#dix sept
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les-portes-du-sud · 1 year ago
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Dix Sept. 26.08.2023
Dix-sept marches et il est à l'autel. Dix-sept seulement. La mairie est inondée de soleil, de fleurs et de rubans partout, et d’une lueur insupportable. Le cœur bat dans la poitrine jusqu'à devenir assourdissant, comme si le son interne des tambours coupait tous les sons externes. Un piano à queue se dresse à droite de la salle de cérémonie, ses côtés laqués blancs étincelants. Le couvercle est ouvert et son ventre sans fond scintille, il est plein de roses. Une jeune fille en robe de mariée blanche est assise sur une chaise près du piano : le satin et la dentelle luisent, soulignant les débordements nacrés de la peau délicate, sa fragilité et son impuissance. Une coiffure haute s'élève en vagues sombres sur un cou fin, comme un nuage d'orage sur un tronc de bouleau. Il ne voit pas son visage, car il s'approche de la pianiste par derrière. Il ne voit jamais son visage.
2. Dix pas, le piano se rapproche, invités et témoins se figèrent d'anticipation. Peut-être que la musique est bonne. Elle a dû les émouvoir, réveiller des prémonitions et des souvenirs dans leurs âmes. Amira était une merveilleuse pianiste. Le soleil perce les épaisses baies vitrées en les irisant. Ici, ils sont allongés sur le piano avec deux bandes écarlates, le barrant, les notes posées sur le pupitre, les touches se rapprochant des doigts fins en gants de mariage blancs. Il aimerait entendre ce qu'elle joue, mais son cœur continue de s'étourdir, éclatant de temps en temps de douleur. Il arrive.
Cinq pas et il sursaute sous le tonnerre des applaudissements. Le jeu est terminé et la mariée se lève du piano, repousse maladroitement la chaise, redressant sa jupe trop longue, dénouant la traîne sous ses pieds. Elle se tient face à ceux qui sont assis et debout, et les boucles de sa coiffure qui encadrent son visage le cachent complètement de son regard. Bientôt.... Il reste un pas et il tend la main pour lui toucher légèrement le coude, elle commence à se retourner dans sa direction. Lentement, comme à travers l'eau, comme à travers un verre visqueux, il voit comment une volée de colombes arrive, battant de manière assourdissante leurs ailes blanches, même s'il n'est pas encore temps de les relâcher. Des pétales et des plumes remplissent l'air, clignotant devant ses yeux... l'empêchant de voir son visage, il ne la voit jamais .
Il passe ses mains sur son visage et sent de la sueur mêlée de larmes sur ses doigts. Le cœur bat toujours de façon assourdissante. Mais non, on dirait que les voisins frappent au mur. Il devait encore crier dans son sommeil. Il crie toujours quand il rêve d'elle. Et il ne voit jamais son visage. Il ne voit pas dans son sommeil.
Il quitta son lit et entra dans la cuisine, fume et essaie de se calmer... Une autre nuit d'insomnie.
Les-portes-du-sud
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soruset · 3 months ago
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borrowed a book from the library and it's like a learning french thing
when i got to the numbers i thought of like a fic idea????
bottom al thats either radioapple or x reader where reader and/or luci make him count how many orgasms he's had and at some point he's so unable to think he reverts to french 🥰
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aistobascistod · 6 months ago
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2020 : An excellent vintage :: 9797 : An excellent quatre-vintage-dix-sept
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billetcognitif · 4 months ago
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Basique
Poème qui me trotte dans la tête depuis un moment, en partie à cause de cette chanson de Janis Ian. Si jamais il y avait un doute, je ne suis pas une adolescente de 17 ans.
À dix-sept ans, je suis basique, Dans le miroir, quand je me vois, Mon cœur y cherche une musique, Comme une harmonie esthétique, Qui, sans accords, me fuit, je crois  ; À dix-sept ans, je suis basique.
  L’amitié est un tourbillon,   Je m’y accroche, mains tremblantes,   Je reste seule et mes questions,   Écorchures désillusions,   S’ajoutent aux «  vu  » qui me hantent  ;   L’amitié est un tourbillon.
