#roi baudouin iv
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ltalaynareor · 16 days ago
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Le roi de Jérusalem
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La lumière du crépuscule baignait Jérusalem d’une lueur dorée. Baudouin IV, roi de Jérusalem, se tenait à la balustrade de sa chambre, le cœur lourd mais l’esprit enivré par la beauté de son royaume. À 20 ans, il portait le poids du monde, mais aussi le fardeau cruel de sa maladie. La lèpre, cette ombre insidieuse, l’avait marqué bien trop tôt, rongeant lentement sa chair, le promettant à une fin précoce.
Souvent, la vue de la ville sacrée lui tirait des larmes d’admiration mêlées de mélancolie. Il fixa le dôme du Rocher, scintillant sous les derniers rayons du soleil, rappelant à son esprit l’énorme responsabilité qui pesait sur ses jeunes épaules. Jérusalem, ses ruelles étroites, ses bastions majestueux, ses marchés animés, tout cela serait un jour sans roi, sans défense. Qui veillerait sur cette cité bénie, sur ses habitants, s’il n’était plus là ?
Il se remémora les premiers jours de son accession au trône, l’enthousiasme du peuple, les promesses de paix et de prospérité. Mais cette euphorie avait été tempérée par les batailles incessantes et les complots qui se tramaient dans l’ombre. La pensée de ses conseillers, plus préoccupés par le pouvoir que par le bien-être du royaume, l’angoissait. Qui le remplacerait ? Quel héritier pourrait faire face aux défis de cette terre, alors qu’il savait qu’il ne pourrait pas voir ses 30 ans, que son corps trahissait chaque jour son esprit vaillant ?
Le vent s’engouffra doucement dans les cheveux du roi. Ses yeux se posèrent sur les collines en contrebas, où les oliviers dansaient, témoins silencieux des larmes et des rires de ceux qui avaient vécu ici avant lui. Baudouin ferma les yeux, s’imprégnant des sons de la ville : les appels des marchands, les rires des enfants, le chant des croyants au loin.
« Jérusalem, belle étoile, que serai-je sans toi ? » murmura-t-il, une tristesse palpable dans sa voix. Il savait que son amour pour cette terre serait son héritage, l’ancre de sa mémoire. Que le nom de Baudouin IV résonnerait dans les siècles à venir non pas comme un roi qui a échoué, mais comme un roi qui a aimé, qui a combattu, qui a rêvé pour son peuple.
Au moment où le soleil se couchait au-delà de l’horizon, Baudouin sentit une lueur d’espoir. Il élèverait toujours sa voix pour défendre Jérusalem. Même si sa vie était limitée, son amour et son rêve pour cette cité ne connaîtraient aucune frontière, aucune fin. Et dans l’obscurité de la nuit qui s’annonçait, il prendrait le temps d’y placer des étoiles, un par un, dans le ciel de son royaume.
La nuit tomba lentement sur Jérusalem, mais pour Baudouin, ce n'était qu'un nouveau chapitre à écrire, un combat à mener, une lumière à embrasser.
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baudouinette · 3 months ago
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“Sceau de Baudouin IV, roi de Jérusalem.”
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Lead bulla (seal) of King Baldwin IV of Jerusalem. The other side depicts the Church of the Holy Sepulcher, Tower of David, and Dome of the Rock.
When I first saw this I zoomed into the face and found the corrosion quite interesting lol
I started making an artwork of him based on this but as always, I temporarily abandoned it while I have to finish other works.
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whencyclopedfr · 2 years ago
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Bataille de Marj Ayoun
La bataille de Marj Ayoun (10 juin 1179, futt un engagement militaire entre Baudouin IV, roi de Jérusalem (r. de 1174 à 1185) et Saladin, sultan d'Égypte et de Syrie (r. de 1174 à 1193). Saladin remporta la bataille de manière décisive, ce qui lui permit de remporter la bataille du Gué de Jacob en août 1179.
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super-caribe-suomi1012 · 2 years ago
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Les Angevins rois de Jérusalem.
Baudouin devient roi de Jérusalem sous le nom de Baudouin IV alias le Lépreux le 11 juillet 1174.
Baudouin IV est le septième Roi Franc de Jérusalem depuis la prise de la ville en 1099.
Il appartient à la dynastie des Gatinais-Anjou.
Il ceint la couronne de Jérusalem à 13 ans, le 11 juillet 1174, à la mort de son père Amaury Ier.
En raison de la minorité de Baudouin, le royaume de Jérusalem est alors gouverné par un conseil de Régence.
Baudouin est élevé à la cour de Jérusalem. Son éducation est confiée au célèbre Guillaume de Tyr, futur archevêque de la ville et chancelier du Royaume de Jérusalem.
C’est Guillaume de Tyr lui-même qui diagnostique la maladie de Baudouin. Ce dernier développe en effet la lèpre dès son enfance.
Baudouin monte sur le trône dans le contexte de l’affaiblissement de la maison égyptienne des Fatimides et de la montée en puissance des Kurdes de la dynastie des Ayyoubides.
Le plus célèbre d’entre eux, Saladin, a pris le pouvoir en Égypte en 1170 et débute l’unification des émirats du Levant (notamment en Syrie) contre les Francs.
Baudouin met un terme au conseil de régence à ses quinze ans en 1176, conformément aux lois du royaume.
Malgré sa maladie, il mène une politique très ambitieuse de consolidation de ses états en lançant des offensives aux environs de Damas et en projetant des attaques également en Égypte.
Le règne de Baudouin durera dix ans.
Très apprécié des historiens occidentaux, il laisse une trace beaucoup plus critique vis à vis des chroniqueurs arabes qui le surnomment Al-Khinzir (« le porc ») en raison de sa maladie.
