#il y a du monde dans ma tête c’est tout ce que je sais
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massivefanmilkshake · 1 year ago
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J’ai de très forts doutes sur le fait d’être multiple, on aimerait l’utilisation de pronoms pluriels de temps en temps 😁
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thedenmdy · 11 months ago
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Accessibilité, design, codage… : par où commencer pour le (re)design de mon forum ? (1/2)
Bonjour, c'est mon premier post, et comme prévu, il est trop long pour rentrer en un seul message ! 😁
Je sors de ma cave pour contribuer à ma manière aux dernières conversations de la sphère au sujet des capacités des admin et créateur.rices lorsqu’il s’agit d’avoir la main sur l’interface et l'accessibilité de leurs forums rpg.
Disclaimer :
Ce n’est pas poussé très loin, c’est plutôt un vrac de questions et d’amorces de réflexion des premières étapes du UX design et du design thinking, qui font partie de mon travail au quotidien.
Outre les quelques ressources en fin de post, tout mon blabla ne propose évidemment pas de tutoriels pratiques sur des thèmes précis, principalement parce que les questions évoquées n’auront peut-être pas les mêmes réponses d’un forum ou d’un admin à l’autre.
C'est un processus de pensée qui guide un long travail, et ce que j'écris ici ne règlera aucun vrai problème par magie. Surtout, je n’ai pas la science infuse ni l'ambition d'écrire une bible ! Il est fort possible que ça ne vous parle pas du tout, que vous ne soyiez pas d'accord, ou que ce ne soit pas très clair. Mais si ça peut en aider quelques un.e.s à s’organiser pour se lancer dans des améliorations qui auront même juste un tout petit peu plus de sens pour l’expérience utilisateur, alors tant mieux ❤️
Attention : c’est long. Je sais. C’est un de mes plus gros problèmes… (j'angoisse déjà avant de poster, send help). Je ne prétend pas non plus incarner un parfait exemple de ce que je prêche (mon forum a aussi son lot de jolis problèmes ! - j'y reviendrai en fin de post).
Mais également, si il y a la moindre chose que vous jugez mal formulée ou pouvant prêter à confusion sur l’intention ou le sens, n’hésitez pas à me le faire remonter et je tâcherai de revoir ma rédaction ou de clarifier si nécessaire !
Constat Initial
Dans le monde des forums rpg, nous ne sommes pas tous.tes égaux.les en termes de connaissances et de maîtrise de ce que ça nous demande comme compétences. C’est normal - c’est un hobby, nous ne sommes pas tous.tes du métier, et croyez moi - même l’être, ça ne veut pas toujours dire grand chose… (je bosse au Japon. vous avez vu la tronche du site web lambda au Japon ?! bref, voilà .)
Pour ces mêmes raisons, on tombe tout naturellement facilement dans le vortex de la course aux dernières modes et des design principalement motivés par une simple recherche d’esthétique - pour son propre fun sans se prendre la tête avant tout, ce qui est très bien en soi et le droit de chacun.e, mais peut-être pas toujours adapté à une utilisation en communauté !
À constater les choses sur lesquelles on semble accorder le plus d’attention dans les conversations actuelles, et en tant que professionnelle irl, il y a une chose qui m’a frappée : à mon sens, on ne prend peut-être pas les choses dans le “bon” ordre. Attention, les guillemets sont là non pas pour dire que l’accessibilité n’est pas la priorité, au contraire, c’est l’objectif ultime ! - c’est la manière dont on essaie de régler le problème du manque d’accessibilité qui me semble parfois pas toujours très efficace.
Hier, c’était le fameux plug-in Userway, aujourd’hui, une taille de texte - demain, peut-être encore autre chose ! Tant mieux : ça met en lumière des petites actions qui contribuent à une amélioration collective. Mais si toutes ces initiatives sont évidemment importantes, uniquement se concentrer sur une action isolée sans réfléchir pourquoi on la fait, essentiellement, c’est un peu comme mettre un pansement sur une fracture ouverte.
Toutefois, et parce que rien n'est tout blanc ou tout noir, si tu n’as pas beaucoup de temps ni de ressources (ou d'envie) à investir dans un gros redesign qui n’est pas donné à tout le monde, tout ce blabla ne te sera pas très utile - auquel cas, en effet, se concentrer sur les actions tangibles simples et les “quick fix” mentionnés à de nombreuses reprises par mes collègues seront la meilleure option pour améliorer l’accessibilité de ton forum ! Ce ne sera peut-être pas vraiment profond, et ça n’apportera peut-être que des solutions temporaires, mais c’est déjà mieux que de ne rien faire du tout.
Pour celleux qui sont prêt.es ou ont envie de faire un plus ou moins gros ménage de printemps et de prendre le problème à la racine, je vous partage simplement quelques lignes de pensée de la manière dont, personnellement, je réfléchis à mes modifications, ou à la construction de tout produit d’un point de vue UX.
Commencer le processus de UX Design
L’UX Design est une approche user-centric qui doit s’appliquer à tous les produits et services interactifs et numériques. Son objectif est de concevoir une expérience utilisateur optimale en se basant sur les besoins de celui-ci.
Source : La Grande Ourse
Pour t’aider à prendre toute décision quant à comment réaménager ton forum, il est crucial de se mettre dans la peau de celleux qui l’utilisent au quotidien pour comprendre leurs besoins et leurs problèmes.
Ça implique tes membres, qui ont un certain angle de vision du forum, mais aussi toi, en tant que staff, qui peut aussi bénéficier de ces modifications pour te simplifier la vie par la même occasion. Toi aussi, tu es un.e utilisateur.rice !
Ces besoins te permettront ensuite d’extraire tes objectifs et de définir ce qui est vraiment important pour les atteindre, tout en établissant un ordre de priorité selon l’importance du problème.
Compatir : Qui ?
Pour qui est-ce que tu veux proposer ton forum ? Quelle est la cible principale de ces modifications, pour qui les fais-tu ?
C’est le U de UX : on design pour les Utilisateurs avant l’esthétique. Les réponses au “qui” sont sans doute assez faciles dans le monde des forums rpg : les membres en priorité, bien que le fun des staff soit aussi important dans le cadre d’un hobby. Mais les membres constituent néanmoins la majorité lambda des utilisateurs, et te permettent d’avoir des avis divers et moins biaisés par rapport à l’interface et l’utilisation “classique” de ton forum.
Pose leur des questions ! Prépare toi peut-être à des critiques plus ou moins délicates (on se sait), mais qui sont des critiques tout de même - de toutes manières, si tu lis ce texte, à ce stade, tu devrais être prêt.e à les entendre (ou du moins, la plupart d’entre elles - et à condition qu'elles arrivent au bon moment).
Tu recevras aussi peut-être des avis personnels, des avis divergents de la vaste majorité, ou des choses qui relèvent plus des goûts et des couleurs, mais c’est normal ! Tout retour, même un retour avec lequel tu n’es pas d’accord personnellement, vient forcément de quelque part. Si tu ne peux évidemment pas satisfaire absolument tout le monde, c’est parfois très intéressant de discuter pour essayer de comprendre d’où ces avis viennent.
Note tout ça sans essayer de rien justifier ou négocier, ce n’est pas le moment - ensuite, ce sera à toi de trier les retours utilisables et constructifs pour l’expérience de la communauté des opinions peut-être plus subjectives.
Compatir : Pourquoi ?
Quels sont tes objectifs ? Pourquoi remets-tu en question l’interface de ton forum ? Pourquoi est-ce que tes membres te font tel ou tel retour ? D’où viennent ces critiques ? Est-ce que tu les comprends ? Mais aussi, pourquoi ton forum est-il ce qu’il est actuellement ? Pourquoi as-tu fait les choix qui l'ont mené où il en est aujourd'hui ?
C'est un peu vaste, mais l'idée est de remettre en question les habitudes qu’on a intégrées depuis des années dans la communauté. On veut ici comprendre avant tout pourquoi (et pour qui) on cherche des solutions, plutôt que d'appliquer des principes généralistes sans vraiment savoir pourquoi on en a besoin.
La réponse au “pourquoi” semble évidente en surface - l’inclusion, of course, pour la question d’accessibilité, mais pas que. Se demander pourquoi à chaque étape te permet de faire le tri dans tes priorités d'abord et prendre confiance en ta démarche et tes modifications - et, ensuite, plus factuellement, de te débarrasser de ce qui n’est pas réellement utile pour ton forum !
Définir : Quoi ?
(feur, sans doute)
Quels sont les principaux problèmes soulevés sur ton forum ? Que veux-tu réparer ou améliorer en priorité ? Quelles ressources peux-tu aussi allouer à cette initiative ?
C’est le moment d’évaluer tes capacités et ton temps libre, pour t’aider à établir des priorités et un plan d’attaque ! Les retours de tes membres dans la question précédente peuvent t’aider aussi à déterminer ce qui est important et sur quoi te concentrer en premier si jamais tu es indécis.e ou si tu as un temps libre limité.
En tant que joueur.se, quelles actions est-ce que je fais au quotidien sur mon forum, quelles informations ou fonctions me sont utiles en priorité chaque jour ?
En tant que joueur.se, quelles difficultés est-ce que je rencontre lorsque je navigue ou utilise mon forum actuellement ? Est-ce qu’il y a des petites choses qui me frustrent lorsque j’utilise le forum, qui m'empêchent de créer/écrire librement, ou qui me dissuadent de passer plus de temps dessus ?
En tant qu’admin ou modérateur.rice, quelles difficultés est-ce que je rencontre lorsque j’administre/je modère mon forum ? Qu’est-ce qui me prend le plus de temps au quotidien ?
Pèse aussi le pour et le contre de chaque fonction de ton forum : est-ce que ce script supplémentaire apporte réellement une vraie plus-value pour l’effort nécessaire, ou est-ce que je peux m’en débarrasser facilement pour ne pas entâcher l’efficacité des autres fonctions plus essentielles ? Si une fonction est peu utile et implique beaucoup d’efforts de mise en place/ralentit ton forum, alors peut-être qu’il vaut mieux la laisser de côté dans un premier temps.
On arrive ensuite au questionnement final avant de remonter ses manches et attaquer la construction, mais ce sera pour le prochain post...
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selidren · 5 months ago
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Printemps 1924 - Champs-les-Sims
4/10
Vous vivez sur une petite île. Moi je vis dans un petit village. Alors je pense que vous comprenez que c'est difficile de rencontrer grand monde de l'extérieur. Moi, je ne sors pas beaucoup. J'ai du travail et des responsabilités. Alors quand j'ai rencontré Jean, je pensais que c'était inespéré. Il était engagé comme saisonnier à l'automne dernier pour les vendanges, et comme il travaille bien, j'ai convaincu mon oncle Adelphe que ce serait une bonne idée de l'engager comme ouvrier à part entière. Nous nous voyons en cachette, avec la complicité de mes soeurs. Mon frère était au courant aussi bien sur, car il n'y a personne d'autre à qui je fasse plus confiance. Il se peut aussi que j'en ai touché un mot à mon cousin Ange, qui porte plutôt bien son prénom.
Antoine et Ange passent une grande partie de leur temps à Paris, et il s'y rencontrent parfois. Mon frère est étudiant et mon cousin est un hédoniste qui fréquente des salles de bal d'un genre qui ferait dresser les cheveux de ma grand-mère sur sa tête. Il m'écrit assez souvent ce qui se passe dans ses soirées, et je suis aussi fascinée qu'intimidée par les audaces qu'il se permet. Avez-vous entendu parler du Corydon de Gide ? Disons que Ange est de ceux dont parlent ces essais. Il a tant fait scandale qu'on vient juste de le publier. J'ai l'air d'une écolière maladroite quand j'écris ces lignes plutôt que d'aller à l'essentiel. Je me suis idiote, mais on ne sait jamais, des fois que Maman, ou pire Grand-Mère, lise par dessus mon épaule, mieux vaut que j'écrive en tournant autour du pot.
Transcription :
Jean « On discute pas mal avec les gars. Il y en a du village, mais aussi d’autres qui viennent des alentours comme moi. Et on se raconte des histoires, des anecdotes. Les locaux aiment bien bomber le torse en racontant les histoires du cru, les personnages locaux hauts en couleur, les grands événements qu’ils ont connu ou qu’ils tiennent de leurs parents. Ta famille est partout là-dedans. Rien que ta grand-mère... »
Arsinoé « Oh non pitié, je l’ai bien assez sur le dos pour que toi, plus que les autres finisse par m’en parler ! »
Jean « Oui je sais mais… Ce que je veux dire, c’est qu’on ne peut pas échapper à ta famille, elle est partout ici. »
Arsinoé « Oui, j’avais compris. Alors dis-moi ce que tu veux que je fasse. »
Jean « Pardon ? »
Arsinoé « Je n’aime pas te voir aussi mal à l’aise. On se voit déjà si peux, et c’est dommage que l’on gâche tout. Déjà, je pense qu’on devrait arrêter de se cacher. Viens avec moi tout à l’heure et je te présenterai mes parents. Oncle Adelphe fera peut-être les gros yeux, mais il ne dira rien. »
Jean « Tu plaisante ? La vieille… enfin ta grand-mère, me fait mille fois plus peur !  Tout le monde sait qu’elle a des plans pour sa petite-fille adorée. »
Arsinoé « Bon sang. Pourquoi suis-je toujours la dernière mise au courant ?"
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lepartidelamort · 28 days ago
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Mariama Le Pen avoue avoir été indigne en excluant son père du FN pour se soumettre aux juifs.
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Hélas, elle ne s'excuse pas, bien au contraire.
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L’horrible Marine Le Pen a admis avoir agi comme une fille indigne en excluant Jean-Marie Le Pen du Front National avant d’en liquider la ligne et le nom.
Visiblement, la mort de son père a réveillé pour quelques heures un semblant d’âme enfoui sous des décennies d’aigreur et de méchanceté, mais déjà le naturel reprend le dessus et elle tente de se justifier avec des excuses bancales qui trahissent la malhonnêteté foncière de l’entreprise.
