#Haus für Poesie
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indizombie · 5 months ago
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Almadhoun told me that BDS came up during his work with Haus für Poesie. "In 2022, they wanted to add a clause to the contributors' contracts that stated that none of them supported BDS," Almadhoun said. "They only backed off after I told them they were being discriminatory, since I am Palestinian and the writers are Arab. Contributors to other anthologies had not been asked to sign a similar clause, nor to my knowledge has Haus für Poesie ever questioned anyone about their support for neo-Nazi or white-supremacist ideologies."
Meghna Singh, ‘Art Inhibition’, Caravan
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firstfullmoon · 4 months ago
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Carol Sansour, “A Censored Poem,” trans. Katharine Halls
Translator’s Note: The following poem by Palestinian poet Carol Sansour was slated to appear in Kontinentaldrift: Das Arabische Europa (Continental drift: the Arab Europe, 2023) but was among ten poems abruptly removed by German publishers Haus für Poesie. Edited by Ghayath Almadhoun and Sylvia Geist, the ground-breaking anthology features work by thirty-one poets writing in Arabic who are based in Europe. In the introduction to the anthology, Almadhoun writes: “bitterness is virtually everywhere in the texts [in the anthology]; you can touch it and yet it slips away like water through fingers.” In this poem, bitterness is mingled with a sense of wonder inspired by the spectacular escape of six Palestinian prisoners who dug their way out of jail using spoons in 2021. In another poem which was included in the anthology, Sansour writes: “In the East there is no home without war.”
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swedesinstockholm · 3 months ago
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24 juillet
je me suis forcée à aller cimetière pour me faire sortir et pas passer la journée dans ma chambre comme hier mais en attendant quand je suis dehors je travaille pas. en plus c'était bien hier dans ma chambre j'écoutais de la musique j'avais la fenêtre grande ouverte mon nouveau tapis sous les pieds et j'écrivais un texte pour le open call du haus für poesie. j'avais commencé à essayer de traduire marrons glacés en allemand mais j'ai laissé tomber, y avait trop de subtilités, ça change toutes les sonorités, impossible de traduire délicat, délicate parce que c'est pas genré en allemand et en plus c'est moche (zart). c'était clairement au dessus de mon niveau de compétence. j'ai passé la matinée à regarder des tutos et à lire des forums sur le microkorg pour savoir de quoi j'avais besoin pour m'en servir sur scène parce qu'ils demandent une fiche technique dans le open call mais j'ai pas trouvé de réponse claire alors j'ai écrit à r., après de longues hésitations, parce que j'avais peur d'être ridicule, ce qui à la réflexion est encore plus ridicule, mais je suis tellement intimidée par le monde de la musique que je me sens ridicule rien que d'avoir eu l'idée de vouloir utiliser un synthé. le monde des câbles et des adaptateurs et des prises et des machines me mystifie totalement et il me fait peur. ou plutôt il m'ennuie. il m'emmerde profondément. j'ai bien vu l'année dernière à genève quand on a fait le setup pour la perf avec ru. à quel point je servais à rien. alors qu'elle non plus à la base elle y connaissait rien. bref, il m'a dit qu'il me répondrait ce soir tard parce que grosse journée de papa et j'avais envie de lui envoyer mille coeurs.
hier j'ai découvert la signification du mot limérence et je crois bien que c'est de ça que je souffre. ça fait citron vert et ça fait liminal. entre deux. transitoire. sur le seuil. avec un goût acide mais frais. rafraîchissant. mouais. ils disaient que la différence avec l'amour c'est qu'en limérence on se soucie pas du bien-être de l'autre, c'est très autocentré, tout ce qui compte c'est de savoir si l'autre nous aime ou pas. l'autre différence c'est qu'on met l'autre sur un piédestal et qu'on voit pas ses défauts. ok. moi je pense que c'est juste une forme de tomber amoureuse spécifique aux gens qui ont vécu un trauma d'abandon/de négligence dans leur enfance et j'aurais pas appelé ça limérence, mais bon.
(je viens de voir un écureuil!) hier soir je suis quand même sortie prendre l'air et ça s'est transformé en promenade de deux heures, je crois que c'était la meilleure jusqu'à maintenant. à part la toute première le premier soir. j'ai vu le coucher du soleil au tempelhofer feld, je voyais jamais l'intérêt de cet endroit ni l'engouement qu'il suscite parce que c'est juste une piste d'atterrissage vide sans arbres ni rien, mais hier j'écoutais de la très bonne musique et y avait pas trop de monde et le ciel était entre deux averses à moitié gris-mauve à moitié doré, tout était doré et beau et spectaculaire et y avait une atmosphère très paisible. quand le soleil s'est couché il s'est mis à pleuvoir à grosses gouttes c'était le moment entre le jour et la nuit et je savourais l'eau qui me tombait sur les jambes et trempaient mon short gris en molleton les néons étaient allumés dans les rues et les gens mangeaient et buvaient des coups sur les trottoirs mouillés abrités sous les auvents magie magique j'étais enchantée par tout. j'aime bien être dans cet état, quand tout m'émerveille. j'aime bien quand ça arrive. je sais pas à quoi ça tient.
je continue sur ma lancée des efforts, ce soir j'étais dans un bar lesbien avec une fille d'un groupe telegram qui m'a demandé si je voulais l'accompagner au public viewing de princess charming, je le sentais qu'à moitié mais bon toute occasion est bonne à prendre pour rencontrer des lesbiennes alors j'ai dit ok et j'ai passé la soirée à me dire putain je pourrais être tranquille sur mon canapé en train de travailler sur mon texte avec la fenêtre ouverte. il faisait super chaud à l'intérieur et on était collées à l'écran juste à côté du haut-parleur qui me perçait les tympans parce qu'y avait pas de place et les gens qui passaient devant le bar me rentraient continuellement dans le dos et je pensais encore au squelette qui dit if it sucks, hit da bricks!! mais je voulais pas être impolie, alors j'ai patiemment attendu que l'interminable épisode de téléréalité lesbienne se termine en faisant du eye contact avec une fille très grande sur le trottoir qui ressemblait à un des grands frères de stranger things avec son mullet bouclé et sa chemise à manches courtes ouverte sur un marcel blanc.
à un moment sur l'écran géant elles étaient toutes dans la piscine à chanter danser et s'embrasser les unes les autres et les filles dans le bar dansaient et chantaient avec elles et moi je pensais à mon trauma et à mon corps qui se fige, qui se transforme en zombie engourdi et sans vie à chaque fois qu'il faut s'amuser. je le sous-estime toujours. je me dis que j'arriverai bien à le dépasser, dans les bonnes circonstances, mais peut être pas en fait. je me sentais complètement à la masse. je comprenais un mot sur deux de ce que me disait la fille alors qu'on parlait luxembourgeois, elle a payé ma limo fleur de sureau mais j'avais pas de cash à lui donner et je savais pas quoi dire, j'arrivais pas à suivre les conversations en allemand parce qu'y avait trop de bruit et j'arrivais pas à me concentrer. donc je me suis dit que c'était peut être pas une bonne idée d'aller à la soirée flirt speed dating au k-fetisch demain. je vais me contenter d'attendre de rencontrer mon âme soeur au cimetière, même si ça doit me prendre 84 ans, tant pis. on a parlé du lycée, elle a passé quelques années au rodange aussi et elle avait reding et elle m'a dit qu'il avait agressé des filles du lycée et j'arrivais pas à y croire. j'arrivais pas à croire que mon prof de latin que j'ai eu pendant cinq ans était un agresseur sexuel et j'arrivais pas à croire que je l'apprenais dans un bar lesbien à berlin devant une émission de téléréalité projetée sur un écran géant. à la fin on était sur le trottoir avec des gens chiants alors j'ai dit bon j'y vais et je suis allée m'acheter un paquet de chips et je suis rentrée libre comme l'air me mettre en culotte sur mon canap avec mon paquet de chips bonheur divin et suprême.
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mercedes-lenz · 1 year ago
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Magst du uns Lenz und Wieland book reviews geben? Und vielleicht noch eine (oder mehr ;) Fanfiction?
Wobei mich auch die ganze Goethe Lenz Thematik interessiert. Falls du da noch ein paar Gedanken loswerden willst. Go for it.
