#habitudes mentales
Explore tagged Tumblr posts
Text
Alléger
Nous avons été élevés dans une vision du monde où acquérir est un gage de réussite. On étudie, on travaille, pour avoir une bonne vie et nos acquisitions, en biens ou en connaissances, sont à nos yeux des valeurs sûres. Pourtant, il y a des voies de passage qui nous amènent à découvrir une autre réalité contre-intuitive. Les voies intérieures nous amènent à prendre conscience que pour avancer…
View On WordPress
#amour#effacement du moi#habitudes mentales#habitudes physiques#meilleur méditant#paix#présence à soi#se réapproprier son pouvoir d&039;agir#voie de passage
2 notes
·
View notes
Text
Style de vie fitness : trucs et astuces
NOUVEAU 👉 Style de vie fitness : trucs et astuces. C'est dispo en bio @fitnessmith ou sur mon site. #bienetre #fitness #modevienaturel #sante #natation #douchesfroides #alimentation #lifestyle #motivation #bio
Aujourd’hui, nous plongeons dans l’univers du lifestyle, du bien-être, et de l’environnement liés au fitness. Cette vidéo, comme toutes les autres FAQ, est disponible dans notre playlist dédiée. Abonnez-vous pour ne rien manquer ! À VOIR AUSSI : Stopper les crises de boulimie ( ou d’hyperphagie ) Accédez à l’espace VIP et sculptez votre corps et votre esprit grâce à des programmes exclusifs, des…
View On WordPress
#activité ludique#activité physique#alimentation bio#alimentation saine#astuces santé#bien-être#bien-être quotidien#conseils bien-être#conseils nutrition#cours anti-boulimie#douches froides#exercices cardio#fitness#gestion de l&039;alimentation#habitudes alimentaires#habitudes saines#lifestyle fitness#mode de vie naturel#mode de vie sain#MOTIVATION FITNESS#natation#Podcast bien-être#podcast fitness#produits à base de soja#retour à la nature#routine fitness#santé globale#santé mentale#santé physique#thé en vrac
0 notes
Text
Réduire la charge mentale avec ces 18 astuces
La charge mentale est un phénomène qui épargne peu de femmes, et qui s’amplifie au fur et à mesure que nos niveaux de stress augmentent. Dans cet article, j’ai voulu regrouper 18 astuces concrètes pour vous permettre d’alléger ce poids qui pèse sur vos épaules au quotidien. Lâchez du lest et retrouvez une vie sans tracas ! 1. Mettre en place la liste de ses priorités Adepte des to-do lists à…
View On WordPress
0 notes
Text
Pourquoi et comment être plus conscient
Un article aussi simple qu'indispensable pour comprendre des choses simples et essentielles à mettre en place pour être mieux.
Que diriez vous d’être dans cet espace où l’esprit se calme et l’intuition se pose ? Ceux qui ont créé dans la matière ont connu ces états. Comment pensez vous que Steve Jobbs a réussi à mettre dans notre quotidien des objets pratiques. Il a eu des visions claires et téléchargeait les informations de manière intuitive. La méditation est une compétence mentale qui va nous permettre de mieux nous…
View On WordPress
#capacités cognitives#clarté mentale#conscience#habitudes#meditation#moment présent#pleine conscience#vieillesse
0 notes
Text
Lundi 8 juillet 2024
Comment lui dire adieu
Ce n'est pas la grande forme. Je veux dire, mentalement, parce que physiquement, je vais pas trop mal, enfin, je grossis, les gens pensent que je ne fais rien de mes journées mais c'est faux : je grossis.
Mais je déprime pas mal, épisodiquement. Là ça m'a encore repris hier, dans la nuit, envie de crever. J'ai réfléchi et j'ai pensé qu'il fallait que j'aille manger, alors je suis allé manger du Saint Nectaire avec du saucisson, ça m'a remonté le moral, la bouffe, ça fait du bien.
Je souffre un peu, oh, c'est rien par rapport aux gens qui ont de vrais raisons de souffrir (malades et handicapés, je les surnomme les infortunés lorsque je les croise, et je que me réjouis d'être bien portant). Mais voilà, c'est la misère affective qui provoque mon désarroi. Quand est-ce que je vais arriver à être heureux tout seul ?
J'essaye de rencontrer des filles, ça me coûte même pas mal de pognon, sur Tinder... je match avec des filles et puis on discute, quand elles daignent me répondre mais ça ne va jamais plus loin. Mais enfin, de quoi je me plains, après tout cela ne fait que 10 mois que je suis célibataire ! Whatever...
Je me suis forcé à écrire ce soir, j'ai eu raison, parce qu'au fur et à mesure où s'écrivent ces lignent ma peine s'envole, le pouvoir de l'écriture...
Il faut que je vous dise, le mois dernier, il est arrivé un malheur, malheur prévisible hélas, mais voilà, Françoise Hardy est morte.
Et, un peu sur un coup de tête, j'ai décidé de me rendre à ses obsèques.
Alors me voilà une semaine plus tard à Paris, où j'ai loué un Airbnb, et je suis allé au Père Lachaise (que je commence à connaître, parce que ce n'est pas la première fois que je m'y rendais).
Que dire de l'événement... au début, j'ai trouvé que c'était un peu un cirque digne de Cannes en période de festival, tous ces gens qui commentaient l'arrivé des people... il en est arrivé un paquet, de Nicolas Sarkozy (avec la fidèle Carla) à Mathieu Chedid, en passant par Etienne Daho qui est passé à côté de moi, arrivant par le côté du public, reconnaissable malgré son bonnet et ses lunettes noires, et puis la première dame, Brigitte Macron, et puis bien sûr Thomas et Jacques Dutronc, qui ont été applaudis.
Et puis le cerceuil est apparu et en l'apercevant ma gorge s'est serrée, je l'avoue.
Ensuite retentit une musique : Et Si Je M'en Vais Avant Toi, j'ai trouvé ça très beau.
J'avais acheté une fleur, une rose blanche, et je me trouvais un peu bête parce que je ne savais pas où la déposer, de plus, bizarrement, quasiment personne n'est venu avec des fleurs... J'ai fini par la déposer quelque par à côté d'une photo de Françoise et de quelques fleurs qui avaient été accrochées là.
Je ne me suis pas éternisé. J'ai dû rester une heure et demi. Et puis je suis reparti, après la cérémonie. Je n'ai pris aucune photo, je pensait bêtement que ce serait indécent en telles circonstances mais j'avais probablement tort puisque la plupart des gens prenaient des clichés à tout va.
Quelques temps plus tard après ma sortie, j'étais sur un banc non loin de l'entrée du Père Lachaise, lorsqu'on m'a abordé. Il s'agissait de Benoît, une homme que je connais via les réseaux sociaux (et particulièrement par le forum « Sugar Montain »). Cela fait trois fois en un an que je me fait accoster comme ça par une connaissance des réseaux. C'est plutôt agréable, parce que ça me fait socialiser. Benoît était accompagné d'un jeune ami à lui et ça m'a permis de faire aussi sa connaissance. Depuis, nous nous suivons mutuellement sur Instagram.
J'avais parlé de Berlin, ici, il y a quelques temps. Ce projet est tombé à l'eau, comme souvent, en fait. Avec mes amies on fait des plans excitants et au final ils ne se réalisent pas, c'est une habitude. Mais je garde cette envie de voyage. J'ai réfléchi et il me semble qu'en économisant seulement quelques mois (c'est à dire en cessant de dépenser des centaines d'euros en bouquins chaque putain de mois) je pourrais facilement me payer un autre séjour à New York. Ca me trotte dans la tête depuis un moment. J'ai rêvé de New York pendant toute ma vie, et puis j'y suis allé, et depuis, je ne rêve que d'y retourner. Ce projet se concrétisera t il ? Ou sera t il empêché par ma tendance maladive à procrastiner ? J'aurai voulu y aller avec mon frère, histoire qu'il s'occupe de régler toutes les choses pratiques que j'ai la flemme de prendre en main, mais selon lui, il ne peut plus se rendre aux USA pendant plusieurs années parce qu'il a fait un voyage à Cuba. Cette idée me semble surprenante mais c'est en tout cas ce qu'il prétend. Et si j'y allais seul ? Justine, ça ne l'intéresse pas. Mais peut être que Canel serait encore enthousiasmé par cette idée, alors je pourrais y aller avec elle...
On verra, mais en tout cas si ça se fait ce sera en 2025.
Je me suis rendu qu'on d'une chose, récemment : je suis un artiste sans œuvre, et ça, c'est une vraie tragédie.
Dans 3 jours je me rendrai à nouveau à Lyon pour le concert de Cat Power, donc je vous parlais dans la dernière note, vous savez, celui où je suis censé rentrer gratuitement sur invitation en échange d'un papier. Ca me remontera peut être le moral.
Allez, je vous laisse, j'ai écris deux pages, c'est déjà pas mal, non ?
Bande son : The River, Bruce Springsteen
6 notes
·
View notes
Text
Pousser la porte et prendre une chaise
Hier soir, troisième semaine de réunion des Alcooliques Anonymes. C'est ma sixième réunion.
La plus belle réunion depuis la première.
Ça fait quinze jours que je suis abstinente, j’en savoure les premiers effets bénéfiques. Je dors le même nombre d’heure mais la qualité de mon sommeil s’est significativement améliorée, si l’on exclue les réveils nocturnes causés par le chat. Je me sens calme, reposée, mon humeur s’est stabilisée : je ne pars pas dans les tours, je n’ai pas l’impression d’avoir besoin de re-fonder ma vie entièrement et sur de nouvelles bases, chaque matin. Je ne me mets pas en colère, je ne panique pas dès qu’un problème se présente, je suis tranquille. Je crois que j’ai cessé d’avoir peur tout le temps, et d’avoir honte. Je n’ai plus cette croix à porter, si lourde sur mes épaules, le lendemain d’une simple bière légère.
Je suis même heureuse, je peux le dire. C’est aussi simple. C’est ce sentiment euphorique qui m’avait convaincu d’arrêter la thérapie. Je me souviens de ce fameux mois de septembre, il y a un an et demi, où tout roulait, mon quotidien, ma vie sociale, mes valeurs, l’intérêt que je portais à la vie, le désir, l’enthousiasme. Sans alcool. J’ai replongé après, mais c’était la première fois de ma vie que je me sentais légère et joyeuse, durablement. J’ai passé un temps infini à livrer une bataille titanesque contre le poison qu’insinuait l’alcool dans mes veines, même quand je ne buvais pas deux jours, et c’est ça que je trouve fascinant aujourd’hui, en écrivant et réfléchissant à mon rapport à l’alcool, c’est que tant qu’on n’est pas abstinent, tant qu’on laisse une place à l’alcool dans notre vie, même quand on ne le consomme pas abusivement, il nous empoisonne l’esprit. Il est présent. Il ravive une petite honte, une fatigue, des souvenirs douloureux, des symptômes physiques. Il reste physiquement et mentalement dans notre système et nous met des bâtons invisibles dans les roues. Il change la face de notre quotidien sans qu’on s’en aperçoive.
