#je suis vraiment la fille de mon père
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j’accepte enfin que je suis insomniaque et j’en ai marre
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Journal
Le mariage est passé et la pression qui l'entourait aussi. Me voilà avec un nouveau nom et pas mal de paperasse à faire. Cette journée de samedi 07 septembre restera dans ma mémoire. Même si mon mariage était petit, il était à mon image. Pourtant, je n'y suis pas pour grand chose, ce sont mes enfants et en particulier ma belle-fille et ma fille qui se sont occupées de tout. Ma fille m'a coiffé et elle m'a rendu plus jolie et plus sûre de moi dans ma robe champêtre. Mon mari quand à lui, était tellement paniqué à l'idée de ne pas porter de veste sur sa chemise, qu'il est allé en acheté une 1 heure avant la cérémonie. Il a aussi prit une autre chemise, celle que nous avions choisit étant trop cool pour être porté avec une veste de costume. Nous avons rejoins nos invités sur le parking de la mairie et tous mon complimenté sur ma robe, pourtant simple et peu cher (acheté sur Temu, c'est dire ! ) mais qui m'allait à ravir et me correspondait tout à fait. Nous avions demandé aux invités de ne pas s'habiller exprès mais les témoins étaient magnifiques. Mes fils en chemise rose pale et nœud papillon bleu et ma fille et ma belle-fille en robe longue rose. Avant que la cérémonie ne commence, je me suis renseignée sur un point avec l'adjointe au maire qui me regarde et me dit : Mais ce n'est pas vous la mariée ? ... Pour elle, une mariée doit forcément porter une robe blanche et être âgée de moins de 50 ans, je présume. Ensuite, elle s'est trompée dans le prénom du mariée et elle n'a pas vu que les 4 témoins n'ont pas tous signés sur les documents. Mais elle nous a fait une belle photo avec mes 12 invités alors, je lui pardonne ! Nous sommes allés boire un café et faire des photos avant d'aller au restaurant à midi. Les enfants avaient préparé une voiture ballait, celle qui ferme le cortège, avec des plumeaux colorés sur les rétroviseurs et un déambulateur gonflable sur le coffre ! Après un délicieux déjeuner, nous étions tous invités chez mon fils et ma belle-fille pour manger les gâteaux préparé par ma belle-fille. Mon mari a fait duré le plaisir en passant en voiture dans le centre ville, tout en klaxonnant. Les autres ont suivit. Un petit cortège mais un cortège bruyant tout de même . Chez mes enfants, le salon avait été merveilleusement décoré, dans les tons rose et or. Il y avait des ballons partout, une table avec des gâteaux dont une pavlova en forme de cœur, un livre d'Or, deux mariées en résine (encore plus vieux que nous), un coin photo avec des accessoires pour se déguiser et un fond musicale année 80. C'était vraiment génial et l'ambiance était super. Ma tant redouté belle-mère, la femme de mon père, m'a même dit s'être plus amusée à mon mariage qu'à celui de sa petite-fille, quelques semaines auparavant. Ce fut un mariage tout simple, à notre image, entouré des gens que nous aimons, même si tous n'ont pas pu être présent, car nous vivons très loin de ma famille. Mais mes enfants étaient là, mon petit fils aussi, mon père avait également fait le déplacement ainsi que la sœur de mon mari et tous ont contribués à faire de ce jour une belle réussite que nous garderons à jamais dans nos cœurs.
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Meme de 2024
Je suis en retard mais c'est comme pour les vœux de l'année ! On peut le faire jusqu'au 31 janvier !
Habituellement, je remplis ce meme sur LiveJournal mais ce site est de plus en plus déserté, et j'avoue moi-même ne plus trop y aller, donc j'ai décidé de le faire sur tumblr !
Voici donc mon année 2024 en fandoms et découvertes !
1. Votre fandom de l'année
Je ne sais pas s’il y a eu un fandom qui s’est démarqué mais parmi mes fandoms de l’année, ceux où je suis restée longtemps sont de vieux fandoms comme Naruto, Makai Ouji, Black Butler, Star Wars, Phineas et Ferb. J’ai aussi été pas mal dans le fandom Percy Jackson, grâce à la série Disney, mais aussi Détective Conan mais aussi Interview with the Vampire avec la saison 2 de la série. Aussi grosse surprise, et grâce à Anders, Allenkune et Bass, j’ai eu une longue période Salem’s Lot où j’ai été très productive en matière de fics et de drabbles haha.
2. Votre film préféré vu cette année
Je n’ai pas vu beaucoup de films en 2024, mais je dirais Le Menu avec Ralph Fiennes et Anna Taylor-Joy.
3. Votre livre préféré lu cette année
En roman, j’ai eu plusieurs coups de cœur mais je retiendrai surtout Le cœur de Neverland d’Isabelle Lesteplume et Trahison sanglante : Le dossier Dracula, de Mark A. Latham (un mélange Dracula et Sherlock Holmes... ça ne pouvait que me plaire !)
En manga, j’ai eu un coup de cœur pour Les carnets de l’apothicaire, mais j’ai bien aimé Deep sea aquarium Magmell
En bande-dessinée, c’est À l’école des lettres de PoPésie et Maïté Robert, mais j’ai bien aimé aussi Lore Olympus.
4. Votre album/chanson préféré écouté cette année
Majoritairement Epic the Musical qui s’est achevé le 25 décembre !
5. Votre série télé préférée vue cette année
Je n’ai pas vu de nouvelle série tv cette année, je retiendrais surtout la saison 2 d'Interview with the vampire et la saison 1 de Percy Jackson. J'ai aussi revisionné toute la série Malcolm ainsi que Desperate Housewives.
6. Votre communauté LJ préférée de l'année
7. Votre découverte de l'année en fandom
Les carnets de l’apothicaire et Lore Olympus principalement.
8. Votre plus grosse déception de l'année en fandom
Ouch, entre la révélation dans le dernier film de Détective Conan qui sort complètement de nulle part et qui change à jamais la perception d’un ship que j’adore, Our Flag Means Death qui n’est pas renouvelé pour une saison trois, Good Omens qui voit sa dernière saison transformée pour quelque chose de beaucoup plus court suite aux révélations sur Neil Gaiman (ce qui est tout à fait compréhensif, mais ça n'empêche pas la déception concernant la série)
9. Votre petit ami de fiction de l'année
Jinshi des Carnets de l'Apothicaire ou le Père Callahan :P
10. Votre petite amie de fiction de l'année
Maomao des Carnets de l’Apothicaire. Je l'adore ! Elle est tellement passionnée, délurée, intelligente, voire même cinglée, elle est formidable cette fille !
11. Votre grand moment de squee de l'année
Quelques passages dans Epic the Musical (je ne peux pas les citer, par crainte de spoiler et puis il y en a tellement ^⁾, les moments entre Percy et Poséidon dans la série Percy Jackson (je suis si faible pour les moments père-fils)
12. Le vieux fandom qui vous manque le plus
Peut-être Harry Potter/Fantastic Beasts, surtout le couple Grindeldore, peut-être aussi le fandom Kaamelott que j'ai tendance à déserter car l'omniprésence d'un ship a fini par me donner l'indigestion (pourtant, j'aimais bien ce ship).
Sinon, je ne saurais dire si ça me manque mais il faudrait vraiment que je me remette à la série What we do in the shadows, voire la reprendre depuis le début car j'ai pratiquement tout oublié !
13. Le fandom que vous n'avez pas encore essayé, mais vous en avez l'intention
Le Grand Maître de la Cultivation Démoniaque (ou Mo dao zu shi), depuis le temps que j'en entends parler ! Ça ou Heaven Official's Blessing, je vous avoue qu'entre les deux, de visu, je suis incapable de faire la différence et je ne sais pas avec lequel je vais commencer ^^;
Sinon, commencer la saga Le Seigneur des Anneaux. Depuis le temps que je dis que je vais commencer à la lire et que je ne le fais toujours pas...
14. Vos plus grandes espérances de fan pour la nouvelles année
J’ai pas mal d’attente pour le tome 41 d’Astérix mais aussi et surtout la série animée de Chabat. J’espère être conquise !!
J’aimerais des bonnes nouvelles pour la franchise Fantastic Beasts, bien que je pense que Warner Bros se penchera davantage sur la série Harry Potter.
Sinon, j'espère que le second volet du film Kaamelott me plaira (je crois qu'il sort en 2025 ?)
J'espère aussi des bonnes nouvelles pour Our Flag Means Death, que la dernière saison promise verra le jour... On croise des doigts !
Memes des autres années : 2023 - 2022 - 2021 - 2020 - 2019 - 2018 - 2017 - 2016 - 2015 - 2014 - 2013 - 2012 - 2011
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Automne 1927 - Champs-les-Sims
3/5
Avoir deux filles m'a fait beaucoup pensé. Surtout au vu de ce que tu écris dans ta lettre au sujet des femmes au Canada ou de l'enseignement de l'anglais. J'en ai discuté avec Antoine, et figure toi qu'il connait étrangement bien le sujet. En effet, la faculté des Sciences Politiques où il étudie est très "américanophile" comme il dit. Il dit que ça vient de Tocqueville, même si je n'ai aucune idée de qui il s'agit mis à part qu'il s'agissait d'un philosophe. Nous en avons même parlé assez longuement, et quand Antoine parle de politique, il a cette petite lueur dans les yeux qui me rend parfois jalouse de ne pas être allée à la faculté.
Il aimerait pouvoir en parler plus longuement, mais Grand-Mère n'apprécie pas tellement les socialistes, sans bien sur évoquer les communistes. De plus, avoir un débat avec elle est éreintant, elle ne cesse de multiplier les stratégies de fuite ou les appels au bon sens quand elle se sent en difficulté. Pour mon frère, c'est assez difficile à vivre car il aimerait pouvoir partager plus de choses avec elle. Pense-tu, quand il est question de politique, elle rapporte tout à Napoléon ! Et pas seulement au troisième.
