#livre pratique
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je suis en train d'enlever tout mon bilinguisme de mon outline pour pas avoir à chercher mes mots, quand je vais être rendue à écrire pour vrai
l'affaire, ces que des fois j'utilise un mot en anglais parce que c'est exactement ça que je veux dire parce que l'équivalent en français est une phrase à lui seule >_>... (ça peut être vrai dans l'autre sens aussi, en fait)
aussi ben faire ça tout de suite, tbh, c'est le fun de pas être interrompue par un anglicisme quand t'écris (dans ce cas-ci, un roman), i guess (lmao)
#genre parts of me voudraient apprendre davantage de langues simplement pour pouvoir exprimer très précisément ce que je veux dire#or si je me mets à écrire des livres je pourrais jamais réellement mettre ça en pratique lol#j'vais aller inventer des mots tiens
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Paris Méconnu - Thomas Jonglez
Paris Méconnu est le dernier né des guides écrits par les habitants. Un ouvrage indispensable pour les touristes mais aussi les habitants toujours curieux.
LE GUIDE ECRIT PAR LES HABITANTS Le dernier né des guides, écrits par les habitants, est Paris Méconnu, un gros volume qui tient dans la poche, ou la main, pour parcourir la ville lumière, le nez au vent, à la recherche des trésors cités. Et, ils sont nombreux, présentés par arrondissement, décrivant des lieux, des endroits oubliés, des jardins mais aussi des détails de l’architecture,…
#Billet littéraire#Bric à brac de culture#Chronique littéraire#Chronique livre#Chroniques littéraires#Curiosités#Essai#Guide#Guide touristique#histoire#Historique#Insolite#Littérature contemporaine#littérature française#Littérature francaise#Litterature contemporaine#Paris#Pratique#VOYAGE#Voyages
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#Lecture#Progression#Livres pertinents#Objectifs de lecture#Notes actives#Diversification des genres#Environnement propice#Clubs de lecture#Discussions en ligne#Lecture active#Communauté intellectuelle#Interaction sociale#Pratique#Révision#Application des connaissances.
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"De l'idée à l'action : Les clés pour une organisation efficace"
Fini la procrastination! La procrastination, ce fléau qui nous affecte tous à un moment donné de notre vie. Nous sommes nombreux à connaître cette tendance à remettre à plus tard les tâches importantes, à céder à la tentation de la procrastination plutôt que de passer à l’action immédiate. Comment pouvons-nous nous en débarrasser ? Avez-vous déjà ressenti cette frustration d’avoir de grandes…
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#livre#magie#sorcellerie#rituels#magic#magichistory#encyclopedia#monde#cultures#traditions#païen#guide pratique#occasion#seconde main#spirituel
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C R I M S O N . V E I L forum rpg urban fantasy de type créatures et gangs avec concept de doubles identités secrètes (tw : violence, sang, chasse) ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨ Scarborough. Il y a quelque chose dans ce nom qui écorche la langue en y laissant sa marque, raclant la gargue pour s'extirper presque douloureusement des lèvres. Ici, les apparences sont trompeuses, se fardant d'un monticule de faux semblants au cœur de la station balnéaire britanique. Les jours d'été sont doucereux, idéaux pour flâner naïvement le temps d'un après-midi à sombrer dans l'oisiveté. Puis, il y a la sorgue qui tombe, ne laisse qu'un empire des lueurs artificielles devenues floues sous une brume dominante, sertie d'une âcre fragrance d'iode.
Alors les ombres sortent, sournoises chimères aux babines avides dégueulant de crocs affutés qui entament leur ballet nocturne. Les masques tombent jusqu'à l'aube naissante et plus rien ne paraît alors rassurant. Les bêtes grouillent, se dévoilent, se croisent à l’abri des mires aveugles d’êtres humains pour qui elles ne sont que des histoires fantaisistes que l'on conte aux bambins. Les griffes se ferment sur les chairs et les disparitions vont bon train. Enfin jusqu'à-ce que les projectiles filent, tentant de protéger les pauvres égaré.es de leurs funestes étreintes. Parce qu'il y a toujours eu les proies, toujours eu les traqueurs en un jeu sempiternel. Si bien qu'on ne sait plus vraiment qui sont les prédateurs et qui sont les proies.
Peut-être que dans tout ça votre charmante voisine vous offrant d'alléchantes pâtisseries n'est autre qu'une chasseuse de monstres aguerrie une fois le crépuscule tombé, que votre collègue de bureau se révèle être un bestiau assassin faisant bonne figure afin de mieux se fondre dans la masse, que cet aimable facteur fait partie d'un organisme secret mettant à mal l'humanité lorsqu'il ne livre pas le courrier.