JDD :
Pourtant, il a confié à plusieurs personnes qu’il était conscient de commettre une erreur. Le problème, c’est qu’il recommençait. Et c’est là où, moi, à un moment donné, j’ai dit stop. Parce que ce n’était plus possible. Vous ne pouvez pas donner de l’espoir à des gens, leur promettre un avenir meilleur, tout en leur imposant de vivre ce combat politique avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Prendre cette décision a été l’une des plus difficiles de ma vie. Et jusqu’à la fin de mon existence, je me poserai toujours la question : est-ce que j’aurais pu faire autrement ? C’est la grande interrogation qui m’habite. Est-ce que j’aurais pu éviter cela ? Et est-ce que vous vous l’êtes pardonné ?  Non, je ne me le pardonnerai jamais. (Silence) Pourquoi ? Parce que c’était son parti, mais en même temps, ce n’était plus seulement à lui. C’est toute l’ambiguïté. C’était son bébé, il l’avait créé, façonné, construit. Mais il n’en était plus le seul propriétaire. Ce parti appartenait à l’avenir du pays, à tous ceux qui y croyaient. Il n’avait plus le droit de le mettre en danger par provocation, orgueil ou je ne sais quoi. Il n’en avait plus le droit. Et c’est moi qui ai décidé qu’il n’en avait plus le droit. Prendre cette décision a été terriblement difficile. Je ne l’ai pas prise pour moi, car mon confort personnel aurait été de partir du mouvement.
On apprend aussi dans cette interview que les noirs musulmans de Mayotte ont donné un pseudonyme à leur reine.
De nombreuses images montrent des femmes mahoraises se jeter dans vos bras et vous parler. Comment avez-vous vécu ces moments ? J’ai avec eux un lien indéniablement affectif. Ils m’appellent Mariama. Mayotte est une société matriarcale, et ce sont les femmes qui ont mené les grands combats politiques. Rappelez-vous l’histoire de Mayotte : ce sont les Chatouilleuses qui se sont battues pour que Mayotte reste française. Toutes des femmes. Quand vous faites un meeting politique là-bas, 95 % du public, ce sont des femmes. C’est surprenant ! Ils ressentent ce lien avec moi, et j’ai un lien affectif avec eux parce qu’ils savent que je les aime. Et il faut les aimer. 
Il faut rappeler que Mariama Le Pen a exclu son père du parti qu’il a fondé pour sa déclaration à propos de Patrick Benguigui « Bruel », déclaration pour laquelle il a été relaxé par la suite.
Aussi incroyable que cela paraisse, elle est allée plus loin que les juges du système.
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À l’époque, Mariama avait délibérément hurlé avec les hyènes de la presse juive contre son père à propos de cette déclaration anodine plutôt que de le défendre.
Qui livre son propre père à une meute haineuse, a fortiori aux juifs ?
Un monstre.
Même Judas aurait eu des scrupules dans une telle situation.
Le fait est que Mariama a 54 ans et qu’elle vieillit très vite. La mort de son père lui rappelle qu’elle a consommé plus de la moitié de son temps en ce bas monde et que sa conscience la ronge de plus en plus.
Dans l’entretien, elle dit des énormités proprement choquantes sous l’effet de ses émotions.
Elle dit notamment ceci :
En vieillissant, en quittant en quelque sorte la vie politique, on nous a rendu un père qu’on nous avait toujours pris. La politique nous a tout pris, elle nous a volé notre père. Il était bien plus un dirigeant politique qu’un père dans sa vie quotidienne. Mais avec l’âge, en quittant progressivement la scène politique, il s’est recentré sur ce qui était vraiment important. Et pour lui, quoi qu’on en dise, ce qui comptait, c’était sa femme et c’était nous. Le reste n’avait plus d’importance. L’âge nous a permis de retrouver et de profiter de notre père. (Silence) Et nous étions heureuses de cela.
C’est un aveu catastrophique.
Pour Mariama, pourtant cheffe de parti, la politique est vécue comme un désastre. L’idée de sacrifier quoi que ce soit pour une idée plus grande que soi-même lui échappe complètement. Si elle y consent elle-même, c’est sous le poids d’obligations diverses et en édulcorant le discours pour ne pas s’attirer d’ennuis.
Toutes les femmes réfléchissent comme ça, les yeux fixés sur leur environnement relationnel immédiat.
La « dédiabolisation » voulue par Mariama n’est pas simplement une tactique, c’est l’entreprise d’une femme qui rejette en bloc les conditions de la lutte acceptées par son père.
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Cet aveu a suscité un certain flou, au point que des blattes serviles commencent à pester.
Au RN, attaquer le cadavre de Jean-Marie Le Pen est désormais un rituel.
Jacobelli, un type transparent affublé d’un corps de lâche et d’une tête d’ahuri, a cru devoir déverser son fiel sur la mémoire du chef frontiste pour rassurer les médias.
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Qui est ce type ?
Et qui est-il pour parler de « dérapages » ?
Lesquels ?
Vis-à-vis de qui ?
On croit rêver.
Le RN de Mariama est désastreux.
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Démocratie Participative
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beclumsy · 3 months ago
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Il y a quelque chose de sidérant à l'idée d'avoir été trompée. Trompée au sens large du terme. Arnaquée, blousée, dupée, bernée, appelez ça comme vous voulez, la langue française déborde de synonymes visiblement – je sais, j’ai googlé. J'ai été dans la sidération la plus totale quand j’ai appris que l’histoire que je pensais vivre n’était pas réelle, ou du moins, pas celle que je croyais. Car j'ai beau savoir comment me présenter au monde comme une adulte responsable, fiable et payer mes factures à l’heure, l'inenvisageable venait de se produire : j'avais passé presque un an à jouer à un jeu de cartes avec quelqu'un sans connaître les règles et je venais de me faire plumer comme la gamine fleur bleue, naïve, romantique et romanesque, que je suis encore, éternellement.  L'homme avec qui j'étais m'avait menti, sur tout, tout le temps, depuis le début. Il m'avait menti sur ce qu'il était, sur ce qu'il voulait bien me donner ou me faire croire qu'il me donnait, sur ce qu’il ressentait, sur notre complicité, sur ce qu'on pouvait construire ensemble, sur ses intentions, sur les règles du jeu donc. Et sur la nature du jeu lui-même finalement puisqu'il le menait en parallèle avec des dizaines et dizaines d'autres femmes. Puisqu’il faisait ça depuis toujours. Et je ne pouvais même pas me dire que j’avais été choisi pour ce que j'étais, tout juste pour ce que je représentais : je n’étais qu’un dommage collatéral de sa pathologie, de sa quête sans fin, un plot sur sa route qui a servi un dessein un temps. Ça aurait pu être n’importe quel autre plot je crois (dans un monde où les plots auraient des âmes, des seins de fou et un prêt immobilier à 1%). C’est complexe de ne pas être singulière quand on est au centre d’une histoire hors normes. Dire que j’ai pris une claque serait un sacré euphémisme. J’ai pris un colossal coup de pelle sur la tête qui m’a propulsée directement vers le noyau de la Terre – ce n’est pas pour rien que j’ai passé des jours allongée par terre justement, chez moi, les paumes de mains pressées fort contre le carrelage de la véranda, comme pour m’assurer que le sol ne se dérobait pas réellement sous mon poids. J’étais ahurie, abasourdie, les yeux dans le vide, sans larmes au départ, inondés de pleurs les jours passants, incapable de parler d’autre chose, de manger, de dormir, de savoir même ce que je ressentais. À part peut-être que mon cerveau rationnel avançait dix fois plus vite que ma psyché et mon corps dans cette immense déferlante, cette nouvelle déferlante qu’il fallait bien surfer pour ne pas se noyer. Sans planche. J’ai d’abord eu l’impression d’avoir été contaminée par un virus, pervertie par un truc impensable pour moi : je sais mentir quand il faut, les gentils white lies qui n’ont pas d’impact, les petites manipulations du quotidien qui ne font de mal à personne, mais pas au-delà. J’étais face à du sumérien, incapable de savoir par quel bout attaquer la traduction, ni quel dico employer. J’ai hurlé à la mort, vomi, bu des litres d’eau pour éliminer cet intrus invisible. J’ai voulu cramer ma maison parce qu’il y était entré, passer mon chien à la Javel parce qu’il l’avait touché, m’arracher la chatte à mains nues parce qu’il m’avait baisée. La nausée du matin au soir, même devant sa foutue sauce césar dans le frigo, même devant ses cheveux qui trainait encore dans mes draps, surtout devant ses putain de cheveux. Un monstrueux dégoût que je n’avais pas ressenti depuis la dernière fois que j’avais essayé de manger de la soupe. J’ai ensuite passé des semaines à raconter, à répéter la même histoire, la même chose, les mêmes mots, les mêmes détails sordides, aux amis, aux collègues, à qui voulait bien l’entendre, et ce, jusqu’à en faire une parfaite représentation son et lumières, jusqu’à l’overdose, jusqu’à ce qu’elle ne m’appartienne plus vraiment, qu’elle soit désincarnée, que ce ne soit plus moi mais ce personnage de fiction qui me ressemble drôlement (mais qui serait incarné à l’écran par Margot Robbie), à qui il était arrivé un truc inconcevable.
Et puis plus rien.
C’est à la fois comme si le courant ne s’était pas rétabli alors même que je croyais avoir relevé le disjoncteur, et comme si le court-circuit était encore en cours. Je grésillais.
Alors j’ai fait ce que je fais toujours dans ces cas-là : j’ai allumé le moteur de secours et j’ai foncé dans la nuit en espérant que l’immense bordel dans ma tête se dissiperait si je roulais assez vite. Ça marche bien pour les nuages et la fumée. Depuis la fin de l’été et la fameuse découverte, je suis devenue une boule de contradictions. Je m’en fous de tout et je prends tout trop à cœur. Je ne tolère pas la frustration et je me fais envahir par la tristesse de manière totalement désordonnée. J’oublie de manger, je dors peu, je bois trop, je sors trop, j’écoute de la musique trop fort, je parle trop pour combler le vide que la sidération a laissé. Je ne m’occupe pas de moi parce que c’est trop compliqué, trop pénible, parce que je ne sais même pas comment, alors que je sais aussi pertinemment que ce serait la seule chose à faire actuellement. S’il y avait des JO de la fuite en avant, je serais triple médaillée d’or depuis 1993. Je me laisse porter par la vie tout en ne supportant pas d’en perdre le contrôle. Je ne suis plus connectée à mon instinct, mon ressenti, mon corps, mes sens, mon désir, tout en devenant trop intense, trop urgente, trop tout court. Je me précipite dans le moindre rayon de lumière comme une saloperie de papillon de nuit parce que je ne ressens plus rien du tout, et aussitôt, je ressens tout trop fort jusqu’à me faire flinguer par l’ampoule, brzzz. J’attends trop, je demande trop, je veux tout, sans filtre, sans distinction, comme dans la fin de "Night Came" de Money quand on ne sait plus du tout qui chante, ni qui joue de quoi. Comme une gosse qui fait un énorme caprice, parce que je sais foncièrement que je ne méritais pas ça, parce que c’est injuste et que j’ai envie de me rouler par terre à défaut de savoir quoi faire d’autre de moi.
La violence de cette histoire a été telle pour moi – Jean-Michel Honnêteté 3000 – que j’ai, en ce moment, un besoin quasi-obsessionnel de vérité. Je la cherche partout cette vérité, comme si elle existait quelque part, comme si elle était absolue. Les Anglais utilisent l'expression craving the truth et je crois que ça correspond profondément à ce que je ressens depuis quelques mois : un désir impérieux de vrai, de réel, d’organique, d’authentique, qui explose tous les autres. Et qui s’accompagne d’un besoin démesuré de douceur, de sécurité, si rare ces dernières années. Du doux, du moelleux, de la matière où, pendant quelques heures, on ne peut pas se faire mal, être blessée, où on n'a rien à affronter. J’ai traversé Paris en écoutant WU LYF beaucoup trop fort ce soir. J’ai attendu d’être à la bonne distance du Pont au Change pour lancer "14 Crowns for Me & Your Friends" et que le moment où le morceau escalade totalement à la fin tombe pile sur la traversée de la Seine. Je me suis plantée de timing parce que je n’ai aucun sens des distances ou des mesures (et qu'un kilomètre équivaut probablement à six paquets de pâtes), alors j’ai recommencé avec "Heavy Pop". Le premier coup de batterie a résonné dans ma cage thoracique jusqu’à ce qu’un flot de larmes s’écroule sur mes joues et mon écharpe. Et pour la première fois ce soir, je lui en ai voulu à mort. Je l’ai haï de toutes mes forces de m’avoir fait vivre ça, de m'avoir arraché un peu d'innocence, de spontanéité, de temps probablement parce que je sais qu'il est si précieux, d'espoir sûrement aussi. J’ai eu envie de le fracasser. J'étais en colère. J’ai vécu assez de deuils récemment pour savoir que je viens de franchir une nouvelle étape. Les prochaines ne vont pas être les plus fun, mais j'ai l'habitude maintenant – c'est fascinant d'être un énorme sucre d'orge en Téflon. Et au moins, ce soir, je me suis arrêtée au feu rouge avant de traverser.
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aisakalegacy · 4 months ago
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Été 1927, Hylewood, Canada (3/4)
Je regarde encore ta photo, et je me dis que tu fais déjà si adulte ! Je ne pourrais pas m’imaginer me marier si tôt, ni avoir une famille et des enfants. Je me trouve beaucoup trop jeune… Tu sais qu’à mon âge, mes parents avaient déjà ma sœur aînée ? Il faudrait déjà que je me trouve une fiancée, et très clairement, je n’en ai ni l’envie ni les moyens. J’ai trop de choses à faire pour m’encombrer d’une famille plus grande encore. Marie n’est toujours pas mariée, elle n’a même pas commencé les préparatifs. Elle ne l’avouera jamais, mais je sais que c’est parce qu’elle sait que l’argent qu’elle gagne est nécessaire pour faire vivre tout le monde.
Maman est très angoissée par nos problèmes financiers. Mes parents ont deux mois d’impayés sur le crédit qu’ils avaient contractés pour rénover le dernier étage de la maison et refaire la toiture. Mon oncle Ferdinand a encore dû lui prêter de l’argent… et surtout, elle a dû se résoudre à aller également demander un don à l’oncle Joseph, celui qui est évêque de Kingston. Il le lui a accordé, bien sûr, mais il était furieux. Pas contre elle bien sûr, mais contre mon père. Cela fait plusieurs années déjà qu’il y a de fortes tensions entre eux. L’oncle Joseph l’accuse d’avoir dilapidé la fortune de mon grand-père, dont il était très proche, et il n’a jamais digéré la vente des élevages Le Bris. Si on le lui demande, il donne sans autre contrepartie que le droit de passer un savon à mon père.
Tu vois, nous sommes déjà aidés. J’apprécie ta proposition généreuse, mais je ne peux pas accepter. Ne t’en fais pas pour nous, c’est une mauvaise passe. Si tu veux vraiment me donner quelque chose, envoie-moi le livre de Cléo, ça me ferait plaisir.
