#-Oui oui demain promis!
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Une femme constate que le robinet de salle de bain fuit, elle dit à son mari: -Chéri, le robinet salle de bain fuit, tu penses à le changer Le mari lui répond: -Pas ce soir, je suis fatigué et puis d'ailleurs je ne suis pas plombier ! Le lendemain la femme refait la remarque à son mari: -Chéri, le robinet fuit, tu y pense -Pas aujourd'hui et je t'ai déjà dit que je ne suis pas plombier! Le surlendemain le femme constate que rien n'est fait et elle redit à son mari: -Chéri, tu pense au robinet? -Oui oui demain promis! Le soir l'homme rentre chez lui et constate que le robinet ne fuit plus, il demande à sa femme: -Tu as fais réparer le robinet? -Oui le voisin me l'a changer! -Ahhh oui? et en échange de quoi? -Il voulait soit un gâteau soit une gâterie! -Et tu lui as fait quoi? -Une gâterie -Tu ne pouvais pas lui faire un gâteau!!! -Non! Je ne suis pas pâtissière !
#Une femme constate que le robinet de salle de bain fuit#elle dit à son mari:#-Chéri#le robinet salle de bain fuit#tu penses à le changer#Le mari lui répond:#-Pas ce soir#je suis fatigué et puis d'ailleurs je ne suis pas plombier !#Le lendemain la femme refait la remarque à son mari:#le robinet fuit#tu y pense#-Pas aujourd'hui et je t'ai déjà dit que je ne suis pas plombier!#tu pense au robinet?#-Oui oui demain promis!#il demande à sa femme:#-Tu as fais réparer le robinet?#-Oui le voisin me l'a changer!#-Ahhh oui? et en échange de quoi?#-Il voulait soit un gâteau soit une gâterie!#-Et tu lui as fait quoi?#-Une gâterie#-Tu ne pouvais pas lui faire un gâteau!!!#-Non! Je ne suis pas pâtissière !
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Printemps 1921, Hylewood, Canada (1/6)
Mers chers cousins,
Ma femme a bien reçu votre lettre, quoiqu’elle ne m’a pas laissé en lire un mot et ne m’a donné que quelques nouvelles vagues. Je suppose que les femmes ont leurs petits secrets, et j’attends donc patiemment la réponse que doit me faire votre mari.
[Transcription] Jules LeBris : Que fais-tu hors du lit à cette heure, jeune fille ? Layla Bahar : Je n’arrivais pas à dormir. Lola fait trop de bruit, alors j’ai décidé de jouer. Jules LeBris : Tu vas être épuisée demain. Au lit ! Layla Bahar : Je suis grande, maintenant, je vais entrer à l'école cette année. Je veux dormir dans la chambre d’enfants. Jules LeBris : Nous avons promis à Marie qu’elle aurait sa propre chambre lorsqu’elle aura quatorze ans. L’année prochaine, tu prendras sa place. Layla Bahar : Mais M. LeBris, je ne veux pas dormir avec Agathon… Je veux rester avec Lola. Ne peut-il pas avoir une chambre lui aussi ? Jules LeBris : Lola est trop petite pour la chambre d’enfants. Elle t’y rejoindra dans deux ans, quand Agathon sera assez grand pour avoir sa chambre à lui, à son tour. Layla Bahar : Et si les autres enfants se moquent de moi parce que je dors encore dans la nurserie ? Jules LeBris : C’est cela qui t’inquiète ? Layla Bahar : Oui… Jules LeBris : Je vois. Je vais te raconter une histoire. Jules LeBris : Quand je fuyais la guerre civile et que je suis arrivé au sud de Bérénice Troglodytique, je me suis jeté à la mer lorsque j’ai aperçu un navire soudanais qui longeait la côte vers le sud. Jules LeBris : C’était mon dernier espoir de quitter l’Egypte. Quand ils m’ont repêché, ils m’ont demandé si j’étais tombé à la mer, et je n’ai pas dit « non ». Layla Bahar : Vous avez menti ? Mais Maman dit qu’il ne faut jamais mentir… Jules LeBris : Je n’ai pas vraiment menti… Qu’est-ce qui différencie « tomber » de « sauter », après tout ? En m’entendant parler, ils ont pensé que j’étais Français, et je ne les ai pas corrigés. Le fait de ne pas dire toute la vérité est ce qui m’a permis de m’en sortir. Jules LeBris : Si j’avais révélé que j’avais été associé à des colons anglais en Egypte, les Soudanais m’auraient peut-être vendu. Tu n’as qu’à faire pareil. Laisse tes camarades se faire leurs propres histoires. Ce n'est pas mentir quand ce sont les autres qui se trompent. Jules LeBris : Ça va aller, maintenant ? Layla Bahar : Je pense, oui… Jules LeBris : Alors bonne nuit, ma f… Layla.
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Marie Le Bris III#Agathon Le Bris#Dolorès LeBris#Layan Adly#Layla Bahar
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J'ai froid. Il y avait ça par terre. J'ai bien travaillé aujourd'hui. J'hésite à ranger. Il faut que je me démaquille. Ça fait longtemps que je n'ai pas écrit en format journal ici, ou que j'ai reçu une lettre... Les deux me manquent. Il me semble que c'est depuis que mon chat est mort que je ne vous ai plus écrit. J'espère que vous allez bien. Je suis toujours en vie pour ma part - idk how honestly. J'ai étudié à la médiathèque et j'ai trouvé des bouquins incroyables.
J'ai juste emprunté Nakamura et Inoué au final. Je regrette un peu de ne pas avoir pris un Mishima... Mais il y en a là bas et les autres livres devraient m'attendre sagement aussi alors ne paniquons pas.
J'ai ri un petit peu aujourd'hui.
Il y avait devant T. et moi des personnes que je connaissais mais j'ai évité tout contact. Et puis j'ai évité tout contact avec absolument tout le monde. Je vis dans une bulle de solitude ; je ne me savais pas si solitaire. Je n'apprécie pas être seule, pas spécialement, mais je n'ai pas envie de voir les autres. Je me sens en décalage, j'en ai marre des efforts et des justifications... Tant pis. Ce sera pour quand le soleil reviendra.
J'ai enfin un pantalon de pyjama ! Et il y a un poisson dessus. <3
Et oui je suis gelée sur une pile de vêtements avec mon énorme ours en peluche contre moi ; oui oui j'ai bien eu 23 ans cet octobre. Oui oui je suis toujours déprimée et je m'auto trigger c'est super. Oui oui c'était sarcastique. Oh merde il me reste 20% de batterie. Fuck. Je vais chercher mon chargeur, me démaquiller et me brosser les dents, déplacer le tas de fringues... Je rangerai demain (promis).
Suis fatiguée et j'en ai marre. Suis aussi triste et me tape une migraine. Suis pas hyper satisfaite de mon poème Cadavre Exquis... Je vais peut-être le retravailler. Sinon je suis tombée sur une citation de Sylvia Plath (vous savez que je l'adore)... C'était dans le livre des symboles, un extrait d'Ariel à propos de la lune :
La Lune et le cyprès.
Sylvia t'es vraiment super forte. Love you even if you are dead. Might write you a letter one day. Also, I burned things from the past, I enjoyed it. Might do it again.
Gd8.
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R&J vs. RetJ: The Nurse’s Betrayal
So this meta of the Nurse’s betrayal of Juliet in RetJ got me thinking of how Presgurvic et al. translated that scene—the Nurse advising Juliet to marry Paris—from the Shakespeare, and how the characterization of the Nurse has changed as well.
In Shakespeare’s original, the Nurse goes on a mini tangent in which she reveals her reasons for wanting Juliet to marry Paris. I’m too lazy to reproduce it here, so here’s a quick and nasty paraphrase:
Paris is great, and Romeo sucks compared to him. It’s an upgrade!!!
Romeo would have to sneak into town to see Juliet and be a husband to her, and that’s not really tenable in the long run
Ergo, Juliet is as good as not married, leaving her free to start anew and marry Paris
Juliet, of course, manages to hold it together and waits until the Nurse leaves before cursing her a blue streak and resolving never to trust her again.
Notice how Shakespeare doesn’t allow the Nurse to give substantial reasons why Juliet should forget Romeo. Number 2 and 3 are merely practical while Number 1 is purely superficial, if consistent with the Nurse’s character and her remarks (liking Paris better than Romeo).
In Presgurvic’s musical, however, the Nurse does offer (1) substantial reason why Juliet should forget Romeo and marry Paris: As in, Romeo killed Tybalt. In the Original French, she has this key lyric:
Juliette, comment peux-tu encore (Juliette, how can you still)
L’aimer quand ton cousin est mort? (Love him, when your cousin is dead?)