Et vous, au fond, qui êtes-vous réellement ? ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨
Encore un énième univers porté sur les bestioles et pourtant, Crimson Veil vous proposera quelque chose en plus pour pimenter le jeu. Le forum possèdera un concept d’identités secrètes, où seul le staff connaîtra la véritable espèce ou rôle au sein des organisations de chaque personnage. Le but sera évidemment de jouer le jeu, d’en dévoiler le moins possible, laisser des indices s’échapper de temps à autre et dissimuler les crasses sous quelques balises hide bien placées. Les membres d’une même organisation ou d’une même espèce, pourront se reconnaître entre eux bien entendu, à comploter paisiblement à l’abri des regards dans des zones secrètes. Bien sûr, le forum demande pas mal d’aménagements pratiques afin que les mystères soient viables au maximum, les réponses quant à l’organisation des choses arriveront en temps voulu.
Et ça ne risque pas de vriller city tout ça ? Et bien mon petit Philibert, le jeu sera agrémenté de plusieurs espèces non jouables sous forme de PNJ capables de semer le trouble et donner du rebondissement entre les diverses intrigues. Même les créatures les plus hostiles pourront se faire croquer par plus gros qu’elles.
Le nom de Scarborough, petite ville côtière du Yorkshire, en Angleterre, vous est peut-être familier. En effet, une partie de l’univers reprendra le lore et quelques petites choses à son forum grand frère, Noctivagus, ouvert en septembre 2020 et qui a fermé ses portes en 2023. De nombreuses choses seront cependant intégralement revues et adaptées (nombre et types de créatures, gangs, système de jeu, codage et design, etc.). Reprendre cette base et réhabiliter ce forum sous une toute nouvelle forme permettra également de gagner en temps et en énergie durant la construction (big brain mouve). À bientôt donc pour une toute nouvelle aventure.
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Ultimamente tudo virou superficial e raso.
Ultimamente tudo virou superficial e raso. as pessoas, amores e amizades. não está valendo mais a pena salvar algo ou alguém. tudo é muito cansativo ao ponto de nos perdermos em algo ou alguém. estão tudo conectados, sem tirar e nem por. é tão exaustivo tentar salvar uma amizade, namoro ou casamento, virou uma guerra entre lutar ou simplesmente perder por ser cansativo manter algo vivo quando não tem a intenção de ficar em nossas vidas. a simplicidade de deixar ir aquilo que um dia era importante se tornou algo cotidiano, não podemos forçar alguém a ficar em nossas vidas quando simplesmente querem ir embora ou não fazem questão de lutar por nós para manter em suas vidas, quer ir embora? Vá, a porta da rua é serventia da casa.
O que nos tornamos depois de alguém? o que perdermos depois de nos perder em algo? Perdemos a nossa essência, energia, sentimentos e até a força de vontade de conhecer algo novo e desconhecido, até para conhecer novas pessoas se torna algo preguiçoso, tudo muito robotizado, forçado, superficial, infelizmente só dá para molhar os pés em uma pessoa tão rasa e arriscar, mas é como dizem ‘’cada um oferece aquilo que tem’’, meu Deus, até pra sair de casa pra viver em meio as pessoas é exaustivo porque nada nos espera lá fora além de pessoas vazias e que não fazem questão de muita coisa.
Entre ir ou ficar? Abrir mão ou tentar mais uma vez? Até pra pensar o sentimento de cansaço está presente, é como se fizéssemos isso constantemente todos os dias sobre quem iremos desistir ou se vale a pena lutar. na maioria das vezes o que sobra no final de tudo é você e uma bagagem de pessoas que um dia foram importantes mais fizeram a questão de saírem da sua vida por livre e espontânea vontade é meio que um ‘’tanto faz’’ e através disso que começamos a praticar exatamente igual, temos que fazer escolhas, infelizmente nem tudo pode ser salvo, nem tudo podemos controlar, principalmente as pessoas, se quiserem se retirar, fiquem a vontade, mas também saiba a hora de você ir embora, você também merece pessoas que lutem por ti e que façam de tudo para manter em suas vidas, você também merece ser amado e lembrado. pratique a lei do desapego, existe certas coisas que infelizmente temos que deixar, mas não podemos ir junto com elas, mantenha o pé no chão, no final é você, por você.
Elle Alber
#espalhepoesias#usem a tag espalhepoesias em suas autorias 🌈#lardepoetas#escritos#versoefrente#pequenosescritores#pequenospoetas#pequenos textos#pequenosautores#pequenosversos#autorias#lardospoetas#pequenasescritoras
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"Un café crème et une minute, voire deux, de réflexion. Nawel (1) est à la recherche des mots pour décrire ses sentiments. La trentenaire est «chargée de sécurité en ligne» pour un média social. Elle a «galéré» pour se faire embaucher. La faute à quoi ? Son nom, son prénom et sa religion, dit-elle dans une brasserie parisienne proche de la place de la République. «Je fais attention à ne pas tomber dans la colère parce qu’on nous refuse le droit à la colère. Elle est perçue comme une forme de violence alors que nous la subissons au quotidien.» Le «nous» englobe de nombreux Français musulmans diplômés. Ils dénoncent une atmosphère «pesante» dans le monde du travail, les médias et l’espace public. Ils ne supportent plus les regards de travers les jours qui suivent les attentats, la «suspicion» et les débats politiques. Une vie avec la «boule au ventre», disent-ils.