Assuré de ne pas avoir d’héritier du fait de sa lèpre, Baudouin désigne son neveu comme successeur : le fils de sa sœur Sybille, futur Baudouin V.
Né en 1177, l'enfant est couronné « co-roi de Jérusalem » le 20 novembre 1183.
Baudouin le Lépreux meurt à Jérusalem le 16 mars 1185 après avoir libéré Kérak (actuelle Jordanie). Il avait vingt-quatre ans.
Conformément aux usages, son neveu lui succède sous le titre de Baudouin V à huit ans. Son oncle Raymond de Tripoli assure la régence.
Illustration : Kingdom of heaven de Ridley Scott, Baudouin est joué par Edward Norton.
Pour aller plus loin : Pierre Aubé, « Baudouin IV de Jérusalem, le Roi lépreux », éditions Hachette, 1996.
849 ans de date à date, 11 juillet 1174.
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titou-nz · 3 years ago
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Pétra - Jordanie
Période romaine
En l'an 64 av. J.-C., les Romains établissent une province romaine en Syrie. Ils créent une confédération de dix cités-États : la Décapole. Celle-ci entrave toute future expansion des Nabatéens. En 106, sans doute après la mort du dernier roi nabatéen Rabbel II le royaume est annexé, puisqu'il n'y a eu apparemment aucun combat, sur l'ordre de l'empereur romain Trajan par Cornelius Palma, gouverneur de Syrie. Celui-ci fait de Bosra, qui devient rapidement la deuxième ville nabatéenne en importance, la capitale de la nouvelle province romaine d'Arabie (provencia Arabia). L'empereur Trajan renomme Bosra (alors appelée Bostra) en Nea Traiane Bostra, ou « Nouvelle Bostra de Trajan », et Pétra reçoit le titre honorifique de métropole (metropolis). Un peu plus tard, en 114 Pétra devient la base de départ pour les attaques romaines contre l'empire des Parthes en Iran, à l'est. L'ouverture des routes maritimes à l'époque romaine détourne les flux commerciaux de la ville et porte un coup fatal à Pétra et aux Nabatéens. À partir de l'occupation romaine, quelques caravanes s'arrêtent encore à Pétra, mais au fil du temps elles deviennent de plus en plus rares malgré la construction d'une route romaine de 400 km reliant Bosra, Pétra et le golfe d'Aqaba. En 131, l'empereur Hadrien se rend sur le site et lui donne son nom : Pétra Hadriana. Durant la « Pax Romana », la multiplication des constructions révèle que la ville connaît malgré tout une période prospère. Lors de la réorganisation de l'Empire commencée par l'empereur Dioclétien, elle devient la capitale de la « Palaestina taertia » ou « Palaestina salutaris ».
Période byzantine
En l'an 330 le premier empereur chrétien, Constantin Ier, fait de Byzance sa nouvelle capitale et la renomme Constantinople. Pétra fait désormais partie de l'Empire romain d'Orient et l'empire y encourage comme sur tout son territoire la diffusion de la foi chrétienne en construisant des églises. Les habitants de la ville restent d'abord fidèles à leurs croyances, mais en 350 un évêque est nommé à Pétra, et un siècle plus tard de grandes églises sont édifiées dans la ville. Athanase d'Alexandrie mentionne un évêque de Pétra nommé « Asterius ». Le Deir sera même utilisé comme église durant cette période, des croix peintes sur ses murs, et trois autres églises seront découvertes lors de recherches. La vaste « Tombe de l'urne » de l'époque nabatéenne, qui correspond à la tombe de Malichos II ou d'Arétas IV, devient une sorte de cathédrale en l'an 446. Au nord de Pétra, on trouve plusieurs tombes avec des croix gravées, indiquant que les chrétiens y enterraient leurs morts. Un violent tremblement de terre frappe Pétra le 19 mai 363, endommageant des monuments, dont le théâtre, et les aqueducs. D'après Cyrille, évêque de Jérusalem, « presque la moitié » de la ville est détruite quand le tremblement de terre frappe « à la troisième heure, et particulièrement à la neuvième heure de la nuit ». La ville déjà affaiblie depuis le début de la domination romaine par la diminution de ses activités commerciales, n'est pas reconstruite et se vide lentement de ses habitants.
Moyen Âge
La dernière mention de Pétra se trouve dans un texte écrit par Anthenogenes, évêque de la ville, vers la fin du Ve siècle ou le début du VIe. La conquête islamique de 629 - 632 passe par la région et semble avoir ignoré Pétra. Conquise par les Arabes, dont l'impact sur la ville n'est pas connu, Pétra, qui s'est progressivement vidée de ses habitants, est devenue un simple village vers 700. Cependant, l'historien Dan Gibson soutient dans son livre Qur'anic Geography que la ville sainte du Coran serait Pétra et que la relocalisation de la pierre noire par Abd Allah ibn az-Zubayr à l'emplacement actuel de La Mecque aurait fait sombrer la ville dans l'oubli. Au cours de la Première croisade, la ville est occupée par Baudouin Ier, du Royaume de Jérusalem, et forme le deuxième fief de la baronnie d'Al-Karak dans la Seigneurie d'Outre-Jourdain. Durant la domination franque, plusieurs fortifications croisées seront construites, dont les forteresses Al-Wu'ayrah et Al-Habis. La ville reste entre les mains des Francs jusqu'en 1187, année où Saladin les repousse lors de la bataille de Hattin et à Al-Karak, et prend possession de la région. Un pèlerin allemand nommé Thetmar révèle être passé près de Pétra en 1217, et le sultan Az-Zâhir Rukn ad-Dîn Baybars al-Bunduqdari traverse la ville en 1276. La ville tombe ensuite dans l'oubli.
