#JUSTE AVANT DE MOURIR
Explore tagged Tumblr posts
jules-and-company · 2 years ago
Text
l’enfer c’est pas les autres c’est ce moment spécifique de la série
1 note · View note
kilfeur · 8 months ago
Text
Vu le dernier chapitre de Wakfu la grande vague, je me demande ce que dit Amalia sur Aurora, sur le fait qu'elle est ignorante de leurs coutumes, ne révèle pas en soi une forme d'hypocrisie ? Alors avant que vous venez m'incendier, laissez moi m'expliquer ! Quand elle a dû gérer le conflit entre le peuple Sadida et celui des éliatropes. Elle s'est mise du côté des Eliatrope malgré que tout comme Aurora, ils sont tout aussi ignorants de leurs coutumes. Bien que les Eliatropes sont un peu plus justifiés car ce sont des enfants venant d'un autre monde.
Mais pour le peuple Sadida, c'est un changement un peu trop brusque. Il ne s'est écoulé environ un an si je me trompe pas. C'est trop peu pour s'adapter avec un peuple qui vient d'arriver et l'autre qui a vécu depuis leur naissance ! Le peuple Sadida a l'impression que leurs voix ne sont pas entendu par leur reine. Et même si Yugo a son mot à dire, ça ne ferait qu'empirer les choses. Ils n'avaient pas la patience ni l'écoute envers le peuple Eliatrope ! Alors pourquoi ce serait différent avec le roi des éliatropes ? Et même si il est le mari d'Amalia, ça ne jouera pas non plus à sa faveur. D'ailleurs, il serait même possible que son peuple l'accuse de favoritisme envers les éliatropes. Ce qui pourrait très vite dégénérer et les Osamodas en profiteraient pour favoriser Aurora pour la prise du pouvoir !
Tumblr media
Pour en revenir à Amalia, je trouve cette phrase intéressante car suite au choc d'apprendre la "grossesse" d'Aurora ainsi que le conflit entre les Sadida et les éliatropes. Elle n'arrive pas à réfléchir correctement ! En tant que reine, elle se sent impuissante, ne sachant plus quoi faire. Elle est censé les guider, les écouter, veiller sur eux mais n'arrive pas à trouver la solution qui pourrait contenter tout le monde. Pensant que "moralement" c'est ce qu'Armand aurait voulu or ce dernier avant de mourir, lui a confié le royaume. Montrant qu'il a justement confiance en elle pour endosser ce rôle et de permettre à leur royaume de prospérer !
Honnêtement si Armand avait survécu, je pense qu'il serait tiraillé. Car si la grossesse est vrai, alors au fond il aurait voulu ramener Aurora et son "enfant" auprès de lui mais de l'autre, il ne veut pas trahir sa soeur. Mais si elle est fausse, il serait toujours autant tiraillé mais serait du côté de sa soeur. Bien qu'il aura des regrets concernant Aurora. Car ouais même si ce couple n'était pas l'idéal non plus, je leur accorde que leur amour l'un pour l'autre était sincère ! Et d'une certaine manière, le fait qu'Aurora veuille reprendre le trône même si par les manigances de son père, c'est aussi pour récupérer la seule chose qui reste de son bien aimé ! Après ça n'excuse pas le comportement d'Aurora ni ses actes. Mais son amour pour Armand donne un côté sympathique au personnage.
Given the last chapter of Wakfu the great wave, I wonder if what Amalia says about Aurora, about her being ignorant of their customs, doesn't in itself reveal a form of hypocrisy? So wait before you come bashing me, let me explain! When she had to deal with the conflict between the Sadida people and the eliatropes. She sided with the Eliatropes despite the fact that, like Aurora, they are equally ignorant of their customs. Although the Eliatropes are a little more justified, as they are children from another world.
But for the Sadida people, the change is a little too abrupt. It's only been about a year, if I'm not mistaken. That's not enough time to adapt to one people who've just arrived and the other who've lived since they were born! The Sadida people have the impression that their voices aren't being heard by their queen. And even if Yugo had his word to say, it would only make things worse. They didn't have the patience or the willingness to listen to the Eliatrope people! So why should it be any different with the King of the Eliatropes? And even if he was Amalia's husband, that wouldn't work in his favor either. In fact, it's even possible that his people will accuse her of favoritism towards the eliatropes. This could very quickly degenerate, and the Osamodas would take advantage of the situation to favor Aurora's claim to the throne!
As for Amalia, I find this sentence interesting because it follows the shock of learning of Aurora's “pregnancy” and the conflict between the Sadida and the eliatropes. She can't think straight! As queen, she feels powerless, not knowing what to do. She's supposed to guide them, listen to them, watch over them, but she can't find a solution that will make everyone content. Thinking that “morally” this is what Armand would have wanted, he entrusted her with the kingdom before he died. Showing that he trusts her to carry out this role and allow their kingdom to prosper!
Honestly, if Armand had survived, I think he'd be torn. Because if the pregnancy is true, then deep down he would have wanted to bring Aurora and her “child” back to him, but on the other hand, he doesn't want to betray his sister. But if it's false, he'd still be torn, but he'd be on his sister's side. Although he will have regrets about Aurora. Because yeah even if this couple wasn't ideal either, I'll grant them that their love for each other was sincere! And in a way, the fact that Aurora wants to take back the throne, even if through her father's shenanigans, is also to recover the only thing left of her beloved! This doesn't excuse Aurora's behavior or her actions. But her love for Armand gives her character a sympathetic side.
31 notes · View notes
kibbits · 26 days ago
Text
Ignore that its 3am and that ive been in bed for like 3h unable to sleep
I'm thinking of that Cowboys Fringants musical I went to see on the 22nd
And how just under 2k people sang with and *to* the dying main character on stage about how life is so short, like a shooting star, and how you shouldn't spend your free time trying to gather up free time, and the actors threw paper airplanes into the audience and we kept them flying the whole time while singing
God that musical was Something. The way they had the aging rockstar character finish his life/song on stage and just continue singing and walking off-stage through the fire exit, singing about how he's done and has nothing left to give and just turn off the big lights, will you? You can start sweeping around him, he just needs the safety lights, it's just us here, he's done, show's over
Cowboys fringants have so many songs about the fragility of life and the beauty of "lowly" people's lives. La Reine makes me bawl like a baby every time (it's about a homeless old lady who everyone remembers so so fondly who has a smile and a welcoming embrace for everyone and she's found frozen dead in the snow one morning after a very full and eventful life but no one even knows her name or anything about her, but everyone cries)
Also goddamn it's so weird when you spend most of your life feeling like things are "cringe" in your mother tongue and likewise it's "annoying" that the government has to put *laws* into place to try and preserve it, but actually theres beautiful things made with it, and actually yeah it's worth protecting, especially between a huge part of the country speaking (and expecting you to speak) English, and a big influx of France French speakers who flock to the expensive neighborhoods and who are often given management jobs over locals, and who refuse to mingle, and who mock your accent and "improper" french while English speakers mock you for insisting that there's a big difference between the two or getting mad when you point it out. And also your own government loooves to sell you out as cheap, dumb labor
Anyway. The musical was sad, and beautiful, and infuriating, and grand, and it was just about a bunch of regular weirdoes - truckers, and single moms, and junkies, and insurance salesmen (and Johnny Flash fjdjd) - stuck together in some weird limial circus cabaret bar and it was wonderful
Anyway
Et si je m'arrête un instant pour te parler de la vie,
Si je m'arrête un instant pour te parler de la vie. J'constate que, bien souvent, on choisit pas, mais on subit. Et que les rêves des ti-culs s'évanouissent ou se refoulent dans cette réalité crue qui nous embarque dans le moule.
La trentaine, la bedaine, les morveux, l'hypothèque, les bonheurs et les peines, les bons coups et les échecs.
Travailler, faire d'son mieux, n'arracher, s'en sortir, et espérer être heureux un peu avant de mourir.
Mais au bout du ch'min, dis-moi c'qui va rester~
De notre p'tit passage dans ce monde effréné. Après avoir existé pour gagner du temps, on s'dira que l'on était finalement...
Que des étoiles filantes! 🌠
9 notes · View notes
thebusylilbee · 2 months ago
Text
Le poète Mosab Abu Toha, qui a pu fuir Gaza quelques semaines après le début de l’anéantissement du territoire palestinien, publie un saisissant recueil de textes à la résonance aujourd’hui décuplée. Entretien.
« Dans le ventre de nos mères / Nous sommes hantés par la peur / De mourir / Avant de vivre »
Bien qu’écrit avant le carnage sans fin à Gaza, le recueil de poésie du poète palestinien Mosab Abu Toha, Ce que vous trouverez caché dans mon oreille (Éditions Julliard, traduit par Ève de Dampierre-Noiray), qui vient de paraître en français, résonne aujourd’hui avec une force décuplée.
Il montre la continuité entre le martyre inhumain que subit aujourd’hui la bande de Gaza, et les violences des années précédentes, que le jeune écrivain a vécues dans son être et dans sa chair, comme le montre encore la cicatrice d’un éclat de schrapnel qui l’a blessé à la base du cou.
Ayant pu fuir Gaza en décembre 2023, après les premières semaines de bombardement qui ont suivi le 7-Octobre, Mosab Abu Toha était récemment de passage en France. Entretien.
Mediapart. Un de vos poèmes s’intitule « Where is home ? ». Comment répondriez-vous à cette question aujourd’hui ?
Mosab Abu Toha. Lorsque j’ai écrit ce poème en 2022, ma maison était encore debout. Aujourd’hui, elle n’est plus qu’un tas de décombres. Et elle est située dans un lieu occupé par l’armée israélienne, et donc inaccessible. Non seulement ma maison n’existe plus, mais même l’accès aux décombres est interdit.
Nous avons perdu tant de lieux, tant de proches, dont nous ne savons même pas ce qu’ils sont devenus. Le mari de ma sœur a été enlevé alors qu’il se déplaçait du nord de Gaza vers le sud avec ses enfants, et nous n’avons aucune idée de l’endroit où il se trouve.
Le cousin de ma femme a été enlevé alors qu’il se trouvait dans un convoi d’ambulances, après avoir été blessé lors d’un bombardement qui avait tué son père, sa mère et ses trois sœurs. Aux pertes réelles s’ajoute le fait que nous ne savons rien.
Quand on lit aujourd’hui votre livre, on a l’impression qu’il parle de Gaza maintenant, alors qu’il a été écrit avant le 7-Octobre et le carnage infligé à l’enclave palestinienne…
En tant que poète palestinien, je ne considère pas les poèmes comme un groupe de mots fixés sur la page, mais comme des choses qui se produisent au présent. Certains de mes poèmes écrits il y a plusieurs années, comme celui sur cette famille entière éliminée par Israël le 14 mai 2021, s’actualisent avec la disparition totale de milliers de familles depuis le 7-Octobre. Certaines des personnes dont je parle dans ce livre et qui étaient encore vivantes alors ne sont plus parmi nous, comme mes trois cousines germaines.
Si mon livre peut donner l’impression que c’est la même chose qui se passe aujourd’hui comme hier, c’est parce que je parle du même assassin – Israël – et de ses complices : les États-Unis et les pays européens qui arment et soutiennent Israël.
"Les Gazaouis n’attendent plus rien des Occidentaux ; ils ne s’inquiètent plus des frappes aériennes nocturnes ; ils attendent la mort."
Mais combien de fois les Nations unies ont-elles averti que Gaza était devenu, avant le 7-Octobre, un territoire invivable ? Qu’est-ce que le monde attendait des Palestiniens ? Sommes-nous destinés à vivre dans une cage et sous siège ? Nous ne sommes pourtant pas des animaux sauvages. La paix signifie-t-elle que nous devons juste accepter notre sort inhumain ?
Moi, j’ai 32 ans, je n’ai jamais vu un avion civil voler au-dessus de mon pays, puisque nous n’avons pas d’aéroport. Dans ma génération, je suis un des seuls à avoir trouvé du travail. Nous demandons juste à pouvoir vivre dans notre pays, à pouvoir en sortir parfois, à pouvoir y revenir, à pouvoir voyager, à pouvoir construire une maison, se marier, avoir des enfants…
Face à la masse de témoignages, visuels comme écrits, que nous avons sur la destruction de Gaza, sans que cela permette d’arrêter les massacres, comment continuer à écrire ?
C’est vrai que j’ai parfois envie d’abandonner. Je parle à tellement de gens à Gaza qui me disent qu’ils préfèrent aujourd’hui mourir que de continuer à vivre comme cela, en étant déplacés cinq fois, dix fois, vingt fois, et en étant privés de tout.
