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Kirstie Alley wearing a gown by Fabrice, 1986. Photographed by Ron Galella.
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Fabrice
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Fabrice, 1980s
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Indigo means serenity.
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 13
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour tout le monde !
L’hiver arrive, les températures tombent, et nous avons depuis un moment dépassé le tiers de ce bouquin. Mais après plus de 14 mois à faire cette critique, je suis encore loin d’avoir fini ! Voici donc la suite de ce Hateread du tome 10 de Tara Duncan.
La dernière fois, Lisbeth et Tara envisageaient de faire exploser Tadix si les démons tentaient de les envahir (au risque de mourir elles-mêmes dans le processus), et le chapitre s’était conclu sur Cal étendu raide au milieu d’une flaque de sang dans les appartements de Tara.
Et comme ce jeune homme ne voudra jamais me faire la grâce de prétendre être mort plus d’un demi-chapitre, et que madame S.A.M. a préféré partir cueillir des fraises plutôt que de gérer son suspense, le chapitre du jour s’intitule “Cal, ou comment essayer non seulement d’avoir un petit ami, mais surtout de le conserver vivant devient vraiment une mission compliquée.”
Pour être honnête, avoir un petit ami et le conserver vivant se sont avérés faciles pour Tara depuis le début de la série. Je crois que de tous les péquenauds qui se sont ramassé un crush sur elle, aucun n’est mort (ou jamais très longtemps).
De toute façon la mort ne veut pas dire grand-chose dans Tara Duncan.
“Près de lui, Fabrice et Moineau, totalement désemparés, étaient en train d’activer leur magie.”
Bon, première phrase, premier problème : qu’est-ce qu’ils font là, eux.
Ma remarque porte sur le même genre d’incohérence que celle qu’on a eu au début du chapitre 9 : des personnages sont présents dans une scène à la fin d’un chapitre, mais on ne nous en informe qu’au début du chapitre suivant. Normalement, un point de vue est censé nous donner toutes les informations principales d’une scène, pas celles qui sont utiles pour générer de l’émotion artificielle sur le moment. Il y a des exceptions, bien sûr, mais là, ce n’est pas le cas.
La présence de Fabrice et Moineau n’est pas négligeable. Logiquement, s’ils sont debout et près de Cal, c’est eux que Tara aurait dû voir en premier ; et ce, même si son regard a tendance à se concentrer sur ses crushs d’abord, et ses amis après. Pour retranscrire ça visuellement, imaginez la scène en dessin animé : Tara court vers la caméra, en état de choc, et dans un contre-champ, on voit au milieu d’une salle vide le corps étendu de Cal, sur lequel on zoome. Il y a une coupure pub, et le dessin animé reprend sur un plan large vu du dessus dans lequel Fabrice, Moineau et Tara entourent le corps de Cal, au même endroit et au même moment.
Personnellement, si on me présente l’enchaînement ainsi, je me figure un dessin animé à l’animation mal faite et aux plans recyclés, probablement réalisé par des animateurs en burn-out.
Et puis aussi... Cal est dans la chambre de Tara parce qu’il l’attendait - très probablement pour qu’ils se pécho, on ne va pas se mentir – alors qu’est-ce que les deux autres foutaient là ?
“Lorsque Tara hurla en se précipitant vers Cal, ils sursautèrent. Au même moment, Robin, Fafnir et Mara déboulèrent dans la suite eux aussi. Mara cria à son tour”
MAIS LITTÉRALEMENT VOUS SORTEZ D’OÙ ?
Tara sortait de chez Lisbeth, elle était seule avec les gardes quand elle est entrée dans ses appartements, et d’un coup deux de ses amis et sa sœur débarquent à la seconde où ils l’entendent hurler ? Pour autant qu’on sache, Robin aurait dû être encore dans la salle de réception ou retourné chez lui, Fafnir la dernière fois qu’on l’avait vue c’était fin chapitre 9, Mara n’a rien à faire dans le coin... pourquoi ils étaient tous là ?
“Le cerveau gelé par la peur, Tara transforma sa magie, passant du Destructus qu’elle avait incanté au plus puissant des Reparus, lorsque X’orial, qui s’était agenouillé près du corps dévasté, l’en empêcha. (X’orial, tu fais partie d’un groupe pourri jusqu’à l’os mais je t’aime déjà plus que tous les personnages de ces bouquins confondus)
— Attendez, Votre Altesse Impériale. Il faut d’abord lui donner du sang, il en a perdu bien trop, ensuite lui envoyer un Regenerus, puis un Reparus. Et réaligner ses os, parce que je crois que sa colonne vertébrale est brisée en plusieurs morceaux et ses deux jambes sont cassées aussi. (Ma mémoire sur ces bouquins est vaguement émoussée, mais il me semble que dans les bouquins précédents, un simple Reparus réglait tous les soucis qu’il énumère actuellement)
Le cœur au bord des lèvres, Tara n’eut pas besoin d’interroger Moineau pour lui prélever du sang. Très vite, de fines lignes écarlates s’élevèrent dans les airs, y compris des veines de Tara, pour alimenter le corps de Cal. Elle ne pouvait pas utiliser le sang de Fabrice, de peur de contaminer Cal et d’en faire un loup-garou, ni celui de Robin, du fait de sa moitié elfe – même si elle aurait pu en le modifiant, elle n’en avait pas le temps –, ni celui de Fafnir parce qu’elle ne savait pas comment Cal pourrait réagir au sang des nains, bien plus épais et dense que celui des humains.”
Le nombre de choses que je n’aime pas, dans ce passage.
Primo, rien n’explique pourquoi Tara et Moineau peuvent donner leur sang à Cal. Il est receveur universel ? Leurs groupes correspondent tous les deux au sien, par le plus grand des hasards ? Elles sont toutes les deux donneuses universelles ? Entre humains, on ne se donne pas son sang comme on échange des numéros de téléphone.
Deuzio, depuis quand on ne peut pas mélanger le sang de deux espèces différentes ?
Je pense que ce moment est très bien placé pour expliquer une caractéristique du lore de mon univers, pas vous ? Non ? : 8
Tertio, pourquoi est-ce que le sang de Moineau, qui a hérité de la malédiction de la Belle et la Bête, serait moins contaminé que celui de Robin, qui est juste un demi-elfe ?
Quarto, évidemment que le sang des nains est épais et dense. Évidemment. Pourquoi ? Pft. Mais évidemment.
