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Les Femmes en Blanc - T39 - Baby Boum!
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Fascination, 1958, (surrealist movie).
#bizarre au havre#surrealist movie#vintage#fascination#old movie#black and white movie#art#countryside#field#film surréaliste#film ancien#film en noir et blanc#la campagne#les champs#woman#femme
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Les Modes : revue mensuelle illustrée des arts décoratifs appliqués à la femme, no. 59, vol. 5, novembre 1905, Paris. Robe afternoon tea. Toilette de cérémonie. Par Laferrière. Photo Henri Manuel. Bibliothèque nationale de France
I. Robe en drap pastel. Jupe souple rehaussée de broderie velours et soie. Petite veste Trianon en velours et mousseline bleu pâle, ouverte sur un devant d'alençon maintenu à la poitrine par un noeud en liberty bleu pâle. Boutons de strass à la ceinture. Manches courtes avec petits sabots de dentelle.
I. Pastel cloth dress. Soft skirt enhanced with velvet and silk embroidery. Small Trianon jacket in pale blue velvet and muslin, open on an Alençon front held at the chest by a pale blue liberty bow. Rhinestone buttons on the belt. Short sleeves with small lace sabots.
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II. Toilette en drap, teinte dragée. Corsage habit entièrement brodé. Jupe très ample, avec larges coquilles de broderie sur transparent blanc. Devant en mousseline de soie, pris dans une haute ceinture de velours souple fixée par des boutons; le haut du corsage s'ouvrant par de grands revers de velours incrusté de gros venise.
II. Cloth ensemble, candy color. Bodice entirely embroidered. Very full skirt, with large shells of embroidery on transparent white. Front in chiffon, taken in a high belt of soft velvet fixed by buttons; the top of the bodice opening with large velvet lapels inlaid with large venise.
#Les Modes#20th century#1900s#1905#periodical#fashion#fashion plate#photograph#description#bibliothèque nationale de france#dress#gigot#Modèles de chez#Laferrière#Henri Manuel#one color plates
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C’était pour un trajet jusqu’à Paris
Je ne voulais pas prendre la route tout seul.
Et puis, avec le prix des énergies, cela devient du luxe de voyager seul en voiture.
Je l’ai prise à l’heure de rendez-vous, quasiment à la minute près.
Une belle femme, tant mieux, c’est toujours plus agréable, pour moi, qu’un gros barbu ventru et transpirant.
Quelques petites banalités dans notre discussion, sur un ton très sympathique, presque à parler de la pluie et du beau temps et de l’inflation.
Elle avait une jupe, un chemisier blanc et un gilet. En arrivant, elle portait également une sorte d’imper qu’elle a posé sur le siège arrière.
Étant prudent sur la route, et aussi par respect, j’ai surtout regardé la route devant moi, et me suis retourné très rarement vers elle…
Jusqu’à ce stop, à ce carrefour, où il fallait que je m’assure qu’il n’y avait pas véhicule arrivant de la gauche, puis de la droite…
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"petit tips pour les anonymes, si vous assumez pas suffisamment vos propos pour les poster avec votre compte, c’est probablement que vous devriez les garder pour vous." Non c'est juste que tes potes et toi avez fait une profession du fait de tourner en ridicule et d'aggro les gens qui leur parlent ouvertement, confonds pas tout. C'pas psq les gens veulent pas que vous veniez vous acharner sur eux leurs fo et leurs potes pendant 5 ans qu'ils sont pas en accord avec leur opinion. C'pas psq des gens qui vous connaissent pas veulent pas deal avec vous que c'est eux le problème.
Et si on veut parler en anonyme tu vas faire quoi ? J'viens avec un post anon rien que pour te mettre ça dans la tronche : me semble que des meufs t'ont dit de pas parler sur leur projet et que t'as répondu grosso modo que tu fais ce que tu veux. Donc les anon font ce qu'ils veulent ? :)
Ah et pour ton "ouin ouin violence bouh regardez vous avez deux poids deux mesures" : j'peux pas t'aider comme le tone policing est interdit ! Mince alors. Mais t'es drôle quand tu insistes sur le fait que personne n'a à te dicter comment parler puis que tu sors une quote de comment t'estimes que X aurait dû te répondre avant de reblog Y pour te plaindre de son parler de banlieusarde. C'est pas comme si ça fait 4 ans que 90% des gens qui vous lisent vous disent que vous filez de l'anxiété à tout le monde et que vous êtes agressifs et que vous rendez impersonnelle et malveillante une cause juste, et que vous en aviez rien à taper.
Comme t'as dit t'es une bad bitch qui emmerde tout le monde donc vas-y relève-toi mdrrrrrr t'as soudain oublié ta street cred dans le marécage où tes potes ont laissé leurs neurones quand ils ont ficha qu'un post débat poli était trop long et trop complexe pour eux.
Bon étant donné que tout semble tourner autour du « vous » et du « nous » je vais donc en faire de même. Et vu que vous avez tous pris le temps de lire 5k d’une autre personne, vous prendrez certainement le temps de lire les miens n’est-ce pas?
Vous êtes super rapides à brandir la croix et la bannière pour défendre les gens sur des multitudes de sujets tels que la santé mentale, l’accessibilité, le plagiat et autres, mais quand c’est des personnes racisées qui expriment leur lassitude face à une discrimination qu’ils subissent (et donc un mal-être qu’ils ressentent, parce que c’est bien de ça dont on parle, c’est pas un débat ou l’un a tort et l’autre raison c’est un constat fait par des gens qui partagent leurs plaintes et vous votre réponse à ça c’est de les fustiger encore plus) là y’a plus aucune tentative de compréhension parce que vous êtes visiblement tellement étranglés par votre propre conscience que vous le prenez personnellement.