Beaucoup de personnes qui ont obéi aux ordres de se déplacer ont vu que cela n’empêchait nullement d’être tué et refusent de bouger à nouveau. Pourquoi courir en espérant sauver sa vie si, finalement, il n’y a que la mort devant ? Les Gazaouis n’attendent plus rien des Occidentaux ; ils ne s’inquiètent plus des frappes aériennes nocturnes ; ils attendent la mort.
Mais si je continue à écrire, c’est parce que je veux honorer toutes ces personnes dont l’histoire n’est pas racontée, dont les visages ne sont pas connus. C’est vrai qu’il est difficile d’écrire aujourd’hui, comme les survivants de l’Holocauste ou du génocide arménien, qui espéraient que leurs témoignages empêcheraient l’horreur de se reproduire. On voit ce qu’est devenu l’espoir du « plus jamais ça ». Mais cela fait maintenant quatorze mois qu’Israël est engagé dans un génocide, et comme poète, je me sens tenu de montrer ce que cela signifie.
Comment expliquez-vous l’inaction de la communauté internationale ?
Je pense que cela vient du racisme enraciné dans les cœurs et les esprits. Pourquoi l’Occident a-t-il de l’empathie pour certaines personnes et pas pour d’autres ? Pourquoi êtes-vous solidaires de certaines personnes et pas d’autres ? Comment pouvez-vous continuer à alimenter la propagande israélienne ? À parler encore et encore de bébés décapités ? Et pourquoi parler autant des victimes israéliennes et si peu des Palestiniens qui, même avant le 7-Octobre, ont été enterrés et décapités par des bombes israéliennes ? Les Palestiniens ne sont tout simplement pas perçus comme des êtres humains.
Et, en dépit du fait qu’une grande partie du monde ne nous considère pas comme étant des êtres humains, nous ne perdons pas notre humanité. Ce sont les Israéliens qui perdent leur humanité lorsqu’ils nous tuent comme cela, lorsqu’ils font exploser nos maisons, lorsqu’ils se filment en train de porter les sous-vêtements de nos sœurs et de nos mères, ou lorsqu’ils filment des vidéos où on les voit rire devant nos vies détruites.
"Je n’ai jamais rien vu de tel. Cela se passe en direct. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas."
Que tout cela se produise est une chose, mais que cela continue en est une autre. Pourquoi l’Occident continue-t-il de soutenir des personnes qui se comportent comme cela ? Je peux comprendre que des alliés d’Israël comme le sont les États-Unis affirment le droit de leur allié à se défendre.
Mais là nous parlons de personnes affamées, d’hôpitaux bombardés, d’abris scolaires anéantis, de gens assassinés seulement parce qu’ils se trouvaient dans la rue, et sur les corps desquels des chars roulent. Je n’ai jamais rien vu de tel. Cela se passe en direct. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas.
Au Cambodge, au Kurdistan, il y a eu des tentatives de dissimuler la volonté génocidaire. Mais là, les habitants de Gaza ont tout fait – ont fait l’impossible – pour montrer ce qui se passait, en dépit des coupures d’électricité, du réseau internet ou du téléphone.
Quand les habitants de Gaza réussissent à se connecter à certains réseaux, ils témoignent immédiatement de l’attaque aérienne qu’ils ont subie, ils consacrent l’énergie qui leur reste à télécharger une vidéo pour que des personnes à l’extérieur puissent la voir. C’est inimaginable.
Pensez-vous que la culpabilité occidentale vis-à-vis de la Shoah puisse expliquer le soutien sans faille aux actions criminelles d’Israël ?
L’Holocauste n’est pas mon problème en tant que Palestinien. Je n’ai tué aucun juif en Europe. Je suis solidaire de ce qu’a vécu le peuple juif. Mais lorsque mes parents ont été expulsés de leur terre en 1948, ils n’avaient ni radio ni télévision, ils ne lisaient pas les journaux, ils savaient à peine ce qui était arrivé aux Juifs d’Europe. Ils s’occupaient de leurs champs et allaient parfois nager dans la mer.
Si l’Occident se sent coupable vis-à-vis des Juifs, il a des responsabilités vis-à-vis des Palestiniens. Encouragez donc les Israéliens à faire la paix plutôt qu’à continuer de nous tuer par milliers. À chaque fois que j’entends un gouvernement occidental expliquer qu’Israël a le droit de se défendre, je me demande pourquoi on n’entend pas affirmer aussi que le peuple palestinien a le droit de vivre.
« À Gaza, on ne sait pas de quoi on est coupable », écriviez-vous. Jusqu’où peut aller selon vous la punition collective engagée par Israël au lendemain du 7-Octobre ?
Vivre à Gaza, c’est comme vivre dans un roman de Kafka. Je suis né dans un camp de réfugiés en 1992, mais je ne savais pas ce que cela signifiait, à savoir que je serais un réfugié à vie. Je ne pouvais pas imaginer que je serais blessé dans une frappe aérienne israélienne parce que l’Occident a persécuté les Juifs d’Europe.
Et c’est ce même Occident, et particulièrement les États-Unis, qui est complice de génocide, puisque lorsqu’on fournit des armes plutôt que d’exiger un cessez-le-feu, en réalité, vous êtes davantage qu’un complice, vous êtes aussi auteur de ce génocide.
La punition collective des Palestiniens a débuté en 1948 et continue donc de s’exercer depuis des décennies, il est donc difficile de s’imaginer jusqu’où elle peut aller.
"Célébrer notre résilience et notre capacité à endurer le pire ne nous est d’aucune aide."
La « somoud », cette « résistance-résilience » qui désigne la manière des Palestiniens et Palestiniennes de tenir à sa terre et de refuser l’occupation israélienne, en dépit d’un rapport de forces inégal, peut-elle persister, vu l’échelle des deuils et des destructions ?
Quand j’affirme que mon peuple tient bon et n’abandonne pas, même dans les circonstances les plus sombres, c’est pour désigner la manière dont les Palestiniens et les Palestiniennes sont capables de créer de la vie à partir de rien, même sous les décombres de leur maison.
Mais c’est vrai que les habitants de Gaza ont une limite, que la manière dont ils sont célébrés comme des héros peut masquer. Célébrer notre résilience, le fait que nous serions inébranlables, notre capacité à endurer le pire, et nous glorifier, ne nous est d’aucune aide.
Je n’écris pas pour qu’on me dise que ma voix est importante, que mes mots permettent de dire l’horreur, mais pour que vous fassiez quelque chose pour moi et mon peuple. Pour moi la langue est un outil, pas une fin. Ce serait peut-être différent si j’écrivais sur les animaux, les arbres, les oiseaux, les plantes, mais j’écris sur Gaza.
Je vous conjure ainsi de changer le monde, d’apporter la paix et la dignité à mon peuple. Nous n’en pouvons plus d’être réduits à la survie. Nous voulons vivre, aller au restaurant avec des amis, prendre un petit-déjeuner, regarder un match de football, emmener nos enfants au zoo. Je rêve de pouvoir attendre ma valise sur le carrousel d’un aéroport à Gaza, comme le font des millions de voyageurs dans le monde chaque jour.
Mais aujourd’hui je déteste le mot « paix », parce qu’il est vide de sens. Ce mot n’a plus de sens s’il n’est pas accompagné de justice. La paix sans la justice, ce n’est que de la merde. La « paix » que l’on attend des Palestiniens consiste seulement à mourir en silence, à mourir « pacifiquement », à mourir sans faire de problème.
Comment continuez-vous à écrire sur Gaza depuis que vous en êtes parti ?
Le paradoxe est que j’ai davantage accès à ce qui se passe à Gaza depuis que je suis parti que lorsque je m’y trouvais encore et que je n’avais un accès qu’aléatoire à Internet et au réseau téléphonique. Aujourd’hui, il m’est plus facile d’avoir accès aux nouvelles, de les traduire et de les partager. Il m’arrive d’être informé de nouvelles que les habitants et habitantes de Gaza ignorent. Lorsque j’appelle mon beau-père, qui se trouve dans le nord de la bande de Gaza, il me demande des informations sur ce qui se passe autour de lui. Je lui dis où se trouvent les chars, qui a été tué.
Depuis que je suis hors de Gaza, je ne peux rien faire d’autre qu’écrire. J’aimerais pouvoir protéger ma famille, mon peuple, mais je suis tellement impuissant. Imaginez que vous soyez un journaliste faisant un reportage sur un massacre, mais que vous connaissiez les gens qui sont tués : c’est ce que je vis aujourd’hui. Quand je m’informe sur les personnes qui sont mortes, je vois beaucoup de noms d’anciens élèves, de voisins, de cousins…
Comment avez-vous réussi à partir ?
J’ai quitté Gaza le 2 décembre de l’année dernière par l’intermédiaire de l’ambassade des États-Unis, grâce au fait que mon plus jeune enfant est citoyen américain et possède un passeport. J’ai pu partir avec lui. Ma seule valeur est d’être le père d’un citoyen américain, pas d’être palestinien.
Mais il ne faudrait pas croire que cette évacuation des personnes détenant un passeport occidental s’est faite par générosité ou par souci humanitaire. Cette évacuation n’a été motivée que par la volonté d’Israël de pouvoir massacrer à huis clos, sans risquer que la France, l’Allemagne ou les États-Unis protestent parce qu’il y aurait des morts parmi leurs concitoyens. Cela montre encore une fois que la vie des Palestiniens et des Palestiniennes n’a aucune valeur aux yeux du monde.
Qu’est-ce qu’on trouve aujourd’hui « caché dans votre oreille », maintenant que vous avez pu partir de Gaza et que le bruit des drones et des F16 s’est éloigné ?
J’entends toujours les mêmes sons : le bourdonnement des drones, l’explosion des missiles, le bruit des F-16, les sirènes des ambulances, les pleurs des enfants de Gaza, les cris des habitants. Tout cela je continue à l’avoir dans mon oreille, dès que je parle à ma famille qui est restée à Gaza. Mais s’ajoutent désormais d’autres choses : le bruit du métro à Paris, celui des avions qui décollent et atterrissent à New York, la musique dans un restaurant…
Joseph Confavreux
8 notes · View notes
clubvideotapes · 1 month ago
Text
Eyes Wide Shut, 1999
Tumblr media Tumblr media
Un jeune couple de la haute bourgeoisie vivant à New York, Bill Harford (Tom Cruise), un médecin brillant, et sa femme, Alice (Nicole Kidman), commissaire d'exposition, se rend à une réception mondaine pour la fête de Noël organisée par un riche patient de Bill, Victor Ziegler (Sydney Pollack). Bill y retrouve un vieil ami de l’université, Nick Nightingale (Todd Field), devenu pianiste professionnel. Ensuite, pendant qu'Alice se fait draguer par un Hongrois, Sandor Szavost (Sky du Mont), Bill se voit proposer un plan à trois par deux mannequins pour « aller jusqu'au bout de l'arc-en-ciel ». Il est interrompu par un appel de son hôte, car une de ses petites amies, Mandy (Julienne Davis), a fait une overdose de speedball. Mandy reprend ses esprits grâce à Bill et lui dit qu'elle lui doit la vie.
Le lendemain, après avoir fumé de la marijuana, Alice demande à Bill s'il a couché avec les deux filles. Il la rassure, mais elle lui révèle qu'elle a déjà été tentée de le tromper une fois et lui demande s'il n'a jamais été jaloux du désir qu'elle pouvait susciter chez les autres hommes. La discussion s'envenime, et Bill affirme qu'il pense que les femmes sont plus fidèles que les hommes. Alice lui confie alors un de ses fantasmes : avoir une aventure avec un officier de la marine. Ébranlé, Bill est contacté par la fille d'un patient qui vient de mourir. Il se rend sur place et, dans sa douleur, Marion Nathanson (Marie Richardson) l'embrasse de manière impulsive et lui avoue qu'elle l'aime. Bill la repousse avant que son fiancé, Carl (Thomas Gibson), n'arrive. Déstabilisé, Bill s'en va et erre dans les rues où il rencontre une prostituée, Domino (Vinessa Shaw). Bill se laisse charmer, mais juste au moment où Domino commence à l'embrasser, Alice appelle Bill, qui quitte Domino, gêné et de manière maladroite. Il va alors dans un club de jazz rejoindre Nick, qui lui apprend qu'il se rend parfois à des soirées « spéciales » où il doit jouer du piano les yeux bandés. Bill, intrigué, réussit à obtenir plus de détails : pour être admis, il faut un costume, un masque et un mot de passe (Fidelio). Bill cherche un magasin de costumes et offre au propriétaire, M. Milich (Rade Serbedzija), une somme généreuse pour louer un costume. Dans le magasin, Milich surprend sa fille adolescente (Leelee Sobieski) en compagnie de deux hommes japonais et lui exprime sa colère à propos de leur manque de décence.