Transcription :
Eugénie « Et comment se passe l’école mon garçon ? »
Marc-Antoine « Très bien Grand-Mère. Mes professeurs sont contents de mon travail et je passe la plupart de mon temps libre à la bibliothèque. Ils n’arrêtent pas d’y ramener de nouveaux livres, c’est fascinant. Beaucoup de livres américains cependant... »
Arsinoé « Et ça ne te plaît pas ? »
Marc-Antoine « Bon, je n’ose pas dire grand-chose, mais j’ai l’impression que tout le monde à la faculté ne jure que par l’Amérique. L’Amérique par ci, l’industrie américaine par là, la femme américaine serait « trop libérée »… Enfin bref, nos anciens sont tellement persuadés de prêcher en territoire conquis qu’ils en oublient que tout le monde n’est pas d’accord. Mais d’un autre côté, ils fustigent Wilson et ses Quatorze Points. »
Arsinoé « Donc en réalité, ils ne suivent que ce qui les arrange. Soit c’est un modèle à suivre, soit c’est un contre-exemple à éviter. »
Marc-Antoine « Exactement ! Ils n’ont que ça à la bouche ! »
Eugénie « Les Américains sont des brutes incultes, je l’ai toujours dit. Je ne vois pas en quoi nous devrions être fascinés par tous ces imbéciles d’outre Atlantique. »
Arsinoé « Le Canada est aussi en Amérique, Grand-Mère. »
Eugénie « Seigneur ma fille, me crois-tu idiote ? Heureusement qu’il y a là-bas quelques français pour raffiner l’ensemble, voilà ce que je dis ! Si ce n’était Napoléon, je ne parviens pas à comprendre ce qui a pu pousser ton arrière-grand-oncle Jacques à rester. »
Marc-Antoine « Tout n’est pas si blanc ou si noir Grand-Mère. Et je ne crois pas qu’on puisse parler vraiment de « français ». Ils sont canadiens depuis bien longtemps, et si ce n’est la langue, je pense qu’ils ont une culture aussi différente qu’entre nous et… voyons… nos voisins allemands par exemple. »
Eugénie « Oh non, pas les allemands. Ces immondes brutes nous ont bien fait assez de mal ! »
Marc-Antoine « Je ne faisais que… oh, laissez tomber ce n’est pas grave. »
Arsinoé « Vous n’aimez pas grand-monde Grand-Mère. »
Eugénie « Il faut dire qu’il n’y a pas grand monde pour nous aimer non plus. La réciproque est vraie également. Mais n’y voyez pas une attaque contre nos cousins, ce sont de braves gens. Même si il est vrai que Cousin Jules est sans doute trop américain sur bien des aspects... »
Marc-Antoine « Je ne suis pas sur que... »
Arsinoé « Quelqu’un peut-il trouver grâce à vos yeux ? »
Eugénie « Tu me vois donc comme une vieille bique amère… Pour commencer, vous bien sur ! Ma brillante descendance qui comble toutes mes attentes, ainsi que... »
Marc-Antoine « Que pensez-vous des communistes ? »
Eugénie « Oh ceux-là. Vous savez, je n’ai rien contre les socialistes, mais il ne faut pas trop l’être non plus n’est-ce pas ? Quand il était jeune, votre père a lu un livre socialiste, et il a retourné la tête à tous les élèves de sa classe. C’était un pamphlet anti-clérical, a-t-on idée d’introduire cela chez nous ? Les communistes détestent Dieu ! Fort heureusement, votre grand-père a eu tôt fait de lui remettre les idées en place. »
Arsinoé « Pourtant, Papa aime toujours aussi peu les curés, de même que les monarchistes. »
Eugénie « C’est à cause de toutes ces bêtises qu’il a lues. Le socialisme mets des idées étranges dans la tête des gens. Vous savez qui était également socialiste ? La mère de Cousin Jules. Et quels étranges fils elle a eu… La brave femme a sans doute fait de son mieux, mais avec de telles idées, il était naturel que ces deux arbres ne poussent pas droit. »
Arsinoé « Admettez quand même que certaines idées sont bonnes. Je ne suis pas spécialistes, mais il me semble que les communistes veulent davantage d’égalité dans la société, et ce n’est pas plus mal n’est-ce pas ? »
Eugénie « De mon temps, les gens n’avaient pas toutes ces bêtises en tête et ils n’étaient pas plus malheureux. L’égalité… pfff, à quoi bon ? Va t-on déposséder tous ces braves patrons des biens qu’ils ont mis leur vie entière à créer ? »
Marc-Antoine « Et bien, nous pouvons comprendre leur point de vue non ? »
Eugénie « Veux-tu voir ta sœur privée de ses biens ? Toutes nos belles choses dispersées aux quatre vents ? Assister à la fin de tout ce que votre grand-père et votre oncle ont mis une vie à bâtir ? »
Marc-Antoine « Non… bien sur que non... »
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Automne 1932, Hylewood, Canada (3/3)
L’autre jour, je suis allé rendre visite à l’oncle Joseph à Kingston. Ça lui a fait plaisir, il m’a dit que ça lui rappelait l’époque où ma sœur Louise était au pensionnat et qu’elle venait passer tous les weekends chez ma tante et lui. Il se fait très vieux et il fatigue. Il clame à qui veut l’entendre qu’il finira centenaire, mais entre nous, je pense qu’il est probable qu’il nous quittera avant… D’autant plus qu’il refuse d’abandonner son rôle d’archevêque.
Transmets mes amitiés à ton oncle Adelphe. Je suis désolé pour sa belle-fille. Je me suis permis d’en parler à l’oncle Joseph au cours de ma visite, qui m’a dit que c’était une erreur de la part d’Adelphe de t’en avoir parlé, une erreur de ta part de m’avoir écrit à ce sujet. Il a dit que ce genre d’affaires familiales est regrettable mais, malheureusement, une réalité normale du mariage.
Joseph a un certain âge, il a vécu la majorité de sa vie au cours d’un autre siècle, donc je comprends ses positions mais je ne suis pas du tout d’accord avec lui. Mon père avait de nombreux défauts, mais je ne l’ai jamais vu lever la main sur ma mère. Et de ce qu’on me dit sur mes grands-parents, je suis certain que mon grand-père Auguste n’aurait jamais frappé ma grand-mère Jacqueline - d’ailleurs vu ce qu’on me dit sur elle, s’il avait essayé, il est certain qu’elle aurait rendu les coups.
Cet espèce de mal de l’intérieur de l’après-guerre, mon père l’avait aussi. Je n’y connais rien en médecine, mais mon père consommait une sorte de résine qui l’apaisait. Elle avait un nom un peu arabe, peut-être que cela dira quelque chose à une de tes tantes. Je suis désolé, j’ai envie d’aider mais je ne sais pas vraiment comment…
Dis bonjour à tout le monde de ma part. J’espère avoir plus de choses à te raconter dans ma prochaine lettre. Permets-moi de t’embrasser affectueusement.
Lucien LeBris
P. S. : J’ai lu le dernier roman de Cléo, celui qui se passe en Egypte. C’est Agathon qui me l’a ramené, il l’a trouvé dans une librairie française à Kingston. Je ne suis pas vraiment ce qu’on pourrait appeler un rat de bibliothèque et je ne lis pas excessivement, donc mon avis vaut ce qu’il vaut, mais je l’ai trouvé très distrayant ! Agathon a essayé de me faire lire du Gide, je t’avoue que je n’ai même pas réussi à le terminer tellement je l’ai trouvé ennuyeux, et je craignais qu’il en soit de même avec tous les auteurs français contemporains dont raffole mon frère… J’ai été agréablement surpris, j’étais tenu en haleine jusqu’à la dernière page !
[Transcription] Dolorès LeBris : Tu es fier de toi ? Agathon LeBris : Oui, plutôt. Agathon LeBris : Mh, vous sentez ? Je crois que Laurita est en train de préparer quelque chose de spécial pour l’occasion, je vais enquêter à la cuisine. Dolorès LeBris : C’est ça, fuis ! Agathon LeBris : Au fait, Layla, ta mère sera là ! Layla Bahar : Comment ? Mais on n’est pas vendredi ! Agathon LeBris : Les Simmon lui ont donné sa journée. Ce n’est pas tous les jours que sa fille fête ses dix-huit ans.
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen4#Lucien Le Bris#Agathon Le Bris#Dolorès LeBris#Layla Bahar#Gizelle LeBris#Laurita Donaldo#Joseph Bernard#Layan Adly#Marie Le Bris#Jacqueline Rumédier#Auguste Le Bris#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Louise Le Bris II#Bert Simmon#Marie Rumédier
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J'ai fait une paralysie du sommeil cette nuit. J'étais angoissée et impossible de me rendormir. C'était presque une nuit blanche. Puis, je suis sortie de mon lit et j'avais un mélange de peine et d'anxiété dans le ventre. J'ai pas aimé cette journée. Comme les autres. Les mêmes questionnements me fracassent la tête. J'ai l'impression que je ne vais pas tenir cette année scolaire, encore moins cette relation. Je suis vide de passion, la seule chose que je fais c'est créer du bordel, le ranger, pas dormir, un peu manger, faire des allées retours, regarder mes mails sans cesse, ne pas être intéressée, m'embrouiller avec mon mec, dire des mensonges à mes parents. En soi, rien ne distingue vraiment cette année des autres. On a souvent les mêmes sujets centraux. La solitude est pénible. Le temps à occuper aussi. Les respirations à prendre pareil. Les embrouilles qui me nouent l'estomac n'en parlons pas. Et les deadlines c'est peut-être le pire. En soi, rien de très grave. Rien n'a jamais été très grave, j'ai juste un faible seuil de tolérance je crois. En ce moment, la mutilation tourne en boucle dans ma tête, j'y pense quotidiennement mais là c'est percutant. Je serais plus capable de quitter mon copain pour pouvoir accéder à ces pensées intrusives que pour les réelles raisons, son insuffisance. Je pense qu'il ne retrouvera pas une fille aussi intelligente que moi car je fais déjà partie de la moyenne basse qui l'a accepté et qui a accepté tant de choses. Le ratio contribution rétribution ne cesse d'être alarmant. J'ai de moins en moins faim. Je regarde beaucoup mon téléphone. Les heures de creux s'enchaînent. Les prises de notes sont incomplètes. Les sourires défectueux. Les mensonges toujours très aboutis. Les nuits toujours éparpillées. Je dissocie tous les jours et je vois que de plus en plus de monde commence à comprendre que j'enregistre pas tout de mes journées. C'est dur à cacher. Je ne me souviens de rien, ou pas grand chose, peu importe la valence des événements. J'étais une gamine triste, je suis maintenant une adulte triste qui sait que c'est les années les plus libres qu'elle vit et pourtant, je suis enfermée dans beaucoup de choses. Je passe à côté de moi, de mes valeurs, de ce que j'aimerais faire j'imagine même si au fond, je sais pas trop ce qui serait plus supportable. Quand tout est difficile, la facilité c'est de se dire que n'importe quoi d'autre serait mieux, plus aisé. J'ai toujours fonctionné comme ça et pourtant, je me rends bien compte que non. C'est pas l'inconnu en soi le problème, c'est de partir dans l'urgence de situations qui nous déplaisent pour se jeter dans le reste. Je regrette et si je devais dire quoi, je ne saurais pas tout énumérer. Je ne me suis jamais sentie foncièrement mieux depuis l'hôpital mais j'ai fait comme si c'était reparti. La vérité c'est que je suis transie de tout, paralysée devant la ligne de départ. Je suis terne, amère et désagréable parce qu'au fond je ne sais pas comment gérer cet inconfort permanent lié au simple fait d'exister. Des fois, je me dis qu'il faudrait aller revoir un psy mais visiblement j'ai toujours la réponse à tout. Mon père m'a toujours appelée la moralisatrice, j'ai toujours été vexée mais finalement, ça doit être ça. Trop faible pour faire comme il faut alors j'emmerde les autres pour qu'il réussisse là où j'ai échoué. Personne ne me demande rien. Je me sens tellement triste et ça passe jamais et je me répète toujours. Je suis rongée par des insécurités qui ont lieux d'être mais qui sont bruyantes. Relationnellement parlant je ne sais pas comment faire et finalement je sais même pas si un jour j'ai su. Je sais pertinemment que si j'avais la chance de repartir à zéro, il faudrait très peu de temps pour que je revienne dans ces cercles vicieux. Je me demande vraiment si je suis emetophobe à force de ravaler chaque fois mon vomi.
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diabolik lovers : haunted dark bridal — prologue [traduction française]
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Monologue
— Plus je viens à t’aimer, Plus je désire te dévorer. Lorsque je ne ferai plus qu’un avec ce corps, Cette faim et cette douleur seront-elles enfin soulagées ? Plus je m’approche, Plus tu t’éloignes. Je te vois par delà le sable brûlant du désert, Comme un mirage illusoire. 【Lord Richter】
—— La scène débute au manoir.
Yui : Je suis venue jusqu’ici comme on me l’a indiqué, mais... Il s’agit de la maison hantée dont parlent les rumeurs, n’est-ce pas ?
