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Appel à témoins pour retrouver Émile
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Printemps 1937, Hylewood, Canada (11/27)
L’alibi de Lola aurait dû la disculper immédiatement. Elle était avec moi dans le jardin toute l’après-midi, les voisins pouvaient en témoigner. Pourtant, cela ne suffisait pas à convaincre Agathon. Après tout, je m’étais absenté à plusieurs reprises quelques dizaines de minutes pour accueillir des visiteurs. Tout le temps qu’il fallait, à son sens, pour monter à l’étage, se quereller avec Lorita (le manque d’une substance à laquelle le corps s’est accoutumé ne provoque-t-il pas l’irritation ?), l’assassiner, maquiller le crime, redescendre avant que je ne revienne. Agathon quitta la chambre de ma sœur en lui laissant l’instruction stricte de n’en sortir sous aucun prétexte, et il verrouilla la porte pour s’assurer qu’on ne lui désobéirait pas.
Il partit ensuite houspiller ma femme dans la nurserie où elle s’était retirée pour bercer notre fille. Celle-ci devait être sensible, d’une manière ou d’une autre, à l’agitation qui régnait dans la maison, car elle semblait refuser catégoriquement de s’endormir.
[Transcription] Agathon LeBris : Irène. Irène LeBris : Agathon. J’espère que ton enquête avance. Agathon LeBris : Elle suit son cours, oui. Tu ne me sembles pas très affectée. Irène LeBris : Je suis affectée. Mais je ne vois pas l’intérêt de m’effondrer et de rester figée comme une paralytique. Il y a des affaires à régler, je les règle. Je fais, je me concentre sur l’utile. Agathon LeBris : Où étais-tu lorsque les plombs ont sauté ? Irène LeBris : Pourquoi ? Moi aussi, je suis suspecte ? Agathon LeBris : Tant qu’un coupable clair n’a pas été identifié, nous le sommes tous. Irène LeBris : Sauf toi, visiblement. Agathon LeBris : J’ai passé l’après-midi à lire dans la bibliothèque. Layla peut se porter garante facilement, je n’ai pas quitté son champ de vision jusqu’à ce qu’elle monte découvrir le corps. Irène LeBris : Tu as l’air bien sur la défensive, pour quelqu’un qui n’a rien à se reprocher. Agathon LeBris : Et toi, tu as l’air bien évasive, pour quelqu’un qui s’indigne du fait qu’on puisse la suspecter. Irène LeBris : Oh, Agathon, c’est une simple plaisanterie. Ne le prends pas si sérieusement. Si tu veux tout savoir, j’étais à la nurserie en train de m’occuper de ma fille. Avec Roseline qui pleurait à plein poumons, je n’ai même pas entendu Layla crier. Quand je suis descendue, je me suis étonnée de ne trouver personne, et c’est là que je vous ai trouvés tous rassemblés dans la même pièce. Tu es content ? Agathon LeBris : Est-ce que qui que ce soit peut en attester ? Irène LeBris : Roseline, mais je doute qu’elle soit une témoin très verbeuse. Agathon LeBris : Autant dire que personne ne peut confirmer ton alibi. Irène LeBris : Tu m’as bien dit que tu avais passé toute l’après-midi dans la bibliothèque et que c’est ce qui te permettait de confirmer l’innocence de Layla, non ? Agathon LeBris : Non, elle aurait très bien pu prétendre que son appel avait été coupé, monter à l’étage, tuer Lorita, faire sauter le courant, prétendre qu’elle venait de découvrir le corps. Ça ne confirme que mon innocence à moi. Irène LeBris : Donc ce que tu me dis, c’est qu’il n’aurait pas été possible de monter à l’étage sans passer derrière Layla, ou dans ton champs de vision. Agathon LeBris : Pas nécessairement. Absorbé par ma lecture, j’aurais très bien pu ne pas te voir. Irène LeBris : Certes, cependant… j’aurais dû passer dans la cuisine, où se trouvait Sonia, non ? Si j’étais descendue, elle m’aurait nécessairement entendue. Tu as vu le bruit que fait l’escalier de la cuisine ? Même le chat le fait grincer. Agathon LeBris : Je… Oui. En effet. Irène LeBris : Tu vois ?
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen4#Lucien Le Bris#Irène Bernard#Agathon Le Bris#Dolorès LeBris#Layla Bahar#Gizelle LeBris#Roseline LeBris#Lorita Donaldo#Sonia Houveau
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Le roi de Jérusalem
La lumière du crépuscule baignait Jérusalem d’une lueur dorée. Baudouin IV, roi de Jérusalem, se tenait à la balustrade de sa chambre, le cœur lourd mais l’esprit enivré par la beauté de son royaume. À 20 ans, il portait le poids du monde, mais aussi le fardeau cruel de sa maladie. La lèpre, cette ombre insidieuse, l’avait marqué bien trop tôt, rongeant lentement sa chair, le promettant à une fin précoce.
Souvent, la vue de la ville sacrée lui tirait des larmes d’admiration mêlées de mélancolie. Il fixa le dôme du Rocher, scintillant sous les derniers rayons du soleil, rappelant à son esprit l’énorme responsabilité qui pesait sur ses jeunes épaules. Jérusalem, ses ruelles étroites, ses bastions majestueux, ses marchés animés, tout cela serait un jour sans roi, sans défense. Qui veillerait sur cette cité bénie, sur ses habitants, s’il n’était plus là ?
Il se remémora les premiers jours de son accession au trône, l’enthousiasme du peuple, les promesses de paix et de prospérité. Mais cette euphorie avait été tempérée par les batailles incessantes et les complots qui se tramaient dans l’ombre. La pensée de ses conseillers, plus préoccupés par le pouvoir que par le bien-être du royaume, l’angoissait. Qui le remplacerait ? Quel héritier pourrait faire face aux défis de cette terre, alors qu’il savait qu’il ne pourrait pas voir ses 30 ans, que son corps trahissait chaque jour son esprit vaillant ?
Le vent s’engouffra doucement dans les cheveux du roi. Ses yeux se posèrent sur les collines en contrebas, où les oliviers dansaient, témoins silencieux des larmes et des rires de ceux qui avaient vécu ici avant lui. Baudouin ferma les yeux, s’imprégnant des sons de la ville : les appels des marchands, les rires des enfants, le chant des croyants au loin.
« Jérusalem, belle étoile, que serai-je sans toi ? » murmura-t-il, une tristesse palpable dans sa voix. Il savait que son amour pour cette terre serait son héritage, l’ancre de sa mémoire. Que le nom de Baudouin IV résonnerait dans les siècles à venir non pas comme un roi qui a échoué, mais comme un roi qui a aimé, qui a combattu, qui a rêvé pour son peuple.
Au moment où le soleil se couchait au-delà de l’horizon, Baudouin sentit une lueur d’espoir. Il élèverait toujours sa voix pour défendre Jérusalem. Même si sa vie était limitée, son amour et son rêve pour cette cité ne connaîtraient aucune frontière, aucune fin. Et dans l’obscurité de la nuit qui s’annonçait, il prendrait le temps d’y placer des étoiles, un par un, dans le ciel de son royaume.
La nuit tomba lentement sur Jérusalem, mais pour Baudouin, ce n'était qu'un nouveau chapitre à écrire, un combat à mener, une lumière à embrasser.
#baldwin iv#baudouin iv#king baldwin#leper king#fanfic#baldwin of jerusalem#king baldwin iv#roi baudouin iv
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Law & Love
Chapitre 2 : Sous Tension
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Le soleil matinal perçait à travers les stores du bureau d'Agatha, projetant des lignes d'ombre et de lumière sur les piles de dossiers empilées sur son bureau. Elle était arrivée tôt, bien avant ses collaborateurs, espérant que le calme relatif du matin l'aiderait à remettre de l'ordre dans son esprit.
Mais le calme ne venait pas.
La nuit avait été longue et agitée, ponctuée de flashbacks du bar, de Victoria et Diane, et, surtout, de la confrontation glaciale avec Jonathan. Le souvenir du regard de Victoria — ce mélange de défi et d'intensité — persistait dans son esprit, s'invitant là où il n'avait pas sa place.
Un léger coup frappé à la porte la sortit de ses pensées. Lilia Calderu entra, un dossier épais dans les mains et un sourire malicieux sur les lèvres.
« Tu es matinale aujourd'hui, Agatha. C'est ton nouveau truc ? Te torturer avec du café tiède et des piles de paperasse avant que tout le monde arrive ? »
Agatha esquissa un sourire fatigué. « Le travail ne se fait pas tout seul, Lilia. Qu'est-ce que tu as pour moi ? »
Lilia posa le dossier sur le bureau d'Agatha, ses sourcils se haussant légèrement comme pour souligner son importance. « Une nouvelle affaire, et pas des moindres. Une grosse société est accusée d'intimidation de témoins et de fraude. Ils veulent que notre cabinet les défende. »
Agatha ouvrit le dossier, parcourant rapidement les premières lignes. Ses sourcils se froncèrent. « Une multinationale accusée de corruption... Ce genre d'affaire attire toujours les projecteurs. Pourquoi on devrait se mouiller pour eux ? »
Lilia croisa les bras, penchant légèrement la tête. « Parce que gagner ce genre de procès pourrait nous apporter des contrats encore plus juteux. Et, je ne vais pas te mentir, battre Victoria et Diane sur ce terrain serait savoureux. »
À l'entente du nom de Victoria, Agatha releva les yeux. « Elles sont sur l'affaire ? »
Lilia hocha la tête. « Elles représentent un témoin clé, une ancienne employée de l'entreprise qui joue les lanceuses d'alerte. C'est une bataille à venir, Agatha, et ça va être intense. »
Agatha referma le dossier d'un geste sec. Son instinct lui disait de refuser, mais sa fierté refusait de laisser une nouvelle victoire à Victoria.
« Très bien. On prend le dossier, » dit-elle finalement, sa voix ferme.
Lilia sourit, puis recula vers la porte. « Je savais que tu ne résisterais pas. Prépare-toi, ça va chauffer. »
Lorsque la porte se referma, Agatha resta un moment immobile. Cette affaire allait être plus qu'un simple affrontement juridique. Elle le sentait déjà.
Le souvenir du regard de Victoria, mêlé à la douleur encore vive de la trahison de Jonathan, formait un cocktail dangereux. Pour la première fois depuis longtemps, Agatha n'était pas sûre d'être totalement en contrôle.
༻﹡༺
Le soleil matinal illuminait également le bureau spacieux de Victoria, baigné dans des teintes dorées. Elle était assise derrière son bureau, une tasse de café à moitié vide posée à côté d'un épais dossier. Ses lunettes glissèrent légèrement sur son nez alors qu'elle lisait attentivement un rapport.
Le bruit de talons claquant sur le sol annonça l'arrivée de Diane Lockhart, élégante comme toujours, dans un tailleur crème parfaitement coupé. Elle entra sans frapper, un sourire complice sur les lèvres et un dossier sous le bras.
« Toujours plongée dans ton travail dès le matin, à ce que je vois, » lança Diane en posant son dossier sur le bureau de Victoria.
Victoria releva les yeux et retira ses lunettes. « Et toi, Diane, toujours prête à me donner plus de boulot ? » Elle esquissa un sourire, visiblement de bonne humeur malgré son sarcasme.
Diane s'assit en face de Victoria, croisant élégamment les jambes. « Je préfère appeler ça une opportunité. Notre lanceuse d'alerte a des informations explosives, mais elle n'est pas en sécurité. L'entreprise que nous affrontons joue visiblement très sale. »
Victoria feuilleta rapidement les premières pages du dossier, son expression se durcissant au fur et à mesure qu'elle lisait. « Intimidation de témoins... menaces anonymes... Bien sûr qu'ils jouent sale. Ces gens n'hésiteront pas à tout détruire pour sauver leur réputation. »
Diane observa Victoria avec une lueur d'admiration. « C'est pour ça que je voulais que tu prennes cette affaire. Tu as l'instinct et la ténacité qu'il faut pour gérer ce genre de situation. »
Victoria releva les yeux, un sourire presque timide se dessinant sur ses lèvres. « Merci pour la confiance. Je suppose qu'on va leur montrer ce qu'on vaut. »
Diane s'approcha légèrement, posant une main sur le dossier. « Ce ne sera pas facile, surtout avec Agatha Harkness en face. Elle est redoutable. »
À l'entente du nom d'Agatha, un éclat étrange passa dans les yeux de Victoria. Elle masqua son trouble en buvant une gorgée de café.
Diane ne manqua pas ce détail. Elle pencha la tête, un sourire malicieux aux lèvres. « Oh... Agatha Harkness. Je vois que le nom évoque quelque chose chez toi. »
Victoria releva les yeux, jouant l'indifférence. « Elle est talentueuse, je ne vais pas le nier. Mais c'est une rivale comme une autre. »
Diane haussa un sourcil, pas convaincue. « Vraiment ? Parce que la façon dont tu parles d'elle... ça sonne un peu plus personnel. »
Victoria se contenta de sourire en coin, ne confirmant ni ne démentant l'insinuation. « Peut-être que je trouve intéressant de la battre, tout simplement. »
Diane rit doucement, se levant de sa chaise. « Très bien, garde tes secrets. Mais sois prudente, Victoria. Ce genre de rivalité peut devenir... distrayante. »
Victoria la regarda partir, le sourire de Diane lui restant en tête. Distrayante ? Elle ne pouvait pas nier que quelque chose chez Agatha la troublait.
Elle reposa son café et se pencha sur le dossier, essayant de se concentrer sur l'affaire à venir. Mais l'image d'Agatha — son assurance, son regard froid, sa prestance dans la salle d'audience — lui revenait sans cesse en mémoire.
༻﹡༺
Agatha feuilleta le dossier posé devant elle, son regard aiguisé scrutant chaque ligne avec une attention méticuleuse. Les premières recherches menées par son équipe mettaient en lumière une affaire bien plus trouble qu'elle ne l'avait anticipé.
La multinationale qu'ils devaient défendre n'était pas seulement accusée de corruption, mais aussi de pressions exercées sur plusieurs témoins clés, allant jusqu'à des menaces à peine voilées. Cela ne figurait pas directement dans les documents officiels, bien sûr. Tout était soigneusement dissimulé, mais Agatha savait reconnaître les signes d'un client prêt à tout pour protéger ses intérêts.
Elle referma le dossier avec un soupir, croisant les bras et s'adossant dans son fauteuil en cuir. Un léger froncement barra son front. Défendre une entreprise avec de telles accusations posait une question d'éthique. Cela allait à l'encontre de ses propres valeurs.
Mais le jeu était dangereux, et la tentation de s'opposer à Victoria — de lui ravir une victoire éclatante — pesait lourd dans la balance. La victoire avait un prix, et dans le monde juridique, ce prix impliquait souvent d'enfouir ses scrupules.
Lilia entra à ce moment, tenant une tasse de café et quelques nouvelles pièces pour le dossier. « J'ai des éléments supplémentaires sur l'entreprise, » dit-elle en posant les documents sur le bureau. « On dirait qu'ils ont utilisé des intermédiaires pour éviter que les pressions sur les témoins ne remontent directement à eux. Malin, mais on peut deviner la chaîne. »
Agatha hocha la tête, prenant les documents et les feuilletant rapidement. « Cela reste de l'intimidation. Une zone grise, mais une zone que je n'aime pas traverser. »
Lilia haussa un sourcil, posant ses mains sur le bord du bureau. « Mais on le fait, non ? Tu veux gagner, Agatha. Et battre Grant et Lockhart sur une affaire comme celle-ci, c'est le genre de victoire qui reste dans les annales. »
Agatha releva les yeux, son regard perçant se posant sur Lilia. Elle savait que sa collaboratrice avait raison, mais cela n'effaçait pas les doutes qui grondaient en elle.
« Si on défend cette entreprise, il faudra s'assurer qu'aucune preuve d'intimidation ne refait surface, » dit-elle finalement, sa voix froide et déterminée. « Et il va falloir creuser. Je veux des informations sur le témoin clé de Victoria, cette lanceuse d'alerte. »
Lilia esquissa un sourire satisfait. « Je savais que tu serais prête à jouer le jeu. »
Mais alors qu'elle quittait le bureau, Agatha resta immobile, le regard perdu dans le vide. Une part d'elle-même n'était pas certaine de pouvoir justifier ses choix. Mais une autre, plus profonde, savait que l'affrontement avec Victoria allait dépasser le simple cadre professionnel.
