#dix-sept
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lalignedujour · 1 year ago
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J'ai eu une enfance heureuse. Des parents fonctionnel·les. Je n'ai pas grand chose à soigner, à part, comme tout le monde, le patriarcat (binarité, hiérarchisation, mysogynie, culture du viol, masculinité, monogamie, hétéronormativité). Et c'est pas trop trop la faute de mes parents, sauf celle de me laisser regarder des productions audiovisuelles.
Quand je partais en vacances seul·e avec ma mĂšre, le premier matin, je me levais dans un drap emmĂȘlĂ© dans un lit trop grand. Je sortais doucement de mes rĂȘves, je ne savais pas oĂč j'Ă©tais, et puis juste avant de me souvenir oĂč je pouvais ĂȘtre, j'ouvrais les yeux. Pour la surprise. Des voix familiĂšres venaient du salon, de la cuisine, je n'entendais pas le contenu, et j'aurais Ă©tĂ© bien incapable de le comprendre. Mais j'entendais les intonations, diffĂ©rentes de celles de la maison, ou plutĂŽt si, elles me rappelaient quand ma mĂšre Ă©tait au tĂ©lĂ©phone avec sa famille. Il y avait aussi des bruits de mĂ©tal, d'ouverture de frigo. Les rideaux filtraient un soleil plus fort qu'Ă  la maison. Les tissus, les tapis, avaient une odeur de poussiĂšre diffĂ©rente. Peut-ĂȘtre que les bactĂ©ries dans les fibres sont diffĂ©rentes quand les tissus ont pris beaucoup de rayons UV, ou de vapeurs d'huile d'olive et de concentrĂ© de tomate.
J'avais dormi avec ma mÚre. C'était comme ça pendant les vacances dans la maison de son pÚre. Je m'endormais seul·e et je me réveillais seul·e, mais j'avais dormi avec elle. Je la croyais sur parole.
Elle passait dans la chambre alors que j'Ă©tais rĂ©veillé·e. Elle me "rĂ©veillait" officiellement. Elle me rĂ©veillait avec sa voix douce, puis je l'entendais ensuite plus loin de moi tout le reste de l'Ă©tĂ©. Elle parlait arabe, je ne comprenais pas. MĂȘme avec moi, elle parlait parfois arabe, elle voyait que je ne comprenais pas, alors, un peu déçue, elle reprenait en français. Je comprenais.
Je me sentais autorisé·e Ă  me lever, regarder un peu les toits par la fenĂȘtre, les mĂȘmes toits desquels semblaient venir les appels Ă  la priĂšre.
J'allais dans la cuisine. Je croisais mes cousines. Et l'été commençait vraiment.
Il y avait donc la premiĂšre gĂ©nĂ©ration dans la cuisine. Et j'Ă©tais avec la deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration, la mienne, celle qui ne comprend pas non plus l'arabe, et regarde plutĂŽt KD2A sur France 2 en mangeant de la pastĂšque et des cĂ©rĂ©ales pour le petit-dĂ©jeuner. Ça me faisait plaisir d'ĂȘtre prĂšs d'elles. La veille au soir, c'est mon oncle qui est venu nous chercher Ă  l'aĂ©roport, elles dormaient dĂ©jĂ . Je n'aurais pas pu passer l'Ă©tĂ© avec des gens aux peaux vieilles. Je les regardais, et ce que j'aimais chez elles, c'Ă©tait vraiment leur peau Ă©lastique. Des peaux d'enfant, d'ado, semblables Ă  la mienne. Les adultes avaient des peaux abĂźmĂ©es qui sentent de plus en plus mauvais. J'y ai Ă©tĂ© jusqu'Ă  mes 17 ans.
Aujourd'hui, c'est son anniversaire. Je l'appelle au tĂ©lĂ©phone. Moi, j'ai changĂ© de voix parce que j'ai 34 ans, deux fois 17. Mais elle, non. C'est la mĂȘme voix qui me demande des nouvelles de mon ex (on est sĂ©paré·es depuis trois ans et elle le sait), qui me demande si j'ai mon enfant Ă  cĂŽtĂ© (ça fait deux ans que je ne l'ai jamais le mardi et elle le sait), qui me demande si je travaille tout l'Ă©tĂ© ou si je prends quelques jours (ça fait un an que je ne travaille plus, et elle le sait).
J'ai pourtant eu une enfance heureuse.
La mĂšre de ma mĂšre est morte quand ma mĂšre avait 17 ans. Moi non. Elle est lĂ , et je constate cette nouvelle version de ma mĂšre.
C'est pourtant la mĂȘme voix, dix-sept ans aprĂšs.
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luma-az · 1 year ago
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Tes taches de rousseur
DĂ©fi d’écriture 30 jours pour Ă©crire, 26 aoĂ»t 
ThÚme : dix-sept/tout au milieu des étoiles
. .
« Cinq
 six

— Qu’est-ce que tu comptes comme ça ?
— Tes taches de rousseurs. Sept, huit, neuf

— Mais pourquoi tu fais ça !
— Ça fait trop longtemps que je me posais la question, je veux savoir combien tu as de taches de rousseurs !
— Quoi, partout ?
— Non, pas partout ! Je vais y passer la nuit sinon !
— 

— DĂ©jĂ , sur ton visage.
— C’est bizarre.
— Dix, onze, douze
 Qu’est-ce qui est bizarre ?
— Que tu me regardes comme ça. Aussi
 intensĂ©ment. C’est bizarre.
— Mais
 Bizarre bien ou bizarre t’aimes pas ?
— Je sais pas.
— Je peux arrĂȘter si tu veux.
— Mmh. Peut-ĂȘtre.