Je commence à réfléchir à quitter la CSL qui m’emploie depuis trois ans. J’ai une idée qui me trotte dans la tête, mais je ne suis pas certain qu’elle soit réalisable. Si je réussissais dans mon projet, je pourrais me faire bien plus que mes mille huit cent dollars annuels actuels, et mettre ma famille à l’abri du besoin. Je ne t’en parle pas encore, je t’en dirai davantage quand ce projet sera plus avancé, ou alors que j’y aurai renoncé pour de bon.
[Transcription] Eugénie LeBris : Merci pour tout, Louise. Je suis vraiment désolée d’avoir encore besoin de vous demander de l’aide… Louise Bernard : Ne vous en faites pas. Ça nous fait plaisir. Mon mari ne laisserait jamais sa sœur dans le besoin. Eugénie LeBris : On vous remboursera dès que possible.
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romain8959-blog · 1 year ago
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pipi au lit à l internat
J’ai toujours adoré faire pipi au lit ,  je sais pas pourquoi, je vais vous raconter surement la fois la plus osée…
Jusqu'à la classe de 3ème, mis a part quelques courts séjours en colonie de vacances, où j’avais été ravi de pouvoir constater que certains de mes petits copains se mouillaient encore allégrement la nuit, ce qui avait sûrement était déterminant dans le besoin moi aussi de le faire aussi, je n’avais jamais réellement quitté le cocon familiale, en tout cas durablement.
Puis vint la seconde. J’avais réussi un concours qui me permettait de rentrer dans une école assez loin de chez moi. Sur le coup je n’étais pas peu fier. Habitant à 400 km de là, naturellement je me suis retrouvé interne, je n’avais jamais connu ça.
Nous dormions dans d’immenses dortoirs qui étaient configuré en boxe individuel, matérialisé par des cloisons qui ne montaient pas jusqu’au plafond et dont la relative intimité était réalisée au moyen de rideaux accroché à une tringle et de 3 cloisons légères.
Cet agencement, une fois le rideau tiré, ménageait une petite zone de relative intimité, ou, même loin de nos parents, on se sentait un peu chez soi. La nuit, fort de cet abri de tranquillité plus imaginaire que réel, moi-même et mes copains du même âge, on pouvait se tripoter un peu la l’abri des regards, si ces petits moments de plaisir intimes n’avaient pas, parfois été trahis par un lit qui grince un peu mêlé au bruissement des draps et parfois un petit gémissement qui échappait à l’un de nos copains.
A cette époque, je ne pouvais plus me livrer à mes petits jeux de pipi au lit, la semaine, impossible, après c’était le week-end, et là, avec les parents sur le dos, très peu… Les premiers mois, la peur du nouveau, les interdits, la méconnaissance des lieux, je n’y pensais même plus, enfin je croyais.
Les couchages étaient fournis par le lycée, c’était à l’époque l’une des rares écoles proposant des bacs techniques hôteliers, et certain de mes copains ne rentraient chez eux que durant les vacances. L’école n’était d’ailleurs pas trop mal étudiée pour ça, il y avait même un lavomatique dans la rue. Et puis doucement, le fait de ne plus pouvoir me faire plaisir et pisser au lit de temps en temps a commencé à me manquer vraiment, surtout que les wc étaient  à l’autre bout du dortoir et qu’il y faisait souvent par très chaud. Mais comment faire. Je n’arrivais pas à trouver l’idée… au jour d’aujourd’hui, je pense que je me serais peut être acheté des couches et que je m’en serait peut être contenté, mais à l’époque, j'y pensais, pas, Le change des draps se faisait par roulement, cycliquement on déposait nos draps au bout de la périodicité prévue, et on en récupérait d’autres. Au début il y avait systématiquement un pion qui s’occupait de ça et très vite le local est resté ouvert, pas grand monde le savait, moi j’avais repéré, si bien qu’un jour je me suis introduit dans cette pièce dans laquelle était posé sur les étagères les couchages.
Et discrètement, j’en suis ressorti avec…2 draps et comble de bonheur, dans le fond d’un rangement il y avait des grands morceaux de caoutchouc et la c’était le bonheur, pourquoi, parce qu’il n’était pas question un seconde que j’abîme le matelas en dessinant un auréole dessus, donc un pipi au lit était impossible, comme ça.
Il y avait bien la possibilité de protéger le lit avec un sac poubelle, c’était la solution de la maison, ça marchait bien, mais gros inconvenant le bruit !
Un sac poubelle ça se froisse et j’aurais sûrement éveillé les soupçons sur moi… mais avec l’alèze que je venais de me dégotter, et puis, s’il y avait une alèze, c’est qu’un jour il y avait eu au moins un pisseur et ça, ça m’excitait  aussi.
Et dans ma tête un plan machiavélique se mettait en place. Je ne suis pas sorti tout de suite avec mes trouvailles, je ne les ai rapatrié que plus tard a un moment ou j’étais sur de ne croiser personne.
Dans l’autre sens je n’avais pas peur, il suffisait de ramener les draps pliés à la buanderie à l’étage en dessous le jour voulu, aucun risque, et au milieu de la pile, si un drap était mouillé, impossible de savoir précisément a qui il était….
Ça y était j’avais trouvé une possibilité.
J’allais pouvoir le faire enfin
quelques soirs plus tard, j’ai discrètement démonté mon lit, j’ai vite positionné l’alèse à la hauteur de mes fesses, je l’ai recouverte de 4 grandes serviettes, style très épaisses, qui absorbent bien, j’ai remis le drap du dessous et celui du dessus, la couverture, le tout bien bordé, et j’étais prêt.
Je ne l’ai pas fait la première nuit, ni même la seconde…
Je savais que le lit était prêt mais paradoxalement, je n’étais plus pressé, non pas que je ne le voulais plus, mais je savais qu’il n’y aurait pas beaucoup de fois, car malgré tous mes calculs je voulais être sur qu’il y avait pas trop de risque.
Je m’étais préparé a tout réfléchissant à ce que j’allais faire du pyjama mouillé, des serviettes de bain, le plus facile, c’était les draps, il suffisait de dire que je les changeais et je les descendais juste avant d’aller au petit déj.
Les affaires mouillées, j’avais décidé que j’irai au lavomatique de la rue de l’école après la classe…
Tout semblait possible, le risque 0 de se faire pincer n’existe pas, mais ça semblait pas irréalisable.
Et de soir en soir je sentais mon plaisir monter graduellement.
Souvent il m’arrivait de m’endormir en me masturbant en imaginant que j’étais en train de pisser dans mon lit au milieu de mes copains, dont j’entendais les respirations de la nuit, et ça m’excitait au plus au point.
Je me préparais à pisser une nuit au lit pour de vrai, comme les petits copains des colos, lorsque j’étais plus jeune, sauf que là, j'étais déjà grand pour faire pipi dans la culotte de pyjama., et chaque jour à ne pas le faire réclamer un peu plus d’énergie. je commençais à rêver que le matin je me réveillais dans mon lit mouillé, pas exprès, de la nuit. Je savais que là ça allait être très fort, d’abord parce que j’en avais monstrueusement envie, ensuite, une fois que je l’aurais fait, comme je ne pourrais rallumer la lumière pour changer mon lit, au risque de me faire voir, il allait falloir que j’attende je petit matin et les premiers rayons de soleil a travers les rideaux pour le faire, donc obligation de rester toute la nuit dans mon pipi. ( a la maison souvent après je mettais tout de suite après le drap à sécher sur le radiateur). Ce pipi au lit, il fallait que ce soit un vrai, je veux dire pas trop calculé, je savais que c’était impossible parce que j’étais propre depuis tout petit, mais il faillait que ça y ressemble en tout cas…
Le soir, j’omettais sciemment d’aller au wc avant de me coucher.
mis à part la première fois, je n'étais jamais resté une nuit dans mon lit mouillé, là, j'allais le faire....
Il m’est arrivé une fois ou 2 de me réveiller avec une super envie vers les 6 heures, mais c’était trop tard, plus le temps, je me disais peut-être demain…et je me retenais jusqu'à heure de se lever.
Une nuit pourtant, je m’étais couché particulièrement énervé par une interrogation sur la chimie particulièrement chiadée qui devait avoir lieu le lendemain, et durant mon premier sommeil j’avais ressassé en boucle des heures de révision qui m’avaient exténuées, et je m’était endormi comme une souche sans avoir eu même besoin de me tripoter avant.
Mais à une heure j’ai été réveillé par un copain qui rêvait dans un boxe plus loin, en plus j’avais envie de pisser…j’avais envie de pipi….et mon cerveau s’est remis en route, envie de pipi… lit protégé….besoin de me calmer pour l’intero de demain….j’ai vérifié avec le plat de mes mains si l’alèse et les serviettes étaient en place… tout était en place.
Et, tu me croiras, si je déplace une virgule, tout ça c’est plus vrai, abruti de sommeil, heureux de savoir que je ne risquais rien, sans aucune préméditation immédiate, j’étais alors sur le dos, les jambes légèrement écartées et… et je me suis laissé aller sans réfléchir. D’habitude je ne peux pas, et quand j’y ai trop pensé avant alors je bande comme un fou, là j’étais tout décontracté et ce qui devait arriver arriva…j’ai senti que je commençais à faire pipi dans ma culotte de pyjama promis, ça s'est passé comme ça !
Et ça y était c’était parti. Et d’un coup je me suis senti léger,  j’avais l’impression de flotter, je sentais le pipi couler dans ma culotte et entre mes fesses et j’étais bien, bien comme je ne l’avais jamais été auparavant, j’avais à l’instant même l’impression de réaliser totalement mon phantasme, je pissais dans mon lit au milieu de mes copains, ça y est je le faisais
, ça y est j'étais petit, c'était la nuit, dehors il y avait du vent, il faisait froid dans le dortoir, il n'y avait pas que moi, je me ferais pas disputé et tant pire moi aussi je pouvais bien faire pipi dans mon lit comme ceux à qui ça arrivait des fois....
, et je laissais aller mon pipi dans la culotte et dans le lit tout doucement......ça y est, je l’avais fait
J’avais les fesses toutes chaudes, le pyjama me collait à la peau, je me sentais trempé…
Avec la main j’ai évalué les dégâts
Oups, je l’avais fait pour de vrai,
De plus je me sentais soulageais, comme quand te viens de faire une énorme envie.
Et j’ai commencé à bander dan mon pyjama mouillé comme il y a fort longtemps que cela ne m’était plus arrivé
Je me suis retourné comme j’aime le faire
Et je j’ai frotté mon sexe sans même ôter le pyjama, contre le drap encore tout chaud de mon pipi et trempé et j’ai senti monter en moi la plus belle éjaculation de l’année, celle qui dure un temps monstrueux, ou tu sens des torrents de sperme traverser à la vitesse de la lumière ton sexe…
A six heures je ne me souvenais plus de cet épisode…
Ma première réaction à été…
-           merde j’ai pissé
Heureusement la suite s’est passé comme je l’avais prévu, et personne n’a vu le drap auréolé de mon pipi de la nuit lorsque je me suis levé et je te promets, il l'était. Je n’en menais pas large quand même.
quand je me suis levé, mon pyjama me collait encore au fesses, c'est pour te dire !
Les mois suivants, il y a eu une autre fois, mais bien moins forte, après ça a été fini les pipis au milieu des copains, j’habitais chez une vieille dame qui me logeait, interdit de jouer à ça, alors j’ai commencé à m’occuper de mes copains d’abord, et des copines aussi…. C’était peut-être mieux…. mais un jour, alors que je faisais un extra de quelques jours avec un copain d'une classe en dessous de la mienne avec qui je m'entendais bien, j'ai eu ma première relation sexuelle avec un garçon
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ladyniniane · 5 months ago
Note
Coucou ! Pour le reblog sur les histoire de fond, une anecdote ou une histoire de fond sur ton histoire en cours avec Zoé ou d'Anselma si ça ne te gêne pas ? Merci beaucoup d'avance ! :D
Coucou et merci beaucoup pour les questions :) Du coup je vais faire les deux !
-C'est l'histoire de Zoé qui a lancé ma passion pour l'empire byzantin et pas l'inverse. En gros, je voulais écrire une histoire qui se passait dans un palais et je voulais un décor différent (j'avoue qu'écrire de la fantasy d'inspiration médiévale/Europe de l'Ouest/du Nord me lasse un peu. Surtout qu'on voit ça partout au final).
Cela faisait longtemps que les visuels de l'empire byzantin (les mosaïques, les vêtements etc.) me trottaient dans la tête et me plaisaient beaucoup.
Et puis il y a l'histoire fascinante de l'impératrice Théodora (la femme de Justinien I, je précise pour les autres lecteurs vu que ce n'est pas la seule impératrice importante à porter ce nom). Je me rappelle que j'avais lu beaucoup de romans sur elle après découvert le personnage dans Civilisation V (par contre je n'ai pas encore vu le péplum de 1954. Mais je suis sûre qu'il est mieux que la saison 3 de V*king V*lhalla).
Son histoire est juste romanesque en diable et du coup je suis partie dans cette direction avec une femme de condition modeste qui va devenir impératrice. Mais même si je n'écris pas un roman historique, je voulais faire des recherches afin de faire ça correctement et de trouver de l'inspiration. Surtout que des fois la réalité est bien plus incroyable/romanesque que tout ce que l'on peut imaginer.
J'ai beaucoup aimé ce que j'ai découvert, je suis tombée dedans et je ne suis toujours pas revenue ! (Et je ne crois pas que mon retour soit pour bientôt vu que j'ai d'autres idées d'histoire dans le même univers).
-Pour Anselma, j'ai envie d'expliquer ce qui m'a donné envie d'écrire sur elle et comment on est arrivés au résultat actuel.
Ma première impression d’Anselma dans le jeu a été très positive à travers la description qu’en faisait Dimitri. Je me suis dit “tiens, une belle-mère qui avait l’air agréable ? C’est vraiment rare dans la fiction et plaisant”. Donc on avait un postulat original et intéressant.
Ensuite on est passés à l’horreur avec l’aspect “Cornelia contrôlait sa vie privée et tout ce qu’elle voulait c’était retrouver sa fille”. Je n’ai pas pu m’empêcher de remplir le blanc : elle voulait retrouver sa fille parce que… ? On l’avait séparée de sa fille ? On l’avait menacée ? Elle était seule ? 