༻﹡༺
Agatha frappa doucement à la porte du bureau de Victoria, un épais dossier à la main. Elle savait que ce qu'elle s'apprêtait à faire n'était pas une faveur, mais une obligation juridique. Les preuves récemment découvertes dans le cadre de l'affaire devaient être partagées avec la partie adverse. Pourtant, elle n'était pas particulièrement enchantée à l'idée de se retrouver face à Victoria si tôt dans la journée.
« Entrez, » répondit la voix claire et assurée de Victoria de l'autre côté.
Agatha ouvrit la porte avec son calme habituel, un sourire presque imperceptible sur les lèvres. Victoria était assise derrière son bureau, ses lunettes reposant négligemment sur des papiers qu'elle était en train de lire. En levant les yeux et en apercevant Agatha, elle croisa les bras, affichant une expression sarcastique.
« Eh bien, eh bien, eh bien, si ce n'est pas la personne la plus méprisable de toute cette terre... » lança Victoria, un sourire en coin.
Agatha ferma la porte derrière elle et avança, posant le dossier sur le bureau de Victoria avec un geste contrôlé, mais non dénué d'élégance. Elle pencha légèrement la tête, répondant avec une fausse douceur :
« Chérie, je sais que je suis ta préférée. Pas besoin de faire semblant. »
Victoria arqua un sourcil, amusée par la réplique, mais elle ne se laissa pas démonter. Elle ouvrit le dossier d'un geste lent, feuilletant rapidement les documents. « Alors, c'est quoi cette fois ? Des preuves surprises que vous avez miraculeusement découvertes au dernier moment ? »
« Oh, pas du tout, » répondit Agatha en s'asseyant sur la chaise en face du bureau, croisant les jambes avec aisance. « Juste une preuve de plus que tes témoins n'ont pas les mains aussi propres que tu le prétends. »
Victoria fronça légèrement les sourcils en parcourant les pages. « Intéressant... mais ça ne suffira pas à te faire gagner, Agatha. Tu devrais le savoir. »
Agatha haussa les épaules, le sourire toujours planté sur son visage. « Peut-être pas, mais je crois au pouvoir de la vérité. Même si elle peut être un peu... inconfortable pour certains. »
Victoria referma le dossier et posa ses coudes sur son bureau, appuyant son menton sur ses mains jointes. Elle fixait Agatha, son regard plus doux, mais toujours perçant.
« Tu joues un jeu dangereux, Harkness. Surtout avec cette affaire. »
Agatha se leva, se penchant légèrement vers le bureau, ses yeux bleus fixant Victoria avec intensité. « Et c'est pour ça que tu m'aimes autant, n'est-ce pas ? Parce que je n'ai pas peur de jouer. »
Victoria la regarda partir, incapable de réprimer un sourire malgré elle. Derrière ses airs d'agacement, une étrange admiration — peut-être même quelque chose de plus profond — s'installait. Mais elle savait que tout cela compliquerait davantage une affaire déjà explosive.
༻﹡༺
Le tribunal était bondé, l'atmosphère tendue. Agatha Harkness et Victoria Grant se faisaient face dans la salle d'audience, leurs regards rivés l'un sur l'autre, étincelants de défi. Elles étaient comme deux forces opposées, prêtes à s'affronter dans une joute verbale qui promettait d'être mémorable.
Victoria, vêtue d'un tailleur gris perle impeccable, était à la barre, exposant les éléments centraux de son argumentation. Sa voix était calme, posée, mais chaque mot portait une autorité indiscutable.
« Votre Honneur, mon témoin n'a rien à cacher. Elle a agi par conscience morale, mettant en péril sa sécurité personnelle pour révéler des pratiques répréhensibles. Ce tribunal ne doit pas permettre que son intégrité soit remise en question par des insinuations sans fondement. »
Agatha, assise à sa table, croisa les jambes et esquissa un sourire fin, presque moqueur. Puis, se levant lentement, elle s'avança pour s'adresser au juge.
« Objection, Votre Honneur, » déclara-t-elle, sa voix froide et incisive. « Maître Grant confond plaidoirie et argumentation factuelle. Ce tribunal ne se nourrit pas d'émotions, mais de preuves tangibles. »
Le juge haussa un sourcil, observant Victoria. « Objection retenue. Maître Grant, concentrez-vous sur les faits. »
Victoria ne flancha pas, bien que sa mâchoire se soit légèrement crispée. Elle tourna brièvement la tête vers Agatha, lui lançant un regard rempli de défi.
Quelques instants plus tard, Agatha prit la parole pour le contre-interrogatoire du témoin clé de Victoria, une femme visiblement nerveuse qui évitait le regard de l'avocate.
Agatha, droite et imposante, avançait lentement vers la barre, ses talons résonnant sur le sol de la salle. Son ton était neutre, presque doux, mais chacun de ses mots était affûté.
« Mme Greyson, vous avez déclaré avoir été témoin d'intimidations répétées au sein de l'entreprise. À quelle date précise cela s'est-il produit ? »
La témoin hésita, cherchant ses mots. « C'était... en avril de l'année dernière, il me semble. »
Agatha esquissa un sourire calculé, attrapant un document sur la table de la défense. Elle s'approcha, tenant la feuille devant elle comme une arme.
« Avril, dites-vous ? Pourtant, selon vos propres relevés d'emploi, vous étiez en congé maternité durant cette période. Vous ne travailliez même pas pour l'entreprise à ce moment-là. »
Un murmure parcourut la salle d'audience. Victoria, assise à sa table, fronça légèrement les sourcils avant de se lever rapidement.
« Objection, » intervint-elle, sa voix ferme. « La défense dénature les faits. Une simple erreur de date ne saurait invalider l'ensemble du témoignage. »
Agatha se tourna vers le juge, son sourire léger trahissant sa satisfaction.
« Votre Honneur, cette incohérence est essentielle. Si Mme Greyson ne peut pas se souvenir correctement d'un détail aussi crucial, comment peut-on accorder du crédit à son témoignage ? »
Le juge hocha la tête après un moment de réflexion. « Objection rejetée. Vous pouvez continuer, Maître Harkness. »
Agatha inclina légèrement la tête, un triomphe discret dans le regard. Elle jeta un coup d'œil à Victoria, captant l'éclat d'irritation dans ses yeux.
L'audience continua dans une tension palpable, les objections fusant de part et d'autre. Agatha, incisive et calculatrice, cherchait chaque faille possible dans les arguments de Victoria.
Mais Victoria, imperturbable, ripostait avec autant de force, utilisant chaque opportunité pour réaffirmer ses points.
Le combat entre elles n'était pas seulement une affaire de droit. C'était une bataille d'ego, de fierté, et peut-être, quelque part, une danse subtile d'attraction et de rivalité qui dépassait les murs du tribunal.
La salle d'audience était en pleine effervescence. Victoria Grant se tenait debout, droite et confiante, face au témoin clé de l'affaire. Chaque mot qu'elle prononçait était clair, précis, et pesé avec soin, comme si elle jouait une symphonie argumentative.
« Alors, Mme Parker, pour être parfaitement claire, vous affirmez avoir été directement témoin des agissements de votre ex-mari avant sa disparition ? » demanda Victoria, sa voix posée, mais implacable.
Mme Parker, visiblement nerveuse, hocha la tête. « Oui, il était... agressif, verbalement, et parfois même physiquement. C'est pour ça que je— »
« Merci, » coupa doucement Victoria, contrôlant parfaitement le rythme du témoignage. Elle fit quelques pas en arrière pour marquer une pause, laissant les mots flotter dans l'air.
C'est alors que, presque imperceptiblement, son regard glissa vers Agatha. Ce n'était pas un regard moqueur ou empreint de défi, comme elle en avait l'habitude. Cette fois, ses yeux bruns s'adoucirent, quelque chose de presque... admiratif s'y reflétant.
Agatha, qui observait jusque-là les échanges avec son habituel masque de froideur professionnelle, sentit une pointe de chaleur dans ce regard. Une chaleur qu'elle ne s'attendait pas à recevoir de Victoria, encore moins ici, dans cette arène où elles étaient supposées être adversaires.
Cela dura à peine une seconde, mais c'était suffisant pour déstabiliser Agatha. Elle redressa légèrement les épaules, cherchant à réaffirmer son contrôle. Pourtant, un léger tremblement dans ses doigts trahissait l'effet de ce moment inattendu.
Victoria, comme si de rien n'était, reporta son attention sur le témoin, reprenant son interrogatoire avec la même intensité. Mais Agatha, désormais troublée, avait du mal à chasser ce regard de son esprit.
Elle se pencha légèrement vers Lilia, qui prenait des notes à côté d'elle.
« Ça va ? » murmura Lilia, remarquant la tension inhabituelle dans l'attitude d'Agatha.
« Très bien, » répondit Agatha sèchement, bien que son ton manquait de sa froide assurance habituelle.
Le reste de l'audience se poursuivit sans accroc visible, mais dans l'esprit d'Agatha, ce regard de Victoria continuait de résonner. Ce n'était pas un geste calculé, elle en était certaine. Et cela rendait l'échange encore plus perturbant.
Pour la première fois depuis longtemps, Agatha Harkness, la redoutable avocate connue pour son contrôle inébranlable, se sentait vulnérable — et cela venait de son adversaire la plus féroce.
L'audience venait de se terminer, et la victoire d'Agatha était incontestable. Alors qu'elle rangeait ses affaires avec une satisfaction froide, Victoria observait discrètement la scène depuis sa table, son expression indéchiffrable.
Dans les couloirs du tribunal, Agatha marchait d'un pas rapide, le claquement de ses talons résonnant contre le carrelage poli. Elle tenait son sac d'une main ferme, mais ses pensées étaient ailleurs, toujours occupées à savourer sa victoire.
« Bravo, Maître Harkness, » lança une voix familière derrière elle.
Agatha se retourna pour voir Victoria appuyée contre le mur, un sourire en coin. Son allure était désinvolte, mais son regard brillait d'une lueur piquante.
« Ah, Maître Grant, » répondit Agatha avec un sourire aussi glacé que charmant. « Je pensais que vous seriez déjà partie. Mais je suppose qu'il vous fallait une leçon supplémentaire sur comment gagner une affaire. »
Victoria se redressa et croisa les bras, avançant de quelques pas pour réduire la distance entre elles. « Profitez bien de votre victoire, Agatha. Je dois admettre que c'était une belle performance. Mais ne vous habituez pas trop à ça, le tribunal a tendance à préférer les gagnants constants. »
Agatha fronça légèrement les sourcils, piquée par la remarque. « Vous savez, Victoria, votre arrogance est fascinante. J'imagine que ça compense vos récents échecs. »
Le sourire de Victoria vacilla un instant, mais elle se reprit rapidement. Cependant, son ton changea, devenant un peu plus sérieux.
« Peut-être. Mais au moins, je ne joue pas un rôle en dehors du tribunal. Vous êtes aussi rigide dans votre vie personnelle que vous l'êtes ici. Ça ne doit pas être facile. »
Les mots touchèrent une corde sensible chez Agatha. Elle détourna brièvement le regard, son masque d'assurance se fissurant légèrement.
« Rigide ? » répéta-t-elle, sa voix plus basse. « Si vous saviez... »
Victoria, intriguée, fronça les sourcils. « Si je savais quoi ? »
Agatha hésita, se maudissant intérieurement pour avoir laissé paraître une brèche dans son armure. Pourtant, quelque chose dans le regard de Victoria, un mélange d'intérêt sincère et de défi, l'incita à parler, même à contrecœur.
« Disons simplement que jongler entre un mari infidèle et des collègues qui attendent de moi que je sois parfaite, ça ne laisse pas beaucoup de place pour... la flexibilité. »
Victoria resta silencieuse, surprise par cette confession inattendue. Son expression devint plus douce, moins teintée de rivalité.
« Ça ne doit pas être facile, » dit-elle enfin, sa voix presque compatissante.
Agatha redressa immédiatement la tête, se rappelant qu'elle n'avait aucune intention de s'apitoyer sur elle-même devant Victoria. Elle esquissa un sourire froid pour masquer son trouble.
« Oh, ne vous inquiétez pas pour moi, Grant. J'ai l'habitude de gérer des choses bien plus compliquées que des adversaires comme vous. »
Victoria ne répondit pas, mais son regard suivit Agatha alors qu'elle s'éloignait, plus troublée qu'elle ne voulait l'admettre. Pour la première fois, elle avait vu une facette vulnérable de son adversaire — une facette qu'elle ne pouvait pas oublier.
༻﹡༺
Agatha ouvrit la porte de son appartement avec un soupir. La journée avait été longue, et même la satisfaction de sa victoire au tribunal semblait fade face au poids qui pesait sur ses épaules.
Dans le salon, Jonathan l'attendait, assis sur le canapé, une expression contrite sur le visage.
« Agatha, » commença-t-il doucement en se levant, les mains tendues vers elle. « Je suis désolé. Je sais que j'ai fait une erreur, mais... on peut arranger les choses, non ? »
Elle posa son sac sur la table d'entrée, le regardant avec une froideur qui semblait geler l'air autour d'eux.
« Une erreur ? » répondit-elle d'une voix tranchante. « Tromper sa femme, c'est une erreur ? »
Jonathan baissa les yeux, visiblement mal à l'aise. « Je ne vais pas me justifier, d'accord ? Mais tu n'es pas parfaite non plus, Agatha. Tu es tellement... distante. Toujours absorbée par ton travail, comme si rien d'autre n'avait d'importance. »
Agatha croisa les bras, la colère grondant en elle. « Oh, alors c'est ma faute maintenant ? Parce que j'ai des ambitions ? Parce que je me bats pour quelque chose qui me tient à cœur ? C'est pour ça que tu es allé dans le lit d'une autre ? »
Jonathan leva les mains en signe de défense. « Ce n'est pas ce que je dis ! Mais tu sais aussi bien que moi que notre mariage n'a pas été une priorité pour toi depuis des années. Tout tourne autour de ta carrière, de tes affaires, de ta fierté ! Et moi, où est-ce que je me situe dans tout ça ? »
Les mots la frappèrent, mais elle ne laissa rien paraître. Elle inspira profondément, son visage un masque d'impassibilité.
« Tu te situes exactement là où tu as choisi d'être, Jonathan, » répondit-elle froidement. « Dans une position que tu as détruite toi-même. Tu veux que je mette ma vie en pause pour te donner toute mon attention ? Peut-être que tu aurais dû y réfléchir avant de me trahir. »
Il secoua la tête, frustré. « Alors quoi ? On abandonne tout ? Tu veux divorcer, c'est ça ? »
Agatha resta silencieuse un instant, les bras toujours croisés, avant de répondre.
« Non, » dit-elle calmement. « On reste ensemble. Officiellement. Mais ne t'attends pas à ce que je fasse semblant. Plus maintenant. »
Jonathan la regarda, choqué, mais elle n'attendit pas sa réponse. Elle tourna les talons et se dirigea vers leur chambre, claquant la porte derrière elle.
Dans le silence qui suivit, Jonathan resta debout dans le salon, seul, réalisant que s'il espérait une réconciliation, il devrait peut-être la chercher ailleurs.
Agatha était affalée sur le canapé, une coupe de vin à la main, les pensées lourdes après la confrontation avec Jonathan. Elle fixait son téléphone posé sur la table basse quand il se mit à vibrer.
Lilia Calderu.
Agatha soupira légèrement, hésitant une seconde avant de décrocher.
« Lilia, » répondit-elle d'un ton neutre.