Je doute, je culpabilise De tout ce que je suis et fais, Chaque jour, son lot de bêtises Pèse un peu plus et je m’enlise Dans mes manquements, mes forfaits  ; Je doute, je culpabilise.
  À la maison, les mots tranchants   Sculptent mon âme en cicatrices  ;   Je louvoie en mauvais penchants,   Un fantôme oublié hors champ,   Loin des yeux, pas de leur malice  ;   À la maison, les mots tranchants.
Je voudrais qu’on m’admire encore, Sans la brume des conditions, Sans avoir à tenir un score De bons points qu’un rien évapore, Aimez-moi hors compétition  ; Je voudrais qu’on m’admire encore.
  Un monde plus doux, quelque part,   Sans ombres qui me rapetissent,   M’attend au-delà des remparts   De cette vie en égrenoir  ;   Les étoiles sont des indices   D’un monde plus doux, quelque part.
                À dix-sept ans…
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lalignedujour · 1 year ago
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J'ai eu une enfance heureuse. Des parents fonctionnel·les. Je n'ai pas grand chose à soigner, à part, comme tout le monde, le patriarcat (binarité, hiérarchisation, mysogynie, culture du viol, masculinité, monogamie, hétéronormativité). Et c'est pas trop trop la faute de mes parents, sauf celle de me laisser regarder des productions audiovisuelles.
Quand je partais en vacances seul·e avec ma mère, le premier matin, je me levais dans un drap emmêlé dans un lit trop grand. Je sortais doucement de mes rêves, je ne savais pas où j'étais, et puis juste avant de me souvenir où je pouvais être, j'ouvrais les yeux. Pour la surprise. Des voix familières venaient du salon, de la cuisine, je n'entendais pas le contenu, et j'aurais été bien incapable de le comprendre. Mais j'entendais les intonations, différentes de celles de la maison, ou plutôt si, elles me rappelaient quand ma mère était au téléphone avec sa famille. Il y avait aussi des bruits de métal, d'ouverture de frigo. Les rideaux filtraient un soleil plus fort qu'à la maison. Les tissus, les tapis, avaient une odeur de poussière différente. Peut-être que les bactéries dans les fibres sont différentes quand les tissus ont pris beaucoup de rayons UV, ou de vapeurs d'huile d'olive et de concentr�� de tomate.
J'avais dormi avec ma mère. C'était comme ça pendant les vacances dans la maison de son père. Je m'endormais seul·e et je me réveillais seul·e, mais j'avais dormi avec elle. Je la croyais sur parole.
Elle passait dans la chambre alors que j'étais réveillé·e. Elle me "réveillait" officiellement. Elle me réveillait avec sa voix douce, puis je l'entendais ensuite plus loin de moi tout le reste de l'été. Elle parlait arabe, je ne comprenais pas. Même avec moi, elle parlait parfois arabe, elle voyait que je ne comprenais pas, alors, un peu déçue, elle reprenait en français. Je comprenais.
Je me sentais autorisé·e à me lever, regarder un peu les toits par la fenêtre, les mêmes toits desquels semblaient venir les appels à la prière.
J'allais dans la cuisine. Je croisais mes cousines. Et l'été commençait vraiment.
Il y avait donc la première génération dans la cuisine. Et j'étais avec la deuxième génération, la mienne, celle qui ne comprend pas non plus l'arabe, et regarde plutôt KD2A sur France 2 en mangeant de la pastèque et des céréales pour le petit-déjeuner. Ça me faisait plaisir d'être près d'elles. La veille au soir, c'est mon oncle qui est venu nous chercher à l'aéroport, elles dormaient déjà. Je n'aurais pas pu passer l'été avec des gens aux peaux vieilles. Je les regardais, et ce que j'aimais chez elles, c'était vraiment leur peau élastique. Des peaux d'enfant, d'ado, semblables à la mienne. Les adultes avaient des peaux abîmées qui sentent de plus en plus mauvais. J'y ai été jusqu'à mes 17 ans.
Aujourd'hui, c'est son anniversaire. Je l'appelle au téléphone. Moi, j'ai changé de voix parce que j'ai 34 ans, deux fois 17. Mais elle, non. C'est la même voix qui me demande des nouvelles de mon ex (on est séparé·es depuis trois ans et elle le sait), qui me demande si j'ai mon enfant à côté (ça fait deux ans que je ne l'ai jamais le mardi et elle le sait), qui me demande si je travaille tout l'été ou si je prends quelques jours (ça fait un an que je ne travaille plus, et elle le sait).