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16 mars 1185, roi catholique Baudouin IV de Jérusalem nous quittait à l'âge de 24 ans a cause de la lèpre.Le roi à 17 ans Le 24 novembre 1177, à 1 contre 20, il triomphe de SaladinLes chroniqueurs affirment que les forces des Turcs étaient « comme une mer » pendant la bataille de Mongisard.26000 Turcs contre la petite armée de 400 chevaliers Francs. Ce jour là, quelques centaines de Francs battirent la plus grande et plus forte armée jamais vue.Saladin avait une telle estime de la qualité du jeune roi, qu’il suffit, que Baudouin IV soit annoncé pour qu’il lève le siège de Beyrouth prête à tomber entre ses mains.En décembre 1183, Saladin revient avec une puissante armée et une forte escadre égyptienne. Le roi et alité il convoque les troupes et se fait porter en civière. Saladin est si effrayé qu'il choisit la fuite sans combattre.Le roi était lui-même le drapeau des français.« C’est pourquoi je ne faiblirai pas » – Baudouin IV de Jérusalem
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claudehenrion · 7 years ago
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Europe des nations, des peuples, des mots, des traités ?    En VO, ça se dit : ''Bella, ciao''...
  L’Irlande et la France l’avaient découvert lors des référendums européens de 2005 et 2008 : quand le peuple a tort, il faut lui faire entendre raison. En Italie, le chef de gouvernement désigné par les partis vainqueurs des dernières élections, Giuseppe Conte, a dû renoncer à devenir président du Conseil après que le président de la République, Sergio Mattarella, ait refusé un ministre des Finances au motif de son ''euroscepticisme'', inventant ainsi une ''légitimité'' nouvelle dans une démocratie : la ''priorité des traités sur les peuples''... Et tous les clones d'applaudir, la Presse-aux-ordres de s'esbaudir... et les ''pas contents'' priés de faire moins de bruit.
  La chose est grave : Sergio Mattarella, Président d'un grand pays européen, a bloqué un processus démocratique en s'opposant à la désignation de certains ministres légalement proposés par Giuseppe Conte (mandaté par  les vainqueurs du dernier scrutin législatif, Luigi Di Maio (M5S) et Matteo Salvini (Ligue du Nord).      Giuseppe Conte voulait nommer Paolo Savona aux Finances, mais celui-ci était, semble-t-il, atteint d'une maladie honteuse et très hautement contagieuse. Pas le Sida, hélas pour lui, mais beaucoup plus grave : l’euroscepticisme (faut-il écrire ''eurosepticémie'' ?). Le peuple italien sera ''européen à la mode Berlaymont'', Na ! Inacceptable ! Et s’il faut, on changera le peuple, comme le suggérait Brecht !
  La Constitution italienne ne recèle aucun article qui pourrait laisser croire que le Président de la République possède une telle autorité : le système italien est plus proche de celui que notre pays a bien connu jusqu'en 1958, et son rôle est donc plutôt celui d'un ''Président-potiche'', comme l'ont été nos charmants et folkloriques Présidents de la IV ème République (les ‘moins jeunes’’ n’ont pas oublié les braves Vincent Auriol et René Coty, qui n'auraient pas fait de mal à une mouche. On leur faisait faire chaque année un discours ampoulé pour présenter leurs vœux aux français... et on les sortait de la naphtaline à chaque crise gouvernementale !).
  Il s'agit là d'un déni de droit et de démocratie, voire d'un ''soft coup d'Etat'', sans justification constitutionnelle (ou autre). Oui... mais voilà : en Italie comme en France (un peu moins, tout de même !) la Presse est tellement acquise aux idées ''convenables'' qu'il n’est pas prudent d'espérer quelque réaction saine que ce soit.     Et sans la Rai, Rete 4, il Corriere della Sera, la Stampa ou Il Giornale, chacun est resté chez soi, abasourdi mais pas au point de se réveiller : le mythe de ce qui est désigné abusivement par ''l'Europe'' est imprégné dans les mentalités. Tout le monde déteste ce qu'est devenue cette Europe... mais beaucoup ont peur de la perdre : tant de mensonges ont été répétés qu'il en reste quelque chose, à la fin...
  La presse diffuse le bobard selon laquelle ce Président serait dans son droit en garantissant le respect des traités européens et l’euro. Or les pouvoirs du Président de la République sont parfaitement délimités par la Constitution italienne. L'article 87 est clair : ''Representa l’unità nazionale... ratifica i trattati internazionali, previa, quando occorra, l’autorizzazione delle Camere’’… Et l'article 92 précise, sans discussion possible : ''Il Presidente della Repubblica nomina il Presidente del Consiglio dei ministri e, su proposta di questo, i ministri''. En français courant, on dirait qu'il ratifie les traités internationaux après l’autorisation des Chambres s’il y a lieu (et n'en est pas le garant, par conséquent)… et qu'il nomme le président du Conseil des ministres et les ministres, sur proposition de celui-ci. Il n'est nulle part fait la moindre allusion à quelque possibilité d’interférence dans ce processus.             Imagine-t-on la Reine Elizabeth II refusant de signer une loi ? Elle peut à la rigueur  se démettre, comme l'a fait (temporairement) le roi Baudouin de Belgique avec panache, mais son pouvoir se limite, si l'on peut dire, à… son départ !                 Il ne faut pas confondre ''nommer'' et ''censurer''. Et Macron, à l’idée d’être dans le même cas, a été le féliciter. Seul commentaire possible : ''de quoi je me mêle ?''.
  Je ne suis ni pour l'un, ni pour l'autre... Mais je déplore de voir un homme désigné par une coalition qui représente plus des deux tiers des Italiens être contraint de renoncer, en raison du refus, juridiquement injustifié, de Sergio Mattarella de nommer le gouvernement choisi par les vainqueurs de l’élection. Et la situation ne s'est détendue qu'après que le moindre soupçon d'euroscepticisme ait été balayé honteusement sous les tapis du Quirinale ! Le maintien dans l’euro et dans l’Europe sont donc les seuls impératifs qui vaillent... ce qui en dit long sur les puissances effectives et les pouvoirs réels qui ont pris la place de la démocratie, en Europe.