Mais on restait dans une espèce de flou parce que ses motivations et son histoire n’ont aucun sens. On l’a dit et résumé plein de fois, mais même un bad trip sous acide aurait plus de sens que toute cette affaire. 
Son personnage m’inspirait malgré tout de la sympathie. Et comme un des principes de ma fic c’était “donnons de la personnalité aux mamans de Fodlan” et bien il me semblait logique de devoir m’y coller à un moment où un autre. 
Surtout que cette histoire de “mère seule contre le monde qui veut protéger sa fille” est un ressort émotionnel qui me touche énormément. Alors oui, je sais. Toutes les femmes et toutes les mères ne sont pas forcément bonnes. Et je pense avoir clairement évité cet écueil dans mon histoire vu la diversité des profils qu’on a (d’autant plus en comptant l’univers étendu avec Tiana et la mère de Mencia).
Et puis il y avait son passé. J’ai découvert les séries chinoises par des histoires se passant dans le harem (Legend of Zhen Huan etc.). Elles montrent des femmes pleines de ressources qui cherchent à s’en sortir dans un système toxique et destructeur. Pour moi, il était facile de voir Anselma comme la protagoniste de l’une de ces séries. D’autant que peu d’histoires s’attachent à ce qu’elle a pu ressentir. Je me dis que pour elle, arriver en Faerghus représentait l’espoir d’une nouvelle vie auprès de quelqu’un dont elle s’imaginait qu’il allait l’aimer. 
Bon du coup, je suis passée par toute la phase détective, à essayer de faire sens de la version du jeu puis à me dire “allez osef on change pour que ça en ait (un peu plus)”. Par exemple, si Hildegarde est dans le Royaume au moment de la tragédie, cela permet beaucoup mieux d’expliquer les actions d’Anselma. En quoi conspirer pour tuer Lambert aurait-il pu lui permettre de revoir sa fille si Hilde n’était déjà plus dans le Royaume ? Anselma n’aurait eu qu’à se tirer dans l’Empire et c’était fini ! 
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Ismène est apparue en parallèle. Je n’aime pas le concept d’un peuple entièrement maléfique. Et je voulais un personnage qui puisse représenter les Agarthais autrement. Et je me disais qu’Ismène avait besoin de quelqu’un pour la lier à sa part humaine. Qu’elle avait besoin d’une mère. Et je voulais qu’Anselma puisse raconter son histoire et qu’on sache où elle est allée après Duscur. Je voulais qu’Anselma puisse souffler un peu et finir sa vie avec des gens qui prennent soin d’elle. Et donc…
Tout c’est fait logiquement. C’est ce qui m’a appris à écouter mes idées qui apparaissent comme des dingueries. Souvent, les personnages meurent après avoir eu leur rédemption. Moi, je préfère quand ils vivent pour se confronter aux conséquences de leurs erreurs et essayer de faire mieux. Du coup, tout semblait logique : et si Anselma avait la possibilité de prendre en charge un troisième enfant et que tout se passe bien cette fois ? Et si elle pouvait lui offrir de la force et de l’amour ? Enfant qui a son tour soulagerait Dimitri en lui permettant de connaître ce qu’il s’est passé / ou qui aiderait le monde en s’opposant à Hilde ?
Le traitement d’Anselma et de Lambert dans le fandom m’a confortée. J’ai eu peu l’esprit de contradiction, surtout quand il s’agit de femmes qui s’en prennent injustement plein la tronche. Lambert est un mauvais mari et père. Pour moi ce n’est pas du headcanon. C’est aisèment démontrable à partir des éléments du jeu. Pourtant il est lavé plus blanc que blanc. Mais rien ne dit vraiment qu’Anselma ait été le monstre que certains décrivent. Elle a une histoire mal écrite. C’est différent. 
Ecrire sur elle et Ismène me donne de la sérotonine. Et j’aime aussi sa relation avec Stéphanos parce que amitié homme/femme ! Yes ! 
Pour l’UA avec Edith, je me suis toujours dit qu’elle et Anselma s’entendraient bien si elles se rencontraient dans d’autres circonstances. Si certaines choses les opposent, elles se ressemblent aussi beaucoup : altruisme, détermination, sens de la justice… Sauf que des fois ils se passent des choses en mettant les persos ensemble dans la même pièce. Et je me suis donc rendu compte qu’elles n’étaient pas amies mais qu’elles s’aimaient. J’avoue que c’est plutôt satisfaisant de voir les deux femmes déçues par Lambert ensemble. Comme ça, Anselma reste la belle-mère de Dimitri, les modalités sont juste différentes :P.
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swedesinstockholm · 1 year ago
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18 juillet
j’ai passé la journée à discuter avec r. sur whatsapp. pas en continu, mais en pointillés. quand il m’a dit qu’il arrêtait ig je m’étais préparée mentalement à ne plus l’avoir dans mon téléphone tout le temps, mais c’est l’opposé qui s’est produit et j'arrive pas à cerner ce que ça me fait. je sens bien que je ressens des trucs, je déborde d’émotions, mais lesquelles? j’ai surtout envie de crier je crois. pas de rage, pas comme quand j’avais envie de jeter la chaise longue dans la piscine comme marissa dans la saison deux de newport beach, c’est plutôt une envie de crier pour évacuer. je sais toujours pas si c’est de la frustration parce que je sais qu’il me veut pas, ou si c’est de l’excitation causée par cette nouvelle relation, l’excitation d’avoir cette nouvelle personne à qui j’ai envie de parler tout le temps. les deux probablement.
je me suis secouée comme un chien et maintenant j’ai mal à la tête, mais je crois que ça m’a fait du bien. il m’a envoyé son soundcloud et j’ai écouté ses chansons dans la cuisine avec les jambes relevées contre le mur en me concentrant pour comprendre les paroles qui parlaient de sa fille et de sa cousine et de sa compagne et de son coeur fendu, de son grand coeur fendu, de son gros coeur fendu, je sais plus, et puis il parle d’une fille avec une jupe à fleurs qui se fait embrasser par le vent et le premier truc qui m’est passé par la tête c’est ah il aime les filles avec des jupes à fleurs, peut être que si je m’habille plus comme une fille, j’ai une chance de pouvoir le faire changer d’avis, et j’ai du sévèrement me rappeler à l’ordre. LARA don’t go there. il a dit que les paroles étaient son point faible. j’en pouvais plus de joie quand il m’a dit qu’il aimerait faire un album avec moi. un album!!! j’ai envie de crier depuis ce matin. 
il a dit que ça pressait pas, qu’il savait que ça pouvait être pénible de travailler ensemble quand y avait des sentiments compliqués au milieu, mais moi évidemment j’ai envie de foncer dedans tête la première, j’avais envie de lui répondre à la seconde où j’avais terminé d’écouter ses messages. c’est pas ce que je voulais au début? collaborer? devenir sa muse? je crois que je suis plus son idole que sa muse là, mais c’est très bien aussi, j’aime qu’on m’admire, et peut être que je devrai m’en contenter, me contenter de l’admiration de mes fans, une fois que je serai célèbre, je mourrai vieille fille mais admirée. ad mirer. regarder vers. regardée mais pas touchée. voilà ce que je ressens: j’ai envie d’être touchée, mais en attendant je suis très contente d’être regardée. et une collab avec r. pourrait potentiellement m’amener sur une scène, et ça c’est encore mieux que de coucher avec lui.
il est revenu sur notre discussion aussi et le mystère est enfin résolu, il pensait que j’étais lesbienne, et que donc y avait aucun risque que ça tombe dans le romantique. alors oui, d'une certaine manière, il voulait me séduire, mais une séduction générale, une séduction chiante et sans intérêt pour moi, il voulait juste que je l’aime bien parce qu’il voulait travailler avec moi et puis apprendre de moi parce qu'il m'admire. il a dit ça, il a dit parce que je t'admire. pourquoi tout le monde veut apprendre de moi mais pas tomber amoureux de moi? ça m'a rappelé thang de prague qui voulait que je lui apprenne à écrire, lui aussi. comme si j'en savais quelque chose.
je lui ai dit que j’étais pas douée pour gérer ma bisexualité, qu’en temps normal j’étais lesbienne mais qu’une fois tous les mille ans ça m’arrivait de tomber amoureuse d’un mec et que voilà c’était tombé sur lui, et puis aujourd’hui il m’a dit qu’il avait lu mon texte sur monique wittig dans les cahiers qgf et qu’il avait beaucoup aimé ce que je disais, mais dans ce texte je dis que mon lesbianisme est surtout une histoire de spéculation fabulative fabulation spéculative, et je parle de a. qui m’a dit un jour i can’t believe you’ve never been in love! et je me demande si j’utilise pas le terme de lesbienne non pratiquante aussi. je sais pas pourquoi j’y ai pas pensé quand j’ai posté le lien vers l’article, ça m’avait pas traversé l’esprit que r. allait peut être le lire et par la même occasion comprendre que je suis ni hétéro, ni lesbienne, ni bi, ni rien du tout, je suis juste une vieille fille qui vit avec sa mère comme la folle de grey gardens et qui regarde les téléfilms de noël sur tf1 l’après-midi. il m'a dit qu’il trouvait le texte touchant. comme mon special show, qu'il a regardé du début à la fin. tout le monde me trouve touchante parce que je fais de la peine à tout le monde avec ma vie de merde, voilà la vérité. mais bon on s’en fout, puisqu’il n’y a plus aucun enjeu de séduction amoureuse, qu’il se fasse l’image qu’il veut, moi je sais qui je suis et je connais ma vie et je vais écrire un livre dessus, alors autant l’assumer dès maintenant.
21 juillet
est-ce que ce mois de juillet va finir un jour? ce matin en me réveillant j’avais l’impression que ça faisait des jours que j’étais allongée sur ce lit. des jours entiers.
en promenant loki avec maman cet après-midi on a croisé la dame aux collies qui, une fois qu’elle m’a reconnue, m’a balancé le plus douloureux des coups de poing en plein de l’estomac en me demandant: alors, t’en es où maintenant? s’en est suivie une pénible et douloureuse conversation entre elle et maman parce que moi je parlais pas, je regardais par terre dans l’espoir d’être engloutie par le gravier, je sais pas pourquoi j’ai pas dit que j’étais artiste, ou que j’écrivais, on s’en fout si je gagne pas ma vie avec, elle m’a pas demandé comment je gagnais ma vie, elle m’a demandé où j’en étais. j’en suis à artiste. j’ai passé la journée à travailler sur mon film, même si je suis en train de me rendre compte qu’il fonctionne pas. elle m’a dit que si je voulais pas travailler dans le privé, le mieux qu’il me restait à faire c’était de passer par les concours pour rentrer dans la fonction publique: ça paie bien et on a beaucoup de vacances. oui mais je suis artiste, comment je fais pour continuer à être artiste si je rentre dans la fonction publique? je regardais par terre et j’attendais que le gravier fasse son travail, en silence. je suis pas là je suis pas là j’existe pas. je pensais à r. s’il avait été là avec moi il aurait dit mais lara elle est poète, elle peut pas rentrer dans la fonction publique, j’ai besoin d’elle. r. mon agent, r. mon admirateur, r. mon futur collaborateur.
hier j’ai regardé une bonne partie des vidéos de ma chaîne youtube avec ses yeux, ses yeux d’avant qu’il me rencontre, et j’ai vu la personne pour qui il a possiblement pu me prendre. la personne que je pourrais possiblement être. libre, extravertie et sans gêne, libre dans son corps et peut être même dans sa sexualité, une personne qui danse en soirée, qui danse n’importe où et n’importe quand, qui montre sa culotte tout le temps comme mahaut drama, qui ouvre grand sa bouche et qui a toujours le mot pour rigoler. la personne que j’étais sensée devenir si tout s’était déroulé comme il faut dans ma vie. si j’avais pas déraillé à moment donné. est-ce que je peux encore devenir cette personne? ou redevenir plutôt? est-ce que r. peut m’aider à redevenir cette personne? vu comment je me suis comportée avec la dame aux collies, j’ai encore du chemin à faire.
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corinneecrivaine · 9 months ago
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WILLOW 2022 FANFICTION
CHAPTER 16
CONFESSIONS & SECRETS
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Part 16
Confessions & Secrets
Pendant que tous se rassemblaient à l’extérieur autour d’un festin préparé par Lori, Jade se retira discrètement avec sa sœur.
— Tu devrais libérer Sorsha.
— Tu sais bien que cela m’est impossible.
— En tant que cheffe des Bone Reavers, tout t’est possible. Nous avons besoin d’elle. Ton geste unifiera nos forces, et renforcera la confiance en toi. Je ne te demande pas d’oublier ta rancœur mais simplement d’accepter cette trêve.
Jade rejoignit le groupe, tandis que Scorpia, se dirigeait vers la fosse où était emprisonnée Sorsha.
— Comment se portent mes enfants. Demanda la reine.
— Ils sont toujours en vie.
La cheffe des Bone Reavers toisait la reine de Tir Asleen, réfléchissant, avant de s’exprimer.
— Je vais ordonner ta libération et celle de tes hommes. Mais sache que ce geste ne met pas un terme à notre conflit. Voici le marché Sorsha : en échange de ta liberté, dès cette situation réglée, tu redeviendras ma prisonnière.
— J’accepte et je tiendrai ma parole mais mes enfants ne doivent rien savoir.
D’un simple hochement de tête, Scorpia donna l’ordre à ses hommes de libérer la reine et ses chevaliers.
Pendant ce temps, Kida s’approchait de Lori occupé à préparer le repas.
— On a plusieurs facettes, guerrier.
Lori la regarda avec étonnement. Sans attendre la moindre réponse de sa part, elle trempa l’index dans la marmite et goûta la soupe, la trouvant excellente.
— Un mélange de douceur et d’agressivité. Ironisa-t-elle avant de partir.
Se retrouvant seul, Lori se murmura à lui-même « Elle est complètement folle. »
Elle s’assit aux côtés de Boorman, lui lançant un regard assez froid. Il la fixa brièvement, une légère crainte dans ses yeux avant de lui adresser la parole.
— Pourquoi tu t’assois là ?
— Cette place me convient parfaitement. Je pourrais agir au moindre geste stupide de ta part, l’excentrique.
Lorsque Scorpia arriva accompagnée de Sorsha, Kit et Airk la prirent dans leurs bras.
— Je vais bien.
Kit échangea un bref regard de gratitude avec Jade.
Dès que la reine de Tir Asleen aperçut Elora, un sentiment de soulagement mêlé d’espoir l’envahit en réalisant qu’elle n’était pas devenue une disciple du Wyrm. Elle s’approcha d’elle, prenant sa main afin de la réconforter.
