#quand je monte sur toi
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bouhouhouuuuuu ils sont trop chou ça se fait pas T_T
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#JAIME JAIME JAIME VENIR CHEZ TOIIIIIII MEME MEME MEME SI CEST HAUT CHEZ TOIIIII#AUSSI NE T'ETONNES PAS SI J'AI LE COEUR QUI BAAAAAAAAT#QUAND JE MONTE JE MONTE JE MONTE CHEZ TOIIIIIIIIII#la version sale de cette chanson ou c'est genre#quand je monte sur toi#j'ai la queue qui chauffe qui chauffe comme ca#et dans le petit escalier c'est la que j'aime bien t'enculer...#aussi ne t'etonnes pas si j'ai la bite en bas cherie quand je monte sur toi :sob:#au secours.
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Hier il y a un garçon qui s'est excusé pour son comportement à mon égard. C'était il y a bientôt 2 ans. Mieux vaut tard que jamais finalement. Pour le contexte, c'était un mec en couple qui m'avait un peu promis et dit monts et merveilles tout en sachant que j'étais intéressée par lui et qui avait disparu du jour au lendemain. J'avais un peu refoulé cette expérience sûrement parce que j'ai été un peu trop habituée à ce genre de comportement. Un jour on est intensément intéressé par moi et on sort de la prose et le lendemain c'est à peine si je ne suis pas encore moins perceptible que l'air mdrr. Et donc hier il s'explique, communique et à un moment il me dit ça: "je ne mesurais pas l'importance que tu y accordais, car j'ai cette image de toi : une femme indépendante dans son esprit et dans son affect, à qui il est difficile de capter l'attention, difficile de plaire, qui donne cette impression de ne pas pouvoir la retenir si elle se désintéresse".
Ça là ce qu'il a écrit c'est ce que j'avais mis des années à mettre en place et à renvoyer aux autres. Je voulais qu'on me voit comme quelqu'un qui n'avait besoin de personne, qui vivait extrêmement bien sa présence et l'absence surtout et en réalité, c'était vrai. Je crois vraiment que j'avais fait un travail sur moi solide. Maintenant, quand je relis ça je me dis juste quel gâchis vu ma perte d'autonomie et d'indépendance et de liberté. J'ai réussi à être ce qui je voulais mais ça n'existe déjà plus. J'ai tellement hâte de retrouver cet état d'esprit de jeune femme qui se respecte.
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Vous nous laissez de merveilleuses chansons dont nous nous souviendrons.
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec le soleil et la pluie comme bagages
Ils ont créé le temps des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre sur terre
Ils ont la douceur des plus beaux paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage
Une tendresse infinie est gravée dans leurs coeurs
Mais parfois la tristesse monte dans ses yeux
Alors ils viennent
Réchauffez-vous à la maison
Et toi aussi
ils viendront
Tu peux retourner au fond des nuages
Et sourie encore sur beaucoup d'autres visages
Donnez un peu de votre tendresse à votre entourage
Quand quelqu'un d'autre veut te cacher sa tristesse
Parce qu'on ne sait pas ce que la vie nous donne
Il se pourrait que je ne sois plus humain
Si j'ai encore un ami qui me comprend vraiment
J'oublierai mes larmes et mes soucis
Peut-être alors
je viendrai chez toi
Réchauffe mon cœur
À ton bois
~Françoise Hardy~
🖤🖤🖤
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Salut , j'ai découvert tes fanfiction sur AO3 car après avoir vu le comte de monte cristo au cinema je me suis de suite empréssée a voir si il n'y avait pas de fanfiction sur le net quand je suis tombée sur les tiennes et je tiens à dire que je ne suis pas déçue, tu as vraiment su retranscrire L'Amour et le lien familial qui unit Édmond,haydée et andré c'est vraiment dommage que on n'explore pas leur relation davantage dans le film (même si je sais que 3h pour condenser un livre de 1000 pages et quelque c'est assez sérré et le film reste incroyable) .Apparemment dans l'oeuvre originale haydée était amoureuse du comte , heureusement que ce n'est pas le cas dans le film sinon cela m'aurait gâcher l'expérience du film et cela est d'ailleurs la seule raison pour laquelle je n'ai pas passer le cap et lu le livre , je préfère largement l'idée d'un lien paternel entre haydée , André et le comte dans le sens où au début , le comte considérerai les deux enfants comme des outils afin d'assouvir sa vengeance puis au fil du temps s'attendrit et commence à les considérer comme ses propres enfants ce qui est bien mieux qu'un triangle amoureux entre le comte ,haydée et mercédès que j'aurais trouvé horrible .
En somme je te remercie pour tes fanfictions incroyables qui capturent parfaitement la vision que j'ai des personnages du film et les liens qui les unissent.
Hey coucou, d'abord un grand merci à toi pour ton gentil message, ça fait toujours plaisir de savoir que son travail est apprécié 💙
Oui, j'ai aussi fait une drôle de tête en lisant un recap du livre... Je suis bien content qu'ils aient changé ça dans le film! Pour avoir vu des itw des acteurices et des metteurs en scène, ils avaient clairement exprimé le souhait de "moderniser" l'oeuvre ou en tout cas de la réadapter en quelque sorte à notre époque, ce changement fait partie de cette volonté et je les applaudis pour ça, non seulement parce que ça donne une autre dimension aux personnages mais aussi parce que c'est, je trouve, très bien amené.
Et c'est un régal d'écrire des relations familiales sur ce trio (ou plus, selon mon humeur), chaque personnage a vraiment sa propre profondeur, ses qualités, ses défauts, sa personnalité propre. Les faire évoluer ensemble est très agréable!
Encore merci à toi en tout cas et au plaisir de discuter à nouveau, sait-on jamais! :D
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18 juillet
en sortant du cimetière maman m'a appelée pour voir comment j'allais et j'ai recommencé à pleurer derrière mes lunettes de soleil en traversant le parc de la hasenheide. elle m'a dit rappelle-toi que tout prend toujours beaucoup plus de temps avec toi et que tes émotions sont décuplées, que c'est un énorme changement et que tout ne peut pas être bien du premier coup. c'est exactement ce que me disait r. hier soir. je lui ai parlé des gens de bumble et il a dit que j'allais pas forcément rencontrer les gens les plus intéressants tout de suite, mais que je les trouverais peut être à travers d'autres gens, de fil en aiguille. je lui ai demandé s'il avait une stratégie pour se faire des amis dans une nouvelle ville et il m'a dit que lui il irait aux concerts et il essaierait de parler aux gens, et si j'y arrive pas, essayer de les trouver sur insta et leur écrire, comme il a fait avec moi. ha. je lui disais que j'étais de mauvaise foi mais lui il trouvait pas, juste un petit côté indécrottable à la limite. j'ai dit que je le mettrais dans ma bio parce que j'adore ce mot. on a discuté pendant un moment et tout d'un coup il a dit mais je vais me coucher lara! j'espère que notre causette t'a été utile, et la manière dont il l'a formulé m'a donné l'impression que toute notre conversation n'était qu'une sorte de bonne action de sa part. comme s'il se disait que j'avais que lui pour parler. j'en suis à un stade où je m'en fous un peu de ce qu'il pense mais ça m'énerve qu'il se donne cette importance toujours. ou alors c'est juste moi qui me monte le chou pour rien. indécrottable.
bon ça va un peu mieux depuis que j'ai pleuré en public. quand j'ai raccroché je voulais pas rentrer alors j'ai marché jusqu'au k-fetisch juste pour voir des lesbiennes et tenter du eye contact sur le trottoir, on sait jamais, mais personne m'a calculée sauf une fille hot au crâne rasé mais vite fait. je me suis dit ok, même si j'ose pas y rentrer, c'est quand même cool d'habiter à douze minutes à pied d'un bar lesbien. je suis rentrée à la maison de bonne humeur je me suis douchée j'ai chanté j'ai mangé du pain avec du beurre de cacahouètes et de la confiture et j'ai fini de traduire mon cv + fait une lettre de motiv pour les cours de français. j'ai l'impression que cette journée a duré cent ans. demain j'écris. demain je suis sérieuse. je dois rester plus concentrée sur mes objectifs. je m'éparpille trop.
20 juillet
j'ai envie de rentrer. j'arrête pas de penser au meme avec le squelette qui court qui dit if it sucks it da bricks!! je sais pas combien d'efforts je suis censée faire exactement? ce matin j'ai de nouveau été réveillée par des gémissements de sexe (cette fois c'était n.) et évidemment j'avais le coeur qui battait trop vite pour me rendormir et je me demandais est-ce que je suis vraiment obligée de m'infliger ça? et si ça me suffisait de vivre ma vie par procuration? de me contenter de celle des personnages de fiction? à la maison quand je vois les autres vivre leur vie ça me donne envie de me tuer mais maintenant que j'ai l'opportunité d'avoir une vie moi aussi et que je dois faire des efforts pour la construire j'ai envie de retourner dans ma non vie par procuration. mais est-ce qu'avoir une vie signifie forcément de vivre dans une métropole sortir en club avoir du sexe et vivre dans une chambre pourrie de 9m2 avec de la vieille moquette dégueue? en scrollant ig ce matin au lit j'ai regardé une vidéo d'hortense raynal qui s'enregistre en train de dire des trucs dans un micro avec un looper installée dans ce qui ressemble à une maison de campagne et je veux ça. vivre à la campagne tranquillement et faire mes trucs au calme et puis aller à la ville pour les trucs pro, occasionnellement.
hier soir j'ai accompagné n. à une fête dans un squat alors que je m'étais déjà mise en pyjama et que je m'apprêtais à regarder un film en mangeant mes galettes de lentilles avec du beurre de cacahouète et une banane parce que je recommence à manger n'importe quoi n'importe quand et surtout je mange pas assez, mais dans un élan de courage j'ai enfilé des habits noirs englouti mes deux galettes et j'ai dit je viens! on s'est trompé de s bahn et on a atterri beaucoup trop loin et j'espérais secrètement qu'on arrive jamais, qu'on se perde dans la banlieue et que la fête disparaisse de l'horizon. j'étais jalouse des gens à l'intérieur de leurs appartements avec un éclairage tamisé eh oh moi aussi je veux passer la soirée sur le canapé devant la télé. vers une ou deux heures du matin des voisins ont appelé la police pour faire arrêter la musique et automatiquement je me suis mise à la place des voisins, de leur côté je veux dire, même si j'appellerais jamais la police, je suis pas du côté de la police, je suis juste du côté des gens qui veulent dormir en paix. j'ai passé la soirée à discuter avec des inconnus dans le jardin donc ça va, c'était largement faisable, c'était un jardin labyrinthique avec plein de petits recoins secrets et des grandes fleurs sauvages et on y voyait pas grand chose. toutes les fêtes devraient avoir lieu dans des jardins comme ça. à un moment n. est allée danser sur la techno à l'intérieur où il faisait mille degrés mais je préférais encore affronter la conversation avec des inconnus plutôt que le dancefloor.
j'avais un semi crush sur un garçon maigre et bouclé qui s'appelait oleg. il portait des lunettes rondes et il était hydrogéologue ou un truc comme ça et ça a suffi à me séduire. il racontait qu'il avait quitté la russie pour échapper à l'armée y a deux ans et que depuis il vivait un peu peu partout et nulle part. il revenait de naples là. avant il était à tenerife où il a retrouvé ses parents et sa soeur restés à moscou. je lui ai dit que j'étais française sans mentionner le luxembourg parce que ça m'emmerde les questions sur le luxembourg, c'est toujours les mêmes et ça m'ennuie profondément. il m'a dit qu'il avait habité à rennes parce qu'il devait travailler à l'université mais que le gouvernement français avait décidé que c'était un espion russe et qu'ils l'avaient mis sur liste noire, alors il est reparti. je me demande s'il mentait. l'été dernier à berlin j'avais décidé que j'allais commencer à mentir aux gens mais je l'ai jamais fait. il portait un sweat troué informe qui tombait sur son corps maigre. n. portait un mini short en jean taille basse avec un haut moulant en dentelle noire sans manches, pas berlin du tout. moi je portais un pantalon noir avec un tshirt noir et mes converse noires. à côté d'elle je me sentais pas trop habillée pour aller à une fête. en m'habillant j'ai dit i don't have any party clothes, mais après deux secondes de réflexion je me suis dit on s'en fout des party clothes, si j'étais un mec je pourrais mettre n'importe quoi, comme un grand sweat troué qui ressemble à rien et un pantalon quelconque et tout le monde s'en foutrait et je trouverais encore des filles pour avoir un crush sur moi (moi). la première fois que j'ai vu r. il portait portait un sweat troué aussi je crois. oh être un garçon.
j'ai aussi discuté avec un espagnol catalan à qui j'ai accidentellement mentionné ma crise existentielle le pauvre, il a dit it's okay i'm open to all kinds of conversation avec un sourire bienveillant mais j'ai vite manoeuvré vers un autre sujet de conversation en lui demandant ce qu'il faisait lui. je crois qu'il travaillait pour une start-up qui fabrique des batteries. il m'a dit just enjoy your funemployment in berlin! ou bien la phrase la plus absurde qu'on puisse me sortir. je crois que j'ai dit i'm not a person who enjoys things ou un truc comme ça. au moins je fais rire les gens avec mes conneries. il portait une veste en daim couleur caramel, je l'ai touchée quand il m'a serrée dans ses bras dans la s bahn, c'était tout doux. je suis sûre qu'il doit vivre dans un bel appart propre et bien rangé.