— Bon. J’arrĂȘte alors.
— 

— 

—...
— 

— Tu me regardes encore bizarrement ! Tu comptes dans ta tĂȘte !
— Moi ? Non
 c’est pas mon genre !
— J’en suis sĂ»r ! Et puis pourquoi tu  veux compter mes taches de rousseurs d’abord ? C’est pour te moquer de moi ?
— Mais non ! Pourquoi je me moquerai de toi pour tes taches de rousseur ?
— Parce que tout le monde se moque de moi avec ça. Depuis que je suis tout petit.
— Parce que tout le monde est un imbĂ©cile. Elles sont trop belles, tes taches de rousseur.
— N’importe quoi.
— Mais si ! On dirait des Ă©toiles ! Des constellations !
— N’im-por-te-quoi.
— Mais si, je te dis ! On voit ça, c’est comme de regarder le ciel, et puis d’un coup

—... quoi d’un coup ?
— D’un coup on voit, tout au milieu des Ă©toiles, tes yeux qui

— Qui
 qui quoi ?
— Qui
 qui rien.
— 

— J’avais juste envie de regarder, c’est tout.
— 

— Et il y en a dix-sept.
— Dix-sept ? C’est tout ?
— Oui, moi aussi je pensais qu’il y en aurait plus
 Mais si tu veux, je peux recompter.
— Ok. Si c’est toi, je veux bien. »
.
.
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witchy-d · 1 year ago
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N°26 - 30 jours pour écrire
Dix sept (ans)
Chiffre des doutes
Des cauchemars
Des nuits blanches
De l'angoisse
Du choix
De l'idylle
De la chute
Mais aussi du départ
De la découverte
C'Ă©tait un autre chaos et une autre renaissance
Encore.
.
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psychesetra · 2 months ago
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borrowed a book from the library and it's like a learning french thing
when i got to the numbers i thought of like a fic idea????
bottom al thats either radioapple or x reader where reader and/or luci make him count how many orgasms he's had and at some point he's so unable to think he reverts to french đŸ„°
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aistobascistod · 5 months ago
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2020 : An excellent vintage :: 9797 : An excellent quatre-vintage-dix-sept
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billetcognitif · 3 months ago
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Basique
PoĂšme qui me trotte dans la tĂȘte depuis un moment, en partie Ă  cause de cette chanson de Janis Ian. Si jamais il y avait un doute, je ne suis pas une adolescente de 17 ans.
À dix-sept ans, je suis basique, Dans le miroir, quand je me vois, Mon cƓur y cherche une musique, Comme une harmonie esthĂ©tique, Qui, sans accords, me fuit, je crois  ; À dix-sept ans, je suis basique.
  L’amitiĂ© est un tourbillon,   Je m’y accroche, mains tremblantes,   Je reste seule et mes questions,   Écorchures dĂ©sillusions,   S’ajoutent aux «  vu  » qui me hantent  ;   L’amitiĂ© est un tourbillon.
Je doute, je culpabilise De tout ce que je suis et fais, Chaque jour, son lot de bĂȘtises PĂšse un peu plus et je m’enlise Dans mes manquements, mes forfaits  ; Je doute, je culpabilise.
  À la maison, les mots tranchants   Sculptent mon Ăąme en cicatrices  ;   Je louvoie en mauvais penchants,   Un fantĂŽme oubliĂ© hors champ,   Loin des yeux, pas de leur malice  ;   À la maison, les mots tranchants.
Je voudrais qu’on m’admire encore, Sans la brume des conditions, Sans avoir Ă  tenir un score De bons points qu’un rien Ă©vapore, Aimez-moi hors compĂ©tition  ; Je voudrais qu’on m’admire encore.
  Un monde plus doux, quelque part,   Sans ombres qui me rapetissent,   M’attend au-delĂ  des remparts   De cette vie en Ă©grenoir  ;   Les Ă©toiles sont des indices   D’un monde plus doux, quelque part.
                À dix-sept ans

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les-portes-du-sud · 1 year ago
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Dix Sept. 26.08.2023
Dix-sept marches et il est Ă  l'autel. Dix-sept seulement. La mairie est inondĂ©e de soleil, de fleurs et de rubans partout, et d’une lueur insupportable. Le cƓur bat dans la poitrine jusqu'Ă  devenir assourdissant, comme si le son interne des tambours coupait tous les sons externes. Un piano Ă  queue se dresse Ă  droite de la salle de cĂ©rĂ©monie, ses cĂŽtĂ©s laquĂ©s blancs Ă©tincelants. Le couvercle est ouvert et son ventre sans fond scintille, il est plein de roses. Une jeune fille en robe de mariĂ©e blanche est assise sur une chaise prĂšs du piano : le satin et la dentelle luisent, soulignant les dĂ©bordements nacrĂ©s de la peau dĂ©licate, sa fragilitĂ© et son impuissance. Une coiffure haute s'Ă©lĂšve en vagues sombres sur un cou fin, comme un nuage d'orage sur un tronc de bouleau. Il ne voit pas son visage, car il s'approche de la pianiste par derriĂšre. Il ne voit jamais son visage.
2. Dix pas, le piano se rapproche, invitĂ©s et tĂ©moins se figĂšrent d'anticipation. Peut-ĂȘtre que la musique est bonne. Elle a dĂ» les Ă©mouvoir, rĂ©veiller des prĂ©monitions et des souvenirs dans leurs Ăąmes. Amira Ă©tait une merveilleuse pianiste. Le soleil perce les Ă©paisses baies vitrĂ©es en les irisant. Ici, ils sont allongĂ©s sur le piano avec deux bandes Ă©carlates, le barrant, les notes posĂ©es sur le pupitre, les touches se rapprochant des doigts fins en gants de mariage blancs. Il aimerait entendre ce qu'elle joue, mais son cƓur continue de s'Ă©tourdir, Ă©clatant de temps en temps de douleur. Il arrive.
