#surtout que tu en connais pas mal...
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lilias42 · 9 months ago
Note
🔥 sur l'écriture de fanfics ou sur FE3H selon ce qui t'inspire le plus !
Coucou ! Merci pour le message !
Je vais tenter de répondre aux deux : pour les fanfics, c'est pour les promesses de l'histoire à respecter, et pour FE3H, on va parler de Sylvain et des Gautier en général (par contre, je me suis encore trop étendu donc, cette partie-là est sous la coupe).
1. Fanfic
Pour les fanfics, je ne sais pas si c'est une opinion impopulaire mais, je dirais que quand on annonce quelque chose x ou y, il faut s'y tenir et si on change ce qu'on avait annoncé de base, il faut prévenir le lecteur dès qu'on sait que ce qui était annoncé a changé et que cela ne reviendra pas, et ne pas hésiter à le faire, même si ça vient peut-être du fait que j'essaye d'être déjà bien avancé dans une histoire avant de poster quoi que ce soit pour ne pas lancer de fausses promesses (ex : partir sur une histoire qui doit finir sur CF et donc une mauvaise fin où tout le monde meurt avant que Delagarde se prenne un énorme retour de bâton, pour ensuite ne plus avoir le coeur à le faire et plutôt finir sur du AM ou un autre univers où les conséquences de Duscur... oui, je me vise directement, ne vous en faites pas, la mauvaise conscience est sous contrôle). De plus, je n'aime pas trop quand je clique sur une fic en m'attendant à quelque chose car, le résumé et les tags m'ont vendu ce quelque chose mais, que je me retrouve avec une histoire qui n'a rien à voir avec ce qu'on m'avait promis. J'ai l'impression de m'être fait avoir dans ces cas-là.
Par exemple, si on annonce que la fic respecte le canon à la lettre (pas un genre de fic que j'aime beaucoup mais, je respecte les gens capable de tenir toute une histoire sans s'écarter du canon, cela doit demander beaucoup de rigueur pour ne pas se laisser happer par les voix du divergente canon), il faut rester autant que possible dans les clous du canon (quitte à juste créer le contexte et l'étoffer si on reprend des éléments du jeu) tant que le canon lui-même ne se contredit pas ou n'est pas un amas d'incohérence où là, oui, on peut changer des trucs pour ordonner, ou juste pour boucher les trous mais, quand on s'éloigne trop, il faut l'annoncer à son public, au moins pour que ceux qui sont là pour du canon aussi pur que possible puisse partir ou ne pas être étonné quand un nouvel élément arrive. Après, rien n'empêche de débattre sur ce qui est canon ou non, ce qui fait partie intégrante d'un personnage, surtout s'il apparait peu mais, si on dit direct que c'est dans les règles du canon, il faut les respecter.
L'exemple le plus connu est cette fameuse fic aux couleurs pétantes avec un auteur qui dirigeait un bateau disait que son histoire était une méta et la "vraie histoire" donc, techniquement et dans ces conditions, il faut respecter le canon à la lettre car, on va l'étudier. Sauf que finalement, c'était un énorme divergente canon qui ne respectait pas le déroulé des évènements, les règles de l'univers ou les personnages pour arranger l'histoire qu'il voulait raconter, même si cela contredisait le jeu. En soit, il fait ce qu'il veut : s'il veut écrire une histoire ainsi avec les éléments qu'il aime et en récupérant les morceaux d'histoire des autres routes qu'il trouve cool, pas de problème, qu'il s'enjaille avec en écrivant ce qui lui fait plaisir mais, étant donné qu'il a annoncé que sa fic était une méta et donc une histoire qui respectait le canon, il aurait soit dû assumer faire du divergente canon avec sa propre tambouille avec tout ce qu'il aime et le dire clairement vu que son histoire était déjà lancée, soit se forcer à rester dans le canon.
Après, rien n'empêche de changer d'avis en cours de route sur son histoire - je serais très hypocrite de reprocher ça aux autres alors que c'est aussi ma spécialité, je change mille fois d'avis dans une histoire - mais, si dès le début de l'histoire, on annonce que le but des personnages, c'est objectif x, il faut remplir l'objectif x ou expliquer pourquoi on le laisse tomber, ne pas le jeter sous le bus et se dire qu'il n'existe plus car on n'en parle plus.
Sinon, pour quelque chose de plus positif vu que c'est sacrément dur, je dirais que les OC sont de très bons personnages. Vous adorez une fiction et vous voulez ajouter vos propres personnages ? Allez-y, amusez-vous ! Je sais qu'ils ont souvent mauvaise presse mais, je pense que ce serait se fermer un champ des possible de dire "pas d'OC ! C'est le mal !" surtout que bon, les personnages d'une histoire sont eux-mêmes les OCs de leur créateur d'une certaine manière alors, pourquoi se priver d'en rajouter ?
2. FE3H
Peut-être pas la prise la plus chaude du fandom mais, je trouve que Sylvain est vrrrraiment maltraité dans les deux jeux alors qu'il a le potentiel pour être un très bon personnage, et les deux jeux sont bien trop complaisant avec Matthias et Miklan à son désavantage. Tout le monde est maltraité dans Nopes mais, Sylvain prend vraiment double tarif avec Claude et Alois je trouve.
Pour le FE3H original, je ne vais pas trop m'étendre vu que je l'ai déjà expliqué dans mon billet sur lui pour l'ancien UA "bye !" (repose en paix, nous ne t'oublierons jamais) mais, je pense qu'il aurait bien marché en étant misanthrope en général et pas juste misogyne, tout en gardant sa surface chaleureuse et enjouée. Après tout ce qu'il s'est pris avec Miklan et la pression qu'il a subit de la part de son père, il aurait de quoi détester le monde à part une petite niche très restreinte de personnes. De plus, sa misogynie gâche une bonne partie de ses supports alors que s'il était "seulement" misanthrope, les scénaristes en auraient moins fait un gag et l'aurait pris au sérieux, ce qui se serait ressenti dans ses interactions avec les autres (support avec Dimitri, on pense à toi...).
Et pour Nopes... bon, pas où commencer. Déjà, bon point de la part du jeu, ils ont mis sa misogynie à la poubelle, très bon point qu'il faut reconnaitre, il a parfois des fulgurances dans ce feu de poubelle. Mais dans tout le reste, il se fait rouler dessus par le jeu car, il refuse que qui ce soit soit en colère contre ses chouchous, même dans AG qui est juste la fanfic d'un Lambert en taule après avoir été détrôné pour empêcher Duscur où il se venge tout ceux qu'il n'aime pas (comme SB est celle d'El et ils s'y sont mis à deux pour écrire GW). En plus, cette mauvaise écriture dessert également une grande partie des lions avec juste Félix qui s'en sort la tête haute dans ce bazar. Et une grande partie tient au fait que le jeu veut absolument offrir une rédemption à Miklan et présenter Matthias comme un personnage sympathique. Cela plombe les personnages qui sont tous sali par cette idée scénaristique, en particulier Dimitri, Sylvain et Rodrigue, et cela offre une rédemption à un personnage qui ne la mérite pas. Nopes est vraiment un jeu très mal écrit avec des implications très douteuses, notamment parce qu'il blanchit les abuseurs tout en faisant retomber leurs fautes sur leurs victimes, et même si AG surnage un peu par rapport aux restes, son écriture reste très mauvaise pour tout le monde.
C'est devenu assez long alors, je vais mettre le développement de mon avis sous la coupe.
Qu'on mette les choses au clair : pour moi, Miklan ne mérite aucune rédemption. Je ne vais pas refaire la liste de ses crimes, ce serait bien trop long mais, sa transformation en monstre a beaucoup de sens à mon avis : il était un monstre à l'intérieur et maintenant, il le devient dans son apparence en retour de bâton pour toutes ses mauvaises actions. Il est clairement allé trop loin et plus aucune rédemption n'est possible pour lui.
Pour Matthias, ce n'est pas très reluisant non plus dans le jeu original vu qu'il a laissé Miklan battre Sylvain pendant 15 ans avant de se décider à le chasser et de ce qu'on sait, il n'a rien fait pour aider Sylvain et semble s'être contenté de lui dire de devenir plus fort. Je sais que le jeu d'origine semble dire que malgré tout, Sylvain et son père ont une bonne relation mais, étant donné qu'il n'a rien fait pour aider Sylvain avec Miklan à l'écran ou aucun autre signe de réconciliation entre eux, je mettrais plus ça sur le fait qu'à part de rares exceptions, Fodlan a beaucoup de mal à laisser ses personnages subir les conséquences de ses actes... mais c'est rien comparer à ce que lui fait subir Nopes.
Donc, pour commencer, il y a l'histoire de la mère de Miklan qui est en fait la première femme de Matthias mort atrocement et qu'il ne s'est remarié que pour avoir un héritier à emblème. Bon, déjà, femme dans le frigo, on aime, aucune des deux dames n'ont de nom en plus mais, mon plus gros problème, c'est que cette histoire valide complètement TOUT ce que lui disait Miklan et toute la haine de lui-même de Sylvain (très bien mis en scène dans cette BD de Mego sur Twitter) : oui, Matthias ne voulait pas l'avoir, il ne voulait que Miklan, il ne l'a eu avec une femme qu'il n'aimait pas (vu que la mère de Miklan est présenté comme son grand amour et que sa mort l'a complètement gelé) que pour donner à Gautier un héritier à emblème à son fief pour que quelqu'un puisse manier la Lance de la Destruction sinon, Sylvain ne serait jamais né et que c'est pour ça que Miklan peut lui faire tout ce qu'il veut sans conséquence, parce que Matthias s'en fiche de lui tant qu'il remplit sa fonction.
Et c'est... horrible. Je ne sais même pas ce que doit ressentir Sylvain de savoir pertinemment qu'il n'existe pas car son père voulait avoir un deuxième enfant mais, parce qu'il voulait juste avoir un héritier à emblème et de n'exister que pour ça, et les mauvais traitements de Miklan ont fini de massacrer ce qui aurait pu lui rester d'amour propre, surtout que sa mère n'a pas l'air d'être d'une grande aide vu qu'elle est juste décrite comme se battant tout le temps avec Matthias. Tu m'étonnes qu'il soit incapable de s'aimer lui-même, il n'a juste jamais eu personne pour l'aimer pour lui-même à part ses amis (enfin... on va y revenir).
De plus, je trouve le concept de Matthias, bien qu'intéressant sur le papier, pas très bien exploité : il haït les srengs à cause de ce qu'ils ont fait à sa femme et se méfiait déjà d'eux à cause des relations historiquement tendues entre leurs deux pays, le tout avec un enjeu de survie car, les srengs veulent juste pouvoir manger à leur faim mais, le Royaume non plus ne roule pas sur l'or et la prospérité. Sur le papier, c'est une bonne idée, c'est une sorte de mélange entre Ingrid qui déteste les duscuriens à cause d'un évènement tragique, et d'Hilda qui est raciste envers les almyrois à cause des idées reçus et du passif entre leurs pays. Cependant, je n'ai pas l'impression qu'il grandit tellement par rapport à elles, ça fait quand même remâché par rapport à ces deux-là et le jeu lui donne tellement un blanc saint pour toutes ses actions que ça le rend détestable pour moi vu que sa backstory tragique sert surtout à l'absoudre de toutes ses mauvaises actions en mode "mais comment pouvez vous être en colère contre un homme qui a tellement souffert sale monstre ?! :'C". Et il n'est pas aidé avec le fait qu'avec ses action dans 3H, je m'étais déjà imaginé un margrave Gautier très différent à part dans sa haine des srengs mais, comme un homme froid et dur qui assume tout ce qu'il fait, étant sans pitié sans personne. Matthias en ressort comme une sorte de pleurnichard qui n'assume aucun de ses actes (surtout quand il est surpris que Leif l'ait trahi car, il n'a pas développé un syndrome de Stockholm pendant son séjour à Gautier), qui n'est dur qu'avec Sylvain la victime de maltraitance et trop laxiste avec Miklan le fratricide, et que le jeu veut nous forcer à le pardonner...
Nopes ne tente même pas de cacher que Matthias ne respecte pas son fils cadet. Quand il lui parle de son ambition de faire la paix avec Sreng car bon, si on pouvait arrêter de s'entretuer tous les 4 matins, surtout que le prochain roi a un peu la rage d'avoir été otage pendant des années (car n'importe qui vivant dans la maison Gautier voudrait tout faire cramer par le feu, je suis complètement avec Leif pour le coup) et de ses premiers pas pour essayer d'arriver à un échange pacifique en apprenant au moins la langue de ses voisins (et Déesse, comment ça se fait que personne n'ait eu l'idée avant des deux côtés ? Ce serait pourtant pratique pour le commerce par exemple), qu'est-ce que Matthias lui répond ? "Pah ! Toujours aussi naïf, mon garçon !" puis part sans lui laisser le temps de se justifier un peu plus car, il ne sait pas encore précisément comment arriver à s'entendre avec Sreng, limite on a le bruit du micro qui tombe par terre pour souligner la punchline, et c'est Rodrigue qui doit presque le forcer à aller parler à son fils pour éviter de rester sur ça. Je sais que là, c'est la douleur de la mort de sa femme qui parle mais bon, on avait pas besoin de ça et si vous voulez en faire un personnage touchant qui mérite l'affection de Sylvain, montrer le croire un peu en lui bon sang ! Au lieu d'avoir cette réaction, faite lui dire qu'il a d'énormes doutes là-dessus mais, que cela pourrait peut-être réussir et que le passé (mort atroce de femme n°1) ne se reproduira pas, surtout que dans la suite de la scène avec Rodrigue, on révèle que Lambert avait la même ambition.
Et vous savez quoi ? Je suis sûre que cette histoire ne sert qu'à faire pleurer dans les chaumières et mettre des éléments en place pour la rédemption de Miklan et le fait que Matthias est censé être sympathique (car de ce que j'en ai vu, une grande majorité de la communauté FE3H détestait le patriarche Gautier en le présentant comme le pire père ever et je suis à comprendre dedans). Sauf que ça n'explique et n'excuse rien : Matthias a choisi d'avoir un autre enfant au lieu de juste dire m*rde à la tradition en faisant de Miklan son héritier malgré son absence d'emblème comme cela se fait côté Daphnel. ll a eu Sylvain, il assume, et dans tous les cas, aucune raison ne justifiera jamais aucune maltraitance envers un enfant, AUCUNE ! Si tu voulais me faire pleurer sur eux deux jeu, c'est raté ! Là, je me demande plutôt pourquoi Sylvain ne s'est pas barré avec Leif en Sreng, ce sera toujours moins pire que ce qu'il vit au quotidien et ça fera un énorme doigt d'honneur à son père !
Mais c'est rien à côté du recrutement de Miklan qui amènera à sa rédemption en mourant en martyr en défendant le Royaume. Je ne vais pas revenir sur le fait qu'il ne mérite aucune rédemption car, il est juste allé trop loin et que c'est juste le jeu qui lui en donne une sur un plateau d'argent. Non, je vais plutôt me concentrer sur à quel point elle fait paraitre les personnages et le Royaume comme bien pire et souille leur image à tous, en me basant surtout sur cette scène "Le bandit". A la base, je voulais critiquer cette scène dans son ensemble vu que c'est un concentré de tout ce qui ne va pas dans son histoire dans Nopes... mais critiquer tout ce qu'il y a à critiquer dedans fait littéralement 3 pages (et j'ai pas fini, il manque encore la fin de la scène et les conséquences) donc, je ferais un billet à part pour expliquer tout ce qui ne va pas mais, on va résumer comme ça : tout le monde est sali par l'inclusion de Miklan dans l'armée et avec l'histoire des Gautier dans Nopes.
Dimitri parachute Miklan comme général en oubliant qu'il a failli tuer un de ses meilleurs amis, et se retrouve à pleurnicher aussi sur les emblèmes alors qu'il était relativement épargné par tout ça. Le tout en oubliant qu'il pouvait juste faire monter un roturier et pas faire du favoritisme car Miklan est un ancien noble.
L'armée de Faerghus doit vraiment être dans la dèche ou composé d'incompétent fini pour ne pas avoir de bons soldats roturiers qui pourraient devenir des généraux. Et elle est aussi composée de moutons bien dociles vu que personne n'a rien à redire au sujet de son catapultage à la place de général - ou tout le monde est aveugle et sourd, ce qui peut être une option vu que Miklan est dans l'armée depuis 2 ans et personne ne le savait.
Ingrid est hors de son caractère car, celle de 3H aurait secoué les prunes de Dimitri pour avoir osé mettre un potentiel fratricide à la tête d'un bataillon. On parle de la fille qui pensait que tous les duscuriens méritaient de se faire tuer car, quelques uns avaient tué son fiancé et toujours ultra droite dans ses bottes, elle devrait dire quelque chose en voyant un meurtrier et fratricide potentiel être absout comme ça.
