#elle ne voudra jamais.
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lolochaponnay · 10 months ago
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Au salon de l'auto, un badaud regarde une belle voiture. Un vendeur l'aborde : - Elle a l'air de vous plaire cette voiture, monsieur! - Oui, c'est vrai, elle me plait beaucoup. Mais elle n'est pas pour mon budget, loin s'en faut! - Sachez, monsieur, que nous avons toujours des solutions de financement pour les personnes sympathiques comme vous. - Peut-ĂȘtre, mais je connais ma femme, elle ne voudra jamais. - Ecoutez, monsieur, dites Ă  votre femme que pour les Ă©chĂ©ances, il n'y a pas de problĂšme. Mais dites-lui surtout qu'avec ce modĂšle, en partant de Paris Ă  22 heures, vous arrivez Ă  Marseille Ă  2 heures du matin! Le lendemain, l'homme revient au stand. - Alors, monsieur, vous avez parlĂ© du financement Ă  votre femme ? - Oui, mais elle m'a rĂ©pondu qu'elle n'avait pas confiance. - Lui avez-vous dit qu'en 4 heures, vous ĂȘtes Ă  Marseille ? - Oui, elle m'a rĂ©pondu " qu'est-ce que tu veux qu'on aille foutre Ă  Marseille Ă  2 heures du matin.
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coovieilledentelle · 9 months ago
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Je ne changerai jamais mes amis fantastiques, ma vie merveilleuse, ma famille bien-aimĂ©e pour des cheveux moins gris ou un ventre plus plat. En vieillissant, je suis devenue plus amicale envers moi-mĂȘme et moins critique envers moi-mĂȘme.Je suis devenu mon ami
Je ne me blĂąme pas d'avoir mangĂ© des biscuits supplĂ©mentaires, de ne pas avoir fait le lit ou d'avoir ratĂ© quelque chose de stupide dont je n'avais pas besoin. J'ai le droit d'ĂȘtre dĂ©sordonnĂ©e, d'ĂȘtre extravagante. J'ai vu beaucoup de chers amis quitter ce monde trop tĂŽt, avant de rĂ©aliser la grande libertĂ© du vieillissement Qui m'en voudra si je dĂ©cide de lire ou de jouer sur mon ordinateur jusqu'Ă  quatre heures du matin et de dormir jusqu'Ă  midi? Qui me critiquera de rester au lit ou devant la tĂ©lĂ© aussi longtemps que je le souhaite. Je vais danser avec ces merveilleux tubes des annĂ©es 60 70 et 80 et si en mĂȘme temps je veux pleurer pour un amour perdu 
Si je veux, je marcherai le long de la plage en short trop allongĂ© sur un corps en dĂ©composition et plongerai dans les vagues avec abandon, malgrĂ© le regard pĂ©nalisant des autres . Ils vieilliront Ă©galement. Je sais que parfois j'oublie, mais il y a des choses dans la vie qui devraient aussi ĂȘtre oubliĂ©es. Je me souviens des choses importantes. Bien sĂ»r, au fil des ans, mon cƓur s'est brisĂ©. Mais les cƓurs brisĂ©s nous donnent force, comprĂ©hension et compassion. Un cƓur qui n'a jamais souffert est immaculĂ© et stĂ©rile et ne connaĂźtra jamais la joie d'ĂȘtre imparfait. J'ai la chance d'avoir vĂ©cu assez longtemps pour avoir mes cheveux gris et mon rire juvĂ©nile gravĂ©s Ă  jamais dans les sillons profonds de mon visage. Beaucoup n'ont jamais ri, beaucoup sont morts avant que leurs cheveux ne deviennent argentĂ©s.
En vieillissant, il est plus facile d'ĂȘtre positif. Vous vous souciez moins de ce que les autres pensent. Je ne me remets plus en question. J'ai gagnĂ© le droit de faire des erreurs. Donc, pour rĂ©pondre Ă  votre question, j'aime ĂȘtre vieux. J'aime la personne que je suis devenue. Je ne vivrai pas Ă©ternellement, mais tant que je serai encore lĂ , je ne perdrai pas de temps Ă  regretter ce qui a pu ĂȘtre ou Ă  s'inquiĂ©ter de ce qui sera. Et si je le veux, je mangerai un dessert tous les jours. Avec du Champagne.
Que notre amitiĂ© ne soit jamais sĂ©parĂ©e, car elle vient du cƓur !
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aisakalegacy · 4 months ago
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Printemps 1924, Hylewood, Canada (9/14)
Lulu ne voulait pas devenir ingĂ©nieur, c’est ce que j’aurais aimĂ© pour lui, mais j’aurais voulu que son pĂšre lui laisse le choixïżœïżœ Il n’est pas un grand travailleur, il aime mieux profiter de la vie. EncouragĂ© par son frĂšre, il s’est mis Ă  la guitare, et il l’accompagne en chantant. Quand je les vois comme ça, j’ai l’impression que c’est tout ce qui leur faut.
La question de son avenir est de toute façon en train de se rĂ©gler doucement. Il a commencĂ© Ă  travailler, mais Jules voudra vous Ă©crire Ă  ce sujet lui-mĂȘme. Il a passĂ© son examen et a obtenu le permis nĂ©cessaire pour conduire l’automobile, qu’on a fait transporter sur la rive en bateau Ă  vapeur. Il prend la barque pour Gananoque le matin, et en trente minutes d’auto, il est Ă  Kingston. Il a dĂ©jĂ  dix-huit ans, il en aura dix-neuf cette annĂ©e, et Jules pense qu’en tant qu’hĂ©ritier de la famille, il est temps qu’il prenne le relais sur ces lettres. Vous rendez-vous compte que les familles de nos maris s’écrivent depuis plus d’un siĂšcle ?
MĂȘme si nous ne nous sommes jamais rencontrĂ©es, je vous tiens parmi mes bonnes amies. D’ailleurs je parle de vous Ă  mes amies comme l’une d’entre elles, et la distance n’est qu’un dĂ©sagrĂ©ment de circonstance. J’attends toujours vos nouvelles avec impatience, et je souhaiterais que nous continuons Ă  correspondre.
Embrassez bien tout le monde de ma part.
Bien Ă  vous,
Eugénie LeBris
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De : [email protected] À : [email protected] Sujet : Lettres EugĂ©nie et Albertine
Chers cousins français, J'ai cherchĂ© partout et je n'ai pas retrouvĂ© les lettres entre EugĂ©nie et Albertine postĂ©rieurs Ă  1924. Elles ont peut-ĂȘtre Ă©tĂ© jetĂ©es. Avez-vous par hasard conservĂ© les lettres d'EugĂ©nie et brouillons d'Albertine ? A bientĂŽt, D. LeBris
[Transcription] Lucien LeBris : â™Ș In olden days, a glimpse of stocking was looked on as something shocking, / But now, Lord knows
 â™Ș DolorĂšs, Agathon et Lucien LeBris : â™Ș ANYTHING GOES!! â™Ș EugĂ©nie LeBris : Vous n'ĂȘtes pas en train de chanter des cochoncetĂ©s devant votre petite sƓur, j'espĂšre ? Agathon LeBris : Absolument pas, Maman ! Lucien LeBris : Nous ? Jamais !
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firebirdxvi · 1 year ago
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Fils du Feu 08 ~ Flamme exploratrice
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Joshua tournait en rond depuis une semaine, ne sachant pas s'il Ă©tait prĂȘt Ă  retrouver le monde extĂ©rieur. Cela l'effrayait et l'attirait tout Ă  la fois. Il avait besoin de se changer les idĂ©es, de quitter cet espace confinĂ© aux murs Ă©touffants. Ayant Ă©lu son nouveau domicile dans la bibliothĂšque, au milieu du mobilier familier et des milliers de livres, les Immortels ne pouvaient plus guĂšre s'y rendre sans effectuer de multiples rĂ©vĂ©rences pour marquer leur respect. Joshua comprit qu'il allait devoir trouver un autre endroit pour se terrer ; il dĂ©testait embĂȘter les gens et voir tous ces inconnus dĂ©filer.
Ils Ă©taient tous d'une prĂ©venance sans faille envers lui. Il y'en avait toujours un pour lui apporter Ă  boire ou Ă  manger, un coussin pour son confort ou un livre introuvable sur un sujet Ă  propos duquel personne ou presque n'avait pensĂ© Ă  Ă©crire. Il Ă©tait restĂ© des heures pelotonnĂ© dans le grand fauteuil rouge, Ă  la lueur des bougies, Ă  lire des ouvrages sur l'armĂ©e rosalienne, la cour sanbrĂ©quoise, les moeurs du dĂ©sert, la puissance des Primordiaux, les Cristaux-MĂšres et mĂȘme les quelques passages sur le mystĂ©rieux royaume de Valoed, que peu avaient visitĂ© ; des contes et lĂ©gendes sur les CĂ©lestes et ce qui avait causĂ© la chute de leur civilisation... On lui avait dĂ©jĂ  enseignĂ© les connaissances les plus basiques Ă  leur propos, mais plus il en apprenait, et plus il comprenait qu'on en savait en vĂ©ritĂ© trĂšs peu. Les CĂ©lestes eux-mĂȘmes n'avaient laissĂ© aucune archive qui soit consultables par les moyens actuels. Joshua se demanda alors ce que recĂ©laient les entrailles de cet Ă©difice vieux sans doute de plus de mille cinq cents ans...
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Quand il restait assis, à lire et à s'évader, il oubliait une partie de son chagrin. Quand il cessait, ce chagrin revenait à la charge. Il se souvenait de nouveau de son frÚre, la conscience qu'il l'avait quitté définitivement lui tordait les entrailles et il sanglotait encore en silence. Il ne parvenait à sourire de nouveau que lorsqu'Adalia ou Jote se montraient pour venir lui parler ou le réconforter ; sourire qui disparaissait souvent quand l'heure venait de prendre sa potion.
- "Allons, Votre Grùce", claironnait la soigneuse. "Les meilleurs remÚdes n'ont jamais bon goût. Votre toux peut s'aggraver. J'ai amélioré la recette de celle que l'on vous administrait à Rosalith. Elle n'est plus aussi mauvaise..."
Le jeune homme se forçait alors Ă  l'avaler, sachant bien qu'elle avait raison. Et il aurait tout fait pour lui ĂȘtre aimable. Il se rendit compte alors qu'il voyait Adalia comme une image de sa mĂšre, dont il avait quĂȘtĂ© l'amour et l'approbation Ă  chaque instant, mĂȘme aprĂšs qu'elle lui eu montrĂ© un visage plus sombre... Il lui en coĂ»tait d'admettre qu'elle lui manquait... Adalia le soulageait de cette culpabilitĂ©.
Il en profitait aussi pour lui poser des questions.
- "Avez-vous exploré cet endroit ? Il a l'air immense..."
- "Non, seuls les premiers corridors et salles sont exploitĂ©s par les Immortels, le reste de la structure nous demeure Ă©tranger. Certaines portes ne peuvent Ă©galement ĂȘtre ouvertes que par un Emissaire. Il n'est jamais trĂšs prudent de s'aventurer dans les bĂątiments cĂ©lestes. AprĂšs tout, s'ils ont disparu, il y a une bonne raison, n'est-ce pas ?"
- "J'aimerai bien savoir ce qui leur est arrivé réellement...", prononça innocemment Joshua.
- "D'autres que vous ont eu cette curiosité, cela ne leur a pas été bénéfique..."
- "Mais je peux pĂ©nĂ©trer oĂč je veux." Joshua regarda sa main. "GrĂące Ă  mon pouvoir, je peux actionner les dispositifs cĂ©lestes. Je ne sais pas pourquoi, mais vous, le savez-vous ?"
- "Les Immortels en savent bien plus que la plupart des gens, et en ignorent encore beaucoup cependant."
- "J'ai envie d'en connaĂźtre plus, pas vous ?"
Joshua s'Ă©tait levĂ© et Ă©tirait ses membres avec Ă©nergie. Adalia se prĂ©para Ă  ce qu'il s'apprĂȘtait Ă  faire.
- "Je voudrais aller explorer un peu."
- "Maßtre Cyril voudra sans doute d'abord connaßtre vos intentions...", commença la soigneuse.
- "Allons le voir dans ce cas," décida Joshua.
Joshua et l'Immortelle se glissÚrent hors de la bibliothÚque, remontant d'un pas rapide le corridor vers les quartiers du Maßtre. Ce faisant, ils passÚrent devant la porte circulaire qui, Joshua le savait, menait au monde extérieur. Mais ce monde-là devrait attendre encore un peu. C'était un univers plus mystérieux qui l'attirait présentement.
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Le MaĂźtre s'inclina Ă  l'entrĂ©e de l'Emissaire. Ils ne s'Ă©taient plus revus depuis le funeste jour oĂč Joshua avait appris qu'il Ă©tait le dernier Rosfield ; Cyril avait acceptĂ© de le laisser seul face Ă  lui-mĂȘme, attendant qu'il se dĂ©cide Ă  revenir vers lui le moment venu. Le jeune homme arborait une dĂ©marche ferme, un regard dĂ©terminĂ© et un esprit affĂ»tĂ© par ses rĂ©centes lectures.
Le jeune homme ne prit pas la peine de s'asseoir et attaqua d'emblée le vif du sujet.
- "Cyril", prononça-t-il poliment. "Je compte aller explorer les méandres du refuge si vous le voulez bien. Comme j'ai retrouvé une certaine maßtrise de mes pouvoirs, je peux me frayer un passage dans des lieux que vous n'avez pas découverts."
- "Pourquoi m'en informer ? Vous ĂȘtes le MaĂźtre des maĂźtres ici." Il s'inclina de nouveau. "Je vous remercie cependant de votre prĂ©venance. Vous ĂȘtes libre de circuler oĂč vous le voulez. Mais certains dangers pourraient entraver votre chemin... Si une escorte vous accompagnait..."
- "Adalia viendra avec moi", proposa aussitÎt Joshua. La femme s'avança d'un pas volontaire. "Enfin, si elle le désire..."
Les deux Immortels parurent choqués par ces mots. Quand l'Emissaire ordonnait, il était obéi, rien ne leur était plus naturel. Qu'on puisse faire appel à sa seule bonne volonté laissa Adalia interloquée. Joshua ne cessait de bousculer leur credo...
- "J'irai oĂč vous le voudrez, Votre GrĂące. Si ma prĂ©sence vous semble utile... Je ne voudrais pas vous ĂȘtre un poids..."
- "Ne vous inquiétez pas, je vous protÚgerai", répondit-il en lui touchant l'épaule.
- "Hum hum, Votre Grùce, c'est à... Adalia de vous protéger...", soupira Cyril.
- "Je suis l'Emissaire de Phénix, c'est à moi de protéger les autres", annonça Joshua sur un ton qui ne souffrait aucune contradiction. Il avait parlé comme un monarque.
Sans perdre de temps, il quitta la piÚce, la soigneuse sur ses talons. Ils enfilÚrent immédiatement un corridor que Joshua savait peu emprunté par les Immortels, avide de découvrir de nouvelles piÚces. AprÚs quelques coudes, ils arrivÚrent bientÎt devant un portail rectangulaire qui semblait inerte. Des symboles compliqués en ornaient la surface. Adalia jugea bon d'intervenir.
