d'arrêter de regarder la poitrine de sa cousine, peu importe qu’elle soit volumineuse ou non. Elle pouvait comprendre qu’il arrive à un âge où ses… désires se développe, mais il pourrait les développer ailleurs qu’aux funérailles de sa tante par alliance !
Dame Mariane sera sa mâchoire lorsqu’elle vit Aegon enrouler son bras autour de la hanche de Melegdie, caressant doucement son corps recouvert de tissues noir de deuil.
La hightower de dix-sept années se souvenait de l'époque où la princesse Melegdie vivait à RedKeep lorsqu'elle était enfant. Son séjour avait été d’une courte durée, mais elle et le prince Aegon ont réussi à trouver le moyen de se détester. La fille de Deamon Targaryen n’arrêter pas de répéter que son cousin était laid et le fils du roi Viserys ne cessait pas de répéter que sa cousine était effrayante. Dame Mariane ne put s'empêcher de secouer la tête à cette vue, c'était incroyable de voir comment une grosse poitrine pouvait changer si drastiquement l'avis d'un homme.
Aegon gloussa, se penchant plus près de Melegdie. "Ma cousine, tu es devenue une vraie femme depuis que nous étions enfants", dit-il d'une voix essayant d’être sensuelle. Il essayait d’imiter les hommes qu’il avait vus essayer de séduire des filles de joies dans la rue de la soie lors de ses excursions secrètes hors du château. "Je ne me souviens pas que tu avais de telles... courbes à l'époque."
La princesse Melegdie Targaryen lui lança un regard aussi froid, tranchant et meurtrier que l’hiver glacé au nord du Mur. Son nez c’est plissé avec dégoût. Elle posa sa main forte et habillé sur celle du prince Aegon pour la retirer avec fermeté et autorité de son corps.
« Touche mes courbes une fois de plus et le prochain enterrement sera le tien, cousin »
Le premier fils du roi a pâlis, son sourire narquois disparaissant. Il était serte intoxiqué par ce bon vin de Dorne, mais il avait assez de conscience pour comprendre que sa cousine paternelle n’hésiterait pas une seule seconde à lui tranché sa tête en deux par égale à l’aide de BlackFire. Il s’est écarté, levant maladroitement ses mains en l’air. Il a reculé jusqu’à se cogner contre sa tante Mariane.
Celle ci le regarda avec désespoir et agacement, ses bras croisés contre son torse. « Mon cher neveu, toi et moi allons passer beaucoup de temps au Grand Septuaire de Baelor a étudié le livre sacré de la Foi. » Elle lui a expliqué durement.
Aegon gémit dans sa barbe. Passer des heures au Sept, à lire sur les dieux et leurs vertus était la dernière chose qu'il voulait faire pendant son temps libre. « Allez, tante Mariane, tu ne peux pas me punir avec autre chose ? » gémit-il.
Elle lui sourit avant de lui caresser ses cheveux. Ce dernier commençait à la rattraper en taille, il ne lui manquait qu'un décimètre, une quinzaine de centimètres pour la dépasser. « Si tu insistes, tu m'aideras avec les cours d'histoire de ton doux frère Aemond, il doit, tout comme toi, se plonger plus profondément dans le règne de ton arrière-grand-père le roi Jaehaerys I." expliqua-t-elle avec un sourire amusé, fière de sa punition. 
Le prince Aegon gémit à nouveau, mais accepta la punition de sa tante avec un soupir résigné. « Super, des cours d'histoire. C'est exactement ce que je veux faire de mon temps libre », marmonna-t-il sarcastiquement.
Dame Mariane Hightower a ri et posa doucement sa main sur le dos de son neveu pour l'éloigner de Melegdie. Les deux femmes échangèrent un regard, inclinant leur tête, signe de respect mutuel silencieux.
La nuit avait pris la place du jour, l’air se rafraîchissant et la lune devenant la seule source de lumière avec les étoiles. Le cœur de Dame Mariane battait la chamade.
Le prince Aemond Targaryen avait disparu.
Elle était allée coucher la princesse Helaena il y a peu, s’assurant qu’elle se sente en sécurité et confortable dans une chambre qui n’est pas la sienne. Sa nièce avait marmonné en boucle des paroles incompréhensibles. D’après elle un papillon allait perde une aile. La Hightower est restée près de la jeune fille, la rassurant que tout allait bien, qu’il n’allait rien arriver.
Puis son père, Otto Hightower est venu vers elle d’un pas colérique, tenant son petit fils Aegon par le bras. Le prince était sous l’emprise de l’alcool, ses membres ne marchant pas correctement. La main du roi lui a jeté l’adolescent, lui ordonnant de s’en occuper car ce dernier n’avait pas le temps pour les conneries d’Aegon.
Alors Dame Mariane c’est exécuté. Elle l’a porté avec difficulté jusqu’à la chambre attitré au prince et s’est occupé de le laver avec douceur. Le garçon était vraiment saoul et c’était mis à sangloter. Le cœur de sa tante c’est serré.
« Pourquoi doivent-ils toujours me faire mal ? Pourquoi ils ne peuvent pas être doux comme toi ? Qu’est ce que j’ai fais pour mériter ça ? » Le prince Aegon a pleuré dans son bain froid alors que Mariane lui lavait les cheveux avec douceur. Otto l’avait encore frappé pour avoir bu.
Mais que pouvait bien faire la dame ? C’était son père, la main du roi et elle n’était qu’une femme. Alors comme toujours elle a écouté et rassuré, essayant d’apporter de l’affection à son pauvre neveu.
C’est quand elle est revenue dans la chambre qu’on lui avait prêté pour la nuit, que Dame Mariane Hightower s’est rappelée qu’elle avait oublié de dire bonne nuit au prince Aemond. Habillé d’une robe de chambre blanche à dentelle lui arrivant jusqu’au genoux, elle a pris une bougie pour se diriger vers son neveu adoré. La Hightower a toqué trois fois avant de pousser l’épaisse porte en bois.
Elle s’est figée, Aemond n’était pas là.
Un rugissement fit trembler les murs du château. Ses yeux verts bruns ont regardés par la fenêtre et avec horreur découvrirent un monstre ailée géant voler sous la lumière argentée de la lune. Vaghar.
« Non, non, non, non, non… » Mariane abandonna sa bougie, se précipitant le plus vite possible hors du château. Ses pieds nues résonnaient contre la pierre froide de DriftMark et ses cheveux longs, blond vénitien volaient derrière elle en s’emmêlant. Elle n’avait jamais couru aussi vite de toute sa vie, même lorsque sa sœur la reine lui confiait une tâche urgente.