Ah, et pourquoi Tara ne prélève pas le sang de Mara, qui est amoureuse de Cal, s’entend avec lui et serait probablement volontaire ? Pourquoi d’ailleurs ne pas demander à Moineau, ne pas s’assurer qu’elle est d’accord pour qu’on lui prenne du sang, ne serait-ce que d’un coup d’œil ? Pourquoi directement assumer qu’elle acceptera le prélèvement ? Je ne sais pas.
“Elle fit tout cela sans penser une seconde qu’elle portait des objets démoniaques attirés par le sang et par la mort (Oui bonjour je m’appelle Tara'tylanhnem T'al Barmi Ab Santa Ab Maru T'al Duncan, je retiens des coordonnées en un coup d’œil à 12 ans mais je suis pas foutue de me dire que mon sang plein de magie démoniaque n’est pas très safe pour le gars que j’essaie de sauver). Et qui, par une sorte de miracle, ne réagirent pas du tout”
Le miracle il s’appelle “madame S.A.M. a décidé que”.
Bref, Tara répare Cal, aidée de X’orial envers lequel j’ai désormais une affection mitigée, puisqu’il aide à secourir un des pires persos de l’histoire. L’autre bronchite humaine ouvre les yeux et lance une réplique bravache de type “Oh là là Tara faut que je me trouve une petite amie qui m’attire moins de problème”, et il y a une coupure.
Si seulement les personnages réagissaient avec moins de décontraction au fait qu’ils frôlent la mort, putain.
“Il avait toutes les excuses du monde, il venait d’être grièvement blessé, ses intestins débordaient par terre quelques minutes plus tôt et il avait perdu suffisamment de sang pour nourrir toute une cantine de vampyrs pendant plusieurs jours.
Cependant, sa déclaration railleuse, bien qu’empâtée, figea tout le monde.
Enfin pas les soldats qui s’en fichaient éperdument à partir du moment où personne n’essayait de tuer leur princesse, mais Robin et surtout Mara sursautèrent violemment, tandis que Moineau, Fafnir et Fabrice échangeaient un regard navré.
— Quoi ! s’exclama Mara en se relevant d’un seul coup et en foudroyant Cal du regard, tu sors avec Tara ?
Étrangement, Robin ne réagit pas. Il se contenta de regarder tout le monde comme s’il ne savait pas très bien ce qu’il faisait là.
Le cœur serré, Tara réalisa que Robin ne semblait pas du tout étonné, contrairement à Mara.”
Soupir.
Donc toute cette tension n’aura servi qu’à déclencher une scène de ménage ?
Enfin non, je me doute que tout ça est lié à la demande d’assassinat du prologue, mais... Le fait qu’un personnage principal se retrouve enfin blessé dans ce tome, véritablement blessé, pas mêlé à une fausse scène de tension comme Fafnir, Tara ou Mourmur, et que ce soit instrumentalisé pour alimenter des dramas pseudo-romantiques, c’est irritant. C’est tout sauf le moment. On nous a présenté des enjeux, okay, le décor est planté et on sait ce qu’il se passera dans la suite du tome, mais ça fait 12 chapitres qu’il ne se passe pas grand-chose.
Entendons-nous bien : c’est important d’installer le contexte d’une histoire et les éléments qui vont importer, surtout au tome 10 d’une saga qui se passe dans un univers magique, donc j’irais pas reprocher que le début s’étire. Surtout qu’on a eu deux ou trois passages qui se voulaient tendus, comme l’attaque des gardes manipulés par la magie démoniaque, ou la sphère destructrice de réalité. Mais la promesse de tension portée par l’assassin et les feintes faites jusque-là, tout ça pour aboutir à ça…
Cette blessure que Cal a reçue, ça aurait dû être le tournant qui nous montre que la menace se rapproche. Ce qui était arrivé à Mourmur était un avertissement ; là où le scientifique a évité toute blessure, Cal a littéralement frôlé la mort. Je ne veux pas, dans ce genre de moment, écoper d’une scène digne d’un vaudeville. Vraiment pas.
« — Ooppps, fit Fabrice très discrètement.
Pas suffisamment car, faute de pouvoir se décharger sur Cal qui venait tranquillement de s’évanouir, Robin réagit soudain et se tourna vers le jeune Terrien, apparemment furieux, au point de passer sa colère sur lui.
— Et toi, tu le savais !
— Wow ! fit Fabrice en levant les mains devant lui, on se calme, je ne l’ai appris que très récemment. Et cela ne me regarde pas. Si Cal et Tara n’ont pas voulu te le dire, c’est qu’ils avaient leurs raisons. Moineau et moi, nous ne nous mêlons pas des affaires de cœur des autres, nous avons déjà bien assez à faire avec les nôtres. »
Eeeeet c’est les starting blocks pour le compteur de Fabrice !
« Fabrice aurait dû rester sur Terre » : 1 (Quand ton pote prend la première excuse qui passe pour t’engueuler alors que tu as littéralement rien fait, hein. Si tu veux t’irriter de la réaction de quelqu’un, Tara est juste là. Tu sais, la personne directement concernée par l’affaire)
Bref, Tara met Cal dans le lit d’une des chambres d’amis, et appelle un chaman. Ce dernier se pointe immédiatement, car X’orial l’avait appelé avant, et se met à s’occuper de Cal. Pendant ce temps, Tara demande enfin à la troupe pourquoi ils étaient dans les parages. Robin réplique qu’il a… apparemment convoqué tout le monde pour parler du fait que Tara avait choisi Cal ?
« — Et tu as convoqué aussi Mara. Histoire de bien compliquer les choses ?
— Elle avait le droit d’être mise au courant, tout le monde sait qu’elle est folle amoureuse de Cal depuis des années. En me trahissant, tu as trahi aussi ta sœur, Tara ! »
Bon, on va partir du principe qu’il y a un énorme non-dit selon lequel Tara a choisi Cal. Bien. D’accord.
