#bon vous venez ou bien ?
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ftf-rpg · 1 year ago
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✨ HOT FAE SUMMER HAS OFFICIALLY STARTED! ✨
— forum city low fantasy, 1 rp par mois, challenges d'écriture et paillettes rpgiques.
✨ ftf, en bref - ouvert depuis le 5 mars 2022. qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige - on est là. on a eu des périodes fastes, des creux énormes, et on continue de mener la barque quoi qu’il arrive, que notre qeel affiche complet ou pas. - no discord(e) (lol) (vive l’humour) (bref) - forum city low fantasy, avec ce qu’il faut de touche fantastique pour pimenter le rp, résolument tourné vers le slice of life, enrichi et sublimé par l’imagination et la créativité de nos membres. don’t let the sparkles fool you!  - un rythme tranquille, activité surtout en fin de semaine - au début, ça peut paraître déroutant mais juré, on s’y fait et c’est hyper reposant. 🫶 - 1 rp par mois, des joueur.eu.ses matures et bienveillant.e.s, ambiance chill et conviviale. viens parler jeux vidéo, livres ou séries entre deux rps! 
✨ tu peux m’expliquer un peu les fées ?  - sur ftf, tu peux incarner une fée (utilisé au féminin indépendamment du genre du perso, mais tu peux aussi utiliser fae), un.e bright (la progéniture d’une fée et d’un.e humain.e) ou un.e humain.e - les fées sont divisées en quatre maisons : l’Aurore (pouvoirs élémentaires, en rapport avec la nature, méfiantes envers les humains), le Crépuscule (pouvoirs psychiques, redoutées par leurs congénères fées, soi-disant victimes de malédictions en tous genres), la Comète (pouvoirs en rapport avec le temps et l’espace, à la réputation sulfureuse) et enfin, la Lune (pouvoirs liés au corps, épris.e.s de liberté). - chaque Maison possède ses us et coutumes, son tatouage féerique, sa pierre et son astre protecteur.  les fées doivent aussi vivre près d’une source magique pour conserver leurs pouvoirs : à Dupree, il s’agit de Cabeswater, la rivière surplombée d’un chêne blanc dissimulé au creux de la forêt de Sherdale.  - au creux de chaque source est dissimulé un Trésor, sur lequel les fées locales sont sensées veiller. à Dupree, pas de chance, ce Trésor a été découvert par des humains curieux et la ville est désormais prise d’assaut par tout un tas de chercheurs d’or et autres chasseurs de surnaturel...
✨ ça m’intéresse... mais je ne sais pas trop quoi jouer. des idées ?  - une fée de la Lune virtuellement immortelle grâce à son pouvoir - un.e humain.e qui a tout plaqué pour enquêter sur Dupree et ses mystères, au grand dam de sa famille/ses amis/son love interest - un.e Bright qui découvre tout juste ses pouvoirs et aurait bien besoin d’un.e mentor fae - une fée de la Comète en cavale - un.e humain.e qui habite à Dupree depuis toujours et est au courant de l’existence des fées pour de mystérieuses (et sombres ?) raisons - VILLAINS CROOKS THIEVES AND BASTARDS (we need more faes using their powers for evil and looking hot doing it!!!!) - on a aussi des pré-liens et une zone d’aide à la création ! - wanted: personnages de tous genres, orientations, origines, etc <3 venez seul.e en groupe, ressuscitez ce perso qui vous manque à la sauce féerique, bref, venez comme vous êtesTM
✨ et cette version 7 alors ? au programme : nos célébrissimes events, des prompts d’écriture, un rythme de croisière tranquillou pour l’été, des NOUVEAUX BADGES et puis juste du love quoi <3 ah oui et si vous venez et que vous avez un otp/ship/etc etc, je fais des crackships aux kilomètres (ftf members only sorry not sorry c’est le jeu ma pauv’ lucette) http://follow-the-fairies.forumactif.com http://follow-the-fairies.forumactif.com http://follow-the-fairies.forumactif.com much love, cabeswater
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yenasmatik · 5 months ago
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Re- French Elections stuff
Yo, les gens qui désespèrent de la dernière fils de puterie de l'ignoble banquier.
SAMEDI, PARTOUT EN FRANCE S'ORGANISENT DES MANIFS ANTI RN.
Alors allez googler le nom de votre ville et les horaires de la manif de votre coin, et par pitié déplacez-vous. J'ose espérer qu'ils auront la cervelle de ne pas mettre ça aux mêmes horaires que la Pride. Touchons du bois.
Je n'ai malheureusement trouvé nulle part une liste pré-faite de tous les rendez-vous. Le site de la LFI a une section "créer/rejoindre un événement" avec une carte, où une partie des événements sont indiqués. Si la grande ville proche de chez vous n'est pas indiquée, googlez [nom de votre ville] manifestation 15 juin. UPDATE: LE SITE DE LA CGT A UNE CARTE DES RENDEZ-VOUS
Rameutez les darons les daronnes les frères les sœurs les potes les collègues les mutuals tout ce que vous pouvez traîner avec vous ! Beaucoup de gens (moi la première je juge pas, ok?) n'osent pas aller en manif seuls ! Lancer le sujet en demandant qui se sent d'y aller en groupe peut leur permettre de venir ! Si vous avez un véhicule, vous pourriez être la personne qui permet à d'autres de participer ! Et comme ça vous pouvez faire un déjeuner / un café / thé / etc de célébration/réconfort en fin de manif !
CONSEILS POUR CEUX QUI NE VONT PAS SOUVENT EN MANIF SOUS LE CUT
- chaussures confortables, vous allez piétiner au départ et puis marcher entre 30 minutes et 1h - Vérifiez la météo. Pensez à un chapeau ou un vêtement de pluie. Dans le doute vaut mieux l'avoir pour rien. - On est en été prenez une bouteille d'eau ! même si vous avez jamais soif vous pourriez vraiment aider un pote
- Au cas où prenez un truc sucré, genre barre chocolatée ou petit paquet de gateaux. Si quelqu'un commence à faire un malaise autour, ça peut être important. - En premiers soins : des pansements à cloques, du doliprane, si vous avez une articulation fragile pensez à une bande de support (chevillère, genouillère) dans le sac au cas où. C'est de la parano jusqu'au jour où vous en avez besoin.
HANDICAP - Vous pouvez TOTALEMENT venir avec des bouchons d'oreilles et un casque anti-bruit !! (Les orgas de manifs sont des boulets sur l'inclusion niveau bruit, mais c'est pas l'école personne va vous les confisquer !) - Les manifs marchent sur la route et je n'en ai jamais vu emprunter d'escaliers. Pour nos amis en fauteuil roulant. N'hésitez pas à contacter une asso/ un collectif d'orgas pour demander le parcours de la manif. - Vous pouvez venir, marcher ce que vous pouvez et quitter le cortège quand vous êtes fatigués. Ca aide de venir même si vous ne pouvez pas être là jusqu'à la fin. Personne ne vous jugera, ni même ne vous remarquera. Pensez à prévenir le groupe avec qui vous venez que c'est une possibilité et discutez à l'avance de ce qui sera fait dans ce cas, pour vous éviter le stress ou la gêne qui empêche de dire "j'ai besoin de m'arrêter". - évitez les panneaux fatigants à porter. Vous pouvez écrire vos slogans au marqueur indélébile sur un vieux T-shirt blanc ou clair, ça marche très bien et c'est plus confortable ! Et si vous ne savez pas quoi écrire, ne vous prenez pas la tête, votre présence aide même sans panneau.
LIMITER LES RISQUES D'EMBROUILLES - Les manifs qui rassemblent des syndicats mainstream et autres institutions nombreuses et blanches sont rarement attaquées par la police, en tout cas hors Paris. Ca n'empêche pas de suivre quelques conseils de bon sens. - Niveau sécurité, évitez la tête de cortège (tout devant) et la queue de cortège (tout tout derrière). - Quand la marche est terminée, si la foule se disperse, ne restez pas sur place. - SI UN GROUPE D’EXCITÉS SE METTENT A CRIER DES INCITATIONS A CASSER DES TRUCS ET/OU BIFURQUENT HORS DU TRAJET DE LA MANIF PRINCIPALE, NE LES SUIVEZ PAS. Les pseudo-casseurs infiltrés ou aux affiliations douteuses ça existe. Restez dans le cortège principal, ne cassez rien, ne taguez pas, c'est plus sûr quand on ne connaît pas les groupes locaux.
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aisakalegacy · 4 months ago
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Printemps 1922, Hylewood, Canada (5/7)
Je suis impressionnée par la capacité d’Adelphe à tenir tête à Madame Eugénie concernant les décisions qui le touchent lui et sa famille. J’aimerais avoir la même confiance tranquille pour tenir face à mon mari. Mais j’ai trop peur de ses réactions. Si je m’oppose à lui, j’ai peur qu’au mieux, il m’ignore, et qu’au pire, il se mette en colère et qu’il ne me le pardonne pas. Je fais un bien piètre modèle pour mes filles…
[Transcription] Eugénie LeBris : Oh, bon matin, Georges. Qu’est-ce qui t’amène ? Georges Rumédier : Euh… Eh bien, je voulais vous demander quelque chose d’important. C’est un peu gênant… Georges Rumédier : C’est l’anniversaire de Maman bientôt, et je n’ai pas la moindre idée de ce que je dois lui offrir. Comme vous êtes proche d’elle, je me disais que vous auriez peut-être une idée. Un bijou ? Un bouquet extravagant ? Eugénie LeBris : Tu sais que ta Maman a été mariée avant ? Georges Rumédier : Oui, à un homme des bois ou quelqu’un de la sorte. Eugénie LeBris : Ce qui l’a séduite chez lui, c’est un beau bouquet de fleurs sauvages qu’il lui a offert. Ta mère aime les choses simples. Va cueillir de la bruyère, des trilles, des sanguinaires et des hépatiques. Prête du temps et du soin à ton bouquet. Elle l’appréciera plus que n’importe quelle bébelle. Georges Rumédier : C’est simple mais… Ça lui correspond bien ! Merci. Voulez-vous que je vous associe au cadeau ? Eugénie LeBris : Pantoute. Ça sera notre petit secret. Je ne demande qu’une chose en échange. Georges Rumédier : Vu l’épine que vous venez de me tirer du pied, demandez ce que vous voulez. Eugénie LeBris : Reste diner avec nous ! Georges Rumédier : Ça devrait pouvoir se faire.
