#il y a du monde dans ma tête c’est tout ce que je sais
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J’ai de très forts doutes sur le fait d’être multiple, on aimerait l’utilisation de pronoms pluriels de temps en temps 😁
#il y a du monde dans ma tête c’est tout ce que je sais#ça fait peur un peu de l’annoncer plus ou moins comme ça#déjà que par moments je ne me sent pas légitime mais à d’autres j’en ai marre de faire semblant d’être singlet#je pense que c’est des alters différents qui ont pas encore tous acceptés qu’on était plusieurs#je raconte ma vie
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Accessibilité, design, codage… : par où commencer pour le (re)design de mon forum ? (1/2)
Bonjour, c'est mon premier post, et comme prévu, il est trop long pour rentrer en un seul message ! 😁
Je sors de ma cave pour contribuer à ma manière aux dernières conversations de la sphère au sujet des capacités des admin et créateur.rices lorsqu’il s’agit d’avoir la main sur l’interface et l'accessibilité de leurs forums rpg.
Disclaimer :
Ce n’est pas poussé très loin, c’est plutôt un vrac de questions et d’amorces de réflexion des premières étapes du UX design et du design thinking, qui font partie de mon travail au quotidien.
Outre les quelques ressources en fin de post, tout mon blabla ne propose évidemment pas de tutoriels pratiques sur des thèmes précis, principalement parce que les questions évoquées n’auront peut-être pas les mêmes réponses d’un forum ou d’un admin à l’autre.
C'est un processus de pensée qui guide un long travail, et ce que j'écris ici ne règlera aucun vrai problème par magie. Surtout, je n’ai pas la science infuse ni l'ambition d'écrire une bible ! Il est fort possible que ça ne vous parle pas du tout, que vous ne soyiez pas d'accord, ou que ce ne soit pas très clair. Mais si ça peut en aider quelques un.e.s à s’organiser pour se lancer dans des améliorations qui auront même juste un tout petit peu plus de sens pour l’expérience utilisateur, alors tant mieux ❤️
Attention : c’est long. Je sais. C’est un de mes plus gros problèmes… (j'angoisse déjà avant de poster, send help). Je ne prétend pas non plus incarner un parfait exemple de ce que je prêche (mon forum a aussi son lot de jolis problèmes ! - j'y reviendrai en fin de post).
Mais également, si il y a la moindre chose que vous jugez mal formulée ou pouvant prêter à confusion sur l’intention ou le sens, n’hésitez pas à me le faire remonter et je tâcherai de revoir ma rédaction ou de clarifier si nécessaire !
Constat Initial
Dans le monde des forums rpg, nous ne sommes pas tous.tes égaux.les en termes de connaissances et de maîtrise de ce que ça nous demande comme compétences. C’est normal - c’est un hobby, nous ne sommes pas tous.tes du métier, et croyez moi - même l’être, ça ne veut pas toujours dire grand chose… (je bosse au Japon. vous avez vu la tronche du site web lambda au Japon ?! bref, voilà .)
Pour ces mêmes raisons, on tombe tout naturellement facilement dans le vortex de la course aux dernières modes et des design principalement motivés par une simple recherche d’esthétique - pour son propre fun sans se prendre la tête avant tout, ce qui est très bien en soi et le droit de chacun.e, mais peut-être pas toujours adapté à une utilisation en communauté !
À constater les choses sur lesquelles on semble accorder le plus d’attention dans les conversations actuelles, et en tant que professionnelle irl, il y a une chose qui m’a frappée : à mon sens, on ne prend peut-être pas les choses dans le “bon” ordre. Attention, les guillemets sont là non pas pour dire que l’accessibilité n’est pas la priorité, au contraire, c’est l’objectif ultime ! - c’est la manière dont on essaie de régler le problème du manque d’accessibilité qui me semble parfois pas toujours très efficace.
Hier, c’était le fameux plug-in Userway, aujourd’hui, une taille de texte - demain, peut-être encore autre chose ! Tant mieux : ça met en lumière des petites actions qui contribuent à une amélioration collective. Mais si toutes ces initiatives sont évidemment importantes, uniquement se concentrer sur une action isolée sans réfléchir pourquoi on la fait, essentiellement, c’est un peu comme mettre un pansement sur une fracture ouverte.
Toutefois, et parce que rien n'est tout blanc ou tout noir, si tu n’as pas beaucoup de temps ni de ressources (ou d'envie) à investir dans un gros redesign qui n’est pas donné à tout le monde, tout ce blabla ne te sera pas très utile - auquel cas, en effet, se concentrer sur les actions tangibles simples et les “quick fix” mentionnés à de nombreuses reprises par mes collègues seront la meilleure option pour améliorer l’accessibilité de ton forum ! Ce ne sera peut-être pas vraiment profond, et ça n’apportera peut-être que des solutions temporaires, mais c’est déjà mieux que de ne rien faire du tout.
Pour celleux qui sont prêt.es ou ont envie de faire un plus ou moins gros ménage de printemps et de prendre le problème à la racine, je vous partage simplement quelques lignes de pensée de la manière dont, personnellement, je réfléchis à mes modifications, ou à la construction de tout produit d’un point de vue UX.
Commencer le processus de UX Design
L’UX Design est une approche user-centric qui doit s’appliquer à tous les produits et services interactifs et numériques. Son objectif est de concevoir une expérience utilisateur optimale en se basant sur les besoins de celui-ci.
Source : La Grande Ourse
Pour t’aider à prendre toute décision quant à comment réaménager ton forum, il est crucial de se mettre dans la peau de celleux qui l’utilisent au quotidien pour comprendre leurs besoins et leurs problèmes.
Ça implique tes membres, qui ont un certain angle de vision du forum, mais aussi toi, en tant que staff, qui peut aussi bénéficier de ces modifications pour te simplifier la vie par la même occasion. Toi aussi, tu es un.e utilisateur.rice !
Ces besoins te permettront ensuite d’extraire tes objectifs et de définir ce qui est vraiment important pour les atteindre, tout en établissant un ordre de priorité selon l’importance du problème.
Compatir : Qui ?
Pour qui est-ce que tu veux proposer ton forum ? Quelle est la cible principale de ces modifications, pour qui les fais-tu ?
C’est le U de UX : on design pour les Utilisateurs avant l’esthétique. Les réponses au “qui” sont sans doute assez faciles dans le monde des forums rpg : les membres en priorité, bien que le fun des staff soit aussi important dans le cadre d’un hobby. Mais les membres constituent néanmoins la majorité lambda des utilisateurs, et te permettent d’avoir des avis divers et moins biaisés par rapport à l’interface et l’utilisation “classique” de ton forum.
Pose leur des questions ! Prépare toi peut-être à des critiques plus ou moins délicates (on se sait), mais qui sont des critiques tout de même - de toutes manières, si tu lis ce texte, à ce stade, tu devrais être prêt.e à les entendre (ou du moins, la plupart d’entre elles - et à condition qu'elles arrivent au bon moment).
Tu recevras aussi peut-être des avis personnels, des avis divergents de la vaste majorité, ou des choses qui relèvent plus des goûts et des couleurs, mais c’est normal ! Tout retour, même un retour avec lequel tu n’es pas d’accord personnellement, vient forcément de quelque part. Si tu ne peux évidemment pas satisfaire absolument tout le monde, c’est parfois très intéressant de discuter pour essayer de comprendre d’où ces avis viennent.
Note tout ça sans essayer de rien justifier ou négocier, ce n’est pas le moment - ensuite, ce sera à toi de trier les retours utilisables et constructifs pour l’expérience de la communauté des opinions peut-être plus subjectives.
Compatir : Pourquoi ?
Quels sont tes objectifs ? Pourquoi remets-tu en question l’interface de ton forum ? Pourquoi est-ce que tes membres te font tel ou tel retour ? D’où viennent ces critiques ? Est-ce que tu les comprends ? Mais aussi, pourquoi ton forum est-il ce qu’il est actuellement ? Pourquoi as-tu fait les choix qui l'ont mené où il en est aujourd'hui ?
C'est un peu vaste, mais l'idée est de remettre en question les habitudes qu’on a intégrées depuis des années dans la communauté. On veut ici comprendre avant tout pourquoi (et pour qui) on cherche des solutions, plutôt que d'appliquer des principes généralistes sans vraiment savoir pourquoi on en a besoin.
La réponse au “pourquoi” semble évidente en surface - l’inclusion, of course, pour la question d’accessibilité, mais pas que. Se demander pourquoi à chaque étape te permet de faire le tri dans tes priorités d'abord et prendre confiance en ta démarche et tes modifications - et, ensuite, plus factuellement, de te débarrasser de ce qui n’est pas réellement utile pour ton forum !
Définir : Quoi ?
(feur, sans doute)
Quels sont les principaux problèmes soulevés sur ton forum ? Que veux-tu réparer ou améliorer en priorité ? Quelles ressources peux-tu aussi allouer à cette initiative ?
C’est le moment d’évaluer tes capacités et ton temps libre, pour t’aider à établir des priorités et un plan d’attaque ! Les retours de tes membres dans la question précédente peuvent t’aider aussi à déterminer ce qui est important et sur quoi te concentrer en premier si jamais tu es indécis.e ou si tu as un temps libre limité.
En tant que joueur.se, quelles actions est-ce que je fais au quotidien sur mon forum, quelles informations ou fonctions me sont utiles en priorité chaque jour ?
En tant que joueur.se, quelles difficultés est-ce que je rencontre lorsque je navigue ou utilise mon forum actuellement ? Est-ce qu’il y a des petites choses qui me frustrent lorsque j’utilise le forum, qui m'empêchent de créer/écrire librement, ou qui me dissuadent de passer plus de temps dessus ?
En tant qu’admin ou modérateur.rice, quelles difficultés est-ce que je rencontre lorsque j’administre/je modère mon forum ? Qu’est-ce qui me prend le plus de temps au quotidien ?
Pèse aussi le pour et le contre de chaque fonction de ton forum : est-ce que ce script supplémentaire apporte réellement une vraie plus-value pour l’effort nécessaire, ou est-ce que je peux m’en débarrasser facilement pour ne pas entâcher l’efficacité des autres fonctions plus essentielles ? Si une fonction est peu utile et implique beaucoup d’efforts de mise en place/ralentit ton forum, alors peut-être qu’il vaut mieux la laisser de côté dans un premier temps.
On arrive ensuite au questionnement final avant de remonter ses manches et attaquer la construction, mais ce sera pour le prochain post...
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Automne 1928 - Champs-les-Sims
4/5
En parlant de Mademoiselle Laroche, il me semble qu'elle et mon frère soient passés à une nouvelle phase de leur relation. Une phase dont la discrétion laisse à désirer mais je n'ose vraiment en parler frontalement à Antoine, de peur de me mêler de ce qui ne me regarde pas. Si ils se tournent toujours autour comme deux oiseaux en pleine parade nuptiale, il leur arrive de plus en plus fréquemment de se lancer de petites piques en ma présence ou celle d'Oncle Adelphe. Même Jean-François m'a évoqué son "sentiment de gêne" dans sa dernière lettre. Mon jeune frère a un côté pudique et convenable à l'excès que Grand-Mère adore, et quand il rentre nous voir, Antoine l'appelle "Grand-Père".
Bref, en écrivant ces lignes, je me rends compte que ce n'est pas vraiment la réalité. C'est Antoine qui la provoque bien davantage que l'inverse, et elle a souvent l'air profondément confuse, même si elle répond toujours pas une répartie bien sentie. Je ne sais pas vraiment à quoi joue mon frère, mais j'ai parfois l'impression qu'il ne réalise pas que dans cette relation, Mademoiselle Laroche est bien moins libre que lui. J'en suis un peu inquiète, car j'ai peur qu'il finisse par tout gâcher sans s'en rendre compte, et j'aimerai que leur histoire finisse bien. Que veux tu ? Cléopâtre et son indécrottable et ardent romantisme m'ont contaminés !
Transcription :
Aurore « Mais qu’est-ce qui vous a pris ? »
Marc-Antoine « De quoi... »
Aurore « Tous ces sous-entendus quand je parlais à votre sœur ! Vous voulez vraiment que je me fasse renvoyer ? »
Marc-Antoine « Mais non ! Et vous n’êtes pas non plus toute blanche dans cette affaire il me semble ! De toute façon, je pense qu’elle se doute de quelque chose depuis un moment car elle m’a dit qu’elle parlait de nous dans ses lettres à Cousin Lucien. J’imagine qu’il s’agit de... »
Aurore « Votre cousin ? Même votre cousin du Canada est au courant ? Et j’ai toujours mon emploi ? Mais dans quelle famille j’ai atterri au juste ? »
Marc-Antoine « Les Le Bris sont un peu particuliers c’est vrai. Ceux de France en tous cas. »
Aurore « Une maîtresse de maison qui laisse, comme ça, son frère flirter avec la bonne, c’est sur que ce n’est pas commun. »
Marc-Antoine « Si ça vous gêne, on peut arrêter. »
Aurore « Non, j’apprécie bien nos échanges. »
Marc-Antoine « Vraiment ? Alors je vous manque quand je suis à Paris ? »
Aurore « Je fais mieux mon travail quand vous n’êtes pas là mais… oui, vous me manquez. Faites juste en sorte que ce soit un peu plus discret, ne me cherchez pas comme ça devant votre sœur, même si elle est au courant. Et surtout pas devant Madame Eugénie ! »
Marc-Antoine « Pas besoin de me le dire, je tiens à garder ma tête encore un peu de temps ! Vous savez, tout le monde au village se souvient de la façon dont elle a réagit quand son fils aîné s’est fiancé à la gouvernante quand il était jeune. Je n’ai pas vraiment envie qu’il m’arrive la même chose. »
Aurore « Oh… et il lui est arrivé quoi au juste ? »
Marc-Antoine « Heu… je ne connais pas les détails, mais tout le monde s’accorde pour dire que ça a été terrible. Après tout, on s’en souvient encore même si seulement deux personnes seulement sont assez vieilles pour encore s’en souvenir. »
Aurore « Je vois... »
Marc-Antoine « Ne tirez pas cette mine ! Ils ont pu se marier finalement. »
Aurore « Comment s’appelait ce Monsieur ? »
Marc-Antoine « Il me semble que… Matthieu oui, c’est ça. Mon grand-oncle Matthieu. Mais… qu’est-ce qu’il y a ? »
Aurore « Il fait partie de ceux qu’il est rigoureusement interdit de mentionner en présence de votre grand-mère. Votre mère m’a donné une liste quand je suis arrivée. C’est que ça n’a pas du se terminer si bien que ça. »
Marc-Antoine « Ma famille est compliquée, c’est tout. »
Aurore « Je ne veux juste pas que ça vous créer des histoires. »
Marc-Antoine « Non, ça n’en créera pas Aurore… enfin, Madamoiselle Laroche. Ecoutez, je vous aime beaucoup, et même si c’est encore un peu tôt, j’aimerai tout de même que vous me laissiez une chance de vous prouver que je ne suis pas là pour jouer avec vos sentiments ou simplement pour m’amuser. Tout le monde vous dira de moi que ce n’est absolument pas mon genre ! »
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#Marc-Antoine Le Bris#Aurore Laroche#Adelphe Barbois#Jean-François Le Bris#Matthieu Le Bris
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Été 1927, Hylewood, Canada (3/4)
Je regarde encore ta photo, et je me dis que tu fais déjà si adulte ! Je ne pourrais pas m’imaginer me marier si tôt, ni avoir une famille et des enfants. Je me trouve beaucoup trop jeune… Tu sais qu’à mon âge, mes parents avaient déjà ma sœur aînée ? Il faudrait déjà que je me trouve une fiancée, et très clairement, je n’en ai ni l’envie ni les moyens. J’ai trop de choses à faire pour m’encombrer d’une famille plus grande encore. Marie n’est toujours pas mariée, elle n’a même pas commencé les préparatifs. Elle ne l’avouera jamais, mais je sais que c’est parce qu’elle sait que l’argent qu’elle gagne est nécessaire pour faire vivre tout le monde.
Maman est très angoissée par nos problèmes financiers. Mes parents ont deux mois d’impayés sur le crédit qu’ils avaient contractés pour rénover le dernier étage de la maison et refaire la toiture. Mon oncle Ferdinand a encore dû lui prêter de l’argent… et surtout, elle a dû se résoudre à aller également demander un don à l’oncle Joseph, celui qui est évêque de Kingston. Il le lui a accordé, bien sûr, mais il était furieux. Pas contre elle bien sûr, mais contre mon père. Cela fait plusieurs années déjà qu’il y a de fortes tensions entre eux. L’oncle Joseph l’accuse d’avoir dilapidé la fortune de mon grand-père, dont il était très proche, et il n’a jamais digéré la vente des élevages Le Bris. Si on le lui demande, il donne sans autre contrepartie que le droit de passer un savon à mon père.
Tu vois, nous sommes déjà aidés. J’apprécie ta proposition généreuse, mais je ne peux pas accepter. Ne t’en fais pas pour nous, c’est une mauvaise passe. Si tu veux vraiment me donner quelque chose, envoie-moi le livre de Cléo, ça me ferait plaisir.
Je commence à réfléchir à quitter la CSL qui m’emploie depuis trois ans. J’ai une idée qui me trotte dans la tête, mais je ne suis pas certain qu’elle soit réalisable. Si je réussissais dans mon projet, je pourrais me faire bien plus que mes mille huit cent dollars annuels actuels, et mettre ma famille à l’abri du besoin. Je ne t’en parle pas encore, je t’en dirai davantage quand ce projet sera plus avancé, ou alors que j’y aurai renoncé pour de bon.
[Transcription] Eugénie LeBris : Merci pour tout, Louise. Je suis vraiment désolée d’avoir encore besoin de vous demander de l’aide… Louise Bernard : Ne vous en faites pas. Ça nous fait plaisir. Mon mari ne laisserait jamais sa sœur dans le besoin. Eugénie LeBris : On vous remboursera dès que possible.
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen4#Lucien Le Bris#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Marie Le Bris III#Joseph Bernard#Louise Bernard#Louise Le Bris II#Auguste Le Bris
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Coucou ! Pour le reblog sur les histoire de fond, une anecdote ou une histoire de fond sur ton histoire en cours avec Zoé ou d'Anselma si ça ne te gêne pas ? Merci beaucoup d'avance ! :D
Coucou et merci beaucoup pour les questions :) Du coup je vais faire les deux !