Bill prend un taxi pour se rendre au manoir indiqué par Nick. Il donne le mot de passe et découvre à l'intérieur un rituel sexuel quasi religieux. Bien qu'elle soit masquée, une femme s'approche de Bill et le met en garde en lui affirmant qu'il n'aurait jamais dû se rendre ici et qu'il est en danger. Elle est ensuite emmenée par quelqu'un d'autre. Bill commence à errer dans le manoir, passant d'une pièce à l'autre, où il découvre des groupes d'hommes masqués pratiquant différents types d'actes sexuels, tandis que d'autres observent. Il est interrompu par un portier qui lui explique que le chauffeur de taxi souhaite lui parler de toute urgence au portail du manoir. Il le suit, et Bill se retrouve dans la salle de rituel, où le maître de cérémonie, déguisé en rouge, le questionne sur un second mot de passe pour quitter le manoir. Bill avoue qu'il l'a oublié. Le maître de cérémonie insiste pour que Bill « retire gentiment son masque » ainsi que ses vêtements. Soudain, la femme masquée qui avait essayé d'avertir Bill intervient. Elle demande à être punie à sa place. Bill est reconduit à la sortie du manoir et on l'avertit de ne parler à quiconque de ce qui s'est passé.
Juste avant l'aube, Bill arrive chez lui, se sentant coupable et confus. Il trouve Alice riant fortement dans son sommeil et la réveille. Alors qu'elle est en train de pleurer, elle lui explique qu'elle a fait un rêve troublant dans lequel elle faisait l'amour avec l'officier de marine et beaucoup d'autres hommes, riant à l'idée que Bill les regardait. Le matin suivant, Bill se rend à l'hôtel de Nick, où le réceptionniste (Alan Cumming) lui explique que Nick, effrayé et présentant des traces de coups, avait été emmené à cinq heures du matin par deux hommes très costauds, bien habillés et à l'air patibulaire. Nick a essayé, en partant, de passer une enveloppe au réceptionniste, mais celle-ci a été interceptée par les deux hommes qui l'ont emmené en voiture.
Bill ramène son costume au magasin de location, mais le masque est manquant. Milich explique, avec sa fille à ses côtés, qu'il peut fournir d'autres faveurs à Bill et « qu'il n'est pas nécessaire que ce soit un costume ». Les deux mêmes Japonais que la veille s'en vont du magasin, Milich laisse entendre à Bill qu'il a vendu sa fille pour qu'elle se prostitue. Bill retourne au manoir avec sa propre voiture. Un homme vient à sa rencontre près du portail de la propriété et lui remet une lettre l'avertissant de cesser immédiatement toutes ses investigations. De retour chez lui, Bill repense aux rêves d'Alice alors qu'il la regarde aider leur fille à faire ses devoirs.
Bill commence à reconsidérer les différentes propositions sexuelles de la nuit précédente. D'abord, il appelle Marion, mais raccroche lorsque Carl répond au téléphone. Ensuite, Bill se rend à l'appartement de Domino avec un cadeau. Sa colocataire, Sally (Fay Masterson), est chez elle, mais Domino n'est pas là. Après que Bill a tenté de séduire Sally, elle lui révèle que Domino a été testée positive au VIH. Bill quitte l'appartement, suivi par un homme. Après avoir lu un fait divers dans le journal concernant une reine de beauté décédée d'une overdose, Bill examine le corps à la morgue et l'identifie comme étant Mandy. Bill est convoqué à la maison de Ziegler, où ce dernier le confronte aux événements des derniers jours. Ziegler était l'un des participants à l'orgie rituelle et celui qui a identifié Bill ainsi que son contact avec Nick. Sa propre position au sein de l'organisation secrète est compromise par l'intrusion de Bill, depuis que Ziegler a recommandé Nick comme pianiste.
Ziegler affirme qu'il a fait suivre Bill pour sa propre protection et que les avertissements émis contre lui étaient de nature à l'effrayer pour l’empêcher de parler de l'orgie. Mais il lui explique que la société peut mettre ses menaces à exécution, disant à Bill : « Si je te disais leurs noms, je ne pense pas que tu dormirais aussi bien. » Bill demande des explications au sujet de la mort de Mandy, qu'on identifie par Ziegler comme la femme masquée qui s'est sacrifiée pour éviter à Bill d'être puni, ainsi que sur la disparition de Nick, le pianiste. Ziegler explique qu'il est sûrement bien en sécurité dans sa maison à Seattle. Il ajoute que la « punition » était une sorte de mise en scène orchestrée par la société dans le but d'effrayer Bill et qu'ils n'ont rien à voir avec la mort de Mandy. Il explique que c'était une prostituée et une toxicomane, et qu'elle est morte d'une overdose accidentelle. Bill ne sait pas si Ziegler dit la vérité au sujet de la disparition de Nick et de la mort de Mandy, mais il ne veut pas en savoir plus et préfère laisser tomber.
Quand il rentre chez lui, Bill trouve le masque loué sur son oreiller, à côté de sa femme. Il s’effondre en pleurs et décide de révéler toute la vérité à Alice sur les deux derniers jours. Le lendemain, ils se rendent dans un magasin de Noël avec leur fille. Alice le rassure en lui disant qu'ils devraient être pleins de gratitude d'avoir survécu, qu'elle l'aime et qu'il y a une chose qu'ils doivent absolument faire dès que possible. Bill lui demande de quoi il s'agit, elle répond simplement : « Baiser »
7 notes · View notes
exilenpagaille · 4 months ago
Text
Je viens de faire une paralysie du sommeil juste avant de me réveiller. Je n’ai pas eu d’hallucinations visuelles mais en même temps j’étais sur le ventre avec la couverture très à haute donc je voyais rien. J’avais jamais eu ça avant et j’ai l’impression que ça a duré super longtemps alors que je suis pas sûr que ça ait dépassé quelques secondes-minutes. C’est juste traumatisant d’essayer de toute tes forces de te lever sans y arriver san rien sentir, surtout quand tu penses en mourir 🥲.
12 notes · View notes
cricxuss · 4 months ago
Text
Tumblr media
tu auras beau ô têter l'air
de la pointe de ta langue
en quête d'un souffle second
ou battre des quatre fers
ô plongé dans ta vulve
toute engorgée de ses eaux
à t'en anesthésier
jusqu'à la garde
à t'en époumoner
jusqu'à la butée
je t'en priverais
je t'en raréfierais
à chacun de mes retraits
comme à chacune de mes poussées
de moi je
te remplirais
ce n'est qu'au bord de l'hypoxie
ô avant que tu n'en bleuisses
ô juste avant le point critique
que je te délivrerais :
je veux te faire petit-mourir...
Divya Bliss
9 notes · View notes
morphinedoutretombe · 9 months ago
Text
Tumblr media
Ils m' appellent sorcière... Parce que je perçois ce qui les effraie tant... Je ne lis pas en eux comme dans un livre ouvert... Mais je sens la noirceur de leur âme... J'ai connu la mort avant la vie... Je n'ai cependant aucun don... Tout au plus maudite par mes ancêtres... Je n'ai pas de maître, ni d' adorateurs... Je suis un électron libre qui cherche sa place... Un voile me sépare de la réalité... J' aperçois les ténèbres tapies dans l'ombre... Cette sensation de ne pas être humaine... Ou justement trop... Je ne sais plus avec le temps... Si ma folie grandit ou si les autres deviennent fous... Je l'avoue... Mon regard est étrange... Ma peau souffre sous la chaleur du soleil... Pourtant les nuits d'été je reviens à la vie... Et je rêve de mourir à nouveau... Dans des bras pâles... Bercée par une voix d'outretombe... Autre que la mienne... Je parle parfois aux morts... Aucune réponse... C'est juste mes pensées qui dépassent mon imagination et mes désirs... Je voudrais juste une fois toucher l' irréel... Entendre sa voix... Me damner pour qu'elle revienne... Passer n'importe quel pacte pour revoir son sourire... Me rappeler ce qu'est le véritable amour... Comment vivre avec son fantôme qui me hante... Ce reflet qui lui ressemble...
18 notes · View notes
sloubs · 4 months ago
Text
j'ai mégenré une femme trans à la caisse de ma boutique JUSTE avant qu'elle s'en aille, j'ai envie de mourir .........."vous inquiétez pas, c'est parce que je suis en début de transition :)" non ma belle t'excuse pas c'est moi qui suis con comme une poutre vraiment pardon 😭
12 notes · View notes
chifourmi · 6 months ago
Text
[La suite de mon périple d'été]
Après être revenue d'Italie, j'ai eu un jour de repos où j'ai juste vu ma famille. Ça m'a fait du bien. On est allés au resto et on était tous hyper heureux. Y avait pas d'énergie négative comme d'hab, on s'effritait pas pour rien comme d'hab. C'est là que je me suis rendu compte qu'il était vraiment temps que je parte. Si on se voit une fois de temps en temps, ça se passe très bien. Le lendemain, ils sont partis en Crête. J'en ai profité pour inviter le musicien chez moi. Il m'avait trop trop manqué. Depuis mon retour, je suis à 100% à l'aise avec lui. Je saurais pas expliquer mais y a un truc qui a changé par rapport à avant que je parte. On a fait l'amour plusieurs fois et on a mangé des pizzas en regardant The last of us. Oui, j'avais toujours pas regardé la série. Honte à moi, je sais. Le lendemain je suis allée chez lui cette fois et comme sa chambre est bien plus pratique pour faire l'amour, on en a énormément profité mdr. On a fait que ça en fait, on s'arrêtait pas. On continuait même quand on en pouvait plus. C'était dingue. Et le lendemain, rebelotte.
Puis je suis rentrée chez moi pour faire mon sac parce que le musicien m'avait proposé d'aller à la mer pendant 3 jours avec lui et sa mère et j'avais accepté. Les 3 jours se sont bien passés. Je me suis trop bien entendue avec sa mère. Elle est admirable. C'est une business woman qui a perdu son mari quand ses enfants avaient 14 et 18 ans. Dans son boulot, c'est la patronne. Et pourtant elle est très chill.
Sinon ce petit voyage nous a encore plus rapprochés avec le musicien. Il était en sevrage de beuh donc il était extrêmement aigri. Ça n'a pas toujours été facile mais on arrivait à communiquer. On ne s'est jamais disputés parce que c'est quelqu'un qui arrive à se remettre en question, hallelujah. Quand on parle, on arrive tous les deux à comprendre le point de vue de l'autre et on finit toujours par s'entendre sur un avis final nuancé. Y en a jamais un qui a complètement raison et un qui a complètement tort.
Sinon, tout était trop chouette. Il a réinstallé Pokemon Go pcq à chaque fois qu'il allait à la mer avec son frère c'était un peu un rituel. Du coup il m'a convertie et je suis toujours à fond dedans actuellement. Puis les balades sur la plage, la nourritureeee avec les fruits de mer bien frais omg, notre habituelle séance de dessin, les jeux d'arcade impayables, le petit mojito en terrasse, la glace en bord de mer, l'envie de le faire dans une cabine d'essayage,... D'ailleurs on l'a même pas fait du voyage pcq on l'avait tellement fait chez lui que je me suis chopée une infection urinaire.
Puis on est rentrés chacun chez soi et j'avoue que ça m'a fait du bieeeeen d'être enfin un peu seule. Pendant tout le mois, j'étais h24 avec des gens. J'ai rangé ma chambre, fait mes petites lessives, puis je me suis posée devant les sims en écoutant le podcast de Chloé Gervais. Et le soir, rebelote, j'ai vu une pote et on a organisé nos prochaines vacances en France début septembre. Et on arrive à aujourd'hui où cette fois j'ai vraiment rien de toute la journée, je suis trop contente. Pendant ce temps, le musicien s'envole en Espagne avec sa meilleure pote et la famille de sa meilleure pote. Là c'est le moment où tout le monde m'applaudit d'avoir autant évolué niveau jalousie. Merci, merci. J'ai totalement confiance en lui.
Et la semaine prochaine je fais du pet sitting où il y aura un chien, un chat et c'est pas tout parce qu'ils sont famille d'accueil pour chats donc y aura aussi une mère et ses chatons 😭😭😭😭😭 Je vais mourir d'amour!!!
Bref, tout va bien en ce moment!