Déjà, ce genre d’argument, c’est à sortir avant que la décision soit prise. Aka, au moment où le choix n’a pas encore été fait. Et je dis ça, mais en réalité, ce n’est pas un argument à sortir du tout : Tara est libre de ses choix, libre de préférer quelqu’un, libre de ne vouloir personne. Robin n’est pas l’unique bonne option, et le reste la « mauvaise » décision. Certes, Tara devrait se comporter de manière plus responsable et moins décontractée avec ses relations amoureuses – une relation amoureuse est un engagement basé sur la confiance, traiter autrui à la légère et ne pas communiquer clairement ses décisions amoureuses sont des comportements discutables – mais ultimement, la décision lui appartient. Et il faut distinguer la décision qu’elle prend de la façon dont elle la dit : tu peux casser avec quelqu’un en douceur, ou sans aucun tact, dans tous les cas, c’est la même pilule qui doit passer. Vouloir influencer non pas son attitude, mais sa décision, en tentant de la culpabiliser, c’est un comportement de connard. Et la double peine est qu’il instrumentalise l’amour qu’a Mara pour Cal alors que Robin ne s’en est jamais soucié avant, ne l’a jamais aidée, n’a jamais même été particulièrement proche de la sœur de Tara. Also, toute cette affaire ne concerne ni Moineau, ni Fafnir, ni Fabrice. Le fait qu’il les a appelé, c’est déjà lamentablement lâche, parce qu’il expose Tara au lieu de garder le cadre intime nécessaire à ce genre de décision, mais le fait qu’ils se soient pointé, c’est encore pire.
Enfin, parler de « trahison » est une autre poignée de paillettes de culpabilisation sur l’énorme gâteau à la culpabilisation. Bref, c’est nul à chier. On est censé être de l’avis de Robin, là ? Parce qu’il enchaîne les red flags avec le débit d’Eminem.
Oh et puis ses déclarations tonitruantes sont mises sur le compte du côté elfe de Robin, parce que maintenant les elfes font des déclarations tonitruantes et ce bouquin décide sans doute en substance de dire que cette attitude de connard vient de son côté elfe, joie.
« — Mara, fit fermement Tara en se détournant du demi-elfe afin de se concentrer sur l’essentiel, c’est arrivé aujourd’hui. Ce n’était pas prévu. Et ni Cal ni moi n’avions l’intention de te faire de la peine.
— Sale garce ! jura Mara, les poings serrés, ses yeux noisette presque noirs de colère, tu vas me le payer. Tu savais que j’aime Cal. Et tu me l’as volé !
— Je n’ai rien vol…
Mais Mara était au-delà de la colère. Si tout cela était arrivé entre eux trois, Tara et Cal auraient sans doute pu lui expliquer calmement ce qui se passait. Mara aurait sans doute été déçue, mais n’était pas stupide. Là, elle passait pour une idiote devant tout le monde. Le ressentiment parla pour elle.
— Tu as oublié qui m’a élevée ? siffla-t-elle comme un serpent. Magister m’a appris qu’il ne fallait pas avoir de pitié pour ses ennemis. Jar avait raison. Tu n’es plus ma sœur ! »
…
ah ouais, quand même.
Bon bah red flags pour Mara « Je suis super gentille jusqu’au moment où je décide que je le suis plus » Duncan aussi, hein.
Le revirement m’impressionne pour le personnage. Et je n’entends pas ça positivement. C’est comme si tu trahissais quelqu’un pour t’être pris l'orteil dans un coin de meuble.
Pour rappel : effectivement, Mara a été élevée par Magister, qui l’a manipulée au même titre que son frère et l’a infectée avec de la magie démoniaque. Les deux ont finalement été libérés de son emprise, et tandis que Jar, son jumeau, est resté très antipathique envers Tara, Mara, tout au contraire, trouve sa grande sœur super. Elle s’est bien mieux intégrée que Jar, allant jusqu’à faire passer sa place d’Héritière potentielle au second plan. Elle adore Tara, elle s’entend bien avec ses amis, bref, tout roule depuis qu’elle est arrivée dans le camp des gentils. Et là, sous le prétexte que Tara sort avec son crush (qui n’a jamais réciproqué les sentiments de Mara depuis les années qu’ils se connaissent, rappelons-le), Mara choisit d’en faire sa backstory de méchante et refuse d’écouter celle pour laquelle elle avait une estime aveugle quelques heures encore auparavant ? Entendons-nous bien, ça pourrait avoir du sens si Cal était le seul lien qui rattachait Mara au fait d’être sympa, mais là ce n’est pas le cas ! Elle est devenue gentille, littéralement !
Je vais m’installer confortablement pour voir où ça va, c’est spectaculairement nul mais ça promet d’être distrayant, au moins.
En l’occurrence, Mara se barre, ce qui ne fait réagir strictement personne au passage. Personne ne la poursuit, personne ne s’inquiète de ce qu’elle vient de dire, personne ne veut voir comment elle va ou se demande si elle n’aurait pas un psy, non, une blague de Moineau et ils tournent tous littéralement la page. Ils vont auprès de Cal, qui a repris conscience, et les informe que la personne qui a tenté de le tuer… n’est nul autre que Robin.
Tan tan taaaaan coupure.
(Moi je m’inquiète pour Mara, mais je pense que le bouquin n’en aura rien à foutre jusqu’au moment où il faudra faire un travelling sur ses plans diaboliques de nouvelle méchante.)
La scène qui suit est pas mal. Robin, stupéfait, affirme son innocence, mais les preuves contre lui se multiplient : son couteau est imbibé de sang, alors qu’il ne l’a pas utilisé depuis longtemps, et les tests ADN que la porte fait désormais (cf chapitre 10) corroborent cette version.
Bon, bien sûr, c’est très certainement un changelin qui a fait le coup, puisque cette espèce est introduite de manière peu subtile dans le tome et qu’une de leurs caractéristiques est justement de copier l’ADN à la perfection. Mais l’écriture de la détresse de Robin est plutôt chouette.
Et puis juste après, on a ce passage.
« — Je n’ai rien fait ! se débattit Robin, des larmes de rage et d’impuissance dans ses yeux de cristal. Rien fait du tout, je te le jure, Tara !
Tara avait l’impression de vivre un cauchemar. Elle ne comprenait plus rien. Elle savait profondément que jamais Robin n’aurait fait de mal à Cal. Et pourtant, les elfes étaient réputés pour leur violence, surtout lorsqu’une femme elfe était en jeu, elles qui étaient si rares à présent au sein de leur communauté. Car si un peuple avait souffert particulièrement des démons, c’était bien le peuple des elfes. Partis combattre contre les démons, ils avaient laissé leurs femmes et leurs enfants sur leur planète.
C’était alors que les démons avaient attaqué.
Et celle-ci avait été détruite. »
Je ne vous fais pas le déplaisir de copier coller l’intégralité du passage, mais vous ne rêvez pas : au beau milieu d’une scène de tension où Robin vient de se faire arrêter alors qu’il clame son innocence, il y a des paragraphes entiers de considération sur les us des elfes en terme de natalité, de couple etc.