Rodrigue est déjà très sali par Nopes avec tout l'Ave Lambert et son arc qui se résume en gros à "je suis vieux, je n'ai plus rien à apporter comparé aux jeunes" mais là, c'est encore pire car, il est encore ami avec Matthias et ne semble n'avoir rien fait pour aider Sylvain alors que tout le monde - même les enfants - savent qu'il laisse Miklan battre Sylvain, le tout en nettoyant derrière lui alors que si on respectait son caractère, il devrait critiquer Matthias et tout faire pour protéger Sylvain, quitte à manipuler Matthias. Qu'ils soient obligés de travailler ensemble et composer avec car, le margrave est trop puissant et indéboulonnable est une chose, laisser tout couler en fermant les yeux en est une autre.
Sylvain se retrouve à devoir pardonner à ses deux abuseurs qui l'ont maltraité et il doit apprendre à les pardonner alors qu'ils ont littéralement tenter de le tuer ou laisser faire et doit s'écraser face à eux en le confortant dans le fait qu'ils n'ont rien fait de mal et donc, c'est un peu sa faute, là où il comprenait que rien ne justifiera jamais le comportement de Miklan dans 3H. On demande littéralement à une victime de pardonner ses assassins tout en la confortant dans l'idée fausse que c'est de sa faute si elle était abusé et failli être tuer !
Le seul qui s'en tire bien dans cette histoire, c'est Félix, qui est le seul à appeler Miklan pour ce qu'il est et à demander des comptes à Dimitri, tout en s'en faisant vraiment pour Sylvain et son état ! Et il est montré comme celui qui suit surtout son coeur et n'a pas raison dans cette scène vu que quand Dimitri lui fait son discours sur Miklan puis les emblèmes, soit le jeu ne lui fait rien répondre comme s'il ne savait pas quoi dire avec juste sa tête énervée, soit Dimitri répond à côté de ce qu'il voulait dire, soit il doit se coucher pour bien finir la scène vu qu'il finit juste en disant que Dimitri aurait dû leur en parler (et même si j'ai surement un biais en faveur de Félix, ça lui ressemble tellement pas de perdre son mordant comme ça que je me dis qu'il a compris qu'il parlait à un mur alors, il a coupé la conversation car il sait que ce n'est pas Dimitri et va juste le dégager car, dans ce bazar, il sera toujours un meilleur roi que lui à ce stade !).
Pour toutes ses raisons, je trouve que malgré les bons points pour lui dans Nopes, Sylvain y est aussi maltraité que dans le jeu original, tout en ayant une famille qui abaisse le niveau de respect que j'ai pour tous les personnages, sans aucun moment pour les rattraper ou de lucidité (comme Félix et Rodrigue qui ont des moments mignons ensemble et peuvent enfin se réconcilier à l'écran) car, le jeu est bien trop complaisant avec les abuseurs et les pardonnes, tout en blâmant les victimes ou en les faisant se sentir mal alors qu'elles n'ont fait que subir dans cet histoire.
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impossiblyholyparadise · 3 months ago
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Candaulisme 
Scène de vie d’un candaulisme ordinaire...
Un soir, au retour d’un apéritif d’entreprise improvisé, ma femme ayant préféré rentrer à la maison pour ne pas me laisser seul (même si lorsqu’elle m’a appelé au téléphone pour me prévenir je lui ai laissé comme d’habitude la décision d’accompagner ses amis ou pas) , vint me rejoindre dans la pièce bureau de notre maison.
« Hello, chéri » m’adressa-t-elle en venant me gratifier d’un baiser rapide sur les lèvres « Tout va bien ? Ta journée ? »
« Oui, et toi ? Tu aurais pu rester tu sais...je travaille à mon prochain livre...Je t’ai préparé le repas...Tu trouveras tout de prêt dans la cuisine... »
« Merci Chéri me glissa-telle à l’oreille tout en m’embrassant à nouveau et en se collant contre moi... »
« Oh...toi... ! lui fis-je remarquer...toi, tu as quelque chose à me raconter...§ Je te connais tellement...Viens... »
En m’embrassant, elle s’était effectivement appuyée assez significativement contre moi ...Son odeur...Sa chaleur...Ses adorables seins qui pointaient au travers de son chemisier un peu plus ouvert qu’à son départ au matin...
« Hummm me fit-elle en minaudant...Euh, oui enfin, pas grand-chose...mais il faut que je te dise... A l’apéro ce soir, à la guinguette à côté de notre boite, il y avait pas mal de monde et on a un peu dansé. »
Ma femme adorait danser et j’adorais la voir danser ou savoir qu’elle avait été heureuse en dansant...Elle était belle et dansait réellement avec grâce et légèreté...ce qui ne manquait pas d’attirer plus encore les regards sur son corps entretenu.
Ce faisant, alors qu’elle continuait à embrasser mes lèvres avec une réelle et non feinte gourmandise, me bécotant, je passais ma main sous sa courte jupe du vendredi, une habitude du "vendredi tout est permis" chez elle, se permettant ainsi de ne rien porter en dessous...Elle était alors si sexy...Elle avait aussi ce soir là ajouté une de mes cravates sur son chemisier pour un effet « woorking-girl » libérée qui lui allait particulièrement bien...
                « Oh...toi...C’est bien chaud et bien humide tout ça », lui dis-je en parcourant sa chatte aux lèvres déjà accueillantes et entrouvertes... 
                « Hummmm...Toi, tu as été coquine ce soir...Coquine... ? Très coquine... ? Raconte-moi !»
Elle s’assit ainsi sur moi en faisant tourner mon fauteuil pivotant...
« En fait, rien de prévu mais après un Mojito et quelques danses avec les collègues, un jeune homme s’est approché de moi et m’a fait du gringue...Imagines-toi qu’il est voisin...Il vient d’arriver dans la boite d’à côté et m’a dit qu’il m’avait souvent vue arriver le matin, que j’étais toujours super habillée et souriante...Il arrivait tôt car débutant et s’installait à une fenêtre de leur espace café en attendant l’arrivée des autres ... On a alors discuté, il m’a proposé un autre verre et on a fait quelques danses car il y avait une série de rock et tu sais que je ne sais pas résister à cette danse... Il danse d’ailleurs très bien pour un jeune d’une autre génération de musiques...D’un pas à l’autre , on a ri, on a discuté et à la fin de la série de danses, il m’a prise par l’épaule pour qu’on discute un peu à l’écart...Là, et j’ai réellement aimé ;, il ne m’a pas caché son attirance, qu’il aimerait me revoir, m’a donné son téléphone...Il est bien bâti comme j’aime, car joueur d’une équipe de rugby du village d’à côté...Son sourire était trop craquant et aussi un peu sa timidité...Il rougissait mais était tellement sinc��re que s’en était touchant...J’ai craqué... ! Je l’ai embrassé...Il n’en revenait pas... et surtout il m’a indiqué ma bague...Je l’ai rassuré en lui disant qu’il ne risquait rien et que j’avais le plus incroyable et merveilleux des maris qui me laissait totalement libre...Il n’en revenait réellement pas, enchaînant les « Mais... ? » incrédules...Aussi, je lui indiquais de rester là quelques instants , le temps que je t’appelle...Je t’ai appelé et ai décidé de te rejoindre, aussi , en retournant vers lui et en saluant les collègues de bureau, je l’ai pris par la main et entrainé sur le parking...Il faisait déjà nuit et ne lâchant pas sa main, je me suis appuyée sur ma voiture pour l’embrasser de nouveau et lui indiquer que nous ne serions pas sans nous revoir … ».
Pendant que ma femme me racontait son histoire, elle avait aussi remonté sa courte jupe sur ses merveilleuses fesses et se frottait sur mon sexe qui ne cessait de grandir au travers de l’étoffe de mon pantalon...
Je bandais comme un fou...
J’ouvrais adroitement ma braguette pour qu’elle s’empale sur mon dard à son zénith et rapidement elle « dansait » sur ma bite tout en continuant son adorable récit d’adorable salope qu’elle avait su être et plus encore à cet instant, qu'elle était...
Je crois que c’est elle qui me baisait pour être honnête...
Elle se déchainait et je réussi à attraper la cravate, sa cravate, ma cravate pour la tenir comme en laisse ou avec un guide et suivre le rythme qu’elle voulait comme un cow-boy suit le rythme de son cheval déchaîné tout en tentant d’en garder la maîtrise... !
Elle continua en me décrivant comment elle l’avait sucé entre les deux voitures, au risque de se faire voir par ses collègues qui ne devaient pas tarder à quitter l’établissement festif...
Elle me narrât en détail la queue de ce nouvel amant, son poids, sa forme, sa puissance, sa liqueur, son abondance et surtout le plaisir qu’elle avait pris à le sucer sauvagement sur le parking, le garçon toujours aussi incrédule de la bonne étoile de cette soirée...
Elle m’expliqua aussi combien il lui fut difficile d’arrêter sa main pendant le trajet du retour vers la maison et combien son esprit naviguait entre la queue de ce jeune homme et la mienne, impatiente de se faire démonter...
                « Chéri...On sort ce soir ! J’ai trop envie...Je suis impatiente de toi, d’autres, des autres et de lundi... Je crois que pendant un moment je vais avoir le sourire en allant au boulot le matin... ! »
Telle était ma femme...
Tel était notre façon de vivre...
Sa façon d’être et de vivre notre Candaulisme...
La soirée était loin, très loin d’être achevée...
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selidren · 2 months ago
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Automne 1928 - Champs-les-Sims
5/5
Il est évident que ce genre de romance est atypique. Tu imagines toi, si tu devais entretenir une relation avec ton employée de maison ? Elle doit se sentir si mal à l'aise. Car même si je me montre amicale, nous conservons entre nous une relation patronne/employée tout ce qu'il y a de plus professionnelle. Et même au-delà, ils doivent maintenir les apparences pour ne pas que Grand-Mère ne s'en rende compte. Je suis presque certaine que même si c'est Ange qui s'occupe à présent du volet "gestion du personnel", en apprenant cette relation, elle serait capable de le faire craquer et de faire renvoyer Mademoiselle Laroche, même dans son état.
Je ne sais pas vraiment qu'elle issue est possible. J'imagine qu'un beau jour, Antoine me demandera de lui donner son congès et qu'il la demandera en mariage dans la foulée. J'admets également que je serai ravie d'avoir Mademoiselle Laroche pour belle-soeur.
Avec toute mon affection,
Noé
Transcription :
Aurore « Je le sais bien. Je vous connais depuis des années et vous n’avez jamais eu de comportement déplacé avec moi. Enfin, pas depuis que vous avez posé votre main sur moi aujourd’hui en m’appelant par mon prénom. »
Marc-Antoine « Oh… Je suis tellement désolé ! Je n’ai pas réalisé que... »
Aurore « Je vous en faites pas, ça ira pour cette fois. C’est exactement le genre de comportement qu’il faudra éviter devant Madame Eugénie, mais mis à part ça, je vous autorise à recommencer à l’occasion. »
Marc-Antoine « Je… D’accord. »
Aurore « Je vous apprécie beaucoup aussi Monsieur Le Bris. Je sais que je ne suis pas aussi démonstrative que vous alors… »
Marc-Antoine « Vous ne pouvez pas vous permettre de perdre votre emploi, je le sais bien ! Vous n’avez pas à vous justifier. »
Aurore « En fait, je m’apprêtais à dire que c’est ma… nature. Quand je vous écoute parler de sentiments, de vos sentiments mêmes, avec cet incroyable optimisme et surtout sans prendre garde à la réponse qu’on va vous faire… Je ne sais pas si je suis capable de vous faire ce genre de déclarations. Je ne veux pas que vous pensiez que je tiens plus à mon emploi qu’à vous, même si c’est important bien entendu. »
Marc-Antoine « Ce n’est pas très grave pour moi. Mais étant donné que je n’ai toujours pas reçu une claque alors que je me suis conduit comme un butor, ma main sur votre épaule vaut tous mes discours de beau parleur. »
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icariebzh · 9 months ago
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 « Deir al-Balah, Gaza, 11 mars 2024, Chère Michelle, Ton nom est la seule chose que je connais de toi pour l’instant. Moi, je m’appelle Tala. Jamais je n’ai imaginé parler un jour à une Israélienne. Encore moins faire ta connaissance alors qu’une guerre est en cours contre mon peuple. Lorsqu’on m’a proposé de t’écrire une lettre, je me suis sentie mal sur le moment, effrayée par l’idée de coopérer inconsciemment avec l’ennemi et de trahir les miens. J’ai peur que cette conversation me mette en danger ainsi que ma famille.  Mais j’ai quand même décidé de t’écrire. D’abord, pour te raconter ce que je vis depuis six mois maintenant. Et surtout pour honorer mon ami Yousif Dawas, tué le 14 octobre par une bombe israélienne. Il n’avait que 20 ans et rêvait de devenir thérapeute. C’était mon camarade d’université. Nous nous retrouvions régulièrement devant l’hôpital Al-Shifa pour aller ensemble à l’université.  
Je suis née à Gaza City il y a vingt ans. Je n’ai jamais quitté l’enclave, qui est une vraie prison à ciel ouvert, tu sais. A l’université, j’étudie le droit. Pendant mon temps libre, j’écris. Les gens disent de moi que je suis un vrai rat de bibliothèque. Avant la guerre, je travaillais du matin jusqu’au soir. Puis, une fois rentréechez moi, j’adorais dévorer un énième livre de ma bibliothèque tout en buvant du thé vert, ma boisson préférée. Je pourrais te parler des heures de mon université. Elle est si belle : on y entend le chant des oiseaux, le bruissement des arbres, on y respire l’air frais et on y trouve des espaces agréables où se reposer. Maintenant, il faudrait que j’écrive ces mots au passé. Car il n’en reste qu’un tas de ruines. Quant à mon diplôme, que j’étais censée obtenir l’an prochain, je ne sais pas quand je pourrai le décrocher.
Désormais, je suis réfugiée à Deir al-Balah, après avoir fui le nord de Gaza, en passant par Khan Younès, où je suis restée quarante jours sans mes parents et mes petites sœurs, qui étaient restés dans le Nord pour garder notre maison. Ils ont fini par partir eux aussi, et on s’est retrouvés en décembre. Nous avons la chance d’avoir trouvé un abri, un toit, des murs. Même s’il me paraît toujours étrange d’appeler ça un abri, étant donné que nous ne sommes protégés ni des bombes ni d’une famine ou d’une épidémie. 
Ce n’est pas courant de parler avec une Israélienne comme toi, Michelle. Personne n’est ami avec des Israéliens ici. D’ailleurs, je ne connais pas grand-chose de votre culture, de vos traditions. A Gaza, on est élevés pour vous haïr. Vous n’êtes rien d’autre que des voleurs de maisons, des auteurs de massacres innombrables qui visent à nous expulser de force ou nous exterminer.
Mais, dans ma famille, on pense qu’il est impossible de tout résoudre par la force. Je partage ce point de vue. Je crois qu’apprendre à connaître les personnes qui revendiquent leur droit à cette terre peut servir notre cause. Et toi, qu’en penses-tu ? Pourquoi as-tu accepté d’entamer cette conversation avec moi ?
Malgré notre adversité, je reste ouverte d’esprit et curieuse d’écouter et de comprendre ton opinion. Peut-être que nous ne pensons pas si différemment finalement, et que nous avons même des choses en commun. Où habites-tu ? Etudies-tu ? Connais-tu des Palestiniens ? 
Ecrire cette lettre me demande un effort colossal. Ces derniers jours, j’ai été incapable de m’exprimer correctement. J’aimerais partager ce que je vis. Ça pourrait me soulager, me faire sortir un peu du chagrin. Je n’ai plus de projet, plus de vie depuis le 7 octobre. Je commence même à me désintéresser de mes activités favorites comme la broderie palestinienne. Mes amis sont morts ou ont fui. Tous sont partis sans dire au revoir. Beaucoup de Palestiniens meurent de malnutrition, des femmes, des nourrissons. Imagines-tu que des enfants font la queue pour remplir une gamelle de soupe ? Nous avons du mal à trouver des légumes, tout est cher ou inexistant. Je déteste voir les rues inondées d’ordures et d’eau sale, les écoles et universités bombardées ou fermées. Je suis fatiguée de sentir la fumée de notre four en argile qui s’incruste dans tous nos vêtements. Et de devoir me déplacer en âne ou en charrette. La ville où j’ai grandi a été ravagée. Mes souvenirs ont disparu. Ma bibliothèque aussi. J’ai vu une photo de ma rue à Gaza City, elle est méconnaissable. C’est devenue une ville fantôme. Michelle, que fais-tu pendant que mon peuple meurt sous les bombes ? Est-ce que ça te fait de la peine ?