Elle a alors entendu des voix aigus d’enfants. Puis, oh dieux, des cris. Dame Mariane les a reconnus immédiatement, les enfants batards de la princesse Rhaenyra Targaryen et les filles du prince Deamon Targaryen.
Son visage se tordait d’anxiété et de peur.
Mariane entendait des bruits de combats. La chaire contre la chaire, se frappant avec violence, des corps tombants au sol.
Elle est rentrée dans la pièce froide, remplit de pierre, éclairée par la seule lumière jaunâtre des torches. La Hightower les a vu, ces jeunes enfants ensanglantés. Les princesses Baela, Rheana et Shaerea se tenaient l’une contre l’autre, leur visage couvert de sang et de terre. La Velaryon pleurait, regardant son jumeau au sol comme figée. Au dessus du prince Jacaerys, la prince Aemond se tenait fièrement, une pierre en main, près à assommer son propre neveu.
« Ça suffit ! » A hurlé Dame Mariane en s’approchant des enfants.
Cela déstabilisa le fils du roi, le faisant baisser son bras avec le rocher. Jace ne perdit pas de temps et lança une poignée de sable dans les yeux de son oncle.
Tout se passa rapidement. Le prince Lucerys Velaryon se leva et trancha l’œil du prince Aemond Targaryen dans un hurlement de rage.
À ce moment là, l’instinct de Mariane Hightower prit le relais. Elle se précipita vers Aemond, le visage tremper de sang entrain d’hurler de tous ses poumons, se recroquevillant sur lui même. Elle poussa Lucerys avec une force qu’elle n’avait pas mesurée, la tête du petit garçon se fracassant contre les rochers.
« Aemond, Aemond, Aemond montre moi! » Mariane a demandé à son neveu, prise de panique. Son pouls était trop rapide, étouffant les sons extérieurs. Des larmes chaudes ont coulés sur son visage alors qu’elle essayait de stabiliser le prince Targaryen.
« Aemond, s’il te plais, Aemond, dieux s’il vous plais… » Elle a sangloté en essayant de voir la blessure terrible faite au petit garçon de dix ans. Il s’est retourné, son visage détruit par la douleur de l’attaque. Le corps de Mariane Hightower tremblait alors qu’elle a touché le visage du prince avec délicatesse.
Aemond Targaryen avait perdu son œil.
Elle était assise, genoux contre le sol froid de la salle du trône de DriftMark. Le roi Viserys, son beau frère criait sur la garde royale, remettant la faute sur eux. Le feu de la cheminée crépitait, et les seuls bruits qu’on pouvait entendre (mise à part le roi et les gardes) dans la salle remplit de Velaryon et Targaryen étaient les pleures étouffés de Dame Mariane et les cris de douleur du prince Aemond dont le mestre recousait sa chaire.
La Hightower tenait la main de son neveu avec fermeté, l’angoisse et l’horreur tordant son beau visage. Elle était toujours habillée de sa robe de chambre blanche et inappropriée devant des individus de la haute société, d’hommes qui ne sont pas son époux. Mais les dieux le lui pardonnera, elle le savait.
Sa sœur aînée, la Reine Alicent était au siège de son fils, près de Mariane. « Il va guérir, n’est ce pas Mestre ? » L’épouse du roi a demandé avec angoisse et désespoir.
« Dieux, je vous en supplie, dieux soyez bon, aillez de la merci. » Dame Mariane a murmuré, posant son front contre le dos de la main du prince Targaryen. Leur père, Lord Otto Hightower regardait ses deux filles. Il ne les avait jamais vu aussi émotive, si inconforme au règle de politesse et d’honneur.
« La chaire va guérir… » Le prince Aemond se tortillait alors que l’homme de soin enfonçait avec précision l’aiguille dans sa joue. « Mais l’œil est perdu votre grâce. »
Alicent s’est reculée, essayant de digérer la nouvelle. Mariane, elle, éclata en sanglot, son corps tremblant sous l’accablement. Ça ne pouvait pas être possible, pas lui, pas son doux, si gentil et jeune neveu. Ses larmes salés sont tombés contre la peau des mains d’Aemond.
Accablée par la tristesse, Dame Mariane ne prêta meme pas attention à sa sœur la reine qui ce dépêcha d’aller blâmer le prince Aegon. La plus jeune Hightower n’entendit pas la gifle qu’Alicent donna à son premier fils, ni le petit cris de surprise de la princesse Shaerea Velaryon.
Elle avait échoué à sa mission. Dame Mariane Hightower n’avait pas put protéger ses neveux.
« Je suis désolée… » Elle sanglota à genoux devant le prince Targaryen, sa tête poser sur les genoux de ce dernier. Ses paroles étaient assez fort pour que seulement le fils de sa sœur et le mestre l’entende. « Je suis tellement désolée Aemond… »
Aemond sentit les larmes de sa tante sur sa peau, ses sanglots lui brisèrent le cœur. La douleur à son visage était la pire qu’il avait ressenti en sa courte décennie de vie. Alors voir sa tante ainsi, c’était trop. Dieux, s’il n’y avait pas toute la court et son père le roi, le prince Targaryen pleurait autant que son œil valide lui permettait. Il savait en entendent la voix de Dame Mariane pleine de chagrin et de culpabilité, qu’elle se reprochait la perte de son œil.
Il avala la boule dans sa gorge, essayant de trouver les mots justes pour la réconforter. Mais pouvait il se permettre alors que toute l’attention était sur lui ? Ce n’était pas approprié ? N’est ce pas ?
Discrètement, il posa sa main libre pour toucher les cheveux soyeux de sa tante.
Dame Mariane releva ses yeux humides vers l’enfant défiguré, lui souriant avec un mélange d’affection et de chagrin. Elle déposa un baiser sur les phalanges d’Aemond, trempés des larmes de la Hightower. « Tu es un si gentil garçon… tu ne mérites pas ça… les dieux le savent, tu ne mérites pas toute cette douleur… »
Les portes se sont ouvertes sur Lord Corlys Velaryon et la princesse Rhaenys Targaryen, les deux hôtes des lieux suivit de la princesse Rhaenyra Targaryen et le prince Daemon Targaryen. La Hightower regarda d’un œil méfiant les adultes responsables des enfants qui ont blessés le prince Aemond.