- "Nous n'avons pas rĂ©ussi Ă  ouvrir celui-ci", expliqua-t-elle. "Si la plupart des portes peuvent ĂȘtre actionnĂ©es grĂące aux artefacts adĂ©quats, d'autres ne le peuvent que par... le pouvoir d'un Emissaire."
- "Et nous en avons un, n'est-ce pas ?" répondit Joshua en indiquant sa poitrine du pouce. Son espiÚglerie se communiqua à la soigneuse.
- "En effet, mais... nous ignorons ce qui se trouve au-delĂ ."
- "Que pourrait-il y avoir ?"
- "Les CĂ©lestes Ă©taient dotĂ©s d'armes... peu conventionnelles. Elles pourraient encore ĂȘtre actives... Depuis que nous sommes installĂ©s ici, l'Ă©nergie a Ă©tĂ© en partie rĂ©tablie, mais certaines sections sont encore inactives..."
- "Vous en avez déjà vues ?" Le jeune homme leva les yeux pour déterminer la hauteur du portail.
- "J'en ai entendu parler en tout cas. Si une d'entre elles nous attaque, je ne pourrais pas vous..."
- "N'ayez crainte, si je peux entrer ici, je peux Ă©galement maĂźtriser ce qui s'y trouve, ce serait logique."
- "Vous ĂȘtes vraiment tĂ©mĂ©raire...", souffla Adalia en souriant.
- "J'ai surtout besoin d'action... et de réponses à des questions."
Le jeune homme se plaça face Ă  la porte monumentale et fit jouer ses articulations. TĂątonnant des doigts la surface, il comprit bien vite oĂč il devait poser la main. Exercant une pression lĂ©gĂšre, une intense chaleur embrasa alors son bras tandis qu'une lueur bleutĂ©e illuminait la surface de pierre gravĂ©e. La chaleur se rĂ©sorba immĂ©diatement et Joshua scruta de nouveau sa main ; il n'y dĂ©cela aucun changement mais le battant sculptĂ© ne s'en ouvrit pas moins devant lui. Les motifs de pierre s'Ă©cartĂšrent, rĂ©vĂ©lant un passage Ă©troit et encore plus obscur. N'hĂ©sitant qu'un bref instant, l'Emissaire et l'Immortelle s'engagĂšrent dans le corridor.
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L'obscuritĂ© risquait cependant de les faire trĂ©bucher Ă  chaque pas. Joshua fit signe de s'arrĂȘter.
- "Je vais faire un peu de lumiĂšre..."
Mobilisant sa mĂ©moire musculaire, Joshua parvint Ă  produire une sphĂšre de feu, un peu moins grosse que sa propre tĂȘte, et la fit s'Ă©lever dans les airs Ă  quelques mĂštres. Adalia, intimidĂ©e par les lieux, se rapprocha de lui afin de profiter de la clartĂ©. Quand ils reprirent leur marche, la sphĂšre les prĂ©cĂ©da, voletant comme un feu follet.
Avançant dans une pĂ©nombre moins Ă©paisse, Joshua rĂ©alisa qu'ils se trouvaient sur une lĂ©gĂšre pente descendante. Ils s'enfonçaient sous terre, mĂȘme si Ă  bien y rĂ©flĂ©chir, il ignorait Ă  quel niveau du sol se situait le palier supĂ©rieur. Adalia gardait une main sur son Ă©paule, et elle tremblait lĂ©gĂšrement. Joshua n'Ă©tait pas trĂšs rassurĂ© lui-mĂȘme et la prĂ©sence de la femme lui apporta du courage. Il avait inconsciemment envie de l'impressionner...
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Il envoya la sphĂšre illuminer les parois de pierre autour d'eux, et ils virent que les murs montaient bien plus hauts que d'ordinaire. On ne dĂ©celait aucun plafond et la sphĂšre ne pouvait monter au-delĂ  d'une certaine hauteur. L'Ă©difice ressemblait plus que jamais Ă  une cathĂ©drale souterraine, ou Ă  une tombe monumentale. Joshua se demanda si c'Ă©tait si loin de la vĂ©ritĂ© ; ces lieux Ă©taient peut-ĂȘtre une nĂ©cropole cĂ©leste. AprĂšs tout, on avait jamais retrouvĂ© aucun de leurs restes ni aucun cimetiĂšre...
- "Vous sentez que nous descendons ?" chuchota le garçon.
- "Oui... on ne respire pas trĂšs bien, l'air est trĂšs sec..."
Elle toussa légÚrement.
- "Que cherchez-vous exactement ?"
- "Je ne sais pas trop. J'ai l'impression de devoir continuer Ă  avancer, comme si on m'appelait... C'est Ă©trange, n'est-ce pas ?"
- "Êtes-vous sĂ»r d'avoir encore toute votre tĂȘte ?" plaisanta Adalia pour dĂ©tendre l'atmosphĂšre.
- "Non, pas vraiment. Je vous le dirais quand nous auront trouvé quelque chose d'intéressant."
Ils arrivÚrent bientÎt à une piÚce circulaire, un peu semblable au Nid. La sphÚre de feu balaya le périmÚtre, et ils comptÚrent alors trois portes qui semblaient fermées. Joshua paru indécis.
- "Quelle direction devons-nous prendre ?"
- "Votre Grùce, nous risquons de nous perdre dans ce dédale. Je vous avoue que cette perspective ne m'enchante guÚre..."
La sphĂšre alla se poser prĂšs de l'Ă©paule d'Adalia et des ombres vinrent danser sur son visage inquiet. Joshua l'indiqua du doigt.
- "Je peux lui faire retracer notre route quand nous rebrousserons chemin. Nous ne nous perdrons pas. Alors dites-moi, dans quelle direction préférez-vous aller ?"
- "C'est vous le MaĂźtre..."
- "Mais vous avez votre intuition féminine. On m'a toujours dit que cela fonctionnait trÚs bien pour prendre de bonnes décisions."
Adalia comprit qu'elle allait devoir choisir avec soin. Elle indiqua la porte en face d'eux.
- "Je propose de continuer tout droit."
- "La voie du milieu. Vous avez raison, c'est le meilleur choix !"
L'Immortelle avait surtout escompté éviter les détours inutiles. Non pas qu'elle ne fasse pas confiance au guide du Phénix, mais... on était jamais trop prudent. Joshua s'approcha du battant sculpté et, comme pour la premiÚre fois, il s'ouvrit sous sa main en s'illuminant d'une lumiÚre bleutée. Ils passÚrent le seuil et cette fois le couloir s'inclina fortement, les emmenant encore davantage dans les profondeurs.
Tout était silencieux autour d'eux. Aucune des sentinelles redoutées par Adalia ne se présenta pour leur barrer la route. Cependant, ses craintes n'étaient pas infondées. Se dirigeant vers une petite alcÎve, la sphÚre révéla ce qui ressemblait à une statue d'une forme vaguement animale, mais aux contours tout à fait artificiels. Quand Joshua tendit la main vers elle, de subtils rais de lumiÚre bleue se mirent à luire à sa surface. Ils se détournÚrent vivement, comme effrayés par l'idée qu'elle aurait pu s'éveiller...
- "Il vaut mieux ne pas toucher Ă  ça, Votre GrĂące ! Je ne suis pas une guerriĂšre, et vous-mĂȘme, malgrĂ© votre tĂ©mĂ©ritĂ©, n'ĂȘtes pas encore en Ă©tat de livrer un combat quel qu'il soit..."
- "Vous avez raison, j'imagine... Mais je suis sûr que ce n'était pas une statue...", souffla Joshua en passant dans la piÚce suivante. "Il y avait... une vie à l'intérieur... comme en sommeil..."
- "Comme vous, pendant cinq ans..."
- "Peut-ĂȘtre bien... Je... je ne veux pas y penser..."
- "Voulez-vous retourner en arriĂšre ?"
- "Non. Continuons encore un peu. Si votre instinct ne vous a pas trompée, nous devrions trouver quelque chose d'intéressant plus loin..."
Ils continuĂšrent en choisissant toujours les voies les plus droites chaque fois qu'un carrefour se prĂ©sentait. Ils rencontrĂšrent encore d'autres alcĂŽves abritant des sentinelles immobiles de formes et de tailles diverses, recroquevillĂ©es ou enroulĂ©es sur elles-mĂȘmes. Adalia avançait vaillamment derriĂšre Joshua, bien dĂ©cidĂ©e Ă  l'accompagner jusqu'au bout. Elle en retirait une certaine fiertĂ© malgrĂ© sa crainte. Et l'idĂ©e de le laisser dĂ©ambuler seul dans ces couloirs morts lui Ă©tait insupportable.
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La sphĂšre dĂ©boucha dans un espace plus vaste. Joshua la fit augmenter d'intensitĂ© afin d'Ă©clairer plus largement ce qui les entourait. Avançant avec prĂ©caution jusqu'au centre de la piĂšce, ils remarquĂšrent alors de curieux globes lumineux encastrĂ©s dans le sol ; ils semblaient dessiner un motif prĂ©cis mais qui Ă©chappait Ă  leur comprĂ©hension. Joshua examina chacun d'eux, puis se mit Ă  tourner sur lui-mĂȘme en regardant en l'air. LĂ  encore, un abĂźme vertical pesa sur leur tĂȘte...
- "Votre GrĂące, faites attention, vous avez..."
Elle ne termina pas sa phrase. Au moment oĂč le pied de l'Emissaire Ă©tait entrĂ© en contact avec l'un des globes lumineux, le sol se mit Ă  trembler sous eux. Adalia se retrouva jetĂ©e au sol tandis que le jeune homme gardait son Ă©quilibre de justesse. Il aida la soigneuse Ă  se relever. Les murs se mirent alors Ă  dĂ©filer vers le haut, lentement d'abord puis plus rapidement. Ils se trouvaient sur une plate-forme descendante. Ils s'enfonçaient encore plus profondĂ©ment dans les entrailles de ValisthĂ©a.
Quand elle le comprit, Adalia fut prise de nausĂ©e. Elle eut tout Ă  coup la frayeur viscĂ©rale de rester prisonniĂšre avec tous ces kilomĂštres de maçonnerie au-dessus de sa tĂȘte. Ils ne retrouveraient pas leur chemin ; cela avait Ă©tĂ© de la folie de venir ici. Elle s'Ă©croula dans les bras de Joshua en sanglotant.
- "Nous ne sortirons pas d'ici, nous sommes condamnés !"
- "Ayez confiance en moi, je vous ramĂšnerai, je vous le promets."
Elle se rappela alors qu'elle Ă©tait avec le PhĂ©nix. Le Primordial du Feu, le dieu qu'elle vĂ©nĂ©rait. Et un instant, la simple vĂȘture de chair mortelle qu'arborait l'Emissaire sembla disparaĂźtre sous ses yeux et elle vit une entitĂ© d'une sagesse infinie, levant un regard confiant et plein de savoir cachĂ© vers l'inconnu qui la terrifiait. La main qu'il posait sur elle Ă©tait chaude et rĂ©confortante... Elle reprit courage, se demandant bien alors comme elle avait pu le perdre.
Le PhĂ©nix Ă©tait avec elle. Quoi qu'il puisse arriver, elle se trouvait prĂ©cisĂ©ment lĂ  oĂč elle devait ĂȘtre.
La plate-forme s'immobilisa soudain. Ils avaient atteint un nouvel Ă©tage souterrain et l'air se fit encore plus rare. L'architecture changea Ă©galement sensiblement. Ils continuĂšrent d'avancer, gravirent un long escalier et empruntĂšrent le seul portail disponible.
Ils pénÚtrent dans ce qui ressemblait à l'ultime salle de l'édifice. Une éniÚme piÚce circulaire jalonnées d'arches à moitié brisées. Les yeux écarquillés, insoucieux de la toux qui menaçait d'exploser dans sa poitrine, Joshua se précipita avec émerveillement vers ce qui ressemblait à un long pupitre couvert de symboles étranges. Il promena ses mains dessus et aussitÎt, de nouveaux rais lumineux répondirent à ses sollicitations. Une véritable danse de lumiÚre, ponctuée de sons presque joyeux dans le silence de nécropole, se promena sur la table de pierre, et Adalia sentit alors qu'elle respirait mieux.
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Un souffle d'air frais les balaya tandis que les murs de la piÚce s'allumaient les uns aprÚs les autres, se gorgeant d'une énergie qui était restée endormie pendant des siÚcles. Les parois autour d'eux, au-dessus d'eux, vibraient avec force et Joshua regardait tout ça avec ravissement. Il semblait trÚs content de lui.
Soudain, un son qui semblait provenir de partout autour d'eux se mit à résonner dans la piÚce étrange :
"Acti... tititi... tion... Reeedém... rrraa... sys..."
- "Je crois que j'ai... remis quelque chose... en marche...", prononça-t-il avec stupeur.
Il se mit alors à scruter plus attentivement ce qui se trouvait autour de lui et poussa un soupir déçu.
- "J'aurai préféré trouver des livres, ou des documents quelconques..."
- "Je ne pense pas que les Célestes aient eu de livres. On a jamais retrouvé un seul écrit de leur main..."
- "Ils archivaient les choses de façon différente sans doute, et nous n'avons pas trouvé comment ils s'y prenaient..."
- "Si je puis me permettre, Votre GrĂące. Il me paraĂźt malvenu de chercher Ă  connaĂźtre ces choses. Vous savez ce qu'on raconte Ă  leur sujet, et pourquoi ils ont disparu..."
- "J'en sais Ă  peu prĂšs autant que tout le monde. Leur orgueil les a perdu, les dieux les ont punis. Mais est-ce vrai, tout cela ?"
Joshua regarda sa main et la promena de nouveau sur le pupitre scintillant. De nouvelles formes apparurent devant lui, réagissant à ses gestes.
- "Si tout cela est vrai, je me demande bien de quelle maniÚre j'y suis lié. Moi et le Phénix..."
- "Pourquoi pensez-vous que..."
- "Nous ne serions pas arrivés jusqu'ici autrement. Croyez-vous que tout ceci soit un hasard ?"
Joshua se dĂ©plaça dans la salle et se mit Ă  tourner sur lui-mĂȘme, le nez en l'air, les bras Ă©cartĂ©s, comme s'il cherchait Ă  attraper un sens cachĂ© Ă  tout ce qu'il avait accompli pour parvenir jusqu'ici.
Adalia soupira. Il n'y avait probablement aucun hasard. Si l'Emissaire de PhĂ©nix Ă©tait capable de se frayer un chemin parmi les ruines cĂ©lestes, et d'Ă©veiller leur magie ancestrale par son seul toucher, alors tous les autres Emissaires devaient en ĂȘtre capables. Et cela avait nĂ©cessairement un sens.
- "Venez, Dame Adalia ! Essayons de dĂ©terminer d'oĂč venait cette Ă©trange voix que nous avons entendue ! Ca m'a l'air passionnant !"
L'Immortelle haussa les épaules, plus confiante, et sourit en suivant l'Emissaire. Son enthousiasme était communicatif, et tant qu'il durerait, le jeune homme ne replongerait pas dans la mélancolie.