Notre situation est indescriptible. Nous avons perdu toute forme de vie sensée. Nous installons des tentes sur les ruines de maisons détruites. Très peu de centres de santé peuvent aider les femmes enceintes. Le taux de fausses couches a augmenté, tout comme les accouchements précoces en raison des bombardements violents. Je hais de voir comment la vie est en train de quitter nos corps. Soutiens-tu cette agression ? Pourquoi rien ne marche dès qu’il s’agit du sort de la Palestine ? Quelle offense avons-nous commise, nous Gazaouis, pour vivre de telles horreurs ? 
Michelle, je me demande si tu as déjà questionné la légitimité de ton Etat, ses lois ou ses actions. Personne ne se soucie de la discrimination que nous subissons depuis cent ans. Et le monde est aveugle face à l’apartheid que nous vivons. Comment l’Etat d’Israël peut-il se qualifier d’Etat démocratique ? Crois-tu que nous pourrons un jour vivre en paix ?
Je suis sûre que tu es, comme tous les êtres humains, dotée de sentiments. Tu ressens l’amour, la haine, la colère, la compassion. S’il te plaît, prends pitié de nous. Dis à ton peuple de cesser de nous priver de notre humanité. Notre destin, c’est nous qui devons le choisir.
Respectueusement, Tala » 
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 « Zoran, centre d’Israël, 25 mars 2024, Chère Tala, Je te remercie pour ta lettre. Bien que je n’habite qu’à quelques kilomètres de Gaza, je n’ai jamais parlé à quelqu’un de là-bas. Premièrement, je souhaiterais te dire que je suis désolée de ce que tu vis et t’exprimer mes plus sincères condoléances pour la perte de ton ami Yousif Dawas. Que sa mémoire soit honorée.
 Permets-moi tout d’abord de me présenter. J’ai 24 ans et, comme toi, je suis étudiante en droit. Je m’intéresse au droit pénal et au droit international. J’aime également faire du bénévolat. Avant la guerre, j’aidais les habitants de ma ville qui avaient besoin d’une assistance pour trouver un logement ou obtenir une aide financière de la part de l’Etat. Désormais, ma ville, Sdérot, comme toute la région limitrophe de Gaza, s’est vidée de ses habitants. 
 J’ai quitté ma maison depuis l’attaque du 7 octobre. Depuis, je suis hébergée par la famille de mon petit ami à Zoran, dans le centre d’Israël. C’est plus calme ici, contrairement à ce qui se passe dans le nord ou le sud du pays. Ma maison me manque beaucoup. Je crains que les missiles lancés quotidiennement de Gaza sur le sud d’Israël détruisent tout ce que j’ai. Mon université est fermée, mais nous pouvons suivre nos cours à distance, en visio. 
Je suis née et j’ai grandi à Jérusalem. J’étais scolarisée à l’école “Hand in Hand” [“main dans la main”], où la moitié des élèves sont des Israéliens juifs et l’autre moitié des Palestiniens citoyens d’Israël ou résidents de Jérusalem-Est. Oui, je connais donc des Palestiniens. J’ai fréquenté cet établissement jusqu’à la fin des études secondaires. C’est le seul lycée mixte en Israël où enfants juifs et palestiniens étudient ensemble.
Mon éducation était donc très différente des autres enfants de Jérusalem. Je parlais quotidiennement à des Palestiniens, des Arabes. Les mêmes que la société nous apprend à haïr. Je me souviens que des enfants de mon quartier ne voulaient pas me fréquenter, m’affirmaient que j’étais devenue amie avec des Arabes qui, une fois adultes, viendraient me tuer. Lorsque j’avais 14 ans, des suprémacistes israéliens ont même mis le feu à mon école. Ces années ont fait ��voluer ma vision de la société israélienne.
Le 7 octobre au matin, j’ai appris que des terroristes palestiniens s’étaient infiltrés en Israël. Avec mon petit ami, nous nous sommes précipités dans notre abri antimissiles. Nous y sommes restés enfermés pendant près de deux jours, sans électricité ni réseau téléphonique. Nous entendions des coups de feu et des roquettes à l’extérieur, sans pouvoir ni voir ni comprendre ce qui se passait. Le père et la sœur de mon petit ami sont finalement venus nous chercher et nous ont mis en sécurité, dans le centre d’Israël. Quand je suis sortie de chez moi, j’ai vu des corps sur le sol. J’étais horrifiée. As-tu entendu parler de ce qui s’est passé en Israël ce jour-là ? Qu’as-tu ressenti ? 
Des Israéliens ont terriblement souffert ce jour-là. Nous n’en sommes toujours pas remis. Des familles ont été brutalement tuées, kidnappées. Et il y a encore des otages israéliens à Gaza dont on ne connaît pas l’état. Je connais personnellement l’un d’entre eux et je prie tous les jours pour qu’il revienne sain et sauf [130 personnes – dont 34 seraient mortes – sont encore détenues à Gaza, selon les autorités israéliennes]. Dans mon quartier, les premières victimes des massacres du 7 octobre sont un groupe de personnes âgées d’une maison de retraite. Près de chez moi [au kibboutz Be’eri], Vivian Silver, qui était pourtant une militante pacifiste de longue date, a été tuée. Peux-tu me dire ce que les habitants de Gaza pensent de ces victimes innocentes, prises dans une guerre qu’elles n’ont jamais voulue ? Je ne comprends pas que des personnes utilisent les actions et les décisions du gouvernement israélien pour justifier la violence à l’égard des civils. Ce mode d’action ne peut être une réponse à l’occupation. Si je comprends la nécessité de la résistance palestinienne, j’estime qu’elle ne doit pas viser des innocents.
Il est aussi vrai que de nombreuses personnes en Israël sont, depuis le 7 octobre, incapables de voir au-delà de leur propre douleur et de comprendre ce qui se passe à Gaza. Il leur est difficile d’éprouver de la compassion pour les habitants de Gaza, surtout après avoir vu des vidéos dans lesquelles des Palestiniens célébraient l’attaque du 7 octobre. 
Moi, je ne crois pas que nous soyons ennemis. Je m’opposerai toujours à la violence et à la cruauté, quels qu’en soient les auteurs. Les innombrables atrocités commises par Israël contre les Palestiniens au fil des années, de même que la violence subie par les Israéliens, sont également condamnables. La violence ne fait qu’engendrer plus de violence. La guerre menée actuellement par l’armée israélienne nous le prouve. Serais-tu d’accord pour dire qu’il existe de meilleurs moyens pour obtenir justice ? Y a-t-il encore des personnes à Gaza qui croient en une solution pacifique ?
Tala, tu m’as demandé si j’avais déjà remis en question la légitimité de mon pays. Tu sais, mon peuple, le peuple juif, a une longue histoire de persécution à travers le monde. Que ce soit les ancêtres de mon petit ami en Pologne ou les parents de ma mère au Maroc, ils ont été persécutés parce qu’ils étaient juifs. Cette histoire ne justifie en rien les souffrances des Palestiniens ou la Nakba [“catastrophe��� en arabe, désignant l’exode en 1948, à la création de l’Etat d’Israël, de 700 000 Palestiniens, contraints de fuir des massacres ou expulsés par les nouvelles autorités]. Mais il est important pour moi de te rappeler le désir profond et l’urgence qu’il y a eu pour nous, Juifs, d’obtenir un Etat en Terre sainte. 
Toutefois, il m’est arrivé de remettre en question la politique et les lois de mon pays. Quand j’avais 14 ans, j’ai rencontré un groupe d’hommes druzes qui refusaient de servir dans les forces de défense israéliennes, alors qu’ils ont l’obligation de le faire. Ces druzes se sentaient Palestiniens et avaient le sentiment qu’Israël tentait de les assimiler pour les affaiblir et les séparer des autres Arabes israéliens. Ça m’a fait réfléchir. Personnellement, j’ai eu la chance d’être exemptée de service militaire pour raison médicale, mais mon petit ami, qui a refusé de servir, a passé six mois dans une prison militaire israélienne.
Nous sommes une minorité en Israël à questionner la guerre actuelle. Les gens ont peur de s’exprimer. Beaucoup ont été arrêtés pour avoir manifesté ces derniers mois. Parfois, j’ai l’impression que la meilleure chose à faire serait de partir, d’aller quelque part où des horreurs ne sont pas commises en mon nom. Mais partir, ce serait égoïste. Je ne peux pas abandonner mon peuple qui souffre. Je m’inquiète de ce qu’Israël deviendra si toutes les personnes qui se battent pour la paix partent. Parfois, j’ai l’impression que nous sommes si peu nombreux que personne ne remarquerait notre absence.
Et puis, j’aime cette terre. Ma famille a vécu en Palestine parmi des musulmans et d’autres juifs pendant de nombreuses générations avant la création de l’Etat d’Israël. J’espère que nous pourrons un jour être tous égaux et libres. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussée à étudier le droit international : ne plus être impuissante face à l’injustice. 
Tu m’as dit que tu lisais beaucoup, j’aime aussi lire. J’aime la littérature russe classique, comme Dostoïevski ou Tolstoï. Mon livre préféré est “Anna Karénine”. Quel genre de livres aimes-tu ? Je suis curieuse de savoir ce qui t’a poussée à étudier le droit.
J’aimerais aussi en savoir plus sur l’histoire de ta famille. Comment était ta vie avant la guerre ? Où vivait ta famille avant 1948 ?
Je suis heureuse de pouvoir t’écrire. J’imagine à quel point cela doit être difficile pour toi. Je me réjouis d’avoir de tes nouvelles et te souhaite un bon ramadan.
Sincèrement, Michelle »
Lettres et Photos- source: Le Nouvel Obs
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chifourmi · 6 months ago
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OK. Après avoir pris du recul, je me dis qu'être avec quelqu'un qui a encore une autre personne en tête au début, c'est possible. Le truc c'est que pour moi ce n'est vraiment pas à dire à la personne avec qui tu tentes quelque chose. Mais le musicien est super honnête et j'ai capté qu'il avait énormément besoin de communiquer. Il est du genre à penser que toutes les vérités sont bonnes à dire. Il me fait trop penser à mon frère, qui dit parfois plus que ce qu'il ne devrait. Des vérités blessantes qu'on ne sait pas contrôler en fait. Peut-être qu'il avait vraiment besoin d'en parler parce qu'il se sentait mal par rapport à ça et que ça tournait dans sa tête. En tout cas, s'il devait le faire un jour, il a bien fait d'en parler maintenant. Plus tard, ça m'aurait vraiment blessée. Et plus tôt, ça m'aurait fait fuir et on serait peut-être passés à côté de quelque chose de beau. Parce que c'est un fait : il me plaît. Et pour la première fois depuis le début de ma vie, TOUT me plaît chez un garçon. Même les défauts que j'ai aperçu pour l'instant. (Bon SAUF quand il me coupe la parole mdr mais je sais que si je lui en parle il fera super gaffe parce que c'est une grande qualité qu'il a : il prend en compte ce qu'on lui dit, il APPLIQUE ce qu'on lui dit). Je sais aussi que pour une fois, je ne l'idéalise pas. Même si tout a été très vite, il est tellement honnête, vrai, spontané, que je l'ai vite cerné. Après je sais que ce n'est encore que le début et que je ne sais pas encore tout de lui. C'est surtout que je commence à capter quand j'enjolive un peu trop la réalité (il était temps).
Je pense qu'il est HP. Mon frère et ma meilleure amie le sont et j'ai remarqué les mêmes comportements typiques. Y a un truc très réconfortant là dedans parce que je sais un peu comment il fonctionne. Les personnes avec qui je m'entends le mieux s'avèrent toujours être HP. Leur manière de penser en arborescence est juste géniale, c'est tellement enrichissant. Parfois je sais que je reste bloquée dans ma vision des choses et ils sont toujours là pour m'ouvrir à une autre manière de penser. Ils pensent à tout sans spécialement l'avoir vécu parce qu'ils prennent en compte absolument tous les facteurs possibles, c'est assez impressionnant. J'ai des orgasmes intellectuels avec eux mdr. D'ailleurs je me demande souvent "j'en penserais quoi si j'étais HP?", ça ouvre à pleins de manières de réfléchir. Mais bon là je digresse.
Par contre il y a pleins de petites choses desquelles on doit vraiment parler. Je vais faire des points pour organiser ma pensée parce qu'il y a beaucouup.
Très vite quand on a commencé à se voir, il me disait "Je te connais, t'es comme ça". Et moi j'étais en mode "Frérot, non, on s'est rencontrés y a 2 semaines. Tu ne peux pas prétendre me connaître??". Et cette fois il m'a dit "au final, je ne te connais pas" alors que maintenant ça fait 1 mois qu'on apprend à se connaître. On s'est tous les deux dit qu'on s'était attachés. Tu ne peux pas non plus dire que tu ne me connais pas du tout. Je sais pas, je trouve ça assez blessant. Ça a été rapide mais on a quand-même vécu des trucs. J'ai l'impression que dire ça, ça délégitime notre attachement. Tu ne t'es pas attaché à rien chez moi? Après je sais qu'il a peur de s'attacher et ça ressemble à quelqu'un qui dit ça pour mettre un peu de distance à cause de cette peur, c'est une pro de ça qui parle
Puis parfois je déteste qu'on couche ensemble parce que j'ai l'impression qu'on ressemble à des plans culs. Parce que les sentiments ne sont pas encore vraiment là. Or j'ai pas du tout envie de ça. On a été tellement vite à ce niveau là et en même temps ça s'est fait tellement naturellement. C'est très bizarre comme sensation. Et quand il m'a sorti ce "au final, je ne te connais pas", ça m'a tellement renvoyé à cette image là de plan cul. Pour lui on ne fait que baiser alors? En tout cas pour moi on fait quelque chose qui se situe entre baiser et faire l'amour. Il faudrait inventer un nouveau terme. La baise d'amour. Ou un truc du genre. Non, c'est pas fou.
La différence entre lui et moi c'est que lui cherchait à être en couple et je l'ai intéressé alors que moi je ne cherchais pas mais il m'a donné envie d'essayer. C'est tellement énorme pour moi le fait d'accepter de m'engager et il ne s'en rend pas compte. Lui ne s'embête pas avec les "qu'en dira-t-on?" et les codes de la société. Il m'a fait rencontrer sa mère sans pression parce que pour lui ce n'est pas quelque chose d'énorme. Il m'a fait des câlins devant elle et son frère parce que pour lui ce n'est pas quelque chose d'énorme. Il m'a très vite raconté des trucs deeps parce que c'est quelqu'un qui a la mauvaise habitude de se confier très rapidement à n'importe qui. Il veut venir chez moi alors que pour moi c'est énorme de ramener un garçon à la maison. Il m'a embrassé et m'a tenu la main dès le premier date comme si c'était rien. Alors quelque part c'est rafraîchissant parce que ça fait du bien de ne pas se mettre de la pression pour tout et je crois que j'avais besoin d'un gars qui agit comme ça MAIS il faut qu'il comprenne aussi que parfois ça dépasse mes limites, et là c'est à moi de jouer. Sauf que comme je suis une people pleaser, j'ai vraiment du mal à lui en parler sur le moment. Il m'a dit qu'il était conscient qu'il n'agissait pas comme on a l'habitude d'agir et qu'il fallait vraiment que je pose mes limites si je n'étais pas à l'aise avec quelque chose.
Je crois que si je me suis attachée aussi vite c'est non seulement parce que je peux m'attacher vite, mais aussi parce que j'ai vu qu'il s'attachait vite, et enfin et surtout parce que je me suis un peu forcée à le faire pour passer à autre chose avec mon plan cul. Parce que quoi que j'ai pu dire, cette relation m'a quand-même impactée. Et c'est NORMAL. Il faut que j'arrive à l'accepter. Ça faisait longtemps que je n'avais rien vécu avec un gars, il a été le premier avec qui j'ai eu autant de contacts physiques (rien que les papouilles, j'avais jamais vécu ça avant), il m'a fait aimer mon corps, m'a fait me sentir désirée, je me sentais vraiment féminine et épanouie dans cette féminité, puis surtout il est arrivé dans une période où j'avais besoin d'attention et il m'en a donné exactement comme je le voulais sans que j'aie eu besoin de le réclamer. Ce qui m'a fait très mal c'est d'avoir compris que je n'avais pas été spéciale pour lui. Je n'étais qu'une fille parmi d'autres. Et c'est ce qui m'a fait super peur quand le musicien m'a parlé de son ex. Je n'avais pas envie de n'être qu'une fille parmi d'autres juste pour qu'il arrive à penser à autre chose qu'à son ex. Je mérite d'être la priorité de quelqu'un. Mais au final on est pareils, on veut tous les deux passer à autre chose après une relation qui s'est mal terminée. La différence c'est que moi je me suis convaincue que j'étais passée à autre chose alors que j'ai même pas pris le temps de passer à autre chose, j'ai directement enchaîné avec un autre gars.