« Agatha ! » La voix de Lilia était joyeuse, presque chantante. « Félicitations encore pour ta victoire aujourd'hui ! Je savais que tu écraserais Maître Grant. »
Un sourire discret effleura les lèvres d'Agatha. « Merci, mais je n'ai fait que mon travail. Rien de particulièrement extraordinaire. »
« Ne sois pas si modeste, » insista Lilia. « C'était brillant, et tu le sais. »
Agatha bascula légèrement sa tête en arrière, soupirant. « Bon, qu'est-ce que tu veux, Lilia ? Je sens que tu ne m'appelles pas juste pour flatter mon ego. »
« En effet, » répondit Lilia avec malice. « Tu vas sortir avec moi ce soir. »
Agatha fronça les sourcils, s'asseyant un peu plus droite. « Sortir ? Pourquoi est-ce que je ferais ça ? »
« Parce qu'il faut célébrer cette victoire, évidemment ! Un dîner entre collègues, rien de plus. Tu as besoin de te détendre, Agatha. Et ne commence pas à trouver des excuses. »
Agatha roula des yeux, déjà exaspérée. « Lilia, je n'ai pas la tête à ça. J'ai eu une journée épuisante, et franchement, je préfère rester chez moi. »
Lilia ne se laissa pas décourager. « Écoute, je ne te laisse pas le choix. Tu as besoin de prendre l'air, et je refuse de te laisser t'enfermer dans ta grotte avec une bouteille de vin. Ce n'est pas négociable. »
Agatha haussa un sourcil, impressionnée malgré elle par l'insistance de sa collaboratrice. « Et si je te dis non ? »
« Alors je viens te chercher chez toi, et je te traîne dehors, » répliqua Lilia, déterminée.
Un éclat de rire involontaire échappa à Agatha. « Tu es impossible. »
« Et toi, tu es bien trop sérieuse, » répliqua Lilia sans hésiter. « Allez, une heure, pas plus. Je promets de te laisser tranquille après. »
Agatha soupira, réalisant qu'elle n'allait pas gagner cette bataille. « Très bien, mais uniquement parce que je n'ai pas envie que tu débarques chez moi. »
« Parfait ! Je passe te prendre dans une heure. Habille-toi bien, je t'emmène dans un endroit chic. »
Agatha s'apprêtait à protester, mais Lilia avait déjà raccroché. Elle fixa son téléphone, secouant la tête avec un mélange d'amusement et d'agacement.
« Une vraie tornade, » murmura-t-elle en se levant pour se préparer.
༻﹡༺
Le restaurant était élégant, éclairé par des chandelles douces qui créaient une ambiance intime. Agatha et Lilia avaient trouvé une table près de la fenêtre, un coin discret où elles pouvaient discuter sans être dérangées. Lilia était, comme toujours, pleine d'énergie, lançant des anecdotes et des blagues pour détendre l'atmosphère. Agatha, bien qu'un peu plus calme, appréciait le répit après une journée aussi intense.
Tout se passait bien jusqu'à ce qu'Agatha aperçoive, du coin de l'œil, une silhouette familière entrer dans la salle. Elle se figea, son regard se durcissant immédiatement en reconnaissant Victoria Grant, suivie de Diane Lockhart, sa complice de toujours.
Diane, avec son élégance habituelle, avait l'air détendue, tandis que Victoria semblait un peu plus concentrée, mais son sourire était indéniablement chaleureux. Agatha sentit une étrange montée de tension dans son estomac. Elle se détourna instinctivement, espérant que les deux femmes ne la remarqueraient pas, mais c'était peine perdue.
« Agatha, » dit Lilia en jetant un coup d'œil vers la porte d'entrée. « Regarde qui voilà. »
Agatha n'eut d'autre choix que de se retourner. Le regard de Victoria croisa le sien à cet instant précis, et un petit sourire curieux s'afficha sur son visage. Diane, quant à elle, sourit poliment à Agatha, mais ce n'était pas le même genre de sourire. C'était plus... distant, comme si quelque chose d'invisible se jouait entre elles.
Victoria, d'un geste fluide, se dirigea vers leur table avec Diane, sans vraiment demander si cela dérangeait Agatha. Elle s'arrêta à quelques pas, son regard fixe, mais cette fois-ci, il y avait quelque chose de plus léger, comme un défi implicite.
« Ma chère Agatha, quelle surprise de vous voir ici, » lança Victoria, sa voix légèrement moqueuse mais douce. « Vous saviez que ce restaurant est un de mes favoris ? »
Diane resta en retrait, observant la scène avec un intérêt discret, ses bras croisés sur sa poitrine.
Agatha se força à sourire. « Je vois. Une coïncidence étrange. Mais je ne vous dérange pas, je suppose. »
Victoria esquissa un sourire en coin, comme si elle avait anticipé la réaction d'Agatha. « Pas du tout. Nous étions justement en train de discuter des dernières affaires. Diane et moi avons quelques idées sur un cas à venir. »
Lilia, perçant l'atmosphère tendue, lança une remarque. « Oh, vous travaillez ensemble, alors ? »
Diane hocha légèrement la tête. « Oui, effectivement. Parfois, une collaboration entre les meilleurs est nécessaire. » Elle s'adressa directement à Agatha, comme pour tester sa réaction. « Vous ne trouvez pas ? »
Agatha sentit la morsure de l'ironie dans les mots de Diane, comme si elle cherchait à l'humilier subtilement. Elle prit une inspiration profonde avant de répondre, le regard plus glacé que jamais. « Oh, je n'en doute pas, Diane. Quand l'occasion se présente, il est en effet intéressant de collaborer avec des... pairs. »
Victoria, perçant l'ambiance tendue, s'avança un peu plus, son sourire se faisant plus doux mais toujours empreint de cette lueur défiant. « Vous avez l'air un peu tendue, Agatha. Un verre pourrait détendre l'atmosphère. Que diriez-vous ? »
Agatha, bien qu'intérieurement perturbée, se redressa fièrement. « Non merci. Ce n'est pas nécessaire. »
Le silence qui s'installa fut lourd de non-dits. Lilia, sentant la tension, posa sa main sur le bras d'Agatha pour la calmer.
Victoria, voyant que l'ambiance n'évoluait pas comme elle l'espérait, tourna alors son attention vers Diane. « Allons nous asseoir, Diane. Nous allons laisser Agatha à ses affaires. »
Diane acquiesça et se tourna vers Agatha. « Peut-être une autre fois, Agatha. » Elle lança un dernier regard à Agatha avant de suivre Victoria vers leur table.
Agatha, bien que soulagée de voir les deux femmes s'éloigner, ne pouvait ignorer la vague de frustration qui déferlait en elle. Elle savait que quelque chose se jouait entre Victoria et Diane, mais la complicité évidente entre elles la dérangeait plus qu'elle ne voulait l'admettre. La soirée n'avait définitivement pas pris le tour qu'elle espérait, et malgré la présence de Lilia à ses côtés, elle ne pouvait chasser cette sensation d'être observée, jugée, et, au fond, de se sentir vulnérable.
༻﹡༺
Agatha s'assit dans son salon, les lumières tamisées créant une atmosphère paisible, presque irréelle après la tumultueuse journée qu'elle venait de vivre. L'odeur subtile du vin dans l'air, le bruit lointain de la ville en dehors de sa fenêtre... tout semblait calme, et pourtant, son esprit était en pleine ébullition.
Elle avait quitté le restaurant après avoir croisé Victoria et Diane, mais la soirée n'avait pas eu le goût qu'elle en attendait. Lilia, joyeuse et insouciante, avait voulu célébrer leur victoire au tribunal, mais Agatha n'avait pas pu s'empêcher de penser à autre chose. À Victoria.
Assise seule, ses jambes croisées, Agatha observa ses mains sans vraiment les voir. Elle n'avait pas voulu l'admettre à haute voix, même dans le silence de son appartement. Mais plus la soirée avançait, plus elle se rendait compte de quelque chose qu'elle n'avait jamais envisagé avant : elle était attirée par Victoria Grant.
Le simple souvenir du regard que Victoria lui avait lancé dans le restaurant lui fit frissonner. Ce n'était pas un regard de défi, ni même de mépris, comme elle l'aurait imaginé. Non, c'était un regard de compréhension, de curiosité... de désir ? Agatha secoua la tête, comme pour chasser cette pensée gênante, mais elle savait que ce n'était pas aussi simple.
Elle se leva brusquement, se dirigeant vers la fenêtre. Le monde dehors continuait de tourner, ignorant les tourments internes qui la rongeaient. La lumière des réverbères se reflétait sur les rues mouillées, les voitures passaient, les gens marchaient, comme si rien ne venait troubler l'ordre des choses. Mais Agatha savait que, pour elle, quelque chose avait changé. Elle ne pouvait plus faire semblant de ne pas ressentir cette attirance grandissante.
Elle se tourna vers son téléphone, posant ses yeux sur le message de Jonathan. Il s'excusait à nouveau, encore et encore. Mais à quoi cela servait-il, vraiment ? Leur mariage était déjà brisé, et même si elle se donnait encore des raisons de continuer, quelque chose en elle savait que les fissures ne se refermeraient pas. Elle n'arrivait pas à lui pardonner. Et ce soir, il n'était pas l'homme qu'elle voulait.
La pensée de Victoria, de son regard, de son sourire en coin, fit remonter une vague de chaleur en elle. Elle soupira et se laissa tomber sur le canapé, fermant les yeux un instant. Comment pouvait-elle gérer tout cela ? Son mariage, sa carrière, et maintenant cette attraction pour une autre femme, une rivale ?
Elle s'étira, se relevant enfin, prenant un instant pour se ressaisir. L'espace autour d'elle semblait si vaste, si silencieux, comme si tout était suspendu dans l'attente. Elle n'avait pas envie de repenser à tout ce qui la tourmentait, mais la réalité, aussi désagréable soit-elle, s'imposait. La vérité, c'était qu'elle était perdue, entre la loyauté qu'elle ressentait encore pour Jonathan et l'attirance qu'elle éprouvait pour Victoria.
Agatha se regarda dans le miroir de l'entrée, ses yeux sombres se posant sur son propre reflet. Qui était-elle réellement en ce moment ? Une avocate déterminée, prête à tout pour gagner, ou une femme qui se perdait dans des sentiments qu'elle n'avait jamais voulu laisser émerger ?
Elle se détourna du miroir, en proie à un tourbillon de pensées contradictoires. La soirée avait beau être terminée, la vraie bataille était en train de commencer, dans son esprit.
Le téléphone d'Agatha vibra à nouveau, l'écran éclairant son visage pensif. Elle s'empressa de le saisir, un frisson d'anticipation lui traversant le corps. Le message de Victoria était là, direct, sans détour.
Victoria Grant :
"La prochaine fois, au lieu de nous regarder de travers avec Diane, tu pourrais venir t'asseoir à notre table. On pourrait discuter, sans les jugements habituels. Qui sait, peut-être que tu apprécierais la compagnie."
Agatha sentit un frisson parcourir son dos en lisant ces mots. Ce n'était pas seulement une invitation à discuter. C'était un défi, une manière pour Victoria de jouer avec ses attentes et de brouiller les frontières entre l'amitié et la compétition. Cette proposition de « s'asseoir à leur table » était subtile, presque familière, et laissait entrevoir une complicité qu'Agatha n'était pas sûre d'être prête à explorer.
Elle relâcha son souffle, le regard fixé sur l'écran. Que voulait réellement Victoria ? Et plus encore, que voulait-elle elle-même ? Depuis leur rencontre, Agatha se retrouvait à jongler avec une série de sentiments qu'elle n'avait pas l'habitude d'affronter. De la rivalité professionnelle à l'attirance pure et simple, en passant par une curiosité croissante pour cette femme qui ne cessait de la surprendre.
Agatha :
"Tu sais que ce genre de conversation peut être dangereuse, n'est-ce pas ?"
Elle hésita une seconde avant d'envoyer le message, se demandant si elle venait d'ouvrir une porte qu'il serait difficile de refermer. Mais une part d'elle savait que, qu'elle le veuille ou non, elle se retrouvait face à un choix qui dépassait la simple compétition. Il s'agissait de quelque chose de plus intime, de plus irréversible.
Elle attendit, le pouls battant dans sa gorge. Le message envoyé, elle ne pouvait plus revenir en arrière.
Le téléphone d'Agatha vibra à nouveau presque instantanément. Elle saisit l'appareil, son cœur battant un peu plus vite, et lut la réponse de Victoria.
Victoria Grant :
"Tu as raison, peut-être que ça pourrait être dangereux... mais parfois, ce sont les choses les plus risquées qui sont les plus intéressantes. Et je dois avouer que j'aime l'idée de défier les attentes."
Agatha se mordit la lèvre, sentant la tension grandir. Victoria savait jouer de ses mots, laisser entendre des choses sans jamais les dire explicitement. C'était cette habileté à laisser planer l'incertitude qui la captivait autant que cela l'irritait.
Agatha :
"Tu sembles prendre beaucoup de plaisir à tester les limites. Mais attention, parfois ces jeux peuvent se retourner contre nous."
Elle posa le téléphone un instant, un léger sourire en coin. Elle n'était pas du genre à se laisser entraîner si facilement, mais un certain amusement perçait dans ses mots. Elle aimait l'idée de maintenir l'équilibre, de garder une certaine distance tout en explorant ces échanges délicats.
Quelques secondes plus tard, une nouvelle notification fit son apparition.
Victoria Grant :
"Je pense que tu sous-estimes un peu mes capacités à gérer les risques. Et puis, qui sait, peut-être que nous pourrions trouver un terrain d'entente. Le défi, parfois, c'est aussi une question de timing."
Les mots de Victoria résonnèrent dans l'esprit d'Agatha, et un léger frisson parcourut sa peau. C'était si subtil, mais en même temps si clair. Il n'y avait pas de demande directe, mais l'intention était bien là, fluide et insidieuse.
Agatha :
"Il se trouve que j'ai toujours aimé les bons défis. Mais tout dépend de la récompense au bout, n'est-ce pas ?"
Elle savait que ses paroles pouvaient être interprétées de différentes manières, mais elle aimait l'idée de tenir Victoria en haleine, de lui laisser deviner ce qu'elle pensait vraiment. C'était un jeu subtil, mais un jeu qu'elle semblait prête à continuer.
Quelques instants passèrent avant que Victoria réponde. L'attente était presque insupportable.
Victoria Grant :
"La récompense, Agatha, n'est jamais là où on s'attend à la trouver. Peut-être que nous découvrirons ensemble où elle se cache. À bientôt."
Le dernier message resta suspendu dans l'air un long moment. Agatha se mordit la lèvre, son regard ancré dans l'écran de son téléphone. Ce jeu, cette tension qui se construisait entre elles, n'était plus un simple défi professionnel. Il y avait quelque chose de plus, de plus profond, qu'elle ne pouvait pas encore saisir totalement, mais qui la poussait à répondre, à s'engager dans ce flirt subtil.
Elle posa finalement le téléphone sur la table, son esprit en ébullition. Ces échanges étaient devenus bien plus qu'une simple rivalité.
⋆ ˚。⋆୨୧˚FIN ˚୨୧⋆。˚ ⋆
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OMOFALLS ONESHOT - tulip (FR)
Ce oneshot se passe avant les évènements présents de OMOFALLS. Pour un peu de contexte, le pronostic vital de Sunny est engagé après le récital. SPOILERS OMOFALLS + les trigger warnings associés à OMORI, mention de la mort, présence de lame, et en général, les deux p'tits gars vont pas très bien. Peut-être une version anglaise plus tard, qui sait?
Elles tombaient une à une, décapitées dans la froideur de leur amer requiem. De leur corps ruisselle leur sang jaunis, un venin dont l'odeur florale étouffe, dont les épines qui grattent le fond de la gorge. De cette même gorge en asphyxie s'échappait la douce torture d'une mélodie d'un soir de décembre.
Le soir fatidique, où Basil avait tout perdu.
Basil, dont l'allure est habituellement si droite, rappelait maintenant son œuvre, tuait toutes ses fleurs sans remords. Les cisailles tranchaient les tiges comme dans du beurre, chaque fibre méticuleusement condamnée d'un coup net et mécanique. Efficace, sans flancher, sans empathie et sans inutile hystérie. Il décapitait ce glaïeul.
«…Mh…hm..»