La princesse Rhaenys s’est précipitée vers ses petites filles les princesse Baela et Rhaena Targaryen qui étaient entrain de se faire soignée et rassurer par la princesse Melegdie. Cette dernière leur avait assuré une sécurité inébranlable contre quiconque aurait voulu ce venger sur elles, grâce à l’épée du conquérant, BlackFire dans sa ceinture.
Dame Mariane s’est tendue en entendant les voix aigus des batards de la princesse Rhaenyra. Elle les a observé avec haine et dégoût se jeter dans les bras de leur mère en pleurnichant, jouant aux victimes. Aemond était la victime. Pas ces résultats d’un péché.
Sa colère était partagé avec le prince deuxième fils du roi qui, lorsque sa demi-sœur a eut l’audace de demander des explications. « Ils m’ont attaqués ! » A-t-il crié, se tournant vers ses attaquants.
Une cacophonie de hurlement a résonné dans les murs. « Il a volé Vaghar ! » A répondu Baela Targaryen
« Il a essayé de nous tuer ! » A hurlé Jacaerys Velaryon à son tour.
« Il a cassé la mâchoire de Shaerea ! » A insisté Rhaena Targaryen en regardant sa cousine se tenir son menton d’où coulait du sang épais venant de sa bouche tout en pleurant.
« C’est pas vrai ! Elle est tombée toute seule ! » A surenchéri Aemond Targaryen.
« Il a traité Jace, Luce et moi de batard ! » A sanglote Shaerea Velaryon, noyé dans le brouhaha.
« Tu n’es qu’un menteur et un voleur de dragon ! » La deuxième fille de Daemon Targaryen a craché, suivit de sa sœur jumelle Rhaena.
« C’était le dragon de ma mère ! Il était à moi ! »
 « Assez… » Le roi Viserys a parlé, s’appuyant sur sa cane avec difficulté. Dame Mariane a serrer la main de son neveu, le suppliant de ce calmer. Elle était en colère, plus qu’elle ne l’avait jamais été mais le roi, le roi n’était pas quelqu’un à qui elle pouvait faire fasse et en ressortir indemne, même pour protéger le prince royale. « SILENCE ! »
Puis l’homme âgé est descendu vers le siège où se trouvait son fils et sa belle-sœur. Mariane savait déjà que le roi Viserys Targaryen ne prendrait pas le partie d’Aemond, le seul partie légitime. « Aemond. Je veux la vérité sur ce qui c’est passé. Maintenant. »
La Hightower a serré la main de son neveu avec instinct, comme pour le calmer (même si ce geste la plus rassurer elle que lui). Sa sœur la Reine Alicent Hightower était indignée par la réaction de son époux. « Qu’est ce qu’il a de plus à rajouter ? Ton fils a été défiguré, le sien est le responsable. » Alicent a dit en pointant son troisième enfant d’un geste de la main.
« C’était un regrettable accident. » La princesse Rhaenyra a rétorqué. Dame Mariane sentait sa colère bouillir en elle plus l’héritière du trône parlait. C’était une pécheresse. Sa sœur avait raison depuis le début. Tout comme pour les batards Strong. Alicent avait eut raison. Et voilà ce que son ignorance lui a coûté, son neveu est blessé à vie.
Mais elle a essayé de lutter contre ce sentiment alors que son aîné criait sur la futur reine. Mariane serra la petite main d’Aemond, des larmes de rage coulant de ses yeux brun - vert.
L’audace de cette pute de Rhaenyra de venir pleurnicher auprès de son père car Aemond a traiter ses batards de batards faisait siffler les oreilles de la Hightower. Comment osez-t-elle après tout ce qu’elle a fait venir jacasser sur la "haute trahison" commit par son demi-frère, un enfant, alors qu’elle avait déshonoré et trahis toute les lois en enfantant pas un seul, mais quatre batards à la court ?! Comment osez-t-elle demander à ce que le prince deuxième fils du roi soit questionné alors que la vérité était exposé à quiconque pose les yeux sur Jacaerys, Shaerea, Lucerys et Joffrey Strong ?
Dame Mariane Hightower sanglotait en silence, son regard remplit d’une haine fusillant la famille de Rhaenyra.
 « Pour une insulte ?… Mon fils a perdu un œil pour une insulte ? » Les mots de la Reine Alicent faisait échos dans la tête de sa jeune sœur. C’était injuste, terriblement injuste. Elle ne pouvait pas le supporter. Elle bouillonnait alors que son beau-frère est venu près d’Aemond, se baissant à son niveau, l’expression menaçante. « Aemond… regarde moi. » Mariane senti la petite main de son neveu qui se trouvait dans ses cheveux se resserrer discrètement, signe d’anxiété. « Ton roi demande une réponse, qui t’as compté ces mensonges ? »
Le silence était suffocant et le cœur de la Hightower s’est serré connaissant la responsable. L’unique œil valide du prince c’est tourné vers sa mère puis il a finalement répondu après une longue réflection. « C’était Aegon. »
Le visage de Dame Mariane baigné de larmes a pivote vers son premier neveu. « Moi ? » a-t-il dit avec incompréhension.
Les jambes de la jeune femme ont bougées toutes seules, voulant ce précipiter vers le prince Aegon mais la poigne ferme d’Aemond l’en a dissuadé.
 « Et toi garçon… » Le roi Viserys Targaryen c’est approché de son premier fils avec colère. « Où as-tu entendu des monstruosités pareils ? AEGON !? »
Dame Mariane regardait le dirigeant des septs couronnes avec l’envie insatiable de l’achever. Elle savait que c’était mal, qu’elle ne devrait pas pensé ainsi, encore moins d’un membre de sa "famille". Mais Aemond était déjà blessé, elle ne pouvait pas se permettre qu’Aegon le soit aussi. La Hightower allait se lever, s’interposer mais fut coupée avant même de commencer par le prince Aegon. « On le sait père… tout le monde le sait. » Avec dégoût, l’adolescent a lancé un regard à ses neveux et sa nièce. « Juste regarde les. »
L’air de la pièce était devenu irrespirable et les pleures de la petite princesse Velaryon aux mots de son oncle adoré n’ont fait qu’amplifier cet impression d’être enfermé dans ce mélange de haine et de douleur.
« Ces combats incessant doivent s’arrêter ! Pour vous tous ! » Le roi a hurlé. « Nous sommes une famille ! Maintenant présentez vos excuses à l’un l’autre. Votre père, votre grand-père, votre roi vous l’ordonne ! »
Ce présentez leur excuses ?