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hello I hope you're fine 💕
J'ai une demande à propos de Hakim Ziyech, il est marié au lecteur depuis 2/3 ans maintenant et elle est aussi marocaine et musulmane et Hakim a beaucoup de crises de colère mais il rejette constamment sa femme et cette fois il y a la mère de Hakim qui est chez lui à Londres depuis une semaine et un jour Hakim rentre (d'un match ou d'un entraînement ou ailleurs comme vous voulez) et il ne dit bonjour à personne et monte dans la chambre conjugale avec un regard fâché et le lecteur va le voir essaie de comprendre ce qu'il a mais il la rejette et lui crie tellement dessus qu'il fait peur au lecteur et il la compare à son ex petite amie Aja narie et elle décide de ne plus lui parler et dort dans la chambre des amis quoi rend son mari furieux il essaie d'entrer dans la chambre mais sa femme est enfermée et pleure toute la nuit elle a pris la décision de ne pas parlerà Hakim et qu'ils ne doivent pas montrer la mère à Hakim que cela ne va pas à leur mariage et que la fin dépend de vous
Oui! J'espère que vous apprécierez la façon dont j'ai écrit ceci et j'espère qu'il est assez bien écrit pour votre demande! 🫶🏼
derrière la façade
le couple: Hakim Ziyech x Lectrice
Résumé: Pour tout le monde, vous et Hakim avez un mariage parfait et heureux. Ils ne savaient pas que tout cela n'était qu'une façade et qu'ils devaient vivre avec encore plus lorsque sa mère venait lui rendre visite.
avertissements: mauvais mariage
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Vous et Hakim êtes mariés depuis un certain temps maintenant. La relation était bonne au début. À un moment donné entre le début et maintenant, Hakim est devenu mécontent. Tu n'as jamais su pourquoi et quand tu as essayé de lui en parler, il t'a rejeté et repoussé.
Tu mentirais si tu disais que ce n'était pas comme un coup de poing dans l'estomac. Vous l'aimiez sincèrement, mais il ne semblait pas partager les mêmes sentiments. Il était difficile de mettre un numéro devant les poparazzi et les amis. C'était dur de prétendre que toi et lui aviez raison. Derrière cette façade se cachait une dure réalité. La réalité de la merde que votre mariage était devenu. Chaque jour, il y avait au moins une allumette hurlante entre les deux. C'était difficile de faire face à toutes les mauvaises choses qu'il disait à votre sujet. Tout ce que tu voulais, c'était que lui et toi soyez heureux.
Un jour, sa mère est venue lui rendre visite, toi et lui. Sa mère t'aimait. Elle aime la façon dont vous avez traité son fils. Elle vous avait rencontré lors d'une séance de prière. Toi et elle étiez dans le même immeuble et elle trouvait que tu étais beau. Elle avait parlé à vos parents, ce qui a ensuite conduit à vous présenter, vous et Hakim.
De nos jours, vous étiez à la maison en train de nettoyer et de cuisiner, comme vous le faites tous les jours, en attendant que votre mari rentre à la maison. vous finissiez de nettoyer la cuisine quand vous avez entendu le bouton de la porte tourner. Votre mari est entré. Il semblait être de bonne humeur mais à la seconde où ses yeux ont rencontré les vôtres, c'était comme si son humeur avait complètement changé. il est passé devant vous vers la chambre. vous l'avez suivi, lui demandant comment était sa journée et s'il allait bien.
"Pouvez-vous simplement arrêter de parler. J'ai été très clair sur le fait que je ne suis pas intéressé à entamer une conversation avec vous." Dit Hakim durement avant de te repousser et d'aller s'asseoir sur le canapé. Il a allumé la télé et t'a pratiquement ignoré pour le reste de l'après-midi.
Tu sais qu'il te repousserait mais tu étais assez choquée qu'il ne te crie pas dessus cette fois.
"Ma mère vient me rendre visite pendant une semaine, alors comporte-toi du mieux que tu peux." dit Hakim sans même te regarder.
tout ce que vous pouviez dire était ok.
Quelques jours passèrent et sa mère était arrivée. C'était bizarre qu'Hakim t'ait si bien traité la semaine où elle était ici. Pendant une seconde, vous avez pensé que peut-être sa mère lui avait parlé de bon sens. Vous aviez très tort.
Après que sa mère vous ait dit au revoir, la façade s'est levée. Les combats reprennent. Cette fois, les combats vous font plus mal que jamais.
"JE NE PEUX PAS CROIRE QUE JE T'AI MARIÉ. TU ES COMME MON EX, ENNUYEUX ET TELLEMENT DIFFICILE À GÉRER. AU MOINS ELLE ÉTAIT BELLE ET JE N'AI PAS ÉTÉ MALADE D'AVOIR L'AMOUR AVEC ELLE. JE NE COMPRENDS PAS CE QUE MA MÈRE J'AIME MÊME CHEZ VOUS." cria hakim.
vous ne vous souveniez même pas comment le combat avait commencé, tout ce à quoi vous pouviez penser était ce que vous ressentiez à ce moment-là. À cause de votre religion, il a été le seul homme à vous voir pleinement. Te voir nue et te faire prendre ta virginité. Tu te sentais dégoûté, honteux de ne pas lui suffire. Tu n'as pas pu t'empêcher de pleurer.
Cette nuit-là, vous avez dormi dans la chambre d'amis, ainsi que les nuits suivantes. Vous avez refusé de lui parler, refusé de vous approcher de lui. Quand sa mère t'appelait, les gars remettaient la façade. Tu étais fini mais tu ne pouvais pas le quitter.
Ces jours étaient les pires. Hakim, que cela lui plaise ou non, se sentait mal. Ces derniers mois, il a été stressé. Il a laissé tomber son stress sur vous, ce qu'il savait être mal. Derrière sa propre façade, il t'aimait. Il avait juste peur. Tous ses coéquipiers et tout le monde autour de vous vous aimaient. Il avait peur que s'il se rapprochait trop, il se retrouverait dans la même position qu'il était avec son ex, la position où il a été laissé pour compte.
Cela fait maintenant deux semaines que vous avez échangé. il était actuellement 20 heures. et tu étais assis sur le canapé. Hakim était dans la chambre à faire ce qu'il faisait tous les soirs et tu regardais une émission. tout à coup, vous avez senti des bras autour de vous. Ils n'étaient pas agressifs, ils étaient étonnamment doux.
"Je suis désolé ma chérie." est ce qui sortait de la bouche de hakim.
Tu as senti des gouttes de larmes couler sur ta chemise, mais ce n'étaient pas les tiennes.
"Je t'ai si mal traité. Je suis désolé. Je suis désolé de t'avoir fait du mal et je suis désolé de m'être débarrassé de mon stress, de ma colère et de mes insécurités. Je comprendrais si tu ne me pardonnerais jamais, mais derrière la façade, je je t'aime."
————————————————————————
Note de l'auteur: Je sais que c'est court mais j'ai fait de mon mieux, j'espère que vous avez apprécié l'intrigue, je sais aussi que c'est un peu un cliffhanger mais si vous voulez la partie 2, demandez.🫶🏼
Aussi j'espère que ma grammaire n'est pas trop mauvaise, le français est ma deuxième langue donc s'il y a des fautes de grammaire je suis désolé.
#hakim ziyech x reader#hakim ziyech#blurbs#imagine#Hakim ziyech x lectrice#hakim ziyech x you#hakim ziyech x toi
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Paradoxe 2.0
J'ai fait de l'escalade pour la première fois de ma vie aujourd'hui. Je me suis rendue compte de beaucoup de choses sur moi. L'envie ne manque pas. J'ai toujours envie d'essayer de m'accrocher à n'importe quoi qui se présentait à moi. De me jeter sur ce qui vient. D'essayer. Mais lorsque j'ai posé mes deux pieds et que mes deux mains me tiennent, là arrive la plus grosse étape. Avoir le courage de lâcher une main, un pied, pour le poser plus haut. Ce n'est pas chose facile, et je n'y arrive pas. Les seuls moments où j'y arrive, je suis encouragée par mes amies en bas qui me conseillent où poser mon pied. Et lorsque je comprends le mécanisme, il m'arrive parfois de prendre mon élan, sans réfléchir, et de sauter, grimper et tout se passe bien jusqu'à ce que je sois presque en haut. Mes bras sont à bout, ils n'en peuvent plus, ne peuvent plus me soutenir et moi je sens, je le vois, je vais lâcher. Mais la chute me faire extrêmement peur. Il faut juste que je descende par moi-même, doucement, tranquillement. Descendre, c'est beaucoup plus facile car il se rapproche du sol, la chute fait moins peur, on connait déjà le parcours car on l'a déjà traversé. Pourtant, descendre fait encore plus peur que monter. Il faut accepter de se laisser sauter dans le vide en espérant que notre corps et notre esprit nous permette de rattraper un point d'accroche. J'arrive en bas. Je regarde ce que j'ai fait. Je suis déçue, j'étais presque au sommet, mais je ne me suis pas écoutée. Presque en haut, j'ai commencé à paniquer, à me dire que je n'attendrais jamais l'arrivée. Pourtant j'ai traversé plus de la moitié du parcours, je suis presque arrivée ... Mais les dernières étapes font trop peur. Et si je monte encore plus et que je tombe de plus haut ? Mais je n'ai aucun risque si je tombe, au contraire, le matelas amorti la chute. La chute est même plus drôle et amusante que de grimper. Pourtant, impossible. Lorsque je suis presque en haut, j'ai besoin de l'avis et de la validation des autres pour réussir à monter. J'ai besoin qu'on me dise "vas-y tu y es presque", "fais toi confiance" parce que je ne me fais pas confiance. Je ne crois pas en mes capacités, je n'ai pas confiance en mon corps, alors qu'en réalité, je peux lâcher une main sans prendre le risque de tomber. J'ai besoin que les autres me disent qu'ils savent que je peux le faire pour le faire. Quelle honte. J'aimerais un jour arriver en haut sans avoir besoin qu'on me guide, qu'on me dise d'où aller, quel pied lâcher, et que je peux le faire pour le faire. Pourquoi est-ce que j'aime tant monter, que je me lance toujours de toutes mes forces d'une telle volonté, pour perdre confiance une fois que j'ai lâché mon dernier pied du sol. Pourquoi ai-je tant de volonté pour monter, alors que quand je commence à monter, l'angoisse me prend à la gorge et je me retrouve incapable de monter ?