Cinq pas et il sursaute sous le tonnerre des applaudissements. Le jeu est terminĂ© et la mariĂ©e se lĂšve du piano, repousse maladroitement la chaise, redressant sa jupe trop longue, dĂ©nouant la traĂźne sous ses pieds. Elle se tient face Ă  ceux qui sont assis et debout, et les boucles de sa coiffure qui encadrent son visage le cachent complĂštement de son regard. BientĂŽt.... Il reste un pas et il tend la main pour lui toucher lĂ©gĂšrement le coude, elle commence Ă  se retourner dans sa direction. Lentement, comme Ă  travers l'eau, comme Ă  travers un verre visqueux, il voit comment une volĂ©e de colombes arrive, battant de maniĂšre assourdissante leurs ailes blanches, mĂȘme s'il n'est pas encore temps de les relĂącher. Des pĂ©tales et des plumes remplissent l'air, clignotant devant ses yeux... l'empĂȘchant de voir son visage, il ne la voit jamais .
Il passe ses mains sur son visage et sent de la sueur mĂȘlĂ©e de larmes sur ses doigts. Le cƓur bat toujours de façon assourdissante. Mais non, on dirait que les voisins frappent au mur. Il devait encore crier dans son sommeil. Il crie toujours quand il rĂȘve d'elle. Et il ne voit jamais son visage. Il ne voit pas dans son sommeil.
Il quitta son lit et entra dans la cuisine, fume et essaie de se calmer... Une autre nuit d'insomnie.
Les-portes-du-sud
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electrosquash · 2 years ago
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wigglepiggle · 1 year ago
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do you guys take french in school. did your french teacher show you alan le lait. I want to study this guy what goes on in his head to create dancing worms singing "je finis mes devoirs. tu finis ses devoirs" to an instrumental that actually slaps
and that's not even the only dancing worm video
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lolochaponnay · 3 months ago
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Je me suis fait agresser hier. - Combien Ă©taient-ils ? - Sept. - Comment ? - Je dis sept. - Dix-sept ? Et beh ! - Non ! Sans-dix ! Sept ! - Cent dix-sept ? Et bah ! - Non ! Sept ! Sans dix ! - Sept cent dix ? Bah dis donc. Pas Ă©tonnant que tu sois couvert de bleus !
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inlovewithaspiderguy · 1 year ago
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yesssssssss fucked up shit
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eggplant436 · 1 year ago
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6, English Dutch German French Ukrainian Spanish.
Because i feel like i might be overestimating what the average is, i shall Conduct Research
This isn't about how many languages you speak, but how many youre able to count up to at least 10 in, since basic numbers are some of the first words you learn in a foreign language and sometimes you catch them without having studied the language at all
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mote-historie · 10 months ago
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George Barbier, In early Art Deco style: Dix-sept dessins de George Barbier sur Le cantique des cantiques - Traduction française de 1316 (Seventeen drawings by George Barbier on The Song of Songs - French translation from 1316), Paris: La Belle Édition, 1914.
For sale: EditionOriginale.com
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dreamauri · 1 year ago
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â™Ș — 𝗜𝗧𝗩 𝗕𝗘𝗘𝗡 𝗔 𝗟𝗱𝗡𝗚 𝗟𝗱𝗡𝗚 𝗧𝗜𝗠𝗘 max verstappen x fem! driver! reader (fluff + smut) “. . . he's always believed you were an angel, he hasn't let go since.”
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( main master list | more of max verstappen ) ( tag list | requests )
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2007
"Please." Max begged as he looked down at his kart, panic settling in his throat as the machine failed to start. Jos had abandoned the race once he figured out the kart wasn't going to move an inch, and Max held onto the tight string of hope that maybe it could still race.
"Please please please." He begged, trying again and again. "Tu es Bien?" Looking up he's met with your eyes. You could see he was hyperventilating, panic in his eyes, his hands shaking.
"C'est bien. C'est bien." You crouched down, putting your hand on his shoulder. Comforting him slowly. "Aller." You gestured for him to get off, and he did. And although he didn't understand you, he was ready to trust you.
Pulling your tool set out of your pocket, you began your work, Max fidgeting with his hands as he watched quietly. "Common tu t'appelle?" "Huh?" He barley understood the basics, let alone with your accent. "She asked what your name is." Charles popped out of no where, explaining.
"Max." "Ahh, le grand Max Verstappen." He felt himself blush understanding the title. You knew who he was? "Quel Ăąge a tu?" "She's asking how old you are." Max glared at Charles huffing, feeling like he ruined the moment. "Ten." He answered.
"Dix? J'ai dix-sept." And although you were a whole 7 years older than him, he felt attracted to you. Fixing a few wires, you quickly finished up patting the seat for Max. He immediately got in, starting the kart successfully.
"Congratulations." You patted his head, pocketing your tools.
★ ☆ ━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━
2015
"C'est superbe." You put your hand out for him to shake. Without hesitation, Max shook your hand you could see his eyes wrinkle with a hidden smile beneath his helmet as he greeted you at parc freme.
Although he hadn't beaten you to P1, he felt pretty good losing to you. "Ton premier podium, n'est-ce pas sympa?" [your first podium, isnt that nice?] He couldn't understand you, but your voice and accent got him higher than any drug, made him blush more than any compliment.
He had ran after you as soon as you popped the champagne, making sure to empty all the contents of the expensive bottle on you as you tried to escape him, laughs falling from your mouth like waterfalls, music to his ears.