-C'est l'histoire de Zoé qui a lancé ma passion pour l'empire byzantin et pas l'inverse. En gros, je voulais écrire une histoire qui se passait dans un palais et je voulais un décor différent (j'avoue qu'écrire de la fantasy d'inspiration médiévale/Europe de l'Ouest/du Nord me lasse un peu. Surtout qu'on voit ça partout au final).
Cela faisait longtemps que les visuels de l'empire byzantin (les mosaïques, les vêtements etc.) me trottaient dans la tête et me plaisaient beaucoup.
Et puis il y a l'histoire fascinante de l'impératrice Théodora (la femme de Justinien I, je précise pour les autres lecteurs vu que ce n'est pas la seule impératrice importante à porter ce nom). Je me rappelle que j'avais lu beaucoup de romans sur elle après découvert le personnage dans Civilisation V (par contre je n'ai pas encore vu le péplum de 1954. Mais je suis sûre qu'il est mieux que la saison 3 de V*king V*lhalla).
Son histoire est juste romanesque en diable et du coup je suis partie dans cette direction avec une femme de condition modeste qui va devenir impératrice. Mais même si je n'écris pas un roman historique, je voulais faire des recherches afin de faire ça correctement et de trouver de l'inspiration. Surtout que des fois la réalité est bien plus incroyable/romanesque que tout ce que l'on peut imaginer.
J'ai beaucoup aimé ce que j'ai découvert, je suis tombée dedans et je ne suis toujours pas revenue ! (Et je ne crois pas que mon retour soit pour bientôt vu que j'ai d'autres idées d'histoire dans le même univers).
-Pour Anselma, j'ai envie d'expliquer ce qui m'a donné envie d'écrire sur elle et comment on est arrivés au résultat actuel.
Ma première impression d’Anselma dans le jeu a été très positive à travers la description qu’en faisait Dimitri. Je me suis dit “tiens, une belle-mère qui avait l’air agréable ? C’est vraiment rare dans la fiction et plaisant”. Donc on avait un postulat original et intéressant.
Ensuite on est passés à l’horreur avec l’aspect “Cornelia contrôlait sa vie privée et tout ce qu’elle voulait c’était retrouver sa fille”. Je n’ai pas pu m’empêcher de remplir le blanc : elle voulait retrouver sa fille parce que… ? On l’avait séparée de sa fille ? On l’avait menacée ? Elle était seule ?
Mais on restait dans une espèce de flou parce que ses motivations et son histoire n’ont aucun sens. On l’a dit et résumé plein de fois, mais même un bad trip sous acide aurait plus de sens que toute cette affaire.
Son personnage m’inspirait malgré tout de la sympathie. Et comme un des principes de ma fic c’était “donnons de la personnalité aux mamans de Fodlan” et bien il me semblait logique de devoir m’y coller à un moment où un autre.
Surtout que cette histoire de “mère seule contre le monde qui veut protéger sa fille” est un ressort émotionnel qui me touche énormément. Alors oui, je sais. Toutes les femmes et toutes les mères ne sont pas forcément bonnes. Et je pense avoir clairement évité cet écueil dans mon histoire vu la diversité des profils qu’on a (d’autant plus en comptant l’univers étendu avec Tiana et la mère de Mencia).
Et puis il y avait son passé. J’ai découvert les séries chinoises par des histoires se passant dans le harem (Legend of Zhen Huan etc.). Elles montrent des femmes pleines de ressources qui cherchent à s’en sortir dans un système toxique et destructeur. Pour moi, il était facile de voir Anselma comme la protagoniste de l’une de ces séries. D’autant que peu d’histoires s’attachent à ce qu’elle a pu ressentir. Je me dis que pour elle, arriver en Faerghus représentait l’espoir d’une nouvelle vie auprès de quelqu’un dont elle s’imaginait qu’il allait l’aimer.
Bon du coup, je suis passée par toute la phase détective, à essayer de faire sens de la version du jeu puis à me dire “allez osef on change pour que ça en ait (un peu plus)”. Par exemple, si Hildegarde est dans le Royaume au moment de la tragédie, cela permet beaucoup mieux d’expliquer les actions d’Anselma. En quoi conspirer pour tuer Lambert aurait-il pu lui permettre de revoir sa fille si Hilde n’était déjà plus dans le Royaume ? Anselma n’aurait eu qu’à se tirer dans l’Empire et c’était fini !
Ismène est apparue en parallèle. Je n’aime pas le concept d’un peuple entièrement maléfique. Et je voulais un personnage qui puisse représenter les Agarthais autrement. Et je me disais qu’Ismène avait besoin de quelqu’un pour la lier à sa part humaine. Qu’elle avait besoin d’une mère. Et je voulais qu’Anselma puisse raconter son histoire et qu’on sache où elle est allée après Duscur. Je voulais qu’Anselma puisse souffler un peu et finir sa vie avec des gens qui prennent soin d’elle. Et donc…
Tout c’est fait logiquement. C’est ce qui m’a appris à écouter mes idées qui apparaissent comme des dingueries. Souvent, les personnages meurent après avoir eu leur rédemption. Moi, je préfère quand ils vivent pour se confronter aux conséquences de leurs erreurs et essayer de faire mieux. Du coup, tout semblait logique : et si Anselma avait la possibilité de prendre en charge un troisième enfant et que tout se passe bien cette fois ? Et si elle pouvait lui offrir de la force et de l’amour ? Enfant qui a son tour soulagerait Dimitri en lui permettant de connaître ce qu’il s’est passé / ou qui aiderait le monde en s’opposant à Hilde ?
Le traitement d’Anselma et de Lambert dans le fandom m’a confortée. J’ai eu peu l’esprit de contradiction, surtout quand il s’agit de femmes qui s’en prennent injustement plein la tronche. Lambert est un mauvais mari et père. Pour moi ce n’est pas du headcanon. C’est aisèment démontrable à partir des éléments du jeu. Pourtant il est lavé plus blanc que blanc. Mais rien ne dit vraiment qu’Anselma ait été le monstre que certains décrivent. Elle a une histoire mal écrite. C’est différent.
Ecrire sur elle et Ismène me donne de la sérotonine. Et j’aime aussi sa relation avec Stéphanos parce que amitié homme/femme ! Yes !
Pour l’UA avec Edith, je me suis toujours dit qu’elle et Anselma s’entendraient bien si elles se rencontraient dans d’autres circonstances. Si certaines choses les opposent, elles se ressemblent aussi beaucoup : altruisme, détermination, sens de la justice… Sauf que des fois ils se passent des choses en mettant les persos ensemble dans la même pièce. Et je me suis donc rendu compte qu’elles n’étaient pas amies mais qu’elles s’aimaient. J’avoue que c’est plutôt satisfaisant de voir les deux femmes déçues par Lambert ensemble. Comme ça, Anselma reste la belle-mère de Dimitri, les modalités sont juste différentes :P.
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pipi au lit à l internat
J’ai toujours adoré faire pipi au lit , je sais pas pourquoi, je vais vous raconter surement la fois la plus osée…
Jusqu'à la classe de 3ème, mis a part quelques courts séjours en colonie de vacances, où j’avais été ravi de pouvoir constater que certains de mes petits copains se mouillaient encore allégrement la nuit, ce qui avait sûrement était déterminant dans le besoin moi aussi de le faire aussi, je n’avais jamais réellement quitté le cocon familiale, en tout cas durablement.
Puis vint la seconde. J’avais réussi un concours qui me permettait de rentrer dans une école assez loin de chez moi. Sur le coup je n’étais pas peu fier. Habitant à 400 km de là, naturellement je me suis retrouvé interne, je n’avais jamais connu ça.
Nous dormions dans d’immenses dortoirs qui étaient configuré en boxe individuel, matérialisé par des cloisons qui ne montaient pas jusqu’au plafond et dont la relative intimité était réalisée au moyen de rideaux accroché à une tringle et de 3 cloisons légères.
Cet agencement, une fois le rideau tiré, ménageait une petite zone de relative intimité, ou, même loin de nos parents, on se sentait un peu chez soi. La nuit, fort de cet abri de tranquillité plus imaginaire que réel, moi-même et mes copains du même âge, on pouvait se tripoter un peu la l’abri des regards, si ces petits moments de plaisir intimes n’avaient pas, parfois été trahis par un lit qui grince un peu mêlé au bruissement des draps et parfois un petit gémissement qui échappait à l’un de nos copains.
A cette époque, je ne pouvais plus me livrer à mes petits jeux de pipi au lit, la semaine, impossible, après c’était le week-end, et là, avec les parents sur le dos, très peu… Les premiers mois, la peur du nouveau, les interdits, la méconnaissance des lieux, je n’y pensais même plus, enfin je croyais.
Les couchages étaient fournis par le lycée, c’était à l’époque l’une des rares écoles proposant des bacs techniques hôteliers, et certain de mes copains ne rentraient chez eux que durant les vacances. L’école n’était d’ailleurs pas trop mal étudiée pour ça, il y avait même un lavomatique dans la rue. Et puis doucement, le fait de ne plus pouvoir me faire plaisir et pisser au lit de temps en temps a commencé à me manquer vraiment, surtout que les wc étaient à l’autre bout du dortoir et qu’il y faisait souvent par très chaud. Mais comment faire. Je n’arrivais pas à trouver l’idée… au jour d’aujourd’hui, je pense que je me serais peut être acheté des couches et que je m’en serait peut être contenté, mais à l’époque, j'y pensais, pas, Le change des draps se faisait par roulement, cycliquement on déposait nos draps au bout de la périodicité prévue, et on en récupérait d’autres. Au début il y avait systématiquement un pion qui s’occupait de ça et très vite le local est resté ouvert, pas grand monde le savait, moi j’avais repéré, si bien qu’un jour je me suis introduit dans cette pièce dans laquelle était posé sur les étagères les couchages.
Et discrètement, j’en suis ressorti avec…2 draps et comble de bonheur, dans le fond d’un rangement il y avait des grands morceaux de caoutchouc et la c’était le bonheur, pourquoi, parce qu’il n’était pas question un seconde que j’abîme le matelas en dessinant un auréole dessus, donc un pipi au lit était impossible, comme ça.
Il y avait bien la possibilité de protéger le lit avec un sac poubelle, c’était la solution de la maison, ça marchait bien, mais gros inconvenant le bruit !
Un sac poubelle ça se froisse et j’aurais sûrement éveillé les soupçons sur moi… mais avec l’alèze que je venais de me dégotter, et puis, s’il y avait une alèze, c’est qu’un jour il y avait eu au moins un pisseur et ça, ça m’excitait aussi.
Et dans ma tête un plan machiavélique se mettait en place. Je ne suis pas sorti tout de suite avec mes trouvailles, je ne les ai rapatrié que plus tard a un moment ou j’étais sur de ne croiser personne.
Dans l’autre sens je n’avais pas peur, il suffisait de ramener les draps pliés à la buanderie à l’étage en dessous le jour voulu, aucun risque, et au milieu de la pile, si un drap était mouillé, impossible de savoir précisément a qui il était….
Ça y était j’avais trouvé une possibilité.
J’allais pouvoir le faire enfin
quelques soirs plus tard, j’ai discrètement démonté mon lit, j’ai vite positionné l’alèse à la hauteur de mes fesses, je l’ai recouverte de 4 grandes serviettes, style très épaisses, qui absorbent bien, j’ai remis le drap du dessous et celui du dessus, la couverture, le tout bien bordé, et j’étais prêt.
Je ne l’ai pas fait la première nuit, ni même la seconde…
Je savais que le lit était prêt mais paradoxalement, je n’étais plus pressé, non pas que je ne le voulais plus, mais je savais qu’il n’y aurait pas beaucoup de fois, car malgré tous mes calculs je voulais être sur qu’il y avait pas trop de risque.
Je m’étais préparé a tout réfléchissant à ce que j’allais faire du pyjama mouillé, des serviettes de bain, le plus facile, c’était les draps, il suffisait de dire que je les changeais et je les descendais juste avant d’aller au petit déj.
Les affaires mouillées, j’avais décidé que j’irai au lavomatique de la rue de l’école après la classe…
Tout semblait possible, le risque 0 de se faire pincer n’existe pas, mais ça semblait pas irréalisable.
Et de soir en soir je sentais mon plaisir monter graduellement.
Souvent il m’arrivait de m’endormir en me masturbant en imaginant que j’étais en train de pisser dans mon lit au milieu de mes copains, dont j’entendais les respirations de la nuit, et ça m’excitait au plus au point.
Je me préparais à pisser une nuit au lit pour de vrai, comme les petits copains des colos, lorsque j’étais plus jeune, sauf que là, j'étais déjà grand pour faire pipi dans la culotte de pyjama., et chaque jour à ne pas le faire réclamer un peu plus d’énergie. je commençais à rêver que le matin je me réveillais dans mon lit mouillé, pas exprès, de la nuit. Je savais que là ça allait être très fort, d’abord parce que j’en avais monstrueusement envie, ensuite, une fois que je l’aurais fait, comme je ne pourrais rallumer la lumière pour changer mon lit, au risque de me faire voir, il allait falloir que j’attende je petit matin et les premiers rayons de soleil a travers les rideaux pour le faire, donc obligation de rester toute la nuit dans mon pipi. ( a la maison souvent après je mettais tout de suite après le drap à sécher sur le radiateur). Ce pipi au lit, il fallait que ce soit un vrai, je veux dire pas trop calculé, je savais que c’était impossible parce que j’étais propre depuis tout petit, mais il faillait que ça y ressemble en tout cas…
Le soir, j’omettais sciemment d’aller au wc avant de me coucher.
mis à part la première fois, je n'étais jamais resté une nuit dans mon lit mouillé, là, j'allais le faire....
Il m’est arrivé une fois ou 2 de me réveiller avec une super envie vers les 6 heures, mais c’était trop tard, plus le temps, je me disais peut-être demain…et je me retenais jusqu'à heure de se lever.
Une nuit pourtant, je m’étais couché particulièrement énervé par une interrogation sur la chimie particulièrement chiadée qui devait avoir lieu le lendemain, et durant mon premier sommeil j’avais ressassé en boucle des heures de révision qui m’avaient exténuées, et je m’était endormi comme une souche sans avoir eu même besoin de me tripoter avant.
Mais à une heure j’ai été réveillé par un copain qui rêvait dans un boxe plus loin, en plus j’avais envie de pisser…j’avais envie de pipi….et mon cerveau s’est remis en route, envie de pipi… lit protégé….besoin de me calmer pour l’intero de demain….j’ai vérifié avec le plat de mes mains si l’alèse et les serviettes étaient en place… tout était en place.
Et, tu me croiras, si je déplace une virgule, tout ça c’est plus vrai, abruti de sommeil, heureux de savoir que je ne risquais rien, sans aucune préméditation immédiate, j’étais alors sur le dos, les jambes légèrement écartées et… et je me suis laissé aller sans réfléchir. D’habitude je ne peux pas, et quand j’y ai trop pensé avant alors je bande comme un fou, là j’étais tout décontracté et ce qui devait arriver arriva…j’ai senti que je commençais à faire pipi dans ma culotte de pyjama promis, ça s'est passé comme ça !
Et ça y était c’était parti. Et d’un coup je me suis senti léger, j’avais l’impression de flotter, je sentais le pipi couler dans ma culotte et entre mes fesses et j’étais bien, bien comme je ne l’avais jamais été auparavant, j’avais à l’instant même l’impression de réaliser totalement mon phantasme, je pissais dans mon lit au milieu de mes copains, ça y est je le faisais
, ça y est j'étais petit, c'était la nuit, dehors il y avait du vent, il faisait froid dans le dortoir, il n'y avait pas que moi, je me ferais pas disputé et tant pire moi aussi je pouvais bien faire pipi dans mon lit comme ceux à qui ça arrivait des fois....
, et je laissais aller mon pipi dans la culotte et dans le lit tout doucement......ça y est, je l’avais fait
J’avais les fesses toutes chaudes, le pyjama me collait à la peau, je me sentais trempé…
Avec la main j’ai évalué les dégâts
Oups, je l’avais fait pour de vrai,
De plus je me sentais soulageais, comme quand te viens de faire une énorme envie.
Et j’ai commencé à bander dan mon pyjama mouillé comme il y a fort longtemps que cela ne m’était plus arrivé
Je me suis retourné comme j’aime le faire
Et je j’ai frotté mon sexe sans même ôter le pyjama, contre le drap encore tout chaud de mon pipi et trempé et j’ai senti monter en moi la plus belle éjaculation de l’année, celle qui dure un temps monstrueux, ou tu sens des torrents de sperme traverser à la vitesse de la lumière ton sexe…
A six heures je ne me souvenais plus de cet épisode…
Ma première réaction à été…
- merde j’ai pissé
Heureusement la suite s’est passé comme je l’avais prévu, et personne n’a vu le drap auréolé de mon pipi de la nuit lorsque je me suis levé et je te promets, il l'était. Je n’en menais pas large quand même.
quand je me suis levé, mon pyjama me collait encore au fesses, c'est pour te dire !