Je pense que ce moment est très bien placé pour expliquer une caractéristique du lore de mon univers, pas vous ? Non ? : 9 (Et je suis gentille, je ne parle pas d’à quel point ce pan d’histoire est là pour dire « les elfes en tant qu’espèce sont possessifs envers les femmes et du coup j’aurais dû prévoir que Robin se comporterait de cette façon », qui est un message aussi crade pour le personnage de Tara que pour celui de Robin)
Mais Tara, ayant compris quelque chose, décide de laisser l’arrestation se faire, allant jusqu’à ordonner à X’orial de faire interroger Robin. Quand ses amis lui demandent ses motivations, elle jette un sortilège de silence autour d’eux et leur explique qu’elle soupçonne Robin d’avoir été manipulé par la magie démoniaque de Magister, au même titre que les deux gardes de plus tôt. C’est en effet une façon efficace de se débarrasser de Robin et de Cal d’un coup, en manipulant l’un pour attaquer l’autre. La discussion embraye ensuite sur Tadix, et le fait que Tara refuse que ses amis l’y accompagnent. Moineau argumente pour dire que si, et la conversation reste en suspens. Il y a un chouette dialogue Moineau-Cal qui évoque et réfute la possibilité que ce dernier puisse se changer en Bête suite à la transfusion. Dans l’ensemble, le passage est pas trop mal.
Les amis de Tara se barrent, elle fait un petit baiser à Cal puis va se coucher. Le lendemain, elle décide d’aller voir Robin en prison. D’abord faussement froide, elle abandonne les apparences et discute avec lui des observations qu’ils ont fait ; ils concluent ensemble que ce qu’il s’est passé était sans doute un complot visant à ce qu’elle perde un peu de son pouvoir via la transfusion de son sang à Cal. Même si tout ça repose sur des informations hors champ dont madame S.A.M. ne nous informe qu’au cours de ce chapitre, la lecture est plutôt agréable, encore une fois. Ça fait du bien de voir Tara et Robin s’adresser l’un à l’autre comme des amis qui réfléchissent sur une enquête.
C’est un poil gâché par le comportement de Robin plus tôt, et par le fait que tout le monde a décidé d’ignorer la colère de Mara, même Tara, qui est pourtant sa sœur, mais j’y peux rien si le livre se fiche de ses personnages.
Tara retourne dans sa suite et informe Cal de tout ça. Ils… se chauffent un peu, ce qui me désespère parce que je suis toujours là pour l’action, pas pour leur tohu bohu de couple à la noix, mais un garde interrompt ces réjouissances en déclarant que Lisbeth convoque Tara. En effet, Robin s’est échappé !
Et le chapitre est fini ! Il était un peu… hm… je ne sais pas. Des éléments chouettes, d’autres mauvais. Ce n’était pas mon préféré, mais au moins, on a avancé un peu !
La prochaine fois, nous reviendrons à Lisbeth ! J’ai hâte !
#tara duncan#french#tara duncan 10#tara duncan critique#upthebaguette#français#book criticism#book critique#critique livre#dragons contre démons#cal#mara#robin#moineau#fabrice#fafnir
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fabrice level 50 artwork
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Alright hear me out- my friend pointed to Gaius and decided he needed a boyfriend. So naturally they pointed to Fabrice next and- they may or may not be my new crack ship
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ghanaian miku
#zeno's art#hatsune miku#vocaloid#vocal synths#ghana#theres a trend on twitter where you draw miku as from your country#and i dont think anyone's done ghana yet!!!#her outfit is inspired by fashion + fabrics that my mother would wear and also stuff i found on pinterest#ghana kind of has a gold fixation lol so theres lots of gold#and the drink she's holding is supermalt. idk if its actually ghanaian but i know that ghanaians love it#(its very yummy btw idk how to explain the taste cuz i havent had it in a while but you should drink it if you ever come across it)#ok tumblr gets this early#ill post at like 4pm for twitter
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I'm as grateful for cellphones as the next person, but sometimes I think about how everyone having a phone on them at all times really did cause us to loose some things as a society. I mean - for example, kids these days will never experience their car breaking down and needing to find the nearest place with a phone they can use. They're never going to have the opportunity to tentatively approach a house only to discover that it's full of queer people having a party hosted by a transvestite to celebrate his creation of a sex homunculus, stay the night, and loose their virginity while unintentionally partaking in cannibalism. It's tragic, that kind of gay sexual awakening just doesn't happen these days because of cellphones.
#do i have actual legitimate thoughts on how cell phones have altered the fabric of society in both positive and negative ways?#yes.#am i making a dumb joke about rocky horror picture show instead of articulating the complex cultural changes wrought by their ubiquity?#also yes.#in which i say things
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Gowns by Fabrice, 1986. Photographed by Ron Galella.
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J'ai bu un café avec Fabrice, un voisin qui est aussi un patient de la structure psychiatrique à Mons.
Dietmar est revenu de l'hôpital.
#mons#nimy#institution psychiatrique#institution#psychiatrie#psychiatry#hainaut#belgique#belgium#friend#Fabrice
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 9
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Allez, haut les cœurs. On prend une grande inspiration, on pense à tout ce qu’on a de cher et beau dans la vie... et on repart pour une lecture du point de vue de Tara.
Bonjour à vous, très aimables lecteurs et lectrices. Soyez les bienvenu·e·s dans cette suite de critique du tome 10 de Tara Duncan. J’entame le travail avec toute la sérénité dont je suis capable. Zen <3
Dans le chapitre précédent, une attaque orchestrée par Magister échouait, Xandiar était pénible en plus d’être misogyne et Tara découvrait un artefact puissant capable d’annihiler la vie sur des billions de kilomètres. Maintenant, on va oublier les intrigues principales et plutôt se [délecter] des [merveilleuses] histoires d’amour de ce bouquin, via le trio Cal-Robin-Tara.
Ouh, que ça va être amusant.
Le chapitre s’appelle “Tara, ou comment se retrouver avec nettement plus de fiancés que la normale”
“Tara avait souvent imaginé cette scène. Elle aurait été superbe... ou du moins nettement plus habillée qu’en ce moment et surtout beaucoup plus propre et moins zébrée. Argh.”
Aha. Ça commence fort.
Pffff.
À la question “Comment Tara va réagir en voyant Cal et Robin (deux des personnes auxquelles elle tient le plus au monde et qui ont des sentiments pour elle) entrer dans sa suite après tout ce qu’il s’est passé ?”, j’attendais pas forcément la réponse “Elle va être triste de ne pas être habillée comme pour le Met Gala”.