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kymera-casterwill · 7 months ago
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Sachez que si vous êtes allé/s allée/s chercher des pancakes et/ou une boisson et que vous avez demandé un sticker de Éric, cette personne vous a "grave jugé" comme elle le dit elle-même
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Vous avez fait un long trajet parce que vous venez de loin? Vous avez attendu longtemps? Peut-être même dans le froid et la pluie? Vous étiez content/e/s d'être là? Vous avez dit tout souriant "bonjour, merci, au revoir"? Peut-être même prit des photos pour les partager et par la même occasion leur faire de la publicité? Et bien vous n'avez peut-être pas eu votre sticker mais tenez cette belle récompense de la personne qui vous a servit! 😀
Imaginez vouloir passer un bon moment et tomber sur cette remarque sur Twitter. À quel point cette remarque (visible par tout le monde) à pu avoir un impact sur la ou les personne/s qui sont allés voir cette personne pour lui demander un autocollant de leur personnage favori?
Je ne comprends pas, pourquoi juger les joueurs qui à aucun moment ont eu le choix de pouvoir rompre avec leur cdc AVANT de pouvoir se mettre en couple avec Éric? Pourquoi ne pas juger BEEMOOV qui a décidé des tenants et des aboutissants pour rendre la route ce qu'elle est?
Pourquoi pas mal de personnes qui n'aiment pas se personnage pensent que l'arrivée de la tromperie dans un couple est née avec Éric? Non je demande ça parce que j'ai vu BEAUCOUP TROP de fois des personnes faire des commentaires dans le genre "si tu as choisis Éric c'est que tu dois tromper aussi dans la vraie vie" ou encore "si t'aimes Éric je veux même pas savoir comment tu gère tes relations"
Les gens dans ce fandom ont pas attendu Éric pour tromper ou être trompé...
A quel moment les choix fait dans un jeu vidéo par d'autres joueurs ont eu un impact sur la vie de cette personne? Dans sa propre partie (si elle a joué)? Ou même dans celle des autres joueurs?
Du coup faudrait aussi juger toutes les personnes qui dans la saison 1 de Eldarya étaient avec Valkyon et que dans la deuxième saison ont prit Lance? Ou qui depuis le départ voulaient être avec lui? Toutes celles qui dans HSL ont tenté de séduire Leight? Celles qui ont choisit Ezarel? (Oui parce que lui aussi a fait des choses pas top top hein, comme tout les autres perso) ou Leiftan?
À quel moment insulter, juger, menacer, se moquer de vraies personnes est devenu moins grave que de protéger des personnages de fiction??
Sur ma réponse Twitter j'ai tag Beemoov, ici je me permet de tag @chinomiko et de redire encore une fois que cette personne manque de professionnalisme, que son travail est de donner ce que les clients demandent, ses remarques concernant les choix des joueurs n'ont RIEN à faire ici en publique, ils paient pour avoir des boissons et de la nourriture, non pas ce genre de commentaires
P.S. j'anticipe certains en vous disant que non je n'ai pas joué à LL, et que donc je n'ai jamais croisé directement Éric dans ma partie, je me suis arrêtée à l'épisode 14 de CL, que non je suis pas pour la tromperie et que je ne suis même pas à l'aise avec ce thème, que je me vois jamais dans la vie faire ça à mon partenaire, et que tout comme les CDC je ne pourrais moi aussi jamais réussir à pardonner tout simplement parce que je n'arriverais plus à avoir confiance envers la personne. Mais ici on parle d'un jeu vidéo, et même si les sentiments que j'ai envers ça ne changent pas, ce n'est pas une raison pour s'en prendre à d'autres joueurs qui juste décidé de s'amuser.
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earenwen-leafwhisper · 5 days ago
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Aujourd'hui je vais parler en français,
Le français étant ma langue maternelle, j'ai plus de facilité à m'exprimer.
Cela fait deux ans que j'ai recommencer à écrire des fanfictions, deux ans où j'essaie d'améliorer mon anglais, où j'écris d'abord en francais puis traduit en anglais pour être sûr des tournure de phrases, de mon intention dans mon écriture. (Ce qui fait que mes publications ne sont pas journalière non plus, cela me prend beacoups de temps)
Vous êtes adorable pour tout les likes. Et merci.
Mais.
J'aimerais aussi avoir des commentaires, car je sais que je laisse des fautes d'orthographe et de grammaire. J'écris pour des chubby/plus size/fat reader, et quelques fois j'ai l'impression que vous venez lire juste à cause du manque de se type de contenu.
Même dans mes publications du kinktober. Je ne sais pas si ce que j'écris est correct ou non. J'ai juste eu une personne qui m'a questionner sur le fait que je n'écris pas de hard bdsm, et une question sur, si j'écrirais pour d'autres personnages. Mais... pourquoi ne pas me laisser un commentaire pour me dire POURQUOI vous voulez que j'écrive sur d'autres personnages? Pourquoi VOUS voulez que j'écrive du Hard bdsm, est ce que vous aimez ce que j'écris ? Est ce que personnes n'écris sur les personnages que vous voulez?
Encore un exemple. Lorsque j'ai mis le brouillon des demande de fanfictions pour le kinktober, je n'ai recu aucune nouvelle des personnes anonymes, ce qui fait que je n'ai pas envie de publier le kinktober, parce que JE NE SAIS PAS SI C'EST BON POUR EUX. Je suis perdue.
Completement perdue.
J'ai des idées de fanfictions, j'ai des écris non publié, et je ne les publie pas, parce que... je ne sais pas si ce que j'écris est bon, avoir juste des likes c'est bien, mais avoir un commentaire, juste un, c'est un diamant.
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aphandgflover · 1 month ago
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Vos désirs sont des ordres, ma très chère @lyragates~
Fluff et Crack, Omegaverse, Narilamb
Pas d'avertissements~
For all the english speakers, don't worry, I'll translate it eventually ;)
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Narinder se retourna, plus vite que les quatre fois précédentes. Et cette fois, il vit clairement Nonno et Breon sursauter derrière l’arbre qu’ils faisaient semblant d’abattre depuis un quart d’heure. En plus de ça, il y avait le Lapin et le Cochon qui étaient arrivés trois jours plus tôt, et dont Narinder n’avait pas fait l’effort de retenir les noms, qui le fixaient de loin en discutant sans même essayer d’être discrets.
Il les sentait le suivre depuis ce matin et si ça continuait, il allait bientôt devoir traîner quatre cadavres jusqu’à la crypte la plus proche.
« Ecoutez-moi bien car je ne le répèterai pas, » prononça-t-il en se retournant vers le chou-fleur qu’il était en train de récolter. « Soit vous venez m’affronter dignement, soit vous déguerpissez, mais si vous êtes encore en train de m’épier quand je me relève, je vous le ferai regretter si fort que vous prierez pour que l’Agneau ne ramène pas vos misérables carcasses à la vie. »
Seuls trois des adeptes eurent l’intelligence de fuir, et Narinder préféra se dire que le dernier ne l’avait pas bien entendu, plutôt que de concevoir qu’il n’était plus aussi terrifiant qu’avant. Il se redressa pour feuler sur la commère.
« Bon, tu dois être sourd, alors je vais te laisser lire sur mes lèvres. Fout le camp d’i… »
« Est-ce que l’Agneau est un alpha ? »
Narinder faillit s’étouffer avec sa salive, au point qu’il en oublia de trucider le Lapin qui venait de poser la question.
« Oh, on parle de moi ? » s’éleva une voix claire qui donna envie à Narinder d’aller lui-même s’enterrer à la crypte.
« Bonjour, Guide ! » couina le Lapin.
« Bonjour, Greson. Narinder. »
Narinder refusa de répondre, même quand l’Agneau arriva à sa hauteur avec un sourire goguenard et pressa un baiser contre sa joue tout en lui grattant l’arrière de la tête et non, il ne ronronna pas, même pas pendant une toute petite seconde, parce qu’un dieu de la mort ça ne ronronne pas, merde. Et il ne ressentit aucune satisfaction à voir l’envie dans les yeux de Greson pendant que l’Agneau le chouchoutait. Aucune.
« Pour répondre à ta question, Greson, je suis un oméga, » dit tranquillement l’Agneau sans arrêter ses papouilles.
« Oh… Ça ne se voit pas du tout. »
« Je sais, mon odeur est méconnaissable depuis mon apothéose. »
« Oui, euh, et moi, je suis un bêta. C’est plus difficile à sentir, du coup… Et toi, Narinder ? » ajouta Greson, qui postulait visiblement pour être le prochain sacrifice.
« J’étais un dieu, pauvre mortel. Ce genre de chose a toujours été bien en-dessous de… »
« C’est un alpha. »
Narinder se jura que s’il n’était pas en train de gratter juste au bon endroit entre ses oreilles, l’Agneau serait déjà en train d’avaler sa cloche, couronne ou pas.