  Le système européen, euro compris, est à bout de souffle et discrédité, mais ceux qui en tirent des profits personnels, ainsi que le système financier mondial, ont décidé de faire ployer les peuples. Sergio Mattarella (est-ce du cynisme ou de l'inconscience ?) l’a même clairement reconnu : ''La désignation du ministre de l’Économie constitue toujours un message immédiat de confiance ou d’alarme pour les opérateurs économiques et financiers'', a-t-il expliqué à la presse. ''J’ai demandé pour ce ministère un représentant politique de la majorité cohérent avec l’accord de programme (…) qui ne soit pas vu comme le soutien à une ligne qui pourrait provoquer la sortie inévitable de l’Italie de l’euro''.  Matteo Salvini et Luigi Di Maio, les ''leaders'' des partis sortis vainqueurs des élections, ont eu beau jeu de dénoncer un coup de force contre la démocratie : ''ce sont les agences de notation et les lobbies financier et bancaire qui font les gouvernements'', ont-ils déclaré.
  Mais ils ont bien été obligés de céder : la vieille ''eurocratie'' défend ses privilèges bec et ongles, et veut faire plier le peuple italien comme elle l’a fait avec son cousin grec, et tente en permanence de le faire avec le peuple français… et tous ceux qui, à travers la vraie Europe, résistent aux malfaisants de Bruxelles qui mettent en place tout ce qu'il faut pour une grande apocalypse finale de l'idée européenne... dont les responsables ne seront pas les peuples, mais ceux qui ont profité d'eux.  Une EUROPE de la dernière chance naîtra-t-elle des élections qui viennent ? 
H-Cl.
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histoiremilitairedum-o · 6 years ago
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Forteresse de Toron (Toron des Chevaliers)
Le Toron est une forteresse ayant appartenu aux croisés au Liban sur la route de Tyr à Damas. Elle se trouve dans l’actuel village de Tibnine.
Le Toron se situe dans la seigneurie de Toron dans le royaume de Jérusalem. Il fut construit par Hugues de Falkenberg en 1105 pour aider à la réduction de la ville de Tyr encore aux mains des Fatimides. A la mort de Hugues de Falkenberg, comme le château était sans défense, l’émir Izz al-Mulk voulut s’emparer du château mais le roi Baudouin Ier inféoda celui-ci au seigneur Gervais de Bazoches qui mourut peu après, exécuté sur la place de Damas.
Le château revint alors au seigneur Onfroy Ier de Toron. Il fut alors successivement hérité par ses descendants Onfroy II de Toron et Onfroy IV de Toron. Banias, qui fut donné à Baudouin II par les Assassins en 1128, a été hérité par Onfroy II lorsqu’il se maria avec la fille de Renier Brus, seigneur de Banias et d’Assebebe. Onfroy II céda une partie de Banias et de Chastel Neuf aux Hospitaliers en 1157. Banias et Toron furent fusionnés jusqu’à ce qu’ils tombent aux mains de Nur el-Din en 1164 avant d’être récupérées.
Le château de Toron est resté une forteresse croisée jusqu’en 1187 avant de tomber aux mains de Saladin. Le Toron fut rétrocédé aux Francs en 1229, deux ans après la mort de Malik el-Muazzam le 11 novembre 1127 par l’empereur allemand Frédéric II. Il sera définitivement perdu pour les croisés en 1266.
De nos jours, il ne subsiste presque plus rien mis à part les substructions ainsi que quelques assises de gros blocs.
Le château possédait une alimentation en eau grâce à un berquil situé à l’extérieur de l’enceinte. De plus, à l’intérieur du château, avait été construite une chapelle castrale dédiée à la Vierge.
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ltalaynareor · 3 months ago
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La bataille de Montgisard
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Le soleil se couchait lentement sur Jérusalem, enveloppant la cité sainte d'une lumière dorée. Baudouin se tenait sur les remparts du château royal, contemplant la ville en contrebas. À ses côtés se tenait son amie Alix de Tripoli, la future comtesse de Tripoli.
"Baudouin, dis-moi, comment s'est déroulée la bataille de Montgisard ?" demanda Alix, curieuse de connaître les détails de la victoire de son ami sur les troupes de Saladin.
Baudouin lui sourit tristement, son visage marqué par la maladie. "La bataille a été une épreuve difficile, Alix. Nous étions face à un ennemi bien supérieur en nombre, mais j'ai refusé de reculer. Nous sommes parties d'Ascalon sous le couvert de la nuit et avons avancé rapidement sur les arrières de Saladin et soudain à Montgisard nous avons surgi de derrière les montagnes."
Il continua son récit, décrivant avec passion le déroulement de la bataille. Il parla de la fureur des combats, de l'audace de ses soldats, de sa propre témérité malgré sa condition. Il raconta comment, contre toute attente, les troupes de Saladin furent finalement vaincues, laissant derrière elles un champ de bataille jonché de cadavres.
"Alix, cette victoire a été cruciale pour la survie de notre royaume. Nous avons repoussé l'ennemi et montré au monde que malgré ma maladie, je suis capable de mener nos troupes à la victoire", conclut-il fièrement.
Alix regarda son ami avec admiration, la lueur de l'admiration brillant dans ses yeux. "Tu es un véritable héros, Baudouin. Ta force et ta bravoure sont admirables, et je suis fière de t'avoir comme ami."