L’Oréal, c’est pas du tout le moment : 4 (faut pas déconner).
“Fafnir lui sauta au cou (hein ?), puis recula, maculée de sable rouge.
— Que ton marteau sonne clair, Tara ! Dis donc, tu pues !
Tara éclata de rire, le moment de gêne balayé par le célèbre franc-parler de la naine guerrière.”
Elle sort d’où, Fafnir ? Le chapitre précédent s’achevait comme ça : “Elle se sentait sale, échevelée, suante, et elle ne voulait même pas imaginer l’odeur qu’elle devait dégager. La porte de sa suite s’ouvrit avec obligeance et ce que la porte lui disait atteignit son cerveau juste au moment où elle se retrouva face à Cal.
Et Robin”. Faut au moins préciser que Fafnir est dans la pièce, enfin ! Soit à la fin du chapitre 8, soit au début du 9... mais mettez l’info quelque part ! Sinon, on est confus, et Fafnir donne l’impression de sortir de nulle part.
On dirait que Tara était tellement obnubilée par les deux garçons qu’elle a complètement occulté son amie. Remarquez, vu qu'un passage du chapitre 3 laissait entendre que Tara a eu moins de mal à se distancier de Fafnir (entre autres) que de Cal et Robin, y a une espèce de cohérence. Mais bon, quelque chose me dit que cette négligence en narration n’est pas voulue.
Tara va donc prendre une douche, en évitant copieusement Cal et Robin. La narration précise que sa suite n’est plus sertie de joyaux kitschs et a repris un environnement plus au goût de Tara. Cool. Quand elle revient, Tara embrasse les deux garçons et songe que oups, elle les aime bien tous les deux, en fait.
« Était-elle sans cœur, elle qui semblait plus ou moins amoureuse de deux garçons en même temps ? Parce que, maintenant qu’elle se trouvait devant les deux, il fallait bien qu’elle s’avoue ce qu’elle se cachait depuis des semaines. Cal lui mettait des papillons dans l’estomac et les genoux tremblants tout autant que Robin. (« mettre les genoux tremblants », riche expression. C’est moche)
Et slurk !
Moineau se plaça devant elle et lui dit gravement :
— J’ai réuni le magicgang parce que nous te devons des excuses. »
Oui bah t’inquiète Moineau, entre, fais comme chez toi. La narration t’a pas introduite non plus mais c’est pas grave, tout va bien. On peut sortir les persos de son cul sans prendre la peine de les commenter, maintenant. Tara a pas de réaction à voir tous ses potes dans sa suite pour potentiellement la première fois depuis un moment. Zéro ! C’est pas comme si on avait copieusement insisté quelques chapitres plus tôt pour signifier que Tara évitait tout le monde dans le groupe. C’est pas comme si les revoir devait susciter des émotions contraires chez elles. Est-ce qu’on peut savoir si Tara est contente de les recroiser ? Si elle a peur de leur faire du mal, si cette espèce de réunion organisée dans son dos l’agace ? Non ? L’attention est vraiment que sur les deux love interest à la con ?
La seule explication que je vois est qu’on suit le point de vue interne de Tara qui fixe Cal et Robin avec de grands yeux de merlan frit depuis qu’elle est rentrée, et personne n'ose lui dire qu’elle est gênante. Du coup je vais imaginer qu’il y a Fabrice et Sylver qui traînent quelque part dans le coin mais que personne ne prend la peine de les mentionner.
Bon, par contre, c’est quoi, cette histoire d’excuses que le magicgang doit à Tara ?
« — Des excuses ? Pourquoi ?
— Parce que nous t’avons abandonnée. Pour de mauvaises raisons. Moi, parce que je me suis retrouvée prise dans une situation compliquée. Les autres… vont te dire pourquoi. Mais quelles que soient nos excuses, nous savions très bien que ta situation était difficile, que tu allais devoir affronter des moments pénibles. Et nous n’avons pas été là. J’espère que tu vas nous pardonner. (Mais… c’est quoi ce renversement des rôles foireux… ?)
Tara était si surprise (d’autant que c’était elle qui les avait abandonnés, certainement pas le contraire) (BAH OUI EN FAIT) qu’elle sentit que ses yeux s’embuaient.
Fafnir le perçut immédiatement et, comme elle avait horreur du sentimentalisme, elle ouvrit le feu.
— Oui, enfin bon, moi, j’avais une bonne raison. Il fallait que je fasse accepter Sylver par les autres nains et, croyez-moi, ça n’a pas été facile facile. J’ai dû rester collée au pauvre demi-dragon pendant des jours. (Personne ne sort ça à voix haute. Je sais, j’ai dit dans une précédente critique qu’on peut faire parler nos persos comme on veut, mais ça, ça marche pas. Vous imaginez décrire un de vos proches en disant « le pauvre jeune homme » ? D’autant plus que c’est de son copain qu’elle parle.) À la fin, je crois bien qu’il aurait tout donné pour une bonne bagarre ou quelque chose du genre afin que je lui fiche la paix. Alors, le message de Moineau a été une bénédiction. Il doit régler des tas de choses avec les dragons, puisque, d’une certaine façon, il est l’héritier d’Amavachirouchiva, la princesse dragon. »
On passera sur la répétition moche de « dragon » de la dernière phrase (et le fait que Fafnir précise qui est Amavachirouchiva alors que tout le monde dans la pièce sait qui c’est, en principe). Quoi qu’il en soit, ça ne répond pas à ma question : Sylver est là oui ou non ? Et Fabrice ?
Les infos données en dialogue distraient sur d’autres points alors qu’on sait même pas qui est dans la salle, c’est quand même dingue.
Il s’avère que Sylver n’est pas là mais à l’ambassade dragonnienne du Lancovit, qui dépend de Chem. C’est plus sûr que d’aller directement au Dranvouglispenchir, où des personnes pourraient vouloir le tuer.
En revanche, Fabrice est bel et bien là !
« — À mon tour, fit Fabrice en lui souriant.
Le grand Terrien blond, meilleur ami de Tara pendant des années semblait… apaisé. Comme s’il avait réussi à concilier sa peur d’AutreMonde et son étrange statut de loup-garou. »
« Meilleur ami de Tara pendant des années », ça sonne comme s’il ne l’était plus maintenant. Rt.