Les mois suivants, il y a eu une autre fois, mais bien moins forte, après ça a été fini les pipis au milieu des copains, j’habitais chez une vieille dame qui me logeait, interdit de jouer à ça, alors j’ai commencé à m’occuper de mes copains d’abord, et des copines aussi…. C’était peut-être mieux…. mais un jour, alors que je faisais un extra de quelques jours avec un copain d'une classe en dessous de la mienne avec qui je m'entendais bien, j'ai eu ma première relation sexuelle avec un garçon
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18 juillet
j’ai passé la journée à discuter avec r. sur whatsapp. pas en continu, mais en pointillés. quand il m’a dit qu’il arrêtait ig je m’étais préparée mentalement à ne plus l’avoir dans mon téléphone tout le temps, mais c’est l’opposé qui s’est produit et j'arrive pas à cerner ce que ça me fait. je sens bien que je ressens des trucs, je déborde d’émotions, mais lesquelles? j’ai surtout envie de crier je crois. pas de rage, pas comme quand j’avais envie de jeter la chaise longue dans la piscine comme marissa dans la saison deux de newport beach, c’est plutôt une envie de crier pour évacuer. je sais toujours pas si c’est de la frustration parce que je sais qu’il me veut pas, ou si c’est de l’excitation causée par cette nouvelle relation, l’excitation d’avoir cette nouvelle personne à qui j’ai envie de parler tout le temps. les deux probablement.
je me suis secouée comme un chien et maintenant j’ai mal à la tête, mais je crois que ça m’a fait du bien. il m’a envoyé son soundcloud et j’ai écouté ses chansons dans la cuisine avec les jambes relevées contre le mur en me concentrant pour comprendre les paroles qui parlaient de sa fille et de sa cousine et de sa compagne et de son coeur fendu, de son grand coeur fendu, de son gros coeur fendu, je sais plus, et puis il parle d’une fille avec une jupe à fleurs qui se fait embrasser par le vent et le premier truc qui m’est passé par la tête c’est ah il aime les filles avec des jupes à fleurs, peut être que si je m’habille plus comme une fille, j’ai une chance de pouvoir le faire changer d’avis, et j’ai du sévèrement me rappeler à l’ordre. LARA don’t go there. il a dit que les paroles étaient son point faible. j’en pouvais plus de joie quand il m’a dit qu’il aimerait faire un album avec moi. un album!!! j’ai envie de crier depuis ce matin.
il a dit que ça pressait pas, qu’il savait que ça pouvait être pénible de travailler ensemble quand y avait des sentiments compliqués au milieu, mais moi évidemment j’ai envie de foncer dedans tête la première, j’avais envie de lui répondre à la seconde où j’avais terminé d’écouter ses messages. c’est pas ce que je voulais au début? collaborer? devenir sa muse? je crois que je suis plus son idole que sa muse là, mais c’est très bien aussi, j’aime qu’on m’admire, et peut être que je devrai m’en contenter, me contenter de l’admiration de mes fans, une fois que je serai célèbre, je mourrai vieille fille mais admirée. ad mirer. regarder vers. regardée mais pas touchée. voilà ce que je ressens: j’ai envie d’être touchée, mais en attendant je suis très contente d’être regardée. et une collab avec r. pourrait potentiellement m’amener sur une scène, et ça c’est encore mieux que de coucher avec lui.
il est revenu sur notre discussion aussi et le mystère est enfin résolu, il pensait que j’étais lesbienne, et que donc y avait aucun risque que ça tombe dans le romantique. alors oui, d'une certaine manière, il voulait me séduire, mais une séduction générale, une séduction chiante et sans intérêt pour moi, il voulait juste que je l’aime bien parce qu’il voulait travailler avec moi et puis apprendre de moi parce qu'il m'admire. il a dit ça, il a dit parce que je t'admire. pourquoi tout le monde veut apprendre de moi mais pas tomber amoureux de moi? ça m'a rappelé thang de prague qui voulait que je lui apprenne à écrire, lui aussi. comme si j'en savais quelque chose.
je lui ai dit que j’étais pas douée pour gérer ma bisexualité, qu’en temps normal j’étais lesbienne mais qu’une fois tous les mille ans ça m’arrivait de tomber amoureuse d’un mec et que voilà c’était tombé sur lui, et puis aujourd’hui il m’a dit qu’il avait lu mon texte sur monique wittig dans les cahiers qgf et qu’il avait beaucoup aimé ce que je disais, mais dans ce texte je dis que mon lesbianisme est surtout une histoire de spéculation fabulative fabulation spéculative, et je parle de a. qui m’a dit un jour i can’t believe you’ve never been in love! et je me demande si j’utilise pas le terme de lesbienne non pratiquante aussi. je sais pas pourquoi j’y ai pas pensé quand j’ai posté le lien vers l’article, ça m’avait pas traversé l’esprit que r. allait peut être le lire et par la même occasion comprendre que je suis ni hétéro, ni lesbienne, ni bi, ni rien du tout, je suis juste une vieille fille qui vit avec sa mère comme la folle de grey gardens et qui regarde les téléfilms de noël sur tf1 l’après-midi. il m'a dit qu’il trouvait le texte touchant. comme mon special show, qu'il a regardé du début à la fin. tout le monde me trouve touchante parce que je fais de la peine à tout le monde avec ma vie de merde, voilà la vérité. mais bon on s’en fout, puisqu’il n’y a plus aucun enjeu de séduction amoureuse, qu’il se fasse l’image qu’il veut, moi je sais qui je suis et je connais ma vie et je vais écrire un livre dessus, alors autant l’assumer dès maintenant.
21 juillet
est-ce que ce mois de juillet va finir un jour? ce matin en me réveillant j’avais l’impression que ça faisait des jours que j’étais allongée sur ce lit. des jours entiers.
en promenant loki avec maman cet après-midi on a croisé la dame aux collies qui, une fois qu’elle m’a reconnue, m’a balancé le plus douloureux des coups de poing en plein de l’estomac en me demandant: alors, t’en es où maintenant? s’en est suivie une pénible et douloureuse conversation entre elle et maman parce que moi je parlais pas, je regardais par terre dans l’espoir d’être engloutie par le gravier, je sais pas pourquoi j’ai pas dit que j’étais artiste, ou que j’écrivais, on s’en fout si je gagne pas ma vie avec, elle m’a pas demandé comment je gagnais ma vie, elle m’a demandé où j’en étais. j’en suis à artiste. j’ai passé la journée à travailler sur mon film, même si je suis en train de me rendre compte qu’il fonctionne pas. elle m’a dit que si je voulais pas travailler dans le privé, le mieux qu’il me restait à faire c’était de passer par les concours pour rentrer dans la fonction publique: ça paie bien et on a beaucoup de vacances. oui mais je suis artiste, comment je fais pour continuer à être artiste si je rentre dans la fonction publique? je regardais par terre et j’attendais que le gravier fasse son travail, en silence. je suis pas là je suis pas là j’existe pas. je pensais à r. s’il avait été là avec moi il aurait dit mais lara elle est poète, elle peut pas rentrer dans la fonction publique, j’ai besoin d’elle. r. mon agent, r. mon admirateur, r. mon futur collaborateur.
hier j’ai regardé une bonne partie des vidéos de ma chaîne youtube avec ses yeux, ses yeux d’avant qu’il me rencontre, et j’ai vu la personne pour qui il a possiblement pu me prendre. la personne que je pourrais possiblement être. libre, extravertie et sans gêne, libre dans son corps et peut être même dans sa sexualité, une personne qui danse en soirée, qui danse n’importe où et n’importe quand, qui montre sa culotte tout le temps comme mahaut drama, qui ouvre grand sa bouche et qui a toujours le mot pour rigoler. la personne que j’étais sensée devenir si tout s’était déroulé comme il faut dans ma vie. si j’avais pas déraillé à moment donné. est-ce que je peux encore devenir cette personne? ou redevenir plutôt? est-ce que r. peut m’aider à redevenir cette personne? vu comment je me suis comportée avec la dame aux collies, j’ai encore du chemin à faire.
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WILLOW 2022 FANFICTION
CHAPTER 16
CONFESSIONS & SECRETS
Part 16
Confessions & Secrets
Pendant que tous se rassemblaient à l’extérieur autour d’un festin préparé par Lori, Jade se retira discrètement avec sa sœur.
— Tu devrais libérer Sorsha.
— Tu sais bien que cela m’est impossible.
— En tant que cheffe des Bone Reavers, tout t’est possible. Nous avons besoin d’elle. Ton geste unifiera nos forces, et renforcera la confiance en toi. Je ne te demande pas d’oublier ta rancœur mais simplement d’accepter cette trêve.
Jade rejoignit le groupe, tandis que Scorpia, se dirigeait vers la fosse où était emprisonnée Sorsha.
— Comment se portent mes enfants. Demanda la reine.
— Ils sont toujours en vie.
La cheffe des Bone Reavers toisait la reine de Tir Asleen, réfléchissant, avant de s’exprimer.
— Je vais ordonner ta libération et celle de tes hommes. Mais sache que ce geste ne met pas un terme à notre conflit. Voici le marché Sorsha : en échange de ta liberté, dès cette situation réglée, tu redeviendras ma prisonnière.
— J’accepte et je tiendrai ma parole mais mes enfants ne doivent rien savoir.
D’un simple hochement de tête, Scorpia donna l’ordre à ses hommes de libérer la reine et ses chevaliers.
Pendant ce temps, Kida s’approchait de Lori occupé à préparer le repas.
— On a plusieurs facettes, guerrier.
Lori la regarda avec étonnement. Sans attendre la moindre réponse de sa part, elle trempa l’index dans la marmite et goûta la soupe, la trouvant excellente.
— Un mélange de douceur et d’agressivité. Ironisa-t-elle avant de partir.
Se retrouvant seul, Lori se murmura à lui-même « Elle est complètement folle. »
Elle s’assit aux côtés de Boorman, lui lançant un regard assez froid. Il la fixa brièvement, une légère crainte dans ses yeux avant de lui adresser la parole.
— Pourquoi tu t’assois là ?
— Cette place me convient parfaitement. Je pourrais agir au moindre geste stupide de ta part, l’excentrique.
Lorsque Scorpia arriva accompagnée de Sorsha, Kit et Airk la prirent dans leurs bras.
— Je vais bien.
Kit échangea un bref regard de gratitude avec Jade.
Dès que la reine de Tir Asleen aperçut Elora, un sentiment de soulagement mêlé d’espoir l’envahit en réalisant qu’elle n’était pas devenue une disciple du Wyrm. Elle s’approcha d’elle, prenant sa main afin de la réconforter.
— J’ai cru t’avoir perdue à tout jamais.
Assis, côte à côte, tous ressentaient une atmosphère pesante et chargée d’interrogations. Les regards s’entrecroisaient, chacun cherchait à comprendre l’existence de Dark Elora et la transformation de Graydon en Harbinger du Wyrm.
— Comment est-ce possible pour Graydon. Nous l’avons vu mourir. S’exprima Kit avec fermeté.
Kida et Aniel partagèrent un regard porteur de douloureux souvenirs, remémorant leur sombre passé en tant qu’assassins du Wyrm. La guerrière prit la parole.
— Il a été propulsé dans un autre espace-temps, lui donnant l’illusion d’agir aux côtés de la véritable Impératrice. Persuadé que ses actions sauveront votre monde mais ce n’est que mensonge, son véritable dessein est de le détruire.
— Quelle est donc cette histoire avec Elora ? Demanda Jade, perplexe.
Sorsha lui répondit, partageant les moments sombres de l’attaque de Tir Asleen.
— Pendant l’attaque du royaume par Hastur, nous avons croisé Graydon et Elora, plongés dans une noirceur si machiavélique, qu’en quelques secondes seulement, tous mes espoirs furent anéantis. J’étais persuadée qu’elle avait sombré dans les ténèbres.
Ressentant tout le poids de la situation, la jeune Impératrice prit la parole, dévastée.
— J’ignore ce qui a déclenché l’existence de mon côté sombre. Tout ce que je sais, c’est qu’elle est bien plus puissante que moi. Je n’ai pas pu la combattre.
— Comment être sûre que tu sois la vraie Elora ? Répliqua Kit fermement.
Sa remarque déclencha la colère de Kida.
— Nous ne l’aurions jamais sauvée si elle n’était pas l’Impératrice.
Elles se lancèrent un regard agressif.
— Crois-moi Kit, j’ai vu la mort dans ses yeux. Intervint Airk.
— Il y avait une telle haine dans sa voix et une violence si démoniaque. Ajouta Mims.
Willow prit la parole, plongeant mentalement dans le souvenir de ce terrible combat au cours duquel, tous faillirent perdre la vie.
— Face à ces forces diaboliques de Graydon et Dark Elora qui menaçaient de tout détruire, nous étions impuissants. Si Elora incarne l’espoir, la lumière et l’amour, autant son double incarne le désespoir, les tén��bres et la mort. Tout comme elle peut sauver notre monde, elle peut également le détruire.
Soudain, à la surprise générale, Airk se leva pour s’adresser à Willow et à Elora.
— Vous avez utilisé le Malatrium pour sauver Graydon. Elora tu as dit avoir appris la magie interdite lorsque tu étais à Nockmaar. Le Malatrium s’est nourri de toi et a donné naissance à ton double maléfique.
— Comment pouvons-nous la détruire ? Demanda Kit avec détermination.
Kida se tourna vers Aniel avant de répondre.
— Elle ne peut être détruire que d’une seule façon.
— Laquelle ? Interrogea Kit
— Les deux sont liées. Si l’une meurt, l’autre aussi.
La jeune princesse soutint froidement le regard de Kida avant de lui répondre d’un ton sec.
— N’y pense même pas. Il doit y avoir une autre solution.
— Princesse, si j’avais souhaité la mort de l’Impératrice, ce serait déjà fait.
Kit se leva, emportée par la colère et s’approcha de Kida.
— Qui nous dit que tu n’es pas une disciple du Wyrm prête à tous nous tuer !
La guerrière resta imperturbable face à la rage de la jeune princesse.
— Si mon but était de tous vous tuer, et crois-moi ce n’est pas l’envie qui me manque de te transpercer de ma lame, vous seriez déjà tous morts.
Kit dégaina son épée.
— Qu’attends-tu ?
— Ne me provoque pas, princesse. Je vais te dire ce qu’il en est. Si ta famille royale avait permis à l’Impératrice d’utiliser ses pouvoirs, au lieu de les dissimuler, peut-être n’en serions-nous pas là aujourd’hui. Mon ultime but est de protéger l’Impératrice et d’éliminer tout ceux qui représenteront une menace à son égard.
Kit, furieuse, brandit son épée pour attaquer Kida mais Aniel intercepta brusquement son geste, déclenchant un échange de regards empreint de rage.
— Tu ne devrais pas l’affronter. Lui dit-il.
Il se tourna vers Kida.
— Kū. Lā šumšu uldu. (Arrête. Ne la provoque pas.)
— Attē, kīma ša naqû, ina kūdušišu u kīma anašišu, illikū amēlu ušākul, lā izuzzu ša ilī. Lā tišimma ša atta adī, Aniel. (Tu sais tout comme moi, s’ils avaient laissé l’Impératrice suivre sa destinée, il y aurait eu moins de souffrance. N’oublie pas ce que tu as perdu, Aniel.)
— Anāku annaša lā išannak ? (Comment pourrais-je l’oublier ?)
— Pourquoi ne nous montres-tu pas ton visage ! S’exclama Kit avec fureur envers Aniel.
— Je ne ferais pas ��a à ta place. Intervint Kida d’un ton ferme.
Au moment où la princesse s’apprêtait à retirer la capuche qui dissimulait le visage d’Aniel, ce dernier agrippa fortement son poignet et s’exprima d’un ton neutre.
—Tu as encore beaucoup à apprendre, jeune princesse. Je ne te demande pas de nous faire confiance. Mais sache que nous ne sommes pas l’ennemi.
Jade s’approcha de Kit, posant doucement sa main sur son épaule afin d’atténuer sa colère.
— Kit, peu importe qui ils sont ou d’où ils viennent. Je sais que c’est difficile pour toi. Tu viens de perdre ton royaume, tu as failli perdre ton frère, ta mère. Mais nous avons besoin de toute l’aide nécessaire pour comprendre, protéger Elora et sauver notre monde.
— Tout le monde ne se bat pas seulement que pour Elora, Jade.
Kida observait silencieusement Jade, notant la tranquillité dans sa voix et la sagesse de ses paroles. Elle remarqua comment chaque geste de la Bone Reaver semblait apaiser sa compagne. Bien que, dépourvue d’émotions, un mystère la poussait à s’intéressait d’une manière inhabituelle à Jade. Aniel perçut le changement naissant chez sa sœur d’arme mais garda le silence.
— Je dois partir pour Nockmaar ! S’écria Airk.
La stupéfaction se peignit sur les visages de chacun, suivie d’un instant de silence, rompu par la réaction vive de Kit.
— Il n’en est pas question ! Nockmaar est un lieu trop dangereux, submergé d’une sombre magie. S’écria-t-elle.
— Je dois m’y rendre absolument. Insista le jeune prince.
— Tu n’iras nulle part. Nockmaar est maudit, il utilisera tes peurs, tes angoisses contre toi. Tu ne sauras plus faire la différence entre le réel et l’illusion.
Voyant la situation s’aggraver, Sorsha intervint, essayant de raisonner son fils.
— Airk, mon fils, ta sœur a raison. L’esprit de Bavmorda hante ce lieu, le lien familial pourrait faciliter son intrusion dans ton esprit.
Le jeune prince se laissa emporter par la colère envers sa mère.
— Mère, n’est-ce pas un peu tard pour me parler des liens qui nous attachent à Bavmorda. Difficile à admettre, mais l’excitée a raison, notre famille est responsable de la situation actuelle ! Vous avez créé Bavmorda, lui avez enseigné la magie dans nos murs !
Sorsha essayait d’apaiser son fils justifiant ses actions passées mais en vain.
— Airk, calme-toi ! Ta grand-mère était vouée à une toute autre destinée, mais elle a fait le choix de se tourner vers les ténèbres.
— Mais toi, tu as fait le choix de nous dissimuler la vérité ! Si tu nous avez ne serait-ce préparés, peut-être que nous n’aurions pas perdu notre père, peut-être qu’Elora aurait été prête à embrasser sa destinée. Toutes ces années à la croiser dans les murs de notre palais, vivant et grandissant dans l’ignorance, entourés de secrets !
— Mon unique but était de vous protéger ta sœur et toi.
— C’était aussi pour nous protéger que tu nous a caché l’existence du « Serment Secret de Tir Asleen »
Sorsha ne put cacher sa colère et stupéfaction.
— Qu’as-tu fait, Airk ? Demanda-t-elle.
— Je l’ai lu. Chaque page que je tournais, dévoilait notre histoire, notre passé jusqu’à la dernière où… (Airk ne put terminer sa phrase revoyant la mort de sa sœur). Quoi qu’il m’en coûtera, j’irai à Nockmaar, Je dois sauver… Notre royaume.
Alors qu’Airk démontrait fermement ses intentions, une lourde tension pesait entre lui et sa mère. C’est à ce moment que Kit, imperturbable, prit la parole d’une voix tranchante.
— Je préférais mon frère coureur de filles que celui qui se prend pour un sauveur.
L’impact des paroles de Kit se refléta clairement sur le visage d’Airk, trahissant la blessure infligée.
Aniel décida d’intervenir dans la discussion, conservant son calme et sa fermeté.
— Jeune prince, en ayant lu le « Serment Secret de Tir Asleen », tu as malencontreusement réveillé le lien qui l’unit au Malatrium. Les deux manuscrits se nourrissent de la magie : l’un de la lumière, l’autre des ténèbres. Désormais, le Wyrm est conscient que la puissance de l’Impératrice a été réactivée. C’est pour cette raison que ta mère, l’avait placé sous scellé.