Ah ja und PS: du bist der beste deutsch-literatur kurs den ich je gehabt habe <3
was fanfictions angeht bin ich leider die einzige person die über lenz schreibt. es ist ein hartes los. ich hab eine serie für meine lenz oneshots angelegt, bei der ich hoffentlich bald wieder was posten werde <3 bis jetzt gibts da
lenz x goethe in straßburg (das war das erste was ich jemals über lenz geschrieben hab und auch wenn ich paar fakten falsch hatte bin ich immernoch sehr sehr stolz drauf <3)
zu lenz geburtstag hab ich manisch auch was geschrieben (es ist ein bisschen experimenteller ? aber nicht wirklich und beschäftigt sich vor allem mit lenz (natürlich) und mit seinem wahn <3 darauf bin ich auch sehr stolz)
zu lenz todestag bin ich nach berka gewandert was generell ein schönes erlebnis war (ich hab es komplett ohne musik zu hören gemacht und hab mir die zeit genommen zu malen, seine werke zu lesen und zu schreiben) dabei ist das gedicht entstanden. es ist ihm gewidmet und hat eigentlich nur allegorisch mit ihm zu tun
mit den book reviews fang ich bald an, wobei ich da wahrscheinlich erstmal mit den historischen romanen über lenz anfang statt mit ihren werken weil ich dazu einfach so viel loswerden muss
zu den beiden hab ich in letzter zeit ziemlich viel recherche gepostet und so aber ich muss einfach mal loswerden dass sie mich nachts wachhalten. ich bin mir sicher dass lenz verliebt war. ich frag mich ob goethe verliebt war ?
es war im 18. jhdt üblich dass man private briefe die man bekommen hatte vorgelesen oder rumgezeigt oder sogar weiterverschickt hat aber die beiden haben ihre briefe selten gezeigt und es gab einen brief an lenz (den ich natürlich genau jetzt nicht finde) in dem jemand ihm schreibt dass er sich über den brief von lenz an ihn gefreut hat, weil er schon viel von ihm gehört hat aber goethe ihm seine briefe nie zeigen wollte und das das erste mal ist dass er lenz' schrift sieht. waren es liebesbriefe ? ich sterbe
sie haben zusammen gewohnt. hallo. sie haben zusammen gewohnt. in einem haus außerhalb der stadt hallo sie haben da drin gewohnt zu zweit kann mich jemand hören warum redet da niemand drüber. lenz hat ne zeit lang bei goethe im gartenhaus gewohnt. auch als lenz nach berka gezogen ist haben sie sich noch relativ oft besucht. bei goethe steht voll oft im tagebuch dass sie die nächte zusammen verbracht haben es geht mir nicht gut.
oh und auch der fakt dass goethe lenz ausgewiesen hat und danach nichts mehr von ihm hören wollte. das waren kleist-ausmaße an "nennt seinen namen nicht in meiner gegenwart" und trotzdem. trotzdem hat er lenz schriftwerke behalten. ja, er hat viele briefe verbrannt aber die poesie ? hat er behalten. und da waren teilweise sachen dabei mit denen er lenz hätte fertig machen können. aber hat er nicht. nicht mal als schiller ihn nach werken von lenz zum veröffentlichen gefragt hat hat er die rausgerückt. er hat lenz versprochen es nicht zu drucken als sie freunde waren und er hat sich dran gehalten. und er hat die schriften vor allem behalten.
ja das wars erstmal ich muss mich erholen
und es freut mich zu hören dass meine shitposts etwas zur bildung beitragen <3
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blog-aventin-de · 3 months ago
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Schloss Nymphenburg · München
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Schloss Nymphenburg · München · Baudenkmal Kunst Garten
Schloss Nymphenburg in München hat eine reiche und faszinierende Geschichte, die bis ins 17. Jahrhundert zurückreicht. Das Schloss wurde ursprünglich als Geschenk des bayerischen Kurfürsten Ferdinand Maria an seine Frau Henriette Adelaide von Savoyen anlässlich der Geburt ihres Sohnes Max Emanuel im Jahr 1662 gegründet. Der Bau begann 1664 nach Plänen des italienischen Architekten Agostino Barelli. Im Laufe der Jahrhunderte wurde das Schloss von verschiedenen Architekten erweitert und umgestaltet, darunter Enrico Zuccalli und Joseph Effner, die es im Stil des Barock und Rokoko von einem kleinen Landhaus zu einer monumentalen Dreiflügelanlage ausbauten. Während der Regierungszeit von Kurfürst Max Emanuel erhielt das Schloss seine heutigen Dimensionen, wobei ab 1701 zwei gestaffelte Pavillons hinzugefügt wurden. Schloss Nymphenburg diente von 1715 bis 1918 als Sommersitz der bayerischen Kurfürsten und Könige aus dem Haus Wittelsbach. Heute ist es eines der größten Schlösser Deutschlands und ein bedeutendes europäisches Baudenkmal. Der Schlosspark ist bekannt für seine griechische Mythologie und die Schönheitengalerie, die ursprünglich in der Münchner Residenz untergebracht war und nach 1945 in den südlichen Flügel des Schlosses verlegt wurde. Kurfürstin Henriette Adelaide von Savoyen spielte eine entscheidende Rolle bei der Planung von Schloss Nymphenburg. Sie war maßgeblich daran beteiligt, das Schloss als repräsentativen Rückzugsort zu konzipieren. Ursprünglich war das Schloss als ein Lusthaus geplant, inspiriert von italienischen Vorbildern, was sich in der Architektur widerspiegelt. Das Schloss begann als ein mächtiger kubischer Pavillon, umgeben von einem geometrisch angelegten Garten, der von der Kurfürstin konzipiert wurde. Henriette Adelaide brachte ihre kulturellen Einflüsse aus Italien nach Bayern, was sich in der Architektur und Gestaltung des Schlosses und seiner Gärten bemerkbar machte. Sie war bekannt für ihre Liebe zur Kunst, Musik und Poesie und wollte diese kulturellen Elemente in die Gestaltung des Schlosses einfließen lassen. Der Schlosspark Nymphenburg hat sich im Laufe der Zeit ebenfalls erheblich verändert und entwickelt. Ursprünglich wurde der Garten im italienischen Stil angelegt, als das Schloss gebaut wurde. Zwischen 1701 und 1704 wurde der Garten im Stil des französischen Barocks erweitert, inspiriert von den berühmten Gärten von Schloss Versailles und Schloss Vaux-le-Vicomte. Ab 1799 begann Friedrich Ludwig Sckell mit einer grundlegenden Umgestaltung des Parks, um ihn in einen weitläufigen Landschaftspark nach englischem Vorbild zu verwandeln. Diese Umgestaltung begann mit dem südlichen Parkteil, der 1807 fertiggestellt wurde, und wurde zwischen 1810 und 1823 mit dem nördlichen Teil vollendet. Der Park ist heute ein Meisterwerk der Gartenkunst, das formale Gartenstrukturen mit einem Landschaftspark kombiniert. Der Schlosspark umfasst 180 Hektar innerhalb der Gartenmauer, während die gesamte Anlage 229 Hektar groß ist. Der Park ist mit Kanälen durchzogen, die an niederländische Vorbilder angelehnt sind, und war ursprünglich mit sechzehn Klappbrücken ausgestattet, von denen heute nur noch moderne Brücken existieren. Ursprünglich waren Schloss Oberschleißheim, die Residenz München und Schloss Nymphenburg durch ein Kanalsystem verbunden, auf dem man von einem Herrschersitz zum anderen gelangen konnte. Später wurden dann Teile dieses Kanalsystem zerstört bzw. überbaut. Der Park ist heute als Landschaftsschutzgebiet und Natura2000-Gebiet ausgewiesen und steht unter Denkmalschutz. Schloss Nymphenburg · München · Baudenkmal Kunst Garten Kanal · Wissen Read the full article
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wildwechselmagazin · 11 months ago
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arablit · 1 year ago
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After Postponed Launch of Arabic Poetry Anthology in Berlin, Editor Pulls Back
On October 5 of this year, Ghayath Almadhoun says, Haus für Poesie Berlin organizers sent him an email. In it, they told the Palestinian-Syrian poet that they were pleased that several contributors to the recently published anthology Kontinentaldrift – Das Arabische Europa had agreed to take part in the book’s launch event on December 11th. The event would be hosted by one of the collection’s…
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pixelsniper · 1 year ago
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Forum "Visual Alterity" (Berlin, 6-7 Oct 23)
Haus für Poesie, Knaackstr. 97, 10435 Berlin und im Kino in der Kulturbrauerei, Schönhauser Allee 36, 10435 Berlin, Oct 6–07, 2023Deadline: Oct 6, 2023 Das DOKUARTS Forum „Visual Alterity“ untersucht und präsentiert den filmischen Blick auf den Anderen. Wie formiert sich das Selbst in der Auseinandersetzung mit dem Anderen als Identität im Fluss? Welche ästhetischen Strategien zeichnen die…
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dunkelwort · 3 years ago
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Shavings (from a Pithecanthropus Erectus artefact)
Shavings (from a Pithecanthropus Erectus artefact)
Liner notes for a Pithecanthropus Erectus sketchbook, with a foreword by SJ Fowler, KDP, 2018 (Eng-Asemic) , ISBN 979-8640487855buy: barnes&noble | amazon.com | .uk • watch: YouTube • download: SJ Fowler’s review
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philosophenstreik · 3 years ago
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so voller poesie dieses buch namens kontinentaldrift auch ist, so sehr geht dem einband diese poesie ab... ein im endeffekt nichtssagender einband, der scheinbar absolut verschweigen will, dass man im innern auch verzaubert werden kann. leider wirkt dieser fast wie der deckel für einen behördlichen lagebericht... aber bitte bei diesem buch nicht auf das äußere achten - hier zählen ganz eindeutig die inneren werte!
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freenewstoday · 4 years ago
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New Post has been published on https://freenews.today/2021/03/21/world-poetry-day-how-the-art-form-is-going-digital-dw-21-03-2021/
World Poetry Day: How the art form is going digital | DW | 21.03.2021
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“For there is always light / if only we‘re brave enough to see it / if only if we‘re brave enough to be it.” — From “The Hill We Climb” by Amanda Gorman, 2021 Inaugural poet
Those closing lines by US poet Amanda Gorman sounded like a call to action to people witnessing her poised, uplifting performance at the Biden-Harris inauguration on January 20. Her words reminded us that there is a different narrative to feeling entrapped in the doom and gloom of a (former) Trump administration and the grip of a global pandemic.
It was a rallying cry urging us to pick up a pen (or laptop) and see the light; to put faith in democratic ideals and envision a better future.
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US poet laureate Amanda Gorman at the Biden-Harris inauguration in January 2021
Poetry unites
Poetry’s power in the contemporary world was not lost on UNESCO, when at a General Conference in Paris in 1999 it first adopted March 21 as World Poetry Day.