« Oh, mais… Et la… Euh… »
L’Agneau pouvait être terrifiant lorsqu’il souriait, mais à ce moment là il était l’image même de la joie innocente.
« Tu parles de ça ? »
Narinder sentit ses doigts glisser sur la morsure encore rouge qui lui décorait la base du cou, et cette fois il feula.
« Connard ! »
L’Agneau se contenta de glousser.
« Moi aussi, je t’aime, mon petit alpha-chou ! »
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sous-le-saule · 1 year ago
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Oui mon capitaine
(Le musicien fantôme, épisode 2 – parce que pourquoi pas…)
Remis de ma surprise, je me dirige vers la table de l’homme au tricorne et m’apprête à m’asseoir sur un tabouret grossier quand il m’arrête d’un geste. Jetant un regard suspicieux aux buveurs, il m’entraine vers une espèce d’alcôve dans un coin de la salle.
Le tenancier nous apporte à chacun un demi d’une bière à la couleur douteuse, que je me garde bien de toucher.
- Je suis Giacomo Tremonti, dis-je en tendant la main au marin par-dessus la table. Vous avez sans doute entendu parler de moi.
- Non, fait-il platement, soulevant sa chope et ne faisant aucun cas de ma main tendue, que je finis par ramener dans mon giron.
Je ne sais pas vraiment si j’espérais que ma réputation de compositeur m’ait précédé dans un tel endroit, ce qui ne m’empêche pas de me sentir vaguement froissé.
De la manche, il s’essuie les lèvres avant de croiser les bras sur la table.
- Alors, de quelle somme parle-t-on ?
Droit au but, donc.
- Eh bien… je me disais que 200 pièces d’or –
- Nouvelles ou anciennes ?
- Anciennes, naturellement.
- 300.
Je m’attendais à du marchandage, aussi je lui propose la somme que je me suis réellement fixée.
- 250 ?
Il a un fin sourire de renard, comme s’il avait su dès le départ que je monterais sans discuter jusque là.
- Tope là.
Cette fois, il me tend la main, et serre la mienne avec force, souriant à ma grimace de douleur.
Tout ce que je fais ou dis semble amuser cet homme, et je ne me suis jamais de ma vie autant senti en dehors de mon élément.
- Ne devrait-on pas signer un contrat ou à tout le moins établir quelque document pour-
- C’est ce qu’on vient de faire.
- Oh. Euh. Bien.
- J’aurai besoin des pièces au plus tôt. Pour l’avitaillement. Ce genre de choses. Demain, ce serait bien. On peut embarquer dans trois jours.
- Ah. Certes. Je vous ferai apporter cela. Où dois-je -
- Non !
Cet homme a la fâcheuse habitude de me couper la parole et cela commence à m’agacer. Il prend un air dramatique, ferme les yeux et se pince l’arête du nez.
- Non, non, non. Bon sang ! Je voulais vérifier si vous étiez aussi naïf que vous en avez l’air. Si vous payez l’entièreté de la somme avant l’embarquement, j’appareille dans l’heure et vous ne reverrez jamais votre or. Réfléchissez un peu.
Malgré toute ma volonté de mener cette négociation à bien, je ne peux m’empêcher de prendre un air hautain et vexé.
- Excusez-moi d’ignorer les usages en vigueur. Je pensais que l’honneur des pi- je veux dire, des marins, garantissait –
Cela le fait hurler de rire. C'en est assez. Jamais je n’ai été traité de la sorte. Cette fois, c’est décidé, je m’en vais. Il y a bien un autre repaire de ce genre où je trouverai un équipage.
Il fait un geste conciliant, qui doit sans doute avoir valeur à ses yeux d’excuses en bonne et due forme.
- Restez, dit-il en s’essuyant les yeux. Vous trouverez personne d’autre qui s’engagera dans une folie pareille.
Je me rassieds à contre-cœur.
- Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi vous, vous acceptez. Et ne me dites pas que c’est pour l’argent, vous venez de me mettre en garde alors que vous auriez pu me dépouiller.
Il plonge ses yeux sombres dans les miens, soudain sérieux.
- Je m’ennuie, et vous êtes distrayant.
Je ne suis pas bien certain que ce soit un compliment.
- Soit. Que disons-nous, alors ? La moitié de la somme avant l’embarquement, et le reste à la réussite de la mission ?
- Normalement, on précise aussi que je dois vous ramener au port d’embarquement. Vivant.
Je m’étrangle.
- Je pensais que ça allait de soi !
- Tsk.
- L’affaire est donc conclue, monsieur… ?
- Capitaine. Esteban Álvarez. Quoi ? Vous vous attendiez à « Barbe Noire le sanguinaire » ?
Je me sens rougir.
- De toute façon, reprend-il, à bord vous ferez comme tout le monde et vous me donnerez du « capitaine ». C’est clair ?
C’est à ce moment-là que le plaisant concept de ce voyage prend une forme concrète dans mon esprit. Je vais passer plusieurs semaines en mer avec cet individu pour le moins désarçonnant et ses hommes qui me jetteront peut-être par-dessus bord à la première occasion. Je déglutis. Dans quoi me suis-je embarqué ? Je pourrais encore changer d’avis. Mais je veux percer le mystère du Musicien fantôme. Et, pour une fois, vivre une aventure. Car je me l’avoue enfin : moi aussi, je m’ennuie.
Hochant la tête, je fais de mon mieux pour insuffler de l’assurance à ma voix.
- Oui, mon capitaine.
Le temps d’un battement de paupières, il a l’air troublé. Puis il détourne le regard en grommelant :
- « Oui, capitaine » suffira. Vous n’êtes pas sous mes ordres.
Ha ! Pour une fois, c’est moi qui l’ai déstabilisé. Je prends note de sa réaction avec un certain intérêt. Ce voyage s’annonce, en effet, distrayant.
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christian-dubuis-santini · 1 year ago
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«Les villes ne manquent pas que de chlorure, dit l'homme en allumant sa pipe. Elles manquent de tout; en tout cas de tout ce qu'il faut pour résister à une mouche, surtout quand cette mouche n'existe pas, comme c'est le cas.
Voyez-vous, mon jeune ami, je suis orfèvre, ajouta-t-il en se calant dans le fauteuil qui touchait la petite table de jeux. J'ai exercé la médecine pendant plus de quarante ans. Je sais fort bien que le choléra n'est pas tout à fait le produit de l'imagination pure.
Mais, s'il prend si facilement de l'extension, s'il a comme nous disons cette “violence épidémique” c'est qu'avec la présence continue de la mort, il exaspère dans tout le monde le fameux égoïsme congénital.
On meurt littéralement d'égoïsme.
Notez ceci, je vous prie, qui est le résultat de nombreuses observations cliniques, si nous étendons le terme à la rue et aux champs et à la soi-disant bonne santé qui y circule: rues et champs que j'ai beaucoup plus fréquentés que les lits.
Quand il s'agit de peste ou choléra, les bons ne meurent pas, jeune homme! Je vous entends. Vous allez me dire comme beaucoup que vous avez vu mourir des bons. Je vous répondrai: “C'est qu'ils n'étaient pas très bons.”
Angelo parla du petit Français.
«Une immunité relative donne toujours de la suffisance, dit l'homme. C'est une faiblesse dont les dieux ont de tout temps profité et la fameuse mouche ne s'en fait pas faute. Cher monsieur, mort à qui se croit innocent: voilà le langage des dieux. Et il est juste. On a toujours les meilleures raisons du monde de s'imaginer clairvoyant parce qu'on a réussi à saisir le taureau par les cornes. Cela ne suffit pas. Vous me citez le cas d'un médecin de campagne ou de moi-même, ou du vulgum pecus: tout ça meurt, bien entendu...»
Angelo qui, dans sa situation, avait besoin de cadavres, raconta comment le petit Français l'avait ébloui à force de générosité et de dévouement.
«Admettons, dit l'homme, c'est alors qu'il était trop bon. Il faut une mesure en tout. Mais donnez-moi simplement quelqu'un qui s'oublie. Voilà le mot que je cherchais; quelqu'un qui ne pense pas à lui-même et qui, par conséquent, ne cherche pas des moribonds dans des tas de cadavres pour se donner le plaisir de sauver, comme vous venez de me dire que votre petit médecin faisait.
Donnez-moi quelqu'un qui oublie son foie, sa rate, et son gésier. Celui-là ne meurt pas. De choléra tout au moins. De vieillesse, sans doute ; mais de choléra, non.»
Jean Giono - Le Hussard sur le toit
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kamomille9 · 2 years ago
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Fanfic Pendranièvre : Le Coeur a ses Raisons... Chapitre 5
Hello Everybody !
Oui, je sais je vous ai fait attendre mais je ne vous oublie pas !!
Bonne lecture et dites-moi ce que vous en pensez !!!  
Chapitre 5 : La Conviction
Guenièvre de Carmélide n’aurait jamais pensé apprécier autant ce voyage avec le chevalier gallois. Il était un peu simple d’esprit et pas très adroit mais d’une gentillesse incroyable et d’un humour tordant. Toute sa vie, elle avait été habituée aux hommes bougons et repliés sur eux-mêmes. A contrario, Perceval ne se privait pas pour dire ce qu’il pensait. Il n’avait aucun filtre, ses émotions étaient toujours sincères et ses paroles dépourvues de toute méchanceté.
Oui, Guenièvre n’avait vraiment pas l’habitude…
Ainsi, ils discutèrent de tout et de rien, ne s’arrêtant que la nuit pour se reposer, jusqu’à ce qu’enfin ils aperçoivent la grande maison bourgeoise appartenant à sa tante.