Je t’en supplie, tu dois dire “oui” (I beg you, you must say yes)
À ce marie qu’on t’a promis (To this fiancé they have promised you to)
Why this change?
Well, for one thing, the context is amid the very dramatic Demain. Whereas in Shakespeare’s play this scene came in the aftermath of Lord Capulet’s ultimatum, the musical has the Nurse answer Juliette and decide right then and there.
For another, for better or for worse, the Nurse is a much more serious and less comically superficial character in the musical than in the play. In short, Presgurvic’s nurse is a de facto mother figure. Her love for Juliette is well-established in Et Voilà, which is heartbreaking in pretty much every version, but the French is particularly grieving. And sure enough, during Demain that we see French Nurse pacing, conflicted.
So when it comes to her betrayal of Juliet, the reason definitely need to be better than “Paris>>>>Romeo” as if this were a YA love triangle and the Nurse were choosing Team Paris. Hence, Romeo killing Tybalt being a dealbreaker.
Also, also notice that French Nurse says “your cousin” instead of Tybalt, emphasizing family ties. The feud in the musical is a lot more intense and consequential than in the play, so it makes sense that the Nurse would use that as a crutch for her argument—and for it to hold water.
Whether the Nurse truly believes that Romeo is no longer deserving of Juliette’s affections because of his killing of Tybalt (there is a bit of Anita’s “A Boy Like That” from West Side Story) or is merely using that as an incentive for Juliette to move on depends largely on the direction and actress. Hell, it can even be a bit of both.
Other versions either follow the French lead or, well, worse. Russian Nurse tells Juliette: “You killed love yourselves / Your cousin, Tybalt, is dead” and shares her verse with the Capulets. Italian Nurse clutches pearls: “My God, how can you tell me / You’ll go against your father?” and stands with the Capulet parents to form a trio (at least French and Russian Nurse stood apart!!!). Austrian Nurse is as diplomatic as the French Nurse, but once again she shares her verse with Lady Capulet and they duet.
And then there’s Hungarian Nurse.
The Strange Case of the Hungarian Nurse
The Hungarian Nurse is much thornier case, imo.
Throughout the musical she is a consistently warm and affectionate mother figure towards Juliette, if retaining key elements of Shakespeare!Nurse’s bawdiness and materialism. Whereas most Nurses scold Juliette for her “I want both” line, Hungarian Nurse is only affectionately amused and gently corrects her. She plays the protective Mama Bear with Rómeó, although it’s clear she approves of him.
Then Holnap/Demain comes. Hungarian Nurse is visibly worried, no doubt conflicted. She strokes Júlia’s face, but then flinches when Júlia embraces her. And her lyric is much harsher than in any of the versions so far:
Nurse. Mondd, hogy tudnád szeretni azt, ki képes volt ölni? (Tell me, how can you love a killer?)
Az Istenért, ne ellenkezz! Menj Páriszhoz, és ne kérdezz! (For God’s sake, don’t protest! Just marry Paris and don’t ask questions!)
Hungarian Nurse calls Rómeó a killer and not only exerts her to marry Paris, but to shut up and not ask any more questions.
So this is beyond the original French or even Shakespeare Nurse’s coldness. Even so, Hungarian Nurse doesn’t join the Capulet chorus but exits shortly afterwards. Why, Hungarian Nurse?
Occam’s Razor? Attila misconstrued the original French as harsher than it was and translated accordingly. Or he decided that it needed to be more ✨dramatic✨.
In-universe, though, Hungarian Nurse could be opting for some really tough love à la French. She recognizes the danger Júlia is in, what with being married secretly but without any of the protections of such a marriage, and wants to make sure she is provided for. She recognizes there is nothing she or Júlia can do to stop this wedding, so she is as harsh can be. Anything to break Júlia off of Rómeó.
Still, it’s a character break. French Nurse and other Nurses has at least been shown to be disciplined with Juliet for what she thinks is important (“Love is not marriage”). And even then her lyric is couched diplomatically. Hungarian Nurse seems too indulgent with Júlia to opt for such a slash-and-burn tactic.
I guess this is what happens when productions mix up both Shakespeare and Presgurvic canon. The Hungarian production wanted a version more in line with the Shakespeare characterization, which retains the social commentary of the feud and the rationale for the tragedy. It just happens to go against the softer Presgurvic characterization.
Either way, no matter how justified, both Shakespeare and Presgurvic achieve the same effect: It is a de facto betrayal of Juliet in a scene where the adults in her life fail and abandon her.
#romeo et juliette#romeo and juliet#there is no struggle#retj meta#rj meta#r&j meta#rómeó és júlia#résj#i’m sensing this is going to be a series ha#i’m just so fascinated by how the musical changes so much#and yet it feels so much in tune with the shakespeare#well the original french anyway#it’s that score#it brings it all to life#re: the hungarian they just made the capulets very horrible in this scene#i mean more than they already are in the play#cristina metas
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20/09/2023 -- Photo 26 :
Comme promis je vous donne les explications et le détail du programme pour demain. Tout d'abord je change le nom de la Froppy Day en Froppy Event parce qu'il y a trop de photos. Durant la journée de demain, je vais poster les photos une par une d'une modèle dont le pseudo est Froppy ( oui FROOOOOPPPYYYYYYY ), on commencera sur les photos qui ne sont pas en HD pour ensuite faire une pause et revenir sur elle mais cette fois avec les photos en HD ( ça m'évite de vous habituer à une qualité supérieur pour revenir sur une qualité plus faible derrière ). Il doit y avoir plus de 60 photos juste avec elle qui fait d'elle la modèle la plus productive de toute l'histoire du blog et j'ai hâte de vous la présenter demain ^^
#ai art#ai girl#anime art#manga#ai artwork#ai generated#digital art#illustration#illustrative art#illustration art
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« À bientôt » pour dire « reviens-moi ».
Il y a au pied du lit un tas de vêtements qui auraient dû être repassés hier et qui traînent ici et là dans un désordre maîtrisé par des émotions qu’on cadenasse. Jamais assez, toujours un trop-plein assourdissant dans la scène effacée. On tapote le crâne en rythme pour enchaîner la danse d’une mélodie artificielle. Celle qu’on fera cesser à l’aube de l’inertie des phalanges. Mais, on s’enivre d’une bêtise orchestrée par l’esprit que le corps suit. Reste le cœur, l’ange qu’on ne peut tromper. Celui qui des ailes n’a plus que des vestiges qui ne peuvent même plus voler. Mais il les garde, avec leurs écorchures et tout ce sang coagulé. Parce que cela veut dire que quelqu’un viendra les soigner et par quelqu’un il désigne un nom qu’il murmure trop bas. On n'entend rien dans ce vacarme, pas même le battement de la vie dans les tempes. C’est comme une enveloppe vide qui sourit pourtant. C’est cela le plus triste, le sourire de trop de joie envolée mais tenant encore le petit doigt du fil d’éternité. Je suis loin mais pas tant que cela et tu te souviendras. Oui, toujours. C’est promis. Sur la tombe, sur le rivage, dans les éclats d’hier et les rêves de demain.
J’ai été marcher sur le sable. Il faisait vraiment nuit et il n’y avait pas un semblant de lune. C’était effrayant et paisible en un même instant. Affreux par l’absence de mon monde, doux par l’omniprésence du sien. Sans lui, cependant. Et cela demeure étrange. Une maison qu’on pénètre avec consentement mais sans accompagnement. Alors, on imagine les pas, leur consonance et leur hésitation. Je crois que je les dessine de trop à mon image et ce n’est pas bien, je l’imprègne trop de moi. C’est un moyen de le capturer à jamais. Mais, je n’ai pas réellement envie qu’il me ressemble car je ne m’aime pas tant que cela. Alors que lui, c’est autre chose. Pourtant, je sais que cela ne sera sûrement jamais le moment. Peut-être que ça l’avait été mais la peur avait écorché l’espoir le laissant gisant sur l’asphalte. Je lui ai tourné le dos matériellement sans avoir la force de détourner les yeux de l’âme de ce que j’avais entraperçu. Depuis, je ne marche plus vraiment droit car j’ai toujours un regard vers l’arrière que je veux voir de l’avant. J’ai cherché à ralentir, c’est pour cela que je m’écorche tout le temps les genoux. Je veux tromper le temps, qu’il arrive à ma hauteur, qu’il me rencontre encore, qu’on se perde un peu et que cela devienne tout le temps.
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- Est ce que tu te souviens la première fois où on s'est rencontrés ?
- Pardon ?
- Eh bien, j'essayais de me rappeler de notre première rencontre.
- C'était probablement à la cafétéria non ?
- Oui, à l'heure du déjeuner. C'était une journée vraiment speed. C'était plein à craquer et cette femme...