J'ai pourtant eu une enfance heureuse.
La mère de ma mère est morte quand ma mère avait 17 ans. Moi non. Elle est là, et je constate cette nouvelle version de ma mère.
C'est pourtant la même voix, dix-sept ans après.
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luma-az · 1 year ago
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Tes taches de rousseur
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 26 août 
Thème : dix-sept/tout au milieu des étoiles
. .
« Cinq… six…
— Qu’est-ce que tu comptes comme ça ?
— Tes taches de rousseurs. Sept, huit, neuf…
— Mais pourquoi tu fais ça !
— Ça fait trop longtemps que je me posais la question, je veux savoir combien tu as de taches de rousseurs !
— Quoi, partout ?
— Non, pas partout ! Je vais y passer la nuit sinon !
— …
— Déjà, sur ton visage.
— C’est bizarre.
— Dix, onze, douze… Qu’est-ce qui est bizarre ?
— Que tu me regardes comme ça. Aussi… intensément. C’est bizarre.
— Mais… Bizarre bien ou bizarre t’aimes pas ?
— Je sais pas.
— Je peux arrêter si tu veux.
— Mmh. Peut-être.
— Bon. J’arrête alors.
— …
— …
—...
— …
— Tu me regardes encore bizarrement ! Tu comptes dans ta tête !
— Moi ? Non… c’est pas mon genre !
— J’en suis sûr ! Et puis pourquoi tu  veux compter mes taches de rousseurs d’abord ? C’est pour te moquer de moi ?
— Mais non ! Pourquoi je me moquerai de toi pour tes taches de rousseur ?
— Parce que tout le monde se moque de moi avec ça. Depuis que je suis tout petit.
— Parce que tout le monde est un imbécile. Elles sont trop belles, tes taches de rousseur.
— N’importe quoi.
— Mais si ! On dirait des étoiles ! Des constellations !
— N’im-por-te-quoi.
— Mais si, je te dis ! On voit ça, c’est comme de regarder le ciel, et puis d’un coup…
—... quoi d’un coup ?
— D’un coup on voit, tout au milieu des étoiles, tes yeux qui…
— Qui… qui quoi ?
— Qui… qui rien.
— …
— J’avais juste envie de regarder, c’est tout.
— …
— Et il y en a dix-sept.
— Dix-sept ? C’est tout ?
— Oui, moi aussi je pensais qu’il y en aurait plus… Mais si tu veux, je peux recompter.
— Ok. Si c’est toi, je veux bien. »
.
.
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electrosquash · 2 years ago
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witchy-d · 1 year ago
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N°26 - 30 jours pour écrire
Dix sept (ans)
Chiffre des doutes
Des cauchemars
Des nuits blanches
De l'angoisse
Du choix
De l'idylle
De la chute
Mais aussi du départ
De la découverte
C'était un autre chaos et une autre renaissance
Encore.
.
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iweb-rdc001 · 27 days ago
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ESU : L’unisic élargit son offre académique avec cinq facultés et dix-sept départements
L’Université des Sciences de l’Information et de la Communication (UNISIC) a franchi une étape majeure dans son développement académique. Vendredi, lors d’une cérémonie officielle organisée à Kinshasa, le secrétaire général académique de cet établissement public, Jean-Marie Vianney Longonya, a annoncé une réorganisation significative de son offre éducative, marquée par l’ajout de deux nouvelles…
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lolochaponnay · 4 months ago
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Je me suis fait agresser hier. - Combien étaient-ils ? - Sept. - Comment ? - Je dis sept. - Dix-sept ? Et beh ! - Non ! Sans-dix ! Sept ! - Cent dix-sept ? Et bah ! - Non ! Sept ! Sans dix ! - Sept cent dix ? Bah dis donc. Pas étonnant que tu sois couvert de bleus !
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inlovewithaspiderguy · 2 years ago
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yesssssssss fucked up shit
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eggplant436 · 1 year ago
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6, English Dutch German French Ukrainian Spanish.