Cette mélodie étouffée et fausse, si grinçante qu'elle s'enfonçait dans des plaies ouvertes. Son âme dont les fleurs l'ont privé d'amour. Ces maudites fleurs, toutes coupables aux regards innocents, toutes témoins, pourritures dédaigneuses qui le toisaient.
«…Lalala… La,...la la…»
Basil avait tout perdu; ou plutôt, on lui avait tout pris. Quelle malheureuse fin, quand le regret lui fut si insoutenable que la violence lui semblait être la seule issue. La grisaille dans ses yeux creusait tout ce qu'il restait de lui; un corps dont la peine avait engendré la négligence, jusque cette violence de dernier recours. Après un énième coup, il balayait ses rares larmes d’une traite. Il ne reviendra pas, peu importe les punitions infligées à ces hypocrites de fleurs.
«…La…lala…la…lala..!»
Il haïssait cette mélodie. Elle est hors de ton, arrogante, pleine de fausse modestie et de cette maligne innocence malgré le meurtre. La mélodie d’une menteuse.
Il jeta un coup franc dans un pot de muguet.
«…La…la…la…»
A la fin, il ne resta d’un seul pot intact.
«…Sunny…»
Une seule tulipe blanche, mourrante au pas de sa fenêtre. Le froid et le manque de le lumière ont dû finir par la scarifier, la faire partir de la manière la plus atroce. Une agonie solitaire qui découvrait la perfection sous l’angle le plus laid.
Basil se demandait pourquoi. La douleur qu’il ressentait l’éteignait un peu plus chaque jour, en même temps que cette pâle imitation de perfection. La tulipe, bulbeuse, simple, modeste, parfaite. “Parfait” était un mot qui lui donnait envie de mourir. “Parfait”sonnait comme une injure. Un mot si plat qu’il en est intouchable. Il se maudissait pour avoir un jour osé appeler Sunny “parfait”. Tout ça, c’était de sa faute. Son parfait petit Sunny était mort par sa faute.
«…»
Comme cette tulipe-là qui suppliait la délivrance.
Comme Sunny seul dans sa chambre, étranglé par ces sombres murmures aux cordes du violon.
Et Basil, au pas de la porte, qui regardait.
Basil lui avait tout pris.
La tulipe fanée regardait la guillotine qui l’invitait.
«…»
Abréger ses souffrances – la chavirante fleur ne respirait déjà plus.
«…Je l’ai tué.»
#omori#omori au#my art#omori basil#omori sunny#toaster writes#french#writing#french writing#oneshot#omofalls#omofalls au#tw murder#tw blade#idk about other trigger warnings#please tell me what you think of it#it's kinda old...#im very anxious at the idea of posting this griehuzok#i know people are mostly here for my drawings only... especially when here it's french#tw death
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L'Archipel de Njorei (nord)
Spécialités : Armurerie – Minerais de diamant et d’argent – Construction Navale – Elevage de bétail – Cuir – Minerai de fer – Céréales – Production d’Eau de Vie – Défense militaire – Ecole Militaire – Commerce global Capitale : Skeljorn Armée : La Garde des Vents
Rempart du royaume face aux vents hurlants du nord, l’archipel de Njorei est un territoire rocailleux et austère, où les falaises s’élèvent telles des lances défiant l’océan. Ici, la mer est indomptable, ses tempêtes impitoyables, et seules les âmes les plus résilientes peuvent survivre à son appel rugissant. Njorei est le dernier bastion du royaume, tourné vers les ennemis du nord, son port isolé servant uniquement au commerce, contrôlé avec une rigueur implacable. Aucun étranger ne peut poser le pied au-delà de ce seuil. Les habitants de Njorei sont des guerriers nés, forgés par les vents cinglants et les rigueurs d’un climat hostile. Leur société martiale est structurée autour d’une discipline stricte, où chaque individu doit prouver sa valeur au combat et dans l’art de la survie. Les montagnes cachent des vallées protégées, où les rares cultures résistantes au froid s’épanouissent, et où les cités fortifiées s’accrochent aux rochers comme des nids d’aigles.
Île Marevina
Impénétrable – Stratégique – Martiale – Vents puissants – Marées dangereuses – Vallées encaissées Village principal : Skeljorn
Marevina est une terre austère et majestueuse, sculptée par les vents du large et les assauts incessants des marées. Dominée par des montagnes escarpées et des falaises vertigineuses, elle se dresse comme une forteresse naturelle face aux océans tumultueux de Njorei. Ici, la pierre règne en maître : les cités sont bâties de granit sombre, et les routes serpentent entre pics acérés et vallées encaissées. Skeljorn, son bastion militaire, veille depuis les hauteurs, gardienne implacable des traditions guerrières de l’île. Pourtant, derrière cette rudesse apparente, Marevina abrite des trésors insoupçonnés. Le Fjord de Skarren, aux eaux profondes et silencieuses, dissimule des anciens villages troglodytes, tandis que la Forêt de Varrgard recèle des secrets oubliés. Les Champs de Pierres d’Havren murmurent aux voyageurs les échos d’un passé ancien, et la Faille d’Yrskald alimente d’innombrables légendes. Entre discipline martiale et mysticisme ancestral, Marevina est une île où le fer et le destin s’entrelacent, une terre de contrastes où seule la volonté des âmes les plus résolues peut triompher.
Île Halcyon
Falaises basaltiques – Agriculture & élevage – Activité géothermique & Glaciers – Traditions de chasse & pêche Village principal : Valdyr
Halcyon est une île rude et énigmatique, où le feu et la glace s’entrelacent dans un équilibre précaire. Son littoral est bordé de falaises basaltiques escarpées, percées de grottes marines où l’écho des vagues semble murmurer d’anciennes légendes. À l’intérieur des terres, d’étranges fumerolles jaillissent du sol, témoins d’une activité géothermique qui réchauffe les terres battues par les vents. Ce phénomène a donné naissance à des sources chaudes disséminées à travers l’île, des bassins de brume où les habitants viennent se ressourcer. Les hauts plateaux d’Halcyon accueillent des troupeaux de robustes capridés et de chevaux à l’endurance exceptionnelle. Le village de Valdyr, blotti entre roches noires et prairies dorées, vit du cuir exceptionnel que l’île produit, aussi résistant que les hommes et femmes qui l’habitent. L’île est également réputée pour ses eaux-de-vie aux saveurs marines et minérales. Naviguer jusqu’à Halcyon est un défi en soi, mais ceux qui bravent ses tempêtes découvrent une terre indomptable, où seuls les plus résilients trouvent leur place.
Île Cresta
Fortifications massives – Fin du Pont des Brisants – Garnisons militaires – Froid mordant – Stratégie défensive Village principal : Sasterra
L’île de Cresta est un bastion impassible situé à l’extrémité du Grand Pont, marquant la frontière entre Njorei et le reste du monde. Sa géographie est dominée par des falaises escarpées, qui plongent dans des eaux froides et tumultueuses. Le port fortifié, taillé directement dans la roche, est la porte d’entrée principale pour les commerçants venus du continent opposé, mais leur accès est strictement limité. Les vastes étendues d’altitudes élevées sont traversées par des remparts de pierre, offrant une vue imprenable sur l’océan et les montagnes.
L'île est un centre militaire, où les soldats s’entraînent dans des conditions extrêmes pour devenir les plus redoutables gardiens du royaume. La Citadelle de Fer-Noir, perchée sur un promontoire rocheux, incarne la discipline et l’austérité de l’île. Ses anciennes fortifications, ses champs d’entraînement et ses structures de défense anciennes témoignent de la puissance de cette île inébranlable, prête à repousser toute menace.
#forumactif#forum rpg#medieval fantasy#fantasy rpg#fantasy#projet rpg#forums rpg#rpg#annexes#njorei#medfan
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L’octogénaire orange appelle à purger le seul parlementaire de droite qui ose défier l’AIPAC.
Le peuple américain doit être libéré.
Le patriote américain Thomas Massie et son M60 empêchent les juifs de trouver le sommeil
Trump — et Jared Kushner — veut purger Thomas Massie, un membre de la chambre des représentants, républicain, qui s’oppose au désastreux endettement que Trump exige pour continuer d’engraisser la finance juive.
Mais il y a plus en coulisse.
USA Today :
Le représentant Thomas Massie, R-Ky, a dit non trop souvent au goût du président Donald Trump. Le républicain du Kentucky n’hésite pas à rompre avec son parti ou son chef, ayant été le seul républicain à dire « non » lors de plusieurs votes, y compris lors de la réélection du président Mike Johnson en janvier. Fidèle à sa propre tradition, M. Massie affirme qu’il opposera un « non » catégorique à ce dernier projet de loi de finances, présenté par la direction républicaine de la Chambre des représentants au cours du week-end, et qui sera soumis au vote de la Chambre mardi après-midi. Le Congrès devra adopter cette loi ou une loi similaire pour que le gouvernement continue à être financé et à fonctionner après vendredi. « A moins que je ne subisse une lobotomie lundi qui me fasse oublier ce dont j’ai été témoin ces 12 dernières années », a déclaré M. Massie dans un post sur X dimanche, “je serai un NON sur le CR cette semaine”.
Trump a fulminé dans un message sur les médias sociaux, blâmant Massie pour son défi. Le président a écrit sur Truth Social lundi soir : « IL DEVRAIT ÊTRE PRIMARIÉ ». « Je mènerai la charge contre lui. Ce n’est qu’un autre POSEUR, qui pose trop de problèmes et qui ne vaut pas la peine d’être défendu. »
Le nègre orange fait le nègre.
POURQUOI MASSIE REFUSE DE SERVIR LE MAGNIFIQUE PEUPLE JUIF ? POURQUOI ?
Il faut vraiment interdire aux boomers de toucher aux smartphones.
M. Massie, 54 ans, représente depuis 2012 la 4e circonscription du Kentucky, qui englobe le nord de l’État, juste en dessous de Cincinnati. Fervent conservateur fiscal, M. Massie s’est opposé par le passé à des projets de loi budgétaire, estimant qu’ils ne permettraient pas de remédier suffisamment au déficit croissant de l’État. Il est connu pour porter à la boutonnière un pin’s montrant le chiffre de la dette fédérale en constante augmentation. M. Trump a déjà accusé M. Massie de faire de la démagogie.
Trump, démogagie.
Pfouh
En 2020, lorsque le républicain du Kentucky a forcé les membres du Congrès à revenir à Washington pour voter en personne sur un programme d’aide à la lutte contre le COVID, M. Trump a qualifié M. Massie de « Poseur de troisième ordre » et de « désastre pour l’Amérique ».
Tout le monde oublie le désastre que Trump a été durant le COVID, soutenant à fond le mythe de la grippe tueuse et soutenant un pillage à grande échelle du pays au profit de la finance juive.
Les milliardaires ont pillé le pays comme jamais encore grâce à lui.
Massie est le seul qui refuse de laisser Trump et ses juifs poursuivre cette entreprise.
M. Trump a également demandé à ce moment-là que M. Massie soit évincé. Pourtant, bien qu’il soit une épine récurrente dans le pied du président, les républicains du Kentucky n’ont pas montré d’appétit pour un remplaçant, et Massie a remporté une victoire facile lors de sa primaire GOP de 2020. M. Massie ne semble pas plus inquiet cette fois-ci, répondant à M. Trump sur les médias sociaux mardi après-midi. « Le POTUS passe sa journée à s’en prendre à moi et au Canada », a écrit M. Massie. « La différence, c’est que le Canada finira par céder ». Malgré le fait que Massie continue de dire « non », Johnson ne peut pas se permettre de perdre un autre membre de son groupe parlementaire. Si le député du Kentucky semble être le plus déterminé dans son opposition, d’autres républicains de la Chambre ont fait part de leurs propres préoccupations concernant le projet de loi de dépenses du président. « J’aime le fait que nous économisions de l’argent », a déclaré Tim Burchett (R-Tenn) à USA TODAY lundi. « J’aime cela. Mais je n’aime pas le fait que nous le donnions au Pentagone, les maquereaux de guerre obtiennent toujours de l’argent ».
Les juifs sont à l’affût.
Massie est considéré comme une cible prioritaire par la grande juiverie.
Le lobby israélien lance une guerre préventive contre Thomas Massie par James Rushmore
Le PDG de la Coalition juive républicaine, Matt Brooks, a déclaré à Jewish Insider : « Si Tom Massie choisit de se lancer dans la course au Sénat américain dans le Kentucky, le budget de campagne de la RJC pour s’assurer de sa défaite sera illimité ».

Contrairement à tous les autres membres du congrès américain, Massie sert les Américains, pas les juifs, et refusent de financer l’organisation terroriste appelée « Israël ».
Un crime selon la Torah.
Le Temps :
Thomas Massie se définit comme un «vrai conservateur». Cet élu à la Chambre des représentants pour le Kentucky est devenu célèbre à Noël, lorsqu’il a fait poser toute sa famille devant le sapin, armes automatiques à la main, réclamant «plus de munitions». Il est à nouveau sous les projecteurs: disputant les primaires républicaines de son parti, le mois dernier, il a été la cible d’une campagne publicitaire sans précédent, menée contre lui par l’Aipac (American Israel Public Affairs Committee), le plus grand lobby pro-Israël aux Etats-Unis. «Israël et la Terre sainte sont attaqués: par l’Iran, par le Hamas, par le Hezbollah et par le congressman Tom Massie», disaient les publicités qui cherchaient sa chute politique. De son propre aveu, l’Aipac a ainsi dépensé plus de 300 000 dollars dans cette campagne, ce qui n’a pas empêché Thomas Massie de remporter la primaire haut la main (plus de 76% des voix) dans ce district du Kentucky qu’il représente à Washington depuis douze ans. Il est devenu, notamment pour la gauche américaine, «l’homme qui a battu l’Aipac».
Massie est le seul qui défie la pieuvre juive au congrès.
Le député Thomas Massie révèle à Tucker Carlson que ses collègues républicains ont une « baby-sitter de l’AIPAC » pour s’assurer qu’ils votent toujours dans l’intérêt d’Israël.
« C’est le seul pays qui fait cela », ajoute M. Massie.
Surtout, revenant sur cet épisode devant l’animateur de télévision Tucker Carlson, l’élu vient de détailler, sans doute pour la première fois de manière aussi précise, le rôle central joué par l’Aipac au Congrès. «Chacun de mes collègues républicains a son représentant de l’Aipac qui lui est assigné, affirme-t-il. C’est comme un baby-sitter. Je ne sais pas comment ça marche du côté démocrate, mais c’est comme cela chez les républicains.» A l’en croire, le républicain aurait été invité à rédiger des prises de position en faveur d’Israël dès son entrée en fonction. Une manière de le «tester» que le représentant a refusée. Même s’il se dit favorable à Israël, il a aussi décliné les invitations à visiter le pays avec sa femme, à l’inverse dit-il de l’écrasante majorité de ses collègues. La guerre avec l’Aipac était déclarée.
Quelqu’un qui refuse catégoriquement de visiter « Israël » est forcément un quelqu’un qui sait que les juifs sont des ennemis.
Cela fait de Massie le seul homme politique américain valable en 2025.
C’est aussi ce qui en fait une cible prioritaire pour l’octogénaire orange, servile exécutant des volontés du peuple élu.
La presse a surnommé Thomas Massie le «Monsieur non» du Congrès américain. Et pour cause: ce libertarien républicain défend une conception extrême de la place des Etats-Unis dans le monde. A Washington, il s’est opposé tout aussi bien aux sanctions économiques contre la Russie, l’Iran et la Corée du Nord qu’à un soutien aux opposants des talibans afghans ou aux manifestants pro-démocratie de Hongkong. Il veut tenir les Etats-Unis à l’écart de tout ce qui est guerres étrangères ou sanctions. A ses côtés, même un Donald Trump (qui soutient Massie, même si l’inverse n’est pas vrai) passerait pour un défenseur acharné du multilatéralisme.
Massie est probablement le seul type du parlement qui croit au slogan « L’Amérique d’abord ».
