#la vie est-elle rose?
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Jinsei Barairo ka Vol.2
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Papi Pélicot c'est vraiment un gros enculé de la pire espèce.
Son histoire comme quoi il a lui-même subi des viols enfant et adolescent : j'y crois pas une seule seconde (vous verrez que tous les accusés vont subitement se rappeler de faits similaires, comme c'est curieux), mais quand bien même ce serait vrai, tout ce qu'il fait c'est renforcer l'idée qu'une personne violée va elle-même commettre des viols. S'il se sentait vraiment coupable il ne se chercherait pas d'excuse ou de justification.
"On ne naît pas pervers, on le devient" : parodier la mère du féminisme français, à son propre procès pour viols aggravés sur sa femme et atteinte à la pudeur sur sa fille, il fallait oser.
Le mec se réjouit d'avoir tout filmé, sans sa présence d'esprit les complices qu'il a invité à violer sa femme seraient restés impunis !
"J'étais un gentil garçon travailleur jusqu'à ce qu'internet arrive dans ma vie à l'âge de la retraite m'sieurs-dames, tout ça c'est la faute des réseaux" : même si je concède qu'internet et le porno facilitent le développement de déviances et le passage à l'acte, en l'occurrence, il a aussi avoué une tentative de viol sur une femme dans les années 90 et est soupçonné d'en avoir violée et tuée une autre dans la même période. Ce sera quoi son excuse, le minitel rose?
Bref, même si ça retarde la procédure j'ai de la sympathie pour le corps médical qui l'a laissé souffrir quelques jours avec ses calculs rénaux.
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Quand une femme ouvre les yeux, l'aube se lève.
Quand une femme s'habille, les roses fleurissent.
Lorsqu'une femme se met en route, un ruisseau d'eau pure coule.
Lorsqu'une femme rencontre ceux qui lui sont confiés, elle se retrouve.
Lorsqu'une femme sert, elle dirige le New York Philharmonic.
Lorsqu'une femme quitte la maison, un rayon de lumière est ajouté.
Quand une femme rencontre le monde, elle enrichit la vie.
Quand une femme travaille, elle tisse des broderies.
Quand une femme s'arrête, son esprit marche.
Quand une femme se fâche, c'est une tempête claire.
Quand une femme pleure, les étoiles pleurent.
Quand une femme rit, c'est une célébration de la joie….etc….
Quand une femme est une femme, elle est l'essence de l'homme.
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Radiant Drawing Contest
Voici ma 1ère participation au concours de dessin Radiant organisé par CLIP STUDIO PAINT et Ankama Editions !
Mélie est le 1er personnage du manga que j'ai adoré dès le début. De plus j'avais le même (sur)nom qu'elle il y a 10 ans. C'est dur de ne pas l'aimer, même ses autres personnalités !
Le personnage de Mélie a sacrément évolué en 18 tomes. Quand j'y repense, son objectif au tout début de l'histoire était de se faire des amis. Et elle a réussi !
... Malheureusement, elle a découvert que ce n'est pas toujours "tout beau tout rose" quand on a des amis. Il y a d'abord eu la dispute avec Seth, puis le conflit avec Ocoho. Egalement son lourd passé qui est remonté à la surface. Sans parler de son infection, qui selon elle lui a gâché la vie ! La pauvre ...
Mais j'ai foi en Mélie. Elle peut surmonter tout ça. Elle continue de devenir plus forte, et elle n'est plus seule maintenant ...
Technique de dessin : Traditionnel (couleur aux feutres à alcool) + retouches/corrections et effets ajoutés au digital
RADIANT (c) Tony Valente
DO NOT REPOST/STEAL PLEASE. Thank you.
#radiant#radiant manga#radiant anime#radiant CSP#radiant melie#ankama#ankama editions#clip studio paint#ラディアン
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Automne 1928 - Champs-les-Sims
1/5
Cher cousin,
Ma dernière lettre ne date pas de très longtemps et je n'ai pas encore reçu ta réponse, mais j'ai eu envie de t'écrire tout de même. J'espère que ton projet de construire un port est en train de se concrétiser et que Lola a progressé dans sa voie d'artiste de scène.
Chez nous, la vie est très tranquille. Sélène n'a pas remporté la coupe à Winbledon, à son grand dam, mais à seulement vingt-deux ans et face à des championnes plus aguerries, ce n'est guère étonnant. Et Mademoiselle Laroche s'est inexplicablement lancée dans la cuisine italienne. Cependant, ce ne sont que des banalités, il y a autre chose dont je voulais te parler.
Grand-Mère ne va pas bien ces temps-ci, et ce n'est pas lié à son état de santé. La plus jeune de ses filles, Tante Hélène, est décédée il y a quelques temps. Elle était prieure à Notre-Dame-aux-Bois et souffrait depuis des années des articulations et elle pouvait à peine marcher ces dernières années. D'après Tante Rose, il arrive parfois que les femmes souffrant à ce point des genoux soient sujettes à des arrêts du coeur, comme ce qui est arrivé. Comme tu imagines, Grand-Mère est dévastée, car elle perd ainsi le dernier de ses enfants. Elle pleure presque sans discontinuer depuis des jours.
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#simblr#sims stories#eugénie le bris#sims 3#ts3#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#Dolorès Le Bris#Sélène Le Bris#Aurore Laroche#Hélène Le Bris#Rose Le Bris
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Waiting
DURING those hours of waiting, what did they do? We must needs tell, since this is a matter of history.
While the men made bullets and the women lint, while a large saucepan of melted brass and lead, destined to the bullet-mould smoked over a glowing brazier, while the sentinels watched, weapon in hand, on the barricade, while Enjolras, whom it was impossible to divert, kept an eye on the sentinels,
Combeferre, Courfeyrac, Jean Prouvaire, Feuilly, Bossuet, Joly, Bahorel, and some others, sought each other out and united as in the most peaceful days of their conversations in their student life, and, in one corner of this wine-shop which had been converted into a casement, a couple of paces distant from the redoubt which they had built, with their carbines loaded and primed resting against the backs of their chairs, these fine young fellows, so close to a supreme hour, began to recite love verses. What verses?