Vu que vous n'avez à priori pas dotés de suffisamment d'empathie pour parvenir à saisir les nuances d’une situation quand elle ne s’applique pas à votre propre personne : s’offusquer qu’on fasse des généralités (statistiquement correctes, j’insiste encore) sur les membres d’une communauté c’est du même niveau que les hommes qui s’offusquent quand des femmes témoignent de l’oppression qu’elles subissent et dégainent leur #notallmen. Là c’est pareil. On a pas dit qu’absolument toutes les personnes qui jouaient des fcs blancs sur ce forum ou d’autres étaient des racistes, mais si vous n’aviez absolument rien à vous reprocher ça vous serait passé au dessus de la tête et vous auriez pas été violentés au point de faire des amalgames comme si on avait sous entendu que vous étiez des nazis. La preuve étant qu’on a même pas qualifié quiconque de raciste, ce raccourci vous l’avez fait vous même comme des grands ce qui ne fait que prouver davantage que vous êtes au courant de la problématique que cette constatation de sur-représentation blanche représente. Vous êtes en train de vous empaler tout seuls sur votre épée mais vous préférez blâmer le forgeron.
En fait vous êtes tellement aveuglés par votre désir de diabolisation de nos personnages que tous vos arguments se focalisent sur notre façon de parler et/ou de ne pas parler plutôt que sur le message qu’on porte. Vous avez des œillères tellement phénoménales que vous préférez par exemple ignorer que si, on a répondu au long message qui ne comportait que des affabulations et de la réthorique fantasmagorique qui reposait sur de la spéculation totale. Tout ce qu’on dit vous trouvez un moyen de l’interpréter et de le tordre pour concorder au moule de votre vision étriquée de la situation et vu que vous avez l’air d’avoir des soucis d’ordre interpersonnels avec nous vous préférez ne pas chercher à comprendre ce qu’on dit mais plutôt trouver un moyen de nous le renvoyer à la gueule.
La vérité elle est très simple, on est face à une situation où on a constaté un manque de représentation dans les fcs des forums, et la réponse qu’on a reçu c’est « traitez nous pas de nazis vilains harceleurs haineux ». Un grand écart tellement prodigieux qu’il en ferait faire pâlir les plus grands gymnastes de ce monde.
On est tous d’accord je l’espère sur le postulat que le racisme c’est pas bien, donc pourquoi est-ce que vous cherchez à nuancer le propos uniquement quand la responsabilité de son existence vous incombe aussi? Au lieu de saisir l’occasion de vous remettre en question et d’œuvrer positivement pour faire de cette communauté un espace davantage bienveillant comme vous semblez tant le désirer vous préférez sacrifier ça au prix de votre défense. Quel égoïsme et autocentrisme tragique.
En tout cas ne te fais pas de soucis pour nous, on se porte tous très bien mentalement, on notera tout du moins la rapidité avec laquelle tu es venue te réjouir et fanfaronner d’un potentiel mal-être de notre part. L’attention portée au mental des gens c’est à sens unique comme toujours mais heureusement on est solides à ce niveau là parce qu’on est profondément convaincus de la noblesse de nos propos et de ce qu’on défend. Les difficultés de l’un ne l’emportent pas sur celle des autres, vous ne savez à priori pas grand chose non plus de ce qu’on vit ni qui on est, mais étant donné qu’on ne pollue pas nos paroles avec des informations d'ordre de l'intime on n’y prête pas attention. Si vous êtes fragiles mentalement et souffrez d’anxiété, j'en suis désolée pour vous mais ça n'a pas sa place dans la discussion et avant tout ça ne vous dispense pas d’être tenus responsables de vos propos et actions lorsque ceux-ci sont de nature discutable. Si vous proférez des propos virulents et invalidants, on vous répondra avec la même énergie parce que jusqu’à preuve du contraire le droit de se défendre ne vous est pas exclusivement réservé, et soudainement vous vous plaignez en disant que ça vous agresse? J’suis au regret de vous annoncer qu’il fallait pas laisser votre bouche écrire un chèque que votre cul est pas apte à encaisser.
Maintenant que ça c’est fait, je te réponds aux critiques envers moi et moi seule. Par rapport au sujet de ma critique vis à vis de l’anonymat, oui vous faites ce vous voulez, et moi j’ai pareillement le droit d’exprimer mon avis sur la question. C’est ce que j’arrête pas de dire depuis le début mais vu qu’encore une fois vous préférez comprendre ce que vous voulez je vais continuer à radoter.
Mon message avait pas pour but de « chouiner », il avait pour but de retourner le principal argument qui est employé depuis le début de cette histoire pour dévaloriser nos paroles et décrédibiliser l’importance de notre revendication étant : vous êtes violents, et même si on est d’accords on cautionne pas. Le fait étant que là y’a de la violence réelle et tangible qui a été proférée mais j’vois personne en aller de son petit texte et rebloguer en masse pour exprimer oh combien ça le remue de voir de l’agressivité. Étrange phénomène. Ça prouve bien que le problème de notre soit-disant violence il est épidermique et que le cœur de vos reproches envers nous est lui bien viscéral.
La vérité c’est qu’à la fin de la journée c’est chacun avec sa propre conscience et vu la virulence avec laquelle vous défendez et justifiez votre caractère j’ai l’impression que la vôtre est bien bien lourde. J’ai jamais dit que j’étais une bad bitch, jamais mentionné la moindre street cred mais merci pour le compliment, et tu sais quoi pour te remercier c’est ton jour de chance j’emmerde pas tout le monde mais j’vais mettre un point d’honneur à t’emmerder toi tout particulièrement, des bisous.
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Automne 1927 - Champs-les-Sims
3/5
Avoir deux filles m'a fait beaucoup pensé. Surtout au vu de ce que tu écris dans ta lettre au sujet des femmes au Canada ou de l'enseignement de l'anglais. J'en ai discuté avec Antoine, et figure toi qu'il connait étrangement bien le sujet. En effet, la faculté des Sciences Politiques où il étudie est très "américanophile" comme il dit. Il dit que ça vient de Tocqueville, même si je n'ai aucune idée de qui il s'agit mis à part qu'il s'agissait d'un philosophe. Nous en avons même parlé assez longuement, et quand Antoine parle de politique, il a cette petite lueur dans les yeux qui me rend parfois jalouse de ne pas être allée à la faculté.