Toutes les personnes à qui j’ai demandé des directions ont eu la même réaction... C’est ici sans aucun doute, pas vrai ?
(Mon parent éloigné vit ici ? Vraiment ?)
(Haa... Ceci dit, je ne pense pas que mon père ait inventé tout ça.)
—— Le tonnerre retentit.
Yui : Kyaa !!
(Quoi qu’il en soit, je n’ai pas d’autre choix que de vérifier...)
—— Yui frappe à la porte.
Yui : Excusez-moi !
—— Aucune réponse. Yui toque à la porte une nouvelle fois.
Yui : (Pas de réponse... … Ahh... … Que faire ? Il n’y a personne. Les lumières ne sont même pas allumées.)
(Cela paraît normal. Après tout, cette maison est connue pour être une maison hantée.)
(Une personne liée à l’église qui vivrait dans une maison supposément hantée... Ce doit être une erreur, n’est-ce pas ?)
—— Flashback, dans une église.
Yui : Hein !? … L’église t’impose une mutation à l’étranger ? Et tu pars dès demain...
Père : Ne crie pas, Yui. Calme-toi un peu.
Yui : Me calmer... N’importe qui serait surpris d’entendre une telle nouvelle.
Par “aller à l’étranger”, tu entends quel endroit ?
Père : Hm. En fait... ce serait en Europe de l’Est.
Yui : En Europe de l’Est ?!
Père : Oui. Quand j’étais jeune, j’ai vécu par là-bas.
J’ai reçu une requête de mutation urgente de la part de l’église.
Yui : Mais alors... Qu’est-ce qu’il adviendra de cette église ?
Père : Ils vont immédiatement envoyer quelqu’un pour me remplacer. Tu n’as pas de soucis à te faire à ce sujet.
De plus... En cas de besoin, tu seras ici au Japon.
Yui : … Hein ?
Père : Yui... Écoute. Je pense partir seul.
Yui : … !?
Père : Je ne peux pas... t’emmener avec moi.
Yui : Mais...! Tu ne vas pas y aller seul... Je veux venir avec toi...
Père : Tu ne peux pas !
Yui : … Hein !? Père ?
Père : Pardonne-moi... Il est difficile pour moi aussi de vivre loin de toi.
Mais... Tu dois comprendre que tout cela... est pour ton bien.
Yui : Uu... Tu laisses ta fille unique seule au Japon et c’est pour mon bien...?
Père : … …
Yui : (Père a vraiment l’air peiné... Mais pourquoi ne puis-je pas simplement partir avec lui ?)
… Tu ne peux pas refuser de partir ?
Père : J’y ai pensé à maintes reprises. Mais... C’est une tâche que je suis le seul à pouvoir accomplir.
Yui : Une tâche que tu es le seul à pouvoir accomplir ?
Père : Ah...
… Q-Quoi qu’il en soit, j’ai tout arrangé pour que tu n’aies pas de problème à vivre sans moi.
Je pars demain dans la nuit. En attendant, prépare tes affaires et tourne-toi vers la personne à cette adresse.
Yui : Là-bas... Qui y vit ?
Père : Je ne t’ai jamais parlé de lui auparavant à cause de conflits familiaux, mais il s’agit d’un parent éloigné.
Il est en contact avec l’église et de fait, familiarisé avec les circonstances actuelles.
Il ne te fera aucun mal, vois-le comme un père de substitution. Tu peux compter sur lui.
Yui : … D’accord...
—— Fin du flashback.
Yui : (Et dire que cet endroit se trouve être le “manoir hanté”...)
Haa... J’aurais dû partir avec mon père, quitte à m’imposer.
(Mais à ce moment-là, il insistait tellement sur le fait de ne pas vouloir m’emmener avec lui.)
(Quelle était la raison d’un refus aussi poussé ?)
(Et puis, quel est le genre de tâche qu’il est le seul à pouvoir accomplir ?)
(Père n’est qu’un simple prêtre... Et sa spécialité, c’est le jardinage...)
—— La porte s'ouvre.
Yui : Eh...!?
(Cette porte... Elle vient de s’ouvrir toute seule, non ?)
Ce n’est pas possible...
—— Yui toque.
Yui : — Excusez-moi ! Il y a quelqu’un ?
Je suis la fille de Monsieur Komori ! Je crois que mon père vous a parlé de moi... Je peux entrer ?
—— Yui entre dans le manoir.
Yui : Je suis entrée, mais... Il ne semble pas y avoir qui que ce soit à l’intérieur après tout.
(Mais si la porte est ouverte, cela signifie qu’il y a quelqu’un à l’intérieur !! C’est certain !)
Um... Je rentre, d’accord ?
(Um... Ceci dit, j’ai encore un peu peur. Mais je ne peux pas rester plantée là.)
—— Yui avance jusqu'à la pièce à vivre.
Yui : (… Au final, il n’y a personne... C’est étrange. Pourquoi la porte s’est-elle ouverte, alors ?)
… Père a du se tromper sur l’adresse qu’il m’a donnée.
(Peut-être que je devrais contacter mon père... Je ne veux pas l’inquiéter, mais...)
(Au point où j’en suis, je n’irai nulle part, sinon... Voyons voir, mon téléphone, mon téléphone... Hein !?)
??? : … ...
—— Un éclair frappe au dehors.
Yui : Kyaa !!
(À-À l’instant... à la lumière de l’éclair, j’ai vu quelqu’un !)
U-Um... E-Excusez-moi ?
??? : …
Yui : (Il est endormi ? Ce garçon...)
Excuse-moi ? Tu m’entends ?
??? : … …
Yui : Bonjour ? Est-ce que tout va bien...?
(Uh...!? J’ai touché sa peau un instant... elle est si froide !)
(Hein ? Il... Il ne respire pas !! Il est mort !!)
—— Le cœur de Yui bat bruyamment.
Yui : Uh... Ugh !!
(Qu’est-ce que...! Ma poitrine me fait mal, d’un coup...!)
(… Qu’est-ce qu’il m’arrive...!)
Voix inconnue : —— Où es-tu ? Où... … Où es-tu ?
Yui : (Uh... Une voix inconnue résonne dans ma tête...)
Haa... Haa... Quoi qu’il en soit... Je dois appeler une ambulance...
(Je ne me sens pas bien, mais avant tout, je dois faire quelque chose au sujet de cette personne.)
—— Yui compose un numéro de téléphone.
Yui : —— A-Allô ? Il faut faire venir une ambulance. Um... Quelqu’un est mort ici.
Uh ? L’adresse... Si je m’en souviens bien, c’est...
??? : … … Nn... ...
Yui : … Hein ?
??? : … … Tais-toi... …
Yui : Kyaaaa !?
(Oh, ma cheville... Il l’a attrapée...!?)
??? : Aa— … …? C’est quoi ce bordel... Pourquoi tu cries comme ça ?
Yui : Huh !?
(Juste à l’instant... Son cœur ne battait plus... Comment est-ce possible !?)
??? : Qu’est-ce que... C’est une femme. Qu’est-ce que tu fais dans un endroit comme celui-ci ? Hein ?
Yui : T-Tu... Tu... Juste à l’instant...
??? : Quoi, “juste à l’instant” ? Juste à l’instant, je dormais paisiblement... Un problème ?
Yui : Tu... D-Dormais !? M-Mais... Il y a un instant...
(Ton cœur ne battait plus, n’est-ce pas ?)
??? : —— “Il y a un instant” quoi ?
Yui : Uh...!?
—— L'inconnu s'approche soudainement.
Yui : (Que...!? Il vient de me faire tomber !?)
??? : Tu fonces tête baissée dans les pièges, toi, hein ? J’avais justement faim.
Un en-cas dès le réveil... Hehehe...
Yui : L-Lâche-moi !! Qu'est-ce que tu fais... d'un coup !?
??? : C’est moi qui devrais dire ça. Tu es celle qui s’est introduite ici.
Yui : C-C’est vrai... Mais, je suis ici car...
??? : La ferme.
—— Yui se débat.
Yui : Ah... !! Non... Non !!
??? : Quelle proie farouche. Ne fais pas l’idiote... Tais-toi un moment.
—— L'inconnu déchire le haut du Yui.
Yui : K-Kyaaa !?
(C-Cette personne... Est vraiment étrange ! Faire ça si soudainement...)
Uh... Ne me touche pas !!
(Seigneur...!!)
—— Le cœur de Yui bat bruyamment.
??? : Woah !?
—— L'inconnu s'éloigne.
??? : Uh...!!
… … !? Q-Qu’est-ce qu’il se passe !?
??? : Pourquoi est-ce si bruyant ici ? J’aurais aimé que tu ne fasses pas autant de bruit dès ton réveil, Ayato.
Ayato : Ugh... Reiji...
Reiji : Que se passe-t-il ? Tu sembles surpris.
Yui : (… Je dois m’enfuir, maintenant...!!)
—— Yui court vers Reiji.
Ayato : Ugh...! Hey !!
Yui : S-S’il vous plaît, aidez-moi...!!
Reiji : Hm ? … Et tu es ?
Yui : Um, je... Mon nom est Komori Yui. Je suis supposée vivre ici à partir d’aujourd’hui...
Reiji : Hein ? Vivre ici ? Ayato, qu’est-ce que tout cela signifie ?
Ayato : Huh... J’en sais rien moi ! Hey, la planche à pain¹ ! Tu m’as jamais parlé de ça.
Yui : C-C’est parce que... Tu m’as soudainement attaquée ! … Attendez, “planche à pain” ?
Ayato : Idiote ! Je parle de toi, évidemment, plan—che—à—pain !
Yui : Huh...!
(Que- Que se passe-t-il !? Je ne comprends rien !)
Ayato : Quoi qu’il en soit, Reiji. Tu as entendu parler de ça ?
Reiji : Non, je n’ai rien entendu de tel.
Yui : C-Ce doit bel et bien être une erreur, dans ce cas... Um... Qui êtes-vous ?
Reiji : Mon nom est Reiji. Sakamaki Reiji.
Yui : Reiji-san²...
(Me voilà rassurée. Avec cette personne, j’ai l’impression de pouvoir discuter. Pas comme avec cet Ayato.)
Um...
??? : Eh bien eh bien ?
Yui : Uu...!?
—— L'inconnu parle tout près du visage de Yui.
??? : Une jolie petite humaine dans un endroit tel que celui-ci ?
Yui : Kyaa!?
(C-Cette personne est apparue de nulle-part !?)
??? : Fufufu... Ravi de te rencontrer, Bitch-chan³...
—— L'inconnu lèche Yui.
Yui : … … !!
(Il vient de me lécher...!!)
—— L'inconnu recule.
Reiji : Laito. N’est-il pas impoli de se comporter de la sorte avec une femme que tu viens juste de rencontrer ?
Laito : Fufu. Reiji est aussi coincé que d’habitude. Quel est le problème ? Cette fille est trop alléchante pour ne pas y goûter.
Ayato : Bon sang ! Je vais te tuer, bâtard ! Ne bave pas sur la planche à pain avant moi.
Laito : Fufufu. Il faut bien que je goûte aux choses délicieuses quand je les vois, non ? Autrement mes sauvages de frères les mangeront avant moi.
N’est-ce pas, Kanato ?
Kanato : —— Laisse-moi te goûter aussi, s’il te plaît. Ne bouge pas, d’accord ?
—— Il lèche Yui à son tour.
Yui : Hiii...!
Kanato : Hm. C’est sucré... Elle a plutôt bon goût, pour une humaine de son genre.
Yui : … … !?