Ils se présentèrent aux gardes à l’entrée qui firent relayer l’information. Quelques minutes plus tard, une petite dame brune, coiffée d’un chignon compliqué, vêtue d’une robe rouge bordeaux et or, se précipitait vers eux.
_ Ma Reine ! Pourquoi ne m’avez-vous donc pas prévenu de votre visite ? Cela vous aurait épargné cette attente !
Les gardes laissèrent entrer les deux voyageurs et Guenièvre en profita pour prendre sa tante dans ses bras.
_ Ma très chère tante, comme je suis heureuse de vous voir ! Toutes ses formalités sont à présent inutiles, je ne suis plus Reine et je viens humblement vous demander refuge…
Fraganan ouvrit grand les yeux mais préféra se taire en jetant un coup d’œil furtif aux gardes.
_ Venez, entrez donc ! Vous devez êtres épuisés après ce long voyage.
_ Je vous présente le Seigneur Perceval, un chevalier du Roi, qui a tenu à m’accompagner jusque chez vous.
_ Je vous remercie Seigneur Perceval d’avoir pris soin de ma nièce durant ce long voyage.
Le chevalier gallois exécuta une brève révérence avant de répondre :
_ J’allais pas la laisser toute seule quand même ! Elle dit qu’elle est plus la Reine mais pour moi elle sera toujours l’épouse du Roi Arthur et donc notre Reine à tous !
_ Quelle fidélité ! Je dois dire que c’est agréable d’avoir encore de valeureux chevaliers capables d’une telle qualité !
Guenièvre sourit doucement à Perceval en secouant la tête.
_ Perceval a tendance à dire ce qu’il pense sans réfléchir. Je lui suis reconnaissant mais il sait très bien que ma décision d’annuler ce mariage est complètement justifiée !
_ Vous allez me raconter tout ça devant un bon déjeuner ! Vous devez avoir faim !
Alors que Perceval acquiesçait joyeusement, Guenièvre ne pouvait s’empêcher de penser que la boule formée dans sa gorge, même après trois jours de marche, n’était pas encore descendue…
-o-
Le repas fut plaisant. Guenièvre était ravie de revoir son oncle Owen, duc de Lindon. Il était le seul homme de sa famille à préférer la parole aux actes. C’est un érudit qui aime les livres et le calme. Rien à voir avec son père ou son grand-père ! Yvain restait un cas à part… Mais après ce qu’elle avait vécu, c’était ce dont elle avait besoin : le calme. Après avoir mangé, Fraganan accompagna Guenièvre à sa chambre laissant son mari avec Perceval.
_ Seigneur Perceval, je vous remercie d’avoir amener ma nièce ici. Je pense que c’est le meilleur endroit pour qu’elle puisse faire le point et se ressourcer.
_ C’est pas faux. Je souhaitai vous demander un service que je préfère que la Reine ne m’entende pas.
_ Guenièvre n’est plus Reine mais je vous écoute.
_ Non mais laissez tomber, elle sera toujours la Reine pour moi ! Je voudrais prévenir la bonniche de la Reine que nous sommes bien arrivés sans encombre mais je ne sais pas écrire…
_ Je vois… N’avez-vous point peur qu’écrivant à cette jeune femme, le roi finisse par l’apprendre ?
_ Bah si… mais justement, je voudrais aussi rassurer le Roi… Je suis certain qu’il doit s’inquiéter pour sa femme…
_ Seigneur Perceval, Guenièvre n’est plus la femme du Roi !
_ Oui mais ça c’est comme le fait d’être Reine, pour moi elle sera toujours la femme du Roi Arthur et je sais qu’il aime sa femme le roi.
_ Vous avez l’air bien sûr de vous…
_ Je sais pas pourquoi tout le monde pense que le Roi il aime pas sa femme. Moi j’ai toujours su qu’il aimait Guenièvre.
Owen regarda intensément ce chevalier plein de convictions. Sa femme était très proche de la Reine. Il savait donc que Guenièvre, même si elle ne leur avait jamais clairement dit, n’était pas heureuse avec son mari. Il avait donc du mal à croire et comprendre ce que lui disait Perceval. Toutefois, une telle conviction, une telle foi, une telle confiance en ses propos, faisaient douter le duc de Lindon…
_ Très bien Seigneur Perceval. Nous allons écrire ensemble cette lettre et nous l’enverrons par la suite sans que ma nièce ne le sache…
_ Ça me gène un peu de pas lui dire mais j’ai peur qu’elle soit pas très joisse si elle l’apprend…
_ Non, vous avez raison ce n’est pas nécessaire qu’elle le sache… Et puis, comme elle le dit si bien, elle n’est plus la Reine, elle n’a donc aucun ordre à vous donner en la matière !
Perceval esquissa un sourire. Il ne comprenait pas tous les mots du duc mais il en saisissait le sens. Guenièvre avait eu raison de venir ici. C’était beaucoup plus calme que Kaamelott. La preuve : il n’y avait eu aucun cri pendant le repas…
-o-
_ Comment as-tu fait pour faire annuler ton mariage ? C’est un vrai tour de force !
En tête à tête avec sa nièce, Fraganan ne s’était jamais formalisée avec les formules de politesse. Guenièvre en avait toujours été sincèrement heureuse. Ses parents ne l’avaient jamais respecté même en tant que Reine mais avec Fraganan c’était différent. Elle aimait que sa tante si douce et calme reste aussi proche d’elle malgré son accession au trône, si on peut appeler ça comme ça…
Guenièvre expliqua donc à sa tante ce qu’il s’était exactement passé. Elle n’omit aucun détail et s’autorisa même à vider son sac pour toutes les années de maltraitances émotionnelles qu’elle avait subi. Elle n’avait jamais abordé tout ça avec personne, autre que Lancelot, car elle ne voulait pas que la rumeur puisse se propager sur le sujet. Le peuple était déjà conscient que le Roi n’était pas amoureux de la Reine et cette humiliation était bien suffisante à son goût.
Une fois le récit terminé, Fraganan se contenta de s’approcher de la jeune femme et l’a pris dans ses bras. Elle l’avait laissé parler et avait bien écouté tous les déboires qu’elle n’avait jamais su voir lorsque Guenièvre venait leur rendre visite. Là, bercée tendrement par sa tante, Guenièvre soupira de soulagement, comme si elle avait retenu sa respiration durant toute son histoire, et pleura. Elle pleura sur sa vie, sur son mariage, sur son ex-mari qu’elle aimait malgré tout et sur son impuissance à le rendre heureux.
_ Pourquoi ne pas avoir tenté ta chance avec Lancelot au lieu de venir ici ? demanda Fraganan quand sa nièce fut calmée.
_ J’ai besoin de réfléchir… Je ne suis pas amoureuse de Lancelot. Je suis peut-être naïve mais en quinze ans je n’ai pas su voir qu’il était amoureux de moi…
_ Il y a une raison à ça ?
_ Une simple, évidente et triste : je suis amoureuse d’Arthur…
La sœur de Léodagan acquiesça doucement. Elle le savait mais était-ce bien raisonnable de continuer à aimer quelqu’un qui vous a fait tant de mal…
_ J’ai besoin de me poser loin de tout ça. De peser le pour et le contre. Je ne sais pas si cet amour que je voue à Arthur pourra partir en jour… Je ne sais pas non plus si je suis capable d’aimer sincèrement Lancelot. Tout ce que je sais c’est que je veux être heureuse, aimer et être aimée complètement. Je ne veux plus de demi-mesure. Arthur ne m’a jamais aimé… Je dois donc simplement savoir si je veux donner une chance à Lancelot ou pas…
_ Je comprends… Reste ici autant que tu le souhaites. Tu sais que tu es la bienvenue ici…
_ Merci beaucoup…
_ Néanmoins, es-tu consciente qu’en annulant ton mariage, tu as également ouvert la porte à tous les bons partis du pays qui vont vouloir épouser la princesse de Carmélide ?
_ Je sais… C’est pour ça que je suis partie sans dire où j’allais.
_ La rumeur va finir par se répandre Guenièvre. Nos serviteurs vont forcément en parler autour d’eux et la nouvelle atteindra tout le pays. Comment feras-tu alors ?
_ J’ai encore un peu de temps avant que cela n’arrive et tous ses prétendants devront d’abord passer par mon père !
_ Le connaissant, il voudra sélectionner le meilleur parti possible…
_ Ou faire tout ce qu’il peut pour que je redevienne Reine…
_ Tu serais prête à envisager cette possibilité ?
_ Un mariage sans amour, sans respect, sans gentillesse ? Certainement pas non…
Guenièvre soupira bruyamment sous le triste regard de sa tante. Elle n’était certainement pas opposée à redevenir la femme d’Arthur Pendragon… Cependant, elle ne voulait plus de sa vie d’avant… Depuis trois jours, elle retournait cette histoire dans sa tête. Elle savait qu’elle avait pris la bonne décision. Elle l’assumait et si elle devait rester malheureuse toute sa vie autant qu’elle soit libre plutôt qu’enchaîner à son Roi.
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danceofthedruid · 1 year ago
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Les bases de tumblr et comment rp dessus
Coucou à tous ! Je pense que vous êtes certains, tout comme moi à être venu posez vos valises suite à la fermeture prochaine de Skyblog et vous êtes sûrement nombreux à vous posez la question "Mais comment est-ce qu'on rp sur Tumblr ?" la réponse est assez simple et je vais vous la donner dans ce post, car je sais que ça aidera un certain nombre d'entre vous à prendre un nouveau départ sur une nouvelle plateforme. Déjà sachez que même si vous venez de Skyblog, il faut oublier tout ce que vous avez appris dessus et repartir de zéro, parce que oui, même si Tumblr est semblable ce n'est pas Skyblog, alors oubliez tout ce que vous savez et reprenons du début.
