manue-ringo
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manue-ringo · 4 months ago
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Chapitre 134 : Complicités sous surveillance
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Mulder lui dĂ©voila le drame de son enfance qui a bouleversĂ© sa vie. La disparition de sa sƓur. Lorsqu'il termina son rĂ©cit, Parker marqua une pause, ne sachant que dire. Elle repoussa d'un geste vif sa chevelure brune vers l’arriĂšre puis dĂ©clara d'une voix douce et compatissante :
Je suis vraiment dĂ©solĂ© pour ta sƓur. Dit-elle simplement en venant glisser affectueusement sa main dans ses cheveux pour le consoler. Ses yeux brillaient d’une tristesse partagĂ©e, elle sentait son cƓur se serrer pour lui.
Elle reprit, la gorge serrée, tentant de retenir ses émotions :
Tu sais, tu n'es pas le seul Ă  avoir perdu quelqu'un. J'ai perdu ma mĂšre au mĂȘme Ăąge que ta sƓur. Elle a Ă©tĂ© assassinĂ©e. Lui confia t-elle, sa voix tremblant lĂ©gĂšrement alors qu’elle luttait pour ne pas laisser couler ses larmes.
Mulder se tourna vers elle, la regardant avec une tristesse profonde, bouleversĂ© par ce qu’il venait d’entendre. Il ne trouva pas les mots, son cƓur lourd de compassion et de chagrin. Parker se fit violence pour ne pas craquer devant lui et poursuivit :
Pardon, je ne voulais pas
 Commença-t-elle avant que Mulder n'intervienne, sa voix douce et rĂ©confortante : 
Non, ne t'excuse surtout pas. Je ne savais pas pour ta mÚre. Toutes mes condoléances. Dit-il, sa main serrant la sienne avec une douceur réconfortante. Il sentait la chaleur de sa peau et espérait que ce simple geste pourrait apaiser un peu sa douleur.
Ils restĂšrent un moment sans rien dire, plongĂ©s dans leurs pensĂ©es. Parker semblait ailleurs, des souvenirs douloureux s’entremĂȘlant dans son esprit. Elle serrait fermement la main de son ami, craignant de le perdre lui aussi. Une sensation agrĂ©able lui parcourut l’échine, sans trop savoir pourquoi. Ce sentiment la troubla, et elle songea soudainement Ă  quelque chose qu’elle n’aurait jamais osĂ© aborder avec lui, encore moins dans un tel moment. Parker hĂ©sita un instant avant de se lancer, son cƓur battant la chamade :
Hum, sinon, tu
 Tu comptes faire quoi aprĂšs ? Enfin, je veux dire, tu rentres tout de suite oĂč il y a moyen que je te prenne en otage pour cette nuit. Osa-t-elle avec sarcasme, le sourire espiĂšgle espĂ©rant allĂ©ger l’atmosphĂšre.
Mulder semblait s'ĂȘtre figĂ© sur place, n'osant croiser le regard malicieux de son amie. Il sentit son cƓur faire un bon dans sa poitrine, incapable de rĂ©flĂ©chir. Mulder rĂ©pondit sur le ton de la plaisanterie, tentant de masquer son trouble :
Tu ne peux plus te passer de moi hein, c'est ça ? Mulder secoua la tĂȘte en souriant nerveusement. Il semblait ne pas la prendre au sĂ©rieux, mais au fond de lui, il espĂ©rait qu’elle le soit.
Parker commençait déjà à regretter ses paroles. Elle reprit, tentant de cacher son malaise, un sourire forcé aux lÚvres :
Non, sĂ©rieusement, j'aurais dĂ» la fermer pour une fois. Oublie ce que j'ai dit. C'est ridicule. Marmonna-t-elle un tentant de cacher sa dĂ©ception, avant de se lever pour regagner son vĂ©hicule. Elle sentait une boule se former dans sa gorge, regrettant d’avoir Ă©tĂ© si impulsive.
Voyant qu'elle était sur le point de partir, Mulder se leva à son tour, le regard confus, essayant de se rattraper :
Attends, ne pars pas comme ça. Je ne pensais pas que tu Ă©tais sĂ©rieuse. Écoute, je ne me rends pas au bureau demain, je peux rester si tu veux. Proposa-t-il Ă  la jeune femme, cherchant Ă  se faire pardonner. Son cƓur battait fort, espĂ©rant qu’elle accepte.
Parker ria jaune en disant, les bras croisés :
C'est vraiment ce que tu veux ou bien, c'est parce que je te fais pitié ?
La jeune femme commença à marcher vers sa voiture, lui tournant le dos en signe de réprobation. Il marcha sur ses pas, cherchant les mots justes, il répondit :
ArrĂȘte, tu connais dĂ©jĂ  la rĂ©ponse. Seulement il y a une chose que tu dois savoir sur moi. Dit-il en se mordillant la lĂšvre infĂ©rieure, guetta son regard avec dĂ©fi. Il espĂ©rait que cette rĂ©vĂ©lation pourrait allĂ©ger les tensions.
Parker, les sourcils froncés, demanda d'un air perplexe :
Ah oui ? Et qu'est-ce que c'est ?
Je ne porte jamais de pyjama. Dit-il dans un chuchotement, un clin d’Ɠil complice.
Parker fut prise d'un fou rire incontrÎlable avant de dire, se prenant au jeu :
J'hallucine !
Elle poursuivit, son regard brillant de malice :
En-tout-cas, ce n'est pas ce que j'ai pu voir la derniÚre fois, tu portais un t-shirt. Pour la peine, cette nuit, tu seras nu comme un ver, pigé ? Dit-elle en levant les sourcils, le regard pétillant.
Ils rirent fiĂšrement de leurs taquineries durant un moment avant de repartir ensemble au domicile de Parker. Mais ce qu’ils ignoraient encore, c’est qu’ils Ă©taient observĂ©s.
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manue-ringo · 4 months ago
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Chapitre 135 : Le poids des non-dits
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En arrivant chez Parker, ils entrĂšrent dans la maison, encore amusĂ©s par leur conversation prĂ©cĂ©dente. Parker se dirigea vers la cuisine pour prĂ©parer du cafĂ©, tandis que Mulder s’installait sur le canapĂ©, observant avec curiositĂ© son amie qui semblait s'affairer Ă  quelque chose.
Que dirais-tu d'une bonne tasse de cafĂ© ? Demanda Parker en sortant deux tasses de la cuisine, ses yeux pĂ©tillants d’une lueur complice.
Volontiers, merci, Répondit Mulder, un sourire aux lÚvres, se réjouissant de ce moment partagé.
Alors qu’elle prĂ©parait les boissons, Parker ne pu s’empĂȘcher de repenser Ă  leur conversation. Elle se demandait si elle avait bien fait de l’inviter Ă  rester. Ses sentiments pour lui Ă©taient de plus en plus confus, et elle redoutait de franchir une ligne invisible qui pourrait tout changer entre eux.
Mulder, de son cĂŽtĂ©, se sentait nerveux. Il repensait Ă  cette soirĂ©e qu'ils avait passĂ© ensemble. Il ne put s'empĂȘcher de se demander ce que Parker avait en tĂȘte cette fois. MĂȘme si au fond, il connaissait la rĂ©ponse et cette idĂ©e lui faisait un peu peur. Il ne voulait pas perdre son amitiĂ©. Mais il savait aussi que cette ambiguĂŻtĂ© entre eux n’était pas simplement un jeu, mais plutĂŽt le prĂ©lude Ă  quelque chose de plus profond et inĂ©vitable.
Parker revenu avec les tasses de café pour se joindre à ses cÎtés sur le canapé. Ils sirotÚrent en silence pendant un moment, chacun perdu dans ses pensées. Finalement, Mulder prit une profonde inspiration et décida de briser le silence :
Il est bon ce café. Dit-il poliment, tentant d'entamer la conversation avec elle.
Parker eut un petit sourire moqueur et répondit :
D'accord. Ça va ? Tu ne me sembles pas trĂšs Ă  l'aise. Ce n'est que moi, dĂ©tends-toi.
Mulder ria bĂȘtement en se massant nerveusement la nuque, visiblement embarrassĂ©. Parker, un peu agacĂ©, tenta de dĂ©tendre l'atmosphĂšre en disant :
Tu sais, tu n'es pas obligĂ© de prendre au premier degrĂ© ce que j'ai dit tout Ă  l'heure. Dit-elle lui jetant un clin d’Ɠil, un sourire espiĂšgle aux lĂšvres.
Mulder, un sourire timide aux lÚvres répondit, cherchant ses mots :
C'est toi qui vois. Dit-il sur le ton de la plaisanterie.
D'ailleurs en parlant de ça, je crois que je ne vais pas tarder à piquer du nez. Avoua-t-il à son amie avec un sourire maladroit, espérant que l'humour masquerait son embarras.
Parker le regarda, un éclat complice dans les yeux, et répondit simplement :
D'accord, vas y je te rejoins je vais prendre une douche.
Elle se leva avec une Ă©lĂ©gance naturelle, se dirigeant vers la salle de bain. Mulder la suivit du regard, son cƓur battant la chamade, conscient que chaque seconde qui passait le rapprochait d’une dĂ©cision qu’il Ă©tait prĂȘt Ă  prendre. Il se sentait tiraillĂ© entre l’angoisse et l’excitation, mais une chose Ă©tait certaine : il voulait que cette soirĂ©e les rapproche encore un peu plus.
Il mit un certain temps Ă  trouver le courage de s'installer dans la chambre de la jeune femme. Bien qu'ils Ă©taient devenus proches, l'idĂ©e de franchir cette nouvelle Ă©tape dans leur relation le rendait hĂ©sitant. Il se sentait comme piĂ©gĂ© entre ses dĂ©sirs et ses peurs. Il tenta de chasser cette stupide pensĂ©e de son esprit afin de se dĂ©tendre un peu. Il ne voulait pas gĂącher ce moment d'intimitĂ© avec elle. Peut-ĂȘtre avait-il peur de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur, de ne pas savoir quoi dire ou comment agir dans une situation si dĂ©licate. Pourtant, une partie de lui se disait qu'il devrait se sentir chanceux d'avoir pu en arriver lĂ . AprĂšs tout, il Ă©tait lĂ , dans sa chambre, un endroit qu'il avait imaginĂ© des centaines de fois, mais jamais comme ça. Les battements de son cƓur s'affolĂšrent tandis qu'il s'installait confortablement dans ses draps. Parker entra dans la piĂšce, ses cheveux encore humides embaumant l'air d'un parfum de shampoing floral. Elle portait la mĂȘme nuisette en satin que la nuit derniĂšre et Mulder ne pouvait dĂ©tacher ses yeux d’elle, se perdant dans la sensualitĂ© de la tenue qui soulignait son charme naturel. Son cƓur s'emballa une fois de plus, son esprit oscillant entre admiration et apprĂ©hension. La jeune femme Ă©tait consciente de l'effet qu'elle avait sur lui. Elle avait perçu l'intensitĂ© dans ses yeux, le rythme prĂ©cipitĂ© de sa respiration. Chaque dĂ©tail avait Ă©tĂ© soigneusement choisi pour lui faire comprendre qu'elle savait exactement ce qu'elle faisait. Parker semblait vouloir le tester, bousculer un peu les choses entre eux, et peut-ĂȘtre, espĂ©rait-elle, briser les barriĂšres qui les sĂ©paraient encore. La chambre Ă©tait imprĂ©gnĂ©e d'une tension palpable, chaque geste de Parker soigneusement orchestrĂ© pour provoquer une rĂ©action.
Elle s’approcha de lui avec une grĂące naturelle, un sourire malicieux en coin. En le fixant de ses yeux clairs, mĂȘlant curiositĂ© et provocation, elle murmura :
Alors c'est confortable ? Demanda-t-elle à son amie, en le fixant intensément.
C'est parfait. RĂ©pondit-il en la dĂ©shabillant du regard, un sourire en coin. Parker, se sentant frissonner sous l’intensitĂ© de son regard, sentit une chaleur monter en elle. Elle tenta de garder le contrĂŽle de ses Ă©motions, serrant les poings pour se donner du courage.
La tension entre eux Ă©tait Ă©lectrique, chaque mouvement et chaque mot chargeant l'air d'une sensualitĂ© palpable. Mulder se battait contre une vague de frustration, ses pensĂ©es embrouillĂ©es par l'intensitĂ© de la situation. Parker Ă©tait lĂ , Ă  la fois provocante et dĂ©sespĂ©rĂ©ment attirante, et il sentait son cƓur tambouriner dans sa poitrine.
Parker, elle aussi, luttait contre ses émotions. Elle avait l'impression que chaque regard échangé était une bataille, une danse entre leur désir et leurs réticences. Elle inspira profondément, tentant de se calmer, mais ses mots précédents avaient déjà ouvert la porte à une confrontation inévitable.
C'est tout ce que tu trouves à dire ? Demanda Parker, sa voix teintée de sarcasme.
"C'est parfait ?" Vraiment ? J’attendais plus que ça venant de toi, beaucoup plus.
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manue-ringo · 4 months ago
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Chapitre 136 : Quand les barriĂšres tombent partie 1
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Il se leva brusquement, l’agacement et la frustration perçant dans sa voix.
Que veux-tu que je dise, Andréa ? Que je suis pétrifié, que je n'ai aucune idée de comment agir ? Parce que c'est la vérité. Tu me rends fou, cette situation me dépasse totalement et tu le sais trÚs bien.
Parker croisa les bras, essayant de contenir la tempĂȘte d'Ă©motions qui menaçait d'exploser. Elle avait espĂ©rĂ© qu'il exprime ses sentiments, qu'il brise la glace avec des gestes sincĂšres et affirmĂ©s.
C'est toujours la mĂȘme chose avec toi, Mulder, tu refuses de laisser ton ego de coté ! RĂ©pliqua-t-elle, sa voix s'Ă©levant avec colĂšre.
Tu es ici, dans ma chambre, et tu fais comme si tout allait bien, alors que c’est loin d’ĂȘtre le cas !
Les mots de Parker le piquÚrent au vif. Il s'approcha d'elle, les poings serrés, la tension entre eux atteignant son paroxysme.
Parce que tu crois que c'est facile pour moi ? RĂ©torqua-t-il, sa voix pleine de frustration.
Tu crois que je ne ressens rien, que je suis insensible Ă  tout ce qui se passe ici ? Tu te trompes. Chaque moment avec toi me consume.
Leurs regards se croisÚrent, un choc électrique semblant passer entre eux. Parker était à la fois furieuse et désespérément attirée par lui. Elle fit un pas en avant, refusant de reculer.
Alors prouve-le ! Cria-t-elle, son cƓur battant à tout rompre.
ArrĂȘte de jouer les prudes et fais quelque chose putain ! J'en ai marre d'attendre ! DĂ©cide-toi toute de suite ou tu t'en vas ! Ordonna-t-elle froidement, sa voix trahissant une pointe de dĂ©sespoir sous la colĂšre. Elle Ă©tait fatiguĂ©e de cette tension insupportable, du dĂ©sir insatisfait qui la dĂ©vorait un peu plus chaque jour. Son cƓur battait avec une intensitĂ© douloureuse, et elle savait qu'elle risquait tout en exigeant une rĂ©ponse immĂ©diate, mais elle ne pouvait plus supporter l'incertitude.
L’insolence de la jeune femme commençait sĂ©rieusement Ă  le titiller. Connaissant les penchants de son amie Ă  vouloir le pousser Ă  bout, Mulder dĂ©cida de se montrer plus direct avec elle. Il se rapprocha d'elle, son regard ardent de dĂ©termination dans les yeux. Ses Ă©paules se raidirent alors qu'il se prĂ©parait Ă  prendre un risque calculĂ©.
D'accord, dans ce cas rĂ©glons ça dĂšs maintenant, si c'est ce que tu veux. DĂ©clara-t-il d'une voix ferme. Il s’avança Ă  nouveau avec une rĂ©solution palpable. Les battements de son cƓur rĂ©sonnaient Ă  ses oreilles, mais il se sentait Ă©trangement calme, sĂ»r de lui. Il avait attendu ce moment depuis longtemps, bien qu'il ne l'ait jamais vraiment admis. Et maintenant, il Ă©tait prĂȘt Ă  tout risquer.
Sans hĂ©sitation, il se pencha vers elle, ses lĂšvres s'Ă©crasant contre les siennes avec une fougue dĂ©bridĂ©e et brĂ»lante. Parker se figea de stupeur, son esprit tentant de rattraper ce qui se passait. En un instant, ses pensĂ©es s’éparpillĂšrent, balayĂ©es par l’intensitĂ© de ce baiser fulgurant. Elle finit par craquer, incapable de rĂ©sister Ă  ce baiser tumultueux. Ses mains, d'abord hĂ©sitantes, glissĂšrent lentement sur le torse de Mulder, explorant la chaleur de sa peau sous son T-shirt. Ses doigts se firent plus audacieux alors qu'ils remontaient le long de son cou, se perdant dans ses cheveux, l'attirant plus prĂšs. La pression de son corps contre le sien Ă©tait un appel Ă  l'interdit. Ses lĂšvres se mouvaient avec une ardeur dĂ©sespĂ©rĂ©e contre les siennes, tandis que sa langue, avide, se mĂȘlait Ă  la sienne avec une sensualitĂ© exquise. Chaque mouvement Ă©tait un mĂ©lange parfait de voluptĂ© et de tension, une danse enivrante entre passion et provocation. C’était plus qu’un baiser – c’était un appel Ă  l’abandon, un test de leurs limites. Les lĂšvres de Mulder exerçaient une pression dĂ©licieuse, alternant entre des baisers ardents et des caresses plus lĂ©gĂšres, suscitant des frissons voluptueux le long de la colonne vertĂ©brale de Parker.
Les deux amants, emportés par leurs pulsions, se montrÚrent de plus en plus entreprenants dans leurs gestes et dans leur attitude. Ils prirent un plaisir fou à se chercher : les gestes de leurs corps devenaient de plus en plus pressants, de plus en plus insouciants. Leurs respirations se fondaient, entrecoupées de soupirs et de sourires complices, les baisers devenaient plus ardents, chaque caresse, chaque effleurement renforçant la tension entre eux. Les mains de Mulder parcouraient le corps de sa partenaire avec une intensité fébrile, tandis qu'elle s'agrippait à lui, ses doigts se crispant sur ses épaules. Le désir montant en eux était irrésistible, chaque contact éveillant un feu intérieur de plus en plus intense.