(05/08/2024)
14 notes · View notes
frogofdayear · 1 month ago
Text
juste pour le vent
eh j'en ai maree d'être un putain de suicidaire ça me casse le couilles d vouloir mourir comme ça je peux pas dormir avant d'avoir atteint l'épuisement parce que je réfléchis trop et la journée je peux as réfléchir sinon j'ai envie de me tuer donc je j'ai juste des distractions dans tout les sens avec l'espoir que ça va bien partir tout seul mais je me rend bien compte que c'est pas possible vu que je mange 1 jour sur 2 AAAAAAA
5 notes · View notes
mrsines · 1 month ago
Text
L’instinct de Vérité
chapitre 9 : Vivre ou Mourir
»»————- ★ ————-««
Dans la lumière douce du matin, Maya était appuyée contre le comptoir de la cuisine, sa tasse de café entre les mains. Elle semblait pensive, fixant un point invisible devant elle. Emily entra dans la pièce, déjà habillée pour une journée au bureau, et l'observa un instant en silence.
« Alors, comment c'était ? » demanda Emily, feignant l'indifférence tout en ouvrant le réfrigérateur pour se verser un verre de jus d'orange.
Maya haussa légèrement les épaules sans tourner la tête. « Pas grand-chose. Juste un verre, un peu de musique. Rien de passionnant. »
Emily referma le frigo avec un bruit sec et s'appuya contre le plan de travail, ses bras croisés. « Vraiment ? Ça ne ressemble pas à Tara d'organiser quelque chose de... ordinaire. »
Un petit sourire étira les lèvres de Maya alors qu'elle portait sa tasse à ses lèvres. « Peut-être qu'elle voulait juste me détendre après tout ce stress. »
Emily fronça légèrement les sourcils. Elle ne pouvait pas dire pourquoi, mais il y avait quelque chose dans l'attitude de Maya qui l'agaçait. « Et toi, ça t'a détendue ? » demanda-t-elle, son ton un peu plus tranchant qu'elle ne l'aurait voulu.
Maya tourna enfin la tête vers Emily, une étincelle de malice dans ses yeux. « Vous êtes jalouse, Madame Prentiss ? »
Emily laissa échapper un rire nerveux. « Je ne vois pas pourquoi je le serais. »
Maya hocha la tête, son sourire s'élargissant légèrement. « Bien sûr. »
Emily soupira, agacée par la facilité avec laquelle Maya pouvait lire entre les lignes. « Je voulais juste savoir si tu avais passé une bonne soirée, c'est tout. »
« C'était agréable, » répondit Maya en revenant à son café. « Mais je préfère être ici. »
Cette dernière phrase, dite sur un ton léger, fit perdre à Emily toute sa contenance. Elle détourna les yeux, soudainement très concentrée sur son verre de jus d'orange.
⭒❃.✮:▹  ◃:✮.❃⭒
Au QG du BAU, l'équipe était en plein débriefing de l'enquête précédente. Tandis que JJ et Luke se retrouvaient dans la salle de repos, ils échangèrent des regards complices avant que JJ ne pose directement la question qui brûlait les lèvres de tout le monde.
« Alors, comment ça s'est passé hier soir avec Maya ? » demanda-t-elle, un sourire en coin. Luke acquiesça, l'air tout aussi curieux. « C'est toujours intéressant de voir nos collègues se détendre un peu. »
Tara, qui venait juste d'entrer, haussait un sourcil en entendant leur question. Elle secoua la tête avec un léger rire, amusée par l'insistance de ses collègues.
« Je vous arrête tout de suite, » répondit-elle fermement, bien que son sourire trahisse son amusement. « Il n'y a rien entre Maya et moi. Elle avait juste besoin de décompresser après toute cette pression. »
JJ et Luke échangèrent un regard déçu, mais ils ne pouvaient s'empêcher de sourire.
« Ah, dommage... On avait cru voir une petite alchimie entre vous deux, » dit Luke, un clin d'œil malicieux dans la voix.
Tara secoua la tête, mais un petit éclat d'amusement passa dans ses yeux. « Vous vous trompez. Maya et moi, c'est juste de la bonne compagnie, rien de plus. »
JJ, qui semblait particulièrement intéressée par la dynamique entre Emily et Maya, laissa tomber une question innocente, mais qui ne manqua pas d'attirer l'attention.
« Et Emily ? Comment elle a pris le fait que Maya soit sortie avec toi hier soir ? »
Tara haussait les épaules. « Je ne suis pas sûre. Elle a été un peu... distraite, mais ce n'était pas un problème. Maya avait juste besoin de se vider la tête, rien de plus. »
Luke sourit, ne cachant pas son amusement. « Intéressant... » Il se pencha légèrement vers Tara. « Tu dis ça, mais t'es sûr que tout le monde croit que c'est juste une histoire de décompresser ? »
Tara le fixa un moment, avant de répondre sur un ton plus sérieux : « Croyez ce que vous voulez, mais vous savez très bien qu'il n'y a rien à ajouter là-dessus. Maya et Emily ont leurs propres histoires à gérer. »
JJ et Luke échangèrent encore un regard, plus pensif cette fois. Ils savaient que Tara avait raison, mais la tension entre Maya et Emily, et les moments qu'elles avaient partagés ces derniers temps, étaient loin d'être passés inaperçus.
JJ, Luke et Tara se retrouvent dans la salle de repos, une idée un peu farfelue mais intrigante qui leur traverse l'esprit. Ils étaient tous les trois un peu trop curieux de ce qui se passait entre Emily et Maya. Alors qu'ils se lançaient dans un brainstorming, les regards complices et les sourires en coin étaient plus que suffisants pour que leurs collègues s'en doutent.
« Et si on faisait croire à Emily qu'il y a quelque chose entre Maya et moi ? » lança Tara en riant légèrement, bien consciente de la folie de l'idée.
Luke, toujours prêt pour une petite farce, se pencha en avant. « Je vois où tu veux en venir. Ça ferait une sacrée diversion et ça pourrait pimenter un peu les choses. » Il échangea un regard avec JJ, qui semblait également intéressée par cette idée.
« Mais pourquoi faire ça ? Emily est déjà à l'aise avec Maya. Peut-être un peu trop à l'aise. Ce n'est pas un secret que Maya ne la laisse pas indifférente. Si on peut l'aider à se rendre compte de ce qui se passe, tant mieux, non ? » répondit JJ, un petit sourire malicieux aux lèvres.
Tara hocha la tête, amusée mais pensant que l'idée était un peu excessive. « Disons juste que si ça nous aide à faire avancer les choses... » Elle haussait les épaules, l'air faussement innocente.
Mais juste à ce moment-là, Rossi fit son entrée dans la salle de repos, l'air de savoir exactement ce qui se tramait. Il croisa les bras, observant les trois agents avec un regard amusé mais légèrement exaspéré.
« Vous êtes en train de discuter de ce que je pense que vous êtes en train de discuter ? » demanda-t-il d'un ton sarcastique. Il les fixa un moment avant d'éclater de rire. « Vous êtes vraiment des gamins. »
JJ, Luke et Tara échangèrent des regards embarrassés, mais ils ne purent s'empêcher de sourire. Rossi, de son côté, n'avait pas l'air d'être très impressionné par leur idée.
« Franchement, vous n'avez rien de mieux à faire que de concocter des plans pour jouer avec les sentiments de vos collègues ? » dit-il, en secouant la tête. « Si vous voulez vraiment aider, concentrez-vous sur l'enquête. Maya et Emily sont adultes, elles peuvent gérer leurs propres affaires. »
Les trois agents baissèrent la tête, légèrement gênés mais toujours divertis.
« On sait, Rossi. On rigolait juste. Mais franchement, on dirait qu'on a tout vu ici... » dit Luke, un peu penaud.
Rossi, avec un sourire en coin, les poussa gentiment. « Vous m'étonnerez toujours... Maintenant, passez à autre chose et laissez Emily et Maya gérer leurs histoires à leur manière. »
Les trois agents échangèrent un dernier regard avant de quitter la salle de repos, conscients qu'ils venaient d'être un peu pris en flagrant délit par Rossi. Mais l'idée était peut-être trop tentante pour la laisser tomber si facilement...
⭒❃.✮:▹  ◃:✮.❃⭒
Dans la salle de réunion, toute l'équipe était rassemblée autour de la table, écoutant attentivement Pénélope qui, une fois de plus, avait l'air concentrée et prête à leur livrer des informations cruciales. Elle se tenait devant un écran, projetant les photos des victimes sur le mur blanc, une atmosphère grave et tendue s'installant.
« Comme vous pouvez le voir, » commença Pénélope en montrant les images, « ces victimes ont toutes disparu dans des circonstances mystérieuses. Elles ont toutes été retrouvées dans des endroits isolés, souvent dans des forêts, des entrepôts abandonnés, et dans un état... difficile à regarder. Elles ont été vidées de leur sang, et il n'y a aucune trace de lutte. »
Elle fit une pause pour laisser l'impact de ses mots s'imprégner dans l'esprit de l'équipe. Les visages étaient graves, certains, comme Emily, fixaient les photos avec une expression dure, d'autres, comme Maya, se concentraient davantage sur les détails de l'enquête, cherchant à comprendre les liens entre les victimes.
« Le modus operandi ici est alarmant. Ce ne sont pas des meurtres aléatoires, » continua Pénélope en changeant d'image. « Un réseau criminel est en jeu, visant des jeunes femmes vulnérables. Ils les recrutent par des annonces dans des clubs privés ou des bars de luxe, leur promettant des emplois bien rémunérés, comme assistantes personnelles ou hôtesses. Une fois qu'elles ont mordu à l'hameçon, elles disparaissent. »
Rossi leva la main pour poser une question. « Pénélope, tu dis qu'ils sont vidés de leur sang, mais est-ce qu'on a une idée de ce qu'ils en font ? »
Pénélope secoua la tête, son expression se durcissant. « Aucune idée pour l'instant, Rossi. C'est comme s'ils les utilisaient pour quelque chose. Mais nous n'avons pas encore trouvé d'indice qui pourrait nous aider à lier ça à un but précis. »
Maya, assise un peu plus loin, fronça les sourcils, pensant à la possibilité d'un rituel ou d'une pratique liée à un culte. « Et les lieux où les corps sont retrouvés... Est-ce qu'il y a un lien ? Une connexion géographique ou quelque chose qui pourrait nous indiquer la localisation du réseau ? »
Pénélope fit défiler les images des différents lieux de découvertes des corps. « À première vue, aucun lien évident. Mais les disparitions semblent se concentrer autour de certaines grandes villes, ce qui suggère qu'ils ont un réseau bien organisé. »
Emily, les bras croisés, observa les photos avec un regard dur, ses pensées s'éloignant un instant. « On dirait qu'ils sont bien préparés. Chaque mouvement semble calculé. Nous avons affaire à des professionnels. »
L'équipe écoutait attentivement, l'ambiance était de plus en plus sérieuse. Pénélope changea de diapositive, affichant des images de surveillance et des témoins. « Nous avons quelques pistes, mais elles ne sont pas concluantes. Les témoins parlent d'un homme toujours vu en compagnie de ces victimes, mais personne n'a pu l'identifier. Nous pensons qu'il pourrait être l'un des cerveaux de ce réseau. »
Un silence s'installa dans la pièce alors que tout le monde digérait les informations. Emily, qui n'avait pas encore parlé, se redressa légèrement. « On va devoir frapper fort et rapidement. Chaque minute compte. »
Rossi hocha la tête, regardant l'équipe dans son ensemble. « Nous avons un groupe organisé et bien huilé. Il va falloir procéder avec prudence. »
Luke et Tara, toujours très impliqués dans les investigations, échangèrent un regard. « On peut aussi essayer de faire parler les survivantes, si nous en retrouvons. Elles pourraient nous donner des informations précieuses. »
Pénélope acquiesça. « C'est une possibilité. Mais il faudra une couverture solide pour éviter de mettre les victimes en danger. »
Emily se tourna vers Maya, qui semblait particulièrement concentrée. « Maya, tu as une idée de la façon dont on pourrait entrer en contact avec eux ? »
Maya, légèrement hésitante mais déterminée, se leva et se tourna vers l'équipe. « Si ces criminels ont des connexions dans les clubs privés et bars, peut-être qu'on pourrait infiltrer l'un de ces lieux. Je pourrais essayer de jouer le rôle d'une nouvelle recrue. »
Emily fixa Maya pendant un moment, une expression indéchiffrable sur le visage. « Tu sais que ce genre de mission est risqué. Tu pourrais te retrouver dans une situation dangereuse. »
Maya lui lança un regard confiant. « Je suis prête. »
Emily déglutit et, après un instant, acquiesça, même si elle savait que cela allait la mettre dans une situation délicate.
Pénélope, se rendant compte que le temps pressait, conclut la réunion. « Très bien, tout le monde, on se met en action. Nous n'avons pas de temps à perdre. »
L'équipe se leva, chacun se préparant mentalement pour ce qui allait être une enquête complexe et risquée. Mais tous savaient que chaque détail comptait et qu'ils devaient agir rapidement pour arrêter ce réseau criminel avant qu'il ne fasse plus de victimes.