J’ai tellement lutté pour dépasser la honte et la culpabilité d’être alcoolique, que j’ai développé à force d’obstination et de persévérance, des attitudes très saines pour compenser cet excès morbide. J’apprenais à lire tous les jours, à faire du sport régulièrement, j’ai mis en place des routines du matin, du soir, essayé des choses, reporté, recommencé, pendant des mois, à installer des habitudes pour bien vivre. J’ai lutté pour ma santé mentale. C’est un cadeau que je me suis fait : après tant d’effort pour les inscrire dans mon quotidien, arrêter l’alcool a suffit. Toutes ces habitudes qui me demandaient tant d’effort face à la petite voix de mon cerveau qui me disait : “tu es nulle”, “tu n’arriveras jamais à rien”, “tu ne sais rien faire”, deviennent infiniment plus simples depuis que j’ai retiré l’alcool de ce même quotidien. Tout est plus simple, alors, juste comme ça, je suis simplement heureuse. J’ai enlevé le bâton de ma roue, et je l’ai fait quand j’ai compris qu’il fallait le faire pour moi. Arrêter de boire, je l’ai fait pour moi, et il n’y a pas d’autre façon d’arrêter de boire.
Le partage de P. Hier en réunion parlait de ça. Pour certains, on arrête pour les autres, pour retrouver un travail, récupérer son permis, son appartement… mais c’est seulement quand on comprend qu’on mérite d’arrêter de boire et d’aller mieux, soi, parce que personne ne le fera pour nous, qu’on passe le cap de l’abstinence. On replongera plusieurs fois, mais on n’attendra plus que la solution viennent de l’extérieur. C’est pas qu’on en est pas capable, mais on arrête de boire seulement quand on se met à penser qu’on le mérite. Parce que nous sommes nos propres parents, nous devons d’abord être aimés par nous même, comme nous aurions aimé être aimé au départ. Toutes les personnes que je croise en réunion ont eu des enfances et des foyers dysfonctionnels. C’est tellement fort d’être parmi les siens. D’être parmi des gens qui comprennent ce que c’est que de vouloir se détruire parce qu’on n’a pas trouvé d’autre voie dans la vie, parce qu’on a pas trouvé de soutien ni de raison, déjà tout petit, de se lever et d’avancer.
Hier soir, j’ai trouvé du soutien. J’ai senti mon appartenance. Comme a dit S. Ici, j’ai ma place, parce que quand j’arrive, j’ai une chaise pour m’asseoir. Je peux m’exprimer. Personne ne va m’interrompre, je vais parler aussi longtemps que je le veux, et ces gens vont m’écouter comme on ne m’a jamais écouté nulle part. Ces gens dont je ne sais rien, à part les lieux sombres de leur addictions, leurs démons, leurs joies aussi dans leur rétablissement, m’ont apporté plus que ne l’a jamais fait ma propre famille.
Il y a trois semaines, c’était Noël. Un événement tellement désacralisé et obligatoire, qu’il ne ressemble plus qu’à un simple repas de famille du samedi midi. Il ne s’est rien passé de différent, mais j’ai mis deux semaines à m’en remettre, à me sentir terriblement vide, blessée, profondément malheureuse, dévastée, déprimée. Je n’arrivais plus à sortir de ce marasme d’idées noires, jusqu’à me dire mais à quoi bon ? À quoi bon vivre, si c’est pour ressentir ça ? Mais alors que s’était-il passé là-bas, pour qu’avec ma propre famille, je me sente si abîmée ? Et bien, il n’y avait rien. Pas de lien, pas de regard, pas de sourire, pas de câlin, pas même une tape sur l’épaule, un compliment ou une parole affectueuse. Que des visages renfrognés derrière des masques de personne qui luttent, qui ne veulent pas montrer leurs émotions, ni les ressentir ni les offrir. Pas d’écoute, pas d’attention, pas d’amour. Pas de connexion. Rien, en vérité. Des mots vides, répétés cent fois, sans foi, des mots qui passent entre les couverts, les verres de vins et s’échouent plus loin au pied de la table. Des ricanements débiles, des moqueries, des humiliations même parfois, de celles qui vous saccagent l’esprit avant même de savoir que vous en avez un.
Hier, T. A dit une phrase qui m’a fait réfléchir. La puissance supérieure des AA, c’est la puissance supérieure que nous avions placé dans l’alcool et qui nous dictait nos façons d’agir. Il suffirait de la déplacer dans autre chose, que ce soit Dieu, que ce soit l’Univers, que ce soit le groupe. Je crois qu’il a raison. Il existe encore quelque part dans mon cerveau une croyance, que je tends à déconstruire à présent grâce au programme, une croyance que l’alcool va m’aider à ne plus ressentir la souffrance d’abandon que m’a fait vivre ma famille, qu’il va m’aider à m’extirper de ma dépendance affective. J’ai déplacé en quelque sorte, ma dépendance désastreuse à ma famille, vers une dépendance désastreuse à l’alcool. Car je souffrais, et je souffre encore profondément, Noël me l’a montré. Renoncer à l’alcool, c’est aussi renoncer à cet amour que je n’aurai jamais, ce soutien que je n’aurai jamais, de leur part. Renoncer à mes dépendances, c’est m’accorder enfin la liberté de vivre sans cela, d’en faire le deuil. C’est vivre librement, sans attendre ce réconfort qui ne viendra jamais, qui n’est qu’illusion, et se change en griffe quand on s’approche un peu trop près.
Les personnes dépendantes cherchent à jamais la nourriture affective dont ils ont manqué, cherchent à jamais la sécurité affective et l’attention qu’on leur a refusé. Jusqu’au jour où ils s’aperçoivent que le produit qu’ils consomment possède la même essence que ce poison d’abandon, que le dépit familial. Consommer à outrance, c’est s’enfoncer un peu plus dans la mort et les idées noires, à rechercher l’oubli et l’aisance que nous aurait apporté cet amour initial. Mais la vie sans eux est plus douce, et c’est cela qui soigne.
Remplacer un vide par un gouffre, mais alors qu’est-ce qui vient après ? Comment remplace-t-on l’alcool ? Je crois que les AA sont effectivement une réponse. Je crois que ça marche. Ils m’apportent, une à deux fois par semaine, une drogue douce, humaine : la connexion, le partage, l’écoute, le soutien, gratuit, inébranlable, inconditionnel. Une drogue de rêve que j’ai désespéré de trouver un jour, alors qu’il suffisait de pousser la porte, et de s’asseoir sur une chaise.
#écriture#pensée#journal#littérature#témoignage#AA#alcooliques anonymes#alcool#alcoolisme#dépendance#addiction#addictions#dépendances#texte#amour#famille#connexions#liens#lien#connexion#relations#relation#problème#mort#vie#joie#tristesse#bonheur#émotion#émotions
11 notes
·
View notes
Text
Fils du Feu 03 ~ Flamme progressive
Joshua fit des progrès rapidement, mais n'exprimait aucun désir de sortir du Nid. Lui réapprendre à tenir sur ses longues jambes et à synchroniser ses mouvements se révéla compliqué. Il avait gardé de son corps la représentation mentale de son alter ego de dix ans, et il passait beaucoup trop de temps à se cogner partout. Il négociait mal les distances et attrapait les objets les plus basiques avec difficulté, comme s'il avait des problèmes de vision.
Jote faisait tout son possible pour lui faciliter la vie mais risquait chaque fois la réprimande ; l'Emissaire devait se débrouiller seul, lui avait-on dit. Elle lui montra quelques astuces pour faire des noeuds simples, ou passer facilement une tunique. Il avait refusé de porter le moindre vêtement pendant un bon moment, et se promenait alors dans la chambre dans le plus simple appareil, jusqu'à qu'il ait le malheur de croiser son reflet.
Il ne passait jamais près du mur du fond de la pièce car la surface en était polie et réfléchissait presque comme un miroir. Joshua détestait ça. Jote avait bien tenté de mettre quelque chose dessus, de suspendre des draps en guise de rideaux, mais cela ne tenait jamais. Et la soigneuse les avait retirés d'elle-même quand elle avait compris cette habitude.
- "L'Emissaire n'a pas à avoir honte de son apparence. Il doit apprendre à s'accepter tel qu'il est à présent, il doit oublier son corps d'enfant", expliquait-elle. "Cela fait partie de sa guérison. Tu dois l'y aider, Jote, pas l'encourager à fuir."
Jote apprit la leçon et cessa de trop materner le malade. Elle ne lui apportait plus tout ce qu'il voulait sur le champ et le laissait davantage trouver la solution lui-même à ses problèmes quotidiens. Un jour qu'il faisait un peu plus frais dans le Nid, Joshua se mit à frissonner et, se dégageant de ses draps, se dirigea vers les vêtements posés sur un bureau près du lit. Il les déplia, les observa, les tourna dans tous les sens pour en comprendre les coutures, et essaya de les enfiler. La première fois, il se retrouva coincé dans le col de chemise, ses grands bras battant le vide devant lui, et elle du bien venir l'aider, en retenant un rire discret.
- "Mais non, pas ainsi ! Je vous ai déjà montré comment faire !"
Elle s'approcha alors et tira le tissu sur la peau pâle et nue de l'Emissaire, ce qui fit courir un frémissement le long de son dos... Elle ignorait la cause de cette réaction, tout à fait nouvelle pour elle et ne s'en préoccupa pas plus longtemps. Une fois habillé, le malade apparaissait tout d'un coup plus... humain et réel, il quittait son état de fantôme errant dans le Nid pour remettre un pied dans la vie.
Mais il lui restait encore à enfiler un pantalon.
La soigneuse se déclara satisfaite de l'état de santé général de Joshua. Il avait repris du poids, son visage n'était plus creusé et avait retrouvé quelques courbes de l'enfance. Ses muscles s'étaient affermis grâce à des exercices quotidiens qu'ils effectuaient tous les trois ensemble. La nourriture du refuge était juste assez nutritive pour le remettre sur pied. Essentiellement des fruits et des légumes, juste un peu de viande achetée dans le village des environs ; les Immortels ne consommaient quasiment pas de chair animale ; ils croyaient que cela déplaisait au Phénix. Ce que leur Emissaire démentait chaque jour. Il détestait les légumes, mais dévorait sa viande à belles dents à chaque repas. Maître Cyril le tolérait à cause de sa convalescence et parce qu'il avait besoin de retrouver la forme au plus vite. Mais cette entorse aux principes de l'ordre, exprimée de plus par l'incarnation du dieu qu'il vénérait, le laissait perplexe.
Il laissait constamment ses carottes dans son assiette, et la soigneuse jugea utile un jour de hausser le ton.
- "C'est très bon pour votre santé, et elles poussent merveilleusement ici. Cela vous rendra des couleurs, votre peau est si pâle ! Si vous sortez ainsi sous le soleil, vous ne le supporterez pas longtemps."