C’était ça la punition de Lucerys Velaryon pour avoir hotter à vie l’œil du prince Aemond Targaryen ?
C’en était trop.
« Présentez leur excuse ? » Dame Mariane a demandé avec incrédulité et colère. « Ce n’est pas juste mon roi. Où est la justice mon roi ? »
Le roi tourna brusquement la tête vers Dame Mariane, agacé par son ton insolent. Il plissa les yeux, clairement offensé qu'elle ose lui parler de cette façon.
« Dame Mariane, vous oubliez votre place », dit-il sévèrement. « Ne prétendez pas me dire ce qu'est ou n'est pas la justice. Je suis le roi et je commande ce qui se passe entre ces murs. » Il regarda le groupe d'enfants, sa voix mêlant frustration et déception. « Maintenant, excusez-vous, vous tous ! »
Le prince Aemond serra plus fort les cheveux de sa tante mais elle l'ignora, se levant complètement, la tête haute.
« Mais ce n'est pas suffisant, mon roi. Demander aux enfants de se pardonner les uns les autres ne suffit pas. Aemond, mon doux neveu, ton propre fils mon beau-frère, c'est l'enfant le plus bon et le plus pur que je connaisse » dit-elle d'une voix farfelue, regardant son neveu, les larmes aux yeux. « Et il a perdu un œil pour la vie, il a souffert plus que quiconque ici. Si vous ne faites pas justice maintenant, mon roi, les dieux le feront tôt ou tard »
La cane du roi frappa le sol, faisant sursauter la Hightower et plus d’un dans la salle. « Dame Mariane, vous dépassez les bornes ! » cria Viserys Targaryen, sa voix résonnant dans la pièce. « Vous n'avez pas besoin de me faire la leçon sur la justice, je sais ce que c'est ! »
Il fit un pas vers elle, les yeux plissés d'agacement. « Votre souci du bien-être de votre neveu est admirable, mais je suis le roi et c'est moi qui déciderai de ce qui doit être fait ! » Il regarda le groupe d'enfants, son expression sévère. « Maintenant, je vous ordonne à tous de vous excuser, maintenant ! C'est un ordre ! »
Dame Mariane est restée silencieuse, son regard examinant chaque tête présente. Des larmes noyaient ses jolies traits maintenant tordu par la colère.
« Je connais les dieux mon roi, et ils ne laisserons pas une injustice impunie bien longtemps. » Ses iris se sont plongés dans celle de Lucerys Velaryon. « Du sang pour du sang, un oeil pour un œil. Tel il en sera ainsi. »
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theoriedelesthetique · 3 months ago
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𝐛𝐢𝐥𝐥𝐲 - le petit copain de Molly. particulièrement réservé et silencieux, il a pourtant un sacré groupe d'amis, qui sont tous très loin de se douter qu'il est l'un des deux ghostfaces qui sème la terreur sur le campus.
𝐫𝐚𝐧𝐝𝐲 - la glue du groupe, celui qu'il est juste trop facile d'apprécier. c'est chez lui que les meurtres commencent, et il ne sera pas épargné non plus, assassiné par Billy.
𝐭𝐚𝐭𝐮𝐦 - la it girl du campus, et la meilleure amie de Molly. elle échappe de peu à la mort, étant une cible récurrente de Stu, qui ne supporte pas son rejet.
𝐡𝐲𝐮𝐧𝐚𝐞 - la grande sœur de Yun-Hee, qui se retrouve impliquée malgré elle parce qu'elle veut protéger sa petite sœur. elle est assassinée par Stu.
𝐬𝐭𝐮 - l'autre ghostface, meilleur ami de yun-hee et de billy. incapable d'accepter le fait qu'il soit constamment rejeté par yun-hee et tatum, il s'en prend régulièrement à elles.
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𝐣𝐮-𝐫𝐢 - une des survivantes, avec qui Eliott se retrouve seul durant des semaines quand il est séparé de Shelby. elle est manifestement amoureuse de lui, mais se fait rejeter constamment, et est connue pour sa jalousie maladive.
𝐡𝐚-𝐦𝐢𝐧 - le compagnon de survie de Shelby quand elle est séparée d'Eliott, qui cherche à la draguer plus d'une fois, allant jusqu'à la convaincre qu'Eliott est mort. il est également particulièrement jaloux.
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𝐬𝐨𝐥𝐚𝐫 - le grand frère de Selene, particulièrement hargneux. il a également suivi un entraînement de carrière. il a fini par rejoindre les pacificateurs.
𝐬𝐢𝐫𝐢𝐮𝐬 - le frère jumeau de Selene, plus doux que le reste de sa famille. il a refusé l'entraînement de carrière et s'acharne à vivre une vie normale.
𝐞𝐦𝐢𝐥 - le grand frère d'Octavia, désormais handicapé, forçant ainsi Octavia à assurer la survie de la famille.
𝐫𝐨𝐦𝐢 - l'autre tribut du district sept, bien trop gentil pour son bien-être, et qui a conscience de n'avoir aucune chance de survie. peu importe à quel point Octavia et Selene essaieront de le protéger dans l'arène, il finira tout de même par mourir.
𝐥𝐞𝐞𝐡𝐚𝐧 - l'autre tribut du district deux, qui représente parfaitement l'idée qu'on se fait d'un carrière. arrogant, et persuadé de survivre, il sera assassiné dès la corde d'abondance par Selene.
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𝐬𝐞𝐭 - le leader d'halazia, le gang rival des Serpents, et le petit frère d'Iseul. attiré par le pouvoir et l'argent, rien ne semble l'arrêter, pas même la morale, quand on voit ce qu'il fait régulièrement subir à Delilah, ou aux autres membres du gang. il sera finalement destitué plus ou moins par Han-Ju après le départ d'Iseul, Kaz et Kyungsu d'halazia.
𝐣𝐢-𝐡𝐮𝐧 - le père de Nari. il sera plus tard révélé qu'il est également le père de Tayden. avocat de renom, il n'a pas beaucoup de scrupule, et a pourri la vie de plusieurs membres du gang, en prenant le fils de Sulli, ou en accordant la garde de Cordelia à son père, malgré la violence domestique. Nari donnera tout pour le renverser.
𝐛𝐨-𝐤𝐲𝐮𝐧𝐠 - la mère des frères Kim. prostituée de son état et alcoolisée la plupart du temps, elle est surnommée "la sorcière" par ses propres fils. ayant prostitué ses propres enfants, elle n'est toujours pas sortie de leur vie, car elle est la seule à savoir où se trouve Eunwoo.