Dans la salle de réunion, l'équipe était en pleine réflexion sur la meilleure manière d'aborder cette enquête de plus en plus complexe. Maya, après avoir analysé les informations, proposa soudainement une idée audacieuse. Elle se tourna vers Emily et le reste de l'équipe.
« Je pense qu'on devrait faire une mission d'infiltration. Si ce réseau est aussi bien organisé que ce qu'on pense, on a besoin de se glisser dans l'un des clubs privés ou bars où ils opèrent. Je pourrais me faire passer pour une nouvelle recrue. »
Les regards des autres membres de l'équipe se croisèrent, certains visiblement sceptiques, d'autres plus réceptifs à l'idée.
Emily, comme prévu, ne tarda pas à réagir. Elle tourna la tête vers Maya avec un regard sévère. « C'est sans aucun doute le plan le plus stupide que t'aies jamais eu. C'est trop risqué. »
Maya fronça les sourcils, ne comprenant pas immédiatement la réaction d'Emily. Elle essaya de désamorcer la situation. « Je peux demander à mon père de me couvrir. Il pourrait m'aider à obtenir des informations et me donner une couverture. »
Cependant, avant qu'Emily ne puisse répliquer, Rossi prit la parole. « Maya, c'est une option, mais l'infiltration pourrait nous donner une chance d'obtenir des informations de l'intérieur. Emily a raison, c'est risqué, mais c'est probablement notre meilleure option. »
Maya se tourna alors vers Rossi, qui semblait plus enclin à accepter l'idée. « D'accord, mais c'est... »
Rossi la coupa gentiment. « Emily a raison aussi. Tu ne peux pas y aller seule. Il faut quelqu'un de confiance à tes côtés. »
Emily hocha la tête d'un air ferme. « C'est ça, tu ne vas pas y aller seule, Maya. Et, vu la situation, je viens avec toi. »
Maya la fixa, hésitante, mais Emily ajouta rapidement : « Tu peux dire ce que tu veux, mais je viens avec toi. Je ne vais pas te laisser toute seule là-bas. »
Maya sentit son cœur s'emballer un peu. Bien qu'elle n'ait pas initialement voulu d'Emily à ses côtés, la détermination d'Emily semblait indiquer quelque chose qu'elle ne pouvait ignorer. Pourtant, elle tenta encore de refuser, dans l'espoir de protéger Emily. « Emily, sérieusement, je peux le faire toute seule. Ce n'est pas une mission pour toi... »
Emily se pencha alors un peu plus près, son regard très direct. « Arrête. C'est décidé. Et ne me dis pas que tu vas essayer de m'empêcher de venir. »
Rossi, un léger sourire aux lèvres face à leur échange, fit un signe de tête. « Très bien. Si Emily insiste, alors on le fait. Mais soyez prêtes, ça ne sera pas facile. »
Maya se sentit partagée. D'un côté, elle n'aimait pas l'idée de mettre Emily en danger. Mais d'un autre côté, elle savait qu'elle avait quelqu'un de solide à ses côtés pour affronter cette mission risquée.
« D'accord, mais on doit être extrêmement discrètes, » ajouta Maya, résignée mais toujours déterminée.
Emily lui lança un sourire en coin. « T'inquiète pas, on va gérer ça. On s'en sortira, tu verras. »
Les autres membres de l'équipe observaient la scène, prenant mentalement des notes sur cette nouvelle direction que prenait l'enquête. Luke échangea un regard avec JJ, amusé par la tension évidente entre les deux femmes, mais sachant que cette mission serait tout sauf facile.
Pénélope, depuis son ordinateur, fit un léger signe de tête. « Je vais préparer tout ce qu'il faut pour vous couvrir. Vous aurez toutes les infos nécessaires. »
L'équipe se leva, prête à mettre en œuvre le plan risqué. Maya et Emily échangèrent un dernier regard, une compréhension mutuelle se formant dans le silence. Le travail d'équipe allait être mis à l'épreuve, et la mission d'infiltration ne serait pas sans risques. Mais avec un peu d'audace et une bonne dose de chance, elles pourraient percer les secrets du réseau criminel.
⭒❃.✮:▹  ◃:✮.❃⭒
Maya et Emily se préparaient dans la chambre d'hôtel où elles étaient logées pour la mission. Les deux femmes étaient habillées de façon similaire aux victimes du réseau criminel qu'elles cherchaient à infiltrer. Des tenues sexy, élégantes, et provocantes, mais dans le respect de leur couverture. Maya jeta un dernier coup d'œil dans le miroir avant de se tourner vers Emily.
« Tu es prête ? » demanda Maya, légèrement nerveuse.
Emily hocha la tête, son regard déterminé. « Plus que prête. Faisons-le. »
Les deux femmes sortirent de la chambre, et, ensemble, elles se dirigèrent vers le bar où l'équipe suspectait que le réseau criminel opérait. Une fois à l'intérieur, l'atmosphère était pesante, remplie de musique envoûtante et de conversations chuchotées. Le bar était à la fois accueillant et inquiétant, un lieu parfait pour leurs cibles, dissimulé dans l'ombre de la nuit.
Elles prirent place à une table au fond, l'ambiance tamisée les mettant légèrement sur leurs gardes. Maya posa son sac sur la chaise et lança un regard vers Emily, qui sembla plus concentrée que jamais.
« Tu veux un verre ? » demanda Maya, brisant un silence tendu.
Emily acquiesça sans répondre directement, se concentrant sur l'observation de la salle. Elles étaient en mission, mais il y avait aussi cette tension sous-jacente entre elles, un mélange de complicité et de réticence.
Maya fit un geste pour appeler le serveur, et bientôt, un verre de vin rouge et un cocktail arrivèrent. Elles trinquèrent sans un mot, se contentant de se regarder dans les yeux. Leurs regards étaient intenses, mais il n'y avait pas de place pour la faiblesse ici.
« On reste vigilantes, » dit Emily, son ton plus grave. « Pas de faux pas. »
Maya hocha la tête. « D'accord. »
Les minutes passèrent lentement alors qu'elles surveillaient les allées et venues des clients du bar. Emily et Maya se lancèrent parfois des regards, mais elles restaient concentrées sur leur mission. Elles étaient toutes deux conscientes des risques, mais aussi du fait qu'elles étaient seules dans cette affaire, à devoir compter l'une sur l'autre pour réussir.
En buvant son verre, Maya se sentit paradoxalement à la fois proche d'Emily et distante. Il y avait cette complicité née de leurs précédents échanges, mais aussi une grande tension non résolue. Emily, quant à elle, avait du mal à garder ses émotions en contrôle, mais elle savait qu'elles ne pouvaient pas se permettre de faiblir.
Les minutes passaient, les yeux s'échangeaient, mais rien ne brisait le silence lourd qui pesait entre elles. Elles savaient toutes les deux que ce qu'elles ressentaient ne pouvait être avoué, pas maintenant, pas ici.
Puis, après un moment, un homme s'approcha de leur table, attiré par leur présence évidente et leur attitude qui ne laissait rien paraître d'autre que de l'intérêt pour le réseau. Maya échangea un regard furtif avec Emily, avant de poser son verre.
« Bienvenue, mesdames, » dit-il, un sourire charmeur sur le visage. « Je vois que vous êtes nouvelles ici. »
Emily lui répondit par un sourire énigmatique. « Nous sommes ici pour nous amuser. Que recommandez-vous ? »
L'homme s'assit à leur table, et la mission était officiellement lancée.
Le suspect, un homme d'une trentaine d'années, observait Maya et Emily avec une attention minutieuse, comme s'il cherchait à déceler la moindre faiblesse. Son sourire était charmeur, mais ses yeux étaient froids, calculateurs. Il savait parfaitement comment manipuler les gens dans cet environnement, et les deux femmes étaient clairement ses proies.
Il s'assit près d'elles, sa posture décontractée mais mesurée. Maya sentit un frisson courir dans son dos, bien qu'elle essaie de ne rien laisser paraître. Emily, quant à elle, restait calme et concentrée, ses yeux cherchant des indices dans son comportement. Mais le suspect était malin. Il ne faisait pas d'erreurs. Il savait comment jouer son rôle de charmeur tout en masquant ses véritables intentions.
« Alors, qu'est-ce qui vous amène ici ce soir ? » demanda-t-il, son regard s'attardant sur Maya. Son ton était charmeur, mais son regard perçant ne laissait pas de place aux doutes.
Maya haussait légèrement les épaules, tentant de garder une attitude désinvolte. « Juste un peu de fun. On cherche quelque chose d'intéressant, on dirait qu'on a trouvé. » Elle sourit légèrement, un sourire feint, cherchant à paraître plus confiante qu'elle ne l'était réellement.
Emily, toujours aussi observatrice, intervint. « On aime vivre dangereusement, on espère que ce bar peut nous offrir cette expérience. » Elle déposa son verre, regardant l'homme avec un mélange d'amusement et de défi.
Le suspect ne sembla pas se laisser impressionner. Au contraire, il sourit, sa confiance en lui intacte. « Vous êtes des femmes intéressantes, » dit-il. « Et je pense qu'on pourrait avoir une très bonne conversation. »
Il se pencha en avant, plongeant son regard dans celui de Maya, et elle se sentit presque prise au piège. Il était comme un prédateur, mais il ne commettait pas d'erreur. Ses réponses étaient toujours parfaites, ses gestes mesurés. Aucune fausse note, aucune hésitation.
Emily observa la scène avec une concentration de plus en plus palpable, analysant chaque geste, chaque parole du suspect. Mais elle savait que, pour l'instant, il n'avait rien fait qui puisse justifier une arrestation. Il semblait parfaitement conscient de ses intentions et, surtout, il savait parfaitement comment se comporter dans une situation comme celle-ci.
Maya, de son côté, tentait de rester impassible. Elle avait l'impression que chaque mot qu'elle prononçait le rapprochait un peu plus d'elle, comme si elle était en train de jouer un jeu dangereux, à la limite de la détection. Mais il n'était pas dupe. Il savait comment manipuler la situation pour la garder sous contrôle.
Il détourna brièvement son regard vers la salle, comme pour s'assurer qu'ils étaient en sécurité, avant de revenir vers elles. « Je pense que vous vous amusez ici, mais ce que je propose, c'est d'aller plus loin, d'explorer des options plus intéressantes. » Il parla doucement, comme si chaque mot était une invitation.
Maya et Emily échangèrent un regard discret, comprenant bien que cet homme était une piste, mais qu'il n'avait pas encore fait une seule erreur. Ils ne pouvaient pas l'arrêter. Pas encore. Pas tant qu'il n'avait pas dévoilé quelque chose de plus, un faux pas, une preuve. Tout était question de timing. Mais il était déterminé, plus intelligent qu'ils ne l'avaient imaginé.
Le suspect se redressa, toujours souriant, et commença à parler d'autres options, d'autres endroits où il était possible de « s'amuser », un peu plus loin, hors de la surveillance de l'équipe. Maya ressentait une légère tension dans l'air, sentant que la situation pouvait dégénérer à tout moment.
« Peut-être plus tard, » dit Maya, en se levant lentement. « Je pense qu'on a encore quelques trucs à vérifier ici. »
Emily, d'un geste subtil, montra qu'elle aussi était prête à partir, leur laissant une porte de sortie discrète, mais contrôlée. Le suspect les regarda se lever, comme si cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Il ne les suivit pas, ce qui leur laissa l'impression qu'il savait exactement ce qu'elles cherchaient à faire.
À l'extérieur, l'air frais de la nuit les enveloppa. Maya se sentit légèrement soulagée, mais il y avait toujours cette impression désagréable qu'elles avaient échappé à un piège, du moins pour l'instant.
« Il est plus prudent qu'on ne le pensait, » murmura Emily en observant le bar une dernière fois avant de se tourner vers Maya. « On doit être prêtes à tout. »
Maya hocha la tête, le regard déterminé. « On l'a presque, il faut juste attendre qu'il fasse un faux pas. »
⭒❃.✮:▹  ◃:✮.❃⭒
Quelques heures plus tard, après avoir quitté le bar, Emily et Maya commencèrent à ressentir les effets d'un malaise étrange. Leurs pensées étaient embrouillées, leurs mouvements ralentis. Maya sentit son cœur s'accélérer tandis qu'Emily, à ses côtés, semblait se tenir à peine debout.
"Qu'est-ce qui se passe...?" murmura Maya, sa vision devenant floue. Elle tenta de se raccrocher à Emily, mais sa main glissa de son bras, comme si ses forces l'avaient quittée. La panique commença à s'emparer d'elle. Elle avait bien remarqué qu'il y avait quelque chose de bizarre ce soir-là, mais elle ne s'était pas doutée que le suspect pourrait les droguer.