- C'était moi ?
- Elle a débarqué au resto clairement en manque de caféine.
- Oh oui, c'était moi !
- J'étais avec un client, elle m'a interrompu et avec ses yeux terriblement suppliant, elle m'a presque ordonné de lui servir un café.
Alors je lui ai dit d'attendre son tour et là elle a commencé à me suivre partout en débitant 1000 mots à la minute dont je n'ai rien retenu.
Je me suis finalement tourné vers elle et je lui ai dit qu'elle était plutôt pénible, qu'elle s'asseye, qu'elle la ferme et qu'elle attende son tour...
- Tu sais, je parie qu'elle l'a très bien pris car elle se sentait délicieusement bien !
- Elle m'a demandé ma date de naissance, j'ai refusé de lui dire. Elle insistait, n'arrêtant pas de parler alors j'ai cédé, je la lui ai donné.
Ensuite, elle s'est précipitée sur le journal et elle l'a ouvert à la page horoscope, elle a écrit un truc dessus et elle me l'a tendu.
- Je jette un coup d'oeil à ce papier et sous le signe du Scorpion, elle avait écrit :
« Vous allez rencontrer une jeune femme pénible aujourd'hui. Donnez lui un café et elle s'en ira. »
Je lui ai donné son café...
- Et elle est partie ?
- Elle m'a dit de découper la prédiction, de le mettre dans mon portefeuille et de le garder avec moi.
Qu'un jour il me porterait chance.
Et elle est sortie.
Ce soir, tu me regardes et tu sors un papier de ton portefeuille, froissé, jauni.
- Oh j'arrive pas à croire que tu l'aies gardé. Toutes ces années.
C'est promis, demain matin, c'est moi qui ferai le café.
JM ☕ 🥰
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Aujourd'hui, Dr Rathatton a appris plein de choses sur la vie, qu'elle ne manquera pas de transmettre aux prochaines petites filles que nous rencontrons en hostel.
D'abord, la pluie ça mouille. Même si c'est la pluie de la veille, et même que ça salit les sacs.
Ensuite, que la vie des riches, c'est vachement plus pratique que la vie des pauvres. 35$ les 10km de train, on les a donc fait à pied, pleurant sous les quolibets de la haute société qui nous jetait un regard dédaigneux depuis sa fenêtre.
Dr Rathatton a aussi appris que 22km à pied, ça useuh ça useuh, 22km à pied, ça use la sanité ! (Oui, parceque après 15min de chansons de colonies de vacances, on avait toutes les deux le cerveau en apoptose)
Sinon, on a aussi appris qu'une Touille au soleil, ça fond, même si ça lui permet de voir le Machu Picchu de loin. (Sisi, il est au bout du doigt, promis) Je dirais bien qu'on a aussi appris que ça ... parfume ses délicats petons, mais ça fait une semaine qu'on est ensemble, Dr Rathatton a donc déjà largement eu le temps de constater cet effet.
On a également découvert que des ruines abandonnées pendant 6 siècles, ça se cassait. Bienvenue à Llactapacta...
Dr Rathatton a aussi réalisé que quand on monte (800m) et qu'on atteint un très joli panorama, ça veut dire que derrière on va descendre. Sisi. C'est terrible les genoux qui grincent à 28 ans.
Et pour finir, Touille a aujourd'hui eu une grande révélation : pour elle, le bonheur liquide ce n'est pas l'alcool, mais ... le fromaaaaaaaage. Dr Rathatton a eu beau couiner, voici la preuve en photo que finalement, elle est un peu d'accord quand même.
Ah oui, et on a découvert que finalement, l'administration française c'était pas pire que celle péruvienne. Ils ont décidé que c'était vachement plus rigolo de vendre 1/3 des billets pour les Machu Picchu en ligne, et le reste sur place, pour faire faire des heures de queues aux touristes déconfits et odorants qui ont plus de 20 bornes dans les pieds. Bande de sadiques. Au moins on avait des chaises, c'est gentil.
Bref, c'était looooooong, c'était beauuuuu, on est cassées mais on est à Aguas Caliente, la ville de départ du Machu Picchu ! Rendez vous demain midi sur la montagne \o/
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Bonjour à tous et bienvenue dans mon premier blog!!! Je suis aussi bien stressée que excite de le commencer aujourd’hui. J’espère que vous serez tout gentil avec moi et compréhensif de ma situation. Aller c’est partiiii !!
Et oui en réalité j’ai vue pour la première fois un homme!!! Même si j’aurais bien aimé que Sophie vienne me voir 😥. Et devinez quoi ? Cette homme m’a touché le pied 🙀. J’étais toutes rouge vous auriez dû voir ma tête 😂 . Bon en réalité c’est moins glamour c’était le cordonnier qui venait pour me faire mes chaussures . Mais moi j’avais crue que c’était mon promis étant donné que maman m’en parle tout le temps, j’ai tellement hâte de le rencontrer 🫣. Si ça se trouve c’est un vrai prince charmant.
Bref voilà ma journée d’aujourd’hui, maintenant que je suis enfin sortie du couvant j’ai tellement de chose à découvrir!!!
Aller à demain les amis ✋
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La crainte
Vaincre l’épouvantail nommé « Crainte »
Internet est un fabuleux moyen de trouver de bonnes illustrations. Nous pouvons aussi y trouver l’avis d’autres personnes qui vont te dire que cette merveilleuse illustration n’est qu’un tas d’âneries.
Par exemple, il y avait cette histoire très inspirante de la maman aigle qui apprend à ses jeunes comment voler. Elle les fait monter sur son dos, vole haut, haut dans le ciel, puis les fait tomber. Le petit n’a plus qu’à battre des ailes pour essayer de voler. Quand il risque de s’écraser, elle se glisse en-dessous de lui, retourne dans le ciel avant de le laisser tomber à nouveau.
Au bout du compte, le petit apprend à voler ( ou meurt ).
J’allais vous parler de cette image, aujourd’hui, mais après quelques recherches profondes et ardues ( peut-être quinze minutes sur youtube et internet ), il semble qu’il y ait plus de votes contre la véracité de cette histoire que de votes pour.
Je commence moi-même à en douter. Au moment où l’aiglon est assez âgé pour voler, il est presque aussi gros que ses parents.
J’imagine la discussion de sa maman avec une de ses tantes : « Tu ne le croirais pas, Marie-Chantal ! Ce garçon est aussi gros qu’une vache et mange comme un cheval. Quand je me suis glissée sous lui pour le rattraper, il m’a presque écrasée sur le sol ! »
Les hauteurs nous effraient
Ça a réellement gâché une belle illustration. Mais, que sa maman le prenne ou non sur son dos, cet apprentissage du vol doit être effrayant. Les nids des aigles sont VRAIMENT très hauts.
Tu t’imagines au bord d’un nid perché à trente mètres, en train de rassembler ton courage pour sauter pour la première fois ? « Ok, je peux le faire… Oui, allez, on y va… euh, demain… peut-être. Après tout, on pourrait bien en mourir. »
Comme mon copain l’aiglon, j’ai remarqué que j’avais une tendance à craindre les choses que je ne veux pas faire ou plus particulièrement, les choses dont j’ai peur. Résultat, je tergiverse. Je me tiens au bord du nid et j’imagine tout ce qui pourrait mal tourner. L’imagination alimente le sentiment de crainte et le saut nous semble soudain haut de 300 mètres plutôt que de 30.
Le dictionnaire dit que la crainte est « une peur ou une anxiété extrême au sujet d’une chose qui va arriver ou qui pourrait arriver. »
Quelques synonymes de crainte : anxiété, appréhension, consternation, détresse, frayeur, stress, inquiétude, malaise.
Donc, ta belle-mère prévoit une visite et la crainte remonte à la surface de tes émotions.
Cet examen final et important se dresse à l’horizon et tu prévois déjà le désastre, un mois à l’avance. La crainte.
Deux amis différents ont le cancer et tu t’imagines en train de subir de la chimiothérapie. La crainte.
Le pasteur te demande d’enseigner à l’étude biblique du mercredi soir et tu imagines que personne ne va venir, que tu vas oublier tout ce que tu voulais dire et que le monde tel que tu le connaissais va arriver à son terme.
« Et si mes enfants avaient un terrible accident ! »
( Pour les jeunes ) « Et si j’avais un bouton le jour de mon rendez-vous. »
Et si...
Tu sais quoi ? La majorité des choses que nous redoutons ne nous tue pas. Si tu rates ton examen, tu es encore en vie le lendemain matin. Les belles-mères ne mutilent que très peu de gens ( 99,999 % d’entre elles sont des anges et les autres… eh bien, en général, nous survivons quand même à leur visite ).