Face à cette querelle, Scorpia ne put s’empêcher d’ironiser, s’adressant à Lori.
— Finalement, je n’aurai pas besoin de les tuer, ils vont le faire d’eux-mêmes.
— Cette famille est rongée par une terrible souffrance, celle de la perte de Madmartigan. Lui répondit Willow.
Au même moment, Kida, imperturbable, prit l’assiette des mains de Boorman.
— C’était mon repas.
— Je pourrais très bien, si l’envie me prend, venir t’égorger pendant ton sommeil.
— Ok tu peux la garder. De toute façon, je n’ai plus faim.
A la surprise générale, Mims s’exprima avec une courageuse détermination.
— J’accompagnerai le prince à Nockmaar.
Willow s’y opposa strictement, son regard trahissant une inquiétude profonde.
— Mims, tu ignores les dangers qui vous attendent là-bas. C’est bien trop risqué. Je refuse.
— Popa, nous avons tous un devoir à accomplir dans cette bataille à venir et le mien est d’accompagner le prince.
— Je ne peux te laisser faire. Tu es tout ce qui me reste. Je ne peux prendre le risque de te perdre.
Les derniers mots de Willow se brisèrent. Mims essaya de le rassurer.
— Je sais que la perte de maman t’est inconsolable ainsi que le départ de Ranon, mais tu ne peux me protéger définitivement, je me dois de le faire, pour moi, pour ma famille, mon village, pour honorer la mémoire de ma mère.
La colère de Willow atteignit son paroxysme, une fureur qui ne lui ressemblait pas. Il répondit catégoriquement.
— Je te le redis, hors de question que tu partes pour Nockmaar !!!! Je t’ai déjà laissée venir avec nous, ce que je n’aurais jamais dû accepter !
Incapable de supporter davantage de discorde parmi ses compagnons, Elora s’écria d’une voix empreinte de colère. Ses mots résonnèrent, coupant court à toutes les disputes.
— Assez ! Nous parviendrons à rien en nous déchirant ainsi. Nous devons rester unis si nous voulons faire face à ce qui nous attend. Seul notre solidarité nous permettra de surmonter cela !
Puis, elle adressa une requête à Scorpia.
— En tant que cheffe des Bone Reavers, allie-toi à nous, apporte-nous ton aide, tes guerriers, afin de combattre les ténèbres.
Mais Scorpia restait inflexible.
— Mon seul combat est la liberté de mon peuple, jeune Impératrice.
— Il n’y aura plus de liberté pour personne si nous perdons cette guerre. Répondit Kit de manière autoritaire.
Scorpia la fixait d’un regard glacial avant de lui répondre avec mépris.
— Tu ne peux comprendre, princesse, le combat quotidien pour obtenir sa liberté, toi qui a toujours tout eu, sans jamais avoir à te battre et sans le mériter.
Blessée et irritée par les propos de Scorpia, Kit rétorqua avec agressivité.
— Ne crois pas connaître mon histoire. Tes jugements hâtifs ne font que révéler ton ignorance à mon sujet.
Exacerbée par ce conflit entre les deux personnes qu’elle aimait, Jade explosa de colère.
— J’en ai assez !!! Faites comme bon vous semble, mais trouvez un terrain d’entente. Je ne veux pas savoir lequel. Toi, Scorpia tu es ma sœur, Kit tu es… je t’aime. Impossible pour moi de choisir entre vous deux. Débrouillez-vous, mais en ma présence, je ne veux plus vous entendre vous agresser mutuellement !
Elle s’éloigna afin de retrouver son calme.
Scorpia et Kit se regardèrent silencieuses, avant de s’exprimer.
— Je crois que nous n’avons pas trop le choix, princesse.
— Non, en effet.
— Ce n’est pas parce que je ne t’agresserai plus en présence de ma sœur que je t’apprécie.
— Il en est de même pour moi.
— Je t’accompagnerai, Elora. Annonça Lori.
Scorpia, surprise, se retourna.
— Quoi ! Lori, je te l’interdis.
— Avec tout le respect que je te dois, Scorpia, j’ai consacré ma vie entière à te servir. Aujourd’hui je me mets au service d’Elora avec ou son ton accord.
*******
Alors que tout le monde s’était dispersé, Elora se retrouva seule avec Sorsha.
— Ma Reine, je ne peux nier ma part de responsabilité. Dark Elora est née de mes erreurs, de la fusion de la magie interdite et de ma propre douleur. Avoua-t-elle.
Sorsha réagit en la prenant dans ses bras.
— Ne te blâme pas, mon enfant. Nous sommes tous liés par des événements que nous n'avons pu prévoir. J’ai moi aussi commis mes propres erreurs.
La jeune Impératrice plongea son regard dans celui de la reine avant de s’exprimer d’un ton grave.
— Il est nécessaire que nous en discutions, mais si la seule issue est que je…
— Inenvisageable, nous trouverons une solution.
À cet instant précis, Kida fit irruption, s’immisçant dans la conversation.
— Impératrice, si vous m’en donnez l’ordre, je m’en chargerai.
*******
Au même instant, Willow se retrouvant seul avec Boorman, partagea ses craintes.
— Face au pouvoir des ténèbres, je me suis senti totalement démuni, me voyant mourir, perdre ma fille ainsi qu’Elora. Mims a raison, je ne peux la retenir d’avantage pour la protéger. L’idée de la perdre me déchire le cœur.
— Je les accompagnerai à Nockmaar. Je veillerai sur ta fille et la protégerai. Et puis ça me permettra d’être loin de la psychopathe, en espérant qu’elle ne vienne pas avec nous.
Un sourire se dessina sur le visage de Willow, tandis qu’à l’écart du campement, Kida et Aniel furent rejoints par Sorsha.
— Merci Aniel d’avoir sauvé Elora.
— J’ai simplement honoré notre serment ma Reine.
— Au sujet de ma fille, je sais que parfois elle peut-être… tempétueuse par moments.
Kida ne put cacher sa colère et son inimitié envers Kit.
— Elle mérite une bonne leçon !
— Kida ! Attû tušannû ilatu ! (Kida, tu t’adresses à la Reine!) La réprimanda Aniel.
La guerrière s’excusa.
— Veuillez m’excuser ma Reine.
— Elle est encore jeune, votre Majesté. Elle apprendra de ses expériences. Ajouta Aniel.
Lorsque Sorsha s’éloigna, Kida profita de l’occasion pour discuter avec son frère d’arme.
— Tu devrais dire à la princesse qui tu es réellement.
— Moins elle en sait, mieux c’est.
— Encore des secrets, que feras-tu le jour où elle le découvrira ?
Aniel resta silencieux. A l’instant même où Kida s’apprêtait à partir, il la retint par le bras.
— J’ai remarqué ton regard envers la jeune Bone Reaver. Je sais que tu ignores ce que le mot « aimer » signifie. Ne t’approche pas d’elle. Elle appartient à la princesse.
— Personne n’appartient à personne. Répliqua-t-elle avant de s’éloigner.
*******
Seule, plongée dans ses pensées, Elora sursauta en remarquant la présence d’Airk.
— Comment te sens-tu ? Lui demanda-t-il.
— Si on oublie le fait que tout le monde veut me tuer, je survie. Et toi, ta blessure ?
— Oh, je survie.
Un silence s’installa, Le jeune prince prit une profonde inspiration avant de poursuivre, tout d’abord hésitant.
— Elora, je sais que je ne suis pas la personne que tu espérais que je sois… Mais, mes sentiments envers toi…
Avant qu’il ne puisse terminer sa phrase, Elora le coupa doucement.
— Airk, je t’apprécie énormément mais les choses ont changé.
— Je t’aime, je suis prêt à faire des efforts, à être cette personne que tu attends que je sois.
— Je ne te demande pas d’être quelqu’un d’autre. Je ne peux me permettre de laisser qui que ce soit m’aimer sans que sa vie ne soit en danger ou qu’il décide de me tuer. Je suis désolée Airk.
Un silence pesant s’installa entre eux. Airk acceptait, le cœur lourd, la réalité de cet amour éteint. Il la laissa seule.
En chemin, il croisa la route d’Aniel qui le fit tressaillir.
— Désolé, jeune prince, je ne voulais pas t’effrayer.
— Je n’ai pas eu peur.
Pourtant, son regard trahissait le contraire.
— Ok peut-être un peu. (il marqua une courte pause).
— J’ai besoin que tu me dises ce que « Le Serment Secret de Tir Asleen » t’a montré dans sa dernière page.
Airk hésita. Aniel insista.
— Je dois savoir, jeune prince, afin de pouvoir vous protéger.
Le fait d’évoquer ce passage, des frissons d’angoisse parcoururent l’échine d’Airk.
— Depuis que j’ai été sous l’emprise de The Crown, je ne cesse de faire ce terrible cauchemar, de ma sœur, son corps inerte, transpercé d’une épée. Le manuscrit m’a dévoilé la même scène. Mais j’ignore qui est son assassin, resté dans l’ombre.
Aniel ressentait le fardeau qui pesait sur les épaules du jeune homme.
— The Crown a révélé des fragments de ton destin et celui de ta sœur. Ne prends pas pour acquis les images qu’elle a implantées dans ton esprit.
— Et si ces images n’étaient qu’une infime partie des secrets qui entourent ma famille ?
— Les mystères du passé sont souvent les ombres du présent. Les réponses que tu cherches sont souvent liées à ce que nous préférons oublier.
Airk s’emporta.
— Justement, je veux découvrir ce qui m’a été caché. Je me dois de sauver ma sœur même si ce n’est qu’un fragment de son destin. Je suis prêt à tout pour elle, à sacrifier ma vie s’il le faut !
— Jeune prince, certaines vérités, si douloureuses soient-elles devraient rester enfouies.
Une brindille craqua, Aniel et Airk se retournèrent, découvrant Mims.
— Désolée, je n’avais pas l’intention de vous déranger. Dit-elle de façon gênée.
Aniel lui répondit sereinement.
— J’étais sur le point de partir.
Airk fixait Mims de son regard intense, ce qui la déstabilisa. Elle rompit le silence.
— C’est courageux de retourner à Nockmaar.
— Courageux ou pure folie. Répondit Airk en marquant une courte pause.
Tous deux se regardaient, d’une profondeur d’âme partagée avant que le jeune prince ne poursuive.
— J’ai dû apprendre à vivre avec la perte de mon père. Je ne sais si je pourrai continuer sans ma sœur.
Mims, les yeux empreints d’une empathie profonde, laissa échapper un soupir.
— La douleur de la perte nous fait croire que nous ne pourrons continuer. Mais nous trouvons le courage et la force d’avancer, pour eux, pour leur mémoire, pour les garder en vie dans nos cœurs.
Airk esquissa un léger sourire.
— J’ai hérité d’un royaume mais je ne sais comment le gouverner, comment rendre mon peuple, mes chevaliers fier de leur prince et futur roi. Je vis constamment dans l’ombre de mon père. Est-ce que je serais à la hauteur de son héritage ?
Mims s’approcha d’Airk.
— Mon Prince, ne cherchez pas à être votre père, soyez-vous même.
— Qui suis-je réellement ? Peut-être que Nockmaar me fournira quelques réponses.
Mims détourna son regard, observant les profondeurs des Wildwoods.
— Le chemin qui mène à Nockmaar sera pavé de grands dangers. Il nous faudra être prêts à affronter l’inconnu et ses démons.
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Leur relation secrète
Fandom : Fairy Tail
Relationship : Gajeel x Levy, Natsu x Juvia
Voici ma participation pour le Year of the OTP 2023 pour le prompt : Relation secrète (découverte).
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Levy regardait en direction de Natsu et Juvia. C’est étrange, pensa-t-elle, depuis quand étaient-ils amis ? Bien sûr, Juvia était proche de tout le monde à la guilde et Natsu ferait tout pour ses membres, qui était pour lui sa famille. Pourtant, Levy n’avait pas le souvenir de les avoir un jour vu discuter ensemble, encore moins déjeuner.
Disclaimer : Fairy Tail appartient à Hiro Mashima.
@yearoftheotpevent
AO3 / FF.NET
Levy regardait en direction de Natsu et Juvia. C’est étrange, pensa-t-elle, depuis quand étaient-ils amis ? Bien sûr, Juvia était proche de tout le monde à la guilde et Natsu ferait tout pour ses membres, qui était pour lui sa famille. Pourtant, Levy n’avait pas le souvenir de les avoir un jour vu discuter ensemble, encore moins déjeuner.
Il était midi et la plupart des membres de Fairy Tail déjeunaient à la guilde. Levy attendait Gajeel. Natsu, Juvia et Happy se trouvaient à quelques tables de la sienne. Elle avait donc l’occasion de les observer. D’ordinaire, Natsu et Happy déjeunaient tous les deux ou avec d’autres membres de leur équipe, en particulier Lucy. Et si Juvia ne déjeunait pas avec elle ou Gajeel, elle passait la plupart de son temps avec Cana et Lisanna. Il se passe quelque chose, Levy en était certaine.
« Qu’est-ce que tu regardes comme ça ? »
Levy sursauta. Elle était tellement concentrée à observer Natsu et Juvia, qu’elle n’avait pas remarqué Gajeel et Panther Lily arriver. Gajeel était derrière elle. Il se pencha à sa hauteur pour regarder dans la même direction qu’elle. Panther Lily était perché sur son épaule.
« Tu sais depuis quand ils sont amis ? Demanda Levy.
-Natsu et Juvia ? Ils ne sont pas amis. »
Gajeel se redressa et s’assit en face de Levy, lui bloquant la vue qu’elle avait sur la table du chasseur de dragons et de la mage d’eau. Panther Lily, quant-à lui, s’assit à l’autre bout de la table.
« Happy m’a dit qu’ils avaient été engagé pour une mission il y a un ou deux mois, dit l’Exceed. Ils ont dû se rapprocher à ce moment là. »
Levy fronça les sourcils. Elle sentait qu’il y avait autre chose.
******
Quelques jours plus tard, Levy et Juvia se trouvaient dans une boutique de vêtements pour enfants. Levy était enceinte de quatre mois et Juvia avait décidé de l’emmener faire du shopping pour son future enfant.
« Il n’est jamais trop tôt pour se préparer, lui avait dit Juvia. »
Levy devait bien avouer qu’elle avait raison et tout ce qu’elle voyait dans cette boutique la rendait heureuse.
« Regarde ce que Juvia a trouvé. »
Elle lui montra une petite grenouillère jaune avec un soleil souriant cousu sur le devant.
« Juvia sait ce qu’elle va t’offrir.
-Tu n’es pas obligée. »
Juvia secoua la tête et fit un immense sourire.
« Ça fait plaisir à Juvia. »
Elle se dirigea vers la caisse pour payer la grenouillère. Levy ne put s’empêcher de sourire. Dès qu’elle avait su qu’elle était enceinte, Juvia s’était auto-proclamée tante de son future enfant.
« Gajeel a été ma seule famille pendant des années, lui avait-elle dit. Alors c’est normal que je sois là pour vous quand vous en avez besoin. »
Levy se sentait chanceuse d’être quelqu’un comme Juvia dans sa vie. Elle regarda vers la vitrine et vit Natsu et Happy passer dans la rue. Natsu portait son sac à dos, comme lorsqu’il partait en mission. Juvia s’approcha, tenant un sac contenant la grenouillère.
« Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-elle.
-On dirait que Natsu va quitter la ville.
-Il part en mission pendant deux jours.
-Comment tu le sais ?
-Il en a parlé à Juvia hier. »
Levy la regarda, surprise. Elle repensa lorsqu’elle les avait vu déjeuner ensemble il y a quelques jours. Ce qui voulait dire qu’ils s’étaient revus à nouveau.
« Vous passez beaucoup de temps ensemble. »
Juvia détourna légèrement le regard et Levy fronça les sourcils devant sa réaction.
« Pas tant que ça, Juvia l’a croisé par hasard.
-Lily m’a dit que vous étiez partis en mission ensemble. »
Juvia acquiesça et se dirigea vers une table où étaient posés différents articles.
« Regarde ces petits chaussons. Ils sont adorables. »
Levy savait qu’elle essayait de changer la conversation. Il se passait quelque chose entre Juvia et Natsu, elle en était certaine. Mais elle ne dirait rien. Si Juvia ne voulait pas en parler, Levy n’insisterait pas.
******
« Je suis sûre qu’ils sont ensemble, dit Levy en passant un tourne-vis à Gajeel.
-Qui ça ? Répondit-il en prenant l’objet. »
Tous les deux se trouvèrent dans la chambre qu’ils étaient entrain d’aménager pour leur enfant et Gajeel montait le berceau.
« Juvia et Natsu.
-Qu’est-ce que tu racontes ?
-Tu n’as pas vu comment ils se comportent, la manière dont ils se regardent ? Et puis je les ai souvent vu ensemble.
-Tu te fais des idées. Et puis Juvia n’a jamais fait attention à Natsu.
-Les choses changent. Surtout après ce qui c’est passé avec Gray. »
Gajeel lâcha un grognement. Tout le monde à la guilde connaissait les sentiment de Juvia pour Gray. Malheureusement, ses sentiments n’avaient jamais été réciproques. Juvia avait entendu une conversation entre Gray et Erza, où il lui disait qu’il n’était pas amoureux de Juvia et qu’il ne le serait jamais. Quand il s’était rendu compte qu’elle l’avait entendu, il s’était excusé, lui disant qu’il ne voulait pas qu’elle l’apprenne comme cela. Juvia ne lui en avait pas voulu, mais elle avait eu le cœur brisé. Gajeel, par contre, avait encore du mal à pardonner à Gray d’avoir blessé Juvia.
Quant-à Natsu, Levy se doutait qu’il était amoureux de Lucy. Mais celle-ci ne s’en était jamais rendu compte et quand elle sortait avec quelqu’un, Levy voyait a tristesse dans le regard de Natsu.
« Je pense qu’elle pourrait être heureuse avec Natsu.
-Avec cet idiot ? Il est encore plus stupide que Gray. »
Levy lui frappa légèrement le bras. Pourtant, elle n’arrivait pas à se sortir cette idée de la tête. Et si vraiment ils étaient ensemble, elle serait heureuse pour ses amis.
******
Trois mois étaient passées. Les premiers flocons de neige de l’hiver avaient remplacés les feuilles rouges de l’automne. Levy était enceinte de sept mois de jumeaux. Elle avait encore du mal à y croire. C’était à la fois merveilleux et effrayant. Mais elle savait que tout allait bien se passer avec Gajeel à ses côtés.