(Encore quelqu’un apparu de nulle part... Mais qu’est-ce qu’il se passe ?)
(Et on m’a encore léchée...!)
Kanato : Dites, pourquoi cette fille est ici ?
Laito : N’est-elle pas un plat du repas de ce soir ?
Ayato : Bande d’idiots. Vous avez tout faux. Elle est à moi. Je l’ai trouvée en premier, pas vrai ? Hehehe.
Reiji : —— Et pourtant, elle t’a filé entre les doigts.
Ayato : Va te faire voir, Reiji ! Pas la peine d’en rajouter !
??? : Hah... Pathétique.
Yui : … … !?
(Une voix sortie de nulle-part...?)
Ayato : Hah ? Hey, cette voix, c’est Subaru pas vrai !? Montre-toi, enfoiré.
Subaru : Hmpf...
Yui : (Huh...!? Cette fois, il n’y a plus de doute... Je croyais que c’était mon imagination, mais...)
(Ce garçon vient d’apparaître de nulle-part !)
Subaru : Je me disais bien que ça sentait l’humain... C’est donc à cause de toi.
Par ta faute, j’ai perdu du temps précieux que j’aurais pu passer à dormir. Comment tu vas te faire pardonner ?
Yui : M-Mais je...
(Que devrais-je faire...! Ces gens sont si étranges...!?)
Subaru : Hey, et si tu répondais à ma question, hein !?
—— Subaru donne un coup de poing dans quelque chose.
Yui : Kyaa...!!
Laito : Eh bien ! Tu es aussi tête brûlée que d’habitude, petit frère. Fufufu.
Subaru : La ferme, le pervers en chaleur ! Je te considère absolument pas comme mon frère aîné.
Kanato : … Si agaçant. Si tu ne fermes pas ta vilaine bouche, je la découperai en morceaux, tu sais ?
Subaru : Heh. J’aimerais bien voir comment tu comptes t’y prendre, le minus.
Kanato : Hm... Teddy. Regarde bien. Voici notre nouvelle proie.
Reiji : Haa, allons allons. J’ai beau être de nature calme, tout cela commence à m’agacer.
Ce que vous comptez faire de cette fille m’importe peu... Du moins, c’est ce j’aimerais dire.
Je ne supporte pas que mes insolents de frères se battent pour toi.
En premier lieu, explique-moi ce que tu es venue faire ici.
Yui : C-C’est... Parce que...
(Que faire... Je suis trop effrayée pour parler !)
Parce que...
Ayato : Qu’est-ce que t'as, la planche à pain ? Tu trembles ?
Laito : Fufu. Elle est adorable, ça me donne envie de la dévorer.
Kanato : Hehe... Elle claque des dents. Elle a vraiment peur de nous, on dirait.
Yui : C-C’est évident, non ? C’est effrayant, ici...
Et vous... Je n’y comprends rien.
Ayato : Qu’est-ce que tu comprends pas ? On n’est pas si difficiles à comprendre, pourtant.
Laito : Du moins, peut-être pas aussi faciles à comprendre que ce qu’Ayato peut croire ?
Reiji : Mettons un terme à cette discussion qui ne va nulle part. Vous commencez sérieusement à me faire perdre patience.
Toi, là-bas. Il est inutile d’être aussi effrayée. Explique-moi la situation, au plus vite.
—— Reiji fait claquer son fouet.
Reiji : Tu ne voudrais pas que j’en vienne à te fouetter pour te faire parler, n’est-ce pas ?
Yui : Uu... J-Je comprends ! Je vais parler ! Je vais parler !!
—— Ellipse, après les explications de Yui.
Yui : —— Et c’est ainsi que je suis arrivée ici...
Ayato : Pff... Hahahaha...! T'es une fille de l’église ?
Yui : Je le suis... Quel est le problème ?
Subaru : Pas étonnant que tu aies cette odeur.
Reiji : Une fille de l’église qui arrive dans ce manoir. Victime d’un tel destin...
Je n’ai aucune idée de qui pourrait être ce parent dont tu parles.
Yui : Um... Comme je le pensais, j’ai sûrement fait erreur.
Laito : C’est dommage, mais il semblerait que ce soit le cas. Quelqu’un en contact avec l’église n’enverrait jamais personne ici.
Kanato : Laito, serait-ce de l’auto-dérision ?
Laito : Fufu, peut-être.
Yui : … Dans ce cas, je vais m’en aller. Je m’excuse d’être entré dans votre manoir si tard le soir.
(Il faut que je me dépêche de quitter cet endroit ! Si je reste quelques secondes de plus, je serai sûrement en danger...)
Ayato : —— Attends un peu.
Yui : … …!!
(… Vient-il de se téléporter !? Il est apparu juste devant moi, d’un coup...)
Ayato : T’as nulle part où aller, pas vrai ? Reste ici.
Laito : Aah, je suis d’accord. Cette maison est si ennuyeuse, il n’y a que des garçons...~
Si Bitch-chan reste avec nous, elle saura apporter un peu d’excitation à notre quotidien.
Yui : … J-Je refuse !!
—— Yui s'enfuit en courant.
Ayato : Hey, reviens ici !
Yui : (Hors de question...!)
—— Yui retourne à l'entrée du manoir.
Yui : (Mais qu’est-ce qu’il vient de se passer ? Je dois être en train de rêver !?)
(Je croyais que cette histoire de maison hantée n’était qu’une légende urbaine... Mais on dirait que non...)
(Pourtant, quand je pense à une maison hantée, je pense plus à des fantômes et des esprits !)
Amen... Seigneur, aidez-moi !
??? : Oi... Tu fais trop de bruit, à courir partout.
Yui : Huh...!?
(M-Mais c’est... Encore quelqu’un qui se téléporte devant moi...!)
V-Vous... Vous êtes l’un des leurs vous aussi ?
??? : L’un des leurs...? Ce n’est pas très plaisant à entendre.
Yui : D-Dans ce cas...
??? : Si je devais l’expliquer, je dirais que nous avons une connection regrettable mais éternelle.
Yui : Regrettable mais éternelle...?
??? : —— Es-tu la fille dont il a parlé ?
Yui : Il...?
Ayato : Oi, Shuu ! Tu sais quelque chose à propos de cette histoire ?
Shuu : … En quelque sorte.
Kanato : Je n’aime pas cette réponse. Je veux que tu nous explique la situation en détail.
Shuu : Il m’a contacté l’autre jour... “Elle vivra avec vous, occupez-vous en”. C’est tout ce qu’il a dit.
Ayato : Haah ? Alors la maison dont parlait la planche à pain tout à l’heure...
Laito : Eh bien...! Quelle aubaine.
Reiji : Il semblerait que tu ne te sois pas trompée, finalement.
Yui : I-Impossible !?
Ayato : Idiote. Nous n’avons aucune raison de te mentir.
Yui : C-Cela n’a aucun sens ! Mon père est prêtre à l’église et j’ai été envoyée ici par l’église...
Shuu : Je ne vois pas le problème.
Kanato : Y a-t-il un problème ?
Yui : Uu... B-Bien sûr que c’est étrange. Vous êtes...
Ayato : On est ?
Yui : Eh bien...
Shuu : Est-ce que c’est parce qu'on est des vampires ?
Yui : Hein ? D-Des vampires ?
Ayato : Aah. Voilà qu’il gâche tout en révélant nos identités.
Yui : J-Je ne comprends pas ce que vous dites...
Kanato : C’est pourtant simple à comprendre. Nous sommes des vampires. Ni plus, ni moins.
Yui : … …!? Vous plaisantez ? Des vampires ? C’est impossible...
Reiji : … Tu nous accuses de mentir depuis que tu es arrivée ici. Comme c’est déplaisant. Ayato te l’a dit, nous n’avons aucune raison de te mentir.
Yui : M-Mais...!
Laito : Allons, allons. Bitch-chan, tu ne veux pas admettre notre existence, c’est ça ?
Subaru : Je me fiche qu’elle refuse de l’admettre ou non. Ferme-la.
Yui : (Des vampires... Ils me font marcher, c’est certain !)
(C’est impossible que de telles créatures existent.)
(Quoi qu’il en soit, il faut que je contacte mon père et que je lui demande la vérité... Mon téléphone...)
Ayato : Hey, c’est ça que tu cherches, peut-être ?
Yui : C’est...!! Mon téléphone ! Rends-le moi !!
Ayato : Hehe... Que faire ?
Yui : Hey ! Arrêtez ! Vous n’avez pas le droit de faire ça !
Ayato : C’est quoi ce ton ? Je l’ai juste gentiment ramassé.
C’est comme ça que tu me remercies !?
Yui : Uh...!
Subaru : Hey, Ayato. Passe-le moi pour voir.
Ayato : Haa ?
Subaru : Tsk... Passe-le moi, j’ai dit !
Yui : … Hé, attendez, qu’est-ce que vous allez en faire...!?
Subaru : … Ça !
—— Subaru casse le téléphone portable.
Yui : Ah...!!
Subaru : Vous m’avez tapé sur les nerfs.
Yui : (Mon nouveau téléphone... Il est cassé...!!)
Vous êtes cruels...!!
Laito : Allons, allons, Bitch-chan. Tu finiras par bien t’entendre avec nous, les créatures de la nuit.
Tu n’auras pas besoin d’une chose aussi futile qu’un téléphone portable, pas vrai ?
Yui : Q-Qui a dit que j’allais rester vivre avec vous...!?
Kanato : Alors, tu t’en vas ?
Yui : Bien sûr que je m’en vais...! Vous n’aviez même pas besoin de me poser la question !
Kanato : Aah, je vois. C’est parfait alors.
Yui : Comment ça !?
Kanato : Cela fait un moment que j’ai faim...
Yui : … Que...!?
Kanato : Tu es vraiment idiote, n’est-ce pas ? Quand un vampire dit qu’il a faim, cela ne veut dire qu’une seule chose.
—— Kanato pousse Yui au sol.
Yui : Kyaa...!!
(Il m’a fait tomber...!?)
Ayato : Attends un peu, Kanato ! Je suis plus âgé, je passe en premier !
Kanato : Haha. Qu’est-ce que tu racontes ? Ça ne marche pas comme ça.
Il est trop tard pour les regrets, tu sais ? Ton sang a l’air sucré et délicieux... Hehe.
Yui : (Ses crocs... touchent... mon cou...?)
Kanato : Je le boirai jusqu’à la dernière goutte... D’accord ?
Yui : (C-Comment me sortir de là...!! Ah, je sais...!!)
A-Attends une seconde !
Kanato : —— Quoi ?
Yui : Prends... ça !!
—— Yui brandit son rosaire.
Kanato : Hein ?
Laito : Fufu... Fufufufu... Bitch-chan, tu es si amusante ! C’est un rosaire ?
Reiji : On dirait que tu as préféré utiliser des méthodes clichées. Comme c’est idiot.
Yui : Q-Quoi ? Mais, les vampires détestent les crucifix, l’ail et l’eau bénite...
Ayato : Dans quel genre de conte de fée t'as entendu ça ? C’est n’importe quoi.
Yui : Je refuse d’entendre cela de la part de quelqu’un semblant tout droit sorti d’un conte de fées !
Kanato : Ça m’agace... Mon festin vient d’être gâché sous mes yeux...
Comment comptes-tu te faire pardonner ?
Yui : Un festin... Ne dis pas n’importe quoi ! Je suis humaine, tu sais !
Shuu : Haa... Quelle plaie. Tu ne comprends pas ?
Pour nous, les humains sont comme des repas.