Aptly, it coincides with the beginning of Spring, at least in the Northern Hemisphere — when a sense of hope and renewal permeates the air.
“Poetry reaffirms our common humanity by revealing to us that individuals, everywhere in the world, share the same questions and feelings,” the UNESCO website reminds us.
“Arranged in words, colored with images, struck with the right meter, poetry has a power that has no match. This is the power to shake us from everyday life and the power to remind us of the beauty that surrounds us and of the resilience of the human spirit,” said Audrey Azoulay, UNESCO Director-General, on occasion of World Poetry Day in 2020.
The UNESCO celebratory day centerstages the literary form and promotes its reading, writing, publishing and teaching. With travel restricted and large public gatherings like literary readings and fairs canceled due to the pandemic, we can dust off and crack open those volumes of Shakespeare on our shelves or comb through the 24/7 net for poetry events.
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Learning about poetic traditions is part of the ‘Poetry Around the World’ project
Traveling the world of poetry
Google Earth’s “Poetry Around the World” multi-lingual platform joins forces with US literacy organization “Reading is Fundamental” to enable users to enjoy poetry from around the world. It zeros in on map locations that prompt pop-ups about poetic traditions in different countries, such as the haiku in Japan, limericks as popularized by British writer Edward Lear, and works such as I Am Loved for children by award-winning African American poet and civil rights activist Nikki Giovanni.
Partner project “Literacy Central” enables teachers and pupils to together dive into books and poetry written for children and young people, anything from The Classic Mother Goose Nursery Rhymes to Thirteen Moons on Turtle‘s Back: A Native American Year of Moons. Cross-word or memory puzzles can be created based on poems users read.
An international approach to poetry
The  Poetry International (PI) Festival in Rotterdam, the Netherlands, one of the major poetry festivals in Europe, has for over 50 years attracted poetry greats such as Pablo Neruda, Joseph Brodsky, Margaret Atwood, and Rita Dove as well as rising stars of the genre, like Sayaka Osaki of Japan and Zheng Xiaoqiong of China.
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Poetry International director Inez Boogaarts
Last year’s PI festival was canceled due to the pandemic, but “Poetry International’s online collection of works by poets from around the globe has expanded immensely over the past 20 years, making it one of the largest in the world,” PI director Inez Boogaarts told DW.
This year’s festival is slated for June and will be a mixture of live-streamed readings, interviews with poets and translators, and perhaps small, outdoor events.
Boogaarts said the pandemic makes planning for any festival difficult. “In the past, many visitors have come to the festival not only to hear poetry, but for the ambiance and to meet other people: that is normally half the fun of going to a festival. That is a completely different experience than participating on the computer,” she said.
Poetry among millennials and digital natives
The rise of rap music in the 1980s and the onslaught of slam poetry, spoken word and open mike performance events in the 1990s and 2000s demonstrated the interest, especially among young people, in the artistic medium. But the digital developments of the past two decades have been a major boon to poetry, taking it to a whole, new level.
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A poetry slam event in Germany in 2017
“Young people now have grown up with the internet, smartphones and especially, social media. For them, the internet a place for meeting other poets and poetry lovers around the world,” she noted.
“Poetry online has exploded in the past five years, even before the pandemic – from poetry blogs to online platforms to social media,” Boogaarts pointed out.
Poetry, social media & democracy
It makes the publication of poetry democratic, because people can self-publish. Also, “for young people, Instapoets are completely normal,” Boogaarts punctuated.
Take, for instance, Indian-born Canadian poet and illustrator Rupi Kaur, who enjoys over 4 million followers on Instagram. Considered one of the forerunners of Instapoetry, the now 28-year-old has become a star of the genre. Social media led to her fame, with her self-published poetry catapulting her onto The New York Times bestseller list and having sold over millions of copies worldwide. But it is her online presence that trumps. In 2019, The New Republic called her the “writer of the decade.”
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Indian-Canadian poet Rupi Kaur has a following of millions
She writes and posts, among other things, about the immigrant experience, relationships, femininity and trauma. Her third collection, home body, was published in November 2020, after she moved back to her parents’ house during the pandemic.
“Kaur cannily understands the contradiction that we want technology — in this case, a very powerful computer — to connect us to real people. She uses her verse, her drawings, her photographs, to give us persona, which is the next-best thing, and also an age-old poetic technique,” The New Republic wrote.
“[Kaur is] onto something: The canonical poetry most likely to endure the next century is the one that can fit comfortably within the glowing window we spend so much of our time gazing into,” The New Republic forecasted.
Countless contemporary poets meanwhile post videos of their work on YouTube and Instagram.
Actually reading poetry vs. a poetry event
The popularity of poetry on social media, however, is a far cry from the actual reading of it, says Michael Schmidt, founder and managing director of British publisher Carcanet. Among those of many poets around the world, the house publishes the works of US American Louise Glück, who garnered the Nobel Prize for Literature last year.
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Carcanet Press founder and director Michael Schmidt
“For the poetry reader rather than the poetry enthusiast who goes a certain distance and then is distracted by another fashionable thing (yes, poetry is rather fashionable at present), the experience of poetry is cumulative and slow, and it really can’t be usefully accelerated or it becomes diluted,” Schmidt told DW.
“We publish for readers. Zoom events have made a difference in terms of the discussion and presentation of poetry. We generally insist that the texts of poems be included in our zooms so the viewer can be a reader and not just a passive listener,” he said.
We are not alone
Publishers, especially small ones, and poets around the globe have had to tackle how to stay afloat without large gatherings like readings in auditoriums, without real audiences. It has meant, as in most spheres, communicating primarily on the internet. “But nothing, no online event, can replace a live reading — in person,” Thomas Wohlfahrt, director of Berlin’s Haus für Poesie (House for Poetry), told DW.
In these trying times, being online has been the next best thing; it has kept us all going. It has been our community. In Rupi Kaur’s words:
“you are not alone / alone would be if / your heart no longer beat / and your lungs no longer pulled / and your breath no longer pushed / how are you alone if / an entire community lives in you / you have all on your side” — From home body, by Rupi Kaur.
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abvent · 4 years ago
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Niedergebranntes Haus in Felton, Kalifornien, 20. August 2020
Die Zivilisation wird nicht mehr dieselbe gewesen sein: Was es bedeutet, Zeugnis von unserer maskierten Gegenwart abzulegen
Unser Haus stehe in Flammen, schreibt Giorgio Agamben. Was ist in einem solchen Fall für dessen Bewohner zu tun?
Giorgio Agamben28.10.2020, 05.30 UhrHörenMerkenDruckenTeilen
Wenn die Welt brennt: Selbst in Trümmern schlummert Poesie. (Niedergebranntes Haus in Felton, Kalifornien, 20. August 2020)
«Was ich auch tue, es hat keinen Sinn, wenn das Haus in Flammen steht.» Hat Greta Thunberg gesagt. Doch gerade wenn das Haus brennt, muss man weitermachen wie immer, alles sorgsam und genau tun, vielleicht noch gewissenhafter – selbst wenn niemand es bemerken sollte. Mag sein, das Leben verschwindet von der Erde, keine Erinnerung bleibt an das, was getan worden ist, im Guten wie im Bösen. Du aber mach weiter wie zuvor. Zu spät, etwas zu ändern, es bleibt keine Zeit.
«Was um dich passiert / geht dich nichts mehr an.» So heisst es in einem Gedicht von Nina Cassian. Wie die Geografie eines Landes, das du für immer verlassen musst. Doch wie betrifft dich das noch? Gerade jetzt, wo es nicht mehr deine Sache ist, wo alles vorbei zu sein scheint, tritt jedes Ding und jeder Ort in seiner wahrsten Gestalt hervor, berühren sie dich irgendwie näher – wie sie sind: Glanz und Elend.
Philosophie, eine tote Sprache? Giovanni Pascoli schreibt: «Die Sprache der Dichter ist immer eine tote Sprache ... darauf bedacht, sich auszusprechen: eine tote Sprache, die man nutzt, um dem Gedanken mehr Leben zu geben.» Vielleicht keine tote Sprache, sondern eher ein Dialekt. Philosophie und Poesie sprechen in einer Sprache, die weniger als Sprache ist, und das bemisst ihren Rang, ihre besondere Vitalität. Die Welt erwägen, beurteilen, im Masse eines Dialekts, einer toten Sprache, und doch lebendig sprudelnd, wo kein einziges Komma zu ändern ist. Sprich weiter diesen Dialekt, jetzt, wo das Haus in Flammen steht.
Panik und Schurkerei
Welches Haus steht in Flammen? Das Land, in dem du lebst? Europa? Die ganze Welt? Vielleicht sind die Häuser, die Städte bereits niedergebrannt, wir wissen nicht, seit wann, in einem einzigen unermesslichen Feuer, das wir angeblich nicht sahen. Davon geblieben sind nur Mauerreste, eine Wand mit Fresken, ein Stückchen Dach, Namen, sehr viele Namen, bereits vom Feuer angegriffen.
Wir aber überdecken sie sorgfältig mit weissem Gips und verlogenen Worten, so dass sie unversehrt scheinen. Wir leben in Häusern, in Städten, verbrannt von oben bis unten, als stünden sie noch. Die Leute tun so, als lebten sie dort, und gehen maskiert zwischen den Ruinen durch die Strassen, als seien es noch die vertrauten Viertel von einst. Nun hat die Flamme Gestalt und Natur verändert, ist digital geworden, unsichtbar und kalt, doch gerade deshalb noch näher, sie rückt uns auf den Leib und umgibt uns in jedem Moment.