Because i feel like i might be overestimating what the average is, i shall Conduct Research
This isn't about how many languages you speak, but how many youre able to count up to at least 10 in, since basic numbers are some of the first words you learn in a foreign language and sometimes you catch them without having studied the language at all
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willcmsv · 5 months ago
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Soft Launch - Alain Laubrac x Fem Reader (FR)
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The story that follows is in French for my French Voltaire High's fans, English version is posted there!
Requested by @babydeersblog
Synopsis: Alain et toi aviez fait connaissance au début de l’année et aviez été associé à plusieurs travaux de groupes, ce qui a permis de faire évoluer votre relation au fur et à mesure. Cependant, après avoir été moqué lorsque tu as avoué des sentiments à un garçon, tu as décidé de les garder pour toi et de ne plus faire transparaître des traces d’amour. Mais Alain te fait malheureusement ressentir quelque chose que tu aimerais découvrir davantage.
Warnings: petits changements dans l'histoire de base.
Notes: n’hésitez pas à me recommander des idées de oneshots — j’écris en anglais et français!
Depuis le début de l’année, Alain et toi vous échangez des mots durant vos heures de cours. Tu as l’habitude de lui faire des petits dessins pendant qu’il t’écrit des citations ou des farces, dépendant de son humeur. Depuis son combat avec Joseph il y a quelques mois, tu es devenue la sorte d’ange gardien d’Alain, tu l’empêches de déraper et tu le défends lorsque tu en as l’occasion devant Joseph et ses amis.
Cependant, depuis ces dernières semaines, Joseph ne peut s’empêcher de vous taquiner en rappelant comment vous êtes proches et en assumant que vous vous aimez comme si cela était un jeu. Mais Joseph était comme ça. Tout était drôle pour lui et tout n’était pas grave.
Lorsque tu rentres à la maison les week-ends, tu as le droit à l'interrogatoire privé de ton frère Jean-Pierre, comme si les questions bidons de Joseph ne suffisaient pas. Pour Jean-Pierre, tu étais et resteras toujours sa petite sœur qu'il doit chérir et protéger. Il a arrêté de te voir grandir à l'âge de neuf ans.
"C'est qui Alain ?" Demanda Jean-Pierre la seconde où tu déposas ton pied à l'intérieur de ta maison.
"Un ami. Question suivante ?" Tu répondis.
Jean-Pierre fronça les sourcils. Pour lui, hors de question que tu sortes avec un garçon. Simone lui avait rappelé plusieurs fois que tu avais dix-sept ans et que tu étais assez grande pour avoir un copain, mais il était têtu et ne voulait rien savoir concernant ce sujet.
"Apparemment non, ce n'est pas ce que Joseph prétend dire."
"Joseph ! Tu le crois vraiment lui ?! C'est un idiot et il aime lancer des rumeurs sur tout ce qui bouge. Je te croyais plus intelligent…" Tu affirmas en attrapant un verre que tu remplis soigneusement d'eau.
Après ton échange avec ton frère, tu te dirigeas vers ta chambre et découvre une lettre déposée sur ton lit. Elle est signée A.L.
Tu as reconnu tout de suite l'écriture de l'expéditeur et ses phrases toujours si originales que captivantes. Tu ne pus t'empêcher de sourire à chacune de ses lettres, à chacun de ses mots, de ses actions. Mais bien que cela devrait te rendre heureuse, au contraire, cela t'angoissait.
Chaque soir avant de dormir, tu réfléchissais à ce que tu voulais vraiment. Tu avais deux choix qui se présentaient à toi : lui avouer tes sentiments et risquer de te faire humilier comme auparavant, ou les garder secrets et peut-être perdre l'amour de ta vie.
L'amour de ta vie, c'est peut-être un grand mot.
Le lundi matin, après avoir quitté ton domicile, tu arrivas au lycée un peu plus tôt. Tu espérais surtout voir Alain.
"Matinale." Une voix masculine t'interpella.
Sans même te retourner, tu pus reconnaitre cette voix entre cents, même si ce n'était pas réjouissant pour toi.
"Joseph, qu'est-ce que tu me veux encore ?"
"Qu'est-ce que je te veux ? Qu'est-ce que tu me veux plutôt."