La nuit était tombée. Gajeel et Levy rentraient chez eux. Au loin, Levy vit Juvia et Natsu. Ils se souriaient et ils étaient proches, très proches. Si proches que Levy crut pendant un moment qu’ils allaient s’embrasser. Elle s’arrêta soudain de marcher.
« Tout va bien ? Demanda Gajeel, inquiet. »
Levy acquiesça et pointa du doigt Juvia et natsu qui s’étaient éloignés l’un de l’autre.
« Regarde. »
Gajeel se retint de lever les yeux au ciel.
« Tu ne vas pas commencer. »
Levit fit une moue boudeuse. Gajeel ne voulait pas la croire quand elle lui disait que Natsu et Juvia était en couple. À chaque fois, il lui répondait qu’elle avait trop d’imagination. Et Levy n’avait aucune preuve de ce qu’elle avançait. Juste son instinct.
Sans réfléchir à ce qu’elle faisait, elle s’approcha de Natsu et Juvia. Elle entendit Gajeel l’appeler, mais elle ne s’arrêta pas. Ses deux amis ne la virent pas arriver et ils s’embrassèrent.
« Je le savais ! S’exclama Levy. »
Ils sursautèrent et s’éloignèrent l’un de l’autre.
« J’y crois pas, tu avais raison, dit Gajeel en écarquillant les yeux. »
Le chasseur de dragon et la mage d’eau rougirent et échangèrent un regard.
« Pourquoi est-ce que tu ne m’as rien dit ? Demanda Gajeel à Juvia. »
Celle-ci regarda Gajeel d’un air coupable.
« Juvia est désolée. Elle voulait te le dire, mais... »
Elle regarda Natsu, comme pour chercher de l’aide et du réconfort. Levy voyait à quel point elle se sentait mal de leur avoir menti. En particulier à Gajeel.
« On voulait garder notre histoire pour nous. Sans que personne ne s’en mêle ou ne nous juge.
-Et après ce qu’il s’est passé avec Gray-san, Juvia s’inquiétait de ce que vous penseriez. Est-ce que vous nous pardonnez ? »
Gajeel soupira.
« Est-ce que tu es heureuse ?
-Juvia est très heureuse.
-Alors c’est tout ce qui compte. Même si c’est avec cet idiot.
-Hé ! S’exclama Natsu. »
Il lui lança un regard noir, vexé. Levy rit légèrement en voyant sa réaction. Elle s’approcha de Juvia et la prit dans ses bras.
« Je suis contente pour toi. »
Juvia sourit et passa ses bras autour de Levy. Même si Natsu et Juvia étaient différents, elle savait qu’ils seraient heureux ensemble. Et peu importe la réaction de chacun lorsqu’ils apprendraient leur relation, elle serait là pour les soutenir.
Fin
#year of the otp#year of the otp 2023#fairy tail#navia#natsu x juvia#gajevy#gajeel x levy#levy mcgarden#gajeel redfox#juvia lockser#natsu dragneel#my writing
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Partie 1: Les racines
L'expérience sentimentale, sociale, psychique, familiale, déroutante que je vis depuis quelques mois me donnait envie d'écrire dessus. Une expérience si commune, banale même, partagée par la plupart des gens, et en même temps, une telle traversée du désert, me paraissait, depuis son commencement, un bon sujet pour m’essayer à l'écriture autobiographique. A l'écriture tout court d’ailleurs… Cette expérience, je vous la donne en mille (comme dit ma mère) : une rupture.. 😭
LA rupture! Celle qui fait mal. Rien à voir avec les petits ecueilles de la jeunesse, - en tout cas de la mienne, j'avais beaucoups de mal a m’engager sur ce terrain - les ruptures qui font, certes, mal à l’égo et pour lesquels on verse une petite larmes car on avait investi du temps et de l’énergie pour cette relation.
Non! Je parle de celle où on y croyait. Le grand amour, celui qui survivra à tout, qui leur montrera à tous... La rupture qui te laisse non pas le cœur en mille morceaux mais plutôt comme un plaie béante, avec un lambeau de chaire qui pandouille. Cette rupture, qui ressemble plus à une dégringolade qu'à une séparation.
Dégringolade, oui, voilà le bon mot pour exprimer ce que j’ai vécu. Mais comme je suis têtu, ou tenace - certains disent forte, comme ils sont gentils, d'autres disent conne - plutôt que de rester à terre j’ai tout tenté pour ne pas accepter la réalité. Je me suis bien débattu avec elle.
Il m’aura fallu 4 mois, quelques centaines d’euros de plus a mon budget réel, généreusement offert par ma famille, - l’argent ne fait pas le bonheur mais aide à soigner le malheur à mon avis - un long voyage en Espagne avec une de mes meilleures amies et quelques soirées à toucher le fond pour accepter cette réalité : ce qu’il y avait entre Axel et moi, c’était fini. 😭
C’est cette histoire que je voulais raconter, mais un tel chaos d’émotions et de pensées s’entrechoquant à l’intérieur d’un être, demande une plume experte et un esprit organisé. Et le malheur, on n'a pas trop envie de le partager.
Mais là je sais. Je vais tenter de commenter en “real-time”, comme une sorte de blog a la Sexe and the city, la re-rencontre avec Axel.
Depuis une semaine, l'idée de créer un nouveau genre de relation entre nous est née. Une relation libre autrement dit. Pas forcément libéré de la fidélité, mais libéré des carcans, des modèles, des injonctions. Vaste programme. En tout cas c’est intéressant.
Donc, plutôt que de raconter un épisode triste , commun et où j’ai pas vraiment été au plus haut de ma gloire, - 4 mois c’est long ou pas pour se remettre? - je veux parler de notre envie de tout envoyer promener pour réécrire les règles à notre avantage. Changer le monde quoi! Un petit peu quoi... Ça commence par changer mon monde intérieur je crois, et c’est en ça que c’est stimulant.
Intellectuellement cette idée me séduit directement. Ces derniers mois j’ai écouté pas mal d'émissions de radio sur le sujet du couple et de sa réinvention. Presque toutes menées par Ovidie.😅 Et ça faisait du bien d’apprendre que ce piège du couple qui finit par se faire du mal, dans lequel nous étions tombés, était partagé par beaucoup et pas seulement mon entourage. Des fois je me demandais si c'était pas nous le problème. Moi et mes amis biscornus. Mais j'en suis venue à penser que le problème venait plutôt du couple, selon le modèle actuel généralisé, issu d’une époque révolue, en total inadéquation avec les aspirations des personnes modernes aujourd'hui.
Mais... “pas intellectuellement”, j’avoue que ca me fait mal “je sais pas trop où”. Certainement là où il y a mes rêves de princesse et de prince charmant et de famille bruyante mais unie à la “Malcom”.
Ma fierté en prend un coup aussi. Un homme qui m’aime, enfin qui a “des sentiments” comme il dit prudemment, et qui ne veut pas tout laisser tomber, ses choix et son épanouissement pour moi… Ah quelle douleur!
Putain les rêves qu’on a dans la tête sont tenaces! C’est vrai que j’ai regarder beaucoup de films. Des bons et des moins bons. Le cinéma nous colle des modèles de vie lissés, pimper, inatteignables. Et même si je ne suis clairement pas la caricature de la midinette qui attend son homme pour exister et que j’ai les ressources culturelles pour qu’on s’attende de ma part à une femme indépendante, le fantasme d’un homme qui prendrait soin de moi car je serai une petite fleur fragile malgré ma grande gueule persiste en moi.
Le problème des fantasmes c’est que ça entre vite en collision avec la réalité. La réalité c’est que je ne supporte pas qu’on me dise ce que je dois faire même si c’est pour prendre soin de moi - le comble c’est que je suis une championne pour faire cette ingérance dans la vie des autres 😑- et que je suis pas si fragile que ça. (4 mois c’est long ou pas pour s’en remettre?).
Enfin bref, voilà mon premier billet sur ce blog. Je dévoile ici les racines de mes futurs réflexions et souffrances.
Le désir de sortir de cette rupture avec quelque chose en plus plutôt qu’en moins, l’envie candide de faire parti du changement, ces deux motivations seront les sujets que j’aborderais le prochains billet. (Il y a aussi le grand amour que je porte à Axel, mais l’amour ça fait pas tout).
😽
#couple#libre#psychology#psychologie#me too movement#liberté#illusion#changementdevie#developpementpersonnel#journal intime#autobiographies
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Eldarya, A New Era - Episode 15
Originellement publié ici le 3 décembre 2022.
Cet épisode avait tellement peu d’intérêt que je sais même pas quoi mettre en phrase d’intro.
Vous le savez si vous lisez mes avis, j’évite autant que possible les jugements trop tranchés, mais là vraiment c’est pas possible : j’ai beau chercher, je ne comprends pas l’intérêt de cet épisode. Alors je suis presque sûre que parmi les justifications on pourra trouver des trucs du genre « dilemme moral sur la Garde et ses méthodes » ou bien « le développement du background de Nevra » mais vous vous en doutez déjà, je ne suis pas convaincue. Pour bien des raisons. J’ai dépensé 2580 maanas et on m’en a extorqué 940. Let’s go dans le désert, c’pas comme si je m’étais pourtant réjouie d’avoir quitté la fournaise de l’été :’) CDC TO : Valkyky le Dragon de Feu CDC ANE : Personne, route de Mathieu
Sans transition, nous arrivons dans le désert, et d’emblée Erika nous dit qu’il est très difficile d’estimer combien de temps s’est écoulé depuis le départ du QG à cause de l’horloge biologique d’Eldarya toute cassée. Moi ce que je remarque, c’est que ça permet surtout de pas avoir à se creuser la tête pour faire une chronologie ou un semblant de carte, parce que pourquoi on s’emmerderait à faire ça sur une histoire dans un monde inventé, je vous le demande. C’est un truc qui pose problème depuis le début de l’histoire, mais je crois que même quand on arrivera à la fin de l’épisode 20 je saurai toujours pas placer Balenvia et le Temple Fenghuang l’un par rapport à l’autre. Aussi pourquoi Erika a embarqué son familier pour la mission alors qu’il est encore plus inutile que Leiftan ?? Le truc il sait que japper et réclamer des friandises elle voulait en faire quoi, l’offrir en casse-croûte aux vampires ?? Erika repense à sa nuit torride avec Mathieu et au fait que tout le monde tire la gueule parce que Nevra et Karenn continuent de penser qu’il a rien à faire dans cette mission… Oui, en effet ?? Même en mettant de côté l’affaire Templiers il a pas spécialement besoin d’être là, il a pas un rôle déterminant, au contraire en tant qu’humain « pure souche » s’il y a bien quelqu’un qu’il fallait vraiment pas emmener c’est bien lui mdr, mais bon comme il est apparemment im-pen-sable de passer un épisode entier sans les 4 CDC au même endroit, bah voilà. Alors que désolée mais si on a pas Mathieu en CDC, 90 % de l’épisode 14 se passe sans le crush, donc bon quelle serait la différence si ni Mathieu ni Leiftan n’étaient là dans cet épisode, surtout alors qu’à la fin on rentre au QG ? Ensuite, c’est là qu’on commence à arriver en terrain miné. Lance essaie de rassurer Mathieu, qui lui répond qu’il fait une dissonance cognitive par rapport au fait qu’il n’a eu qu’une tape sur les doigts avec la Garde là où il aurait pris 30 ans de taule sur Terre, parce que sur Terre on envoie les gens en zonz pour rien, du coup limite une partie de lui aurait préféré être puni parce que ça fait plus sens même s’il préfère être libre évidemment, et si Erika comprend où il veut en venir, elle n’est pas d’accord parce que ça n’aurait aidé personne qu’il passe 30 ans en prison et c’est plus logique de le maintenir dans la Garde. PAR OÙ COMMENCER.
Trop de choses à décortiquer en si peu de phrases
Alors pour commencer avec un truc simple : dire qu’on envoie les gens en prison pour rien, euuuuh c’est un peu oublier que c’est pas n’importe qui qu’on envoie en prison pour rien. Le petit dealer de banlieue qui se prend 10 ans vs le mec riche et connu qui agresse sexuellement ses fans mineures mais qu’on laisse traîner sur YouTube et les plateaux télé pendant des années hein, BON. Ensuite, oui hashtag la prison pour personne, je connais, je soutiens, je comprends le concept. Je suis pas du tout une spécialiste du militantisme anti-carcéral (et je mettrais ma main à couper que le scénariste non plus lol), mais je sais que le but de la prison, c’est censé être la réhabilitation. On en est loin, très loin, le système carcéral en France (et pas que) est d’une horreur sans nom, faut tout raser et recommencer, on est d’accord. Mais est-ce qu’on serait pas également d’accord pour dire qu’il y a une nette différence entre passer 30 piges en taule dans un système comme le nôtre et être viteuf sermonné et renvoyé en mission super importante dès le lendemain alors qu’on a caché des informations vitales à ses supérieurs et manqué de faire tuer tout le monde ???????? Vraiment c’est tout ou rien ici, l’histoire se prétend nuancée mais c’est toujours un extrême ou l’autre, les super gentils vs les super méchants, l’horrible prison à la française pendant 30 ans vs on va te surveiller un chouille mais reprends ta vie comme si de rien n’était, c’est pas parce que vous insérez des pseudo-discussions de morale pendant la moitié de l’épisode que ça en fait une histoire nuancée hein, c’est que des mots, parce que ce que vous nous servez au final c’est polarisé au possible et la nuance on s’assoit dessus. Donc oui le garder avec nous ça me semble TOTALEMENT illogique, si vous voulez être logiques, oui c’est la suspension, il aide au refuge ou j’en sais rien, mais il reste pas dans la garde, on le renvoie pas en mission comme ça direct, ça renvoie quoi comme message, ça ? « Oh bah faites les plus grosses conneries que vous voulez, si vous montrez ne serait-ce que le moindre signe de remord on vous pardonnera et on fera comme si rien ne s’était passé ! UwU » Et venez pas me dire que « bah s’il recommence c bon il sera puni è_é » Chrome il a fait TROIS GROSSES FAUTES et il est chef de l’Ombre… Vient ensuite le discours de Leiftan, qui parlotte sur le système moral des terres d’Eel différent de celui d’Erika et Mathieu, que ça n’aurait aucun sens d’enfermer Mathieu, ni même Leiftan, ils sont déjà surveillés, et de toute façon même si Leiftan voulait comploter contre la Garde avec qui il ferait ça, etc. J’ai beau chercher, je vois pas le rapport ??? Encore une fois c’est partir du principe que la prison = on t’enferme dans un trou et c’est marre, alors oui c’est l’image qu’on a dans les films et séries d’inspiration médiévale et c’est basiquement ce qu’on a chez nous, mais personne n’a dit qu’il fallait qu’ils soient enfermés dans une cage jusqu’à ce qu’ils aient compris que faire des trucs pas bien c’est pas bien, en plus ils ONT des systèmes de punition autres que l’incarcération, Purral a fait des TIG, y’a des mises à pied et des suspensions, c’est pas comme s’ils avaient le choix qu’entre les geôles de la Garde et « bah on le laisse dehors tu veux qu’on fasse quoi sinon ? » Et j’en sais rien y’a des milliards de raisons pour lesquelles Leiftan pourrait vouloir comploter contre la Garde, on sait toujours pas pourquoi il l’a fait en saison 1 alors c’est pas trop tard pour trouver des raisons, et des gens avec qui le faire y’en a une palanquée on va littéralement chez des vampires qui aiment pas la Garde et on a été chez Tenjin, de quoi il parle ??????????
Ce que vous écrivez n’a pas de sens mais qu’est-ce que vous racontez, bon sang de bois ???
Après il parle de Lance, que Hua l’a libéré parce que désespérée, alors corrigez-moi si je me trompe, hein, mais il me semble que les emmerdes elles ont recommencé à peu près en même temps que quand le Cristal a recraché Erika et Leiftan, pas un an à peine après la fin de la saison 1 ??????? Et encore une foiiiiiiis, personne a parlé de laisser Lance croupir dans une cellule pendant 7 ans sans rien faire (et mdr ils avaient pas des bracelets/talismans/machin mes fesses anti-magie là ? J’sais plus), punaise y’a besoin de vous faire un dessin sur le panel de possibilités qui existent entre « l’enfermer dans une cage moisie pendant 7 ans » et « le ressortir au bout d’un an pour en faire le chef de la garde obsidienne alors qu’a priori on est pas encore en période de crise » ?????????? Surtout que le ressortir de son exil ou je sais pas quoi en début de saison 2 PARCE QUE ça commence à puer du fion, là ça aurait eu du sens, on l’aurait fait revenir parce que c’est un dragon, il aurait eu une raison et une occasion de se racheter, nous en tant que lecteurs on aurait vu une progression du personnage, ça nous aurait évité que tout le QG nous casse les pieds à coup de « tolérance et de pardon » sans nous laisser souffler, TOUT LE MONDE y aurait gagné. Quant à l’excuse de « chaque épée compte, » si vous voulez mais Mathieu il a rien de particulier, et le suspendre temporairement ça va rien changer, pour l’instant on est pas sur le point d’entrer en guerre, y’a une menace latente, certes, mais le laisser dans son coin en attendant qu’on en ait besoin et arrêter de l’envoyer dans toutes les missions giga-importantes c’est pas non plus 30 ans de prison, quoi ??? En plus de toute ça fait 15 épisodes qu’on nous saoule avec le fait qu’il est dans l’Absynthe au lieu de l’Obsidienne, on sait tous qu’il est pas censé faire partie des cogneurs en cas de baston >_> Pour ce qui est de « heureusement que ni toi ni Leiftan n’avez été traités en ennemis ça a permis de gagner la bagarre en fin de saison 1 » je… Erika elle a atterri près du Cristal, c’était un signe et ils auraient été particulièrement stupides de l’ignorer. Leiftan, ils ont bien été particulièrement stupides et naïfs de lui faire confiance aveuglément. Alors oui, il a eu un retournement de veste en scénarium et Sa Majesté la Grande et Belle et Généreuse Huang Hua la Superbe a détecté avec son radar à bonnes ondes qu’il avait soudainement changé d’avis alors que deux jours plus tôt il insultait tout le monde, on s’en souvient. Mais c’est pas parce que le pôle scénario a pris des décisions tellement bêtes qu’elles devraient servir d’exemples de trucs à pas faire dans les manuels pour apprendre à écrire des scénarios qu’il faut les justifier par des raisons tout aussi bêtes 15 épisodes plus tard ??? Ici on pourrait faire dire à Lance « oui la situation était désespérée mais ça restait irréfléchi d’un point de vue stratégique de faire revenir le gars qui a tenté de tuer tout le monde y’a 5 minutes sur la base du ressenti de Hua, » ou encore mieux quand vous avez écrit l’épisode 30 ça aurait pu être « écoute Leif on a pas le choix, t’as fait des trucs impardonnables mais on a besoin de ta force de frappe contre Lance, on t’a à l’œil on n’oublie pas, un seul faux pas et on te catapulte dans la stratosphère, » POINT. Et pas les dialogues sur « hanlanlan faut le pardonner regarde il a aidé à enterrer les corps sa veu dir kil se repent >w< » En plus il a servi à quoi exactement dans la bataille ?? A part pour le pseudo-échange ?? Erika limite elle se serait battue toute seule ça aurait suffi ?? Par contre Mathieu qui dit que techniquement il fait plus partie de la Garde, hein ????? Mais je croyais qu’il n’avait qu’une simple mise à l’épreuve, pas une suspension ?????????? De quoi vous parlez ???????????? DANS CE CAS QU’EST-CE QU’IL FOUT LA ALORS ?????????????????????????? Ça fait même pas 10 minutes d’épisode, il me reste une heure à commenter, je vais tourner chèvre, heureusement la leçon de morale numéro 1 est finie.