En ce qui concerne Israël, Thomas Massie s’était aussi opposé à rendre illégaux les mouvements qui prônent son boycott; il n’a pas voté pour la proclamation d’une alliance stratégique entre les Etats-Unis et Israël et il s’est opposé à l’envoi de 14 milliards de dollars d’aide militaire à l’Etat hébreu. Il s’en amuse: ces prises de position amènent ses détracteurs à le placer dans le même sac que le célèbre «Squad» formé au Congrès par la frange la plus progressiste du Parti démocrate, constitué autour des représentantes Alexandria Ocasio-Cortez ou la Palestinienne d’origine Rashida Tlaib. «L’Aipac veut me faire tomber pour l’exemple», note-t-il encore. Même aujourd’hui, le lobby pro-israélien poursuivrait sa campagne contre lui, par le biais d’annonces ou, affirme-t-il, à travers les Eglises évangéliques et via l’association Christians United for Israel, qui se prévaut de ses 10 millions de membres à travers les Etats-Unis pour défendre ardemment la politique israélienne.
Quel fléau que le judéo-christianisme.
Il est désormais clair que l’Amérique est occupée et qu’elle doit être libérée.
On peut imaginer une coalition internationale composée de l’Iran, de la Chine, de la Russie, de la Corée du Nord et de l’Europe pour mener à bien cette tâche vitale pour la paix.
Les Américains souffrent, il faut les aider.
Démocratie Participative
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Les Secrets de la Nuit Rennaise : Une Vérité Qui Fait Froid dans le Dos
Par Éclaireur de l’Ombre
Rennes, une ville connue pour son dynamisme culturel et son histoire millénaire, dissimule peut-être un côté bien plus sombre que ses façades colorées ne le laissent paraître. Depuis plusieurs mois, j’ai recueilli des témoignages étranges, analysé des événements inexpliqués, et suivi des pistes qui mènent toutes à une conclusion troublante : Rennes pourrait être le théâtre d’un phénomène qui dépasse l’entendement.
Des disparitions sans explication
Avez-vous remarqué l’augmentation des disparitions inexpliquées ces dernières années ? Étudiants, noctambules ou simples passants semblent se volatiliser dans la nuit rennaise. Les autorités minimisent le problème, parlant de fugues ou de crimes isolés. Mais les chiffres ne mentent pas : les disparitions sont en hausse et suivent un schéma précis.
Témoignages glaçants
Je me suis entretenu avec un vigile qui travaillait près du centre-ville. Il affirme avoir vu une silhouette "inhumaine" bondir d’un toit à l’autre à une vitesse effrayante. "Ce n’était pas un humain, c’est sûr," m’a-t-il confié, encore sous le choc.
D’autres témoins parlent de rencontres troublantes dans les ruelles sombres de Rennes : des hommes et des femmes d’une beauté saisissante qui disparaissent comme des ombres, laissant derrière eux une étrange sensation de malaise.
Un lien avec les légendes urbaines ?
Rennes n’est pas étrangère aux histoires de créatures nocturnes. Certaines chroniques médiévales évoquent des "démons" rôdant dans la région, des êtres qui se nourrissent de la vitalité des vivants. Coïncidence ? Peut-être pas.
Des preuves troublantes
Lors de mes recherches, j’ai trouvé plusieurs anomalies :
Des photos floues montrant des silhouettes aux yeux brillants prises près du parc du Thabor.
Une série d’incidents où des animaux retrouvés exsangues dans les quartiers périphériques, comme si on leur avait retiré tout leur sang.
Des rumeurs persistantes sur une organisation secrète qui contrôlerait les nuits rennaises.
Un appel à la vigilance
Je ne prétends pas avoir toutes les réponses. Mais une chose est claire : Rennes cache des secrets qui méritent d’être dévoilés. Ceux qui marchent dans l’ombre ne veulent pas que vous sachiez la vérité. Mais ne vous inquiétez pas, je continuerai à creuser, pour vous, mes lecteurs.
Si vous avez été témoin de quelque chose d’étrange, contactez-moi via le formulaire anonyme de ce blog. Ensemble, nous pourrons révéler ce qui se trame dans les ruelles sombres de Rennes.
À bientôt, sous la lumière de la vérité.
Votre Éclaireur de l’Ombre.
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0️⃣ La lettre d’infO (la quotidienne annécienne) 🤍
Sélection journalière à destination de 12 réseaux sociaux et de 3 messageries instantanées en provenance directe de la version 3 de mon infolettre 📧
1️⃣ Les Journées (j’adOre) 💛
Aujourd’hui, samedi 26/10/22, Journée de la visibilité intersexe (depuis 1996) 👌 et Journée mondiale de l'amylose (depuis 2021) 🙏
2️⃣ L’actu (point trop n’en faut) 🧡
Disparition inquiétante à Annecy : un homme de 52 ans est porté disparu depuis mercredi sur le secteur d'Annecy-le-Vieux. Sans signe de vie de sa part depuis deux jours, les gendarmes ont lancé un appel à témoins hier 📣
Le FC Annecy (6e avec 15 pts) recevait Laval (9e avec 14 pts) hier soir à 20h et s’est imposé 2-0 sur sa pelouse du Parc des Sports 💪 Trois points de plus au compteur pour cette 10e journée, sur 34, du championnat de France de Ligue 2 ⚽ Bravo les Rouges et Blancs 👏
Un joueur d'Euromillions ayant gagné un million d'euros est recherché dans le département de la Haute-Savoie, a indiqué la Française des Jeux. C'est le tirage du mardi 03/09/24 qui est concerné. La date limite approche : vendredi 01/11/24 à 23h59 💶
3️⃣ L’agenda (l’agendalp pour les ancien·nes) 🩷
⚠️ Dernier jour❗️Tout feu, tout femme du 21 au samedi 26/10/24 : ce festival met les femmes à l'honneur. Découvrez le parcours de Femmes et profitez d'animations, d'ateliers, de rencontres, de conférences (Les Carrés, 43 avenue des Carrés) 👩
🧺 Trois marchés le samedi matin à Annecy ➡️ Marché du boulevard Taine (alimentaire et produits divers) ⌚️ 7h-13h ➡️ Marché de Vieugy (marché alimentaire) ⌚️ 8h-12h ➡️ P'tit marché du Vieux Meythet (marché alimentaire) ⌚️ 8h30-12h30 🍴
🛒 Vide-greniers ➡️ Vous cherchez la perle rare ? Dénichez des trésors : jouets, livres, matériels, petits équipements, électroménagers, vêtements et pleins d’autres articles et achetez à petits prix ℹ️ Buvette sur place 🎫 Accès libre 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 8h-14h 📍 Place des Rhododendrons 📼
🏺 Brocante ➡️ 50 professionnel·les pour trouver l’objet rare ℹ️ Toute l’année, le dernier samedi du mois 🎫 Accès libre 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 8h-18h 📍 Rue Sainte-Claire 🗿
🎨 Marché de l’Art et des Créateurs ➡️ Une trentaine d’artistes peintres, créateurs de bijoux, vêtements ou encore mobiliers de fabrication artisanale ℹ️ Toute l’année, le dernier samedi du mois 🎫 Accès libre 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 8h-18h 📍 Quai Vicenza 🎁
🛒 Braderie de Livres ➡️ Près de 3.000 livres d'occasion dans les domaines suivants : théologie, bible, spiritualité, religions, Pays de Savoie, histoire, livres anciens, arts, philosophie, littérature, polars, jeunesse et aussi des CD musique, DVD, disques vinyles 🎫 Entrée libre 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 9h-17h 📍 Maison du diocèse d'Annecy (4 avenue de la Visitation) 📚
🛒 Bourse aux skis ➡️ Organisation : Aso NTN et SCA Ski Compétition Annecy ℹ️ Jusqu’au dim. 27/10/24 🎫 Entrée libre 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 9h-19h 📍 Cap Périaz (100 avenue de Périaz) 🎿
☕ Coup de cœur annécien : un lieu d’accueil et d’échange ouvert quatre fois par semaine et géré par des bénévoles ℹ️ Boissons sans alcool, livres, jeux (café solidaire avec l’Ukraine) 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 9h30-15h 📍 Café du curé (6 quai de l’Évêché, vieille ville) 😍
🧏 Visite expO ➡️ Carnets de voyages d'une famille annécienne à la Belle Époque en langue des signes française ℹ️ Visite proposée avec un interprète en LSF ⏱️ 1h 🎫 0€ 🎟️ Sur inscr. auprès des médiathécaires 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 10h 📍 Médiathèque Bonlieu (Centre Bonlieu) 😍
✍ Ateliers d'écriture ➡️ Cycle avec Nabil Louaar sur le thème Ma vie, ma ville : réflexions partagées sur l'appartenance à un lieu à travers un instant créatif ℹ️ Débutants ou faux débutants, à vos carnets ⏱️ 2h 🎫 0€ 🎟️ Sur inscr. 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 10h 📍 Médiathèque Louise Michel (5 rue François Vernex) 😍
🧏 Atelier (animé par Danièle Gay) ➡️ Découverte du fonctionnement de la gravure et des différentes étapes menant à la réalisation finale ℹ️ Les participants repartiront avec plusieurs estampes qu'ils auront réalisées durant l'atelier ⏱️ 2h 🎫 0€ 🎟️ Rens. au 04 50 85 76 00 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 10h 📍 Médiathèque Bonlieu (Centre Bonlieu) 😍
🖼️ Dernier jour❗️ExpO : L'effet Matilda ➡️ Dans le cadre de la FDS, une exposition proposée par le CNRS, le Quai des savoirs et l’association Femmes & Sciences ℹ️ Jusqu’au sam. 26/10/24 🎫 Accès libre 📆 Sam. 26/10/24 ⌚�� 10h-12h & 13h30-17h 📍 Médiathèque Novel (7 bis rue Louis Armand) 👩🔬
🖼️ ExpO collective : I say hi, You say low, You say why, I say I don’t know ➡️ Peintures, installations, vidéos et performances ℹ️ Jusqu’au mar. 03/12/24 🎫 Accès libre 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 10h-12h & 14h-17h 📍 Le Mikado Espace d'art contemporain (place des Rhododendrons) 😍
🧒Les secrets du Palais de l'Île ➡️ Visite pour enfant à partir de 8 ans, accompagné d’au moins un adulte (activité en autonomie) ℹ️ Carnet illustré à demander à l’accueil 🎫 4€, 2€ & 0€ (-12 ans) 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 10h-12h & 14h-17h 📍 Palais de l’Île (3 passage de l'Île) 🏛️
🖼️ ExpO : Rouge ➡️ Le travail de Marcel Savy oscille entre le figuratif et une abstraction guidée, lui permettant d’aller à l’essentiel tout en laissant place au rêve dans ses toiles ℹ️ Jusqu’au sam. 16/11/24 🎫 Accès libre 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 10h-17h 📍 Artekné (Centre Bonlieu) 👨🎨
🧒 Vacances d’automne ou de la Toussaint ➡️ Fabrique ta lanterne d’Halloween ℹ️ À partir de 5 ans 🎫 Anim. et visite : 10€, 8€, 6€ (6-15 ans) & 0€ (-6 ans) 🎟️ Sans réservation 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 10h-17h30 📍 Château de Montrottier (Lovagny) 🏰
🖼️ ExpO : Les Temps changent ➡️ Lauréats de la commande nationale d'estampes initiée par le Centre National des Arts Plastiques (CNAP) en partenariat avec l'Association de développement et de recherche sur les artothèques (ADRA) ℹ️ Jusqu’au sam. 30/11/24 🎫 Accès libre 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 10h-12h & 14h-18h 📍 Médiathèque Louise Michel (5 rue François Vernex) 🎨
🖼️ ExpO : La nuit est encore debout c'est pour ça que je ne dors pas d'Annabelle Guetatra ➡️ Dessins aux fonds vaporeux travaillés au pastel sec ou à l’huile ℹ️ Jusqu’au sam. 23/11/24 🎫 Entrée libre 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 10h-13h & 14h-18h 📍 Le Point Commun (12 avenue Auguste Renoir) 👩🎨
🖼️ ExpO BibliO : Carnets de voyages d'une famille annécienne à la Belle Époque ℹ️ Rédigés entre 1883 et 1912, ornés de photos et dessins, voyage panorama de l'Europe avec Annecy comme pied à terre 🎫 Accès libre 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 10h-18h 📍 Médiathèque Bonlieu (Centre Bonlieu) 😍
🎂 150 ans du Club Alpin Français d'Annecy ➡️ Table ronde, conférence, initiation aux activités de montagne avec un parcours de "randorientation" pour les familles, démonstrations de secours en montagne, rappels, remontées sur corde en escalade et en alpinisme 🎫 Entrée libre 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 11h-17h 📍 Salle Eugène Verdun et Square des martyrs de la déportation (1 rue Jean Jaurès) 👶
🖼️ Deuxième jour❗️ExpO : Salon des artistes peintres d'Annecy ➡️ Évènement qui célèbre la créativité et le talent des artistes de notre territoire ℹ️ Jusqu’au ven. 22/11/24 🎫 Entrée libre 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 13h-18h 📍 Forum Exposition Bonlieu (1 rue Jean Jaurès) 🎨
🏊 Journée de prévention sur les risques de noyade ➡️ Apprenez les gestes essentiels pour garantir votre sécurité et celle de vos proches ⏱️ 1h 🎫 0€ 🎟️ Rens. au 04 85 46 77 40 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 14h, 15h & 16h 📍 Piscine Jean Régis (90 chemin des Fins) 🛟
🧒 ExpO : Illusions, quand notre cerveau nous joue des tours ➡️ Plus d’une trentaine de dispositifs interactifs ℹ️ L’enfant doit être accompagné d'un adulte (inscrit lui aussi) ⏱️ 2h 🎫 5€, 3€ & 0€ (- de 12 ans) 🎟️ Réservation en ligne 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 14h-16h & 16h-18h 📍 La Turbine sciences (place Chorus) 🧠
🖼️ ExpO : Imagined Landscapes de Yang Yongliang ➡️ Artiste shanghaïen inspiré par la peinture traditionnelle chinoise le Shanshui ℹ️ Jusqu’au dim. 15/12/24 🎫 Accès libre 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 14h-19h 📍 L’Abbaye (15 bis chemin de l'Abbaye) 👨🎨
🗣 Visite commentée❗️ExpO collective : I say hi, You say low, You say why, I say I don’t know ➡️ Peintures, installations, vidéos et performances ℹ️ Jusqu’au mar. 03/12/24 🎫 0€ 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 14h30 📍 Le Mikado Espace d'art contemporain (place des Rhododendrons) 😍
😴 Sieste musicale épicée ➡️ Détendez vous, tendez l'oreille... pour une découverte sonore et olfactive des épices du monde : bienvenue dans votre bulle musicale pour un temps consacré à l'écoute et à la découverte ℹ️ Spécial famille avec enfants, pour votre confort, n'hésitez pas à apporter votre nécessaire de sieste (tapis, serviette, plaid, coussin, etc.) ⏱️ 1h 🎫 0€ 🎟️ Inscr. auprès des médiathécaires 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 14h30 📍 Médiathèque Seynod (1 place de l'Hôtel de ville) 👨👩👧👦
🗣 Visite commentée❗️ExpO : La nuit est encore debout c'est pour ça que je ne dors pas ➡️ Laissez-vous porter, une médiatrice vous accompagne et vous livre les clés de l'exposition d'Annabelle Guetatra ℹ️ Jusqu’au sam. 23/11/24 ⏱️ 1h 🎫 0€ 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 14h30 📍 Le Point Commun (12 avenue Auguste Renoir) 😍
🗣 Visite commentée❗️ExpO : Imagined Landscapes de Yang Yongliang ➡️ Visite commentée, gratuite et sans réservation, de l'exposition par une médiatrice d'Imagespassages ℹ️ Jusqu’au dim. 15/12/24 🎫 0€ 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 15h 📍 L’Abbaye (15 bis chemin de l'Abbaye) 😍
🗣 Visite guidée : découvrez la vieille ville d’Annecy, son histoire, son architecture et ses personnages marquants ℹ️ Théo vous accompagne le long de ses canaux et à travers ses arcades et passages couverts 🎫 12, 6 & 4€ 🎟️ Réserv. en ligne oblig. 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 16h 📍 Centre Bonlieu (Forum) ❤️
🎭 Soirée Théâtre : Madame (durée : 1h) et Demain dès l'aube (à 20h) ➡️ Deux pièces présentées par la Compagnie Les Femmes s'inventent ℹ️ À partir de 16 ans 🎫 Pass 2 spectacles : 20€ ou 12€ par pièce 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 18h 📍 Théâtre de l'Échange (26 rue Sommeiller) 👩
🎭 Le syndrome de l'apéro (Théâtre du coq) ➡️ Vous avez déjà essayé de vous sortir d’un mensonge ? Non, d’un Très gros mensonge ? Pas facile, surtout lorsque votre meilleur ami est impliqué et que votre carrière est en jeu ? ℹ️ Dès 9 ans ⏱️ 1h25 🎫 19€ & 10€ (-18 ans et étudiant·es) 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 20h📍 Salle Pierre Lamy (12 rue de la République) 🫒
🎭 Théâtre : Réveil de dingue ➡️ Suite à l'accouchement de sa femme, Véro, Jean-Phi s'est évanoui. Enfin, c'est ce qu'il croyait ℹ️ Les réparties claquent et les rires fusent, une comédie hyper dynamique pour le duo de Couple en délire 🎫 18€, 16€ & 12€ (-12 ans) 📆 Sam. 26/10/24 ⌚️ 20h30 📍 Théâtre Les Têtes de l'Art (36 avenue de Chambéry) 👶
4️⃣ La météO (pour celles et ceux qui veulent vivre) ❤️
Qualité de l’air à Annecy : le temps sera plus nuageux avec une légère baisse des températures 🌡 Les niveaux d’ozone devraient baisser un peu 📉 Les indices ATMO pourraient être bons à moyens 💨
Dans la cité lacustre et ailleurs, au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. et au niveau de vos activités physiques, privilégiez les parcs, les zones piétonnes et les rues peu circulantes pour vos activités de plein air 🌬️
L’indice de risque pollinique à Annecy est nul (niveau 0) ➡️ Ambroisies, armoise, cupressacées, graminées, saule, autre : niveaux 0 ➡️ Indice communal valable du 19/10/24 au vendredi 01/11/2024 inclus 🤧
5️⃣ Les dictons (maximes et autres proverbes) 💚
Tout comme hier, deux dictons du jour : « À la saint Dimitri, le froid est bien pris. » 🥶 et « À la saint Dimitri, redouble la pluie. » 🌧
Je me lance dans la météo, mes nouveaux amis : « Âne qui brait sans fin, pluie pour le lendemain. » 🫏 « La pintade perchée qui crie, appelle la pluie. » 🪶 « La rainette de sortie s’en va chercher la pluie. » 🐸 et « Quand les chèvres broutent sans hâte, signe de pluie. » 🐐
Météo et animaux : « Pigeons qui s’ébrouent, annoncent pluie et temps doux. » 🐦 « Oies batailleuses, présagent année venteuse. » 🪿 « Quand les poules se mettent en boule, c’est signe de froid. » 🐔 et « Si le coq chante avant minuit, c’est du brouillard ou de la pluie. » 🐓
La météo étant un secteur d’avenir, j’accueille beaucoup d'animaux : « Quel que soit le temps en fait d’oiseau préfère la pie au corbeau. » 🐦⬛ « Serpent ne va pas ou le géranium croit. » 🐍 et « Si le rouge gorge chante sur l'aubépine, le beau temps est en ruine. » 🧐
6️⃣ Les fêtes (rigolO est le calendrier) 🩵
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et un excellent automne à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy, en Savoie ou ailleurs 🍂
Bon sixième jour de la semaine à tous et à toutes 🎹
Bonne fête aux Dimitri et demain aux Émeline 😘
7️⃣ Cohérence (histoire de simplifier) 💜
J’utilise les chiffres 0, 7, 8, 9 et 10 pour rendre plus lisibles les différentes parties de cette sélection (simple utilisation n’ayant absolument aucun rapport avec les parties “officielles”).