𝐡𝐚𝐧-𝐣𝐮 - l'ex petit-ami de Yerim. violent et particulièrement abusif, il traîne surtout dans le trafic de drogue, ce qui explique son intérêt pour halazia. il convoite la place de Set, et feint une affection pour lui pour pouvoir prendre sa place.
𝐫𝐞𝐧𝐚𝐭𝐚 - la grande sœur de Rei. elle subit les mêmes violences que sa petite sœur, cherchant même à encaisser deux fois plus pour protéger la cadette.
𝐛𝐲𝐞𝐨𝐥 - la grande soeur de Minjae, qui intervient davantage dans un autre univers, celui des idiots car elle est la bien-aimée colocataire de Daehyun.
𝐬𝐮𝐧 - autre prostitué du cercle, il est particulièrement protecteur envers Eunwoo, et c'est grâce à lui que Hyun-Ki et Eunwoo se rencontreront. il aidera par ailleurs Eunwoo à quitter le milieu.
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𝐤𝐢𝐫𝐛𝐲 - le capitaine de l'équipe de basketball et le grand frère de Daehyun. obsédé par sa propre réussite, il est surtout connu pour sa misogynie et le fait qu'il se comporte comme un connard avec la terre entière.
𝐢𝐧-𝐡𝐨 - un des meilleurs amis de Kirby et l'ex petit-ami de Connie. violent, et partageant les mêmes idéaux que son meilleur ami, il va jusqu'à harceler Connie, pour le simple plaisir de la voir souffrir.
𝐣𝐢𝐧 - le meilleur ami de Yeong, petit frère de Jia, et membre de l'équipe de basketball. un peu maladroit, il est d'un soutien infaillible pour son meilleur ami, sans réaliser qu'il est un frein à sa relation avec Jia, qu'il encourage pourtant tout particulièrement.
𝐬𝐨𝐨-𝐣𝐢 - à l'origine une amie de Jin et de Yeong, elle est devenue le plan régulier de Yeong quand ce dernier essayait d'oublier Jia, sachant particulièrement dans quoi elle s'engageait. ne supportant plus son statut de simple amie avec bénéfice, elle fera tout pour ruiner la réputation de Yeong.
𝐡𝐚-𝐦𝐢𝐧 - le cousin de Chin-Hae, qui a passé des années à lui faire comprendre qu'il ne valait rien. par pure jalousie, il a cherché à le pousser deux fois vers le suicide, et Chin-Hae est terrifié de le voir revenir dans sa vie.
𝐧𝐚𝐧𝐚 - la grande sœur de Connie, enceinte jusqu'au cou, mais déjà particulièrement maternelle envers le groupe. malgré un goût prononcé pour le piment, elle les a toujours bien reçu, et est particulièrement gâtée par Eujin.
𝐛𝐢𝐚𝐧𝐜𝐚 - la petite sœur de Sadie, et la raison pour laquelle Juno se rapproche de Sadie à l'origine. bien différente d'elle, elle est souvent qualifiée de "sacrée conne" par l'ensemble du groupe, parce qu'elle se montre très dédaigneuse avec sa propre soeur.
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𝐝𝐨𝐲𝐮𝐧 - l'ex-mari d'Haneul et le père de Jiwon. bien qu'adorable dans son adolescence, il se montre rapidement défaillant dans son mariage, et en tant que père. il ne lâche cependant pas l'affaire, continuant de traquer Haneul pour récupérer la garde intégrale de Jiwon.
𝐥𝐢𝐰𝐞𝐧 - la grande sœur de Bai, et sa seule figure maternelle. il en est particulièrement proche, ainsi que de sa fille. elle est aussi très proche de Mingyu, qu'elle considère comme son petit frère.
𝐣𝐨𝐨𝐧 - le frère jumeau de Mingyu, et le dernier agent du chaos. s'il sait se faire plus discret, il traîne en permanence dans la boutique de Milan, et a bien hérité de la capacité de son frère à mettre son nez partout, essayant constamment de rapprocher Milan et Mingyu.
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𝐣𝐢-𝐡𝐲𝐮�� - le meilleur ami de Raven et de Camil. particulièrement chaotique, il agit régulièrement comme s'il s'en foutait royalement des conséquences de ses actes, mais c'est principalement parce qu'il est protégé par ses meilleurs amis. il partage la chambre de Camil.
𝐡𝐲𝐞𝐨𝐧 - le petit frère d'Aeri. plus rebelle qu'elle, il n'a pas conscience des sacrifices qu'elle peut faire pour le protéger. il traîne principalement avec sa soeur, ou Charlie. il partage la chambre d'Aeri.
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𝐤𝐚𝐢𝐳𝐞𝐧 - le fiancé d'Ursula. démon de son état, il joue le jeu du parfait amoureux pour espérer récupérer le pouvoir des Vyperin. il sera découvert par Mi-Hi.
𝐮𝐫𝐬𝐮𝐥𝐚 - l'aînée des Vyperin, et la plus responsable des trois, particulièrement crainte par Mi-Hi, mais énormément appréciée par Haru. elle est fiancée à Kaizen, et ne sait pas que ce dernier cherche à lui prendre ses pouvoirs.
𝐤𝐚𝐥𝐢 - une démone qui a toujours abusé d'Haru, cherchant à profiter de ses pouvoirs et provoquant l'accident de sa mère. elle reviendra pour essayer d'abuser d'Haru, mais sera définitivement chassée par les Vyperin.
𝐦𝐢𝐜𝐚𝐡 - l'être de lumière d'Haru puis des Vyperin. il est particulièrement proche d'Haru, puisqu'elle est sa première protégée, mais de manière générale se montre très dévoué à sa tâche. il est particulièrement patient, surtout avec Ulrich.
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𝐥𝐮𝐜𝐚𝐬 - le dernier des guerriers lyoko, et le petit frère de Thomas. rayon de soleil du groupe, il a pourtant été piégé par xana - une partie de son esprit piégé dans le programme, il a passé plus d'un an dans le coma, avant d'être ramené par les guerriers.
𝐦𝐢𝐦𝐢 - une entité de lyoko. présente dans le programme de ce dernier, elle est là pour aider les guerriers à déjouer les plans de xana et pour aider Sara à désactiver les tours. Minho cherche à la ramener sur Terre.