Mulder, submergĂ© par l’émotion, incita doucement son amie Ă  s'allonger sur le lit, ses mains trouvant les siennes pour l’accompagner, son corps frĂ©missant de dĂ©sir pour elle. Parker se laissa guider, leurs doigts s’entrelacĂšrent dans un geste spontanĂ© et tendre, un instant suspendu oĂč ils se regardĂšrent, complices, crĂ©ant un lien intense qu’ils n’avaient jamais partagĂ© auparavant. Un frisson de dĂ©sir parcourut leurs corps, leurs regards s’accrochant avec une intensitĂ© rare, une Ă©tincelle qui les rapprochait de plus en plus. Les barriĂšres s’effaçaient, laissant place Ă  une vulnĂ©rabilitĂ© douce, oĂč chacun osait se dĂ©voiler dans sa plĂ©nitude. Elle ferma les yeux, laissant l’euphorie des sensations prendre le dessus, ses lĂšvres s’entrouvrant sous la vague de frissons qui la parcourait, des soupirs s’échappant malgrĂ© elle. Mulder, Ă  prĂ©sent au-dessus d'elle, plongea un regard brĂ»lant et tendre dans le sien, la faisant chavirer un peu plus. Il commença Ă  parsemer son corps de doux baisers, ses lĂšvres effleurant sa peau avec une tendresse mĂȘlĂ©e de passion. Chaque baiser la faisait frissonner, la laissant dans un Ă©tat second, son corps rĂ©agissant Ă  chaque contact. Par moments, ils Ă©changĂšrent des regards complices, des sourires fugaces, comme deux enfants dĂ©couvrant un trĂ©sor cachĂ©, savourant cette dĂ©couverte de l’autre. Il descendait lentement, explorant chaque centimĂštre de son corps, ses mains glissant avec une dĂ©licatesse infinie. Parker se cambrait lĂ©gĂšrement vers lui, ses doigts effleurant son Ă©paule, le ramenant parfois plus prĂšs, comme pour prolonger la douceur de chaque contact.
Lorsqu’il s’arrĂȘta Ă  son intimitĂ©, Parker ouvrit les yeux, leur regard se croisant dans un moment suspendu. Son souffle s'accĂ©lĂ©ra, ses pupilles dilatĂ©es trahissant l’envie qui la dĂ©vorait. Elle lui lança un regard enflammĂ©, ses prunelles brillantes d'un dĂ©sir complice. Ce regard, intensĂ©ment brĂ»lant, donnait Ă  Mulder la permission qu’il attendait. Avec une tendresse infinie, il releva dĂ©licatement sa lingerie, ses gestes Ă©taient lents et respectueux, dĂ©couvrant ce qu'il convoitait secrĂštement sans jamais oser se l'avouer. Il dĂ©posa un baiser doux sur le dernier morceau de tissu, et Parker sentit une chaleur intense l'envahir. Elle serra lĂ©gĂšrement les poings, non par tension, mais par l'envie de savourer chaque seconde de cet instant unique. Leurs respirations devinrent un rythme partagĂ©, les halĂštements de Parker rĂ©pondant aux soupirs de Mulder. Ensemble, ils s'entraidĂšrent pour retirer ce dernier obstacle, Ă©changeant des regards et des sourires lourds de sens, scellant leur complicitĂ© dans cette premiĂšre exploration inĂ©dite entre eux.
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manue-ringo · 5 months ago
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Quand les barriĂšres tombent partie 2
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Mulder prit un instant pour la contempler, ses doigts glissant doucement le long de sa hanche, admirant chaque courbe avec une attention Ă©merveillĂ©e. Parker, le cƓur palpitant, lui adressa un sourire doux avant de fermer les yeux, s’abandonnant entiĂšrement au plaisir qui montait en elle, ses muscles se relĂąchaient peu Ă  peu, sa tĂȘte s'enfonçant dans l'oreiller alors qu'elle lĂąchait prise, confiante dans les mains expertes de son partenaire. Mulder effleura l'intĂ©rieur de ses cuisses de ses lĂšvres, avançant avec une lenteur calculĂ©e, savourant chaque frĂ©missement. Ses propres lĂšvres brĂ»laient Ă  chaque baiser dĂ©posĂ©, et il ne pouvait empĂȘcher les battements de son cƓur de s’accĂ©lĂ©rer au rythme des rĂ©actions de Parker. Le souffle chaud du jeune homme chatouillait son intimitĂ©, et chaque sensation lui procurait une chaleur intense.
Quand il dĂ©posa finalement ses lĂšvres dessus, Parker sursauta lĂ©gĂšrement, un rire gĂȘnĂ© s'Ă©chappant de ses lĂšvres. Sa main glissa instinctivement dans ses cheveux, l'attirant plus prĂšs, guidant ses gestes avec tendresse, un geste rempli de confiance et de dĂ©sir. ConcentrĂ© et attentif, il poursuivit ses caresses, sa langue immisçant de lĂ©gĂšres pressions sur son bouton de chair, stimulant chaque nerf sensible. Parker rĂ©pondit Ă  ses attentions, ses cuisses s'Ă©cartant instinctivement pour rĂ©clamer plus de sensations. Ses hanches se soulevĂšrent d'elles-mĂȘmes, cherchant Ă  se synchroniser avec les mouvements prĂ©cis de Mulder. Ses mains remontaient lentement le long de ses hanches, cherchant Ă  amplifier les sensations qu’elle ressentait. Mulder tentait de garder le contrĂŽle de ses Ă©motions, chaque rĂ©ponse de Parker accentuant son propre dĂ©sir. Il laissa sa langue explorer chaque recoin dĂ©licat, guettant ses rĂ©actions, son attention fixĂ©e sur ses soupirs et ses gĂ©missements. Il voulait la voir perdre pied, la pousser au-delĂ  de la raison. Mais dans cette quĂȘte, il sentait aussi sa propre raison vaciller. Il bouillonnait intĂ©rieurement, comblĂ© par le bonheur de la voir s'extasier sous ses caresses. Leurs dĂ©sirs se mĂȘlaient, tissant un lien intense et profond entre eux. En parfaite harmonie, il ajustait la cadence de ses mouvements, ses lĂšvres et sa langue traçant des cercles dĂ©licats, aspirant, mordillant doucement, avec une attention mĂ©ticuleuse portĂ©e aux endroits les plus sensibles, attentif Ă  chaque frĂ©missement. Il savait dĂ©sormais quels endroits la faisaient frĂ©mir, et il s'appliquait Ă  prolonger cet Ă©change complice. La respiration de Parker devint plus rapide et irrĂ©guliĂšre Ă  mesure qu'elle s'approchait du sommet de son plaisir. Ses jambes tremblaient lĂ©gĂšrement, son corps tout entier tendu vers cet instant de libĂ©ration. Ses mains se crispĂšrent sur les draps, ses doigts s'enfonçant dans le tissu, s'accrochant Ă  cette sensation tangible qui les unissait. La propre respiration de Mulder devint plus profonde, plus irrĂ©guliĂšre, et il devait lutter pour ne pas perdre le contrĂŽle face Ă  l’excitation croissante qui le submergeait. Il Ă©tait complĂštement absorbĂ© par les rĂ©actions de sa partenaire, son corps tout entier en phase avec le sien. Chaque gĂ©missement, chaque halĂštement qu’elle laissait Ă©chapper Ă©tait une victoire silencieuse qui nourrissait son propre dĂ©sir.
Parker, totalement sensible Ă  chaque sensation, sentit sa respiration s'accĂ©lĂ©rer brutalement. Une vague de plaisir intense la submergea, lui coupant le souffle et la laissant haletante. Elle s’accrocha de toutes ses forces Ă  lui, ses ongles s’enfonçant doucement dans sa nuque, comme pour le sentir plus proche. Ses cuisses se refermĂšrent lĂ©gĂšrement autour sa tĂȘte, un rĂ©flexe de plaisir incontrĂŽlable, tandis que son bassin se cambrait de maniĂšre convulsive rĂ©pondant Ă  ces vagues successives de plaisir qui l'envahissaient. Sa tĂȘte bascula en arriĂšre, et un rĂąle profond de dĂ©lice s'Ă©chappa malgrĂ© elle, ses lĂšvres s’ouvrant sur un sourire Ă©panoui, tandis que son corps tout entier se tendait, alors qu'une chaleur explosive se diffusait dans tout son ĂȘtre. Mulder, sentant le point culminant, ralentissait subtilement ses mouvements, prolongeant l’instant pour elle avec une tendresse dĂ©vouĂ©e. Elle se cambra davantage, la tĂȘte rejetĂ©e en arriĂšre, gĂ©missant doucement avant de reprendre lentement son souffle et ses esprits. Un sourire radieux se dessina sur ses lĂšvres, un sourire empreint de satisfaction pure. Dans un Ă©tat de bĂ©atitude presque irrĂ©el, Parker se laissa aller Ă  la douceur de l'instant. Ses muscles, tendus jusque-lĂ  par le plaisir, se relĂąchĂšrent lentement, comme si la chaleur de leur Ă©change avait fait fondre toute la rĂ©sistance qu'elle avait pu opposer. Elle restait lĂ , respirant profondĂ©ment, ses pensĂ©es noyĂ©es dans la brume d’un plaisir indescriptible, une sensation d’abandon total Ă  la personne qui se trouvait prĂšs d’elle.
Mulder mit un moment Ă  revenir pleinement Ă  la rĂ©alitĂ©, ivre d'une euphorie qui faisait encore vibrer son corps. Son cƓur battait vite, et il tenta de calmer sa respiration saccadĂ©e. La sueur sur son front tĂ©moignait de l'intensitĂ© du moment. Lentement, il se laissa retomber contre le ventre de la jeune femme. Il ferma les yeux, sa tĂȘte reposant sur elle, sentant ses doigts fins encore tremblants, qui se glissaient doucement dans ses cheveux, ses caresses empreintes de gratitude silencieuse. Ils restĂšrent ainsi un moment, plongĂ©s dans un silence Ă©mu, encore bouleversĂ©s par leur expĂ©rience. Leurs respirations s'harmonisĂšrent, tĂ©moignant de leur connexion profonde.
Mulder finit par se redresser lentement pour la contempler, son regard dĂ©bordant de tendresse et d'inquiĂ©tude. Ses muscles Ă©taient encore tendus par l’intensitĂ© du moment, tandis qu'il observait son amie, cherchant Ă  s'assurer qu'elle se sentait aussi bien que lui. Ses yeux parcouraient chaque dĂ©tail de son visage, comme s’il craignait de la perdre dans cette nouvelle rĂ©alitĂ© qu’ils venaient de dĂ©couvrir ensemble.
D’une voix basse, chargĂ©e d’émotion et de fragilitĂ©, il demanda :
Ça va ? Comment tu te sens ? Sa voix Ă©tait basse, tremblante d’émotion, et il se surprit Ă  vouloir protĂ©ger ce fragile instant. Ses doigts effleurĂšrent sa joue avec une douceur infinie, se glissant dans ses cheveux, les replaçant derriĂšre son oreille, comme pour la garder prĂšs de lui, tout en cherchant des rĂ©ponses dans son regard.
Parker frissonna sous ce contact, un sourire effleura ses lĂšvres encore marquĂ© par la chaleur de l’instant, ses yeux plissĂ©s de bien-ĂȘtre et de plaisir. Mais il y avait quelque chose dans son expression, un mĂ©lange de lĂ©gĂšretĂ© et de vulnĂ©rabilitĂ©, comme si elle Ă©tait perdue dans une mer d’émotions contradictoires.
Je me sens
 Elle s’interrompit, cherchant ses mots, mais elle n’eut besoin de rien dire de plus. Son regard, la maniĂšre dont elle l’observait, tout cela exprimait mieux que des mots l’intensitĂ© de sa reconnaissance.
Ses lĂšvres s’étirĂšrent en un sourire plus franc, cette fois-ci, sans hĂ©sitation, celui d’une femme comblĂ©e, qui avait trouvĂ© un apaisement rare dans un monde si chaotique.
Incroyablement bien.
Il y avait un tremblement dans sa voix, un frĂ©missement qu’il n’avait jamais remarquĂ© auparavant. Mulder ressentit ce frisson, et un Ă©lan de complicitĂ© naquit entre eux. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais il se tut, ne sachant pas quoi dire. Les mots semblaient inutiles face Ă  ce qu’ils avaient traversĂ©. Parker, elle, semblait vouloir ajouter quelque chose, mais elle se contenta de lui offrir un regard intense, celui qu’elle n’avait jamais vraiment partagĂ© avec lui auparavant. Ses lĂšvres s’étirĂšrent en un sourire plus espiĂšgle, comme si elle avait un secret qu’elle ne voulait pas encore dĂ©voiler.
Tu sais
 Murmura-t-elle, sa voix douce mais pleine de sous-entendus, une flamme d’irrĂ©vĂ©rence dans ses yeux.
Je crois qu'on vient juste de commencer, Mulder. Souffla-t-elle, ses yeux Ă©tincelant d’un mĂ©lange de dĂ©fi et de sĂ©duction. Elle laissa ses doigts glisser lentement sur son torse, avant de se mordiller la lĂšvre infĂ©rieure, un geste presque imperceptible, mais qui ralluma une flamme qu’il tentait dĂ©sespĂ©rĂ©ment d’éteindre.
Le cƓur de Mulder s’emballa une nouvelle fois. Il lutta pour garder son calme, pour ne pas cĂ©der Ă  la tentation de rĂ©pondre immĂ©diatement Ă  ce qu’elle insinuait. Chaque fibre de son ĂȘtre rĂ©clamait cette femme qui semblait se dĂ©lecter de leur jeu dangereux. Il savait que les limites Ă©taient floues, que ce qu’ils vivaient Ă©tait bien plus complexe que ce qu’ils pouvaient admettre.
Il la regarda intensĂ©ment, son esprit en proie Ă  une tourmente qu’il ne pouvait articuler. Les mots se bousculaient dans sa gorge, mais il ne les prononça pas. Au lieu de ça, il se coucha Ă  ses cĂŽtĂ©s, Ă©puisĂ© par la satisfaction du moment et la confusion qui l’envahissaient. Un sourire fugace se dessina sur ses lĂšvres, mais il disparut aussi vite qu’il Ă©tait apparu. Ils Ă©taient dans cet entre-deux, entre l’euphorie et l’incertitude, entre la joie du moment et la peur de ce que l’avenir rĂ©serverait.
Parker s’endormit presque instantanĂ©ment, un soupir apaisĂ© Ă©chappant de ses lĂšvres. Elle semblait en paix, un poids levĂ© de ses Ă©paules
Mulder, cependant, restait éveillé, perdu dans un tourbillon de pensées contradictoires. Malgré cette sérénité, une part de lui s'interrogeait sur ce que cette expérience signifiait pour leur relation. Il savait qu'ils avaient franchi une étape importante et voulait préserver cette nouvelle complicité.
Cependant, cette tranquillité apparente était trompeuse. Ni Mulder ni Parker ne soupçonnaient la menace qui approchait.
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manue-ringo · 5 months ago
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Chapitre 137 : Le prix de l'imprudence
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Le lendemain matin, Parker fut brutalement tirĂ©e de son sommeil par la sonnerie insistante de la porte d’entrĂ©e. Elle se redressa en sursaut, encore engourdie par les Ă©vĂ©nements intenses de la veille, cherchant Ă  reprendre ses esprits. Le souvenir de cette nuit inoubliable flottait comme un rĂȘve dans son esprit, mais la rĂ©alitĂ© l’attendait, froide et insistante. En cherchant Mulder du regard, elle rĂ©alisa avec un pincement de panique qu'il n'Ă©tait plus Ă  ses cĂŽtĂ©s. Son cƓur s’accĂ©lĂ©ra, une vague d’angoisse la submergeant. Par rĂ©flexe, elle saisit l’arme qu’elle gardait toujours sous son oreiller, son pouls battant Ă  ses tempes tandis qu’elle sortait de la chambre Ă  la recherche de son ami.
Quand la sonnette retentit de nouveau, la tension monta d’un cran. Cependant, un soupir de soulagement Ă©chappa Ă  ses lĂšvres lorsqu'elle entendit le bruit familier de la douche venant de la salle de bain. Mulder Ă©tait lĂ , il allait bien. Dans un soupir de soulagement, elle baissa un peu sa garde, mais son corps restait tendu, sur le qui-vive. Prudemment, elle se dirigea vers la porte du salon, son arme fermement maintenue dans ses mains tremblantes. En regardant par le Judas, elle aperçut Skinner. Une Ă©trange sensation d’angoisse mĂȘlĂ©e de confusion l’envahit. Que faisait-il ici, un samedi matin ?
Elle ouvrit brusquement la porte, sa voix marquĂ©e par l’inquiĂ©tude :
Monsieur Skinner ? Qu'est-ce que vous faites ici ? Demanda-t-elle, les sourcils froncĂ©s, le cƓur battant Ă  tout rompre.
Skinner rĂ©pondit avec un sourire timide, mais la gravitĂ© de son regard trahissait l’urgence de la situation.
Je suis désolé de vous déranger un samedi, mais il était nécessaire que je vienne vous avertir.
L’inquiĂ©tude de Parker monta d’un cran. Elle scruta le visage de Skinner, cherchant des indices sur la nature de cette menace.
M'avertir de quoi ? Vous auriez dĂ» appeler avant. Vous connaissez les risques, j'espĂšre qu'on ne vous a pas suivi. RĂ©torqua-t-elle, ses traits crispĂ©s par la peur qui commençait Ă  l’envahir.
Skinner se redressa légÚrement, son visage se durcissant.
C'est bien là toute l'ironie de la situation, Andréa. Mulder est avec vous, n'est-ce pas ?
Parker se mordilla nerveusement la lÚvre, son esprit passant en revue les possibles implications de cette question. Elle répliqua, la méfiance teintant sa voix.
Peut-ĂȘtre bien. Et alors ? En quoi est-ce un problĂšme ? Lança-t-elle, sur la dĂ©fensive.
Skinner prit une inspiration, son expression se teintant d’un mĂ©lange de confusion et de gravitĂ©.
Le problùme, c'est qu'on vous surveille depuis hier soir. Affirma-t-il, les mots pesant lourdement dans l’air.
Les yeux de Parker s'Ă©carquillĂšrent. Elle chercha Ă  dissimuler son trouble, mais son cƓur battait maintenant si fort qu'il rĂ©sonnait dans ses oreilles.
Vous plaisantez ? Comment le savez-vous ? Demanda-t-elle, essayant de maĂźtriser l'angoisse grandissante.
Skinner hésita, ses traits trahissant un sentiment de culpabilité.
Je l'ai su grĂące Ă  un traceur que j'ai fait installer sur votre voiture. AprĂšs ce qu'il vous est arrivé  Je voulais simplement garder un Ɠil sur vous, par prĂ©caution. Avoua-t-il d'une voix dĂ©solĂ©e.
Parker resta figée, le regard glacé, ses pensées tourbillonnantes dans un chaos silencieux. Skinner, conscient de la tension palpable, tenta de désamorcer la situation.
S'il vous plaßt, ne le prenez pas mal. Je reconnais qu'il aurait été plus judicieux de vous en parler avant, mais

Il n’eut pas le temps de finir. Parker, serrant les poings pour contenir la colùre qui montait en elle, l’interrompit brusquement.
C'est bon, laissez tomber. Revenons au vif du sujet. Que savez-vous sur eux ? Ce sont les mĂȘmes hommes qui m'ont attaquĂ©e ?
Skinner acquiesça, une ombre de regret traversant son visage.
Malheureusement, je le crains. D'aprĂšs votre description, ce sont bien eux. Pardonnez-moi, mais que faisiez-vous dans ce parc hier soir ? Demanda-t-il, sa voix chargĂ©e d’inquiĂ©tude.