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ô le bombé de dentelle
et ses festons floraux
sur le mont de Vénus
sous lequel transparaîent
et même en transpiraient
petites et grandes lèvres
quand elles te regardaient
.
car l'oeil de mon désir
que sur toi
je portais
mes yeux partout tétaient
se démultipliaient
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La photo d'une petite fille en fond d'écran. Une application de calendrier. Une liste de tâches avec des codes couleur. Des conversations avec des liens vers des documents sérieux.
C'est ce que je vois dans son téléphone. Je suis voiture 2 place 76 dans le Paris-Lyon. Côté fenêtre. Juste derrière lui. Ma mère m'a retiré mon téléphone à moi. Et j'en avais un peu marre de lire Le Grand Maulnes. Je le finirai chez mon père. Le paysage de novembre, j'aime bof, alors entre les sièges je regarde le téléphone du gars devant moi.
Je prends toujours le train du lundi 7h52 la deuxième semaine de chaque vacances scolaires. L'année prochaine, j'aurai le droit de le prendre tout seul, mais là, c'est encore ma mère qui m'accompagne. Elle pense que ça me rassure. Je dirais que c'est pas nécessaire, elle m'agace parfois et je préfèrerais être seul. Mais peut-être qu'en fait elle a raison. Peut-être que ça me fait du bien quand même. Aux vacances de Noël, je vais lui demander de prendre le train seul. Pour voir. Ou peut-être à celles de février.
J'ai soif et un peu envie de pisser, mais j'aime bien regarder le téléphone du gars devant. Je suis hypnotisé. Il l'utilise pas du tout comme j'utilise mon téléphone.
On arrive bientôt à Lyon. Il ferme ses applis les unes après les autres, il revient sur la photo de la petite fille trop mignonne et range son téléphone dans sa poche. Ma mère me demande de préparer mes affaires. J'aurais bien aimé une petite sœur, mais c'est mort maintenant.
Donc, là, je passe la deuxième semaine de vacances scolaires avec mon père. C'est cool. Parfois, il travaille et je peux traîner à la maison. Mais il prend quand même des congés quelques jours et on va au ciné, à la Vogue des Marrons, au KFC, à la boutique de mangas. C'est comme avec un pote, mais un pote qui aurait de l'argent et dans une ville où je connais personne. J'ai pas à faire semblant de ne plus aimer des trucs de gamins. J'adore les auto tamponneuses et les glaces. Et de toute façon je croiserai personne que je connais.
Ensuite, il me raccompagne à la Gare de Lyon, ma mère vient me chercher et on rentre à Ivry. En français, on étudie Le Grand Maulnes. Je progresse un peu à PES. J'ai enfin la moyenne en maths. Je fais mon premier vol au Carrefour Market en face du lycée. Et les vacances de Noël arrivent vite. Alors, je reprends le train. Seul cette fois.
On arrive super en avance. Le quai est indiqué juste 20 minutes avant, mais nous on sait que c'est la voie 23, on a l'habitude. Et en fait, non, ça a changé, c'est la voie A, dans le Hall 1. On y va en courant, ma mère est super stressée, il y a plein de monde. Elle me fait beaucoup de bisous devant tout le monde et me répète des trucs style t'as ton chargeur dans ta poche extérieure, oublie pas de descendre à Lyon, garde ton sac près de toi on sait jamais, et tu m'appelles quand tu veux. Je monte dans le train, mais je pars du mauvais côté, c'est la mauvaise voiture, je m'en rends compte tard et je dois me refaire une bonne partie du train dans l'autre sens alors qu'il part déjà.
Et c'est là que je le vois. Le mec de la dernière fois. Dans le carré famille. Il a un peu changé de tête. Je le reconnais à son téléphone posé sur la tablette devant lui. Je reconnais la petite fille. La même photo que la dernière fois. La même photo, mais en noir et blanc.
J'ai connu Jed.
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Règles d'ana
Je vous partage les règles que je m’efforce de suivre tous les jours, non pas pour que vous les suiviez,mais simplement pour me motiver, si d'autres personnes sont au courant je me dis que j'aurais plus envie de les respecter.
Boire un verre d’eau toutes les heures : coupe faim.
Si tu as une note inférieure à 16, interdiction de manger jusqu’à la prochaine note supérieure ou égale à 16.
Bois trois tasses de thé vert par jour, ça booste le métabolisme.
Ne prends pas de laxatifs, ça ne t’aidera pas à perdre
Suce des glaçons quand tu as faim.
Les soirées ne sont autorisées que si tu perds un kilo entre chaque : si deux kilos sont perdus avant l’une tu peux en enchaîner.
Interdiction de manger 3 jours avant chaque soirée : le but c’est d’être potable.
Mâche au moins 30 fois chaque bouchée avant d’avaler.
Quand tu vas à Paris, l’argent que t’as envie de dépenser en nourriture pourra te servir à t’acheter des livres ou des vêtements.
Bois de l’eau glacée, ton corps devra brûler plus pour la rendre digérable.
1min de gainage pas jour, 50 squattes et des 10min d’étirements matin et soir !
1 bouchée de nourriture équivaut pour toi à 2 gorgées d’eau.
Dis que tu es végétarienne et échappe aux fast food.
Regarde tes thinspirations
Bois une boisson énergisante quand tu as faim (0 kcal)
Fais ton assiette, monte-la et jette-la ! tu seras tellement satisfaite, ta famille pensera que tu as mangé et tu auras la sensation d’être rassasiée parce que tu seras fière.
Si tu as vraiment faim bois de l’eau chaude
A l’internat, 3 galettes de maïs sont autorisés si devoirs terminés et que la règle des 16 ne s’applique pas.
Regarde un film pour te changer les idées, le temps passera plus vite
Tant que tu ne fais pas le poids que tu veux, tu n’apparais plus sur aucune photo et aucune vidéo. Les gens seront surpris de voir l’avant / après.
Tu n’es pas anorexique, tu es boulimique, ce qui signifie que tu ne mérite pas d’aide, que tu es grosse, que tu n’as pas une maladie dangereuse et surtout que tu n’es pas suffisamment malade. Quand tu auras un diagnostique d’anorexie REEL par un médecin, et que ta mère l’aura admis, alors les règles pourront être revues. Tu es grosse, laide, sans-intérêt : éduque toi, perds du poids et peut être que tu mériteras d’être heureuse.
Ton collier représente une libellule et tu as un bracelet rouge au poignet droit, le symbole des pro-ana, regarde les quand tu as faim et rappelle toi à quel point tu ne vaut rien.
Atteindre le corps parfait, atteindre les notes parfaites, s’approcher de la perfection quoiqu’il arrive. Etre exceptionnelle et rien de moins.
J'ai cette note toujours sur moi et je la relis quand j'ai faim ou que j'ai "envie" de manger (parce que JE considère que temps que je ne me tords pas de douleur c'est je n'ai pas faim haha)
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Printemps 1916 - Champs-les-Sims
4/9
Je crois qu'en plus de s'être fait la plus petite possible, elle s'en veut un peu d'être la seule à qui Constantin accorde réellement de l'intérêt. Ce qui s'est manifesté d'une façon bien cruelle lors de sa dernière permission lors des fêtes de Noël et a occasionné une grosse dispute entre nous. D'ordinaire, je suis suffisamment heureuse de le voir bien en vie devant moi pour songer à le gronder pour quoi que ce soit. Et pourtant, il a été très secoué par le décès de son mentor, Monsieur Hautbourg. Le pauvre homme a eu selon lui une mort peu enviable et laisse derrière lui une veuve et un fils unique d'à peine un an.
Transcription :
Eugénie « Oh mon petit. Te voilà enfin ! Nous ne savions même pas que tu viendrai nous voir pour le jour de Noël. »
Constantin « Je vous ai écrit en début de semaine après avoir reçu ma notification de permission. Mais le caporal Mercier m’a dit que des sacs de courrier de notre division avaient été perdus. Je vous ai envoyé une carte hier à la gare de Mont-Notre-Dame mais je dois être arrivé avant elle. »
Albertine « Nous étions si inquiets ! »
Albertine « Cela fait des nuits que je n’en dors plus. »
Constantin « Pas de nouvelles, bonnes nouvelles dit-on. Si j’avais été tué ou porté disparu sur le front, l’état major t’en aurait déjà avertie. »
Albertine « Il n’y a que toi pour me rassurer de la sorte… Et depuis quand cites-tu des proverbes ? »
Constantin « Monsieur Hautbourg disait que les proverbes recèlent une grande sagesse et que nos ancêtres nous ont les transmis sous la forme la plus simple afin que chacun puisse recevoir leurs enseignements. »
Albertine « Il disait… oh Constantin... »
Albertine « Je suis navrée pour toi. »
Constantin « Il a reçu une salve de mitrailleuse dans l’abdomen. Les brancardiers ont dit qu’il a expiré avant qu’ils aient pu le conduire à l’hôpital. J’aurai aimé lui dire au revoir. Dès demain, j’irai présenter mes respects à sa veuve et à son fils, c’est ce qu’il aurait fait pour moi. »
Albertine « Toi tu es rentré, et pour l’instant c’est tout ce qui m’importe. »
Constantin « Tu as raison, j’y penserai plus tard. Je suis déjà ravi de pouvoir être revenu à temps pour réveillonner avec toi et les enfants. »
Albertine « J’espère que tu comptes t’arranger un peu avant. »
Constantin « J’y vais de ce pas. De toute façon, Grand-Mère n’acceptera pas à sa table un homme dépenaillé et qui n’est pas rasé de frais. J’ai en plus le sentiment d’être tout crotté. »
Albertine « C’est bien vrai. Même au fin fond d’un caveau égyptien ou d’un cénotaphe, je ne t’ai jamais vu si sale et mal apprêté. »
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Tu va te refaire berner berni et
Penser que dans l’obscurité
On y vois tous
Mais pour toi c’est tous flou
C’est pas comme si on t’avais prévenue
Depuis tous petit toi perdu
Maintenant t’es devenu son détenu
C’est comme ça que tu ma perdu de vue
Alors on continue plus fort
On veux te faire monter la pente
Tu fait pas autant d’effort
Que ce que toi tu nous fait penser
On te vois ta perdu pied
Même plus envie de faire vrai métier
Arrêter dire que ta échoué
Ta vie n’est pas un échec
Me dit pas que ta chialer
J’aurai du mal à y croire
C’est pas moi qui ai achevé
Cette nouvelle histoire
Et tu me disais mon chat
Mais maintenant j’ai plus de charme
Encore un jouet pour toi
C’est mes larmes ma nouvelle arme
Je suis en full inspi
J’ai pas besoin du splif
Encore une fois je spleen
Et mon âme se split
Arriver par erreur et pas voir son ampleur
Et pas voir son âme pleurer
Et pas voir son arme puérile
Trop de temps à etre un imbecile
Cracher ça haine s’dire qu’ c’est utile
pas prendre l’air rester dans le lit
Ça fera pas de toi un nouvel ami
Mais un nouvel arrivage de sentiment
Quand je regarde le passé mon sang il monte
Pourquoi je le voit et tous le temps il ment
J’espère pouvoir lui montrer ma ville immense
Cette petite bourgade pleine de bonne choses
On y va on y est comme à la maison
Regarde où je t’emmène c’est la ville rose
ici tous le monde peut avoir raison
Les pensés change et les nurses aussi
Tu veux me protéger mais reste tranquille
Maintenant que c’est fait je serai pas ton ami
Mes pensées se fanent elles ont trop subi
Comme le phœnix je renaît de mes cendre
Présent tous les jours de janvier à décembre
31200 c’est la bas qu’y a le centre
Mais ta pas voulue rentre mon antre
(Alors encore je prend l’encre
L’inspiration de Pandore
Encore une fois je jette l’ancre
Sur le navire je radote ) x3
Et je continuerai quand même
Même si c’est pas la vie de rêve
Et le montre toutes ses facette
Et c’est pour ça peut être que je l’aime
Mais j’ai mis ce putain gilet pare-balles
Deux trois chargeur j’commence a avoir mal
Quand je dois y aller Ouai j’ai le trac
Mais c’est la vie a un moment ça fait mal
Trop bon trop con tu connaît le proverbe
Putain maintenant je me remet à l’herbe
Faudrai vraiment que j’arrête
Mais le cœur a besoin de ça pour renaître
Ta besoin qu’on ton vienne en aide
Mais tu refuse qu’on te tente la main
Putain mais c’était pas clair
En fait ton passé te fait trop de chagrin
Tensey drill 1 sur l’infini mon pote
Pensée aux gens qui se reconnaîtrons
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Flowery secret | [Chapitre 1]
Neteyam x Lecteur!Féminin!Na'vI
Notes : Il s'agit de mon premier écrit Avatar, je compte utiliser à certains moments du vocabulaire Na'vi, celui-ci sera en italique et vous trouverez la traduction à côté pour fluidifier votre lecture !