Baudouin sourit, reconnaissant pour le soutien indéfectible d'Alix. Ensemble, ils restèrent sur les remparts, contemplant le coucher de soleil sur la ville sainte, unis par une amitié indéfectible qui résisterait à toutes les épreuves.
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ltalaynareor · 25 days ago
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Le baiser
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Il faisait déjà chaud en cette journée d'été à Jérusalem, lorsque le prince Baudouin de Jérusalem et Alix de Tripoli se retrouvèrent seuls dans les jardins du palais. Ils étaient tous les deux âgés de 14 ans et étaient fiancés depuis quelques mois déjà. Baudouin était fasciné par la douceur et la beauté d'Alix, sa future reine.
Alors qu'ils marchaient main dans la main à travers les jardins luxuriants, Baudouin sentit son cœur battre la chamade. Il était envoûté par la présence d'Alix à ses côtés. Il la regarda dans les yeux et vit une lueur d'admiration et d'amour dans son regard.
Sans réfléchir, Baudouin prit le visage d'Alix entre ses mains et l'embrassa doucement sur les lèvres. Alix fut d'abord surprise, mais elle se laissa bientôt emporter par la sensation enivrante de ses lèvres sur les siennes.
Leurs cœurs battaient à l'unisson, et ils restèrent enlacés pendant de longues minutes, savourant ce moment magique et intime. Ils se séparèrent enfin, le souffle court et les joues rougies par l'émotion.
Baudouin regarda Alix avec tendresse et lui murmura : "Je t'aime, Alix. Tu es la lumière de ma vie, et je suis impatient de passer le restant de mes jours à tes côtés." Alix lui sourit, les yeux brillants de bonheur, et lui répondit : "Et moi donc, Baudouin. Je t'aime plus que tout au monde, et je serai toujours là pour toi, quoi qu'il arrive."
Ils se prirent alors dans les bras et s'embrassèrent à nouveau, scellant ainsi leur amour naissant et promettant de se soutenir mutuellement à travers les épreuves à venir.
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ltalaynareor · 2 months ago
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Le mariage
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Le soleil se levait sur Jérusalem, illuminant les murs de la ville d'une lumière dorée. Les rues, encore calmes, commençaient à s'animer alors que les habitants se préparaient pour une journée mémorable. Aujourd'hui, leur vaillant roi Baudouin, allait épouser Alix de Tripoli, la future comtesse de Tripoli, son amie d'enfance et son amour.
Dans le palais, Baudouin se tenait devant un miroir, ajustant sa tunique ornée. Il pouvait voir les marques sur son visage, souvenirs de son combat contre la lèpre. La maladie avait finalement régressée, grâce au traitement de ses mires. Désormais, il était guéri, mais elle avait laissé ses marques. Malgré cela, il se sentait plus fort que jamais. Il pouvait enfin avoir du temps et surtout la femme qu'il aimait. Alix avait toujours été à ses côtés, et aujourd'hui, elle allait devenir sa reine.
Un léger coup à la porte le fit sursauter. C'était Alix, rayonnante dans sa robe de satin blanc, ses cheveux bruns tombant en cascade sur ses épaules. Son sourire illuminait la pièce, et Baudouin sentit son cœur s'emballer. « Es-tu prêt ? » demanda-t-elle, sa voix douce et pleine d'amour.
« Je le suis, mais… » Il hésita, son regard se posant sur ses cicatrices. « Je crains que mes marques ne te fassent peur. »
Alix s'approcha, prenant son visage entre ses mains. « Ne dis pas cela, Baudouin. Chaque cicatrice raconte une histoire, et elles font partie de toi. Je t'aime pour l'homme que tu es, pas pour l'apparence que tu as. »
Il sentit une chaleur envahir son cœur. « Tu es la seule qui puisse voir au-delà de mes blessures. »
« Et je le ferai toujours, » répondit-elle avec conviction. « Aujourd'hui, nous célébrons notre amour, et rien ne pourra l'éteindre. Je veux que tu saches que je te veux pour l'éternité. »
Les mots résonnèrent en lui comme une douce mélodie. « Alix, je t'adore. Tu es ma lumière dans l'obscurité. »
Ils quittèrent la chambre ensemble, main dans la main, se dirigeant vers la grande salle où les invités les attendaient. Les nobles de tout le royaume, amis et membres de la famille, étaient réunis pour célébrer cette union tant attendue.
La cérémonie débuta, et Baudouin se tenait devant l'autel, le cœur battant. Alix s'avança vers lui, et à chaque pas, il pouvait sentir l'amour et le soutien qu'elle lui offrait. Lorsqu'elle se tenait à ses côtés, il se sentait invincible.
Le prêtre prononça les mots sacrés, et Baudouin prit la main d'Alix dans la sienne. « Je te promets de t'aimer et de te protéger, peu importe les défis que nous devrons affronter. »
« Et moi, je te promets de rester à tes côtés, de te soutenir et de t'aimer, peu importe les cicatrices que la vie nous infligera, » répondit Alix, les yeux brillants de larmes de joie.
Lorsque le prêtre déclara qu'ils étaient désormais mari et femme, une vague d'applaudissements et de cris de joie s'éleva dans la salle. Baudouin et Alix échangèrent un regard complice, un sourire partagé qui disait tout. Ils savaient que leur amour était plus fort que les épreuves passées et que leur avenir ensemble serait lumineux.
La fête qui suivit fut remplie de rires, de musique et de danses. Baudouin, bien que conscient des regards curieux sur ses cicatrices, se sentait libre et heureux. Alix dansait à ses côtés, sa présence lui apportant une force qu'il n'avait jamais connue auparavant.
Alors qu'ils s'éloignaient un moment pour profiter d'un instant de calme sur le balcon du palais, Baudouin prit Alix dans ses bras. « Je n'aurais jamais cru que ce jour arriverait, » murmura-t-il.