Aïcha (1) qui enseigne la littérature dans le Val-de-Marne garde encore en elle la souffrance lorsqu’un collègue lui a posé une question après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre. Elle était installée en train de boire son café en pianotant sur son téléphone dans la salle des professeurs. Tout était calme. Puis : «Et toi Aïcha, tu es bien silencieuse, ça ne te fait rien ce qui vient de se passer ?» Elle a fondu en larmes dans sa voiture sur le chemin du retour. En arrivant à son domicile, Aïcha a demandé à son compagnon : «Pourquoi on reste encore ici alors qu’on pourrait être respectés ailleurs ?»
«On se bat pour se faire embaucher»
Le ressenti est documenté. Trois sociologues ont mené une enquête. Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin ont interrogé une partie de cette «élite minoritaire» – appuyée sur un échantillon quantitatif de plus de 1 000 personnes et sur 140 entretiens approfondis – qui a décidé de quitter la France pour s’installer à Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal. Ils ont en fait un livre, La France, tu l’aimes mais tu la quittes (Seuil). Les interrogés racontent les raisons de l’exil : discrimination, stigmatisation et difficultés à grimper dans le fameux ascenseur social. Libération a rencontré une dizaine de jeunes diplômés musulmans – pratiquants ou non – qui travaillent actuellement en France mais qui pensent chaque jour un peu plus à l’exil. Nous en avons également croisé qui ont passé le cap ; celui de vivre ailleurs.
Le recteur de la grande mosquée de Bordeaux, le médiatique Tareq Oubrou, perçoit le phénomène. «Le malaise est profond chez les musulmans et ne l’a jamais autant été. Il y a de grandes interrogations, une angoisse même face à l’avenir politique et social d’une France qui se crispe», explique cette figure de l’islam de France. Combien ont passé la frontière ? Les chiffres n’existent pas.
Salim est ingénieur dans la téléphonie. «J’en parle presque tous les jours avec des copains, dit-il en introduction. Nous sommes nombreux à ressentir la même chose. On se bat pour se faire embaucher et on galère pour être promu. Récemment, mon collègue qui a été nommé chef d’équipe a été gêné. Il n’arrive même plus à me regarder dans les yeux. Je suis arrivé avant lui et j’ai fait de meilleures écoles que lui. Je suis vu comme le mec sympa qui fait des blagues, qui devrait remercier chaque matin ses patrons d’être là.» Le trentenaire est en train de se laisser convaincre par son cousin à Londres. Il gagne le double de son salaire mais pas seulement. Salim regarde le plafond, s’évade et revient parmi nous : «Personne ne lui fait de réflexions pendant le ramadan ou après une attaque terroriste. Il n’est pas vu comme un arabe ou un musulman mais comme un ingénieur français.»
«Je me suis sentie entièrement française»
Dans la brasserie parisienne, Nawel commande un second café crème et déroule le câble de sa trajectoire. C’est la petite dernière des huit enfants de la famille. Ses parents ont quitté le Maroc à la fin des années 60 pour s’installer dans l’Yonne. Le daron à l’usine et la daronne avec la marmaille. La famille déménage un peu plus tard dans un petit village du Loir-et-Cher. «Mon père est devenu bûcheron. Les premiers temps étaient compliqués dans le village. Il y avait beaucoup de racisme, nous étions la seule famille arabe du coin. Mais notre famille nombreuse a sauvé l’équipe de foot, la fanfare et l’école du village.» Après un bac littéraire, la petite dernière se lance dans la sociologie. Elle se retrouve à Londres grâce au programme Erasmus. Tout change. «Je rencontre des gens du monde entier et plus personne ne me méprise, dit-elle. Je n’avais plus besoin de me justifier ou d’avoir honte de ce que je suis. Et, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie entièrement française.» Cette dernière phrase reviendra souvent tout au long de nos rencontres avec les expatriés.
Nawel se cherche à son retour. Elle se lance dans le journalisme, un milieu où l’entre-soi est roi et la diversité (surtout dans les postes à responsabilité) un songe. Elle galère, enchaîne les petits jobs pour payer les factures. Elle décide de partir pour Dublin, en Irlande, où elle se retrouve – après avoir vendu des sandwichs – modératrice de contenus pour Facebook. Elle gravit les échelons en interne et change de boîte. Airbnb puis Twitter (devenu X). La vie est belle. Un bon salaire et des responsabilités. Nawel décide de rentrer en France après sept années en Irlande. «Je pensais que ça allait bien se passer. J’avais fait mes preuves dans de grosses boîtes, mais non. Je postule à un tas de trucs mais je n’ai aucune réponse. Je galère aussi pour trouver un appartement à Paris. J’avais des offres d’emploi toutes les semaines en Irlande et pas une depuis mon retour en France.» Elle ne lâche pas l’affaire. La «chargée de sécurité en ligne» décroche deux entretiens. Deux réponses positives. Elle ne croit pas au hasard : «J’ai eu un entretien avec un directeur des ressources humaines maghrébin et le second, c’était en visioconférence avec un Afro-Américain parce que c’est une entreprise américaine.»