Emily tenta de se concentrer, mais ses yeux se fermaient presque d'eux-mêmes. "On... doit... appeler... les autres..." Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase. Tout devint flou autour d'elles, et avant qu'elles ne puissent réagir, elles perdirent toutes deux conscience.
Lorsque Maya se réveilla, elle avait la tête lourde et une douleur sourde à la tempe. Elle ouvrit les yeux difficilement et sentit immédiatement la tension dans l'air. Elle était attachée à une chaise, dans un endroit sombre, avec Emily à ses côtés, également ligotée.
"Emily... ?" chuchota Maya, essayant de bouger, mais ses poignets étaient attachés si solidement qu'elle ne pouvait rien faire. La pièce était froide, l'écho de leurs voix se répercutant dans l'espace clos.
Emily émergea lentement de l'inconscience, secouant la tête pour tenter de chasser la brume qui envahissait son esprit. "Maya... où sommes-nous ?"
Maya ne répondit pas tout de suite, son regard se tournant autour de la pièce. Elle avait l'impression d'être dans un vieux hangar abandonné ou un entrepôt. Les murs étaient nus, et la lumière blafarde d'une ampoule vacillante ne les aidait pas à voir clairement. Tout semblait calme, mais la tension qui régnait dans l'air était palpable.
"Je ne sais pas..." répondit Maya, les yeux froncés, son esprit cherchant à trouver une solution. Elle essayait de se rappeler ce qui avait pu se passer, mais c'était flou. "Il nous a droguées, il... il doit nous avoir amenées ici."
Emily tourna son regard vers elle, le visage marqué par la confusion et la peur. "On doit sortir d'ici... et vite. Ils doivent être après nous." Elle se força à rester calme, mais la réalité de la situation commençait à l'envahir.
Il y avait un silence lourd entre les deux femmes, un silence qui ne laissait place à aucun doute : elles étaient en danger. Elles n'étaient pas seules dans ce lieu. Elles savaient que le suspect les surveillait probablement, attendant qu'elles fassent une erreur.
"On doit trouver un moyen de se libérer," dit Maya, sa voix déterminée. Elle cherchait déjà des failles dans leurs liens. "Ce n'est pas possible, il faut qu'on sorte d'ici avant qu'il revienne."
Emily, bien que fatiguée et encore un peu désorientée, acquiesça. "On va s'en sortir. On a l'habitude de ça. Il va commettre une erreur, et on saura l'exploiter."
Maya et Emily commencèrent à discuter rapidement, essayant de déterminer leur prochain mouvement. Elles savaient qu'elles devaient garder leur calme, mais aussi que chaque seconde comptait. Si elles ne s'échappaient pas avant l'arrivée de leur ravisseur, elles seraient dans une situation encore plus périlleuse.
À l'extérieur de la pièce, des bruits de pas se firent entendre. Les deux femmes se figèrent instantanément. Une silhouette approchait, et l'odeur de la menace se faisait de plus en plus forte.
Le bruit des pas résonnait sur le sol froid, lourd de menace. Le meurtrier entra dans la pièce, sa silhouette imposante se découpant dans l'ombre. Il fixa d'abord Emily, puis son regard glissa vers Maya, attachée sur la chaise en face d'elle. Les deux femmes se maintenaient dans un silence tendu, chacune sachant que la moindre réaction pourrait ��tre fatale.
Sans avertissement, le meurtrier s'avança vers Emily. Il la saisit par les cheveux et la fit basculer en arrière, la forçant à regarder dans ses yeux remplis de haine. "Où est votre équipe ? Vous croyez vraiment pouvoir m'arrêter ? Vous êtes déjà trop tard," grogna-t-il, sa voix rauque résonnant dans la pièce.
Emily tenta de rester calme, son regard plein de défi, mais son cœur battait la chamade. "Tu n'auras rien de nous. Tu ne feras rien d'autre que de montrer ta faiblesse." Elle serra les dents, refoulant la douleur qui montait.
Le meurtrier éclata de rire, un rire mauvais et froid. Puis, il tourna son attention vers Maya. "Tant pis pour la gentille, tu vas parler à ma place." Il s'avança vers elle, son regard empli d'une menace palpable. Sans un mot, il la frappa violemment en plein visage. Le bruit du coup résonna dans la pièce, et un cri étouffé s'échappa des lèvres de Maya.
Emily, tordue de douleur pour sa partenaire, essaya de se libérer de ses liens, mais en vain. Elle avait l'impression de suffoquer sous la tension et la peur. "Maya !" s'écria-t-elle.
Maya, secouée par le coup, tenta de se redresser, son visage marqué par la douleur, mais son regard resta fixé sur Emily. Elle savait que tout se jouait maintenant, qu'elle devait protéger Emily, coûte que coûte. "Je peux gérer," souffla-t-elle à travers les dents, la douleur vibrant dans chaque mot. "Ne dis rien, Emily."
Le meurtrier leva une sourcille, intrigué par la résistance de Maya. "Tu veux jouer à ce jeu-là ?"
 Il se tourna de nouveau vers elle, cette fois plus menaçant. Il lui donna un autre coup, plus violent que le précédent, et un gémissement de douleur s'échappa de ses lèvres. Maya serra les dents, refusant de crier, de montrer la moindre faiblesse. Le goût du sang dans sa bouche n'était rien comparé à la douleur qu'elle ressentait pour Emily.
Emily, les yeux pleins d'angoisse, se força à garder son calme. Elle ne voulait pas voir Maya souffrir davantage, mais elle comprenait que tout ce qu'elles pouvaient faire était de résister. La situation était dangereuse, mais elle savait qu'elles n'étaient pas seules. Elles allaient se battre, même si cela semblait impossible.
"Tu veux vraiment souffrir plus longtemps ?" demanda le meurtrier, s'approchant de Maya de plus près, un sourire cruel sur les lèvres.
Maya, les yeux toujours fixés sur Emily, secoua la tête, même si chaque mouvement lui coûtait. "C'est toi qui vas regretter ça, pas moi," dit-elle d'une voix faible, mais déterminée. Elle ne pouvait pas laisser cet homme prendre le dessus. Pas maintenant. Pas quand elles étaient si proches d'une issue.
Le meurtrier rit de nouveau, un rire qui fit frissonner les deux femmes. Mais il s'arrêta soudainement, son visage se durcissant. Il s'éloigna d'elles et fit quelques pas, comme s'il réfléchissait à la suite des événements. Les secondes s'étiraient en minutes, chaque respiration de Maya et d'Emily résonnant comme un tambour dans cette pièce lugubre.
Emily ne lâchait pas Maya du regard. Chaque coup porté à Maya faisait mal à son propre cœur. Elle aurait tout donné pour être à sa place, pour ne pas avoir à la regarder souffrir ainsi. Mais elle savait qu'elles devaient tenir, qu'elles ne pouvaient pas céder, pas maintenant.
Alors que le combat entre Maya et le tueur faisait rage, le bruit d'une porte qui s'ouvre brutalement résonna dans la pièce. L'équipe, enfin arrivée après avoir suivi la trace de leurs localisations, entra en trombe, armes à la main. Rossi, JJ et Luke se précipitèrent vers Emily, qui était toujours attachée à sa chaise. Ils la détachèrent en quelques secondes, alors qu'Emily, déjà sur le qui-vive, se précipitait vers Maya.
Maya était au sol, son corps recroquevillé sous l'effet de la douleur intense, sa respiration rapide et irrégulière. Le tueur gît à côté d'elle, sans vie, mais tout ce qui préoccupait Emily, c'était Maya. Elle s'agenouilla à côté d'elle, la prenant dans ses bras, une peur palpable dans ses yeux.
"Maya... Non, non, non," dit-elle en la secouant doucement. Les larmes commençaient à perler dans ses yeux alors qu'elle caressait le visage ensanglanté de Maya, luttant contre la panique qui montait en elle. "Reste avec moi, tu m'entends ?"
Maya, encore consciente mais à peine, leva un regard flou vers Emily. "Je... Je suis... désolée," murmura-t-elle, sa voix faible et éraillée.
"Non, ne dis pas ça. Tu vas t'en sortir," répondit Emily d'une voix brisée. Elle pouvait sentir la chaleur du sang de Maya qui se mêlait à sa propre sueur. Elle ne pouvait pas supporter de la voir comme ça.
Rossi et Luke se précipitèrent vers l'autre côté de la pièce pour sécuriser la zone et vérifier que le tueur était bien neutralisé, mais Emily ne quittait pas Maya du regard. JJ, elle, avait déjà appelé des secours.
"Ne me laisse pas, Maya," supplia Emily, la panique s'emparant de ses mots. Elle sentait le poids de l'instant et savait qu'ils étaient à la frontière de l'inconnu. "Tu ne peux pas me laisser. Pas maintenant."
Maya tenta de sourire faiblement, mais la douleur sur son visage était évidente. "Je t'ai dit... que je pouvais gérer," souffla-t-elle avec une petite étincelle de défi dans ses yeux, même si son corps était épuisé et son souffle court. Elle voulait rassurer Emily, mais la réalité de sa blessure pesait lourdement sur elle.
Emily, le cœur serré, la serra contre elle en prenant une profonde inspiration. "Tu m'as prouvé bien plus que ça, Maya. Reste forte, je suis là. Nous sommes là."
Le son des sirènes se fit entendre au loin, et quelques instants plus tard, les secours arrivèrent en force. Ils prirent rapidement le relais, bandant la plaie de Maya avec une compétence impressionnante, mais Emily n'était toujours pas prête à lâcher la main de Maya.
Alors qu'ils emmenaient Maya en urgence, Emily resta à ses côtés, refusant de la quitter. Elle savait qu'elle avait évité de justesse une perte énorme, et elle se promit de ne jamais prendre pour acquis la personne qui se tenait à ses côtés, à la fois forte et vulnérable.
Maya, malgré son état, tourna la tête et murmura faiblement : "Je ne t'ai pas laissée..."
Emily sourit à travers ses larmes, caressant doucement le visage de Maya. "Non, tu ne m'as pas laissée. Et tu ne le feras jamais."
Maya commença à fermer les yeux, sa respiration s'affaiblissant de plus en plus. Emily sentit son cœur se serrer. Elle pouvait presque entendre son propre souffle devenir plus irrégulier alors que la réalité s'imposait avec une brutalité inouïe. Les secours, bien que présents, semblaient trop lents, trop distants. Le monde autour d'elle se réduisit à Maya, à son corps blessé, et à la peur dévorante qui s'insinuait dans chaque fibre de son être.
"Non, Maya, regarde-moi !" cria Emily, sa voix brisée, les larmes coulant sur ses joues alors qu'elle secouait doucement l'épaule de Maya, essayant de la maintenir éveillée. "Tu ne peux pas... tu ne peux pas partir, pas maintenant, je t'en prie."
Mais les yeux de Maya étaient déjà lourds, sa tête se penchant légèrement, comme si elle se laissait emporter par un sommeil trop profond. Elle devenait de plus en plus froide. Emily sentit son cœur s'alourdir, la peur de perdre la personne qu'elle avait appris à chérir plus que tout envahissant son esprit.
"Ne ferme pas les yeux, Maya," supplia Emily, sa voix un murmure désespéré, sa main serrant la sienne avec force, comme si cela pouvait inverser le cours des choses. "Je t'aime bien plus que tu ne le crois, ne me laisse pas te perdre."
Luke, qui se tenait silencieux à côté d'Emily, sentit une bouffée de douleur dans sa poitrine. Bien qu'il soit habitué à voir des scènes de violence, voir Emily dans un tel état de vulnérabilité était plus que difficile à supporter. Il posa une main réconfortante sur l'épaule d'Emily, lui offrant son soutien sans un mot. La situation dépassait tout ce qu'ils avaient connu. Aucun d'eux n'était prêt à dire adieu à Maya. Pas comme ça.
Les sirènes se rapprochaient, mais le temps semblait suspendu. Emily ne voulait pas croire que tout pouvait se terminer ainsi. Elle serra les dents, ravalant ses pleurs, et se pencha près de Maya.
"Ne me laisse pas, s'il te plaît," répéta-t-elle, sa voix presque inaudible, remplie de douleur et de tendresse.
Maya, pourtant, restait trop faible pour répondre. Sa respiration devenait de plus en plus lente, ses yeux à peine ouverts. Emily pouvait sentir son propre corps trembler, mais elle refusa d'accepter l'idée de perdre Maya.
"On va te sauver, je te le promets," dit-elle, dans un dernier effort pour rassurer la jeune femme.