Les boutons, ça arrive. Et après …
La crainte peut te faire vivre le désastre par trois fois : tu le vis avant qu’il se produise, tu le vis quand il se produit et ensuite, tu le rejoues encore et encore dans ta tête par après. Nous ne pouvons pas faire grand-chose au sujet de celle du milieu, mais nous pouvons éliminer les deux autres fois. De cette manière, nous ne vivons qu’une seule fois les mauvais moments, au lieu de trois.
La majorité d’entre nous peut les gérer une fois.
Voilà quelques suggestions pour ceux d’entre nous qui ont un problème avec la crainte.
--Qu’est-ce que Dieu nous a promis ? Répète-toi Ses promesses encore et encore et rappelle-Lui ce qu’Il a dit ( en fait, nous nous le rappelons à nous-mêmes. En général, Lui, Il n’oublie pas. )
--Commence à imaginer que l’événement à venir va très bien se passer. La crainte, c’est juste une imagination négative. Imagine comment ça va être si tout se passe bien. C’est ce qu’on appelle l’ESPOIR !
--Planifie les choses pour les aider à bien tourner. Utilise l’énergie que tu uses à t’inquiéter pour faire en sorte que les choses se passent bien. Quand nous avons planifié et préparé, nous sommes plus confiants. La crainte a du mal à coexister avec la foi et la confiance.
--Ce conseil ne s’applique pas à toutes les situations, mais imagine ce qui arriverait si le pire se produisait. La plupart du temps, on survit.
A la fin des années 80, nous vivions au Luxembourg. La valeur du dollar a plongé. Nous avons eu de plus en plus de mal à faire face à nos dépenses mensuelles. Finalement, notre budget de travail est tombé à zéro et nous avons dû vivre mois par mois, sans réserve.
Je me suis demandé : « qu’est-ce qui pourrait arriver, au pire ? »
« Eh bien, ils pourraient nous demander de rentrer aux États-Unis, » ai-je répondu à moi-même. J’ai presque éclaté de rire.
C’était le pire ? A ce moment-là, cela nous aurait plutôt fait l’effet d’une délivrance ! Au cas où tu te poserais la question, nous sommes toujours en vie. Nous avons traversé cette crise et avons survécu à quelques autres depuis.
--Fais-le. Ton beau-père va venir, que tu le veuilles ou non. Alors arrête de t’inquiéter, de te plaindre et d’avoir mal au ventre. Vis-le quand ça arrive et laisse-le derrière toi une fois que c’est passé.
Tu vas y arriver.
J’ai été surpris de voir combien de fois j’ai apprécié les choses qui m’avaient effrayé, les choses que j’avais craintes.
Nous allons y arriver
Quand j’ai commencé à marcher avec le Seigneur, on m’a dit : « Dieu est fidèle. » Tu sais quoi ? S’il y a une vérité dans cet univers, c’est bien celle-là. Dieu est fidèle. Alors arrêtons de craindre et occupons-nous plutôt d’anticiper ce que Dieu va faire à travers nous, pour nous et en nous.
Laissons l’espoir jeter dehors la crainte, pour que nous puissions profiter trois fois de l’événement. Nous allons l’anticiper, en profiter et le repasser encore et encore dans notre tête avec satisfaction, après l’avoir vécu.
( Toutes les pensées quotidiennes sur : *viechretienne. net/pensee-du-jour* ). ☀️réduire l'espace entre le "point" et le "net"☀️ dans votre barre d’adresse.
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YOUTH STUDIO CHAPITRE 2
(classe 2-A)
makoto : comme d'habitude, isara kun a l'air occupé par le travail du conseil des élèves pas vrai ?
moi j'ai été demandé pour présenter l'émission de après-demain après-midi.
anzu chan avait une affaire similaire alors elle a promis d'aller au quartier commerçant avec moi.
mao : au quartier commerçant ? ah, il y a ce magasin d'occasion dans lequel je suis allé plusieurs fois.
ils ont plutôt une bonne sélection là-bas en effet.
donc en gros, tu as un rendez-vous avec anzu, profite de ta jeunesse makoto♪
makoto : HEIIIN? c'est pas un rendez-vous !!
simplement aller chercher de la musique pendant une après-midi avec anzu chan, un rendez-vous c'est censé être plus sérieux que ça non ?
mao : je, j'ai compris, t'affole pas autant pour ça..
au fait, j'ai entendu dire que ce mec aussi faisait partie du comité de diffusion, je me demande s'il fait son travail correctement.
makoto: "ce mec" tu parles de sengoku kun ?
mao : ouais sengoku, celui-ci a l'air de vivre en pensant "qui naît dans l'ombre, vit dans l'ombre" donc on dirait qu'il ne veut pas trop se démarquer, pas vrai ?
il est extrêmement timide et ne semble pas pouvoir établir de contact visuel avec les personnes qu'ils rencontre pour la première fois, ou avec qui il n'est pas proche.
eh bien, lorsqu'il diffuse il n'a à regarder personne dans les yeux alors je suppose que ça devrait bien se passer. mais je suis quand même un peu inquiet..
makoto : quand il est de service, il est généralement avec nito senpai, donc il a l'air de réussir à diffuser sans être trop angoissé.
shinobu kun sera de service demain à midi, alors si tu es inquiet, pourquoi ne viendrais tu pas le voir à l'œuvre ? je suis sûr que shinobu kun aussi t'accueillera à bras grands ouverts♪
mao : vraiment ? mais je fais partie du conseil des élèves...... mais oui, les activités du conseil n'ont plus d'importance maintenant.
makoto : hm! grâce à notre... grâce au pouvoir de anzu chan, l'académie yumenosaki a beaucoup changé.
nous sommes dans une aire où nous sommes beaucoup plus libres qu'avant, y compris à propos des articles que nous pouvons diffuser.
ça en va de même pour la musique, je n'ai plus besoin de suivre les instructions du conseil des élèves à la lettre quant à ce que j'ai le droit de diffuser ou non. et grâce à tout ça, nito senpai est très enjoué♪
tout à l'heure j'écrivais le brouillon pour l'émission et j'étais aussi très amusé. c'était pas facile de choisir le thème au début, mais même réfléchir à ça c'était vraiment rigolo♪
mao : je vois. alors ... sengoku va faire son service demain à midi pas vrai ? je terminerais mon travail rapidement et j'irais voir comment il se porte...♪
makoto : merci à toi de le faire. ...est-ce que toi aussi anzu chan, tu iras voir comment shinobu kun se débrouille ? il semble s'être attaché à toi, donc je suis sûr qu'il sera content♪
Nito senpai accompagnera sûrement déjà shinobu kun, mais je suppose que je viendrais aussi au final ?
(salle de diffusion)
shinobu : je..... monsieur le président ...aaaaauuuuuuaaaaaaaaaauuuu......
nazuna : shinobun, je ne comprends pas ce que ces "aaauuuauu" veulent dire ...
si tu ne te sens pas bien, tu peux te livrer à ni chan. tout le monde peut compter sur moi, je résoudrais n'importe quel problème difficile☆
shinobu : je........ president~~~ .......
nazuna : owah ! shinobun, je suis d'accord pour que tu me serres dans tes bras, mais s'il te plaît ne me frappe pas dans le ventre ....... uuh, j'ai envie de vomir ....
shinobu : je, je suis désolé de gozaru, président !! aaalors.. aaaalors... je n'arrive pas à trouver de récipient adéquat de gozaru..... puis-je utiliser mes propres mains de gozaru ?
nazuna : ah, merci, shinobun. mais je ne vais pas vomir dans tes mains.