Déjà premier point important, vous pouvez oublier le rp par commentaires, non ça c'est bien terminé, comme vous l'aurez sans doute constater, Tumblr ne possède pas de catégorie "Commentaires à valider" donc rp par commentaire risque de vous compliquer la vie plus qu'autre chose puisqu'il vous faudra passer votre temps à chercher les commentaires pour y répondre (et je ne parle même pas de la largeur de la bulle commentaire, autant jouer sur kik ou sur line en mode mobile, un enfer pour ceux qui, comme moi, aiment les longs rps) du coup c'est simple, nous allons revenir à notre question principale :
• Comment pouvons nous rp sur Tumblr ?
Là encore la solution est simple, pour cela il vous suffit d'avoir écris son rp quelque soit le logiciel de traitement de texte que vous utilisez, que ce soit word ou google docs (toujours mieux d'écrire sur un traitement de texte, ça permet de garder le rp au chaud en cas de bug, mais surtout, à vous corrigez, si comme moi vous faites des fautes d'inattention) et d'ouvrir un post "texte" ou "image" depuis votre page d'accueil, en fonction de si vous souhaitez mettre une image ou non dans votre rp. En suite vous indiquez le titre de votre rp, vous avez même la possibilité de @ la personne avec laquelle vous comptez jouer, ce qui lui enverra une notification dans la zone "trafic" et lui permettra de voir que vous lui avez écris un rp pour cela il vous suffira d'écrire les premières lettres du blog et de sélectionner le blog qui correspond. par exemple : je tape @lepal et sur la liste donné je sélectionne @lepalaisdeslarmes si c'est le blog auquel je pense à tagguer sur mon rp.
Ensuite, il vous suffit juste de mettre votre rp juste en dessous (si comme moi vous voulez mettre de la mise en forme, je vous conseille d'attendre le dernier moment pour le faire, si vous ne souhaitez pas tout casser et/ou si vous débutez sur Tumblr) parce que oui, contrairement à Skyblog, ici vous avez la possibilité de titrer vos rps pour pas les confondre, si vous souhaitez les relire plus tard, mais également de mettre en forme vos rps, si par exemple vous souhaitez mettre vos dialogues en gras ou vos pensées en italiques, et oui il y a quand même certains avantages à rp sur Tumblr.
• Comment répondre à un rp sur Tumblr ?
Le principe reste le même que pour débuter votre rp, vous écrivez votre réponse sur votre traitement de texte habituel et au moment de répondre, il vous suffit juste d'aller sur le post du rp auquel vous devez répondre et de cliquer sur le bouton "reblog" et de coller votre rp dans la zone de texte qui à été ouverte et une fois que vous avez fait votre mise en page comme vous le souhaitez il ne vous restera qu'à poster. Cela créera un fil pour votre série de rp, ce qui vous permettra de relire vos rp le jour ou le fil sera terminé, avec vos réponses et celles de votre partenaire comme si vous lisiez chapitre par chapitre.
Si jamais vous souhaitez voir un exemple de rp sur Tumblr, pour visualiser un peu ce que j'ai pût expliquer sur ce post, vous pouvez allez voir l'un de mes rps (clique ici). Sur ce je vous souhaite une bonne aventure sur Tumblr, mais avant tout, de bons rp ❤.
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lapetiterosenoire · 6 months ago
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Les souvenirs d'antan
Sont les crépitements
Provenant de l'âtre d'une cheminée
La source délicate
Et sucrée du pain d'épices
Et de cacao chaud
L'amertume d'un café corsé
Ils flottent dans l'atmosphère
Des fragrances de lavande,
Mélangées au doux parfum de fleur d'oranger
S'accorder le temps d'une parenthèse
Le temps d'un récit narratif
Tout en appréciant l'écoute musicale
Des perles de pluie,
Venues délicatement caresser les velux.
Les feuilles d'automne
Cèdent leur place aux flocons hivernaux.
À chacun sa bulle, son petit nid douillet
Cotons tout doux
Plumes d'anges
Enveloppé d'une douce chaleur apaisante.
Que vous soyez amateur de fanfictions
Ou que votre cœur chavire pour des idylles romanesques
Course poursuite vers des thèmes mystérieux et fantastiques
Récits alternatifs et enquêtes à résoudre
Ou encore vous laissez abondamment submerger
Par un côté somptueusement sombre
Passant de l'art gothique à un zeste de poésie
Écrit brut et masculin
En paradoxe a des extraits de fragilité féminine
Jusqu'à s'attarder un instant sur
Le désir ardent d'érotisme...
Et bien dans ce cas,
Vous êtes arrivés au bon endroit.
Ce compte est pour vous et moi.
Plongez dans mon univers.
Venez... et rêvez...
Un espace cocooning
Aménagé spécialement pour vous !
Oui, vous...
Pour tous les rêveurs et destiné à mes lecteurs.
Je vous souhaite du fond de mon cœur un bon voyage,
Une escapade poétique,
Un séjour magique et essentiellement une bonne lecture.
🥀 La Petite Rose Noire 🥀
✦͙͙͙*͙*❥⃝∗⁎.ʚ 🥀 ɞ.⁎∗❥⃝**͙✦͙͙͙
𝕰́𝖈𝖗𝖎𝖛𝖆𝖎𝖓 [𝕽𝖊́𝖈𝖎𝖙 𝖊𝖓 𝖋𝖗𝖆𝖓𝖈̧𝖆𝖎𝖘]
��𝖊𝖝𝖙𝖊 𝖎𝖓𝖙𝖊́𝖌𝖗𝖆𝖑 𝖆̀ 𝖗𝖊𝖙𝖗𝖔𝖚𝖛𝖊𝖗 𝖘𝖚𝖗
𝖂𝖆𝖙𝖙𝖕𝖆𝖉 & 𝕴𝖓𝖐𝖎𝖙𝖙
𝕾𝖔𝖚𝖘 𝖑𝖊 𝖕𝖘𝖊𝖚𝖉𝖔 :
🥀 𝕷𝖆𝕻𝖊𝖙𝖎𝖙𝖊𝕽𝖔𝖘𝖊𝕹𝖔𝖎𝖗𝖊 🥀
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sloubs · 2 years ago
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coucou coucou <3
petit pinned post pour me présenter aux nouveaux venus, bienvenue sur mon fief ✨
- moi c'est ali (mais vous pouvez m'appeller sloubs ou sloubi, c'est vous qui voyez), j'ai 26 ans, mon anniv c'est le 21 janvier et mes pronoms sont she/her
- ici je parle principalement de kaamelott (sans déc), d'alexandre astier (SANS DÉC), mais j'aime aussi beaucoup fleabag, killing eve, ofmd et alain chabat
- attention ! bien que mes intérêts soient certes qualitatifs, ne vous y méprenez pas : je raconte QUE de conneries. tout ce qui me passe par la tête je le poste. à vos risques et périls les loulous
- je dessine pas mal de fanarts en rapport avec kaamelott (vous pouvez me retrouver sur insta ou sur twitter)
- ce blog est lgbt-friendly et tout le monde y est le bienvenu, venez comme vous êtes et n'hésitez pas à me dm si l'envie vous prend, j'adore rencontrer de nouvelles personnes 🏳️‍🌈💐
- j'ai la phobie des oiseaux et des crapauds, si je vous follow svp taguez vos posts 🫶 si jamais il y a des tw que vous aimeriez que je signale dans mes posts, hésitez pas à m'en faire part !
et puis après bon bah que vous dire... j'aimerais faire de la bd, j'aime l'art, les memes, le vert, le thé, les chats, la bouffe italienne, les meufs et j'ai un piano que j'ai appelé pablo (#🎹)
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ah et des fois j'écris des fics sur AO3 :
- Panis Mellitus (Arthur/Guenièvre)
- Nuit d'Ivresse (Arthur/Guenièvre aussi)
et de temps en temps je poste à propos de mes oc (cf. le hashtag #ocs sur mon blog), j'espère bientôt pouvoir sortir un petit quelque chose où je pourrais les mettre en scène !
bisous 🤍
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p0esiart · 1 year ago
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Bonjour,
Notre annonce s’adresse avant tout aux amoureux de la lecture et/ou de l’écriture mais aussi de la programmation.
• Qu’est-ce que Créart ?
Créart est un mot valise, combinant les mots création/créer et art/artiste. Mais c’est surtout un site web interactif pour les écrivains amateurs. C’est un lieu de partage et de progression, le tout sans aucun jugement. Il est bien beau de vous vendre du rêve mais ce projet, de grande envergure, a besoin de vous ! Nous cherchons des personnes motivées pour rejoindre l’équipe Créart.
• Voici donc les profils recherchés :
- Bons lecteurs, dotés d'un esprit critique
- Personnes qualifiées en informatique
- Correcteurs/conseillers pour les écrits
- Bonne communication/ capacités relationnelles et rédactionnelles
- Esprits créatif et imaginatif
- Aptitudes en animation
• Les indispensables :
- Avoir 15 ans ou plus
- Être disponible et joignable (avoir au moins Instagram)
- Savoir travailler en équipe
-> Venez en mp pour plus d’informations.
Merci à vous et peut-être à bientôt !