Ayato : T'es vraiment stupide, comme fille.
Yui : Je ne peux pas accepter l’existence des vampires !
Laito : Hmm. C’est plutôt triste. Bitch-chan, le meilleur moyen pour que tu acceptes de reconnaître notre existence...
Est de faire ça, n’est-ce pas ?
—— Laito se rapproche.
Yui : (S-Si soudainement...!!)
Laito : Merci pour le repas... Fufu !
Yui : J-J’ai compris ! Je comprends, alors attendez une seconde !!
Laito : Hors de question.
Yui : Non... Mon sang n’est pas en libre service !!
Si quelqu’un doit boire mon sang, j-je veux au moins choisir qui !
Ayato : … Huh ?
Yui : (Um... J’ai juste dit ça pour les arrêter...)
Attention ! Ici, la fin du prologue diffère en fonction de deux situations.
Si c'est la première fois que vous jouez (vous n'aurez alors le choix qu'entre Ayato, Laito et Kanato pour l'instant) :
Reiji : Comme c’est déplaisant. Sans même que l'on sache si ton sang est bon ou mauvais, tu te prends déjà pour une sorte de prostituée de luxe.
Subaru : C’est ridicule. Je me casse d’ici. Faites ce que vous voulez entre vous.
Ayato : Oh ! Un candidat en moins ?
Subaru : Hmpf.
—— Subaru s'en va.
Reiji : Je refuse aussi. Cette femme n’est pas assez disciplinée pour que j’accepte.
Shuu : C’est n’importe quoi. Mettez fin à cette farce entre vous.
—— Reiji et Shuu s'en vont.
Laito : Quelle bande de grincheux~ Ils devraient apprendre à s’amuser un peu.
Ayato : C’est mieux comme ça, non ? Ce sera plus facile pour elle de choisir, comme ça.
Kanato : Hm, c’est mieux lorsque toute nuisance est éradiquée.
—— Si tu ne me choisis pas... Dis, Teddy ? Nous la découperons en morceaux, pas vrai ?
Ayato : Les choses deviennent intéressantes... Evidemment, c’est moi que t'as choisi, pas vrai ? C’est certain !
Laito : Bitch-chan ? Si tu ne me choisis pas... tu finiras par le regretter plus tard, tu sais ?
[AYATO] [LAITO] [KANATO]
Si vous avez déjà obtenu au moins une fin (vous pourrez choisir n'importe quel personnage) :
Subaru : C’est stupide. Laissons-la faire ce qu’elle veut.
Ayato : Oh ! On te voit rarement aussi enthousiaste, Subaru.
Subaru : Hmpf.
Reiji : Hm... Tu as probablement raison. Cela fait longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de discipliner une femme aussi mal élevée.
Kanato : Si tu ne me choisis pas... Dis, Teddy ? Nous la découperons en morceaux, pas vrai ?
Ayato : Les choses deviennent intéressantes... Evidemment, c’est moi que t'as choisi, pas vrai ? C’est certain !
Shuu : Peu m’importe. Dépêchez-vous simplement de mettre fin à cette farce.
Laito : Bitch-chan ? Si tu ne me choisis pas... tu finiras par le regretter plus tard, tu sais ?
Yui : (J’ai proposé de choisir quelqu’un sous la pression, mais... que faire, maintenant ?)
[SHUU] [REIJI] [SUBARU]
¹ Ici, Ayato appelle Yui "chichinashi", qui veut dire "sans seins". C'est une moquerie sur la petite taille de sa poitrine, qui finira par devenir LE surnom qu'Ayato va utiliser lorsqu'il s'adressera à elle. J'ai décidé de le traduire pour des raisons pratiques, mais ce ne sera pas le cas de tous les surnoms employés (et il y en a BEAUCOUP dans cette franchise...) ² Yui s'adresse à tous les Sakamaki par leur prénom suivi d'un suffixe différent selon la personne (-san, -kun). Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec la langue japonaise, on se réfère rarement à quelqu'un par son prénom seul. En l'occurrence, ici, Yui utilise le suffixe -san (qui est respectueux, et le suffixe le plus commun, que l'on utilise quand on n'est pas proche de quelqu'un et/ou lorsque la personne est plus âgée) car elle vient de rencontrer Reiji. Mais par la suite, elle continuera de s'adresser à lui et à Shuu avec le même suffixe peu importe leur proximité, car les deux sont plus âgés qu'elle. ³ Encore un surnom, et pas des moindres... Ici, Laito donne un surnom vraiment, vraiment dégradant à Yui ("bitch" signifiant "chienne"), suivi du suffixe -chan, qui s'emploie quand on s'adresse à une jeune fille, une petite fille, ou même un animal de compagnie. On pourrait le traduire en français par "petite chienne", mais c'est très violent, alors je préfère le laisser tel quel.
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[In the pale dust I have discerned signs that frighten me.]
X - Mars Éditions
Sur le voyage du retour de Londres à Paris, j'ai lu Nuit Sans Fin encore et encore. C'était un livre très court; juste 9 poèmes étranges, chacun accompagné d'une photo encore plus étrange. Les première et dernière pages se composaient uniquement d'un triangle, un blanc et un noir. Les poèmes décrivaient une sorte de voyage à travers le monde souterrain. Des rituels magiques et une mythologie élaborée qui n'était pas facile à comprendre. Le vocabulaire était très compliqué; beaucoup de mots inconnus ou démodés.
Par exemple, la première poème, simplement intitulé I:
Pour se réadapter Ces nombreuses hyènes Qui tout blêmit disparaissent doucement
Je ne sais pas comment l'expliquer, mais j'ai compris sans comprendre. Ce livre pourrait révéler quelque chose, mais quoi ? Je ne savais pas. Après l'avoir lu en boucle pendant quelques jours sans progresser, je me suis rendu compte que le nom de l'éditeur était bien sûr mentionné au dos du livre. J'ai trouvé leur numéro de téléphone et j'ai décidé de les appeler.
Mars Éditions, bonjour ?
Oui bonjour, je vous appelle parce que j'ai une question sur l’un de vos livres; Nuit Sans Fin.
Pas de problème, comment puis-je vous aider ?
J'ai beaucoup de questions, en fait. Tout d'abord, je me demandais si vous saviez qui l'a écrit ?
Malheureusement, non. Je ne pense pas que cette information soit connue.
Ah, vraiment ? Tellement bizarre. Mais plus curieusement, il n'y a pas de date de publication dans le livre, c'était publié quand initialement ?
La première édition date de 2017, mais je pense que les poèmes sont beaucoup plus vieux. Il y a environ 300 ans, probablement.
Je ne comprends pas. Normalement, un livre comme ça comprend une sorte d'explication; un avant-propos, n'importe quoi. C'est intéressant que vous l'ayez publié juste comme ça, sans contexte ni sans aucune autre information.
Oui, en fait…(longue pause)
Vous êtes toujours là?
Oui. En fait c’est un peu difficile à expliquer. On est une entreprise familiale. L’entreprise a été fondée en 1869 par mon arrière-arrière-grand-père qui s'intéressait aux livres obscurs et mystérieux. Mon arrière-grand-mère, qui a repris l'entreprise, n'était pas différente.
Mais le livre Nuit Sans Fin est beaucoup plus récent et a sûrement été publié récemment?
C'est vrai, mais les circonstances sont compliquées.
Compliqué ?
Oui, après le décès de Michal, l'entreprise était déjà dirigée par sa petite-fille Ray depuis de nombreuses années. Mais il y avait des instructions très détaillées dans son testament à propos de ce livre.
Des instructions?
Comment le publier, quelles informations inclure, quelles photos utiliser, les photos du livre sont évidemment beaucoup plus récentes que les poèmes. Même la date exacte de la publication.
En quoi est-ce si important ?
1er Février, 2017. Le 555e anniversaire de Jean Trithème, ou Johannes Trithemius si vous voulez.
Trithème ?
Un personnage très intéressant. Il était un abbé bénédictin allemand célèbre pour ses découvertes en cryptologie, pour ses chroniques, mais aussi comme ésotériste.
Quel était le lien entre Michal et Trithème ?
En fait, le premier livre que Mars Éditions a publié était une réédition de Stéganographie, son ouvrage le plus connu. Ce livre se présente comme un traité d'angéologie d'inspiration kabbaliste, avec des explications pour communiquer sur de longues distances avec les esprits. À l'intérieur de ce livre, Trithème cachait de nombreux secrets. Il a effectivement inventé la cryptologie, l'art de cacher des informations.
Quel type d'informations ?
Je suis désolé, je dois prendre un autre appel. Au revoir.
Juste comme ça, je suis resté silencieux.
#s08e07 and the kicker is..#guy fieri#guyfieri#diners drive-ins and dives#i tego arcana dei#pale dust#signs#terra incognita
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17 juin
il m'a dit qu'il était attiré par les filles à problèmes. les filles qui ont besoin d'être sauvées. il a besoin de se sentir utile pour pouvoir se sentir digne d'être aimé, un truc comme ça. ce qui explique vraisemblablement l'intérêt qu'il me porte. avant de partir à la chorale je l'ai emmené au cimetière et on a commencé à parler de nos souvenirs d'enfance. on a monté les marches derrière la grande croix au fond près du champ, je lui ai raconté que mon grand-père m'y donnait toujours un morceau de chocolat quand j'étais petite. on regardait les petites araignées rouges qui fourmillaient sur le mur et je lui ai parlé de mon soupçon d'abus sexuel dans mon enfance, sans mentionner le mot abus sexuel. j'ai dit "quelque chose." il s'est peut être passé quelque chose. mais peut être pas. dans un coin tordu de ma tête je me disais peut être que ça va le faire tomber amoureux de moi? en voilà un gros problème à résoudre? mais non, il m'a juste conseillé d'aller voir un psy. je suis un trop gros dossier, ça dépasse ses compétences. je sais même pas pourquoi je suis méchante comme ça, il a été adorable et parfait dans sa réaction.
hier soir pendant qu'on se lavait les dents côte à côte dans la salle de bain je lui ai demandé si j'étais méchante et il m'a dit non, mais que je lançais parfois des petites piques et qu'il aimait bien quand je disais les trucs de manière franche et brute, que ça le prenait toujours par surprise. j'ai dit "elle se réveille" d'un ton autodépréciatif et il a dit oui c'est ça et je me suis dit merde ça veut dire que je suis vraiment un zombie alors. il m'a dit que j'étais dans son top 2 des personnes qui ont la meilleure répartie et je l'ai regardé avec des grands yeux parce que si y a une chose qui me complexe c'est bien mon manque de répartie. il m'a dit que j'avais une répartie de ouf, à l'écrit du moins, puisque c'est comme ça qu'on communique le plus souvent. there's the catch. si seulement je pouvais être aussi cool à l'oral qu'à l'écrit. on chuchotait à travers notre bave de dentifrice en faisant des blagues débiles, c'était trop mignon, ça m'a donné envie d'être sa meilleure pote et qu'y ait plus aucune ambiguïté entre nous, de pouvoir le regarder sans me consumer de désir jusqu'à l'os, de pouvoir lui faire des câlins sans que ce soit maladroit, de plus sans arrêt avoir peur de le mettre mal à l'aise avec mon amour débordant.