Il aimerait pouvoir en parler plus longuement, mais Grand-Mère n'apprécie pas tellement les socialistes, sans bien sur évoquer les communistes. De plus, avoir un débat avec elle est éreintant, elle ne cesse de multiplier les stratégies de fuite ou les appels au bon sens quand elle se sent en difficulté. Pour mon frère, c'est assez difficile à vivre car il aimerait pouvoir partager plus de choses avec elle. Pense-tu, quand il est question de politique, elle rapporte tout à Napoléon ! Et pas seulement au troisième.
Transcription :
Eugénie « Et comment se passe l’école mon garçon ? »
Marc-Antoine « Très bien Grand-Mère. Mes professeurs sont contents de mon travail et je passe la plupart de mon temps libre à la bibliothèque. Ils n’arrêtent pas d’y ramener de nouveaux livres, c’est fascinant. Beaucoup de livres américains cependant... »
Arsinoé « Et ça ne te plaît pas ? »
Marc-Antoine « Bon, je n’ose pas dire grand-chose, mais j’ai l’impression que tout le monde à la faculté ne jure que par l’Amérique. L’Amérique par ci, l’industrie américaine par là, la femme américaine serait « trop libérée »… Enfin bref, nos anciens sont tellement persuadés de prêcher en territoire conquis qu’ils en oublient que tout le monde n’est pas d’accord. Mais d’un autre côté, ils fustigent Wilson et ses Quatorze Points. »
Arsinoé « Donc en réalité, ils ne suivent que ce qui les arrange. Soit c’est un modèle à suivre, soit c’est un contre-exemple à éviter. »
Marc-Antoine « Exactement ! Ils n’ont que ça à la bouche ! »
Eugénie « Les Américains sont des brutes incultes, je l’ai toujours dit. Je ne vois pas en quoi nous devrions être fascinés par tous ces imbéciles d’outre Atlantique. »
Arsinoé « Le Canada est aussi en Amérique, Grand-Mère. »
Eugénie « Seigneur ma fille, me crois-tu idiote ? Heureusement qu’il y a là-bas quelques français pour raffiner l’ensemble, voilà ce que je dis ! Si ce n’était Napoléon, je ne parviens pas à comprendre ce qui a pu pousser ton arrière-grand-oncle Jacques à rester. »
Marc-Antoine « Tout n’est pas si blanc ou si noir Grand-Mère. Et je ne crois pas qu’on puisse parler vraiment de « français ». Ils sont canadiens depuis bien longtemps, et si ce n’est la langue, je pense qu’ils ont une culture aussi différente qu’entre nous et… voyons… nos voisins allemands par exemple. »
Eugénie « Oh non, pas les allemands. Ces immondes brutes nous ont bien fait assez de mal ! »
Marc-Antoine « Je ne faisais que… oh, laissez tomber ce n’est pas grave. »
Arsinoé « Vous n’aimez pas grand-monde Grand-Mère. »
Eugénie « Il faut dire qu’il n’y a pas grand monde pour nous aimer non plus. La réciproque est vraie également. Mais n’y voyez pas une attaque contre nos cousins, ce sont de braves gens. Même si il est vrai que Cousin Jules est sans doute trop américain sur bien des aspects... »
Marc-Antoine « Je ne suis pas sur que... »
Arsinoé « Quelqu’un peut-il trouver grâce à vos yeux ? »
Eugénie « Tu me vois donc comme une vieille bique amère… Pour commencer, vous bien sur ! Ma brillante descendance qui comble toutes mes attentes, ainsi que... »
Marc-Antoine « Que pensez-vous des communistes ? »
Eugénie « Oh ceux-là. Vous savez, je n’ai rien contre les socialistes, mais il ne faut pas trop l’être non plus n’est-ce pas ? Quand il était jeune, votre père a lu un livre socialiste, et il a retourné la tête à tous les élèves de sa classe. C’était un pamphlet anti-clérical, a-t-on idée d’introduire cela chez nous ? Les communistes détestent Dieu ! Fort heureusement, votre grand-père a eu tôt fait de lui remettre les idées en place. »
Arsinoé « Pourtant, Papa aime toujours aussi peu les curés, de même que les monarchistes. »
Eugénie « C’est à cause de toutes ces bêtises qu’il a lues. Le socialisme mets des idées étranges dans la tête des gens. Vous savez qui était également socialiste ? La mère de Cousin Jules. Et quels étranges fils elle a eu… La brave femme a sans doute fait de son mieux, mais avec de telles idées, il était naturel que ces deux arbres ne poussent pas droit. »
Arsinoé « Admettez quand même que certaines idées sont bonnes. Je ne suis pas spécialistes, mais il me semble que les communistes veulent davantage d’égalité dans la société, et ce n’est pas plus mal n’est-ce pas ? »
Eugénie « De mon temps, les gens n’avaient pas toutes ces bêtises en tête et ils n’étaient pas plus malheureux. L’égalité… pfff, à quoi bon ? Va t-on déposséder tous ces braves patrons des biens qu’ils ont mis leur vie entière à créer ? »
Marc-Antoine « Et bien, nous pouvons comprendre leur point de vue non ? »
Eugénie « Veux-tu voir ta sœur privée de ses biens ? Toutes nos belles choses dispersées aux quatre vents ? Assister à la fin de tout ce que votre grand-père et votre oncle ont mis une vie à bâtir ? »
Marc-Antoine « Non… bien sur que non... »
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À peine a-t-on célébré la figure héroïque d’un Badinter raidi, champion incontesté du progressisme, pourfendeur de la peine de mort au nom du vaste humanisme républicain, que l’on s’empresse d’inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution. Entre esprits éclairés, frangins militants, satrapes opportunistes, féministes auto-décrétées, le congrès réuni à Versailles a rapidement pris des airs de kermesse à l’instant des résultats de la consultation. Vu l’accélération des revers présidentiels depuis deux gros mois, rendre “immuable” le droit à avorter devenait une affaire urgente. Créer en permanence des faux problèmes et relayer des causes Potemkine est devenu l’occupation principale du staff des conseillers sensés éclairer les pas d’un petit président perdu dans ses nuages blancs et sa dévorante ambition européenne. Échec face aux agriculteurs – échec de communication, s’entend, car pour le reste, ils pourront toujours monter sur leurs tracteurs pour se pendre : rien n’a changé ni ne changera. Visiblement, les Français élevés en batterie et stockés hors sol, bourrés de boosters et d’anti-tout, semblent maintenant résolus à mâchouiller des haricots verts kenyans pour accompagner leur cochon hormonal guatémaltèque. Échec aussi à la réunion des boute-feus européistes où il fut question d’imaginer la possibilité de déployer dix-sept poilus du côté de Kramatorsk au nom de la défense de l’UE et de ses valeurs formidables. Vents et contre-vents s’ensuivirent afin de signifier au pyromane élyséen que cette déclaration était à tout le moins inopportune. Même en cas de canicule carbonée, l’hiver nucléaire n’est pas souhaité. Avec l’Otan et ses affidés comme amis, plus besoin d’avoir Vladimir comme ennemi.