These:
Vous rappelez-vous notre douce vie, Lorsque nous étions si jeunes tous deux, Et que nous n'avions au cœur d'autre envie Que d'être bien mis et d'être amoureux, Lorsqu'en ajoutant votre age à mon age, Nous ne comptions pas à deux quarante ans, Et que, dans notre humble et petit ménage, Tout, même l'hiver, nous était printemps?
Beaux jours! Manuel etait fier et sage, Paris s'asseyait à de saints banquets, Foy lançait la foudre, et votre corsage Avait une épingle où je me piquais. Tout vous contemplait. Avocat sans causes, Quand je vous menais au Prado dîner, Vous étiez jolie au point que les roses Me faisaient l'effet de se retourner.
Je les entendais dire: Est elle belle! Comme elle sent bon! Quels cheveux à fiots Sous son mantelet elle cache une aile, Son bonnet charmant est à peine éclos. J'errais avec toi, pressant ton bras souple. Les passants crovaient que l'amour charmé Avait marié, dans notre heureux couple, Le doux mois d'avril au beau mois de mai.
Nous vivions cachés, contents, porte close, Dévorant l'amour, bon fruit défendu, Ma bouche n'avait pas dit une chose Que déjà ton cœur avait répondu.
La Sorbonne était l'endroit bucolique Où je t'adorais du soir au matin. C'est ainsi qu'une âme amoureuse applique La carte du Tendre au pays Latin.
O place Maubert! ô place Dauphine! Quand, dans le taudis frais et printanier, Tu tirais ton bas sur ton jambe fine, Je voyais un astre au fond du grenier. J'ai fort lu Platon, mais rien ne m'en reste; Mieux que Malebranche et que Lamennais Tu me démontrais la bonté céleste Avec une fleur que tu me donnais.
Je t'obéissais, tu m'étais soumise; O grenier doré! te lacer! te voir Aller et venir dès l'aube en chemise, Mirant ton jeune front à ton vieux miroir. Et qui donc pourrait perdre la mémoire De ces temps d'aurore et de firmament, De rubans, de fleurs, de gaze et de moire, Où l'amour bégaye un argot charmant? Nos jardins étaient un pot de tulipe; Tu masquais la vitre avec un jupon; Je prenais le bol de terre de pipe, Et je te donnais le tasse en japon.
Et ces grands malheurs qui nous faisaient rire! Ton manchon brûlé, ton boa perdu! Et ce cher portrait du divin Shakespeare Qu'un soir pour souper nons avons vendu!
J'étais mendiant et toi charitable. Je baisais au vol tes bras frais et ronds. Dante in folio nous servait de table Pour manger gaîment un cent de marrons. La première fois qu'en mon joyeux bouge Je pris un baiser a ton lèvre en feu, Quand tu t'en allais décoiffée et rouge, Je restai tout pâle et je crus en Dieu! Te rappelles-tu nos bonheurs sans nombre, Et tous ces fichus changés en chiffons? Oh que de soupirs, de nos cœurs pleins d'ombre, Se sont envolés dans les cieux profonds!(1)
The hour, the spot, these souvenirs of youth recalled, a few stars which began to twinkle in the sky, the funeral repose of those deserted streets, the imminence of the inexorable adventure which was in preparation, gave a pathetic charm to these verses murmured in a low tone in the dusk by Jean Prouvaire, who, as we have said, was a gentle poet.
In the meantime, a lamp had been lighted in the small barricade, and in the large one, one of those wax torches such as are to be met with on Shrove-Tuesday in front of vehicles loaded with masks, on their way to la Courtille. These torches, as the reader has seen, came from the Faubourg Saint-Antoine.
The torch had been placed in a sort of cage of paving-stones closed on three sides to shelter it from the wind, and disposed in such a fashion that all the light fell on the flag. The street and the barricade remained sunk in gloom, and nothing was to be seen except the red flag formidably illuminated as by an enormous dark-lantern.
This light enhanced the scarlet of the flag, with an indescribable and terrible purple.
(1) Do you remember our sweet life, when we were both so young, and when we had no other desire in our hearts than to be well dressed and in love? When, by adding your age to my age, we could not count forty years between us, and when, in our humble and tiny household, everything was spring to us even in winter. Fair days! Manuel was proud and wise, Paris sat at sacred banquets, Foy launched thunderbolts, and your corsage had a pin on which I pricked myself. Everything gazed upon you. A briefless lawyer, when I took you to the Prado to dine, you were so beautiful that the roses seemed to me to trn round, and I heard them say: Is she not beautiful! How good she smells! What billowing hair! Beneath her mantle she hides a wing. Her charming bonnet is hardly unfolded. I wandered with thee, pressing thy supple arm. The passers-by thought that love bewitched had wedded, in our happy couple, he gentle month of April to the fair month of May. We lived concealed, conent, with closed doors, devouring love, that sweed forbidden fruit. My mouth had not uttered a thing when thy heart had already responded. The Sorbonne was the bucolic spot where I adored thee from eve till morn. 'Tis thus that an amorous soul applies the chart of the Tender to the Latin country. O Place Maubert! O Place Dauphine! When in the fresh spring-like hut thou didst draw thy stocking on thy delicate leg, I saw a star in the depths of the garret. I have read a great deal of Plato, but nothing of it remains by me; better than Malebranche and than Lamennais thou didst demonstrate to me celestial goodness with a flower which thou gavest to me. I obeyed thee, thou didst submit to me; oh gilded garret! to lace thee! to behold thee going and coming from dawn in thy chemise, gazing at thy yourg brow in thine ancient mirror! And who, then, would forego the memory of those days of aurora and the firmament, of flowers, of gauze and of moire. when love stammers a charming slang? Our gardens consisted of a pot of tulips; thou didst mask the window with thy petticoat; I took the earthenware bowl and I gave thee the Japanese cup. And those great misfortunes which made us laugh! Thy cuff scorched, thy boa lost! And that dear portrait of the divine Shakespeare which we sold one evening that we might sup! I was a beggar and thou wert charitable. I kissed thy fresh round arms in haste. A folio Danto served us as a table on which to eat merrily a centime's worth of chestnuts. The first time that. in my joyous den, I snatched a kiss from thy fiery lip, when thou wentest forth, dishevelled and blushing, I turned deathly pale and I believed in God. Dost thou recall our innumerable joys, and all those fichus changed to rags? Oh! what sighs from our hearts full of gloom fluttered forth to the heavenly depths!”