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selidren · 3 months ago
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Eté 1926 - Champs-les-Sims
5/10
!! TW : propos anti-avortement !!
Je ne comprends mĂȘme pas pourquoi je n'ose pas dire les choses ! Je sais bien que tu es un homme et que Grand-MĂšre trouverait ça inconvenant, mais bon, je te fais confiance. Alors voilĂ , ce salaud m'a fait un enfant. Je suis enceinte d'un bĂątard. Et j'Ă©tais lĂ , dans mon bureau, Ă  le dire tout haut.
Je me suis dĂ©jĂ  plainte de ma grand-mĂšre. Elle vient d'un autre siĂšcle, et il y a des choses qu'elle ne comprendra pas ou ne voudra pas comprendre, mais ça, elle a bien compris que c'Ă©tait mauvais. Mais elle est EugĂ©nie Le Bris. Peut-ĂȘtre que chez vous, Ă  Hylewood, ça ne veut pas dire grand chose, mais ici, c'est une sorte de lĂ©gende. Il y a surtout deux choses qu'on dit sur elle : elle est si obstinĂ© que sa descendance tente de rivaliser avec elle sans jamais y parvenir, et quand il s'agit de mariage, elle se dĂ©brouille toujours pour qu'il ait lieu, parfois mĂȘme contre sa volontĂ© (tout le monde raconte que c'est en renĂąclant au sujet du mariage du pĂšre d'Ange qu'elle a fini par le provoquer !).
Transcription :
EugĂ©nie « Oh
 je devine. Je crois mĂȘme que je vois exactement oĂč rĂ©side le problĂšme. »
Arsinoé « Ne vous fùchez pas... »
EugĂ©nie « Oui oui ! De toute façon c’est bien inutile. Les jeunes sont des idĂ©es. Je suis la mieux placĂ©e pour le savoir, j’étais plus jeune que toi quand j’ai rejoins feu mon AndrĂ© devant l’hĂŽtel. Pourquoi faut-il que tu me ressembles tant ? »
Arsinoé « Je... »
EugĂ©nie « C’est sans doute de ma faute, bien que j’ignore oĂč j’ai mal agis. Comme moi, le seul souvenir doux que tu garderas de ton amour trahi est ta descendance. »
Arsinoé « Y aurait-il un moyen de... »
EugĂ©nie « JĂ©sus, Marie, Joseph non ! C’est hors de question ! Jamais une faiseuse d’anges n’approchera ma famille ! »
Arsinoé « Mais comment alors ? »
EugĂ©nie « Je vais trouver. J’ai toujours trouvĂ©. »
ArsinoĂ© « Je ne sais pas si je veux ĂȘtre une fille-mĂšre. »
EugĂ©nie « Ce serait dĂ©sastreux pour l’entreprise ainsi que pour ta rĂ©putation. Tu ne seras pas une fille-mĂšre, juste une mĂšre. »
ArsinoĂ© « Je ne suis pas mariĂ©e. Cet enfant n’aura pas de pĂšre. »
Eugénie « Il en aura un. Fais-moi confiance. »
ArsinoĂ© « Je ne sais pas vraiment comment je vais bien pouvoir m’y prendre. »
Eugénie « Fais-moi donc confiance ! Ta Grand-MÚre ne laissera jamais tomber sa descendance ! »
EugĂ©nie « Retourne Ă  ton travail avec ton Oncle et laisse moi faire ma petite. A prĂ©sent, il faut que je tĂ©lĂ©phone Ă  quelqu’un. »
ArsinoĂ© « J’aimerais Ă©crire Ă  Maman pour lui en parler. Je voudrais qu’elle soit lĂ . »
EugĂ©nie « Et moi donc ! Une mĂšre se doit de rester auprĂšs de sa fille. Fais ma chĂ©rie, tu en as besoin je le comprends. Je joindrai moi aussi un courrier Ă  l’attention de ta mĂšre, et je pense qu’elle se rangera Ă  mon avis pour une fois. »
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claudehenrion · 1 month ago
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Mais non... J'rigole !
L'heure est grave et, comme je le remarque souvent, tous nos cons ( --temporains et --patriotes) ne se rendent pas toujours compte de la taille des problĂšmes qui se posent... Se posent Ă  qui ? A Michel Barnier, tout d'abord (mais c'est de sa faute : il n'avait qu'Ă  pas ĂȘtre ''le recours ultime''), et Ă  nous tous, ensuite, innocents mais qui-allons-donc-payer, mĂȘme si ce gouvernement ne durera pas ''aussi longtemps que les impĂŽts''... Alors... le monde est si moche, ces temps derniers, que s'en Ă©chapper un instant ne peut pas faire de mal.
Retour sur cauchemars : pour un mic-mac imbitable, ce qui s'est passĂ© cet Ă©tĂ© et depuis est vraiment un mic-mac imbitable ! Pensez... DĂ©jĂ , il a fallu attendre des plombes avant qu'Emmanuel Macron, suite Ă  une dissolution contre-nature et au pire moment possible, se prenne pour un Shadok et pompe pour ne pas dĂ©signer de premier ministre (aux JO, il y a seulement 2 mois, il montait sur le podium, record du monde de la nomination la plus longue battu !) . Comme si ça ne suffisait pas, le-dit premier ministre nous a fait Ă  son tour attendre au delĂ  des dĂ©lais permis (on devrait le menacer de saisie-arrĂȘt, de fermer son compte, de lui dĂ©chirer sa carte de membre, comme Ă  vous et moi au moindre retard... ou lui foutre ''+ 10 % de retard'', Ă  la mode Bercy !) pour con-cocter --le trait dit ''d'union'' s'impose ici-- un gouvernement (record Ă©tabli la veille et battu 2 fois en quelques jours ! La France, dĂ©cidĂ©ment, est en forme olympique !).
Et nous, dans tout ça, on fait quoi ? Ben... on est en rĂ©cré ! Et on regarde les grands tout petits jouer Ă  ''C'est moi, çui qu'a gagnĂ©...''. Car chacun, dans cette embrouille, a gagnĂ©... plus que celui qui a gagnĂ© moins, ti na ni... nanĂš-Ăšre-eu. Mais maintenant qu'on est d'accord entre personne et que le chef semble avoir compris qu'il n'a jamais rien compris (NB : nous, ça fait un bon bout de temps qu'on le savait !), c'est pas tout, 'faut y aller ! Mais ''ils'' disent : ''On veut bien y aller si, avant qu'on dise ''Oui'', on tombe bien d'accord sur le fait que ceci (ou cela) doit ĂȘtre fait avant cela ou ceci, le tout au nom de la dĂ©mocratie-Ă -laquelle etc, etc... Car vous comprenez bien que si ceci n'est pas fait avant cela, ça voudra dire que cela sera fait avant ceci, ce qui n'est pas conforme Ă  l'entente dont nous parlons ici, et que nous n'avons pas eue puisque nous n'en avions pas parlĂ©, ce qui nous permet de l'Ă©voquer et de l'invoquer, Ă  dĂ©faut de la con-voquer...''.
Parce que 
 pendant que la Droite-Ă -gauche se dispute sur l'Ă©paisseur de chaque marocain Ă  dĂ©pecer, la Gauche, elle, ratiocine et psittacise : ''C'est nous qu'on a gagné ! La preuve ? On vous le dit ! Faudrait pas l'oublier ! Notre programme de ''Tout foutre en l'air dĂ©finitivement'' , 'faut lui donner sa chance, pour voir pourquoi ça n'aura pas marchĂ©, comme toujours, partout... ou jamais, nulle part !''. Du coup (?) tout le monde fait des rĂ©unions avec tout le monde (sauf avec le Rassemblement national qui se rĂ©unit ensemble, tout seul), pour pouvoir les annuler avant qu'elles ne commencent, puisque il n'y avait pas de raison de se rĂ©unir... Ah ! Vous voyez que c'est nous qu'a raison, comme disait Coluche !
Ah ! Si, pourtant... Maintenant que vous me le rappelez, j'me l'rappelle : on voulait parler de la dissolution d'aprĂšs, celle qu'il faut programmer dĂšs maintenant pour pas perdre de temps pour dĂ©montrer que c'est nous qu'on a gagnĂ©... Mais j'y pense ! Puisqu'on avait prĂ©vu que cette rĂ©union ne devait pas avoir lieu, on pourrait la maintenir, car j'ai un sujet tout neuf dont auquel il est urgent qu'on en cause : c'est ''Et si on augmentait les impĂŽts ?''. Ça, au moins, c'est nouveau, c'est progressiste, ça fait vachement ''arc rĂ©publicain'', et ça a de la gueule, ça plaĂźt Ă  MĂ©chencon, comme moyen de ne plus jamais redresser la France, non ? Et puis on pourrait inventer des trucs qui ont jamais Ă©tĂ© essayĂ©s par personne... Par exemple : n'augmenter que les impĂŽts des seuls 44 % des français qui en paient dĂ©jĂ  trop, au nom de l'Ă©galitĂ©, ou de la dĂ©mocratie, ou de la ''justice sociale''... ou des trois.... La Droite va adorer, elle qui se donne tant de mal pour ĂȘtre aussi con que la Gauche !
Ainsi va la France, abandonnée à ses maffias de françodoules et de francophages seulement intéressés par leurs fromages. Le peuple français, lui, a compris qu'il n'a rien à attendre de cette troupe de clowns tristes et se passionne pour des sujets qui en valent la peine, par défaut (car pour ce qui est des sujets vitaux --pouvoir d'achat, immigration, paix sociale, dette et sécurité-- il a compris que c'était foutu.. Mais tous les peuples n'ont pas la chance d'avoir un Donald Trump en réserve). Le dernier sujet-du-jour en date est relatif à la découverte de la tombe de Joachim du Bellay, sous Notre-Dame (si j'ose cette formulation pas trÚs heureuse, mais qui n'est pas tirée d'un Kama-Soutra moderniste).
La controverse du jour, dans les salons germanopratins, est : faut-il prononcer Jo- ''akim'' (comme Akim, le hĂ©ros de la BD, clone de Tarzan qui comprend le langage des animaux et qui nous a entraĂźnĂ©s, plus jeunes, dans des mondes parfois aussi opaques que les intentions de la macronie soi-disant droitisĂ©e pour soi-disant sauver la France en la gauchisant, avec Barnier dans le rĂŽle de Sainte Jehanne d'Arc !) ou Jo-''achin'', comme un machin ? Les familles se dĂ©chirent, les insultes volent... on se croirait revenus au bon temps du covid oĂč plus c'Ă©tait con, et plus les gens s'engueulaient les uns les autres !
(NB - Pour éviter d'en venir aux mains dans les repas de famille, j'ai décidé de me ranger à un moyen terme : je dis Jo-''akin'', dans un ''ni... ni...'' trÚs macronien. Surprise : pour une fois, cette mauvaise invention diabolique semble marcher : personne ne m'insulte, ce qui est inhabituel ! Je vais finir par me con-vertir au macronisme ! Mais il faudrait que je vive encore 90 autres années, au moins, pour tomber si bas). On aura le temps d'en reparler, d'ici-là. A demain, pour redevenir sérieux.
H-Cl
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sous-le-saule · 1 year ago
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La lumiĂšre sous la porte
Quand elle monte se coucher, il y a encore de la lumiĂšre sous la porte de la chambre de son fils. Tous les soirs, il lit jusqu’à pas d’heure. Il devrait dormir, il a Ă©cole demain, il va ĂȘtre fatiguĂ©. Mais Ă  17 ans, il est assez grand pour dĂ©cider lui-mĂȘme de son temps de sommeil.
Elle est loin, l’époque oĂč elle lui lisait une histoire aprĂšs l’avoir bordĂ© dans son lit. Tous les soirs, sans faute. Elle tire de la fiertĂ© d’avoir contribuĂ© Ă  en faire un grand lecteur.
Que lit-il d’ailleurs, en ce moment ? La paume de la main contre la porte, sans un bruit, elle hĂ©site. Elle aimerait le lui demander. Et savoir ce qu’il en pense. Mais il est tard. Et dans sa chambre, il a droit Ă  son intimitĂ©, elle ne veut pas dĂ©ranger.
En se dĂ©maquillant dans la salle-de-bain, elle dresse la liste mentale des choses Ă  faire demain. Il ne faut pas qu’elle oublie de lessiver son maillot de foot. En revenant du travail, elle pourrait s’arrĂȘter Ă  la pĂątisserie pour lui prendre un Ă©clair au chocolat dont il raffole. Un petit plaisir aprĂšs sa grosse journĂ©e de cours.
Il y a toujours de la lumiÚre sous la porte quand elle passe devant la chambre pour aller se coucher. Délicatement, pour ne pas réveiller son mari.
Elle reste allongĂ©e longtemps sans trouver le sommeil. Elle sait ce qui la tarabuste, elle voudrait bien ne pas y penser mais c’est peine perdue. Elle n’a jamais Ă©tĂ© capable de mettre ses angoisses en sourdine – elle ne se souvient d’ailleurs pas de sa derniĂšre bonne nuit de sommeil.
Il a dit que l’annĂ©e prochaine, il ne partirait probablement plus en vacances avec eux. Il a dit ça gentiment – ils ne se disputent jamais. Juste qu’il aimerait partir avec ses copains, le prochain Ă©tĂ©.
Elle ne s’y attendait pas si tît.
Et il n’a plus qu’un an d’études avant l’universitĂ© – ou ce qu’il voudra faire d’autre. Il n’a pas encore dĂ©cidĂ©, et ça aussi, ça la tracasse. Peut-ĂȘtre qu’il louera une chambre d’étudiant dans une autre ville.
Elle le revoit bĂ©bĂ©, et maintenant il est sur le point de quitter le nid. Elle est fiĂšre de lui, bien entendu – c’est la plus grande rĂ©ussite de sa vie, son enfant – lĂ  n’est pas la question. Elle s’inquiĂšte, ça aussi c’est une Ă©vidence – cesse-t-on jamais de s’inquiĂ©ter Ă  partir de la seconde oĂč on devient parent ?
Mais la pensĂ©e qu’elle n’arrive Ă  chasser, lĂ , Ă©tendue dans l’obscuritĂ©, et qui lui fait verser des larmes silencieuses, c’est la perspective de son inutilitĂ©. Le vide qui l'attend. Que devient-on quand la personne autour de laquelle on a organisĂ© sa vie depuis des annĂ©es n’a plus besoin de vous ?
Que va-t-elle faire lorsqu’il n’y aura plus de lumiùre sous la porte ?
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hopefulkidshark · 1 year ago
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Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux
Lùùm est l'une des chanteuses françaises qui a le plus marquĂ© le dĂ©but des annĂ©es 2000. Si elle a arrĂȘtĂ© de sortir des albums, l'artiste de 49 ans n'a pour autant pas tournĂ© le dos Ă  la musique.