Par contre je sais que si mon plan cul revenait vers moi, je ne reviendrais pas vers lui. C'est sûr et certain. Tandis que lui il ne sait pas ce qu'il ferait si elle revenait. Et ÇA c'est pas possible. Même si ça n'arrivera peut-être jamais, le fait qu'il soit dans cette optique là c'est juste pas compatible avec le fait de se lancer dans une autre relation. Ça met en insécurité alors qu'il faut pouvoir avoir confiance.
(21/06/2024)
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unetherian · 4 months ago
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Bonjour!! mon nom est Emerson je suis un therian loup/loup-garou et je me demandais si tu connaissais des servers discord ou communautees otherkin franco. Et je suis curieux a propos de ressources francophones
Bonjour !
Je n'ai pas discord, donc ça commence un peu mal 😅
Je connais une youtubeuse vraiment super, Chokalie (dsl pour l'orthographe) de la terre des kins. Sa chaîne est surtout concentrée sur les communautés therianes et otherkins françaises. Elle a discord (son compte est Chokalie, mais je suis toujours pas sûr de l'orthographe, donc voir sa vidéo sur le sujet sur sa chaine)Elle essaye de créer en ce moment un journal mensuel alterhuman, et tu peux participer au projet en proposant des idées, articles, jeux, témoignages ect sur discord.
Il n'y a pas vraiment de ressources francophones, malheureusement, donc j'apprends l'anglais (et j'utilise Google traduction aussi) pour en apprendre plus sur les communautés alterhumaines. Mais c'est vrai que les ressources en francais sont rares...
Mes seuls contacts avec la communauté alterhumaine française sont parfois au travers de Tumblr quand j'ai la chance de croiser des alterhumains francophones ou au travers d'un petit groupe roblox (therians francais)où j'essaye d'éduquer les nouveaux dans la communauté. Mais je ne peux pas vraiment t'aider, désolé 😅
Si quelqu'un peut ajouter quelque chose, il est la bienvenue!
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 22
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour à tous !
Comme je le disais dans l’article précédent, pour m’excuser de ma lenteur caractéristique, je livre trois reviews de chapitre plutôt qu’une seule cette fois-ci (les reviews des chapitres 21, 22 et 23).
La dernière fois, nous rencontrions enfin un changelin, Monsieur X, qui avait l’horrible idée d’embrasser une mineure sous l’apparence de son ex-petit ami. Nous apprenions aussi la machination ayant donné lieu aux missions d’assassinat.
Mais bon, nous allons laisser ça de côté pour retrouver Mara dans un chapitre que j’espère être moins pénible que le dix-neuvième, intitulé « Mara, ou comment faire du vaisseau spatial-stop. »
Let’s go
« Mara essuya son poignard. Devant elle, le cadavre de Selenba gisait, dans une mare de sang.
Elle releva la tête vers la silhouette holographique ténébreuse de Magister qui la regardait en silence.
La jeune fille était détendue. Elle avait fait exactement ce que voulait Magister. Elle désigna le corps de son couteau et demanda dédaigneusement :
— Voulez-vous que je lui tranche la tête et que je vous la rapporte ? Ce sera salissant, mais ça ne me gêne pas.
Magister semblait surpris.
— Comment as-tu fait ? fit-il de sa voix de velours liquide. »
Même s’il est évident que tout ça est mis en scène et que Selenba n’est pas réellement morte, j’apprécie TRÈS FORTEMENT ce début sans préambule. Surtout après toute l’exposition qu’on s’est chopé au dix-neuvième chapitre. Bon Dieu que ce dix-neuvième chapitre était long.
Ah oui, et sidenote : je ne sais pas si j’ai déjà lu la remarque quelque part, mais «��la voix de velours liquide » de Magister est une paraphrase qui me fait beaucoup rire. Je suppose que le velours liquide est un type de tissu (je ne m’y connais pas assez en textile pour le dire), mais pour une non initiée comme moi, on dirait que deux consistances différentes sont associées à un truc qui n’est pas censé avoir de consistance, la voix. Et puis là où je peux me figurer des « pattes de velours », les deux se rapprochant plutôt bien, la voix de velours me rend plus perplexe. Je pense que c’est une façon d’exprimer les intonations plutôt que le ton de voix, mais ça veut dire que Magister a constamment une voix caressante, même quand il se transforme en loup et se vautre sur sa propre queue. Perplexe.
C’est comme si je disais de quelqu’un « je n’ai jamais supporté ses grands airs conditionnés ». Genre ça se voit comme le nez au milieu de la figure qu’il s’agit d’une image, mais alors va te conceptualiser l’image mon gars.
« — Selenba a été transformée en vampyr normale, elle n’était plus le Chasseur, répondit Mara en dévoilant son bras cassé qui pendait et l’énorme entaille souillée de sang sur son ventre. Elle a commencé à m’expliquer qu’elle voulait avoir une vie « normale » et blablabla, elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si elle s’attendait à ce que je l’attaque après lui avoir dit que j’avais volé quelque chose pour vous et que vous m’aviez demandé de la tuer en échange. Pour sauver Cal. »
Yay yay yay c’est de nouveau le moment pour moi de parler de découpage de répliques !!
C’est mal foutu !
Voilà !
Plus sérieusement, la première phrase, pas de souci, ça marche. Je dirais même que ça donne à Mara une façon de parler intéressante.
Souvent, quand on écrit, on a la tentation de donner aux personnages des phrases bien pensées et découpées, exprimant un raisonnement digne d’une thèse ; ce qui en soi fonctionne dans certains types de bouquins, pas de problème. Mais personnellement, je suis très fan des histoires où les répliques des personnages reflètent leur psychologie, dans la façon dont elles sont articulées, la taille des phrases, la façon dont les informations sont mises ─ phrases brèves avec toutes les informations nécessaires synthétisées, ou points de suspension et explications hachées.
Tenez, par exemple, en réécrivant ce passage :
« - S… Selenba a été transformée en vampyr. En vampyr normale, je veux dire, par… par ma sœur, je veux dire Tara, je crois. Donc elle n’était plus le Chasseur. Elle… 
Après une hésitation, Mara se tourna pour présenter son bras cassé à Magister, avant de lui désigner l’entaille souillée de sang sur son ventre. »
→ ici, Mara est stressée, elle se corrige, se répète, a du mal à finir ses phrases. Ses phrases sont courtes ; les phrases brèves peuvent parfois être symptomatiques d’une personne qui ne veut pas parler en public et lâche l’information qu’elle a sous sa forme la plus simple pour parler le moins longtemps possible.
Par opposition :
« — Selenba a été transformée en vampyr normale, elle n’était plus le Chasseur, répondit Mara en dévoilant son bras cassé qui pendait et l’énorme entaille souillée de sang sur son ventre. »
→ Ici, Mara est froide, elle exprime un fait. C’est une didascalie et non une narration qui précise qu’elle dévoile ses plaies ; or, placer des actions en didascalie en retire généralement le « poids », leur donnant une allure de geste machinal. En effet, une action qui intervient entre deux bouts de phrases d’un personnage suggère que le personnage peut tranquillement parler tout en accomplissant l’action. (Je précise que c’est mon interprétation d’une action placée en didascalie, vous avez le droit de ne pas être d’accord, ça relève pour beaucoup de comment je lis les histoires personnellement).
Bref, la première phrase marche bien. Ce sont celles qui suivent qui m’embêtent.
« Elle a commencé à m’expliquer qu’elle voulait avoir une vie « normale » et blablabla, elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si elle s’attendait à ce que je l’attaque après lui avoir dit que j’avais volé quelque chose pour vous et que vous m’aviez demandé de la tuer en échange. Pour sauver Cal. »
Une réplique de quatre lignes, c’est non. Déjà, une réplique sous-entend que quelqu’un la prononce, or je ne vois pas quelqu’un prononcer cette phrase sans devoir s’interrompre au mauvais endroit pour souffler. Vous me direz qu’il y a les virgules pour prendre le temps, mais ces virgules-là ne sont pas là pour prendre des pauses, puisque « elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si... » sont des bouts de phrases tous connectés logiquement qui perdraient de leur sens avec des pauses trop marquées.
En plus, en coupant l’aspect machinal d’une phrase courte, on dirait qu’elle cale le plus d’infos possibles en une seule phrase, ce qui change un peu l’état d’esprit qu’on lui imagine. Enfin, la dernière phrase est très drôle : pourquoi tu mets un point entre « vous m’aviez demandé de la tuer en échange » et « pour sauver Cal ? » La pause fait un effet plus bizarre qu’autre chose.
Bref, réplique mochouille, continuons.
Satisfait qu’elle ait rempli sa mission, Magister transmet les coordonnées à Mara, qui se barre sur un vaisseau, laissant Selenba sur place. Mara ouvre ensuite une vidéocristal pour regarder Tara se rendre au concert.
Et c’est tout ! Le chapitre était très court, restez tuned pour le suivant.
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wubblesred · 7 months ago
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Ghoulcy Week 2024 Day 7 SFW French
Bonjour chers habitants d'abri, nous voilà au dernier jour de la semaine ghoulcy. Le thème du jour 7 est test de loyauté. Il est un peu en lien avec les thèmes précédents. C'était très amusant et sympa d'avoir fait cette semaine ghoulcy et j'espère qu'il y en aura une autre l'année prochaine. J'espère que vous vous faites amuser et avez aimé mes textes. Belle journée et bonne lecture.
Cela faisait presque une heure que la brune hautaine avait emmener Lucy auprès de leur superviseur. Bordel sa femme avait à peine ouvert les yeux qu'on l'avait arracher à lui. Cooper tournait dans la pièce comme un lion en cage. Même pas une semaine mariés et déjà l'univers tentait de lui enlever une des seules choses qui valait le coup sur cette terre. Les questionnements défilaient en boucle dans son esprit mais une en particulière revenait sans cesse. Et si Lucy choisissait l'abri et non la goule. Ce dernier ne savait pas ce qu'il ferait si cela était le cas.
Lucy venait à peine de se réveiller et de se remettre d'avoir failli mourir que Birdie l'avait attraper et amener auprès du superviseur. Elle voulait simplement retrouver Cooper et qu'ils puissent reprendre la route tout les deux. Mais ces crétins ne voulaient rien écouter et préférait la jouer en pseudo héros.
« Écoute Gucy, je sais que nous avons un passé tumultueux mais tu as aider cet abri et nous souhaitons t'aider en retour. Donc, je te le redemande à nouveau, veux-tu que nous nous occupions de cette goule ? »
« Pour la centième fois, non ! J'apprécie vos inquiétudes mais comme il vous la sûrement signaler, c'est mon mari et je souhaite repartir avec lui. »
« Lucy, je viens de la surface, je connais les terres désolées mieux que personne ici, les goules, et surtout si celle-ci est bien celle que je pense, sont dangereuses. On ne se marie pas avec elles. » fut la remarque de Birdie prononça tout en s'agenouillant devant la jeune femme, lui parlant comme on parlerait à une enfant.
« Cooper et moi sommes liés d'une façon que personne à part nous pourrait comprendre. On la comprit en voyageant ensemble, nos âmes s'appellent. Je sais que d'un point de vue extérieur, ça parait fou et je dois vous semblez complètement barge. Cependant tout ce que je veux c'est être avec lui. Je n'ai pas envie qu'on se retrouve avec le même soucis que la dernière fois donc laissez-nous partir. Merci infiniment de m'avoir sauver, on est quittes donc n'en parlons plus. »
L'ancienne habitante d'abri était mal à l'aise de parler ainsi de ses sentiments. Elle n'avait pas encore parler entièrement de tout ce qu'elle ressentait à son mari et voilà qu'elle devait tout déballer à des inconnus. Elle savait bien que leur histoire était absolument folle seulement Lucy le sentait au fond d'elle, la goule et elle était liés d'une manière encore plus profonde que ce qu'ils pensaient au départ. L'âme de l'homme l'appelait, résonnait et fusionnait avec la sienne, tout les opposait et pourtant ensemble ils créaient une magnifique harmonie que Lucy ne souhaitait jamais arrêter.
Après encore une dizaine de discours sur la sécurité et les dangers des terres désolées, Benjamin et Birdie acceptèrent qu'elle retourne auprès de son mari et insistèrent même pour qu'ils prennent des vivres avec eux. Ce fut long et Lucy espérait vraiment que Cooper n'ait pas fait de massacre durant son absence. Mais surtout elle espérait qu'il soit toujours là.
Cela semblait être une éternité depuis le départ de sa femme et tout le monde refusait de lui donner la moindre information. Toujours confiner de la pièce de décontamination, la goule commençait à tout doucement perdre le contrôle mentalement et physiquement, ses fioles se trouvaient dans le sac de Lucy poser à côté de lui. Cela faisait plusieurs jours qu'il avait donner ses médicaments à la jeune femme, une façon de lui prouver qu'il lui faisait entièrement confiance. Maintenant, il refusait même de prendre sa dose si elle n'était pas préparer par son épouse, un comportement tout bonnement enfantin mais qu'il continuait d'avoir juste parce que ça faisait rire Lucy. C'était sa façon de se rendre utile pour son mari disait-elle. Bon sang, sa petite tueuse lui manquait, il voulait tellement la serrer contre lui, sentir sa douceur. Tellement absorber dans ses pensées, il ne prêta pas attention à la porte qui s'ouvrir et ne se rendit compte de la présence de quelqu'un que quand ce dernier lui sauta au cou. Reconnaissant immédiatement Lucy, il la serra dans ses bras et enfonça sa tête dans son cou.
Brusquement, une quinte de toux prit la gorge de la goule, signalant à sa femme qu'il était grandement temps qu'il prenne sa dose. En un rien de temps, Lucy attrapa son sac, prit une fiole et l'injecta dans le vaporisateur de Cooper avant de lui donner. Quand il fut rétablit, la jeune femme lui expliqua qu'ils devaient juste patienter pour recevoir des vivres et ensuite Benjamin et Birdie les raccompagneraient à la sortie et ils reprendront leur voyage.
Après un au revoir étrangement chaleureux de la part de l'abri 4, les époux reprirent leur route initiale. Lucy tenta de s'excuse de les avoir ralentit mais Cooper l'arrêta immédiatement, c'était seulement sa faute à lui d'avoir mis autant en danger sa femme. Il ajouta d'ailleurs qu'il aurait compris si elle avait voulu rester là-bas, loin de lui.
« Hey, on est mari et femme de un et de deux je t'aime, j'allais pas t'abandonner ainsi sous prétexte qu'on a tout les deux, d'ailleurs, oublié que les radiations m'affectaient plus que toi. »
« Tu avais de nouveau la sécurité d'un abri. Un semblant de vie normale.��»
« Ma vie normale c'est toi maintenant, Coop. Et puis c'était pas mon abri. Si je dois revivre dans un abri ce sera l'abri 33 avec mon frère, Canigou, Janey et toi. D'ailleurs Norm va péter un câble en te voyant, ça va être drôle. Je pars à la surface quelques mois et je vais revenir mariée avec un enfant et un chien, il va rien comprendre. »
« Je pense qu'il sera pas le seul choqué en nous voyant arrivés, poupée. » Ne pu s'empêcher de rajouter en rigolant la goule imaginant déjà les visages indignés des nombreux habitants de l'abri 33.
« Tu viendrais vraiment avec moi là-bas, pour y vivre ? »
« Tout ce que j'ai fait hier et aujourd'hui ne te le prouve pas ? Je serai prêt à tout tant que ça me permet d'être avec toi. Comme tu l'as si bien dit, ma vie c'est toi maintenant. »
« Alors c'est décidé, allons chercher notre fille, percé le mystère derrière notre existence et rentrons à la maison. »
Pour sceller ce merveilleux accord Cooper décida de déposer un baiser sur les lèvres de son épouse avant de prendre sa main et continuer leur longue route vers leur maison.