*inspire* *expire* hm ! tout va bien, ni chan est bien rétabli.
et donc, shinobun de quoi as-tu peur ?
shinobu : demain ce sera bien moi qui sera de service de gozaru ? je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter sur si je vais réussir ou échouer à ma mission de gozaru ........
nazuna : hm. en effet, le faire tout seul a l'air infaisable.
shinobu : moi aussi je fais partie du comité de diffusion de gozaru. je ne voulais pas importuner le président, alors j'ai rédigé mon brouillon et même choisi la piste sonore de gozaru.
sauf que, lorsque je me suis finalement positionné devant le microphone, toute cette nervosité a rendu mon esprit complètement vide et j'ai presque accidentellement cassé le matériel .... oh, monsieur le présideeennnttt~!!
nazuna : ah, caresse caresse. ne pleure pas shinobun. tout le monde fait des erreurs, tu sais ? il faut simplement essayer d'éviter de les répéter les prochaines fois♪
shinobu : mais, mais, je n'arrive pas à trouver la confiance de gozaru...... que se passerait-t-il si je ratais ma diffusion ? c'est la seule chose à laquelle je peux penser de gozaru
nazuna : ah, shinobun encore une fois je te gâte trop!
okay, pour cette fois ni chan va t'aider. et pour les prochaines fois tu feras de ton mieux par toi-même, comme un grand !
shinobu : président~ ! président tu es vraiment une déesse de gozaru♪
nazuna : moi, j'ai peut-être un visage de femme mais je ne suis pas femme !
enfin bon. shinobun, mettons-nous au travail, ne perdons pas de temps.
makoto : excusez-moi♪
nazuna : yo, makochin, entre donc♪
makoto : nito senpai, shinobu kun, bonjour.
shinobu : bonjour de gozaru~ yuuki dono est-ce que toi aussi tu es venu demander conseils au président pour la diffusion de gozaru ?
makoto : ah, oui. j'ai fini mon brouillon pour la diffusion de après-demain après-midi, et je voulais le montrer à nito senpai.
nazuna : mako chin tu l'as déjà fini ? bravo bravo♪
makoto : hum, ce n'est pas si génial que ça. en fait je devais le rendre la semaine dernière mais j'étais tellement débordé qu'il a fini par être en retard..
nazuna : c'est vrai que récemment, trickstar avait l'air bien occupé avec des interviews et des trucs du genre, pas vrai ?
c'est bien de faire des travaux d'idol, mais ça rend les choses difficiles quand tu les additionnes avec les activités de club et les travaux du comité.
nous sommes des idols, mais aussi des étudiants. il y a plein de choses que l'on ne peut faire que pendant notre vie d'étudiant. essayez d'aussi profiter de ces choses au maximum.
makoto : nito senpai, c'était déjà le cas à une période, mais tu es très actif dans les activités du comité.
nazuna : à présent je peux faire des choses que je ne pouvais pas avant, vous savez ? c'est pourquoi je veux faire tout ce que je peux faire avant d'obtenir mon diplôme.
si c'est pour une aussi bonne raison, il n'y a pas de mal à parfois réduire un peu son temps de sommeil~
nhaaaffu♪ *baille*
shinobu : c'était vraiment un gros bâillement de gozaru ! monsieur le président, tu as de sacrés cernes, tu aurais sûrement besoin d'une bonne nuit de sommeil de gozaru.
enfin, je suis du type à me coucher tard de gozaru, alors pour moi aussi c'est difficile de me réveiller le matin de gozaru.
après tout, les ninjas ne sont pas faits pour vivre au soleil, j'ai tout le temps envie de m'enrouler dans mon futon de gozaru !
jin : pardonnez-moi d'interrompre cette scène si animée, je rentre~
nito est..... ici. il y a quelque chose dont j'aimerais discuter avec toi. est-ce que tu aurais le temps ?
~~~~~~~~~~~~~
END☆☆
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Ce matin j'étais vraiment extrêmement surprise de me réveiller par moi même à 7h20 alors qu'hier soir on a tapé jusqu'à quasiment 2h30. En plus je me suis levée fraîche et pimpante, j'avais plein d'énergie et mon nez était même pas bouché, c'est trop cool
Mon amoureux dormait encore, je me suis préparée tranquillou mais du coup j'étais quand même très avance. J'en ai profité pour passer au Monop' récupérer l'écran de son téléphone et ensuite je suis allée à la terrasse de la fac pour fumer des cigarettes jusqu'à ce que ce soit l'heure
Les cours étaient infiniment longs, ça m'a drainé
A 13h je suis rentrée a l'appartement pour ma pause d'une heure, Fred venait de se réveiller à l'instant. Je me suis préparé une toute petite tartine avec un bout de pain qui trainait et j'avais le cœur lourd lourd lourd. Le matin même j'avais porté mon courage à deux mains et je lui avais dit que j'aimerais bien qu'on papote de deux trois trucs que j'ose pas aborder, quand on aurait le temps (à savoir notre situation financière actuelle, Loane, et la distance qui s'installe petit à petit entre lui et moi physiquement, j'ai limite l'impression qu'on est des colocs quelques fois). Du coup quand il a vu le message il m'a proposé d'en parler de suite mais j'avais pas assez de temps et surtout je savais que j'allais me dégonfler alors je lui ai dit qu'on en parlerait un peu plus tard
Je suis retournée en cours, ça a duré une éternité et j'ai envisagé beaucoup de scénarios pour pouvoir m'enfuir de là
J'étais tellement épuisée psychologiquement (je sais même pas vraiment pourquoi au fond ?) qu'à un moment pendant un des cours de littérature je me suis mise à pleurer sans raison pendant que je prenais des notes ?
Heureusement, Mme Galine est vraiment gentille et elle nous a laissé partir en avance ce soir, j'en avais vraiment besoin
Je suis repassée à l'appart encore pour récupérer mes affaires pour ce soir et j'étais vraiment super surprise
L'appart était vraiment impeccable, il avait tout fait, même la serpillère partout
J'ai eu envie de pleurer une fois de plus
De soulagement je crois
Ça m'a vraiment touché qu'il prenne le temps de tout faire parce qu'il sait que j'aime pas quand c'est en bazar
Enfait
Il croyait que je restais dormir ce soir (mais non :( ), du coup on repousse à demain mais il avait prévu un petit programme
Il a fait exprès de tout clean pour que j'ai juste à rentrer et m'installer, il voulait me faire un massage parce qu'il sait qu'en ce moment mes douleurs de dos sont insupportables et que j'ai besoin de me détendre un peu, il avait préparé tous mes doudous etc
Du coup, de lui-même, sans que je demande ni que je mentionne ce dont je voulais lui parler, il m'a promis que ce soir il se coucherait pas trop tard. Demain il veut se lever tôt (enfin oui, 10h par rapport à son rythme a lui c'est super tôt) pour qu'on soit sur le même rythme de journée et être en forme. Il veut se lever tôt et qu'on profite un peu tous les deux, tout seul, sans personne d'autre avec nous parce que ça fait des semaines entières qu'on a pas été seuls et qu'on en a vraiment besoin. Il m'a promis qu'il me ferait le massage, qu'on allait faire des gros câlins qui réconfortent et mettent des pansements au cœur, qu'on ferait des bisous et même l'amour
Ça aussi ça fait vraiment longtemps, j'espère que ça ira et que je vais pas trop avoir de pensées obsessionnelles/intrusives si ça arrive vraiment
Il m'a dit que demain soir on se coucherait ensemble, en amoureux, en même temps
Ça arrive plus beaucoup ça non plus
En fait il arrive plus grand chose
Ça me ferait vraiment plaisir qu'on se couche ensemble si on a eu plus ou moins le même rythme de sommeil, parce que le soucis c'est qu'on est tout le temps décalés donc je me couche/m'endors beaucoup plus tôt que lui alors que lui pète la forme donc il joue à Dofus
Des fois il vient quand même me faire un câlin pour que je m'endorme mais c'est différent, je sens qu'il est pas dans le lit avec moi même si je fais dodo, et je dors mal
J'ai envie de m'endormir avec lui demain
J'ai envie qu'il me prenne dans ses bras comme il faisait souvent avant, quand il colle ma tête contre son torse et caresse mes cheveux doucement
J'ai envie de me sentir aimée pour de vrai
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Chapitre 65 : Un drôle de Noël
Scully avait vu la scène, et une boule d'inquiétude lui avait noué l'estomac. Elle se mit en route, traversant plusieurs couloirs du bâtiment avec une détermination croissante. Ses pas résonnaient dans le silence, chaque seconde la rapprochant d'une confrontation qu'elle redoutait. Finalement, elle le trouva, perdu dans ses pensées, le visage marqué par une anxiété qu'elle ne pouvait ignorer.
Mulder ? Est-ce que ça va ? Mais que se passe-t-il ? Demanda Scully, la panique se faisant sentir dans sa voix. Elle s'approcha, ses yeux scrutant son visage à la recherche d'indices.
Il se retourna timidement, évitant son regard, avant de murmurer :
Oui, tout va bien. Ne t’en fais pas. Sa voix manquait de conviction, trahissant la tempête qui se déroulait en lui.
Voyant la mine confuse de son partenaire, Scully prit une grande inspiration, son cœur se serrant.
Je connais ce regard. Ne me dis pas que tu l’as… ? Ses mots étaient chargés d'appréhension, l'angoisse se mêlant à un sentiment de trahison.
Quoi ? Mais de quoi tu parles ? Demanda t-il, déstabilisé, le trouble s'insinuant dans son ton.
Tu sais très bien de quoi je parle. Je ne suis pas stupide. Je vous ai vus tous les deux sur la piste. Le courant avait l'air de plus que bien passer entre vous. C’était prévisible, tu me diras. Ajouta-t-elle, la jalousie perçant dans sa voix, une note d'émotion qu'elle peinait à cacher.