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Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux
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Celui-là passe toute la nuit (This one goes all night)
A regarder les étoiles (To gaze at the stars)
En pensant qu’au bout du monde (Thinking that at the end of the world)
Y a quelqu’un qui pense à lui (There's someone thinking of him)
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Et cette petite fille qui joue (And this little girl playing)
Qui ne veut plus jamais sourire (Who never wants to smile again)
Et qui voit son pÚre partout (And who sees his father everywhere)
Qui s’est construit un empire (Who built an empire)
OĂč qu’ils aillent (wherever they go)
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Ils sont tristes Ă  la fĂȘte (They are sad at the party)
OĂč qu’ils aillent (wherever they go)
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Ils sont seuls dans leur tĂȘte (They are alone in their head)
Je veux chanter pour ceux (I want to sing for those)
Qui sont loin de chez eux (Who are far from home)
Et qui ont dans leurs yeux (And who have in their eyes)
Quelque chose qui fait mal (something that hurts
Qui fait mal (That hurts)
Je veux chanter pour ceux (I want to sing for those)
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Qu’on oublie peu à peu (That we forget little by little)
Et qui gardent au fond d’eux (And who keep deep inside)
Quelque chose qui fait mal (something that hurts)
Qui fait mal (That hurts)
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Qui a volé leur histoire (Who stole their story)
Qui a volé leur mémoire (Who stole their memory)
Qui a piétiné leur vie (Who trampled their lives)
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Comme on marche sur un miroir (Like walking on a mirror)
Celui-lĂ  voudra des bombes (This one will want bombs)
Celui-lĂ  comptera les jours (This one will count the days)
En alignant des bùtons (By lining up sticks)
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Comme les barreaux d’une prison (Like the bars of a prison)
OĂč qu’ils aillent (wherever they go)
Ils sont tristes Ă  la fĂȘte (They are sad at the party)
OĂč qu’ils aillent (wherever they go)
Ils sont seuls dans leur tĂȘte (They are alone in their head)
Je veux chanter pour ceux (I want to sing for those)
Qui sont loin de chez eux (Who are far from home)
Et qui ont dans leurs yeux (And who have in their eyes)
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Quelque chose qui fait mal (something that hurts)
Qui fait mal (That hurts)
Je veux chanter pour ceux (I want to sing for those)
Qu’on oublie peu à peu (That we forget little by little)
Et qui gardent au fond d’eux (And who keep deep inside)
Quelque chose qui fait mal (something that hurts)
Qui fait mal (That hurts)
Je veux chanter pour ceux (I want to sing for those)
Qui sont loin de chez eux (Who are far from home)
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Et qui ont dans leurs yeux (And who have in their eyes)
Quelque chose qui fait mal (something that hurts)
Qui fait mal (That hurts)
Quand je pense à eux (When I think of them)
Ça fait mal, ça fait mal (It hurts, it hurts)
Translation and text Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux - Lùùm (muztext.com)
youtube
Que devient la chanteuse Lùùm ? - Cosmopolitan.fr
Songwriters: Michel Berger
Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux lyrics © Apache France
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leseffrontesfr · 1 year ago
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— Alphonse, cher maĂźtre, puis-je vous importuner dans votre travail ? — Mais entrez-donc, mon ami. Vous ĂȘtes venu accompagné ? — Point du tout ! C’est par coĂŻncidence que Mademoiselle se prĂ©sente Ă  votre porte au moment oĂč j’y frappe. — Monsieur FaurĂ©, je dois vous parler ! — Vous ĂȘtes ? — SĂ©raphine Lampion. Avez-vous une bouilloire ? — En effet, elle se trouve sur le poĂȘle. J’en suis pleinement satisfait. Inutile de m’en vendre une nouvelle. — Je vais faire du thĂ©. — Et bien faites. Et vous, mon cher Hypolite, quel bon vent vous amĂšne ? — Une brise toute joyeuse ! J’ai Ă©tĂ© chargĂ© par la SociĂ©tĂ© des Artistes MĂ©ridionaux de la rĂ©daction du catalogue de la prochaine exposition. La curiositĂ© et une impatience toute enfantine m’ont portĂ©es jusqu’à votre atelier pour connaĂźtre les Ɠuvres dont vous voudrez bien nous honorer. — VoilĂ  une fort bonne nouvelle ! Je mets justement la derniĂšre touche à
 — OĂč rangez-vous les tasses ? — Dans la petite armoire chinoise, Mademoiselle. PrĂšs de la fenĂȘtre. — Ah ? Quelle drĂŽle d’idĂ©e. Vous n’avez que du thĂ© noir ? — Oui, je m’en excuse. Je vous disais, mon cher Hypolite, que je mets la derniĂšre touche Ă  un magnifique bouquet de violettes qui fera oublier mes mimosas de l’exposition prĂ©cĂ©dente. — Comment serait-ce possible ? Vos mimosas Ă©taient si beaux qu’on croyait en sentir le parfum ! — C’est l’excellent indigo de chez Viollet-Roze qui m’a inspirĂ© une toute nouvelle combinaison de nuances. Un ange a dĂ» guider ma main pour me faire accomplir ce prodige chromatique ! — Je me rĂ©jouis d’avance de le contempler
 Mais
 Mais
 Mademoiselle ? Votre robe tombe il me semble
 — Vous n’avez pas de sucre non plus ? Pas de miel ? Il va ĂȘtre raide mon thĂ©. — Ma parole vous voilĂ  dĂ©nudĂ©e ! Perdez-vous toute pudeur ? — La pudeur ! Dans un atelier de peintre oĂč dĂ©filent les modĂšles tirĂ©s du caniveau entrent deux sĂ©ances de passe ! Que les hommes sont hypocrites ! — Je ne peins que des fleurs, des paysages et quelques fois des visages. Je le jure ! Dites-lui, Hypolite. — Jamais Alphonse ne s’est adonnĂ© Ă  la peinture licencieuse, Mademoiselle, pas mĂȘme au genre mythologique ou allĂ©gorique. Votre reproche est infondĂ©. — Les hommes sont tous les mĂȘmes. C’est pour cela que vous avez besoin de moi, Alphonse. Ce n’est pas en peignant des coquelicots dans un champs ou des nymphĂ©as sur une mare que vous deviendrez cĂ©lĂšbre. — Je suis sĂ»r que mes violettes toulousaines marqueront tous les amoureux des fleurs et du Bel Art ! — Et pourquoi pas des tournesols fanĂ©s dans un vase en terre cuite, tant que vous y ĂȘtes ? Non, Alphonse, si vous voulez passer Ă  la postĂ©ritĂ©, il vous faut peindre un nu. Voici mon nu, peignez-le. — Je
 je ne sais que dire, Mademoiselle SĂ©raphine. C’est un trĂšs beau nu. Votre offre est gĂ©nĂ©reuse, mais je ne puis. Ce n’est pas moi, ce n’est pas mon art. D’autres peintres savent mieux que moi peindre ce genre de
 ce genre lĂ . — Je n’offre pas, je vous commande. Regardez ça
 Et ça
 Ah, vous regardez, cochon ! Alors peignez. Faites-moi belle et dĂ©sirable, qu’on ne parle que de moi sur le Capitole. — Hypolite, que dois-je faire ? Est-elle folle ? — Je ne crois pas. Un peu plus impudente que les femmes de son temps, mais guĂšre plus que les romaines des antiques orgies. Qui sait ? Un jour, sĂ»rement, chaque jeune femme voudra que sa photographie soit exposĂ©e au monde entier. Dans quelle tenue ? Je n’ose l’imaginer. Il faut prendre en pitiĂ© les hommes des temps futurs, s’ils aiment encore les fleurs. Peignez-donc la scĂšne, puisque Mademoiselle vous le demande. Quelle jolie vision que le tourbillon du thé 
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre dĂ©mons - Chapitre 13
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspirĂ© par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, rĂ©fĂ©rez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre dĂ©mons - 0 : Dans les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents » !
L’ensemble des extraits citĂ©s entre guillemets et en italiques appartiennent Ă  madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilitĂ©.
Bonjour tout le monde !
L’hiver arrive, les tempĂ©ratures tombent, et nous avons depuis un moment dĂ©passĂ© le tiers de ce bouquin. Mais aprĂšs plus de 14 mois Ă  faire cette critique, je suis encore loin d’avoir fini ! Voici donc la suite de ce Hateread du tome 10 de Tara Duncan.
La derniĂšre fois, Lisbeth et Tara envisageaient de faire exploser Tadix si les dĂ©mons tentaient de les envahir (au risque de mourir elles-mĂȘmes dans le processus), et le chapitre s’était conclu sur Cal Ă©tendu raide au milieu d’une flaque de sang dans les appartements de Tara.
Et comme ce jeune homme ne voudra jamais me faire la grĂące de prĂ©tendre ĂȘtre mort plus d’un demi-chapitre, et que madame S.A.M. a prĂ©fĂ©rĂ© partir cueillir des fraises plutĂŽt que de gĂ©rer son suspense, le chapitre du jour s’intitule “Cal, ou comment essayer non seulement d’avoir un petit ami, mais surtout de le conserver vivant devient vraiment une mission compliquĂ©e.”
Pour ĂȘtre honnĂȘte, avoir un petit ami et le conserver vivant se sont avĂ©rĂ©s faciles pour Tara depuis le dĂ©but de la sĂ©rie. Je crois que de tous les pĂ©quenauds qui se sont ramassĂ© un crush sur elle, aucun n’est mort (ou jamais trĂšs longtemps).
De toute façon la mort ne veut pas dire grand-chose dans Tara Duncan.
“PrĂšs de lui, Fabrice et Moineau, totalement dĂ©semparĂ©s, Ă©taient en train d’activer leur magie.”
Bon, premiùre phrase, premier problùme : qu’est-ce qu’ils font là, eux.
Ma remarque porte sur le mĂȘme genre d’incohĂ©rence que celle qu’on a eu au dĂ©but du chapitre 9 : des personnages sont prĂ©sents dans une scĂšne Ă  la fin d’un chapitre, mais on ne nous en informe qu’au dĂ©but du chapitre suivant. Normalement, un point de vue est censĂ© nous donner toutes les informations principales d’une scĂšne, pas celles qui sont utiles pour gĂ©nĂ©rer de l’émotion artificielle sur le moment. Il y a des exceptions, bien sĂ»r, mais lĂ , ce n’est pas le cas.
La prĂ©sence de Fabrice et Moineau n’est pas nĂ©gligeable. Logiquement, s’ils sont debout et prĂšs de Cal, c’est eux que Tara aurait dĂ» voir en premier ; et ce, mĂȘme si son regard a tendance Ă  se concentrer sur ses crushs d’abord, et ses amis aprĂšs. Pour retranscrire ça visuellement, imaginez la scĂšne en dessin animĂ© : Tara court vers la camĂ©ra, en Ă©tat de choc, et dans un contre-champ, on voit au milieu d’une salle vide le corps Ă©tendu de Cal, sur lequel on zoome. Il y a une coupure pub, et le dessin animĂ© reprend sur un plan large vu du dessus dans lequel Fabrice, Moineau et Tara entourent le corps de Cal, au mĂȘme endroit et au mĂȘme moment.
Personnellement, si on me prĂ©sente l’enchaĂźnement ainsi, je me figure un dessin animĂ© Ă  l’animation mal faite et aux plans recyclĂ©s, probablement rĂ©alisĂ© par des animateurs en burn-out.
Et puis aussi... Cal est dans la chambre de Tara parce qu’il l’attendait - trĂšs probablement pour qu’ils se pĂ©cho, on ne va pas se mentir – alors qu’est-ce que les deux autres foutaient lĂ  ?
“Lorsque Tara hurla en se prĂ©cipitant vers Cal, ils sursautĂšrent. Au mĂȘme moment, Robin, Fafnir et Mara dĂ©boulĂšrent dans la suite eux aussi. Mara cria Ă  son tour”
MAIS LITTÉRALEMENT VOUS SORTEZ D’OÙ ?
Tara sortait de chez Lisbeth, elle Ă©tait seule avec les gardes quand elle est entrĂ©e dans ses appartements, et d’un coup deux de ses amis et sa sƓur dĂ©barquent Ă  la seconde oĂč ils l’entendent hurler ? Pour autant qu’on sache, Robin aurait dĂ» ĂȘtre encore dans la salle de rĂ©ception ou retournĂ© chez lui, Fafnir la derniĂšre fois qu’on l’avait vue c’était fin chapitre 9, Mara n’a rien Ă  faire dans le coin... pourquoi ils Ă©taient tous lĂ  ?
“Le cerveau gelĂ© par la peur, Tara transforma sa magie, passant du Destructus qu’elle avait incantĂ© au plus puissant des Reparus, lorsque X’orial, qui s’était agenouillĂ© prĂšs du corps dĂ©vastĂ©, l’en empĂȘcha. (X’orial, tu fais partie d’un groupe pourri jusqu’à l’os mais je t’aime dĂ©jĂ  plus que tous les personnages de ces bouquins confondus)
— Attendez, Votre Altesse ImpĂ©riale. Il faut d’abord lui donner du sang, il en a perdu bien trop, ensuite lui envoyer un Regenerus, puis un Reparus. Et rĂ©aligner ses os, parce que je crois que sa colonne vertĂ©brale est brisĂ©e en plusieurs morceaux et ses deux jambes sont cassĂ©es aussi. (Ma mĂ©moire sur ces bouquins est vaguement Ă©moussĂ©e, mais il me semble que dans les bouquins prĂ©cĂ©dents, un simple Reparus rĂ©glait tous les soucis qu’il Ă©numĂšre actuellement)
Le cƓur au bord des lĂšvres, Tara n’eut pas besoin d’interroger Moineau pour lui prĂ©lever du sang. TrĂšs vite, de fines lignes Ă©carlates s’élevĂšrent dans les airs, y compris des veines de Tara, pour alimenter le corps de Cal. Elle ne pouvait pas utiliser le sang de Fabrice, de peur de contaminer Cal et d’en faire un loup-garou, ni celui de Robin, du fait de sa moitiĂ© elfe – mĂȘme si elle aurait pu en le modifiant, elle n’en avait pas le temps –, ni celui de Fafnir parce qu’elle ne savait pas comment Cal pourrait rĂ©agir au sang des nains, bien plus Ă©pais et dense que celui des humains.”
Le nombre de choses que je n’aime pas, dans ce passage.
Primo, rien n’explique pourquoi Tara et Moineau peuvent donner leur sang Ă  Cal. Il est receveur universel ? Leurs groupes correspondent tous les deux au sien, par le plus grand des hasards ? Elles sont toutes les deux donneuses universelles ? Entre humains, on ne se donne pas son sang comme on Ă©change des numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone.
Deuzio, depuis quand on ne peut pas mélanger le sang de deux espÚces différentes ?
Je pense que ce moment est trÚs bien placé pour expliquer une caractéristique du lore de mon univers, pas vous ? Non ? : 8
Tertio, pourquoi est-ce que le sang de Moineau, qui a hĂ©ritĂ© de la malĂ©diction de la Belle et la BĂȘte, serait moins contaminĂ© que celui de Robin, qui est juste un demi-elfe ?
Quarto, Ă©videmment que le sang des nains est Ă©pais et dense. Évidemment. Pourquoi ? Pft. Mais Ă©videmment.
Ah, et pourquoi Tara ne prĂ©lĂšve pas le sang de Mara, qui est amoureuse de Cal, s’entend avec lui et serait probablement volontaire ? Pourquoi d’ailleurs ne pas demander Ă  Moineau, ne pas s’assurer qu’elle est d’accord pour qu’on lui prenne du sang, ne serait-ce que d’un coup d’Ɠil ? Pourquoi directement assumer qu’elle acceptera le prĂ©lĂšvement ? Je ne sais pas.