« Et pourtant, il est là, » répondit-elle en souriant. « Nous avons surmonté tant d'obstacles, et maintenant, nous avons tout un avenir à construire ensemble. »
Baudouin la regarda, son cœur débordant d'amour. « Avec toi à mes côtés, je me sens prêt à affronter le monde. »
« Ensemble, nous sommes invincibles, » affirma Alix, scellant sa promesse par un doux baiser.
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ltalaynareor · 2 months ago
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Le roi et la dame
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Jérusalem était une ville vibrante, où les cris des marchands se mêlaient aux prières des fidèles. Au cœur de cette effervescence, Baudouin, se tenait souvent à l'écart, conscient de son état. La lèpre, cette ombre qui le suivait, était un fardeau qu'il portait avec dignité, mais qui l'isolait des autres.
Un jour, alors qu'il se promenait dans les jardins du palais, il aperçut une silhouette familière. C'était Eléa, une jeune femme aux yeux pétillants et au sourire contagieux. Elle était venue à Jérusalem pour aider les nécessiteux, mais sa présence avait un effet bien plus profond sur le roi. Elle avait ce don rare de faire oublier à Baudouin ses douleurs, ses inquiétudes, et même sa maladie.
« Pourquoi es-tu si triste, mon roi ? » demanda-t-elle un jour, en s'asseyant à ses côtés sur un banc de marbre.
« Je ne suis pas triste, juste… pensif, » répondit-il, un sourire se dessinant sur ses lèvres.
Eléa éclata de rire, un son pur qui résonna dans l'air chaud. « Pensif, dis-tu ? Ou peut-être que tu es simplement fatigué de porter le poids de la couronne ? »
Leurs échanges devinrent une routine. Chaque jour, elle venait le voir, apportant avec elle des histoires de la ville, des rires et des rêves. Elle lui parlait de ses espoirs, de ses désirs d’un monde meilleur, et Baudouin, en sa présence, se sentait léger, presque normal. Il oubliait qu'il était roi, qu'il était malade.
Un après-midi, alors qu'ils se promenaient dans les ruelles animées de Jérusalem, Eléa s'arrêta devant un étal de fleurs. « Regarde ces roses, Baudouin. Elles sont magnifiques, mais leur beauté est éphémère. Tout comme nous, n'est-ce pas ? »
Il la regarda, perplexe. « Que veux-tu dire ? »
« La vie est pleine de surprises, et parfois, les choses que nous chérissons le plus peuvent disparaître sans avertir. »
Ces mots résonnèrent en lui, mais il ne voulait pas y penser. Il préférait savourer chaque instant passé avec elle. Les jours passèrent, et leur complicité grandit. Baudouin se sentait revivre, comme si la lèpre qui le rongeait s'évanouissait peu à peu.
Puis, un matin, alors qu'il l'attendait dans le jardin, Eléa ne vint pas. Les heures s'écoulèrent, et l'inquiétude commença à le ronger. Il parcourut les rues de Jérusalem, interrogeant les passants, mais personne ne savait où elle était.
Les jours se transformèrent en semaines, et la douleur de son absence devint insupportable. Un soir, alors qu'il contemplait le ciel étoilé depuis son balcon, une sensation étrange l'envahit. Il se sentit léger, comme si un poids immense s'était levé de ses épaules.
Il se regarda dans le miroir et, pour la première fois depuis longtemps, il ne vit pas le visage marqué par la maladie. La lèpre avait disparu. Étonné, il comprit alors que la magie d'Eléa ne résidait pas seulement dans sa présence, mais dans la lumière qu'elle avait apportée dans sa vie.
Il se leva, déterminé à la retrouver. Peut-être que, tout comme sa maladie, elle n'était pas vraiment partie. Peut-être qu'elle l'attendait quelque part, prête à lui redonner le sourire.
Jérusalem, avec ses mystères et ses promesses, était encore pleine d'espoir.
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ltalaynareor · 3 months ago
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La fièvre de la comtesse
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Alix de Tripoli était étendue sur son lit, chaque souffle lui semblant plus pénible que le précédent. Sa fièvre faisait rage, consumant son corps fragile. Dans un geste de faiblesse, elle appela ses serviteurs à son chevet. "Écrivez au roi de Jérusalem. Dites-lui que je suis malade et que j'aimerais le voir une dernière fois."
Les serviteurs s'empressèrent d'obéir à sa demande, comprenant l'urgence de la situation. Ils rédigèrent une lettre concise, expliquant la condition d'Alix et la priant de venir la voir à Acre. Un messager fut envoyé en toute hâte pour porter le précieux message.
Quelques jours passèrent et Alix commença à sentir une lueur d'espoir. Sa fièvre semblait diminuer, sa force revenir peu à peu. C'est alors que la porte de sa chambre s'ouvrit, laissant apparaître la silhouette familière de Baudouin.
"Tu es venu ?" murmura Alix, surprise et émue.
"Je ne pouvais pas rester loin de toi en un tel moment, mon amie", répondit Baudouin, s'approchant doucement du lit où elle reposait.
Alix sentit son cœur se remplir d'une émotion indescriptible en voyant son plus vieil ami à ses côtés. Ils se regardèrent un long moment, la complicité et l'amitié qui les liaient depuis tant d'années transparaissant dans leurs regards.
"Tu as demandé ma présence, et me voilà", ajouta Baudouin, prenant doucement la main d'Alix dans la sienne.
Ensemble, ils passèrent des heures à parler, à rire, à se souvenir des moments passés ensemble. La présence de Baudouin apporta à Alix un réconfort inestimable, renforçant sa détermination à combattre la fièvre qui persistait.