L’urgence abortive s’explique mieux ainsi.
Le narratif peu inspiré des spin doctors de McKinsey a planté le décor : une droite ultra-réac comptant dans ses rangs des calotins acharnés, des phallocrates maladifs et des misogynes sadiques étant dès à présent aux portes d’un pouvoir trop bienveillant, il était absolument vital de mettre sous cloche un “droit” établi il y a cinquante ans pour faire cesser une autre boucherie, celle des “faiseuses d’anges” en l’espèce. Dès 1974, les préambules et autres prolégomènes de la loi appelaient à la prise de conscience des femmes et des hommes concernés, suggérant mille prudences autour d’un acte terrible autant qu’irréversible. Pour autant, l’histoire récente montre qu’il était déjà trop tard pour barrer la route au “jouissez sans entraves” des gorets de 1968 : au prétexte de libérer les femmes du fardeau de l’enfantement, on les assignait au rôle d’objets sexuels défécondables, conçus pour le seul plaisir de gauchistes pornocentrés et de bourgeois honteux. Belle avancée sur la voie de “l’émancipation”, lisait-on alors dans la presse progressiste. Cependant, comme ça enfantait toujours plus dans les chaumières, les canules se mirent à aspirer à un rythme soutenu les excès de plaisirs fugaces – c’est que la pilule n’était pas encore complètement entrée dans les mœurs, comprenez-vous. En outre, les capotes manquaient de romantisme, le coïtus interruptus ressemblait trop souvent à une loterie et la méthode Ogino n’intéressait que les paroissiens. Décennie après décennie, le nombre d’avortements n’allait que croître, malgré la contraception libre et quasi gratuite, le sida et les MST. La France, avec ses assoces frénétiquement pro-IVG, est devenue un phare dans le domaine. Toutes ces bonnes âmes sont parvenues à tourner un drame féminin en épopée féministe. Et pourtant. L’avortement, c’est d’abord un cœur humain qui cesse de battre. Au-delà des parfaites abruties qui se contre-foutent de la valeur d’une vie (mais adorent le bouddhisme qui est cool et hyper-respectueux), l’avortement c’est d’abord un échec, souvent un drame, toujours une défaite. C’est une borne sombre dressée sur le chemin de celle qui ne sera pas mère. Pour son compagnon, son jules ou son mari ça ne le sera pas moins, si tant est qu’il assume sa responsabilité et soit doué d’un minimum de conscience vitale. En France, la constitution autorise l’interruption de grossesse jusqu’à 14 semaines de gestation, ce qui veut dire que le foetus a déjà son visage, un cerveau et une moelle épinière fonctionnels. Cela, on ne va pas trop vous le dire et surtout on ne va pas vous le montrer, parce que l’on sait jusqu’à quel point les images de chiots dénutris sur Instagram vous émeuvent. Surtout, ne pas prendre conscience de la réalité des choses ni de l’existence des êtres. Votre sexualité, c’est votre liberté. Votre corps vous appartient. Jouissez sans entraves. Ni Dieu ni maître. Et d’ailleurs, comme vous le rappelait un bénévole du Planning Familial, on peut aussi bien assurer le renouvellement des générations avec Momo de Marrakech et Babacar de Dakar. C’est même souhaitable.
J.-M. M.
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Carte des tribus autochtones d’Amérique
Les ancêtres des Amérindiens actuels sont arrivés en Amérique du Nord il y a environ 15 000 ans. En conséquence, une grande diversité de communautés, de sociétés et de cultures s’est finalement développée sur le continent au fil des millénaires. La population des peuples autochtones des Amériques avant le voyage de Christophe Colomb en 1492 était de 70 millions 562 tribus habitaient le territoire contigu des États-Unis. Les dix plus grandes tribus indiennes d’Amérique du Nord : les Arikara, les Cherokee, les Iroquois, les Pawnee, les Sioux, les Apache, les Esquimaux, les Comanches, les Choctaw, les Cris, les Ojibwa, les Mohawk, les Cheyenne, les Navajo, les Seminole, les Hope, les Shoshone, les Mohican, les Shawnee, les Mi’kmaq, les Paiute, les Wampanoag, les Ho-Chunk, les Chumash, les Haida. La carte donne une perspective des jours heureux les Mayas et des Aztèques ont pris fin bien avant les tribus de l'intérieur des terres d'autres régions, certaines d'entre elles résistant encore presque jusqu'au 20e siècle. À une époque, les peuples autochtones, qui comptaient des millions de personnes, parlaient près de 4 000 langues. La conquête européenne des Amériques, qui a commencé en 1492, s'est terminée par une forte baisse de la population amérindienne à cause des épidémies, des hostilités, du nettoyage ethnique et de l'esclavage. Lors de la fondation des États-Unis, les tribus amérindiennes établies étaient considérées comme des nations semi-indépendantes, car elles vivaient généralement dans des communautés séparées des immigrants blancs.
culpture de 4,5 m dans le Dakota du Sud Dignité à été réalisée par l'artiste Dale Lamphere pour honorer les femmes de la nation sioux
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Il était une femme
Qui quand on la croisait
Nous faisait sentir comme si l’on avait été témoin
Des merveilles et miracles de l’Univers.