Erika veut en apprendre plus sur Yaqut et interroge Nevra. L’une des premières choses que nous apprenons sur le lieu est qu’il s’agit en fait d’un réseau de grottes.
Désolée j’ai des flashbacks des grottes de Balenvia
Bon apparemment j’ai menti, la leçon de morale est pas finie, cette fois on parle de l’intérêt de la punition. Ici Nevra nous explique que, comme lui et Karenn sont des gosses de riches, dès qu’ils faisaient une bêtise, Papa payait pour qu’ils ne soient pas punis, du coup ben… Ils recommençaient. Et devinez quoi, Nevra a longtemps été un abruti imbu de lui-même et adepte du harcèlement des jeunes femmes, et Karenn continue d’être une gosse pourrie gâtée qui supporte pas qu’on lui reproche son comportement déplacé de grosse fouineuse. J’suis d’accord avec le raisonnement de Nevra sur le fait qu’une punition envoie aussi un message. Mais j’suis d’accord aussi sur la visée éducative, et faudrait pas l’oublier. Et je parle pas de châtiment corporel comme une fessée ou des coups de fouet, dans les deux cas c’est de la violence physique et là, oui, pour le coup, ça ne sert à rien, ça n’apprend rien à part la peur (la team « j’ai eu des fessées j’en suis pas mort-e c’est bon mdr » je vous écoute pas), encore une fois y’a des nuances entre frapper un enfant qui a fait une bêtise et ne rien faire ??? Donc la justification débile pour Hua de « je veux accueillir toute personne prête à se battre pour la Garde malgré ses erreurs passées » pour moi ça tient pas debout. On parlait de réhabilitation tout à l’heure, la Garde c’est déjà la structure de réhabilitation. Accueillir d’anciens criminels pour qu’ils servent à défendre Westeros Eel je veux bien, mais on fait quoi si des gardiens commettent des fautes ? Je le répète mais le message que ça leur envoie, et que ça envoie au reste du monde, c’est « bof, il a tué des collègues et a comploté contre nous ? Pas grave, il a dit désolé donc on pardonne et on fait rien, au pire il sera désolé la prochaine fois aussi ¯\_(ツ)_/¯ » Et pour moi l’exemple le plus flagrant c’est Chrome au final, ils ont eu du bol qu’il soit pas fondamentalement méchant, parce qu’il aurait pu se dire « bof, tant pis si je continue de commettre des erreurs, ils me passeront tout si j’ai l’air désolé hihi » et faire les pires trucs pour Leiftan et Lance. Quant au radar de Hua, qui sait s’il est faillible ou non ? Est-ce que ça lit dans les pensées ou ça sonde ton cœur ou jsp quoi pour voir si t’es cro méchant ou si t’as du bon en toi ? Parce que du coup rien ne dit que c’est 100 % fiable, en fait. Retirer toute idée de punition constructive, SURTOUT dans une structure de réhabilitation, et UNIQUEMENT basé sur un détecteur de mensonges personnel auquel tout le monde a décidé de se fier sans se poser de questions, c’est au mieux d’une bêtise sans nom, au pire de l’inconscience. Et en termes d’écriture, que ça serve une fois ou deux pourquoi pas, mais quand ça devient un ressort scénaristique pour s’extirper d’une situation inconfortable, c’est de la paresse. Nous avons ensuite enfin une scène avec un peu d’intérêt entre Mathieu et Erika qui ont une discussion à cœur ouvert, et j’ai enfin l’impression qu’il se passe quelque chose entre eux, à 5 épisodes de la fin de la saison, il serait peut-être temps. Après de longues descriptions découpées en tout petits morceaux indigestes, nous voici enfin arrivé-e-s à la cité de Yaqut.
Nous sommes accueilli-e-s par la môman de Nevra qui commence par nous annoncer que le pôpa de Nevra mange à présent les pissenlits par la racine. C’est la pagaille depuis que les humains ont décidé qu’ils ne voulaient plus servir de repas aux vampires, qui maintenant perdent la tête à cause de la soif. Alors que tout le monde sait qu’à la créa de perso ils avaient qu’à mettre des points dans « Troupeau » pour avoir des humains à disposition et donc une réserve sans fin de sang, il suffit de boire modérément sur les humains pour pas les tuer et prendre soin d’eux pour qu’ils durent :’) J’ai pas trop de trucs à dire sur les passages qui suivent mais je reviens juste sur le moment où Nevra et Karenn se disputent sur la réaction à avoir face à leur mère ; Chrome leur dit de se disputer plus tard au cas où ils mourraient maintenant, et Karenn s’énerve en mode « oui euh c’est gentil mais ton conseil n’était pas sollicité et donc pas bienvenu » alors s’tu veux bichette hein mais en vrai pour le coup il a raison mdr, ils auraient eu tout le temps d’en parler après, et surtout en privé. Môman nous raconte à quel point Yaqut est dans le caca tout en pleurnichant qu’elle veut pas renoncer aux traditions de tuer des humains pour les manger. Je veux bien entendre qu’en temps de crise les traditions ça sert de repère mais madame faut savoir faire des compromis dans la vie. Surtout quand de base vos traditions sont mal branlées. On commence aussi à parler d’Orgelz, le chef de clan. Il semble être l’antagoniste de cet arc. Au vu de ce qui est dit, et comme c’est un vampire et qu’ici on part plus sur le mythe du vampire séduisant que sur Nosferatu, je suppose que nous allons avoir à faire à un homme charismatique et intelligent, malgré le fait qu’il soit réactionnaire et bloqué dans un fantasme illusoire l’empêchant de quémander l’aide nécessaire pour sortir Yaqut de son pétrin. J’ai hâte ! Enfin un méchant digne de ce nom !
Ça va changer des méchants précédents !
On parle un peu du portail et des humains qui l’ont ouvert il y a un siècle, et Môman nous dit qu’elle sait pas trop comment fonctionnent les portails. J’ai envie de dire, rien d’étonnant, personne ici ne sait vraiment comment ils fonctionnent, pas même les gens qui les ont imaginés vu que ça change d’un épisode à l’autre. Là déjà à plusieurs reprises on parle du portail qui s’ouvre, se referme, se rouvre etc, du coup est-ce que les ingrédients super rares/pas si super rares dragon pas dragon on sait plus, ils sont nécessaires pour activer un portail et après il s’ouvre et se referme un peu comme on veut, ou bien ils sont nécessaires pour ouvrir un portail et on retombe sur les grands paradoxes des transports de bouffe etc tmtc ? Et apparemment les vampires non plus ne consignent pas leur histoire ; c’est pratique, si aucun perso ne s’intéresse à l’histoire de son monde, comme le dit Erika, pas besoin de se creuser la tête pour l’écrire ! On a juste à dire « jsp on a pas d’archive lol » Imaginez si y’avait pas eu d’archives d’il y a 3000 ans à Minas Tirith, Gandalf il aurait jamais su que l’anneau de Bilbon c’était l’Anneau Unique è_é On a ensuite un résumé de l’histoire du pacte entre les vampires et l’Ordre, puis on nous explique que personne n’a soupçonné que l’Ordre était un peu louche, parce qu’ils étaient trop obnubilés par le sang humain, après Maora fait preuve d’une condescendance sans limite et Nevra décide de résoudre ses mommy issues quand elle se met à insulter Erika et Mathieu, en lui mettant le nez dans son caca, pour parler poliment. Ce qui restera, de mon point de vue, le point d’orgue de cet épisode. C’est dire. Enfin, nous obtenons une entrevue avec Orgelz, le chef actuel du clan.
En arrivant dans la salle du trône, nous sommes accueillis froidement par le bonhomme, dont l’aura et la palette de couleurs me rappellent vaguement quelqu’un…
♫ AH QUEL CHAMPION CE GASTOOON ♫
Je dois vous avouer que le nom « Orgelz » me fait inévitablement penser au mot « orgelet » et j’ai considéré l’idée de le surnommer ainsi, mais je pense que vous serez d’accord avec moi pour dire que « Gaston » ça rend quand même mieux. M’enfin de toute façon, on a eu notre dose de méchants Disney avec Naytili ou même Tenjin, aucun risque que la comparaison avec le méchant de La Belle et la Bête soit prémonitoire, haha ! Notre ami n’est donc pas super jouasse à l’idée d’avoir la Garde chez lui. Et très rapidement, il aborde des points intéressants, à savoir que de son point de vue, la Garde d’Eel ne veut rien d’autre que s’imposer partout où elle le peut à Eldarya, sous des airs moralisateurs, tels des colons prétendant apporter la connaissance aux peuples dits « barbares » qui n’ont pas la même culture qu’eux. Si bien sûr ici il est surtout question d’empêcher le peuple de Yaqut de crever de faim suite au fait que leurs victimes ont décidé de se rebeller, dans le principe, le but est de semer le doute dans la tête du lecteur. Malheureusement, Orgelz tombe très vite dans la paranoïa pure et simple. Ça passe encore, après tout il est sur les nerfs à cause des réserves de sang qui s’amenuisent, il en est pas encore à nous faire une Tenjin à juste vociférer dans tous les sen– « T’FACON T’ES JUSTE LA POUR VOLER MES HOMMES ARRÊTE DE ME MENACER JE VAIS T’EXÉCUTER AU LEVER DU SOLEIL SALE TRAÎTRE ET BIM » … Nan vraiment c’est mort je l’appellerai Gaston, dorénavant. Sans déconner, c’est littéralement un Tenjin 2.0, le mec s’exprime en criant, en menaçant, il se croit imbattable et il est parano au possible. Je dirais même que c’est pire que Tenjin, parce que vous lui donnez des expressions du visage complètement décalées, comme celle avec le nez retroussé et les crocs sortis, ou celle de stupeur où il a vraiment l’air de sortir d’un dessin animé, tous les autres personnages ne le prennent pas une seconde au sérieux et s’adressent à lui de manière ostensiblement moqueuse, j’crois que vous avez même pas essayé d’en faire un personnage un tant soit peu effrayant. Le monologue de Mathieu sur les armes me fait plus peur que les élucubrations de Gaston. Par conséquent son discours sur la Garde retombe comme un soufflé, on va en reparler après mais du coup là y’a même pas de dilemme, tout est fait pour qu’on soutienne la Garde à 100 % et qu’on se dise que l’autre là il est complètement fou et teubé et que si les vampires restent avec lui ils sont condamnés. Il suffit de brandir la carte « on a un dragon, » un coup de lumière d’Erika et la garde d’élite de Gaston s’effondre, mais comme il est fou, même super fou, bah il déclare qu’il va aller lui-même sur Terre, vu qu’Eldarya n’est plus accueillante pour les vampires ! Wouloulouh qu’il est fou, regardez comme il est FOU, est-ce que quelqu’un a eu envie de le prendre au sérieux ? Nan parce qu’il est COMPLÈTEMENT TARÉ !!! Du coup pour essayer de le dissuader, tout le monde y va de ses descriptions horrifiques de la Terre pour qui viendrait d’un monde comme Eldarya, aux antipodes du monde actuel. Après tout, dit Erika, l’image qu’ils se font de la planète bleue date d’un temps où imaginer une cathédrale était de la science-fiction, donc bon. Mais au bout d’un moment, s’il veut rien entendre, parce qu’il est fou au cas où vous auriez pas remarqué, on va pas s’éter– … A-Attendez une minute, quoi ? « Un temps où imaginer une cathédrale était de la science-fiction » ??
Arrêtez tout, c’est l’heure de réviser nos leçons !
Rappelez-vous : à l’épisode 14 de The Origins, le cours d’histoire nous apprend que le Grand Exil a eu lieu 100 ans après la mort de Jeanne Au-Secours l’Arcadienne. Jeanne, elle est morte en 1431. Donc le Grand Exil, c’était au milieu du 16ème siècle, on est d’accord ? Alors déjà, pourquoi l’autre cruche elle dit que leur image de la Terre c’était il y a 1000 ans si le Grand Exil c’était y’a 500 ans seulement ??? Et ensuite, les cathédrales c’était pas de la SF même en 1431 ??? Rien que la cathédrale de Notre-Dame de Paris la construction a commencé au 12ème siècle ??? Et même y’a 1000 ans les cathédrales existaient déjà, juste c’était pas forcément des monuments qui ressemblaient Notre-Dame de Paris ??? Bon, Nevra expose son marché aux vampires, et comme ils ont un choix cornélien à faire entre une mort quasi-certaine et l’aide assurée de la Garde, Gaston finit par céder, surtout quand il voit que ses loyaux sujets sont un peu frileux à l’idée d’une escapade sur Terre.
Alors que nous entamons le voyage de retour en compagnie de vampires en état de manque de notre substance vitale, Nevra souhaite parler avec nous de ce qu’a dit Gaston à propos de la Garde. Lui-même se dit que finalement, Gaston a-t-il si tort que ça lorsqu’il prétend que la Garde n’agit que pour elle-même et en conquérante ? Après tout, ils sont effectivement repartis avec la majorité des vampires de Yaqut, qui vont devoir ensuite suivre les règles et les coutumes de la Garde, tout comme Gaston l’avait prédit… Nevra doute, il ne sait plus comment se positionner sur la question, et demande conseil à Erika, qu’il considère comme étant plus extérieure que lui à la situation. Franchement c’est ça qu’on veut, une ambiguïté morale, des doutes, une réflexion, une remise en question !!! Je suis contente qu’on ait ça, après le fiasco d’Ashkore, enfin on va descendre la Garde de son piédestal, enfin on va arrêter de considérer Hua comme un parangon de vertu, enfin… « NAN MAIS AU FINAL LA GARDE EST COOL LA GARDE EST BELLE LA GARDE VEUT JUSTE QUE LES FAËRIES VIVENT EN PAIX PARTOUT A ELDARYA LA GARDE EST GÉNÉREUSE ET DÉSINTÉRESSÉE ET HUA C’EST LA MEILLEURE HUA PRÉSIDENTE !!! » Sérieux on dirait un clip de propagande de l’armée russe, tous les arguments de Nevra sont « démontés » par des poncifs à la noix sur le fait que t’façon les valeurs de la Garde sont trop cool, que les chefs sont de toute façon désintéressés donc autant continuer à les écouter parce qu’ils ne veulent que notre bien à tous, et le dialogue est coupé par la scène suivante mais m’est avis qu’Erika allait dire quelque chose du genre « peu importe si t’apprends des sales bails sur la Garde toi tu sais ce qu’elle vaut donc les écoute pas. » En gros, peu importe ce qu’il se passe, la Garde a raison, sa Grande et Superbe cheffe a raison, toute critique est infondée, toute ambiguïté morale est à proscrire, pas de ça chez nous, c’est les Gentils contre les Méchants, un point c’est tout. Vient ensuite l’attaque des familiers, qui marque la fin de l’épisode.
Bon sang de bois, je comprends pourquoi j’avais tant repoussé l’écriture de cet avis. Il ne se passe quasiment rien, la moitié de l’épisode est consacrée à des leçons de morale qui se résument à « la Garde a de bonnes valeurs et toute critique à son égard est infondée car la Garde c’est les Gentils de l’histoire et toute erreur doit non seulement être pardonnée mais aussi oubliée comme si elle n’avait jamais été commise, » et l’autre moitié à converser avec un pseudo-méchant tellement pathétique que ça tient de la parodie d’une parodie. Alors oui ça a mis Nevra en avant, j’admire ce personnage dans son rôle de chef, mais alors qu’il aurait pu être le vecteur d’une remise en question de la Garde et de Hua qui sont constamment considérées comme intouchables, ses doutes légitimes n’ont servi qu’à remettre une couche sur l’adoration quasi-obligatoire de l’institution. Toute ambiguïté est écartée, toute réflexion sur les erreurs passées et présentes de la Garde est repoussée, il est apparemment impossible d’émettre le moindre doute sur la perfection de la Garde. Alors qu’il serait pourtant tout à fait envisageable d’avoir une Garde noble et belle et généreuse, tout en ayant conscience de ses défauts, de ses failles et de ses erreurs, de les prendre en compte pour l’améliorer ; et là, la seule erreur reconnue c’est qu’ils ont pas prévenu Erika du retour de Lance, et encore, aucune réflexion sur ce qui aurait pu être fait à la place, et entre nous c’est franchement pas la pire erreur à mentionner… Bref, un épisode affreusement creux qui parle beaucoup pour ne rien dire, à part pour s’auto-congratuler. A l’heure où j’écris, l’épisode 16 est sorti il y a quelques jours à peine, mais je ne l’ai pas encore joué. J’espère qu’au moins, il nous apportera un peu plus que des personnages vides et des injonctions à l’adoration de la Garde.
J’ai besoin de repos, maintenant.