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Une fois sortie du train hier, il m'a récupérée, sans être en retard. Il m'a dit "t'es belle quand tu pèles, on dirait un gros lézard". Il m'appelle comme ça depuis mes peelings, je sais qu'il sait que je me trouve pas belle et il prend toujours le soin de me dire que je suis jolie, encore plus quand je pèle mdr. Quand on est arrivés chez lui, c'était tout rangé, il faisait chaud, ça sentait bon, puis il y avait une lumière violette sur la table et il m'a dit "ça c'est ton cadeau de Noël en avance". Je me suis approchée et il y avait une mangue coupée en morceaux (mon fruit préféré) puis le cadeau. Le fameux. J'ai ouvert et c'était.. une rose éternelle. C'est-à-dire une vraie rose qui a eu des soins de conservation et qui est sous verre. Il faut y faire attention mais certaines peuvent durer des années voire des décennies. Et j'me souviens du jour où on est passés devant et que j'ai discuté avec la dame en lui demandant comment elles étaient conservées. Et elle m'avait dit "vous êtes la première à me le demander". J'ai jamais compris comment on peut ne pas s'intéresser à ça, surtout quand on veut en offrir une. Et du coup, ça veut dire qu'il a retenu. Puis, c'était accompagné d'un petit mot "en hommage à Patrick, on l'oublie pas, mais celle là au moins c'est pour la vie". Pour le contexte, Patrick c'est mon caféier d'Arabie que j'ai reçu à mes 18 ans par mes potes du lycée lorsque j'étais encore à l'hôpital psychiatrique. C'était une petite pousse sous verre que je me suis evertuée de faire croître pendant bien 3 ans, puis il nous a quitté après un gros stress hydrique. Et mine de rien, je l'adorais, c'était une grosse valeur sentimentale. J'ai eu beaucoup de peine quand il a fallu l'enlever du pot. Son cadeau m'a touchée. Et après, on a fait l'amour passionnément et c'était super. Je sais pas pourquoi tantôt c'est un mec super et pourquoi, tantôt, il est si faillible. Quoiqu'il en soit, j'en suis reconnaissante. Ça m'a fait du bien de le voir.
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En ces temps troublés, je me suis amusée à imaginer pour quels partis voteraient les personnages de l'Art du Crime, et je me fais rire toute seule donc voilà, have fun with me.
Florence. Ses parents ont voté Mitterrand en 1981 et c'est une tradition familiale qu'elle perpétue sans exception. Rare électrice du PS encore sur le pont après 2017, elle aime les fleurs et surtout les roses.
Pierre. Comme sa fille, fidèle du Parti Socialiste et réfractaire à l'idée de changement même si idéologiquement il est de droite maintenant. Le saviez-vous ? La famille Chassagne est à l'origine de 30% du score d'Anne Hidalgo en 2022.
Antoine. Pas de parti attitré, Antoine il vote utile, c'est sa vocation. Il fait barrage où on lui dit, la dernière fois qu'il a voté pour un parti auquel il s'identifiait vraiment, c'était en 2002 (il avait voté Besancenot au nom de l'Internationale de la babyface).
Alex. Très envie de lui faire voter Renaissance parce que "en même temps" et "quoi qu'il en coûte" sont un peu ses deuxième et troisième prénoms, mais en vrai, Alex, il vote plutôt écolo. Il sait ce que c'est de voir arriver les catastrophes avant tout le monde et d'être la voix de la raison que personne n'écoute. Et puis toutes ces capsules de café au bureau, là, niveau développement durable c'est pas top.
Adèle. Parti Communiste Français. Elle distribue de la merch à l'effigie de Fabien Roussel en festivals. D'autres questions ?
Hugo. Le parti d'Edouard Philippe que personne connaît, là, Horizon, parce que c'est un peu les hipsters de la macronie.
Juliette en saison 4. MoDem, parce qu'elle a une tête à avoir un oncle qui connaît personnellement François Bayrou.
Juliette en saison 7. Parti animaliste.
La psy de Florence. A émigré et s'abstient (de tout signe de vie) depuis la circonscription des Français de l'étranger.
Le psy de Florence. Agent du chaos qui ne peut que voter LFI.
Nathalie. Probablement RN pour pouvoir retourner à Moscou, mais personne n'a jamais osé lui poser la question.
Varane. Reconquête parce que je l'aime pas 🤣
Nathalie Vallon. Est décédée. Est donc tout à fait qualifiée pour voter LR.
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Le vendeur de roses
© Photographie de Steve McCurry
Il y a ce vendeur de roses qui traîne tout le temps dans le quartier, avec des fleurs plein les bras. Il arpente les terrasses de restaurant à la recherche d’amoureux transis dînant aux chandelles.
Mais Ravi – c’est son prénom, enfin, c’est celui que je lui ai inventé, en espérant qu’il le soit un jour – fait tout le temps la tête. Comme si le flot d’amour qu’il tenait contre son corps à longueur de journée, manquait à sa vie. Est-ce qu’il offre des roses à sa femme, Ravi ? Est-ce qu’il a une femme, Ravi ? J’imagine que non, autrement, il aurait un peu plus de soleil sur le visage.
Mais il est fort, Ravi, parce qu’il arrive quand même à fabriquer une lumière artificielle lorsqu’il se poste devant des clients potentiels. « Rose, 2 euros. Rose, 2 euros. » Et souvent, sa lumière halogène fait illusion auprès des touristes – déjà éblouis par les lumières clinquantes d’un Paris qui n’aurait pour atouts que la Tour Eiffel et les Champs-Élysées.