« — Comme vous le savez (il fit une petite grimace à Moineau), je laisse souvent mes émotions prendre le pas sur ma raison (tu dis ça à Tara, Fafnir et Moineau, notamment. Je doute que tu sois le pire du lot quand il s’agit de s’emporter). Lorsque j’ai peur, je la laisse m’envahir au lieu de la maîtriser ou de la vaincre. Lorsque j’aime, j’aime à la folie au point de faire n’importe quoi. Lorsque je suis maladroit, je blesse ceux qui m’entourent sans réaliser vraiment ce que je fais. (La maladresse c’est pas une émotion) Ces journées passées sur Terre, à travailler avec mon père afin de remettre les Portes de transfert au château de Besois-Giron plutôt qu’au Manoir de ta grand-mère, Tara, à son grand soulagement d’ailleurs, m’ont beaucoup appris, parce que j’ai pu enfin parler avec mon père et qu’il m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Et notamment sur une. Le danger existe partout (oh non non non non) (ah, il était temps qu’il s’en rende compte, Moineau, comme Tara, Cal ou Robin lui avaient répété la même chose sur à peu près tous les tons). Le nier ou l’ignorer est stupide (oui, ça aussi). Me retrancher derrière ce travail de routine sur Terre était certainement le moyen le plus sûr de me rendre dingue à plus ou moins long terme. Mon père était très fâché que je puisse penser qu’il ne pouvait plus s’occuper des Portes sous prétexte qu’il avait été blessé […] De plus, le Lancovit et Omois lui ont adjoint trois sortceliers, il est tout à fait protégé à présent. J’ai donc décidé de revenir ici. Le message de Moineau est arrivé juste au moment où j’allais l’appeler afin de l’en informer. »
… Donc c’est tout ? On va vraiment forcer Fabrice à revenir dans l’intrigue et les dangers, sous prétexte que « y a du danger partout » et que « son père peut se débrouiller » ? On va vraiment sous-entendre qu’il a eu tort de vouloir se mettre en sécurité ? Que la Terre n’est pas un lieu viable ? Que vouloir faire sa vie tranquillement sans être emmerdé par du danger constant causé par notre meilleure amie, c’est mal ?
Pourquoi l’intrigue s’entête à le bâcher sans raison ?? Pourquoi Fabrice pourrait pas simplement avoir un charadevelopment où il change de vie ? Pourquoi ne pas ouvrir cette possibilité dans cet univers où les persos sont si variés ? Tout dans la narration suggérait qu’il était heureux d’être resté sur Terre ! Alors quoi, une vie heureuse selon cet univers c’est une vie remplie de batailles jusqu’à la mort ?
Eh, ça dégoûte, franchement. Une des choses que je hais le plus au monde quand je lis un livre, c’est de sentir la présence de l’auteur ou autrice. Pas en terme de préférence de personnages, parce qu’on a tous nos petits chouchous quand on écrit, mais en terme de prescriptions. Et là , je sens dans chacune de ces lignes le sourire satisfait de madame S.A.M., qui dit « Vous voyez ? Fabrice se repent, il va pouvoir de nouveau partager les aventures des autres ! Il a de la chance qu’ils l’acceptent, hein ? Hein ? »
Et le paragraphe suivant est pire
« Moineau et lui échangèrent un sourire. Celui de Fabrice disait : « Je vais te reconquérir, paisiblement, sans cris, sans crises. » Celui de Moineau répondait : « J’aimerais bien voir ça mon coco. Tu m’en as fait baver, voyons ce que tu peux faire pour réparer. »
Déjà d’une, j’en ai marre, de deux, flemme des couples hétéros qui pensent qu’ils doivent être en permanence ensemble à cause de l’étoile du destin de nique sa mère, de trois madame S.A.M a des kinks SM non assumés qui se baladent partout dans les relations de ses personnages et va falloir qu’elle arrête et qu’elle les range. De quatre, Fabrice est un souffre-douleur et ces livres sont horribles avec lui. D’ailleurs je propose un compteur « Fabrice aurait dû rester sur Terre ». Pas encore applicable maintenant, mais quelque chose me dit que les points vont grimper très vite.
Fabrice ajoute qu’il a appris pour la relation entre Moineau et Jérémy, et il se comporte comme un ex possessif, il faut qu’il ARRÊTE, puis il achève en disant que Tara peut compter sur lui parce que c’est sa meilleure amie.
Vient le tour de Cal, qui explique qu’il était en mission pour voler des documents concernant la guerre des Failles aux pays qui refusaient de les céder à Lisbeth. Tara sent qu’il a peur pour elle, sans qu’elle sache pourquoi.
« Puis l’instant passa, et Cal sourit à Robin.
— Nous avons tout ra-tissé, sans rien ra-ter, ni rafistolage.
— Oh, toi, ta goule, répliqua Robin.
Ils éclatèrent de rire tous les deux, sous le regard interloqué de leurs amis. »
Cal et Robin ont une meilleure dynamique de duo que toutes les relations interpersonnelles du magicgang réunies. Ça devrait être un ship, je rigole plus.
Robin enchaîne en expliquant qu’il a été le binôme de Cal, et que Lisbeth leur a spécifiquement demandé d’éviter de parler de leurs missions à Tara (c’est pas faute d’avoir essayé de la contacter à plusieurs reprises, n’est-ce pas, Cal ?).
Il conclut en expliquant leurs petites blagounettes à base de rats et de goules aux autres. C’est dommage, j’aurais préféré qu’ils gardent ce moment de complicité pour eux, quitte à ne pas mêler leurs amis à leur échange pour cette fois. D’autant que les lecteurs savent déjà plus ou moins à quoi leurs piques réfèrent, donc la précision est redondante. Mais bon, c’est qu’un détail.
« Tara se leva. Slurk, slurk et slurk. Si elle se montrait froide et distante, ses amis se douteraient tout de suite qu’elle préparait quelque chose, ils la connaissaient un peu trop pour se faire avoir. Si elle disait la vérité, ils refuseraient de la lâcher et mettraient tout le monde en danger, parce que, pour une fois, elle ne souffrait pas du tout du syndrome de l’héroïne-qui-est-la-seule-à-pouvoir-sauver-le-monde, c’était hélas ! exactement le cas.
Et si elle ne disait rien ? Oui, c’était ça. C’était ce qu’elle devait faire. C’était la meilleure solution. Affecter d’être triste et leur pardonner. »
1/ Oooh, okay, je vois. Les amis de Tara ne saisissent pas l’ironie de la situation. C’est pour ça qu’ils s’excusent, et c’est aussi pour ça qu’ils ne s’attendent pas à ce qu’elle en fasse de même ou leur donne des explications.