“Elle fit tout cela sans penser une seconde qu’elle portait des objets dĂ©moniaques attirĂ©s par le sang et par la mort (Oui bonjour je m’appelle Tara'tylanhnem T'al Barmi Ab Santa Ab Maru T'al Duncan, je retiens des coordonnĂ©es en un coup d’Ɠil Ă  12 ans mais je suis pas foutue de me dire que mon sang plein de magie dĂ©moniaque n’est pas trĂšs safe pour le gars que j’essaie de sauver). Et qui, par une sorte de miracle, ne rĂ©agirent pas du tout”
Le miracle il s’appelle “madame S.A.M. a dĂ©cidĂ© que”.
Bref, Tara rĂ©pare Cal, aidĂ©e de X’orial envers lequel j’ai dĂ©sormais une affection mitigĂ©e, puisqu’il aide Ă  secourir un des pires persos de l’histoire. L’autre bronchite humaine ouvre les yeux et lance une rĂ©plique bravache de type “Oh lĂ  lĂ  Tara faut que je me trouve une petite amie qui m’attire moins de problĂšme”, et il y a une coupure.
Si seulement les personnages rĂ©agissaient avec moins de dĂ©contraction au fait qu’ils frĂŽlent la mort, putain.
“Il avait toutes les excuses du monde, il venait d’ĂȘtre griĂšvement blessĂ©, ses intestins dĂ©bordaient par terre quelques minutes plus tĂŽt et il avait perdu suffisamment de sang pour nourrir toute une cantine de vampyrs pendant plusieurs jours.
Cependant, sa dĂ©claration railleuse, bien qu’empĂątĂ©e, figea tout le monde.
Enfin pas les soldats qui s’en fichaient Ă©perdument Ă  partir du moment oĂč personne n’essayait de tuer leur princesse, mais Robin et surtout Mara sursautĂšrent violemment, tandis que Moineau, Fafnir et Fabrice Ă©changeaient un regard navrĂ©.
— Quoi ! s’exclama Mara en se relevant d’un seul coup et en foudroyant Cal du regard, tu sors avec Tara ?
Étrangement, Robin ne rĂ©agit pas. Il se contenta de regarder tout le monde comme s’il ne savait pas trĂšs bien ce qu’il faisait lĂ .
Le cƓur serrĂ©, Tara rĂ©alisa que Robin ne semblait pas du tout Ă©tonnĂ©, contrairement Ă  Mara.”
Soupir.
Donc toute cette tension n’aura servi qu’à dĂ©clencher une scĂšne de mĂ©nage ?
Enfin non, je me doute que tout ça est liĂ© Ă  la demande d’assassinat du prologue, mais... Le fait qu’un personnage principal se retrouve enfin blessĂ© dans ce tome, vĂ©ritablement blessĂ©, pas mĂȘlĂ© Ă  une fausse scĂšne de tension comme Fafnir, Tara ou Mourmur, et que ce soit instrumentalisĂ© pour alimenter des dramas pseudo-romantiques, c’est irritant. C’est tout sauf le moment. On nous a prĂ©sentĂ© des enjeux, okay, le dĂ©cor est plantĂ© et on sait ce qu’il se passera dans la suite du tome, mais ça fait 12 chapitres qu’il ne se passe pas grand-chose.
Entendons-nous bien : c’est important d’installer le contexte d’une histoire et les Ă©lĂ©ments qui vont importer, surtout au tome 10 d’une saga qui se passe dans un univers magique, donc j’irais pas reprocher que le dĂ©but s’étire. Surtout qu’on a eu deux ou trois passages qui se voulaient tendus, comme l’attaque des gardes manipulĂ©s par la magie dĂ©moniaque, ou la sphĂšre destructrice de rĂ©alitĂ©. Mais la promesse de tension portĂ©e par l’assassin et les feintes faites jusque-lĂ , tout ça pour aboutir Ă  ça

Cette blessure que Cal a reçue, ça aurait dĂ» ĂȘtre le tournant qui nous montre que la menace se rapproche. Ce qui Ă©tait arrivĂ© Ă  Mourmur Ă©tait un avertissement ; lĂ  oĂč le scientifique a Ă©vitĂ© toute blessure, Cal a littĂ©ralement frĂŽlĂ© la mort. Je ne veux pas, dans ce genre de moment, Ă©coper d’une scĂšne digne d’un vaudeville. Vraiment pas.
« — Ooppps, fit Fabrice trĂšs discrĂštement.
Pas suffisamment car, faute de pouvoir se dĂ©charger sur Cal qui venait tranquillement de s’évanouir, Robin rĂ©agit soudain et se tourna vers le jeune Terrien, apparemment furieux, au point de passer sa colĂšre sur lui.
— Et toi, tu le savais !
— Wow ! fit Fabrice en levant les mains devant lui, on se calme, je ne l’ai appris que trĂšs rĂ©cemment. Et cela ne me regarde pas. Si Cal et Tara n’ont pas voulu te le dire, c’est qu’ils avaient leurs raisons. Moineau et moi, nous ne nous mĂȘlons pas des affaires de cƓur des autres, nous avons dĂ©jĂ  bien assez Ă  faire avec les nĂŽtres. »
Eeeeet c’est les starting blocks pour le compteur de Fabrice !
« Fabrice aurait dĂ» rester sur Terre » : 1 (Quand ton pote prend la premiĂšre excuse qui passe pour t’engueuler alors que tu as littĂ©ralement rien fait, hein. Si tu veux t’irriter de la rĂ©action de quelqu’un, Tara est juste lĂ . Tu sais, la personne directement concernĂ©e par l’affaire)
Bref, Tara met Cal dans le lit d’une des chambres d’amis, et appelle un chaman. Ce dernier se pointe immĂ©diatement, car X’orial l’avait appelĂ© avant, et se met Ă  s’occuper de Cal. Pendant ce temps, Tara demande enfin Ă  la troupe pourquoi ils Ă©taient dans les parages. Robin rĂ©plique qu’il a
 apparemment convoquĂ© tout le monde pour parler du fait que Tara avait choisi Cal ?
« — Et tu as convoquĂ© aussi Mara. Histoire de bien compliquer les choses ?
— Elle avait le droit d’ĂȘtre mise au courant, tout le monde sait qu’elle est folle amoureuse de Cal depuis des annĂ©es. En me trahissant, tu as trahi aussi ta sƓur, Tara ! »
Bon, on va partir du principe qu’il y a un Ă©norme non-dit selon lequel Tara a choisi Cal. Bien. D’accord.
DĂ©jĂ , ce genre d’argument, c’est Ă  sortir avant que la dĂ©cision soit prise. Aka, au moment oĂč le choix n’a pas encore Ă©tĂ© fait. Et je dis ça, mais en rĂ©alitĂ©, ce n’est pas un argument Ă  sortir du tout : Tara est libre de ses choix, libre de prĂ©fĂ©rer quelqu’un, libre de ne vouloir personne. Robin n’est pas l’unique bonne option, et le reste la « mauvaise » dĂ©cision. Certes, Tara devrait se comporter de maniĂšre plus responsable et moins dĂ©contractĂ©e avec ses relations amoureuses – une relation amoureuse est un engagement basĂ© sur la confiance, traiter autrui Ă  la lĂ©gĂšre et ne pas communiquer clairement ses dĂ©cisions amoureuses sont des comportements discutables – mais ultimement, la dĂ©cision lui appartient. Et il faut distinguer la dĂ©cision qu’elle prend de la façon dont elle la dit : tu peux casser avec quelqu’un en douceur, ou sans aucun tact, dans tous les cas, c’est la mĂȘme pilule qui doit passer. Vouloir influencer non pas son attitude, mais sa dĂ©cision, en tentant de la culpabiliser, c’est un comportement de connard. Et la double peine est qu’il instrumentalise l’amour qu’a Mara pour Cal alors que Robin ne s’en est jamais souciĂ© avant, ne l’a jamais aidĂ©e, n’a jamais mĂȘme Ă©tĂ© particuliĂšrement proche de la sƓur de Tara. Also, toute cette affaire ne concerne ni Moineau, ni Fafnir, ni Fabrice. Le fait qu’il les a appelĂ©, c’est dĂ©jĂ  lamentablement lĂąche, parce qu’il expose Tara au lieu de garder le cadre intime nĂ©cessaire Ă  ce genre de dĂ©cision, mais le fait qu’ils se soient pointĂ©, c’est encore pire.
Enfin, parler de « trahison » est une autre poignĂ©e de paillettes de culpabilisation sur l’énorme gĂąteau Ă  la culpabilisation. Bref, c’est nul Ă  chier. On est censĂ© ĂȘtre de l’avis de Robin, là ? Parce qu’il enchaĂźne les red flags avec le dĂ©bit d’Eminem.
Oh et puis ses déclarations tonitruantes sont mises sur le compte du cÎté elfe de Robin, parce que maintenant les elfes font des déclarations tonitruantes et ce bouquin décide sans doute en substance de dire que cette attitude de connard vient de son cÎté elfe, joie.
« — Mara, fit fermement Tara en se dĂ©tournant du demi-elfe afin de se concentrer sur l’essentiel, c’est arrivĂ© aujourd’hui. Ce n’était pas prĂ©vu. Et ni Cal ni moi n’avions l’intention de te faire de la peine.
— Sale garce ! jura Mara, les poings serrĂ©s, ses yeux noisette presque noirs de colĂšre, tu vas me le payer. Tu savais que j’aime Cal. Et tu me l’as volĂ© !
— Je n’ai rien vol

Mais Mara Ă©tait au-delĂ  de la colĂšre. Si tout cela Ă©tait arrivĂ© entre eux trois, Tara et Cal auraient sans doute pu lui expliquer calmement ce qui se passait. Mara aurait sans doute Ă©tĂ© déçue, mais n’était pas stupide. LĂ , elle passait pour une idiote devant tout le monde. Le ressentiment parla pour elle.
— Tu as oubliĂ© qui m’a Ă©levĂ©e ? siffla-t-elle comme un serpent. Magister m’a appris qu’il ne fallait pas avoir de pitiĂ© pour ses ennemis. Jar avait raison. Tu n’es plus ma sƓur ! »


ah ouais, quand mĂȘme.
Bon bah red flags pour Mara « Je suis super gentille jusqu’au moment oĂč je dĂ©cide que je le suis plus » Duncan aussi, hein.
Le revirement m’impressionne pour le personnage. Et je n’entends pas ça positivement. C’est comme si tu trahissais quelqu’un pour t’ĂȘtre pris l'orteil dans un coin de meuble.
Pour rappel : effectivement, Mara a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e par Magister, qui l’a manipulĂ©e au mĂȘme titre que son frĂšre et l’a infectĂ©e avec de la magie dĂ©moniaque. Les deux ont finalement Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s de son emprise, et tandis que Jar, son jumeau, est restĂ© trĂšs antipathique envers Tara, Mara, tout au contraire, trouve sa grande sƓur super. Elle s’est bien mieux intĂ©grĂ©e que Jar, allant jusqu’à faire passer sa place d’HĂ©ritiĂšre potentielle au second plan. Elle adore Tara, elle s’entend bien avec ses amis, bref, tout roule depuis qu’elle est arrivĂ©e dans le camp des gentils. Et lĂ , sous le prĂ©texte que Tara sort avec son crush (qui n’a jamais rĂ©ciproquĂ© les sentiments de Mara depuis les annĂ©es qu’ils se connaissent, rappelons-le), Mara choisit d’en faire sa backstory de mĂ©chante et refuse d’écouter celle pour laquelle elle avait une estime aveugle quelques heures encore auparavant ? Entendons-nous bien, ça pourrait avoir du sens si Cal Ă©tait le seul lien qui rattachait Mara au fait d’ĂȘtre sympa, mais lĂ  ce n’est pas le cas ! Elle est devenue gentille, littĂ©ralement !
Je vais m’installer confortablement pour voir oĂč ça va, c’est spectaculairement nul mais ça promet d’ĂȘtre distrayant, au moins.
En l’occurrence, Mara se barre, ce qui ne fait rĂ©agir strictement personne au passage. Personne ne la poursuit, personne ne s’inquiĂšte de ce qu’elle vient de dire, personne ne veut voir comment elle va ou se demande si elle n’aurait pas un psy, non, une blague de Moineau et ils tournent tous littĂ©ralement la page. Ils vont auprĂšs de Cal, qui a repris conscience, et les informe que la personne qui a tentĂ© de le tuer
 n’est nul autre que Robin.
Tan tan taaaaan coupure.
(Moi je m’inquiĂšte pour Mara, mais je pense que le bouquin n’en aura rien Ă  foutre jusqu’au moment oĂč il faudra faire un travelling sur ses plans diaboliques de nouvelle mĂ©chante.)
La scĂšne qui suit est pas mal. Robin, stupĂ©fait, affirme son innocence, mais les preuves contre lui se multiplient : son couteau est imbibĂ© de sang, alors qu’il ne l’a pas utilisĂ© depuis longtemps, et les tests ADN que la porte fait dĂ©sormais (cf chapitre 10) corroborent cette version.
Bon, bien sĂ»r, c’est trĂšs certainement un changelin qui a fait le coup, puisque cette espĂšce est introduite de maniĂšre peu subtile dans le tome et qu’une de leurs caractĂ©ristiques est justement de copier l’ADN Ă  la perfection. Mais l’écriture de la dĂ©tresse de Robin est plutĂŽt chouette.
Et puis juste aprĂšs, on a ce passage.
« — Je n’ai rien fait ! se dĂ©battit Robin, des larmes de rage et d’impuissance dans ses yeux de cristal. Rien fait du tout, je te le jure, Tara !
Tara avait l’impression de vivre un cauchemar. Elle ne comprenait plus rien. Elle savait profondĂ©ment que jamais Robin n’aurait fait de mal Ă  Cal. Et pourtant, les elfes Ă©taient rĂ©putĂ©s pour leur violence, surtout lorsqu’une femme elfe Ă©tait en jeu, elles qui Ă©taient si rares Ă  prĂ©sent au sein de leur communautĂ©. Car si un peuple avait souffert particuliĂšrement des dĂ©mons, c’était bien le peuple des elfes. Partis combattre contre les dĂ©mons, ils avaient laissĂ© leurs femmes et leurs enfants sur leur planĂšte.
C’était alors que les dĂ©mons avaient attaquĂ©.
Et celle-ci avait été détruite. »
Je ne vous fais pas le dĂ©plaisir de copier coller l’intĂ©gralitĂ© du passage, mais vous ne rĂȘvez pas : au beau milieu d’une scĂšne de tension oĂč Robin vient de se faire arrĂȘter alors qu’il clame son innocence, il y a des paragraphes entiers de considĂ©ration sur les us des elfes en terme de natalitĂ©, de couple etc.