Mais Joshua n'indiquait aucun désir de sortir. On lui apportait de quoi lire et même des jouets pour enfants ou des casse-têtes à résoudre, pour entraîner sa réflexion. Il s'en sortait toujours avec facilité, ce qui permettait de juger de ses progrès en matière de cognition. Il se comportait de plus en plus comme un ado de son âge, peut-être même de façon plus mature encore, comme s'il s'était mis à grandir trop vite. Son expression se fit plus grave et pensive, comme s'il parvenait à prendre du recul sur lui-même et sa situation. Il semblait aussi se soucier des deux seules personnes qui venaient le voir tous les jours, en rangeant sa chambre tout seul ou en pliant ses vêtements avant de se coucher.
Un jour que Jote s'était fait réprimander, Joshua parut comprendre qu'elle se sentait mal et vint près d'elle la réconforter. Il la laissa posa sa tête contre sa poitrine et elle sentit une chaleur étonnante envahir tout son corps... Il la réchauffait de sa seule présence, comme sans y penser. Car de fait, elle ne l'avait pas encore vu faire de la magie de lui-même.
Quelque plumes flottaient encore parfois dans le Nid certains jours mais Joshua ne le faisait jamais exprès. Il s'en étonnait lui-même à chaque fois ; un étonnement silencieux car il ne parvenait toujours pas à parler. Plus d'un mois après son réveil, il ne réussissait pas à prononcer un seul mot articulé qui fut compréhensible ; comme si le silence était la dernière barrière que son traumatisme lui opposait encore... Il essayait parfois de produire des sons simples - des "aaaa" ou des "oooo" - mais cela semblait le faire souffrir... Cependant, il comprenait ce qu'on lui disait et avait vite réapprit à lire. Mais de son côté, pour communiquer, il utilisait encore les signes.
Un jour, la soigneuse lui demanda s'il se souvenait de ce qui s'était passé cinq ans plus tôt. Joshua avait finit par accepter qu'il avait "dormi" tout ce temps. Mais il affirmait ne plus se souvenir de grand chose : des images floues ou des scènes banales n'impliquant personne de sa famille. Il ne se souvenait même plus d'être Joshua Rosfield, le futur archiduc de Rosalia et l'Emissaire de Phénix. Par contre, il faisait des cauchemars ; et dans ces cauchemars, un démon aux longues cornes et aux dents pointues le poursuivait pour le dévorer. Chaque fois qu'il se réveillait, il avait l'impression de brûler...
- "Sa mémoire lui reviendra", conclut la soigneuse. "Pas trop brutalement j'espère, je ne veux pas qu'il retombe en dépression. Il est trop tôt pour lui révéler ce qui s'est passé..."
Et ce serait à Maître Cyril de le faire.
Celui-ci se présentait parfois à la porte du Nid pour prendre des nouvelles. Il était difficile de savoir s'il s'inquiétait vraiment pour Joshua ou si seul comptait le dieu des Immortels à ses yeux. Il demandait le plus souvent :
- "A-t-il manifesté ses pouvoirs de Primordial ? A-t-il toujours le Phénix ?"
- "Je le crois, Maître, mais l'expression de sa magie devra encore attendre, je voudrais qu'il réapprenne à parler avant."
- "Et bien, il faut vous y employer. Il est vraiment étonnant qu'il n'en soit pas encore capable, après presque deux mois..."
- "Son traumatisme est profond. Le mutisme en est souvent le symptôme. Laissez-lui du temps encore..."
- "Puis-je le voir ?"
- "Vous êtes le Maître...", répondit-elle en le laissait entrer.
Joshua se leva précipitamment de son lit en voyant cet étranger entrer dans son Nid. Il ne se souvenait déjà plus de l'avoir vu. Cyril détailla l'Emissaire de la tête aux pieds et sembla satisfait de l'examen. Il fit un geste d'apaisement.
- "Vous n'avez pas à vous lever pour moi, Votre Grâce. Je venais vous annoncer qu'en dehors de cette chambre, nombre de vos fidèles attendent de vous voir marcher parmi eux. Ils prient chaque jour pour votre rétablissement et espèrent de tout leur coeur voir le feu du Phénix éclairer le monde de nouveau."
Le ton plein d'emphase du Maître contrastait totalement avec sa manière de parler inhabituelle.
- "Vous êtes notre lumière à tous, aussi pardonnez mon empressement mais, il serait tant que votre protectrice vous rappelle de quels prodiges vous êtes capable, n'est-ce pas ?" Il regardait la concernée du coin de l'oeil en prononçant ces mots.
- "Je m'y emploierai au plus vite, Maître..."
Cyril s'inclina bien bas, se détourna et sortit de la chambre, les mains dans le dos.
10 notes
·
View notes
Text
Fan fiction Ncis
Jack Sloane X OC
Un amour inattendu
Chapitre 1 : Drôle de rencontre
‖ Aucun homme n'a assez de mémoire pour réussir dans le mensonge‖ Abraham Lincoln.
➽───────────────❥
Le soleil c'était levé depuis un moment déjà et les membres de l'équipe du NCIS à savoir , Ellie Bishop, Nick Torres, Timothy Mcgee étaient dans l'open space, chacun à son bureau entrain à faire leur activités individuel avant que le NCIS n'ai une affaire.
Nick était entrain de boire son café lorsqu'une odeur peu habituel viens alors lui chatouiller le nez, le bel homme vient alors sentir son propre café afin de savoir si cela venait ou non de sa boisson et à son grand bonheur cela ne venait pas de son café il vient alors regarder ses collègues de travail avant de venir prendre la parole.
⸺ "C'est quoi cet odeur de poisson ?"
⸺ "EH c'est pas du poisson, c'est ma nouvelle recette de smoothie, c'est bon pour la santé" Dit alors Bishop montra son smoothie de couleur verte
⸺ "Bon pour la santé ? Tu veux nous faire vomir ou quoi ? Moi je connais un bon endroit pour mangé bien pour la santé. Le nouveau resto qui c'est ouvert." Annonça fièrement le beau bronzé.
⸺ "Jamais gouté"
⸺ " Ce ne serai pas pour ce midi. Nous avons une affaire." Dit alors Gibbs en arrivant discrètement dans l'open space comme à son habitude.
En effet le NCIS devait ressourdre une nouvelle affaire Emily Jones, femme Marin venait alors de faire une overdose, chose qui était très étrange puisque celons ses proches la jeune femme ne toucher jamais à cela.
Le NCIS allait avoir du mal à réglée cette affaire mais ce n'ai pas pour cela qu'il allaient laisser tomber loin de la. Après avoir prit toutes les empruntes et les indices ils étaient alors rentré au bureau afin de commençais leur investigations.
Abby avait alors fait toutes les analyses pour trouver d'où venait la drogue, ce fût rapide, c'était une drogue assez rare, transporté par un seul groupes Las Águilas. Après avoir fait des recherches poussé Ellie avait alors découvert que la personne qui passé le plus cette drogue était Katerina Alvarez. Gibbs avait alors demandais à Slaone de se servir de ses compétence pour dresser le portrait "mental" de la jeune femme, puisqu'il n'y avait presque rien sur elle. C'est donc après quelques minute que Gibbs alla au bureau de sa très bonne amie afin d'avoir des informations.
⸺"J'espère que tu vas me donner de bonne nouvelle Jack." Dit alors Gibbs en s'asseyant face à Sloane.
⸺ "C'est vrais que s'a m'aurait arrangé qu'il y'ai plus de choses sur elle. Cela dit j'ai dresser un pseudo portrait."
⸺ "Je t'écoute."
⸺ "Elle as fait de la prison pour vente de stupéfiant, mais n'a jamais rien dit sur le trafique. Elle as toujours favorisé le fait de se taire par loyauté. Quand tu vas l'interrogée montre lui que tu comprend le coté loyal, le coté famille. Je ne suis pas sur quelle face tout cela par plaisir."
⸺ " Très bien beau travail."
Gibbs commença alors à avancé vers la porte de sortit du bureau avant de venir se retourner, il savait que Sloane adorée être présente lors que interrogatoire de plus cela les aidées énormément il ne fallait pas être de mauvaise fois. C'est donc pour cela que Gibbs prononça les mots suivant. "Quand elle sera en salle d'interrogatoire, tu sera en salle de visionnage." avant de quitter le bureau de la belle blonde.
**•̩̩͙✩•̩̩͙*˚ ˚*•̩̩͙✩•̩̩͙*˚*
La femme que le NCIS rechercher à savoir Katerina Alvarez , était dans le QG du groupe, elle y était seule avec un certain Pedro Largos, un jeune homme de 25 ans à peu prêt, il fallait être honnête, Katerina savait pour la femme morte mais elle ne savait pas du tout qui l'avais tuer, enfin elle savait que Pedro aller être le future suspect compte tenu du fait que c'est lui qui avait forcé la femme à ingurgiter toute cette drogue mais ne savait pas sous l'ordre de qui.
⸺ "Je peut savoir quelle mouche ta piquer ? Tuer une femme innocente, de la Marin en plus.." Dit alors furieusement la belle Katerina
⸺ "Je sais!"
⸺ "Non tu ne sais pas ! Tu ne sais pas dans quel merde tu t'ai mise"
⸺ "J'ai pas eu le choix." Ce défendis le jeune homme.
⸺ "Qui t'a donnée l'ordre?" Demanda alors la belle brunette.
⸺ "Je peux rien dire il vas me tuer."
⸺ "Je ne vais pas le répété une seconde fois." Affirma la belle femme avec un regard plus que menaçant.
⸺ "Arrête Kat tu me fait peur.."
La jeune femme était plus que toucher par ce meurtre, pour une raison plus que personnel, en réalité la jeune femme n'était pas vraiment ce qu'elle prétendais être, oui elle se nommait en réalité Sederica Reyes et elle était un agent infiltrer du FBI. Bien sur sa couverture était plus que secrète et devait être bien gardé. Lorsque la jeune femme entendis alors des voitures se rapprocher du bâtiment elle compris, la belle brune viens alors poser son regard sur le jeune homme avant de lui ordonnée de partir, choser que le jeune homme décida de ne pas faire.��
Le NCIS entra dans la maison avant de venir mettre en êtas d'arrestation les deux personnes dans cette maison. Sederica alias Katerina lâcha un fin soupire, sa mission venait de prendre un tournant quelle n'avais vraiment pas prévus, une chose était sur, était le fait quelle devais gardais sa couverture secrète si elle ne voulait pas se faire virée.
**•̩̩͙✩•̩̩͙*˚ ˚*•̩̩͙✩•̩̩͙*˚*
Katerina étaient dans la salle d'interrogatoire du NCIS, elle était seule dans une pièce assise face à la vitre teinté, elle savait ce qui aller ce passé et elle allait devoir faire face, elle allait devoir mentir dans les yeux une chose qui était devenu si facile avec le temps.