Ils ont dû vous suivre jusqu'ici. Ajouta-t-il, son visage marqué par une gravité inquiétante.
Un rire nerveux, dĂ©pourvu de joie, Ă©chappa Ă  la jeune femme. Elle repensa Ă  leur soirĂ©e, ce moment de complicitĂ© oĂč ils avaient enfin abaissĂ© les derniĂšres barriĂšres de leur relation si complexe. L’idĂ©e que des intrus avaient pu rĂŽder autour d’eux, prĂȘts Ă  briser cet instant intime qu’ils avaient si ardemment dĂ©sirĂ©, la rendait malade. Leur dĂ©sir de normalitĂ© avait failli leur coĂ»ter trĂšs cher. La rĂ©alitĂ© de leur imprudence s'abattit sur elle comme une vague glaciale, la laissant haletante. Une colĂšre sourde, mĂ©lange de frustration et de peur, monta en elle, la rongeant de l'intĂ©rieur. Elle devait se maĂźtriser, mais chaque mot lui Ă©chappait, chargĂ© de l'Ă©motion qu'elle tentait de contenir :
D'accord, Ă©coutez ! Tout est de ma faute, c'Ă©tait mon idĂ©e et je regrette profondĂ©ment mon erreur. VoilĂ , vous ĂȘtes content ? S'Ă©cria-t-elle, la voix tremblante, submergĂ©e par l’émotion.
Skinner, voyant son désarroi, adoucit son ton :
AndrĂ©a, calmez-vous, je vous en prie. Je sais que c’est difficile Ă  entendre, mais de toute façon, ils auraient fini par vous retrouver. Ce qui compte, c’est que vous allez bien tous les deux. Je ne sais pas ce qu’ils comptaient faire. Ils ont pris la fuite dĂšs que je suis arrivĂ©. Promettez-moi simplement d’ĂȘtre plus prudents, d’accord ? Dit-il, sa voix pleine de sollicitude.
Parker hocha la tĂȘte, ses pensĂ©es encore en dĂ©sordre. À cet instant, Mulder, alertĂ© par l’agitation, apparut dans l’encadrement de la porte. Ses yeux passĂšrent de Parker Ă  Skinner, son expression mĂȘlant surprise et soulagement.
Monsieur? Que se passe-t-il ? Demanda-t-il, sentant l'urgence de la situation.
Skinner lui rĂ©suma rapidement les Ă©vĂ©nements. À mesure qu'il parlait, les poings de Mulder se serrĂšrent, trahissant sa frustration croissante.
Je vois. Ce que je comprends surtout, c'est qu'il ne nous reste pas beaucoup de temps pour agir. Il va falloir sĂ©rieusement rĂ©flĂ©chir Ă  un plan pour les arrĂȘter. Peu importe ce qu'ils veulent et ce qu'ils sont. DĂ©clara-t-il, sa dĂ©termination se renforçant, prĂȘt Ă  affronter l’inconnu qui les menaçait. Son regard se posa un instant sur la jeune femme. Il Ă©tait las de cette menace constante qui pesait sur eux, encore plus depuis qu'ils avaient partagĂ© cette intimitĂ© si prĂ©cieuse.
Voyant la tension grandir, Skinner reprit la parole, déterminé :
Écoutez, je ne veux pas m’immiscer dans vos vies, mais cette affaire devient sĂ©rieuse. Vous allez devoir rester concentrĂ©s. Je serai lĂ  pour vous soutenir Ă  chaque Ă©tape. Ensemble, nous avons une chance de les arrĂȘter. Vous me suivez ?
Mulder et Parker Ă©changĂšrent un regard. Ils hochĂšrent la tĂȘte en signe d’accord. Il Ă©tait temps de passer Ă  l’action.
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manue-ringo · 5 months ago
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Chapitre 138 : Au CƓur de la TempĂȘte
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Dans la pĂ©nombre d’une planque, un entrepĂŽt abandonnĂ© en pĂ©riphĂ©rie de la ville, Parker, Mulder et Skinner se retrouvĂšrent autour d’une table jonchĂ©e de dossiers, d’ordinateurs et de cartes murales griffonnĂ©es d’annotations. L’atmosphĂšre Ă©tait pesante, chacun conscient que les enjeux dĂ©passaient tout ce qu’ils avaient affrontĂ© jusqu’ici.
Parker, adossĂ©e Ă  une table, parcourait nerveusement les documents qu’elle avait rĂ©unis sur le Centre, des informations top secrĂštes qui pourraient non seulement rĂ©vĂ©ler l’étendue des horreurs perpĂ©trĂ©es par cette organisation, mais aussi la corruption qui rongeait le FBI de l’intĂ©rieur. Depuis qu'elle avait fui le Centre, elle savait que ses anciens employeurs la traqueraient prĂȘts Ă  tout pour protĂ©ger leurs secrets. Mais aujourd’hui, le Syndicat Ă©tait aussi de la partie, et leurs ambitions dĂ©passaient largement celles du Centre. L’ombre de l'Homme Ă  la cigarette planait sur eux, et ils savaient que chaque mouvement devait ĂȘtre calculĂ© avec prĂ©cision.
Mulder fixait l’écran de son ordinateur, oĂč dĂ©filaient des vidĂ©os en noir et blanc. Les images, volĂ©es au Centre, montraient des expĂ©rimentations sur des cobayes humains. Des hommes, des femmes, et mĂȘme des enfants, soumis Ă  des tests cruels pour exploiter leurs capacitĂ©s surnaturelles. Un silence lourd rĂ©gnait dans la piĂšce alors que les horreurs s'affichaient devant eux. Parker, le visage fermĂ©, Ă©tait restĂ©e impassible. Elle connaissait dĂ©jĂ  ces images. Elle avait vu de ses propres yeux ces salles froides, ces patients transformĂ©s en objets d'Ă©tude. C’était en partie pour Ă©chapper Ă  cela qu’elle avait fui le Centre. Elle voulait vivre une vie normale, loin de cette folie.
Mulder serra les poings, l’expression rĂ©solue.
Le Syndicat a toujours su manipuler. Ils se servent du Centre comme d’un simple pion dans une partie d’échecs bien plus vaste. Dit-il.
Ce qu’ils cachent, c’est la vĂ©ritĂ© sur l’existence d’une vie extraterrestre. Ces hybrides
 ils ne sont pas que des expĂ©riences humaines. Il y a une autre composante, une part d’ADN qui ne vient pas de cette planĂšte. C’est pour ça qu’ils les veulent si dĂ©sespĂ©rĂ©ment.
Est ce n’est que la partie Ă©mergĂ©e de l’iceberg. DĂ©clara Parker d’une voix rauque.
Nous pouvons les affaiblir. On sait désormais que le Centre renferme des bases secrÚtes disséminées dans tout le pays.
Mulder dĂ©tourna un instant les yeux de l’écran pour la regarder. Il voyait bien Ă  quel point cette mission la rongeait. Elle avait trahi le Centre, son ancienne famille, et il savait que cette bataille la consumait, que chaque avancĂ©e Ă©tait un pas de plus vers l'abĂźme. Son regard s’attarda un peu trop longtemps sur elle, cherchant Ă  saisir ce qu'elle ne disait pas. Et mĂȘme s'ils ne l'admettaient jamais Ă  voix haute, il sentait encore la brĂ»lure de ce moment d'intimitĂ© si intense qu'ils avaient partagĂ©, ce lien qu'ils tentaient de repousser, enfoui sous le poids de leur mission.
Je sais Ă  quoi vous penser Parker, mais le problĂšme, c’est qu’on ne sait pas si ces lieux sont encore actifs, ni Ă  quoi s’attendre. Je commence Ă  en douter. RĂ©pliqua Skinner, les sourcils froncĂ©s.
Et mĂȘme si on trouvait quelque chose, personne ne nous croira. Ils vont nous traiter de fous, de conspirationnistes. Il faudra ĂȘtre convaincants, mĂ©thodiques, et surtout, trouver des preuves irrĂ©futables.
Parker hocha la tĂȘte, consciente du dĂ©fi qui les attendait. Le Centre, comme le Syndicat, manipulait des forces si vastes et si secrĂštes que peu de gens seraient prĂȘts Ă  croire ce qu’ils avaient dĂ©couvert. Skinner et Parker Ă©taient menacĂ©s par le Triumvirat, l'organe dirigeant du Centre, qui voulait Ă  tout prix protĂ©ger leurs intĂ©rĂȘts. Des gens qui n’hĂ©siteraient pas Ă  les l’éliminer s’ils allaient trop loin.
Parker, le regard fixĂ© sur cette fameuse carte dĂ©taillĂ© des diffĂ©rentes annexes secrĂštes du Centre, hocha lentement la tĂȘte. Elle connaissait trop bien le fonctionnement de l'organisation qu'elle avait fuie, et la menace qu'elle reprĂ©sentait. Le Triumvirat, Ă  la tĂȘte du Centre, ne la laisserait jamais en paix tant qu'elle resterait une menace pour leurs opĂ©rations.
Ils veulent me faire taire. Dit-elle, sa voix Ă  peine audible.
Le Triumvirat ne reculera devant rien pour protéger leurs secrets. Et maintenant que le Syndicat est impliqué, la situation est encore plus dangereuse.
Parker redressa la tĂȘte, son regard rĂ©solu :
Nous devons quand mĂȘme tenter le coup. On ne peut plus reculer. Si on parvient Ă  s’infiltrer dans ces lieux, on pourrait rassembler suffisamment de preuves pour non seulement exposer le Centre, mais aussi prouver que le Syndicat est impliquĂ© dans ces projets inhumains. Il nous faut des preuves physiques, des tĂ©moins, des vidĂ©os. Quelque chose qui obligera le monde Ă  ouvrir les yeux.
Skinner croisa les bras, réfléchissant à la proposition de Parker.
Ce ne sera pas simple, mais c'est notre meilleure chance. Si on peut prouver l'existence de ces bases et rĂ©cupĂ©rer des informations, cela pourrait faire basculer l'opinion publique, et peut-ĂȘtre mĂȘme forcer la main aux autoritĂ©s.
Il se pencha sur la carte que Parker avait Ă©talĂ©e devant eux, marquant d’un doigt plusieurs points stratĂ©giques.
Je peux essayer de mobiliser une Ă©quipe de confiance au FBI. Mais il faut ĂȘtre certain que personne au sein du Bureau ne travaille pour eux. Nous avons des ennemis Ă  l'intĂ©rieur, et je dois ĂȘtre trĂšs prudent.
Mulder hocha la tĂȘte, absorbĂ© par la tension du moment. Il Ă©changea un regard avec Parker, et pendant une seconde, tout sembla se figer. Elle dĂ©tourna rapidement les yeux, mais ce contact fugitif rĂ©veilla quelque chose en lui, ce souvenir brĂ»lant qu’il s’efforçait de refouler. Cette nuit oĂč, pour un moment, ils s'Ă©taient permis de se laisser aller Ă  quelque chose de plus profond, quelque chose de plus intime, plus fort.
Mulder acquiesça puis ajouta :
Le Syndicat a des agents partout. On ne peut faire confiance Ă  personne, pas mĂȘme Ă  ceux qui semblent de notre cĂŽtĂ©. Si ces informations fuitent, nous sommes finis. Mais si on joue bien nos cartes, on pourrait dĂ©voiler leur existence au grand jour. Ils ne pourront plus se cacher derriĂšre leurs mensonges. Il faut essayer.
Il s’avança vers Parker, ses yeux s'accrochant aux siens comme pour s'assurer qu’elle comprenait la profondeur de son engagement. Il lui offrit un sourire lĂ©ger, presque imperceptible, un soutien silencieux qui disait plus que n'importe quel mot. Un frisson d'Ă©motion traversa la jeune femme, et elle lui rĂ©pondit d'un regard, conscient qu'ils Ă©taient liĂ© par quelque chose de bien plus fort que cette mission. Skinner, voyant l’échange entre eux, baissa les yeux, feignants de ne rien remarquer. Il savait que leur lien Ă©tait devenu une force, mais aussi une faiblesse.
J’ai dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  rĂ©unir des agents sur le terrain au FBI. Dit Skinner, rompant le silence.
Ils vont localiser ces hommes qui nous traquent. Mais il faut ĂȘtre prudent. Blevins est peut-ĂȘtre une taupe. Il est liĂ© au Syndicat, j’en suis presque certain.
Parker fronça les sourcils, consciente des risques. Elle avait dĂ©jĂ  sacrifiĂ© tant pour Ă©chapper Ă  la vie qu’elle menait au Centre. Mais elle savait aussi qu'elle ne pourrait jamais vivre en paix tant que ces organisations continueraient leurs activitĂ©s dans l’ombre.
Je vais me rendre sur ces bases. Annonça-t-elle d’un ton dĂ©terminĂ©.
Si je peux accĂ©der Ă  leurs infrastructures, je trouverai des preuves tangibles de leurs projets. Des fichiers, des Ă©chantillons
 Quelque chose qui pourra prouver Ă  la face du monde ce qu’ils font.
Mulder échangea un regard avec Skinner, puis se tourna vers elle, incapable de cacher l'inquiétude qui le rongeait.
Tu ne peux pas y aller seule, Andréa. Son ton trahissait la profondeur de son attachement.
C’est trop dangereux. Je viens avec toi.
Elle ouvrit la bouche pour protester, mais il la coupa d’un regard. Ce mĂȘme regard qu’il lui avait lancĂ© cette fameuse nuit, un regard chargĂ© d’une promesse silencieuse qu’il n’avait jamais brisĂ©e.
Skinner intervenu, rompant l’intensitĂ© de l’échange :
Pas question. RĂ©pliqua Skinner.
Il nous faut une Ă©quipe sur le terrain, bien organisĂ©e et prĂȘte Ă  riposter. Je vais tenter de coordonner une opĂ©ration, mais il va falloir rester sous les radars.
Parker soupira, son regard brilla d'une flamme intense. Elle savait que chaque seconde comptait, que le temps jouait contre eux.
D’accord, mais il faut agir vite. Ils savent dĂ©jĂ  oĂč je suis, et si le Triumvirat dĂ©couvre que je compte me rendre sur l’une de leurs bases, ils enverront tout ce qu’ils ont pour m’éliminer.
Skinner se leva brusquement, attrapant son téléphone.
Laissez-moi quelques heures. Je vais contacter des personnes de confiance et voir ce que je peux faire pour rassembler une équipe. En attendant, trouvez tout ce que vous pouvez sur ces bases. Chaque détail peut nous donner un avantage.
Mulder s'approcha lentement de son amie, et dans un geste presque inconscient, il posa une main réconfortante sur son épaule. Ce simple contact fit remonter à la surface des émotions qu'ils s'efforçaient de repousser depuis cette nuit-là. Son pouce effleura légÚrement sa peau à travers le tissu de sa veste, et un frisson remonta le long de sa colonne vertébrale. Ils échangÚrent un regard, et tout ce qu'ils essayaient de taire était là, entre eux, palpable.
On va y arriver. Sa voix se fit douce, presque un murmure.
Ensemble, on mettra fin Ă  ce cauchemar.
Parker lui offrit un sourire fragile, mais dĂ©terminĂ©. Ils savaient tous les deux ce qu’ils ne pouvaient dire Ă  voix haute. Leur regard ce maintenu quelques secondes de trop, un dialogue muet, lourd de sentiments qu’ils refusaient d’admettre. Puis, d’un geste presque imperceptible, Parker posa briĂšvement sa main sur celle de Mulder, avant de se dĂ©tourner vers les plans qu’elle tenait entre ses mains.
La mission Ă  venir serait leur plus grand dĂ©fi. Ils allaient devoir affronter leurs dĂ©mons, combattre dans l'ombre des conspirations, et dĂ©fier ceux qui voulaient modeler l'avenir de l'humanitĂ©. Mais au fond, tous deux savaient que la vĂ©ritable lutte rĂ©sidait aussi dans cette attraction irrĂ©sistible qu'ils continuaient de nier, cette intimitĂ© secrĂšte, que mĂȘme l'ampleur de leur mission ne pouvait totalement effacer.
Le compte Ă  rebours avait commencĂ©, et ils n’avaient plus d’autre choix que d’avancer.
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manue-ringo · 5 months ago
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Chapitre 139 : Les larmes de la vérité
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Le lendemain matin, alors que la lumiĂšre blafarde du jour se faufilait Ă  travers les fenĂȘtres poussiĂ©reuses de l’entrepĂŽt, l'atmosphĂšre restait lourdement oppressante. Mulder, dĂ©jĂ  en place, fixait son Ă©cran d'ordinateur sans rĂ©ellement le voir. Les images de torture et d’expĂ©rimentations inhumaines, encore fraĂźches dans son esprit, avaient laissĂ© une trace indĂ©lĂ©bile. Mais ce n'Ă©tait pas la pire des horreurs qu'il aurait Ă  affronter ce jour-lĂ .
Alors qu’il corrigeait une carte des lieux du Centre, la porte s’ouvrit brusquement. Scully apparut, son visage pĂąle et ses traits tirĂ©s trahissant une profonde inquiĂ©tude. Mulder sentit son cƓur se soulever, un instinct viscĂ©ral l’avertissant que quelque chose n’allait pas.
Scully, qu'est-ce qui se passe ? Demanda-t-il, une appréhension grandissante dans la voix.
Elle balbutia, cherchant ses mots, le regard fuyant.
Mulder
 c’est ta mùre. Elle est

Les mots restĂšrent bloquĂ©s dans sa gorge, trop lourds, trop terrifiants Ă  prononcer. Mulder comprit, et le temps sembla se suspendre. Les souvenirs affluĂšrent, dĂ©sordonnĂ©s, envahissant son esprit comme une marĂ©e. Les rires de son enfance, les larmes partagĂ©es, la douleur insupportable de la disparition de sa sƓur, les mensonges et les vĂ©ritĂ©s qui l’avaient hantĂ©. La culpabilitĂ©, la colĂšre, tout s’entremĂȘlait, crĂ©ant un chaos insupportable.
Non
 Non. Pas ça. PAS MAINTENANT ! Cria-t-il d’une voix tremblante, le dĂ©sespoir transperçant chaque mot et rĂ©sonnant contre les murs froids de l’entrepĂŽt.
Sa main s’abattit violemment sur la table, son poing serrĂ© comme si la force de l’impact pouvait le rĂ©veiller de ce cauchemar. La douleur physique ne pouvait pourtant rien contre la rage qui s’emparait de lui, se mĂȘlant au chagrin en un tourbillon qui menaçait de le submerger. Scully, la gorge nouĂ©e d’empathie, fit un pas en avant et posa une main douce, mais ferme sur son bras. Elle tenta de capter son regard, mais il se dĂ©tourna, refusant de montrer la vulnĂ©rabilitĂ© qui le dĂ©chirait.
Mulder
 Murmura-t-elle d’une voix remplie de chagrin.
Brusquement, il se dégagea de son étreinte, bondissant de sa chaise, ses yeux flamboyants de rage et de tristesse.
Je dois y aller. Dit-il d'une voix rauque, les poings tremblants.
Je dois
 Être lĂ  pour elle. Je n’étais pas là
 Je ne l’étais jamais.