Nombre de mots : 3 785.
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Aussi loin que tu t'en souviennes ça a toujours été lui et seulement lui.
Que ce soit à la dérobée d'un regard lorsqu'il passe devant toi, d'une écoute attentive de sa voix pour appeler ses sœurs ou son frère, tu ne peux te retenir de le chercher du regard et même de prendre des notes mentales sur lui. Comme retenir une pensée frivole sur la manière dont sa respiration se coupe lorsque le na'vi tend son arc, la façon dont sa mâchoire se resserre durant sa concentration et le sourire qui pend à ses lèvres quand il touche sa cible.. Il t'est juste impossible de te détourner de lui, ta vie au clan fait que tu ne pouvais que te retrouver le plus souvent avec lui, surtout depuis que tu t'entraîne pour devenir une aussi grande guerrière que Neytiri. Dès qu'il fait son entrée dans une zone proche de la tienne, tu ne peux pas lui tourner le dos sans l'observer de profil, fixant en particulier son visage et ses traits. En ce moment même, son expression rayonne. Comme d'habitude, son jeune frère et lui se taquine à coup d'épaule en attendant leur père pour commencer la patrouille du matin et l'aîné, fidèle à lui-même, répond avec un rire moqueur en le traitant de skxawng (idiot), sa main déposant une tape affectueuse sur la tête de son frère.
Ma Eywa. Tu ne pouvais pas te lasser d'entendre son rire à chaque fois que tu en avais l'occasion. Tes oreilles s'agitent au son et ta queue fouette l'air. Ton cœur bat furieusement contre ta poitrine et tu ne peux rien faire d'autre que continuer d'écouter en le fixant du coin de l'œil, comme si tu n'existais que pour être témoin de ce moment. Tu pourrais réellement passer toute ta vie à l'observer sans jamais te lasser une seule seconde de la lumière qui se dégage de son merveilleux sourire. Sincèrement, tu ne peux pas te retenir de passer tes yeux sur la silhouette du jeune homme à tes côtés ni même t'en lasser. Observer la façon dont ses cheveux se balancent vigoureusement d'une épaule à une autre lorsqu'il secoue la tête est charmante. Tu imagines leur touché au contact de tes joues. La vue de ses épaules être secouée par un nouveau rire te donne envie de passer tes doigts sur leur forme arrondie. Est-ce que le touché serait plutôt lisse ou rêche en effleurant ses cicatrices dues à ses escapades en forêt... Tu ne te donnes pas le temps d'approfondir cette image, car tu finis par baisser tes yeux en direction du sol, reprenant ton souffle qui s'était tout simplement coupé. Il n'existait vraiment rien chez lui que tu ne pouvais pas apprécier, tu l'adorais beaucoup trop pour que cela n'arrive.
Tu aimais profondément Neteyam Sully et plus le temps passait, plus il t'était sérieusement difficile de te dire que tu dois à tout prix contenir tes sentiments pour lui. Tu ne te donnais pas le choix de cacher ton attirance pour lui. Tu ne te l'ai jamais donné d'ailleurs, tout ça à cause des petites différences faisant l’existence de chacun. Tu as toujours été très consciencieuse vis-à-vis de ta situation et ce besoin de n'être que ce les autres attendent de toi s'est renforcé en grandissant dans l'ombre de ce garçon. ‘Il est beaucoup trop bien pour toi.' C'est ce que tu te dis. Et il est le premier fils de Toruk Makto. Toi, tu n'es qu'une jeune guerrière destinée à être au service du clan. Tu n'as rien de spécial, tu n'es personne.
Un soupir monte dans ta gorge mais tu le retiens pour ne pas te faire remarquer. Toutefois, tes pensées finiront coupées par ce même garçon puisqu’il venait de t’appeler par ton nom. Tu pourrais reconnaître cette voix masculine entre mille, sous le choc ta respiration se coupe. Il te faut plusieurs secondes pour reprendre contenance. Neteyam t’appelle de nouveau, peu sûr que tu l’ai entendue la toute première fois. Tu tournes doucement ta tête vers la source de tous tes tourments. Tu n'ose pas le regarder directement donc tu fixes en premier Lo'ak qui attire ton attention en se penchant dans le dos de son frère aîné pour te saluer de vive voix, un sourire figé sur ses lèvres charnues. Son salut se voulait des plus courtois mais hélas, tu ne savais pas comment lui répondre, tu n'as jamais su le faire avec quiconque en tout temps. Ce n'était pas de la timidité, mais de la retenue. Une réserve n'ayant pour but que d'exprimer ce qui était nécessaire d'ajouter au moment opportun sans jamais te montrer outre-mesure car tu déteste attirer l'attention sur toi. Tu ne supportes pas que l'on te regarde trop longtemps, tu crains en silence de ne pas plaire assez, de ne pas être à la hauteur. Alors, comme à chaque fois, tu rends la politesse du fils sully par un signe de la main. Mais ce n'est pas tout ce que tu fais, car ton béguin est là aussi. Tu dépose lentement ton regard dans sa direction et c’est là que vos regards se croisent. Neteyam était déjà en train de t'observer, attendant un retour de ta part. Il t'avait nommé en espérant que tu le regarderais en premier.
Enfin, il s'était attendu à ce que tu le vois, mais comme toujours tu le laisses passer en dernier dans ton regard. Tu ne le regardes jamais assez longtemps pour lui permettre de t'offrir un sourire chaleureux et une courte conversation. Jamais, car tu te détourne aussitôt de lui, il perçoit tes lèvres légèrement entrouvertes se pincer dans l'action, tu semble ennuyé. Est-ce que tu le trouves ennuyeux ? Tes oreilles se plient en arrière alors que ta queue s'agite avec empressement pendant que tu fuis. Le fuis-tu, délibérément ? Ne pas savoir le rendait sceptique. Avait-il fait quelque chose de mal ?
Au début il pensait simplement que tu étais timide mais il semble que ce n'ait été qu'une théorie pour se rassurer par le passé. Car tu as toujours été comme ça avec lui, son frère et ses sœurs. Mais jamais avec les autres na'vit. Lo'ak a eu l'habitude de dire que c'était peut-être à cause lui, car il passe son temps avec Spider puisque c'est un humain ou bien parce qu'il possède cinq doigts, ce que les membres du clan lui ont souvent reproché en silence malgré leur respect pour Jake Sully. Cependant, Neteyam a fini par repousser cette idée au fil du temps. Tu ne passes pas de temps avec eux, c'est un fait mais tu ne les regarde pas comme les autres na'vi le font. Il y a aucun mépris dans tes yeux, pas une seule once de dégoût ni de crainte.
Quand tu regardes son frère à chaque fois que ce dernier prend le temps de te saluer à l'aube d'une patrouille, tu le vois réellement comme il est. Un na'vi. Tes yeux brillent dans les siens, tu es calme, il pourrait même y lire une sorte de... tendresse à son égard mais il balaye souvent cette pensée qui le dérange plus qu'autre chose. Sauf que tu peux aussi agir comme ça avec ses sœurs, il sait qu'il y a eu une fois où tu as aidé Kiri à porter des tapis jusqu'à l'entrée de leur hutte. Il se doutait de ta douceur et était certain de ta gentillesse depuis que c'était arrivé. Il n'en avait pas été témoin mais Tuktirey avait fait mention de ta personne. Tu l'avais aussi aidé pour récupérer ses perles tombées dans l'eau en y allant à sa place parce que ce n'est pas une bonne nageuse, ça ne semble pas être grand chose dit ainsi mais pour Neteyam, ça te rend spéciale à ses yeux. Il en a retenue ton nom pour pouvoir le prononcer et faire rouler chaque lettre sur sa langue afin de s’en imprégner.. Il était heureux de découvrir ton existence. Il avait essayé d’en apprendre un peu plus sur toi au détour d’une conversation banale entre d’autres chasseurs, le fait que tu veuilles protéger le village coûte que coûte l’avait fait sourire car tu voulais devenir un guerrier comme ton père.
Bien que tu n'avais pas eu la chance d’être élevé par lui, tu avais appris très tôt à te débrouiller par toi-même en prenant soin de ta mère ayant perdu son compagnon lors d’un raid. Tu es une bonne personne, il aimerait pouvoir compter sur quelqu'un comme toi dans ces relations. En dehors de sa famille, il ne possède pas de vrais liens avec d’autres na’vi. Il est le fils aîné, l’héritier Olo'eyktan. Avec un tel titre et des responsabilités comme les siennes., Neteyam avait fini par comprendre qu’il n'attirait que des loyaux sujets et non pas des amis. Toi, tu ne cherchais pas à lui plaire. Tu es et tu reste dans ta propre bulle, ne lui donne l’occasion de te voir que lorsque tu le désires. Tu creuse sa curiosité, tu es un petit mystère qu’il aimerait élucider. Un bourgeon qu’il aimerait voir éclore. Il pense souvent qu’il aimerait créer un lien avec toi. Mais lorsqu’il y pense, il doute et l’idée que tu ne veuilles pas de lui le ronge. Tu aurais le droit bien sûr, mais il préférerait que tu l’accepte dans ta vie, que tu le vois comme un allié, quelqu’un de confiance… Un ami.
Lorsqu'il te regarde t'éloigner pour saluer les deux autres guerriers plus adultes, il comprend qu’un fossé vous sépare. Tu es capable de parler, ta voix est douce comme la caresse d’une plume mais le timbre reste clair comme de l’eau de roche. Il se rend compte en t’écoutant que tu aimes faire du sarcasme et des blagues. Il n'aurait jamais soupçonné ce côté de toi qui te donne un point commun avec lui. Lui aussi aime plaisanter, il ressent un sentiment d'injustice. Il voudrait bien comprendre ce qui t'empêche de les approcher, il est certain que tu t'entendrais avec ses sœurs et avec lui aussi. Il est tellement loin de se douter que son désir est aussi le tient. Tu ne pouvais pas lui résister, quand vos regards se sont croisés tu t'es senti fondre. Si vous aviez été seuls, tu te serais peut-être jeté à l'eau ou mis en évidence ton intérêt pour lui. Tu ne sais pas mentir sur tes sentiments.