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𝐡𝐚𝐧𝐧𝐚𝐡 - une des sœurs de Josh, et la meilleure amie de Sooyun et Sungnam. elle est le centre de la blague de Sooyun et Adam, ayant des sentiments pour Yongsun. blessée, elle quitte le chalet, et s'évanouit dans la nature. il sera révélé plus tard qu'elle est morte.
𝐣𝐨𝐬𝐡 - la personne autour de qui tourne le groupe, et le meilleur ami d'Eunha. s'il était à l'origine à peu près stable, la disparition de ses sœurs a causé une fracture psychotique, le rendant particulièrement déprimé et paranoïaque. il mimera des actes violents pour faire peur à ses amis, sans savoir qu'il les amène à leur mort.
𝐦𝐚𝐭𝐭𝐡𝐞𝐰 - le nouveau petit ami de Sooyun. imbu de sa personne, il aime à rappeler à Sungnam qu'il a sa place désormais. il se comporte assez mal avec les autres, et ne survivra pas au week-end au chalet.
𝐛𝐞𝐭𝐡 - la deuxième sœur de Josh, et meilleure amie de Yongsun. après la blague de Sooyun et Adam, elle suivra Hannah hors du chalet, et disparaît également dans la nature. il sera révélé plus tard qu'elle aussi est décédée.
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ellaenys · 1 year ago
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SPRING OF POWER — Head in the clouds (v.4)
Design réalisé par Ellaenys pour la quatrième mise à jour du forum.
Nouveau design, avancée du contexte et nouveaux PVs vous attendent avec cette tout nouvelle mise à jour estivale 😍Venez participer à l'élection d'un.e nouvelleau Sept, vous impliquer dans une attaque contre Icarus Inc ou simplement découvrir les nombreuses possibilités que New Blossom a à vous offrir 💖
De mon côté, je recherche plein de beau monde 🤩:
Chez les ROA, on aimerait voir débarquer War et Conquest 💥
Pour ma Leta, je recherche sa grande sœur, Danessa 💔
Et pour ma Cara, on attend sa fille, Elhara, avec impatience 👀
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aisakalegacy · 21 days ago
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Été 1930, Hylewood, Canada (4/4)
Quelques nouvelles de ton investissement. Il va bien ! À la mi-juin l’année dernière, j’ai réuni quelques gars de l’île et des copains pour m’aider avec les travaux. Au départ, ce n’était que moi et mon cousin Fabien, mais Rumédier le gérant du sanatorium nous a envoyé son petit-fils pour nous donner un coup de main, et mes copains du pensionnant sont venus aider aussi. À nous sept, nous avons dragué, nivelé, construit la jeté et les quais, aménagé les accès, installé les bâtiments portuaires, les points d’eau, et les points de carburant. Grâce à toi, j’ai pu payer ceux qui ont pris de leurs temps et de leurs ressources pour m’aider, et surtout, j’ai pu faire électrifier le port ! Oui, tu lis bien, le port d’Hylewood est relié à l’électricité.
A la mi-juillet de cette année, après un an et un mois de travaux, le port était terminé (mises à part quelques petites finitions). On m’a envoyé un inspecteur afin de vérifier la solidité des infrastructures et faire des tests pratiques… Et depuis aujourd’hui, le 16 septembre 1930 : le port d’Hylewood est officiellement ouvert ! Bon, la saison est pratiquement terminée donc je ne pense pas que j’accueillerai grand monde cette année, mais tu sais, même si on avait terminé les travaux plus tôt, on n’aurait sûrement pas eu grand monde de toute manière. Par rapport aux années précédentes, il y a eu très peu de touristes cet été. L’année prochaine sera sûrement meilleure. En attendant les clients, je m’occupe. Je joue de la guitare, et surtout, je pêche. Tu trouveras d’ailleurs trois photographies dans l’enveloppe de cette lettre, pour que tu puisses voir à quoi ressemble le port. J’y ai ajouté aussi une prise que j’ai faite, une magnifique truite de dix livres  !
Je ne savais même pas que la cousine Ada s’était rendue en France. Pour tout t’avouer, nous ne sommes pas très proches de cette branche de la famille, alors je ne sais pas bien comment elle a entendu parler de toutes ces histoires, mais je plaide non coupable ! À mon avis, ça doit être Maman, puisqu’elle allait régulièrement voir Tante Françoise pour qu’elle corrige ses lettres à ta mère. Je t’avoue que depuis la mort de Tante Françoise, je ne sais pas bien qui s’occupait de la corriger. J’avais toujours supposé que c’était Mlle Rumédier, mais peut-être bien qu’elle demandait à la cousine Winifred, qui aurait parlé du contenu de ses lettres à sa sœur Ada. Tante Françoise pouvait parfois se montrer un peu snob et vieux jeu, alors ne prend pas toutes les pratiques de ses filles pour des généralités. Par exemple, porter un voile noir épais pour un enterrement est plutôt quelque chose qu’on associe aux vielles dames très catholiques.
Embrasse les filles de ma part. J’espère que tu profites du calme retrouvé, que Sélène est mariée, et que Jean-François est bachelier. Ne manque pas de montrer la photographie de ma truite à Ange et à Antoine !
Je t’embrasse affectueusement,
Lucien LeBris
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a-room-of-my-own · 1 year ago
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Ruben Rabinovitch, psychologue et psychanalyste, a reçu dans son cabinet des jeunes qui allaient passer en jugement ou qui sortaient de prison (pour braquage, violence, viol…). Il tente de percer à jour, avec les outils de la psychologie, les ressorts de la violence.
Le manteau de destructions et de pillages qui a recouvert la France ces dernières semaines a produit un effet de sidération sur la société et l’a laissée en état de choc. Le choc est un état provoqué par la surprise, mais à combien de reprises peut-on être successivement surpris par le même phénomène ? Le traumatisme actuel réside plutôt dans l’impossibilité de continuer à ignorer ce que l’on savait déjà.
Chacun cherche alors des explications comme naguère les sourciers l’eau souterraine à l’aide de leur baguette : la précarité, le manque d’autorité, le racisme, l’absence des pères, les violences policières, l’échec de l’intégration, le capitalisme, le gauchisme, etc. De bonnes causes bien grasses et bien empaquetées qui doivent permettre de prolonger le déni encore un peu.
DEUX YEUX : UN D’AMOUR ET UN DE HAINE
« Pour voir une chose entièrement, écrivait Nietzsche dans Humain, trop humain, il faut avoir deux yeux : un d’amour et un de haine. » La jouissance de détruire n’a pas de cause, mais des occasions dont elle profite. Les êtres humains sont tous frères, certes. Mais ils ne le sont pas moins par la fraternité que par le fratricide.