Son aura magnétique
D’un blanc mystérieux
Semblable à la lumière d’une lune pleine et brillante
Pouvait changer le cours de votre journée.
Rien ni personne
N’aurait pu vous empêcher
De poser sur elle un regard plein d’émotions
Devant tant de grâce et de beauté.
Née au clair de lune
Elle avait hérité
De toute les qualités de notre ronde déesse mère
Elle en était même la représentante sur Terre.
Elle avait d’égal
A l’astre tout puissant
La beauté, le pouvoir, l’empathie et la sagesse.
C’était la fille de la Lune, et rien n’aurait pu l’arrêter.
Enora Menguy
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Petit rappel de la population vampirique actuelle d'Hylewood. Officiellement, ils sont tous connus sous le nom de la famille Rumédier (une de ses innombrables branches) :
Adèle et Frédéric
Véritables noms : Adèle Le Bris (née Schneider) et Frédéric Rumédier.
Âges : 127 et 100 ans [1803 et 100].
Adèle a été transformée par Frédéric à sa mort en couches, à l'âge de 40 ans. Elle a été contrainte de quitter l'île quelques années, coincée dans l'état de semi-conscience propre aux nouveaux nés vampiriques. Pendant cette période, poussée par la faim, elle a commis de nombreux meurtres, jusqu'à sa stabilisation progressive. Frédéric, homme gay de plus en plus acculé par les rumeurs, lui a proposé un mariage blanc pour solidifier sa réputation aux yeux du monde. Pour Adèle, c'était une occasion inespérée de pouvoir se rapprocher de sa famille, qu'elle n'avait pas vu depuis des années et qu'elle n'osait pas approcher.
Frédéric est un vampire-né. Après une croissance particulièrement lente, il a cessé de vieillir une fois l'âge adulte atteint. Il a transformé Adèle alors qu'il n'était qu'un enfant. Il n'a pas vraiment fait exprès : il était poussé par une faim naturelle et il s'était toujours refusé à boire le sang d'un humain vivant - principe auquel il se tient encore aujourd'hui. Un corps frais ne lui posait pas de problème éthique... Cependant, son sentiment de solitude était tellement grand qu'en la mordant, il ne s'est pas contenté de boire son sang. L'impossible s'est produit et Adèle est revenue à la vie, transformée en vampire. Il n'avait pas prévu que sa transformation la rende si instable...
Depuis, Frédéric et Adèle ont ouvert un sanatorium. En apparence une résidence pour tuberculeux - le parfait alibi pour repousser les curieux, il s'agit en fait d'un établissement destiné à recueillir les créatures surnaturelles isolées.
Clémence et Lucrèce
Véritables noms : Clémence Le Bris (née Brion) et Lucrèce Le Bris.
Âges : 79 et 76 ans [1851 et 1854].
Veuve désargentée, Clémence s'est faite piéger dans un mariage sans amour avec l'homme qui avait assassinée son défunt époux dans le but de récupérer la fortune de son frère... et sa femme. Face à un mari psychopathique et obsessif, ses seuls réconforts étaient ses enfants... ainsi la sœur jumelle de son mari, Lucrèce, dont elle tombe éperdument amoureuse. Malheureusement, Clémence tombe malade et s'affaiblit de plus en plus. Craignant de la voir mourir, Lucrèce prend la décision de la transformer. Au moment de sa transformation, Clémence a 39 ans.
Lucrèce est une vampire née. Elle passe toute sa jeunesse persuadée d'avoir une santé fragile et protégée par toute sa famille, comme si elle était faite de procelaine. Comme Frédéric, elle a cessé de vieillir en arrivant à l'âge adulte. C'est à vingt-et-un ans qu'elle découvre que sa faiblesse apparente n'est pas due à quelques langueurs, mais au fait qu'elle ne recevait pas la nutrition nécessaire à un vampire... Grâce au sang que Clémence lui offre, elle découvre que lorsqu'elle est proprement nourrie, elle est en fait bien plus forte que n'importe qui et dotée de nombreux pouvoirs. Lorsque Clémence tombe malade, Lucrèce refuse de la voir mourir et la transforme en vampire.
Comme Adèle, en tant que vampire nouveau-né, Clémence est particulièrement instable suite à sa transformation, au point où elle manque de tuer ses propres enfants. Pour leur sécurité, Lucrèce prend la décision de l'enfermer à la cave, en prétextant l'avoir envoyée dans un sanatorium pour soigner les conséquences de sa longue maladie... Mais les années passant, Maximilien - son frère jumeau et l'époux de Clémence - commence à se douter de quelque chose, et il finit non seulement par découvrir que sa femme est tenue recluse dans leur cave, mais en plus qu'elle a une liaison avec sa sœur. Accusant sa femme d'avoir corrompu sa fragile sœur jumelle, il s'apprête à la tuer de sang froid. Elles réagissent en massacrant Maximilien et en buvant son sang... Après ce meurtre, elles ne peuvent pas rester. Elles s'enfuient au Canada avec l'aide d'Auguste, le grand-père de Lucien, et elles sont reccueillies par Adèle et Frédéric au sanatorium d'Hylewood. Officiellement, Clémence est la belle-fille d'Adèle et Frédéric et Lucrèce est une cousine éloignée. Depuis, elles ont refait leur vie et elles sont engagées dans le sauvetage des enfants surnaturels abandonnés à la naissance ou chassés de chez eux. Elles ont adopté trois enfants : Alfred, leur aîné triton ; Georges, leur cadet vampire ; Stépanie, leur benjamine loup-garou.