Eine Zivilisation, eine Barbarei, versinkt, um sich nicht mehr zu erheben – das ist bereits geschehen, und Historiker sind geübt, Brüche und Schiffbrüche zu bezeichnen und zu datieren. Wie aber Zeugnis ablegen von einer Welt, die mit verbundenen Augen und bedecktem Angesicht untergeht? Von einer Republik, die ohne Einsicht und Stolz, in Niedertracht und Angst zusammenbricht? Die Blindheit ist umso aussichtsloser, als die Schiffbrüchigen behaupten, ihr eigenes Wrack zu beherrschen. Wie sie schwören, kann alles technisch unter Kontrolle gehalten werden, braucht es keinen neuen Gott und keinen neuen Himmel – nur Verbote, Experten und Ärzte. Panik und Schurkerei.
Was wäre ein Gott, an den sich weder Gebete noch Opfer richten? Und was wäre ein Gesetz, das weder Befehl noch Ausführung kennt? Und was ist ein Wort, das nicht bezeichnet oder anordnet, sondern sich wirklich im Anfang hält – ja sogar noch davor?
Mobilisierung und Trennung
Eine Kultur, die sich am Ende weiss, ohne jegliches Leben, sucht ihren Ruin durch einen permanenten Ausnahmezustand so weit wie möglich zu beherrschen. Die totale Mobilmachung, in der Ernst Jünger den Wesenszug unserer Zeit sah, ist in dieser Perspektive zu sehen. Die Menschen müssen mobilisiert werden, sie müssen sich jeden Moment im Notstand fühlen, der bis in kleinste Einzelheiten von denen geregelt ist, die über die Entscheidungsmacht verfügen. Während früher die Mobilmachung das Ziel hatte, die Menschen einander näherzubringen, zielt sie jetzt darauf ab, sie voneinander zu isolieren und zu distanzieren.
Seit wann steht das Haus in Flammen? Seit wann ist es niedergebrannt? Vor einem Jahrhundert, zwischen 1914 und 1918, geschah in Europa sicherlich etwas, das alles scheinbar Unversehrte und Lebendige in die Flammen und in den Wahnsinn warf; dreissig Jahre später loderte dann das Feuer überall neu auf und brennt seither unablässig, unerbittlich, sachte, kaum sichtbar unter der Asche. Vielleicht hatte das Feuer jedoch schon viel früher begonnen, als der blinde Drang der Menschheit nach Heil und Fortschritt sich mit der Kraft von Feuer und Maschinen verband.
All dies ist bekannt und braucht nicht wiederholt zu werden. Eher muss man sich fragen: Wie konnten wir weiterleben und denken, während alles in Flammen stand? Was blieb inmitten des Brandes oder an seinen Rändern irgendwie unversehrt? Wie vermochten wir inmitten der Flammen zu atmen? Was haben wir verloren, und an welches Wrack – oder welchen Betrug – haben wir uns geklammert? Jetzt, da es keine Flammen mehr gibt, sondern nur noch Zahlen, Ziffern und Lügen, sind wir sicherlich schwächer und einsamer, doch ohne mögliche Kompromisse, so nüchtern wie nie zuvor.
Wenn erst im brennenden Haus das grundlegende architektonische Problem sichtbar wird, dann ist jetzt zu sehen, was im Fall des Westens auf dem Spiel steht, was er um jeden Preis ergreifen wollte und warum er nur scheitern konnte.
Die Macht und das Leben
Es ist, als hätte die Macht um jeden Preis versucht, das nackte Leben, das sie hervorgebracht hat, zu erfassen, doch trotz aller Mühe, sich dieses Leben anzueignen und es mit allen möglichen Vorkehrungen zu kontrollieren – polizeilich, medizinisch und technologisch –, es konnte sich nur entziehen, weil es per definitionem unfassbar ist. Das nackte Leben zu regieren, ist der Wahnsinn unserer Zeit. Menschen, reduziert auf ihre rein biologische Existenz, sind nicht mehr menschlich, die Regierung von Menschen und die Regierung von Sachen fallen zusammen.
Das andere Haus, das ich niemals werde bewohnen können, das aber mein wahres Zuhause ist; das andere Leben, das ich nicht gelebt habe, während ich es zu leben meinte; die andere Sprache, die ich Silbe für Silbe buchstabierte, ohne sie jemals mit Erfolg zu sprechen – so sehr mein, dass ich sie niemals werde besitzen können.
Wenn Denken und Sprechen sich trennen, meint man sprechen zu können, und vergisst dabei, was man gesagt hat. Während Poesie und Philosophie etwas sagen, vergessen sie das Gesagte nicht, sie erinnern sich an das Sprechen. Wenn wir uns an das Sprechen erinnern und unsere Fähigkeit zu sprechen nicht vergessen, dann sind wir freier, nicht gezwungen zu Dingen und Regeln. Das Sprechen ist kein Instrument, es ist unser Angesicht, das Offene unseres Seins.
Das Angesicht macht zuhöchst unser Menschsein aus, der Mensch hat ein Angesicht, nicht nur ein Maul oder eine Miene, weil er im Offenen wohnt, weil er sich in seinem Angesicht aussetzt und mitteilt. Deshalb ist das Angesicht der Ort der Politik. Unsere unpolitische Zeit will ihr eigenes Angesicht nicht sehen, sie hält es auf Distanz, maskiert und verdeckt es. Es darf kein Angesicht mehr geben, nur Zahlen und Ziffern. Selbst der Tyrann ist ohne Angesicht.
Sich am Leben fühlen: von der eigenen Empfindsamkeit betroffen sein, sich feinfühlig der eigenen Geste hingeben, ohne sie annehmen oder vermeiden zu können. Mich am Leben zu fühlen, ermöglicht mir das Leben, wäre ich auch eingesperrt in einen Käfig. Nichts ist so real wie diese Möglichkeit.
Geist und Heil
In den kommenden Jahren wird es nur noch Mönche und Schurken geben. Und doch ist es nicht möglich, einfach auszuweichen in der Meinung, man könne heraustreten aus den Trümmern der Welt, die ringsherum eingestürzt ist. Weil der Einsturz uns betrifft und angeht, sind auch wir nur Teil dieser Trümmer. Und wir müssen behutsam lernen, sie unbemerkt richtig einzusetzen.
Alt werden: nur in den Wurzeln wachsen, nicht mehr in den Zweigen. Sich in die Wurzeln vertiefen, ohne Blüten und Blätter. Oder eher wie ein trunkener Schmetterling, der über das Erlebte hinwegflattert. Es gibt immer noch Äste und Blumen im Vergangenen. Und immer noch lässt sich Honig daraus machen.
Das Gesicht ist in Gott, doch die Gebeine sind Atheisten. Draussen drängt uns alles zu Gott; drinnen der hartnäckige, spöttische Atheismus des Skeletts.
Seele und Leib, untrennbar miteinander verbunden – das ist geistig. Der Geist ist nicht ein Drittes zwischen Seele und Leib; er ist nur ihr wehrloser, wunderbarer Zusammenfall. Biologisches Leben ist eine Abstraktion, und es ist diese Abstraktion, die beansprucht zu regieren und zu heilen.
Für uns allein kann es kein Heil geben: Es gibt Heil, weil es andere gibt. Nicht weil ich aus moralischen Gründen zu ihrem Wohl handeln sollte. Nur weil ich nicht allein bin, gibt es Heil: Ich kann mich nur als einer unter vielen retten, als anderer unter anderen. Allein – das ist die eigentümliche Wahrheit der Einsamkeit �� brauche ich kein Heil, vielmehr bin ich eigentlich nicht zu retten. Die Dimension des Heils eröffnet sich, weil ich nicht allein bin, weil es Vielheit und Vielzahl gibt.
Als Gott Fleisch wurde, hat er aufgehört, einzig zu sein, er wurde ein Mensch unter vielen. Aus diesem Grund musste sich das Christentum an die Geschichte binden und deren Geschicken bis ans Ende folgen – und wenn die Geschichte, wie es heute offenbar geschieht, verlöscht und verfällt, nähert sich auch das Christentum seinem Niedergang. In unheilbarem Widerspruch suchte es das Heil in der Geschichte und mittels der Geschichte, und wenn die Geschichte zu Ende geht, fehlt ihm der Boden unter den Füssen. Eigentlich war die Kirche solidarisch nicht mit dem Heil, sondern mit der Heilsgeschichte, und weil sie das Heil («salvezza») mittels der Geschichte suchte, konnte sie nur in der Gesundheit («salute») enden. Als die Zeit gekommen war, zögerte sie nicht, der Gesundheit das Heil zu opfern.
Es gilt, das Heil seinem historischen Kontext zu entreissen, eine nichthistorische Vielheit zu finden, eine Vielheit als Ausweg aus der Geschichte. Einen Ort oder eine Situation verlassen, ohne andere Gebiete zu betreten, eine Identität und einen Namen ablegen, ohne andere anzunehmen.
In Richtung auf die Gegenwart kann man nur zurückschreiten, während man in der Vergangenheit geradeaus vorangeht. Was wir Vergangenheit nennen, ist nichts als unser langer Rückzug hin zur Gegenwart. Uns von unserer Vergangenheit zu trennen, ist die erste Ressource der Macht.
Der Himmel und das Haus
Was uns von der Last befreit, ist der Atem. Im Atem haben wir kein Gewicht mehr, wir werden wie im Flug über die Schwerkraft erhoben.