Après avoir fait sa vente, Ravi s’éteint de nouveau. Son regard est sombre, et de toute évidence, si l’on criait « Âllo, y a quelqu’un ? », au fond de la cavité de son cœur, l’écho de notre voix nous reviendrait en plus triste, en plus désespérée.
Je me suis souvent demandé : « C’est quoi son histoire à Ravi ? » Mais Ravi ne parle pas français. Il maîtrise tout juste les quelques mots qui lui servent à présenter ses roses sur les terrasses. Je crois qu’il sait aussi baragouiner quelques mots en anglais. Mais comme c’est une langue que je ne sais moi-même pas baragouiner, c’est pas demain qu’on va pouvoir se parler. On peut pas aller bien loin avec Hello, Thank you et I love you, quoi que, on peut quand même aller quelque part : saluer, remercier, et dire l’amour. Tu m’diras, c’est un peu la base.
La base, mais pas assez pour raconter toute une vie. Alors, comme nous n’avions pas les mots pour nous parler, avec Ravi, je me suis mis à imaginer son histoire.
*
Ravi n’a pas toujours vendu des roses. Quand il avait 20 ans, dans son pays, au Pakistan, il vendait des oranges. Il était pauvre et vivait dans un bidonville avec ses parents et ses deux frères.
Dans une décharge, il avait dégoté une carcasse de voiture toute rouillée dont il ne restait quasiment rien, sinon le squelette décharné, simple et piteux. Mais c’était tout ce qu’il fallait à Ravi, qui avait accès à la beauté de cette épave, invisible aux yeux de tous. Avec son grand frère, ils ont ramené le trésor jusqu’à leur bidonville. Ravi savait déjà ce qu’il allait en faire. Il avait déjà tout imaginé et, dès le lendemain, il mettrait en place son projet. Il irait au grand marché acheter des oranges, négociées au meilleur prix. (Ravi était le plus grand négociateur de tous les temps : il négociait sans parler. Son sourire adoucissait tous les prix). Il viendrait ensuite revendre les oranges dans le quartier. La carcasse de voiture serait le meilleur des présentoirs.
C’est comme ça que le commerce florissant de Ravi a commencé, et qu’il a gagné en peu de temps le titre de : « Vendeur d’orange à la carcasse ».
Un jour, une jeune fille est venue près de son étal pour admirer ses oranges. Elle les regardait avec un émerveillement inconnu pour Ravi, comme s’ils étaient des petits soleils rangés dans un écrin d’obscurité. Alors, lui, regardait ses yeux à elle, et un nouvel émerveillement naissait encore. Il la trouvait belle comme le jour. Comme un jour prodigieux qui annonce le monde. Mystérieuse aussi, comme la nuit. Comme une nuit majestueuse qui promet l’infini.
Que faisait-elle là ? Qui était-elle ? Est-ce qu’elle venait lui murmurer un secret ? Qu’elle avait trouvé la clé du mystère des rêves ? Les mains de Ravi étaient moites tout à coup, sa gorge sèche, et son corps tremblant. Il ne comprenait pas grand-chose à ce qui était en train de lui arriver. Il ne savait pas comment s’appelait ce sentiment qu’il observait s’épanouir en lui. Il souriait. C’est ce qu’il savait faire de mieux, de toute façon. Et elle lui souriait en retour. Elle faisait ça encore mieux que lui, pensa-t-il. Et cela lui réchauffa le cœur. Elle a pris une orange. Il a refusé sa pièce.
Elle est revenue le lendemain, avec son mystère et ses yeux qui nourrissent toutes les misères. Il a osé lui demander son prénom. Elle a osé lui donner. Shala. Il était heureux de pouvoir la prononcer. Shala. Cette fois il aurait voulu la retenir, sauf que les mains moites, la gorge sèche et le corps tremblant. Il l’a regardée partir avec son orange. Il aurait voulu lui donner toutes les oranges du monde.
Ravi a sursauté de bonheur lorsqu’elle est revenue le troisième jour. Elle avait une question. Une de celle qui marque sans qu’on le remarque. Une de celle qu’on ne pose jamais à un inconnu, parce qu’à la fois trop banale et trop intime, trop légère et trop profonde, trop drôle et trop sérieuse. Une de celle qui fait mine de rien, mais qui a le pouvoir de faire jaillir de la poésie.
« Pourquoi vends-tu des oranges ? Et pas des fraises ou des bananes ? »
Et Ravi avait répondu, sans trop réfléchir : « Parce que l’orange de l’orange flatte ma carcasse, comme nul autre fruit. L’orange rend les choses belles et magiques. »
Shala avait aimé la réponse de Ravi, et elle était repartie avec son orange belle et magique. Ravi aurait voulu la retenir, encore, mais elle s’était éclipsée comme une lune trop pressée de rejoindre sa nuit.
Il a espéré qu’elle revienne le lendemain. Une quatrième fois. Et cette fois, « je la retiendrai » s’était dit Ravi, pour de bon. Je lui dirai combien elle est belle, je lui dirai que je veux la connaître, que je veux passer mes journées près d’elle, à admirer au fond de ses yeux, toutes les beautés cachées de ses ombres, qu’elle est un grand soleil, et surtout, il lui dirait, qu’il voudrait l’embrasser. Oui, il s’était dit que cette fois, il oserait lui dire qu’il rêve de l’embrasser. Qu’il se ficherait d’avoir les mains moites, la gorge serrée et le corps tremblant, qu’il arrêterait d’avoir peur et qu’il lui dirait tous les jolis mots qui lui sortent du cœur.
Mais Shala n’est pas revenue le lendemain, ni le jour d’après, ni les autres jours, ni aucun autre jour. Shala n’est jamais revenue. Et Ravi a arrêté de vendre des oranges. Le cœur n’y était plus.