#cet avis est dédié à la personne qui a binge-read et liké presque tous mes avis il y a un mois#tu te reconnaîtras je pense :')#j'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre pour cet avis qui est en retard#si ça se trouve tu lis pas les hashtags mais tant pis#eldarya#eldarya a new era#eldarya a new era episode 15#mes avis#vraiment un enfer cet épisode#et ces incohérences mais le coup de 'leur image date d'il y a 1000 ans' mais d'où ???#personne s'est assis pour faire une chronologie ???#quant à tout le reste n'en parlons pas#par contre pk ils ont toujours pas ouvert le topic d'avis pour l'épisode 16 mdr
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Printemps 1924 - Champs-les-Sims
4/10
Vous vivez sur une petite île. Moi je vis dans un petit village. Alors je pense que vous comprenez que c'est difficile de rencontrer grand monde de l'extérieur. Moi, je ne sors pas beaucoup. J'ai du travail et des responsabilités. Alors quand j'ai rencontré Jean, je pensais que c'était inespéré. Il était engagé comme saisonnier à l'automne dernier pour les vendanges, et comme il travaille bien, j'ai convaincu mon oncle Adelphe que ce serait une bonne idée de l'engager comme ouvrier à part entière. Nous nous voyons en cachette, avec la complicité de mes soeurs. Mon frère était au courant aussi bien sur, car il n'y a personne d'autre à qui je fasse plus confiance. Il se peut aussi que j'en ai touché un mot à mon cousin Ange, qui porte plutôt bien son prénom.
Antoine et Ange passent une grande partie de leur temps à Paris, et il s'y rencontrent parfois. Mon frère est étudiant et mon cousin est un hédoniste qui fréquente des salles de bal d'un genre qui ferait dresser les cheveux de ma grand-mère sur sa tête. Il m'écrit assez souvent ce qui se passe dans ses soirées, et je suis aussi fascinée qu'intimidée par les audaces qu'il se permet. Avez-vous entendu parler du Corydon de Gide ? Disons que Ange est de ceux dont parlent ces essais. Il a tant fait scandale qu'on vient juste de le publier. J'ai l'air d'une écolière maladroite quand j'écris ces lignes plutôt que d'aller à l'essentiel. Je me suis idiote, mais on ne sait jamais, des fois que Maman, ou pire Grand-Mère, lise par dessus mon épaule, mieux vaut que j'écrive en tournant autour du pot.
Transcription :
Jean « On discute pas mal avec les gars. Il y en a du village, mais aussi d’autres qui viennent des alentours comme moi. Et on se raconte des histoires, des anecdotes. Les locaux aiment bien bomber le torse en racontant les histoires du cru, les personnages locaux hauts en couleur, les grands événements qu’ils ont connu ou qu’ils tiennent de leurs parents. Ta famille est partout là-dedans. Rien que ta grand-mère... »
Arsinoé « Oh non pitié, je l’ai bien assez sur le dos pour que toi, plus que les autres finisse par m’en parler ! »
Jean « Oui je sais mais… Ce que je veux dire, c’est qu’on ne peut pas échapper à ta famille, elle est partout ici. »
Arsinoé « Oui, j’avais compris. Alors dis-moi ce que tu veux que je fasse. »
Jean « Pardon ? »
Arsinoé « Je n’aime pas te voir aussi mal à l’aise. On se voit déjà si peux, et c’est dommage que l’on gâche tout. Déjà, je pense qu’on devrait arrêter de se cacher. Viens avec moi tout à l’heure et je te présenterai mes parents. Oncle Adelphe fera peut-être les gros yeux, mais il ne dira rien. »
Jean « Tu plaisante ? La vieille… enfin ta grand-mère, me fait mille fois plus peur ! Tout le monde sait qu’elle a des plans pour sa petite-fille adorée. »
Arsinoé « Bon sang. Pourquoi suis-je toujours la dernière mise au courant ?"
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#Jean Davires#Ange de Chastel#Marc-Antoine Le Bris#Adelphe Le Bris#Albertine Le Bris
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Une Nouvelle Leçon - Robin Buckley
Stranger Things Masterlist
Résumé : Tu ré-emménages à Hawkins après plusieurs années loin de ta meilleur amie et premier bisou, Robin Buckley.
Warnings : fluff, mutual pining, un peu d'homophobie intériorisé, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.2k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Kissing Lessons par Lucy Dacus
La respiration haletante, tu frappes à la porte de ton cours d’histoire rapidement. La professeure arrête de faire son cours et t’invite à entrer. Tu ouvres la porte et souris de manière gênée. Sans t’en rendre compte, tu jettes un coup d'œil à la classe, tes yeux se posent sur un visage que tu reconnais en un instant malgré les années : Robin Buckley, ta première meilleure amie. Ta respiration s’accélère, même si tu ne cours plus. Pendant ce temps, la professeur te regarde, attendant ton explication. Tu détaches tes yeux de Robin, te racles légèrement la gorge et prends enfin la parole :
- Désolée pour le retard, je n’arrivais pas à trouver la salle.
- Y/N Y/L/N, c’est ça ? questionne-t-elle et tu hoche la tête. C’est ton premier jour donc ne t’inquiète pas. Prends place, on vient tout juste de commencer. Par ailleurs, pourrais-tu venir me voir à la fin du cours ? ajoute-t-elle après que tu te sois assise.
Tu tentes de suivre le cours, ne voulant pas avoir encore plus de retard sur le programme. Tu viens tout juste de ré-emménager à Hawkins et l’année scolaire a commencé depuis plusieurs mois alors tu vas devoir travailler énormément durant ses premières semaines à Hawkins High School. Toutefois, tu ne peux t’empêcher de penser à Robin qui est seulement deux chaises derrière toi. Ses cheveux sont plus courts qu’avant et son style vestimentaire est très différent, ce n’est plus les goûts de sa mère, mais les siens. Tu la trouves mignonne, tout comme quand tu étais plus jeune. Tu ignores si tu devrais aller lui parler après les cours. Après tout, vous ne vous êtes pas vues depuis vos sept ans, elle ne t’a sûrement pas reconnue. Si tu allais lui parler, peut-être que tu rendrais la situation embarrassante. Non, c’est mieux que tu fasses comme si tu ne la connaissais pas, sauf si elle venait te parler. Mais tu voudrais tellement lui parler de nouveau. Tes pensées continuent à se bousculer dans ta tête jusqu’à ce que la sonnerie retentit. Tout le monde range ses affaires et fuit la salle alors que tu marches jusqu’au bureau de ta professeure.
- Comment s’est passé ce premier jour ? Pas trop compliqué à suivre en classe ? s’inquiète-t-elle et tu hausses les épaules.
- Dans certaines matières, si, mais les professeurs ont dit qu’ils allaient m’aider si besoin, autrement, j’ai surtout besoin de me repérer dans le lycée, réponds-tu et elle te sourit.
- Tu t’y feras vite, notre lycée n’est pas si grand. Si tu as des questions, n’hésite pas à les poser. Bon, je ne te retiens pas plus longtemps, bon week-end, Y/N.
- A vous également, madame.
Tu quittes la salle et te diriges vers la sortie. Quand tu passes la porte, Robin vient à ta rencontre, la nervosité se lisant sur son visage alors qu’un grand sourire prend place sur le tien.
- Y/N, hey ! C’est moi, Robin Buckley, se présente-t-elle et tu rigoles légèrement.
- Je sais, je t’ai reconnue.
- Ah ouais ? Je pensais… enfin j’imaginais que tu…
- Que je t’aurais oublié ? demandes-tu, surprise et elle hoche la tête. Robin, tu es ma première meilleure amie, je ne pourrais jamais t’oublier. Par contre, j’avais peur que ça soit le cas pour toi.
- Jamais j’aurais pu t’oublier également ! rétorque Robin, presque outrée. Je suis tellement contente que tu sois de retour, tu m’as tellement manquée ! Tu es revenue quand ?
- Il y a deux semaines, mais j’ai aidé mes parents à emménager jusqu’à hier.
- Vous allez rester longtemps ?
- Pour l’instant, on a pas prévu de repartir, informes-tu et son visage s’illumine.
- C’est vrai ?
- Ouais ! Donc, on va pouvoir se revoir comme avant. Il faut qu’on s’organise quelque chose d’ailleurs et tu dois aussi me faire un tour dans Hawkins ! Certaines choses ont bien dû changer dans cette vieille ville, t’exclames-tu, excitée.
- Pas tellement, mais je te ferai une visite avec plaisir.
- Super. Oh, attends ! commences-tu avant de sortir un bout de papier et un stylo, tu écris rapidement quelque chose avant de continuer : c’est mon numéro, appelle-moi et on pourra choisir un jour pour se voir.
- Bien sûr.
Tu t’apprêtes à ajouter quelque chose quand vous entendez klaxonner et en tournant la tête, tu vois la voiture de ta mère.
- Désolée, je dois y aller, ma mère m’attend.
- T’inquiète, je dois aller travailler également.
- Je suis très contente de t’avoir revue Robin.
- Moi aussi.
Tu lui fais un dernier sourire avant de courir dans la voiture de ta mère. Pendant ce temps, Robin te regarde, paralysée. Elle n’arrive pas à croire que tu sois de retour. Son cerveau commence à fumer tellement elle pense à tout ce que ton retour représente. Elle n’attend pas plus longtemps avant de partir à Family Video.
Quand elle arrive à son travail, Steve n’a pas le temps de relever la tête que Robin pose ses mains sur le comptoir, une expression grave sur son visage.
- On a eu une urgence, Steve.
- Une urgence ? Quelle urgence ? questionne-t-il en regardant les alentours, inquiet.
- Non, une urgence “fille”. Y/N est de retour, déclare-t-elle avec sérieux et Steve fronce les sourcils.
- Je suis censé savoir qui c’est ?
- Je vais te la faire courte, commence Robin et Steve sait qu’elle ne va pas “la faire courte”, Y/N c’était ma première meilleure amie. On s’est rencontrées en maternelle. On était hyper proches, limite fusionnelles ! Je pense même que nos parents en avaient marre qu’on traîne tout le temps ensemble. Bref, on était vraiment comme les deux doigts de la main, tu vois ? Et un jour, en CE1, Y/N avait le béguin sur ce gamin, Justin. Franchement, je sais toujours pas ce qu’elle lui trouvait, il était un peu bête. Il avait vraiment des réflexions débiles parfois et il était même pas drôle.
- Robin, va droit au but, l’interrompt Steve.
- Le fait est qu’elle avait le béguin sur lui et elle voulait lui avouer ses sentiments, mais elle savait pas comment s’y prendre alors elle m’a demandé de l’aide et étant une bonne meilleure amie, j’ai accepté. On est allées chez moi et on a essayé de jouer la scène, on a essayé d’imaginer ce qu’elle devrait lui dire. Un coup, je disais comment elle devrait faire et elle montrait ce qu’elle pensait faire. Plus on imaginait les scénarios, plus elle avait confiance. Elle était sûre de pouvoir avoir Justin, elle en était tellement sûre qu’elle voulait se préparer pour… le bisou. On avait sept ans alors je lui ai dit qu’on pouvait s'entraîner. C’était un petit bisou de rien du tout, je n’y avais pas pensé plus que ça au début, puis quand elle a commencé à se rapprocher de plus en plus de Justin, j’ai commencé à être super protectrice, surtout qu’on commençait à parler de moins en moins et j’étais convaincue que j’étais en train de perdre ma meilleure amie, mais c’était clairement plus et…
- En gros, t’avais le béguin pour elle ? demande Steve, tentant de comprendre la situation.
- C’était mon tout premier béguin, mais elle était déjà partie dans un autre État quand j’ai réalisé que peut-être mes sentiments pouvaient être plus profonds que ça et on a perdu contact alors je pensais que ses sentiments de gamines n’étaient rien de plus que ça, des sentiments de gamines, mais Steve quand je l’ai vue entrer dans mon cours d’histoire… Je ne saurais même pas l’expliquer. Elle est si belle et elle ne m’a pas oubliée, contrairement à ce que je pensais ! On a parlé un peu, elle m’a même donné son numéro et Steve, je crois que j’ai toujours des sentiments pour elle, finit Robin, les yeux brillants.
- Enfin, l'un de nous va être en couple, déclare-t-il avec un sourire.
- On n’en est pas encore là !
- T’as dit qu’elle t’avait donné son numéro, je pense que c’est un bon signe.
- Elle veut juste que je lui fasse visiter les nouveaux endroits de la ville et qu’on sorte comme des amies. Ça ne veut rien dire !
- Si tu ne testes pas, tu ne pourras jamais en être sûre, affirme Steve et les yeux de Robin s’ouvrent en grand.
- Tu réalises à quel point c’est risqué ?
- Mais t’as l’excuse parfaite de votre moment en CE1 pour justement tâter le terrain. Faut juste amener l’histoire discrètement, suggère-t-il comme si c’était évident.
- Tu veux dire la chose que je ne sais pas faire ?
- Je suis sûr que tu dramatises. Appelle-la pour au moins organiser une sortie, tu aviseras après, continue Steve en prenant le téléphone et le posant devant Robin.
- Je peux pas, on est au travail.
- C’est vrai qu’on a tellement de clients actuellement, dit ironiquement Steve en montrant les lieux vides de sa main.
- Tu sais que je te déteste, déclare Robin avec un sourire hypocrite.
- N’oublie pas de me remercier quand tu seras enfin en couple.
- Abruti.
Robin prend une grande respiration tout en sortant le papier de sa poche de jean. Elle admire le papier avant de saisir le téléphone et de composer le numéro. Intérieurement, elle prie pour que tu ne répondes pas ainsi elle pourra te rappeler chez elle, loin du regard de son meilleur ami. Cependant, tu n’écoutes pas ses prières et décroches au bout de cinq sonneries.
- Allô, Y/N, c’est Robin, commence-t-elle, totalement nerveuse.
- Robin ? Hey ! Je m’attendais pas à ton appel tout de suite.
- Désolée, je te dérange peut-être ? Je peux te rappeler plus tard, c’est pas grave.
- Non ! cries-tu en devinant qu’elle allait raccrocher. Ce que je voulais dire, c’est que je pensais que tu étais au travail, donc je pensais que tu m'appellerais plus tard ou dans le week-end.
- J’avais cinq minutes donc je me suis dit que je pourrais te passer un coup de fil pour qu’on se voie ce week-end ou un autre jour la semaine prochaine, si ça t’arrange mieux ou un autre moment, enfin dis-moi quand ça t’arrange, t’as sûrement encore pleins de cartons à déballer, divague Robin alors que Steve la regarde désespéré.
- Robin, ce week-end, ça me va, affirme-tu avec joie. En fait, je rêve seulement d’un moment loin des cartons. On peut se voir demain ? Et on pourrait se faire une soirée pyjama chez moi, comme au bon vieux temps.
- Pourquoi pas !
- Parfait, je viens te chercher demain ? Je peux prendre la voiture de mes parents donc ça sera plus simple pour sortir.
- Cool, ça m’arrange bien, car je n’ai toujours pas le permis, ça coûte trop cher, ajoute Robin, se maudissant pour cette information inutile.
- Ça, c’est s��r, rigoles-tu. On se dit à demain, alors ?
- Ouais, à demain, Y/N.
Quand vous raccrochez, un immense sourire est visible sur le visage de Robin. Steve voit qu’elle fait tout pour contenir sa joie et il pense que c’est adorable la façon dont Robin est dans tous ses états à cause de ses sentiments pour toi.
Le reste de son temps à Family Video, Robin ne fait que de parler de votre sortie à Steve. Elle lui partage tous les scénarios possibles. Un coup, elle imagine le moment le plus mignon du monde et un autre elle pense que tu vas la repousser avec violence. Quand elle réfléchit au pire, Steve fait tout pour la rassurer. Il ne peut imaginer à quel point ça peut être compliqué pour elle d’avoir des sentiments pour une fille et de ne pas pouvoir être aussi ouverte sur ces sentiments comme elle le voudrait, alors il l’encourage un maximum, espérant qu’elle ne se stresse pas trop le lendemain et accidentellement sabotager elle-même ce moment avec toi.
Quand tu récupères Robin chez elle, vous n’attendez pas avant de rouler dans la ville, sans destination précise en tête. Robin te raconte les derniers potins sur la ville et tu l’écoutes avec attention. Vous parlez également des années que vous avez manquées. Les conversations s'enchaînent facilement, comme si vous ne vous étiez jamais perdues de vue. La retrouver auprès de toi te remplit de bonheur, tu apprécies sa compagnie. Tu savais qu’elle te manquait, mais tu n’avais jamais imaginé que c’était à ce point. Plus tu parles avec Robin, plus tes sentiments d’autrefois deviennent de plus en plus forts. A certains moments, tu dois te retenir de parler, sachant que tu te trahirais. Robin est dans la même situation. Elle voudrait “tâter le terrain” comme Steve l’a conseillé, mais elle ne veut pas ruiner votre moment, alors elle évite d’évoquer votre moment de primaire.
Le soir, vous commencez votre soirée pyjama, presque comme quand vous aviez sept ans, la seule différence est que vous ne jouez pas avant de parler. Quand vous étiez plus jeunes, vous jouiez jusqu’à ce que tes parents viennent éteindre les lumières, à ce moment-là vous passiez votre nuit à parler discrètement. Enfin c’est que vous pensiez à l’époque, mais tes parents t’ont avoué plus tard qu’ils savaient que vous ne dormiez pas. Par ailleurs, tu en informes Robin et elle s’esclaffe en l’apprenant. Vous continuez à rigoler pendant plusieurs minutes. Quand vous reprenez enfin vos esprits, tu la regardes avec tendresse et tu souris alors que vous êtes allongées sur ton lit.
- Ça fait longtemps que je n’avais pas passé une aussi bonne soirée, déclares-tu et Robin fronce les sourcils.
- Tu vas pas me faire croire que notre soirée pyjama rivalise avec tes soirées de lycée.
- Qui te dit que je suis invitée ?
- Y/N, je suis pas bête. T’as forcément plein d’amis dans ton ancien lycée, rétorque-t-elle comme si c’était évident.
- Loin de là ! J’avais deux amis avec qui je n’étais pas vraiment proche et un petit ami avec qui je suis restée tout juste un mois.
- J’ai dû mal à y croire.
- Crois-le ou non, mais c’est compliqué de trouver une aussi bonne meilleure amie que toi. Ou tout simplement une personne en général avec qui j’arrive avoir une connexion aussi forte, informes-tu et Robin essaye de chercher un message caché dans tes mots.
- Comment ça “une personne en général” et ton petit ami alors ?
- Comme je t’ai dit, ça n’a pas duré. J’ai rompu avec lui avant de partir.
- Tu ne voulais pas faire une relation à distance ? demande-t-elle et tu hausses les épaules, cherchant la meilleure façon pour expliquer la situation.