Wir werden wieder lernen müssen zu urteilen, doch mit einem Urteil, das weder bestraft noch belohnt, weder freispricht noch verurteilt. Eine Handlung ohne Zweck, die jeder unvermeidlich ungerechten und falschen Zweckbestimmung die Existenz entzieht. Nur eine Unterbrechung, ein Augenblick auf der Schwelle zwischen Zeit und Ewigkeit, in dem das Bild eines Lebens ohne Zielsetzung und Pläne, ohne Namen und Erinnerung aufleuchtet – dadurch rettend, nicht in der Ewigkeit, sondern in einer Art von Ewigkeit. Ein Urteil ohne vorgefasste Kriterien und doch eben deshalb politisch, weil es das Leben seiner Natürlichkeit zurückgibt.
Spüren und sich fühlen, Empfindung und Selbstbejahung gehen Hand in Hand. In jedem Gefühl gibt es ein Selbstgefühl, in jedem Selbstgefühl ein Gefühl vom anderen, eine Freundschaft und ein Angesicht.
Die Wirklichkeit ist der Schleier, durch den wir wahrnehmen, was möglich ist, was wir tun oder nicht tun können.
Welche unserer Kindheitswünsche haben sich erfüllt? Das zu wissen, ist nicht einfach. Und vor allem: Reicht der Teil des Erfüllten, der an das Unerfüllte grenzt, aus, um uns zum Weiterleben zu bewegen? Man fürchtet sich vor dem Tod, weil der Anteil der unerfüllten Wünsche über alle Massen angewachsen ist.
«Büffel und Pferde haben vier Beine: Das nenne ich Himmel. Den Pferden das Halfter anlegen, den Büffeln die Nasenlöcher durchbohren: Das nenne ich menschlich. Deshalb sage ich: Achtung, damit das Menschliche nicht den Himmel in dir zerstört; Achtung, damit die Absicht nicht das Himmlische zerstört.»
Was bleibt, wenn das Haus in Flammen steht, ist die Sprache. Nicht die Sprache, sondern die unvordenklichen, prähistorischen, schwachen Kräfte, die sie hüten und in Erinnerung halten, Philosophie und Poesie. Und was hüten sie, was von der Sprache halten sie in Erinnerung? Nicht diesen oder jenen bedeutsamen Satz, nicht diesen oder jenen Artikel des Glaubens oder Irrglaubens. Vielmehr die Tatsache selbst: Es gibt das Sprechen, und ohne Namen sind wir offen im Namen, und in diesem Offenen, in einer Geste, einem Angesicht, sind wir unerkennbar und ausgesetzt.
Poesie, das Wort ist das Einzige, was uns geblieben ist aus der Zeit, als wir noch nicht sprechen konnten, ein dunkler Gesang innerhalb der Sprache, ein Dialekt oder Idiom, das wir nicht voll verstehen können, und doch können wir nicht anders, als ihm zu lauschen – auch wenn das Haus in Flammen steht, auch wenn die Menschen in ihrer brennenden Sprache weiterhin daherreden.
Gibt es denn eine Sprache der Philosophie, so wie es eine Sprache der Poesie gibt? Wie die Poesie wohnt die Philosophie ganz im Sprechen, und nur die Art dieser Bleibe unterscheidet sie von der Poesie. Zwei Spannungen auf dem Boden der Sprache, die sich an einem Punkt überschneiden und sich dann unweigerlich trennen. Und wer ein rechtes Wort sagt, ein einfaches, quellfrisches Wort, wohnt in dieser Spannung.
Das Haus steht in Flammen. Wer das bemerkt, kann sich veranlasst sehen, seine Mitmenschen, die das nicht zu bemerken scheinen, verachtungsvoll und geringschätzig zu betrachten. Doch werden es nicht gerade diese Menschen sein, die nicht die Lemuren sehen und bedenken, vor denen du am Jüngsten Tag Rechenschaft ablegen musst? Das Haus steht in Flammen. Das zu merken, erhebt dich nicht über die anderen: Im Gegenteil, mit ihnen wirst du einen letzten Blick tauschen müssen, wenn die Flammen näher kommen. Was kannst du anführen, um dein anmassendes Gewissen gegenüber diesen Menschen zu rechtfertigen, die in ihrer Ahnungslosigkeit fast unschuldig erscheinen?
In dem brennenden Haus – mach weiter wie zuvor, ohne übersehen zu können, was die Flammen dir jetzt unverhüllt zeigen. Etwas hat sich verändert, nicht in dem, was du tust, sondern in der Weise, wie du es in die Welt entlässt. Ein Gedicht, im brennenden Haus geschrieben, ist rechter und wahrer, weil niemand es künftig anhören kann, weil nichts dafür sorgt, wie es den Flammen entkommt. Findet es aber zufällig einen Leser, dann kann dieser sich auf keine Weise dem Anruf entziehen, der ihn aus der wehrlosen, unerklärlichen, sachten Stimme erreicht.
Die Wahrheit sagen kann nur derjenige, der keine Aussicht auf Gehör hat, nur derjenige, der aus einem Haus spricht, das die Flammen um ihn herum unerbittlich verzehren.
Der Mensch verschwindet heute wie ein Gesicht aus Sand, das die Welle am Ufer getilgt hat. Das jedoch, was an seine Stelle tritt, hat keine Welt mehr, es ist nur ein nacktes, stummes Leben ohne Geschichte, ausgeliefert den Berechnungen von Macht und Wissenschaft. Vielleicht kann nur aus diesem Verderben heraus eines Tages langsam oder plötzlich etwas anderes auftauchen – nicht ein Gott, gewiss, doch auch kein anderer Mensch –, ein neues Lebewesen vielleicht, eine auf andere Weise lebendige Seele.
Giorgio Agamben ist Philosoph. Zuletzt sind vom ihm die Werke «Der Gebrauch der Körper» (2020) und «Was ist Philosophie?» (2018) erschienen, beide im Fischer-Verlag. – Der obenstehende Beitrag wurde von Barbara Hallensleben aus dem Italienischen übersetzt.
https://www.nzz.ch/feuilleton/giorgio-agamben-und-corona-zeugnis-ablegen-von-unserer-gegenwart-ld.1583059
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diedeutschestunde · 3 years ago
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Christian Hoffmann von Hoffmannswaldau
Christian Hoffmann von Hoffmannswaldau (auch: Hofmann von Hofmannswaldau[1], getauft[2] 25. Dezember 1616 in Breslau, Fürstentum Breslau; † 18. April 1679 ebenda) war ein schlesischer Lyriker und Epigrammatiker, Bürgermeister der Stadt Breslau, Landeshauptmann des Fürstentums Breslau und Direktor des Burglehns Namslau. Er gilt als der führende Vertreter der Zweiten Schlesischen (Dichter-)Schule und als Begründer des „galanten Stils“ in der deutschsprachigen Poesie. Hoffmann gehörte einer „jungen“ Breslauer Patrizierfamilie an, die erst im 16. Jahrhundert, ursprünglich aus Neisse stammend, über Glatz nach Breslau gekommen war. Stammvater der Familie war George Hoffmann († 1583), Pfarrer zu Wünschelburg, Assessor und Senior des Konsistoriums der Grafschaft Glatz. Christian Hoffmann von Hoffmannswaldau war der Sohn des Johannes Hoffmann (gräzisiert: Auleander) (1575–1652), der aus Wünschelburg nach Breslau gezogen war, und dessen erster Ehefrau Anna Nagel (1591–1621) aus Breslau. Der Vater war als Beamter am Kriegszahlamt in Wien am 11. September 1612 in Prag in den erbländisch-österreichischen Adelsstand erhoben worden und erhielt am 13. Juli 1629 in Wien als Kaiserlicher Rat und Kammersekretär zu Breslau die Reichsadelsbestätigung mit dem Prädikat „von Hoffmannswaldau“. Nach dem Tod der ersten Ehefrau heiratete Vater Johannes in zweiter Ehe am 25. Oktober 1622 Magdalene Hogel († 1627) und nach deren Tod in dritter Ehe Maria von Artzat (1588–1662) aus Breslau. Schon Vater Hoffmann verfasste lateinische Verse. Nach dem Besuch des Breslauer Elisabeth-Gymnasiums wechselte Hoffmann 1636 auf das Akademische Gymnasium Danzig. Dort traf er sich häufig mit Martin Opitz, der Hoffmanns dichterische Arbeit nachhaltig beeinflussen sollte. Am 9. Oktober 1638 wurde er an der Universität Leiden (Niederlande) immatrikuliert und studierte Rechtswissenschaften. Auf einer längeren, damals üblichen Bildungsreise als Begleiter eines Fürstensohns Frémonville lernte er in Amsterdam Andreas Gryphius kennen. Dann ging er nach England, wo er die Sprache erlernte, und anschließend nach Frankreich, wo er mit bedeutenden Gelehrten wie Hugo Grotius (1583–1645), François Auguste de Thou (1606–1642), Denis Pétau (auch Dionysius Petavius, 1583–1652) und anderen verkehrte. In Italien hielt er sich längere Zeit in Genua, Pisa und Siena auf, reiste weiter nach Rom und kehrte über Florenz, Bologna, Venedig und Wien im Jahr 1642 wieder nach Breslau zurück. Hoffmann heiratete auf väterlichen Druck am 16. Februar 1643 Marie (getauft 3. Juli 1626 in Breslau; † 19. Oktober 1692 wohl ebenda), die Tochter des Simon Webersky, der am 1. September 1660 mit dem Prädikat von Webersickh in den Adelsstand erhoben wurde. Aus der Ehe entstammten die Söhne Johann (Hans) Christian (1644–1724) und Georg Moritz. In Breslau betätigte sich Hoffmann als erfolgreicher Kaufmann, kam zu großem Vermögen und wurde Gutsbesitzer von Arnoldsmühle, Belkau und Schlaupe im Fürstentum Breslau sowie Kutscheborwitz im Fürstentum Wohlau.