Peut-être que Shala n’aimait pas les oranges, après tout. Peut-être qu’elle préférait les fraises ou les bananes. Oui, c’est ça qu’il aurait dû lui demander. Peut-être qu’elle préférait les fraises, qu’elle préférait les bananes. Peut-être qu’elle n’aimait pas les fruits ? Peut-être qu’elle rêvait de roses.
Alors, quand son grand frère lui a parlé du business de vente de roses à Paris, Ravi s’est tout de suite dit : « Mais oui, les roses ! Shala rêve de roses ! » Et peut-être qu’en vendant des roses à Paris, il la recroiserait de nouveau… et il pourrait enfin lui dire tous les jolis mots qu’il n’a pas su lui dire. Il lui offrirait des roses, par milliers. Et ils pourraient enfin s’embrasser. Ils pourraient enfin s’aimer.
*
Mais bien sûr, c’est pas du tout ça l’histoire de Ravi. Sa vraie histoire est moins jolie, moins tristement jolie. Plus dur. La carcasse, les oranges, Shala, et tout et tout, très loin de la réalité. La réalité c’est que Ravi est parti loin de sa famille, se fait exploiter parce qu’il n’a pas de papier, partage une minable chambre de bonne avec 8 autres colocataires dans la même situation que lui. La réalité, c’est que Ravi travaille comme un acharné pour un salaire de misère. C’est Sofiane qui m’a raconté tout ça un jour, et il m’a même donné le vrai prénom de Ravi. À une lettre prêt, j’y étais. Mais il faut croire qu’une lettre change tout. Avec une lettre, on passe du conte féerique à la réalité sordide.
Quoi qu’il en soit, je souhaite toujours qu’il soit ravi, le vendeur de roses, qui s’appelle Raki.
// Déd�� ANYOH //
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Printemps 1921, Hylewood, Canada (2/6)
Eugénie m’a transmis la réponse de Mme Le Bris sur votre absence de parenté avec la Liliane Le Bris de Meudon, et cela a permis à la correspondante de ma sœur en France de venir à bout de son enquête. Jeanne vous a peut-être mis au courant puisque Françoise et moi lui avons écrit en premier pour lui apprendre la nouvelle, qui n’en est plus tant une : nous avons donc le regret et la tristesse de vous annoncer la mort de notre sœur, Marie Liliane Le Bris, il y a quatorze ans, d’une fièvre typhoïde. La pauvre a eu un destin tragique et est morte de le dénuement et l’isolement le plus total, ce qui explique que personne ne nous ait écrit pour nous apprendre son décès.
Mlle Wyle s’est rendue à Meudon et en a exploré le cimetière municipal, jusqu’à dénicher la tombe d’une Marie Liliane Le Bris née en 1872 et morte en 1907, ce qui correspond à notre sœur. Par sa ténacité et ses relations, Mlle Wyle a réussi à en apprendre davantage sur ce qui avait poussé Marie dans cet état de solitude. En arrivant à Paris, elle est devenue l’élève de ce Monsieur Rodin qu’elle admirait tant quand elle était jeune fille, et elle aurait eu une liaison avec lui - comme nombre de ses jeunes élèves hélas. Les choses auraient mal tourné, elle aurait été rejetée par le peintre et par tout son entourage, et sa carrière s’en serait trouvée ruinée. Mlle Wyle a réussi à rencontrer l’ancien propriétaire de son appartement, qui a lui a confirmé la description de Marie, et nous a expliqué l’état de pauvreté dans lequel elle résidait à la fin de sa vie, subvenant à peine à ses besoins par les ventes de quelques sculptures.
[Transcription] Jules LeBris : Je vous ai ramené des roses blanches. Vos préférées. Eugénie LeBris : En quel honneur ? Jules LeBris : La saison des roses a commencé, je me suis dit que ça vous ferait plaisir. Eugénie LeBris : Merci. Jules LeBris : Ecoutez, j’ai fait des erreurs par le passé, et je suis sincèrement navré qu’elles vous ait autant blessée. Mais le désert m’a transformé, je suis désormais un homme nouveau. Allons, Génie. Vous voyez bien que j’essaie. Ne restez pas si froide. Eugénie LeBris : Trente ans de mensonge et de négligence sont trop dispendieuses pour être rachetés par quelques fleurs. Jules LeBris : Non… Ce n'était pas mon intention. Jules LeBris : Génie, cela vous ferait-il plaisir de continuer à écrire à ma cousine ? Eugénie LeBris : Je croyais que maintenant que vous êtes là, ce n’était pas mon rôle de le faire. Jules LeBris : Oui, je sais ce que j’ai dit. Mais je réalise que ces correspondances vous faisaient du bien. Jules LeBris : Et regardez, Albertine continue à vous adresser ses lettres. Il serait incorrect de ma part de lui répondre. Jules LeBris : Alors ? Qu’en dites-vous ? Eugénie LeBris : Je… Oui. Ça me plairait ben de lui écrire.
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Marie Le Bris II
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Jinsei wa Barairo ka Vol.1
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Quand une femme ouvre les yeux, l'aube se lève.
Quand une femme s'habille, les roses fleurissent.
Lorsqu'une femme se met en route, un ruisseau d'eau pure coule.
Lorsqu'une femme rencontre ceux qui lui sont confiés, elle se retrouve.
Lorsqu'une femme sert, elle dirige le New York Philharmonic.
Lorsqu'une femme quitte la maison, un rayon de lumière est ajouté.
Quand une femme rencontre le monde, elle enrichit la vie.
Quand une femme travaille, elle tisse des broderies.
Quand une femme s'arrête, son esprit marche.
Quand une femme se fâche, c'est une tempête claire.
Quand une femme pleure, les étoiles pleurent.
Quand une femme rit, c'est une célébration de la joie....etc....
Quand une femme est une femme, elle est l'essence de l'homme.
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Sous les jupes des filles.
« Il ya le soleil qui brille quand elles dansent Et puis la lune aussi emparée de dentelle, Ronde et lisse et fendue, globes de chaise denses Voilés de fin tissu, délices en ribambelle.