He set his mind to it, to get a podium with you every race to hear this laugh, and to learn French in attempt to rizz you up. Maybe he can ask you out?
"Y/N." He caught up to you after getting off the podium. "I was wondering if you wanted to go out to dinner if you're free?" "Ah! C'est une super idée, je connais un super restaurant ici à Monte Carlo." [yes! that's a great idea, i know a great restaurant here in monte carlo] You nodded eagerly handing your trophy to Charles ( who was making grabby hands for it ) and the champagne to Lorenzo.
"Est-ce que ça va si ma famille m'accompagne aussi?" [is it okay if my family tags along] "Quoi? Non! Tu as dit qu'il n'y aurait que nous!" [what? no! you said it would just be us!] "She's asking if it's okay for us to tag along." Lorenzo translates for Max, making the two teens glare at each other. "It's fine I guess. What ever you want." Max shrugged with a small smile.
"C'est une affaire." [its a deal] You shook his hand nodding.
Oh wow your hands were soft. Max felt embarrassed by his own rough and rigidi ones. "Je viendrai vous chercher dans quelques instants." [i'll pick you up in a few] You ruffled his hair before pulling your cousins away.
'Note to self,' max thought, 'Learn French.'
★ ☆ ━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━
2016
"Le grand Max." You joked as you watched max receive the P1 trophy. He was overjoyed as he held it, gently pulling you in a hug which you returned laughing, patting his back.
"Merci, Y/N." "P1 vous convient." [P1 suit you] You teased booping his nose before receiving your P2 trophy, raising it for your Ferrari team to see. Max could only smile, admiring your happy glow as you lifted you champagne bottle up.
He's been staring to long, watching you pop the bottle, too distracted to begin his escape from you. He was soaked from head to toe before you were done with him, a chocking and laughing mess. "Allez." You gestured for him to lean backwards on your outstretched arm, raising the bottle up.
"I can't— I—" He cut himself off, letting you dip him down and pour the expensive alcohol down his throat, emptying it in his mouth. He held onto your race suit, doing his best to gulp down the liquid. "Voilà!" [there you go] You cheered once he got back up on his feet, all dizzy and disoriented.
"Y a-t-il quelque chose entre toi et Max?" [is there something between you and max] Charles asked once you handed him your new trophy. 'Me and Max?' You though for the first time. An idea that made your heart flutter. You've never thought about Max that way before, and you're sure he wouldn't think of you that way either.
He was only 18, and you were 25. Plus you two were drivers that competed against each other. It's not like you two could be in a relationship. What would people think?
But now that the idea was given to you, you couldn't get it out of your head. Even with Max sitting beside you on a random rock, watching the sunset in a random location drinking beer. "Hey why do they call it— MHPH~" He was surly taken aback, never in his 18 years of life would he expect this.
You turned your face into his, crashing your lips into his. It was a passionate kiss. Max could feel fireworks erupt in his heart as you moved your soft lips against his. He held onto your shoulder, panting as he squeezed his eyes shut. "Y/N." He begged between kisses.
Snapping out of it, you pulled away with wide eyes as you watched Max catch his breath. "Y/N." He tried to lean in and catch you again only for you to lean back, gulping. "We— we cant. You're— you're just a kid." You tried to reason.
Was max dreaming? He's hearing you speak English? He must be dead.
"I like you, Y/N. I do." "What what the people think? The media? We— we can't— mhh~" You moaned into his lips, gently gripping his hair as he leaned into your body, lips meeting yours once again. "We don't have to tell them. We—we can keep this between us." He promised, holding your hand.
★ ☆ ━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━
2017
Making eye contact with Max, you stubbly nod to a random corner gesturing for him to take a time out. You could see his face blush as he struggled to make up an excuse to get away.
You trapped him in a corner once you got the chance, leaning down and connecting your lips with him into a soft and hungry kiss. This has been going on for months now, sneaking away only for you to trap Max between your arms as you made out.
You could feel his hand fist your shirt as you trailed your kisses down his neck, careful not to leave any marks. You could feel him stutter and stumble on his breath as one of your hands traced and danced slowly to where he needed you most.
"Y/N." You could hear him gasp as you helped him get rid of the tension on his pants. "Bon garçon." [good boy] You whispered in his ear once he finished as he struggled to catch his breath, falling on his bum on the floor like putty.
You leaned down, wiping the lipstick off his skin and zipping up his pants, leaving one last kiss in the corner of his mouth before disappearing same way you came.
★ ☆ ━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━
2018
"Voyonsssss." [lets seee] You giggled as you adjusted the Santa hat on your head, beginning to pull the wrapper of your gift apart to reach your secret Santa present. "J'espĂšre que c'est soit de kimi parce que je sais que ce serait marrant de sa part, soit de seb. Je parie que seb fait les meilleurs cadeaux." [i hopping it's either from kimi because i know it would be fun from him, or or seb. I bet seb makes the best gifts.]
You chuckled, opening the gift to see a small pink hot wheels Porsche glued to the lid of a box. "Qu'est-ce que c'est?" [what's this] you chuckled confused as you pulled the little box open, pulling the paper out. "Manuel du conducteur?" [drivers manual] You read through the text confused, chuckling nervously.
"Je— Oh non." [I- oh no] You dropped the items covering your face, tears welling up in your eyes. "Pardon, pardon." [sorry sorry] you apologized quickly picking back up the box, pulling out the porsche car keys. "Oh mon dieu." [oh my god]. Looking at the driver's manual you could only squeal as more happy tears ran down your eyes.