— J’ai cru t’avoir perdue à tout jamais.
Assis, côte à côte, tous ressentaient une atmosphère pesante et chargée d’interrogations. Les regards s’entrecroisaient, chacun cherchait à comprendre l’existence de Dark Elora et la transformation de Graydon en Harbinger du Wyrm.
— Comment est-ce possible pour Graydon. Nous l’avons vu mourir. S’exprima Kit avec fermeté.
Kida et Aniel partagèrent un regard porteur de douloureux souvenirs, remémorant leur sombre passé en tant qu’assassins du Wyrm. La guerrière prit la parole.
— Il a été propulsé dans un autre espace-temps, lui donnant l’illusion d’agir aux côtés de la véritable Impératrice. Persuadé que ses actions sauveront votre monde mais ce n’est que mensonge, son véritable dessein est de le détruire.
— Quelle est donc cette histoire avec Elora ? Demanda Jade, perplexe.
Sorsha lui répondit, partageant les moments sombres de l’attaque de Tir Asleen.
— Pendant l’attaque du royaume par Hastur, nous avons croisé Graydon et Elora, plongés dans une noirceur si machiavélique, qu’en quelques secondes seulement, tous mes espoirs furent anéantis. J’étais persuadée qu’elle avait sombré dans les ténèbres.
Ressentant tout le poids de la situation, la jeune Impératrice prit la parole, dévastée.
— J’ignore ce qui a déclenché l’existence de mon côté sombre. Tout ce que je sais, c’est qu’elle est bien plus puissante que moi. Je n’ai pas pu la combattre.
— Comment être sûre que tu sois la vraie Elora ? Répliqua Kit fermement.
Sa remarque déclencha la colère de Kida.
— Nous ne l’aurions jamais sauvée si elle n’était pas l’Impératrice.
Elles se lancèrent un regard agressif.
— Crois-moi Kit, j’ai vu la mort dans ses yeux. Intervint Airk.
— Il y avait une telle haine dans sa voix et une violence si démoniaque. Ajouta Mims.
Willow prit la parole, plongeant mentalement dans le souvenir de ce terrible combat au cours duquel, tous faillirent perdre la vie.
— Face à ces forces diaboliques de Graydon et Dark Elora qui menaçaient de tout détruire, nous étions impuissants. Si Elora incarne l’espoir, la lumière et l’amour, autant son double incarne le désespoir, les ténèbres et la mort. Tout comme elle peut sauver notre monde, elle peut également le détruire.
Soudain, à la surprise générale, Airk se leva pour s’adresser à Willow et à Elora.
— Vous avez utilisé le Malatrium pour sauver Graydon. Elora tu as dit avoir appris la magie interdite lorsque tu étais à Nockmaar. Le Malatrium s’est nourri de toi et a donné naissance à ton double maléfique.
— Comment pouvons-nous la détruire ? Demanda Kit avec détermination.
Kida se tourna vers Aniel avant de répondre.
— Elle ne peut être détruire que d’une seule façon.
— Laquelle ? Interrogea Kit
— Les deux sont liées. Si l’une meurt, l’autre aussi.
La jeune princesse soutint froidement le regard de Kida avant de lui répondre d’un ton sec.
— N’y pense même pas. Il doit y avoir une autre solution.
— Princesse, si j’avais souhaité la mort de l’Impératrice, ce serait déjà fait.
Kit se leva, emportée par la colère et s’approcha de Kida.
— Qui nous dit que tu n’es pas une disciple du Wyrm prête à tous nous tuer !
La guerrière resta imperturbable face à la rage de la jeune princesse.
— Si mon but était de tous vous tuer, et crois-moi ce n’est pas l’envie qui me manque de te transpercer de ma lame, vous seriez déjà tous morts.
Kit dégaina son épée.
— Qu’attends-tu ?
— Ne me provoque pas, princesse. Je vais te dire ce qu’il en est. Si ta famille royale avait permis à l’Impératrice d’utiliser ses pouvoirs, au lieu de les dissimuler, peut-être n’en serions-nous pas là aujourd’hui. Mon ultime but est de protéger l’Impératrice et d’éliminer tout ceux qui représenteront une menace à son égard.
Kit, furieuse, brandit son épée pour attaquer Kida mais Aniel intercepta brusquement son geste, déclenchant un échange de regards empreint de rage.
— Tu ne devrais pas l’affronter. Lui dit-il.
Il se tourna vers Kida.
— Kū. Lā šumšu uldu. (Arrête. Ne la provoque pas.)
— Attē, kīma ša naqû, ina kūdušišu u kīma anašišu, illikū amēlu ušākul, lā izuzzu ša ilī. Lā tišimma ša atta adī, Aniel. (Tu sais tout comme moi, s’ils avaient laissé l’Impératrice suivre sa destinée, il y aurait eu moins de souffrance. N’oublie pas ce que tu as perdu, Aniel.)
— Anāku annaša lā išannak ? (Comment pourrais-je l’oublier ?)
— Pourquoi ne nous montres-tu pas ton visage ! S’exclama Kit avec fureur envers Aniel.
— Je ne ferais pas ça à ta place. Intervint Kida d’un ton ferme.
Au moment où la princesse s’apprêtait à retirer la capuche qui dissimulait le visage d’Aniel, ce dernier agrippa fortement son poignet et s’exprima d’un ton neutre.
—Tu as encore beaucoup à apprendre, jeune princesse. Je ne te demande pas de nous faire confiance. Mais sache que nous ne sommes pas l’ennemi.
Jade s’approcha de Kit, posant doucement sa main sur son épaule afin d’atténuer sa colère.
— Kit, peu importe qui ils sont ou d’où ils viennent. Je sais que c’est difficile pour toi. Tu viens de perdre ton royaume, tu as failli perdre ton frère, ta mère. Mais nous avons besoin de toute l’aide nécessaire pour comprendre, protéger Elora et sauver notre monde.
— Tout le monde ne se bat pas seulement que pour Elora, Jade.
Kida observait silencieusement Jade, notant la tranquillité dans sa voix et la sagesse de ses paroles. Elle remarqua comment chaque geste de la Bone Reaver semblait apaiser sa compagne. Bien que, dépourvue d’émotions, un mystère la poussait à s’intéressait d’une manière inhabituelle à Jade. Aniel perçut le changement naissant chez sa sœur d’arme mais garda le silence.
— Je dois partir pour Nockmaar ! S’écria Airk.
La stupéfaction se peignit sur les visages de chacun, suivie d’un instant de silence, rompu par la réaction vive de Kit.
— Il n’en est pas question ! Nockmaar est un lieu trop dangereux, submergé d’une sombre magie. S’écria-t-elle.
— Je dois m’y rendre absolument. Insista le jeune prince.
— Tu n’iras nulle part. Nockmaar est maudit, il utilisera tes peurs, tes angoisses contre toi. Tu ne sauras plus faire la différence entre le réel et l’illusion.
Voyant la situation s’aggraver, Sorsha intervint, essayant de raisonner son fils.
— Airk, mon fils, ta sœur a raison. L’esprit de Bavmorda hante ce lieu, le lien familial pourrait faciliter son intrusion dans ton esprit.
Le jeune prince se laissa emporter par la colère envers sa mère.
— Mère, n’est-ce pas un peu tard pour me parler des liens qui nous attachent à Bavmorda. Difficile à admettre, mais l’excitée a raison, notre famille est responsable de la situation actuelle ! Vous avez créé Bavmorda, lui avez enseigné la magie dans nos murs !
Sorsha essayait d’apaiser son fils justifiant ses actions passées mais en vain.
— Airk, calme-toi ! Ta grand-mère était vouée à une toute autre destinée, mais elle a fait le choix de se tourner vers les ténèbres.
— Mais toi, tu as fait le choix de nous dissimuler la vérité ! Si tu nous avez ne serait-ce préparés, peut-être que nous n’aurions pas perdu notre père, peut-être qu’Elora aurait été prête à embrasser sa destinée. Toutes ces années à la croiser dans les murs de notre palais, vivant et grandissant dans l’ignorance, entourés de secrets !
— Mon unique but était de vous protéger ta sœur et toi.
— C’était aussi pour nous protéger que tu nous a caché l’existence du « Serment Secret de Tir Asleen »
Sorsha ne put cacher sa colère et stupéfaction.
— Qu’as-tu fait, Airk ? Demanda-t-elle.
— Je l’ai lu. Chaque page que je tournais, dévoilait notre histoire, notre passé jusqu’à la dernière où… (Airk ne put terminer sa phrase revoyant la mort de sa sœur). Quoi qu’il m’en coûtera, j’irai à Nockmaar, Je dois sauver… Notre royaume.
Alors qu’Airk démontrait fermement ses intentions, une lourde tension pesait entre lui et sa mère. C’est à ce moment que Kit, imperturbable, prit la parole d’une voix tranchante.
— Je préférais mon frère coureur de filles que celui qui se prend pour un sauveur.
L’impact des paroles de Kit se refléta clairement sur le visage d’Airk, trahissant la blessure infligée.
Aniel décida d’intervenir dans la discussion, conservant son calme et sa fermeté.
— Jeune prince, en ayant lu le « Serment Secret de Tir Asleen », tu as malencontreusement réveillé le lien qui l’unit au Malatrium. Les deux manuscrits se nourrissent de la magie : l’un de la lumière, l’autre des ténèbres. Désormais, le Wyrm est conscient que la puissance de l’Impératrice a été réactivée. C’est pour cette raison que ta mère, l’avait placé sous scellé.
Face à cette querelle, Scorpia ne put s’empêcher d’ironiser, s’adressant à Lori.
— Finalement, je n’aurai pas besoin de les tuer, ils vont le faire d’eux-mêmes.
— Cette famille est rongée par une terrible souffrance, celle de la perte de Madmartigan. Lui répondit Willow.
Au même moment, Kida, imperturbable, prit l’assiette des mains de Boorman.
— C’était mon repas.
— Je pourrais très bien, si l’envie me prend, venir t’égorger pendant ton sommeil.
— Ok tu peux la garder. De toute façon, je n’ai plus faim.
A la surprise générale, Mims s’exprima avec une courageuse détermination.
— J’accompagnerai le prince à Nockmaar.
Willow s’y opposa strictement, son regard trahissant une inquiétude profonde.
— Mims, tu ignores les dangers qui vous attendent là-bas. C’est bien trop risqué. Je refuse.
— Popa, nous avons tous un devoir à accomplir dans cette bataille à venir et le mien est d’accompagner le prince.
— Je ne peux te laisser faire. Tu es tout ce qui me reste. Je ne peux prendre le risque de te perdre.
Les derniers mots de Willow se brisèrent. Mims essaya de le rassurer.
— Je sais que la perte de maman t’est inconsolable ainsi que le départ de Ranon, mais tu ne peux me protéger définitivement, je me dois de le faire, pour moi, pour ma famille, mon village, pour honorer la mémoire de ma mère.
La colère de Willow atteignit son paroxysme, une fureur qui ne lui ressemblait pas. Il répondit catégoriquement.
— Je te le redis, hors de question que tu partes pour Nockmaar !!!! Je t’ai déjà laissée venir avec nous, ce que je n’aurais jamais dû accepter !
Incapable de supporter davantage de discorde parmi ses compagnons, Elora s’écria d’une voix empreinte de colère. Ses mots résonnèrent, coupant court à toutes les disputes.
— Assez ! Nous parviendrons à rien en nous déchirant ainsi. Nous devons rester unis si nous voulons faire face à ce qui nous attend. Seul notre solidarité nous permettra de surmonter cela !
Puis, elle adressa une requête à Scorpia.
— En tant que cheffe des Bone Reavers, allie-toi à nous, apporte-nous ton aide, tes guerriers, afin de combattre les ténèbres.
Mais Scorpia restait inflexible.
— Mon seul combat est la liberté de mon peuple, jeune Impératrice.
— Il n’y aura plus de liberté pour personne si nous perdons cette guerre. Répondit Kit de manière autoritaire.
Scorpia la fixait d’un regard glacial avant de lui répondre avec mépris.
— Tu ne peux comprendre, princesse, le combat quotidien pour obtenir sa liberté, toi qui a toujours tout eu, sans jamais avoir à te battre et sans le mériter.
Blessée et irritée par les propos de Scorpia, Kit rétorqua avec agressivité.
— Ne crois pas connaître mon histoire. Tes jugements hâtifs ne font que révéler ton ignorance à mon sujet.
Exacerbée par ce conflit entre les deux personnes qu’elle aimait, Jade explosa de colère.
— J’en ai assez !!! Faites comme bon vous semble, mais trouvez un terrain d’entente. Je ne veux pas savoir lequel. Toi, Scorpia tu es ma sœur, Kit tu es… je t’aime. Impossible pour moi de choisir entre vous deux. Débrouillez-vous, mais en ma présence, je ne veux plus vous entendre vous agresser mutuellement !
Elle s’éloigna afin de retrouver son calme.
Scorpia et Kit se regardèrent silencieuses, avant de s’exprimer.
— Je crois que nous n’avons pas trop le choix, princesse.
— Non, en effet.
— Ce n’est pas parce que je ne t’agresserai plus en présence de ma sœur que je t’apprécie.
— Il en est de même pour moi.
— Je t’accompagnerai, Elora. Annonça Lori.
Scorpia, surprise, se retourna.
— Quoi ! Lori, je te l’interdis.
— Avec tout le respect que je te dois, Scorpia, j’ai consacré ma vie entière à te servir. Aujourd’hui je me mets au service d’Elora avec ou son ton accord.
*******
Alors que tout le monde s’était dispersé, Elora se retrouva seule avec Sorsha.
— Ma Reine, je ne peux nier ma part de responsabilité. Dark Elora est née de mes erreurs, de la fusion de la magie interdite et de ma propre douleur. Avoua-t-elle.
Sorsha réagit en la prenant dans ses bras.
— Ne te blâme pas, mon enfant. Nous sommes tous liés par des événements que nous n'avons pu prévoir. J’ai moi aussi commis mes propres erreurs.
La jeune Impératrice plongea son regard dans celui de la reine avant de s’exprimer d’un ton grave.
— Il est nécessaire que nous en discutions, mais si la seule issue est que je…
— Inenvisageable, nous trouverons une solution.
À cet instant précis, Kida fit irruption, s’immisçant dans la conversation.
— Impératrice, si vous m’en donnez l’ordre, je m’en chargerai.