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ltalaynareor · 11 days ago
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La lumière de Jérusalem
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La nuit était paisible à Jérusalem, enveloppant la ville d'un manteau d'étoiles scintillantes. Au palais dans la chambre aux murs drapés de riches étoffes et aux chandelles vacillantes, le roi Baudouin IV de Jérusalem reposait doucement. Alix de Tripoli, sa tendre épouse et complice depuis leur enfance, dormait paisiblement sur sa poitrine.
Le silence était rempli des souvenirs d'une époque où ils couraient ensemble dans les jardins luxuriants de Jérusalem, riant et jouant, insouciants des troubles qui les entouraient. Leur amour avait été forgé dans les flammes de l'adversité, et malgré les murmures malveillants qui cherchaient à les séparer, rien n’aurait pu effacer le lien qui les unissait.
 Les cicatrices laissées par la lèpre se dessinaient sur sa peau comme des histoires de batailles passées, témoignant de sa résilience. Mais ce soir-là, alors Alix était blottie contre lui, celles-ci semblaient s’estomper, laissant place à un sentiment de paix absolue.
Dans un souffle délicat, Baudouin caressa les cheveux d'Alix. Il l'observait, avec la douceur d’un homme qui sait que ces instants sont précieux. Les larmes de l’histoire et le poids des responsabilités ne s’étaient jamais évanouis totalement, mais quand elle était à ses côtés, il pouvait trouver un répit.
« Pourquoi ceux qui ne comprennent pas notre amour persistent-ils à vouloir nous séparer ? » murmura-t-il dans le silence de la nuit, sa voix à peine plus qu'un chuchotement. Alix s’éveilla lentement, ses yeux s'ouvrant sur le regard intense de son roi.
« Ils cherchent à diviser ce qui est pur, mon aimé, » répondit-elle, une tendresse dans la voix. « Mais nous avons surmonté tant d'épreuves ensemble. Aucun murmure ne pourra nous détruire. » Elle se redressa légèrement et posa un baiser léger sur les cicatrices qui marquaient sa peau. Un geste simple mais chargé d’une signification profonde – elle ne voyait pas un monarque blessé, mais l’homme qu’elle avait toujours aimé.
Baudouin souriait, le cœur serré par l’émotion. « Si seulement le monde pouvait voir à travers mes blessures, » avoua-t-il. « Ils verraient l’amour qui me nourrit. »
Alix, avec une assurance qui la caractérisait, répondit : « L’amour ne se mesure pas en apparence, mais en force et en loyauté. Quand je regarde les cicatrices de ton corps, je vois la bravoure d'un roi, un guerrier de lumière. »
Ils restèrent là pendant un moment, enlacés, cherchant refuge dans la chaleur de leur amour. La peine du monde extérieur semblait s’évanouir, les complots, les intrigues politiques, les voix qui les voulaient séparés ; tout cela n’avait aucune emprise sur eux.
« À quoi penses-tu ? » demanda-t-elle doucement.
« À l'avenir, » répondit Baudouin, sa voix empreinte de détermination. « À tout ce que nous pourrions accomplir ensemble. Tu es ma force, Alix. Avec toi à mes côtés, je me sens invincible. »
« Et moi, je suis là pour te rappeler ce qui est important, » répondit-elle, serrant la main de son roi. « Et peu importe la tempête, je resterai toujours ton phare. »
Peu à peu, les paupières de l’un et de l’autre se fermaient, une fatigue douce les engourdissant. Ils sombrèrent ensemble dans un sommeil profond, leurs cœurs battant à l’unisson, confiant que leur amour pouvait surmonter toutes les épreuves.
Les étoiles brillaient au-dessus de Jérusalem, témoins silencieux d'une union que rien ni personne ne pourrait jamais défaire. Dans un royaume où la guerre et la maladie avaient leur mot à dire, il y avait un refuge, un amour éternel, caché dans l’étreinte de deux âmes destinées à être ensemble.
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ltalaynareor · 2 months ago
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L'accouchement
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Le couloir du palais de Jérusalem était étrangement silencieux, à l'exception des bruits étouffés provenant de la chambre d'accouchement. Baudouin se tenait debout, les mains crispées sur la balustrade en bois, son cœur battant la chamade. L'angoisse le rongeait alors qu'il attendait des nouvelles d'Alix, sa femme, qui était en train de donner naissance à leur premier enfant.
Il avait toujours été un homme de guerre, habitué à faire face à des ennemis sur le champ de bataille, mais cette attente était une épreuve bien différente. Chaque cri qui s'échappait de la chambre lui faisait l'effet d'un coup de poignard dans le cœur. Il se sentait impuissant, enfermé dans un rôle qui ne lui convenait pas. Il aurait voulu être à ses côtés, la soutenir, mais il savait que les sages-femmes avaient besoin de l'espace pour faire leur travail.
Baudouin commença à faire les cent pas, ses pensées tourbillonnant dans son esprit. Que se passerait-il si quelque chose n'allait pas ? Si Alix avait des complications ? Il chassa ces pensées sombres, se rappelant la force et le courage d'Alix. Elle avait toujours été une femme résiliente, capable de surmonter les obstacles. Mais cette fois, c'était différent. C'était sa vie et celle de leur enfant qui étaient en jeu.
Il s'arrêta un instant, fermant les yeux pour essayer de se concentrer. Il se remémora les moments passés avec Alix, leur amour grandissant au fil des années, les rires partagés, les promesses échangées. Ils avaient traversé tant d'épreuves ensemble, et maintenant, ils allaient accueillir une nouvelle vie. Une vie qui serait le symbole de leur amour.
Un bruit de pas le fit sursauter. C'était l'un des médecins, le visage grave. Baudouin s'approcha rapidement, le cœur battant. « Que se passe-t-il ? » demanda-t-il, la voix tremblante d'inquiétude.