quand on est rentrées du concert avec maman il m'attendait en haut des escaliers comme une apparition divine, il était en train de faire réchauffer les pommes de terre et les haricots verts que je lui avais dit de prendre dans le frigo. je me suis assise à table avec lui en picorant des cerises parce que j'avais de la place pour rien d'autre alors que j'avais pratiquement rien mangé de la journée. même ce matin j'ai pas réussi à finir mon petit-déjeuner. on a discuté jusqu'à minuit et puis on est montés et on a continué à discuter jusqu'à une heure et demie dans ma chambre puis dans la sienne. on chuchotait pour pas réveiller maman mais parfois il faisait des bruits bizarres et on rigolait fort. il a regardé tous mes livres et il m'a demandé s'il pouvait en emprunter un, je lui ai donné ma mère rit de chantal akerman mais après il m'a dit que ça faisait un an qu'il avait le livre de william burroughs d'un ami et qu'il était un très mauvais rendeur de livres alors je lui ai dit de me rendre chantal et je lui ai donné clarice lispector à la place. il m'a dit je te le rendrai la prochaine fois et puis il s'est rappelé que je partais à berlin.
la mère de sa fille vivait à berlin quand elle a su qu'elle était enceinte. j'ai une espèce de fascination morbide pour leur histoire. ça me fascine la façon dont c'était voué au désastre depuis le début mais ils ont quand même essayé parce qu'il voulait absolument que ça marche (c'était une fille à problèmes). ça me donne envie de le sauver moi aussi. sauf que moi ça part pas d'un sentiment intéressé. lui il a besoin de sauver les gens pour se sentir bien vis-à-vis de lui même. moi je suis juste une fille.
depuis que j'ai vu un dessin de tara booth sur ig ce matin je me répète what you are feeling is normal comme un mantra, c'est normal d'aimer, c'est normal de ressentir les choses extra fort, c'est normal de pas vouloir le perdre, c'est normal de pas réussir à m'en remettre, et c'est normal de me mettre à sourire de soulagement parce qu'il vient de m'écrire qu'il avait commencé le livre de clarice lispector dans le train et qu'il était sous le charme parce que depuis qu'il est parti ce matin j'attendais qu'il m'écrive pour me rassurer qu'il m'en voulait pas, qu'il m'en voulait pas de pas avoir couru pour aller chercher sa gourde qu'il avait oubliée dans la cuisine pendant qu'on attendait le bus, qu'il m'en voulait pas de l'avoir regardé d'un air triste à fendre l'âme quand il est monté dans le bus, qu'il m'en voulait pas d'avoir oublié de lui rappeler que je vivais avec maman jusqu'à ce que je mette ma clé dans la serrure et qu'il me demande pourquoi y avait marqué nos deux noms sur la sonnette et que je le mette devant le fait accompli, you name it, je pourrais en ajouter trente mille autres. je trouverai toujours une raison qu'on m'en veuille. dans ma tête tout le monde m'en veut en permanence. il m'a dit qu'il demanderait à son psy s'il avait des contacts à berlin qui font de la gestalt thérapie à lui référer. je crois que c'est la méthode que pratiquait ma psy de la clinique. mais ça marche visiblement beaucoup mieux sur lui que sur moi. un peu trop même. est-ce qu'il a vraiment besoin de toute cette confiance en lui?
j'ai repleuré en parlant de lui à maman à midi. ce matin quand il m'a demandé si ça faisait longtemps qu'on vivait ensemble j'ai eu envie de me cacher dans un trou. hier quand elle lui a proposé un thé dans le salon j'avais envie de la jeter par la fenêtre parce qu'elle me volait du temps précieux avec lui et je voulais pas qu'il soit mal à l'aise. la première chose qu'il a faite en arrivant c'est demander où était le piano et il a joué un morceau de judee sill, puis je lui ai demandé de jouer scriabine et il m'a corrigé les accords de uncrazy que j'avais trouvés sur chordify et qui étaient pas tout à fait les bons. dans mes fantasmes je m'asseyais sur le tabouret à côté de lui et on faisait une main chacun en la chantant ensemble, mais dans la réalité je suis incapable d'ouvrir la bouche devant lui.
hier matin avant qu'il vienne (c'était hier matin?? j'ai l'impression que ça fait 150 ans) je regardais un documentaire sur brigitte fontaine et areski parce que j'étais incapable de faire autre chose et 1. brigitte fontaine est ma nouvelle idole 2. dans le doc rebeka warrior racontait qu'ils étaient tombés amoureux d'un coup après trois années passées à travailler ensemble et ça m'a donné un élan d'espoir. je veux qu'on soit aussi cool que brigitte fontaine et areski. hier soir dans la cuisine on parlait du fait de faire pleurer les gens et je lui racontais la première fois que j'avais fait pleurer quelqu'un en chantant une chanson de patsy cline en islande et puis je lui ai demandé s'il avait déjà fait pleurer des gens lui et pendant qu'il réfléchissait j'ai dit en tout cas moi tu m'as déjà fait pleurer et il m'a regardée avec des grands yeux choqués et il a dit ah quand je t'ai brisé le coeur? comme si c'était totalement accessoire. mais pas si accessoire que ça non plus puisque apparemment il y pense à chaque fois qu'il me demande un truc. mais le fait qu'il ait l'impression de se servir de moi tout le temps là c'est un peu humiliant pour moi, parce que ça veut dire qu'il part du principe que je fais les choses pour lui, et pas parce que j'en ai envie par exemple. ça doit être un coup de son égo surdimensionné ça encore.
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Mon année à EF Toronto touche bientôt à sa fin...
Voilà... c'est fini ! Mon année avec EF va bientôt toucher à sa fin et vraiment je suis devenue une nouvelle personne depuis que je suis arrivée au Canada. Je ne suis plus la même depuis que j'ai quittée Bordeaux après une dépression et un burn-out en été 2024 il fallait que je change d'air, que j'arrête mes études de philosophie au bout de ma deuxième année après 3 échecs...
J'ai connue des échecs mais jamais la réussite et la fierté depuis que j'ai eu mon BAC Pro - Graphisme en 2017 je ne sais pas ce que je veux faire, qui je veux être, quelle carrière vais-je me lancer ? Je suis vraiment dans le syndrome de la page blanche où je n'ai rien à raconter tellement perdue. L'anxiété et la dépression me terrifie, je suis confuse de ma carrière je ne sais pas quelle histoire que je vais raconter.
Depuis que je suis arrivée à Toronto je me suis lancée sur Youtube avec mes vlogs mais cela ne marche pas (je sais que ça prend du temps mais tu connais le syndrome de l'imposteur et la page blanche ?) Je suis de base une personne de très perfectionniste depuis toujours et j'ai toujours eu peur des échecs, l'échec me terrifie, me laisse dans le doute, il y a que des ratures et encore des ratures.
J'écris au bords des larmes, j'ai quitté mon Bordeaux, ma mère et mes amis en France pour recommencer à 0 et prendre un nouveau départ dans ma vie. Je me suis lancée mon compte Tiktok mais c'est encore du brouillon, je ne sais pas ce que je vais raconter et je n'ai pas trouvé le but de mon contenu. Être créatrice de contenu débutante ce n'est pas facile de se trouver, d'attirer les spectateurs que tu emmènes les gens dans ton univers, dans ton histoire.
Toronto m'a changé et je suis au Canada depuis le 15 septembre 2024, je ne sais pas ce qu'il va se passer par la suite après EF mais en tout cas j'en garderais des souvenirs mémorables. Je ferais peut-être une vidéo sur Youtube explicative comment j'ai débarqué à Toronto et qu'est-ce qu'il m'a donné l'envie d'y aller au Canada. Je termine EF Toronto le 14 février 2025 donc dans quelques jours et je suis censée retourner à Bordeaux le 15 février 2025. En ce moment je suis très confuse, très vide, je ne garde que des ratures. Ce n'est pas facile de se reconstruire dans le monde inconnu car il y a une version de TOI du passé qui est toujours derrière toi et tu n'arrives pas à avancer. Je voudrais tellement faire des nouvelles choses, des nouvelles passions...
Je fais n'importe quoi pour trouver une carrière et un univers qui me correspond. Je ne sais pas quelle personne que je veux devenir. Je n'ai pas pris de billet retour pour rentrer là d'où je viens. Parce que si je retourne là d'où je viens je vais déprimer deux fois plus. Puis j'aurais des pensées sombres et je n'ai pas envie de rechuter. La dépendance affective en amour est tellement dure de s'en débarrasser je suis sortie de ma première période en fin 2019 début Janvier 2020 suite à une déception d'une personne qui était mon ami mais aujourd'hui il est devenu un étranger pour moi et il m'a fait du mal. Je ne suis pas une personne très ouverte avec l'amour. L'abandon de mon père m'a toujours donnée une mauvaise vision des hommes. C'est pour ça que j'ai toujours eu peur de l'abandon, que quand j'avais un crash pour quelqu'un je n'étais que pour cette personne et non pour moi je m'effaçais.
J'ai toujours eu peur de ne jamais être aimé car je n'attire personne et je n'ai jamais été l'amoureuse de quelqu'un. Toronto cette ville canadienne m'a donné l'amour de soi que j'ai laissée derrière moi depuis des années je me suis jamais aimée, je me sentais comme un monstre, je vois que des belles filles qui ont un beau corps, une bonne routine, un bon skincare mais pas moi. Je me suis laissée aller car je me suis jamais senti belle, je ne sais pas si j'ai un bon coeur, je ne sais pas si je pourrais être une bonne étoile pour quelqu'un de spécial je ne sais pas. Il n'existe que des ratures et encore des ratures. 2025 ne pas encore donné des frissons et des surprises inattendues mais je peux compter que sur la persévérance même si il y a des galères et des ratures je me relèverai toujours. Les bonnes opportunités prennent toujours du temps et il suffit d'être patient.
Depuis toute petite je voulais devenir pédiatre pour soigner les enfants, faire une fac de médecine ou bien devenir psychologue en fac de psycho. J'ai toujours voulu aider les gens, ça toujours été le rêve de moi petite. Mais après je suis partie dans différents chemins et obstacles puis je me suis perdue... Car je réfléchis trop à mon avenir et non présent.
Pour l'instant je suis toujours à Toronto et je ne sais pas si je vais retourner à Bordeaux le 15 février je suis en pleine hésitation mais affaire à suivre...
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About R. 🪷
Il y a des années, à l'univ, j'ai rencontré une fille. J'étais à une soirée techno avec mon pote le russe. Dans mes souvenirs, c'est elle qui est venue me parler en premier mais il est possible que ma mémoire me joue des tours. Elle était si belle (ma main a coupé qu'elle l'est toujours d'ailleurs)... On était toutes les deux fascinée par la beauté de l'autre. Elle est beaucoup plus petite que moi, plus jeune aussi. Elle ressemble à une sirène mystérieuse et ésotérique (xD). À l'époque, elle avait de longs cheveux bouclés et elle était toute mince, extrêmement mince... Une beauté vraiment spéciale, douce. On s'est donc rencontré à cette soirée. Elle me suivait partout haha, je m'en souviens.
On s'est revu par la suite. Elle m'a très rapidement fait comprendre que je lui plaisais. On allait se promener dans les parcs et on parlait pendant des heures... Je ne l'ai jamais vu beaucoup manger. Le truc c'est que, à l'époque, j'étais méga messy, oh boii. How messy I was. Je jouais beaucoup trop avec les sentiments des autres, bien que je ne le faisais pas exprès. J'avais déjà des soucis d'addiction et je menais une double vie à du 3000%. Et puis, j'étais trop obssessed avec de bêtes mecs qui s'en foutaient royalement de moi (humm...) et on a donc fini par perdre contact lorsqu'elle est partie vivre dans une autre ville.