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iamacolor · 2 years ago
Note
hey *wink wink même si je ne sais pas cligner des yeux*
je voulais savoir si tu avais des séries françaises/francophones préférées. je viens d'y penser ce matin mais je me suis rendue comtpe que mes séries préférées sont tout sauf françaises </3 je me demande si tu as des recommendations ? 💜
ps : j'aime beaucoup discuter avec toi 💜 tu as toujours un point de vue intéressant et c'est pour ça que je n'arrête pas de t'embêter ces derniers temps 😅😅😅
hellooooo bon déjà désolée pour la réponse bien tardive ! (wink back même si je sais cligner que d'un côté)
alors pas vraiment parce que comme mes parents n'ont pas la télé j'ai pas du tout grandi en regardant la télé française ou non (sauf pendant les vacances chez mes grands parents et là on regardait des dessins animés) ou en m'intéressant à ce qui s'y passait donc quand j'ai commencé à regarder des séries c'était sur internet en anglais et j'ai jamais trop pris le réflexe de me tenir au courant des séries françaises - qui me semblaient d'ailleurs toutes être policières, j'aimais bien regardé quelques epidoes pendant les vacances avec ma grand mère mais je ne suivais rien donc j'ai pas retenu de noms ou quoique ce soit (mais ma grand mère et un de mes frères ont regardé cherif qui se passe à Lyon - ma ville d'origine - et ils ont beaucoup aimé)! j'ai donc très peu de connaissances dessus mais il y a une série que j'ai regardé en famille parce qu'on nous avait offert les dvd et qu'on a beaucoup aimé c'était "fais pas ci, fais pas ça" à propos de deux familles voisines de valeurs et de styles bien différente.s - je viens d'une famille nombreuse donc ça nous rappelait beaucoup notre propre vie de famille, on voyait évoluer les deux familles principales, c'était parfois très très drôles et aussi touchant et vraiment bien joué ! j'avais regardé l'adaptation française de la série norvégienne skam et même si c'était sympa de voir une série adolescente française je préfère la version originale (la version française est un peu plus extra même si elle s'en tient au scénario de la version originale pour les 4 première saisons mais elle a quelques saisons en plus) ah et puis si j'ai regardé plusieurs épisodes de kaamelott, surtout les premières saisons, et c'est très drôles mais j'ai jamais vraiment suivi, c'est le genre de truc que je regardais pendanr les vacances quoi (en plus des séries policières on fait pas mal de séries comiques sous format de sketchs courts en France et c'est sympa mais ça me laisse pas en haleine pour le prochain épisode alors j'aurais du mal à suivrz ce genre de série à long terme)
c'est dommage parce que je suis assez coupée d'un grand pan de la culture audiovisuelle française et j'aimerai bien en regarder plus mais bon vu le type de séries que je regarde en anglais ou en coréen, on n'a pas trop ça en France j'ai l'impression (comédies romantiques, melodramas, historiques, fantastiques etc) après j'ai entendu parlé d'une mini-série Le Bazar de la Charité sur l'incendie du grand-magasin parisien à la fin du 19ème siècle à travers l'histoire de plusieurs femmes et j'avais lu un roman avec une histoire similaire que j'avais beaucoup aimé (mais la série n'est pas une adaptation) donc je m'étais dit qu'il faudrait que je la regarde un de ces jours ! mais je pense que ça a dû sortir il y a au moins 2 ou 3 ans donc je suis à la traîne
ah et si je viens de me souvenir que j'avais regardé la première saison de plan cœur qui pour le coup est vraiment construit comme une série romantique et qui reprend plusieurs "tropes" assez classiques et j'avais trouvé ça sympa même si je me souviens qu'une des meilleurs amies de l'héroïne m'énervait beaucoup lol et après je crois qu'il y a eu une saison 2 mais j'ai jamais pris le temps de m'y mettre (j'ai du mal à suivre des séries si personne que je connais ou que je suis sur tumblr ne les regarde aussi parce que je suis pas du tout du genre à me tenir au courant de ce qui sort, à me remotiver toute seule pour regarder à temps etc et en plus je regardais sur le compte d'une amie qui regardait aussi et puis elle a supprimé son compte Netflix alors la flemme quoi 😂) et sinon dans un style coooomplétement différent j'ai regardé la flamme sur canal+, c'est pas mal passé sur les réseaux donc t'en a sûrement entendu parler mais moi j'ai rattrapé ça en retard mais au cas où tu n'en n'ai pas entendu parlé, c'est une parodie d'une émission TV, c'est assez déjanté et très décalé et le personnage principal est absolument insupportable (mais c'est voulu) mais drôle, ça fait plus succession de sketchs comiques sur le format d'une émission que vrai série donc c'est assez léger à regarder
je crois aussi que de regarder des séries étrangères ça fait un peu plus voyager, on se déconnecte plus de notre quotidien et de notre réalité et de l'actualité donc c'est assez attirant, tous les détails sont stimulants parce que moins connus ! t'as regardé quoi toi comme séries françaises ?
ps: ça ne m'embête ABSOLUMENT PAS, j'aime bien échanger avec toi et si tu ne l'as pas déjà remarqué je suis assez bavarde donc ça me donne des occasions d'écrire des bons pâtés mdr je réponds pas toujours très vite mais ça me fait toujours plaisir !!
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e642 · 2 years ago
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J'ai évoqué implicitement et certaines fois plus explicitement le fait qu'il m'arrivait et qu'il m'était arrivé de fréquenter des personnes en couple. J'ai beau n'être personne ici, j'ai dû recevoir 5/6 messages privés qui me demandaient de développer ma position sur cet aspect de la tromperie. Au lieu de bêtement répondre 5 fois la même chose, autant que j'expose mon point de vue au grand jour. Je dois dire que je n'ai pas connu énormément de personnes qui partageaient mon avis. Est-ce que ça fait de lui un mauvais avis bâtis sur de mauvais arguments ? Je ne crois pas. J'ai toujours pensé dur comme fer que la vie des gens, dès lors que je n'étais pas directement impliquée, ne regardait que eux. C'est le postulat sur lequel se base mon argumentaire. Je n'ai jamais vu aucun problème à côtoyer des gens en couple car ça ne me regarde pas. À partir du moment où nous sommes tous les deux au clair sur la situation et consentent, les éventuels retentissements sur sa vie ne regarde que la personne concernée et son/sa partenaire. En effet, on peut y voir un cas de conscience. Pour beaucoup, je n'ai aucune moralité. Le fait est que je n'ai jamais compris pourquoi on blâmait plus les personnes avec qui on trompe que les personnes qui trompent. Si tu décides de lire deux livres à la place d'un originellement, pourquoi est-ce que l'on accuserait le deuxième livre d'avoir été lu et pas directement la main qui a commis l'acte ? C'est une métaphore peut-être bancale pour certains mais je m'y retrouve. Le problème de la tromperie c'est pas tellement avec qui on l'exécute mais pourquoi on l'exécute. Si ce n'est pas avec moi, ce sera avec quelqu'un d'autre. Ce n'est pas moi qui vais avoir du mal à me regarder dans le miroir tout comme ce n'est pas moi qui suis en couple avec la personne trompée. Je n'ai pas à me justifier à partir du moment où tout est clair. Assumer ses erreurs c'est important. Ce n'est pas moi qui défie la confiance de mon/ma partenaire. Ce n'est pas moi qui ai un mauvais comportement ou qui n'ai aucune once de respect. On pourrait croire que je me cache derrière des excuses mais pas à mes yeux. En ce qui concerne les conséquences de la tromperie sur le couple de la personne, ça ne me regarde pas. Non, je ne suis pas sans cœur, bien sûr que c'est effrayant de voir toutes les personnes qui trompent. Mais ça soulève juste beaucoup de questions extrinsèques à moi. Cela dit, j'ai quand même des règles. Je n'entreprends aucune relation avec quelqu'un dont je connais le/la partenaire car là, j'y vois un cas de conscience. Je serais impliquée, reprochable et surtout en tort. Également, je ne ferai jamais ça par soucis de compétition, je n'ai pas le temps de me rabaisser à ce genre de choses. Et surtout, je ne pousse jamais l'autre à la faute, c'est à dire, que je ne fais jamais le premier pas mais j'attends qu'il vienne de la partie adverse afin d'être parfaitement irréprochable.
On m'a déjà dit "mais mets toi à la place de la personne trompée, comme si ça t'arrivait". Très honnêtement, ca pourrait m'arriver (et je pense que ça m'est déjà arrivé) et bien mon avis ne changerait pas. C'est en ça qu'il est solide. Si ça m'arrive, je ne déplacerai pas le problème sur l'amant.e de mon/ma partenaire. Ce sera bien mon.ma partenaire le problème. Je ne me tromperai pas de cible. Même si la personne était au courant de la situation. Elle n'est pas en couple avec moi. C'était à mon partenaire de mettre les limites. Elle a pris ce qu'il y avait à prendre et c'est tout à son honneur.
Je ne promeuts pas du tout la tromperie, je promeuts la responsabilisation. Tu fautes, tu assumes. Les gens n'ont pas besoin d'une personne spécifique pour être des merdes. Le fait que ça se passe avec moi est annexe, le vrai fond du problème c'est que ça arrive justement.
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fuckyouwitches · 1 year ago
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Un dernier mot pour Ô
Qui sait, peut-être bien que, parmi ces adolescentes et jeunes adultes qui m'épiaient et m'envoyaient des screens, s'identifiaient à des sorcières, comme on joue à se faire peur à cet âge là, l'handicapé du cœur de 50 ans que tu es, le vieux machin attardé égocentrique plein de certitudes, de narcissisme, trouvera son type méditerranéen tant affectionné ? Ce type méditerranéen qui se fane à 30 ans, tout graisseux de s'être empiffré de trop nombreux et huileux coucous merguez, applique la charia tout en pondant 10 gosses dont elle se décharge ensuite à l'assistanat…aux frais bien sûr du bon toubab grand-remplacé.
Je crois savoir que Molenbeek est saturé de méditerranéens salafistes et de Rachida. Pas besoin de réseaux sociaux Ô, voyons. Elles adorent la sodo.
A moins que ton truc ce ne soit ces méditerranéennes italiennes qui remplissaient tes listes d'abonnés, dont on ne savait si elles avaient un vagin ou un pénis ? Ceci expliquerait tous les cela ; l'obsession pour les cunis, ta réticence pour la pénétration vaginale, et tes supplications pour que je t'enfonce des doigts dans le cul.
..Oui, ceci expliquerait ta cruauté pathologique, cette peur que tu as d'affronter le monde, la vie, les femmes et le réel. Mais, cela n'excusera jamais toutes les saloperies que tu m'as fait endurer, sans raison, avec cette lâcheté particulièrement prononcée. Et pourtant, j'en ai vu des lâches, mais toi, tu les bats tous à plate couture. En attendant qu'une de tes déesses fantasmées ravise le pauvre insatisfait que tu es, je te souhaite bien du plaisir. Mais évite de jurer à tes futures conquêtes que jamais tu n'avais aimé comme ça, que tu en mourrais si elles disparaissaient de ta vie, pour ensuite fuir à toutes jambes, sans explication, sans adieux, pour ensuite oser les qualifier de "supposées", pour ne pas dire catins d'un soir. Et puis surtout, surtout Ô, ne leur jure pas, comme tu l'as fait avec moi, plus d'une fois, que tu les aimes, en pleurant, le souffle court, la gorge nouée, tout tremblotant, pour les larguer le lendemain, comme les dernières des merdes. Les mots ont un sens Ô, on ne dit pas "Je t'aime", comme on dit bonjour. C'est ce manque de cohérence, cette attitude LACHE, qui te rend pathétique. Non vraiment, je ne comprends pas pourquoi tu ne trouve pas de boulot alors que ta vocation se trouve toute tracée dans la comédie. Césars et Oscars assurés.
J'ai lutté pour ne pas te détester, pour ne pas ressentir de haine à ton égard, je crois que ce fut une des choses les plus difficiles que j'ai eu à faire. Aujourd'hui, je te regarde avec cette distance que je n'avais pas, il y a presqu'un an, et je ne peux m'empêcher de te plaindre. Aujourd'hui, 8 mois après que tu m'aies fuit sans te donner la peine de dire au revoir, je te trouve tellement petit... Le masque que tu portais pour cacher tes mensonges et ta manipulation te faisait paraitre si grand, alors. Le vrai Ô, je le découvrirais avec horreur plus tard, est bête et méchant, vide et insipide, la bêtise la plus crasse transparaît comme de l'eau clair chez lui, à présent qu'il n'habite plus mon cœur et que je le vois tel qu'il est réellement. Il y a tout de même une chose que tu as écrit, qui s'avère, une fois n'est pas coutume être honnête et réaliste, c'est que tu ne connais vraiment rien à rien. Je ne t'enlèverais pas cela.
Je ne te souhaite pas de mal Ô, tu t'en fais suffisamment, tout seul, comme un enfant.
Bonne croissance.
17.07.2023
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marie-swriting · 2 years ago
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Tu Vois Vraiment Rien - Robin Buckley
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Stranger Things Masterlist
Résumé : Tu as le béguin pour Robin et tu tentes de le lui faire comprendre. Malheureusement, elle ne comprend pas le message facilement.
Warnings : Robin ne remarque rien, moments embarrassants, pining mutuelle, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.2k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Chance par Hayley Kiyoko
Les cassettes VHS dans tes mains, tu prends une grande inspiration avant d’entrer dans Family Video, un sourire sur ton visage sachant que tu vas la voir. Steve t’accueille quand il entend la porte. Quand tu le regardes, tu remarques qu’il est seul. Ton sourire disparaît en un instant. Tu essayes de cacher ta déception tout en donnant les cassettes à Steve.
-Robin n’est pas là aujourd’hui ? Je croyais qu’elle travaillait, lui demandes-tu alors qu’il vérifie les VHS.
-Elle est ici. Elle est juste à l’arrière, en train de ranger les cassettes.
-Oh ok, dis-tu pendant que ton sourire réapparait.
-Tout est bon. Tu peux prendre d’autres films, si tu veux.
-Merci.
Tu te diriges dans un autre rayon, cherchant le documentaire dont ton père t’a parlé. Pendant ce temps, Steve court auprès de Robin. Elle le regarde bizarrement, car il paraît paniqué.
-Je vais m’occuper de ça. Tu devrais aller voir le client, lui dit-il et elle fronce ses sourcils.
-Pourquoi ? C’est quelqu’un que t’aimes pas ?
-En fait, c’est quelqu’un que tu aimes, corrige Steve, Robin ne comprend pas. Y/N est là. Vas-y.
-Quoi ? Non ! Je vais me ridiculiser et tu le sais, rétorque Robin, nerveuse.
-Mais non ! Allez, ça fait quatre mois que tu as le béguin pour elle. S’il te plait, aies une parfaite vie amoureuse pour nous.
-Rien ne va se passer.
-Si tu ne veux pas tenter ta chance, va au moins faire ton job avec elle, l’encourage Steve.
Robin réfléchit pendant quelques secondes avant de répondre.
-Je te déteste, Harrington.
-Un jour, tu me diras merci.
Robin lève les yeux au ciel avant d’aller au comptoir où elle te trouve en train d’attendre, une cassette en mains. Tu souris de toutes tes dents pendant que tu lui donnes le documentaire. Robin tente de cacher sa nervosité en ne te regardant pas dans les yeux.
-Ça sera tout ? te demande-t-elle.
-Oui, dis-tu en lui donnant l’argent.
Tu restes silencieuse alors qu’elle te rend ta monnaie.
-Mon père voulait ce documentaire depuis des mois. J’ai rien pris pour moi, car on a pas mal de devoirs en ce moment, tu sais, lui dis-tu, maladroitement et tu t’insultes mentalement.
-Ouais, c’est vrai. Les profs sont pas près de nous donner une pause.
-Surtout avec cette dissertation de littérature. Enfin, c’est de la poésie, ça se lit rapidement, mais l’analyse prend du temps si on veut la faire comme il faut.
-J’imagine, répond Robin, peu sûre de ce qu’elle doit dire.
-Tu aimes Lord Byron ?
-Je ne sais pas, je l’ai jamais lu avant.
-Moi non plus. Mais j’aurais préféré travailler sur d’autres poètes comme Emily Dickinson ou Sappho. Tu connais ? lui demandes-tu, espérant qu’elle comprendra l’allusion.
-Pas vraiment, dit-elle et tu fais tout pour ne pas montrer ta douleur en réalisant qu’elle n’a pas compris la vraie signification de ta phrase.
-Leur style est vraiment bien. Tu devrais les lire, l’informes-tu. En fait, demain, je vais m’acheter la poésie de Sappho en grec. Ça fait quelques années que je prends des cours donc je pense que je peux lire ses poèmes dans la langue originale. Tu devrais venir avec moi, si tu veux, et après… on pourrait aller dans un café ou autre, suggères-tu et Robin te fixe, les yeux grands ouverts.
-Je… Steve peut y aller, s’exclame-t-elle et tu la regardes, perdue.
-Steve ? demandes-tu.
Au même moment, Steve prend part à la conversation.
-Moi ?
-Oui, je… je suis occupée demain, mais je suis sûre que Steve adorerait aller dans un café avec toi. N’est-ce pas Steve ? dit Robin, tentant de cacher sa panique.
-Tu es sûre que tu ne veux pas te joindre à nous ? On peut faire quelque chose après ce que tu as à faire, essayes-tu de demander à nouveau.
-Je suis prise toute la journée. Mais allez-y tous les deux.
-Eh bien, si ça te dérange pas, Steve, lui dis-tu, en le regardant.
-Ouais, bien sûr. On pourrait aller au Hawkin’s café à seize heures.