Pour Amara, 24 ans, la religion en France reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. (Dorian Prost/Libération )
La jeunesse diplômée qui pense à l’exil se ressemble dans le regard de ceux qui mettent dans le même sac les enfants d’immigrés nés en France. «Nous sommes différents. Tous les Arabes ne sont pas musulmans et tous les musulmans ne sont pas Arabes, explique Salim. Et chez les croyants, les degrés de pratique varient mais de nombreuses personnes ne cherchent pas à comprendre.» Les pratiquants, notamment les femmes voilées, sont nombreux à se projeter loin de la France ; pas forcément dans des pays musulmans.
«On est obligés de cacher un peu notre identité»
Cap au Nord. Ils ont tous les deux un parcours brillant : étudiante en M1 dans une grande école lilloise pour l’une ; en dernière année de Centrale-Lille, cursus ingénieur en développement applications mobiles et web, pour l’autre. Fatima (1), 22 ans, a grandi à Roubaix, immigration de troisième génération. Ses grands-parents, habitants de l’Algérie française, sont arrivés en métropole dans les années 50. Amara, 24 ans, originaire de banlieue parisienne, a des parents venant d’Afrique subsaharienne : Côte-d’Ivoire pour le père, Guinée pour la mère. Tous les deux, si différents dans leur histoire, partagent le même désir d’ailleurs. «Rester reviendrait à vivre dans un pays où on ne se sent pas à 100 % acceptés», résume Fatima, voile kaki accordé à sa chemise vintage, chinée en friperie, et jeans blanc. Amara approuve : «Je voudrais trouver un pays où je peux pratiquer ma religion dans des conditions plus propices.» Il dit qu’en France, la religion reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. Un regret ? «On est dans le pays où on a grandi, on fait la culture de ce pays, mais on est obligés de cacher un peu notre identité.»
Fatima souffre, elle, de l’image des musulmans issus des quartiers populaires. «On les associe dans l’imaginaire collectif à délinquance et à communautarisme. Et on nous confond avec des terroristes», soupire-t-elle. Le retour de Berlin, après un séjour Erasmus, a été dur. «Deux jours après, c’était l’annonce de l’interdiction de l’abaya. Je ne me sens pas vraiment concernée, je n’aime pas porter des robes, mais après Berlin, où tout le monde se respecte…» Elle porte le voile depuis trois ans. Dans son école lilloise, elle n’a subi aucune discrimination, de la part des profs comme des élèves. Juste parfois des étonnements maladroits quand on constate qu’elle ne parle pas arabe ou que ses parents sont français. Elle flippe pour les entretiens d’embauche. Elle a une autre peur, que l’extrême droite arrive au pouvoir. Pour ces raisons, elle prévoit de chercher du travail au Canada ou en Grande-Bretagne. «Soit on reste et on aide au développement de sa ville, soupire-t-elle. Soit on part, avec un sentiment de culpabilité. La France a investi sur moi, mais cela ne lui profitera peut-être pas. Je n’ai pas l’impression qu’elle se rende compte de cette perte.»
Amel a une phobie : l’avion. Elle traverse les mers et les océans pour rejoindre les différents continents. Elle a vécu un temps au Brésil. Puis un long moment à Dubaï. Elle raconte toujours un tas d’histoires. Ses traversées en cargo ou en voiliers. «J’ai toujours su que je quitterais la France après mes études, explique l’ancienne étudiante en école de commerce. Je n’ai jamais été une victime directe de racisme mais je sentais que j’aurais moins de barrières ailleurs et qu’on ne me jugerait pas.» Amel a créé plusieurs entreprises à Dubaï dans la cosmétique. Elle travaille aussi dans la finance. Dans un café du IIe arrondissement de Paris, la trentenaire pose une question qui paraît banale : «Pourquoi les choses ne changent pas ?» Elle ne cherche pas la réponse. Elle refuse de parler de «regrets» ou de «gâchis». Elle préfère dire «tant pis» pour la France. Son retour à Dubaï est programmé pour les prochaines semaines. Elle cherche un voilier pour embarquer.
Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante»
Omar est ingénieur en informatique. Il a tout quitté du jour au lendemain pour la Californie. Une décision «difficile mais réfléchie», «contrainte aussi». Le trentenaire, fils de Marocains, est musulman pratiquant. Il y a six mois, il était encore «bien installé». Omar a traversé le monde pour s’établir à Los Angeles avec sa femme Nadia, 30 ans, chercheuse en biologie, et leurs deux enfants de 3 et 8 ans. La réponse à «une atmosphère islamophobe» devenue trop pesante. «Nos proches nous manquent, mais on ne veut plus se cacher par peur d’être jugés», dit-il. La réalité ? Un «incident» leur a fait franchir le pas l’an dernier. «Nadia a été dénoncée par des collègues car elle portait le voile dans son laboratoire.» Des questions de sécurité ont été mises en avant. Une «fausse excuse», selon Omar, qui insiste pour dire que sa femme travaille désormais dans l’un des plus grands hôpitaux de Californie «sans que cela ne leur pose de problème». Dans son entourage, leur cas n’est pas isolé, ses deux sœurs, dont il préfère taire la profession, sont parties en Angleterre pour les mêmes raisons.
La trentenaire Amel a préféré dire «tant pis» à la France et partir vivre à Dubaï. (Marie Rouge/Libération)
Facky, lui, raconte un tas d’anecdotes. Diplômé d’école d’ingénieur l’an dernier, il a sauté le pas il y a quatre mois pour rejoindre le Japon. Une parenthèse pour le moment. Il compte y apprendre la langue, pendant un an, et, s’il s’y plaît, s’y installer définitivement. Ici ou ailleurs mais pas en France. «J’aime mon pays mais malheureusement je n’ai plus vraiment l’espoir de vivre sereinement quand on te répète tous les jours que tu n’es pas chez toi en France.» Il raconte des expériences. Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante». Cette fois, lors d’un contrôle d’identité alors qu’il attend sa mère, où quatre policiers le mettent en joue par crainte de ce qu’il peut avoir dans son sac. Un flingue pointé sur sa tête. Ou alors, «moins grave», mais tout aussi «fatiguant», lorsqu’un caissier de supermarché refuse de passer ses articles. Dernier épisode en date, il y a un mois, dans l’avion le ramenant en France pendant le ramadan. Il explique au personnel de bord qu’il jeûne. Une femme, assise à portée de la conversation, juge bon de donner son avis : «On est au Japon ou à Kaboul là ?»
Dans la brasserie parisienne, Nawel regarde l’heure. Elle doit retourner travailler. La pause est terminée. Une ultime question : partir ou rester en France ? «Je parle cinq langues et j’ai fait mes preuves mais mon pays a du mal à reconnaître mes compétences. C’est triste. Nos parents sont venus ici pour travailler sans faire de vagues. Ils ont accepté beaucoup de choses que je ne pourrais jamais accepter.» Nouvelle hésitation. Nouveau silence. Puis : «Je n’ai pas envie de faire semblant ou de jouer à la meuf sympa pour me faire une place. C’est terminé cette époque. Peut-être que demain j’aurai des enfants et je ne veux pas qu’ils grandissent dans une ambiance ou il faut toujours montrer patte blanche ou se justifier.» "
(1) Les prénoms ont été modifiés.
#article copié en entier car réservé aux abonnés#rien ne me surprend dans cet article mais ça m'attriste...#racism#upthebaguette#whatthefrance#french side of tumblr#french#en français#maghreb#mena#arabe#islam#muslims
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Quelques trucs bien. Octobre 2024
Ces “Quelques trucs bien” s'inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, ou des "Notes de chevet" de Seï Shonagon.
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d'optimisme.