JamesO InfO V1 : jusqu’en 2012 🅰️
8️⃣ Migrations en cours (à marche forcée) 🤎
Les parties 7, 8 et 9 ne peuvent pas encore être diffusées totalement pour des raisons techniques. J’y travaille actuellement de manière régulière.
JamesO InfO V2 : de 2013 à 2022 🅱️
9️⃣ Abonnez-vous (nouveaux tarifs en 2025) 🩶
Les parties 10, 11 et 12 sont exclusivement réservées à mes abonné·es et ne sont plus diffusées sur les réseaux sociaux et autres messageries instantanées.
JamesO InfO V3 : depuis 2023 🆎
🔟 L’ours (nette préférence pour le dahu) 🖤
Par JamesO (Presse & Édition)
Information - Expression - Opinion
JamesO InfO n° 1.169 du samedi 26/10/24
📷 JamesO PhotO à Annecy le 24/10/24 📸
JamesO © AlPy News ® StudiO 147 ℗ 2SC ™
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Article du Midi-Libre : “Une jeune femme de 21 ans disparue dans le secteur de Rochefort-du-Gard : un dispositif de recherche en cours“ (Aussi sur Fb, 14 mai 2 023)
#basile pesso#france#gard#sud de la france#appels à témoins#disparitions#contenu original#journalisme#journalistes#journalistes indépendants#yes we are magazine
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L'Étranger
« Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile : “Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués.” Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier. »
C'est par ces mots que commence le roman sans doute le plus connu d'Albert Camus.
Résumé de l'histoire :
« Le roman met en scène un personnage-narrateur nommé Meursault, vivant à Alger en Algérie française. Le roman est composé de deux parties.
Au début de la première partie, Meursault reçoit un télégramme annonçant que sa mère, qu'il a placée à l’hospice de Marengo, vient de mourir. Il se rend en autocar à l’asile de vieillards, situé près d’Alger. Veillant la morte toute la nuit, il assiste le lendemain à la mise en bière et aux funérailles, sans avoir l'attitude attendue d’un fils endeuillé ; le protagoniste ne pleure pas, il ne veut pas simuler un chagrin qu'il ne ressent pas.
Le lendemain de l'enterrement, Meursault décide d'aller nager à l'établissement de bains du port et y rencontre Marie, une dactylo qui avait travaillé dans la même entreprise que lui. Le soir, ils sortent voir un film comique de Fernandel au cinéma et passent le restant de la nuit ensemble. Le lendemain matin, son voisin, Raymond Sintès, proxénète notoire, lui demande de l'aider à écrire une lettre pour dénigrer sa maîtresse maure envers laquelle il s'est montré brutal ; il craint des représailles du frère de celle-ci. La semaine suivante, Raymond frappe et injurie sa maîtresse dans son appartement. La police intervient et convoque Raymond au commissariat. Celui-ci utilise Meursault comme témoin de moralité. En sortant, il invite Marie et lui à déjeuner le dimanche suivant à un cabanon au bord de la mer, qui appartient à un de ses amis, Masson. Lors de la journée, Marie demande à Meursault s'il veut se marier avec elle. Il répond que ça n'a pas d'importance, mais qu'il accepte volontiers l'idée.
(SPOILER)
Le dimanche midi, après un repas bien arrosé, Meursault, Raymond et Masson se promènent sur la plage et croisent deux Arabes, dont le frère de la maîtresse de Raymond. Meursault, apprenant que Raymond est armé, lui demande de lui confier son revolver pour éviter un drame. Une bagarre éclate, au cours de laquelle Raymond est blessé au visage d'un coup de couteau. Plus tard, Meursault, seul sur la plage, accablé de chaleur et de soleil, rencontre à nouveau l’un des Arabes, qui, à sa vue, sort un couteau. Aveuglé par la sueur, ébloui par le reflet du soleil sur la lame, Meursault appuie sur la gâchette du revolver que Raymond lui a confié et tue l'Arabe d'une seule balle. Puis, sans raison apparente, il tire quatre autres coups sur le corps inerte.
« C'est alors que tout a vacillé. La mer a charrié un souffle épais et ardent. Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. »
Dans la seconde partie du roman, Meursault est arrêté et questionné. Ses propos sincères et naïfs mettent son avocat mal à l'aise. Il ne manifeste aucun regret, mais de l'ennui. Lors du procès, on l'interroge davantage sur son comportement lors de l'enterrement de sa mère que sur le meurtre. Meursault se sent exclu du procès. Il dit avoir commis son acte à cause du soleil, ce qui déclenche l'hilarité de l'audience. Le soleil provoqua, toujours selon Meursault, une distorsion de la vision semblable à une hallucination. La sentence tombe : il est condamné à la guillotine. L’aumônier visite Meursault pour qu'il se confie à Dieu dans ses derniers instants, mais celui-ci refuse. Quand l'aumônier lui dit qu'il priera pour lui, cela déclenche sa colère.
«Tout refus de communiquer est une tentative de communication; tout geste d'indifférence ou d'hostilité est appel déguisé. »
L'épilogue :
« Alors, je ne sais pas pourquoi, il y a quelque chose qui a crevé en moi. Je me suis mis à crier à plein gosier et je l’ai insulté et je lui ai dit de ne pas prier. Je l’avais pris par le collet de sa soutane. Je déversais sur lui tout le fond de mon cœur avec des bondissements mêlés de joie et de colère. Il avait l’air si certain, n’est-ce pas ? Pourtant, aucune de ses certitudes ne valait un cheveu de femme. Il n’était même pas sûr d’être en vie puisqu’il vivait comme un mort. Moi, j’avais l’air d’avoir les mains vides. Mais j’étais sûr de moi, sûr de tout, plus sûr que lui, sur de ma vie et de cette mort qui allait venir. Oui, je n’avais que cela. Mais du moins, je tenais cette vérité autant qu’elle me tenait. J’avais eu raison, j’avais encore raison, j’avais toujours raison. J’avais vécu de telle façon et j’aurais pu vivre de telle autre. J’avais fait ceci et je n’avais pas fait cela. Je n’avais pas fait telle chose alors que j’avais fait cette autre. Et après ? C’était comme si j’avais attendu pendant tout le temps cette minute et cette petite aube où je serais justifié. Rien, rien n’avait d’importance et je savais bien pourquoi. Lui aussi savait pourquoi. Du fond de mon avenir, pendant toute cette vie absurde que j’avais menée, un souffle obscur remontait vers moi à travers des années qui n’étaient pas encore venues et ce souffle égalisait sur son passage tout ce qu’on me proposait alors dans les années pas plus réelles que je vivais. Que m’importaient la mort des autres, l’amour d’une mère, que m’importaient son Dieu, les vies qu’on choisit, les destins qu’on élit, puisqu’un seul destin devait m’élire moi-même et avec moi des milliards de privilégiés qui, comme lui, se disaient mes frères. Comprenait-il, comprenait-il donc ? Tout le monde était privilégié. Il n’y avait que des privilégiés. Les autres aussi, on les condamnerait un jour. Lui aussi, on le condamnerait. Qu’importait si, accusé de meurtre, il était exécuté pour n’avoir pas pleuré à l’enterrement de sa mère ? Le chien de Salamano valait autant que sa femme. La petite femme automatique était aussi coupable que la Parisienne que Masson avait épousée ou que Marie qui avait envie que je l’épouse. Qu’importait que Raymond fût mon copain autant que Céleste qui valait mieux que lui ? Qu’importait que Marie donnât aujourd’hui sa bouche à un nouveau Meursault ? Comprenait-il donc, ce condamné, et que du fond de mon avenir… J’étouffais en criant tout ceci. Mais, déjà, on m’arrachait l’aumônier des mains et les gardiens me menaçaient. Lui, cependant, les a calmés et m’a regardé un moment en silence. Il avait les yeux pleins de larmes. Il s’est détourné et il a disparu.
Lui parti, j’ai retrouvé le calme. J’étais épuisé et je me suis jeté sur ma couchette. Je crois que j’ai dormi parce que je me suis réveillé avec des étoiles sur le visage. Des bruits de campagne montaient jusqu’à moi. Des odeurs de nuit, de terre et de sel rafraîchissaient mes tempes. La merveilleuse paix de cet été endormi entrait en moi comme une marée. À ce moment, et à la limite de la nuit, des sirènes ont hurlé. Elles annonçaient des départs pour un monde qui maintenant m’était à jamais indifférent. Pour la première fois depuis bien longtemps, j’ai pensé à maman. Il m’a semblé que je comprenais pourquoi à la fin d’une vie elle avait pris un « fiancé », pourquoi elle avait joué à recommencer. Là-bas, là-bas aussi, autour de cet asile où des vies s’éteignaient, le soir était comme une trêve mélancolique. Si près de la mort, maman devait s’y sentir libérée et prête à tout revivre. Personne, personne n’avait le droit de pleurer sur elle. Et moi aussi, je me suis senti prêt à tout revivre. Comme si cette grande colère m’avait purgé du mal, vidé d’espoir, devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine. »
Et c'est ainsi qu'avant son départ pour la mort, Meursault finit par trouver la paix dans la sérénité de la nuit et même souhaiter que le jour de son exécution de grandes foules qui le haïssent soient au rendez-vous.
Cette histoire me touche parce qu'elle évoque le rejet de la différence, l'absurdité de l'existence et le manque de sens de la vie. Je me reconnais beaucoup dans le personnage de l'étranger. J'ai moi-même vécu l'incompréhension et le rejet, du fait notamment de mon syndrome d'Asperger qui m'a longtemps poussé à me replier sur moi-même. Mais la beauté nait parfois de là où on ne l'attend pas.

Source : Wikipedia
« L'Étranger est le deuxième plus grand succès des Éditions Gallimard, après Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry. »
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Aigues-Mortes

Louis IX, roi pieux et déterminé, se tenait sur la rive droite de la Seine, contemplant la vaste étendue d’eau qui s’étendait devant lui. Il avait une vision : un port qui servirait de point de départ pour sa croisade en Terre Sainte.
« Aigues Mortes, » murmura-t-il, le nom résonnant dans son esprit comme une promesse. Ce serait là que son armée se rassemblerait, là où les cœurs des croisés s’enflammeraient pour la foi.
Louis convoqua ses conseillers dans son palais à Paris. La salle du trône était remplie de nobles, de chevaliers et de clercs, tous attentifs à son discours.
« Mes amis, » commença-t-il, sa voix forte et claire, « j’ai décidé de fonder un port à Aigues Mortes. Ce sera notre point de départ pour la croisade. Nous devons établir une base solide pour nos navires et nos hommes. » Son doigt désignait un point près de la mer Méditerranée, une ville inconnue de la plupart des nobles présents.
Les murmures parcoururent la salle. Certains nobles étaient sceptiques, doutant de la viabilité d’un port dans une région marécageuse. Mais Louis, avec sa foi inébranlable, poursuivit : « Ce port sera un symbole de notre détermination à libérer Jérusalem. Nous devons agir avec courage et foi. »
Les mois passèrent, et les travaux de construction d’Aigues Mortes commencèrent. Des ouvriers, des artisans et des soldats affluèrent pour ériger des quais, des entrepôts et des fortifications. Louis supervisait chaque étape, s’assurant que tout était fait selon ses plans.
Les rives de l’étang de Vaccarès prenaient vie, et bientôt, le bruit des outils et des cris des travailleurs résonnait dans l’air. Les villageois des environs, d’abord hésitants, commencèrent à voir l’importance de ce projet.
« Regardez, » disait l’un d’eux, « notre roi bâtit un avenir pour nous tous. »
Alors qu’Aigues Mortes prenait forme, Louis IX envoya des messagers à travers le royaume, appelant les nobles et les chevaliers à se joindre à lui pour la croisade. Les lettres étaient ornées de sceaux royaux et de promesses de gloire et de rédemption.
« Venez, mes frères, » écrivait-il. « Ensemble, nous irons libérer la Terre Sainte. Aigues Mortes sera notre port, notre point de départ vers la victoire. »
Les nobles répondirent à l’appel, et bientôt, des hommes de toutes parts affluèrent vers le nouveau port.
Le jour tant attendu arriva. Les voiles blanches des navires flottaient au vent, prêtes à prendre le large. Le roi se tenait sur le quai, entouré de ses chevaliers, le cœur empli d’espoir et de détermination.