-Ouais, confirmes-tu, un sourire gêné sur tes lèvres. Eh bien, je dois y aller. Mon père attend ça, dis-tu en montrant la VHS. On se revoit bientôt ? lui demandes-tu et elle hoche la tête.
Tu quittes Family Video, une expression triste sur le visage. Ces derniers mois, tu n’as pas arrêté de penser à une façon de lui proposer un rendez-vous. Tu savais que tu devais faire le premier pas, mais avec sa réaction, tu penses que peut-être tu n’aurais pas dû. Clairement, elle n’est pas attirée par les filles, encore moins par toi…
Quand tu es complètement hors de vue, Steve vient devant Robin, choqué. Il lui faut quelques secondes pour comprendre ce qu’il vient de se passer.
-Est-ce que tu viens de m’organiser un rendez-vous avec la fille sur laquelle t’as un béguin ? questionne-t-il, n’en croyant pas ses oreilles.
-J’ai paniqué, d’accord ?! crie Robin, mettant sa tête entre ses mains.
-C’est un autre niveau de panique, là ! Pourquoi t’as fait ça ? Pour quelqu’un d’intelligent, ça, c’était complètement stupid !
-Je sais. Je sais ! s’exclame-t-elle, le regardant.
-Tu réalises qu’elle te proposait un rendez-vous, n’est-ce pas ? lui dit Steve et Robin paraît surprise.
-Vraiment ?
-Oui ! C’est sûr qu’elle voulait sortir avec toi.
-Mais elle a le béguin pour toi, rétorque Robin, faisant froncer les sourcils de Steve.
-Pourquoi tu penses ça ?
-Parce que c’est la vérité.
-Robin, elle vient seulement ici quand tu travailles. Quand elle ne t’a pas vue plus tôt, elle était déçue et elle m’a demandé où tu étais. Ensuite, elle t’a dit qu’elle aimait Dickinson et Sappho, autrement dit deux poétesses qui aimaient les femmes, comme tu me l’as déjà dit ! Et après ça, elle t’a demandé si tu voulais aller à la librairie et prendre un café avec elle et quand tu as agi de manière stupide, elle était clairement triste. Comment t’as pas compris ? fait remarquer Steve, Robin se sent mal quand elle réalise qu’il a peut-être raison.
-Ouais, enfin, c’est juste une coïncidence.
-Tu es la personne la plus aveugle que je connaisse. Je ne veux plus jamais que tu critiques ma vie amoureuse.
-Même si elle était attirée par les filles, ce dont je doute, elle n’essayerait rien, tente de raisonner Robin.
-Elle a demandé deux fois si tu voulais venir avec elle au café. Deux fois.
-Okay, arrête ! J’ai merdé. C’est trop tard, finit Robin, se détestant pour sa réaction.
Le jour suivant, tu te rends au café. Steve t’attend déjà, embarrassé par la situation, tout comme toi. Tu espères vraiment que Steve ne va rien tenter. Il a l’air gentil, mais tu n’es pas attirée par lui. Tu veux Robin et seulement elle. Mais elle a arrangé ce rendez-vous avec toi et Steve donc clairement, elle ne te veut pas comme toi tu la veux. Quand tu t’assois en face de lui, après avoir commandé ton café, tu poses ton nouveau livre sur la table.
-C’est le livre que tu voulais ? demande Steve et tu hoches la tête.
-Oui, j’ai hâte de le lire.
-Du coup, c’est moi ou Robin a joué les cupidons avec nous ? questionnes-tu après quelques minutes.
-En gros. Je suis désolé pour ça, d’ailleurs. On est pas obligés de dire que c’est un rendez-vous. On a qu’à dire qu’on traine ensemble, te rassure-t-il et tu sens un poids quitter tes épaules.
-Cool. Parce que je dois admettre que je n’ai pas le béguin pour toi. Enfin, tu es mignon. J’imagine. C’est juste que… Disons que tu n’es pas mon genre, dis-tu, légèrement embarrassée.
-Je comprends.
-Mais je pensais que, peut-être, qu’il y avait quelque chose entre toi et Robin. Enfin, je le pensais jusqu’à ce qu’elle fasse ça hier.
-Oh non ! Il n’y a rien entre nous, t’informes-il rapidement. On est amis, très bons amis. On est totalement platoniques, avec un P majuscule. Rien ne se passera. Enfin, j’ai essayé et elle m’a dit que j’étais pas son genre. Apparemment, je suis pas le genre de beaucoup de gens, dit-il, perdu dans ses pensées.
-Je suis sûre que tu trouveras quelqu’un. Mais, est-ce que tu sais si, peut-être, Robin a le béguin pour quelqu’un ? le questionnes-tu, prenant une gorgée de ton café que la serveuse vient de te donner.
-Disons qu’elle est totalement aveugle quand c’est pour l’amour. Je pense que si quelqu’un est attiré par elle, cette personne devra lui dire qu’elle est attirée par elle, te dit Steve et tu remarques qu’il a été neutre dans sa description.
-Ok, je vois.
Tu changes de sujet, parlant de l’école, plus précisément des études supérieures. Cependant, tu repenses à ce que Steve t’a dit. Est-ce qu’il essayait de te faire comprendre que Robin est, en fait, attirée par toi, mais ne peut pas voir que tu l’es également ou est-ce qu’elle aurait le béguin pour quelqu’un d’autre ? Avec ce qu’il a dit, la première option serait la bonne réponse. Mais il a aussi dit que cette personne devait aller droit au but, donc plus de sous-entendus. Pour toi, c’est trop risqué. Si tu as faux, ça pourrait mal se finir et tu ne veux pas ça. Tu dois vraiment y réfléchir comme il faut. Tu ne veux pas la perdre, surtout si tu n’as pas compris les indices correctement.
Tu y penses pendant les jours suivants. A chaque fois que tu arrives à la même conclusion, tu dois aller lui avouer tes sentiments si tu ne le fais pas, tu vas peut-être manquer ta chance avec elle et tu l’aimes trop pour ça. Toutefois, tes peurs deviennent de plus en plus fortes quand tu réalises que tu es sur le point de soit avoir la fille que tu aimes ou soit tout ruiner.
A un moment, tu décides de réunir tout ton courage et aller à Family Video. Tu trouves Robin proche de la porte, en train de lire un synopsis d’un film avant de le reposer sur l’étagère. Tu marches vers elle, prenant une grande inspiration.
-Hey, Robin.
-Oh, salut ! dit-elle, nerveuse. Tu cherches un film ?
-Non, je voulais te parler. Si tu as quelques minutes, s’il te plaît.
-Bien sûr, acquiesce-t-elle avant de te diriger vers un endroit plus silencieux. Tout va bien ? Tu as l’air stressée, demande-t-elle quand elle te voit jouer avec tes doigts.
-Quand faut y aller, faut y aller… chuchotes-tu avant de parler plus fort. Ok, Robin, je… je voulais savoir si, peut-être, et tu peux totalement dire non ! Je voulais savoir si tu voulais aller… aller à un rendez-vous avec moi, questionnes-tu, ne la regardant pas.
-Un rendez-vous ?
-Oui, comme un vrai rendez-vous, confirmes-tu, mais elle reste silencieuse.
Tu paniques et commences à chercher la sortie.
-Je savais que j’aurais pas dû venir. Désolée, je pars, lui dis-tu, t’éloignant alors que Robin cherche de l’aide en regardant Steve.
-Vas-y ! murmure-t-il à Robin.
-Y/N, attends ! Crie-t-elle et tu la regardes à nouveau. Tu veux vraiment aller à un rendez-vous avec moi ? Un rendez-vous, dans le sens où tu es attirée par moi ?
-Oui. Enfin, je ne sais pas si tu es aussi attirée par les filles, ou même moi, mais je pense que tu es magnifique et je voulais te proposer un rendez-vous depuis quelques mois déjà. La dernière fois que j’ai essayé, sans être explicite, ça n’a pas réellement fonctionné. Steve m’a dit que tu ne voyais rien et que la personne attirée par toi devait aller droit au but avec toi, c’est pour ça que je t’ai demandé, expliques-tu, totalement stressée.
-Je… Je pensais pas que tu étais attirée par les filles ou même moi, non plus, avoue Robin et tu rigoles nerveusement.
-J’essaye toujours de te parler et j’ai même mentionné Dickinson et Sappho, je pensais que c’était clair.
-Tu vois, j’avais raison ! crie Steve, car il écoutait la conversation depuis le début.
Suite à son intervention, Robin lève les yeux au ciel.
-Tais-toi, idiot ! lui ordonne-t-elle avant de te regarder.
Il lui faut quelques secondes avant de comprendre et tu peux voir la réalisation sur son visage.
-Oh mon Dieu.
-Waouh, tu vois vraiment rien, rigoles-tu et elle rigole, mal à l’aise.
-C’est juste que… ça paraît irréaliste et je ne voulais pas faire d’erreur.
-J’avais peur de ça aussi. Mais je t’aime beaucoup et je savais que si je faisais rien, je n’aurais jamais su si tu m’aimais bien aussi.
-Je ne vais pas te mentir, t’as bien fait. J’aurais jamais pensé que tu tenterais ta chance avec moi. Je ne voulais pas croire que tu pouvais m’aimer. Ça semblait trop beau pour être vrai.
-Eh bien, ça l’est, lui confirmes-tu en souriant. Donc tu veux sortir avec moi un de ces jours ?
-Totalement ! crie-t-elle presque.
-Voici mon numéro. Appelle-moi pour qu’on s’organise, dis-tu à Robin, en lui donnant un bout de papier que tu avais pris avant de partir de chez toi.
-Ok, acquiesce-t-elle en regardant le papier avec amour.
-A plus, Robin, souris-tu avant d’embrasser sa joue gauche.
Robin ne bouge pas, surprise par ton geste. Elle sent toujours tes lèvres sur son visage alors que tu marches en direction de la sortie. Elle regarde l’endroit par lequel tu es partie avec un sourire attendri, contente que tu aies fait le premier pas, mais surtout, elle est remplie d’espoir sur ce qui va se passer entre vous deux.
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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emiebritonstudio · 1 year ago
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OS Detective Conan : ''Pardonne-moi, Ran''
Me voilà à nouveau avec un OS sur l'univers de Détective Conan. Je me suis surtout basé sur le couple Shinichi x Ran. C'est la romance principale de la série et du manga. Eh bien qu'elle soit officielle, elle mérite qu'on écrive dessus, tellement leur situation est complexe.
Voilà donc comment j'imagine leurs retrouvailles, après que Shinichi est retrouvé son corps et a abattu l'organisation des hommes en noir qui l'a fait devenir enfant.
A NOTER QUE L'OS A ÉTÉ ÉCRIT EN 2019. Par conséquent, je n'ai pas pu prendre en compte les élèvements plus récents qui ont été publié par la suite entre 2020 et maintenant.
Bonne lecture,
Émie <3
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- Ran...RAN !!! Ran, réveille-toi.
Le souffle court, mes poumons engorgent plusieurs grandes goulées d'air afin de se ravitailler. Je dépose une main sur mon front encore chaud. Mes doigts tremblent encore aux souvenirs de ces images froides derrière des barreaux de prison. Le son de la voix de Shinichi résonne encore dans ma tête et un goût aigre dans ma bouche la rend toute pâteuse. Mes prunelles glissent autour de moi. Je pris conscience de mon environnement, rassuré de reconnaître ma chambre. Ce n'était qu'un cauchemar. Cependant, celui-ci me paraissait si réel que j'ai encore du mal à m'en remettre.
Je me suis assoupie à mon bureau de travail inconsciemment. Je coule un coup d'œil vers mon réveil. Je lâche un soupir, lasse. Il est l'heure de prendre possession de la cuisine. J'ai plusieurs ventres affamés à nourrir et ils comptent sur moi pour les remplir. Décidé à réaliser ma tâche, je sors de ma chambre. L'appartement est silencieux. Mon père doit toujours se trouver à son bureau à l'étage d'en dessous, s'égosillant devant une course de chevaux qu'il va encore perdre.
Je resserre le nœud de mon tablier autour de ma taille. Je lisse ma chevelure brune du bout des doigts. Je dépose ces derniers sur mon menton en guise de réflexion, perdu dans les étalages de nourriture du réfrigérateur familiale. Je fis la moue, pas décidé sur le menu à réaliser. Comme chaque fois que je bloque sur ce sujet, ma voix se mit à s'élever dans les pièces à vivre.
- CONAN-KUN ! QUE VEUX-TU MANGER CE SOIR ? JE N'ARRIVE PAS À ME DÉCIDER.
Tout en criant, mes pas se mirent à chercher la silhouette enfantine de la personne que je cherche. Mais malgré mes innombrables appels, Conan ne me répond pas. Un rictus se forme sur mon front. Intriguer, je fouille chacune des pièces. Mais je ne le trouve dans aucune d'elles. Je redouble d'efforts en descendant à l'étage du dessous. Après tout, il s'est peut-être procuré un moyen de soutenir mon géniteur dans ses enquêtes.
Cependant, comme je m'y attendais, mon père est à son bureau devant les résultats des courses de chevaux. Le garçonnet n'apparaît nulle part. Les journées d'école sont terminées depuis plusieurs heures. Inquiète de le savoir dehors, je ne sais où, je m'approche de mon paternel pour espérer récolter quelques réponses.
- Otoosan ! As-tu vu Conan aujourd'hui ?
- Pas depuis qu'il est parti à l'école ce matin.
- Il n'est pas rentré ?
- Pas que je sache.
- Où a-t-il bien pu aller ?
- Va savoir. Ce gamin va fourrer son nez partout !
- Tu devrais le chercher avec moi. On ne sait jamais. Il a pu s'attirer des ennuis.
- Je suis sûr que tu te fais du souci pour rien. Il est peut-être allé chez le professeur Agasa pour tester un nouveau jeu.
Je grimace face à l'indifférence de mon géniteur. Cependant, il me donne une idée. Il est vrai que lui et les Détectives-Boys se rendent souvent chez le professeur. Il a pu y aller sans voir le temps passé, et a oublié de me prévenir. Forte de cette idée, je délaisse mon tablier contre une veste en jean blanc et mes chaussures de ville.
Je trottine sur le chemin qui mène à ma destination. Je le connais encore par cœur. Mon cœur se serre et ma gorge se sèche. Mes pensées s'égarent et comme toujours, il est au centre de celles-ci. Je ne compte plus le nombre incalculable de fois où j'ai été le voir. Je me rappelle encore clairement les premières fois, où petits, nous nous sommes rendus chez son voisin un peu loufoque et solitaire. Cependant, son amitié est précieuse pour lui qui s'est souvent retrouvé seul avec ses parents voyageant aux quatre coins de la planète. Un sentiment de nostalgie s'empare de moi. Cela me parait si loin à présent, comme venant d'une autre dimension, une autre vie.
Shinichi, où es-tu ? Tu me dis toujours qu'il s'agit d'une affaire longue qui demande tout ton temps. Mais moi, dans tout ça ? Suis-je suffisamment importante à tes yeux pour me faire promettre de t'attendre ? Comment peux-tu me demander une pareille promesse si tu refuses de tout me dire ? Me fais-tu réellement confiance ? Je suis ton amie d'enfance après tout.
Un profond soupir franchit mes lèvres malgré moi. Je resserre ma prise autour de la lanière de mon sac à main. Je ne dois pas m'égarer ainsi de mon but. Je dois retrouver Conan. J'accélère ma course. Je distingue le portillon de la moderne propriété du professeur. Je reprends mon souffle avant de franchir l'allée. J'appuie plusieurs fois sur la sonnette, toujours anxieuse de ne pas savoir où a bien pu disparaître cet enfant. Le visage du scientifique se dessine dans l'entrebâillement de la porte. Ce dernier m'adresse un sourire qui sonne faux. Il fait aller sa main contre sa nuque d'un geste gêné. Pourquoi réagit-il ainsi ? Ce n'est que moi, après tout. Je laisse de côté cette étrange impression qui me tord l'estomac afin d'entamer la conversation.
- Excusez-moi Agasa-San. Je suis à la recherche de Conan. Serait-il venu ici par hasard ?
- Oh non, pas à ma connaissance.
- C'est étrange. Il n'est pas rentré à la maison. Et l'école doit être finie depuis plusieurs heures.
- Il n'y est pas venu aujourd'hui.
Surprise par cette intervention, je me tourne vers les trois enfants qui sont cachés derrière le professeur. Celui-ci se voit contraint d'ouvrir en grand sa porte. Je reconnus les habituels membres du groupe des Détective-Boys. J'adresse un sourire chaleureux aux amis de Conan tout en m'accroupissant à leur hauteur. Je fais abstraction du sentiment de stress qui émane d'Agasa pour me concentrer sur les informations que ces élèves de primaire veulent bien me communiquer.
- Comment ça ? Conan n'a pas été à l'école aujourd'hui ?