Mulder se sentit acculé, la chaleur de ses joues trahissant la vérité qu’il cherchait à dissimuler.
Scully, je… Écoute. Il ne s'est rien passé. Je te le jure. J'ignore ce que c'était, mais… Je suis désolé, je pensais avoir le contrôle de la situation… Dit-il, la voix tremblante d'une vulnérabilité qu’il n’aimait pas montrer.
Sauf que tu te trompais en effet. Répondit-elle, son ton se durcissant légèrement.
Mulder, écoute. Ce ne sont pas mes affaires, mais il faut que tu comprennes que cette relation ambiguë risque d'avoir des conséquences néfastes sur notre collaboration avec elle. Par chance, Skinner n'a rien remarqué, mais ça finira par se savoir, et tu le sais. Il va falloir régler ça, et vite, Mulder. Sa voix était empreinte d'une sagesse mêlée d'inquiétude, la détermination marquant chacun de ses mots.
Il baissa les yeux, le sentiment de culpabilité l'étouffant.
Je vais arranger ça, promis. J’espère que tu ne m’en veux pas. Dit-il, l’ombre de la tristesse se posant sur ses traits.
Non, voyons. Tout ce que je veux, c’est que l’on reste honnêtes l’un envers l’autre. C’est tout. Je tiens énormément à toi et je ne veux pas te perdre. Tu as le droit de vivre ta vie comme tu le sens. Le reste ne me regarde pas. Dit-elle, son regard se radoucissant alors qu'elle s’efforçait de lui montrer son soutien inconditionnel. Si tu veux un conseil, Mulder, il va falloir que tu apprennes à maîtriser cette fille, sinon elle finira par t’avoir, si ce n'est pas déjà fait. Elle marqua une pause, l’inquiétude reflétée dans ses yeux.
Je… je vais faire attention. Murmura-t-il, une promesse qu'il ne savait pas s'il pourrait tenir.
Bref, je suis épuisée. Je crois que je vais rentrer. J’ai encore plein de préparatifs pour demain. Passe un bon Noël, Mulder. Conclut-elle, la voix douce mais ferme, alors qu’elle commençait à s’éloigner, traversant les longs couloirs décorés de guirlandes illuminées qui scintillaient autour d'elle.
Mulder la regarda s’éloigner, le cœur lourd, se sentant perdu. Il rentra chez lui, l'esprit envahi de questions tourbillonnantes. Chaque pensée le ramenait à ce qui s’était passé entre Parker et lui, un moment fugace mais déstabilisant. Il ne pouvait s’empêcher de penser à l'emprise qu'elle avait sur lui, une sensation qui le rendait malade.
Pourquoi est-ce que je ressens cela ? Se demanda-t-il, la confusion se mêlant à l'angoisse. C'était un sentiment nouveau, une attirance qu’il n’avait jamais éprouvée pour qui que ce soit auparavant. Cette fille avait un pouvoir sur lui qu'il ne comprenait pas, et cela le terrifiait. La voix de Scully résonnait encore dans son esprit, chaque mot soulignant la gravité de la situation. Il faut que je me ressaisisse, pensa-t-il, une résolution naissant en lui. Scully a raison, je dois être prudent avec elle.
Il se promit de ne plus jamais se laisser emporter par des émotions incontrôlables, de ne plus jamais tomber dans le piège de l'irréalité. Ce qu'il ressentait était étrange, presque menaçant. Il faut que ça s'arrête, se dit-il, une détermination s’installant dans son cœur. Je dois reprendre le contrôle.
C'était le jour de Noël, mais pour Parker, cette fête n'était rien de plus qu'un rappel cruel de son isolement. Elle tournait en rond chez elle, l'angoisse lui nouant l'estomac alors qu'elle attendait désespérément un coup de fil de son père. L'espoir et la peur se mêlaient dans son cœur : c'était l'occasion rêvée pour enfin lui parler de tout ce qu'elle savait, mais l'incertitude de leur conversation la paralysait. Chaque minute qui passait semblait une éternité, chaque son de téléphone la faisant sursauter. Finalement, après deux longues heures d'attente, son téléphone sonna. Elle décrocha immédiatement, le cœur battant la chamade.
Allô ? Papa ?
Bonjour mon ange. Je suis content de t'entendre enfin. La voix de son père, bien que chaleureuse, ne parvint pas à chasser l'angoisse qui l'habitait.
Moi aussi, papa. Si tu savais… Comment tu vas ? Tu tiens le coup ? Demanda-t-elle, sa voix trahissant une anxiété palpable. Elle s'efforçait de masquer ses craintes, mais l'inquiétude sourde ne faisait que grandir.
Ne t'en fais pas pour moi, chérie. Toi, comment vas-tu ? La question, pourtant bienveillante, la fit frémir. Elle détestait cette fausse légèreté, sachant pertinemment qu'il se passait quelque chose de grave.
Eh bien… Ça peut aller. Je fais avec. Dis-moi, papa, j'aimerais te parler de quelque chose que je viens de découvrir récemment. C'est très important. Son cœur s'emballa, la gravité de ses mots l'emportant sur ses hésitations.
Je t'écoute. La voix de son père était désormais plus sérieuse, et Parker sentit un frisson d'appréhension lui parcourir l'échine.
Je ne sais pas comment te dire ça, mais j'ai une mauvaise nouvelle à t'annoncer. C'est à propos de Raines. Je crois qu'il est mort. La gorge serrée, elle prononça ces mots avec une profonde tristesse, consciente de la gravité de l'information qu'elle transmettait.
Un silence pesant s'installa de l'autre côté du fil. Parker pouvait presque entendre son père déglutir avant qu'il ne reprenne la parole, la voix teintée d'irritation.
Qu'est-ce que tu es en train de me dire ? C'est quoi cette histoire ? Son ton, bien que confus, portait une note de défi.
C'est une longue histoire, papa. Je suis désolée. Tout ce que je sais pour l'instant, c'est qu'on l'a assassiné. L'angoisse s'intensifia, et elle s'accrochait à ses mots comme à une bouée de sauvetage dans une tempête.
C'est tout bonnement impossible, voyons ! S'exclama-t-il, convaincu de son déni. Parker sentit son cœur s'effondrer à ses paroles, un mélange de frustration et de tristesse l'envahissant.
Pourquoi dis-tu cela ? Interrogea-t-elle, un tremblement dans sa voix trahissant son désespoir.
Et bien, tout simplement parce qu'il me rend visite régulièrement. D'ailleurs, nous nous sommes vus il y a trois jours de cela. Alors je ne sais pas ce qu'on t'a raconté, mais c'est faux. Le ton de son père était plein d'assurance, mais cela ne fit qu'attiser le feu de son angoisse.
Parker crut défaillir sur place. Le choc l’envahit, lui coupant le souffle. Elle ne pouvait pas croire ce qu'elle entendait.
Mais comment est-ce possible ? Papa, j'ai vu le corps de Raines de mes propres yeux. Dit-elle avec effroi. L'idée que son père puisse être dans le déni lui glaça le sang. À cet instant, Parker repensa à la théorie de l'agent Mulder. Il n'y avait plus de doute à présent. Raines était parvenu à créer sa propre réplique. Cette idée lui glaça le sang.
Mon ange, tu es toujours là ? Écoute, j'ignore ce que tu as vu, mais ce n'était visiblement pas la bonne personne. Certainement quelqu'un qui lui ressemblait. Son père tentait de la rassurer, mais son ton était trop froid pour être apaisant.
Arrête ça, papa ! Je ne suis pas stupide ! Je sais ce que j'ai vu ! Comment peux-tu me mentir encore ? Tu sais ce qu'il se passe, n'est-ce pas ? Pourquoi refuses-tu de me dire la vérité ? Réponds-moi ! La colère et la frustration s'étaient déversées de ses lèvres, éclatant comme un orage qui gronde au loin. Elle avait perdu le contrôle de ses nerfs, sa voix tremblant d'émotion.
Calme-toi, je te prie ! Comment oses-tu me parler sur ce ton ? Je t'ai ouvert mon cœur à travers cette lettre, et c'est comme ça que tu me remercies ? La froideur de sa réponse la blessa profondément, faisant surgir des larmes qu'elle tenta de réprimer.
Je n'ai reçu aucun courrier, papa. Si c'est le cas, alors il a probablement dû se perdre en chemin. Je suis désolée. Bon, écoute, je suis fatiguée et je n'ai aucune envie de me disputer avec toi. Pardonne-moi, veux-tu ? Son ton se radoucit, mais une tristesse infinie l'accompagnait.
C'est bon, c'est oublié. Mon ange, je n'ai plus beaucoup de temps pour te parler alors je vais faire vite. Tu te rappelles de la boîte à musique de ta mère ? Tu l'as toujours, n'est-ce pas ?