Puis, un jour, on s'est recontacté, environ 2-3 ans plus tard. J'étais méga contente. Il faut savoir que R. me confrontait dans ma sexualité, alors que je n'étais pas encore prête à me poser certaines questions ou plutôt à faire lumière sur mon attirance assez évidente envers les femmes.. Encore aujourd'hui, ça me dérange et je répète à qui veut l'entendre "s'il y a bien une chose sûre à propos de moi c'est que je suis hetero" (xD). R. a pris la route pendant des heures pour venir me voir. Je l'ai accueillie chez moi, super, sauf que .... je sortais avec un mec et on habitait ensemble (#looseuse ^^) mais R. a quand même décidé de rester le week-end. Lorsque je lui ai dit (ou devrais-je dire avoué) que j'étais avec ce gars et donc hetero, elle a juste réagi en mode
Mes potes étaient tous méga intimidé par R. Haha. Elle ne se laissait jamais toucher par un mec. Le plus qu'elle pouvait faire était de leur serrer la main. Je souris en écrivant ces lignes. À la fin du weekend, je l'ai raccompagné à sa voiture et nous nous sommes embrassé. J'étais tellement mais tellement maladroite... On est resté en contact tout un temps mais communiquer par téléphone n'a jamais, ô grand jamais, été mon fort et nous avons donc fini par reperdre contact. Ca doit bien faire 5 ans facile qu'on ne s'est plus vue ni même parler. J'ai perdu son numéro.
J'ai pensé à elle, il y a quelques jours à peine. Fort. Elle est apparue dans ma tête et je me suis dit un truc du style "Si jamais je pouvais ravoir une chance avec cette fille, je ferai les choses différemment..." et devinez quoi... ce matin, mon père m'appelle pour me dire qu'il a reçu un message d'un numéro allemand sur son téléphone qui demande après moi. C'est dingue... Coïncidence ? J'en doute fortement. Elle a donc repris contact avec moi. Cela signifie qu'elle pense toujours à moi après toutes ces années, et cela, malgré mes maladresses et ma personnalité totalement messy (aka cluster b personnality disorder hihi mais jsuis quand même fort attachante et kiki) et voilaaaaa. Elle part à NYC aujourd'hui. On va sûrement s'appeller demain ou lundi. Je me réjouis trop de la revoir et de l'avoir contre moi. C'est cool
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#R.#The question is who am I and what do I want#Can I be more than one thing.. more than one person.. can I love multiple person?#Kelthoumrambles#🩷🌷#Love is in the air
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Marcel (partie 2)
Il arrive devant chez moi. Il est venu à pied, me dit-il. Il n’habite pas loin. J’aime la proximité. On se regarde longtemps. On éclate de rire. Qu’est-ce qu’il se passe? Qu’est-ce qui nous prend? On est des enfants au service de garde sans surveillance.
On s’assoit sur mon balcon avant. Il fait froid, me dis-je. Pas grave, on risque de se réchauffer. J’ai apporté ma poutine et je vais lui manger ça dans’ face.
On parle de nos vies. Je lui dis que j’ai trois sœurs, il est impressionné.
« Wow, ton père devait capoter un peu! », s’exclame-t-il.
Ce commentaire. On me le sort tout le temps. Ça ouvre surtout la porte à un tout autre genre de conversation. Je me lance, je me sens en confiance.
« Ouais, mais mon père aimait tellement ses quatre filles. », lui répond-t-il. Je me demande s’il va comprendre.
« Aimait? À l’imparfait? »
Il a compris.
« Oui, malheureusement. Mon père est décédé il y a trois ans. », lui confie-t-il.
« Oh my god, je suis désolé. »
Je lui dis que c’est correct. On parle de deuil en finissant ma poutine froide. Ça me fait du bien, ce n’est pas tout le monde qui est à l’aise avec le sujet. Encore moins avec des frites pas chaudes. La vision de la mort est changeante d’une personne à l’autre, d’une expérience à l’autre. Je détecte chez lui une sensibilité et une empathie qui me consolent. C’est vraiment un nounours.
« Et toi! Ta vie? Y’a tu des morts dans ta famille? », lui dit-il, en riant.
« Haha, non! Mais j’ai une situation un peu particulière. »
Ah non. C’était trop beau pour être vrai. Il doit être père de 5 enfants, tous et toutes dans des pays différents. Il a de l’argent caché chez lui pour protéger son père dans les Hell’s. Il a un micropénis.
Je spin.
Il renchérit en me disant qu’il habite encore avec sa blonde, mais que leur statut est… nébuleux.
« Nébuleux? », lui demande-t-il.
Il me dit qu’elle repart vivre en Suède vers la fin de l’année. Elle était seulement en stage ici. Je déchante complètement. Mon prince charmant mélomane a une blonde.
« Et vous comptez entretenir une relation à distance? » lui relance-t-il, pour qu’il comprenne que hey, là, moi, je suis investie.
« Non. », me répond-t-il aussitôt.
Tiens, tiens. Mais bye, bye.
En ce moment, tu as une blonde, Marcel. Moi je ne touche pas à ça. Je lui dis que j’ai soudainement un coup de fatigue et que je dois absolument allonger mon pauvre petit corps sur mon lit.
Je suis déçue. Une blonde. Of course. Y’a toujours une blonde dans le portrait.
Il quitte mon balcon dubitatif, comme s’il avait fait quelque chose de mal. C’est mal, être en couple et jaser à une fille jusqu’à 4 heures du matin sur son balcon en mangeant de la poutine frette.
Très mal. Une fin de semaine passe.
On se croise souvent au bureau par la suite, évidemment. Il vient faire son tour à mon étage, le 21ème, alors qu’il est assigné à celui du 13ème. Tiens donc. Je le salue à chaque fois, mais on reste distants. En revenant d’un meeting, je vois qu’il m’a écrit. Il m’a envoyé une chanson sur Google Chat.
C’est Is This It de The Strokes. Je comprends ce qu’il veut me dire. J’embarque dans son jeu mélodique. Je réponds Don’t Know Why de Norah Jones.
Il me renvoie Do I Wanna Know des Arctic Monkeys.
Je lui réplique avec une toune de Yes McCan. Il comprend. Il me partage la chanson Jaser jaser de Fanny Bloom avec un point d’interrogation après.
Je lui envoie Le Pyromane de Karkwa. Il rit. Je dis que je suis libre ce soir. Il l’est aussi.
J’espère que sa blonde ne l’attend pas pour souper.
On se donne rendez-vous au parc Lafontaine pour marcher… avec des bières. Activité de date très COVIDienne, ce qu’on ignorait à l’époque. L’insouciance allait être le thème de la soirée.
On marche avec une bière à la main, et plusieurs autres dans un sac, comme si on était en Europe. Manque juste la clope. Pourquoi est-ce que je le vois? Il a une blonde? Ça peut être un ami. En ce moment, tout est très amical.
« Tu sais que, techniquement, c’est un peu comme si j’étais séparé en ce moment. », me lance Marcel. J’attrape la balle au bond. Je lui demande pourquoi.
« Ce que je voulais te dire l’autre soir, c’est qu’on ne couche plus ensemble, on ne s’embrasse même plus. C’est comme une amie. Une coloc, même, on ne se voit jamais. Elle travaille ou étudie tout le temps. »
Je me mets à avoir un peu pitié. C’est triste, ça. Je comprends qu’elle reste chez lui jusqu’à la fin de son stage au lieu de se chercher un autre appart. Drôle de configuration, mais des fois, la vie, hein.
« Qu’est-ce que tu veux faire Marcel? », riposte-je, visiblement tannée de tourner autour du pot.
« T’embrasser. J’y pense depuis- »
Je lui saute dans les bras. C’est fusionnel. On s’embrasse en plein milieu du parc Lafontaine, à la vue de toustes. J’ai des flammèches dans le ventre, mon cœur explose. Nos bières, bien shakées par la marche, pourraient faire office de feux d'artifice si elles explosaient. Je me sens appartenir à quelque chose de grandiose.
On s’embrasse avec tellement d’amour. On arrête. On se regarde. On sourit. On colle nos fronts. Puis on recommence. C’est d’une tendresse infinie.
Il fait froid. Nos corps réchauffés par la tension ne parviennent pas à chasser la fin de l’hiver Québécois. On tente de trouver refuge quelque part. On voit la grande bâtisse du parc, près des terrains de baseball et on décide de s’y aventurer. On cale une bière avant de rentrer.
Pourquoi? Pourquoi pas.
On trouve un placard de ménage au deuxième étage de cet étrange bâtiment. On entre. Il y a trois mopes, cinq balais, 8 rouleaux de papier de toilettes et une perdrix dans un poirier (joke de chanson de Noël, anyone?). Il m’accote sur les étagères en métal et on s’embrasse.
On s’embrasse bien. On se renvoie la balle comme des joueurs.euses professionnel.les de balle molle. Sauf que là, elle est dure, si vous voyez ce que je veux dire. On se colle. On rit. On se trouve ridicules, mais attachants. On construit un complot enfantin juste à nous.
Le concierge de la place ouvre la porte. Woupelaye. On se fait sacrer dehors, avec toutes les raisons valables du monde. On pue la bière en plus.
On sort du manoir de la tentation et des mopes, crampé.es. Faut qu’on se trouve une autre place. On pourrait aller chez moi, mais on perdrait notre momentum. C’est plus loin.
On marche sur De Brébeuf entre Marie-Anne et Rachel et on aperçoit le Château Brébeuf. Une soirée royale, rien de moins.
On sonne à un numéro d’appartement random pendant qu’on brainstorm sur ce qu’on sortirait ben comme raison. Une dame nous répond, un peu en beau ciboulot, il est maintenant 23h.
On dit à l’unisson: « oN a PeRdU nOs cLéS !!!! ». La dame nous croit semi. Elle nous ouvre la porte pareil. Merci madame. Vous êtes une reine.
On cherche un endroit où disposer nos corps et nos canettes de bière vides. On trouve la buanderie de l’immeuble. Parfait.
Marcel me fait asseoir sur une laveuse. J’aime comment il prend mes fesses, mes cuisses. Il est capable de me soulever. Il a l’air d’aimer ça. On s’embrasse alors que je suis de la même grandeur que lui. J’aime cette vue. Je lui caresse le visage, j’enlève sa casquette. Je lui donne un bec sur le front. Sur le nez. Sur la joue de gauche. Puis celle de droite. Je descends vers le cou, je le mordille. Il frissonne. Je le veux tout entier. Pas en garde partagée.
On a chaud. Et on est chauds. On enlève quelques vêtements pour sentir nos peaux se fondre dans l’autre.
Il descend sa main direction mon entrejambes. C’est bien humidifié, malgré le froid dehors. Il caresse mon pantalon avec vigueur. J’aime ça. Normalement ça brûle ce genre d'affaires-là. Pas en ce moment.
On cogne à la porte.
Joke. Aucune personne n’est venue faire son lavage, étonnement.
Je lui dis que j’aimerais qu’on attende avant de faire quoi que ce soit. Il est d’accord. Je l’embrasse encore plus fort parce que le respect des limites de l’autre, c’est mon plus grand turn on. On a parlé, rit et on s’est embrassés jusqu’à 3 heures du matin dans la buanderie.
On est reparti en se tenant la main. On s’est serré tellement fort dehors. Cette étreinte m’a réparée. J’ai versé une larme.
« Tu pleures? Je t’ai serré trop fort? », s’inquiète Marcel.
« Non, je suis juste heureuse. Et complètement saoule. », lui dis-je, en éclatant de rire.
*
La suite dans mon livre.