Georges
Véritable nom : Georges Leloup
Âge : 21 ans [1909].
Georges est un vampire-né. Son père a épousé sa nièce de 40 ans sa cadette qu'il a commencé à battre comme plâtre dès sa grossesse. Georges étant gris et de constitution fragile à la naissance, sa mère était terrifiée de la réaction qu'aurait son mari en le voyant et craignait qu'il le tue de ses mains par frustration qu'elle ait accouché d'un fils d'apparence souffreteuse. Elle a donc pris la lourde décision d'abandonner son bébé et de prétendre qu'il était mort né. C'est ainsi que Georges a été récupéré par Clémence et Lucrèce, qui l'ont élevé comme leur fils.
@selidren m'a envoyé une précision :
"Lucrèce ne décide pas de transformer Clémence, elle le fait sans faire exprès, on manque le drame de peu quand elle ne réalise pas à quel point un jeune vampire est dangereux pour ses proches"
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Les Femmes en Blanc - T39 - Baby Boum!
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Vieillir, c'est chiant.
J’aurais pu dire :
vieillir, c’est désolant,
c’est insupportable,
c’est douloureux, c’est horrible,
c’est déprimant, c’est mortel.
Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.
Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira.
Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance.
On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant.
On était bien dans sa peau.
On se sentait conquérant. Invulnérable.
La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante.
Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.
Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps –
mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.
J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard.
Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans "l’apartheid de l’âge".
Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants.
« Avec respect »,
« En hommage respectueux »,
« Avec mes sentiments très respectueux ».
Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ?
Les cons !
Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !
Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place.
J’ai failli la gifler....
Puis la priant de se rassoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué.
« Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée.
J’ai pensé que… » Moi aussitôt :
«Vous pensiez que…?
-- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous assoir.
– Parce que j’ai les cheveux blancs?
– Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…-
- Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous?
–Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge… --Une question de quoi, alors?
– Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…»
J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.
Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, Ne renoncer à rien.
Ni au travail, ni aux voyages,
Ni aux spectacles, ni aux livres,
Ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve.
Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent.
C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.
La musique est un puissant excitant du rêve.
La musique est une drogue douce.
J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant
soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart,
soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révèleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.
Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps.
Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital.
En années? En mois? En jours?
Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital.
Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.
Après nous, le déluge? Non, Mozart.
Les mots de ma vie de Bernard Pivot.
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Cover details
La Mode nationale, no. 36, 11 septembre 1897, Paris. No. 1. — Chapeau de jeune femme. Bibliothèque nationale de France
No. 1. — Chapeau de jeune femme en feutre gris, s'abattant légèrement sur le front en relevant sur les côtés. Devant, grande plume d'autruche très frisée et couchée. Sur le côté, nœud de velours noir, retenu au milieu par une boucle de strass et cachant le pied d'une autre plume blanche, retombant sur le côté; voilette de tulle blanc.
No. 1. — Young lady's hat in gray felt, falling slightly on the forehead and rising at the sides. In front, large ostrich feather, very curly and lying down. On the side, black velvet bow, held in the middle by a rhinestone loop and hiding the foot of another white feather, falling on the side; white tulle veil.
#La Mode nationale#19th century#1890s#1897#on this day#September 11#periodical#fashion#fashion plate#cover#detail#description#bibliothèque nationale de france#dress#hat#veil
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J’ai honte!
Ce matin, dans mon lit, je crois que j’ai poussé un petit cri en me réveillant, une drôle de sensation entre les jambes, et surtout, une petite flaque sur mes cuisses et sur les draps. Ce n’est pas du pipi, c’est un peu collant. Mon zizi est encore un peu dur. J’espère que maman ne va pas voir la tâche sur mes draps.
Je me lève, il y a école aujourd’hui. Depuis la rentrée, je suis au collège, tout neuf, plusieurs bâtiments tout rectangulaires de trois étages, bleu et blanc.
Maman a acheté du Nesquik pour mon petit déjeuner, avant c’était toujours du Van Houten, je crois que je préférais avant. Trois tartines beurrées et de la confiture de fraises. Un coup de brosse à dents rapide, car j’aime pas trop ça et direction le garage pour sortir le mini-vélo que papa a rafistolé après l’avoir récupéré chez ma grand mère.
Dans mon sac à dos en cuir, il y a mes cahiers, livres et trousses. Au collège, on fait des mathématiques modernes, je n’aime pas du tout ça, alors que j’aime bien le calcul mental, mais ça n’a rien à voir. Je crois que je n’aime pas l’école, car je n’attends qu’une chose, la récréation.
Là je sors mon tac-tac, un nouveau jeu où il faut taper deux boules, mais on se détruit les poignets avec. C’est aussi la première année où je suis en classe avec des filles. Devant moi, il y a Véronique, elle est heureuse, ça fait une semaine qu’elle met un soutien-gorge, comme mes sœurs.
À midi, je repars manger à la maison. Il reste du poulet du dimanche.
Puis retour à l’école. Sport cet après-midi. Course sur le stade et grimper à la corde. Je suis nul à ça.
Papa a acheté une nouvelle voiture, une Simca 1100. Maman râle parce qu’il ne fait que de rouler avec et l’essence coûte cher. Moi ça me fait rire. La R8, c’est l’abruti qui traîne avec ma sœur qui l’a achetée.
Le soir après le supplice des devoirs, on va faire les fous avec Patrick et Thierry en vélo dans les chemins de la forêt. Évidemment, je rentre sale comme un cochon, il va falloir passer du temps à se débarbouiller dans l’évier de la cuisine, et subir les moqueries des frangines. On a le droit de prendre un bain que le samedi.