Tu leva ton sourcil, lançant inconsciemment un regard noir à Joseph.
"Même si le lycée ne me connait pas encore sous ce nom, je suis ravi de me présenter, Joseph le Cupidon." Il se baissa en mimant une révérence.
"Joseph le quoi ?!" Tu pouffas de rire à cette nouvelle imprévisible. "Tu te moques de moi, c'est ça ?"
"Est-ce que j'en ai l'air ?"
Mon sourire s'effaça immédiatement de mon visage lorsque je compris qu'en effet, il était complètement sérieux. Mais Joseph, sérieux ou non, n'est pas quelqu'un de confiance.
"Va te chercher un autre client." Tu répondis en tournant les talons.
"Tu n'as pas envie de savoir ce que ton cher Alain pense de toi ?" Un sourire narquois se forma sur les lèvres du blond.
"Pas forcément, et sûrement pas grâce à ton aide." Tu déclares.
"C’est dommage, je connais beaucoup de choses à son sujet et des choses qui pourraient t’intéresser-" Joseph s’arrêta dans sa phrase lorsque Alain arriva.
"Ça va Y/n ? Joseph…" Alain lança un coup d’œil confus à Joseph. "On peut déjà se préparer à aller en cours, t’en dis quoi ?"
Tu acquiesces et tous les deux partirent jusque dans les couloirs. Alain s’adossa au mur.
"Si Joseph t’embête, dis-le-moi."
"C’est Joseph, il est comme ça." Tu déclares.
Alain baissa son regard, comme s'il était contrarié, et contrarié par ce qui venait de se passer.
Lors du premier cours de la journée, tu ne pouvais t’empêcher de jeter de nombreux coups d’œil à Alain qui paraissait tellement concentré sur le cours. Tu étais aussi concentrée sur lui que lui sur son cours que tu ne te rendais pas compte que son regard était maintenant tourné vers toi.
Ses yeux bleus étaient encrés sur toi. Il ne bougea même pas lorsque ton regard rencontra le sien. Tes joues prirent soudainement une teinte de rose pendant qu’un sourire narquois se dessina sur le visage d’Alain.
À la sortie des cours, tu croises à nouveau la route de Joseph qui te supplia de t’accompagner jusqu’à chez toi puisque vous habitez près l’un de l’autre.
Alain, qui marchait quelques mètres plus loin, a pu apercevoir ta silhouette et celle de Joseph marcher côte à côte. Il ne put s’empêcher de ressentir de la jalousie. Pourquoi Joseph était-il toujours obligé d’être avec toi alors qu’il rêvait seulement d’être à sa place.
***
Le lendemain, Alain et toi aviez un travail de science à terminer, un travail qui t’obligeait à travailler pendant une durée indéfinie avec lui. Tu te réjouissais déjà d’avance de te retrouver avec lui, mais bizarrement, tu ressentais de la pression, comme si cela allait mal se passer.
Tu marches rapidement vers la salle de science en apercevant Alain qui était déjà assis sur une chaise au fond de la salle.
"Je suis en retard ?" Tu demandas.
"On va plutôt dire que je suis en avance." Alain te sourit avant de te tirer une chaise.
Le travail avança plus rapidement que prévu, tous les deux étiez concentrés, mais prenaient quelques poses afin de discuter de choses plus divertissantes et amusantes que les cours de sciences.
"Toi et Joseph, il y a…" Alain commença.
Tu écarquillas les yeux avant de répondre.
"Non, non ! C’est seulement un ami, il ne m’intéresse pas." Tu t’empressas de répondre.
Alain lança un coup d’œil à son cahier sans dire un mot, comme si ta réponse ne lui convenait pas.
Ses doigts tenaient fortement son crayon avec lequel il gribouillait dans le coin de son cahier.
Tes yeux parcouraient tout son visage, de ses boucles brunes jusqu'aux courbes fines de sa mâchoire.
"Ça ne va pas ?" Tu demandas finalement.
Les yeux d’Alain se fixèrent une nouvelle fois sur toi. Ils descendirent jusqu’à tes lèvres avant de remonter à tes yeux. Bien qu’il ne parlait pas, son regard en dévoilait tellement plus.