Im Jahr 1647, kurz vor Ende des Dreißigjährigen Krieges, wurde Hoffmann besonders wegen seiner weltmännischen Bildung und breiten Kenntnis der europäischen Literatur, obwohl er nicht den sonst im Rat vertretenen alten Kaufmanns- und Patrizierfamilien angehörte, zum Ratsschöffen gewählt. Er gehörte dem Breslauer Rat ohne Unterbrechung 32 Jahre lang bis zu seinem Tod im Jahr 1679 an – im Wechsel als Schöffe oder Konsul. 1670 und 1674 wurde er Schöffenpräses, 1671–1673, 1675 und 1676 zum zweiten Konsul und damit stellvertretender Ratspräses und Landeshauptmann. Von 1677 bis zu seinem Tode war er Ratspräses und damit Bürgermeister der Stadt Breslau sowie Landeshauptmann des Fürstentums Breslau. Während seiner Amtszeit reiste er wegen konfessioneller Konflikte 1657 an den Kaiserhof nach Wien, wo er sehr erfolgreich war, was ihm die Ernennung zum Kaiserlichen Rat durch Kaiser Leopold I. eintrug. Auch in den Jahren 1660, 1669 und 1670 hielt er sich zu Verhandlungen in Wien auf. Hoffmann genoss einen ausgezeichneten Ruf in Breslau und trug durch Veranstaltungen in seinem Haus zum kulturellen Leben seiner Heimatstadt bei. Bedingt durch spätere berufliche und diplomatische Verpflichtungen als Breslauer Ratsmitglied verfasste er ab 1647 nur noch wenige Werke. Die meisten seiner literarischen Arbeiten waren in den 1640er Jahren entstanden. Hoffmann schrieb Sinnsprüche und verfasste eine große Zahl religiöser und weltlicher Lieder, hinterließ aber auch einige umfangreiche Werke, darunter vor allem: Der getreue Schäffer (1652), eine Übersetzung von Giovanni Battista Guarinis Il pastor fido, und die Helden-Briefe von 1664, einen fiktiven Briefwechsel, der von Ovids Heroiden inspiriert war.Besinnliche Themen und Heldengestalten spielen in seiner Dichtung eine große Rolle, doch auch ein „reisender Cupido“ oder die Venus zwischen Triumphwagen und hübschem Mädchengesicht. Er bevorzugte die Jamben (z. B.: „So soll der purpur deiner lippen / Itzt meiner freyheit bahre seyn?“); sein Stil ist durch die Häufung sprachlicher Bilder gekennzeichnet. Hoffmann war schon zu Lebzeiten ein berühmter Dichter, veröffentlichte seine Werke aber selbst nicht. Seine Verse wurden unberechtigt gedruckt, so zum Beispiel die Grab-Schrifften 1662; sie gingen von Hand zu Hand, wurden zudem immer wieder abgeschrieben und erreichten sogar die Herrscherhöfe. Da seine Verse auch entstellt erschienen, sah Hoffmann sich 1679 veranlasst, selbst eine Auswahl seiner Werke unter dem Titel: „Deutsche Übersetzungen und Getichte“ für den Druck vorzubereiten, deren Erscheinen er aber nicht mehr erlebte. Was nach seinem Tod in der autorisierten Ausgabe der Deutschen Übersetzungen und Gedichte an die Öffentlichkeit kam, umfasste nur etwa die Hälfte seines Gesamtwerks und erschien in bereits bearbeiteter Form. Dennoch begründete diese Ausgabe einen neuen Stil in der deutschen Literatur, die sogenannte „galante Epoche“. In einer postumen Lob-Rede des Breslauer Freundes Daniel Caspar von Lohensteins auf Christian Hoffmann von Hoffmannswaldau wird dessen Dichtung als von Italien inspiriert gekennzeichnet und behauptet, dass Opitz ebendieses „Welsche“ von Hoffmann übernommen habe.
Der Ruhm des Dichters erreichte einen Höhepunkt, als Benjamin Neukirch im Jahre 1695 die erste große deutsche Anthologie unter dem Titel Herrn von Hoffmannswaldau und anderer Deutschen ... Gedichte veröffentlichte. Die Popularität seiner Dichtung führte auch dazu, dass ihm von Unbekannten verfasste laszive und obszöne Verse zugeschrieben wurden. So wurde aus dem viel gerühmten Hoffmann ein geschmähter Dichter. Unbestritten blieb aber die Bedeutung seiner Formkunst.
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techniktagebuch · 5 years ago
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8. Mai 2020
Der Dichterinnenberuf war auch schon mal einfacher
Eigentlich hätte ich im Juni beim Poesiefestival in Berlin live etwas vortragen sollen, jetzt wird es eben ein Videobeitrag. Zwölf Minuten soll er dauern und von generierter politischer Lyrik handeln.
Ich habe schon vor einigen Wochen ein paar Tage damit zugebracht, in den Plenarprotokollen des Bundestags nach lyrikfähigen Zeilen zu suchen und diese Zeilen zu Gedichten zusammenzusetzen. Dabei habe ich herausgefunden, dass im Bundestag viel überraschend schlichtes Zeug geredet wird. Wenn ich das mit 16 gewusst hätte, hätte ich vielleicht darüber nachgedacht, Politikerin zu werden.
Gestern habe ich in langwieriger Arbeit die so entstandenen Gedichte Screenshot für Screenshot in Google Slides gefüllt. Ursprünglich wollte ich die Videos der Redenden neu zusammenschneiden, aber das ging aus verschiedenen Gründen nicht, die ich im Vortrag erkläre (hier, ca. ab Minute 23:10) (Update 2022: den Vortrag gibt es leider nicht mehr im Netz). Vielleicht auch besser so, das wäre ja noch viel mühsamer gewesen, und es ist auch ohne die Videos schon so viel Arbeit.
Heute ist der letztmögliche Tag, um den Vortrag aufzuzeichnen und an die Veranstalterinnen zu schicken. Ich habe nach Beratung durch das Techniktagebuch 31 Euro für die einfachste Version von Manycam ausgegeben, ein Aufzeichnungstool, das mich durch eine ausführliche und leicht verständliche Anleitung für genau das, was ich vorhabe, sofort überzeugt hat. Man kann das Vortragsvideo damit ohne weitere Umstände links unten auf jeder Slide einblenden. Ich habe meine 80 Slides so umgebaut, dass links unten Platz ist.
Eigentlich wollte ich im Stehen vortragen, seit ich beim Betrachten meines ersten selbstaufgezeichneten Vortragsvideos gesehen habe, dass ich auf meinem Hocker herumzapple, als hätte ich Flöhe im Schlafanzug. Leider finde ich im ganzen Haus nichts, womit ich den Laptop auf die dafür nötige Kamera-Augenhöhe bringen könnte. Also wird es doch wieder der Hocker, ich muss mir eben merken, dass ich nicht zappeln darf. Hinter mir steht die bewährte Diaabend-Leinwand, vor mir auf der Heizung ein Schemel und auf dem Schemel das Macbook.
Ich habe zwei Stunden Zeit für die Aufnahme eingeplant, denn in diesen zwei Stunden bin ich allein zu Hause und niemand wird mittendrin vor meiner Tür staubsaugen. Als Erstes stellt sich heraus, dass mein Macbook Air von 2015 auf höchster Stufe lüften muss, wenn Manycam läuft. Auf der Aufnahme wird man das womöglich hören, also hole ich ein Kühlpack aus der Gefriertruhe und stelle den Rechner darauf. Das ist zwar schon einmal schrecklich schiefgegangen, aber vielleicht betraf das Kondenswasserproblem ja nur die alten Festplatten mit den beweglichen Teilen. Ich hoffe es jedenfalls.
Außerdem ist mein Slides-Weiterklicker so laut, dass man ihn auf der Audioaufnahme hören wird. Ich muss also die Hand auf die Tastatur legen, um die Slides direkt am Rechner weiterzuschalten. Dort muss ich sie auch liegenlassen, damit mein Bild nicht bei jeder Slide wackelt. Das ist unbequem, hat aber den Vorteil, dass ich nicht unbewusst herumzappeln kann und immer genau den gleichen Abstand zur Kamera halte.
Ich beginne mit Testaufnahmen.
Eine Stunde später habe ich eine ganze Serie von Aufnahmen, auf denen mein Gedichtvortrag mittendrin mit Flüchen endet, die nicht zum Gedicht gehören. 
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Zu jeder Gedichtzeile gehört eine Vortragsslide. Alle paar Zeilen klemmt die Slide und damit auch mein Vortrag. Das liegt wohl daran, dass Manycam den Prozessor meines Macbooks zu 120% auslastet. Für das Weiterschalten von Slides bleibt da nichts mehr übrig.
Ich drehe die Einstellungen von Manycam von denen, die sich die Veranstaltungstechnik gewünscht hat (1080p, 60 fps) auf ganz andere und viel schäbigere Werte herunter. Aber die Slides klemmen immer noch.
Ich schildere meine Probleme im Techniktagebuch-Redaktionschat, und bei der Gelegenheit gleich auch noch ein paar andere:
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Ich schließe meine Beschreibung mit “SCHEISSDRECKSVERDAMMTE POESIE ICH WERD MAURER” und widme mich dann wieder meinen Technikproblemen, denn von den zwei Stunden ist nur noch eine halbe übrig. 