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Pendant la semaine ou mon père et ma belle-mère était là, nous n'avons eut que de la grisaille et de la pluie. Ils sont partis hier et ce matin, le soleil brille à nouveau ! Vraiment pas de bol ! Je suis très étonnée de la facilité avec laquelle ce fait mon changement de nom auprès des banques et de la CAF. Je n'ai eu qu'a envoyé un mail et voilà, c'est réglé ! Le plus long sera probablement de changer ma carte d'identité mais peut être que l'ancienne peut encore servir ? Après tout, mon nom de jeune fille y figure aussi.
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Star Ac' et pipes à crack.
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Je ne vais pas mourir aujourd’hui. Je le sais car j’ai demandé au pendule que Clotilde m’a offert samedi dernier. Par contre le con il a pas sû me donner la date de mon rendez-vous avec la Fin. Vraiment ça sert à rien ce machin. En revanche ce que je sais c’est qu’hier soir j’ai senti sous mes doigts une petite bille dans mon sein gauche, ou c’est le droit. Gauche par rapport à qui. Ça y est je m’embrouille. Bref, un truc qui n’a rien à faire là où je l’ai trouvé. Parce que les billes normalement on joue avec dans la cour quand on a 8 ans, on est pas censés les ranger dans ses nichons quand on en a 35. Enfin en 1972 je veux dire, les billes, parce qu’aujourd’hui j’imagine plutôt les pré-ados jouer aux mikados avec des pipes à crack. Fissa j’ai pris rendez-vous avec Docteur Quin. A une lettre près je consultais une star de sitcom c’est dommage. La mienne a 67 chats, mesure 1m90 au bas mot et fume des clopes dans son cabinet entre deux patients. Je l’aime beaucoup. En attendant le verdict et comme je suis une personne mesurée ce matin je me suis mis en tête de choisir la musique de mes funérailles. On prévoit jamais de mourir à 35 ans mais en même temps mon pote Guillaume il avait pas prévu de mourir à 17 et ses parents lui ont passé l’hymne de la Star Ac’ à l’église. Damn. Mon père adore Zaz. Soyons pragmatiques. Organisons-nous. Que vous dire d’autre avant la fin… J’aime pas les orchidées. Les compo d’interflora me filent de l’urticaire. Je veux être incinérée dans un cercueil low-cost. Gaspillez plutôt votre argent dans une bouteille d’Hennessy XO que vous boirez au goulot à ma santé. Je souhaite que mes cendres soient jetées dans l’océan, celui des Landes de préférence. Mais pas sur la plage de mon camping naturiste favori. Bien qu’imaginer tous mes proches à poil lors de mon dernier envol me fait quand même marrer. M’enfin bonjour les souvenirs pour plus tard lorsqu'ils se feront griller la saucisse au soleil en plein mois d’août, obligés de penser à leur pote morte qui leur flingue un peu le paradis (pas celui d’en haut avec les vierges tout ça, celui d’en bas où les gens sont tous nus sous les pins). Si la casse-bonbon du crématorium, la fille avec les cheveux derrière les oreilles et le tailleur prune de chez Cache-cache vous dit “non mais c’est interdit maintenant les urnes doivent rejoindre une concession gniagnia mesures sanitaires gniagnia un protocole gniagnia”, flanquez lui votre genoux entre les jambes et partez en courant (sans oublier l’urne ce serait idiot). Je serais pas contre une dernière course poursuite en Fiat Punto. L’idée d’être enfermée dans un vase, ça m'angoisse. Au pire renversez-le sans faire exprès “oups pardon quelle maladroite”. Je préfère finir dans un caniveau que dans un tiroir. Et pour terminer si vous pouvez glisser une invitation à Josh Hartnett n’hésitez surtout pas.
PS : Les meufs, on le dira jamais assez, palpez-vous les miches, pétrissez vos tétés, examinez vos loches. Il n’y aura probablement rien mais un jour vous pourrez tomber sur une petite nouvelle, qui elle-même ne sera probablement rien. Dans le doute. Les crabes se cachent parfois derrière les billes.
Ma playlist pour le jour J :
I will survive - Gloria Gaynor
Respire encore - Clara Luciani
Santé - Stromae
J’ai oublié de vivre - Johnny Hallyday
Le Grand Sommeil - Etienne Daho
Breathe - Sean Paul
I Feel better - Hot Chip
Gravé dans la roche - Sniper
Plus près des étoiles - Gold
Je reviendrai - Dick Rivers
Les adieux d’un sex-symbol - Starmania
Cache ta joie - Claudia Phillips
Taking me back - Jack White
Mourir sur scène - Dalida
L’adresse de Josh Hartnett :
Josh Hartnett Entertainment 360 10100 Santa Monica Blvd Suite 2300 Los Angeles, CA 90067 États-Unis
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Printemps 1936 - Champs-les-Sims
3/3
Avec Ange, nous formons une équipe en ce qui concerne l'éducation de nos filles. Selon les mots de mon oncle, "Noé prend la place du père, et Ange, celle de la mère."
Il est vrai que quand je me rappelle mon enfance, Papa était ce patriarche effacé qui faisait figure d'autorité suprême (même si j'ai conscience qu'il s'est rarement comporté comme tel), alors que Maman était à l'écoute, attentive, et elle gérait nos petits caractères d'enfants. Dans notre famille, c'est Ange qui remplit ce rôle, il s'occupe du quotidien. Moi, je suis davantage la pourvoyeuse, et la superviseure en ce qui concerne les choix importants. Cléo est persuadée que nous avons interverti à desseins, mais pourtant, cela s'est fait naturellement sans que nous n'ayons jamais besoin d'en parler.
Je suis curieuse de voir le genre de père que tu vas devenir, même si je sais que tu t'en sortiras bien. Toi, le "vieux garçon" tel que tu aimes t'appeler, jouira d'un peu plus de maturité que moi face à ses petites têtes blondes (ce n'est pas une prédiction difficile, j'ai vu la photographie). Je n'avais que vingt ans, et toi, tu en as dix de plus à la naissance de ton premier enfant. C'est attendrissant de voir ainsi tous mes proches trouver l'amour et le bonheur. Jean-François fréquente sa Catherine de façon officieuse à présent, et il est si amoureux qu'il ne cesse de repousser son premier voyage en Egypte malgré les pressions de Papa (Catherine est l'institutrice du village, elle ne peut pas tout laisser tomber pour l'accompagner). Eugénie épouse son Eugène cet été, en tous cas si l'imprimeur ne perd pas encore une fois les invitations (je dirais que ce pauvre garçon a reçu une terrible malédiction car il collectionne ce genre d'histoires presque quotidiennement). Quant à Cléo, elle est presque aussi évasive que toi il y a quelques temps (oui, je sais, étonnant quand on la connait), mais elle m'évoque de plus en plus un certain George, le fils d'un administrateur colonial au Sénégal qu'elle a rencontré lors d'une soirée parisienne bien arrosée. Heureusement pour elle que Grand-Mère n'est plus de ce monde, un tel mariage aurait déclenché une guerre...
J'ai hâte d'avoir la nouvelle de la naissance de ton enfant.
Je t'embrasse affectueusement, et te donne encore une fois mes félicitations à double titre.
Noé
P.S. Je me rends compte que je n'évoque pas une fois Antoine. Il est très préoccupé en ce moment. Il a développé une grande ferveur dans son métier et se heurte de plus en plus à un des rivaux du conseil municipal, Daniel Jacqmarcq, qui se revendique comme fasciste. Ce qui m'apparaissait comme un "jeu politique" devient vraiment sérieux selon Antoine. Le patriarche du village est le père de Daniel, et du haut de ses quatre-vingt-quatorze ans, il a publiquement renié son fils, imité par tous ses autres descendants. Il faut dire qu'il avait déjà plus de soixante-dix ans quand ce dernier fils est venu au monde, donc ils ne se sont jamais entendus. Bon, je te passe les détails généalogiques de cette affaire, mais comme toutes les familles d'ici sont apparentées d'une manière ou d'une autre, chaque nouvel acteur du conflit à l'air d'en faire une affaire personnelle. Ce qui était une petite querelle de famille est en train de se muer en une affaire qui concerne presque tous les habitants du village.
Transcription :
Ange « Comment ça ? Avec qui tu t’amuses pendant la récréation à l’école ? »
Anna « Avec Lili. Si elle ne joue pas au cerceau ou à la marelle avec Elise. »
Ange « Et sinon ? »
Anna « Je joue pas. Je reste avec Mademoiselle Yvain et je discute avec elle. Elle me dit d’aller jouer avec les autres, mais j’ai pas envie. Avoir des amis, c’est pas très intéressant. Je veux que Lili. »
Ange « Anna… Tu ne peux pas rester accrochée à ce point à ta sœur. »
Anna « Papa… les autres ne sont pas intéressants. Et si jamais je me fais des amis, Lili pensera que je l’aime moins. Je pensais… je pensais que si je lui disais quelque chose d’un peu dur, elle comprendrais que j’ai besoin d’elle. »
Ange « C’est l’inverse qui est train de se passer Anna ! Tu ne peux pas continuer à éprouver la fidélité de ta sœur avec ces petits jeux cruels. »
Anna « Mais j’ai pas envie d’être toute seule moi ! »
Ange « Et si tu continues à faire du mal à ta sœur, c’est bien ce qui va se passer ! »
Anna « Papa... »
Ange « Anna, moi aussi je vais devoir être dur pour que tu comprennes. Anna est une petite fille, ta sœur jumelle, pas un petit chien dont tu attends qu’il t’obéisse et te suive partout, et qui aurait bien mérité une punition si il désobéit. Je sais que tu ne la vois pas ainsi, mais c’est comme cela que tu la traites. »
Anna « Mais... »
Ange « Laisse moi finir ! A partir de maintenant, plutôt que de piéger ta sœur pour lui faire dire ce que tu veux entendre, tu lui parleras franchement, sans entourloupes. Et tu vas me faire le plaisir d’arrêter de bouder dans ton coin quand elle joue avec quelqu’un d’autre que toi ! Demain, j’irai voir ton institutrice pour lui demander de te placer loin de ta sœur dans la classe, et toi tu iras jouer avec d’autres enfants. Il y en aura au moins un qui trouveras grâce à tes yeux. Bien entendu, tu iras présenter tes excuses, et si Elisabeth m’apprend que tu as recommencé, je sévirais. Est-ce bien clair, jeune fille ? »
Anna « Oui Papa. »
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Première fois que je reviens chez sa mère depuis l'incident de tromperie. Il l'avait mise au courant parce qu'il vivait mal la situation blabla. Jvais pas le plaindre. Là où c'est marrant c'est que ses parents à mon mec on divorcé parce que sa mère a trompé son père. Tout a l'heure, je sors fumer une clope, sa mère me rejoint, s'en allume une et elle me dit "je suis vraiment désolée tu mérites pas ça, ça me désole qu'il se soit comporté comme ça avec toi alors qu'en plus j'ai des antécédents et tout". J'savais pas trop quoi dire. Elle a enchaîné avec "c'est la première fois qu'il ramène une fille mature, intelligente, avec qui on s'emmerde pas, polie blabla". Elle me suce la queue quoi. Puis elle me dit "ça me regarde pas votre relation mais si ça recommence et qu'il me met au courant avant toi, je peux te dire que je serai celle qui t'en informera". Excusez moi mais bien que le fils ne soit pas capable, nous avons là une maman capable. J'étais touchée elle a été super gentille et elle m'a bcp complimentée et ça fait plaisir que quelqu'un relève que jme la suis donnée quand même.
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