"Someone got me a porsche?! Whos in their right mind!?" You wiped your tears pulling out the written card. "So you can go watch all the sunsets you want in style. Who's crazy enough to do this." "Is it your dream car?" "It is, oh my god." You fussed kissing the keys. "It's that idiot Max, I bet. He is so dead."
"Do you like it?" Max asked as he passed by, taking a sip from his Redbull can to try and hide his smile. "C'mere." "Oh shit." He ran away from you quickly as you started to chase him.
★ ☆ ━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━
2019
"You're an asshole." You gently smacked his bicep as you undid his shirt. Max visibly gulped, feeling your finger trace down his bare chest. "Do you want to stop? We can stop whenever you want." You assured, looking into his eyes.
Max was quick to shake his head. He wanted his first and only times to be with you. Although to the reasoning as to why he was having his first time in the passenger seat of your 911 targa was a mystery to him. He felt his breath hitch as you trailed kisses down his body, feeling on fire despite the January weather of Belgium.
He couldn't stop his hands from roaming your body once it was your turn to undress, his eyes looking at you with hunger and admiration, memorizing every inch. "I need you." He cursed, hooking his finger and pulling down your underwear slowly.
"Si impatient." [so impatient] You scolded him as you leaned your hands on his chest, sinking all the way down. You've never heard Max moan so loud and so much before. He was a practically in wonderland the whole time, gripping your hips with numerous sounds, whimpers, sinful noises falling from his mouth.
It turned you on knowing you had this effect on him, feeling him buck his hips up every few thrusts, curl his toes, beg for you. "My love— my love, I'm so close." He begged you as he leaned his head on your shoulder, hugging your waist as he practically slammed up into you chasing his orgasm.
"You fit me so perfectly, Y/N. You feel— fuck s—so good." He was a babbling mess to say the least. You could only giggle and encourage him in his ear as he neared you your own high.
"Good boy." You praised in his ear quietly as you stroked his hair, feeling his chest heave against yours. "Such a good boy." You hummed stroking his cheek gently as he brought his knees up, hugging you tighter, nuzzling in your neck. "W—wanna stay like this for a while longer." You could only giggle as you relaxed in his arms, playing with the hair on the nape of neck.
★ ☆ ━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━
2023
Max immediately recognized you once he felt your hands cover his ears. He turned to face you, a wide smile covering his face as you prevented the loud noise from his car from bothering him any further. "What are you doing here?"
You'd gotten a message from Max about feeling negative. You didn't even hesitate to fly down to Abu Dhabi for the season finally.
Max turned his body to you, pulling you in a gentle hug. "What are you scared about? You're Max Verstappen." You kissed his cheek. gently. You could see Max's blue eyes searching for the blob of blond hair he's come to love.
"Mika's with Sergio." He couldn't hear you, but he could read your lips. "She wearing-" He made a movement gesturing to noise cancelling headphones and you nodded. "You didn't have to fly down, love." He sighed pressing his forehead to yours. "Eh. Ima pretend I didn't hear that." You chuckled pressing a soft peck to his lips.
"Oh come on." Charles put his hands between you pushing you apart. "Char what the—" you playfully kicked his shin before greeting him with a hug. "That's what you get for not coming to see me first." He squeezed you. "Still can't believe you betrayed the Leclerces for him." He pointed accusingly at Max with a frown.
"Mate, you were my best man!" Max defended throwing his hands up. "Doesn't mean i like this." Charles joked pointed between both of you. "You were the first one other than us to hold mika!" "And I don't like the reason behind Mika."
"Boo!" You looked down seeing said child grab Charles calf. Seconds later she sneezed ending up with her falling on her bum. Panic was induced as she began crying with Max quickly falling into action and lifting the 2 year-old up.
"Papa!" Dayum she forgot she was crying real quick. "it's time for me to run away." You whispered taking a few steps back, only for Charles to hold you from your collar and pull you back. "Wait what are you doing here?" "To make fun of you." You told Charles sarcastically, standing beside Max who was showering his daughter with affection and kisses.
"My turn." Charles demanded finally hugging Mika. "You forgot something, again." you told Max as you lifted his left hand up, slipping the golden band on his ring finger. Max could only laugh as he watched you nod in satisfaction, kissing your hand. "I told you I left it behind so I don't lose it. You know I have the outline tattooed." He pulled you in whispering in your ear, making you giggle.
"How about this to make it up for me, after this you win, we can—" You cupped you hand over his ear as you whispered to him. Max made a few faces from impressed to surprised, to smug. Sergio couldn't even imagine as he watched Max pull away and wink at you, already regretting to come greet you when you're within 6 feet of your husband.
"I'll see you after the race, amour." You kissed his cheek, hand lingering on his chest before you took Mika away. "Ah! Salut, Sergio. Comment allez-vous." [hey, sergio. how are you] "Not good after what I just saw." "You have two kids, man up." You joked before taking your daughter away to watch the race. "See you darling." You waved at Max before disappearing.
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willcmsv · 4 months ago
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Soft Launch - Alain Laubrac x Fem Reader (FR)
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The story that follows is in French for my French Voltaire High's fans, English version is posted there!
Requested by @babydeersblog
Synopsis: Alain et toi aviez fait connaissance au dĂ©but de l’annĂ©e et aviez Ă©tĂ© associĂ© Ă  plusieurs travaux de groupes, ce qui a permis de faire Ă©voluer votre relation au fur et Ă  mesure. Cependant, aprĂšs avoir Ă©tĂ© moquĂ© lorsque tu as avouĂ© des sentiments Ă  un garçon, tu as dĂ©cidĂ© de les garder pour toi et de ne plus faire transparaĂźtre des traces d’amour. Mais Alain te fait malheureusement ressentir quelque chose que tu aimerais dĂ©couvrir davantage.
Warnings: petits changements dans l'histoire de base.