Nick Ellie et Slaone eux était dans la pièce d'en face, de l'autre coter de cette fameuse vitre , ils allaient écouter l'interrogatoire que Gibbs allé mener, Nick regarda alors la belle femme qui se trouver face à lui même si elle, ne pouvait pas le voir, après avoir pousser un long soupire il prit alors la parole.
⸺ "Pourquoi c'est toujours les femmes les plus sexy les méchantes dans l'histoire ?"
⸺ "Roh je t'en prit Nick." Soupira alors Bishop
⸺ "Ba quoi c'est vrais.."
⸺ " Pas tout le temps, mais c'est vrais que le cerveaux des hommes on tendance à retenir que se qui leur arrange" Taquina Sloane
⸺ "Non mais regardais la et osé me dire le contraire."
⸺ "Peut être mais là n'ai pas la question, on à un meurtre à ressourdre."
Tous arrêtèrent de parler lorsque Gibbs entra en salle d'interrogatoire.
Gibbs vient alors regardais la femme face à lui dans les yeux avant de venir poser sur la table les photo de la femme morte, Katerina les regardas avant de venir poser son regard sur l'homme.
⸺ "Je n'ai pas tuer cette femme." Affirma la belle brune
⸺ "Vous êtes celle qui vend la drogue. Nous avons un liens direct avec vous et la gang pour qui vous travaillez."
⸺ "Et vous voulez une médaille pour ça ?"
⸺ "Non. Je veux la justice." Ris alors Gibbs
⸺ "Je n'ai pas tuer cette femme, je ne suis pas au courant de qui à tuer cette femme.. C'est la vérité."
⸺ "Ce n'ai pas ce que votre collègue Pedro à dit."
Suite à ses mots Gibbs donna la déposition écrite à la main à Katerina. La belle fût sous le choque, elle n'avait vraiment rien à voir avec tous cela. Elle viens alors regardais l'agent qui se trouver face à elle, elle ne le connaissait pas personnellement mais elle savait très bien qui il était. Elle viens alors prendre une grande inspiration, elle devait lui faire comprendre quelle était de la maison sans vraiment le dire.
⸺"Cet hiro de puta ment."
⸺ "Malheureusement c'est ses paroles contre les vôtres. Le plus offrant rapporte le gains, comme vous dites."
⸺ "La seule chose que j'ai à vous offrir agent spécial Jethro Gibbs, c'est le bonjour de votre amis Tobias."
Ce fût à ce moment précis que tous furent surprit et Gibbs comme tout le reste de l'équipe d'ailleurs avait vue cela comme une menace, Jack qui commencé a connaitre Gibbs viens alors entrée dans la salle d'interrogatoire se mettant au coter de Gibbs qui venait de se lever posant ses mains brutalement sur la table
⸺"Gibbs..." Dit alors Sloane
⸺ "J'espère pour vous qu'il n'a rien." Menaça alors Gibbs
⸺ "Si vous preniez cinq minutes pour téléphoner à votre amis et lui dire code 564 vous comprendriez surement une chose que je ne peut pas vous dire."
Sloane et Gibbs se regardèrent ce demandant tout deux ce qui pouvais bien se passé en réalité, Gibbs plongea son regard bleu ciel dans celui noisette de la jeune femme, il doutait fortement de ses mots, mais au fond de lui sans même savoir pourquoi il croyait en ce quelle venait de lui dire ,et c'est pour cette raison et uniquement cette raison que Gibbs téléphona à Fornell qui lui affirma que la belle Katerina était en réalité un agent sous couverture.
**•̩̩͙✩•̩̩͙*˚ ˚*•̩̩͙✩•̩̩͙*˚*
Lorsque Fornell eu alors donnée à Gibbs l'information importante sur la situation actuelle, Gibbs Sloane et Sederica se sont alors dirigé vers le bureau du directeur. La belle jeune femme était entre Gibbs et Sloane et elle devait bien avouer que c'était assez gênant comme situation. Elle ne bouger pas, elle avait le regard fixe sur le directeur Vance ce demandent ce qui aller se passé pour elle, Gibbs lui se demandais si Sederica allait pouvoir les aidée face à cette enquête, il espérait une chose c'était que lorsque Léon eut fini sa conversation téléphonique avec le directeur du FBI il leur apporte de bonne nouvelle. Sloane elle ne bougé pas elle prit une grande inspiration et sentis alors immédiatement l'odeur du parfum de la belle brune, vanille monoï une odeur très délicate qui lui rappelais alors l'été.
Très vite la belle blonde secoua la tête se demandant se qui venait alors de ce passé avant de poser son regard sur Léon le remerciant di regard d'avoir fini sa conversation qui devenait interminable.
⸺ "Votre directeur admire la façon dont vous avez procédé pour ne pas nous dire de vous même qui vous étiez... mais je craint qu'il sois tout de même très en colère." Annonça Léon
⸺ "Il est toujours très en colère. Je m'en sortirai..."
⸺ "Il semble que vous aillez des informations qui pourrai nous aider.."
⸺ " Tous ce que je sais c'est le nom de chaque membre, Pedro aller me dire qui lui avait ordonné de tuer cette pauvre femme avant que vos agents ne vienne m'arrêter." Dit alors Sederica levant les yeux au ciel
⸺ "Si le FBI nous avez contacté on en serai pas la." Dit alors Gibbs en colère de la perte de temps qu'il y à
⸺ "J'y suis pour rien moi si vous avez une mauvaise communication entre vous."
⸺ "Très bien je pense qu'on devrai ce concentré sur comment géré la suite.." Dit alors Sloane essayant de calmer la situation
La belle brune posa son regard sur Sloane, elle se demandais comment elle arrivait à être si douce, Sederica viens alors regardais Gibbs puis Leon ce qu'il fallait au NCIS était le nom de l'homme qui avait ordonné le meurtre de la pauvre femme. Sederica savait parfaitement que sa couverture aller être griller et que à la fin de cette enquête elle n'aurai plus son poste, elle connaissait son patron par cœur. Elle vient alors prendre une grande inspiration avant de venir prendre la parole.
⸺ "Laisser moi faire son interrogatoire, je vous garantis qu'il finira par me dire qui à donné l'ordre."
⸺ "Un interrogatoire dans les règles ?"
⸺ "Madame douceur n'a cas venir avec moi si vous croyez que je pourrai finir par le tuer."
**•̩̩͙✩•̩̩͙*˚ ˚*•̩̩͙✩•̩̩͙*˚*
Le reste de l'équipe avaient été mit au courant pour la vraie identité de la belle Sederica ce qui d'ailleurs avait fait sourire le beau Colombien. Sederica était avec Sloane dans la salle d'interrogatoire, lorsqu'elles arrivèrent dans cette fameuse salle, Pedro ce leva, il voulait s'expliqué avec Sederica, lui expliqué le pourquoi du comment, mais il n'en à pas eu le temps.
A bonne distance de l'homme, Sederica viens alors lui mettre son poing dans la figure avant de lui dire de s'asseoir .
⸺ "Je ne vais pas y aller par quatre chemin, tu vas me dire qui t'a donner l'ordre."
⸺ "Sinon quoi ? Et puis depuis quand tu es du coter de la police ?"
⸺ "Je pense que vous devriez répondre à sa question"
⸺ "Sinon quoi connasse ?"
Ce fut le mots de trop, la belle Sederica ne voulais pas en entendre plus, voir comment il venait de manquer de respect à Sloane cela ne lui avait vraiment pas fait plaisir, c'est pour cette raison que Sederica viens alors poser son regard sur Sloane avant de venir reprendre la mains sur l'interrogatoire.
⸺ "En fait, tu as deux solutions, sois tu ferme ta gueule et dans ce cas là c'est toi qui fini en prison, mais pas n'importe laquelle, je ferai en sorte que tu finisse dans la pire prison, tu suppliera chaque jour de mourir tellement les souffrance seront horrible. Ou alors tu ouvre ta bouche et tu sera dans une prison dite correct.
⸺ "Tu es vraiment una puta"
⸺ "La reina de puta por favor. Maintenant tu choisi quoi ?"
⸺ "Très bien. C'est Marcus Trager qui m'a payer pour le faire, je devais payer l'hopitale pour ma soeur j'avais pas les sous .."
Sederica regarda alors l'homme avant de ce lever, elle viens alors lui dire "Sa je m'en fiche, je voulais un nom, pas l'histoire de ta vie." oui , la belle très en colère de la situation de la façon dont Pedro avait agit. Lorsque la belle viens alors se lever, Sloane l'a suivis avant de venir prendre la parole.
⸺ "Bien joué Icy Girl"
Ce qui eut pour effet de faire sourire la belle brunette.
**•̩̩͙✩•̩̩͙*˚ ˚*•̩̩͙✩•̩̩͙*˚*
Le NCIS avaient eut la joie d'arrêter le tueur, Leon avait passé quelques minute avec Sloane pour savoir ce quelle pensais de Sederica pour la mettre dans l'équipe et ce qui était alors parfait a été le fait quelle valide l'idée tout comme Gibbs avait alors donnée lui aussi sa validation.
Léon à donc convoqué la belle brune dans son bureau pour lui faire part de la bonne nouvelle.Sederica elle ne savait pas les raisons de sa convocation et pour être honnête elle avait plutôt envie de fuir ce moment elle savait que son patron l'avait virée, et dans un sens elle comprenait mais elle ne regretter pas ce quelle avait fait. La justice avait gagné et c'est tout ce qui était important. Les deux criminels étaient hors êtas de nuire et c'est parfait.
Une fois arrivé au bureau du directeur Vance la belle vient alors regarder les trois personne qui se trouvaient à l'intérieur avant de venir prendre la parole.
⸺ "J'ai comme une impression de déjà vue."
⸺ "C'est pour la bonne cause." Dit alors jack
⸺ "Mon ancien directeur ma déjà fait la moral..."
⸺ "Et votre future directeur vous félicite d'avoir obtenu un nom." Annonça Léon un fin sourire au lèvre.
⸺ "Si bien sur vous acceptez le poste. Parcontre il faut savoir que si vous dites oui, vous allez devoir voir Sloane dans le cadre de rendez vous professionnel comme chaque membre de mon équipe." Affirma alors Gibbs.
⸺ "Si ce n'ai que ça, j'accepte."
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Et voilà c'est la fin de ce chapitre, j'espère que vous avez appréciés.
Si vous avez des idées pour la suite ou même un avis qu'il sois positif ou négatif, je prend avec plaisir.
Merci d'avoir lue et à bientôt.
3 notes
·
View notes
Text
ça y est j'ai demandé une rupture conventionnelle. C'est la première chose que j'ai faite en arrivant ce matin. Normalement ça va aboutir même si pour l'instant rien n'est encore officiel.
J'avais peur au début parce que les habitudes sont sécurisantes. Il y a toujours une partie de moi qui se dit "omg mais qu'ai-je fait ?". J'ai toujours peur de l'après, que ce soit pire ailleurs, de ne pas retrouver du boulot tout de suite etc.