*******
Au même instant, Willow se retrouvant seul avec Boorman, partagea ses craintes.
— Face au pouvoir des ténèbres, je me suis senti totalement démuni, me voyant mourir, perdre ma fille ainsi qu’Elora. Mims a raison, je ne peux la retenir d’avantage pour la protéger. L’idée de la perdre me déchire le cœur.
— Je les accompagnerai à Nockmaar. Je veillerai sur ta fille et la protégerai. Et puis ça me permettra d’être loin de la psychopathe, en espérant qu’elle ne vienne pas avec nous.
Un sourire se dessina sur le visage de Willow, tandis qu’à l’écart du campement, Kida et Aniel furent rejoints par Sorsha.
— Merci Aniel d’avoir sauvé Elora.
— J’ai simplement honoré notre serment ma Reine.
— Au sujet de ma fille, je sais que parfois elle peut-être… tempétueuse par moments.
Kida ne put cacher sa colère et son inimitié envers Kit.
— Elle mérite une bonne leçon !
— Kida ! Attû tušannû ilatu ! (Kida, tu t’adresses à la Reine!) La réprimanda Aniel.
La guerrière s’excusa.
— Veuillez m’excuser ma Reine.
— Elle est encore jeune, votre Majesté. Elle apprendra de ses expériences. Ajouta Aniel.
Lorsque Sorsha s’éloigna, Kida profita de l’occasion pour discuter avec son frère d’arme.
— Tu devrais dire à la princesse qui tu es réellement.
— Moins elle en sait, mieux c’est.
— Encore des secrets, que feras-tu le jour où elle le découvrira ?
Aniel resta silencieux. A l’instant même où Kida s’apprêtait à partir, il la retint par le bras.
— J’ai remarqué ton regard envers la jeune Bone Reaver. Je sais que tu ignores ce que le mot « aimer » signifie. Ne t’approche pas d’elle. Elle appartient à la princesse.
— Personne n’appartient à personne. Répliqua-t-elle avant de s’éloigner.
*******
Seule, plongée dans ses pensées, Elora sursauta en remarquant la présence d’Airk.
— Comment te sens-tu ? Lui demanda-t-il.
— Si on oublie le fait que tout le monde veut me tuer, je survie. Et toi, ta blessure ?
— Oh, je survie.
Un silence s’installa, Le jeune prince prit une profonde inspiration avant de poursuivre, tout d’abord hésitant.
— Elora, je sais que je ne suis pas la personne que tu espérais que je sois… Mais, mes sentiments envers toi…
Avant qu’il ne puisse terminer sa phrase, Elora le coupa doucement.
— Airk, je t’apprécie énormément mais les choses ont changé.
— Je t’aime, je suis prêt à faire des efforts, à être cette personne que tu attends que je sois.
— Je ne te demande pas d’être quelqu’un d’autre. Je ne peux me permettre de laisser qui que ce soit m’aimer sans que sa vie ne soit en danger ou qu’il décide de me tuer. Je suis désolée Airk.
Un silence pesant s’installa entre eux. Airk acceptait, le cœur lourd, la réalité de cet amour éteint. Il la laissa seule.
En chemin, il croisa la route d’Aniel qui le fit tressaillir.
— Désolé, jeune prince, je ne voulais pas t’effrayer.
— Je n’ai pas eu peur.
Pourtant, son regard trahissait le contraire.
— Ok peut-être un peu. (il marqua une courte pause).
— J’ai besoin que tu me dises ce que « Le Serment Secret de Tir Asleen » t’a montré dans sa dernière page.
Airk hésita. Aniel insista.
— Je dois savoir, jeune prince, afin de pouvoir vous protéger.
Le fait d’évoquer ce passage, des frissons d’angoisse parcoururent l’échine d’Airk.
— Depuis que j’ai été sous l’emprise de The Crown, je ne cesse de faire ce terrible cauchemar, de ma sœur, son corps inerte, transpercé d’une épée. Le manuscrit m’a dévoilé la même scène. Mais j’ignore qui est son assassin, resté dans l’ombre.
Aniel ressentait le fardeau qui pesait sur les épaules du jeune homme.
— The Crown a révélé des fragments de ton destin et celui de ta sœur. Ne prends pas pour acquis les images qu’elle a implantées dans ton esprit.
— Et si ces images n’étaient qu’une infime partie des secrets qui entourent ma famille ?
— Les mystères du passé sont souvent les ombres du présent. Les réponses que tu cherches sont souvent liées à ce que nous préférons oublier.
Airk s’emporta.
— Justement, je veux découvrir ce qui m’a été caché. Je me dois de sauver ma sœur même si ce n’est qu’un fragment de son destin. Je suis prêt à tout pour elle, à sacrifier ma vie s’il le faut !
— Jeune prince, certaines vérités, si douloureuses soient-elles devraient rester enfouies.
Une brindille craqua, Aniel et Airk se retournèrent, découvrant Mims.
— Désolée, je n’avais pas l’intention de vous déranger. Dit-elle de façon gênée.
Aniel lui répondit sereinement.
— J’étais sur le point de partir.
Airk fixait Mims de son regard intense, ce qui la déstabilisa. Elle rompit le silence.
— C’est courageux de retourner à Nockmaar.
— Courageux ou pure folie. Répondit Airk en marquant une courte pause.
Tous deux se regardaient, d’une profondeur d’âme partagée avant que le jeune prince ne poursuive.
— J’ai dû apprendre à vivre avec la perte de mon père. Je ne sais si je pourrai continuer sans ma sœur.
Mims, les yeux empreints d’une empathie profonde, laissa échapper un soupir.
— La douleur de la perte nous fait croire que nous ne pourrons continuer. Mais nous trouvons le courage et la force d’avancer, pour eux, pour leur mémoire, pour les garder en vie dans nos cœurs.
Airk esquissa un léger sourire.
— J’ai hérité d’un royaume mais je ne sais comment le gouverner, comment rendre mon peuple, mes chevaliers fier de leur prince et futur roi. Je vis constamment dans l’ombre de mon père. Est-ce que je serais à la hauteur de son héritage ?
Mims s’approcha d’Airk.
— Mon Prince, ne cherchez pas à être votre père, soyez-vous même.
— Qui suis-je réellement ? Peut-être que Nockmaar me fournira quelques réponses.
Mims détourna son regard, observant les profondeurs des Wildwoods.
— Le chemin qui mène à Nockmaar sera pavé de grands dangers. Il nous faudra être prêts à affronter l’inconnu et ses démons.
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sofya-fanfics · 1 year ago
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Leur relation secrète
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Fandom : Fairy Tail
Relationship : Gajeel x Levy, Natsu x Juvia
Voici ma participation pour le Year of the OTP 2023 pour le prompt : Relation secrète (découverte).
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Levy regardait en direction de Natsu et Juvia. C’est étrange, pensa-t-elle, depuis quand étaient-ils amis ? Bien sûr, Juvia était proche de tout le monde à la guilde et Natsu ferait tout pour ses membres, qui était pour lui sa famille. Pourtant, Levy n’avait pas le souvenir de les avoir un jour vu discuter ensemble, encore moins déjeuner.
Disclaimer : Fairy Tail appartient à Hiro Mashima.
@yearoftheotpevent
AO3 / FF.NET
Levy regardait en direction de Natsu et Juvia. C’est étrange, pensa-t-elle, depuis quand étaient-ils amis ? Bien sûr, Juvia était proche de tout le monde à la guilde et Natsu ferait tout pour ses membres, qui était pour lui sa famille. Pourtant, Levy n’avait pas le souvenir de les avoir un jour vu discuter ensemble, encore moins déjeuner.
Il était midi et la plupart des membres de Fairy Tail déjeunaient à la guilde. Levy attendait Gajeel. Natsu, Juvia et Happy se trouvaient à quelques tables de la sienne. Elle avait donc l’occasion de les observer. D’ordinaire, Natsu et Happy déjeunaient tous les deux ou avec d’autres membres de leur équipe, en particulier Lucy. Et si Juvia ne déjeunait pas avec elle ou Gajeel, elle passait la plupart de son temps avec Cana et Lisanna. Il se passe quelque chose, Levy en était certaine.
« Qu’est-ce que tu regardes comme ça ? »
Levy sursauta. Elle était tellement concentrée à observer Natsu et Juvia, qu’elle n’avait pas remarqué Gajeel et Panther Lily arriver. Gajeel était derrière elle. Il se pencha à sa hauteur pour regarder dans la même direction qu’elle. Panther Lily était perché sur son épaule.
« Tu sais depuis quand ils sont amis ? Demanda Levy.
-Natsu et Juvia ? Ils ne sont pas amis. »
Gajeel se redressa et s’assit en face de Levy, lui bloquant la vue qu’elle avait sur la table du chasseur de dragons et de la mage d’eau. Panther Lily, quant-à lui, s’assit à l’autre bout de la table.
« Happy m’a dit qu’ils avaient été engagé pour une mission il y a un ou deux mois, dit l’Exceed. Ils ont dû se rapprocher à ce moment là. »
Levy fronça les sourcils. Elle sentait qu’il y avait autre chose.
******
Quelques jours plus tard, Levy et Juvia se trouvaient dans une boutique de vêtements pour enfants. Levy était enceinte de quatre mois et Juvia avait décidé de l’emmener faire du shopping pour son future enfant.
« Il n’est jamais trop tôt pour se préparer, lui avait dit Juvia. »
Levy devait bien avouer qu’elle avait raison et tout ce qu’elle voyait dans cette boutique la rendait heureuse.
« Regarde ce que Juvia a trouvé. »
Elle lui montra une petite grenouillère jaune avec un soleil souriant cousu sur le devant.
« Juvia sait ce qu’elle va t’offrir.
-Tu n’es pas obligée. »
Juvia secoua la tête et fit un immense sourire.
« Ça fait plaisir à Juvia. »
Elle se dirigea vers la caisse pour payer la grenouillère. Levy ne put s’empêcher de sourire. Dès qu’elle avait su qu’elle était enceinte, Juvia s’était auto-proclamée tante de son future enfant.
« Gajeel a été ma seule famille pendant des années, lui avait-elle dit. Alors c’est normal que je sois là pour vous quand vous en avez besoin. »
Levy se sentait chanceuse d’être quelqu’un comme Juvia dans sa vie. Elle regarda vers la vitrine et vit Natsu et Happy passer dans la rue. Natsu portait son sac à dos, comme lorsqu’il partait en mission. Juvia s’approcha, tenant un sac contenant la grenouillère.
« Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-elle.
-On dirait que Natsu va quitter la ville.
-Il part en mission pendant deux jours.
-Comment tu le sais ?
-Il en a parlé à Juvia hier. »
Levy la regarda, surprise. Elle repensa lorsqu’elle les avait vu déjeuner ensemble il y a quelques jours. Ce qui voulait dire qu’ils s’étaient revus à nouveau.
« Vous passez beaucoup de temps ensemble. »
Juvia détourna légèrement le regard et Levy fronça les sourcils devant sa réaction.
« Pas tant que ça, Juvia l’a croisé par hasard.
-Lily m’a dit que vous étiez partis en mission ensemble. »
Juvia acquiesça et se dirigea vers une table où étaient posés différents articles.
« Regarde ces petits chaussons. Ils sont adorables. »
Levy savait qu’elle essayait de changer la conversation. Il se passait quelque chose entre Juvia et Natsu, elle en était certaine. Mais elle ne dirait rien. Si Juvia ne voulait pas en parler, Levy n’insisterait pas.
******
« Je suis sûre qu’ils sont ensemble, dit Levy en passant un tourne-vis à Gajeel.
-Qui ça ? Répondit-il en prenant l’objet. »
Tous les deux se trouvèrent dans la chambre qu’ils étaient entrain d’aménager pour leur enfant et Gajeel montait le berceau.
« Juvia et Natsu.
-Qu’est-ce que tu racontes ?
-Tu n’as pas vu comment ils se comportent, la manière dont ils se regardent ? Et puis je les ai souvent vu ensemble.
-Tu te fais des idées. Et puis Juvia n’a jamais fait attention à Natsu.
-Les choses changent. Surtout après ce qui c’est passé avec Gray. »
Gajeel lâcha un grognement. Tout le monde à la guilde connaissait les sentiment de Juvia pour Gray. Malheureusement, ses sentiments n’avaient jamais été réciproques. Juvia avait entendu une conversation entre Gray et Erza, où il lui disait qu’il n’était pas amoureux de Juvia et qu’il ne le serait jamais. Quand il s’était rendu compte qu’elle l’avait entendu, il s’était excusé, lui disant qu’il ne voulait pas qu’elle l’apprenne comme cela. Juvia ne lui en avait pas voulu, mais elle avait eu le cœur brisé. Gajeel, par contre, avait encore du mal à pardonner à Gray d’avoir blessé Juvia.
Quant-à Natsu, Levy se doutait qu’il était amoureux de Lucy. Mais celle-ci ne s’en était jamais rendu compte et quand elle sortait avec quelqu’un, Levy voyait a tristesse dans le regard de Natsu.
« Je pense qu’elle pourrait être heureuse avec Natsu.
-Avec cet idiot ? Il est encore plus stupide que Gray. »
Levy lui frappa légèrement le bras. Pourtant, elle n’arrivait pas à se sortir cette idée de la tête. Et si vraiment ils étaient ensemble, elle serait heureuse pour ses amis.
******
Trois mois étaient passées. Les premiers flocons de neige de l’hiver avaient remplacés les feuilles rouges de l’automne. Levy était enceinte de sept mois de jumeaux. Elle avait encore du mal à y croire. C’était à la fois merveilleux et effrayant. Mais elle savait que tout allait bien se passer avec Gajeel à ses côtés.
La nuit était tombée. Gajeel et Levy rentraient chez eux. Au loin, Levy vit Juvia et Natsu. Ils se souriaient et ils étaient proches, très proches. Si proches que Levy crut pendant un moment qu’ils allaient s’embrasser. Elle s’arrêta soudain de marcher.
« Tout va bien ? Demanda Gajeel, inquiet. »
Levy acquiesça et pointa du doigt Juvia et natsu qui s’étaient éloignés l’un de l’autre.
« Regarde. »
Gajeel se retint de lever les yeux au ciel.
« Tu ne vas pas commencer. »
Levit fit une moue boudeuse. Gajeel ne voulait pas la croire quand elle lui disait que Natsu et Juvia était en couple. À chaque fois, il lui répondait qu’elle avait trop d’imagination. Et Levy n’avait aucune preuve de ce qu’elle avançait. Juste son instinct.