Il marcha vers la sortie, son visage figĂ© dans une expression de dĂ©termination implacable, sa respiration saccadĂ©e comme s’il Ă©touffait sous le poids de sa propre culpabilitĂ©. Il Ă©tait prĂȘt Ă  tout sacrifier pour la rejoindre, pour rĂ©parer cette absence, mĂȘme si c’était trop tard.
Mulder, attend ! Lança Scully, se prĂ©cipitant pour le retenir. Elle s’empara de son poignet, s’y accrochant comme Ă  une corde de sauvetage, et l’empĂȘcha d’aller plus loin.
Tu ne peux pas partir comme ça. Souffla-t-elle.
Pense Ă  tout ce qui est en jeu. Si tu pars maintenant, tout ce que nous avons construit, tout ce pourquoi nous nous battons sera perdu !
Il se retourna violemment, la colĂšre et le chagrin dĂ©formant ses traits alors qu’il fixait Scully avec une intensitĂ© dĂ©sespĂ©rĂ©e.
Et pourquoi pas ? Cria-t-il, sa voix tremblant sous la souffrance.
Tout ça n’a plus de sens. Pourquoi je me battrai pour une vĂ©ritĂ© qui m’a tout pris ? Ma mĂšre est morte, Scully ! Elle est morte, et je n’étais mĂȘme pas lĂ  pour elle. Comment
 comment peux-tu me demander de continuer comme si de rien n’était ?
Les larmes menaçaient de dĂ©border alors qu’il se dĂ©chirait de l’intĂ©rieur, sa douleur le consumant. Elle approcha ses mains de son visage, forçant son regard Ă  croiser le sien, et y planta une dĂ©termination tranquille mais brĂ»lante.
Parce qu’elle ne voudrait pas que tu abandonnes, Mulder. Murmura-t-elle, ses propres yeux brillants de chagrin.
Elle croyait en toi. Elle savait que tu dĂ©couvrirais la vĂ©ritĂ©, que tu te battrais jusqu’au bout. Ne laisse pas leur mal gagner, ne les laisse pas te briser.
Un sanglot lui Ă©chappa, et il ferma les yeux, la laissant le maintenir, s’accrochant Ă  la derniĂšre Ă©tincelle de raison qu’elle lui offrait. Il inspira profondĂ©ment, ses lĂšvres tremblant sous le poids des Ă©motions refoulĂ©es.
D'accord, je vais essayer
 Murmura-t-il enfin, sa voix à peine audible.
Mais je ne peux pas
 Je ne peux pas faire ça seul.
Scully hocha la tĂȘte, son regard exprimant une comprĂ©hension infinie.
Tu n’es pas seul. Tu ne l’as jamais Ă©tĂ©. Nous sommes dans cette bataille ensemble. Pour elle, pour toutes les victimes de ces mensonges. Nous allons les exposer, coĂ»te que coĂ»te. Tu pourras faire ton deuil ensuite, je te le promets. Mais pour l’instant, nous devons nous concentrer. Ta mĂšre n’aurait jamais voulu que tu abandonnes.
Il hocha la tĂȘte, tentant de ravaler ses larmes. Scully le serra briĂšvement dans ses bras, un geste discret, mais qui lui insuffla la force dont il avait dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin. Chaque battement de son cƓur Ă©tait un rappel douloureux de ce qu'il avait perdu, mais aussi de ce qu'il devait encore dĂ©fendre. Sa quĂȘte de vĂ©ritĂ© n'Ă©tait plus seulement la sienne, elle Ă©tait aussi celle de sa mĂšre, de tous ceux qui avaient souffert en silence.
Ils se retournĂšrent, prĂȘts Ă  plonger Ă  nouveau dans leur lutte contre les tĂ©nĂšbres qui les entouraient, Mulder savait que son combat ne serait plus jamais le mĂȘme. Chaque action qu’il entreprendrait serait dĂ©sormais dĂ©diĂ©e Ă  sa mĂšre. Sa mort ne le briserait pas. Elle alimenterait sa rage, son besoin de vĂ©ritĂ©.
Skinner et Parker étaient encore loin de se douter que le cours des événements prenait une tournure bien plus sombre.
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manue-ringo · 5 months ago
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Chapitre 140 : Les Ombres du Centre
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Lorsqu’ils arrivĂšrent sur les lieux quelques minutes plus tard, l'atmosphĂšre dĂ©jĂ  tendue sembla se densifier. Mulder, la gorge nouĂ©e par une Ă©motion qu’il s’efforçait de contenir, se pencha vers Scully.
Scully, je te demande une faveur
 Ne leur dis rien. Pas encore.
Le visage de Scully se ferma lĂ©gĂšrement, une lueur d’inquiĂ©tude traversant son regard.
Mulder, tu es sĂ»r que c’est la bonne dĂ©cision ?
Elle cherchait dans ses yeux une certitude, un point d’ancrage dans cette tempĂȘte Ă©motionnelle. Mais ce qu’elle trouva, c’était une urgence mĂȘlĂ©e de douleur. Mulder soutenu son regard avec une intensitĂ© qui la dĂ©sarma.
S’il te plaĂźt. Fais-le pour moi. Nous devons rester concentrĂ©s sur ce qui nous attend.
Sa voix tremblait d’une dĂ©termination farouche, presque dĂ©sespĂ©rĂ©e, comme s’il s’accrochait Ă  ce seul fil de contrĂŽle.
Scully hĂ©sita un instant, scrutant encore son visage avant de cĂ©der. Elle hocha doucement la tĂȘte, rĂ©signĂ©e par amitiĂ©, mais aussi par loyautĂ©.
D’accord, si c’est vraiment ce que tu veux.
Elle savait que cette dĂ©cision pourrait peser lourd, mais elle respectait son choix. À cet instant, Skinner et Parker les rejoignirent, leurs expressions fermĂ©es, marquĂ©es par la mĂȘme rĂ©solution implacable. Ils Ă©taient prĂȘts Ă  agir, ignorants de la tempĂȘte qui grondait sous la surface, mais dĂ©terminĂ©s Ă  affronter l’ennemi. Ils firent un dernier point de la situation avant de lancer l'opĂ©ration. Les hommes de confiance de Skinner attendaient les ordres.
Le silence lourd de l'entrepĂŽt fut brisĂ© par le cliquetis des armes que les agents vĂ©rifiaient une derniĂšre fois. Chacun d'eux portait une expression rĂ©solue, dissimulant Ă  peine la tension qui se lisait dans leurs traits. Parker, fidĂšle Ă  son habitude, observait Mulder avec une acuitĂ© presque inquiĂ©tante, ses yeux rivĂ©s sur les moindres gestes de son ami. Quelque chose avait changĂ© en Mulder, elle pouvait le sentir, mĂȘme sans en connaĂźtre la cause exacte.
Mulder, est-ce que ça va ? Si c'est trop pour toi, tu dois me le dire. Lança-t-elle d’un ton quelque peu tranchant, masquant la rĂ©elle inquiĂ©tude qui se dissimulait derriĂšre ses mots.
Mulder détourna briÚvement le regard, refusant de laisser transparaßtre le tourment qui le dévorait encore. Il serra la mùchoire, puis répondit d'une voix contenue :
Ça va. Je gùre. Concentre-toi sur ce qu'on doit faire.
Elle fronça les sourcils, irritĂ©e par sa froideur, mais elle n’insista pas. Elle sentait qu’il lui cachait quelque chose, quelque chose qui l'affectait profondĂ©ment, mais elle ce retenu de pousser plus loin. Mulder n'Ă©tait pas en Ă©tat d'ĂȘtre dĂ©fiĂ© de la sorte aujourd'hui. Elle se promit de creuser plus tard, une fois leur mission accomplie.
Skinner se plaça devant eux, les Ă©paules droites, les yeux fixĂ©s sur chacun des agents rassemblĂ©s. D'une voix ferme, il Ă©numĂ©ra les cibles stratĂ©giques du Centre qu’ils allaient devoir attaquer en simultanĂ©, espĂ©rant dĂ©manteler ce rĂ©seau dans son intĂ©gralitĂ© :
Le NuGenesis Family Group à Atlanta, en Géorgie. Commença Skinner.
Une façade de centre de bien-ĂȘtre et de rĂ©habilitation, mais en rĂ©alitĂ©, il s'agirait d'une installation de recherche gĂ©nĂ©tique clandestine. Nos informateurs disent qu'ils y mĂšnent des expĂ©riences pour contrĂŽler le comportement humain.
Il se tourna vers Scully, qui hocha la tĂȘte, prenant des notes rapides sur les protocoles de sĂ©curitĂ© rapportĂ©s.
À Baltimore, le Pakor Frozen Foods. Poursuivit Skinner, affichant une photo satellite d’un entrepît apparemment banal.
Nous savons Ă  prĂ©sent qu'ils utilisent ce site pour transporter des cargaisons qui contiennent des
 Échantillons biologiques. Mais le Centre l’utiliserait Ă©galement pour stocker des documents cruciaux, notamment des fichiers concernant des victimes de leurs expĂ©rimentations.
Mulder serra les poings, chaque dĂ©tail renforçant sa dĂ©termination. Mais ce n’était que le dĂ©but.
PrÚs de Blue Cove, dans le Delaware, ils ont un site agricole : la ferme de Donoterase. Dit Skinner en désignant un autre point sur la carte.
Ce lieu renfermerait une installation active d'Ă©levage d'humains clonĂ©s. Le Centre l’utiliserait pour produire des cobayes pour leurs expĂ©rimentations.
Parker, debout prĂšs de Mulder, rĂ©prima un frisson de dĂ©goĂ»t en se remĂ©morant avec horreur ce qui se dĂ©roulait dans cet endroit. Elle Ă©changea un regard avec Mulder, lisant dans ses yeux la mĂȘme rage froide qui montait en elle.
La Maison du Dragon, Ă  Delphi Shores, dans le New Jersey, est un lieu oĂč se dĂ©rouleraient des « sĂ©ances ». Un centre de conditionnement oĂč ils soumettent leurs captifs Ă  des mĂ©thodes de lavage de cerveau, leur implantant des souvenirs modifiĂ©s pour les utiliser ensuite comme agents.
Un silence pesant envahit la piĂšce. Tous comprenaient l'ampleur de la manipulation psychologique pratiquĂ©e dans ce lieu, un acte d’une cruautĂ© incommensurable.
Enfin, Skinner dĂ©signa l’ultime site sur la carte :
Le Manoir de l'Ange, Ă  Charleston, en Caroline du Sud. Un lieu d'une apparence grandiose, presque mystique. Mais cet endroit ne serait rien d'autre qu'une prison dorĂ©e. Le Centre y retiendrait des enfants et des jeunes femmes, choisis pour leur gĂ©nĂ©tique et destinĂ©s Ă  un « programme d’amĂ©lioration » 

Le visage de Mulder se durcit. Son cƓur battait Ă  tout rompre, alimentĂ© par la rage et le dĂ©sespoir, la souffrance de la perte de sa mĂšre ajoutant une intensitĂ© dĂ©vorante Ă  sa dĂ©termination. Il jeta un regard Ă  Skinner, puis Ă  Scully, et finalement Ă  Parker, qui soutenait son regard avec une gravitĂ© inhabituelle.
Chaque agent Ă©coutait attentivement, absorbant les instructions. Les enjeux Ă©taient plus Ă©levĂ©s que jamais, et la moindre erreur serait fatale. Mulder, cependant, se trouvait Ă  la limite de ce fragile Ă©quilibre entre contrĂŽle et explosion, son esprit partiellement consumĂ© par le deuil. Chaque fibre de son ĂȘtre voulait hurler sa douleur, mais il s'obligeait Ă  ne rien laisser paraĂźtre.
Scully, debout Ă  ses cĂŽtĂ©s, posa discrĂštement sa main sur son poignet, une lĂ©gĂšre pression pour lui rappeler qu’il n’était pas seul. Sans un mot, elle relĂącha son Ă©treinte et tourna de nouveau son attention vers Skinner.
Skinner poursuivit avec fermeté :
Mulder, Scully, vous serez ensemble sur cette mission. Votre expĂ©rience et votre coordination seront essentielles pour infiltrer le NuGenesis Family Group Ă  Atlanta. Vous devrez confirmer les informations sur leurs recherches gĂ©nĂ©tiques et si possible, extraire des preuves. Ce site est critique. Parker, vous resterez avec mes hommes pour superviser l’intervention au Manoir de L'Ange. Votre expertise tactique sera nĂ©cessaire pour sĂ©curiser l’endroit.
Parker ouvrit la bouche pour protester, mais le regard inflexible de Skinner la fit taire. Elle Ă©changea un coup d’Ɠil frustrĂ© avec Mulder, qui semblait Ă©galement contrariĂ© par cette sĂ©paration.
Skinner acheva son briefing d'une voix qui ne laissait place à aucune hésitation :
Chacun d’entre vous a son affectation. Restez en contact, suivez les ordres. Cette opĂ©ration doit ĂȘtre une frappe synchronisĂ©e si nous voulons Ă©liminer cette organisation pour de bon. Restez concentrĂ©s et prudents.
Scully, toujours à cÎté de Mulder, posa une main légÚre sur son bras, un geste réconfortant. Elle murmura :
On s’en sortira, Mulder. Garde ton calme.
Il hocha la tĂȘte sans rĂ©pondre, les mĂąchoires serrĂ©es.
Quelques instants plus tard, les agents se dispersÚrent pour se préparer. Parker resta un moment immobile, observant Mulder avec insistance.
Ne fais pas d’imprudences. Murmura-t-elle presque à contrecƓur.
Mulder jeta un regard rapide vers elle, une lueur d’émotion perçant briĂšvement son masque de froideur.
Ne t'inquiÚte pas pour moi, Andréa. Fais juste ton boulot.
Elle ne rĂ©pondit rien, mais le regard qu’ils Ă©changĂšrent valait mille mots. Alors que Mulder et Scully s’éloignaient, Parker sentit un Ă©trange pressentiment, elle ne pouvait ignorer le malaise grandissant en elle. L’homme qu'elle regardait s'Ă©loigner d'elle n’était pas tout Ă  fait le mĂȘme que celui qu'elle connaissait. Une tempĂȘte se prĂ©parait, et elle n’avait aucune certitude quant Ă  l'issue.
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manue-ringo · 5 months ago
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Chapitre 141 : Mission Ă  haut risque partie 1
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La mission venait de commencer, et tout s'était accéléré. L'atmosphÚre était lourde de silence et d'adrénaline, chaque agent concentré sur sa tùche. Parker s'éloigna en direction de ses hommes, son esprit tourmenté par l'incertitude de la situation. Elle connaissait les enjeux. Le Manoir de l'Ange était un lieu particuliÚrement dangereux, mais quelque chose dans l'attitude de Mulder la perturbait profondément.
Les premiĂšres Ă©tapes de leur opĂ©ration se dĂ©roulĂšrent sans accroc. L'Ă©quipe de Skinner se dĂ©ploya autour du Manoir, une imposante bĂątisse isolĂ©e dans un coin reculĂ© de Charleston. Le lieu semblait figĂ© dans le temps, son architecture presque trop parfaite pour ĂȘtre rĂ©elle, comme une mise en scĂšne destinĂ©e Ă  dissimuler les horreurs qui se dĂ©roulaient Ă  l'intĂ©rieur. Parker scrutait chaque mouvement, le doigt sur la gĂąchette, prĂȘte Ă  agir Ă  la moindre alerte.
Mulder et Scully, de leur cĂŽtĂ©, avaient rĂ©ussi Ă  pĂ©nĂ©trer le NuGenesis Family Group Ă  Atlanta. L’ombre de l'incertitude planait au-dessus d'eux, mais leur expĂ©rience combinĂ©e Ă©tait leur force. Ils s'enfonçaient dans les profondeurs de la base, Ă©coutant les murmures dans leurs oreillettes et s’échangeant des informations sur ce qu’ils dĂ©couvraient.
Mulder, toujours rongé par son deuil, faisait de son mieux pour ignorer la douleur qui le consumait. Mais chaque pas, chaque geste lui rappelait la souffrance de la perte de sa mÚre, cette plaie béante qui ne cessait de saigner. Pourtant, il refusait de se laisser abattre. La mission venait en premier. C'était ce qu'il se répétait inlassablement.
Scully, attentive comme toujours, remarquait la froideur croissante de Mulder. Elle savait qu'il portait un poids bien trop lourd, et chaque geste, chaque dĂ©cision semblait l'affecter davantage. Mais elle savait aussi que la situation exigeait qu’ils soient tous deux au meilleur de leur forme. Ce n'Ă©tait pas le moment de faiblir.
Pendant ce temps, Parker avançait discrĂštement autour du Manoir, cherchant la meilleure façon de sĂ©curiser les lieux sans alerter l’ennemi. Elle n’avait pas la moindre idĂ©e de ce qu’ils allaient trouver lĂ -bas, mais elle Ă©tait prĂȘte Ă  tout pour empĂȘcher le Centre d’accomplir ses horribles projets. La nuit Ă©tait noire, et les ombres semblaient se mouvoir autour d'elle, comme si le Manoir Ă©tait vivant, rĂ©agissant Ă  leur prĂ©sence.
Le signal d'alerte brisa la tension dans les oreillettes de l’équipe de Skinner. Les ennemis avaient repĂ©rĂ© leur intrusion. Sans perdre un instant, Parker ordonna Ă  ses hommes de se dĂ©ployer, de se prĂ©parer Ă  l'affrontement. Elle n'Ă©tait pas du genre Ă  perdre son calme sous pression, mais cette fois, quelque chose la perturbait profondĂ©ment. L’air semblait chargĂ© de menaces invisibles, et chaque craquement, chaque mouvement, pouvait ĂȘtre un piĂšge.
Mulder sentit son cƓur se serrer lorsqu’il entendit le signal d'assaut dans son oreillette. La situation Ă  Atlanta Ă©tait loin d’ĂȘtre sous contrĂŽle, et il savait que son Ă©quipe avait ses propres ennemis Ă  affronter. Mais il ne pouvait s’empĂȘcher de se demander si la tempĂȘte qui se prĂ©parait au Manoir de l’Ange n'Ă©tait que la partie visible d’un piĂšge bien plus vaste.
Alors que les armes se déployaient, Mulder échangea un regard avec Scully, un échange silencieux mais significatif. Elle savait qu'il était au bord du gouffre, mais elle ne lui laisserait pas sombrer. Elle serra la mùchoire, se concentrant sur leur mission. Ils avaient un objectif à atteindre, et elle refuserait de laisser la douleur de Mulder le faire échouer.
Parker, en revanche, Ă©tait loin de se laisser distraire. Le Manoir Ă©tait plus qu’une simple prison ; il Ă©tait le cƓur d'une machination malveillante, et elle comptait bien ĂȘtre la main qui en briserait les chaĂźnes. Mais au fond d'elle, une question la hantait : si cette mission Ă©chouait, si cette guerre ne se terminait jamais, quel prix l’équipe aurait-elle Ă  payer ?