… Attends, ça a pas de sens. Elle s’est mise à distance d’eux, a ghosté Cal à plusieurs reprises, et agit probablement de manière suspecte. Ses amis, qui sont censés bien la connaître donc, ne se doutent pas du tout qu’il y a anguille sous roche ? Ils n'ont pas relevé quelques indices ? Parce qu’elle en laisse passer à la pelle. La narration les oublie apparemment, les personnages de même. Je suppose que madame S.A.M. les a zappés aussi. C’est un peu frustrant qu’un livre publié traite ses éléments scénaristiques comme des détails qu’on peut ne pas mémoriser. Faut se relire, quand même.
2/ « Si elle disait la vérité, ils refuseraient de la lâcher et mettraient tout le monde en danger, parce que, pour une fois, elle ne souffrait pas du tout du syndrome de l’héroïne-qui-est-la-seule-à-pouvoir-sauver-le-monde, c’était hélas ! exactement le cas. » Cette phrase est affreuse. Pardon, je suis peut-être un poil trop rigide quand il s’agit de syntaxe, mais vous reconnaîtrez que c’est pas ragoûtant à lire. Je ne suis même pas sûre de ce qu’elle veut dire, et ce même avec des lectures espacées de plusieurs jours. Je comprends pas.
3/ « Je veux pas mêler mes amis à ça, ils vont mettre tout le monde en danger » De… de quoi ? Les potes qui ont passé toutes ces années à t’aider, à régler des problèmes à tes côtés, voire des problèmes que TU AS CAUSÉS ? (Reine Noire, anneau démoniaque que tu as utilisé pour ramener une marée de fantômes, coucou ?). Je peux savoir pourquoi un tel manque de confiance ?
J’ai failli le louper en lisant. J’étais persuadée que Tara les écartait des confidences parce qu’elle se refusait à les mettre en danger (raisonnement qui a ses problèmes, que j’ai déjà évoqués, mais qui a au moins l’avantage de provenir d’une intention louable). Mais là, quoi ? Pourquoi ses amis seraient un obstacle ? Parce que Dark Tara pourrait s’en prendre à eux si elle venait à ressurgir ? Dans ce cas ce serait pas de leur faute. Et franchement, quand on a une entité diabolique qui menace de potentiellement revenir, être entouré est encore ce qu’il y a de plus sûr.
C’est de l’intrigue forcée pour que Tara se mette à distance de ses amis, c’est tout.
Bref, elle leur pardonne, grande princesse qu’elle est, puis l’ordimagique de Tara sonne. Sa secrétaire l’informe qu’Archange débarque dans trois jours. C’est donc un peu la merde, et c’est ce moment que Robin choisit pour la demander en mariage.
Hhhrh. Je sais que l’argument derrière est qu’une fois mariée, les autres prétendants devront nécessairement la laisser en paix, mais y a une quantité de problèmes avec cette proposition.
• Déjà, le plus profitable pour Tara en terme d’alliances serait d’opter soit pour Chem, soit pour Archange. Ultimement, c’est le choix le plus logique, les factions qu’ils représentent ne peuvent simplement pas être traitées comme quantité négligeable. On est sur une question de guerre, Tara ne peut pas se permettre de minauder. Ça ne concerne pas des clashs individuels, là, mais des peuples entiers. La proposition de Robin lui offre probablement un amour sincère (et non pas une relation uniquement basée sur l’arrangement comme les deux autres) mais malheureusement, l’amour sincère ne va pas gagner la guerre, sauf preuve du contraire.
• Il n’y a aucune raison pour que Chem/Archange (surtout Archange) accepte un mariage de Tara et Robin sans représailles. Littéralement aucune raison. Donc ils vont se retrouver bien cons face à deux peuples furieux et qui veulent se mettre sur la gueule sans qu’ils puissent influencer, par-dessus le marché.
• Pour autant qu’on sache, le mariage peut ne rien revêtir de sacré chez les démons. Et on sait depuis le chapitre 8 comment ça marche chez les dragons, qui peuvent être polygames selon certaines conditions. Donc le mariage à lui seul n’est pas une défense viable.
• De toutes les personnes, Robin a certes été le plus longtemps dans une relation avec Tara, mais huh… ils ne sont plus ensemble ? Ils ont plus ou moins cassé, une demande en mariage c’est un revirement complet. Et puis Tara a bien souligné qu’elle ne voulait pas se marier avec lui dans le tome précédent.
C’est stupide. C’est pas des intrigues, c’est de la presse people éhontée, qui veut se faire passer pour du scénario en enchaînant les petits scandales. C’est pénible à lire, franchement.
« Tara avait le cœur battant, et l’impression, plus que jamais, que Robin ne la comprenait pas. Et ne comprenait pas la situation. (Je déteste devoir dire ça, mais : you’re so right, bestie ✨ slay 💅) Cette fois-ci, pas question de se sauver, de disparaître. Elle allait affronter tout cela de front.
Avec courage.
Oh là là, c’est où, la sortie de secours ?
— Le seul souci, fit Robin en plissant ses yeux de cristal, c’est que je suis un demi-elfe. Et que les Omoisiens ont toujours insisté sur le fait que la puissance de la magie des héritiers de Demiderus devait être renforcée par des mariages avec des sortceliers humains.
— Oh, fit alors une voix joyeuse, pas de problème, je vais pouvoir vous aider !
Ils se tournèrent tous vers Cal qui venait de parler et affichait un large sourire.
— Ben oui, fit-il devant leurs regards interrogatifs. C’est simple : épouse-moi, Tara ! »
Vous êtes tous les deux cons, inutiles et à côté de la plaque, alors je vais proposer une autre solution : vous vous mariez tous les deux ensemble et vous laissez Tara en dehors de cette histoire. Ça servira mieux le scénar que ce que vous proposez.
Mais malheureusement, les deux garçons n’entendent pas cette voix de la raison que je suis, probablement parce que je ne suis pas sur le même plan de réalité qu’eux. Robin n’est pas ravi et propose à Tara de leur donner sa réponse le lendemain après avoir réfléchi. Puis les deux amoureux se barrent.
Le groupe est tout choqué puis se marre parce que gag pas drôle où Fafnir comprend pas le second degré. Bel, le Familier de Fafnir, se dit quant à lui qu’il va surveiller Archange de près et voir s’il ne peut pas faire obstacle à ses plans.