Sans réfléchir à ce qu’elle faisait, elle s’approcha de Natsu et Juvia. Elle entendit Gajeel l’appeler, mais elle ne s’arrêta pas. Ses deux amis ne la virent pas arriver et ils s’embrassèrent.
« Je le savais ! S’exclama Levy. »
Ils sursautèrent et s’éloignèrent l’un de l’autre.
« J’y crois pas, tu avais raison, dit Gajeel en écarquillant les yeux. »
Le chasseur de dragon et la mage d’eau rougirent et échangèrent un regard.
« Pourquoi est-ce que tu ne m’as rien dit ? Demanda Gajeel à Juvia. »
Celle-ci regarda Gajeel d’un air coupable.
« Juvia est désolée. Elle voulait te le dire, mais... »
Elle regarda Natsu, comme pour chercher de l’aide et du réconfort. Levy voyait à quel point elle se sentait mal de leur avoir menti. En particulier à Gajeel.
« On voulait garder notre histoire pour nous. Sans que personne ne s’en mêle ou ne nous juge.
-Et après ce qu’il s’est passé avec Gray-san, Juvia s’inquiétait de ce que vous penseriez. Est-ce que vous nous pardonnez ? »
Gajeel soupira.
« Est-ce que tu es heureuse ?
-Juvia est très heureuse.
-Alors c’est tout ce qui compte. Même si c’est avec cet idiot.
-Hé ! S’exclama Natsu. »
Il lui lança un regard noir, vexé. Levy rit légèrement en voyant sa réaction. Elle s’approcha de Juvia et la prit dans ses bras.
« Je suis contente pour toi. »
Juvia sourit et passa ses bras autour de Levy. Même si Natsu et Juvia étaient différents, elle savait qu’ils seraient heureux ensemble. Et peu importe la réaction de chacun lorsqu’ils apprendraient leur relation, elle serait là pour les soutenir.
Fin
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selidren · 2 months ago
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Automne 1930 - Champs-les-Sims
4/4
J'ai montré ta lettre à Tante Rose, au sujet de ton père. Elle a secoué la tête d'un air navré avant d'ajouter qu'à ce stade, il n'y avait plus grand chose d'autre à faire. Elle ne veut pas que tu te fasse des illusions, mais malgré tout, elle a déjà vu des malades tenir ainsi plusieurs années. J'espère que ce sera le cas pour ton père. Je sais que ça doit être dur, mais j'espère que vous ne vous fâcherez pas avec lui, et que lui s'adoucira un peu, car ce sera dur pour tout le monde. Tante Rose t'envoie ses amitiés.
Sur un ton un peu plus joyeux, sache que Sélène n'est pas encore mariée. Dans ses lettres, ma soeur me dit qu'elle souhaite attendre encore un peu, mais elle ne sait pas combien de temps. Je me demande si ce n'est pas en partie pour calmer les ardeurs de sa belle-famille, il parait qu'ils ne font que parler de mariage.
Je suis assez surprise de ce que tu me dis sur Ada, mais passe lui tout de même le bonjour. C'est une femme qui gagne à être connue selon moi. Elle était bien intarissable d'anecdotes, et je ne doute pas qu'elle les tienne de ta mère. Nous avons eu avec elle un aperçu de la vie au Canada qui a rassasié notre curiosité pour un moment, surtout celle d'Antoine, qui a du passer pour un sacré bavard. J'espère que ma prochaine lettre te parlera de son mariage.
Bien à toi,
Noé
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Cher Lucien,
Noé m'a bien montré la photographie de votre truite. Je pêche peu, mais certains de mes amis m'ont confirmé qu'il s'agit d'une très belle prise. Un de ces amis m'a même appris qu'il s'agissait d'une variété de truite brune originaire d'Eurasie et qui avait été sans doute introduite dans le Saint-Laurent pour la pêche sur glace. Il s'agit en tous cas de son humble avis.
Je n'avais quand à moi pas grand chose à répondre dans le cadre de ce rituel typiquement masculin de comparer ses prises respectives. Il aurait été inconvenant de ma part que vous envoie une photographie de mes propres prises, par respect pour mon épouse qui respecte autant mes inclinations que ma vie privée autant que pour les "prises" en question qui y auraient vu quelque chose de dégradant. Je ne pratique pas la chasse à courre ou le safari, et je n'ai aucun hobby qui puisse non plus rentrer dans le cadre d'un rituel social. Mes seules réelles fiertés en tant qu'homme sont mes filles, Anna et Elisabeth, alors je me suis dit que j'allais vous les montrer. J'ai assez d'images pour que vous puissiez tapisser votre salon, mais je doute que cela vous intéresse, alors en voici une seule. Elisabeth est à droite et Anna à gauche.
Avec l'assurance de ma plus fervente amitié,
Ange de Chastel
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Transcription :
Aurore « Tu vois, quand tu veux. »
Marc-Antoine « Je risque d’en entendre parler longtemps n’est-ce pas ? »
Aurore « C’est possible. Monsieur de Chastel a eu beaucoup de mal à rester sérieux quand il m’a expliqué la situation. Je ne sais pas vraiment si j’ai été vexée ou si j’étais morte de honte. »
Marc-Antoine « Il nous a observé ? »
Aurore « Un certain temps, jusqu’à ce qu’il trouve trop cruel de ricaner dans son coin en t’observant me faire des demandes en mariage à mots couverts pendant que je ne comprenais rien. »
Marc-Antoine « Bon sang... »
Aurore « Pour se faire pardonner, il a promis de me laisser des gages supplémentaires en guise de cadeau de mariage. »
Marc-Antoine « Avec le père que j’ai, j’ai toujours imaginé que je serais à l’abri de ce genre de quiproquo. Je devrais avoir l’habitude. »
Aurore « Tu me compares à ton père ? »
Marc-Antoine « Non, chez lui c’est particulier. Vous n’avez pas grand-chose en commun, juste cette difficulté à démêler premier et second degré. »
Aurore « J’imagine que ta mère a été plus efficace que toi sur ce point, sinon tu te serais jamais né. »
Marc-Antoine « En fait, c’est mon père qui a pris les devants et l’a demandée en mariage, comme le veux l’usage. »
Aurore « J’aurais du aller contre l’usage. Nous nous serions mariés il y a déjà des mois. »
Marc-Antoine « N’exagère pas. Je n’ai commencé à pelleter de l’air il n’y a de que deux semaines. »
Aurore « Pelleter de… quoi ? »
Marc-Antoine « C’est une expression québecoise que m’a appris Ada Rumédier, ça veut dire perdre son temps. »
Aurore « Oui, enfin c’est bien ce que je dis. Entre toute cette parade et les mois qu’il t’a fallut pour trouver le courage, j’aurai du te le demander moi-même. J’aurai obtenu ce que je veux bien avant. »
Marc-Antoine « Tu veux dire que tu me trouves lent ? »
Aurore « Je veux dire que pour un politicien, tu as bien du mal à prendre les devants. »
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femmedesannees2020 · 2 years ago
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Partie 1: Les racines
L'expérience sentimentale, sociale, psychique, familiale, déroutante que je vis depuis quelques mois me donnait envie d'écrire dessus. Une expérience si commune, banale même, partagée par la plupart des gens, et en même temps, une telle traversée du désert, me paraissait, depuis son commencement, un bon sujet pour m’essayer à l'écriture autobiographique. A l'écriture tout court d’ailleurs… Cette expérience, je vous la donne en mille (comme dit ma mère) : une rupture.. 😭
LA rupture! Celle qui fait mal. Rien à voir avec les petits ecueilles de la jeunesse, - en tout cas de la mienne, j'avais beaucoups de mal a m’engager sur ce terrain - les ruptures qui font, certes, mal à l’égo et pour lesquels on verse une petite larmes car on avait investi du temps et de l’énergie pour cette relation.
Non! Je parle de celle où on y croyait. Le grand amour, celui qui survivra à tout, qui leur montrera à tous... La rupture qui te laisse non pas le cœur en mille morceaux mais plutôt comme un plaie béante, avec un lambeau de chaire qui pandouille. Cette rupture, qui ressemble plus à une dégringolade qu'à une séparation.
Dégringolade, oui, voilà le bon mot pour exprimer ce que j’ai vécu. Mais comme je suis têtu, ou tenace - certains disent forte, comme ils sont gentils, d'autres disent conne - plutôt que de rester à terre j’ai tout tenté pour ne pas accepter la réalité. Je me suis bien débattu avec elle.
Il m’aura fallu 4 mois, quelques centaines d’euros de plus a mon budget réel, généreusement offert par ma famille, - l’argent ne fait pas le bonheur mais aide à soigner le malheur à mon avis - un long voyage en Espagne avec une de mes meilleures amies et quelques soirées à toucher le fond pour accepter cette réalité : ce qu’il y avait entre Axel et moi, c’était fini. 😭
C’est cette histoire que je voulais raconter, mais un tel chaos d’émotions et de pensées s’entrechoquant à l’intérieur d’un être, demande une plume experte et un esprit organisé. Et le malheur, on n'a pas trop envie de le partager.
Mais là je sais. Je vais tenter de commenter en “real-time”, comme une sorte de blog a la Sexe and the city, la re-rencontre avec Axel.
Depuis une semaine, l'idée de créer un nouveau genre de relation entre nous est née. Une relation libre autrement dit. Pas forcément libéré de la fidélité, mais libéré des carcans, des modèles, des injonctions. Vaste programme. En tout cas c’est intéressant.
Donc, plutôt que de raconter un épisode triste , commun et où j’ai pas vraiment été au plus haut de ma gloire, - 4 mois c’est long ou pas pour se remettre? - je veux parler de notre envie de tout envoyer promener pour réécrire les règles à notre avantage. Changer le monde quoi! Un petit peu quoi... Ça commence par changer mon monde intérieur je crois, et c’est en ça que c’est stimulant.
Intellectuellement cette idée me séduit directement. Ces derniers mois j’ai écouté pas mal d'émissions de radio sur le sujet du couple et de sa réinvention. Presque toutes menées par Ovidie.😅 Et ça faisait du bien d’apprendre que ce piège du couple qui finit par se faire du mal, dans lequel nous étions tombés, était partagé par beaucoup et pas seulement mon entourage. Des fois je me demandais si c'était pas nous le problème. Moi et mes amis biscornus. Mais j'en suis venue à penser que le problème venait plutôt du couple, selon le modèle actuel généralisé, issu d’une époque révolue, en total inadéquation avec les aspirations des personnes modernes aujourd'hui.
Mais... “pas intellectuellement”, j’avoue que ca me fait mal “je sais pas trop où”. Certainement là où il y a mes rêves de princesse et de prince charmant et de famille bruyante mais unie à la “Malcom”.
Ma fierté en prend un coup aussi. Un homme qui m’aime, enfin qui a “des sentiments” comme il dit prudemment, et qui ne veut pas tout laisser tomber, ses choix et son épanouissement pour moi… Ah quelle douleur!
Putain les rêves qu’on a dans la tête sont tenaces! C’est vrai que j’ai regarder beaucoup de films. Des bons et des moins bons. Le cinéma nous colle des modèles de vie lissés, pimper, inatteignables. Et même si je ne suis clairement pas la caricature de la midinette qui attend son homme pour exister et que j’ai les ressources culturelles pour qu’on s’attende de ma part à une femme indépendante, le fantasme d’un homme qui prendrait soin de moi car je serai une petite fleur fragile malgré ma grande gueule persiste en moi.
Le problème des fantasmes c’est que ça entre vite en collision avec la réalité. La réalité c’est que je ne supporte pas qu’on me dise ce que je dois faire même si c’est pour prendre soin de moi - le comble c’est que je suis une championne pour faire cette ingérance dans la vie des autres 😑- et que je suis pas si fragile que ça. (4 mois c’est long ou pas pour s’en remettre?).
Enfin bref, voilà mon premier billet sur ce blog. Je dévoile ici les racines de mes futurs réflexions et souffrances.
Le désir de sortir de cette rupture avec quelque chose en plus plutôt qu’en moins, l’envie candide de faire parti du changement, ces deux motivations seront les sujets que j’aborderais le prochains billet. (Il y a aussi le grand amour que je porte à Axel, mais l’amour ça fait pas tout).
😽
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pauline-lewis · 2 years ago
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La lanterne magique
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Je ne sais pas trop quand j’ai commencé cette habitude. Je crois qu’elle date peut-être de l’époque où j’allais à pied au collège. Il me semble que c’est là que j’ai commencé à me dicter mentalement les lettres que j’allais écrire à mon correspondant. Et puis j’ai fini par simplement m’écrire à moi-même. C’était ma manière de tordre le quotidien. Quand quelque chose de déplaisant m’arrivait, j’écrivais des monologues, je choisissais les mots pour nommer.
Nommer – ça a été ma seule porte de sortie. Même quand, parfois, je n'écrivais rien.
Dans The Fabelmans, le jeune Sammy cherche à filmer, encore et encore, un accident de train, pour reproduire non pas la vraie vie mais ce qu’il a vu au cinéma. Par tous les angles, sous toutes les lumières, il admet à sa mère qu’il ne peut s’empêcher de faire dérailler son train miniature encore et encore.
Sa mère, sentant qu’il a besoin de contrôle, le laisse faire malgré la désapprobation paternelle. Elle sent son fils anxieux, déjà un peu ailleurs, déjà un peu parti. Plus tard, il regarde les images de son film et en regardant le train dérailler encore et encore et encore et encore, il se sent, peut-être (on ne le sait pas vraiment), un peu rassuré.
Dans Fanny et Alexandre d’Ingmar Bergman, un autre grand film autobiographique (et je dois bien l’avouer, l’une de mes obsessions), Alexandre a beau avoir vu son père mourir sur scène cent fois, il n’est pas préparé au moment où, dans ses habits de fantôme, celui-ci succombera à une crise cardiaque.
Il aura vu le train dérailler mille fois, et pourtant le choc sera le même.
On aimerait que la fiction nous prépare. Sammy regarde son petit film dans ses mains jointes, comme s’il tenait là un trésor. Comme si cette réalité, tenue en coupe entre ses doigts d’enfant, ne pouvait plus s’en échapper. Fermée à double tour dans ses mains, fermée à double tour dans la fiction. Ce qui a été imaginé n’arrivera pas.
Mais pendant qu’il regardait le train dérailler, la vie déraillait.
Et j’ai beau avoir écrit, écrit encore, écrit dans ma tête — j’ai beau avoir écrit des monologues intérieurs infinis — les accidents de train n’en sont jamais devenus moins effrayants.