Aller au musée des femmes artistes avec mon amie Béa. Profiter du soleil d’automne en terrasse et prendre soin de notre amitié
Avoir la visite d’une bergeronnette printanière
Jouer à cache-cache avec mon petit Mateo. Rire ensemble
M’inscrire sur un groupe de rencontres
Être honorée d’être sélectionnée sur la liste des jurés titulaires pour l’année prochaine
Jouer aux cartes avec mon fils. Gagner à être perdante
Prévoir un week-end d’escapade chez mon amie Monique
Me rappeler que ma sœur et moi avions souhaité élever et faire grandir nos enfants ensemble. Suppléer son absence quand elle est en vacances, c’est à dire faire le taxi pour mes nièces
Me faire draguer par un charmant sportif de plus de 10 ans de moins que moi lors du rdv pour test d’effort en cardiologie. Remercier en moi-même ma fille de m’avoir prêté un legging. Épreuve réussie à 100%
M’essayer au caviardage en poésie. Tenter de relancer la créativité
Chanter l’hymne à l’amour dans ma voiture... et pleurer
Faire la sieste pour récupérer le manque de sommeil
Partager une pizza duo avec mon collègue de travail
Réfléchir encore et en équipe à une bonne pratique professionnelle. Entre intuition et philosophie
Avaler des kilomètres pour essayer de laisser derrière moi le quotidien. Faire une halte chez mon amie Lauriane
Recevoir un cadeau de ma nièce de retour de son voyage scolaire à Venise
Profiter de l’alerte météo pour laisser libre cours à la créativité
Avoir une pensée émue pour mon ami Vincent qui manque toujours, même après de 14 ans de deuil
Féliciter Mateo qui s’enhardit à se lâcher pour avancer debout vers un autre appui
Tenir la petite main de Mateo pour l’accompagner dans ses premiers pas debout. Verbaliser pour lui que son regard sur le monde est désormais différent
Porter du jaune quand j’ai besoin de soleil
Participer à une réunion d’équipe de scolarisation. Sentir que je suis un vrai soutien pour ma collègue, la maîtresse et la maman
Avoir la surprise d’un arc en ciel après l’alerte météo pour pluies et inondations
Aller au cinéma pour voir un film érotique. Regretter l’absence de désir
Saluer le retour du berger et de son troupeau sur le terrain. L’automne est lui aussi de retour
Sentir venir le fou rire en entendant maman évoquer l’idée d’héberger tatie Lulu, 88 ans pour ne pas qu’elle soit seule
Aller au Festival du livre où ma nièce tient le stand de l’atelier d’écriture de son lycée. Me faire dédicacer le bouquin par une troupe d’ados. Savoir que la relève est assurée
Lire Mona Chollet et me sentir « sorcière » moi aussi
Rencontrer un jeune adulte venu donner de ses nouvelles à l’équipe qui l’a accompagné. L’entendre raconter son parcours avec gratitude et maturité puis dire que son handicap (TDAH) est aujourd’hui une force. Comprendre ce ressenti et avoir de l’espoir pour les enfants que j’accompagne aujourd’hui
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Le Zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc est un petit livre écrit par Eugen Herrigel (1884 – 1955), professeur de philosophie allemand qui s’intéressait au mysticisme. De 1924 à 1929, il a enseigné la philosophie au Japon, où il a étudié le kyūdō (l’art japonais du tir à l’arc) sous la direction du maître Awa Kenzo, qui l’enseignait d’une façon considérée par certains comme une religion mystique, appelée Daishadokyo. Daishadokyo était une approche du Kyūdō qui insistait sur l’aspect spirituel, ce qui la différenciait de la pratique courante de l’époque. En 1936, Herrigel écrivit un essai de 20 pages sur son expérience, et en 1948 l’étendit sous forme d’un petit livre, traduit en anglais en 1953 et en japonais en 1955. Eugen Herrigel raconte qu’il veut étudier le zen, discipline que l’approche occidentale ne permettait pas de comprendre à ce moment-là. Il trouve alors le kyūdō comme support à cette étude, et de fait, le sujet du livre est le zen à travers le kyūdō, qui est évoqué sans s’étendre sur les détails.
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Cyril Lignac - Fait maison n°7
Cyril Lignac n’en est pas à son coup d’essai, puisque c’est le 7ème de sa série Fait Maison. Son principe est de proposer des recettes aisées à préparer qui ne demandent aucune réelle compétence en cuisine. Le format de présentation est toujours le même. Sur une de la double page, la photo de la recette parfaitement mise en valeur par des couleurs agréables avec en opposition l’explication de la…
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#Billet littéraire#Bric à brac de culture#Chronique littéraire#Chronique livre#Chroniques littéraires#Cuisine#Cuisinier#Desserts#Essai#Littérature contemporaine#Littérature francaise#Litterature contemporaine#Plats#Pratique#recettes de cuisine
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Été 1930, Hylewood, Canada (4/4)
Quelques nouvelles de ton investissement. Il va bien ! À la mi-juin l’année dernière, j’ai réuni quelques gars de l’île et des copains pour m’aider avec les travaux. Au départ, ce n’était que moi et mon cousin Fabien, mais Rumédier le gérant du sanatorium nous a envoyé son petit-fils pour nous donner un coup de main, et mes copains du pensionnant sont venus aider aussi. À nous sept, nous avons dragué, nivelé, construit la jeté et les quais, aménagé les accès, installé les bâtiments portuaires, les points d’eau, et les points de carburant. Grâce à toi, j’ai pu payer ceux qui ont pris de leurs temps et de leurs ressources pour m’aider, et surtout, j’ai pu faire électrifier le port ! Oui, tu lis bien, le port d’Hylewood est relié à l’électricité.
A la mi-juillet de cette année, après un an et un mois de travaux, le port était terminé (mises à part quelques petites finitions). On m’a envoyé un inspecteur afin de vérifier la solidité des infrastructures et faire des tests pratiques… Et depuis aujourd’hui, le 16 septembre 1930 : le port d’Hylewood est officiellement ouvert ! Bon, la saison est pratiquement terminée donc je ne pense pas que j’accueillerai grand monde cette année, mais tu sais, même si on avait terminé les travaux plus tôt, on n’aurait sûrement pas eu grand monde de toute manière. Par rapport aux années précédentes, il y a eu très peu de touristes cet été. L’année prochaine sera sûrement meilleure. En attendant les clients, je m’occupe. Je joue de la guitare, et surtout, je pêche. Tu trouveras d’ailleurs trois photographies dans l’enveloppe de cette lettre, pour que tu puisses voir à quoi ressemble le port. J’y ai ajouté aussi une prise que j’ai faite, une magnifique truite de dix livres !