Je pense que ce moment est trĂšs bien placĂ© pour expliquer une caractĂ©ristique du lore de mon univers, pas vous ? Non ? : 9 (Et je suis gentille, je ne parle pas d’à quel point ce pan d’histoire est lĂ  pour dire « les elfes en tant qu’espĂšce sont possessifs envers les femmes et du coup j’aurais dĂ» prĂ©voir que Robin se comporterait de cette façon », qui est un message aussi crade pour le personnage de Tara que pour celui de Robin)
Mais Tara, ayant compris quelque chose, dĂ©cide de laisser l’arrestation se faire, allant jusqu’à ordonner Ă  X’orial de faire interroger Robin. Quand ses amis lui demandent ses motivations, elle jette un sortilĂšge de silence autour d’eux et leur explique qu’elle soupçonne Robin d’avoir Ă©tĂ© manipulĂ© par la magie dĂ©moniaque de Magister, au mĂȘme titre que les deux gardes de plus tĂŽt. C’est en effet une façon efficace de se dĂ©barrasser de Robin et de Cal d’un coup, en manipulant l’un pour attaquer l’autre. La discussion embraye ensuite sur Tadix, et le fait que Tara refuse que ses amis l’y accompagnent. Moineau argumente pour dire que si, et la conversation reste en suspens. Il y a un chouette dialogue Moineau-Cal qui Ă©voque et rĂ©fute la possibilitĂ© que ce dernier puisse se changer en BĂȘte suite Ă  la transfusion. Dans l’ensemble, le passage est pas trop mal.
Les amis de Tara se barrent, elle fait un petit baiser Ă  Cal puis va se coucher. Le lendemain, elle dĂ©cide d’aller voir Robin en prison. D’abord faussement froide, elle abandonne les apparences et discute avec lui des observations qu’ils ont fait ; ils concluent ensemble que ce qu’il s’est passĂ© Ă©tait sans doute un complot visant Ă  ce qu’elle perde un peu de son pouvoir via la transfusion de son sang Ă  Cal. MĂȘme si tout ça repose sur des informations hors champ dont madame S.A.M. ne nous informe qu’au cours de ce chapitre, la lecture est plutĂŽt agrĂ©able, encore une fois. Ça fait du bien de voir Tara et Robin s’adresser l’un Ă  l’autre comme des amis qui rĂ©flĂ©chissent sur une enquĂȘte.
C’est un poil gĂąchĂ© par le comportement de Robin plus tĂŽt, et par le fait que tout le monde a dĂ©cidĂ© d’ignorer la colĂšre de Mara, mĂȘme Tara, qui est pourtant sa sƓur, mais j’y peux rien si le livre se fiche de ses personnages.
Tara retourne dans sa suite et informe Cal de tout ça. Ils
 se chauffent un peu, ce qui me dĂ©sespĂšre parce que je suis toujours lĂ  pour l’action, pas pour leur tohu bohu de couple Ă  la noix, mais un garde interrompt ces rĂ©jouissances en dĂ©clarant que Lisbeth convoque Tara. En effet, Robin s’est Ă©chappé !
Et le chapitre est fini ! Il Ă©tait un peu
 hm
 je ne sais pas. Des Ă©lĂ©ments chouettes, d’autres mauvais. Ce n’était pas mon prĂ©fĂ©rĂ©, mais au moins, on a avancĂ© un peu !
La prochaine fois, nous reviendrons à Lisbeth ! J’ai hñte !
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the-spiritual-philosopher · 11 months ago
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JÉSUS PAR SA VIE ET SON ENSEIGNEMENT NE NOUS A JAMAIS POUSSER VERS LES SAINTES ÉCRITURES.
JÉSUS PAR SA VIE ET SON ENSEIGNEMENT NOUS A UNIQUEMENT POUSSER À CONNAÎTRE LE CRÉATEUR LUI-MÊME ET À AVOIR UNE VÉRITABLE RELATION EXPÉRIMENTALE AVEC LUI.
"La vie éternelle signifie te connaßtre et t'expérimenter comme le seul vrai Dieu, et connaßtre et expérimenter Jésus-Christ comme le Fils que tu as envoyé."
"Il rĂ©pondit : "Les Écritures disent : Le pain seul ne rassasie pas, mais la vraie vie se trouve dans toute parole qui sort constamment de la bouche de Dieu.""
"Jésus dit : "Je vous dis la vérité éternelle.
Le Fils ne peut rien faire de lui-mĂȘme ni de sa propre initiative.
Je ne fais que les Ɠuvres que je vois faire au PĂšre, car le Fils fait les mĂȘmes Ɠuvres que son PĂšre.""
JÉSUS NOUS DEMANDE DE CROIRE EN CE QU'IL DIT OU DE CROIRE QU'IL EST UNI AU CRÉATEUR, À CAUSE DES MIRACLES QU'IL FAIT.
"Si je ne fais pas les Ɠuvres de mon Pùre [c'est-à-dire les miracles que Dieu seul peut accomplir], ne me croyez pas.
Mais si je les fais, mĂȘme si vous ne me croyez pas ou si vous n'avez pas foi en moi, croyez au moins aux Ɠuvres [que je fais - admettez que ce sont les Ɠuvres de Dieu], afin que vous sachiez et continuiez Ă  savoir [clairement - sans aucun doute] que le PĂšre est en moi, et que je suis dans le PĂšre [c'est-Ă -dire que je ne fais qu'un avec lui]."
"Croyez que je vis en harmonie avec mon PĂšre et que mon PĂšre vit en harmonie avec moi - ou du moins, croyez en raison des puissants miracles que j'ai accomplis."
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JÉSUS DÉCLARE AVOIR REÇU DIRECTEMENT DE DIEU TOUT CE QU'IL DIT.
"Car je n'ai point parlĂ© de moi-mĂȘme ; mais le PĂšre, qui m'a envoyĂ©, m'a prescrit lui-mĂȘme ce que je dois dire et annoncer."
"Ce n'est qu'Ă  la moitiĂ© de la fĂȘte que JĂ©sus apparaĂźt enfin dans les parvis du temple et commence Ă  enseigner.
Les chefs juifs, Ă©tonnĂ©s par son enseignement, dirent : "Comment cet homme a-t-il acquis un tel savoir, lui qui n’a point Ă©tudiĂ© ?"
Jésus répondit : "Je n'enseigne pas mes propres idées, mais la vérité qui m'a été révélée par celui qui m'a envoyé.
Si vous voulez vĂ©rifier mes enseignements et dĂ©couvrir oĂč je les ai reçus, soyez d'abord passionnĂ©s par la volontĂ© de Dieu, et alors vous pourrez discerner si mes enseignements viennent du cƓur de Dieu ou de mes propres opinions.
Les charlatans se louent eux-mĂȘmes et recherchent les honneurs des hommes, mais mon PĂšre m'a envoyĂ© pour dire la vĂ©ritĂ© en son nom.
Et je n'ai pas de faux motifs, car je ne cherche que la gloire de Dieu.""
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"VOUS ÉTUDIEZ AVEC SOIN LES ÉCRITURES, PARCE QUE VOUS ÊTES CONVAINCUS D’EN OBTENIR LA VIE ÉTERNELLE. OR, PRÉCISÉMENT, CE SONT ELLES QUI TÉMOIGNENT DE MOI. MAIS VOILÀ : VOUS NE VOULEZ PAS VENIR À MOI POUR RECEVOIR LA VIE."
Jésus nous dit clairement ici que l'étude des saintes écritures ne signifie pas qu'on soit forcément venu à Dieu ou que l'on soit obligatoirement proche du Créateur.
Tu peux donc ĂȘtre un trĂšs grand lecteur ou un Ă©rudit des Livres Saints (la Bible ou autres) et continuer toujours loin de Dieu, sans jamais rĂ©ellement le connaĂźtre profondĂ©ment, personnellement.
La connaissance intellectuelle au sujet de Dieu, n'est en rien connaĂźtre le CrĂ©ateur dans l'intimitĂ© de son propre cƓur, comme un bon ami.
SEUL LE TOUT-PUISSANT PEUT DÉCIDER DE SE RÉVÉLER DANS LE CƒUR HUMAIN.
NUL NE PEUT ATTEINDRE DIEU PAR SES SIMPLES EFFORTS HUMAINS.
ET LE CRÉATEUR SE CONSIDÈRE UNIQUEMENT PROCHE DES PERSONNES SINCÈRES.
CAR DIEU SE TROUVE CETTE FAÇON :
"VOUS ME CHERCHEREZ, ET VOUS ME TROUVEREZ, SI VOUS ME CHERCHEZ DE TOUT VOTRE CƒUR. JE ME LAISSERAI TROUVER PAR VOUS, DIT L'ÉTERNEL."
Le Tout-Puissant regarde au cƓur, et à rien d'autre.
Tant que tu ne voudras pas connaütre Dieu de tout ton cƓur, il ne se laissera jamais trouver par toi, cher ami(e).
COMMENT SAVOIR QUE TU VEUX QUELQUE CHOSE DE TOUT TON CƒUR ?
COMMENT SAVOIR QUE TU VEUX CONNAÎTRE LE CRÉATEUR DE TOUT TON CƒUR ?
Dieu nous répond en nous disant de l'aimer de toute notre pensée, de toute notre ùme et de toutes nos forces.
Donc tant que le Créateur n'est pas plus important que tout autre sujet, à chaque instant, dans ta vie personnelle, tu n'es donc pas en train de vouloir le connaßtre réellement, en réalité.
PAR EXEMPLE, SI TU AS PEUR DE QUELQUE CHOSE, ALORS QUE TU NE DEVRAIS CRAINDRE QUE DIEU SEUL.
TU DÉMONTRES DÉJÀ PAR LÀ, QUE DIEU N'EST PAS SI IMPORTANT, À TES PROPRES YEUX.
VOULOIR CONNAÎTRE LE CRÉATEUR DEMANDE D'ABANDONNER TOUTES NOS PEURS ET DE FAIRE DE DIEU, LE SEUL SUJET QUI COMPTE À NOS YEUX, À CHAQUE INSTANT.
---
SAIS-TU QUE SANS CONNAÎTRE VRAIMENT LE CRÉATEUR COMME UN AMI, TA FOI EST BASÉ SUR DU VENT OU SUR RIEN DU TOUT ?
Tout comme les disciples du Christ qui l'ont vendu, qui l'ont renié et qui l'ont abandonné lors de son arrestation, les épreuves de la vie, démontreront si tu aimes réellement Dieu ou pas, cher ami(e).
Donc te croire déjà sauvé de l'enfer aujourd'hui, alors que le salut se démontre, à chaque instant de sa vie, jusqu'au jour de notre mort.
Seul Dieu peut te rassurer.
Te rassurer par des versets des Livres Saints, alors que tu n'as pas la compréhension parfaite du Créateur est une erreur.
Ne l'as-tu toujours pas compris ?
ET SANS AVOIR UNE RELATION AVEC DIEU SIMILAIRE À CELLE DU CHRIST, TU RÉVÉLERAS ÊTRE UN FOU OU UNE FOLLE, QUI SUIT DES CHOSES SANS AVOIR AUCUNE PREUVE DIVINE PERSONNELLE.
---
CAR JÉSUS, CONTRAIREMENT À BEAUCOUP D'ENTRE NOUS, AVAIT DES PREUVES CONCRÈTES RÉGULIÈRES, QUI ATTESTAIENT DE LA VÉRACITÉ DE CE QU'IL CROYAIT PERSONNELLEMENT.
DIEU DÉMONTRAIT CONSTAMMENT À JÉSUS QU'IL APPROUVAIT SA VIE HUMAINE.
Te rends-tu compte que JĂ©sus a vu le Saint-Esprit, qui est Dieu lui-mĂȘme, descendre sur lui sous la forme d'une colombe ?
JĂ©sus a entendu Dieu lui-mĂȘme parler du ciel et dans une nuĂ©e, lui dire qu'il est son fils et qu'il l'aimait.
Jésus a constaté qu'il était dans l'impossibilité de désobéir à Dieu, à cause de son amour infinie pour le Créateur.
JĂ©sus a transpirĂ© du sang en se battant contre lui-mĂȘme, jusqu'Ă  ce qu'il veuille de tout son ĂȘtre obĂ©ir Ă  la volontĂ© de Dieu, qui lui demandait d'aller Ă  la croix.
Jésus a constaté qu'il avait réponse à tout problÚme et situation que Dieu avait prévu de résoudre par son intermédiaire.
Jésus a constaté qu'il a marché sur l'eau, changé l'eau en vin et a multiplié les pains et les poissons.
Jésus a constaté qu'il a guéri et délivré énormément de personnes de toute sorte de maux.
ET À LA FIN, IL Y A EU TELLEMENT DE MANIFESTATIONS DIVINES À CAUSE DU CHRIST, QUE SES PROPRES DISCIPLES TÉMOIGNENT ÊTRE DANS L'IMPOSSIBILITÉ DE TOUS LES RÉPERTORIER DANS LE DÉTAIL.
"Jésus a fait d'innombrables choses que je n'ai pas mentionnées ici.
Et si toutes ses Ɠuvres Ă©taient Ă©crites et dĂ©crites une Ă  une, je suppose que le monde lui-mĂȘme n'aurait pas assez de place pour contenir les livres qu'il faudrait Ă©crire !"
ET TOI CHER AMI(E), EST-CE QUE DIEU TE DÉMONTRE, COMME IL L'A FAIT AVEC LE CHRIST, QUE TU LE CONNAIS ET QUE TA VIE LUI EST AGRÉABLE ?
EST-CE QUE LE CRÉATEUR TE DÉMONTRE RÉGULIÈREMENT QUE TA VIE EST SUR LA BONNE VOIE, QUI CONDUIT AU CIEL ?
---
ARRÊTONS DONC DE VIVRE DES VIES SANS RELATION RÉELLE ET CONCRÈTE AVEC LE CRÉATEUR, ET SANS PREUVE PALPABLE DE L'APPROBATION DIVINE, MES CHERS AMIS.
Sans cela, on démontre toujours marcher dans les ténÚbres.
Et quelqu'un Ă  qui Dieu lui-mĂȘme ne se manifeste pas Ă  lui rĂ©guliĂšrement, dĂ©montre ĂȘtre sur le chemin de la perdition.
Car c'est soit on est véritablement comme Jésus, soit on ne l'est pas.
EST-CE QUE TU EN DOUTES ?
Crois-tu que Dieu peut te rendre surnaturellement comme le Christ ?
Tout est-il possible Ă  celui qui croit ?
Si tu crois, verras-tu la gloire de Dieu ou verras-tu Dieu se manifester ou agir ?
À CHACUN DE VIVRE DANS SA PROPRE EXISTENCE SA PROPRE FOI ET DE DÉMONTRER AINSI, S'IL A L'APPROBATION DIVINE JUSQU'À LA FIN DE SA VIE SUR TERRE.
Car l'approbation humaine ou l'opinion terrestre est d'un ridicule aux yeux du Dieu parfait.
Tu es fou ou folle de t'appuyer sur l'approbation de tes semblables pour juger ta propre vie.
Dieu t'a donné son esprit, donc ta propre conscience, afin de te juger et te donner l'avis divin durant ton séjour terrestre.
Tiens-tu compte de ce que te dis ta propre conscience ou ce que Dieu te dit, à chaque instant, dans ton propre cƓur ?