Bien sûr, pourquoi ? Parker était troublée, se demandant ce que cela pouvait bien signifier dans le contexte de leur conversation.
Ouvre-la, tu vas comprendre. Bon, je dois te quitter, malheureusement. Au revoir, mon ange. La voix de son père était maintenant pressante, comme s'il tentait de dire quelque chose de vital mais se sentait limité par le temps.
Joyeux Noël, papa. Je t'aime. Répondit-elle avec une lueur d'espoir, bien que la conversation les ait laissés tous deux dans un état d'inquiétude croissante. Elle entendit le clic de la ligne se couper et se sentit soudainement vide.
Parker reposa son téléphone, le cœur lourd, et se leva d’un bond pour chercher la boîte à musique de sa mère. Elle ouvrit le tiroir de sa commode, sa main tremblante, et se saisit de l'objet, une nostalgie l'envahissant à l'idée de revivre des souvenirs d’enfance. Elle remonta doucement le mécanisme à ressort à l'aide d'une petite clé, jusqu'à ce qu'une douce mélodie s'échappe. Elle ferma les yeux, la berceuse de son enfance résonnant dans son esprit, et elle crut revoir sa mère, son sourire réconfortant l'enveloppant pendant quelques secondes. Les larmes montèrent à ses yeux alors qu'elle repensait à tout ce qu'elle avait perdu.
Quand elle reprit ses esprits, elle examina la boîte, cherchant désespérément un indice, une connexion avec son père. À première vue, il n'y avait rien de particulier, mais après quelques minutes d'examen attentif, elle sentit une légère secousse au dos de la boîte. Curieuse et déterminée, elle dévissa les toutes petites vis qui maintenaient le couvercle. À l'intérieur, elle découvrit un petit morceau de papier. Elle le saisit et le déplia, découvrant plusieurs chiffres écrits à la suite. Le cœur battant, Parker se demanda ce que cela pouvait bien vouloir dire. Était-ce ça que son père voulait lui montrer ? Et pourquoi ? Sa détermination à découvrir la vérité se renforça. Elle savait que ces chiffres étaient un indice, un chemin vers la révélation de secrets profondément enfouis.
Alors que Parker contemplait l’avenir, elle ressentait un mélange d'appréhension et d'espoir. Elle était prête à affronter ce qui l'attendait, mais le poids de l’incertitude pesait encore sur elle.
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22 août 2023
Bon, assez rigolé les p’tits gars, va falloir remonter ! Oui, promis on remonte, mais pas avant une petite journée kayak ! Et pourquoi pas, y a pas de raison ! Alors nous voilà à Montgesoye, dans la vallée de la Doubs, où la Loue a vu 7 K-mioneurs déambuler entre ses flancs.. c’était vraiment chouette, vraiment somptueux !
Samuel, qui nous a loué les Kayaks nous propose de rester sur la base pour la nuit, ce qu’on fait volontiers. Du coup, on a un vrai temps pour profiter, se laver et cuisiner… Seb a une méga otite qui commence alors il va vite à la pharmacie, croisons les doigts que ça aille mieux demain. Et en attendant, ma vieille carcasse apprécie particulièrement de se poser dans un vrai transat !
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Il était 18 heure. Son copain allait bientôt rentré. Il lui avait dit, il y bien une semaine qu’elle était comme sa femme. Et qu’il voulait qu’elle devienne. Elle trépignait d’impatience, elle avait tellement hâte qu’il rentre. C’était sûr maintenant, elle était amoureuse de lui.
Elle était addicte.
Tout avait commencé il y a pratiquement deux ans, quand, sous l’urgence elle avait dû partir vivre chez lui. Et les câlins et l’affection l’avaient petit à petit charmée. Il était l’homme de sa vie. Elle pensait constamment à lui.
Il était même dans ses cauchemars, surtout dans ses cauchemars.
Ce soir il allait lui ramené un cadeau, il lui avait promis. Car aujourd’hui c’était la Saint Valentin. Alors, après voir nettoyé la maison, rangé les affaires, repassé les habits et décoré le salon. Elle s’était fait belle, une petite jupe et un peu de mascara et de gloss. Elle avait même mis, malgré la gêne et la pudeur, la lingerie qu’il lui avait offert. Une culotte de dentelle blanche qui laissait apparaître ses fesses et un petit soutien gorge qui, même si elle n’avait pas beaucoup de poitrine, mettait son corps en valeur. Elle était tremblante mais excitée à l’idée qu’il la voit avec ça.
Elle était une si belle poupée. Une poupée qui dit toujours oui.
Elle entendit la porte s’ouvrir et un peu timide, elle s’approcha de l’entrée. Il était là, l’homme qu’elle aimait. Avec sa barbe mal rasée et ses cheveux bruns peut-être un peu trop long. Son sourire charmeur. Ses yeux marrons qui semblaient si chaleureux. Mais surtout sa carrure impressionnante, parce qu’à défaut d’être très grand il était large, bâti comme un ours. Il avait bientôt 40 ans et malgré leur différence d’âge elle était persuadée ce n’était pas ça qui devait arrêter l’amour.
Il avait 30 ans de trop.
En la voyant il la prit aussitôt dans ses bras et l’embrassa longuement. Elle était sur un petit nuage. Il s’installa et raconta sa journée mais elle ne l’écoutait pas, elle admirait plutôt ses mains larges et chaudes. Elle les adorait, la nuit caressant son corps, elle en était folle.
Des mains immondes et sales. Telles les griffes d’une bête, lacérant sa peau. Déchirant son âme.
Elle alla s’asseoir ses genoux et se blottit contre son torse. Elle sentit les battements de son cœur. Elle était contre l’homme qui l’avait sauvé. Et aussi contre celui qu’il l’aimait.
Il passa ses mains sur ses hanches, allant jusqu’à ses cuisses, effleurant sa peau. Elle eut des frissons d’exaltation. Elle sentit quelque chose se durcir contre ses fesses. Quelque chose qu’elle devait admettre qu’elle aimait.
Quelque chose qui la détruisait.
- Regarde ce que je t’ai acheté.
Elle attrapa le cadeau qu’on lui tendait et sans pouvoir attendre, elle le déballa.
C’était un collier.
Un joli collier en cuire. Ras de coup. Avec un anneau.
Accroché à cet anneau, il y avait une laisse.
Pour qu’elle fasse la chienne.
- Tu aimes ?
Elle hocha la tête timidement. C’était un cadeau de celui qui serait bientôt son mari, elle ne pouvait que aimer.
- On jouera cette nuit avec.
Elle hocha de nouveau la tête. Elle sentit couler quelque chose sur ses cuisses, et des légers spasmes lui firent bouger le bassin. Il la fixait des yeux, un sourire de plus en plus grand sur son visage.
Un sourire sadique. Il allait la faire souffrir cette nuit. Puis elle ferait semblant d’être heureuse la bouche complètement remplie.
- C’est bien, crevette. Il ne faudra pas se coucher trop tard par contre, demain tu as école.
- Je sais Papa.
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Quand t’as douze ans, les journées c’est long, et l’année, une éternité. Tu dois calculer combien y t’reste de cours avant les vacances, puis une fois les cours finis, t’es chez toi, seul, et tu t’ennuies. Tu peux faire du tennis, partir en colo ou voir des copains, mais c’est vite barbant tout ça. Heureusement, il y avait la lecture et les jeux vidéo, mais en vrai ça suffisait pas. J’me couchais tard pour m’lever tard, ainsi les journées était moins longues. Technique de dépressif, comme ma grand-mère qui vit seule et ne sort plus d’chez elle, au lit à 2h, levée à 11 ou midi, comme ça la journée glisse, tranquille, sans pression, comme une après-midi à l’ombre jusqu’au soleil couchant. Sauf que moi j’avais douze, treize, quatorze ans…et qu’j’étais un adolescent. J’savais pas qui j’étais, j’savais pas c’que j’voulais, j’étais là, plus ou moins seul, à ne rien faire, ou rien de très important, face à l’ennui. A attendre que les jours passent et à prier pour que les nuits ne soient pas trop difficiles…car oui, allez vous endormir quand vous êtes dans cet état-là.