Soudain, un bruit sourd rĂ©sonna dans la nuit, suivi d'un Ă©clair de lumiĂšre. Un piĂšge venait de se dĂ©clencher, et la tension monta d'un cran. Le Manoir de l'Ange venait de rĂ©vĂ©ler une facette bien plus sinistre qu’ils ne l’auraient imaginĂ©. Les ennemis Ă©taient prĂȘts Ă  tout pour protĂ©ger leur secret, et l’opĂ©ration venait de prendre une tournure inattendue.
À Atlanta, Mulder sentit un frisson parcourir sa colonne vertĂ©brale. Quelque chose n'allait pas. Il leva la tĂȘte, Ă©changeant un regard de comprĂ©hension avec Scully. Quelque chose dans l'air lui disait que cette mission pourrait ĂȘtre bien plus dangereuse qu'ils ne l’avaient imaginĂ©.
La tension Ă©tait palpable Ă  Atlanta, oĂč Mulder et Scully pĂ©nĂ©traient plus profondĂ©ment dans les coulisses sombres du NuGenesis Family Group. Les murs semblaient respirer une atmosphĂšre oppressante, presque vivante. L'air Ă©tait lourd, saturĂ© d'une Ă©nergie inquiĂ©tante. Mulder, malgrĂ© son masque de concentration, ne pouvait s’empĂȘcher de sentir cette prĂ©sence fantomatique qui l’enveloppait, comme un Ă©cho du mal qu’il venait affronter. À chaque pas, l'ombre de sa mĂšre, de sa perte, se faisait plus pressante. Il refusait de la laisser l’emporter, mais les souvenirs, les images de son dernier souvenir d'elle, refaisaient surface avec une intensitĂ© croissante.
Scully, qui marchait Ă  ses cĂŽtĂ©s, scrutait son visage avec une attention minutieuse. Elle savait que Mulder luttait contre quelque chose bien plus grand que l'enquĂȘte en cours. Mais elle ne pouvait rien faire de plus, Ă  part le soutenir silencieusement. Si Mulder n’était pas prĂȘt Ă  parler de ce qui le rongeait, alors elle respectait son silence, tout en Ă©tant prĂȘte Ă  intervenir s'il se laissait emporter.
Leurs pieds crissaient Ă  chaque mouvement, leurs respirations se mĂȘlant dans cette atmosphĂšre tendue. Ils arrivĂšrent devant une porte blindĂ©e, une sĂ©curitĂ© de plus en plus Ă©vidente Ă  mesure qu'ils s'enfonçaient dans les entrailles de l’installation. Mulder posa la main sur la poignĂ©e, hĂ©sita un instant, puis tourna. Le bruit mĂ©tallique rĂ©sonna dans le couloir silencieux.
À l’intĂ©rieur, un laboratoire high-tech s'Ă©tendait devant eux, un lieu aux murs blancs, presque aseptisĂ©s, oĂč l’odeur mĂ©tallique du sang semblait flotter. Sur des tables, des Ă©chantillons biologiques Ă©taient soigneusement rangĂ©s dans des rĂ©frigĂ©rateurs d'apparence banale. Mais tout ici avait un goĂ»t de mort, un sous-entendu macabre. Mulder s’avança, son regard furetant chaque coin, chaque dĂ©tail. C’était lĂ  qu’ils pratiquaient leurs expĂ©riences. C’était lĂ  que les gens, les innocents, Ă©taient dĂ©shumanisĂ©s, transformĂ©s en pions.
Une alarme retentit soudainement, brisant le silence. Les lumiĂšres clignotĂšrent, puis s’éteignirent, plongeant la piĂšce dans l’obscuritĂ©. Mulder se figea, tendant l’oreille.
Ils nous ont repérés. Murmura Scully en fouillant dans son sac pour attraper une lampe de poche.
Sans perdre un instant, Mulder dĂ©gaina son arme et se prĂ©cipita vers une porte latĂ©rale. La traque venait de commencer, et il savait que le temps Ă©tait comptĂ©. Scully le suivit de prĂšs, serrant son propre pistolet. Il n’y avait plus de place pour l'erreur. Leurs cibles Ă©taient sur le point de prendre l'initiative, et une course contre la montre s'engageait.
Pendant ce temps, au Manoir de l'Ange, la situation n'Ă©tait guĂšre plus calme. Parker et ses hommes avaient rĂ©ussi Ă  pĂ©nĂ©trer dans le pĂ©rimĂštre, mais une fois Ă  l’intĂ©rieur, ils furent confrontĂ©s Ă  des dispositifs de sĂ©curitĂ© d'une sophistication surprenante. Le Manoir Ă©tait truffĂ© de piĂšges invisibles, de camĂ©ras dissimulĂ©es, et de dĂ©tecteurs de mouvement. Parker savait qu’ils n’avaient plus droit Ă  l’erreur.
Elle s’éteignit dans l’ombre d’un couloir, son regard scrutant l’obscuritĂ© alors que son Ă©quipe avançait avec prĂ©caution. Les murs semblaient oppressants, comme si l’endroit vivait et respirait autour d’eux, un organisme qui allait leur opposer une rĂ©sistance farouche. Chaque bruit semblait disproportionnĂ©, amplifiĂ© par l'isolement et la tension de la mission. Elle n’aimait pas cette sensation de vulnĂ©rabilitĂ©.
Une porte s’ouvrit soudainement devant eux, et des voix masculines s’élevĂšrent dans le silence. Parker fit un signe discret de la main, et ses hommes se postĂšrent, prĂȘts Ă  agir. Elle jeta un coup d’Ɠil furtif Ă  la salle derriĂšre la porte ouverte. À l'intĂ©rieur, plusieurs silhouettes floues semblaient concentrĂ©es sur une sorte de table de travail, oĂč un Ă©cran de contrĂŽle montrait une sĂ©rie de donnĂ©es.
Parker fit un geste vers ses hommes, et ils se faufilĂšrent dans la piĂšce sans bruit. Une fois Ă  l'intĂ©rieur, elle chercha immĂ©diatement les informations, les indices qui pourraient leur donner un aperçu des horreurs qui se tramaient ici. Mais tout Ă  coup, un cri perça l’air, dĂ©chirant la tension pesante. Un des hommes de Parker, pris au piĂšge par un dĂ©tecteur de mouvement, se retrouva piĂ©gĂ© dans un rayon laser, et l’alarme de sĂ©curitĂ© se dĂ©clencha aussitĂŽt.
Merde ! Jura Parker en se prĂ©cipitant Ă  l’autre bout de la piĂšce pour couper l’alimentation.
Mais Ă  ce moment prĂ©cis, un grondement sourd se fit entendre Ă  travers le bĂątiment, suivi de l’éclat de plusieurs dĂ©tonations. Le Manoir Ă©tait maintenant en alerte maximale. Les portes s’ouvrirent brusquement, et une trentaine d’hommes armĂ©s, vĂȘtus de noir, se dĂ©ployĂšrent dans le hall. La situation devenait critique. Le temps jouait contre eux.
Parker se remit en position, son esprit fonctionnant Ă  toute vitesse. Elle donna des ordres rapides Ă  son Ă©quipe, leur indiquant de se prĂ©parer Ă  un combat rapprochĂ©. Elle savait qu’ils devaient tenir bon, qu’ils ne pouvaient se permettre de laisser le Manoir Ă©chapper Ă  leur contrĂŽle.
À Atlanta, Mulder et Scully Ă©taient dĂ©sormais sur les traces des scientifiques responsables des expĂ©riences. Ils se faufilaient dans un autre laboratoire, mais la confrontation Ă©tait imminente. Ils avaient dĂ©couvert des documents cachĂ©s qui confirmaient leurs pires craintes, mais ils n’avaient pas le temps de tout analyser. Les ennemis se rapprochaient.
Mulder attrapa un dossier, le serra contre lui, et fit signe à Scully de le suivre. Ils traversÚrent un couloir sombre, se dirigeant vers la sortie, mais les bruits de pas précipités derriÚre eux signalaient qu'ils étaient désormais pris au piÚge.
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manue-ringo · 5 months ago
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Mission Ă  haut risque partie 2
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MalgrĂ© la tension qui dĂ©chirait chaque instant de leur mission, Mulder et Scully parvinrent Ă  accomplir leur objectif. Ils avaient infiltrĂ© le centre de recherche gĂ©nĂ©tique de NuGenesis, recueilli les preuves et mis en Ă©chec les systĂšmes de sĂ©curitĂ©. Chaque mouvement, chaque dĂ©cision avait Ă©tĂ© une question de survie, mais ils avaient rĂ©ussi. Alors que l'alarme principale retentissait, signalant l'activation de la derniĂšre sĂ©curitĂ©, Mulder attrapa Scully par le bras et la tira vers la sortie. Les couloirs Ă©taient dĂ©serts maintenant, mais leurs pas rĂ©sonnaient comme un avertissement dans l’immensitĂ© silencieuse du complexe.
Scully, essoufflée et tendue, vérifia les documents qu'ils avaient collectés.
On a tout, Mulder. Si ce qu’on a ici se confirme, ça peux changer la donne.
Mulder hocha la tĂȘte, mais un sentiment de vide s’empara de lui. Ils Ă©taient proches de la sortie maintenant, mais quelque chose dans son regard trahissait la profondeur de la douleur qu’il dissimulait. Un mĂ©lange de soulagement, mais aussi de colĂšre — la guerre contre cette organisation n'Ă©tait pas terminĂ©e.
Ce n’est pas fini, Scully. Pas tant que le reste de l’Empire n’est pas tombĂ©. Murmura-t-il avec une dĂ©termination sombre.
Ils sortirent dans la nuit, l’air frais du dehors frappant leurs visages. Dans les minutes qui suivirent, leur Ă©quipe se regroupa pour l’extraction. La mission Ă©tait techniquement un succĂšs, mais ils savaient que la bataille pour anĂ©antir le Centre ne faisait que commencer.
À des centaines de kilomĂštres, la situation au Manoir de l'Ange devenait catastrophique. Parker et son Ă©quipe avaient Ă©tĂ© submergĂ©s. Les hommes de Skinner, pourtant entraĂźnĂ©s pour ce genre de situation, avaient Ă©tĂ© mis en dĂ©route par l’ampleur de la dĂ©fense du Manoir. L’endroit, Ă  l'apparence d’une maison de luxe, s’était transformĂ© en un vĂ©ritable piĂšge. Le personnel du centre semblait ĂȘtre des soldats aguerris, familiers avec chaque recoin du bĂątiment, et ils avaient rĂ©ussi Ă  prendre l'initiative.
Parker, Ă©puisĂ©e et de plus en plus furieuse, n'avait pas vu venir l'attaque frontale. Leur couverture avait Ă©tĂ© compromise, et ils Ă©taient dĂ©sormais encerclĂ©s. Des fenĂȘtres brisĂ©es, des explosions Ă©touffĂ©es, des bruits de pas se rapprochant Ă  chaque seconde : ils Ă©taient coincĂ©s.
On doit sortir. Ordonna-t-elle en scrutant l’horizon chaotique.
Un de ses hommes, blessĂ©, gisait Ă  terre, incapable de se relever. Le reste de l’équipe se battait, mais les chances de succĂšs diminuaient Ă  vue d’Ɠil.
Un autre cri, plus proche cette fois, fit frissonner Parker. Le Manoir, pourtant imposant et plein de secrets, devenait une prison. Elle sentait la pression monter. Ses mains Ă©taient pleines de sang, la sueur perlant sur son front.
Soudain, son oreillette grésilla, la voix autoritaire de Skinner brisant le tumulte :
Parker, vous devez vous retirer immédiatement. C'est une mission d'évacuation maintenant. C'est trop dangereux.
Parker serra les dents, hĂ©sitant Ă  obĂ©ir. Elle jetait des coups d’Ɠil rapides autour d’elle, Ă  la recherche d’une issue, mais tout Ă©tait fermĂ©. Leur seul espoir rĂ©sidait dĂ©sormais dans l’intervention de Skinner.
Monsieur, j’ai besoin de plus de temps ! RĂ©pondit-elle d’un ton acĂ©rĂ©, mais la rĂ©alitĂ© l’écrasait. Ils Ă©taient dĂ©passĂ©s.
C'est un ordre, Parker. Reculez ! Je ne vous laisserai pas mourir ici. Poursuivit Skinner, la voix dure, mais marquĂ©e d’une urgence palpable.
Elle sentit un frisson de rage et d'impuissance l’envahir, mais elle savait qu’il avait raison. Ils Ă©taient trop nombreux, et plus elle rĂ©sistait, plus ils risquaient de perdre.
Compris. RĂ©pondit-elle, sa voix trahissant la frustration.
Parker fit alors signe Ă  ses hommes de se replier. Leur extraction avait Ă©tĂ© trop lente. Chaque minute Ă©tait une seconde de trop. En se dirigeant vers la sortie, un violent coup de feu fit exploser une vitre Ă  quelques centimĂštres d’elle. Le vent froid pĂ©nĂ©tra dans la piĂšce, mais Parker, toujours dĂ©terminĂ©e, ordonna Ă  son Ă©quipe de se cacher derriĂšre un mur. Ils avaient encore quelques secondes.
Au mĂȘme moment, Skinner, qui avait supervisĂ© l’évacuation depuis l’extĂ©rieur, lança la procĂ©dure d’extraction. Un hĂ©licoptĂšre apparut Ă  l’horizon, son bruit assourdissant couvrant presque le chaos ambiant.
Les hommes de Skinner, qui avaient maintenu une ligne de défense pendant tout ce temps, couvrirent la retraite de Parker et de son équipe. Ils se dirigÚrent précipitamment vers le point d'extraction.
Parker se retourna une derniĂšre fois, l’adrĂ©naline bouillonnant dans ses veines. Elle ne pouvait s’empĂȘcher de regarder le Manoir qui lui Ă©chappait, un dernier regard vers l’enfer qu’elle n’avait pas pu maĂźtriser. La mission Ă©tait un Ă©chec, et le poids de cette dĂ©faite la poursuivrait. Mais il n’y avait pas de place pour la faiblesse. La guerre n’était pas encore terminĂ©e.
Ils atteignirent le point d’extraction dans un fracas, juste Ă  temps pour voir l’hĂ©licoptĂšre se poser. Parker monta Ă  bord, le regard fixĂ© sur l’horizon, dĂ©terminĂ©e Ă  revenir pour finir ce qu’elle avait commencĂ©. Elle savait que la partie n'Ă©tait pas encore jouĂ©e.
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manue-ringo · 7 months ago
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chapitre 126 : L'heure des vérités
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Les jours passaient, et Mulder et Scully Ă©taient toujours aussi affairĂ©s par les dossiers que Skinner leur confiait. De son cĂŽtĂ©, Parker s’enfermait dans ses recherches, Ă©pluchant minutieusement tout ce qu’elle avait sur le Centre depuis son entrĂ©e au FBI. Mais malgrĂ© sa dĂ©termination Ă  poursuivre ses plans, un sentiment de tourment la hantait depuis sa longue hospitalisation. Chaque jour, la solitude s’intensifiait, la rongeant de l’intĂ©rieur. Elle avait cru pouvoir combler ce vide aux cĂŽtĂ©s de Michael, mais le destin en avait dĂ©cidĂ© autrement. Cet Ă©vĂ©nement fut peut-ĂȘtre l’élĂ©ment dĂ©clencheur qui la contraignit Ă  prendre conscience de ses sentiments envers Mulder. Cette idĂ©e l’obsĂ©dait, s’immisçant dans ses pensĂ©es avec une insistance dĂ©sarmante. Les soirĂ©es en solitaire devenaient de plus en plus difficiles Ă  supporter. Parker se surprenait Ă  penser Ă  Mulder, Ă  ses sourires, Ă  son audace, Ă  cette connexion si particuliĂšre qu’ils partageaient. Bien qu’elle fĂ»t rĂ©solue Ă  ne pas l’admettre, chaque pensĂ©e Ă  son Ă©gard Ă©tait comme une lame de fond qui menaçait de la submerger. La rĂ©alitĂ© de son affection pour lui la faisait vaciller, et elle savait qu’en continuant Ă  renoncer ainsi Ă  lui, elle finirait par en souffrir.
Parker se sentait dĂ©chirĂ©e entre son devoir et ses Ă©motions, craignant que cette vulnĂ©rabilitĂ© ne compromette ses projets. Elle devait se reprendre, trouver une solution rapidement avant de perdre totalement le contrĂŽle. Elle se demandait si le sacrifice de ses sentiments pouvait encore ĂȘtre viable, si elle pouvait continuer Ă  renoncer Ă  ce qu'elle ressentait sans se dĂ©truire de l’intĂ©rieur. Luttant contre cette rĂ©alitĂ© qu’elle ne voulait pas affronter.
En fin de journĂ©e, Parker se rĂ©solut Ă  reprendre ses recherches le lendemain. Mais alors qu’elle pensait ĂȘtre seule pour la soirĂ©e, son amie Scully venu lui rendre visite pour prendre des nouvelles. DĂšs qu’elle ouvrit la porte pour l’accueillir, Scully sentit immĂ©diatement que quelque chose n’allait pas. Toutes deux s’installĂšrent dans la cuisine pour discuter. Parker fit mine que tout allait bien et lui raconta sa journĂ©e, notamment les dossiers qu’elle avait passĂ©s en revue. Son amie se contenta de l’écouter attentivement sans rien dire. Puis, au bout d’un moment, Scully finit par se lancer et lui demanda, d’une voix douce :
Écoute, AndrĂ©a, tu te dĂ©mĂšne beaucoup pour cette affaire et je ne peux qu'ĂȘtre admirative pour ça, mais je pense que tu devrais aussi souffler un peu et penser Ă  toi. Tu ne crois pas ?
Parker se figea sur le moment, elle rĂ©pondit, se sentant blĂȘmir :
OĂč est-ce que tu veux en venir exactement ?
Scully sentit une certaine crainte dans sa voix, elle reprit, tentant de trouver les mots justes :
Ce que j'essaie de te dire, c'est que tu sembles souffrir d'un profond mal ĂȘtre et je ne voudrais pas que
 Commença-t-elle avant d'ĂȘtre interrompu par Parker :
Je ne vois pas de quoi tu parles. S'indigna-t-elle sĂšchement.
Scully, se rapprochant de son amie, poursuivit sur un ton plus direct cette fois :
ArrĂȘte ça et Ă©coute moi. Tu sais, je passe pas mal de temps avec Mulder et ce que j'ai pu observer ces derniers jours, c'est qu'il ne semble se soucier que d'une seule chose : toi. Et quand je te regarde aujourd'hui, et bien, je constate la mĂȘme chose chez toi. Je le vois dans tes yeux. Tu sembles distraite. Je me trompe ?
Parker médita un moment sur ces paroles, se mordillant nerveusement les lÚvres, elle reprit, un sourire forcé au coin :
Bon sang Dana, tu lis dans mes pensées ?
Scully secoua la tĂȘte d'un air blasé :
Tes sarcasmes ne te seront d'aucune utilité avec moi. Car je ne sortirais pas d'ici avant d'avoir résolu ce mystÚre avec toi. Il est temps de parler sérieusement de tout ça. Dit-elle d'un air résolu.
Parker se mit à rire narquoisement puis elle déclara :
Oh, vraiment ?