« Mes amis, » s’écria-t-il, « aujourd’hui, nous partons pour une noble cause. Que Dieu nous guide et nous protège dans notre quête. »
Les cris de joie et de ferveur s’élevèrent dans l’air. Les hommes se serraient les coudes, unis par la foi et le désir de défendre leur religion.
Les soldats montèrent à bord des navires, leurs armures scintillant sous le soleil. Louis, le dernier à embarquer, se retourna une dernière fois vers Aigues Mortes, son cœur battant d’émotion.
« Que ce port soit le témoin de notre bravoure et de notre foi, » murmura-t-il avant de s’engager sur le chemin de la croisade.
Les voiles se gonflèrent, et les navires prirent le large, laissant derrière eux le port qui marquerait le début d’une nouvelle ère pour la France et pour la chrétienté.
Ainsi, Aigues Mortes devint non seulement un port, mais un symbole d’espoir et de détermination pour tous ceux qui aspiraient à la paix et à la rédemption. Louis IX, le roi croisé, avait ouvert la voie vers la Terre Sainte, et son nom resterait gravé dans l’histoire.
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Misère de la psychanalyse
Si les psychanalystes se sont à ce point dévoyés de la subversive découverte freudienne de l‘inconscient, de son noyau révolutionnaire réel, cela tient beaucoup à la prolifération médiatisée de «psychanalystes» (se faisant passer pour tels) qui sont en vérité les premiers promoteurs du Discours Universitaire, qui est du point de vue de la structure, ce qu’il y a de plus antagoniste au Discours de l’Analyste.
Les deux plus grands fournisseurs de ces soi-disant «psychanalytistes» sont logiquement les deux plus grands groupes psychanalytiques (par le nombre), institutions se réclamant de l’enseignement de Lacan: l’École de la Cause Freudienne fondée par Jacques-Alain Miller en 1981 (coiffée désormais par une usine à gaz dénommée Champ Freudien...) et l’École de Psychanalyse des Forums du Champ Lacanien (fondée en 1998, par un collectif d’anciens membres de L’ECF, ayant fait scission, et dirigée d’une main de maîtresse (d’école) par le double féminin de Jacques-Alain Miller, Colette Soler, un autre éminent «professeur d’université», elle aussi formatée à l’ENS...
Lorsqu’en janvier 1980, Lacan dissout son École Freudienne de Paris, il motive son acte de ce qu’il appelle l’«échec de la passe», passe de l’analysant à l’analyste, qui était la raison même de la fondation de son École.
Lacan, parce qu’il se demandait «que peut-il se passer dans la tête de quelqu’un ayant fait une analyse pour vouloir devenir analyste ?» était parti de l’hypothèse qu’une «passe» de l’analysant à l’analyste était un fait de structure, témoin que le sujet n’était plus du tout le même à sa sortie qu’à son entrée, ayant constaté dans sa pratique «qu’il y vient comme une boule dans un jeu de tric-trac».
Lacan invente donc une procédure pour tirer ça au clair, parce qu’il souhaite que les psychanalystes se reconnaissent entre eux comme tels, à partir de l’analyse et non pas sur la base de critères préétablis de type universitaire et autres, confrérie, initiation, cooptation, copinage...
Il construit donc la procédure de la passe sur le modèle du mot d’esprit.
Un «passant» raconte son «hystoriole analytique», à un quidam comme lui qui en sera le «passeur», pour un jury de la même veine qui devra apprécier si ça tient debout.
Exemple: le «passant» raconte qu’il a rencontré Salomon Rothschild aux Bains de Lucques et que ce dernier l’a traité d’une façon tout à fait «familonnaire», le passeur prend note et va transmettre ça, texto, au jury, et tout le monde est plié de rire, car ils sont de la même chapelle (la chapelle évoquant bien entendu l’église, comme c’est souvent le cas dans les groupes analytiques...)
Où en est-on aujourd’hui avec cette «passe», 40 ans après la dissolution par Lacan de l’École Freudienne de Paris?
La passe s’est bien sûr transformée en impasse pour la transmission de la psychanalyse...
Jacques-Alain Miller (JAM pour les médias, depuis qu’il est devenu inséparable de l’indécrottable BHL) fait donc. après la mort de Lacan, main basse sur ce qui reste de la machinerie lacanienne et impose son «idée» que la passe (où il n’avait strictement jamais mis les pieds du temps de Lacan) c’était ...la «traversée du fantasme»!, un hapax lacanien que Lacan lui-même n’a jamais exploité (et pour cause... la traversée du fantasme, cela veut dire exactement le contraire de ce qu’on croit en comprendre a priori, c'est à dire qu'on pourrait vivre en dehors de toute illusion — ce qui est le fantasme ultime — traverser le fantasme signifie précisément renoncer au fantasme d’y échapper, le sujet a traversé le fantasme lorsqu'il accepte en soi et pour soi la nécessité constitutive de l'illusion. Son illusion. Chacun ne voit le monde qu'à travers la fenêtre de son fantasme fondamental...)
Bref, depuis plus de vingt ans, Colette Soler a aligné elle aussi son École des Forums du Champ Lacanien sur le diktat millerien, qui s’il n’a strictement aucun rapport avec la passe telle que Lacan l’avait imaginée et tenté de la mettre en œuvre avant d’en constater l’échec, s’avère très utile et particulièrement efficace pour asseoir son pouvoir personnel, et développer une expansion sans limite en montant des comptoirs un peu partout dans le monde, au nom de la «politique de la psychanalyse», comptoirs que viennent visiter de temps en temps des psychanalystes de «renommée mondiale» (!) pour renforcer le gouverneur, mis en place, adoubé par les «locaux», et à l’occasion lui remonter un peu les «bretelles» de la théorie...
Bien entendu, Miller est celui qui a poussé le bouchon le plus loin en se substituant au «cartel de la passe» pour nommer Analyste de l’École (AE) un de ses propres analysants, que le cartel n’avait pas nommé...
Ah, elle aura été tripotée cette pauvre «passe» qui aurait dû signaler la sortie du transfert, et qui en réalité fait la preuve que l’impétrant est au contraire toujours «sous-transfert», passant un examen comme pour entrer à l’École, selon une pure procédure de type universitaire, une formalité plus ou moins colorée de cooptation, à l’opposé radical de l’éthique psychanalytique...
Comment ces dérives (de la jouissance) pervertissent-elles la transmission de la psychanalyse?
Au grand dam du Discours de l’Analyste, que les psychanalystes authentiques s’efforcent de vouloir servir, c’est bien le Discours Universitaire (dont le Signifiant maître sous la barre permet d’éradiquer discrètement le grain de sable de l’énonciation) qui régit massivement l’économie relationnelle de ces groupes, les pratiques perverses de domination et de soumission sont devenues l’ordinaire des institutions psychanalytiques qui n’ont de psychanalyse que le nom, la logique qui les domine étant précisément celle du discours dominant, psychologisant, sociologisant, moralisant ...et démoralisant.
Les deux multinationales Millerienne et Solerienne poursuivent leur développement conformément aux vœux de l’étude de marché, la première commandée par le Capitaine «Win-Win» (surnommé ouin-ouin par les moqueurs) ; l’autre pilotée par «La Solaire», comme elle se surnomme elie-même, qui après avoir rejeté la prétention de Miller à incarner le «Plus-Un» du groupe en a fondé un autre, et qui à force de vouloir y briller jour et nuit en est devenue «La Peluce-Une», ou «La-femme-qui-existe»...
L’obstination des deux professeurs d’université à faire coller l’enseignement lacanien avec leurs rêves de suprématie (leur fantasme d’immortalité symbolique) a donc fini par naufrager la transmission de l’enseignement lacanien sur le roc de «la passe» qui affleure dans des eaux peu profondes, raison pour laquelle ils ne coulent pas, mais demeurent couchés sur le flanc, les forçant à réinventer ce qui n’était pas du tout à retoquer chez Lacan...
Chacun à sa façon a donc été amené à faire l’hypothèse de l’existence, au-delà de l’inconscient freudien, d’un «inconscient réel»...
Ainsi, pour Colette Soler: il y a "l’inconscient langage" et "l’inconscient lalangue" soit l’inconscient "réel"...
(« Lacan y donne, selon moi, un modèle réduit de ce que l’on appelle la chute du sujet supposé savoir, soit une passe à l’inconscient réel que j’écrirai désormais ICSR pour élider les signifiés du terme «inconscient». C. Soler in Lacan, l’inconscient réinventé p.46 )
Et pour Jacques-Alain Miller, il y a «l’inconscient transférentiel et l’inconscient réel, non tranférentiel»...
(« En revanche, l’inconscient réel, c’est l’inconscient qui ne se laisse pas interpréter, et c’est pourquoi, dans ce texte ultime – ou pré-ultime puisqu’il y a encore celui de «Tout le monde est fou» –, l’inconscient est défini comme le lieu où l’interprétation n’a plus aucune portée»…
JA Miller, Choses de finesse en psychanalyse XIII. Cours du 25 mars 2009)
Le passage de l’inconscient supposé à l’inconscient réel est désigné comme «passe au réel» (C. Soler) ou «vers le réel» (J.A Miller).
Alors que Lacan a toujours été très clair là dessus: «Qu’est-ce que la neutralité de l’analyste si ce n’est justement ça, cette subversion du sens, à savoir cette espèce d’aspiration non pas vers le réel mais par le réel.»
Rappelons aussi que Lacan avait déjà posé la question : «L’inconscient est-il imaginaire ou réel, difficile de le savoir?» avant de trancher: l’inconscient est réel (ce qui ne veut pas dire qu’il y ait deux inconscients, comme le soutiennent Jacques-Alain Miller et Colette Soler).
Lacan affirme lui-même qu’«il n’a qu’un inconscient, et c’est la raison pour laquelle il y pense jour et nuit...» (L’insu que sait de l’une bévue c’est l’amour - 1977)
Sans omettre de préciser que l’inconscient, s’il s’origine bien de «lalangue», n’en est pas moins «structuré comme un langage».
Et s’il est vrai que Lacan incite à explorer un peu plus le réel au-delà du peu de réalité du fantasme, en ce qui concerne la transmission de la psychanalyse dans ce qu’elle a d’absolument singulier et subversif, tout se joue à la dernière conception de la passe énoncée par Lacan, passée inaperçue et qui est très précise : «La passe dont il s’agit, je ne l’ai envisagée que d’une façon tâtonnante, comme quelque chosequi ne veut rien dire que de «se reconnaître entre soir», si je puis m’exprimer ainsi, à condition que nous y insérions un «av» après la première lettre :«se reconnaître entre s(av)oir». (JL, 15 février 1977)
Pour Miller et Soler la fin de l’analyse amène au manque du manque: «Le sujet est comblé, il est satisfait» (Soler), «il n’est plus divisé» (Miller), pour les deux professeurs, arrivé en ce point, le patient peut laisser tomber son analyste et vivre sa vie.
Alors que pour Lacan, le manque est réel...
«Il suffit de lire ce qu’on peut vraiment considérer comme son testament, à savoir «Analyse terminable et interminable», pour voir que s’il y avait quelque chose dont Freud a eu conscience, c’est qu’il n’y était pas entré, dans cette «terre promise». Cet article,
je dirais, n’est pas une lecture à proposer à n’importe qui, qui sache lire - heureusement il n’y a pas tellement de gens qui savent lire - mais pour ceux qui savent lire, c’est un article difficile à assimiler, pour peu qu’on soit analyste. Si on n’est pas analyste, on s’en fiche.» (JL)"
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De Emma à Bruce
Cher Bruce,
Bruce, Bruce, Bruce. Continuerai-je à écrire sur tes pages quand tout aura été rénové ? Quand le quotidien aura retrouvé un air de normalité ? Ou bien la normalité est-elle perdue – la fissure dans le monde des Nephilim est-elle irréparable, ne fera-t-elle que s’agrandir avec le temps, apportant de plus en plus de changements, jusqu’à ce qu’il y ait finalement trop de changements pour que ce soit supportable ? Auquel cas, je suppose que je continuerai de t’écrire, Bruce, comme à un témoin silencieux de l’étrangeté de cette époque.
Désolée, désolée. Je suis d’humeur un peu poétique ce soir parce que Jem, Tessa, Kit et Mina sont arrivés aujourd’hui et… eh bien, c’est un peu de cette façon que Jem et Tessa s’expriment. Vu qu’ils sont, tu vois… hyper vieux. Et parce que j’ai l’impression que nous en arrivons aux derniers chapitres de toute cette histoire de maison maudite et je n’ai pas la moindre idée de ce que l’avenir nous réserve.
Quoi qu’il en soit, nous ne nous sommes pas intéressés à la malédiction aujourd’hui, nous avons simplement passé du temps avec les Carstairs-Herondale, qui devraient certainement choisir un nom plus court par lequel nous pourrions les désigner. Team Ere Victorienne ? Team Époque Où Tout Était Très Romantique Mais Aller Où Que Ce Soit Prenait Une Éternité ? Hum. Je pense que je leur demanderai s’ils ont des idées, puisque les miennes sont… euh… mauvaises.
Nous avons rencontré quelques complications quand ils sont arrivés. Nous avions choisi des chambres pour eux et avions demandé aux brownies de les préparer, d’y mettre des draps et des serviettes et tout ce qu’il faut. Et puis nous étions allés vérifier avant l’arrivée de nos invités. Et je suis contente de l’avoir fait parce que les fées avaient préparé toutes les chambres pour… des oiseaux ? Genre, des oiseaux immenses, à taille humaine. Avec des nids gigantesques, de presque deux mètres, et des branches en guise de perchoirs. Et d’énormes boules de graines pendaient du plafond. Nous avions donc dû demander à des brownies très déçus de refaire les chambres. (Mais nous n’avions pas dit que les invités étaient des oiseaux ! Je ne sais pas du tout pourquoi ils ont cru ça !) Le pire dans tout ça, c’est qu’ils avaient vraiment fait du bon travail : si ça avait bien été d’immenses oiseaux qui nous rendaient visite, ils auraient été très à l’aise. Ils ont quand même été confus quand tout le monde est arrivé en voyant que Mina n’était pas un gros œuf. Les fées, je te jure.
En parlant de Mina, qui n’est pas un gros œuf mais une petite bambine, elle est absolument adorable. Elle marche maintenant, ou plutôt fait des premiers pas hésitants, et elle dit « mama » et « papa » et aussi « kish » pour appeler Kit semble-t-il. Et elle a une petite stèle en bois avec laquelle elle essaye tout le temps d’écrire sur tout le monde. Apparemment Kit apprend les runes et Mina veut les apprendre aussi.
Nous aurions tout de suite dû nous atteler à la malédiction mais honnêtement nous passions un si bon moment tous ensemble. C’est très agréable de passer du temps avec Tessa et Jem, ce qui change de la nervosité de la plupart de nos autres amis. Je suppose qu’avec tout ce qui leur est arrivé, il en faut beaucoup pour les contrarier. La simple manière dont Jem parle de la malédiction m’aide beaucoup à croire que nous pourrons arranger la situation, même si nous ne savons pas vraiment ce que nous faisons ni ce que nous avons mal fait jusque-ici.
Ils ont aussi l’air vraiment impressionnés par la maison. Julian a l’air tout fier de lui, c’est hyper mignon. Tessa s’est remémoré que la dernière fois qu’eux deux étaient venus, c’était après que Tatiana ait été arrêtée et envoyée à la Citadelle pour devenir une Sœur de Fer. Ils fouillaient le manoir à la recherche d’activités démoniaques. (Bien sûr, ils n’ont presque rien trouvé, a-t-elle admis. Au ton de sa voix, il semblait évident qu’ils n’avaient compris le danger que représentait Tatiana que lorsqu’il était trop tard. Je voudrais bien lui poser des questions à ce sujet, mais ça me semblait être de tristes souvenirs alors que nous passions tous un bon moment.) Jem a remarqué qu’à cette époque la propriété était déjà en mauvais état, mais Tessa a révélé qu’elle avait vu la maison « à son apogée » lors d’un bal, puis elle a rougi un peu. Ce qui s’est passé pendant ce bal devait être assez mémorable pour que ça la fasse rougir 130 ans après !