Je ne savais même pas que la cousine Ada s’était rendue en France. Pour tout t’avouer, nous ne sommes pas très proches de cette branche de la famille, alors je ne sais pas bien comment elle a entendu parler de toutes ces histoires, mais je plaide non coupable ! À mon avis, ça doit être Maman, puisqu’elle allait régulièrement voir Tante Françoise pour qu’elle corrige ses lettres à ta mère. Je t’avoue que depuis la mort de Tante Françoise, je ne sais pas bien qui s’occupait de la corriger. J’avais toujours supposé que c’était Mlle Rumédier, mais peut-être bien qu’elle demandait à la cousine Winifred, qui aurait parlé du contenu de ses lettres à sa sœur Ada. Tante Françoise pouvait parfois se montrer un peu snob et vieux jeu, alors ne prend pas toutes les pratiques de ses filles pour des généralités. Par exemple, porter un voile noir épais pour un enterrement est plutôt quelque chose qu’on associe aux vielles dames très catholiques.
Embrasse les filles de ma part. J’espère que tu profites du calme retrouvé, que Sélène est mariée, et que Jean-François est bachelier. Ne manque pas de montrer la photographie de ma truite à Ange et à Antoine !
Je t’embrasse affectueusement,
Lucien LeBris
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"Trop souvent, en effet, bien des équivoques et des malentendus se dissimulent aujourd’hui derrière l’"ascèse" et le "détachement". Car les milieux spiritualistes sont remplis de gens qui font de nécessité vertu. Certains se tournent vers des voies de sagesse orientales et pérorent, avec une arrogance de "premier de la classe", sur l’inanité de l’histoire, alors qu’ils font preuve en cette matière d’une ignorance crasse et partagent les préjugés les plus ineptes de l’instruction publique obligatoire, démocratique et progressiste, qui leur a été inculquée ; d’autres lisent deux livres d’Alan Watts, alignent trois formules Zen apprises par cœur et s’imaginent avoir acquis le droit de mépriser toute culture, rejetant Shakespeare et Nietzsche aux oubliettes […] Mais, en général, c’est avec le passage à la "pratique" que le comble de l’illusion est atteint : on fait bravement sa petite heure quotidienne de méditation assise, on projette des pensées "généreuses" et compatissantes sur l’humanité souffrante, on s’efforce tant bien que mal d’aimer tout ce qui vit (ce qui est le plus sûr moyen, tant qu’on n’est pas un Eveillé, de n’aimer personne). Les horizons pseudo-spirituels misérables de cette façon d’envisager l’ascèse, d’une mièvrerie saint-sulpicienne, culminent la plupart du temps dans le désir de "se sentir bien dans sa peau", d’être à l’aise dans les phénomènes : en somme tout ce que Céline a appelé "la ridicule prétention au bonheur", tout ce que les existentialistes ont dénommé, avec raison, l’"existence inauthentique", tant il est vrai qu’un être n’est que par la somme de ses échecs, des adversités qu’il a endurées, des souffrances qui l’ont ennobli, et par sa familiarité avec la présence muette de la mort, seule capable de conférer une dignité à "tout ce qui vit".
Philippe Baillet, « Un viatique pour l’homme noble quand il n’y a plus rien à aimer », 1982.
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100 Days of Productivity [Day: 80] || 100 Jours de Productivité [Jour: 80]
interesting conversations were had in the office today. since I work alongside a few other FSL people [French Second Language], the conversation came up about how best to learn. Duolingo came up & all of us agreed that while it's a good app to practice already learned skills, it provides very little in terms of actually learning the language. before I enrolled in actual French classes, I used a combination of other language programs, listened to podcasts that were in slow-French [as people tend to speak quickly when talking in a language they're familiar with] but one of the biggest things that helped me learn was actually watching children's shows/reading children's books. no matter the language, any content produced for learning-age children use the basics of that language in order to communicate.