A défaut de les exprimer de vive voix, c'est ton corps qui parle. Oh ouais, ça, ton corps savait le faire. C'était automatique chez toi, par un simple regard, tu pouvais dire plus que ce que mille mots pourraient prononcer. Salon ta mère, c'est ce qui fait ton charme car ton père aussi avait cette faculté, c'est d'ailleurs ce qui a conquis ta mère, en plus du fait qu'il était un puissant guerrier. Mais tu ne peux pas y croire, tu n'es pas aussi bien que ton père l'était. Si tu l'étais, tu ne serais pas obligé de contrôler ton envie de te retourner tout en parlant avec les deux adultes qui supervisent la patrouille du jour ainsi que la prochaine chasse. Tu te concentrais si fort sur ton envie d'y participer que l'excitation te brûlait les doigts. L'un d'eux paru remarquer ta concentration cuisante, la prenait pour de la nervosité, il te donna un puissant coup de main dans l'épaule. La force mit dans ce geste anodin aurait pu plier tes genoux si tes pieds n'étaient déjà pas bien ancrés au sol. Tu avais les compétences adéquates, tout ce que tu avais à faire c'était de t'imposer plus souvent, ta présence serait alors retenue et tes efforts appréciés.
Les différents échanges se sont terminés à l'arrivée du Toruk Makto, Jake Sully. Si la présence de son fils te faisait bouillir intérieurement, celle du chef de guerre te glaçait sur place. Avec lui, il n'y avait pas de "peut-être" qui tenait. Il fallait être sûr de soi et de ses actions. Tout le monde au sein du clan connaît son histoire, toi y compris. Tu sais que ton père a combattu à ses côtés et est mort par loyauté. Tu lui en a voulu quand tu étais une petite na'vi, il avait survécu mais pas ton père. Il avait une famille heureuse et entière alors que la tienne se déchirait à cause de cette perte. Ta mère en souffrait toujours malgré ses sourires, elle avait besoin d'être tenue loin des ténèbres dans lesquelles ton père avait sombré. Tu avais donc pris très vite la décision de devenir comme lui par amour pour ta mère, par peur de la perdre elle aussi. A cette époque, malgré toute ta bonne volonté, tu ne pouvais pas t'occuper d'elle seule, alors les femmes du village s'étaient montrées présentes. Mo'at te prenais dans sa hutte pour t'enseigner l'art de la guérison afin d'aider ta mère quand elle se négligeait. Neytiri était très occupé par ses enfants mais sa porte t'a toujours été ouverte par amitié pour ta mère. Tu n'as jamais cédé à son offre, tu as favoriser ton autonomie pour prouver que vous pouviez vous en sortir. Et un jour, tu lui céda ta parole.
Le clan fêtait la première chasse de Neteyam, tu regardais ta mère danser de nouveau et s'amuser pour la première fois depuis longtemps. Neytiri se trouvait près de son compagnon quand tu es venu leur présenter tes respects et tu lui as dit que tu voulais être une grande guerrière comme ton père. Les époux Sully ne s'étaient pas attendu à ce que tu le leur déclares mais il avaient suspectés que tu pourrais suivre les traces de ton père, car c'était inscrit dans leur sang. Il était naturel qu'il soit dans le tiens aussi. Mais il ne t'ont rien dit que tu ne savais déjà. Jake a agi de manière détaché en te disant que tu devrais travailler très dur et que tu n'obtiendrais aucune forme de ménagement en possédant des lacunes. Ce soir-là, tu avais pris une deuxième grande décision : tu deviendrais une grande guerrière et tu effacerais ce regard de pitié que les compagnons Sully avaient lancé. Tu n'avais pas besoin de leur compassion, mais tu les respectait tout de même parce qu'ils t'avaient poussé à te dépasser. Et ils avaient fait Neteyam. Tu ne pouvais que les aimer un peu plus pour cette seule raison.
En bordure de la montagne, vous rejoignez chacun votre banshee. Ton Ikran avait atterri férocement dans ton dos. Sa robe possédait des nuances du jour tandis que son col recevait les reflets de la nuit, laissant les couleurs se mélanger pour former une teinte unique. Une fois le lien effectué, tu chevauches la créature sans tarder et tout de suite, tu concentre ta respiration sur la sienne. En déposant tes mains autour de sa tête, penchant ton corps pour que ton buste épouse son encolure, tu peux sentir sa respiration convenir à la tienne. Chaque fois que tu soupires, elle en fait de même. Quand tu relâches ton souffle, tu la sens se détendre. Tu fermes alors les yeux pour lier ta vision à la sienne. Tu vois au travers de ses yeux le paysage, la nature et Neteyam en train de monter sur son Ikran, ce qui te fait ouvrir les yeux. Tu restes penché, ton menton appuyé sur le cou de ta banshee pour le regarder.
L'Olo'eyktan prévient qu’il faut décoller, tu décide donc de couper court à toutes tes pensées folles en t'envolant dans le ciel. La voûte céleste possède une merveilleuse couleur anthracite, déchirée par des nuages. Tu glisse dans les airs avec souplesse, rejoignant Jake en restant dans son ombre, suivant la formation de votre groupe. En tête, Jake sully et ses fils. Lo’ak sur sa gauche, Neteyam sur la droite. En deuxième ligne, les deux autres adultes. A la queue pour refermer les rangs, toi. Le tour de garde fut assez court, c'est au retour que la formation changea pour toi. Les fils Sully avaient échangé leur place avec ceux de la deuxième ligne, les garçons avaient convaincu leur père de les laisser se poser dans la forêt alors votre tour se terminait. Vous étiez censé rentrer, alors vous avez suivi les adultes et tu a été appelé à te glisser sur leur ligne, rejoignant leur rang pour écouter Mr. Sully te congédie. C'était la chance que tu attendais ! Sans hésitation, après l'avoir salué, tu as commandé ton Ikran pour rejoindre les garçons vers la montagne qu’ils avaient rejoint. D’un regard tu parcoures la nature pour t’y poser quand tu aperçois leur banshee en contrebas alors qu'ils n'étaient nulle part aux alentours. Tu rejoins la terre ferme en te posant un peu plus loin sur un tronc afin de ne pas attirer l'attention.
En marchant entre les fougères, tous les sons et toutes les odeurs de la nature te parviennent en une seule vague. Tu peux sentir l'herbe chaude sous tes pieds, le parfum enivrant des fleurs venir te piquer l'odorat et loin devant toi, tu entends des voix.
" Lo'ak ! " criait Neteyam.
Tu n'étais pas sûr d'avoir entendu la réponse du second frère mais tu pouvais être certain qu'il s'agissait bien des fils Sully. Tu n'as pas attendu très longtemps pour suivre la direction de sa voix. Elle était ton guide dans le chemin forestier, tu grimpa par-dessus un tronc, dirigeant ton regard vers les traces qu'ils avaient laissés dans la terre. Tu traques les deux na'vi avec beaucoup d'amusement même si le faire à leur insu n'était pas quelque chose dont tu pouvais t'estimer fière. Ce n'était pas ta première fois dans ces bois. Tout comme ce n'était pas non plus nouveau pour toi de les suivre comme s'ils étaient tous les deux tes proies. Ce n'est pas comme ça que tu les vois, tu es juste curieuse de savoir où ils vont et en même temps, tu as envie de voir Neteyam. Le seul souci c'est qu'il ne sait pas que tu viens le voir à chaque fois que tu en a l'occasion. Quand il doit chaperonner ses sœurs, son frère ou qu'il chasse. Tu restes à une longue distance et tu te contente de rester cachés dans les arbres.
Aujourd'hui, tu décide de rester près du sol à cause des hautes températures qui sont nettement moins forte à terre. Au bout de quelques minutes de marche tu parviens à reconnaître le chemin qu'ils empruntent car tu tends l'oreille. Tu reconnais immédiatement le son d'une chute d'eau. Tu t'approche doucement, le dos courbé en rejoignant le derrière d'un buisson fleuri. Tu le renifles pour sentir des notes pimpées par un cœur fruité de fleurs de Yovo gorgé de fraîcheur et un fond chaleureux de musc sensuel. Cette odeur irrésistible pourrait facilement te faire oublier ce que tu es venu faire ici mais les rires que tu entends te sortent de ta transe. Tes yeux survolent ta cachette pour se poser sur les deux na'vi qui sont dos à toi.
Lo'ak venait de plonger dans l'eau, intimant son frère à le suivre alors que ce dernier préférait s'asseoir au bord pour l'observer. Il ne reste pas assez longtemps sur ses positions, la chaleur de l'après-midi se faisait plus étouffante et Neteyam avait beau ne rien laisser paraître, il transpirait. Une gouttelette venait de couler sur sa joue, alors qu'il l'essuyait ses oreilles se redressèrent à cause d'un bruissement dans son dos. Méfiant de nature, il se redresse, jetant un regard à son frère qui nageait vers la cascade et recula l'air de rien pour enquêter sur le bruit. Par précaution, il porta une main sur le manche de son poignard et approcha du buisson ayant attiré son attention. Une fois proche, son autre main écarte les feuilles et il brandit son arme pour se retrouver seulement face à l'envolée de plusieurs lézards-éventail.
Toi, tu l'avais échappé belle en reculant dans ta position accroupie, tu avais rampé dans la terre pour te glisser sous les racines d'un arbre et observé son approche. Tu ne manque pas de le trouver séduisant avec son air renfrogné et sa position de guerrier prêt à l'attaque. Mais tu te rappelles bien vite que ce ne serait pas arrivé si tu n'avais pas eu la bêtise de te pencher pour fixer ses muscles dorsaux. Enfin, tu étais sorti d'affaires pour l'instant. Tu pouvais donc relâcher la pression sur tes épaules et regarder Neteyam marcher vers son frère pour plonger à son tour dans l'eau. Les voir s’amuser de la sorte te donnait envie de le rejoindre, tu avais soif à cause de cette chaleur et du stress que tu venais de subir.
Néanmoins, tu n'étais pas assez déshydratée pour te risquer à les rejoindre. Tu ne saurais pas trouver d'excuse à ta présence ici et leur dire la vérité était très loin d'être une option envisageable. Alors, tu te décides à patienter en arpentant du regard les deux Sully faire une bataille d'eau jusqu'à ce que le temps passe et qu'ils se décident à sortir pour sécher au soleil. Quand tu te rends compte qu'ils se sont dirigés vers ton arbre pour grimper aux branches et y accrocher leur équipement et garder uniquement leur pagne. Lo'ak est le seul à ne pas redescendre, tu notes. Tes yeux suivent la silhouette de Neteyam s'éloignant dans les bois et même si ton envie de le suivre est forte, tu penses d'abord à ta propre santé en te glissant hors de ta cachette pour faire le tour du point d'eau. Un regard par-dessus ton épaule t'indique que le second fils de Toruk Makto est resté perché en haut de l'arbre, car tu aperçois son corps reposé sur une branche. Tu décides de rejoindre le pied des chutes en dévalant petit à petit le rebord pour t'y plonger. Comme la discrétion sur ta présence devait absolument t'être garantie, tu n'as pas retiré ton équipement de vol en plongeant sous la cascade.
Lorsque ton corps rencontre cette fraîcheur liquide, tu te sens revivre, adressant une pensée à Eywa pour cette bénédiction. Tu nage vers le fond, guidé entre les rochers par la présence de cristaux et remonte à la surface pour recevoir une douche d'eau sur le dessus de ta tête. Par réflexe, tu passes une main dans tes long cheveux décorés par des perles et quelques plumes. Ta coiffure tenait parfaitement et heureusement, tu ne voudrais pas avoir l'air négligé en rentrant chez toi ce soir ou croiser une certaine personne dans cette apparence. Tu avance un peu plus pour rejoindre le pied de la montagne derrière les chutes pour sentir un banc dans la roche sur laquelle tu t'installe dans un soupir avant de te figer. Face à toi, à travers le rideau de la cascade, tu te rends compte que tu n'es finalement plus seule. Quelqu'un avait décidé de revenir faire trempette.