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malkooo · 2 years ago
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Mardi 7 mars :
Ma colocation a était annuler la veille ou je devais aménager ! Le mec m'a dit que son propriétaire avais trouver un couple pour la chambre et qu'il venez d'être au courant ! Ça fait bien chier car j'aurais vraiment apprécier une chambre dans un appartement ! Mais bon c'est Sydney ici c'est la guerre pour les logements ! Les prix a paris sont vraiment pas chère comparer a ici 🤣
J'ai poster une annonce sur Facebook lundi qui disait que je chercher du travaille en construction, un mec m'a appeler pour que je boss avec lui et son équipes, c'est du gros chantier de gros oeuvre sur des building, on s'occupe des échafaudage mais c'est pas des échafaudage ça a un autre nom j'ai oublier, c'est des structure hydraulique qui monte au fur et à mesure que le building se construit
J'ai acheter tout le matos nécessaires car enfete c'est comme de la sous traitance
Donc voilà c'est parti j'espère que le boulot va aller que je puisse être au calme, on va faire beaucoup d'heure c'est entre 47 et 60h 6jours sur 7 !
C'est parfait ça paie bien !
Je vous raconterais ma journée, pendant que vous dormirez du mardi 7 au mercredi 8, je serais sur le tarmac!!!
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darkpalmor · 2 years ago
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11 JANVIER 2023
Programme mystère du 11 au 11
1°) Bouts-rimés (10 minutes) : Un petit huitain. Voici les huit mots à employer : dessin / gressin ; relâche / bourrache ; poisson / glaçon ; semence / démence. Rythme libre, longueur des vers libre, organisation des rimes libre.
Élisabeth avait apporté des gressins, L’atelier d’écriture allait faire relâche. Le prof braillait : « Prenez vos cahiers à dessins ! » On lui a dit : « Prenez plutôt de la bourrache, Ça guérira bientôt votre grosse démence. Pour le plat principal, on avait du poisson, De la carpe farcie, et toute sa semence. On a pris l’apéro, sans mettre de glaçons.
2°) Dialogue mystérieux (10-15 minutes) : Encore une oreille curieuse, mais faible. On rétablira l’intégralité d’une écoute téléphonique transcrite par un fonctionnaire mal réveillé : celui-ci n’a compris qu’une des deux voix, peut-être parce que l’autre chuchotait ?
– Allô ! – Le cabinet vétérinaire ? Vous êtes venu voir la Margot en début d’après-midi, et toujours pas de veau, mais je commence à être inquiet. – Est-ce que ça se complique ? – Oui, il y en a deux autres qui ont commencé à vêler, et ça ne sort pas. – Vous n’en avez parlé à personne ? – Mes commis sont partis, je suis seul pour gérer les mises-bas jusqu’à demain matin ! – Comment ça a commencé ? C’est délicat, ces affaires-là. – La Margot s’est couchée et ne veut pas se relever, les deux autres tournent en rond dans leur box avec les sabots des veaux qui sont visibles, j’ai essayé d’en attacher une pour la mettre au sol, mais ça l’a rendue folle. – Il ne fallait pas y toucher, vous voyez où on en arrive ? – On fait ce qu’on peut, et quand ça commence à foirer on vous appelle. Et on voit qu’elles souffrent, elles mugissent et ça effraie le reste de la stabulation. – C’est toujours douloureux, vous savez. Mais peut-être que… – Non je ne sais pas ! Je n’ai jamais vêlé, moi ! – Je connais un moyen radical. – Les endormir ? – Deux d’un coup. Ça ne vous fait pas peur ? – Les deux qui tournent en rond, oui. Au fusil à seringue, si vous visez bien. – Il y aura des résultats immédiats ; les conséquences lointaines, on les traitera au fur et à mesure. – Le résultat c’est qu’elles vont tomber d’un seul coup par terre, et se casser quelque chose, et les veaux seront perdus ? Pas de ça ! – Bon, moi j’ai ce qu’il faut, comme on dit dans le métier ! Et les compétences, sinon vous ne m’auriez pas appelé… – Vous croyez que j’avais le choix ? À cinquante kilomètres à la ronde vous êtes les seuls ! – Et la troisième ? Comment ça se passe pour elle ? – Pour le moment elle geint doucement, mais je ne vois rien sortir. C’est la championne, il faut absolument sauver au moins celle-ci. C’est ma priorité. Les deux autres, c’est des génisses, elles peuvent finir en boucherie si elles survivent à votre piqûre, mais pas la Margot. – Tant pis pour les autres, il faut savoir faire des sacrifices. – Je vais la tenir au chaud, lui mettre une couverture, lui mouiller le museau, en attendant que vous veniez. – Vous croyez qu’elle tiendra le coup ? – Il y a intérêt ! – De toute façon, c’est votre affaire ! – Oui, c’est toujours le paysan qui paie les pots cassés, jamais le véto… – Quand j’arriverai, pas la peine d’alerter quiconque. – Vous voulez dire que c’est inutile de rappeler un voisin ou le commis d’un voisin ? Vous ne voulez pas passer prendre de l’aide chez les Durand, alors ? Puisque c’est ça, mettez-vous derrière la grange, vous aurez moins à marcher avec votre fusil, et si jamais quelqu’un nous regarde aux jumelles on n’ira pas penser que vous venez pour me flinguer ! – Oui, je sais que je peux me garer un peu à l’écart. – Mais oui, sans faire gueuler les chiens : ils vous reconnaissent au bruit du diesel et à votre odeur ! – Mais oui, je serai discret. – Comme d’habitude. – Bon, j’arrive, il fait bientôt nuit, mais vous dormirez tranquille après mon départ. – J’en aurai besoin, mais je vais devoir surveiller les veaux, c’est pas la peine qu’ils crèvent de froid si vous arrivez à les sortir entiers. – Et pour le règlement, je vais faire un geste : c’est le même tarif, pour l’unité ou pour la paire ! Je compte le déplacement, tout de même. – Pour la facture, vous attendrez la fin du mois ? Mes rentrées de la fromagerie, ça traîne toujours. – C’est ça. Au revoir !
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– Allô ! – La police municipale ? C’est bien le chef Jeannot ? C’est Marcel, des Galeries, je vous ai déjà fait appeler tout à l’heure, votre adjoint vous a sans doute mis au courant. C’est encore les clientes du rayon lingerie qui font le bazar, et on n’y arrive plus, il va falloir intervenir. – Est-ce que ça se complique ? – Ben oui, elles sont un petit paquet dans les cabines d’essayage, elles sont saoules, elles gueulent et on les empêche de sortir, elles disent qu’elles vont se tirer en slip ! – Vous n’en avez parlé à personne ? – Ben, le chef de rayon vêtements a fait dégager toute la zone, on a mis des barrières, mais c’est bientôt la fermeture, qu’est-ce qu’on va faire ? Pour l’instant, on les bloque à l’intérieur des cabines. Et on a mis la musique d’ambiance à fond pour couvrir leurs hurlements. – Comment ça a commencé ? C’est délicat, ces affaires-là. – Elles essayaient des strings et des soutifs, elles en avaient décroché un paquet des cintres, et une vendeuse a voulu en rhabiller une qui prétendait ne pas pouvoir renfiler son pantalon. Elle s’est mise à crier au viol, au secours, on m’agresse, c’est un scandale, et dans les deux autres cabines le cirque a commencé… – Il ne fallait pas y toucher, vous voyez où on en arrive ? – On ne pouvait pas la laisser partir à moitié déshabillée, non ? Et quand j’ai voulu intervenir, il y en a deux qui m’ont sauté dessus, elles m’ont griffé, et mon costard à cinq cents balles est foutu. – C’est toujours douloureux, vous savez. Mais peut-être que… – Ce n’est pas pour la douleur, mais c’est que je ne peux plus y retourner : dès qu’elles me voient, elles gueulent. Elles guettent derrière le rideau des cabines ! Elles veulent que j’entre… – Je connais un moyen radical. – Moi aussi, il faudrait les empoigner, une à chaque main, les envelopper dans des grandes housses et les traîner au rayon des surgelés, si on arrive à dégager une allée tranquille. – Deux d’un coup. Ça ne vous fait pas peur ? – Non, si j’ai de l’aide pour les forcer à marcher. On ne va tout de même pas les porter ? Là, au moins, si on leur redonne leurs fringues personnelles, elles ne vont pas se les geler longtemps, et elles vont se rhabiller. Mais si elles portent plainte en disant qu’elles ont chopé la crève, ensuite ? Vous pensez que ça pourrait marcher ? Une sorte d’opération commando ? – Il y aura des résultats immédiats ; les conséquences lointaines, on les traitera au fur et à mesure. – Les résultats, bon, je veux bien vous croire. Mais les conséquences ? Si je n’ai pas un huissier ou un flic pour établir un constat comme quoi ces furies mettent le désordre, c’est moi qui aurai des ennuis. Vous semblez bien à l’aise pour en parler, vous ! – Bon, moi j’ai ce qu’il faut, comme on dit dans le métier ! Et les compétences, sinon vous ne m’auriez pas appelé… – Ouais, ça veut dire que vous allez venir ? On rhabillera les deux moins féroces ensemble, promis… – Et la troisième ? Comment ça se passe pour elle ? – La troisième, elle est complètement à poil dans sa cabine, et elle ne veut qu’on lui amène le chef de rayon boucherie. Elle dit que c’est son type… On va en faire quoi ? La laisser passer la nuit dans le magasin, en bouclant la zone avec des palettes ou des planches ? On lui colle un chien d’attaque aux fesses ? Ou bien j’envoie le boucher et je lui dis qu’il s’en occupe ? – Tant pis pour les autres, il faut savoir faire des sacrifices. – Sacrifice, sacrifice, ce boucher-là il n’a pas une tête à se sacrifier, et il voudra se faire payer en heures sup. – Vous croyez qu’elle tiendra le coup ? – On s’en fout. – De toute façon, c’est votre affaire ! – Oui, facile à dire pour vous. J’ai pu empêcher que les clients des autres rayons soient au courant, on a prétexté un incident technique avant de mettre les barrières. – Quand j’arriverai, pas la peine d’alerter quiconque. – Alors il faudra attendre la fermeture totale, parce que si elles se remettent à gueuler, ça ameutera trop de monde. Moi, je voudrais qu’on puisse régler l’affaire discrètement. Sans pin-pon ni sirène, il y a déjà assez de boucan. – Oui, je sais que je peux me garer un peu à l’écart. – Un petit fourgon, pas toute la brigade, hein ? Mais des gros bras, ça aidera. Des silencieux. – Mais oui, je serai discret. – J’espère bien. Je ne vais pas en dormir de toute la nuit ! – Bon, j’arrive, il fait bientôt nuit, mais vous dormirez tranquille après mon départ. – Il faudra demander ça à ma femme demain matin ! – Et pour le règlement, je vais faire un geste : c’est le même tarif, pour l’unité ou pour la paire ! Je compte le déplacement, tout de même. – La paire de quoi ? Des claques que vous allez leur mettre ? Vous irez faire le plein derrière, à la pompe des camions, je vous donnerai le code, et on sera quittes ! – C’est ça. Au revoir !