« Votre Majesté, » commença le médecin, « Alix est forte, mais l'accouchement est plus long que prévu. Nous faisons tout notre possible. »
Baudouin hocha la tête, mais l'angoisse ne le quittait pas. Il se força à respirer profondément, à se rappeler que la patience était une vertu. Il se mit à prier, murmurant des mots de supplication pour la sécurité d'Alix et de leur enfant. Chaque minute semblait une éternité, et il se sentait de plus en plus agité.
Finalement, après ce qui lui sembla être une éternité, un cri perça l'air, un cri puissant et vibrant. Baudouin se figea, son cœur s'emballant. Était-ce le cri de leur enfant ? Ou celui d'Alix ? Il n'en savait rien, mais il savait qu'il devait être là pour elle.
Il s'approcha de la porte, prêt à entrer, mais une sage-femme en sortit, un sourire radieux sur le visage. « Votre Majesté, » dit-elle, « vous pouvez entrer. Alix a besoin de vous. »
Baudouin ne se fit pas prier. Il entra dans la chambre, son regard se posant immédiatement sur Alix, épuisée mais rayonnante, tenant dans ses bras un petit être enveloppé dans des draps. Leurs yeux se rencontrèrent, et il sentit une vague d'émotion l'envahir.
« Regarde, Baudouin, » murmura Alix, sa voix douce et fatiguée. « C'est notre fils. »
Il s'approcha lentement, le cœur débordant d'amour et de fierté. Le bébé avait des cheveux sombres, tout comme sa mère, et ses petites mains étaient déjà fermées en poings. Baudouin se pencha, caressant doucement le front de son fils. « Il est parfait, » dit-il, la voix chargée d'émotion.
Alix sourit, ses yeux brillants de larmes de joie. « Nous l'avons fait ensemble. »
Baudouin se tourna vers elle, prenant sa main dans la sienne. « Je suis si fier de toi, Alix. Tu es incroyable. »
« Nous sommes une famille maintenant, » répondit-elle, son sourire illuminant la pièce. « Et je sais que nous surmonterons tout, ensemble. »
Dans ce moment précieux, entourés de l'amour et de la lumière d'une nouvelle vie, Baudouin comprit que malgré les défis à venir, ils étaient prêts à affronter le monde ensemble. Leur amour avait donné naissance à un nouvel espoir, et il savait que rien ne pourrait jamais les séparer.
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ltalaynareor · 2 months ago
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La neige
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La lumière du matin se mêlait à la blancheur éclatante de la neige qui tombait doucement sur Jérusalem, transformant la ville sainte en un tableau féerique. Alix de Saint-Gilles se tenait près de la fenêtre du palais, les yeux rivés sur le spectacle enchanteur qui se déroulait devant elle. Les flocons dansaient dans l'air, se posant délicatement sur les toits de pierre et les dômes dorés, créant un contraste saisissant avec les murs de la ville.
« Regarde, Baudouin, » murmura-t-elle, un sourire illuminant son visage. « C’est comme si le ciel avait décidé de bénir notre ville d’un manteau de pureté. »
Baudouin IV, le roi lépreux, s'approcha lentement, s'appuyant sur sa canne ornée. Malgré la maladie qui le rongeait, son regard restait vif et plein de vie. Il se tenait à ses côtés, admirant la vue avec une intensité qui faisait oublier ses souffrances. « C’est magnifique, » répondit-il, sa voix douce mais empreinte d'une force intérieure. « La neige a ce pouvoir de transformer même les lieux les plus familiers en quelque chose de nouveau. »
Alix tourna son regard vers lui, ses yeux brillants d'affection. « Comme nous, n'est-ce pas ? » dit-elle, un éclat de malice dans sa voix. « Nous avons traversé tant d'épreuves, mais nous avons toujours trouvé un moyen de nous relever. »
Baudouin sourit, un sourire qui illuminait son visage fatigué. « Oui, et je suis reconnaissant de t'avoir à mes côtés. Ta présence est comme cette neige, apportant une douceur et une lumière dans ma vie. » Il se tourna vers elle, ses yeux remplis d'une tendresse profonde. « Même dans les moments les plus sombres, tu es ma lumière. »
Alix sentit son cœur s'emballer à ses mots. Elle s'approcha un peu plus, prenant sa main dans la sienne. « Nous avons encore tant de choses à vivre ensemble, Baudouin. Je ne laisserai jamais la maladie te définir. Tu es bien plus que cela. »
Ils restèrent là, main dans la main, observant la neige tomber en silence. Le monde extérieur semblait s'être arrêté, et dans ce moment suspendu, ils trouvaient un réconfort mutuel. Alix se remémora les jours passés, les rires partagés, les rêves qu'ils avaient tissés ensemble pour l'avenir de Jérusalem.
« Que ferons-nous quand la neige aura fondu ? » demanda-t-elle, un brin de mélancolie dans sa voix.
« Nous continuerons à bâtir notre rêve, » répondit Baudouin avec conviction. « Peu importe les défis qui se dressent devant nous, je sais que nous pouvons les surmonter ensemble. »
Alix hocha la tête, déterminée. « Oui, ensemble. Toujours. »
Alors qu'ils regardaient la neige recouvrir la ville, une douce paix les enveloppa. Dans ce moment de beauté fragile, ils trouvèrent la force de croire en un avenir meilleur, un avenir qu'ils construiraient main dans la main, défiant les ombres qui menaçaient leur bonheur.
« Viens, » dit Baudouin, un éclat de malice dans ses yeux. « Allons jouer dans la neige avant qu'elle ne disparaisse. »
Alix éclata de rire, son cœur léger. « Je te parie que je peux te battre à la bataille de boules de neige ! »
Et avec cela, ils quittèrent la fenêtre, laissant derrière eux la vue magnifique, prêts à créer des souvenirs inoubliables dans la neige qui tombait sur Jérusalem.
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