Elle poursuivit en arrivant Ă  sa hauteur, penchant lĂ©gĂšrement la tĂȘte, alignant son regard perçant au sien :
D'accord, je vais te faciliter la tĂąche chĂ©rie. Je sais parfaitement oĂč tu veux en venir. Seulement, tu vas ĂȘtre déçu. Je te l'ai dĂ©jĂ  dit, je ne couche pas avec lui. Je n'ai donc rien de croustillant Ă  te dire sur le sujet. Dit-elle dans un cynisme piquant.
Scully, ignorant ses railleries, reprit :
Oui et bien, justement. Tout le problĂšme est lĂ .
Parker arqua un sourcil visiblement éberlué par la réponse de Scully :
Pardon ?
Le visage de Parker se crispa en un rictus mauvais, Scully savait qu'elle s'aventurait sur un terrain dangereux en abordant ce sujet sensible avec elle, mais ce fut peut-ĂȘtre le seul moyen pour faire rĂ©agir son amie. Scully continua :
Tu sais Andréa, tu ne pourras pas ignorer ce que tu ressens éternellement. Je crois que c'est en train d'imploser en toi et tu ne sais plus comment gérer ça. Pourquoi as-tu si peur de franchir le pas ?
Parker continuait de fixer son amie sans rien dire avec défie. Ne sachant pas quoi faire, elle prit une cigarette qu'elle s'empressa d'allumer. Scully attendit patiemment une réponse de sa part. Mais Parker ne semblait pas vouloir coopérer. Scully ajouta :
D'accord, je comprends que tu ne souhaite pas en parler. Je voulais juste t'aider à y voir plus claire. Bon, je vais te laisser à tes réflexions. Dit-elle en prenant ses affaires pour repartir.
Parker resta là, immobile, fumant sa cigarette tout en fixant un point dans le vide. Elle était perdue dans ses pensées, repensant sans cesse aux paroles de son amie. Puis, elle se mit à marcher nerveusement de long en large, essayant de se débarrasser de cette agitation intérieure. Mais au bout de quelques minutes, c'en fut trop pour elle. Une colÚre immense monta en elle, incontrÎlable, et elle se mit à tout renverser sur son passage. Elle criait, laissant éclater toute sa frustration et sa rage.
AprÚs cette explosion, elle s'écroula sur le sol de sa cuisine, vidée et en larmes. Elle se sentait comme une folle, dépassée par ses propres émotions. C'était comme si elle ne pouvait plus rien supporter, surtout pas cette faiblesse qu'elle ressentait chaque fois qu'elle pensait à lui. Elle se demandait pourquoi elle s'était autant attachée à cet homme, malgré tout.
Juste à ce moment-là, comme pour ajouter à sa confusion, elle reçut un appel. C'était Mulder. Sans réaliser qui c'était, elle décrocha, essayant de reprendre ses esprits, et répondit d'une voix encore tremblante :
Oui quoi ?
Salut, c'est moi, Mulder. Je sais qu'il est tard, mais je dois te parler de quelque chose.
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manue-ringo · 7 months ago
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Chapitre 127 : Enregistrements mystérieux
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Prise au dĂ©pourvu, Parker se redressa soudainement, le cƓur battant fortement contre sa poitrine, elle rĂ©pondit sans rĂ©flĂ©chir :
Je
 Tu veux quoi ?
Est-ce que ça va ? Tu es chez toi ?
L’esprit embrouillĂ©, Parker hĂ©sita un instant avant de reprendre :
Ça ne peut vraiment pas attendre ? Car là je
 Tenta-t-elle de dire à son amie, mais Mulder l'interrompit en disant d'une voix grave :

 Cette ligne, est-elle bien sécurisée ?
Oui, soit tranquille pourquoi ? Demanda-t-elle avec angoisse.
Il s'agit de ces enregistrements dont tu m'avais parlé.
Parker faillit s'étouffer avant de lui répondre promptement :
Tu les as ? Comment tu
 OĂč es-tu ?
La planque est toujours sûre ? Demanda Mulder, une légÚre tension dans sa voix.
Oui, ça devrait le faire, je me suis arrangé avec le propriétaire. Dit-elle sur un ton plus assuré.
D'accord, je t'attends lĂ -bas. Il raccrocha. Parker ne perdu pas une minute pour aller le rejoindre pour en savoir plus.
Parker arriva en toute hĂąte au lieu de rendez-vous. Lorsqu'elle entra Ă  l'intĂ©rieur, tout Ă©tait parfaitement calme. La jeune femme se demandait mĂȘme s'il y avait quelqu'un dans la maison. Elle l'appela Ă  plusieurs reprises pour s'assurer de sa prĂ©sence. Elle entendit une porte s'ouvrir au fond d'un couloir puis elle le vit arriver vers elle. Il semblait sortir de la douche, il dĂ©clara d'une mine confuse :
Tu as fait vite. J'en ai profité pour prendre une douche. Je n'ai pas eu le temps de passer chez moi.
En le voyant débarquer ainsi, avec ses cheveux décoiffés encore humides sentent encore l'odeur du savon sur lui, Parker, ressentit un profond malaise l'envahir tout entiÚre. Elle en resta troublée sur le coup, mais fit mine de ne rien montrer et répondit :
Fais donc comme chez-toi Mulder. Bon, ou sont-ils ?
Il sortit une vielle boite en carton contenant les précieux cédéroms. Il les confia à son amie qui les inspecta avec attention. Elle demanda :
Nom de Dieu, comment les as tu obtenu ?
Et bien, c'est une longue histoire. Pour faire court, je les ai trouvés dans le bureau de Blevins. Dit-il avec enthousiasme.
Qu'est-ce que tu dis ? Mais comment tu
 Commença-t-elle avant que Mulder ne s'empresse de rĂ©pondre :
J'ai fouillé son bureau, je plaide coupable. Dit-il sous un air de plaisanterie.
Parker le regardait, déconcerté :
Tu as perdu la tĂȘte ? Tu aurais pu te faire prendre ! Bon sang, comment savais-tu que tu les trouverais là ? Tu as des dons de double vue maintenant ? Dit-elle dans un sarcasme.
Il eut un petit rire puis répondit :
Si seulement. Non, en rĂ©alitĂ©, je le soupçonnais depuis un moment dĂ©jĂ . Blevins avait l'air d'en savoir un peu trop sur tout ça. Il se dĂ©place beaucoup en ce moment, alors j'ai profitĂ© de l'occasion pour aller jeter un Ɠil discret dans ses affaires. Et comme tu peux le voir, ça a payĂ©. Lui fit-il remarquer fiĂšrement.
Elle soupira :
D'accord, Monsieur le Rebelle. Je reconnais que c'est bien jouĂ©. J’admets que ce type ne m'inspirait pas non plus. Tout indique qu'il est de mĂšche avec le Syndicat. Il n'y a pas de doute, sinon pourquoi aurait-il ces cĂ©dĂ©roms ?
Parker contempla à nouveau ce qu'elle avait entre les mains puis poursuivit :
Tu les as visionnés ?
Pas encore. Je voulais te les montrer d'abord. Dit-il.
Scully est au courant de ça ? S'interrogea-t-elle soudainement.
Il haussa les épaules, incrédule.
Pas pour le moment. Dit-il.
Parker semblait amusé par sa réponse. Elle déclara le regard taquin :
Je vois. Oublions ça. Tu as ce qu'il faut ?
Il lui montra l'ordinateur portable qu'il avait apporté pour l'occasion. Ils s'installÚrent au salon afin de découvrir ce qu'ils allaient révéler. Seulement, en voulant visionner leur contenu, les deux amis furent trÚs vite rattrapés par la réalité. En effet, Parker et Mulder réalisÚrent que les cédéroms en question étaient inexploitables. Des images saccadées apparaissaient par moment, mais ce ne fut pas suffisant pour y déceler quoi que ce soit. Parker était folle de rage de ne pas pouvoir accéder à ce qui semblait si proche de son but. Elle tenta à mainte reprise de déceler quelque chose, désespérément. Mulder la regardait faire encore et encore. Il en était dévasté, il déclara, le regard triste :
AndrĂ©a, Ă©coute moi. Ça ne sert Ă  rien, tu ne trouveras pas ce que tu cherches. Les fichiers ont Ă©tĂ© trafiquĂ©s. Dit-il en lui prenant la main pour l'inciter Ă  stopper ce qu'elle faisait. Parker frissonna sur le coup. Elle s'obligea Ă  se convaincre que cette rĂ©action Ă©tait due Ă  la colĂšre qu'elle ressentait.
Mulder poursuivit, tentant de rassurer son amie :
Tout n'est pas perdu pour autant. N'oublie pas que j'ai des ressources. Je suis certain que Langly pourra nous arranger ça. Ne perds pas espoir.
Quelques larmes commencÚrent à couler sur son visage. Parker les essuya d'un geste vif avant de dire :
Ce n'est pas ce que tu crois je
 Ce sont des larmes de colĂšres. J'en ai marre de toute cette mascarade ! Avoua-t-elle dans un Ă©lan d'amertume et de frustration.
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manue-ringo · 7 months ago
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Chapitre 128 : Sous la surface des Ă©motions
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Mulder ne trouva pas les mots. Il partageait le mĂȘme sentiment de dĂ©sespoir. Il voulait que tout cela cesse et que son amie puisse enfin vivre une vie normale. Un long silence s'Ă©tait installĂ© entre eux. Parker semblait plongĂ©e dans ses pensĂ©es, son visage marquĂ© par la fatigue et la douleur intĂ©rieure. Alors que Mulder se dĂ©cidait Ă  rompre ce silence gĂȘnant, Parker dĂ©clara dans un soupir, la lassitude palpable dans sa voix :
Je dois trouver le moyen de surmonter ça. Autrement, je ne pourrai pas continuer. Je t'avoue que j'arrive à saturation de tout ça. Je dois prendre soin de moi. Je ne peux pas risquer de voir ma santé me lùcher à nouveau, tu comprends ?
Mulder sentit un pincement au cƓur en voyant la dĂ©tresse dans les yeux de son amie. Il savait combien elle avait souffert et combien il Ă©tait difficile pour elle de montrer sa vulnĂ©rabilitĂ©. Il rĂ©pondit doucement, avec une sincĂ©ritĂ© touchante :
Bien sûr que je comprends. Tu as raison. Je sais que ce n'est pas facile pour toi. Avec le boulot, nous n'avons pas été trÚs présents pour toi. J'en suis désolé. C'est réciproque, lui confia-t-il timidement, sa voix teintée de regret.
Leurs regards se croisÚrent briÚvement, et dans les yeux de Parker, Mulder décelait une lueur d'épuisement, mais aussi une étincelle de détermination. Sentant l'occasion de l'aider à alléger son fardeau, il tenta une approche audacieuse :
Et si on profitait un peu de cette superbe piscine chauffée ? Histoire d'extérioriser toute cette fureur.
Parker le regarda avec des yeux ahuris, l'incomprĂ©hension et l'amusement se mĂȘlant sur son visage. Elle rĂ©pondit en le dĂ©visageant, incrĂ©dule :
Tu n'es pas sérieux ?
Je n'ai jamais été aussi sérieux. Dit-il avec un sourire en coin, guettant sa réaction.
Tu es complÚtement fou ou quoi ? Tu te moques de moi. Dit-elle, ne voulant pas croire à ses paroles, mais une lueur de curiosité brillait dans ses yeux.
Mulder, dĂ©terminĂ© Ă  lui changer les idĂ©es, quitta la piĂšce pour se prĂ©parer, laissant Parker perplexe. Bien qu'elle fĂ»t persuadĂ©e que Mulder se jouait d'elle, une partie d'elle-mĂȘme voulait croire Ă  cette Ă©chappatoire. Elle le chercha partout dans la maison sans succĂšs, jusqu'Ă  ce qu'elle entende un bruit d'eau venant de la piscine couverte. Visiblement, son ami parlait sĂ©rieusement, et cette idĂ©e l'effrayait au plus haut point. Elle resta immobile un moment, le cƓur battant Ă  tout rompre, tiraillĂ©e entre l'envie de le rejoindre et la peur de se laisser aller. Finalement, elle jura doucement avant d'aller se changer, dĂ©cidĂ©e Ă  profiter de ce moment inattendu. Ne voyant toujours pas son amie arriver, Mulder commençait Ă  douter de son plan. Il profita tout de mĂȘme du calme de la soirĂ©e pour nager encore quelques longueurs, savourant l'instant. Jusqu'Ă  ce qu'il entende soudain un plongeon. Mulder se retourna, cherchant des yeux son amie, mais ne vit personne. Puis, tout Ă  coup, il sentit des bras le saisir par surprise, le faisant sursauter. Parker Ă©clata de rire, fiĂšre de l'avoir piĂ©gĂ© :
Ce n'est que moi, crĂ©tin ! Je t'ai bien eu, hein ? S'Ă©cria-t-elle en gloussant, son rire cristallin rĂ©chauffant le cƓur de Mulder.
Bravo, c'est réussi. J'aurais dû me méfier. Dit-il, les yeux brillants de défi, un sourire sincÚre étirant ses lÚvres.
Il n'est pas trop tard pour te venger. Viens me chercher ! Lui lança-t-elle effrontément, ses yeux pétillants de malice.
Le cƓur battant, Mulder se prit au jeu et la poursuivit à travers l'eau. Parker, plus à l'aise à la nage, parvenait toujours à le semer. Mais elle se fatigua rapidement et perdit sa concentration en le voyant se rapprocher. Elle finit par capituler et se cala dans un coin de la piscine pour reprendre son souffle. Mulder ne tarda pas à la rejoindre, à bout de souffle. La jeune femme en profita pour le charrier :
Qu’est-ce que tu peux ĂȘtre lent
 Un vrai boulet. Plaisanta-t-elle, un sourire provocateur aux lĂšvres.
Et toi, tu dĂ©bordes d’énergie, comme toujours. RĂ©torqua-t-il, l'air dĂ©tendu, un sourire au coin.
Mulder passa nonchalamment sa main dans ses cheveux trempĂ©s, repoussant les mĂšches collĂ©es Ă  son visage. Ce geste simple, presque mĂ©canique, eut un effet qu'il ne pouvait soupçonner. Le regard de Parker s'attarda, captivĂ© par cette sensualitĂ© inattendue qui Ă©manait de lui. Elle sentit son cƓur s'emballer, dĂ©concertĂ©e par l'intensitĂ© de sa propre rĂ©action. Se retrouver seule avec lui dans cette piscine, vĂȘtue seulement d'un maillot de bain, la conscience aigĂŒe de leur proximitĂ©, l'eau qui sublimait chaque mouvement de son corps athlĂ©tique
 Tout cela la bouleversait.
Elle se surprit à détourner le regard, comme pour échapper à la montée soudaine de son trouble. Mais l'image de Mulder, si naturel, si proche, était déjà gravée dans son esprit, éveillant en elle une vague de désirs contradictoires qu'elle peinait à réprimer. Ce n'était plus seulement de la camaraderie, quelque chose de plus profond, de plus complexe se jouait, et cela la déstabilisait plus qu'elle ne l'aurait voulu.
Tentant de garder une posture décontractée, elle décida de le provoquer :
Bon alors ? On fait quoi maintenant ?
Il laissa échapper un rire nerveux, essayant de masquer l'attrait évident qu'elle exerçait sur lui, puis répondit :
Je ne sais pas. À quoi tu penses ? Sa voix s'Ă©tait faite plus grave, et il se rapprocha d'elle avec une lenteur calculĂ©e, son regard brĂ»lant d'intensitĂ©. Parker s'adossa un peu plus contre le rebord de la piscine, affichant un sourire Ă  la fois provocant et charmeur :
Et toi, Ă  quoi tu penses ?
Ils se contemplĂšrent un long moment, n’osant franchir le pas de peur de ce qu'il pourrait arriver. Mulder continuait d’avancer, ses mouvements lents et calculĂ©s jusqu'Ă  ce que leurs visages soient Ă  peine sĂ©parĂ©s par un souffle. Parker se sentit rougir, se mordillant nerveusement la lĂšvre, embarrassĂ©e de se retrouver si proche de lui. Des frissons la parcoururent, ses Ă©motions tourbillonnants en elle, un mĂ©lange de dĂ©sir et de crainte. Mulder, encouragĂ© par ce moment suspendu, avança encore, ses yeux rivĂ©s sur elle, cherchant une permission implicite dans son regard. Lui aussi Ă©tait sous le charme, envoĂ»tĂ© par sa prĂ©sence. Dans un murmure, Parker osa rompre le silence, sa voix un peu rauque de dĂ©sir, en le narguant doucement :
Alors ? Quel est le programme ? Dit-elle, ses yeux glissant sur ses lĂšvres, comme une invitation muette. Un sourire enjĂŽleur Ă©tira les lĂšvres de Mulder alors qu’il posait doucement ses mains de part et d’autre du rebord, s’inclinant vers elle. Une once de panique se mĂȘlait Ă  l’excitation qui enflammait Parker, ses Ă©motions tiraillĂ©es entre la crainte et l’irrĂ©sistible envie de se rapprocher encore de lui. La jeune femme tenta de trouver un moyen de s’en sortir, bien qu'elle dĂ»t admettre qu'il jouait parfaitement son rĂŽle. Elle essaya de conserver son sang-froid :
Bon, c'est pour aujourd'hui ou pour demain ? Dit-elle sarcastiquement, tentant de gagner du temps, sa voix légÚrement tremblante.
Il Ă©clata d'un petit rire, amusĂ© par sa rĂ©partie, bien qu'un Ă©clat de dĂ©sir persistait dans ses yeux. Parker se mordilla la lĂšvre, intimidĂ©e par cette intimitĂ© qu’elle avait elle-mĂȘme provoquĂ©e, son regard trahissant un dĂ©sir fĂ©brile. Elle tenta de le taquiner, d’attĂ©nuer la tension :
Relax. Rien ne presse. Dit-elle en riant nerveusement, essayant de maintenir une apparence de calme. En rĂ©alitĂ©, Parker ne parvenait plus Ă  rĂ©flĂ©chir. Elle savait trĂšs bien ce que son ami avait en tĂȘte et cette idĂ©e la paralysait.
Mulder avait toujours les yeux rivĂ©s sur elle, fixĂ©s sur ses intentions. Parker, Ă  court de mots, se perdit dans ses prunelles captivantes. Elle sentait la tentation devenir irrĂ©sistible. Il s'approcha lentement, chaque pas mesurĂ©, ses lĂšvres Ă  quelques centimĂštres des siennes. Il ne se prĂ©cipita pas, prĂ©fĂ©rant savourer l'anticipation, laisser planer cette tension exquise. Leurs souffles se mĂ©langĂšrent, crĂ©ant une proximitĂ© brĂ»lante, presque palpable. Mulder laissait l’instant s’étirer, leurs lĂšvres se frĂŽlant sans encore se rencontrer complĂštement, un baiser suspendu, aussi doux que provocant. Ce simple contact fit naĂźtre un frisson chez eux, un courant qui Ă©branla les barriĂšres de son amie. Parker, les yeux mi-clos, se laissait envoĂ»ter par l’instant, son cƓur battant Ă  un rythme effrĂ©nĂ©. Mulder, avec une tendresse presque irrĂ©elle, explora ses lĂšvres avec une passion contenue. Ses baisers alternaient entre des caresses lĂ©gĂšres et des pressions plus possessives, testant les limites de son contrĂŽle. À chaque pause, il la contemplait avec une intensitĂ© dĂ©vorante, cherchant dans son regard la rĂ©ponse Ă  ses avances brĂ»lantes. Mais elle restait en suspens, tĂ©tanisĂ©e, partagĂ©e entre une apprĂ©hension dĂ©licieuse et un dĂ©sir ardent qu'elle ne pouvait ni ignorer ni refouler.