---
"ALORS L'ÉTERNEL DIT : MON ESPRIT NE RESTERA PAS À TOUJOURS DANS L'HOMME, CAR L'HOMME N'EST QUE CHAIR, ET SES JOURS SERONT DE CENT VINGT ANS."
L'esprit de Dieu est en chacun de nous, mes chers amis.
C'est un mystÚre que notre propre conscience, est le témoignage divin en chacun de nous, durant notre séjour terrestre.
---
JÉSUS EN S'APPELANT FILS DE DIEU, A SURTOUT VOULU NOUS MONTRER, COMMENT DIEU SE COMPORTE ENVERS CEUX QU'IL CONSIDÈRE COMME SES ENFANTS.
Ce n'est donc pas à toi de te considérer comme un enfant de Dieu.
Mais c'est au Créateur de te démontrer par son comportement envers toi, durant ta vie terrestre, si tu es son enfant ou pas.
Quand comprendras-tu que ton témoignage humain n'a aucune valeur ?
Seul le témoignage divin compte.
QUEL EST LE COMPORTEMENT DIVIN ENVERS TOI DURANT TA VIE SUR TERRE ?
EST-IL SEMBLABLE AU COMPORTEMENT QUE DIEU A EU ENVERS JÉSUS ?
Si tel n'est pas le cas, je tiens Ă  te rappeler les paroles du Christ, Ă  ce sujet, Ă  ses propres disciples :
"Ne craignez donc pas ceux qui peuvent tuer le corps, mais qui n’ont pas le pouvoir de faire mourir l’ñme. Craignez plutĂŽt celui qui peut vous faire pĂ©rir corps et Ăąme dans l’enfer."
Libre à toi de réagir comme bon te semble à ses paroles, cher ami(e).
Car aprĂšs la mort, on saura si c'est vrai ou pas.
---
ES-TU DIEU POUR RÉELLEMENT SAVOIR À SA PLACE CE QU'IL PENSE À TON SUJET, À CHAQUE INSTANT ?
Trop de croyants approuvent ou valident eux-mĂȘmes leur propre vie, au lieu d'attendre le jugement divin.
Alors que la seule personne dont le témoignage est véritable ou la seule personne dont le témoignage est le bon, est le Créateur.
Quand arrĂȘteras-tu de te voir comme une bonne personne, s'il n'y a de bon que Dieu seul, cher ami(e) ?
TANT QUE TU CROIRAS QUE TON OPINION PERSONNELLE A DE LA VALEUR OU EST IMPORTANTE, TU DÉMONTRES TOUJOURS ÊTRE TON PROPRE DIEU.
LE SAVAIS-TU ?
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ET COMMENT PEUX-TU TE CONSIDÉRER DÉJÀ SAUVER DE L'ENFER AUJOURD'HUI, BASÉ SUR LES LIVRES SAINTS, ALORS QUE TU ES TOUJOURS EN VIE SUR TERRE ?
Crois-tu que tu comprends les Saintes Écritures parfaitement, comme le CrĂ©ateur ?
Si Dieu a déjà jugé qu'il n'y a de bon que lui seul, sur quelle base te déclares-tu déjà sauvé de l'enfer aujourd'hui, s'il te plaßt ?
Peux-tu réellement dire ce que Dieu pense à ton sujet, à chaque instant, sans aucune possibilité de faire erreur ?
Les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées, a quelle signification, selon toi ?
---
SAIS-TU QUE SEUL LE CRÉATEUR LUI-MÊME PEUX RASSURER QUELQU'UN ?
SE RASSURER SOI-MÊME EN SE BASANT SUR LES SAINTES ÉCRITURES EST UNE ERREUR, CAR TU N'AURAS JAMAIS LA MÊME COMPRÉHENSION QUE LE CRÉATEUR.
EN EFFET, COMPRENDRE COMME DIEU IMPLIQUE D'ÊTRE LE TOUT-PUISSANT LUI-MÊME.
TA COMPRÉHENSION EST-ELLE DIVINE ?
COMMENT LE SAIS-TU SI TU N'ES PAS LE CRÉATEUR ?
"Fais entiĂšrement confiance au Seigneur, et ne te fie pas Ă  tes propres opinions.
De tout ton cƓur, compte sur lui pour te guider, et il te conduira dans toutes les dĂ©cisions que tu prendras.
Devenez intime avec lui dans tout ce que vous faites, et il vous conduira partout oĂč vous irez.
Ne pense pas un instant que tu sais tout, car la sagesse vient lorsque tu l'adores avec une dévotion sans faille et que tu évites tout ce qui est mauvais."
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fallenrazziel · 2 years ago
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Les Chroniques de Livaï #554 ~ L'INSOUCIANCE NE S'IMPROVISE PAS (septembre 846) Kryshan
L'histoire de LivaĂŻ comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité  Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de rĂ©pondre Ă  ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensĂ©es, des Ă©preuves qu'il a traversĂ©es, ainsi que celles des personnes qui l'ont cĂŽtoyĂ©, aimĂ©, admirĂ©, craint, dĂ©testĂ©. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertĂ©s seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront Ă©galement de mon invention. LivaĂŻ, un homme que l'on croit invincible et inatteignable
 Est-ce bien sĂ»r ? Jugez-en par vous-mĂȘmes.
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Le caporal-chef nous fait suffisamment confiance pour nous laisser nous débrouiller, j'en suis trÚs fier ! On va patrouiller dans la zone à la recherche de beaux titans à amener au chef Hanji, elle sera contente.
Son enthousiasme face Ă  son captif Ă©tait communicatif ; mĂȘme si les titans m'inspirent plus de tristesse qu'autre chose... Elle semble avoir Ă  coeur d'apprendre tout ce qu'elle peut d'eux. le caporal n'est pas de cet avis, il n'a pas cessĂ© de rouspĂ©ter depuis que nous sommes partis. Hier soir dĂ©jĂ , il Ă©tait Ă  deux doigts de se rebeller contre l'ordre du major, ce qui aurait Ă©tĂ© une premiĂšre. Mais mĂȘme lui ne peut pas se permettre ça. Il a fait bonne figure mais on sait tous ce qu'il en pense. Pour lui, tout ceci ne sert Ă  rien, les titans sont des ennemis Ă  abattre, un point c'est tout.
Je suis partagĂ© sur la question. Je ne sais pas si ça nous mĂšnera quelque part, mais ce serait bien si le caporal se montrait plus coopĂ©ratif et comprĂ©hensif avec sa collĂšgue. Mais l'imprudence du chef Hanji le met hors de lui. Ils sont pas du tout sur la mĂȘme ligne lĂ -dessus, haha ! Si j'en crois Gunther, c'est un vrai miracle si ces deux-lĂ  ne sont pas encore Ă©charpĂ©s, alors espĂ©rons que la journĂ©e se finisse bien.
Pour l'instant, dirigeons-nous vers le Mur ; le caporal nous y a envoyĂ©s parce que le major voudra peut-ĂȘtre un rapport. Et aussi parce que l'Ă©quipe de Zacharias est partie dans cette direction. Il vaut mieux rester pas loin d'eux, en soutien. On a quasiment pas eu de contacts, mais ce sont des tĂ©mĂ©raires, ils foncent vers le danger sans rĂ©flĂ©chir. Il est prĂ©fĂ©rable aller Ă  leur rencontre et les encadrer.
Wouah, je me mets à réfléchir comme un chef d'escouade maintenant ! Tu y crois, Ber ? Il ne me répond pas et nous continuons de slalomer entre les arbres jusqu'à la muraille imposante. Il y a quelques mÚtres à parcourir à pieds avant de l'atteindre, puis nous plantons ensemble nos grappins pour nous propulser dans les airs. Cette sensation de filer comme le vent le long de la façade est incroyable, aucune ne peut s'y comparer !
Nous courons sur la surface afin de nous diriger lĂ  oĂč le major est censĂ© se trouver. Suspendus au rempart, nous voyons le grand homme se pencher vers nous et exiger des nouvelles. Tout va bien, major, aucun blessĂ©. Les Ă©quipes fonctionnent bien et le capitaine Hanji procĂšde Ă  des examens et rĂ©cupĂ©ration de matĂ©riaux de recherche sur les titans capturĂ©s.
J'ai adopté le ton le plus professionnel dont je suis capable, remarquant bien tout le monde qui se presse tout autour, avide de m'entendre. Je me sens tout d'un coup trÚs important, et, mieux que tout, personne ne semble intéressé par notre apparence, à mon frÚre et moi, ce qui me soulage.
Le major me demande oĂč se trouve le caporal. Il est parti rejoindre nos camarades, au sud. Il est ravi d'avoir pu aider le capitaine Hanji dans son projet... Ber me fourre le coude dans les cotes discrĂštement mais je l'ignore. C'est vrai, non ? Bon, j'ai peut-ĂȘtre pas utilisĂ© le terme exact, mais il faut bien enjoliver un peu les choses, pour ceux qui Ă©coutent... Et puis au moins, je mets pas le caporal dans l'embarras, personne a besoin de savoir pour les disputes...
J'ai à peine eu le temps de communiquer ça à Bernon que le capitaine Zacharias, lui aussi penché sur nous, se redresse d'un coup et indique du doigt une direction, les sourcils froncés. Je suis son geste et distingue alors au loin, à quelques kilomÚtres du Mur, un signal de fumée. De détresse, en fait ! Il vient de loin... C'est l'équipe des casse-cous, c'est sûr ! Que font-ils si loin là-bas ? Ils ont du courser un titan et se font fait coincer ! Major, nous y allons de suite !
Il approuve de la tĂȘte et nous laisse nous envoler. Ber et moi filons le long de la muraille, les yeux fixĂ©s sur le point prĂ©cis d'oĂč s'Ă©lĂšve le panache de fumĂ©e ; ce n'est pas censĂ© ĂȘtre notre secteur, mais peut-ĂȘtre se sont-ils mis en tĂȘte de faire barrage face Ă  un groupe de grands gabarits. S'ils ont cru bon de lancer cette fusĂ©e, c'est qu'ils sont vraiment en difficultĂ© !
Ber, reste en arriÚre ! Je vais voir en premier comment ça se présente, réserve tes forces ! Il approuve silencieusement et perd de la vitesse afin de me laisser passer devant. Nos réserves de gaz ne sont guÚre entamées - nous avons fait le plein durant notre pause prÚs du poste de capture - mais autant ne pas le gaspiller ; sans compter que les arbres se font plus rares par ici, nous devons étudier notre trajectoire.
Je saisis vite la situation, en un clin d'oeil. Une mĂȘlĂ©e de titans - dont au moins deux dĂ©viants d'aprĂšs ce que je vois - est lancĂ©e aux trousses de nos tĂȘtes brĂ»lĂ©es. Elles tentent de leur Ă©chapper en s'Ă©parpillant parmi les quelques arbres, mais leur manĂšge ne durera pas. Les grandes mains baladeuses commencent dĂ©jĂ  Ă  Ă©carter les branches...
Ok, Ber, changement de plan. On y va tous les deux et on donne tout ce qu'on a, ou cette journĂ©e va finir en bain de sang. Le caporal a peut-ĂȘtre vu le signal mais il est loin, il pourra pas rappliquer Ă  temps sans cheval. C'est Ă  nous de jouer ! On doit faire en sorte de les couvrir afin qu'ils puissent se mettre Ă  l'abri sur Rose ! Ce qui implique de tuer un maximum de ces monstres ! Je vais m'appliquer pour les coups de grĂące, quant Ă  toi, te mets pas en danger, ne frappe qu'au bon moment !
Sont-ils encore tous en vie ? Qu'importe, je fonds sur le titan le plus proche. Ber l'anticipe comme Ă  son habitude et se dirige vers le second. Merde, les casse-cous sont dispersĂ©s, c'est pas simple pour nous ! Il faudrait qu'ils se regroupent... J'ai pas le choix. Je me pose Ă  terre et me mets Ă  gueuler ! Heeeey ! Ecoutez ! Le Mur Rose est dans cette direction ! Allez-y et on s'occupe d'eux ! J'agite mes lames pour attirer l'attention des gĂ©ants et je suis soulagĂ© quand j'y parviens. Je redĂ©colle enfin en plantant mes filins dans le corps du plus proche, mais sa nuque ne se dĂ©voile pas tout de suite, je dois tourner autour de lui. Il balance son bras vers moi comme si j'Ă©tais un moustique gĂȘnant et je dĂ©cide de m'en dĂ©barrasser. Le membre vole dans les airs, me laissant le champ libre vers son point faible. Je virevolte vers son cou et frappe juste un peu trop court ; ma lame ne fait qu'entamer la chair. Le point fatal est juste un peu plus profond... Je refais un passage et taillade plus mortellement cette fois. Le titan tressaute, tourne sur lui-mĂȘme, et s'Ă©coule Ă  terre.
Un soldat Ă©reintĂ©, le visage sale, se pose prĂšs de moi. Je me souviens pas de l'avoir dĂ©jĂ  vu mais je lis la gratitude sur ses traits, mĂȘme s'il ne se dĂ©fait pas de son air suffisant. Aah, la vanitĂ© des jeunes recrues ! Bah, les remerciements seront pour plus tard. Tu as du gaz encore ? Il acquiesce. Dans ce cas, va au Mur Rose. Il refuse tout net, affirmant qu'il peut aussi se battre. Si tu veux, je suis pas ton chef, mais ma position me permet quand mĂȘme de te donner des ordres. Si ça chauffe trop, tu te tires, d'accord ? Il s'Ă©loigne sans mot dire, tandis que d'autres titans se prĂ©sentent.
Jetant un oeil plus loin, je distingue un carnage de bras et de jambes qui volent dans tous les sens. Eh bien, soit Ber est en pleine forme, soit il a galvanisĂ© les casse-cous ! Ou alors... merde, c'est peut-ĂȘtre mauvais signe ! S'il Ă©tait arrivĂ© quelque chose Ă  mon frĂšre, je le saurais, car nous sommes constamment connectĂ©s. Je le sens trĂšs concentrĂ©, trĂšs calme... Il prĂ©pare un coup fatal. Ce n'est pas lui qui dĂ©coupe ces titans, je pense...
Je dois y aller ! C'est une chance que toute la horde se soit rassemblée ! Laisse-m'en quelques-uns, frérot ! Je décolle en faisant vrombir ma bobine, les pieds en avant, et atterrit sur le dos d'un des monstres. Je cours à la vertical, passe sur son épaule, observe un peu ce qui se passe, avant de m'élancer de nouveau dans les airs, évitant de peu ses mùchoires claquantes ! Trop lent, mon gros ! Il tente de me saisir et je lui sectionne le poignet ; puis je reviens aussitÎt vers son visage pour zébrer ses yeux.
Rendu aveugle, il bouscule ses copains dĂ©jĂ  handicapĂ©s qui chutent les uns aprĂšs les autres. Un bon coup, ça ! J'aperçois Ber qui Ă©merge de la mĂȘlĂ©e, prĂȘt Ă  distribuer ces bottes mortelles. Dans le mĂȘme mouvement, trois autres soldats s'extirpent aussi de l'amas de corps gĂ©ants, en criant comme pour se donner du courage. Ok, ça fait donc quatre, il en manque un ! OĂč est le dernier ? J'entends alors des plaintes Ă©touffĂ©s, et la vision d'un corps gigotant entre les dents blanches d'un titan fait bouillir mon sang... Pas de mort aujourd'hui !