- Oui, c'est vrai. Il a été absent à l'appel de ce matin et cet après-midi, aussi. Complète Mitsuhiko.
- Nous sommes venus ici pour essayer de le voir, mais le professeur nous a dit qu'il a peut-être déménagé. Tu t'en rends compte ? Rouspète Genta.
- Quoi ? Déménager ?
- Enfin, il aurait rejoint sa famille à l'étranger. Sans même nous dire au revoir.
Touché par les larmes d'Ayumi, je lui tends les bras afin qu'elle s'y réfugie. Je lance un regard désapprobateur à notre aînée qui détourne ses prunelles vers l'extérieur et glisse sur la maison d'à côté. Je fronce les sourcils. Que peut-il bien y voir ? La maison des Kudo est déserte depuis l'absence prolongée de Shinichi. Enfin, à ma connaissance, car j'ai l'intime conviction que des choses me sont cachées volontairement. Je maintiens ces questions pour moi, davantage soucieuse du bien-être de ces enfants. Je dépose une main sur leurs épaules en arborant une expression réconfortante.
- Je suis sûr que Conan va réapparaître.
- Tu en es sûr ?
- Oui, vous avez ma parole. Maintenant, rentrez chez vous. Vos parents vont s'inquiéter.
- D'accord. Tu nous appelles dès que tu le retrouves, hein ?
- C'est promis.
Rassurer, le trio reprend leurs affaires avant de quitter la propriété. J'attends qu'ils disparaissent au coin de la rue pour me concentrer sur le scientifique d'une quarantaine d'années. Je prends appui de mes poings sur mes hanches et grimace sous la colère.
- Comment avez-vous pu leur dire ça ?
- Et bien, c'est-à-dire...
- Y a-t-il une chose dont vous êtes au courant et dont vous refusez de me parler ? Le questionnais-je en le coupant dans son élan.
- Désolé, Mouri-san. Mais ce n'est pas à moi de vous dire tout ça.
- De quoi parlez-vous ?
- Je vous demande juste de l'écouter jusqu'au bout lorsqu'il vous dira toute la vérité sur cette affaire.
- Quoi ? De qui parlez-vous ? Quelle affaire, Agasa-san ?
D'innombrables questions s'agitent dans mon petit cerveau. Cependant, aucune ne trouve de réponse. Le professeur est resté évasif et il a claqué la porte avant même que je ne puisse l'interroger un peu plus. Je grogne devant cette issue qui s'est refermée sous mes yeux. Ma conviction s'accroît. Comme si toutes les personnes autour de moi sont au courant de quelque chose que j'ignore. C'est un sentiment extrêmement désagréable.
Je traîne les pieds en faisant machine arrière. Je ne suis pas plus avancé. Je claque le portillon derrière moi, restant un instant immobile. Mes prunelles scrutent le trottoir. Puis, elles coulent autour de moi jusqu'à s'incruster sur la demeure d'à côté, située à ma droite. Je me tourne complètement vers elle. Quelque chose me dérange autour de cette propriété, autrement que les souvenirs qu'elle peut renfermer.
Mes paupières papillonnent. Elles s'éveillent comme après un mauvais rêve. J'ai tellement imaginé son retour que j'ai cru l'avoir encore inventé. Pourtant, deux véhicules se sont fièrement garés devant l'entrée. Je frissonne en détaillant l'un d'eux. Il s'agit de la voiture de la mère de mon ami d'enfance. Je me tends, rien que de me rappeler comment la conduite de cette femme peut être violente et abrupte. Je déglutis aux souvenirs de ce voyage à New York. Cette même excursion où j'ai réalisé mes sentiments pour lui.
Mon cœur s'accélère machinalement. Que peut bien faire sa mère ici ? Cela, veut-il dire qu'il serait rentré ? Mon regard reste fixé sur l'entrée. La tentation est trop irrésistible. Même si un risque de déception plane au-dessus de moi, je ne peux pas rester ici les bras pendants. Je dois savoir s'il est là. Il me doit bien ça. Mes battements s'alourdissent au rythme de mes pas. Timidement, je m'aventure dans l'allée de cette grande maison.
Je ferme un instant les yeux et je pris une grande respiration. J'y puise le courage nécessaire pour frapper à la porte. Cependant, je me ravise au dernier moment. La porte est déjà entrouverte. Des voix féminines me parviennent. Le bois grince sous mes doigts qui agrandissent l'ouverture. En m'entendant arriver, trois visages se tournent dans ma direction. J'avance de quelques pas vers elles, encore sous le choc.
Je m'arrête soudainement, prenant le temps de les dévisager. Je reconnus sans hésiter la mère de Shinichi qui m'adresse un sourire chaleureux. Ainsi que mon ancienne professeur d'anglais, Jodie-sensei. En sachant qu'elle est aussi une membre du FBI, je m'inquiète de sa présence ici. Dans quoi ce passionné des énigmes, c'est encore fourrer ? Toutefois, je maintiens cette question pour moi-même afin de prendre le temps d'adresser un regard à la troisième présence. Celle-ci ressemble, trait pour trait, à Ai-chan. Si bien que je la prenne pour sa sœur ou sa mère, voir même la fillette en plus âgée.
Je secoue ma tête afin de remettre mes idées en place. Je divague. Elle ne peut pas être Haibara. Bien que je réalise qu'elle n'était pas présente chez le professeur quelques minutes plus tôt. Je me concentre à nouveau sur mes trois interlocutrices. La mère de mon ami d'enfance fait un léger pas vers moi sans quitter son habituel sourire enjoué. Cependant, au font de moi, je perçois que quelque chose cloche.
- Oh Ran-chan ! Quelle bonne surprise ! Si tu viens pour le ménage, je dois te dire que ça ne sera plus nécessaire que tu t'en charges.
- Que faites-vous ici ?
- Pardon ?
- Je vous croyais aux États-Unis, tout comme Jodie-sensei d'ailleurs. Et quel est le lien avec cette femme, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Ai-chan ?
Mon débit de paroles est anormalement élevé, preuve de mon anxiété. Je les fixe toutes, tour à tour, sans parvenir à obtenir le moindre indice dans leurs faits et gestes. Je grimace en refermant mes bras contre ma poitrine. Une nouvelle fois, c'est Yukiko qui ose me répondre. Elle s'humecte nerveusement les lèvres en cherchant ses mots.
- Désolé Ran-Chan. Mais ce n'est pas à nous de tout t'expliquer.
Je hausse un sourcil, lasse qu'on me dise encore la même chose. Pourquoi ne veulent-ils pas me fournir des réponses ? Y a-t-il quelque chose dont on me tient volontairement à l'écart ? Je ressasse les derniers événements en entendant à peine les pas qui s'approchent dans mon dos. Les sons s'arrêtent, mais pas le fil incessant de mes pensées angoissantes.
- Expliquez quoi, okaasan ?
En percevant cet éclat de voix, mon sang ne fait qu'un tour. Mon ouïe bourdonne, faisant frissonner ma colonne vertébrale. Pendant si longtemps, c'est la seule chose que je percevais de lui, l'unique preuve qu'il était encore en vie. Mon corps se raidit. Je ne parviens plus à effectuer le moindre mouvement. Je suis comme pétrifier. Mon esprit affiche son visage et je ferme temporairement les yeux. Shinichi est là, à quelques mètres dans mon dos. Je perçois le son du froissement de ses vêtements en déposant un sac sur le sol. Je devine qu'il vient de prendre conscience de ma présence.
Le poids du regard du trio féminin se décuple. Elles nous fixent et nous examinent tour à tour. Puis, d'un pas commun, elles regagnent la sortie. Seule la mère de Shinichi s'accorde le temps de ralentir à ma hauteur. Elle se penche à mon oreille et murmure ses quelques mots.
- Bonne chance. Et prête-lui une oreille attentive, surtout.
Je fronce les sourcils sans saisir le sens de ses paroles. Comment pourrais-je le faire ? J'ai déjà des difficultés à comprendre ce qu'il se passe. Tout ce dont j'ai la certitude, c'est que mon ami d'enfance réapparaît après plus d'un an d'absence, comme s'il revient d'un simple voyage. Cependant, je ne le perçois pas comme ça. Plutôt qu'une oreille attentive, j'ai l'envie irrésistible d'abattre mon poing sur son joli minois. Après tout, c'est tout ce qu'il mérite après m'avoir abandonné, à nager entre les doutes, les secrets et l'indifférence.
J'entends à peine la porte d'entrée se refermer. Je le réalise notamment par la soudaine baisse de luminosité dans ce hall d'entrée. Mes poings se serrent un peu plus sous l'ébullition de tous mes ressentiments. Je suis devenue une véritable bombe à retardement, et même si je lui donne le dos, il est assez perspicace pour le deviner. En tout cas, c'est ce que j'espère. Car s'il y a bien une chose qu'il n'a jamais réussi à comprendre ou analyser, ce sont les sentiments que je lui porte.
- Ran.
Son appel ressemble davantage à un murmure brisant le silence qui était devenu roi. Je me mords la lèvre inférieure. Ma gorge est nouée. Je ne parviens pas à sortir le moindre son de ma bouche. Il effectue un pas mal assuré vers moi. Ce fut le déclencheur de tout tel une goutte d'eau qui fait déborder un vase. Je ferme fortement mes paupières, laissant s'écouler quelques perles salées accrochées à mes cils.
Je me retourne vivement vers lui, guider par mon instinct. Mes poings s'activent, brassant de l'air, jusqu'à parvenir à lui. Ils s'abattent sur lui, tapant sur ce qu'il me semble être son torse. Mes doigts tremblants se resserrent dans mes paumes. Mes coups sont de plus en plus forts. Pourtant, je ne perçois aucune réaction de sa part. Se laisse-t-il faire volontairement ? Où me serais-je trompé de cible ? Peu importe. J'ai ouvert les vannes sans que personne ne puisse plus rien pour m'arrêter. J'évacue le trop-plein d'émotion que ce maniaque des enquêtes lui-même ne peut pas soupçonner.
De légers cris franchissent mes lèvres, sifflant à travers mes dents. Je veux lui faire comprendre la grandeur de ce vide dans mon cœur qu'il a laissé en partant. Puis, je m'essouffle. Tout doucement, mes coups se font de moins en moins fort. Ils sont espacés par mes sanglots. J'entrouvre les yeux fixant le pull qui me fait face. Je l'empoigne, l'inondant rapidement de mes larmes. J'y camoufle mon visage. La haine laisse place au désespoir, les blessures de l'absence et l'incompréhension. Pourquoi ? pourquoi me fait-il tout ça ?
- Chut... Tout va bien, Ran. Je te promets que tout est fini maintenant.
- Non.Soupirais-je à demi-mot.
- Quoi ?
Je me retire de quelques pas afin de pouvoir finalement voir ses prunelles d'un bleu perçant. Cependant, je secoue la tête pour ne pas me laisser ensorcelée. Je préserve les poings serrés devant moi, prête à nouveau à en découdre au moindre mot ou geste qui trahirait un nouveau départ. Je ne le laisserai pas partir, pas cette fois.
- Tu ne peux pas me dire ça et faire comme si rien ne s'était passé.
- Oui, je sais. Je te dois des réponses. Je te dois bien ça, après tout.Soupire-t-il, le regard baissé vers le sol.
- Oui.
Je le fixe, coulant mes prunelles autour de lui comme pour l'examiner. Il garde les siennes baissées vers le sol et il dépose une main contre sa nuque. Serait-il mal à l'aise ? Je fronce les sourcils. Non, il ne peut pas l'être. Shinichi a toujours su faire preuve d'une entière confiance en lui et d'un charisme incontestable lorsqu'il fait part de ses déductions à la fin d'une enquête. Je ne peux pas croire qu'il perde un soupçon d'assurance en ma présence. Après tout, ce n'est que moi, Ran Mouri, son amie d'enfance et camarade de classe.
- Lorsque tu m'as vu disparaître à la fin de cette journée au parc d'attractions, j'ai vu ses hommes en noir agir bizarrement. Et j'ai voulu les suivre pour savoir ce qu'ils mijotent. Mais...
- Que s'est-il passé ? Je questionne pour l'encourager à poursuivre.
- Je n'ai pas voulu t'inquiéter. Et puis j'ai eu un contre temps qui m'a causé pas mal d'ennui. Grimace-t-il.
- Pourquoi ne m'as-tu rien dit ?
- Je ne pouvais pas. Si tu avais tout compris, tu aurais été aussi leur cible. Ils auraient pu te tuer et je n'aurais pas pu le supporter.
- Parce qu'être loin de toi, tu penses que ce n'était pas plus douloureux ?
- En réalité, j'ai toujours été là.
Je lève un sourcil, le dévisageant comme s'il venait de me poser une énigme. À quoi fait-il allusion ? Son demi-sourire s'efface face au malentendu qui se forme dans mon esprit. Ses iris fuient les miennes. Pourtant, il va bien devoir affronter la conversation qui va suivre.
- S'il te plaît, ne te mets pas en colère.
- SHINICHI ! SI TU NE ME DIS PAS TOUT DE SUITE CE QU'IL SE PASSE, JE VAIS AVOIR UNE BONNE RAISON DE TE FAIRE MA MEILLEURE PRISE DE KARATÉ !
Le concerner fait quelques pas en arrière comme pour fuir ma folie furieuse. Cependant, je rétablis mon calme. Je lui prête une oreille attentive, croisant à nouveau les bras sous ma poitrine. Il grimace. Puis, soupire comme lasser par la situation. Le lycéen-détective ose affronter mon regard, y plongeant comme pour y puiser le courage de m'avouer la vérité.
- Conan et moi sommes la même personne.
- Qu... Quoi ? Je bafouille.
- Je sais que tu l'as suspecté à plusieurs reprises. Et même si j'ai tout fait pour que tu arrêtes de le faire, tu avais raison. Car j'étais Conan Edogawa.
Mes paupières papillonnent. Je n'arrive pas à éclaircir mes idées après que cette intervention soit montée dans mon cerveau. Ma bouche s'ouvre et se ferme sans parvenir à sortir un mot. Ma lucidité est compromise alors que d'autres questions se bousculent. Mon visage passe par toutes sortes d'expressions et sentiments. Shinichi s'empresse de poursuivre ses explications.
- Les personnes que j'ai suivies appartiennent à une organisation secrète. Ils m'ont changé en enfant à l'aide d'un poison. Quand tu m'as découvert chez le professeur Agasa, j'ai imaginé rapidement un prénom et un nom de famille avec des noms d'auteurs de roman policier. Et puis, à l'aide d'un nœud de papillon qui me permet de changer de voix, et ma montre qui cache des flèches anesthésiantes, je pouvais résoudre les enquêtes à la place de ton père. De fil en aiguille, j'ai réussi à récolter plusieurs informations qui m'ont permis de remonter jusqu'à la tête de l'organisation qui m'a fait devenir enfant.
- Pourquoi ?
- ''Pourquoi'' quoi ?
- Pourquoi ne pas m'avoir mise dans le secret ?
Mes prunelles sont au bord des larmes. Mon cœur s'est naturellement resserré sur lui-même. Je n'arrive pas à croire qu'il a pu me cacher autant de choses. J'en viens à me demander si je le connais réellement. Je détourne un instant le regard. La déception m'envahit. Qui suis-je réellement pour lui ? Ne suis-je qu'une petite fille insignifiante, incapable de le comprendre ?
Je reste de profil et je l'entends déglutir. Aurait-il de la peine pour moi ? De la pitié ? Si c'est cela, je préfère tirer un trait, passer mon tour. Je ne veux pas qu'il me prenne pour une petite chose fragile dont il peut se servir à sa guise.
- Tu ne me fais pas confiance ?
- Bien sûr que si. Bien plus qu'à n'importe qui d'autre.
- ALORS, EXPLIQUE-MOI POURQUOI ? POURQUOI NE M'AS-TU RIEN DIT ? POURQUOI AS-TU FAIT QUE ME MENTIR TOUT CE TEMPS ALORS QUE TU SAVAIS QUE JE SOUFFRAIS.
Mes hurlements s'estompent par manque d'air. J'en pris une longue bouffée comme pour calmer mes nerfs à fleur de peau. Je réalise seulement que dans mon discours, je me suis précipité en face de lui, à quelques centimètres de son visage. Mes iris réalisent notre soudain rapprochement et je me recule de quelques pas. Puis, j'affronte à nouveau ses prunelles avec sérieux et détermination.
- Je suis plus forte que tu ne le crois.
- Je le sais. Je l'ai appris à mes dépens. Tout comme le mal que je te faisais.
J'ai un mouvement de recul. Ses propos me font réaliser tout ce dont il a été témoin sous l'apparence de Conan. Tout ce que je lui ai confié, mes chagrins, mes doutes. Et il peinait à me rassurer afin de recoller les morceaux de mon cœur brisé. Mes joues s'empourprent subitement. Je saisis désormais qu'il est au courant pour les sentiments que je lui porte. Cependant, il n'a peut-être pas réalisé leur intensité.