Mais je me dis aussi que finalement le pire qu'il puisse arriver n'est pas si grave. Et puis j'en ai assez de ce travail : aucune possibilité d'augmentation, grosse lassitude générale, de plus en plus de choses qui ne vont pas avec ma responsable...Samedi lors de mon dernier jours en Corse je me suis réveillée avec une crise d'angoisse et l'impression que deux mains m'écrasaient la poitrine. C'est la première fois que ça m'arrive à l'idée de reprendre le boulot. Je pense donc qu'il vaut mieux ne pas pousser. Il y a toujours pire ailleurs, mais ce n'est pas la peine de se ruiner la santé mentale.
D'ailleurs en 2 an et demi que je suis dans cette entreprise, j'ai vu 8 départs sans compter le mien (et on est une petite entreprise). C'est drôle parce que ce matin lorsque je suis allée parler de ça au RH, je ne savais pas qu'il comptait lui aussi partir. Cette entreprise devrait s'appeler "turnover land".
8 notes
·
View notes
Text
POUVOIR et HYPNOSE ? Hypnose DCS unique au monde
Découvrez le pouvoir de l'hypnose réelle et professionnelle pour transformer votre vie ! 🌀💫
Avec les bons conseils et la bonne pratique, vous pouvez atteindre vos objectifs, surmonter les blocages mentaux et améliorer votre santé mentale et physique.
Ne me crois pas?
Voici 3 témoignages de célébrités qui ont expérimenté les bienfaits de l’hypnose réelle et professionnelle :
1️⃣ "L'hypnose m'a aidé à surmonter mon trac et à trouver la confiance nécessaire pour donner le meilleur de moi-même." - Lady Gaga
2️⃣ "Après des années de tentatives infructueuses pour arrêter de fumer, l'hypnose a été la clé de ma libération de cette habitude." - Matt Damon
3️⃣ "Grâce à l'hypnose j'ai appris à gérer le stress et à rester calme dans des situations difficiles. Ce fut un véritable tournant dans ma vie." - Emma Watson
Si vous souhaitez également bénéficier des avantages d’une véritable hypnose professionnelle, plongez-vous.
Ne manquez pas l'opportunité de transformer votre vie ! 🌟
Si vous n'avez pas envie de vous promener dans les chapelles, de vous faire voler votre temps précieux, de raconter votre affaire aux gens, téléchargez dès maintenant cet audio DCS unique intitulé :
POUVOIR ENTHOUSIASME
https://claudiosaracino.com/prodotto/ego-entusiasmo-dcs/
#hypnose #bien-être #pouvoir intérieur #pouvoir #force #énergie #enthousiasme #force #hypnose #méthodedcs#drclaudiosaracino
2 notes
·
View notes
Text
À La Maison À Nouveau - Bucky Barnes
Marvel Masterlist
Résumé : Ton mari, Bucky, est appelé pour aller à la guerre, laissant votre fils, Michael, et toi derrière lui, mais il te fait la promesse de te retrouver à nouveau. Cependant, Bucky était loin de s'imaginer que "à nouveau" signifiait "soixante-quatorze ans".
Warnings : commence dans les années 40, angst, mort de personnage, mention des traumatismes de Bucky, perte d'une père, mention de la guerre, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.8k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : We'll Meet Again par Vera Lynn
Ton dos collé au torse de Bucky, vous êtes installés sur votre canapé. Tu tiens sa main gauche contre ta poitrine, tu caresses doucement l’anneau sur son annulaire et parfois Bucky amène vos mains à sa bouche pour embrasser la tienne. De son autre main, il tient Le Hobbit pendant qu’il lit à voix haute. Comme souvent, quand votre enfant Michael âgé d’un an fait sa sieste, vous profitez de ce moment de silence pour vous allonger et lire. Même s’il vous arrive de changer de roman, vous relisez très souvent l'œuvre de Tolkien. Bucky est celui qui te l’a fait connaître donc c’est un peu devenu votre livre. Bucky continue de lire, te berçant délicatement avec sa voix, comme à son habitude. Une légère brise venant de la fenêtre ouverte du salon arrive jusqu’à vous pour chasser la chaleur de l’été. Bucky est au milieu d’une phrase quand vous entendez frapper à la porte. Il marque la page avant de refermer le livre et tu l’informes que tu vas ouvrir. Tu quittes les bras de Bucky, embrasses rapidement ses lèvres et te diriges vers la porte. En l’ouvrant, tu découvres un homme vêtu d’une tenue de l’armée. Tu comprends en un instant quelle nouvelle il va annoncer.
-Mes hommages, Madame Barnes, te salue-t-il en faisant un signe de tête, est-ce que le Sergent James Buchanan Barnes est ici ?
-Oui, il est là, informes-tu. Buck, peux-tu venir, s’il te plait, chéri ? appelles-tu ton mari.
Tu entends Bucky poser le livre sur le canapé et marcher vers toi. Quand il arrive, tu te décales pour qu’il puisse être face à l’homme. En remarquant que c’est un homme de l’armée, Bucky fait tout de suite le salut militaire avant d’écouter les informations. Tu regardes l’interaction, même si tu as l’impression de ne plus être là mentalement. La conversation n’arrive pas clairement à tes oreilles, à l'exception d’une phrase “vous partez demain matin.”. Les derniers mots continuent de résonner dans ta tête en réalisant que dans quelques heures, Bucky ne sera plus à vos côtés, toi et votre fils, jusqu’à un jour indéterminé - s’il revient à la maison en sécurité. Quand tu vois Bucky faire le salut militaire à nouveau, tu dis rapidement au revoir au commandant alors que Bucky referme la porte. Une fois de nouveau seuls, un long silence pesant vous fait face. Bucky analyse ton visage, tentant de comprendre tes pensées qui fusent à mille à l’heure. Il s’apprête à te dire quelque chose quand les pleurs de Michael te sortent de ta transe.
-Je vais aller voir ce qu’il a. Tu devrais aller te préparer, tu dois aller retrouver Steve dans peu de temps.
-Hey, mon coeur, dit-il d’une voix douce en prenant ta main, tu sais que tout ira bien pour moi, hein ?
-Je n’en doute pas, souris-tu en caressant sa joue gauche et embrassant la droite.
Tu te sépares de lui et montes retrouver ton fils. Tu vois qu’il pleure car il a perdu son doudou, tu prends Michael dans tes bras avant de récupérer son ours en peluche et de le lui rendre tout en essayant de le calmer. En le berçant doucement, tu poses tes yeux sur son visage et détailles ses traits si proches de ceux de Bucky et tu sens des larmes monter à tes yeux, malgré toi. Tu savais que ce n’était qu’une question de temps avant que Bucky ne soit appelé à la guerre, tu espérais juste avoir un peu plus de temps avant son départ. Tu retiens tes larmes, ne voulant pas que Bucky voit tes yeux rouges. Tu dois rester forte pour lui jusqu’au lendemain, quand il sera parti. Il est celui qui va à la guerre, tu ne dois pas être celle qui pleure. Mais tu ne peux t’en empêcher. La peur de perdre Bucky au combat s’est agrandie au moment où tu as ouvert la porte.
Pour la dernière soirée de Bucky, vous la passez à la Stark Expo avec Steve et Michael. Vous profitez un maximum de ce dernier moment ensemble. Bucky a les étoiles plein les yeux en regardant les différentes inventions pendant que tu essayes de mémoriser Bucky étant heureux. Seul Dieu sait dans quel état tu retrouveras Bucky à la fin de la guerre. Tu le regardes interagir avec votre fils, cette vue réchauffe ton coeur, surtout lorsque Michael lâche des petits rires face aux singeries de Bucky.
Cependant, ce moment est devenu un vieux souvenir lorsqu’avec Bucky et Michael vous êtes arrivés sur le quai, attendant le moment où il devra officiellement vous quitter. Le début de matinée d’été permet de rendre cette journée un peu moins horrible. Le soleil brillant semble vouloir te donner un peu d’espoir pour le futur de Bucky. Mais le soleil a beau être lumineux, ça n’efface pas ton anxiété. Même la vue de Bucky tenant votre fils dans ses bras, profitant de ce dernier instant ne réduit pas ta peur. Il continue de te parler, espérant te changer les idées. Même si tu fais de ton mieux pour cacher tes émotions depuis l’annonce de son départ, Bucky voit bien la tristesse dans tes yeux. Toutefois, s’il devait être honnête, en faisant ceci, ça lui permet également d’éviter de penser aux horreurs de la guerre dont il va être témoin. Il essaye de faire bonne figure devant toi, mais au fond de lui, il a peur de ne pas revenir, de te faire veuve et de laisser votre fils sans père.
Quand les soldats sont officiellement appelés, tu prends Michael dans tes bras et Bucky se saisit de son sac. Tu ne regardes pas Bucky dans les yeux, de peur de craquer en face de lui. Il positionne ses doigts sous ton menton et relève ta tête.
-Tout va bien aller, mon coeur. Je serai de retour en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, t’assure-t-il avec un sourire réconfortant.
-Bucky, on ne sait pas si…
Ta phrase reste en suspens, n’osant pas évoquer à voix haute la possibilité de perdre Bucky pendant que tes yeux se remplissent de larmes.
-Hey, on se reverra. Je ne sais pas quand, mais je sais qu’on se reverra car je reviendrai toujours vers toi et vers lui, affirme Bucky en posant sa main droite sur ta joue et la gauche sur celle de Michael. Tu verras, ça sera une journée ensoleillée comme celle-ci et on pourra rattraper tout le temps qu’on a perdu. Je reviendrai, peu importe combien de temps ça prendra. C’est promis. Tout ira bien pour moi.
-Fais quand même attention à toi. Je te veux en un seul morceau, déclares-tu avec un sourire triste.
-Tu me connais, je fais toujours attention, te rappelle Bucky en embrassant ta main gauche, sur ta bague de mariage. Prenez soin de vous.
-Comme toujours.
Bucky et toi continuez à vous regarder dans les yeux jusqu’à ce que l’annonce d’un dernier appel avant le départ interrompt votre moment.
-Je dois y aller. Je vous aime.
-T’aime, papa, tente de dire Michael.
-Je t’aime aussi, Mikey, lui répond Bucky en embrassant sa joue. Papa sera de retour bientôt. Sois sage avec maman. Je vous écrirai tous les jours, promet-il.
-Tu as intérêt, sinon je ferai comme Steve et je ferai tout pour essayer de rejoindre l’armée, affirmes-tu, faisant rire Bucky.
-Cet imbécile a une mauvaise influence sur toi.
-C’est ton meilleur ami. Tu ne peux blâmer que toi, blagues-tu avant de prendre un air sérieux. Je t’aime, James.
Tu n’utilises pas le prénom de Bucky souvent, seulement durant les situations critiques. En entendant son prénom sortir de ta bouche, Bucky sait tout ce que tu sous-entends dans ce “je t’aime” : “fais attention à toi, je t'attendrai, reviens vers nous, je t’aime.”
-Je t’aime aussi, Y/N.