Notes: n’hĂ©sitez pas Ă  me recommander des idĂ©es de oneshots — j’écris en anglais et français!
Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, Alain et toi vous Ă©changez des mots durant vos heures de cours. Tu as l’habitude de lui faire des petits dessins pendant qu’il t’écrit des citations ou des farces, dĂ©pendant de son humeur. Depuis son combat avec Joseph il y a quelques mois, tu es devenue la sorte d’ange gardien d’Alain, tu l’empĂȘches de dĂ©raper et tu le dĂ©fends lorsque tu en as l’occasion devant Joseph et ses amis.
Cependant, depuis ces derniĂšres semaines, Joseph ne peut s’empĂȘcher de vous taquiner en rappelant comment vous ĂȘtes proches et en assumant que vous vous aimez comme si cela Ă©tait un jeu. Mais Joseph Ă©tait comme ça. Tout Ă©tait drĂŽle pour lui et tout n’était pas grave.
Lorsque tu rentres Ă  la maison les week-ends, tu as le droit Ă  l'interrogatoire privĂ© de ton frĂšre Jean-Pierre, comme si les questions bidons de Joseph ne suffisaient pas. Pour Jean-Pierre, tu Ă©tais et resteras toujours sa petite sƓur qu'il doit chĂ©rir et protĂ©ger. Il a arrĂȘtĂ© de te voir grandir Ă  l'Ăąge de neuf ans.
"C'est qui Alain ?" Demanda Jean-Pierre la seconde oĂč tu dĂ©posas ton pied Ă  l'intĂ©rieur de ta maison.
"Un ami. Question suivante ?" Tu répondis.
Jean-Pierre fronça les sourcils. Pour lui, hors de question que tu sortes avec un garçon. Simone lui avait rappelĂ© plusieurs fois que tu avais dix-sept ans et que tu Ă©tais assez grande pour avoir un copain, mais il Ă©tait tĂȘtu et ne voulait rien savoir concernant ce sujet.
"Apparemment non, ce n'est pas ce que Joseph prétend dire."
"Joseph ! Tu le crois vraiment lui ?! C'est un idiot et il aime lancer des rumeurs sur tout ce qui bouge. Je te croyais plus intelligent
" Tu affirmas en attrapant un verre que tu remplis soigneusement d'eau.
AprÚs ton échange avec ton frÚre, tu te dirigeas vers ta chambre et découvre une lettre déposée sur ton lit. Elle est signée A.L.
Tu as reconnu tout de suite l'Ă©criture de l'expĂ©diteur et ses phrases toujours si originales que captivantes. Tu ne pus t'empĂȘcher de sourire Ă  chacune de ses lettres, Ă  chacun de ses mots, de ses actions. Mais bien que cela devrait te rendre heureuse, au contraire, cela t'angoissait.
Chaque soir avant de dormir, tu rĂ©flĂ©chissais Ă  ce que tu voulais vraiment. Tu avais deux choix qui se prĂ©sentaient Ă  toi : lui avouer tes sentiments et risquer de te faire humilier comme auparavant, ou les garder secrets et peut-ĂȘtre perdre l'amour de ta vie.
L'amour de ta vie, c'est peut-ĂȘtre un grand mot.
Le lundi matin, aprÚs avoir quitté ton domicile, tu arrivas au lycée un peu plus tÎt. Tu espérais surtout voir Alain.
"Matinale." Une voix masculine t'interpella.
Sans mĂȘme te retourner, tu pus reconnaitre cette voix entre cents, mĂȘme si ce n'Ă©tait pas rĂ©jouissant pour toi.
"Joseph, qu'est-ce que tu me veux encore ?"
"Qu'est-ce que je te veux ? Qu'est-ce que tu me veux plutĂŽt."
Tu leva ton sourcil, lançant inconsciemment un regard noir à Joseph.
"MĂȘme si le lycĂ©e ne me connait pas encore sous ce nom, je suis ravi de me prĂ©senter, Joseph le Cupidon." Il se baissa en mimant une rĂ©vĂ©rence.
"Joseph le quoi ?!" Tu pouffas de rire à cette nouvelle imprévisible. "Tu te moques de moi, c'est ça ?"
"Est-ce que j'en ai l'air ?"
Mon sourire s'effaça immédiatement de mon visage lorsque je compris qu'en effet, il était complÚtement sérieux. Mais Joseph, sérieux ou non, n'est pas quelqu'un de confiance.
"Va te chercher un autre client." Tu répondis en tournant les talons.
"Tu n'as pas envie de savoir ce que ton cher Alain pense de toi ?" Un sourire narquois se forma sur les lĂšvres du blond.
"Pas forcément, et sûrement pas grùce à ton aide." Tu déclares.
"C’est dommage, je connais beaucoup de choses Ă  son sujet et des choses qui pourraient t’intĂ©resser-" Joseph s’arrĂȘta dans sa phrase lorsque Alain arriva.
"Ça va Y/n ? Joseph
" Alain lança un coup d’Ɠil confus Ă  Joseph. "On peut dĂ©jĂ  se prĂ©parer Ă  aller en cours, t’en dis quoi ?"
Tu acquiesces et tous les deux partirent jusque dans les couloirs. Alain s’adossa au mur.
"Si Joseph t’embĂȘte, dis-le-moi."
"C’est Joseph, il est comme ça." Tu dĂ©clares.
Alain baissa son regard, comme s'il était contrarié, et contrarié par ce qui venait de se passer.
Lors du premier cours de la journĂ©e, tu ne pouvais t’empĂȘcher de jeter de nombreux coups d’Ɠil Ă  Alain qui paraissait tellement concentrĂ© sur le cours. Tu Ă©tais aussi concentrĂ©e sur lui que lui sur son cours que tu ne te rendais pas compte que son regard Ă©tait maintenant tournĂ© vers toi.