Vor ein paar Tagen habe ich herausgefunden, dass man auch Zoom-Meetings nur mit sich allein machen kann, glaube aber, dass das nicht die Lösung sein kann, weil mein Video dann ja nicht unten links auf der dafür vorgesehenen Stelle der Slide sein wird, sondern rechts neben der Slide. So war es jedenfalls bei meinem bisher einzigen kurzen Experiment.
Jetzt finde ich heraus, dass man sich in Zoom auf der Slide einfach irgendwohin schieben und auf eine passende Größe bringen kann. Damit funktioniert alles einwandfrei, und dank der automatischen Verschönerungsoption von Zoom sehe ich dabei sogar weniger alt und wütend aus, als ich bin. Einziger Nachteil: Weil man das Videobild von Hand platziert, kann man keine unterschiedlichen Takes aus zwei verschiedenen Aufnahmen zusammenschneiden, weil dann das Video an unterschiedlichen Stellen sitzt. Ich halte den Vortrag zweimal und bin nach zwei Stunden und 15 Minuten fertig.
Nachmittags schneide ich mit iMovie (das ich vor einigen Wochen dank eines YouTube-Tutorials auf absurden Umwegen installieren konnte, obwohl mein Betriebssystem eigentlich zu alt ist) den Anfang, den Schluss und zwei missratene Stellen in der Mitte aus dem Video, warte eine Stunde auf undurchschaubare Exportvorgänge, lade das Ergebnis in die Dropbox und hoffe, dass es halbwegs passt.
Manycam gebe ich gleich gegen Erstattung der 31 Euro zurück, denn ich finde, dass an meinem Macbook alles vollkommen ist, vor allem die 11-Zoll-Größe und die Tastatur. Wenn Software mit diesen perfekten Hardwarevoraussetzungen nicht klarkommt, dann ist das nicht die Schuld meines Geräts.
Erst in diesen Tagen wird mir klar, was ich in den letzten zehn Jahren für ein bequemes Dasein auf Vortragsbühnen geführt habe. Es gab fast immer Techniker vor Ort, ich musste mich um fast nichts kümmern und nur ganz selten laut fluchen. Aber egal, noch ein paar Vorträge, dann weiß ich auch, wie das mit der Zuhausetechnik geht. Oder ich werde halt doch Maurer. 
(Kathrin Passig)
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Leseliste
Adorján, Johanna: Eine exklusive Liebe Adorján, Johanna: Geteiltes Vergnügen Adorján, Johanna: Männer Adorján, Johanna: Ciao
Alderman, Naomi: Die Gabe
Amjahid, Mohamed: Unter Weißen: Was es heißt, privilegiert zu sein
Austen, Jane: Stolz und Vorurteil
Backes, Laura; Bettoni, Margherita: Alle drei Tage: warum Männer Frauen töten und was wir dagegen tun müssen
Becker, Jurek: Jakob der Lügner
Berzbach, Frank: Die Schönheit der Begegnung: 32 Variationen über die Liebe (2021)
Birnbacher, Birgit: Wovon wir leben (2023)
Bonnett, Alastair: Die seltsamsten Orte der Welt: Geheime Städte, Wilde Plätze, Verlorene Räume, Vergessene Inseln
Borrmann, Mechtild: Trümmerkind Borrmann, Mechtild: Grenzgänger Borrmann, Mechtild: Die andere Hälfte der Hoffnung
Bosetti, Sarah: "Ich hab nichts gegen Frauen, du Schlampe!" (2023) Bosetti, Sarah: "Wer Angst hat, soll zuhause bleiben!" : Poesie gegen Populismus (2023) Bosetti, Sarah: Ich bin sehr hübsch, das sieht man nur nicht so (2023) Bosetti, Sarah: Mein schönstes Ferienbegräbnis (2023)
Brahm, Ajahn: Der Elefant, der das Glück vergaß
Brussig, Thomas: Am kürzeren Ende der Sonnenallee
Chapman, Gary: Die fünf Sprachen der Liebe für Wenig-Leser
Capus, Alex: Léon und Louise
Coelho, Paulo: Veronika beschließt zu sterben Coelho, Paulo: Elf Minuten
Cöllen, Michael: Das Verzeihen in der Liebe: Wie Paare neue Nähe finden
Doctorow, Cory: Wie man einen Toaster überlistet
Dürrenmatt, Friedrich: Der Besuch der alten Dame Dürrenmatt, Friedrich: Die Physiker
Dusse, Karsten: Achtsam morden Dusse, Karsten: Das Kind in mir will achtsam morden
Easton, Dossie: Schlampen mit Moral
Eggers, Dave: Der Circle
Eickmeyer, Peter: Im Westen nichts Neues: Graphic Novel nach dem Roman von Erich Maria Remarque
Emma: Ein anderer Blick (2024)
Enders, Giulia: Darm mit Charme
Endler, Rebekka: Das Patriarchat der Dinge: warum die Welt Frauen nicht passt
Eschbach, Andreas: NSA – Nationales Sicherheitsamt
Fabian, Claudia: Wertschätzend kommunizieren
Fallwickl, Mareike: Dunkelgrün fast schwarz Fallwickl, Mareike: Das Licht ist hier viel heller Fallwickl, Mareike: Die Wut, die bleibt (2023) Fallwickl, Mareike: Und alle so still (2024)
Flynn, Gillian: Gone Girl
Foer, Jonathan Safran: Tiere essen
Foley, Elizabeth; Coates, Beth: Was würde Frida tun? 55 Life Lessons von den coolsten Frauen der Weltgeschichte (2023)
Frei, Franka: Krötensex (2024) Frei, Franka: Periode ist politisch : ein Manifest gegen das Menstruationstabu (2024) Frei, Franka: Überfällig : Warum Verhütung auch Männersache ist (2024)
Frey, Josephine: Im Enddefekt
Gameau, Damon: Voll verzuckert - That Sugar Book
Gantenberg, Michael: Urlaub mit Esel
Gottman, John: Die Vermessung der Liebe: Vertrauen und Betrug in Paarbeziehungen
Green, John: Das Schicksal ist ein mieser Verräter
Grimbert, Sibylle: Der letzte seiner Art (2024)
Grünberg, Arnon: Tirza
Hasel, Verena Friederike: Lasse
Haushofer, Marlen: Die Wand (2023)
Hawkins, Paula: Girl on the Train
Heinrich Böll Stiftung: Iss was?!: Tiere, Fleisch und ich
Henning, Ann-Marlene: Liebespraxis: Eine Sexologin erzählt Henning, Ann-Marlene: Make Love Henning, Ann-Marlene: Make More Love
Hermann, Judith: Aller Liebe Anfang
Herrndorf, Wolfgang: Tschick Herrndorf, Wolfgang: Bilder deiner großen Liebe
Hess, Annette: Deutsches Haus
Hillenbrand, Tom: Teufelsfrucht Hillenbrand, Tom: Rotes Gold Hillenbrand, Tom: Letzte Ernte Hillenbrand, Tom: Tödliche Oliven Hillenbrand, Tom: Gefährliche Empfehlungen Hillenbrand, Tom: Bittere Schokolade
Hoffmann, Jilliane: Cupido
Hosseini, Khaled: The Kite Runner
Hugo, Victor: Les Misérables
Jonasson, Jonas: Der Hundertjährige, der aus dem Fenster stieg und verschwand Jonasson, Jonas: Die Analphabetin, die rechnen konnte Jonasson, Jonas: Mörder Anders und seine Freunde nebst dem einen oder anderen Feind
Kang, Han: Die Vegetarierin
Kaiser, Gunnar: Unter der Haut
Kaiser, Susanne: Backlash - Die neue Gewalt gegen Frauen (2024)
Kästner, Erich: Doktor Erich Kästners Lyrische Hausapotheke Kästner, Erich: Der Herr aus Glas Kästner, Erich: Drei Männer im Schnee Kästner, Erich: Der Gang vor die Hunde Kästner, Erich: Emil und die Detektive Kästner, Erich: Pünktchen und Anton Kästner, Erich: Das fliegende Klassenzimmer Kästner, Erich: Das doppelte Lottchen Kästner, Erich: Die Konferenz der Tiere Kästner, Erich: Als ich ein kleiner Junge war
Kawakami, Hiromi: Die zehn Lieben des Nishino
Kiyak, Mely: Frausein (2023)
Knuf, Andreas: Borderline: Das Selbsthilfebuch
Konrad, Sandra: Liebe machen (2024)
Korbik, Julia: Oh, Simone! Warum wir Beauvoir wiederentdecken sollten
Krajewski, Marek: Finsternis in Breslau
Kraus, Chris: Das kalte Blut
Kreisman, Jerold J.: Ich hasse dich - verlass mich nicht: Die schwarzweiße Welt der Borderline-Persönlichkeit
Krien, Daniela: Die Liebe im Ernstfall
Kubsova, Jarka: Marschlande (2024)
Kutscher, Volker: Moabit
Lagercrantz, David: Verschwörung Lagercrantz, David: Verfolgung
Lappert, Simone: Der Sprung (2021)
Larsson, Stieg: Verblendung Larsson, Stieg: Verdammnis Larsson, Stieg: Vergebung
Lehofer, Michael: Mit mir sein: Selbstliebe als Basis für Begegnung und Beziehung
Leroux, Gaston: Das Phantom der Oper
Lohmann, Eva: Das leise Platzen unserer Träume (2024) <3
Lunde, Maja: Die Geschichte der Bienen
Maack, Benjamin: Wenn das noch geht, kann es nicht so schlimm sein
Matthies, Moritz: Ausgefressen Matthies, Moritz: Voll Speed Matthies, Moritz: Dumm gelaufen Matthies, Moritz: Dickes Fell Matthies, Moritz: Letzte Runde
McEwan, Ian: Kindeswohl McEwan, Ian: Honig