Tout comme ta phrase, elle semble simple, mais elle cache une signification plus profonde. Derrière le “je t’aime” de Bucky se cache “Je ferai tout pour revenir vers toi, je ne vous abandonnerai pas, toi et Michael, je ferai en sorte d’être le plus en sécurité possible, je t’aime.”
Bucky t’embrasse une dernière fois pendant qu’il caresse doucement le dos de Michael. Quand il brise le baiser, il pose à nouveau ses lèvres sur la joue de votre fils avant de partir. Tu le regardes partir, les larmes coulant déjà à flots. Tu n’arrives plus à les retenir. Tu gardes tes yeux sur Bucky jusqu’à ce qu’il disparaisse sur le bateau. Tu restes encore sur le quai jusqu’à ce que le bateau quitte le port. Quand Bucky est officiellement loin de toi, tu baisses les yeux sur Michael qui te regarde avec des yeux curieux, ne comprenant pas la situation. Tu essayes de lui sourire en essuyant tes larmes d’une main. Tu contemples ton fils, la seule partie de Bucky qui est avec toi maintenant, jusqu’à ce que l’homme que tu aimes rentre de la guerre.
Soixante-quatorze ans plus tard, tes yeux sont encore posés ton fils, seulement son visage a bien vieilli depuis le départ de Bucky, tout comme le tien. En regardant Michael, tu peux avoir une idée de à quoi aurait pu ressembler Bucky si la guerre ne te l’avait pas volé. La perte de Bucky a été la plus terrible des épreuves que tu as pu vivre. Tu te rappelles encore le cri de douleur que tu as lâché, mais également le déchirement dans ton cœur en apprenant la nouvelle. Ton fils était alors âgé de trois ans, donc tu as dû gérer le chagrin au mieux pour que Michael ait une vie heureuse et complète, malgré l’absence de son père. Tu t’es assurée à ce que Michael n’oublie jamais qui était Bucky. Tu lui as raconté toutes les histoires possibles de Bucky, et aussi d’oncle Steve, en plus de disposer toutes les photos que tu possèdes pour qu’il se souvienne toujours du visage de Bucky. Si on demandait à Michael si tu es une bonne mère, il dirait que tu as fait un travail exceptionnel, car même s’il n’a pas de souvenir, il a l’impression de réellement connaître son père grâce à toi.
Quand tu es devenue vieille, Michael s’est occupé de toi, comme tu l’as fait toute sa vie. Cependant, à cause de l’âge, c’est devenu de plus en plus compliqué pour Michael de prendre soin de toi, mais il ne voulait pas te laisser seule alors il a fait en sorte d’être dans la même maison de retraite que toi. Il vit même dans la chambre à côté de la tienne. De plus, le moment où Steve est sorti de la glace, il s’est assuré à ce que vous ayez le meilleur établissement.
Actuellement, tu es dans ta chambre, décorée par tes différents souvenirs dont une photo de Bucky sur ta table de chevet datant de votre mariage. Michael est assis sur le fauteuil à côté de ton lit pendant que ta petite-fille Allison est installée sur ton lit. Les rayons du soleil remplissent de lumière ta chambre, la chauffant juste assez. Allison vient vous rendre visite presque tous les jours et une fois de temps en temps, ton arrière-petite-fille, Claire, vient également vous voir. Toutefois, selon Allison, elle ne vous rend pas visite assez, ce à quoi tu lui réponds toujours le même type de phrase :
-Claire a vingt ans. Elle est jeune, elle a raison de sortir. Et puis, elle nous appelle presque tous les jours. Laisse-la vivre, cette petite.
-Je sais, mais elle était censée venir aujourd’hui.
-Elle pourra venir demain, lui assure Michael, faisant soupirer Allison.
Elle s’apprête à ajouter quelque chose quand quelqu’un frappe à la porte. Avant qu’elle puisse se lever, Michael se rend à la porte. Il ouvre et tu entends la personne dire quelque chose, même si tes vieilles oreilles t’empêchent de comprendre. Michael ne bouge pas pendant une seconde, comme s’il était en état de choc. Ne voyant pas qui est à la porte, tu commences à t’inquiéter :
-Mikey, qui est-ce ?
Pour simple réponse, Michael se décale, les yeux grands ouverts, te permettant de découvrir Bucky encore jeune, bien qu’avec des cheveux plus longs et une barbe, face à toi. Tu n’oses pas bouger, ayant peur que ce soit le même rêve que tu fais depuis soixante-quatorze ans. Quand tu réalises que ton Bucky est bien là, tu commences à t’agiter. Tu essayes d’enlever ta couverture et ordonnes à Allison de t’aider à te lever, cependant à ton âge, c’est presque mission impossible. En te voyant réagir, Bucky accourt vers toi, ne voulant pas que tu quittes ton lit, de peur que tu te fasses mal. Quand il est à tes côtés, tu n’attends pas avant de te jeter dans ses bras.
-Tu es là. Tu es revenu, murmures-tu en pleurant.
-Je t’avais dit que je reviendrais. Un jour ensoleillée, c’était ça, non ?
-Tu m’as tellement manqué.
-Toi aussi, tu n’as pas idée.
-Comment c’est possible ? On m’a dit que tu étais mort ! Et comment peux-tu être encore aussi jeune ? questionnes-tu en tenant son visage dans le creux de tes mains.
-Tu te rappelles de l’histoire de Steve ? demande-t-il et tu hoches la tête. C’est plus ou moins pareil.
-Je n’arrive pas à y croire. Mikey, il est de retour ! t’exclames-tu en direction de ton fils qui a les yeux larmoyants.
-Je suis si heureux de te revoir, fils.
Bucky se tourne vers Michael en le regardant avec un sourire triste. Trop ému, Michael n’arrive pas à sortir un mot. Il prend seulement Bucky dans ses bras tout en pleurant. Tu vois Bucky resserrer l’étreinte, appréciant le contact de son fils qui a tant changé depuis la dernière fois qu’il l’a vu. Après quelques instants, Michael brise l’étreinte, mais garde ses yeux sur Bucky.
-Papa, commence ton fils en s’éclaircissant la gorge et montrant Allison, voici ma fille, Allison.
-On est grands-parents ? s’enquiert Bucky, sous le choc.
-Arrières-grands-parents, même ! réponds-tu avec un sourire. Tu as une arrière-petite-fille, elle s’appelle Claire.
-J’ai l’impression que j’ai tellement de choses à rattraper.
-On serait heureux de tout te raconter, le rassure Michael en tapant gentiment l’épaule droite de Bucky.
Et c’est ce que vous faites. Toute la journée, vous expliquez à Bucky différentes anecdotes familiales et répondez à toutes ces questions. Parfois, vous essayez de lui en poser, mais il évite toujours le sujet, ce que tu ne manques pas de remarquer. Bucky est assis à côté de toi sur le lit, vos mains enlacées, bien que ses gants empêchent un contact direct. Sa veste sur son corps t’évite également de voir ses bras. Tu n’arrives pas à comprendre pourquoi Bucky semble vouloir garder une certaine distance. Tu te fais un rappel de le questionner une fois que vous serez seuls. Il écoute attentivement Michael raconter le premier Noël d’Allison alors que tu regardes Bucky avec plus d’attention. Même s’il est très proche du Bucky qui est parti à la guerre, tu remarques les cernes et l’absence de l’étincelle qui était autrefois dans ses yeux. Son visage a à peine vieilli. C’est presque imperceptible, mais tu as observé les anciennes photos de Bucky trop souvent, alors tu trouves ces petits changements en un regard.
Quand le soir arrive, Allison rentre chez elle après avoir aidé Michael à retourner dans sa chambre. Bucky est toujours à tes côtés. Après avoir supplié les infirmières pendant plusieurs minutes, elles ont accepté de te laisser manger dans ta chambre en plus d’autoriser Bucky à rester avec toi pour la nuit.
Un silence apaisant flotte dans l’air pendant que vous vous regardez. Bucky détaille ton visage - qu’il trouve toujours aussi magnifique, il est heureux d’avoir pu le voir plus âgé, mais triste de ne pas avoir été témoin de son vieillissement. Il embrasse ton annulaire gauche sur ta bague de mariage, comme il le faisait autrefois et tu souris face à ce geste. Bucky remarque que l’anneau est toujours le même ; et même si tu avais tous les droits de te remarier, il est content de voir que tu ne l’as pas fait. Pour ta part, tu ne peux éviter d’être frustrée de ne pas sentir ses doigts, il n’a toujours pas enlevé ses gants, ni même sa veste.
-Tu n’as pas chaud ? Tu as gardé cette maudite veste et ces maudits gants toute la journée, t’exclames-tu avec agacement.
-Essayerais-tu de me déshabiller ? rigole Bucky avec un faux air choqué. Enfin, Y/N, une infirmière pourrait venir à n’importe quel moment !
-Bucky, soupires-tu, tu sais très bien ce que je voulais dire. Je ne t’ai pas vu pendant soixante-quatorze ans, j’aimerais pouvoir au moins toucher tes mains.
À contre-coeur, Bucky enlève son gant droit et le met dans sa veste. Il regarde sa main faite de chair avant de te la tendre en tentant de faire un sourire rassurant.
-Et l’autre gant ? demandes-tu en arquant un sourcil.
-Je… Je préfère le garder.
-Je suis vieille, pas malade. Tu risques pas de choper de microbe, plaisantes-tu, faisant sourire Bucky.
-Je sais, dit-il sans rien ajouter de plus.
Tu prends la main droite de Bucky dans les tiennes, appréciant enfin son aspect calleux. Le visage de Bucky prend un air triste alors qu’il enlève doucement sa main des tiennes pour la poser sur ta joue.
-Je suis désolé de t’avoir fait attendre autant, chuchote Bucky. Ce n’était pas ce que j’avais prévu.
-On est réunis, c’est le plus important, lui assures-tu avec un sourire sincère.
-Certes, mais j’avais peur que tu sois…
Tout comme toi quand il a dû partir pour la guerre, il laisse sa phrase en suspens, n’osant pas exprimer à voix haute la possibilité de ton décès.
-Il faut croire que mon corps savait que tu étais encore vivant et qu’il attendait que tu me reviennes.
-Sûrement.
Bucky continue de caresser ta joue alors que tu poses ta main gauche sur la sienne, approfondissant un peu plus le contact.
-Tu comptes me dire la vérité, maintenant qu’on est seuls ? requiers-tu avec une voix douce.
Sachant très bien de quoi tu parles, Bucky se tend, retirant sa main de ta joue pendant que sa gauche se cache instinctivement dans la poche de sa veste.
-A propos de quoi ? feint-il de ne pas comprendre.
-Bucky, je te connais, malgré ces années de séparation. Et puis, la façon dont tu as dit que “plus ou moins” la même histoire que Steve t’était arrivé me confirme qu’il y a quelque chose que tu ne me dis pas. Qu’est-ce qui t’es arrivé pendant la guerre ? Comment ça se fait que tu sois aussi jeune et que tu aies survécu à cette chute ?