Après le dîner, j’ai pas le droit de regarder la télé, à part le samedi. A 9 heures, direction la chambre que je partage avec ma sœur la plus jeune, mais qui a le droit de se coucher plus tard.
J’entends PopCorn à la télé, c’est chouette cette musique. Je sors le catalogue de la redoute que j’ai caché dans mon armoire pour regarder les femmes en soutien-gorge et culotte. Ça me fait durcir le zizi. C’est drôle, parce que quand je vois maman en soutien-gorge, ça fait pas pareil.
La tâche sur les draps à séché, c’est tout raide maintenant, on dirait une carte. Maman a rien dit, elle a pas dû la voir en faisant le lit. Mais j’aimais bien la sensation que ça m’a fait, j’aimerais bien que ça recommence demain matin ou même ce soir... Peut-être que je deviens grand! On est quand même en 1972.
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Changement
C’était un simple crush, une histoire d’une nuit. Mais au matin, Manon se leva, encore vêtue de son t-shirt déchiré. La rouquine prépara ses pinceaux et invita Paul à la rejoindre. Elle trouvait son visage si charmant qu’elle voulait garder une trace. Dès lors, elle dessina son portrait, usant de la peinture et du temps. Son coup du soir demeurait nu, assis sur une chaise, prenant une position sérieuse et intime. Contrairement à l’artiste qui, sans complexe, n’hésita pas à garder les cuisses ouvertes. D’ailleurs, Paul ne pouvait que profiter de son sexe rasé et sa poitrine généreuse à peine voilée par le tissu blanc de son maillot.
Manon peignait, profitant de son inspiration. Elle dessinait magnifiquement mais ne souhaitait pas exposer ni vendre ce nouveau tableau. Contrairement à ses habitudes, celui-ci n’était qu’une envie, un moment de plaisir, un cadeau pour remercier Paul pour cette jolie nuit passionnée.
Je vais faire entrer ton corps dans l’immortalité. Tu changeras mais ce tableau montrera combien tu étais beau, dit-elle.
Paul sourit à cet instant. Cependant, constatant que Manon arrêta de peindre tout en présentant un regard sérieux. Il comprit qu’elle ne voulait pas qu’il bouge, y compris dans la mimique.
A moins que ce soit le tableau qui vieillisse pour toi, comme dans le portrait de Dorian Gray, ajouta Manon. Voudrais-tu que ton portrait change et vieillisse à ta place ?
Non, répondit-il après une hésitation.
Il avait peur qu’elle rate son œuvre parce qu’il aurait remué les lèvres. Toutefois, elle arrêta de peindre et regarda son amant avec étonnement. Dès lors, il se sentit obligé de se justifier.
Je préfèrerais changer ma vie entièrement…Parfois, j’ai l’impression d’avoir loupé quelque-chose. Que ça ne s’est pas passé comme prévu. Rien ne me plait dans cette vie.
La jeune femme écoutait avec attention. Elle comprenait ce qu’il ressentait. Elle avait bientôt 40 ans, pas d’enfant et une vie, pourtant magnifique, mais triste. Elle avait vécu des moments de galère avant la reconnaissance. Cependant, elle sait que la galère peut revenir à tout moment. Et oui, elle aussi, aurait voulu changer sa vie, si elle le pouvait. Paul interrompit sa perdition soudaine. Aussitôt, Manon se remit à peindre.
Le soir venu, le tableau n’était pas encore fini. Paul proposa de revenir le lendemain soir, car il devait rentrer chez lui. Personne ne l’attendait si ce n’est une pile de dossiers pour le boulot. Il s’habilla puis sortit après avoir embrassé langoureusement Manon.
Dehors, il faisait déjà nuit. Le ciel magnifiquement dégagé, se voilait d’un tapis d’étoiles. Paul marcha longtemps, en repensant à leur discussion sur leur vie. Il se demandait si ce n’était pas l’occasion de se ranger, arrêter des histoires sans lendemain et enfin, de pouvoir vivre une vraie histoire d’amour. Il leva la tête pour admirer la lune. Tout à coup, il aperçut une étoile filante. Cette dernière laissait derrière elle, un éphémère trait argenté. Puis il entra dans son appartement et s’endormit en oubliant cette belle journée.
Chéri, tu vas être en retard !
Paul regarda avec des yeux exorbités la belle brune qui se promenait en jogging dans sa chambre. Elle ouvrit la porte d’une armoire qu’il n’avait jamais vue. Un coup d’œil par la fenêtre, il n’était pas dans son logement. Lui qui, d’ordinaire, voyait une petite cour, se trouvait à découvrir une avenue ou un boulevard. Il se leva, approcha de la femme qu’il ne connaissait pas. Il allait poser une question lorsqu’il entendit parler. Dès lors, il approcha de la cuisine. Deux petites filles, assises autour d’une table, mangeaient une tartine et buvaient un bol de chocolat.
Bonjour papa ! dirent-elles en cœur.
Hé bien Paul, tu ne t’habilles pas ? Tu vas être en retard.
Et toi, tu ne travailles pas aujourd’hui ? demanda Paul.
Elle sourit à sa question Cependant, ce n’était pas la première qui lui venait en tête. Mais il ne savait pas comment expliquer qu’il y avait erreur. Il n’était pas marié, n’a jamais eu d’enfant. Et brusquement, il se retrouvait avec une femme et deux gamines dans un appartement qui ne lui disait rien.
Tu sais bien que le mardi, je suis en télétravail, annonça la femme.
Elle pria les filles de prendre leur cartable et les accompagna jusqu’à l’école. Pendant ce temps, Paul se lavait puis quittait à son tour l’appartement pour rejoindre son bureau.