Soucieux de son silence, Mulder interrompit leur baiser et caressa doucement son visage, une note de tendresse dans la voix  :
Est-ce que ça va ? Si tu veux que j’arrĂȘte
 
Parker le coupa précipitamment, sa voix trahissant une pointe de panique :
Non ! Je veux dire
 Ça va. Dit-elle, le regard fuyant, rougissante d’embarras.
Son regard fuyant et sa rĂ©ponse hĂ©sitante trahissaient son trouble, mais aussi son envie de se laisser aller. Mulder, percevant son besoin de rĂ©assurance, acquiesça avec un sourire tendre, capturant son regard, cherchant la permission silencieuse de poursuivre. Parker prit une grande inspiration, ses lĂšvres s'humidifiant sous l'effet de l’anticipation avant de les entrouvrir, prĂȘtes Ă  accueillir les siennes. Mulder s'avança Ă  nouveau, ses mouvements empreints d’une dĂ©licatesse calculĂ©e pour ne pas l’effrayer, capturant sa lĂšvre supĂ©rieure dans un baiser tendre. Parker, submergĂ©e par la chaleur de ce contact, sentit ses derniĂšres rĂ©sistances s’effriter. Dans un Ă©lan d’audace, elle mordilla doucement sa lĂšvre infĂ©rieure, une invitation discrĂšte mais claire. Mulder rĂ©pondit avec un sourire, se retirant juste assez pour capturer son regard, savourant ce jeu subtil de sĂ©duction. Un clin d’Ɠil complice ponctua ce moment, comme pour souligner leur connivence silencieuse. Parker, Ă©perdue sous le charme, se surprit Ă  sourire elle aussi, ses doutes dissipĂ©s par la complicitĂ© naissante entre eux. Elle se laissa aller, cette fois pleinement, ses mains trouvant leur place sur son torse tandis qu’elle s’emparait Ă  nouveau de ses lĂšvres, un rire doux s'Ă©chappant, mĂ©langĂ© Ă  la montĂ©e d’une euphorie qu’elle ne pouvait plus contenir. Voyant la jeune femme plus dĂ©tendue, Mulder approfondit leurs Ă©changes.
Sa main se glissa derriĂšre sa nuque, il inclina lĂ©gĂšrement la tĂȘte, commençant Ă  remuer trĂšs lentement ses lĂšvres contre les siennes, cherchant Ă  la faire chavirer. Parker rĂ©pondit par un profond soupir, encourageant Mulder Ă  se montrer plus entreprenant. Il posa ses mains sur sa taille, attirant son bassin contre elle pour un contact plus intime. Instinctivement, Parker releva une cuisse, intensifiant les sensations et offrant Ă  Mulder une proximitĂ© qu’il ne tarda pas Ă  exploiter en la serrant fermement contre lui. Un petit gĂ©missement Ă©chappa Ă  Parker, rendant la tension presque palpable entre eux. Mais ce fut la goutte de trop pour elle ; sa fiertĂ© prit le dessus, obligeant Parker Ă  stopper cette folie qui menaçait de les emporter tous les deux.
Attends
 Dit-elle entre deux baisers, le souffle court.
Mulder s'arrĂȘta net, le cƓur battant, et dĂ©clara d'une mine dĂ©solĂ©e :
Pardon, je suis dĂ©solé  Dit-il en se libĂ©rant de leur Ă©treinte pour la laisser reprendre ses esprits.
Il ressentit une vague de culpabilité, craignant d'avoir franchi une limite et de la mettre mal à l'aise. Son regard cherchait une confirmation dans les yeux de Parker.
Non
 Ce n'est rien, ne t'en fait pas. C'est juste que
 Je me suis laissé surprendre, reconnut-elle, évitant son regard, d'une mine confuse.
Elle poursuivit, se mordillant nerveusement les lĂšvres. Chaque mouvement trahissait son malaise, ses Ă©motions tourbillonnants en elle comme une tempĂȘte incontrĂŽlable.
Je crois qu'on devrait s'en tenir Ă  ça pour ce soir. Ce n'est pas que je n'en ai pas envie, mais
 commença-t-elle, l'air paniquĂ©, avant que Mulder intervienne :
Ça ne fait rien. Tout va bien, dĂ©tends-toi un peu, dit-il en lui saisissant le visage entre ses mains.
Son geste Ă©tait empreint de tendresse, cherchant Ă  la rassurer. Il pouvait sentir la tension dans ses muscles et son propre cƓur se serrait en Ă©cho Ă  sa dĂ©tresse.
Tu te mets beaucoup trop de pression, Andréa, lui fit-il remarquer doucement.
Oui, peut-ĂȘtre
 Admit-elle, sa voix Ă  peine un murmure. Bref, Ă©coute, il est tard et je crois que je commence Ă  ĂȘtre fatiguĂ©e, confia-t-elle, voulant vite se sortir de cette situation gĂȘnante.
Sa nervosité était palpable, et Mulder ressentait une profonde empathie. Il voulait qu'elle se sente en sécurité, qu'elle sache qu'il ne la jugerait jamais pour ses hésitations. Ils se toisÚrent un moment, leurs regards croisant des émotions complexes : l'envie, la peur, la confusion. L'atmosphÚre pesante grandissait, les mots leur manquaient pour exprimer pleinement ce qu'ils ressentaient. Ne tenant plus, Parker intervenu d'une voix hésitante :
Dis-moi, euh
 Tu voudrais bien rester ici cette nuit ? Demanda-t-elle sur un coup de tĂȘte.
Je
 Tu es sûre ? S'interrogea-t-il, trÚs surpris par cette proposition.
Son cƓur s'emballa, partagĂ© entre l'excitation et l'incertitude de ce que cela signifiait vraiment.
Ce que je veux dire, c'est de rester dormir ici. Je ne parle pas de
 Enfin, tu as compris ! Tenta-t-elle de dire de plus en plus tendue.
Mulder ria nerveusement avant de dire, sous un air de plaisanterie :
Je ne vois pas de quoi tu parles.
ArrĂȘte ça, petit chapardeur. Allez, viens, toutes ces Ă©motions m'ont Ă©puisĂ©e. Dit-elle, un sourire au coin, en lui prenant la main pour l'emmener Ă  l'intĂ©rieur.
Le contact de ses doigts contre les siens apporta à Mulder un sentiment de réconfort. Il ressentait une chaleur apaisante se répandre en lui, renforcé par le sourire fatigué mais sincÚre de Parker. Alors qu'ils entraient dans la maison, une nouvelle complicité semblait naßtre entre eux, faite de compréhension et d'un respect mutuel, apaisant leurs inquiétudes.
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manue-ringo · 7 months ago
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Chapitre 129 : RĂ©veil confus
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Parker se rĂ©veilla au petit matin avec un mal de tĂȘte carabinĂ©. En tentant de se lever pour prendre un cachet, elle rĂ©alisa qu’elle n’était pas seule dans son lit. Elle se souvenu que Mulder Ă©tait restĂ© pour la nuit. PiĂ©gĂ©e dans les bras de son ami, elle se demanda comment elle en Ă©tait arrivĂ©e lĂ . Une vague de confusion et de gĂȘne l’envahit. Oh, bon sang, marmonna-t-elle en se frottant le visage, se remĂ©morant la soirĂ©e. Sentant de l’agitation, Mulder ouvrit les yeux, un grand sourire aux lĂšvres, visiblement ravi de la situation.
Salut. Dit-il doucement, ses yeux s’illuminant de malice.
Parker fit mine de l’ignorer et le repoussa gentiment pour se dĂ©gager de lui, son cƓur battant plus vite que d’habitude.
Ça va ? Demanda-t-il, inquiet de la voir aussi agitĂ©e.
Oui, ça va, je te dis. J’ai juste mal au crĂąne. RĂ©pondit-elle sĂšchement, essayant de masquer son embarras.
Elle marqua une pause avant de poursuivre, un soupçon de crainte dans la voix :
Au fait, dis-moi, tu es resté dans ce lit toute la nuit ?
Il répondit avec un rire nerveux, la narguant du regard :
Euh
 Quasiment oui. Mais rassure-toi, je me suis tenu Ă  carreau. Dit-il en levant les sourcils, essayant de dĂ©tendre l’atmosphĂšre.
Parker eut une irrésistible envie de rire à ses provocations, mais elle se retint en répliquant, tentant de garder son sérieux :
Mulder, Ă©coute, j’admets que ce qu’il s’est passĂ© hier soir, c’était
 Bref, ce n’est pas une raison pour venir t’affaler sur moi non plus. Ajouta-t-elle en tentant d’afficher un air sĂ©rieux, bien que ses joues rosissaient lĂ©gĂšrement.
Il hocha la tĂȘte, faisant mine d’écouter ses paroles, puis ajouta, toujours souriant, visiblement amusĂ© :
C’est pourtant toi qui as insistĂ© pour que je vienne, je te signale.
Oh vraiment ? Si tu le dis. Répondit-elle, essayant tant bien que mal de se rappeler, encore migraineuse et légÚrement inquiÚte.
Elle poursuivit, voulant se rassurer :
Tu es sĂ»r qu’il ne s’est rien passĂ© ? Je commence Ă  en douter.
Mulder ria Ă  nouveau, secouant la tĂȘte d’un air moqueur :
Je crois que tu t’en serais rappelĂ©, non ? Dit-il avec un sourire taquin, avant d’ĂȘtre interrompu par la sonnerie du tĂ©lĂ©phone.
C’est le tien ? Demanda Parker à son ami, ignorant ses railleries, son irritation grandissante.
Non, je ne crois pas. Dit-il en se redressant, le regard joueur, en prenant le téléphone avec lui.
Bon, passe-le-moi ! Ordonna-t-elle, la main tendue, impatiente et agacée.
Mulder, d’humeur badine, rĂ©pondit avec dĂ©fi :
Je ne sais pas. Laisse-moi réfléchir.
ArrĂȘte ça, je ne suis pas d’humeur. Donne-moi ça ! Dit-elle avec agacement. Voyant qu’il ne rĂ©agissait pas, Parker dut l’enjamber pour se rapprocher du tĂ©lĂ©phone. Elle lui dĂ©roba l’appareil des mains en prenant soin de ne pas croiser son regard malicieux, puis dĂ©crocha :
AllĂŽ ? Dit-elle dans un soupir, se retrouvant Ă  prĂ©sent en califourchon sur lui, son cƓur battant la chamade.
Parker ? C’est Skinner Ă  l’appareil. Pardon d’ĂȘtre aussi matinal, mais il faudrait que l’on se voie au plus vite. Vous pouvez vous libĂ©rer ?
Que se passe-t-il ? Demanda-t-elle, angoissée, une boule se formant dans son estomac.
Je préfÚre vous en parler de vive voix.
D’accord. Je passe vous voir en dĂ©but d’aprĂšs-midi, ça vous va ?
Parfait. Retrouvez-moi dans ce bar oĂč vous aviez l’habitude d’aller, disons pour 13 heures ?
C’est notĂ©, monsieur. À toute Ă  l’heure. Elle raccrocha, son esprit tourbillonnant de questions.
Mulder la regardait, intrigué. Il demanda :
Tout va bien ? C’était Skinner ?
Oui. Visiblement, il a quelque chose Ă  me dire. Ça sent encore les ennuis. Tu comprends pourquoi je n’arrive pas Ă  me dĂ©tendre ? S’indigna-t-elle, la frustration perçant dans sa voix.
Elle ajouta, dans un rire nerveux, réalisant la position dans laquelle elle se tenait :
Nom de Dieu, et moi qui suis lĂ  avec toi Ă  faire, je ne sais quoi
 Avoua-t-elle en rabattant ses cheveux en arriĂšre, l’air tendu. Mulder ne put s’empĂȘcher de la trouver vraiment trĂšs belle Ă  cet instant. Voyant son malaise, il reprit, essayant de la rassurer :
Va falloir t’y habituer, dit-il, le regard complice. Non, plus sĂ©rieusement, essaie de tenir bon. Tu ne dois pas oublier que tu n’es pas seule. Tu nous as nous. Fais-en une force. Quoi qu’il adviendra de cette histoire, tu dois d’abord penser Ă  toi, c’est important. Et cette migraine, ça va ? Demanda-t-il inquiet, en lui caressant la joue.
Bizarrement, oui. Reconnut-elle, surprise par l’apaisement qu’elle ressentait.
Elle ajouta, se mordillant nerveusement les lĂšvres :
Ta prĂ©sence y est peut-ĂȘtre pour quelque chose. Osa-t-elle dire en lui touchant la cuisse affectueusement. Parker brĂ»lait d’envie de se blottir contre lui. Sa prĂ©sence lui faisait du bien au moral, elle semblait ne plus pouvoir le quitter. Parker dut redoubler d’efforts pour revenir Ă  la raison en disant :
Bon, allez, la rĂ©crĂ©ation est terminĂ©e. Je dois me remettre au travail avant ce rendez-vous avec Skinner. Lui confia-t-elle, en s’obligeant Ă  se libĂ©rer de lui pour repartir Ă  ses occupations.
Oui, tu as raison. J’ai Ă  faire moi aussi. Tu me tiens au courant ? Dit-il en sortant du lit pour aller se prĂ©parer Ă  partir.
Parker se prĂ©para rapidement, son esprit encore embrouillĂ© par les Ă©vĂ©nements de la matinĂ©e. Elle se rendit Ă  ce fameux bar oĂč elle avait rendez-vous avec Skinner. En entrant, elle le repĂ©ra immĂ©diatement, assis Ă  une table dans un coin sombre. Il avait l’air prĂ©occupĂ©, ce qui n’augurait rien de bon. Elle marcha vers lui, le cƓur serrĂ©, une boule d’angoisse grandissant dans son estomac. Parker Ă©tait stressĂ© et redoutait que quelque chose de mauvais se prĂ©parer. Qu'allait-elle dĂ©couvrir cette fois ?
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manue-ringo · 7 months ago
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Chapitre 130 : Alliances inattendues Partie 1
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Bonjour, monsieur. Dit-elle en s'asseyant face à lui, essayant de masquer son inquiétude.
Bonjour, Parker. Merci d’ĂȘtre venue si rapidement. RĂ©pondit-il, son visage grave et ses yeux trahissant une profonde prĂ©occupation.
Il poursuivit en demandant poliment :
Comment ça va ? J'imagine que ça ne doit pas ĂȘtre trĂšs facile pour vous.
Elle répondit dans un haussement d'épaule, tentant de paraßtre détachée :
Disons que je n'ai pas eu le choix. Il Ă©tait nĂ©cessaire que je prenne mes distances. Ça fait partie du jeu. Maintenant, je suis libre d'agir comme je le souhaite.
Vous ne croyez pas si bien dire Parker. Justement, j'ai une proposition Ă  vous faire. Dit-il en se penchant vers elle son ton devenant plus intense.
Ah oui ? Je vous Ă©coute. Demanda-t-elle, quelque peu perplexe son cƓur battant plus vite.
Il prit une grande inspiration avant de reprendre :
Que diriez-vous de travailler ensemble ? De maniĂšre officieuse, bien entendu.
Parker arqua un sourcil, visiblement surprise par cette proposition. Une vague de confusion et de méfiance traversa son esprit.
Vous ĂȘtes sĂ©rieux ? S'interrogea-t-elle, quelque peu abasourdie.
Je suis conscient de tout ce que cela implique, mais j'ai beaucoup rĂ©flĂ©chi Ă  la question. Ne vous sentez pas obligĂ© d'accepter AndrĂ©a. Seulement, vous ĂȘtes brillante et dĂ©terminĂ©e et je crois qu'en travaillant Ă  vos cĂŽtĂ©s, je pourrais peut-ĂȘtre vous aider Ă  vous sortir de cette impasse, une bonne fois pour toutes. Dit-il sous un air trĂšs sĂ©rieux, ses yeux cherchant les siens pour y trouver une rĂ©ponse.
Je vous avoue que je ne sais pas quoi dire. Vous avez une carriùre et je ne voudrais pas

Skinner ne la laissa pas terminer, il déclara, l'air décidé :

 Ne vous en faite pas pour ça. C'est tout rĂ©flĂ©chi. Laissez-moi vous expliquer la situation. En tant que directeur adjoint, je peux avoir accĂšs Ă  des informations sensibles qui pourraient grandement faire avancer cette affaire. Je sais que vous en savez assez sur le sujet pour pouvoir agir, seulement, il vous manque un appui de taille pour pouvoir le faire sans vous compromettre. Je peux ĂȘtre cet appui. Qu'en dite vous ? Proposa-t-il, en la regardant droit dans les yeux, une lueur de dĂ©termination dans son regard.
Parker semblait rĂ©flĂ©chir Ă  ses paroles. Elle hĂ©sita un instant, son esprit tourbillonnant de doutes et d’espoirs contradictoires, avant de rĂ©pondre :
Je dois admettre que l'idée est trÚs alléchante et j'en serais trÚs honoré, mais

Vous doutez de ma loyautĂ©, n'est ce pas ? Je comprends. Comme je vous l'ai dit, vous ĂȘtes libre de refuser, Ă©videmment. Mais je tiens Ă  vous et il me serait impossible pour moi de trahir votre confiance. Je vous donne ma parole. Dit-il le regard brillant de sincĂ©ritĂ©.
Parker marqua une pause pesant ses options, puis reprit :
TrĂšs bien. Je marche. Je vous fais confiance. Laissez-moi le temps de rassembler tout ce que j'ai sur le sujet et nous pourrons ensuite passer Ă  l'action.
C'est d'accord. Je suppose que vous avez pris vos dispositions pour votre sécurité. Dit-il, tentant de se rassurer.
Oui en effet. Je vous tiens au courant. Dit-elle avec assurance, un nouveau sentiment de dĂ©termination se mĂȘlant Ă  son anxiĂ©tĂ©.
Parfait. Attendez mon appel. Dit-il, un sourire rassurant se dessinant sur ses lĂšvres.
Parker quitta le bar, son esprit en Ă©bullition. L’offre de Skinner Ă©tait tentante, mais elle savait que cela impliquait des risques. Elle passa le reste de la journĂ©e Ă  rassembler ses pensĂ©es et Ă  prĂ©parer les documents nĂ©cessaires. Parker semblait avoir retrouvĂ© un nouvel espoir grĂące Ă  lui. La jeune femme avait encore du mal Ă  comprendre pourquoi Skinner tenait tant Ă  lui venir en aide. Peut-ĂȘtre se sentait-il en partie responsable de tout cela ? Bien que ses projets en seraient bouleversĂ©s, Parker espĂ©rait avoir fait le bon choix en lui accordant sa confiance, tout en rĂ©alisant que la situation dans laquelle elle se trouvait, la dĂ©passĂ© totalement. Parker ne pouvait plus se permettre d'Ă©chouer Ă  nouveau. Pas aprĂšs tout ce qu'elle avait endurĂ©.