À côté d'eux, Luke et les autres membres de l'équipe étaient figés, incapables de dire ou de faire quoi que ce soit. Seul le bruit de la ventilation et des équipements médicaux brisaient le silence pesant.
Enfin, juste au moment où Emily craignait que Maya ne succombe à la douleur, un des paramédics s'approcha, son regard déterminé. "Elle va s'en sortir, on la conduit à l'hôpital, maintenant."
Emily acquiesça sans un mot, n'osant même pas détourner les yeux de Maya. Ses mains restaient fermement accrochées à celles de la jeune femme, un dernier lien avec la réalité avant que tout ne se perde.
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
@sergio-meow
2 notes · View notes
swedesinstockholm · 2 months ago
Text
26 août
hier j'allais pas très bien. après avoir fait un tour au vide-grenier du maybachufer (mon autre routine) où j'ai fermement négocié une chemise bleue ciel à trois euros je suis allée voir l'expo beth b à wedding. on y rentrait dans le noir complet par une espèce de grand tunnel qui descendait sous terre comme dans un parking souterrain avec des aigles projetés sur les murs. c'était grand et spectaculaire donc j'aimais bien. au fond du tunnel y avait une projection d'une fille qui flottait dans l'eau sans bouger vue d'en dessous. c'était que des projections de vidéos mais je sais plus trop ce que j'ai vu, à part une femme assise nue dans la neige avec du sang entre les jambes, des visages en train d'avoir un orgasme, une femme nue qui bouge au bord de l'eau et deux salles avec trop de lumières stroboscopiques. j'ai toujours peur de découvrir que je suis épileptique donc je suis ressortie et j'ai rien vu. y avait une atmosphère morbide un peu hardcore et j'avais pas envie de m'infliger ces images qui avaient toutes quelque chose de violent, j'avais juste envie de remonter à la surface pour aller m'allonger dans l'herbe au soleil dans le jardin du musée.
avant de sortir j'ai lu les textes écrits par des visiteurs de l'expo accrochés au mur. on était invité.e.s à raconter nos expériences de la mort, notre propre mort, évidemment ça m'intéressait. j'ai lu l'histoire d'une fille qui a été poussée dans une piscine lorsqu'elle était petite alors qu'elle savait pas nager, elle a attrapé une méningite et elle a passé trois mois à l'hôpital. on savait pas si elle allait survivre ou pas mais elle a fini par guérir et puis elle est tombée dans l'addiction à la drogue et à l'alcool, et quand elle en est sortie elle a développé une maladie autoimmune. je me rappelle plus si y avait une fin. je me suis dit quelle histoire tragique. quelqu'un d'autre racontait comment elle avait survécu à trois cancers. une femme racontait son premier épisode psychotique, elle pensait qu'elle allait mourir parce qu'elle comprenait pas ce qui lui arrivait jusqu'à ce que son mari l'emmène à l'hôpital. celle-là elle m'a donné envie de pleurer. je sais pas pourquoi. si c'est le fait qu'elle comprenait pas ce qui lui arrivait ou le fait que son mari l'emmène à l'hôpital. le fait d'avoir quelqu'un pour s'occuper d'elle. la détresse probable du mari. et puis j'ai lu ça: i was nearly dying of depression, every room i was in i felt like i was the same shape as the walls. un homme me bloquait l'accès alors je lui ai tourné autour jusqu'à ce qu'il bouge et j'ai lu et relu et rerelu la phrase écrite sur un petit papier jaune, horrifiée et hypnotisée par son acuité. plus tard j'ai lu dans le programme que le musée était un ancien crématorium et tout a pris sens.
de retour à la surface j'ai assisté à une performance d'un type qui a creusé un trou dans la pelouse devant le musée pour s'allonger dedans. il était accompagné par deux musiciens guitare/sons électroniques qui accompagnaient ses mouvements. le type portait un costume et y avait un parasol rouge à franges planté à côté. je trouve ça toujours un peu impressionnant, surtout dans le cadre de la performance, enfin pas toujours mais là ça m'a marquée, de voir ce que ça veut dire d'être artiste. ce que ça permet de faire. de porter un costume de se mettre à quatre pattes sur le pelouse et de creuser un trou dans la terre pour s'allonger dedans. je pensais à la famille et à ce qu'ils diraient. ils sont toujours là dans ma tête quand je vois des trucs comme ça, à se moquer sans vraiment chercher à comprendre.
quand il est ressorti du trou je l'ai pris comme un retour de la mort, pour rester dans le thème du crématorium. il était désespéré, il a creusé sa tombe pour s'enterrer, mais une fois mort il s'est rendu compte qu'il voulait vivre alors il est ressorti du trou et il l'a rebouché pour clore le chapitre, testé et pas approuvé. ça m'a émue. une fois le trou rebouché il s'est laissé tomber dessus et la musique qui était devenue plus intense et plus joyeuse avec le retour à la vie s'est brusquement arrêtée. les gens ont applaudi. plusieurs personnes s'étaient levées pour le prendre en photo pendant qu'il était dans le trou. en rentrant j'ai lu dans le programme qu'il s'y allongeait en position foetale et qu'il fermait les yeux, le temps de récupérer. il disait que parfois il avait des visions, des hallucinations, ou qu'il entendait des choses. quand il estime que le temps est venu, il se relève. parfois il le fait tout seul dans la forêt, sans public, sans caméras, juste pour lui. je trouvais ça rigolo tous les photographes qui lui tournaient autour pour documenter la performance, alors que ça avait l'air d'être un moment, une expérience tellement intime et personnelle justement.
je suis restée assise un moment dans l'herbe à regarder les gens autour de moi. le creuseur se faisait congratuler, il avait l'air épuisé. une femme en robe avec les cheveux gris attachés en queue de cheval lui papillonnait autour. elle est venue demander à son amie willst du introduced werden? (tu veux que je te présente?) son amie a répondu nö et la femme aux cheveux gris est repartie papillonner. dans le cercle de conversation des artistes y avait une femme accompagnée d'une jeune ado, comme à la soirée de court-métrages mercredi au kindl. l'ado du kindl devait avoir autour de treize ans, ses cheveux roux et frisés étaient retenus par deux baguettes chinoises et elle portait une combi rayée. l'adulte qui l'accompagnait la présentait aux gens assis au premier rang, les organisateurs de la soirée, la direction du musée, les artistes. elle serrait la main de tout le monde avec un grand sourire. je me demandais lequel c'était qui avait lu ma lettre de motivation et mon cv. je me demandais aussi ce que ça faisait de grandir là-dedans, entourée d'adultes au style funky qui l'emmènent à des soirées d'art qui ouvrent l'esprit et lui font rencontrer du monde. j'adore observer le style des gens plus âgés dans ce genre d'endroits. j'ai vu beaucoup de artsy fartsy début des années 2000 avec des petits détails quirky, même chez les vieux le y2k est de retour apparemment. une femme avait attaché ses cheveux blonds avec un truc en plastique vert fluo pour fermer les paquets entamés en guise de barrette. devant moi une dame âgée avec un poncho imperméable notait des trucs dans son carnet en attendant que ça commence, comme une possible version de moi dans quarante ans. moi j'enregistrais des sons avec mon téléphone.
3 notes · View notes
ask-the-becile-boys-vf · 2 months ago
Text
Joyeux putain de Noël
Nombre de mots : 1 876
Résumé : M. Szarka prend sur lui pour faire une série de livraisons douloureusement gênantes de cadeaux.
Notes de l'auteur original : Je ne sais pas, c'est juste arrivé.
-
Noël manquait à M. Szarka.
Ou peut-être plus précisément, l’idée de Noël manquait. L'assaut des mauvaises reprises de musique, les conneries kitsch dans les vitrines, la fausse gaieté – cela l'irritait autant que n'importe qui. Mais les lumières colorées du centre-ville la nuit, le rare vent froid sur ses lèvres, l'odeur pas tout à fait réelle du pin, ces choses étaient des souvenirs sensoriels qui n'étaient pas si facile d'oublier. Le Manoir Becile était une crypte émotionnelle dans le meilleur des cas, mais cela devenait de plus en plus glacial et amer à l'approche des vacances. M. Szarka ne pensait pas que les robots aient jamais organisé une véritable fête de Noël, et ce n'était pas lui qui irait accrocher des décorations et chanterait des chants de Noël, mais…
Acheter des cadeaux était la partie la plus facile.
Les distribuer était un exercice d’autoflagellation.
-
« Qu'est-ce que c'est. »
« Euh. »
The Skull regarda M. Szarka avec impatience. Il n'avait aucun endroit particulier où aller, mais il y avait peu de raisons pour lesquelles Szarka devait l'approcher et il n'aimait aucune d'entre elles. Il était possible que The Jack ait besoin d'entretien et qu'il devait le restreindre. Ou bien Szarka avait besoin d’argent et ne pouvait pas en obtenir de Hare. Ou autre chose d'ennuyeux. Ainsi, lorsque l'ingénieur tendit la main vers un sac à ses pieds et en sortit quelques pelotes de laine, The Skull ne savait pas trop quoi en penser.
« Qu’est-ce que c’est ? »
« Pour, euh, tricoter ? Du crochet ? Peu importe ce que tu, euh, fais.
« Quoi, tu veux quelque chose ? »
« Quoi ? Non, je veux dire, pas vraiment. Je veux dire, tu pourrais, je ne refuserais pas, c’est juste, euh. » M. Szarka lui poussa presque les pelotes dans les mains. « Je pensais que tu pourrais avoir besoin de plus. » Il y eut une pause, puis Szarka fit claquer sa langue et commença à fouiller dans la poche de son manteau. « Bon sang, j'avais presque oublié, ça aussi, euh… » Il laissa tomber une petite boîte noire sur les pelotes et tendit la pile à The Skull.
Le grand robot regarda dans la boîte. C'était de la colophane.
« Hare a dit que tu avais une contre-basse stockée quelque part. Je ne… peut-être que tu ne joues plus, mais je me suis dit, tu sais, si tu le voulais. » M. Szarka fit une pause. « Je vais y aller. » Et il attrapa le sac et partit dans le couloir.
The Skull plaça les pelotes sous son bras et prit la boîte de colophane dans une main. Pensivement, il la retourna encore et encore.
Il n'avait pas joué depuis très longtemps.
-
« Locksmith. Euh. »
Locksmith tourna lentement la tête pour regarder M. Szarka, se tenant debout maladroitement dans l'embrasure de la porte avec un sac dans une main. « Oui, mon bon ingénieur ? On dirait que vous avez quelque chose de désagréable à dire. »
« Non, ce n'est pas désagréable », dit lentement M. Szarka en se grattant la nuque. « Juste, euh. Inhabituel. »
« Mon Dieu. Notre cher Szarka aurait-il été possédée par l’esprit des fêtes ? »
« Je suppose qu'on pourrait dire ça », admit M. Szarka avec un haussement d'épaules, avant de sortir un livre. Il fit quelques pas dans la pièce et le tendit à Locksmith, dont les "lunettes" brillèrent alors qu'il le regardait. 1001 livres à lire avant de mourir.
« C'est présomptueux de votre part de penser que je vais mourir. »
« Quoi ? Quoi, non, ce n’est pas… tu aimes écouter des livres audios, n’est-ce pas ? »
« Correct. »
« Alors j'ai pensé qu'il y en avait peut-être quelques-uns que tu aimerais découvrir. » Locksmith lui jeta un coup d'œil. « Ou peut-être que vous les avez tous lus, je ne sais pas. Voici le reçu du cadeau. »
« Comme c'est attentionné de votre part. »
M. Szarka s'en alla. Locksmith le regarda partir, tapotant du doigt le bout de sa canne, puis se concentra sur l'index du livre.
« Kafka sur le rivage, hum… »
-
M. Szarka n'avait pas vraiment offert son cadeau à Jack : il avait ouvert la porte de la chambre du robot, avait jeté le cadeau dedans et avait refermé la porte. Il se sentait plutôt mal ; Jack méritait mieux que d'être traité comme un animal sauvage dans un zoo. Mais il était dangereux, et Szarka ne croyait tout simplement pas à un miracle de Noël qui le transformerait à nouveau en ce petit automate gentil et timide qu'il était censé avoir été assez longtemps pour accepter un cadeau ordinaire.
Le sac avait atterri dans les décombres de la chambre de The Jack et était tombé, renversant une partie de son contenu. Le rire de Jack devint plus doux alors qu'il se tournait pour le fixer, le regardant sous une frange tachée de suie. Il se releva en tremblant et s'avança vers lui, non pas en ligne droite mais en biais, comme s'il risquait de le mordre. Lentement, il avança un pied et posa le bout de sa chaussure sur ce qui était sorti du sac. Cela explosa d’une manière très satisfaisante.