Il y a un ravin nacré, vertigineux, où les mâles glissent toujours veulent leurs doigts.
Il y a l'interdit qui fleure bon l'iode quand elles marchent accolées à leur amie de jeux.
Et dans les yeux des filles il y a des prairies, des fleurs en balancelles et du miel en tartine.
Elles ont dedans leur gorge des roucoulis d'oiseaux et sur leurs lèvres ourlées, posées comme au pinceau, le sang de lourds pavots fauchés en plein essor par leurs dents de souris pointues et affutées.
Y a dans le corps des hommes qui croisent ces donzelles, des envies d'empaumer de mordre et d'avaler. Des envols dans les reins, des poinçons qui se dressent et des regards de feux qui voudraient allumer.
Et il en est ainsi dans tous les coins du monde de cette danse folle qui fait tourner les têtes. C'est un charivari, une vraie farandole.
Et il en est ainsi c'est le jeu de la vie. »
Lyslotte. Pseudo d'écrivaine : RoseLys DesDunes
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La chanson québécoise 1ère partie
Il est impossible de relater l'histoire de la chanson québécoise en quelques lignes. Je vous propose donc aujourd'hui un survole des 100 dernières années de ces chanteurs et chanteuses qui ont forgé, puis transformé et propulsé le Québec. J'ai choisi de vous présenter un artiste par décennie qui aura marqué, à sa manière l'univers musical québécois. Comme il s'agit de vous faire découvrir, vous me pardonnerez de ne pas parler des Leclerc, Charlebois, Reno et Dion, non pas par manque d'importance, mais parce que vous les connaissez déjà.
Les années 20: La Bolduc
Mary Rose Travers, née en Gaspésie en 1894, est une autrice-compositrice-interprète qui s'inspire de ses racines irlandaises (père) et canadienne-française (mère). Elle va connaitre un immense succès à la fin des années 20, pendant la grande dépression, où sa musique et ses paroles drôles et réconfortantes touchent la classe ouvrière. Entre 1929 et 1932, elle enregistre 70 titres, soit un 78 tours par mois. Elle entreprend des tournées au Canada et dans le Nord-Est des Etats Unis. Reine incontestable de la turlute (non... non... pas celle française!! Retournez dans mes publications précédentes pour la bonne définition), elle enchaine les succès qui traversent les époques et qui, sont encore chantés et repris aujourd'hui.
Je vous recommande:
Ça va venir découragez-vous pas (probablement le plus gros hit)
La bastringue (qui est aussi une danse)
J'ai un bouton sur le bout de la langue (une chanson humoristique)
La cuisinière (une de mes préférées)
Dans le temps du jour de l'an (LE classique du temps des fêtes)
Le commerçant des rues
Vous pouvez aussi regarder l’excellent film de François Bouvier: La Bolduc. Il raconte merveilleusement bien l’histoire de cette grande dame, mais aussi montre la réalité des familles, des femmes québécoises des années 20.
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Les années 30: Quatuor Alouette
Ce quatuor composé de Jules Jacob (ténor), Roger Filiatrault (baryton), André Trottier (basse) et Émile Lamarre (basse), chantant a cappella et dont le répertoire était exclusivement consacré à la chanson folklorique canadienne-française. Le quatuor connait un gros succès international dans les années 30. Se produisant partout au Canada, mais aussi aux États-Unis et même en France où en 1934 il fut officiellement délégué pour les fêtes marquant le quatrième centenaire de la découverte du Canada. Les chanteurs participent à plusieurs centaines d'émission de radio au Québec dans les années 30-40, pour connaitre un déclin et la dissolution du groupe au milieu des années 60.
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Les années 40: Alys Robi
(S’tu juste moi ou on dirait Laure avec un chapeau ?!? 😮)
J'ai commencé à chanter à l'âge de 4 ans, je fais mes débuts professionnels à 12 ans, je suis la première star internationale québécoise. Qui suis-je? Céline Dion? Nope! Il s'agit d'Alys Robi, née Alice Robitaille, qui a eu un succès phénoménal et mondial dans les années 40 à 60. Interprétant des chansons françaises et américaines, elle fait également découvrir aux Canadiens les rythmes latino-américains. Accident, problème de santé, hospitalisation, lobotomie... la vie de cette grande dame est un mélange de gloire et d'enfer, de joie et de désespoir. Je vous recommande fortement de regarder l'incroyable film "Ma vie en cinémascope" (2004) de Denise Filiatrault et je vous mets au défi de rester insensible. C'est impossible.
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Je vous recommande:
Tico Tico
Brésil
Chica Chica Boom Chic
Zi Padee Doo Dah
Besame Mucho
Les années 50: Willy Lamothe
Le père de la chanson country western au Québec. Passant de chansons originales à traduction de chansons américaines, c'est un répertoire de plus de 500 chansons qu'il aura laissé et dont plusieurs sont encore chantées aujourd'hui par les plus grands. Il suffit de taper "Mille après mille" pour se rendre compte de son héritage à la simple vue des artistes ayant repris le titre: Céline Dion, Isabelle Boulay, Zachary Richard... Mais il n'était pas que chanteur, auteur, compositeur et multi-instrumentaliste, il était aussi animateur à la télévision (Le ranch à Willie) et acteur au cinéma.
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Je vous recommande:
Je chante à cheval
Je suis un cowboy canadien
Mon voyage en Louisiane
Les années 60: Michel Louvain
Les boîtes à chansons se multiplièrent à partir de 1960, en même temps que la « Révolution tranquille », vaste mouvement d'émancipation économique et culturel, gagnait tout le Québec. Parallèlement, plusieurs chanteurs populaires connurent leur plus grands succès. Parmi eux, Michel Louvain. Très aimé de la gente féminine, séducteur et charmeur, il enchaine les hits à la radio, mais aussi à la télévision où il anime plusieurs émissions au cours de sa carrière. Il sera actif sur scène jusqu'à son décès en 2021.