combining oral practice [speaking] as well as listening to & reading in a language are all essential in fluency. I started learning French in grade school at a young age, & even now I still struggle sometimes, especially when using it to communicate professionally. my grammar still isn't perfect, but thankfully I'm in an environment where I get to cultivate those skills daily - plus I have this blog where I write in both languages as regularly as I can :]
currently listening // we fell in love in october by girl in red
Des conversations intéressantes ont eu lieu au bureau aujourd'hui. Come je travaille avec quelques autres personnes en FLS [français langue seconde], la conversation a porté sur la meilleure façon d'apprendre. Duolingo a été évoqué et nous avons tous convenu que, bien qu'il s'agisse d'une bonne application pour mettre en pratique les compétences déjà acquises, elle n'apporte pas grand-chose en termes d'apprentissage réel de la langue. avant de m'inscrire à des cours de français, j'ai utilisé une combinaison d'autres programmes linguistiques, j'ai écouté des podcasts en français lent [car les gens ont tendance à parler vite lorsqu'ils parlent dans une langue qui leur est familière], mais l'une des choses qui m'a le plus aidé à apprendre a été de regarder des émissions pour enfants ou de lire des livres pour enfants. quelle que soit la langue, tout contenu produit pour des enfants en âge d'apprendre utilise les bases de cette langue afin de communiquer.
la combinaison de la pratique orale [parler], de l'écoute et de la lecture dans une langue est essentielle à la fluidité. J'ai commencé à apprendre le français à l'école primaire à un jeune âge, et même maintenant j'ai encore parfois des difficultés, surtout quand je l'utilise pour communiquer professionnellement. ma grammaire n'est toujours pas parfaite, mais heureusement je suis dans un environnement où je peux cultiver ces compétences quotidiennement - en plus j'ai ce blog où j'écris dans les deux langues aussi régulièrement que je le peux :]
chanson // we fell in love in october par girl in red
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Cuide de si mesmo como se fosse uma criança que ama muito ꣑ৎ
Imagine cuidar de si como você cuidaria de uma criança que ama profundamente. Você teria paciência, carinho, e se certificaria de que ela se sentisse segura e feliz, certo? Este guia te ajudará a adotar essa mesma abordagem gentil e amorosa no seu próprio cuidado.
1. Aceite-se Com Carinho 🌼
Assim como uma criança merece ser amada incondicionalmente, você também merece. Aceite suas imperfeições e entenda que elas fazem parte de quem você é. Trate a si mesmo com compaixão e evite a autocrítica excessiva. Lembre-se: você está em constante evolução.
Dica: Sempre que se sentir inseguro ou duvidar de si mesmo, pergunte-se: "Se eu fosse uma criança, como eu gostaria de ser tratado agora?" Use essa resposta para se guiar.
2. Cuide do Seu Corpo com Amor 🌼
Cuidar do corpo é um ato de amor. Assim como você garantiria que uma criança esteja bem alimentada e saudável, faça o mesmo por você. Escute seu corpo, entenda suas necessidades, e trate-o com delicadeza.
Dica: Tenha uma alimentação equilibrada e se movimente regularmente. Não se preocupe com perfeição, mas sim com constância.
3. Mantenha uma Higiene Delicada 🌼
Assim como daria um banho quente e confortável a uma criança no fim do dia, crie rituais de higiene que te façam sentir limpo e renovado. Pequenos gestos, como uma rotina de skincare ou uma ducha relaxante, são momentos de autocuidado que podem melhorar seu bem-estar.
Dica: Reserve alguns minutos para escovar o cabelo, hidratar a pele e fazer uma pequena massagem em si mesmo.
4. Ofereça-se Momentos de Lazer 🌼
As crianças precisam de brincadeiras e momentos de diversão, e o mesmo vale para você! Faça coisas que você ama e que te trazem alegria, seja desenhar, ouvir música, passear ao ar livre ou assistir sua série favorita.
Dica: Agende tempo para seus hobbies e momentos de lazer, da mesma forma que reservaria tempo para uma criança brincar.
5. Respeite o Seu Descanso 🌼
Uma criança que não dorme o suficiente se sente cansada e irritada. Cuidar do seu sono é essencial para manter sua saúde física e emocional em dia. Crie uma rotina noturna relaxante e vá para a cama em horários regulares.
Dica: Desconecte-se das telas antes de dormir, leia algo leve ou faça uma meditação curta para acalmar a mente.
6. Aprenda a Ouvir Suas Necessidades Emocionais 🌼
Se uma criança estivesse triste ou ansiosa, você a escutaria e ofereceria conforto. Faça o mesmo por si mesmo. Esteja atento às suas emoções e respeite seus sentimentos. Permita-se chorar quando necessário e celebre seus momentos de alegria.
Dica: Escrever em um diário pode ajudar a processar sentimentos e manter a saúde emocional.
7. Pratique a Autocompaixão 🌼
Se uma criança comete um erro, você não a puniria de forma severa, mas a ensinaria com paciência e compreensão. Trate seus próprios erros com a mesma compaixão. Ao invés de se culpar, aprenda com suas falhas e siga em frente.
Dica: Quando errar, pense em como você falaria com um amigo querido. Use o mesmo tom gentil ao falar consigo mesmo.
Lembre-se: cuidar de si mesmo com carinho é uma jornada contínua. Trate-se como você trataria alguém que ama muito, oferecendo amor, paciência e cuidado em cada passo do caminho. Você merece!
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