Et ce quelqu'un, c'était Neteyam.
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BioDadClarkKentxBioMumBruceWayne pt 2
J'attends anxieuse l'arrivée de ma mère. Je fais les cents pas dans le hall de l'hôtel me rongeant les ongles. Je vois bien que cette action enerve la blonde qui m'a accompagné.
- Mari-Gold arrête de faire ses vas et viens tu vas me tendre folle !
- Désolé Chlo, je suis terrifiée ! Et j'ai une très mauvaise intuition due à cette rencontre !
- Assieds-toi et respire. Quel est le pire qui puisse se passer ? Découvrir que ton père est un superméchant ? Ou qu'il soit l'actuel dirigeant du monde.
- Même si je n'aime ce nouveau régime au moins le monde est plus sûr. L'avantage c'est que Papillon n'est pas resté longtemps à terroriser Paris et à part nous deux personnes s'en souvient. Tout le monde pense que c'est une illusion collective. Il y a de forte chance que Superman soit mon père.
- Comment peux-tu en être si sûre ?
- Si ma mère s'appelle Brianna Wayne et que c'est elle qui dirigeait Wayne Entreprise. Tout le monde sait qu'elle fait confiance à Clark Kent qui est un des seuls journalistes qui la. Je sais qu'ils sont des amis proches. Quand Superman a pris le pouvoir son identité civile à été révélée ce qui fait que logiquement ma mère est Batwoman. Elle l'invite souvent à ses galas. Ils ont bien pu avoir une partie de jambes en l'air à une de ses soirées. Il faut dès fois qu'une seule nuit pour concevoir un enfant. Et…
- Tu peux arrêter de parler de ça. Je n'ai pas besoin d'entendre ça !
- Chlo, ça fait partie de la vie.
- Mari-Gold, c'est juste étrange de t'entendre parler de la vie sexuelle de tes parents potentiels.
- Tes parents ont fait de même pour t'avoir !
- Merci Mari pour l'image mentale !
- Je t'en prie Chlo ! Je lui tire la langue. Nos enfantillages sont interrompus par une voix forte qui me fait tresaillir.
- Marinette Dupin-Cheng est-elle ici ? Je me tourne lentement vers la source de la voix et répond d'une petite voix et m'avance d'un ou deux pas
- C'est moi.
- Tu ressemble à ta mère !
- Heu… Merci… Je réponds hésitante.
- Tu sais qui je suis ? Demande l'homme flottant à quelques centimètres du sol. Les bras croisés au niveau de sa poitrine. Je jette un rapide coup d'œil à Chloé pour avoir un Indice sur la réponse à donner. Elle secoue la tête
- Vous êtes Superman, le nouveau dirigeant de la terre. Je réponds sûrement de moi. Et potentiellement mon père, je réponds dans un murmure. Je vois qu'il hausse un sourcil.
- Je vois que tu es au courant des choses.
- Alors c'était une supposition, merci d'avoir confirmé les faits.
- Tu es comme ta mère ! Tu analyse vraiment tout. J'espère que tu n'as pas hérité de son côté bornée. Je n'en supporterai pas une deuxième !
- En parlant de ma mère où est elle ? C'est elle qui devait me rencontrer aux dernières nouvelles ?
- À la Watchtower !
- Elle n'était pas au New Jersey hier ?
- Si. Tu vas venir avec moi. Tous les trois nous serons une famille. Je peux entendre que son ton est devenu sérieux. Même si je veux poser d'autres questions, elles meurent dans ma gorge.
- Est-ce que ça peut attendre une semaine. Après je serai en vacances
- Désolé Marinette, tu rentres avec moi aujourd'hui !
- Mais…
- Je dirai à Miss Bustier que tu as pris une insolation et que tu te reposes. Déclare Chlo.
- Merci Miss Bourgeois. Maintenant Marinette vient ici. Je hoche juste la tête et m'avance vers l'homme. Il sourit. Même si c'est censé être rassurant ça a l'effet inverse.
Nous sortons de l'hôtel, je fais un signe d'adieu à Chloé. Il m'amène à une voiture, il m'ouvre la porte passagère. Je le remercie et monte.
- Nous allons à un endroit appelé "Le Mausolée" où un tube-zéta nous attend. Il sera enlevé une fois que tu sera installée.
- D'accord. Durant le trajet je ne parle pas et regarde le paysage défiler sous mes yeux. Jusqu'à arrivée au porte de la Villette.
Une fois téléporté dans ma nouvelle demeure, ça va être étrange de vivre dans l'espace. Je pense que je ne me laisserai jamais de la beauté de la vue. Je n'ai pas essayé de me battre je sais très bien que je ne pourrai pas gagné et personne peut refuser un ordre su nouveau dirigeant
- Marinette tu m'écoute ? Je rougis jusqu'au oreilles.
- Désolé !
- Je t'amène voir ta nouvelle chambre. Je viendrai te chercher pour que tu puisses rencontrer mère, nous mangerons ensemble et apprendrons à faire connaissance.
- Bien.
Je le suis docilement et ignore les regards sur moi. Il s'arrête devant une porte.
- Ici sera ta nouvelle chambre. Celle d'en face est celle de ta mère et moi.
- Merci. Il me laisse seule. J'ai envie de hurler et de retourner à Paris. Je me sentais comme une prisonnière. J'ai pu voir toutes les caméras. Heureusement il n'y en a pas dans la chambre. Je me doute que les autres héros rapportent mes moindre faits et gestes à l'homme. Je ne l'appellerai jamais père ou papa de bon cœur.
Après un temps indéfini. Il vient me chercher. Je rencontre ma mère pour la première fois. Je dois l'admettre je suis son portrait cracher. La seule différence hormis l'âge, c'est que mes cheveux sont plus clairs. Durant le repas je m'efforce de sourire. J'évoque ma passion pour la mode et le désigne. Je n'évoque à aucun moment ma vie de super-héroïne. Au fur et à mesure de l'échange je me détends comme le fait Brianna. J'étais contente de rencontrer la personne qui m'a donné naissance. Je sais que m'habituer à tout ça prendrait longtemps. Il ne faut pas oublier que je dois toujours faire mon deuil.
#biodad au#miraculous ladybug#marinette dupain cheng#Biodad Clark Kent#injustice League#Superman's Regime#Biomum Bruce Wayne#female bruce wayne
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Ce N'est Pas Ton Rôle - Steve Harrington
Stranger Things Masterlist
Résumé : Tu sombres de plus en plus dans une spirale infernale, espérant que tes parents te remarquent, mais seulement ton frère, Steve, semble s'inquiéter pour toi, comme d'habitude
Warnings : Y/N a 15 ans, Steve en a 17, consommation d'alcool par un mineur (ne buvez pas d'alcool si vous n'avez pas l'âge !), mention de drogue, mauvais parents, sentiments de ne pas être vue, sentiment de mal-être (parlez à quelqu'un si vous n'allez pas bien ! Mes messages privés sont ouverts, si besoin), suivre des inconnus (ne suivez pas des inconnus, faites attention à vous !), situation scolaire compliquée, angst, fin fluffy, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
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- Maman, il faut absolument que tu signes nos relevés de notes, tu entends ton frère, Steve dire, te sortant de ton programme télé.
- Déjà ? C'est vrai que le semestre s'est fini il y a un mois. Où est-ce qu'ils sont ?
- On les a accrochés au frigo, pour que papa et toi puissiez les trouver facilement.
- Je ne les avais pas vus, déclare ta mère en rigolant légèrement.
Regardant l'interaction au loin, tu lèves les yeux au ciel. Bien évidemment, elle n'avait pas vu les relevés de notes sur le frigo alors qu'elle passe devant depuis trois jours. Elle ne voit rien. Elle ne vous voit pas. Votre mère comme votre père est là sans être là. Tu sais que leur absence est due à leur travail. Ils font tout pour vous donner une bonne vie, mais tu aimerais que dans leur définition de "bonne vie", il y ait une partie "être un bon parent".
Ta mère se munit de son stylo du boulot pour signer les papiers, sans y jeter un coup d'œil.
- Bravo, mes chéris. Vous avez bien bossé ! affirme-t-elle avec un grand sourire.
Pour toi, c'est la phrase de trop. Comment peut-elle dire que tu as bien bossé quand tes notes ont seulement dégringolé au dernier semestre ? Même tes professeurs s'inquiètent pour ton avenir. Ta mère, elle, n'a pas fait attention. Comme d'habitude.
Ne supportant plus son hypocrisie, tu te lèves du canapé et monte dans ta chambre, sans regarder Steve et ta mère, toujours présents dans la cuisine.
Quand tu arrives dans la classe de Madame Click, tu lui tends ton relevé de notes, tout juste signé. Elle te remercie avant de s'apprêter à commencer sa leçon. Tu te diriges à ta place et prétends écouter le cours.
Depuis le mois dernier, ton attention au lycée a chuté. Comme tes notes. Tu ne suis plus tes cours comme il faut et tu sèches de plus en plus. Tu l'avais déjà fait, mais seulement deux fois. C'était des cas exceptionnels, tu t'étais trouvée des bonnes excuses pour ne pas culpabiliser. Maintenant, tu le fais sans réfléchir. Tu ne paniques plus comme avant. Après tout, si le lycée essayait de prévenir tes parents, ils ne répondraient pas et si c'était le cas, tu n'aurais qu'à mentir en disant que tu ne te sentais pas bien et ils préviendraient le lycée. Ils ne peuvent pas vérifier tes propos comme ils sont à l'autre bout du pays, voire dans un autre continent.
Steve a remarqué ton changement d'attitude, mais ne t'a rien dit. Il suppose que c'est seulement une mauvaise phase. Si tu n'allais vraiment pas bien, il sait que tu viendrais le voir. Il a passé ta vie à te rappeler qu'il était toujours là pour toi. Il sait parfaitement bien s'occuper de toi. Même trop bien, si on te demandait ton avis.
Deux jours plus tard, c'est à ton père de rentrer de son voyage d'affaire. Il est pire que ta mère. Il ne vous parle que si c'est nécessaire, alors que ta mère, elle, fait au moins semblant de s'inquiéter.
Agacée par la pseudo-présence de tes parents, tu te réfugies dans ta chambre. La musique à fond, tes yeux plongés dans ton magazine, tu fais tout pour te perdre. Pour oublier que tu es dans ta maison qui est tout sauf un cocon familial.
Alors que tu tournes la page, ta musique diminue drastiquement. Tu relèves les yeux ne comprenant pas. Ton père est devant ton poste de radio, un air irrité sur le visage.
- Mais qu'est-ce que tu fais ?! J'écoutais ma musique ! T'énerves-tu.
Tu te lèves de ton lit et commences à marcher jusqu'à ton poste de radio, mais ton père se met devant.
- Moi, j'essaye de bosser. Ta pseudo-musique m'en empêche, rétorque-t-il séchèment.
- J'ai besoin de ma musique pour me concentrer.
- Tu lis un stupide magazine, réplique ton père, en levant les yeux.
- Je fais ce que je veux, c'est ma chambre !
- C'est peut-être ta chambre, mais tu es sous mon toit. Tu fais ce que je te dis ! Donc tu coupes cette stupide musique, t'ordonne-t-il. Si tu veux tellement te détruire les oreilles avec, tu n'as qu'à utiliser ton walkman. Tu sais, celui qui nous a coûté un bras et que tu voulais tant.
Tu pousses un soupir de frustration pendant que ton père claque la porte. Tu retournes dans ton lit et cries dans ton oreiller. Ta colère est montée en une seconde en moins d'une minute d'interaction avec ton père. Interaction qui était la première depuis son arrivée, soit dit en passant. Ne voulant pas avoir affaire à ton père à nouveau, tu récupères ton walkman, qu'il t'a si "gentiment" offert, et mets ta cassette. Ton casque sur ta tête, tu mets le son à fond, essayant d'évacuer toutes tes émotions.