Ses yeux bleus Ă©taient encrĂ©s sur toi. Il ne bougea mĂȘme pas lorsque ton regard rencontra le sien. Tes joues prirent soudainement une teinte de rose pendant qu’un sourire narquois se dessina sur le visage d’Alain.
À la sortie des cours, tu croises à nouveau la route de Joseph qui te supplia de t’accompagner jusqu’à chez toi puisque vous habitez prùs l’un de l’autre.
Alain, qui marchait quelques mĂštres plus loin, a pu apercevoir ta silhouette et celle de Joseph marcher cĂŽte Ă  cĂŽte. Il ne put s’empĂȘcher de ressentir de la jalousie. Pourquoi Joseph Ă©tait-il toujours obligĂ© d’ĂȘtre avec toi alors qu’il rĂȘvait seulement d’ĂȘtre Ă  sa place.
***
Le lendemain, Alain et toi aviez un travail de science Ă  terminer, un travail qui t’obligeait Ă  travailler pendant une durĂ©e indĂ©finie avec lui. Tu te rĂ©jouissais dĂ©jĂ  d’avance de te retrouver avec lui, mais bizarrement, tu ressentais de la pression, comme si cela allait mal se passer.
Tu marches rapidement vers la salle de science en apercevant Alain qui était déjà assis sur une chaise au fond de la salle.
"Je suis en retard ?" Tu demandas.
"On va plutĂŽt dire que je suis en avance." Alain te sourit avant de te tirer une chaise.
Le travail avança plus rapidement que prévu, tous les deux étiez concentrés, mais prenaient quelques poses afin de discuter de choses plus divertissantes et amusantes que les cours de sciences.
"Toi et Joseph, il y a
" Alain commença.
Tu écarquillas les yeux avant de répondre.
"Non, non ! C’est seulement un ami, il ne m’intĂ©resse pas." Tu t’empressas de rĂ©pondre.
Alain lança un coup d’Ɠil Ă  son cahier sans dire un mot, comme si ta rĂ©ponse ne lui convenait pas.
Ses doigts tenaient fortement son crayon avec lequel il gribouillait dans le coin de son cahier.
Tes yeux parcouraient tout son visage, de ses boucles brunes jusqu'aux courbes fines de sa mĂąchoire.
"Ça ne va pas ?" Tu demandas finalement.
Les yeux d’Alain se fixĂšrent une nouvelle fois sur toi. Ils descendirent jusqu’à tes lĂšvres avant de remonter Ă  tes yeux. Bien qu’il ne parlait pas, son regard en dĂ©voilait tellement plus.
Tes battements de cƓur s’accĂ©lĂšrent et tes lĂšvres te dĂ©mangeaient de l’envie de l’embrasser.
Son visage se rapprocha doucement du tien, ton cƓur manqua presque un battement.
"Ça bosse dur ?" Une voix masculine lñcha.
Alain et toi vous retournez en un sursaut avant d’apercevoir Joseph dans l’embrasure de la porte. Il te souriait de maniĂšre espiĂšgle comme s'il avait fait ça exprĂšs. Et tu Ă©tais sĂ»re que c’était le cas.
"Je vais te laisser, Y/n. On se remet en commun demain." Alain remballa ses affaires et te lança un bref sourire avant de s’en aller, frĂŽlant lĂ©gĂšrement Joseph.
"Ça t’amuse ?!" Tu dĂ©clares.
"J’ai cru que tu n’étais pas intĂ©ressĂ©e ?" Un sourire narquois apparut sur les lĂšvres de Joseph.
***
L'aprÚs-midi, tu t'étais rendue à l'infirmerie pour prendre des médicaments pour soigner ton mal de ventre irrépressible. Avant que tu puisses à nouveau enfiler ton gilet, la porte s'ouvrit sur Alain.
"Hey..."
"Je- Je ne pensais pas voir quelqu'un ici Ă  cette heure." Il affirma.
Son nez saignait légÚrement et tu pouvais remarquer du sang sur ses phalanges.
"Tu t'es battu ?" Tu demandas directement.
Il ne répondit pas, ses lÚvres se pincÚrent et il détourna le regard. Des fois, le silence est plus fort que les mots.
Tu mouillas un coton avant d'attraper doucement sa main pour la désinfecter.
"C'était pas moi
 Je n'ai pas commencé." Il murmura.
"C'est trop simple de dire ça à chaque fois, Alain."
Il inspira et expira un 'oui' silencieux et serra les dents lorsque tu appuyais sur sa plaie.
La proximitĂ© entre vous deux te permettait d'entendre les battements de son cƓur et de sentir son regard sur toi pendant que tu dĂ©sinfectais soigneusement sa blessure.
En déposant le coton sur la table à cÎté de vous, tu sentis la main immobile d'Alain frÎler légÚrement ta cuisse lorsque tu te déplaças.
Tu mordilles ta lÚvre pour dissimuler ta préoccupation. Chacun de ses mouvements, de ses regards ou de ses mots te procurait toujours une sensation qui était impossible à décrire.
Il Ă©tait devenu de plus en plus compliquĂ© pour toi d'assumer tes sentiments sans toujours imaginer le pire. Cependant, tu voulais que ça marche avec Alain. Tu sentais toujours des papillons dans ton ventre lorsque tu le voyais te sourire dans la cour, ou lorsqu'il dissimulait des lettres dans ton sac. Sans compter les fois oĂč tu pouvais croiser son chemin, comme dans l'infirmerie par exemple.
Tout te menait à lui et tu ressentais quelque chose de différent, quelque chose de captivant.