- Ce n’est pas vraiment ça. J’aurais rompu même si je n’étais pas partie parce que… je ne sais pas comment dire, mais mes sentiments pour lui n’avaient pas l’air si forts que ça et quand je l’embrassais, ça paraissait… bizarre.
Le cerveau de Robin se fige en entendant tes mots. Elle se demande si elle doit analyser avec plus d’attention ce que tu as dit. Après tout, ça a l’air assez proche de son expérience, mais peut-être que tu n’étais tout simplement pas amoureuse de ce garçon, mais que tu es quand même seulement attirée par les hommes. Robin prend son courage à deux mains et commence à “tâter le terrain” :
- Faut croire que tu aurais besoin d’une nouvelle leçon de baisers, alors, déclare-t-elle de manière décontractée et tu ne lui réponds pas tout de suite, la faisant paniquer. Désolée, je ne voulais pas rendre la situation embarrassante.
- Tu te rappelles vraiment de ça ? questionnes-tu avec une once d’espoir.
- Ouais. Enfin, c’était par rapport à ton premier amoureux et ton premier bisou donc c’était important pour toi. Je serais une mauvaise meilleure amie si j’oubliais ce genre de détails, tente-t-elle de se justifier, voulant clore la discussion malgré ton desir de continuer la conversation.
- Il était peut-être mon premier “amoureux”, mais on peut pas dire qu’il était mon premier bisou.
- Tu me considères comme ton premier baiser ? demande Robin, surprise, le cœur battant à mille à l’heure.
- Nos lèvres se sont touchées, non ? Pour une seconde certes, mais ça s’est passé, affirmes-tu, nerveuse.
- Ouais, mais ça ne représentait rien. Tu voulais te préparer pour Justin, continue-t-elle, ne voulant pas se faire de faux espoirs. Je sais toujours pas ce que tu lui trouvais, d’ailleurs.
- Moi non plus, rigoles-tu légèrement et elle te suit. Surtout qu’après ce moment, il ne m’intéressait plus tant que ça.
- Mais tu lui as quand même parlé de tes sentiments.
- J’avais sept ans, j’étais perdue. C’était pire quand je l’ai embrassé, ajoutes-tu et Robin est de plus en plus perdue.
- Je ne comprends pas, Y/N. Tu étais complètement “amoureuse” de lui, enfin comme une gamine peut l’être. Tu étais tout le temps collée à lui.
- C’était parce que j’avais peur d’être proche de toi à nouveau, avoues-tu, Robin s’assoit sur ton lit, le visage rougissant.
- Je… Je ne voulais pas t’embarrasser, je voulais seulement t’aider, je suis désolée, s’excuse-t-elle, mal à l’aise et tu te relèves en panique.
- Non, ce n’est pas ce que je voulais dire ! Ce que je voulais dire c’était qu’après ce moment, je… j’étais perdue par rapport à ce que je ressentais pour toi. Tu étais ma meilleure amie et je… je voulais plus. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, déclares-tu, mais tu abandonnes, pensant que tu n’as fait qu’empirer la situation. Désolée, j’aurais peut-être pas dû te le dire. Je comprendrais si…
- Tu le penses vraiment ? t’interrompt Robin. Tu ressentais quelque chose pour moi ?
- Je… oui et vu que j’ai déjà commencé à creuser ma tombe, autant t’avouer que je ressens encore quelque chose pour toi, continues-tu, mais elle reste silencieuse, te mettant encore plus mal à l’aise. Robin, dis quelque chose, s’il te plaît.
- J’arrive pas à croire que tu ressens la même chose que moi, dit-elle doucement.
- La même chose ?
- Y/N, quand je t’ai vue hier en cours, mon cœur a littéralement loupé un battement, commence Robin en te regardant dans les yeux. Tu as toujours été importante pour moi. J’étais vraiment dans tous mes états quand j’ai réalisé que tu étais de retour. Si tu m’avais vu parlé à Steve, tu m’aurais trouvé pathétique. Je lui ai presque parlé de notre amitié dans tous les détails et je n’ai pas tout dit parce qu’il a demandé à ce que j’aille droit au but, informe-t-elle en parlant de plus en plus vite. Malgré les années, tu as toujours du pouvoir sur moi, ça en est presque flippant, mais oui, j’ai des sentiments pour toi, j’en ai toujours eu. J’étais aussi totalement perdue quand tu étais proche de Justin, je voulais seulement que tu restes proche de moi et je ne comprenais pas pourquoi et là, je réalise que je suis en train de trop parler, mais tout ça pour dire que je tiens tellement à toi, Y/N alors oui, je ressens la même chose pour toi.
- Est-ce que ça veut dire que je peux demander une nouvelle leçon ? questionnes-tu, te sentant confiante de nouveau et en te rapprochant légèrement d’elle.
- J’en ai sûrement besoin d’une aussi.
- Parfait, on va pouvoir s’entraider.
Délicatement, tu poses ta main sur la joue de Robin et te t’avance vers elle avec un petit sourire alors que Robin tente de cacher sa nervosité. Même si elle n’attendait que ça, elle a peur que tu penses qu’elle embrasse mal ou qu’elle ne sache pas placer ses mains comme il faut. Elle continue à trop réfléchir jusqu’à ce que tes lèvres se posent sur les siennes. A cet instant, toute son anxiété s’évanouit. Elle te rapproche d’elle en posant naturellement ses mains sur ton cou. Tu laisses ton corps agir comme il le souhaite et vous continuez à vous embrasser avec tendresse jusqu’à ce que vous n’ayez plus de souffle. Quand vous vous séparez, vous reprenez votre respiration et vos esprits avant de vous regarder avec un grand sourire.
- Beaucoup mieux que notre premier, mais je pense que j’ai besoin d’un autre rappel, informes-tu et Robin n’attend pas avant de t’embrasser une seconde fois avec plus de passion.
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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La lanterne magique
Je ne sais pas trop quand j’ai commencé cette habitude. Je crois qu’elle date peut-être de l’époque où j’allais à pied au collège. Il me semble que c’est là que j’ai commencé à me dicter mentalement les lettres que j’allais écrire à mon correspondant. Et puis j’ai fini par simplement m’écrire à moi-même. C’était ma manière de tordre le quotidien. Quand quelque chose de déplaisant m’arrivait, j’écrivais des monologues, je choisissais les mots pour nommer.
Nommer – ça a été ma seule porte de sortie. Même quand, parfois, je n'écrivais rien.
Dans The Fabelmans, le jeune Sammy cherche à filmer, encore et encore, un accident de train, pour reproduire non pas la vraie vie mais ce qu’il a vu au cinéma. Par tous les angles, sous toutes les lumières, il admet à sa mère qu’il ne peut s’empêcher de faire dérailler son train miniature encore et encore.
Sa mère, sentant qu’il a besoin de contrôle, le laisse faire malgré la désapprobation paternelle. Elle sent son fils anxieux, déjà un peu ailleurs, déjà un peu parti. Plus tard, il regarde les images de son film et en regardant le train dérailler encore et encore et encore et encore, il se sent, peut-être (on ne le sait pas vraiment), un peu rassuré.
Dans Fanny et Alexandre d’Ingmar Bergman, un autre grand film autobiographique (et je dois bien l’avouer, l’une de mes obsessions), Alexandre a beau avoir vu son père mourir sur scène cent fois, il n’est pas préparé au moment où, dans ses habits de fantôme, celui-ci succombera à une crise cardiaque.
Il aura vu le train dérailler mille fois, et pourtant le choc sera le même.
On aimerait que la fiction nous prépare. Sammy regarde son petit film dans ses mains jointes, comme s’il tenait là un trésor. Comme si cette réalité, tenue en coupe entre ses doigts d’enfant, ne pouvait plus s’en échapper. Fermée à double tour dans ses mains, fermée à double tour dans la fiction. Ce qui a été imaginé n’arrivera pas.
Mais pendant qu’il regardait le train dérailler, la vie déraillait.
Et j’ai beau avoir écrit, écrit encore, écrit dans ma tête — j’ai beau avoir écrit des monologues intérieurs infinis — les accidents de train n’en sont jamais devenus moins effrayants.
Dans le film de Bergman, quand Alexandre reçoit en cadeau une lanterne magique (qui est un ancêtre de l’appareil de projection) il est fasciné. Le cinéma vient d’ouvrir ses portes devant ses yeux et l’enfant se joue inlassablement les mêmes histoires. Il sait, instinctivement, que la fiction sera désormais toute sa vie. Son beau-père aura beau essayer d’extraire avec violence les histoires de son esprit — elles trouveront le moyen de survivre.
Avant de mourir, le père d’Alexandre rend hommage au “petit monde”, celui du théâtre. Le petit monde qui a le pouvoir de refléter le grand monde, s’il réussit sa mission. Sammy, lui, rêve de raconter le grand monde. Il rêve de western, de grands espaces, d’histoires de guerres épiques, et, comme dans son enfance, de trains qui déraillent. Complètement tourné vers l’extérieur, il ne voit pas ce qui se passe dans son petit monde à lui. Et que le cinéma porte en lui la menace d’un mensonge.
En pensant voir le monde à travers sa caméra, voilà qu’il rate ce qui se joue devant ses yeux. Alors le montage l’aide, l’aide à mentir et à dissimuler. Il n’arrive plus à contenir les images dans le creux de ses mains. Il faut les enfermer dans un placard, caché du monde.
Ce que j’aime dans The Fabelmans c’est qu’il raconte la vie d’un cinéaste par tout ce qu’il n’a pas vu. C’est l’aveu d’un échec, d’un biais. D’un aveuglement. il y a une scène particulièrement belle où la mère de Sammy (et Michelle Williams, vraiment sublime) danse dans les phares d’une voiture. Pour Sammy, ce sont immédiatement des images de cinéma. Il ne peut s’empêcher d’appliquer des grilles de narration, de chercher le plan parfait. Alors il rate tout ce qui se cache autour, tout ce qui n’est pas évident – dans la colère de sa sœur, dans l’émotion des adultes, dans la gêne. Tout ce qu’il vit, il s’imagine le voir à travers sa caméra. Pour fuir, parfois. (Et en en faisait une fiction, c’est une manière de dire : maintenant, je sais.)
Isolé dans ses fictions, poreux aux images, imperméable à la réalité.
Récemment, à un moment particulièrement triste de ma vie, je me suis retrouvée à me demander comment je l’écrirais – et en le faisant je sentais que j’essayais de repousser la réalité de toutes mes forces avec mes deux mains. Et tout ce qui devait arriver est arrivé même après avoir été nommé.
Spielberg sait qu’il fait des images sublimes, celles qui me hantent encore des jours après : un enfant qui tient le cinéma au creux de ses mains, une femme qui danse dans une robe transparente, la joie adolescente sur une plage ensoleillée, des ongles qui tapent sur un piano — et ça rend encore plus émouvant ce qu’il a à nous dire. Ce qu’il a raté à l’époque il doit revenir l’explorer, l’arracher au souvenir. Et l’ironie c’est qu’il a encore besoin d’une caméra pour y arriver.
À la fin du film, Sammy utilise le montage, la photographie et le cadrage pour faire de son harceleur un héros. Avant cela, Spielberg nous a donné à entendre toutes les injures antisémites dont il a été la victime. Dans le film qu’il réalise à l’époque, ce petit film de fin d’année scolaire où tout le monde semble heureux, il fait mentir le cinéma. On fabrique de la propagande, on fabrique des héros avec la chair des monstres.
The Fabelmans est un exercice de vérité. Toutes ces années plus tard, les images ont fini de mentir. Le masque des héros leur est enfin retiré.
Derrière les portes mystérieuses de la fiction, il y a toujours une mère insaisissable. Et j’ai eu l’impression de déceler, chez Spielberg comme chez Bergman avant lui, des regrets. Chez Bergman, on la voyait hurler à travers une porte entrouverte. Chez Spielberg, elle pleure dans sa chambre. Et j’ai l’impression que Spielberg nous dit que si on n’avait pas regardé ces mères avec un œil fermé, l’autre rivé dans la caméra, on les aurait peut-être vraiment vues.
Qu’on les aurait vues comme la mère de Sammy/Spielberg le voyait. C’est, je crois bien, ce qui m’a le plus touchée dans le film. Cette circulation des regards : le regard de Sammy sur sa mère qui regarde ses films, le sourire aux lèvres et l’air émerveillé. Chez Bergman, la mère est coupable de la trahison initiale — elle quitte le théâtre. Elle arrache Alexandre à la fiction. Elle laisse les clowns tristes pleurer sous leurs parapluies. Chez Spielberg, la mère ouvre grand les portes de l’imagination. Et moi-même je sais que si ma mère n’avait pas eu toujours un livre dans la main, je n’aurais pas cherché à faire fuir les trains effrayants en écrivant mes monologues intérieurs infinis.
Et alors, sur quel mensonge fabuleux se serait fondée ma vie ?
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bon les gens, c’est un acte un peu désespéré que je fais là, et je le fais ici car je crois bien qu’aucun de mes proches irl me lisent ici car iels ne connaissent pas ce compte, mais c’est la première fois de ma vie, et ce depuis quelques mois, où je me sens si misérable, si peu confiante, beaucoup trop sensible et idéaliste pour ce monde, beaucoup trop emplie de souffrance, beaucoup trop remplie d’espoirs et ces espoirs se brisent face à la réalité, de remises en questions, de comparaisons, de jugement, de pessimisme, de rancoeur envers moi-même, j’arrive plus à dormir sereinement et sans médicament (et même avec je galère tellement mon mental est fort), ça me rend folle et tout mon monde s’écroule
je voulais savoir comment vous faites pour rester en vie quand c’est un calvaire comme ça dans la tête, ce qui vous fait tenir, ce qui vous a aidé si vous avez traverser ce truc de vous haïr à un moment, comment vous vous apportez du doux
je suis mega jeune j’ai une vie devant, tout peut changer et il y a plein d’espoir je crois, mais je me sens bloquée dans mon malheur et je sais pas comment en sortir, je suis entourée un peu mais je me sens si seule si seule si seule
Et je me dis que si je galère autant maintenant à 22 ans et bien quand je vais me frotter à la vraie réalité de la vie active et tout et les impôts et tout bah super, déjà que là je peine avec l’admin mais c’est surtout parce que je suis épuisée. J’arrive même plus à lire et à me plonger dans la vie des autres tellement je suis trop dans la mienne, j’arrive plus à respirer enfin j’essaie de m’y remettre
J’ai l’impression de me fracasser la tête contre le réel alors que je me berce de poésie et d’espoirs depuis bébé, et le choc me fait si mal et je crois qu’on pourrait vivre dans un monde sans ce choc ce serait + beau non? J’en vois qui y arrivent, d’être libre, et c’est beau ça me donne envie et m’irrite en même temps car je crois que je les jalouse
Je me sens tellement en décalage avec le monde entier, j’en ai marre d’être triste et de le dire à haute voix, j’hésite à faire une retraite spirituelle de mille ans, j’ai envie d’être amoureuse et qu’on m’aime en retour, j’ai envie de crier dans la forêt et d’aller dans les montagnes mais j’ai pas le temps à cause des cours et je sais même pas avec qui j’irai
Je suis tellement dramatique, c’est midi, je vais prendre une douche et essayer de faire du yoga, si vous voulez m’envoyer des messages d’espoir en une vie plus douce par message privé c’est avec plaisir (on en est là oui), ce soir je vais voir pomme en concert, peut-être que ce sera beau dedans moi quand je l’écouterai
petit mantra qu’on m’a dit de me répéter
Je m’aime et je m’accepte telle que je suis
Je m’aime et je m’accepte telle que je suis
Je m’aime et je m’accepte telle que je suis
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24 novembre 2024
J’ai essayé de lister toutes les choses qui pourraient être conventionnellement acceptables à dire à un ex (je crois que je ne suis pas encore prête à accepter qu’il soit définitivement plus dans ma vie même si je ne suis plus amoureuse de lui je sais pas) bref en écrivant tout ça je me rends compte qu’il n’y a rien de vraiment « acceptable » dans l’idée, c’est super bizarre, mais bon :
- Partager une expo avec des œuvres qu’il pourrait aimer genre « Oh, j’ai vu ça et je me suis dit que ça te plairait, tu devrais aller la voir, ce serait con de passer à côté ! » ouais bof hein…
- En fait je mets un tiret mais j’ai pas d’autre idée pour l’instant. Je pensais à une expo parce que je devais aller en voir une hier avec Cédric mais je me suis pas réveillée et lui il était en train de noyer des gens sur les Sims (il m’a dit que non mais tout le monde fait ça non ?).
Ça me fait penser l’autre jour, je sais pas trop pourquoi j’allais bien et puis j’ai repensé à la date de X comme une idiote et je me suis dit que maintenant que j’étais« guérie » je pouvais lui poser la question directement sans me prendre la tête. Ça a pas trop marché je me suis quand même prise la tête mais au moins il m’a dit que c’était déjà passé donc tout va bien enfin il m’a pas dit « tout va bien » ça c’est moi qui interprète mais en fait je sais que lui ça va pas j’essaye juste de me convaincre pour arrêter de stresser à son sujet car de toutes façons ça me regarde plus. Mais comment faire pour ne plus m'inquiéter pour quelqu’un qui compte pour moi d’une manière ou d’une autre ?
C’est comme avec K, hier il m’a parlé du fait qu’il allait s’engager dans l’armée de terre mais moi je veux pas qu’il meure lui aussi, j’ai peur je m’inquiète pour tout le monde c’est fatiguant. J’aimerais bien des fois aimer personne comme ça je penserais à rien.
Sinon dans deux jours c’est mon anniversaire. Je vais avoir 21 ans et je préfère ne pas y penser mais là en disant ça bah j’y pense c’était pas très intelligent. J’aime pas grandir.
J’ai dit à K qu’il fallait pas avoir peur de la mort cette nuit. Mais moi j’ai super peur de la mort en fait. C’est pas cool de disparaître d’un coup.
Pouf, plus de Claire.
J’ai beaucoup mis de en fait.
Aussi L m’a dit qu’il avait encore des sentiments pour moi, je sais pas trop quoi faire de cette information, il m’a demandé si moi aussi mais je savais pas trop.
Ah et K part mardi, j’ai peur pour lui et j’ai aussi peur de me retrouver seule. Quand je suis seule j’ai cette envie de disparaître qui vient m’étouffer et ça fait mal.
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