Je vous recommande:
La dame en bleue (Son plus gros succès)
Sylvie
Buenas noches me amor
Un certain sourire
Les années 70: Offenbach
À ne pas confondre avec Jacques Offenbach :D c'est pas du tout le même style!! Il s'agit ici d'un groupe rock et blues très populaire dans les années 70. Son chanteur, Gerry Boulet, est en grande partie responsable du succès du groupe par sa voix unique, rauque et dure. La poésie des textes, la langue très populaire et le son caractéristique de chacune des pièces d'Offenbach en fait un des groupe les plus importants de la culture québécoise.
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Je vous recommande:
Mes blues passent pu dans porte
(Après avoir écouté l’original, je vous propose cette version de Breen Lebœuf avec une p’tite fille de chez nous)
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Promenade sur mars
Faut que j'me pousse
Seulement qu'une aventure
Câline de blues
Les années 80: Richard Séguin
Il commence sa carrière avec sa sœur dans les années 70, puis en solo à partir des années 80 jusqu'à aujourd'hui. Chateur engagé aux textes percutants, il défend plusieurs causes en plus d'encourager la relève.
Je vous recommande:
Sous les cheminées
Journée d'Amérique
Aux portes du matin
Double vie
J'te cherche partout
Protest song
Les années 90: Jean Leloup
Comme on dit au Québec, c'est une bibitte! Le genre de gars qui se fout des conventions, qui vit dans son monde, embarque qui veut. Hyper populaire dans les années 90-2000, il se fait malheureusement plus rare maintenant. C'est bien dommage parce qu'on aurait grand besoin de sa folie.
Je vous recommande:
1990
Isabelle
I lost my baby
À paradis city
Le monde est à pleurer
La vallée des réputations
L'amour est sans pitié
Les années 2000: Loco Locass
Groupe de Hip-hop québécois qui connait du succès dès le début avec ses textes engagés politiquement. Ardent défenseur du français, le groupe prêche pour l'indépendance du Québec et inculque aux jeunes la fierté d'être Québécois!
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Je vous recommande:
Hymne à Québec
Le but
Secondaire
Occupation double
Bonzaïon
Le mémoire de Loco Locass
M'accrocher?
Les années 2010: Les Trois Accords
Je triche un peu puisque ce groupe roule sa bosse depuis le début des années 2000, mais leur succès perdure dans le temps et il m'est impossible de passer à côté. Les 3 Accords est un groupe de pop rock humoristique, leurs chansons, toujours déjantées, rejoignent un public jeune qui grandit avec lui. Ils ont quand même fait la première partie des Rollin Stones!!
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Je vous recommande:
Hawaïenne
Lucille
Saskatchewan
Grand champion
J'aime ta grand-mère
Elle s'appelait Serge
Dans mon corps
Les années 2020: Charlotte Cardin
Elle fait d'abord carrière comme mannequin à l'âge de 15 ans. Finaliste de la première saison de La Voix (The voice) au Québec, elle fait ensuite un duo avec Garou, puis compose les chansons qui se retrouvent sur son premier EP. Aujourd'hui elle continue à gravir les échelons du star système et son talent est reconnu dans le monde entier.
Je vous recommande:
Meaningless
Confetti
Dirty dirty
Main girl
Feel good
Changing
Big boy
Faufile
Voila un petit survole de la chanson québécoise! J'espère que ça vous a plu et que vous avez fait de belles découvertes!
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Automne 1927 - Champs-les-Sims
5/5
Quand tu me parles de tes séjours à Kingston puis de ta visite de Montréal, j'ai l'impression que tu as une sorte de vie mondaine. J'aimerai bien voyager un peu un jour. Le nom de Montréal a quelque chose de très évocateur pour moi et j'ai demandé à Ange de me ramener un livre illustré de Paris la prochaine fois qu'il ira y faire un séjour. Pour revenir sur la question du français au Canada, j'en ai discuté avec Grand-Mère, et elle m'assure que c'est déjà un sujet qu'évoquait ton grand-père autrefois avec ma grand-tante Lucrèce. Je pense qu'il devait être aussi révolté que toi. Je suis assez surprise de toutes ces règles, mais étant française et francophone, je ne sais pas ce que c'est que de parler une langue minoritaire dans son propre pays.
Je suis également surprise que Grand-Mère se rappelle du contenu d'une lettre vieille de plus de trente ans. Je pense qu'étant donné son âge, c'est une sorte de miracle que cela arrive si tard, mais elle montre de plus en plus de problèmes de mémoire et elle est parfois désorientée. Oncle Adelphe a voulu se montrer rassurant, mais je vois bien qu'il est aussi inquiet que moi. Il lui arrive même de descendre en chemise de nuit à présent. Tante Rose m'a bien assuré que la Eugénie Le Bris d'autrefois se serait coupé un bras plutôt que de franchir le seuil de sa chambre ainsi vêtue et elle se souvient bien des remontrances quand elle faisait de même. Grand-Mère va avoir cent-sept ans cette année. En revanche, elle n'a rien perdu de son caractère opiniâtre ni de son sens aigu de l'observation.
J'espère que tes affaires se porteront comme tu le souhaites. Je voulais simplement que tu saches que je suis là pour t'aider au besoin.
Avec mon amitié,
Noé
P.S. Je viens de relire la première question que tu me poses. Non, ma cousine n'a pas la moindre idée de ce qui m'est arrivé. Comme tout le monde, elle croit que les jumelles sont d'Ange. Anna est rousse, mais c'est un trait commun chez les Le Bris. Je ne pense pas que ça vaille le coup de briser sa propre vie en lui en parlant, sachant qu'elle attend leur premier enfant (il s'agissait alors d'une fausse alerte). Oncle Adelphe veille au grain, le faire suivre partout où il va, afin d'épargner à sa fille la moindre infidélité. Je sais que tu ne penses pas à mal, mais j'aimerais à l'avenir que tu évites de parler de lui, car c'est une blessure qui me fait toujours atrocement souffrir et que je préférerais oublier une bonne fois pour toutes pour me consacrer à mon entreprise, mon mari et mes filles.