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Dans le film de Bergman, quand Alexandre reçoit en cadeau une lanterne magique (qui est un ancêtre de l’appareil de projection) il est fasciné. Le cinéma vient d’ouvrir ses portes devant ses yeux et l’enfant se joue inlassablement les mêmes histoires. Il sait, instinctivement, que la fiction sera désormais toute sa vie. Son beau-père aura beau essayer d’extraire avec violence les histoires de son esprit — elles trouveront le moyen de survivre.
Avant de mourir, le père d’Alexandre rend hommage au “petit monde”, celui du théâtre. Le petit monde qui a le pouvoir de refléter le grand monde, s’il réussit sa mission. Sammy, lui, rêve de raconter le grand monde. Il rêve de western, de grands espaces, d’histoires de guerres épiques, et, comme dans son enfance, de trains qui déraillent. Complètement tourné vers l’extérieur, il ne voit pas ce qui se passe dans son petit monde à lui. Et que le cinéma porte en lui la menace d’un mensonge. 
En pensant voir le monde à travers sa caméra, voilà qu’il rate ce qui se joue devant ses yeux. Alors le montage l’aide, l’aide à mentir et à dissimuler. Il n’arrive plus à contenir les images dans le creux de ses mains. Il faut les enfermer dans un placard, caché du monde. 
Ce que j’aime dans The Fabelmans c’est qu’il raconte la vie d’un cinéaste par tout ce qu’il n’a pas vu. C’est l’aveu d’un échec, d’un biais. D’un aveuglement. il y a une scène particulièrement belle où la mère de Sammy (et Michelle Williams, vraiment sublime) danse dans les phares d’une voiture. Pour Sammy, ce sont immédiatement des images de cinéma. Il ne peut s’empêcher d’appliquer des grilles de narration, de chercher le plan parfait. Alors il rate tout ce qui se cache autour, tout ce qui n’est pas évident – dans la colère de sa sœur, dans l’émotion des adultes, dans la gêne. Tout ce qu’il vit, il s’imagine le voir à travers sa caméra. Pour fuir, parfois. (Et en en faisait une fiction, c’est une manière de dire : maintenant, je sais.)
Isolé dans ses fictions, poreux aux images, imperméable à la réalité.
Récemment, à un moment particulièrement triste de ma vie, je me suis retrouvée à me demander comment je l’écrirais – et en le faisant je sentais que j’essayais de repousser la réalité de toutes mes forces avec mes deux mains. Et tout ce qui devait arriver est arrivé même après avoir été nommé.
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Spielberg sait qu’il fait des images sublimes, celles qui me hantent encore des jours après : un enfant qui tient le cinéma au creux de ses mains, une femme qui danse dans une robe transparente, la joie adolescente sur une plage ensoleillée, des ongles qui tapent sur un piano — et ça rend encore plus émouvant ce qu’il a à nous dire. Ce qu’il a raté à l’époque il doit revenir l’explorer, l’arracher au souvenir. Et l’ironie c’est qu’il a encore besoin d’une caméra pour y arriver.
À la fin du film, Sammy utilise le montage, la photographie et le cadrage pour faire de son harceleur un héros. Avant cela, Spielberg nous a donné à entendre toutes les injures antisémites dont il a été la victime. Dans le film qu’il réalise à l’époque, ce petit film de fin d’année scolaire où tout le monde semble heureux, il fait mentir le cinéma. On fabrique de la propagande, on fabrique des héros avec la chair des monstres.
The Fabelmans est un exercice de vérité. Toutes ces années plus tard, les images ont fini de mentir. Le masque des héros leur est enfin retiré.
Derrière les portes mystérieuses de la fiction, il y a toujours une mère insaisissable. Et j’ai eu l’impression de déceler, chez Spielberg comme chez Bergman avant lui, des regrets. Chez Bergman, on la voyait hurler à travers une porte entrouverte. Chez Spielberg, elle pleure dans sa chambre. Et j’ai l’impression que Spielberg nous dit que si on n’avait pas regardé ces mères avec un œil fermé, l’autre rivé dans la caméra, on les aurait peut-être vraiment vues.
Qu’on les aurait vues comme la mère de Sammy/Spielberg le voyait. C’est, je crois bien, ce qui m’a le plus touchée dans le film. Cette circulation des regards : le regard de Sammy sur sa mère qui regarde ses films, le sourire aux lèvres et l’air émerveillé. Chez Bergman, la mère est coupable de la trahison initiale — elle quitte le théâtre. Elle arrache Alexandre à la fiction. Elle laisse les clowns tristes pleurer sous leurs parapluies. Chez Spielberg, la mère ouvre grand les portes de l’imagination. Et moi-même je sais que si ma mère n’avait pas eu toujours un livre dans la main, je n’aurais pas cherché à faire fuir les trains effrayants en écrivant mes monologues intérieurs infinis.
Et alors, sur quel mensonge fabuleux se serait fondée ma vie ?
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compte-fan · 1 month ago
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INTERVIEW : « Cette photo a détruit ma vie. […] Je la déteste »
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C’est l’histoire de Thierry, jeune lévrier royal, coureur de fond par passion, de tiercé par nécessité. Un beau jour d’automne, 1982, il est pris en photo par un photographe amateur sur son lieu de travail. La photo passe tout d’abord inaperçu avant de ressortir dans une brocante et d’y trouver acquéreur en la personne de Damon Albarn, chanteur du groupe britannique Blur. Il en fit la pochette de l’album culte Parklife, pour le plus grand malheur de Thierry. Il raconte.
Bonjour Thierry.
Bonjour.
Merci d’avoir accepté cette Interview qui je le sais, ne vous emballez pas.
Il est vrai que j’ai été réticent, mais il est tant que mon histoire soit racontée.
Avant de parler des conséquences de cette photo, pouvons nous revenir sur votre vie en 1982 ?
En 82… je peux fumer ? [oui]. Oui donc en 82, j’étais encore un jeune lévrier, j’adorai courir. Je voulais être coureur de fond.
Le fond, quand on est chien paye très mal, vous le savez, surtout que je n’étais pas professionnel. Je peinais à obtenir des contrats de sponsoring, les fins de mois étaient de plus en plus difficiles. Après quelque temps, presque une année, à courir les semi et les marathons, j’ai compris que je ne pouvais pas vivre de ma passion.
Lors d’une sortie au Palace, après le marathon de Boulogne, un bon copain qui connaissait Régine me la présenta. Peu de gens le savent mais elle était fan de course de lévriers, après une bonne dizaine de minute de conversation, jetait engagé dans son écurie. Faut dire que j’avais un petit coup dans le museau, il fallait pas plus pour me convaincre…
Attendez. Donc vous êtes devenu coureur de tiercé grâce à Régine, la reine des nuits parisiennes ?
Oui elle même, vous savez c’étaient les années 80, tout le monde se connaissait.
Étonnant ! Je pense que c’est un SCOOP ! Excusez-moi, donc comment se passe vos débuts en course ?
Plutôt, j’étais pas trop mauvais. [Vous étiez le meilleur] Oui, je me suis rapidement fait une belle réputation.
Et puis cette photo…
Oui, cette photo. Au début, personne en parlait de cette photo. Je savais même pas qu'elle existait moi cette photo, personne le savait. À part le gamin qui l’a prise quoi.
Mais alors comment le monde l'a connu ?
Disons que 10 ans plus tard, le gamin a eu envie de partir fêter son bac à Ibiza avec ces potes. Il avait besoin d’argent il a vendu un tas de trucs dont cette photo. Un an après elle était partout.
Vous étiez où vous dans votre carrière ?
J’étais au sommet…
Après un bon début de carrière, où j’ai gagné pas mal de course, j’ai plafonné dans le milieu de classement. J’ai gagné trop tôt, trop jeune, j’ai connu des excès, j’allais au Palace tous les soirs, par chance l’héroïne m’ennuyait mais bon j’étais pas un ange.
Mais là j’étais clean, j’avais grandis, mûris, fini les excès, j’étais au top. J’avais jamais aussi bien couru. J’étais là où je devais être, un haut. Le tiercé était devenu ma passion, je courrez plus le fond et ça m'étais égale, je kiffais courir dans les stades. J’étais une star.
Cette pochette vous a confirmé votre célébrité ?
Non.
….
….
Non, j’ai été humilié.
Sur cette photo, je suis au côté de mon pire ennemi, le coureur allemand Otto Von Hund. Il était jeune et beau, il plaisait aux femmes. Il gagnait pas mal de courses, contre moi qui plus est. Bref je le détestais.
Lui, il a profité de cette photo, il est en tête et court de manière élégante. Moi , je bave. Les autres ont eu peur, j’étais devenu la risée des courses et ce dans le monde entier. Pour la faire court je commençais à me doper.
Comment ça ?
Suite à cette photo, j'ai perdu toute confiance en moi. Otto est devenu le meilleur coureur. Il était incontesté car je n'arrivais plus à le contester, j'ai donc commencé à me doper. J'ai regagné, je me suis fait contrôler, positif évidemment et c'est là que j'ai tout perdu. Cette photo a détruit ma vie, ma carrière et m'a pris mes trophées, en plus y ont jamais payé mes droits pour apparaitre dessus, I m a fucking star Putain. Je la déteste.
Elle a signé la fin de votre carrière ?
Oui, après le contrôle plus personne voulez me faire courir. Régine, mon ami de toujours m'a foutu à la porte. J'ai bien essayé de me relancer en indé, mais sans les produits, j'y arrivais plus.
Mais alors qu'est-ce que vous êtes devenu ?
J'ai lancé un business puis un deuxième, sans grand succès, personne voulais de mes gamelles pour humains, je suis arrivé trop tard, les bols bretons avez pris tout le marché. Je suis devenu entraineur pour les jeunes lévriers. Je me suis marié. [Avec Otto Von Hund] Avec Otto oui. Comme quoi, tout arrive.
Aujourd'hui quelles sont vos projets ?
J'ai sorti un album de reprises de Parklife, qui a connu un certain succès, double platine, ça met du beurre dans les épinards.
Je suis dans le caritatif maintenant.
C'est vrai que vous êtes un membre actif de la troupe des Enfoirés. On parle de vous pour danse avec les stars et votre dernière photo avec Chris Marques rajoute de l'huile sur le feu... On vous retrouve bientôt sur TF1 ?
RDV fin mars, je peux pas en dire plus.
Merci Thierry pour ces confidences.
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ramomarpicette · 2 months ago
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Une foi j’ai fait un rêve yas déjà 5ans j’ai vue le cha d’Iran jouer au mini golf sur le sable dans une sale aussi grand qu’un terrain de foot grand avec un de ses dignitaires
J’étais là à prendre grand dans le salon d’acore i avez plein de portraits accroché sur un mur bien encadré
Sur le mure du couloir il y avait au moins une centaine Des mises en œuvre Chacune portant une signature et le seaux
Avec son ami le cha contemple ses cadres avant de s’arrêter dans le couloir
Il discuter sur plusieurs choses tout juste avant de passer par deux portes gigantesques qui Donner sur une cour à quelle mètres des portes ce tenait des barreaux qui definisert la major partie de la cour a gauche avant les barreaux tout au fond se tenait des marches qui donnait sur l’aile gauche du complexe à droite il y avait rien à part le néant derrière les barreaux
Dans les quatre coins il y avait un arbre planté une porte d’entrée au milieu à gauche tout au fond droit devant dés marches montèrent dans les quartier personnel du cha et de ses haut fonctionnaires
Personne n’avait le droit d’y entrer sans consentement
Dans cette partie du complexe le cha tenais ses Réunion de l’etas avec dignitaires et haut fonctionnaires je suis rentré dans une pièce la ou le cha donnés une réunion assise dans son bureau à droite avec le mur comportant un film de projection en face des hauts fonctionnaires chaque une assise sur leur chaise la salle Porterait Un aire mélange de séminaire du 18e siècle et des temps modernes je ne sais pour quelle raison mais je savais qu’il allait se passer quelque chose de grave je n’arrivais pas à parler je ne pouvais ouvrir la bouche ou même remuer les lèvres À ma gauche sur une chaise le chef des armées me regarder ils foncez-à le regard sur moi j’ai essayé de le faire comprendre que quelque chose allait se passer sur le mur un compte à rebours était en train de se c’est coulé comme au début dans les vieux film À peine le temps rentrer j’ai dû ressortir il m’a fallu retrouver son fils le prince À leur qu’il était je savais exactement où je pouvais le trouver à L’aile gauche je l’aurais retrouvé avec un Sage et ses amis en train de parler de je-ne-sais-quoi avec représentation au mur pareil que papa
une sirène commença À hurler le monde se mirte en alerte en tenant le prince par le haut du bras j’avais qu’une seule chose à faire c’est de le ramener auprès de son père arrivé à la cour
Avant les barreaux des gens que je désignerai comme gitans surgit du côté droit je me souviens de eux Des paysans dans des dessins animés avec un visage trop expressif et c’est tenert entre couple je les voyais déambuler lundi c’est à deux m’a border je n’avais qu’une seule chose à faire c’est de sortir un foulard Le keffieh j’aurais couvert la tête et le visage du prince pour repousser ses paysans j’ai dû sortir mon arme de ma veste j’ai tiré deux fois Sur deux hommes pas le temps de voir comment les paysans s’arrêtèrent sans perdre le temps une fois dans la salle de séminaire du chat la salle était remplis de leur pourquoi et comment tous en train de se parler entre le temps passer
Je me retrouver un peu plus loin dans un genre de tout petit quartier un petit carré avec comme seule entrée sortie une ruelle très étroite avec des très belles maisons l’un contre l’autre formant un carré quatre arbres plantaire des quatre côté J’étais en compagnie de mes cousins et un chart-preneur obèse je connais très bien que dieu me pardonne ce que j’ai vu Depuis le côté droit en contre bas de la la la cour
dans la ruelle la mort fît son apparition À côté de nous soutenez une bonbonne de gaz et une chaise en caoutchouc d’un bleu nuit très profond qui est posé sur un petit bureau formant une pointe abordant l’arbre Écoute mon ami je ne sais pas de t’impressionner ou quoi que ce soit mais pendant un moment j’ai sérieusement cru être comme possédé par Dieu je nargue la mort comme si ce n’était qu’un petit copain d’enfance malgré ses aires de bougé tout ce que j’allais fait était à lui rendre son compte À mon grand malheur l’obèse commença se pisser dessus un saut à sursauter à me retenir par le bras dire la mort la mort puis elle nous a touché et histoire
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