Tes battements de cœur s’accélèrent et tes lèvres te démangeaient de l’envie de l’embrasser.
Son visage se rapprocha doucement du tien, ton cœur manqua presque un battement.
"Ça bosse dur ?" Une voix masculine lâcha.
Alain et toi vous retournez en un sursaut avant d’apercevoir Joseph dans l’embrasure de la porte. Il te souriait de manière espiègle comme s'il avait fait ça exprès. Et tu étais sûre que c’était le cas.
"Je vais te laisser, Y/n. On se remet en commun demain." Alain remballa ses affaires et te lança un bref sourire avant de s’en aller, frôlant légèrement Joseph.
"Ça t’amuse ?!" Tu déclares.
"J’ai cru que tu n’étais pas intéressée ?" Un sourire narquois apparut sur les lèvres de Joseph.
***
L'après-midi, tu t'étais rendue à l'infirmerie pour prendre des médicaments pour soigner ton mal de ventre irrépressible. Avant que tu puisses à nouveau enfiler ton gilet, la porte s'ouvrit sur Alain.
"Hey..."
"Je- Je ne pensais pas voir quelqu'un ici à cette heure." Il affirma.
Son nez saignait légèrement et tu pouvais remarquer du sang sur ses phalanges.
"Tu t'es battu ?" Tu demandas directement.
Il ne répondit pas, ses lèvres se pincèrent et il détourna le regard. Des fois, le silence est plus fort que les mots.
Tu mouillas un coton avant d'attraper doucement sa main pour la désinfecter.
"C'était pas moi… Je n'ai pas commencé." Il murmura.
"C'est trop simple de dire ça à chaque fois, Alain."
Il inspira et expira un 'oui' silencieux et serra les dents lorsque tu appuyais sur sa plaie.
La proximité entre vous deux te permettait d'entendre les battements de son cœur et de sentir son regard sur toi pendant que tu désinfectais soigneusement sa blessure.
En déposant le coton sur la table à côté de vous, tu sentis la main immobile d'Alain frôler légèrement ta cuisse lorsque tu te déplaças.
Tu mordilles ta lèvre pour dissimuler ta préoccupation. Chacun de ses mouvements, de ses regards ou de ses mots te procurait toujours une sensation qui était impossible à décrire.
Il était devenu de plus en plus compliqué pour toi d'assumer tes sentiments sans toujours imaginer le pire. Cependant, tu voulais que ça marche avec Alain. Tu sentais toujours des papillons dans ton ventre lorsque tu le voyais te sourire dans la cour, ou lorsqu'il dissimulait des lettres dans ton sac. Sans compter les fois où tu pouvais croiser son chemin, comme dans l'infirmerie par exemple.
Tout te menait à lui et tu ressentais quelque chose de différent, quelque chose de captivant.
***
Le lendemain, après la fin des cours, Alain t’avait invité pour faire un tour en ville. Au début, vous marchiez en silence. Tes interactions avec lui n’étaient jamais aussi gênantes, et l’ambiance était presque pesante actuellement.
"Désolée pour hier…"
Alain tourna sa tête, presque étonné que tu t’excuses.
"Ce n’est pas ta faute." Il répondit brièvement.
Tu te mordais les lèvres, tu ne savais pas comment rendre l’ambiance plus joyeuse ou seulement moins morbide.
"Joseph est-" Tu commences avant de te faire interrompre par Alain.
"C’est toujours Joseph, Y/n. Sauf que Joseph prend un malin plaisir à t'embêter, je le remarque très bien. Il faut que tu l'ignores, parce qu'il ne va pas s'arrêter si rapidement. Alors arrange toi pour qu’il arrête, ou je vais m’en occuper moi-même."
Lorsqu’il finit de s’exprimer, tu n'as pu t’empêcher de sortir un court ‘non’ de ta bouche. Tu ne voulais pas qu’ils s’en prennent aux mains comme toujours.
Tu attrapes son bras pour le pousser légèrement vers toi. Soit tu attendais et tu risquais peut-être que la situation dégénère ou se finisse autrement que prévu, soit tu prenais ton courage à deux mains.