Ce que j’ai pu apprendre du fonctionnement psychique de ces meutes ultra-violentes, de leurs caves et de leurs clans, de leur jouissance et sa destructivité, de leur organisation familiale et de leurs fantasmes inconscients, je le dois à ma rencontre avec ces individus eux-mêmes, à leurs enfants, aux mères de leurs enfants, et à certaines de leurs sœurs qui les ont fuis comme elles l’ont pu, quand elles l’ont pu, dès qu’elles l’ont pu.
Durant mes premières années d’exercice, je recevais à mon cabinet de psychanalyste des jeunes gens qui allaient passer en jugement ou qui sortaient de prison (braqueurs, tabasseurs, violeurs). Ils ne venaient pas faire une analyse, ils n’en avaient ni l’envie ni les capacités psychiques. Ils venaient récupérer un courrier tamponné de ma main attestant de leur suivi psychologique exigé par le juge comme preuve de leur bonne volonté à se réinsérer. Contre ce précieux sésame, il leur fallait bien me parler un peu. J’ai également reçu, cette fois à leur propre initiative, des réchappées, exclusivement des femmes. Elles avaient grandi auprès d’eux et malgré eux, s’étaient débrouillées pour obtenir les diplômes qu’elles pouvaient et, dès leurs premiers salaires, avaient cessé d’espérer et quitté les « quartiers » pour pouvoir commencer à vivre.
L'ABSENCE DES PÈRES ?
J’ai reçu enfin, adressés par un généraliste d’Aubervilliers, des enfants, des femmes et des ex-femmes des membres de ces groupes ultra-violents. Le premier petit garçon que j’ai reçu devait avoir sept ans. La mère avait amené son fils parce qu’au retour d’un moment avec son père, l’enfant s’était mis à flamber d’hallucinations plus terribles encore qu’à l’habitude. Il faut dire que le père, parti des années auparavant et qui n’en continuait pas moins à terroriser la mère, avait emmené son fils le week-end précédent chez un imam de cave d’immeuble qui avait pratiqué sur l’enfant un effrayant rituel d’exorcisme. Car au risque de gâcher l’enthousiasme actuel, l’absence des pères dans les « quartiers » est souvent moins délétère que leur présence.
Voici, en vrac, quelques constatations que j’ai pu faire depuis le poste d’observation qui est le mien.
La première chose que je puis dire c’est que penser que la pauvreté engendre la violence est une considération de bourgeois. La bourgeoisie se flatte en supposant chez ceux qui ne bénéficient pas des mêmes conditions matérielles qu’elle une détresse qui pousserait légitimement à tous les crimes. La pauvreté aggrave bien des situations, à n’en pas douter, mais elle n’en est pas à l’origine, jamais. Les enjeux de la violence sont plus complexes, plus profonds, plus inquiétants aussi. Rappelons au passage ce que Baldassare Castiglione, écrivain et diplomate italien de la Renaissance, avait consigné dans son Livre du courtisan : « En pardonnant trop à qui a failli, on fait injustice à qui n’a pas failli. »
VIOLENCE
La seconde chose est que les enfants que j’ai pu voir n’étaient pas nécessairement tous battus mais que tous étaient des enfants qui avaient vu leur mère prendre des coups. La violence envers les femmes est pour ainsi dire consubstantielle à la mentalité de ces meutes ultra-violentes. C’est même une condition d’appartenance et de reconnaissance entre pairs. Précisons tout de même que par violence, on ne désigne pas ici celle des « stéréotypes de genre » mais bien celle des insultes, des menaces et des coups. Des menaces qui en restent rarement au stade de la menace et des coups qui sont parfois mortels.
Les pères ensuite, venons-y donc. Ils ne sont pas si absents qu’on veut bien le dire. Les enjeux sont autres. Les pères n’ont souvent pas souhaité l'être. Ils voulaient des relations sexuelles et refusaient de mettre des préservatifs parce que leur plaisir doit toujours l’emporter sur toute autre conséquence. Il leur arrive certes d’être absents, mais il leur arrive plus souvent encore de faire de leurs enfants les complices de leurs activités illégales. Un certain nombre ne s’identifie pas psychiquement comme des pères pour leur fils mais perversement comme les grands frères caïds de leurs petits frères apprentis caïds. Je me souviens d’un autre petit garçon dont le père avait volé devant lui à d’autres enfants leurs jouets pour les lui offrir. Le petit garçon lui avait répondu interdit : « Mais c’est à mon copain ? » En l’insultant, le père lui avait répondu que ce n’était plus à son copain puisqu’il venait de le lui prendre et avait cassé le jouet devant son fils pour ne pas avoir pris immédiatement part à son association de malfaiteurs.
Le petit garçon avait bien reçu le message : à l’avenir, il aurait le choix entre être le complice ou la victime de son père. Les pères ne désirent pas que leurs fils s’en sortent et dévient du chemin de la brutalité et du gangstérisme qui est le leur. À l’inverse, toute émancipation de leur progéniture serait vécue comme un désaveu personnel et une offense faite au groupe auquel ils appartiennent. Ce n’est pas que « l’ascenseur républicain » soit « en panne » mais que l’école, méprisée et haïe, n’est pas un lieu par lequel leurs enfants pourraient s’émanciper, mais l’enclave insupportable d’un clan rival sur leur territoire : le clan de l’État. L’organisation familiale de ceux dont l’impulsivité n’a aucune barrière est montée psychiquement sur le modèle du clan et non sur celui de la famille nucléaire (papa, maman et les bambins). Ne pas prendre la mesure de la différence entre ces univers mentaux serait jeter la discipline anthropologique et le legs de Maurice Godelier aux ordures.
LE GHETTO ET LE CLAN
Ces meutes ne sont pas composées de communautés rassemblant des individus mais de clans dont les membres forment un même corps, un même organisme. Le clan est travaillé par des fantasmes de fusion. Dès lors, comme l’a lumineusement décrit le psychiatre Maurice Berger, ceux qui en font partie ne sont pas libres de s’éloigner physiquement, géographiquement ou intellectuellement. Toute séparation serait vécue pour le membre comme pour le clan lui-même comme une amputation intolérable et une trahison insupportable. J’ai entendu une patiente raconter comment, dans « sa » cité, un jeune homme avait été laissé pour mort par un gang d’une autre cité parce qu’il entretenait une liaison avec une fille de chez eux, une fille à eux. De cela, il faut bien en déduire qu’il ne s’agit pas de « ghettoïsation », mais de séquestration. Dans un ghetto, on est enfermé de l’extérieur. Dans un clan, on est séquestré de l’intérieur.