Quand tu te rends dans la cuisine pour prendre ton petit déjeuner, le lendemain, tu trouves une note sur le frigo. Tu reconnais tout de suite l'écriture de ta mère. Tu n'as pas besoin de la lire pour savoir le contenu. Elle est repartie en voyage d'affaires. Elle est restée une semaine à la maison. C'est presque un record. Tu écrases le papier avant de le jeter sur la table. N'ayant plus l'appétit, tu retournes dans ta chambre pour finir de te préparer pour les cours.
En arrivant au lycée avec Steve, tu fais tout pour cacher ton mal être. Il a essayé de te questionner, mais tu as prétendu que tout allait bien. Tu ne veux pas qu'il s'inquiète pour toi. Et puis, tu ne sais pas vraiment ce que tu ressens toi-même. Il y a tellement d'émotions qui te traversent. Tu ne sais plus où donner de la tête. Tu espères juste que tes cours serviront d'une bonne distraction.
Pendant celui de Madame Click, elle vous rend vos contrôles de la semaine passée. En te tendant ta copie, elle t'informe qu'elle veut te voir après les cours. Tu acquiesces avant de regarder rapidement ta note. Un D-. C'est déjà mieux qu'un F...
Le reste de l'heure, tu appréhendes la conversation avec ta professeure. Quand le moment arrive, tu fais tout pour cacher ta nervosité :
- Vous vouliez me parler, Madame ?
- Oui, Y/N. J'aimerais qu'on parle de tes notes. Tu as, certes, un peu remontée, mais ça reste catastrophique. Je connais tes capacités. Tu es une bonne élève. Peux-tu me dire ce qu'il se passe ? demande-t-elle, inquiète.
- Je... Je suis juste un peu fatiguée, en ce moment, mens-tu. Je vais me rattraper. Je vous le promets.
- Je suis sûre que tu le peux, mais ça n'a pas l'air d'être le cas. Ecoute, j'aimerais parler avec tes parents. Je sais que c'est compliqué pour eux, mais la situation ne peut pas rester ainsi.
- Ma mère est partie aujourd'hui et mon père est occupé et va sûrement bien repartir aussi.
- Je sais, mais n'y aurait-il pas une solution pour les voir ? insiste-t-elle et tu deviens gênée.
- Je crois que vous aurez plus de chance avec ma mère, mais si vous voulez lui parler maintenant, ça sera par téléphone.
- C'est déjà mieux que rien. Peux-tu me donner son numéro, s'il te plait ? dit-elle, en se saisissant d'un stylo.
- Je n'ai pas encore le numéro de son hôtel. Je l'aurai sûrement au téléphone ce soir. Je vous le communiquerai dans la semaine. Mais je ne peux pas vous promettre que vous l'aurez au téléphone tout de suite.
- Ce n'est pas grave, je te tenterai ma chance quand même. Merci.
- Au revoir, Madame, finis-tu, en commençant à partir, mais elle te retient.
- Y/N, tu sais, si besoin, tu peux venir me parler. Si tu n'arrives vraiment plus à suivre les cours, je serais ravie de t'aider.
- Merci.
Tu lui fais un petit sourire avant de quitter la salle de classe, embarrassée. Tu as l'impression que Madame Click t'a prise en pitié et tu détestes ça. Bien évidemment, ça partait d'une bonne intention, mais tu ne veux pas donner l'impression que tu ne peux pas te gérer toute seule. Tu sais le faire. Tu sais le faire depuis l'enfance. Tes parents ne t'ont pas laissé d'autres choix.
Même si c'est la pause déjeuner, tu ne te rends pas à la cafétéria. Tu n'aurais pas assez de temps pour te poser comme il faut alors autant ne pas manger. A la place, tu sors du bâtiment et te rends vers la forêt à côté du lycée. Tu marches avec prudence, ne voulant pas être repérée quand tu arrives enfin vers la petite table de pique-nique.
- La petite Harrington. Que me vaut ce plaisir ? Sourit Eddie "Le Taré" Munson quand il te voit.
- Tu sais que je ne suis pas que la sœur de Steve, hein ?
- Je le sais. Que puis-je faire pour toi ?
- Qu'est-ce que je peux avoir pour cinquante balles ? demandes-tu, le surprenant.
- Pardon ?
- Pour cinquante dollars, tu peux me vendre quoi ?
- Rien, affirme-t-il, sans attendre.
- Quoi, c'est plus cher ? Je peux déjà te donner les cinquante et le reste demain.
- Non, je crois que tu ne m'as pas compris, petite Harrington, je ne te vendrai rien, précise Eddie et c'est ton tour d'être surprise.
- Pourquoi ?
- Tu as quatorze ans.
- J'en ai quinze ! corriges-tu, agacée.
- Excusez-moi, Madame, déclare-t-il, dramatiquement. Je ne vends pas aux mineures.
- Quoi, t'es devenu un saint maintenant ? demandes-tu et il hausse seulement les épaules. Tu vends de la drogue dans un lycée, tu t'attendais à quoi, franchement ?
- Bon disons que je ne vends pas au moins de dix-sept ans. Dans tous les cas, tu rentres dans aucune des catégories.
- Tu es un con, déclares-tu avec un faux sourire.
- Merci, petite Harrington, plaisante-t-il alors que tu tournes les talons. C'était un plaisir de ne pas faire affaires avec toi !
Suite à son commentaire sarcastique, tu lui fais un doigt d'honneur, toujours en marchant en direction du lycée. Parmi toutes les personnes de cet endroit, tu ne pensais pas qu'Eddie Munson serait celui qui jouerai le rôle du Bon Samaritain. Malgré toi, tu retournes en cours, souffrant en silence.
Quand ton père quitte Hawkins pour son travail deux semaines plus tard, tu as l'impression que c'est la goutte de trop. Tu te sens mal. Ton estomac est noué. Tu ne peux pas manger. Tu as l'impression que tu pourrais être malade à n'importe quel moment. Steve l'a bien remarqué sur le trajet. Il ne t'a pas posé de questions pendant qu'il roulait, voulant te laisser te reposer. Peut-être as-tu juste besoin de quelques minutes de sommeil en plus ? Pourtant, quand vous arrivez devant le lycée, son instinct fraternel revient au galop :
- Tout va bien, Y/N ? T'as l'air malade.
- Ouais, j'ai un peu mal au ventre. Ça devrait passer. T'inquiète pas.
- T'es sûre ? On a encore le temps. On peut retourner à la maison. J'appellerai le lycée pour expliquer, t'assure-t-il et tu tentes de lui faire un sourire.
- Steve, je vais bien. Ça va passer dans une heure, grand max.
- Si besoin, n'hésite pas à aller voir l'infirmière et dis-lui de me prévenir si tu rentres à la maison.
Tu hoches la tête avant de quitter la voiture. Tu laisses Steve rejoindre ses amis pendant que tu te rends vers ta salle.
Ton mal être est toujours aussi présent et ne passe pas, même après une heure. Ne supportant plus d'être au lycée, tu décides de sécher le reste de la journée. Tu traines dans Hawkins quelques heures avant de rentrer chez toi.
Tu es en pleine lecture, allongée sur le canapé quand Steve rentre, paniqué. Le soulagement prend vite place sur son visage quand il te trouve :
- Mon Dieu, Y/N, tu m'as fait peur ! Je te voyais plus dans les couloirs et j'ai essayé d'appeler à la maison, sans réponse !
- Désolée, Steve. Je me sentais vraiment pas bien et l'infirmière m'a dit de rentrer. J'ai complètement zappé de lui dire de te prévenir. Et quand je suis rentrée, j'ai dormi directement. J'étais tellement fatiguée que j'ai pas entendu le téléphone, mens-tu.
- Je comprends, mais rappelle-toi de me le dire la prochaine fois. J'ai vraiment eu peur.
- Désolée.
- Tu te sens mieux ? demande-t-il, inquiet en posant ta main sur ton front.
- Je vais mieux, oui. Et puis, je n'avais pas de fièvre, Steve.
- On sait jamais. Peut-être que tu as attrapé quelque chose.
- Ce n'est rien de grave. Je vais bien.
- D'accord, mais dis-moi si ça recommence !
- Promis.
Steve monte dans sa chambre pendant que tu le regardes, un air reconnaissant sur le visage. Tu te sens chanceuse d'avoir un frère qui s'inquiète autant pour toi, qui fait autant attention à toi. Il fait un meilleur job que tes parents. Tu ne te rappelles plus la dernière fois où l'un de tes parents a posé sa main sur ton front pour vérifier ta température. Le sentiment de reconnaissance laisse alors vite place un sentiment de tristesse quand tu réalises à quel point Steve sacrifie tout pour toi. A quel point il a sacrifié sa vie pour faire le travail de tes parents. Il ne devrait pas à avoir à s'inquiéter autant...
Tu essayes de rappeler ta mère pour la cinquième fois. Madame Click se fait de plus en plus insistante. Elle t'a informée qu'elle n'arrive pas à joindre ta mère, malgré ses tentatives. Tu lui as promis de l'appeler pour la prévenir. Tu n'es pas étonnée de voir que ta mère agit de cette façon. Tu lui as pourtant dit que ta professeure voulait lui parler de tes notes. Pendant une seconde, tu pensais qu'elle comprendrait que quelque chose n'allait pas, qu'elle s'inquièterait enfin. Il faut croire que non. Quand ta mère ne décroche toujours pas, tu reposes le téléphone avec agressivité. A quoi bon faire des efforts si elle n'en fait pas ?
Cette situation avec tes parents commence à devenir de plus en plus insoutenable. Tu veux en parler avec Steve, mais tu as peur qu'il prenne le côté de tes parents. Après tout, s'ils ne sont pas là, c'est pour vous sécuriser un bon avenir. Ils s'y prennent mal, mais ils veulent bien faire, non ? C'est égoïste de ta part de demander à avoir leur attention tout le temps. Mais ils pourraient au moins faire attention à votre situation scolaire, quand même ! Si un professeur veut parler avec tes parents, c'est qu'il y a un problème. Ils devraient le remarquer, alors pourquoi ce n'est pas le cas ?! Tout un tas de contradictions se bousculent dans ta tête. Si seulement tu avais pu avoir des parents avec un travail normal, tout serait plus simple.
Ces contradictions continuent à te polluer la tête pendant plusieurs jours, accentuant ton mal être. Tu te renfermes de plus en plus sur toi et tu sèches toujours autant. Steve fait tout pour avoir la vérité, mais tu restes silencieuse. Il a déjà tellement de choses à gérer, il n'a pas besoin d'un autre problème.
Aujourd'hui, tu veux faire l'effort de faire une journée complète au lycée, mais à peine la sonnerie retentit que ton mal de ventre revient. Tu sais à présent que la seule solution c'est quitter le lycée et juste t'enfermer dans ta bulle, éloignée de tous. Tu as l'impression d'aller mieux quand tu le fais. Alors tu attends que les couloirs soient vides pour quitter l'établissement discrètement.
Dehors, tu parcours la ville. Tu fais quelques boutiques, même si tu n'achètes rien, tu manges ton sandwich prévu pour la journée, tu marches un peu plus. Tu erres comme un fantôme, comme l'ombre de toi-même. Quand vient la fin de la journée, tu n'as pas la force de rentrer chez toi. Tu veux encore rester dans ta bulle. Mais être dans ta bulle sobre ne suffit plus.
Tu te diriges vers une supérette et attend un adulte pour lui demander de t'acheter une bouteille d'alcool. Quand un jeune d'environ vingt ans accepte de le faire, tu le remercies. Quand il revient en te donnant l'alcool, tu lui es encore plus reconnaissant. Tu commences à partir quand il t'interpelle :
- Tu sais, ce n'est pas forcément bien de boire toute seule. Tu veux venir avec mes amis et moi ? On va dans un bar à côté. Ils ne sont pas regardant sur l'âge.