Réalisant que son semi-mensonge ne t’a pas convaincu ne l’étonne pas. Tu le connaissais par cœur avant qu’il parte à la guerre, bien évidemment que tu peux encore le lire en lui comme un livre ouvert. À cet instant précis, il pense même que tu le connais peut-être mieux qu’il ne se connaît lui-même. Cette pensée lui pince légèrement le cœur. Il reste silencieux, ignorant quoi répondre quand ses yeux tombent sur un livre sur ta table de chevet.
-Tu l’as encore ?
En entendant Bucky changer de sujet, tu roules des yeux alors qu’il se saisit de ton roman, à côté de sa photo. Il ouvre votre ancien exemplaire du Hobbit, maintenant abîmé à force d’être lu, et découvre des annotations qui n’étaient pas là la dernière fois qu’il l'a lu. Vous n’avez jamais annoté les livres que vous avez lu. Cependant, après son départ, tu avais reprit ta lecture du livre de Tolkien en annotant les commentaires que Bucky faisait à chaque lecture pour avoir l’impression de toujours le lire avec lui. Bucky sent son coeur se serrer en pensant aux nombres de fois où tu as dû lire Le Hobbit en cherchant un peu de réconfort.
-Je m’en sépare jamais, informes-tu. Tu ne vas pas me dire la vérité, n’est-ce pas ?
-Peut-être un autre jour.
Bucky sait qu’il ne devrait pas te cacher ce qui lui est arrivé. Tu risques de le découvrir d’un jour à l’autre, il devrait être celui qui te raconte son histoire, mais il veut le faire un autre moment. Il ne veut pas que ses retrouvailles avec toi soient gâchées. Tu es si heureuse de le retrouver, il ne veut pas te briser le cœur en t’expliquant que pendant soixante-dix ans, il a été torturé et utilisé comme une arme, en plus d’avoir perdu tous les souvenirs qu’il avait avec toi et Michael, jusqu’à ce que Steve le retrouve. Bucky a enfin une chance d’être avec toi après toutes ces années, il ne peut pas tout ruiner avec son histoire. Il a dû confronter d’horribles moments pour arriver à ce moment, il doit s’assurer que ce moment soit un souvenir joyeux. Depuis le Wakanda, il a le droit à une deuxième chance et il ne compte pas la gaspiller. Non, tu n’as pas besoin de savoir tout ce qu’il a traversé et fait. Tu n’as pas besoin de savoir à quel point il peut encore être fragile mentalement. Il est de nouveau à tes côtés, c’est tout ce qui compte.
-Pourquoi ne viens-tu pas t’allonger à mes côtés et me lire Le Hobbit comme avant ? finis-tu par proposer.
-Avec plaisir, mon coeur.
Bucky t’aide à te positionner correctement dans ton lit avant de te rejoindre. Quand vous avez trouvé une position confortable, tu essayes de lui prendre sa main gauche, mais il se dépêche de tenir le livre de cette main et de te tendre la droite. Tu fronces les sourcils face à son geste. Tu lui tenais toujours la main gauche quand vous lisiez. Tu essayes de ne pas chercher le pourquoi du comment et caresse sa main droite alors que Bucky commence à lire les premiers mots. En entendant la voix de Bucky, tu as l’impression de faire un bon dans le passé où tout allait bien, où vous étiez jeunes et loin des horreurs de la guerre dans votre petite maison de Brooklyn avec Michael faisant sa sieste paisiblement à l’étage. Tu prends une profonde inspiration, l’odeur de Bucky remplissant tes narines comme autrefois. Pour la première fois en soixante-quatorze ans, tu es enfin à la maison à nouveau. Un sourire paisible prend place sur ton visage.
Fatiguée par les différentes émotions de la journée, tu t’autorises à t’endormir doucement en continuant d’écouter la douce voix de Bucky, tes caresses sur sa main devenant de moins en moins régulières. Grâce à son ouïe de supersoldat, Bucky sent ta respiration ralentir, l’indiquant que tu tombes dans les bras de Morphée. En tournant la page, Bucky embrasse le haut du crâne. Il continue sa lecture, écoutant attentivement les battements de ton cœur. Il termine de lire le chapitre deux quand il entend ta pulsation devenir de plus en plus faible jusqu’à ne plus être perceptible. Bucky s’arrête dans sa lecture quand il est confronté au silence. Il lui faut quelques secondes avant de réaliser que tu viens de le quitter. Instantanément, ses yeux se remplissent de larmes. Il pose le livre sur la table de chevet et pose son regard sur toi. Délicatement, ses mains trouvent leur chemin sur ton visage où il peut voir l’ombre d’un sourire. Bucky commence à pleurer en le voyant, car même si tu es partie heureuse et sereine à ses côtés, il t’avait promis de te retrouver, mais aussi de rattraper tout le temps perdu et une journée n’est pas suffisante.
Marvel Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
#marie swriting in french#mcu fanfiction#mcu fandom#mcu imagine#mcu oneshot#mcu marvel avengers#mcu#marvel one shot#marvel#mcu angst#marvel angst#marvel imagine#marvel cinematic universe#marvel fic#the avengers#avengers#avengers angst#avengers one shot#avengers fic#avengers fanfiction#bucky barnes x y/n#bucky barnes x female reader#bucky barnes x reader#bucky barnes fic#bucky barnes#bucky x female reader#bucky barnes angst#bucky barnes one shot#bucky barnes imagine#bucky barnes x you
2 notes
·
View notes
Text
La lanterne magique
Je ne sais pas trop quand j’ai commencé cette habitude. Je crois qu’elle date peut-être de l’époque où j’allais à pied au collège. Il me semble que c’est là que j’ai commencé à me dicter mentalement les lettres que j’allais écrire à mon correspondant. Et puis j’ai fini par simplement m’écrire à moi-même. C’était ma manière de tordre le quotidien. Quand quelque chose de déplaisant m’arrivait, j’écrivais des monologues, je choisissais les mots pour nommer.
Nommer – ça a été ma seule porte de sortie. Même quand, parfois, je n'écrivais rien.
Dans The Fabelmans, le jeune Sammy cherche à filmer, encore et encore, un accident de train, pour reproduire non pas la vraie vie mais ce qu’il a vu au cinéma. Par tous les angles, sous toutes les lumières, il admet à sa mère qu’il ne peut s’empêcher de faire dérailler son train miniature encore et encore.
Sa mère, sentant qu’il a besoin de contrôle, le laisse faire malgré la désapprobation paternelle. Elle sent son fils anxieux, déjà un peu ailleurs, déjà un peu parti. Plus tard, il regarde les images de son film et en regardant le train dérailler encore et encore et encore et encore, il se sent, peut-être (on ne le sait pas vraiment), un peu rassuré.
Dans Fanny et Alexandre d’Ingmar Bergman, un autre grand film autobiographique (et je dois bien l’avouer, l’une de mes obsessions), Alexandre a beau avoir vu son père mourir sur scène cent fois, il n’est pas préparé au moment où, dans ses habits de fantôme, celui-ci succombera à une crise cardiaque.
Il aura vu le train dérailler mille fois, et pourtant le choc sera le même.
On aimerait que la fiction nous prépare. Sammy regarde son petit film dans ses mains jointes, comme s’il tenait là un trésor. Comme si cette réalité, tenue en coupe entre ses doigts d’enfant, ne pouvait plus s’en échapper. Fermée à double tour dans ses mains, fermée à double tour dans la fiction. Ce qui a été imaginé n’arrivera pas.
Mais pendant qu’il regardait le train dérailler, la vie déraillait.
Et j’ai beau avoir écrit, écrit encore, écrit dans ma tête — j’ai beau avoir écrit des monologues intérieurs infinis — les accidents de train n’en sont jamais devenus moins effrayants.
Dans le film de Bergman, quand Alexandre reçoit en cadeau une lanterne magique (qui est un ancêtre de l’appareil de projection) il est fasciné. Le cinéma vient d’ouvrir ses portes devant ses yeux et l’enfant se joue inlassablement les mêmes histoires. Il sait, instinctivement, que la fiction sera désormais toute sa vie. Son beau-père aura beau essayer d’extraire avec violence les histoires de son esprit — elles trouveront le moyen de survivre.
Avant de mourir, le père d’Alexandre rend hommage au “petit monde”, celui du théâtre. Le petit monde qui a le pouvoir de refléter le grand monde, s’il réussit sa mission. Sammy, lui, rêve de raconter le grand monde. Il rêve de western, de grands espaces, d’histoires de guerres épiques, et, comme dans son enfance, de trains qui déraillent. Complètement tourné vers l’extérieur, il ne voit pas ce qui se passe dans son petit monde à lui. Et que le cinéma porte en lui la menace d’un mensonge.
En pensant voir le monde à travers sa caméra, voilà qu’il rate ce qui se joue devant ses yeux. Alors le montage l’aide, l’aide à mentir et à dissimuler. Il n’arrive plus à contenir les images dans le creux de ses mains. Il faut les enfermer dans un placard, caché du monde.
Ce que j’aime dans The Fabelmans c’est qu’il raconte la vie d’un cinéaste par tout ce qu’il n’a pas vu. C’est l’aveu d’un échec, d’un biais. D’un aveuglement. il y a une scène particulièrement belle où la mère de Sammy (et Michelle Williams, vraiment sublime) danse dans les phares d’une voiture. Pour Sammy, ce sont immédiatement des images de cinéma. Il ne peut s’empêcher d’appliquer des grilles de narration, de chercher le plan parfait. Alors il rate tout ce qui se cache autour, tout ce qui n’est pas évident – dans la colère de sa sœur, dans l’émotion des adultes, dans la gêne. Tout ce qu’il vit, il s’imagine le voir à travers sa caméra. Pour fuir, parfois. (Et en en faisait une fiction, c’est une manière de dire : maintenant, je sais.)
Isolé dans ses fictions, poreux aux images, imperméable à la réalité.
Récemment, à un moment particulièrement triste de ma vie, je me suis retrouvée à me demander comment je l’écrirais – et en le faisant je sentais que j’essayais de repousser la réalité de toutes mes forces avec mes deux mains. Et tout ce qui devait arriver est arrivé même après avoir été nommé.
Spielberg sait qu’il fait des images sublimes, celles qui me hantent encore des jours après : un enfant qui tient le cinéma au creux de ses mains, une femme qui danse dans une robe transparente, la joie adolescente sur une plage ensoleillée, des ongles qui tapent sur un piano — et ça rend encore plus émouvant ce qu’il a à nous dire. Ce qu’il a raté à l’époque il doit revenir l’explorer, l’arracher au souvenir. Et l’ironie c’est qu’il a encore besoin d’une caméra pour y arriver.
À la fin du film, Sammy utilise le montage, la photographie et le cadrage pour faire de son harceleur un héros. Avant cela, Spielberg nous a donné à entendre toutes les injures antisémites dont il a été la victime. Dans le film qu’il réalise à l’époque, ce petit film de fin d’année scolaire où tout le monde semble heureux, il fait mentir le cinéma. On fabrique de la propagande, on fabrique des héros avec la chair des monstres.