Cela permet de rendre un peu plus lisible les phénomènes auxquels nous avons récemment assisté. Tout détruire et nuire aveuglément à ceux qui n’ont pas commis de crime ne peut être considéré comme une faute morale que si chaque individu est tenu pour l’unique responsable de ses actes. Puisqu’il n’y a pas d’individus dans la mentalité de ces meutes, ce qui est fait au membre d’un clan est fait à l’ensemble du clan. Réciproquement, ce qui est fait par le membre d’un autre clan (gang rival d’une autre cité, forces de l’ordre, État) l’autre clan en est tout entier responsable, sans discrimination. La haine de la police est une haine a priori et non une haine a posteriori. Ajoutons à cela que la perte d’un de leurs membres n’est pas vécu sous la modalité du deuil, du chagrin et de la tristesse mais sous la modalité de la haine, de la colère et de la vengeance. Ces clans ne sont pas structurés autour de la culpabilité, mais autour de l’honneur et de l’humiliation.
On dit de ces destructions et de ces pillages qu’ils ne sont pas politiques, parce qu’on n’y voit pas de banderoles peinturlurées de revendications sociales. Ces émeutes sont pourtant éminemment politiques. Les gangs ultra-violents savent très bien ce qu’est la République, son modèle d’organisation sociale, son projet et sa substance. Sans doute même mieux que le camp républicain lui-même, empêtré dans sa tétanie, sa lâcheté et son hébétude. Ils ont d’ailleurs très bien su identifier tous les symboles et les postes avancés de la République puisqu’ils ont brûlé ceux qui se trouvaient sur leur territoire à eux. L’école, le commissariat, le centre des impôts, la mairie, les policiers et la famille du maire : tout cela est ou appartient au clan d’en face qui a tué un des leurs.
Les « solutions », comme on dit, sont aussi simples qu’irreprésentables actuellement. Car ces gangs ne sont pas forts, ils sont seulement ultra-violents. Ils n’ont de puissance que celle qui leur est concédée et de pouvoir de nuisance que celui que la République jouit d’essuyer. Ces gangs ne sont pas la cause mais le symptôme de la désintégration républicaine. Pourtant, le pessimisme est un luxe que nous ne pouvons pas nous offrir. Le philosophe russe Nicolas Berdiaev écrivait dans un article paru en 1936 : « La liberté n’est pas un droit, c’est un devoir. »
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mmepastel · 1 year ago
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Rholala ! Premier énorme coup de cœur cette année !
C’est ma libraire préférée qui me l’a déniché… elle commence à me connaître… elle m’a tendu ce livre qu’elle n’avait pas encore mis en rayon avec un air entendu…
BINGO ! En effet, c’est une belle pioche.
Tout d’abord, qu’est ce que j’ai ri ! L’autrice suédoise a un humour assez décapant, et un langage fleuri.
Faire connaissance avec ces sept sœurs finlandaises crasseuses et mal éduquées c’est comme une collision brutale et frontale. On les découvre à la foire, rare lieu où elles daignent frayer avec leurs semblables (quoique… elles semblent en effet faites d’un autre bois), dégoûtantes, provocantes, grossières, analphabètes et gouailleuses ; elles vendent framboises sauvages, peaux de bêtes -d’ours notamment. Bien obligées si elles veulent acheter bière, gnôle, cigarettes et essence pour le quad, saucisses et chips.
Johanna, Tania, Tiina, Simone, Aune, Laura et Elga ont toutes un caractère bien distinct, même si elles font corps pour survivre depuis qu’elles sont orphelines. L’ainée, Johanna, voue un culte à son père décédé, célèbre chasseur d’ours, et applique ses règles : se méfier de la société des humains et particulièrement des hommes, du pasteur, des assistantes sociales, de l’école, des huissiers. Elles sont hors registres, complètement sauvages dans la forêt, en autarcie. Et elles vont fuir encore plus loin, pour être sûres de ne pas risquer d’être embêtées, pour vivre à leur façon, la seule qu’elles connaissent à vrai dire. Elles rotent, pètent, pissent debout, se bagarrent sans cesse, jurent comme des charretiers.
L’entente entre elles, une force, une nécessité mais aussi une limite, se complexifie lorsqu’elles s’isolent complètement dans un endroit reculé de la forêt, et qu’elles font face à la faim et au froid. La rudesse de l’aînée, son radicalisme, empêchent certaines des plus sensibles de s’épanouir, comme par exemple Elga qui rêve de lire et d’exploiter ses fraîches connaissances en la matière, ou Laura qui n’aime rien tant que de sculpter des petits figurines malgré ses yeux de myope.
On lit ce livre avec le nez, et les odeurs ne sont pas toujours ragoûtantes. Ça ne sent pas que le sapin ou l’écorce de bouleau. Ce ne sont pas des grandes fans de savon, ni de ménage, et les peaux d’ours écorchés corsent l’affaire. On suit leur cheminement avec passion tant l’immersion est totale dans cet univers brut et sauvage, en s’émerveillant des reparties salées qu’elles se servent mutuellement, avant de se cogner jusqu’à faire valser des dents. Mais cheminement, il y a. Je n’en dis pas plus car le roman, inspiré d’un conte finlandais racontant les aventures de sept frères, est turbulent et haletant de bout en bout. Vont-elles survivre dans le froid ? Comment vont-elles échapper à la ville qui semble être le seul salut possible ? Ne vont-elles pas s’entretuer ou sombrer dans la folie ?
J’ai adoré cette histoire et le ton. Ces sœurs sont de vraies dures à cuire, des âmes bouillonnantes qui font jaser toute la région. Leur évolution est habilement menée, et leur amour de la forêt et de la liberté ne se trahit pas. On assiste à l’éclosion de leurs natures profondes. Il s’en est fallu d’un cheveu pour qu’elles y parviennent seules. Un conte féministe oui, assurément, avec de vraies héroïnes fortes et courageuses, un récit au verbe haut, débordant de vie et culotté. De la dynamite.
Je suis un peu dépitée de l’avoir si goulûment dévoré, aussi goulûment que Tiina aurait bu sa flasque de whisky, je ne crois pas que ce type de livre coure les rues. J’espère que d’autres romans d’Anneli Jordahl seront traduits, je suis addict de son écriture rigolarde et irrévérencieuse.
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