Transcription :
Eugénie « Qu’attends-tu mon garçon ? »
Marc-Antoine « Rien de particulier. Vous ne deviez pas aller vous reposer ? »
Eugénie « C’est ce que j’ai dit oui. Mais je me disais peut-être que tu pourrais monter avec moi et me faire la lecture pendant que je me repose. Tu es désœuvré et tu erres sans but depuis un moment, au moins tu seras occupé. »
Marc-Antoine « Vous avez peur que je m’ennuie ? »
Eugénie « Non, tu as toujours trouvé de quoi occuper tes mains et ton esprit. Mais ces derniers temps, j’ai remarqué que tu importunais souvent Mademoiselle Laroche. Elle a son travail à accomplir et tu lui fais perdre du temps. »
Marc-Antoine « Je n’avais pas l’impression d’être à ce point dans ses pattes. »
Eugénie « Et pourtant si, alors tu vas monter avec moi et me lire quelques chapitres du livre de ta sœur. Et quand tu auras fini, nous lirons un peu la Bible tous les deux. »
Marc-Antoine « La Bible ? »
Eugénie « Oui, le Chant de Salomon. Cela fait longtemps que je ne l’ai lu et je pense que tu pourrais en tirer quelques enseignements fort à propos. »
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On est le 9 octobre. Je me dis que les personnes qui sont nées le 9/10 étaient pas loin de la perfection, et vivront toute leur vie avec une marge de progression.
Je passe devant un parc. J'entends "Regarde!" et je regarde. C'est un enfant au sommet d'un toboggan. Sa maman ne regarde pas, alors il répète "Regarde!". Il me voit le regarder, alors je détourne le regard, et je continue de marcher. Combien de fois je n'ai pas regardé quand mon petit m'a dit "Regarde!" ? Qu'est-ce que je donnerais aujourd'hui pour regarder !
Je passe devant un café. J'entre pour demander à remplir ma gourde. Au pire si on refuse, ça me fera quand même un petit moment de socialisation. On accepte, c'est sympa. A la table près du comptoir, deux jeunes parlent de cul sans pudeur. La femme dit qu'elle prend ses accessoires BDSM sur materiel-medical.fr pas seulement parce que c'est moins cher, mais surtout parce que ce serait "plus professionnel". Je pense qu'elle est déjà dans un jeu de domination quand elle raconte ça.
Le mec qui l'écoute a une casquette. Je devine au fait qu'il la porte à l'intérieur qu'il la porte tout le temps. Il doit avoir les cheveux gras, ou les cheveux chauves, plus probablement un peu des deux. Sa casquette était rouge. Elle est rose. Le soleil l'a altérée autant qu'il a préservé sa peau. Tissu martyr.
On me rend ma gourde. Merci. Je ressors. L'eau est très froide. La prochaine fois, j'irai la remplir moi-même aux toilettes avec de l'eau tempérée.
Il se met à pleuvoir. C'est bien. Parce que c'était prévu. Ça mouille, mais c'est rassurant.
Mais il commence quand même à faire froid. Ça n'est plus tout à fait une pluie d'été. Je me dirige vers la gare. J'ai l'impression qu'avec l'automne qui vient, je vais passer de plus en plus de temps à la gare. Ma passion pour la botanique va en prendre un coup. A la gare, un gars joue du piano. Son look ne laissait pas deviner une telle sensibilité, il joue très bien. Je crois que je passe une heure à le regarder d'un peu trop près. Il me propose de jouer avec lui. Je lui réponds que je sais pas faire. Je m'installer carrément là. Il joue ensuite à quatre mains avec une autre personne qui l'écoutait, puis il lui laisse la place. Je regarde les mains qui se baladent.
Le lendemain, j'y retourne. Le pianiste est toujours là. Il me salue. Je l'écoute. J'observe ses mains.
Le lendemain, il n'est pas là. Le surlendemain non plus (je n'ai fait que passer, il faisait beau). C'est le lundi suivant qu'il revient. Il joue, je le regarde. Il me propose de m'apprendre. Je m'installe. Et je comprends que c'est une nouvelle passion. Une simple pression de mes doigts fait résonner un son magnifique dans toute la gare. C'est quand j'enchaîne les touches que le son est moins gracieux. Mais j'apprends vite, il me dit. Il veut m'apprendre. On a rendez-vous tous les jours de pluie ou les jours de froid. J'y passe plusieurs heures, à chaque fois.
Je sais que je m'accroche facilement aux hasards. C'est comme la fois où j'ai appris le Portugais pendant 2 mois, juste parce que dans la rue, j'ai entendu parler Portugais, alors que si ça se trouve c'était du Turc.
Je me passionne pour trop de choses quand je m'ennuie en ville. Si je passe devant une plaque de cabinet d'avocats, j'envisage la fac de droit. J'aperçois un laveur de vitre, je me scotche dessus jusqu'à ce qu'il ait parfaitement terminé de passer la raclette. Et même un peu après. Je voudrais apprendre à faire comme lui, je voudrais aspirer l'expérience de sa vie.
Je le dis à mon prof de piano, que j'ai l'organe de la passion bien développé, et celui de la persévérance tout atrophié. Je lui dis que ça va se finir comme ça. Si un jour de froid, je ne suis pas là, c'est que j'ai trouvé autre chose.
Maintenant, il me laisse jouer seule quelques morceaux. Il fait la quête avec son chapeau et me donne tous les sous. Il fait discrètement pour pas qu'on se fasse virer. Je mange très peu, je joue. Je perds du poids, mais au moins je joins les deux bouts.
J'arrive au pied d'un grand immeuble vitré de 4 étages avec ascenseur apparent. La porte tambour rejette un enfant qui dit "c'était la meilleure journée de ma vie à égalité". A égalité avec quoi ? Je me pose la question en levant les yeux pour contempler le bâtiment. Si ce que j'aime, c'est vivre les vies qui ne sont pas à moi, je serai bien ici. Au moins pendant l'hiver. Je me prépare à entrer à la médiathèque municipale.
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