- Chaque fois que je t'ai vu pleurer à cause de moi, j'avais envie de disparaître vraiment. J'ai la sensation de ne pas mériter toute l'amitié et... l'amour que tu me donnes. Soupire-t-il, il poursuit en affrontant mon regard.Et puis à chacune des actions de l'organisation, je me rappelais pourquoi c'est important que je tienne bon. Je ne voulais pas te mettre en danger. C'était vraiment des personnes sans cœur qui n'aurait éprouvé aucun scrupule à te tuer.
- Mais je m'en fiche d'être mise en danger. Pas si c'est pour être à tes côtés. J'ai l'impression de pouvoir tout affronter si tu es près de moi.
Un léger silence s'installe entre nous. Mon cœur se gonfle face à son sourire. Il effectue quelques pas vers moi et cette fois-ci, je ne l'empêche pas d'approcher. Ses doigts effleurent et caressent ma joue. Je ferme un instant les paupières pour profiter de ce geste tendre.
- Mais tu n'as pu à t'inquiéter. Toute cette histoire est derrière nous. Nous avons réussi à détruire cette organisation et trouver un antidote à ce poison !
- Nous ?
- Jodie-sensei, et d'autres membres du FBI m'ont beaucoup aidé dans mon enquête. Et aussi Haibara.
- Alors c'est bien elle que j'ai vue tout à l'heure ?
- Oui. Elle faisait partie de l'organisation et elle est responsable de la création de ce poison. Mais après qu'ils aient tué sa sœur aînée, elle les a trahis. Elle a été également changée en enfant pour échapper à leur vigilance. Ses connaissances scientifiques ont aidé le professeur Agasa à trouver l'antidote.
Mon cœur se serre à nouveau. Mon corps tremble malgré son toucher. Tant de personnes ont été mises dans le secret. Cependant, on m'en a toujours tenu éloigné. Je fus prise de soubresaut à cause de nouvelle larme qui menace d'inonder mon visage. Ses doigts glissent sous mon menton pour me forcer à plonger dans ses prunelles.
- Je t'avais promis de revenir et bien que ça m'a pris du temps, je suis là. Et je ferai tout pour qu'on ne soit plus jamais séparé.
- Non.
- Non ?
- Je ne veux pas que tu fasses une autre promesse en l'air de ce genre. Mon cœur ne pourrait pas le supporter.
- Moi non plus.
Mes prunelles glissent sur son visage comme pour imprimer chacun de ses traits dans mon esprit. L'une de mes mains s'agrippe autour de son poignet qui maintient mon regard dans le sien. Il la fait glisser derrière mon oreille puis le long de ma nuque. Je ne romps pas notre échange visuel. Il déglutit, la gorge sèche à cause de l'émotion.
- Tu es bien trop importante pour moi.
- Vraiment ?
- Oui. Tu es la seule et unique que j'aime, du plus profond de mon cœur.
Les battements de mon cœur s'accélèrent comme s'il vient de faire les montagnes russes. Ma gorge s'assèche à mon tour. Shinichi m'avoue ses sentiments pour moi. Je reste tétaniser, sous le choc par une telle révélation. Je ne suis plus capable d'effectuer le moindre mouvement. Il m'adresse un sourire timide qui me fait fondre davantage.
- Si seulement tu pouvais me pardonner, Ran.
- Bien sûr.
- C'est vrai ?
- Je suis incapable de t'en vouloir bien longtemps. Tu le sais bien.
Je lui adresse un fin sourire, faisant agrandir le sien. Ses prunelles s'illuminent. Puis, il prit soudainement mes lèvres en otages. J'écarquille les yeux en comprenant ce qu'il se passe. Mes membres s'activent à nouveau. Mes doigts glissent dans ses cheveux, trouvant refuge dans sa nuque. Ses mains se posent sur mes hanches, m'attirant un peu plus à lui.
Je profite de ce baiser partagé en fermant finalement les yeux. Je soupire d'aise. J'ai l'impression d'avoir guetté ce moment toute ma vie. Mon bas-ventre s'électrise en un millier de papillons. Sa langue effleure mes lèvres que j'entrouvre afin de lui en donner l'accès. Mon cœur se gonfle d'une douce chaleur réparatrice. Je serai prête à subir un millier de fois la colère de cette organisation pour pouvoir sentir encore et encore ses lèvres sur les miennes. Maintenant que je peux l'appeler « mon petit-ami », je ne suis pas prête à le laisser s'envoler. Ho non, plus jamais.
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alexispasalexis · 2 years ago
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Day 4/365 no zero days challenge
today, we did language learning ✨airplane edition✨. today was my flight back to montréal from seattle, and i am writing this post from the comfort of my appartment. everything is in balance. bon, the flight is 5 hours long, which means MOVIE TIME !! i wanted to do 2.5 hours of french content then 2.5 of spanish, but it turned out more 3:2.
voilá les films que j'ai regardés :
à quoi tu rêves léon ? (2022)
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Il n'y avait pas beaucoup de dialogue dans ce court-métrage, car le film est d'un point du vue d'un chien. C'est pas un court-métrage dont les animaux parlent ou peut-être sont les narrateurs. Pour dire la vérité, je suis pas une personne animale. Donc, je recommande ce court-métrage aux personne qui aiment des animaux, évidemment, surtout les chiens.
fanmi (2021)
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Le description de ce court-métrage m'intriguait parce qu'il propose un mère qui rend visite à sa fille et bien sûr il y a quelque chose que le mère cache. En fait, j'ai presque pleuré parce qu'il m'a fait penser à ma mère et le fait que, comme les personnages dans le court-métrage, on est loin l'un de l'autre. Ce que je déteste sur les courts-métrages, c'est que parfois, il n'y a pas une "vraie" fin. Bien sûr, c'est subjectif, qu'est-ce que c'est une fin ? Je vais revenir sur ce point plus tard.
lignes de fuite (2022)
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WAOUH CE FILM LÀ. okie je me souviens avoir vu des publicités partout à montréal pour ce film quand il est sorti, donc, quand j'ai vu qu'il était disponible dans la sélection des films d'Air Canada, j'ai su que j'allais le regarder, et c'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. je recommande FORTE ce film. les acteurs sont magnifiques et je me sentais comme je les connais. en fait, dans le film, l'une de personnages avait une copine qui n'était pas née en parlant français à la maison. elle comprend parfaitement le français, et elle parle les deux dans le film. je me voyais dans ce personnage parce qu'il était évident qu'elle avait du mal à s'identifier avec le Quebec : la culture, la cuisine, les gens., etc. cette répresentante des anglophone a une magnifique dialogue où elle insulte le Québec, et, franchement, je l'ai adoré. le film touche aussi les gens woke qui aiment évoquer toujours ce qui ne va pas dans la vie. l'un de personnages est un chargé de cours de philosophie et il est vraiment désagréable. REGARDE CE FILM LÀ
competencia oficial (2021)
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ce film… était intéressant. bien sûr, penelope cruz et antonio banderas sont déjà connus dans la presse occidentale, mais c'était le premier film où je les voyais jouer dans leur langue maternelle. en tout cas, ce film a confirmé que je ferais n'importe quoi pour penelope cruz.
le test (2021)
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j'ai vraiment adoré ce film. au début du film, un test de grossesse est trouvé dans la poubelle et la mère s'est mise à trouver à qui il appartient. le fils aîné commence à paniquer parce qu'il a apparement beaucoup de partenaires sexuels à 19 ans. donc, ce film m'a fait réfléchir : putain, les ados français sont actives ! cependant, en comparant les parents dans le films aux parents américains, il me semble que les parents français sont ouverts et n'arrétent pas forcement leurs enfants d'avoir des relations sexuelles. le film se déroule aussi à montpelier, et je trouve que les gens qui vivent dans les climats chauds sont plus détendues que ceux qui n'en vivent pas. les enfants ont dit à leur mère de fermer la gueule, et j'étais vraiment choqué. j'ai beaucoup ri dans le film et je l'ai trouvé tellement mignon.
alors oui
i hope y'all enjoyed that, my brain hurts, but it was good to challenge myself to write in french
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dooareyastudy · 1 year ago
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question bête, mais est-ce que tu lis plusieurs livre en parallèle ? ou je suis la seule à faire cela.... j'ai l'impression pourtant que c'est souvent le cas qd on est étudiant parce qu'on lit des gros manuels ou trucs pour les cours ou pour se cultiver en plus des lectures personnelles et des lectures pour telle ou telle choses bref
Ça m'arrive quand je dois lire des trucs pour mes travaux de thèse : je lis pour ma thèse quand je bosse dessus, je lis autre chose sur mon temps libre.
Mais à part ça, j'ai beaucoup de mal à suivre deux livres à la fois sur mon temps libre ! Je connais des gens qui n'ont aucun mal à alterner et qui préfèrent lire comme ça (surtout quand ils lisent des gros livres) mais ça ne fonctionne pas pour moi haha
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ondessiderales · 8 days ago
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Comment parler de la mort ?
2013
Spy: je m'en donnerai à coeur joie pour ta mère Sarthy: (je re) Sarthy: re Sarthy: Spy: je m'en donnerai à coeur joie pour ta mère Sarthy: Putain je te jure que si un jour tu fais ça Spy: après tout ce qu'elle t'as fait subir comme abuses émotionnelles? Spy: bienvenue à stockholm city Sarthy: Wtf mec Sarthy: Donc quelqu'un qui te fait chier tu lui souhaites la mort ? Sarthy: Ca reste ma mère Sarthy: Tout ce que je veux c'est qu'elle me fasse pas de mal Sarthy: Pas qu'elle meure Spy: bien sur Spy: car plaisanter quand quelqu'un meurt = LOL CREVES VITE CONNARD Spy: sacré strawman Sarthy: AH PARDON Spy: jvais pas pleurer Spy: jvais pas rire Sarthy: C'EST VRAI QUE RIRE QUAND QUELQUUN MEURT Sarthy: C'EST TELLEMENT MIEUX ????? Sarthy: ???????????????? Spy: c'est différent de souhaiter sa mort oui
Sarthy: Je m'en fous que tu sois pas triste Sarthy: Mais omg tu ris pas de quelqu'un de mrot Sarthy: Surtout devant quelqu'un qui le connait Sarthy: *mort Spy: c'est fascinant je trouve Spy: après tout les soirs Spy: tout les jours où t'es rentré Spy: de voir ta mère Spy: en miettes Spy: et t'as encore des attaches à elle? Spy: fascinant ce lien Sarthy: Bah ça me ferait mal qu'elle meurt ????? Sarthy: C'est ma mère ????? Sarthy: Genre Spy: on parle de quelqu'un qui t'as renié à un moment, qui voulait de toi seulement pour voir un reflet de sa face Sarthy: Ok Sarthy: Donc je suppose que si ton père meurt tu t'en fous Sarthy: Après tout c'est un connard non Sarthy: On pourra plaisanter Sarthy: "lol ton père est mort xD" Sarthy: "t'es tranquille maintenant" Sarthy: "le con il est tombé dans les escaliers haha" Spy: mon père, à défaut d'etre très affectif, ne m'as jamais traité comme une merde et ne m'as jamais conçu car il voulait que je devienne comme ui Sarthy: "quel boulet" Spy: mais je te laisse délirer va Sarthy: EXCUSE MOI ? Sarthy: Ok Sarthy: C'est moi qui délire alors que ut dis DEVANT MOI que tu pourrais plaisanter si ma mère mourrait Spy: je plaisanterais peut etre dans mon coin Spy: je vais surement pas te faire partager mes blagues noires
Sarthy: T'auras qu'à les partager à Tanoshi Sarthy: Vu qu'il a l'air d'en avoir à peu près autant à foutre de la mort
Spy: même si je comprends pas pourquoi tu attaches des sentiments à cette personne Sarthy: C'EST MA MERE OMG Spy: et Spy: ça lui donnait le droit de te pourrir comme ça? Sarthy: NON Sarthy: MAIS CA JUSTIFIE PAS DETRE OK AVEC SA MORT Sarthy: OMFG Spy: comme je l'ai dit Spy: je vais pas pleurer, mais je vais pas danser sur sa tombe Sarthy: T'as dit au début que tu plaisanterais Sarthy: Sarthy: Spy: je m'en donnerai à coeur joie pour ta mère Sarthy: Sarthy: Spy: je m'en donnerai à coeur joie pour ta mère Sarthy: Sarthy: Spy: je m'en donnerai à coeur joie pour ta mère Sarthy: ne reviens pas sur ce que tu dis Spy: et que je ne te ferrais pas partager les idées qui trament dans mon cerveau
Sarthy: En tout cas ris jamais de la mort de quelqu'un que je connais devant moi Sarthy: C'est dégueulasse Spy: facile de cacher ça sur le web tu m'étonnes Sarthy: Cacher quoi??? Spy: le fait d'etre stoïc Sarthy: Ah et pour le syndrome de Stockholmes Sarthy: Je t'emmerde Spy: haha Spy: je te ressortirais ça la prochaine fois que tu rentrera de chez elle brisé Spy: okay? Sarthy: Je vois pas le rapport Sarthy: J'ai pas à choisir à être soit son ami, soit son ennemi Sarthy: Elle me fait souffrir, mais c'est une personne que je veux pas voir mourir Sarthy: On a quand même partagé des trucs ensemble Sarthy: Elle a pas fait QUE DES TRUCS MAUVAIS Sarthy: Du moment qu'elle me fait pas chier, elle me gène pas Sarthy: Je veux pas qu'elle meure Sarthy: C'est pas pour ça que je la défends Sarthy: Et puis je veux dire omg tu connais les liens familiaux ??? Sarthy: C'est genre, des personnes que tu connais depuis longtemps Sarthy: Vu que basiquement c'est tA FAMILLE Sarthy: DONC FORCEMENT QUE MEME SI Y A DES PROBLEMES TU T'ATTACHES A EUX Sarthy: ET C'EST UN PEU NORMAL QUE TU VEUILLES PAS QU'ILS MEURENT Spy: pour moi les liens familiaux sont pas indestructible Spy: si ma mère avait fait autant de merde que la tienne Spy: j'aurai pas tenu et j'aurai coupé le lien avec elle Sarthy: Peut-être que t'as aucune compassion alors Sarthy: Ma mère est pas le mal absolu malgré ce que tu sembles penser Sarthy: Elle fait des trucs biens aussi Spy: dans ce cas j'aimerai que tu m'informes des trucs biens Spy: les seuls fois ou tu me parle d'elle Spy: c'est pour dire à quel point tu la hais Sarthy: Oui parce que je relâche mon sac Sarthy: Et qu'elle fait souvent des conneries Sarthy: Mais esT-CE QUE CA JUSTIFIE DE S'EN FOUTRE DE SA MORT ?????????? Sarthy: OMFG Spy: simple
Sarthy: Ok tu veux des trucs biens ? Sarthy: Elle me fait des cadeaux Spy: je la porte pas dans mon coeur Sarthy: Elle me donne de l'argent malgré ses problèmes Sarthy: Elle joue avec moi quand on se fait chier au point rencontre Sarthy: Elle s'est occupé de moi quand mon père s'en branlait quand j'étais petit (avant sa maladie) Sarthy: Ah oui parce que ce que tu sembles oublier Sarthy: C'est que son comportement est AUSSI SURTOUT DU A LA DEPRESSION ??? Sarthy: ET QU'ELLE EST BIPOLAIRE ??????????? Spy: si tu pouvais arreter de spammer les capslock et les ?? Sarthy: Et je m'en doute bien que tu la portes pas dans ton coeur tu me connais même pas IRL Spy: c'est très chiant à lire Sarthy: Mais aie du respect pour les gens qui ont un proche mort Sarthy: C'est dégueulasse de dire des genres Sarthy: Spy: je m'en donnerai à coeur joie pour ta mère Sarthy: *des trucs du genre Sarthy: Tu connais ma mère que par ce que je te dis Sarthy: Ce que je dis est pas faux Sarthy: Mais elle fait pas le mal en permanence omg Sarthy: Elle mérite de mourir dans le respect Sarthy: Si tu peux pas comprendre ça, c'est que t'as vraiment un problème Sarthy: C'est pour ça que je parle en caps lock Sarthy: Je trouve ça sidérant Sarthy: La mort c'est un truc sacré Sarthy: Pas forcément dans le sens religieux Spy: ah bon Spy: et pourquoi cela Sarthy: Parce que c'est la fin d'une vie Sarthy: Une personne que tu connais, tu la revois plus Sarthy: C'est une partie de toi qui s'en va Sarthy: Et ça me paraît peu probable que les liens soient uniquement négatifs Sarthy: Est-ce que je dois vraiment t'expliquer la mort ? Spy: je sais ce qu'est la mort
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