***
Le lendemain, aprĂšs la fin des cours, Alain t’avait invitĂ© pour faire un tour en ville. Au dĂ©but, vous marchiez en silence. Tes interactions avec lui n’étaient jamais aussi gĂȘnantes, et l’ambiance Ă©tait presque pesante actuellement.
"Désolée pour hier
"
Alain tourna sa tĂȘte, presque Ă©tonnĂ© que tu t’excuses.
"Ce n’est pas ta faute." Il rĂ©pondit briĂšvement.
Tu te mordais les lùvres, tu ne savais pas comment rendre l’ambiance plus joyeuse ou seulement moins morbide.
"Joseph est-" Tu commences avant de te faire interrompre par Alain.
"C’est toujours Joseph, Y/n. Sauf que Joseph prend un malin plaisir Ă  t'embĂȘter, je le remarque trĂšs bien. Il faut que tu l'ignores, parce qu'il ne va pas s'arrĂȘter si rapidement. Alors arrange toi pour qu’il arrĂȘte, ou je vais m’en occuper moi-mĂȘme."
Lorsqu’il finit de s’exprimer, tu n'as pu t’empĂȘcher de sortir un court ‘non’ de ta bouche. Tu ne voulais pas qu’ils s’en prennent aux mains comme toujours.
Tu attrapes son bras pour le pousser lĂ©gĂšrement vers toi. Soit tu attendais et tu risquais peut-ĂȘtre que la situation dĂ©gĂ©nĂšre ou se finisse autrement que prĂ©vu, soit tu prenais ton courage Ă  deux mains.
Alain te regardait de nouveau avec un regard rempli de dĂ©sir. Tu ne savais pas ce que ce regard voulait exactement dire, mais bien que tu ne veuilles pas te tourner des films, il n’était en aucun cas amical.
"J’aimerais t’avoir à moi pour une fois
 pour pouvoir agir sans que quelqu’un me coupe à chaque fois
" Alain affirma.
Vous arrivez dans une petite ruelle. Vous marchez de plus en plus lentement et vos corps se rapprochaient au fur et Ă  mesure que vous avancez, jusqu'Ă  ce que vos mains se frĂŽlĂšrent Ă  plusieurs reprises.
Vos deux regards se croisĂšrent lorsque vous sentez la main de l’autre. Alain s’avança devant toi et s’arrĂȘta soudainement, ce qui mena Ă  ton arrĂȘt Ă  toi aussi.
"Y/n, j'aimerais tellement que tu sois plus confiante, tu es jolie et intelligente. Ne te cache pas et ne te laisse pas marcher dessus par qui que ce soit."
Tes sourcils se levÚrent lorsque tu entendis ses mots. Tes joues devinrent immédiatement rouges malgré le fait que tu essayais de les cacher.
Alain se pencha lentement vers toi, sa main se tendait vers ton bras. Il n’osait pas la poser autre part et attendait surtout une rĂ©ponse de ta part pour le faire. Ses yeux se baissĂšrent de nouveau vers tes lĂšvres. Cependant, cette fois-ci, il ne dĂ©tourna pas le regard. MalgrĂ© l’hĂ©sitation, il posa enfin ses lĂšvres sur les tiennes et tu rĂ©pondis immĂ©diatement au baiser. Ses lĂšvres douces s’appuyĂšrent contre les tiennes et bougeaient Ă  la mĂȘme allure que les tiennes.
Quelques secondes plus tard, vous reculez tous les deux vos visages et vous regardùrent dans les yeux avant qu’Alain t’affiche un sourire doux.
"Je n’aurais pas pensĂ© faire ça ici
 mais c’est mĂȘme mieux." Il sourit et posa enfin une main sur ta taille.
Tu fus prise par les Ă©motions et atteins Ă  nouveau ses lĂšvres pour l’embrasser. Il appuya fermement sur ta taille en mĂȘme temps que ses lĂšvres s’enfoncĂšrent dans les tiennes.
Sa respiration chaude soufflait contre ta peau et tu la sentais s’accĂ©lĂ©rer doucement.
Tu sentis ses lĂšvres former un sourire contre les tiennes et tu ne pus t'empĂȘcher de sourire Ă  ton tour.
De nouveau, tu sentais comme une sensation de flottement dans ton estomac. Sa main qui caressait tendrement ta taille et les mouvements de vos lĂšvres les unes contre les autres ne faisaient qu'empirer ton cas.
Cependant, ce que tu ne pouvais pas savoir Ă©tait que du cĂŽtĂ© d'Alain, des tonnes d'Ă©motions et de sensations envahissaient Ă©galement son corps et faisait palpiter son cƓur en rythme avec les battements du tien.
1758 mots.
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just-a-little-unionoid · 8 months ago
Text
1000
done that once in middle school cuz I was bored at a recess, not sure if I spoke all of them but I did count them all in my head at least (and I'm telling you, when you're at 870 something it become fucking hard to keep up, pretty sure I counted some twice and maybe forgot a few ones? everything just merges past some point...)
it takes roughly 1/4 hour if anyone want to know
Weird question in my head that I just thought of, and its lowkey fucking me up.
What is the largest positive integer, where you're pretty sure you've explicitly read, heard, written, or spoken, every single integer from 0 to that number?
eg, everyone has explicitly written, heard, spoken, and read every integer between 1 and 10, and likely between 1 and 100. But have you written every triple digit integer? Probably not. What about read? Spoken? What about 500?
Idk, I'm thinking too much into this. Scrolling past a massive excel sheet in order, and my brain is skipping over a lot of the row labels- can I truly say that I've seen every number between 1 and 62,000? When did my brain stop paying attention?
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