Mais mon angle d'attaque n'est pas le bon. Les tĂȘtes des autres gĂ©ants se trouvent sur ma trajectoire et je sais que je ne vais pas y arriver... Ber, oĂč es-tu ?! C'est urgent, laisse tomber les autres, y'en a un qui va se faire bouffer ! A peine ai-je formulĂ© cet appel mental qu'un Ă©clat de lumiĂšre vient me frapper en pleine face et la mort fond sur la nuque du titan prĂȘt Ă  festoyer ! Le coup est si fort que la tĂȘte jaillit du cou, comme un bouchon, et vient frapper un arbre avec violence.
Je me prĂ©cipite vers elle, terrifiĂ© Ă  l'idĂ©e de l'Ă©tat dans lequel je vais retrouver le malheureux... Je distingue la silhouette du soldat qui se glisse de sous la tĂȘte dĂ©capitĂ©e, secouĂ© mais bien Ă©veillĂ©. Ouf, il a ses jambes ! Je le voyais bien revenir amputĂ© ! Bien jouĂ©, Ber !
Le "malheureux" s'avĂšre ĂȘtre une "malheureuse" en fait. Qui aime jurer, d'aprĂšs ce que j'entends ! Elle jette Ă  la tĂȘte du titan qui commence Ă  s'Ă©vaporer un flot de jurons bien sentis, puis se met Ă  boiter en venant s'appuyer sur une pierre. Une cascade de cheveux flamboyants vient couler sur sa cape verte et elle essaie tant bien que mal de les attacher de nouveau. On a pas le temps ! Ber s'occupe d'achever les survivants derriĂšre mais il faut pas traĂźner, si d'autres se pointent !
Je me pose prĂšs d'elle et lui demande si elle a quelque chose de cassĂ©. Elle se masse les cuisses et se dĂ©barrasse de sa botte gauche lacĂ©rĂ©e en la balançant par dessus sa tĂȘte. Je comprends que ses jambes ne fonctionnent plus pour le moment. Son Ă©quipement est pas en meilleur Ă©tat, broyĂ© par les mĂąchoires... Ok, on va faire au plus simple. Tu vas monter sur mon dos et je vais nous propulser vers Rose. Tu peux faire ça ?
Pour la premiĂšre fois, elle fixe son regard sur moi et je note qu'il est trĂšs intimidant. C'est comme si je n'avais pas existĂ© avant cet instant. Ses yeux sont d'un noisette trĂšs clair, presque dorĂ©, et ses joues couvertes de taches de rousseur. Elle m'aurait paru charmante dans toute autre situation mais un tĂȘte-Ă -tĂȘte avec les titans n'a rien de romantique !
Si tu veux vivre, tu dois t'en remettre Ă  moi. Allez, grimpe ! Elle hĂ©site un instant, n'ayant pas escomptĂ© un contact physique aussi rapprochĂ© avec quelqu'un aujourd'hui, mais devant la menace des titans dont les membres commencent Ă  repousser - et je crois que leur nombre a augmentĂ© ! -, elle finit par obtempĂ©rer. Elle coupe les courroies de son dispositif et saute sur mon dos. Ber, on se replie, suis-nous ! J'entends mon frĂšre me rĂ©pondre faiblement et je le cherche des yeux. Il nous a dĂ©jĂ  devancĂ©s ; je l'aperçois s'envoler juste au-dessus de nous, hĂ©sitant Ă  quitter les lieux tant que nous ne serons pas nous-mĂȘmes en vol.
C'est la premiÚre fois que je fais ça. Je sais que c'est possible en théorie... Je me relÚve difficilement - la fille est plus lourde que je ne le pensais - et calcule ma trajectoire parmi les arbres jusqu'à Rose. Si je me loupe, on tombe tous les deux ! Allez, accroche-toi, c'est parti !
Je plante mon grappin dans un arbre proche et enclenche les gaz. Le souffle Ă  peine prĂ©cipitĂ© de ma camarade se fond dans celui du vent qui file, et tout Ă  coup le poids se fait moins lourd. Je prends de la vitesse, Ă  peine gĂȘnĂ© par les cuisses de la fille serrĂ©es autour de ma taille, et le Mur se rapproche alors trĂšs vite. GĂ©nial, on va y arriver ! Ber me prĂ©cĂšde et prend mĂȘme le temps d'Ă©liminer un titan qui a eu l'imprudence de sauter pour tenter de nous gober ! Il l'a bien cherchĂ© !
Enfin, mon crochet s'agrippe à la jupe de Rose ! Ca a été facile finalement ! Je négocie mon atterrissage, mais je jauge mal nos deux poids conjugués et mon dernier mouvement manque d'élégance ! On s'en fout, on est vivants ! Je rembobine le filin et vise le parapet avec l'autre grappin, ce qui me permet de nous hisser sur le rempart. La fille et moi nous étalons par terre, essoufflés, et elle est vite placée sur un brancard sous les yeux du major qui a eu le temps d'accourir vers nous. Je me retourne sur le ventre et mes yeux plongent dans le vide qui s'ouvre sous moi... Je sens comme une aspiration fatale... C'est alors que le caporal surgit comme un diable de sa boßte, courant le long du Mur vers moi, pour me repousser en arriÚre. Il a l'air super inquiet, ce qui est exceptionnel.
Vous inquiétez pas, on a géré. Ils sont tous là, je pense... Ouf... je suis vanné mais c'était génial ! Enfin pas si génial que ça, mais... enfin, vous voyez ce que je veux dire ! Ca aurait pu mal finir et... la sensation du devoir accompli, quoi !...
Je lis dans ses yeux qu'il comprend trÚs bien ce que je veux dire. Je lÚve le pouce en l'air en signe de victoire et j'aperçois à peine Ber se précipitant sur moi avant de me décider à perdre connaissance...
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empiredesimparte · 2 years ago
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7, 14 et 33 pour ma chùre Hortense 💖💖💖
Bien sĂ»r! 😍
Totalement en français cette fois-ci. Désolé pour mes lecteurs anglophones.
7/ Does your character have recurring themes in their nightmares?
Hortense cauchemarde beaucoup sur la mort de son pĂšre. Elle craint aussi le procĂšs Ă  venir. Ce sont les deux principaux sujets Ă  cauchemars chez elle.
14/ Does your character remember names or faces easier?
Hortense est assez tĂȘte en l'air et rĂȘveuse. Je pense qu'elle a beaucoup de mal Ă  mobiliser sa mĂ©moire, surtout quand le sujet ou la personne ne l'intĂ©resse pas. Je l'imagine volontiers ne jamais retenir le nom d'une personne. MĂȘme si elle la croise rĂ©guliĂšrement dans son quotidien. Hortense s'en voudra probablement, sauf si la personne est dĂ©testable.
33/ In the face of criticism, is your character defensive, self-deprecating, or willing to improve?
Hortense n'a pas beaucoup de confiance en elle, elle se sentirait honteuse et idiote face à la critique, sans la remettre en question. Elle travaillerait toujours à s'améliorer vis-à-vis de ça.
Merci beaucoup!
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amourbelt · 11 months ago
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Je me suis rĂ©veillĂ© dans le tombeau de ma mĂšre, dans ses entrailles j'ai cherchĂ© un fragment de toi, n'importe quelle preuve puisque personne ne parle, j'aimerais qu'on me dise depuis combien de temps je ne reconnais plus mon visage et jusqu'Ă  quand je n'entendrai plus ma voix, les Ă©couter croire ça me dĂ©chire les artĂšres, elles me claquent dans la gorge Ă  chaque fois que t'ouvres ta gueule, tu craches ton fiel dans le verre des autres et ils boivent tous parce que c'est facile d'ĂȘtre toi, c'est facile d'en profiter, de laisser des espoirs, t'as tes galĂšres sur le cĂŽtĂ© et la naĂŻvetĂ© pour tout rĂ©parer. C'est le signe, c'est maintenant si tu arrives Ă  voir, cartographie ton cƓur, cherche le chemin vers un vrai bonheur, ton amour sera jamais lĂ  oĂč tu le voudras. Trace une ligne droite, parcours le fil sans courir, face le chien noir dans le coin de ta chambre, mĂ©lange les couleurs qui tiquent, rĂ©ponds au monde quand il frappe, c'est encore plus facile d'ĂȘtre moi. Et quand tu le verras la mĂšche aura dĂ©jĂ  fait de son temps. Armes ta paix, tire une trĂȘve sur ta peine. Il n'y a pas d'autre bonheur, mon Ăąme, j'ai appris Ă  laisser ça aux rĂȘves, j'ai appris Ă  partir sans un mot quand tes paroles tournent mal.
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selidren · 2 years ago
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Eté 1901 - Champs-les-Sims
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Quand j’étais plus jeune, il m’est apparu Ă©vident que je devais reprendre le flambeau familial Ă  sa place. Il me semblait impensable de vouloir imposer cela Ă  mon cher Constantin qui avait dĂ©jĂ  le nez dans les livres et l’oeil brillant de la soif de savoir qui caractĂ©rise les Ă©rudits. Rien qu’à l’imaginer nĂ©gocier des contrats, ne serait-ce que rencontrer des clients, j’en avais des sueurs froides. Il va de soi que si il advient qu’il ait jamais des enfants (ce dont je doute car les femmes semblent bien peu l’intĂ©resser), l’hĂ©ritage familial ira Ă  n’importe lequel d’entre eux qui voudra assumer la charge. Mais moi, de mon cĂŽtĂ©, que vais-je laisser Ă  mon fils ? 
Marie m’a dĂ©jĂ  assurĂ© qu’elle comptait rĂ©pondre elle-mĂȘme Ă  cette question. La vie domestique l’intĂ©ressant peu, elle s’est mise Ă  Ă©crire dans la presse, comme votre mĂšre en son temps. Rien d’aussi Ă©rudit bien sĂ»r, mon Ă©pouse n’est pas une grande intellectuelle, mais elle rĂ©dige des articles sur l’actualitĂ© locale dans la gazette du village. Elle est assez ambitieuse, car elle projette de racheter le journal et souhaite investir dans une attraction de forains appelĂ©e le cinĂ©matographe. Je vais sans doute vous paraĂźtre misogyne et passablement ingrat, mais malgrĂ© la grande admiration que je ressent pour elle, j’aurai prĂ©fĂ©rĂ© transmettre Ă  Alexandre une chose que j’aurai bĂątie moi-mĂȘme, de mes propres mains. J’ai toujours pensĂ© que cela Ă©tait le rĂŽle du pĂšre et non de la mĂšre. 
Transcription :
Constantin : C’est tout de mĂȘme dommage qu’Adelphe n’ait pas pu venir, il aurai appris beaucoup de choses ce soir. Il ne comprend presque rien quand je lui parle de mon travail.
Jeanne : Ton cousin est loin d’ĂȘtre idiot Constantin.
Constantin : Ce n’est pas ce que je voulais dire Cousine. Je voudrais simplement pouvoir en parler avec lui aussi, mais je reconnais qu’il a ses propres champs de compĂ©tences. Et je ne le remercierai jamais assez pour avoir repris l’affaire familiale. PĂšre ne s’est jamais rendu compte Ă  quel point cela m’ennuyait.
Jeanne : Il pensait faire ton bien, et d’ailleurs il a fini par se tourner vers Adelphe. Tu sais, ta grand-mĂšre ne l’admettra jamais, mais il arrive que des parents fassent des erreurs en pensant garantir le bien-ĂȘtre de leur enfant.
Constantin : En tous cas, vous ĂȘtes bien la seule Ă  le reconnaĂźtre. Cela vous est dĂ©jĂ  arrivĂ© ? 
Jeanne : Bien entendu, c’est loin d’ĂȘtre aussi peu rĂ©pandu que tu le penses.
Constantin : Qu’avez-vous fait ?
Jeanne : Quand il Ă©tait tout petit, j’ai cause sans le savoir beaucoup de tord Ă  mon fils Thomas. Il Ă©tait mon premier nĂ© et mon mari a insistĂ© pour...
Martial : Ah Le Bris ! Vous voilĂ  !
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coolvieilledentelle · 2 years ago
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Je ne changerai jamais mes amis fantastiques, ma vie merveilleuse, ma famille bien-aimĂ©e pour des cheveux moins gris ou un ventre plus plat. En vieillissant, je suis devenue plus amicale envers moi-mĂȘme et moins critique envers moi-mĂȘme.Je suis devenu mon ami...Je ne me blĂąme pas d'avoir mangĂ© des biscuits supplĂ©mentaires, de ne pas avoir fait le lit ou d'avoir ratĂ© quelque chose de stupide dont je n'avais pas besoin. J'ai le droit d'ĂȘtre dĂ©sordonnĂ©e, d'ĂȘtre extravagante. J'ai vu beaucoup de chers amis quitter ce monde trop tĂŽt, avant de rĂ©aliser la grande libertĂ© du vieillissement Qui m'en voudra si je dĂ©cide de lire ou de jouer sur mon ordinateur jusqu'Ă  quatre heures du matin et de dormir jusqu'Ă  midi? Qui me critiquera de rester au lit ou devant la tĂ©lĂ© aussi longtemps que je le souhaite. Je vais danser avec ces merveilleux tubes des annĂ©es 60 70 et 80 et si en mĂȘme temps je veux pleurer pour un amour perdu ...Si je veux, je marcherai le long de la plage en short trop allongĂ© sur un corps en dĂ©composition et plongerai dans les vagues avec abandon, malgrĂ© le regard pĂ©nalisant des autres . Ils vieilliront Ă©galement. Je sais que parfois j'oublie, mais il y a des choses dans la vie qui devraient aussi ĂȘtre oubliĂ©es. Je me souviens des choses importantes. Bien sĂ»r, au fil des ans, mon cƓur s'est brisĂ©. Mais les cƓurs brisĂ©s nous donnent force, comprĂ©hension et compassion. Un cƓur qui n'a jamais souffert est immaculĂ© et stĂ©rile et ne connaĂźtra jamais la joie d'ĂȘtre imparfait. J'ai la chance d'avoir vĂ©cu assez longtemps pour avoir mes cheveux gris et mon rire juvĂ©nile gravĂ©s Ă  jamais dans les sillons profonds de mon visage. Beaucoup n'ont jamais ri, beaucoup sont morts avant que leurs cheveux ne deviennent argentĂ©s. En vieillissant, il est plus facile d'ĂȘtre positif. Vous vous souciez moins de ce que les autres pensent. Je ne me remets plus en question. J'ai gagnĂ© le droit de faire des erreurs. Donc, pour rĂ©pondre Ă  votre question, j'aime ĂȘtre vieux. J'aime la personne que je suis devenue. Je ne vivrai pas Ă©ternellement, mais tant que je serai encore lĂ , je ne perdrai pas de temps Ă  regretter ce qui a pu ĂȘtre ou Ă  s'inquiĂ©ter de ce qui sera. Et si je le veux, je mangerai un dessert tous les jours. Avec du Champagne. Que notre amitiĂ© ne soit jamais sĂ©parĂ©e, car elle vient du cƓur !
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