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– Allô ! – Mon Dieu ! Enfin ! C’est difficile de vous joindre… – Est-ce que ça se complique ? – Oui. J’ai laissé s’échapper une petite poignée de galaxies juste à point, en ouvrant la porte du four. J’avais peur que les laborantins laissent brûler les germes. – Vous n’en avez parlé à personne ? – Pas encore. Mieux vaut ne rien ébruiter : les laboratoires concurrents seraient trop heureux de nous dénigrer. – Comment ça a commencé ? C’est délicat, ces affaires-là. – Il y a eu un petit bang, ça bouillonnait, et ensuite j’ai senti une odeur infernale. Soufre, carbone, je ne saurais pas dire. Il faudra expertiser. – Il ne fallait pas y toucher, vous voyez où on en arrive ? – Au risque de mettre le feu au labo ? Ou de faire exploser un des fours ? C’était chaud, bon Dieu ! Je me suis fait des cloques aux doigts en retirant les plateaux. – C’est toujours douloureux, vous savez. Mais peut-être que… – On ne fait pas d’omelettes sans casser… Chanson connue, mon Dieu. Il n’empêche que ça va devenir sérieux : elles sont hors de vue, elles doivent se planquer dans le recoin d’une quelconque spirale. Encore heureux si elles sont restées dans notre domaine, parce que si elles sont dans le champ du voisin, on va avoir les oreilles qui chauffent. – Je connais un moyen radical. – Les faire péter avec le système de sauvegarde pour les cas de détournement ou de piratage ? Avec la télécommande ? Je veux bien essayer. – Deux d’un coup. Ça ne vous fait pas peur ? – Je le fais tout de suite. J’ai la connexion quantique, c’est le bouton rouge, hein ? Et là où je suis, pas de retombées. – Il y aura des résultats immédiats ; les conséquences lointaines, on les traitera au fur et à mesure. – Eh bien ça a marché. Elles sont mortes. Les évacuateurs de déchets fonctionnent, donc pas de conséquences lointaines à craindre. Merci mon Dieu ! Heureusement que vous maîtrisez bien le manuel d’urgence ! – Bon, moi j’ai ce qu’il faut, comme on dit dans le métier ! Et les compétences, sinon vous ne m’auriez pas appelé… – Après tout c’est votre rôle : chef de labo, ça se mérite mais il faut assumer. Merci encore. – Et la troisième ? Comment ça se passe pour elle ? – La troisième est hors des radars, pas de connexion. Impossible de la détruire. On va la laisser vivre sa vie, advienne que pourra. C’est celle où on avait ensemencé des atomes complexes pour voir si la production cellulaire marchait mieux qu’avec la silice ou le radium. Elle va peut-être bourgeonner et produire des filaments grimpants, ou des bras gazeux, on ne peut pas le prédire. Pourvu qu’elle ne produise pas de vie animée ! Il en reste quelques-unes en chantier. Qu’en fait-on ? – Tant pis pour les autres, il faut savoir faire des sacrifices. – Donc, celles qui restent et qu’on n’a pas encore enfournées, on les bazarde avant cuisson. On fera passer les pertes sur une ligne de crédits secondaire. – Vous croyez qu’elle tiendra le coup ? – La ligne de crédits ? La poubelle bleue ? Ou le bébé galaxie en phase germinative ? Je m’occupe des deux problèmes. – De toute façon, c’est votre affaire ! – Oui, et si j’arrive à retrouver la fugitive, on la mettra en observation stricte, une quarantaine, disons. Il faut éviter qu’elle communique quoi que ce soit dans un large rayon. Combien de temps, ce n’est pas important. Vous venez faire un tour au labo cet après-midi ? On règlera les derniers détails avant que le PDG soit informé. – Quand j’arriverai, pas la peine d’alerter quiconque. – Les laborantins ne seront pas là, ils font une boum dans les sous-sols pour fêter le démoulage des nouvelles petites lunes de la vingt-cinquième étagère. Les rampes d’arrivée seront libres. – Oui, je sais que je peux me garer un peu à l’écart. – Ne faites pas pétarader votre engin en vous garant ! – Mais oui, je serai discret. – Ça changera, hein, mon Dieu ? – Bon, j’arrive, il fait bientôt nuit, mais vous dormirez tranquille après mon départ. – Les étoiles jumelles seront éteintes, toujours à cause de ces restrictions de crédits. Mais il reste les veilleuses de sécurité. Quant à dormir, non, je suis invité à la boum ! Il paraît qu’ils ont un orchestre avec un gros son, et de beaux flacons. – Et pour le règlement, je vais faire un geste : c’est le même tarif, pour l’unité ou pour la paire ! Je compte le déplacement, tout de même. – Une destruction, c’est quarante big bang, il me reste encore de quoi payer ! Le déplacement ? Ah non ! J’offre l’apéritif, en compensation, si vous voulez. Vous ne serez pas venu pour rien ! À tout de suite, mon Dieu. – C’est ça. Au revoir !
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– Allô ! – Oui, c’est Cindy, à la crèche. J’y arrive plus, m’sieur. On ne peut plus les garder. – Est-ce que ça se complique ? – Elles sont infernales, vos gamines. Ça fait beaucoup trop de désordre dans la petite section. – Vous n’en avez parlé à personne ? – Surtout pas à la directrice. Je suis stagiaire, moi ! – Comment ça a commencé ? C’est délicat, ces affaires-là. – Une histoire de doudou tombé dans les WC, et puis ça a dégénéré en bagarre. – Il ne fallait pas y toucher, vous voyez où on en arrive ? – Il a bien fallu récupérer le doudou avant de tirer la chasse d’eau, non ? C’est pas facile ! – C’est toujours douloureux, vous savez. Mais peut-être que… – Oui, douloureux. Je me suis fait un tour de rein. – Je connais un moyen radical. – Pour guérir le tour de reins ? C’est pas la peine. J’aimerais plutôt isoler les jumelles du groupe des tout petits. – Deux d’un coup. Ça ne vous fait pas peur ? – Non ! Je mettrai les deux plus grandes chacune dans un placard. Ça les calmera. Mais faudra pas vous plaindre après. – Il y aura des résultats immédiats ; les conséquences lointaines, on les traitera au fur et à mesure. – Sûr qu’elles vont pas apprécier et fermer leur clapet. Mais si la directrice s’en mêle, vous me soutiendrez ? – Bon, moi j’ai ce qu’il faut, comme on dit dans le métier ! Et les compétences, sinon vous ne m’auriez pas appelé… – Ben oui… C’est vos gosses, mais vous êtes éducateur. Les deux aînées, elles ont été mal dressées ! – Et la troisième ? Comment ça se passe pour elle ? – La troisième, elle n’aura pas de fessée. Mais les grandes, je ne dis pas… – Tant pis pour les autres, il faut savoir faire des sacrifices. – Oui ! Je vais les châtier devant la petite, pour l’exemple. – Vous croyez qu’elle tiendra le coup ? – Ça lui forgera le caractère. – De toute façon, c’est votre affaire ! – Mais ce sera la vôtre quand vous les aurez récupérées. Venez au plus vite. – Quand j’arriverai, pas la peine d’alerter quiconque. – Surtout pas la directrice. Vous me prenez pour une gourde ? Et ne passez pas par l’entrée principale. – Oui, je sais que je peux me garer un peu à l’écart. – Sur le petit parking. Il y a une porte à l’arrière. – Mais oui, je serai discret. – J’espère bien. – Bon, j’arrive, il fait bientôt nuit, mais vous dormirez tranquille après mon départ. – Moi, oui. Mais c’est vous qui endormirez vos gamines ! – Et pour le règlement, je vais faire un geste : c’est le même tarif, pour l’unité ou pour la paire ! Je compte le déplacement, tout de même. – Vous n’allez tout de même pas réclamer qu’on vous paie, non, sans blague ? Et au prétexte que vous rompez le contrat ? Pas question. – C’est ça. Au revoir !
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ousontlesfemmes · 2 days ago
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Isabelle de Bourbon-Parme (1741-1763)
Des histoires de princesses mortes trop jeunes et tombées dans l’oubli, ce n’est pas cela qui manque dans l’Histoire de l’Humanité. Mais l’histoire d’une princesse morte trop jeune, oubliée dans l’Histoire et potentiellement bisexuelle voire lesbienne ? Venez découvrir une brève biographie d’Isabelle de Bourbon-Parme, première épouse de Joseph II, le frère aîné de Marie-Antoinette !
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Ou la princesse qui a épousé un prince mais a crush sur sa belle-sœur !