Le lendemain matin, Parker reçut un appel de Skinner. Sa voix était calme mais déterminée.
Parker, j’ai sĂ©curisĂ© un lieu de rendez-vous. Pouvez-vous ĂȘtre lĂ  dans une heure ?
Oui, comptez sur moi. RĂ©pondit-elle, son cƓur battant la chamade.
Elle se rendit Ă  l’adresse indiquĂ©e, un petit bureau discret en pĂ©riphĂ©rie de la ville. En entrant, elle trouva Skinner dĂ©jĂ  installĂ©, entourĂ© de dossiers et de cartes.
Bonjour, AndrĂ©a. Merci d’ĂȘtre venue. Dit-il en lui faisant signe de s’asseoir.
On ne peut pas dire que vous avez chÎmé. Lui fit-elle remarquer en scrutant le lieu.
Bon, j’ai apportĂ© tout ce que j’ai Dit-elle en posant une pile de documents sur la table.
Skinner hocha la tĂȘte et commença Ă  examiner les papiers. AprĂšs quelques minutes de silence, il leva les yeux vers elle.
Vous avez fait un excellent travail AndrĂ©a. J'ignorais que vous possĂ©diez autant d'informations. Avec ça, nous avons une chance de faire tomber le Centre. Dit-il, une lueur d’espoir dans les yeux.
Mais Parker ne semblait pas du mĂȘme avis. Le doute la submergea tout Ă  coup. Elle demanda, d'une petite voix trahissant son inquiĂ©tude :
Je ne suis pas sĂ»r que cela suffit monsieur. Qui voudra croire ça ? L'affaire a Ă©tĂ© classĂ©e sans suite, et quand bien mĂȘme elle serait rouverte, nous aurions Ă  faire face Ă  un autre problĂšme. Monsieur, je ne remets pas en cause vos compĂ©tences, seulement, il y a un dĂ©tail qui pourrait tout faire basculer.
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manue-ringo · 7 months ago
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Alliances inattendues Partie 2
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Quel genre de détail ? Demanda Skinner, sentant la tension monter. Ses sourcils se froncÚrent légÚrement, trahissant son inquiétude.
Avez-vous déjà entendu parler du Triumvirat ? Demanda-t-elle à Skinner. Ses yeux perçants cherchant une réaction.
Skinner sembla mal Ă  l’aise. Il se gratta nerveusement la tĂȘte avant de rĂ©pondre, sa voix lĂ©gĂšrement tremblante :
Oui en effet. J'ai déjà eu affaire à eux, à plusieurs reprises. Il évita son regard, fixant un point invisible sur le sol.
Parker crut mal entendre. Elle tenta de rependre ses esprits et reprit, quelque peu dérouté :
Vous plaisantez ? Ils vous ont menacĂ©s ? Que vous ont-ils dit ? Sa voix monta d’un ton, trahissant sa surprise et son indignation.
Ils ont essayé de me faire chanter pour me pousser à vous relever de vos fonctions. Avoua-t-il, le regard désolé.
Parker le regardait avec des yeux scandalisés, son visage se durcissant de colÚre. Elle serra les poings, essayant de contenir sa frustration :
Vous comptiez garder ça pour vous combien de temps encore ? Que me cachez-vous d'autres ? Sa voix était froide, presque tranchante.
Parker écoute moi ! S'écria-t-il, tentant de la raisonner, sa voix se faisant plus pressante. Il fit un pas vers elle, levant les mains en signe de paix. Il poursuivit, essayant de calmer la situation :
Vous Ă©tiez souffrante lorsque c'est arrivĂ©. Je devais garder cela secret jusqu'au moment venu. Maintenant, vous ĂȘtes lĂ  et je suis tout Ă  fait disposĂ© Ă  vous dire tout ce que je sais. Il la regarda droit dans les yeux, cherchant Ă  capter son attention.
Parker, les bras croisés, résolue à faire ressurgir la vérité, commença à le questionner :
D'accord. Commençons par ça. Vous ont-ils parlé de cet entrepÎt dans le Connecticut ? Son regard perçant ne quittant pas le sien.
Pas directement, mais ils en ont fait mention au travers de sous-entendus. J'ignore comment, mais ils savaient que le service connaissait son existence. Dit-il, l'air tendu. Il passa une main nerveuse sur son crùne dégarni, signe de son agitation.
Aviez-vous envisagĂ© d'envoyer des agents lĂ -bas ? Demanda-t-elle, tentant de garder son sang-froid. Elle prit une profonde inspiration, essayant de calmer les battements de son cƓur.
L'idĂ©e m'a traversĂ© l'esprit en effet, mais je suis revenu sur ma dĂ©cision, pensant pouvoir agir de maniĂšre plus
 DiscrĂšte. RĂ©pondit-il. Skinner baissa les yeux, visiblement gĂȘnĂ©.
Sauf qu'il est trop tard. Ils ont dĂ» faire le mĂ©nage depuis. Nous pouvons d'ores et dĂ©jĂ  l'Ă©liminer de notre liste. Dit-elle avec amertume. Elle secoua la tĂȘte, déçue.
Tout n'est peut-ĂȘtre pas perdu. Nous avons ce document top secret, rĂ©vĂ©lant l'existence des projets du Centre. Il n'est peut-ĂȘtre pas trop tard pour dĂ©manteler leurs rĂ©seaux et en finir, sinon pourquoi le Triumvirat nous aurait-il menacé ? Dit-il avec raison. Il redressa les Ă©paules, retrouvant un peu de confiance.
C'est trÚs juste, en effet. Mais il y a un autre problÚme à prendre en compte. Tous les regards sont posés sur nos moindres faits et gestes. Il faut s'en débarrasser. Lui fit-elle remarquer sous une pointe d'agacement. Parker croisa les bras, son regard se durcissant.
Ne vous en faite pas pour ça, j'en fais m'en affaire. Je couvrirais vos arriÚres. Faite ce que vous avez à faire Parker, en rassemblant le plus de preuves possibles sur place, je m'occupe du reste. Dit-il fixé sur ces décisions.
Attendez une seconde. Je pense Ă  quelque chose. Et si en rĂ©alitĂ©, le Triumvirat savait que je possĂšde ces plans ? C'est peut-ĂȘtre un piĂšge. Pensa-t-elle soudainement, pris dans ces rĂ©flexions. Elle porta une main Ă  son menton, rĂ©flĂ©chissant intensĂ©ment.
À quoi pensez-vous Parker ? Vous avez une thĂ©orie ? Demanda-t-il Ă  la jeune femme, le regard posĂ© Ă  ses lĂšvres. Il fronça les sourcils, intriguĂ©.
Ce que je crois, c'est que le Triumvirat se sert du Syndicat pour se dĂ©charger de toutes leurs activitĂ©s illĂ©gales. Ces gens sont prĂȘts Ă  tout pour dissimuler au monde leur vrai visage et ils iront jusqu'au bout. Quand on y rĂ©flĂ©chit, cela me semble ĂȘtre une stratĂ©gie plutĂŽt logique, en fin de compte. Regardez ce que ce Consortium a fait de leurs travaux. Ils en ont pris possession en les manipulant, utilisant leurs faiblesses contre eux. Au final, chacun a fini par y trouver son compte. Conclut-elle, croyant fermement Ă  ses paroles. Elle leva les yeux vers lui, cherchant son approbation.
Skinner médita sur ses mots puis déclara :
En effet, cette thĂ©orie me semble tout Ă  fait viable, vous avez certainement raison. Si cela s'avĂ©rait vrai alors nous allons devoir attendre un peu afin de pouvoir vĂ©rifier tout cela avant d'agir. Il hocha la tĂȘte, pensif.
Ce qui est sure, c'est que le Syndicat sait que nous possĂ©dons des informations compromettantes. Ce fumeur m'a menacĂ© de s'en emparer. Cela prouve que ces hommes veulent Ă  tout prix garder le contrĂŽle sur tout ça. Le Triumvirat est forcĂ©ment au courant, c'est Ă©vident. La question est de savoir jusqu’oĂč ils iront. Dit-elle en tentant de rĂ©flĂ©chir Ă  la question. Elle se mordit la lĂšvre, inquiĂšte.
Skinner hocha la tĂȘte en demandant :
Le Triumvirat vous a contacté récemment, n'est ce pas ? Son regard se faisant plus intense.
Oui, c'est exact. C'est d'autant plus pour cette raison qu'il faut agir avec prudence. Si vous voulez un conseil monsieur, vous devriez commencer par faire le mĂ©nage au sein du service. Personne ne doit ĂȘtre au courant de nos agissements. Nous devons garder l'avantage sur eux. Lui soumit-elle avec raison.
En effet et c'est bien pour cela que je vous ai proposĂ© mon aide. Laissez-moi mener ma propre enquĂȘte lĂ -dessus. Quant Ă  vous, je vous suggĂšre de rĂ©flĂ©chir Ă  un plan d'action viable pour les approcher. Finissons-en. Conclut-il d'un air rĂ©solu.
Parker quitta le bureau, son esprit encore en Ă©bullition aprĂšs la conversation avec Skinner. Elle monta dans sa voiture et prit la route vers chez elle, essayant de calmer ses pensĂ©es. Mais au bout de quelques minutes, elle remarqua quelque chose d’étrange dans son rĂ©troviseur : une voiture noire semblait la suivre.
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manue-ringo · 7 months ago
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Chapitre 131 : Pourchassée
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Elle accĂ©lĂ©ra lĂ©gĂšrement, espĂ©rant que ce n’était qu’une coĂŻncidence. Mais la voiture accĂ©lĂ©ra Ă©galement. Son cƓur se mit Ă  battre plus fort. Elle prit un virage brusque, changeant de direction, mais la voiture noire resta sur ses traces. Parker savait qu’elle devait agir rapidement. Elle tourna dans une petite rue, puis une autre, essayant de semer son poursuivant. Mais la voiture noire Ă©tait toujours lĂ , implacable. Elle dĂ©cida de se diriger vers une zone plus frĂ©quentĂ©e, espĂ©rant que la circulation dense lui donnerait une chance de s’échapper.
Mais alors qu’elle approchait d’un carrefour, deux autres voitures surgirent de nulle part, bloquant sa route. Elle Ă©tait prise dans une embuscade. Parker freina brusquement, son esprit cherchant frĂ©nĂ©tiquement une solution.
Les portes des voitures s’ouvrirent et plusieurs hommes en sortirent, armĂ©s et dĂ©terminĂ©s. Parker savait qu’elle n’avait pas beaucoup de temps. Elle attrapa son tĂ©lĂ©phone et tenta de joindre rapidement Skinner, sans trop y croire. Aussi, elle s’aperçut avec horreur qu'elle n'Ă©tait pas armĂ©e. La jeune femme se maudit intĂ©rieurement d'avoir pu commettre une telle erreur. Prenant une profonde inspiration, elle sortit de la voiture, les mains en l’air. Les hommes s’approchĂšrent, leurs armes pointĂ©es sur elle.
Vous avez quelque chose qui nous appartient. Dit l’un d’eux, un sourire cruel sur les lùvres.
Parker ne répondit pas, ses yeux cherchant une échappatoire. Soudain, elle aperçut une ruelle étroite à sa droite. Sans réfléchir, elle se jeta dans la ruelle, courant aussi vite que possible.
Les hommes criĂšrent et se lancĂšrent Ă  sa poursuite. Parker courait, son souffle court, ses muscles en feu. Elle devait les semer, trouver un endroit sĂ»r. Elle tourna brusquement, se retrouvant face Ă  une clĂŽture. Sans hĂ©siter, elle grimpa, ses mains glissant sur le mĂ©tal. Elle sauta de l’autre cĂŽtĂ©, atterrissant lourdement, mais se relevant immĂ©diatement. Les hommes Ă©taient toujours derriĂšre elle, mais elle avait gagnĂ© un peu de temps.
Elle se prĂ©cipita dans une autre ruelle, cherchant dĂ©sespĂ©rĂ©ment une issue. Ses yeux balayĂšrent les environs, cherchant un endroit oĂč se cacher. Elle aperçut une porte entrouverte sur le cĂŽtĂ© d’un bĂątiment. Sans rĂ©flĂ©chir, elle s’y engouffra, refermant la porte derriĂšre elle. Parker se retrouva dans un entrepĂŽt sombre, rempli de caisses et de machines abandonnĂ©es. La jeune femme se cacha derriĂšre une pile de caisses, essayant de reprendre son souffle et de calmer les battements de son cƓur. Les hommes entrĂšrent dans l’entrepĂŽt, leurs pas rĂ©sonnant sur le sol en bĂ©ton. Parker retenu son souffle, espĂ©rant qu’ils ne la trouveraient pas. Elle entendit leurs voix, basses et menaçantes, alors qu’ils fouillaient l’endroit.
Elle doit ĂȘtre ici quelque part. Dit l’un d’eux.
Cherchez partout.
Parker savait qu’elle ne pouvait pas rester cachĂ©e longtemps. Elle devait trouver un moyen de sortir de lĂ . Elle jeta un coup d’Ɠil autour d’elle, cherchant une issue. Elle aperçut une fenĂȘtre en hauteur, lĂ©gĂšrement ouverte. C’était sa chance. Parker se glissa discrĂštement hors de sa cachette, se dirigeant vers la fenĂȘtre. Elle grimpa sur une caisse, puis sur une autre, atteignant enfin la fenĂȘtre. Elle l’ouvrit doucement, essayant de ne pas faire de bruit.
Mais alors qu’elle passait Ă  travers la fenĂȘtre, l’un des hommes la repĂ©ra.
LĂ  ! Elle est lĂ  ! Cria-t-il.
Parker se prĂ©cipita Ă  travers la fenĂȘtre, atterrissant sur le toit d’un bĂątiment adjacent. Elle courut, ses pieds glissant sur les tuiles. Les hommes la suivaient, mais elle avait une avance. Elle sauta d’un toit Ă  l’autre, son cƓur battant Ă  tout rompre. N'ayant pas d'autres issus, Parker devait les semer, trouver un endroit sĂ»r. Elle aperçut une Ă©chelle de secours et s’y prĂ©cipita, descendant rapidement. La jeune femme finit par atterrir dans une ruelle sombre, ses jambes tremblantes. Elle se cacha derriĂšre une benne Ă  ordures, essayant de reprendre son souffle. Les hommes passĂšrent devant la ruelle, ne la voyant pas. Parker attendit quelques minutes, s’assurant qu’ils Ă©taient partis. Puis elle sortit de sa cachette, se dirigeant rapidement vers un endroit sĂ»r. Elle devait contacter Skinner et lui dire ce qui s’était passĂ©.
La jeune femme, encore secouĂ©e par cette embuscade, partit retrouver Skinner le lendemain aprĂšs l'avoir contactĂ© au tĂ©lĂ©phone pour lui expliquer la situation. Parker et Skinner se rĂ©unirent dans un cafĂ© isolĂ©, loin des regards indiscrets. Parker, les mains tremblantes, raconta en dĂ©tail la poursuite et l’embuscade.
Skinner parut atterrĂ© de l'apprendre, il se massa nerveusement le haut du crĂąne, ses yeux s’élargissant de stupeur, puis dĂ©clara, d’une voix tremblante d’émotion :
Bon sang, la situation est encore pire que ce que je croyais. Je suis sincĂšrement navrĂ© de ce qu'il vous ai arrivĂ© AndrĂ©a. Nous devons ĂȘtre plus prudents. Mais cela prouve que nous sommes sur la bonne voie.
Il soupira profondĂ©ment, ses Ă©paules s’affaissant sous le poids de l’inquiĂ©tude.
Écoutez, je ne doute pas de votre dĂ©termination Ă  rĂ©vĂ©ler au grand jour la vĂ©ritĂ© seulement, au vu de ce qu'il s'est passĂ©, j'ai peur que
 Commença-t-il, sa voix se brisant lĂ©gĂšrement avant que Parker ne l’interrompe.
Je sais ce que vous allez dire. Je n'ai pas besoin de votre sollicitude. Ce dont j'ai besoin, c'est de votre soutien. Bien que j'ai Ă©tĂ© frappĂ©e par ce qu'il s'est passĂ©, je ne m'arrĂȘterais pas pour autant. Bien au contraire, cela me pousse encore plus Ă  me battre. Il le faut. Ses yeux brillaient de dĂ©termination, malgrĂ© la fatigue visible sur son visage.
S'il vous plaßt, dite quelque chose. Lui implora-t-elle, tendue par les nerfs, ses mains se crispant autour de sa tasse de café.
Skinner la regardait, touché par sa détermination. Il prit une profonde inspiration, essayant de calmer ses propres émotions.
TrÚs bien, comptez sur moi. Faites-moi une description détaillée sur ces hommes afin que nous puissions les identifier. Contactez-moi dÚs que ce sera fait. Je vous indiquerais un autre lieu de rendez-vous.
Je dois vous laisser. Faite bien attention Ă  vous AndrĂ©a. Ne vous en faite pas, on retrouvera ces pourritures. Sa voix se raffermissant alors qu’il posait une main rĂ©confortante sur son Ă©paule.
Parker hocha la tĂȘte, reconnaissante.
AprĂšs ces Ă©vĂ©nements, la jeune femme prit le temps de faire calmement le point sur la situation. Elle avait passĂ© le reste de la journĂ©e Ă  rassembler ses souvenirs, espĂ©rant identifier ses ravisseurs pour les retrouver et les interroger. En dĂ©but de soirĂ©e, en fouinant sur son tĂ©lĂ©phone, Parker remarqua que ses anciens coĂ©quipiers avaient tentĂ© de la joindre Ă  plusieurs reprises, mais elle ne semblait pas dĂ©cidĂ©e Ă  parler Ă  qui que ce soit pour l'instant. ÉpuisĂ©e, Parker s’endormit quelques minutes plus tard sur le canapĂ© du salon, son tĂ©lĂ©phone encore dans les mains.
De leur cĂŽtĂ©, Mulder et Scully n’eurent toujours pas de nouvelles de leur amie depuis plusieurs jours. Bien qu’ils Ă©taient habituĂ©s Ă  ce genre de silence, une inquiĂ©tude sourde les rongeait. Mulder, en particulier, ne pouvait s’empĂȘcher de penser que quelque chose de grave Ă©tait arrivĂ©. Par prĂ©caution, ils dĂ©cidĂšrent de ne pas se rendre chez elle, craignant d'ĂȘtre suivi. AprĂšs avoir longuement discutĂ© des risques, Mulder tenta une derniĂšre fois de la joindre par tĂ©lĂ©phone. Par miracle, elle dĂ©crocha enfin, et le jeune homme sentit son cƓur faire un bond dans sa poitrine :
Si tu savais comme je suis soulagĂ© de t’entendre ! S’exclama-t-il, la voix tremblante d’émotion.
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