Évidemment, il y a toujours cette espèce de lourd stigmate qui recouvre la maison comme un linceul, et ce ne sont pas des murs repeints et des fenêtres remplacées qui changeront ça. C’est à cause de la malédiction. Mais cette soirée était toute de même la plus joviale que j’aie connue ici. Pour la première fois, j’avais un peu l’impression que c’était notre maison, que des amis étaient venus nous rendre visite et c’était étonnement sympa et ordinaire. Tant que je ne pense pas à ce qu’il se passe avec l’Enclave.
Une inquiétude : Kit. Il est resté avec nous une bonne partie de la journée, mais il était anormalement calme, et il s’est excusé deux fois pour aller faire un tour dans le jardin. D’après Julian, Kit a rompu avec sa petite-amie et c’est peut-être ce qui le rend triste, mais je n’en suis pas sûre. Il était très nerveux en présence des entrepreneurs et il les surveillait de près dès qu’ils étaient dans les environs. Round Tom s’est présenté et Kit a hoché la tête sans rien dire, même pas son nom. Enfin, on ne peut pas vraiment lui en vouloir. Sa relation avec les fées, et avec le Royaume des Fées, est compliquée. Tessa a expliqué que Cirenworth est exceptionnellement protégé contre les intrusions féériques, de même que la ville et les routes proches. Magnus et Catarina s’en sont assurés. C’est donc l’une des premières fois qu’il est en compagnie d’elfes depuis la grande bataille aux abords d’Alicante. Même si ces fées-là ne sont pas dangereuses, ça doit être bizarre pour lui.
Mais tu connais Kit. Il donne l’impression qu’il ne veut répondre à aucune question au sujet de comment il va. Aujourd’hui, il était sur le qui-vive, à regarder les elfes dans le jardin : peut-être qu’ils l’inquiètent, ou peut-être qu’il veut les rejoindre ? Je ne sais pas. Peut-être que Julian et moi pourrons le faire parler un peu pendant son séjour ici. Ou peut-être que j’aurai l’occasion de demander à Jem et Tessa s’ils savent ce qu’il se passe.
Bref, c’est tout ce que j’ai à te dire pour l’instant, Bruce. Demain nous rompons une malédiction ! J’espère !
Emma
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/691398026631217153/emma-to-bruce
#kit herondale#emma carstairs#julian blackthorn#jem carstairs#tessa gray#jem and tessa#bruce#fairies#petit peuple#secrets of blackthorn hall#cassandra clare#sobh#the shadowhuter chronicles#tsc
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Les étés à Curtin
Texte écrit par Jean-Claude Long
Fin des années cinquante. La grande maison est divisée en deux, louée en partie l’été par les sœurs Rochet, Berthe et Denise, mariées plus tard à Robert Magaud et Georges Guichert.
Dans le coin cuisine, un grand évier noir, en pierre, sert aussi à se laver. Le réchaud fonctionne avec une bouteille de butane ; au fond de la maison, une pièce fraîche sert de cellier. Un garde-manger à grille , suspendu, dissuade les mouches et les fourmis .
Dehors, une pompe, qu’il faut « amorcer », c’est un jeu ; un puits, dont on ne se sert pas, des granges, des hangars, des greniers, des machines et des outils mystérieux, des odeurs de paille et de grain, des poules en liberté. La vraie vie est là, pas en ville.
Un chien noir, Jimmy, est attaché à une grande chaîne, en permanence. Il a creusé un chemin sur son passage. Robert le lâche parfois, Jimmy part courir dans la campagne, si vite qu’on dirait un dessin animé : il a douze pattes. Quelques heures après, il revient en lambeaux, boitant, saignant d’une oreille. Cinquante ans après, on aurait dit « il s’est mis minable ».
Lorsque Robert revient sur sa moto, Jimmy s’agite avant que les humains aient entendu le moindre bruit ; Berthe dit alors : « voilà Robert ».
A gauche en sortant de la maison, un pré, dont l’enfant rêve l’hiver, comme une préface à des récits d’explorateur. On le traverse pour aller à la boulangerie à Thuellin.
Souvent vient brouter un troupeau de vaches. L’enfant aime les vaches, à la robe marron et blanche, cette odeur à la fois sauvage et rassurante, leur chaleur épaisse et grasse, maternelle . Elles font un peu peur avec leurs gros yeux, mais sont paisibles, c’est fascinant !Aujourd’hui encore, l’odeur des vaches me met les larmes aux yeux. "Voilà les vaches ! " est un cri de fête, un alléluia païen. Avec les enfants qui mènent le troupeau, je crois qu’il y avait une Mireille, on va jouer à cache- cache , à Colin Maillart, à Mère veux-tu. On mangera la tarte aux pommes de ma mère, on boira du Pschitt, l’après-midi ne sera que féerie. La Dent-du-Chat est une frontière au loin, les dieux juchés nous observent.
Fête aussi les commerçants ambulants, qui arrivent en klaxonnant ; galopade ! Dehors en pyjama ! Ducard, petit monsieur chauve aux yeux vifs, sa camionnette bleue aux odeurs de sucre et de bonbons chimiques. Fontana, fruits et légumes, sa camionnette verte, « l’Increvable », ses grosses lunettes. Le boucher a une fourgonnette deux-chevaux, grise .
L’enfant aime la campagne ; la liberté est totale. Sa mère, si craintive en ville, le laisse pendant deux mois divaguer parmi les faux, les herses, les tracteurs, dont un jour il desserra un frein à main dans une pente, bourde réparée d’urgence. Il aime l’errance, nez dans les nuages, la rêverie dans les odeurs. Il est shooté au foin, au fumier, à la pluie, aux animaux, coqs, renards toujours lointains mais dont le glapissement est proche, témoin d’un monde secret qui nous entoure, le comprendra-t-il plus tard ?
Le soir, les chiens discutent de loin en loin, que se racontent-ils ? Il pose un jour la question, un adulte répond : « ils ne racontent rien, ce sont des bêtes ». L’enfant pense que le grand se trompe, je le crois encore aujourd’hui.
On peut prendre des bâtons tant qu’on en veut, pourfendre les ennemis ; les plantes, les herbes sont des légumes pour jouer à l’épicier ; infinie profusion de cailloux pour lancer et construire. Deux shorts, deux chemises pour tout l’été suffisent pour fouler l’herbe menue par les soirs bleus d’été et sans avoir lu Rimbaud. Ma sœur et moi allons chaque soir acheter le lait à la ferme Teillon, dont les bâtiments existent encore. Quand le soir tombe au retour, et que les hirondelles se rassemblent sur les fils électriques en prévision de la migration, c’est que la rentrée des classes est proche. On transporte le lait dans un bidon en aluminium, qu’on appelle une berthe. Je suis gêné que le bidon porte le même nom que la propriétaire, gentille et aimable. Je n’ose prononcer le mot de peur de la froisser.
Après la pluie, au retour, début septembre, l’ombre monte des fossés dans des odeurs de trèfle et d’orties.
Ma mère achète parfois un lapin vivant chez Mme Guetta (Guettat ?) Mon père pourtant plutôt doux et pacifique, mais initié par ses vacances enfantines ardéchoises, assomme, suspend, saigne, écorche et éviscère l’animal sous le regard de l’enfant.
Nous rendons parfois visite à la Génie, vieille dame moustachue qui habite une sorte de chaumière dans une cour herbue et intarissable pourvoyeuse de potins de village. Tonton Maurice vient aussi parfois, il y a toujours une bouteille de vin dans la pièce fraîche.
L’église et la procession du 15 Août font un peu peur.
Mais le plus étonnant c’est le bruit fracassant des métiers à tisser. Comme c’était étrange, ce bistanclaque pan (on dit tchique tchaque pan) parmi les chevaux de trait, les vaches, et l’odeur des charrettes de foin.
Merveilleuse époque : les locataires lyonnais devinrent amis avec les propriétaires, particulièrement Berthe et Robert, qu’ils fréquentèrent jusqu’ à la mort de ma mère, en 1979 ; celle-ci allait voir aussi Denise Rochet, installée à St Sorlin. Le pluvieux été 1958, la belote, les tartes aux pommes, les gâteaux de riz au caramel favorisèrent sans doute le rapprochement. Mon père et Robert, le citadin et le campagnard, « se chambraient » amicalement, ma mère et Berthe riaient en faisant la lessive, parfois au lavoir. L’on prêtait un vélosolex. Avec Denise les conversations étaient plus sérieuses ; Georges était taciturne.
Aujourd’hui, Curtin sort parfois des brumes et ressuscite l’enfant, dont les sens et la pensée s’ouvraient au monde : quelle place y prendrait-il ?
Je voudrais avoir des nouvelles de Brigitte et Jean-Claude Magaud, les enfants de Berthe et Robert. Michel Guichert, fils de Denise et Georges ; il habite encore la maison, me permettrait-il d’y entrer ? La famille Teillon ; j’ai vu qu’il y a un boulanger, un plaquiste, un décorateur. Tonton Maurice buvait rituellement un canon avec Victor, en embarquant la provision de pommes de terre de ma mère dans la quatre-chevaux. Mireille Rochet (existait-elle, est-elle encore en vie ?) Une jeune fille aujourd’hui vieille dame, Hélène, qui était horrifiée par mes acrobaties en trottinette : « je vais le dire à ta mère ! »

D'autres soirs bleus, par Irène, août 2023.
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Intervention de Caroline Melon en tant que grand témoin, aux côtés de Gabi Dolff-Bonekämper, historienne de l'art et du patrimoine à l'Université de Berlin, Jo Speigel, homme politique français et ancien maire de Kingersheim, Cécile Renouard, présidente du Campus de la Transition et Raphaël Besson, directeur de Villes Innovations, pour la clôture de la Rencontre nationale des départements pour la culture organisée par Culture•co 1er décembre 23 à L'Envolée - Pôle artistique du Val Briard (77)
Je vais parler de mon endroit, subjectif, parcellaire, sensible et sans doute totalement lacunaire et différent de plein d'autres personnes ici, mais bon, c'est à moi qu'on a donné la parole, tant pis pour vous ;)
Je vais sans doute dire plein d'évidences et de poncifs, je vais pour sûr être caricaturale et schématique.
Comme toujours, mon ressenti ne sera sans doute qu'une grande part de projection de moi-même dans la situation.
Je suis très heureuse d'avour participé à ces trois jours, j'ai fait plein de chouettes rencontres.
Des personnes impliquées, curieuses, avec une envie forte de progresser, un sentiment d'impuissance face à la catastrophe écologique en cours, mais avec une volonté puissante d'apprendre et de trouver des solutions, et une vraie confiance dans l'intelligence collective.
J'ai entendu un président de la communauté de communes hyper engagé sur la nécessité de la présence du théâtre, et ça faisait du bien.
J'ai perçu dans un discours l'expression "public éloigné de la culture", et à l'heure des droits culturels ça me semble bizarre qu'on puisse encore dire cela.
J'ai eu la sensation qu'on était dans un endroit pour prendre le temps de la réflexion, mais qu'on devait toujours aller très très vite dans les interventions, et que parfois cela réduisait la pensée à des phrases pleines de mots-valises empêchant un peu la complexité, même si le foisonnement était par ailleurs extrêmement nourricier.
J'ai entendu le mot transition 2518 fois. Je suis de celles qui croient qu'il faut cesser avec ce vocabulaire de "transition" parce que l'effondrement de la biodiversité avance plus vite que notre capacité à changer notre vocabulaire et à regarder enfin la situation en face.
Ou alors complètement modifier notre lexique, en lien avec Latour ou Damasio pour parvenir à parler d'abondance, de génerosité (et de je ne sais plus quels sont les termes de Damasio mais peut-être quelqu'un s'en souvient), mais en tout cas ne pas rester sur le gué entre deux sémantiques frileuses, à l'heure où la situation est bouillante.
J'étais heureuse d'apprendre que le conseil d'état s'était élevé contre les appels à projets. La personne qui en a parlé a dit que depuis qu'elle avait découvert ce texte, elle le photocopiait et le distribuait à tous ses interlocuteurices. Si il est encore là, j'en veux bien 10 exemplaires, s'il te plaît. Les appels à projet sont une des composantes capitalistes les plus mortifères et symboliques de notre système.
J'ai observé, un peu saisie à vrai dire, la fausse nature reconstituée de l'endroit où on nous étions logés, à Center Park, ces bouleaux plantés parfaitement dans cette parfaite mousse rapportée d'une vraie forêt ou poussée en serre, et cela m'a plongée dans des abimes de réflexion quant à la nécessité de recréer une nature factice enfermée dans des barrières, alors que de vrais bois tout simples se trouvent sur le chemin d'à côté.
J'ai remarqué que l'écriture inclusive avait été très souvent oubliée, sauf étonnamment dans certaines prises de parole des femmes. Je propose que pour équilibrer, la prochaine Rencontre des départements, l'an prochain se fasse en féminin neutre.
J'ai noté qu'une fois de plus nous étions une écrasante majorité de Blanc.he.s dans la salle, mais que la personne qui faisait le ménage à notre départ le soir était Noire, comme toujours, et je me suis demandé quand nous nous donnerons les moyens de mettre un terme à cette violence.
J'étais soulagée, pour de vrai, ça m'a soulagée de voir cet anneau de Moebius dans la tribune d'hier, vous savez ce signe de l'infini, montrer que si l'on prend soin du vivant, on réduit les inégalités sociales et inversement. Et c'était bon de voir "prouvée" la nécessité de la conjugaison de justice sociale et de la protection du vivant.
J'ai été intéressée par une remarque un peu ironique disant que depuis 30 ans les politiques environnementales étaient toujours "expérimentales" et que cela montrait à quel point elles n'étaient toujours pas ancrées dans le domaine public.
J'ai été heureuse d'apprendre lors de la première plénière, grâce à un téléphone resté connecté à l'écran de fond de scène, qu'Alinéa proposait des offres à 40% ce week-end, mais j'ai été un peu déçue de ne pas pouvoir lire le sms d'Eric Fourreau qui était en train d'arriver sur ce même écran.
J'ai appris une nouvelle expression à la mode (chez les ados, tous les parents le savent, en ce moment le monde est soit satisfaisant soit gênant), ici chez nous les moins jeunes, on pense en "silo". C'est aussi le titre d'un roman dystopique de science-fiction assez sombre, et je me suis demandée ce que ça disait de notre contexte.
Pour finir, je me suis retrouvée à me demander comment c'était possible de voir autant de personnes engagées, impliquées, pleines de convictions, de pensées liées au bien commun, au service public dans tout ce qu'il a de plus noble, et en même temps de se dire qu'on n'avait pas encore vraiment de prospective claire sur "ce qu'il fallait faire" à part nos multiples cumuls de bonnes pratiques individuelles.
J'ai présumé que c'était parfois le "système" collectivité, dans sa lourdeur et ses empêchements qui rognait doucement les marges de manoeuvre de chacun.e, ses ardeurs et ses fulgurances pour changer le monde, et je me suis mise à espérer que toutes ces énergies présentes ici se retrouvent fédérées, que chaque personne se donne la place, la responsabilité, l'audace et le droit d'agir de manière forte au sein de la collectivité, et j'ai eu envie de vous dire, parce que ma place d'artiste est précisément l'incarnation d'une parole subjective, intime, située et assumée en tant que telle, avec ses forces et ses fragilités, j'ai eu envie de vous dire, en toute candeur, sans aucune condescendance, sans conviction d'être dans le juste, mais simplement parce que le fait que je sois un point de vue "extérieur" me permet de le voir, comme une amie qui soutient un ou une proche, dont on espère qu'iel le fera pour soi plus tard,
Allez-y, expérimentez, prenez des mesures fortes liées à l'abondance de la terre que l'on n'a pas envie de perdre, tranchez dans le lard, brandissez vos convictions haut et fort, et soyez droit et droite dans vos bottes aux endroits de colère, d'espoir et d'énergie dont les départments, et les autres personnes et structures présentes ici, peuvent être porteurs et leviers, et donnez-vous le droit, élu.e.s et technicien.ne.s, de porter exactement la politique publique que vous avez envie de voir exister.
(Photos : Bertrand Guigou)
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