Isabelle de Bourbon-Parme est une figure relativement connue en France, notamment grâce à la sortie, il y a déjà quelques années, de sa correspondance à Marie-Christine, sœur aînée de Marie-Antoinette, laquelle dépeint un véritable attachement à la jeune femme. Certains disent amitié forte, d’autres répondent « et elles furent colocataires » comme le veut la fameuse blague concernant le manque de visibilité lesbien dans l’Histoire en général.
Mais résumer Isabelle à sa potentielle orientation sexuelle serait injuste et réducteur.
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Isabelle naît le 31 décembre 1741 à Madrid. Son père est Philippe I de Parme, fils Philippe V (lui-même petit-fils de Louis XIV) et de la puissante Elisabeth, dernière descendante de la famille italienne des Farnese. Sa mère est la princesse Louise-Elisabeth, fille aînée de Louis XV et de Marie Leszczynska.
Que du beau monde, donc.
Quand Isabelle naît, sa mère n’a que quatorze ans ! D’ailleurs, le mariage entre ses parents n’est pas des plus heureux et Elisabeth trouve tous les prétextes possibles pour quitter la Cour d’Espagne et rejoindre son Versailles natal, de telle sorte que quand naîtra son second enfant, un fils, Ferdinand, il y aura un écart de dix ans entre le frère et la sœur !
A la Cour de son grand-père maternel, Isabelle est très appréciée.
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Isabelle reçoit une éducation soignée et c’est une âme érudite : elle apprend le violon, lit des livres de philosophie, d’histoire et de théologie. Elle aime particulièrement les écrits de Bossuet et de Law.
Ses parents sont très stricts : son père est pour les punitions corporelles et sa mère fait en sorte qu’elle les reçoive. Selon les propres mots de la princesse, elle était une enfant malicieuse avec un besoin de bouger. Elle aimait chasser les papillons, monter à cheval et effectuer des acrobaties avec une corde (peut-être l’ancêtre de la corde à sauter) mais cela a été assez vite brimé.
Une éducation stricte, peu de compagnon de jeu, une mère qui jalouse sa nounou…
Rien d’étonnant que cela vrille pour notre héroïne du jour.
Dès ses seize ans, Isabelle a des pensées morbides et vit avec l’idée qu’elle mourra jeune, ce qui est terriblement prophétique. Aujourd’hui, nous savons que la pauvre adolescente souffrait de dépression. Certains évoquent la possibilité d’une bipolarité héréditaire.
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La vie d’Isabelle prend un terrible tournant : le 06 décembre 1759, sa mère meurt à Versailles de la variole et sa fille de dix-huit ans se retrouve à devoir prendre soin de son frère Ferdinand (1751-1802) et de sa petite sœur Marie-Louise (1751-1819). Je vous précise que Ferdinand et Marie-Louise ne sont pas jumeaux, c’est juste que le fils est né en janvier et la fille en décembre de la même année.
Le 06 octobre 1760, alors qu’elle va avoir 19 ans, elle épouse le futur Joseph II (1741-1790), le frère de Marie-Antoinette (1755-1793)
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Joseph est enchanté par son épouse et en tombe follement amoureux. D’ailleurs, Isabelle est assez bien accueillie par sa belle-famille, laquelle loue sa beauté, son intelligence et son sens politique. Isabelle dira de son beau-père, François, qu’il est un homme bon, honorable, un vrai ami, même s’il a tendance à écouter les mauvais conseils.
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Le 20 mars 1762, Isabelle donne naissance à sa fille, une petite Marie-Thérèse qui sera la prunelle des yeux de son père. D’ailleurs, il assiste à l’accouchement.
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Si on pourrait croire à une vie heureuse, la réalité est toute autre : Isabelle, malgré l’amour de Joseph, ne parvient pas à aimer cet homme et ne le voit que comme un époux envers qui elle a des devoirs.
Son coeur bat ailleurs…
Il bat pour sa belle-sœur, Marie-Christine, dite Mimi, la propre sœur de Joseph !
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Marie-Christine et Isabelle se sont très vite entendues et ont lié une véritable amitié. La vie de cour et les obligations les séparent, donc elles s’écrivent énormément.
Elisabeth Badinter a sorti cette correspondance dans Je meurs d'amour pour toi et pense qu’Isabelle et sa belle-sœur entretenaient une relation saphique. D’autres historiens, comme Antonia Fraser, pensent que si Isabelle était en effet amoureuse, Marie-Christine n’a jamais vu Isabelle autrement que comme une amie.
Le mystère reste donc entier.
Mais je vous copie, ici, quelques extraits des 194 lettres qui sont sorties dans le recueil de Badinter.
« Je vous aime à l'adoration et mon bonheur est de vous aimer et d'être assurée de vous. »
« Vous me faites tourner la tête […] Je suis dans l'état le plus violent, la sueur me coule sur le front, je suis sans haleine… »
« Je baise votre adorable cul en me gardant bien de vous offrir le mien qui est un peu foireux. »
Isabelle étant une femme dévote et de devoir, cette passion interdite la fait souffrir, d’autant plus qu’elle se sait espionnée.
En effet, Marie-Anne, l’une des sœurs aînées de Joseph avec laquelle elle ne s’entend pas, est réputée pour suspecter cette passion adultérine, au point qu’Isabelle aurait conseillé à Marie-Christine de protéger leurs lettres des yeux de son adelphe.
Joseph ignore l’histoire entre sa femme et Marie-Christine mais il n’accepte pas le comportement de Marie-Anne à son égard. Il ne ne lui pardonnera jamais et le lui fera payer, même bien après le décès de son épouse.
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Isabelle ne se contente pas d’être archiduchesse : elle prend également la plume et rédige des traités, notamment Réflexion sur l’éducation dans lequel elle fustige l’éducation qu’elle a reçue de ses propres parents et explique que l’éducation et l’instruction d’un enfant incombent totalement aux auteurs de ses jours et que reléguer cette tâche à d’autres est faire preuve de paresse.
Elle dénonce également les punitions corporelles et les conséquences qu’elles ont sur un enfant : loin de les corriger, elle exacerbe les défauts et peut en créer des bien plus graves. Faire preuve de violence envers un enfant était un abus de pouvoir alors que la meilleure façon d’élever un enfant était au contraire de faire preuve de compassion et de bienveillance.
Ses pensées la rendent populaires puisque dans l’air du temps.
Mais elles sont aussi terriblement visionnaires puisque ces questions sont encore d’actualité en 2024, où le débat sur l’utilité de la fessée fait encore rage.
Dans son traité sur le Sort des princesses, elle dénonce également le fait que des pauvres jeunes filles comme elles servent pour forger des alliances entre les pays et que cette méthode n’est pas la meilleure.
Elle rédige Le Traité sur les hommes dans lequel elle dit que la femme est l’égale de l’homme : elle est aussi capable que lui, peut-être meilleure sur certains points. Elle fait aussi preuve d’une bonne dose de misandrie en les décrivant, sous couvert de l’humour, comme des créatures inutiles qui n’existent que pour semer le chaos et la confusion. Pour elle, l’asservissement des femmes aux hommes existe parce que les hommes ont conscience que les femmes leur seraient supérieures.
En août 1762 et en janvier 1763, Isabelle fait une fausse couche, avant de retomber enceinte dans l’année 1763.
Durant l’été, la famille impériale se repose à Schönbrunn et Isabelle, alors enceinte, ne veut pas retourner à la Hofbourg, fatiguée et se pensant enceinte de jumeaux. Cependant, en novembre, elle est contrainte de revenir.
La fin est proche.
Le 18 novembre, Isabelle, malade, est diagnostiquée : c’est la vérole !
Sa fièvre provoque le travail et elle accouche le 22 novembre d’une petite Marie-Christine, laquelle mourra le même jour.
Epuisée, elle meurt le 27 novembre 1763, à un mois de ses 21 ans.
On l’enterre à la hâte avec son bébé, son corps étant encore contagieux.
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Joseph est dévasté et ne se remettra jamais de la mort d’Isabelle. Son second mariage à Marie-Josèphe de Bavière sera bref et terriblement froid.
Quant à leur petite Marie-Thérèse, elle meurt à l’âge de 7 ans en 1770 d’une pleurésie.
Cette nouvelle perte plonge l’homme un peu plus dans la douleur et il écrira à la gouvernante de son enfant :
«Si la décence le permettait, ce serait avec vous seule que je déverserais le chagrin qui transperce mon âme. J'ai cessé d'être père : c'est plus que je ne peux supporter. Malgré ma résignation, je ne peux m'empêcher de penser et de dire à chaque instant : « Ô mon Dieu, restaure-moi ma fille, restaure-la-moi. ». J'entends sa voix, je la vois. J'étais étourdi quand le terrible coup est tombé. Ce n'est qu'après être rentré dans ma chambre que j'en ai ressenti l'horreur totale, et je continuerai à la ressentir tout le reste de ma vie puisqu'elle me manquera en tout... En tant qu'unique héritier de ma fille, je viens de donner l'ordre de ne garder que ses diamants. Vous devez avoir tout le reste. Une chose que je vous demanderais de me donner est sa robe de chambre blanche brodée de fleurs, et certains de ses écrits... »
- Marina Ka-Fai
Si toi aussi tu veux en lire plus sur Isabelle, tu peux aller regarder ces sources :
-Ernest Sanger, Isabelle de Bourbon-Parme : La Princesse et la Mort, Bruxelles, Racine, 2002.
-Isabelle de Bourbon-Parme : « Je meurs d'amour pour toi » - Lettres à l'archiduchesse Marie-Christine 1760-1763, éditées par Elisabeth Badinter, Paris, Tallandier, 2008.
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