The Jack arracha ensuite le reste du papier bulle du sac avec ses dents, le répandant à travers la pièce et plongea dessus avec une joie maniaque. M. Szarka l'écouta en s'éloignant et pensa que peut-être… eh bien, c'était probablement juste son imagination mais son rire sonnait un peu plus léger.
-
Il s'agenouilla devant la porte et plissa les yeux vers la fissure en bas. Il passa ses doigts dessus et jura ; trop mince. D'accord, d'accord, d'accord.
« Euh, Dee ? »
Silence.
« Je ne suis, euh. Je vais ouvrir la porte. Je n'entre pas. D'accord ? »
Il y eut un craquement. M. Szarka serra les dents, saisit la poignée de la porte et l'ouvrit lentement.
Une main en tissu blanc jaillit jusqu'au coude et se jeta vers lui, le grattant de ses doigts contondants. Szarka cria de surprise, frappant la main loin de ses yeux. Il s'esquiva et brandit l'étui du vinyle comme un bouclier. La main de Dee se referma sur du vide, puis s’abaissa, cherchant, et parcourut l’étui. Elle l'attrapa et l'arracha brutalement des mains de Szarka, disparaissant dans la pièce. Szarka claqua la porte, se retrouvant avec sa joue appuyée contre la porte. Il y eut un remue-ménage à l’intérieur.
« Je prends ça ! » cria Dee de l'autre côté de la porte fermée.
« D'accord ! » Szarka répondit. « C'est pour toi, donc ça va ! »
« Je vais le casser ! Vous ne le reverrez plus jamais ! »
« C'est bon ! C'est à toi ! »
« Je déteste ça, foutu fils de... attends, c'est Ma Rainey ? »
« … Oui ? »
Dee fit une pause. M. Szarka pouvait l'entendre marmonner pour elle-même.
« Ouais, je, euh, si la platine là-haut fonctionne toujours, euh– »
« Ferme-la ! »
« D'accord ! »
« Tu vas regretter de m'avoir donné ça ! »
« Je… ouais. »
« Je vais le jouer jusqu'à ce que tes oreilles saignent ! Et quand tu viendras le reprendre, je t’arracherai les yeux. »
« Ouais, tu sais, je vais te laisser jouer ton disque, et euh, ne jamais revenir. Tu m'as eu, j'aime vraiment mes yeux, euh. Ouais. C'était agréable de discuter. »
M. Szarka descendit rapidement les escaliers et tourna dans le couloir, sortant en tremblant une nouvelle cigarette de sa poche. Le pire était passé. D'accord. D'accord.
Il y eut un léger grondement tandis que Dee traversait le grenier. Il y eut une légère égratignure d'aiguille sur le vinyle, et le blues commença à couler dans les escaliers. Dee ferma ses yeux de verre et se balança sur son support.
Plus tard, dans un accès de colère, elle pourrait très bien fracasser le disque contre le mur et le briser entièrement. Mais pour l’instant, elle serra l’étui contre sa poitrine et laissa la musique la bercer.
-
« Eh bien, eh bien. Le petit assistant du Père Noël a été occupé aujourd’hui, n’est-ce pas ? »
M. Szarka leva les yeux au ciel. Hare avait les pieds sur la table de la cuisine et le regardait paresseusement.
« Ouais, ouais. C'est stupide, je le sais. »
« Awww, l'autodérision n'est pas très Noël, Szarka. Où est ta joie ? Tu vas gâcher mes vacances. »
M. Szarka lança son cadeau au visage de Hare. Il l'attrapa avec une bouffée de fumée, les yeux brillants, et le retourna pour l'examiner. Quelque chose comme un rire échappa au vieux robot.
« Des gants. Comme c’est attentionné. »
« Ouais, eh bien. Les tiens ont des trous. »
Hare plia les doigts, comme s'il les voyait pour la première fois. « Eh bien, bon sang, St. Nick l'a remarqué. »
« Ça se peut. » Szarka leva les mains. « Ils ont des coutures doubles. J’espère qu’ils dureront, parce que je ne t’en achèterai pas une autre paire. Cela a été misérable, d'accord ? Et je comprends que vous aimez être difficiles, mais bon sang. C’est comme si vous étiez allergiques à la gentillesse. » Il se dirigea vers le réfrigérateur et en sortit un carton. « Je prends le lait de poule et je vais me coucher. Bonne putain de nuit. »
« Ho, ho, ho, Joyeux Noël, Szarka. »
M. Szarka sortit en trombe de la pièce. Il ne remarqua pas que Hare avait enlevé ses vieux gants et passait ses mains dans les nouveaux, remuant ses doigts.
« Ce n'est pas un mauvais choix, » dit-il doucement. « Pas mauvais du tout. »
-
La maison était sombre, mais M. Szarka connaissait le chemin vers ses quartiers. Il ferma la porte de sa chambre derrière lui et s'y appuya, penchant la tête en arrière et en soupirant. Plus jamais ça, pensa-t-il. Même pas pour sauver ma vie. Désolé, maman. Je suppose que je n'ai jamais compris l’esprit de Noël.
Il but une gorgée de lait de poule et traversa la pièce, connaissant les marches, un, deux, trois, quatre – il heurta quelque chose avec son pied. Szarka fronça les sourcils, tendant la main vers la lampe et l'allumant. Il laissa tomber le carton de lait de poule sur la table d'appoint et s'agenouilla près de son lit, tendant la main en dessous. Ce qu’il a sorti était enveloppé dans du papier journal et scotché maladroitement. Il pouvait sentir que c'était doux sous l'emballage ; pas très lourd. Les lèvres de Szarka se serrèrent. Il pouvait deviner. Oh, il pouvait deviner. Il n’arrivait tout simplement pas à y croire.
Il déballa le cadeau et rit.
« Des chaussettes. Je serai damné. »
-
Et cette nuit-là, le blues chantait depuis le grenier, et doucement, depuis le sous-sol, une contre-brasse le rejoignit.
-
AO3 Link
Link to original
<- Précédent --- Suite ->
Directions
2 notes · View notes
azlia-iconoclast · 3 months ago
Text
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de la fin de la révolution. Certaines des choses dont on ne parle jamais sont que Robespierre a décidé de ne pas abuser de son pouvoir et d'autoriser les élections même s'il savait que l'aristocratie avait soutenu les généraux, à la fin, il savait qu'il avait échoué la révolution le jour où il a trahi Paul Marat qui était le radical que le peuple aimait vraiment, Robespierre savait que la modération au nom de l'unité avec les libéraux a mis fin à son soutien, il aimait tellement la démocratie qu'elle a appelé aux élections même s'il savait qu'en conséquence un nationaliste se lèverait et déferait tous les progrès de fraternité et d'égalité que nous étions en train de transformer. Je ne sais pas s'il était conscient que le nationaliste allait être Napoléon ou s'il savait qu'il allait être diabolisé au point qu'à ce jour, les gens appellent les peines légales qui ont fait payer enfin à l'aristocratie ses crimes "règne de la terreur" au lieu de justice. nous avons essayé de maintenir la révolution en vie dans les années qui ont suivi mais c'était une cause perdue, qui valait la peine de mourir mais une cause perdue néanmoins. Les gens ont fait confiance à un général qui prétendait être un révolutionnaire tout en étant financé par les aristocrates et les marchands les plus haineux, avec Napoléon la révolution a pris fin, nous savions tous ce qu'il était vraiment mais personne ne l'a écouté, ils ont préféré le confort aux difficultés de la solidarité, ils ont détesté les réformes athées et la nouvelle liberté des femmes au point de vendre leurs nouveaux droits au nom de cette haine, ils l'ont choisi malgré les avertissements, ce n'était pas une surprise quand il a trahi la démocratie et s'est déclaré empereur, les premières années ont été prospères en raison des fruits des horribles guerres à l'étranger mais ensuite vient le prix, Napoléon a mis fin à la possibilité d'élever et de révolutionner l'esprit humain dans la solidarité et l'égalité et il l'a fait avec un énorme applaudissement nous ramenant à un monarchisme divisé en classes, plus jamais même après sa mort les idées d'unité et d'économie inclusive ne sont revenues en France jusqu'à la fin du siècle entier. les gens ne savent pas mais Napoléon et son héritage étaient considérés comme les pires des pires, avant Hitler, les gens considéraient Napoléon comme le pire de l'Europe
History doesn't repeat but sometimes rythms, i feel this so vividly bow that the justices in america who are lifelong positions are all going to be young for a judge and ultraconservatives, as it was with Napoleon backwards policies that cost us the whole century and the future of europe now europe even after trump has lost the century, any attempt to change what trump will do or rebuilt what he will destroy will be blocked by the justices until their death or more given that humanity doesn't learn and repeat it's mistakes ober and over. your whole generation, your children and half the life of their children will suffer the consequences of this choice, choice that would had not happened if you had demanded of democrats to keep their promises and not their greed.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
i pity you we should had demanded revenge for Marat that way robespierre would had never be in power and decide to appeal to conservatives losing the people's trust in the moderation. but at least we had true revolutionaries, you comformed with having 2 parties founded by merchants and genociders so no even a dignified end you had as we did, just a silent one.
Tumblr media
4 notes · View notes
selidren · 11 months ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Printemps 1917 - Champs-les-Sims
4/7
J'ai l'impression d'être la plus affreuse des manipulatrices par instant. Je détourne son intérêt, je lui ment, même si j'évite de le faire directement. Mais que puis-je faire d'autre ? Lui avouer que sa jalousie est mal placée car son père n'est pas plus attachée à sa soeur qu'à elle ? Lui dire que si il avoue lui-même les aimer, il ne sera jamais à la hauteur de ce qu'elle espère ? Lui dire que je songe de plus en plus souvent qu'un homme tel que lui n'aurait jamais du devenir père et ce cela n'est du qu'à mon propre égoïsme ?
Je vous avoue des vérités bien intimes, et dites le moi si cela vous met mal à l'aise, mais avec ma chère Marie partie, je ne sais plus vers qui tourner mes confidences. Madame Eugénie est d'un grand soutient, mais elle vient d'un autre temps, et si j'en crois ce qu'elle dit aux enfants, ses priorités sont claires.
Transcription :
Cléopâtre « Il a dit que comme Noé était l’aînée, et même l’héritière comme il dit, c’est normal que Papa lui accorde davantage de temps. Que comme elle devra diriger la famille plus tard, c’est elle la plus importante. Il pense ça, mais je ne suis pas d’accord Maman. Et quand je lui ai dis ça, il a répondu que c’était Grand-Mère qui le lui avait expliqué et que c’était donc la vérité. C’est vrai Maman ? »
Albertine « Il a raison sur un point. Ta sœur sera celle qui héritera de la maison et de l’affaire quand ton Papa mourra, mais tu n’as pas à t’inquiéter, ce n’est pas pour tout de suite. Et de toute façon, cela ne veut pas dire que tu n’es pas importante. »
Cléopâtre « Qu’est-ce que ça veut dire alors ? »
Albertine « Et bien… cela veut dire que tu es différente, et que tu pourras faire ce que tu veux. »
Cléopâtre « Ce que je veux ? »
Albertine « Oui. Tu veux bien devenir écrivain non ? Et bien grâce à l’argent de cette famille, que fera fructifier ta sœur, tu aura les mains libres pour faire ce que tu veux. Comme ta Tante Rose par exemple, qui est devenue médecin. »
Cléopâtre « C’est formidable ça ! Je pourrai devenir la meilleure écrivain du monde si j’en ai envie ? Grâce à Noé ? »
Albertine « Oui j’imagine. »
Cléopâtre « Et si elle, elle n’a pas envie de reprendre l’affaire ? »
Albertine « Je suis sûre qu’elle en aura envie. »
Cléopâtre « Tant mieux alors ! »
Cléopâtre « Et si Papa meurt ? »
Albertine « Ton Papa ne va pas mourir. Pas avant de très très longues années. »
Cléopâtre « Parce que même si je l’ai un peu critiqué, je l’aime beaucoup. »
Albertine « Je sais ma Cléo. Tu as juste peur pour ton Papa, mais ne te mets pas dans de telles angoisses. »
Cléopâtre « Je vais lui faire une très longue lettre pour m’excuser de ce que j’ai pensé de lui, lui dire que je suis très ingrate et que si il veut encore m’aimer quand il reviendra, je devrai être bien contente ! »
Albertine « Tu n’en as pas besoin. C’est ton Papa, il t’aime, même si il a du mal à te le montrer. Tu sais comment j’en ai la preuve ? »
Cléopâtre « Il te l’a dit ? »
Albertine « Bien mieux que cela ! C’est à toi qu’il a décidé de donner le nom d’une reine. »
7 notes · View notes