Oui, on en est là, le chat est le seul à suivre le scénario.
« — Et avec tout ça, nous n’avons pas parlé de ton problème, Moineau, je suis désolée. (Tara qui s’excuse d’avoir regardé que son nombril, ce serait Noël si elle ne passait pas son temps à infantiliser ses potes depuis le début du tome) Mais je crois bien que j’ai trouvé la solution. Voici ce que tu dois faire.
Elle exposa son plan. Tout d’abord, Moineau sembla confuse. Elle n’utilisait la Bête qu’avec parcimonie (*insérer un flashback du tome précédent où elle s’en est servi pour pousser un gueuleton contre ses potes qui voulaient la retenir de faire un truc con et dangereux*). Puis l’avantage de ce qu’avait imaginé Tara lui apparut, même si cela supposait un peu de mise en scène.
Fabrice fit un clin d’œil à son amie d’enfance. Ce plan lui plaisait vraiment, mais alors vraiment beaucoup.
Moineau sauta au cou de Tara.
— Merci, merci, c’est une idée géniale, je n’y aurais jamais pensé ! Dis donc, j’aime bien que tu sois formée par une Impératrice machiavélique tu sais ! C’est tout à fait utile, finalement !
Ils éclatèrent tous les trois de rire. »
Qu’est-ce que c’est drôle.
En vrai, je déteste ce genre de passage. « Les personnages évoquent très clairement un plan qui sera réutilisé plus tard dans l’intrigue, en termes qui sont non seulement giga vagues, pas agréables à lire mais qui sont en plus savamment calculés pour qu’on les ai oublié au moment où ce qu’ils concernent surgit ». C’est si chiant, c’est gros comme des ficelles de marin, c’est trop méta pour pouvoir seulement caractériser les persos. Je pourrais en faire un compteur, mais normalement madame S.A.M. ne fait ça que deux trois fois par tomes, donc ce serait superflu. Surtout que j’ai déjà assez de compteurs comme ça.
Bref, Tara embraye sur le sujet de Selenba. Fabrice apprend sa présence au palais, et s’agite, persuadé qu’il s’agit d’un sale coup de Magister.
« — C’est impossible ! fit Fabrice en arpentant le salon de long en large, très agité. Jamais Selenba ne le quitterait. J’ai travaillé avec lui, c’est l’être le plus tortueux, le plus compliqué, le plus sournois que j’aie jamais rencontré (ptdrrrrr c’est un petit comique ce garçon). Si Selenba est ici, c’est qu’il y a ici quelque chose qu’il veut et auquel il n’a pas accès sans elle.
Tara secoua la tête.
— Fabrice, cela fait longtemps que nous savons qu’au moins dix pour cent des courtisans sont des sangraves ou des sympathisants ou encore des gens que Magister tient d’une façon ou d’une autre. (Et c’est… Pas inquiétant ? Je sais pas, je serais pas super à l’aise de laisser tout ça se balader sans rien faire, à leur place. Après, j’ai ptêt loupé l’info, hein, j’ai lu les livres qu’une fois chacun, mais huh. « Magister contrôle une partie du palais » « C’est rien, c’est la rue », ça me paraît pas une réponse très viable.) Crois-tu sincèrement que Selenba, qui va être sous surveillance 26 heures sur 26 serait plus capable qu’un complice inconnu de nous dérober quelque chose ? Je n’y crois pas un instant… Non, je pense qu’effectivement elle veut quelque chose. Peut-être la paix ? Peut-être qu’elle en a assez de se battre et de perdre ? Depuis des années, Magister essaye de prendre le pouvoir afin de détruire les dragons. Mais Selenba, elle, les dragons, elle s’en fiche. Et surtout, ce qui me convainc le plus, c’est qu’elle a demandé à être guérie. Elle ne veut plus être une buveuse de sang humain. Ce qui signifie clairement perdre sa force et sa supériorité, devenir une vampyr comme les autres. »
C’est bien gentil, ça, ma petite cocotte, mais n’oublie-tu pas un aspect non-négligeable dans l’affaire, à savoir que c’est une crimINELLE MULTIRÉCIDIVISTE NOTOIRE ?
Genre tu butes dix mille gens, tu viens toquer au palais pour dire « Pordon :c » et le problème est réglé ? C’est quoi, ça.
Ensuite, l’intrigue essaie de nous faire croire que Tara a trop évolué depuis le tome 1 et qu’elle e=est grave une génie parce que si si, tu vois, elle voit clair derrière les plans de mariage de Lisbeth !
« — Wahou, des complots derrière les complots ! Dis donc, elle est où, la copine naïve qui jouait avec Betty et moi dans les champs ?
— Elle est toujours là, répondit gentiment Tara. Sauf que maintenant, si elle veut survivre, elle doit utiliser son cerveau. Et souvent face à des gens bien plus intelligents qu’elle. Et d’ailleurs, je vais devoir vous demander de me laisser. Je pense que Robin, comme Cal, va vouloir me convaincre et, si vous êtes là, cela va compliquer leur tâche. On se reparle plus tard. »
Si t’as pas l’intention de les épouser l’un ou l’autre, pourquoi tu veux qu’ils essaient de te convaincre… ? C’est une perte de temps, non ? Ah non, j’oubliais que c’était une mégalomane pardon ça fait sens.
Fafnir, Fabrice et Moineau s’éclipsent donc après que Tara ait décidé de ne rien faire pour la question d’Archange, et alors qu’elle s’apprête à se poser, quelqu’un qu’elle ne connaît pas se pointe à la porte de sa suite ! Han ! D:
J’essaie de réagir conformément au suspense, ça vous va ?
Oui, parce que le chapitre se finit comme ça, lol.
Bref, c’était… un chapitre de Tara, quoi. Laborieux, décousu, extrêmement long, déplaisant. Mais j’ai survécu, yay !
Et la prochaine fois, le chapitre se concentrera sur Chem !!!!! Hiiii j’ai hâte de parler de ce gros bouffon de ses morts.
La bise !
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skeletons have zero right to be that hard to draw
#farcille#dungeon meshi#delicious in dungeon#marcille donato#falin touden#marcille#falin#dunmeshi#dunmeshi fanart#please dont look too closely i dont know how many ribs i drew but i know its wrong#just look at the pretty fabric oouuuug..#jangles keys#you dont see any skeleton... what skeleton...... i didnt draw any skeeleton......#fynori art tag :)#anyways enjoy the yuri
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