Quasi impossible, pourquoi aller rêver dans l’oreiller alors qu’la vie c’est ça. Au bout d’30 minutes à regarder les minutes défilées c’est l’angoisse qui monte, on sent l’train filer, j’vais jamais y arriver putain. Puis bon, j’veux pas dormir moi, j’ai pas envie d’être demain, que ça fasse pareil et qu’ça recommence. Promis, j’suis pas pressé. J’me sens seul, tout est trop long. J’suis pas sûr d’avoir de vrais amis à l’école, et d’ailleurs la vie, là-bas, assis derrière un bureau ou dans la cours, c’est vraiment pas ça. J’suis pas à ma place, j’suis dans un endroit où j’ai rien pour moi, on attend juste que j’sois là, que j’ai de bonnes notes, et que j’parle pas trop. C’est ça la vie ? Vraiment ? J’ai joué l’jeu parce que j’étais pas assez rebelle ni imaginatif pour faire mieux. Du coup j’ai été bon élève, pas excellent, mais pas mauvais. Puis j’me sentais tellement seul que j’voulais au moins faire plaisir à mes parents, pour qu’ils m’aiment fort, que je ne sois pas non plus trop seul. Sans eux, l’école, et tout l’reste, bah c’est l’vide. Mais c’est pas pour autant qu’c’était bien et que j’me sentais rempli, à l’abri. Tout l’contraire même.
Pour rien au monde j’recommencerai, enfant… dans la vie d’un couple qui bat d’l’aile, des parents qui s’aiment pas et qui s’entendent mal, c’est vraiment pas inspirant. La douceur, l’amour, la chaleur et les couleurs qu’offrent la sérénité d’un foyer équilibré c’est important, crucial pour un enfant, sensible, qui traverse une période des plus difficiles, faire ses premiers pas dans le monde, se frotter aux autres, essayer de se positionner pour se trouver, aller quelque part. Et au milieu de gens malheureux, qui vous aiment quand même et qui font comme ils peuvent, certes, bah c’est pas génial. J’vous cache pas qu’à des moments, quand j’pensais à ma vie, le matin fatigué par ces nuits blanches d’insomnie, eh bah j’aurais bien laissé mon tour à quelqu’un d’autre. Pourquoi vivre si c’est comme ça ? Rien ne m’excite, rien n’me stimule, si ce n’est quelques distractions qui me maintiennent dans un état d’occupation, des bulles qui me servent de cocon, là où je peux m’épanouir le temps d’un instant, en attendant qu’ailleurs, dans la « vraie vie », les choses me soient plus favorables, que je trouve un terrain où j’peux enfin faire mes armes. Ca a duré longtemps cette période, d’emprisonnement dans l’vide, de dépression bleue, grise, douce et mélancolique. J’ai eu froid au cœur des années, à n’en pas pouvoir dormir seul, obligé d’venir me coucher comme un chien, dans la pièce qui servait d’dressing à côté d’la chambre de mes parents. C’était ma chambre cet endroit, mais depuis qu’j’ai 14 ans on m’a envoyé là-haut, tout seul, où il fait froid. C’est un beau cadeau, j’ai un espace rien qu’à nous pour mon frère et moi, mais je suis triste, je ne demande qu’à partir, à grandir, et dans le même temps, je m’accroche à ce qui ne m’a jamais rendu vraiment heureux, à ce qui m’a rassuré qu’à moitié, mes parents, mon père, ma mère, comme un chien fugueur qui pleure pour voir ses maitres avant d’partir. Libre.
D’ailleurs, dès mes 19 ans j’me suis cassé en Belgique. Faire science po…quelle idée. C’est comme aller aux pays bas pour bronzer, c’est un peu con. Mais j’avais des copains là-haut et sur l’papier ça s’annonçait pas beaucoup pire qu’en France. Et c’était à plus d’1000 kilomètres, donc assez loin de toutes ces années que je vous ai décrites plus haut. Ma migration au plat pays s’est faite au dernier moment, donc difficile de trouver un logement en ville… ainsi j’ai atterri dans un p’tit village bien pourri, Ceroux Mousty, le genre de trou paumé qui sert même pas d’étape village quand tu randonnes ou fais du camping-car. En vrai ça allait, il faisait froid, les élèves étaient médiocres, mais j’avais la fleur au fusil. Une certaine fraicheur mélangée à un peu d’charisme, puis j’étais beau gosse quand même, j’ai une troche sympa, ce qui a fait que j’ai rencontré rapidement du monde. J’ai tout de suite participé aux soirées, le weekend j’étais invité dans des familles belges, bref, l’enfant perdu, fugueur, loin d’sa famille, vient tester gentiment celles des autres. On y mange bien, un peu gras (balec j’aime ça), mais on est bien reçu. On joue à la play, on s’bourre la gueule, vie d’étudiant quoi.
Les études c’est pas l’top mais au moins on est libres, en relatives autonomie. J’fais mes courses, j’gère mon budget, j’ai mon appart’, j’vis solo et puis voilà. Niveau note, niveau d’merde donc j’suis bien classé (en plus j’ai fait une prépa en France avant d’venir), mais surtout, on sort souvent et on s’démonte la gueule, au bédo et à l’alcool. On remplissait nos heures comme ça, on s’retrouvait pour ça : boire et fumer. Puis on sortait, remuer nos carcasses de grands adolescents, dans l’vide, pour essayer d’trouver l’amour, voler un baiser, mais ça s’finissait souvent seul, en train d’vomir la tête dans les chiottes ou d’vant l’écran à jouer à FIFA. Des heures gâchées, des heures perdues. Des milliers d’heures comme ça, à remuer l’vide dans un microcosme qu’avec des gens comme ça. Pas encore adultes, plus trop de enfants, mais pas vraiment intéressants, qui sont là pour faire les cons, s’amuser, boire et baiser.
Au bout d’deux ans j’en ai eu marre, au bout d’trois j’me suis barré. Licence en poche, un papier tellement inutile qu’il te resterait au fond du cul si tu t’essuyais avec. Bref, balec, j’ai rencontré des gens, appris des choses, et surtout compris que j’ne voulais pas faire partie de ce monde médiocre, d’universitaires en sciences molles, sociales, qui s’lèchent le cul alors qu’ils font rien d’intéressant, à part être lus par leur confrère ou donner des cours à des teenagers débiles qui sont là y savent même pas pourquoi. Non merci, très peu pour moi. Entre temps j’ai rencontré un mec, Yanis, il est brillant, il a plein d’projets. De films, d’écritures, de média en ligne. Je deviens important dans son écosystème, enfin je fais quelque chose d’intéressant, de spécial, c’est le début de l’aventure.
Entre temps je perds mon père, et j’claque tout l’héritage dans cette aventure, pour un autre, en croyant qu’on pouvait réussir à ma place. Quand j’comprends qu’ça n’ira nulle part j’lui annonce, enfin à ce qu’il en reste, que j’me casse. 24 ans, toujours seul, j’sais pas c’que j’veux faire mais j’ai fait du chemin, et j’sais c’que j’veux pas faire. Au travers des années, des expériences, j’ai compris qu’la vie ça pouvait être plein d’chose, que c’était pas forcément pourri, à s’forcer, s’soumettre, pour faire comme les autres ou comme il faut. Du coup, endetté jusqu’au coup, sans travail ni formation valable, j’suis parti faire c’que j’savais faire de mieux, aller en soirée, et j’ai mangé un cachet. Puis voilà…début d’une autre histoire, que j’vous raconterai plus tard.
Aujourd’hui j’ai 29 ans, j’écris, j’ai quasiment remboursé tous mes prêts. Je fais du sport, je lis beaucoup, je m’instruits, j’adore le tennis, les paris et les cryptomonnaies. Tous les jours j’essaie de me développer, devenir une version de moi-même qui m’emmènera là ou je dois aller. Je sais toujours pas où, exactement, mais je sais qu’j’y vais. Et j’ai plus peur, j’me sens moins seul. D’ailleurs, j’ai recrée une sorte de concon familial, j'aide quotidiennement mes deux grands-parents maternels, et on s’entend très bien, je les accompagne tranquillement, pour leur fin de vie. Tout l’monde est très content de cette association, c’est beau, c’est pratique et ça arrange tout le monde, au niveau du cœur comme du porte-monnaie. Si toutes les choses pouvaient se passer aussi bien je signerai de suite. En parlant du cœur, j’ai une copine aussi. Ca fait des années que j’arrête de chasser l’amour dans l’vide comme un clochard. En quelques années j’suis devenu une personne aimable, avec de la contenance et des choses à proposer. J’y travaille encore, pas d’repos, la vie c’est mon projet. J’écrirai sans cesse, pour prouver qu’tout ça, malgré les pertes, le noir et les défaites, bah ça peut être beau. Suffit d’le vouloir, d’être courageux et d’se mettre en chemin, puis d’jamais arrêter, ou pas trop longtemps, parce que même si on tombe, si on se relève de nouveau, bah tout est encore possible. Et c’est difficile, ça demande beaucoup d’chose, un cerveau, de la discipline, des sacrifices, mais de tout ça, le cœur, le corps et l’âme en ressortent gagnants, remplis et prêts à travailler, livrer de quoi est faite la vie, la magie d’un destin qui s’accomplit.
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