Durant tout le trajet, il interrogea son esprit. Comment était-il possible qu’il ait changé de vie en une nuit ? Les vœux se réalise-t-il ? Il n’avait pas changé d’apparence. Il n’avait pas pris la vie d’un autre. Il était bien lui, mais ne comprenait rien de ce qu’il lui arrivait.
En entrant dans le hall, l’hôtesse d’accueil le regard avec insistance. Paul passa, comme tous les jours, montrant un grand sourire et en disant bonjour. Il partait en direction de l’ascenseur pour rejoindre son bureau minable, encerclé de cloisons qui n’empêchait pas d’entendre les discussions de ses collègues. Seulement, il fut arrêté.
S’il vous plait, monsieur ! Avez-vous rendez-vous ?
Je travaille ici, répondit Paul avec étonnement. Vous ne me reconnaissez pas Mathilde ?
Surprise d’entendre son prénom de la bouche d’un inconnu, Mathilde resta bouche bée. Puis, elle reposa la question. Paul continuait d’affirmer qu’il travaillait dans cette entreprise depuis quatre ans. Finalement, il demanda qu’on appelle son collègue de bureau.
Norbert n’avait pas changé. Petit gros, les cheveux gris, il sortit de l’ascenseur avec son air patibulaire connu. Il commença par engueuler Mathilde tout en dévisageant Paul et un agent de sécurité. Et quand Paul le salua. Il chercha dans son esprit s’il l’avait déjà rencontré.
Non, désolé, je ne vous connais pas, dit-il. Et ne m’appelez pas pour ce genre de foutaise…Déjà que j’étais en pleine réunion !
Il partit sans écouter les appels de Paul. Celui-ci, sentant qu’il n’était pas le bienvenu, quitta le hall surveillé de près par la sécurité. Toutefois, une fois dans la rue, son téléphone sonna. L’écran afficha un nom qu’il ne connaissait pas. Cependant, il répondit et entendit une voix d’homme
Bonjour Paul, Vous allez bien ? Parce que vous ne nous avez pas prévenu de votre absence.
Oui, ça va. Mais je devais aller où ?
Bin, à la Sorbonne. Vous avez votre cours.
Choqué, il attendit et n’eut pas le temps de parler.
Vous êtes sûr que vous allez bien ? Je peux annuler vos cours de la journée.
Non, ça va. Je...j’arrive.
Paul prit le métro et descendit à Maubert-Mutualité. Il remonta la rue et entra dans l’université par la porte principale. Il ne savait pas où aller ni quoi faire. Il resta hagard jusqu’à ce qu’il croise un étudiant qui le salua. Dès lors, il profita de la discussion pour en savoir plus. Et il apprit ce qu’il n’aurait jamais pensé. Il était professeur de grec ancien.
Après avoir écouté le jeune érudit. Paul s’arrêta devant une salle de cours. Une vingtaine d’élèves attendait patiemment tout en discutant. Son entrée imposa le silence. Il posa une valisette sur la table avant d’observer les étudiants. Le grec ne s’apprend pas. Il avait quelques notions mais cela datait du collège. Il prononça un bonjour obtenant la pareille de ses élèves.
Vous ai-je déjà donné un exercice à faire ? Une traduction ?
Oui, répondit un étudiant.
Immédiatement, il lui proposa de venir au tableau et de traduire le texte étudié. En écoutant, le jeune homme, Paul réalisa qu’il comprenait tout comme s’il parlait couramment le grec ancien. Il s’étonna en corrigeant lui-même quelques erreurs d’accents et de grammaire. Le cours lui parut normal, tout comme la journée.
Au moment de quitter la Sorbonne, son téléphone sonna de nouveau. C’était son épouse.
A quelle heure rentres-tu ? demanda-t-elle.
Je ne sais pas encore.
Si tu vas chez Manon, ne rentre pas trop tard comme hier, s’il te plait. Ce matin, tu m’as paru déboussolé.
Manon ?
Oui, Manon, la peintre.
Il ne s’attendait pas à connaitre déjà Manon. Dans sa nouvelle vie, c’était une amie, alors qu’il l’avait rencontrée la veille. Il se dirigea chez elle. Peut-être avait-elle des explications ? Il reconnut la rue, le même immeuble. Il grimpa jusqu’à son atelier qui servait aussi d’appartement. Il sonna et entendit crier : « C’est ouvert ».
Sans hésiter, le professeur de grec entra. Manon était assise, elle peignait un tableau. La vue de Paul s’attarda sur la raie de ses fesses, indiquant qu’elle ne portait qu’un maillot à moitié déchiré. Elle tourna la tête lorsqu’il toussa.
Oh Paul, je ne t’attendais pas. Je pensais qu’on aurait continué ton portrait demain. (Elle se leva pour faire la bise). Tu vois j’étais en train de faire quelques retouches.
Paul découvrit son portrait nu, assis comme il l’était hier. Elle proposa de reprendre où ils en étaient. Il se retira dans la chambre, se déshabilla et revint s’assoir. Manon se mit à peindre de suite.
Excuse-moi, Manon, mais, on se connait intimement pour que tu restes…
Pour que je reste à poil ? Non, on n’a jamais couché ensemble. C’est une habitude pour mettre à l’aise mes modèles. Je me mets à poil quand ils le sont. Et puis, je ne couche pas avec les maris de mes amies.
Et pourquoi, je pose nu ?
Un cadeau pour Fabienne. Enfin, c’est ce que tu m’avais dit. Je vais faire entrer ton corps dans l’immortalité. Tu changeras mais ce tableau montrera combien tu étais beau
Paul sourit à cet instant parce qu’il avait déjà entendu Manon prononcer ces mots.
A moins que ce soit le tableau qui vieillisse pour toi, comme dans le portrait de Dorian Gray, ajouta Manon. Voudrais-tu que ton portrait change et vieillisse à ta place ?
Cette fois-ci Paul ne répondit pas. Cette nouvelle vie lui paraissait plus belle.
Alex@r60 – août 2023
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