Meyer, Kai: Die Seiten der Welt Meyer, Kai: Die Seiten der Welt: Blutbuch Meyer, Kai: Die Seiten der Welt: Nachtland Meyer, Kai: Die Spur der Bücher Meyer, Kai: Der Pakt der Bücher
Monferat, Benjamin: Welt in Flammen
Moers, Walter: Der Bücherdrache Moers, Walter: Ensel und Krete Moers, Walter: Die 13 1/2 Leben des Käpt'n Blaubär Moers, Walter: Die Stadt der träumenden Bücher Moers, Walter: Rumo
Moran, Caitlin: How to be a woman
Moyes, Jojo: Ein ganzes halbes Jahr Moyes, Jojo: Ein ganz neues Leben
Ng, Celeste: Was ich euch nicht erzählte
Noll, Ingrid: Halali Noll, Ingrid: Hab und Gier
Orwell, George: 1984
Passmann, Sophie: Alte weiße Männer : ein Schlichtungsversuch
Pavic, Suzana: Am Ende bleibt der Schmerz und die Frage WARUM: Dynamik einer Borderline-Beziehung
Pehnt, Annette: Die schmutzige Frau (2023)
Pelny, Marlen: Warum wir noch hier sind (2024)
Picoult, Jodi: Und dennoch ist es Liebe Picoult, Jodi: Bis ans Ende der Geschichte Picoult, Jodi: Kleine große Schritte
Preußler, Otfried: Krabat
Primor, Avi: Süß und ehrenvoll
Rabinyan, Dorit: Wir sehen uns am Meer (2024)
Raich, Sarah: Hell und laut (2024) - bestes Buch des Jahres [Stand: 08/24]
Raich, Tanja: Jesolo Raich, Tanja: Schwerer als das Licht
Raich, Tanja (Hg.): Das Paradies ist weiblich (2024) - Miku Sophie Kühmel: Material - Kristof Magnusson: Die Sache mit dem Namen - Sophia Süßmilch: Die Matriarchin. Ein Abrechnung - Julia Korbik: Dreizehn - Gertraud Klemm: Der feuchte Traum - Linus Giese: Queertopia - Mareike Fallwickl: Tamina Blue - Emilia Roig: Das Ende der Unterdrückung
Ratzesberger, Pia: Plastik
Reisinger, Eva: Männer töten (2024)
Rooney, Sally: Normale Menschen (2023) Rooney, Sally: Gespräche mit Freunden (2023)
Rönicke, Katrin: Bitte freimachen: eine Anleitung zur Emanzipation (2021)
Rollinger, Maria: Milch besser nicht: Ein kritisches Lesebuch
Rosales, Carolin: Sexuell verfügbar
Roupenian, Kristen: Cat Person (2023)
Rowling, J. K.: Harry Potter und das verwunschene Kind; Ein plötzlicher Todesfall; HP 1-7; Die Märchen von Beedle dem Barden
Sanyal, Mithu: Vulva: Die Enthüllung des unsichtbaren Geschlechts (2023) Sanyal, Mithu: Identitti (2023)
Sarid, Yishai: Monster
Schätzing, Frank: Der Schwarm
Schäuble, Martin: Endland
Schlink, Bernhard: Der Vorleser
Schmitt, Caroline: Liebewesen (2024)
Schnarch, David: Die Psychologie sexueller Leidenschaft
Schweblin, Samanta: Hundert Augen
Seifert, Nicole: Frauenliteratur: abgewertet, vergessen, wiederentdeckt (2024)
Shelley, Mary: Frankenstein
Shpancer, Noam: Der gute Psychologe
Simsion, Graeme: Das Rosie-Projekt Simsion, Graeme: Der Rosie-Effekt
Stevenson, Robert Louis: Der seltsame Fall des Dr. Jekyll und Mr. Hyde
Stoker, Bram: Dracula
Stokowski, Margarete: Untenrum frei Stokowski, Margarete: Die letzten Tage des Patriarchats
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semnebune · 6 years ago
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Deși a fost creat cu ocazia Centenarului Marii Uniri, văzând Polifonic (Polyfon) la Haus für Poesie în Berlin, proiectul Muzeului Național al Literaturii Române în viziunea curatorială a Simonei Nastac, ajungi să simți că este și spectacolul micilor uniri.
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Versurile poeților Michael Astner, Andrei Dósa, Robert Gabriel Elekes, Matei Hutopila, Henriette Kemenes, Mihók Tamás, Aleksandar Stoicovici, Livia Ștefan și Victor Țvetov vorbesc despre un acasă individual, culminând cu un poem colectiv, multilingv, al cărui atelier de creație a fost coordonat de Claudiu Komartin.
Simona Nastac, autorul proiectului, prin atenta sa implicare, face din Polifonic un spectacol al unității.
Animațiile Ralucăi Popa reușesc să reprezinte cele mai sensibile nuanțe ale poeziilor, făcând publicul prezent și participativ într-o experiență nouă, multisenzorială.
Andrei Dósa stabilește ritmul respirator al publicului încă de la început: „inspir, / iespir, / persist, / la fel și trupul meu puternic / made în hungary”, dar și ritmul de chicotit atunci când publicul își rememorează concediile: „Te trimiteau în concediu / la mare și la munte / era ca-n rai nene!”
Îmi amintesc cum se zâmbea la București atunci când Robert Gabriel Elekes rostea avada kedavra și descria sinuciderea biluțelor din apa lui minerală, ca apoi, la Berlin (și nu numai) să împietrească atunci când venea vremea tatălui: „tatăl meu încolţeşte şi înfloreşte / aşteptând, ca-n fiecare an / să încolţesc şi să înfloresc împreună cu el.”
Doamnele care stăteau picior peste picior și grupurile de tineri au izbucnit, simultan, în râs atunci când Michael Astner mărturisea că ține morțiș să scrie o poezie despre Veneția.
Aleksandar Stoicovic face publicul să se încolăcească „pe cablurile de înaltă tensiune” unde „soarele alunecă”, dar tot el reasigură: „se vor aduna iar micile fericiri / așa cum se-adună gunoiul în siaje.”
Henriette Kemenes povestește cu neînfricarea Lizucăi din Dumbrava Minunată cum „pădurile vor / scoate un vuiet la unison și animalele mame / toate mă vor înfia”, în timp ce se respiră, sesizabil, mai greu, atunci când Livia Ștefan anunță fata care „pare foarte băută, câţiva stropi lipicioşi de bere se scurg pe picioarele ei lungi, pe pulpele albe”.
Matei Hutopila amintește acasă-ul  unde îl găsim „în genunchi, dinaintea pădurii ca într-o catedrală” , dar aflăm și cum „borîm pe nas și pe gură”, vers care face doamnele din public să ridice din sprâncene, ca apoi să se privească reciproc, zicându-și probabil pentru sine: Been there, done that.
Vica, bunica lui Mihok Tamas, înduioșează publicul berlinez atunci când poetul povestește: „îmi curăța merele de semințe, / mai spăla o dată fructele, le tăia și / mi le servea sub formă de cubulețe”,  recunoscând, mai apoi, cum „femeilor dichisite le fredonam / câte un cântecel unguresc, / flumoasă în toată legula, spuneam, / și le scoteam din buzunarele mele înfundate mici pokemoni / de pluș, iar femeilor urâte, limba”, reușind să stârnească printre femeile din public întrebarea: oare eu ce aș fi primit?
Poezia lui Victor Țvetov smulge un zâmbet discret chiar și celor mai încruntați spectatori: „bunica murise de ciroză şi mulţi din sat / și cîţiva medici repede au ajuns la concluzia / că alcoolul şi-a făcut efectul”, că apoi să se fie lăsăți să își (re)trăiască plecările: „ce vor face europenii ăia din tine / ceea ce nu a putut să facă un moldovean.”
Poemul colectiv cucerește chiar și cei mai stoici spectatori, domnii care veniseră fără a se aștepta că se vor amuza ori că vor nutri un sentiment de apartenență, își șterg, spre final, lentilele aburite ale ochelarilor de la atâta râs.
Și nu e doar atât, ei chiar înțeleg, își aduc aminte și, dacă i-ai întreba, poate ți-ar spune: polifonic.
Un spectacol performativ de poezie, de la care pleci mulțumind poeților, artistei Raluca Popa, Simonei Nastac și lui Claudiu Komartin și  pentru că l-au gândit în așa fel încât să fie și un spectacol al centenarului individual. Îți aduce bunicii mai aproape, prietenii din copilărie, îți retrăiești scindările, îți reamintești de tine mic și pleci un pic mai mare. E și despre tine.
În Berlin, o doamnă  pleacă zâmbind, după ce mulțumește pentru spectacol și spune cu hotărâre: „voi, voi, poeții, voi trebuie să mergeți să ne reprezentați la Bruxelles!”
Cristina Drăghici
Polifonic la Berlin Deși a fost creat cu ocazia Centenarului Marii Uniri, văzând Polifonic (Polyfon) la Haus für Poesie în Berlin, proiectul Muzeului Național al Literaturii Române în viziunea curatorială a Simonei Nastac, ajungi să simți că este și spectacolul 
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