The Fabelmans est un exercice de vérité. Toutes ces années plus tard, les images ont fini de mentir. Le masque des héros leur est enfin retiré.
Derrière les portes mystérieuses de la fiction, il y a toujours une mère insaisissable. Et j’ai eu l’impression de déceler, chez Spielberg comme chez Bergman avant lui, des regrets. Chez Bergman, on la voyait hurler à travers une porte entrouverte. Chez Spielberg, elle pleure dans sa chambre. Et j’ai l’impression que Spielberg nous dit que si on n’avait pas regardé ces mères avec un œil fermé, l’autre rivé dans la caméra, on les aurait peut-être vraiment vues.
Qu’on les aurait vues comme la mère de Sammy/Spielberg le voyait. C’est, je crois bien, ce qui m’a le plus touchée dans le film. Cette circulation des regards : le regard de Sammy sur sa mère qui regarde ses films, le sourire aux lèvres et l’air émerveillé. Chez Bergman, la mère est coupable de la trahison initiale — elle quitte le théâtre. Elle arrache Alexandre à la fiction. Elle laisse les clowns tristes pleurer sous leurs parapluies. Chez Spielberg, la mère ouvre grand les portes de l’imagination. Et moi-même je sais que si ma mère n’avait pas eu toujours un livre dans la main, je n’aurais pas cherché à faire fuir les trains effrayants en écrivant mes monologues intérieurs infinis.
Et alors, sur quel mensonge fabuleux se serait fondée ma vie ?
6 notes
·
View notes
Text
Marguerite,
Je pensais que je t'avais dit au revoir, depuis un bout de temps. Il m'arrivait, parfois, d'espérer que tu sois toujours là. D'une part, c'est rassurant, cette présence que j'aie, mais d'un côté, c'est un peu maladive. Mais je t'ai jamais oublié, c'est comme si il y avait toujours une pensée pour toi, chaque jour.
Tu sais, la vie, je l'ai jamais trouvé toute rose. Disons que mon mental faisait en sorte qu'elle ne le soit jamais; un jour tout va bien, et le lendemain j'ai envie de tout foutre en l'air, de me foutre en l'air. C'était compliqué de vivre tout ça, de vivre avec soi, et surtout d'être soi même. Je peux pas vraiment dire que je me soigne, parce que j'ai jamais voulu prendre mes médicaments, mais je me suis pas fait de mal depuis plus d'un an. Mais je prenais les devants, disons que je faisais en sorte d'eteindre ces pensées là, ces pensées noires, des pensées morbides. Je m'eloignais de chez moi afin de mieux respirer, je faisais des heures sup pour rester avec les residents ; car après tout on est leur famille. Et moi, je m'étais construite une énieme famille avec mes collegues, mais avec mes petits vieux aussi, car après tout, ce sont avec eux que je passe la plupart de mon temps. Je pourrais te parler de chacun, mais la liste serait longues, et t'expliquer leurs habitudes, qui sont quand meme interessantes, serait encore plus longues. Mais chaque être humain present dans l'étalissement, que ce soit eux, ces âmes fragiles, mais âmes fortes à la fois, ou les collegues, m'ont apporté quelque chose, et m'apporte quelque chose encore aujourd'hui. Je n'aurais jamais cru, aimé autant l'ehpad. Et je me vois pas autre part, pour tout te dire.
Tu sais, en quelques mois rien n'a changé, mais je veux faire en sorte que cette année soit d'avantage plus belle, que j'aille mieux, tu sais, une sorte de glow up, autre que physique.
Alors, reprenons tout à zero. Et laisse moi te parler de toute ma vie. A très vite.
6 notes
·
View notes
Text
« Je nais dans une patrie. Je n’aurais pas pu naître ailleurs ou je n’aurais pas été moi. Et je ne peux pas vivre ailleurs – ou alors en y transportant mes pénates, c’est-à-dire en gardant dans mon for intérieur l’âme de ma patrie et en lui rendant le culte spontané de mes habitudes mentales. »
Pierre Drieu la Rochelle, « Carnets intimes »
1 note
·
View note
Text
Writevember Jour 12 - Cri
Envie d’hurler.
De crier. De faire un esclandre.
Mais au final, au final, on arrive juste à pleurer.
Des larmes de frustrations, de colère, de peur et d’anxiété.
Parce qu’au final. Qu’est-ce que ça changerait ? A quoi cela nous amènerait ?
Ça ne serait pas constructif. A part s’énerver, se faire mal, cela ne ferait pas avancer les choses. Et à ce moment-là, eh bien, non seulement on serait triste et anxieux et frustré, mais en plus on aurait mal à la gorge et aux poignets et au crâne.
Pleurer, cela déshydrate quand même beaucoup.
C’est comme une bouillie de sentiments contradictoires enfoncé dans la cage thoracique, qui pousse et souffle et nous étouffe progressivement. Un sac de nœuds qu’on ne sait pas par quel bout prendre, qu’on a peur d'emmêler encore plus, mais qu’il faudra bien attaquer à un moment, qu’il faudra bien tirer fil par fil pour en arriver à bout et s’en défaire.
Mais cela demande tellement d’efforts, et à cet instant précis, on a le sentiment d’être un torchon essoré.
Vidé.
Trop de choses en trop peu de temps qui se sont succédées, non, qui se chevauchent et ne laissent pas un instant de répit, qui nous cogne et nous rejette à terre à chaque fois que l’on pense avoir su se relever, alors que l’on essaye d’encaisser les coups et d’aller de l’avant.
C’est comme un trop-plein d’émotion qui s’est écoulé de nous, et qui, ayant trempé notre fibre, est finalement évacué comme un torchon essoré.
Pleurer, cela fatigue aussi bien physiquement que mentalement.
Cela fait du bien, parfois, en effet, c’est une soupape de sécurité, les glandes lacrymales travaillant d’arrache-pied pour que les hormones et le stress glissent hors de notre corps sans trop de dommages. Mais il y a une limite, un seuil à ne pas dépasser, car après, cela se fait sentir, comme un muscle meurtri, comme un ligament foulé.
Alors il faut laisser passer. Laisser couler.
Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. De faire le vide dans sa tête, d’être capable de passer outre ses propres sensibilités et une expérience désagréable. Cela demande un travail sur soi, une certaine maturité mentale. Un savoir-être. Et il est souvent tellement plus facile de se laisser aller à ses basses envies, de faire un caprice comme un enfant, de hurler jusqu’à ce qu’on nous entende, nous console - mais le résultat final sera le même.
Rien n’aura changé. Cela n’aura pas corrigé nos problèmes.
Alors on garde son cri dans son cœur. Que faire, que faire de plus ?
Tenir. S’accrocher. Se dire que ce n’est qu’un mauvais moment à passer.
Oui mais voilà, les mauvais moments n’ont pas le temps de passer, et il est de plus en plus difficile de se dire que ce sera bientôt fini. D’accuser coup après coup, galère après galère.
Une fois, cela arrive. Deux, c’est une coïncidence.
Trois, quatre, cinq… Le sort s’acharne, le destin s’amuse, on ne sait à quels dieux se vouer tant tous ceux qu’on prie semblent se régaler de notre misère.
Alors que faire ? Qu’il y a-t-il à faire, dans ces cas-là ?
Avoir de l’espoir ? Avoir la foi ? Se battre, se démener contre vents et marées ?
Le cri est bloqué dans la gorge, et l’on arbore un petit sourire triste.
“Ça va ?” “Oui, ça va, et vous ?”
On ne peut pas répondre que cela ne va pas. Que rien ne va plus.
Ce n’est pas correct, ce n’est pas comme ça que vont les choses, et les gens détestent toujours que l’on dérange leurs petites habitudes. Alors on se tait, on pleure en silence.
Marche ou crève.
Peut-être qu’au final ce n’est pas si grave, qu’on a l’impression que c’est bien pire qu’en réalité. Que finalement cela se résoudra tout seul. Un miracle en perspective.
Mais la petite voix, logée au creux de son cœur, celle qui nous murmure à l’oreille des mots dégoulinants de poison, une vipère se cachant dans notre ombre et se nourrissant de nos peurs et de nos angoisses, cette petite voix susurre que les miracles, cela n’arrive que dans les histoires pour enfants. On est trop grands pour croire aux contes de fées.
La vie est injuste. Que faire à part l’accepter ?
Alors certes, ce sont les gens qui la rendent moins injuste. Il y a toujours une lueur d’espoir, la flamme vacillante d’une bougie au milieu de la nuit noire. Une personne, un ami, un collègue à qui se fier, quelqu’un qui nous tendra la main en cas de besoin et qui saura, à défaut de nous rassurer, nous apporter un peu de confort dans les moments difficiles.
Alors c’est dur, oui, et il faut se faire violence pour ne pas laisser tomber, pour ne pas se laisser tomber soi-même, mais abandonner serait la pire des choses possibles dans ces cas-là, car on aurait alors souffert pour rien tout ce temps, car il y a encore des solutions et des choses à faire, des objectifs au-delà du miasme qui envahit notre esprit, une envie de vivre que nul ne peut briser et qu’il faut continuer d’alimenter et de protéger comme une petite pousse fragile, afin qu’une fois le printemps arrivé, elle puisse bourgeonner en une magnifique fleur. Une corolle de pétales de résilience.
Alors il faut crier, peut-être, marcher jusqu’à épuisement, se retrouver seul au monde dans un de ces espaces liminal où le temps n’a plus prise, où le passé se confonds avec le présent et le futur, où simplement exister est déjà un dérangement de l’atmosphère si particulière de ces lieux. Et là il faut vider ses poumons, prendre une grande inspiration, et la relâcher dans un soupir ou dans un hurlement, évacuer toute cette souffrance et cette peine.
Vider son sac, mais il n’y a pas forcément besoin d’un autre témoin ou d’une oreille attentive que celle offerte par le béton fissuré, les murs envahis de lierre, la terre battue d’un sentier de forêt ou l’asphalte bossu d’un parking vide.
On lève la tête au ciel, on crie le contenu de son cahier de doléance à la lune, et cette dernière ne nous répondra jamais, évidemment, perchée dans le ciel et si loin des vicissitudes de notre petite vie terrestre.
On crie.
On ne nous répond pas.
Ainsi va la vie.
#my writing#writevember#Ecriture Nov 2024#ouais j'ai des pbs avec ma bagnole et ça me fait CHIER#who needs therapy when you can mash a keyboard in a Gdoc ?
0 notes
Text
Mindset de Succès : 7 Habitudes Qui Mènent au Succès en MLM et Dans la Vie
Ces 7 Habitudes Qui Mènent au Succès en MLM ne sont pas les seules. Pour autant, elles sont issues du degré d’importance à inclre dans ces actions au quotidien. Le succès, qu’il soit en marketing de réseau (MLM) ou dans la vie en général, est façonné en grande partie par un facteur décisif : le mindset. L’état d’esprit n’est pas simplement une disposition mentale, mais un pilier fondamental qui…
0 notes