Tu hésite un instant. Ton regard passant du gars à sa voiture où deux femmes et un autre homme sont assis. Tu réfléchis un peu plus avant de déclarer :
- Pourquoi pas.
- Yes ! Viens, on va s'amuser ! s'écrie une des femmes en t'ouvrant la portière arrière.
Tu montes dans la voiture, suivant ces inconnus dans ce fameux bar, vidant ta bouteille entièrement pendant le trajet. Comme prévu, à aucun moment on te demande ta carte d'identité. Tu peux commander autant de verres que tu le souhaites. Tu décides de gouter un peu à tout. Tu as toujours été raisonnable. Tu veux que ça change ce soir. Tes nouveaux amis t'encouragent en te précisant les différents alcools présents devant toi. Tu continues de faire des shoots et de boire de plus grands verres jusqu'à ce que tu aies la tête qui tourne. Tu t'agrippes au comptoir avant de sentir un haut-le-cœur. Tu cours vers les toilettes, réussissant par miracle à te retenir jusqu'à ce que tu sois face au W.C. Nichole, une des femmes du groupe, t'a suivi et te tient les cheveux pendant que tu vides le contenu de ton estomac.
- Merci.
- Je crois que tu en as assez eu pour la soirée, non ? rigole-t-elle.
- Je crois aussi.
- Allez, viens. On va dire aux autres de te ramener chez toi.
- Est-ce que je dois vraiment rentrer chez moi ? questionne-tu avant de te nettoyer la bouche.
- Tes parents sont pas là, non ? C'est ce que tu as dit tout à l'heure. Tu risques rien.
- C'est vrai, t'as raison ! Et puis, même s'ils étaient là, ils s'en fichent de moi. Ils remarqueraient même pas que je suis bourrée, ajoutes-tu avec un élan de confiance.
- Allez, la rebelle. C'est l'heure de rentrer.
Nichole te soutient pour t'aider à sortir des toilettes. En retournant vers les autres, tu n'es pas assez lucide pour dire que tu as besoin de rentrer donc c'est ta nouvelle amie qui les informe. Ils acquiescent en rigolant face à ton état.
Pendant le trajet, Pete, celui qui t'a acheté l'alcool, fait attention à rouler doucement. Pas parce qu'il a aussi bu de l'alcool et qu'il veut agir de manière responsable, non, mais parce qu'il ne veut pas que tu vomisses dans sa voiture.
Miraculeusement, tu arrives à destination sans recracher ton estomac. Tu salues tes nouveaux amis avant de marcher jusqu'à la porte. Tu sors tes clés de ton sac de cours et ouvre la porte. Tu as à peine le temps de poser tes affaires que la lumière t'aveugle soudainement et Steve te rejoint, totalement angoissé.
- C'est à cette heure-ci que tu rentres ?! Putain, Y/N, c'est une heure du matin, j'étais mort d'inquiétude ! Je croyais qu'il t'était arrivé quelque chose de grave ! J'ai même appelé les flics.
- C'est bon, je suis pas morte, Steve, murmures-tu en roulant des yeux.
- T'es... Est-ce que tu as bu ? questionne-t-il en se rapprochant de toi.
- Non.
- Y/N, insiste-t-il, sur un ton plus autoritaire.
- D'accord, peut-être un verre.
- T'as fait comment, t'as quinze ans ?
- J'ai demandé à Pete.
- C'est qui ce Pete ?
- Le mec que j'ai rencontré tout à l'heure. C'est lui qui m'a ramenée, informes-tu en souriant.
- Tu es vraiment en train de me dire que tu as accepté l'alcool d'un inconnu et que tu es aussi monté dans la voiture de ce même inconnu ? Tu te rends comptes à quel point c'est dangereux ?! Il aurait pu te faire du mal ! rétorque-t-il, sous le choc.
- Ça va, il y avait Nichole, Tessa et George aussi.
- Et c'est censé me rassurer ?! T'es complètement bourrée, c'est une heure du matin, t'as disparu depuis ce matin, tu as trainé avec je ne sais qui. Tu imagines à quel point j'étais mal ?!
- C'est...
- N'ose même pas dire "c'est bon", Y/N, t'interrompt-il en devinant ta phrase. Je suis responsable de toi quand les parents sont pas là. J'ai eu super peur ! Et pas que ce soir d'ailleurs. Je m'inquiète pour toi depuis deux mois, avoue-t-il et tu fronces les sourcils en apprenant qu'il avait compris. Ouais, ils ont peut-être pas vu, mais j'ai remarqué tes mauvaises notes depuis le début. Je sais aussi que t'as pas arrêté de sécher. Et je sais aussi que t'as essayé d'acheter de la drogue.
- Comment tu... ?
- Munson me l'a dit.
- Ce connard ! chuchotes-tu, te sentant trahie.
- Heureusement qu'il me l'a dit ! Il m'a bien confirmé que mes inquiétudes étaient fondées. Enfin, Y/N, qu'est-ce qui t'arrive ? Pourquoi tu te renfermes comme ça ? Tu sais que je suis là alors pourquoi t'agis comme ça ? Je peux t'aider. Je te sens juste disparaitre à petits feux et j'ai peur pour toi.
- Oh mon dieu, tu peux arrêter ?! cries-tu, en colère.
- Arrêter quoi ? De m'inquiéter ? Je suis bien obligé. Tu es en train de foutre ta vie en l'air, rétorque Steve.
- Arrêter d'agir comme un parent, ce n'est pas ton rôle, putain ! Tu te rends compte que ton discours, ça devrait être maman ou papa qui devrait me le faire ? Pas toi. Oui, tu pourrais être inquiet, mais tu es mon frère. Tu devrais te moquer de moi parce que je me fais engueuler ou alors me faire du chantage pour pas que tu dévoiles mes notes aux parents. C'est ça ton rôle. Tu n'es pas un parent ! Tu n'es pas censé être responsable de moi.
- Ils travaillent dur pour...
- Nous offrir un bel avenir, je sais, le coupes-tu, irritée. Mais à quel prix ? Steve, je t'ai vu plus agir comme un parent que comme un adolescent. Et tu as dix-sept ans. J'en ai marre de voir que tu sacrifies ta vie pour moi parce que deux adultes sont pas capables de faire leur job. Regarde, la preuve encore ce soir. Tu étais terrifié, tu as appelé la police parce que j'ai disparu toute la journée, continues-tu, les larmes aux yeux. Les parents sont censés faire ça, pas toi. Tu l'as dit toi-même, ça fait deux moi que tu as remarqué que je n'allais pas bien. Maman n'a même pas vu que mes notes avaient chuté, alors qu'elle a signé le bulletin ! Ça m'énerve parce que même quand je fais tout pour essayer d'attirer leur attention, c'est toi qui t'inquiètes. Comme toujours. Je veux juste qu'ils remarquent pour une fois qu'ils ont échoué en tant que parents. Je veux juste qu'ils nous voient. Pour une fois. Mais, ça ne marche pas. Je vois pas ce que je peux faire de plus et j'en ai marre. J'en peux plus, Steve.
Fondant complètement en larmes, Steve ne te répond pas et te serre fort dans ses bras. Il savait que la situation familiale t'affectait, tout comme elle l'affecte, mais il n'imaginait pas que tu en souffrais à ce point. Il te caresse la tête, voulant calmer tes pleurs tout en murmurant des phrases rassurantes. Tu ne pensais pas t'effondrer ce soir, mais c'est bien le cas. Tu as dit tout ce que tu avais sur le cœur et tu ne retiens plus tes larmes. Tu continues à vider ton saoul pendant plusieurs minutes avant de te calmer. Quand Steve sent que tes épaules ne bougent plus, il se sépare un peu de toi pour regarder ton visage, pour regarder le visage de sa petite sœur, complètement détruite.
- Y/N, je suis désolé de pas avoir compris plus tôt pourquoi ça n'allait pas. J'aurais dû plus insister quand je te demandais si ça allait, dit-il, se sentant coupable.
- Je t'aurais menti.
- J'aurais quand même dû faire plus.
- Ce n'est pas ton rôle, répètes-tu, en chuchotant.
- Ça ne devrait pas, mais ça l'est. Même si c'est compliqué d'avoir toutes ces responsabilités, je suis content de pouvoir être là pour toi donc, viens me parler quand tu ne vas pas bien. Je n'aurais peut-être pas toutes les réponses, mais je ferais mon maximum, t'assure ton grand frère.
- Merci, souris-tu.
- Si tu veux, on peut essayer dans parler aux parents ? propose-t-il.
- Ils ne nous écouteront même pas.
- On peut toujours essayer.
- Ouais, acquiesces-tu, peu convaincue.
- Tu devrais aller te reposer, d'accord ? te conseille Steve et tu hoches la tête.
- Tu peux rester avec moi cette nuit ? Comme quand j'avais un cauchemar quand j'étais petite ? demandes-tu, d'une petite voix.
- Bien sûr. Je vais juste appeler la police avant pour leur dire que t'es rentrée. Je vais aussi te préparer un verre d'eau et un médicament parce que tu vas avoir un sacré mal de tête, dit-il en rigolant légèrement et en pointant ton crâne.
- J'imagine, ajoutes-tu en lâchant un rire.
Steve t'embrasse le front avant de t'inviter à monter dans ta chambre. Tu lui fais un petit sourire avant de commencer à grimper les marches. Il commence à se diriger vers le téléphone du salon quand tu t'arrêtes et l'interpelles. Steve se retourne et te questionne du regard.
- Je suis désolée, commences-tu avant de te racler la gorge. Pour t'avoir inquiété ces deux derniers mois, mais surtout pour ce soir. Certes, je voulais inquiéter les parents, mais la dernière chose que je voulais c'était t'angoisser, toi. Tu fais tellement pour moi depuis qu'on est gosses. Je suis vraiment reconnaissante de t'avoir comme grand frère, avoues-tu en baissant les yeux pendant une seconde. J'espère que tu le sais.
- Je suis content de t'avoir comme petite sœur.
- Encore désolée pour ce soir. Je ne le referai plus, je te le promets.
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
#marie swriting in french#stranger things x reader#stranger things imagine#stranger things one shot#stranger things#steve harrington x sister!reader#stranger things x y/n#steve harrington#steve harrington x sister reader#sister!reader#tumblr français
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Mais cache-moi ce Sein qui m’accuse !
Mais cache-moi ce sein qui m’accuse !
De ne pas le satisfaire ; Ô quelle traîtrise !
Toi qui m’étais une belle prise ;
Rond, ferme et toujours en convoitise !
Mais cache-moi ce sein qui me culpabilise !
Quand je ne lui fais plus la bise, il dramatise,
Quand ma bouche se détourne de sa cerise,
Sa friandise se gonfle, et tu prétends qu’il agonise !
Amnésique ! à ma surprise,
Il oublie vite ma maîtrise,
De monter avec art sur le mont de Vénus.
De m’accrocher à sa surface lisse,
Alors qu’il réclame encore que je le suce.
Mais cache-moi ce sein qui me tente !
Avec son auréole fuchsia, latente,
Sein satin avec une blancheur éclatante,
Je ne peux plus être en "mode Attente",
Je le lèche avec ma langue ardente.
Mais cache-moi ce sein qui ose !
Qui sort impudique de sa maison close,
Qui rend jalouses toutes les belles roses,
Et qui est plus gracieux que toute autre chose,
Je n’en peux plus… Je prends ma dose.
Mais cache-moi ce sein qui me fait souffrir !
Sur lequel s'élève mollement un téton bien dur,
Et dont la résurrection me couvre de désir,
Je prends ma revanche avec grand plaisir,
A travers ta douleur, tes cris et tes soupirs.
Mirage
Mars 2006
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