Alain te regardait de nouveau avec un regard rempli de désir. Tu ne savais pas ce que ce regard voulait exactement dire, mais bien que tu ne veuilles pas te tourner des films, il n’était en aucun cas amical.
"J’aimerais t’avoir à moi pour une fois… pour pouvoir agir sans que quelqu’un me coupe à chaque fois…" Alain affirma.
Vous arrivez dans une petite ruelle. Vous marchez de plus en plus lentement et vos corps se rapprochaient au fur et à mesure que vous avancez, jusqu'à ce que vos mains se frôlèrent à plusieurs reprises.
Vos deux regards se croisèrent lorsque vous sentez la main de l’autre. Alain s’avança devant toi et s’arrêta soudainement, ce qui mena à ton arrêt à toi aussi.
"Y/n, j'aimerais tellement que tu sois plus confiante, tu es jolie et intelligente. Ne te cache pas et ne te laisse pas marcher dessus par qui que ce soit."
Tes sourcils se levèrent lorsque tu entendis ses mots. Tes joues devinrent immédiatement rouges malgré le fait que tu essayais de les cacher.
Alain se pencha lentement vers toi, sa main se tendait vers ton bras. Il n’osait pas la poser autre part et attendait surtout une réponse de ta part pour le faire. Ses yeux se baissèrent de nouveau vers tes lèvres. Cependant, cette fois-ci, il ne détourna pas le regard. Malgré l’hésitation, il posa enfin ses lèvres sur les tiennes et tu répondis immédiatement au baiser. Ses lèvres douces s’appuyèrent contre les tiennes et bougeaient à la même allure que les tiennes.
Quelques secondes plus tard, vous reculez tous les deux vos visages et vous regardèrent dans les yeux avant qu’Alain t’affiche un sourire doux.
"Je n’aurais pas pensé faire ça ici… mais c’est même mieux." Il sourit et posa enfin une main sur ta taille.
Tu fus prise par les émotions et atteins à nouveau ses lèvres pour l’embrasser. Il appuya fermement sur ta taille en même temps que ses lèvres s’enfoncèrent dans les tiennes.
Sa respiration chaude soufflait contre ta peau et tu la sentais s’accélérer doucement.
Tu sentis ses lèvres former un sourire contre les tiennes et tu ne pus t'empêcher de sourire à ton tour.
De nouveau, tu sentais comme une sensation de flottement dans ton estomac. Sa main qui caressait tendrement ta taille et les mouvements de vos lèvres les unes contre les autres ne faisaient qu'empirer ton cas.
Cependant, ce que tu ne pouvais pas savoir était que du côté d'Alain, des tonnes d'émotions et de sensations envahissaient également son corps et faisait palpiter son cœur en rythme avec les battements du tien.
1758 mots.
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usafphantom2 · 1 month ago
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A KC-10 Extender from the 514th Air Mobility Wing, Joint Base McGuire-Dix-Lakehurst, N.J., refuels an Air Force F-35A Lightning II over California, Sept. 13, 2017.
@kadonkey via X
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chic-a-gigot · 9 months ago
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La Mode illustrée, no. 13, 28 mars 1869, Paris. Toilettes de Mme Bréant-Castel, 28, r. Nve. des Pts. Champs. Collection of the Rijksmuseum, Netherlands
Robe de dessous en satin mauve abricot. Robe de dessus en gaze de soie de même teinte, bordée d'un gros bouillonné. Le lé de devant est entièrement recouvert jusqu'à la ceinture par dix-sept petits bouillonnés, en même gaze. Corsage décolleté, orné, ainsi que les manches courtes, de branches de roses-thé; celles du corsage retombent jusque sur la robe, ornée plus bas d'une touffe de mêmes roses. Écharpe en tulle illusion blanc, garnie d'une frange en marabouts blancs. Coiffure en roses-thé.
Robe de faye bleue, bordée d'un large volant de dentelle noire, surmonté d'un biais en faye bleue ayant 4 centimètres de largeur; au-dessus du biais une dentelle noire étroite, posée debout. Un biais en faye bleue ayant 4 centimètres de largeur; au-dessus du biais une dentelle noire étroite, posée debout. Un biais pareil au précédent est posé sur chaque côté du lé de devant; il est orné de trois nœuds en faye, bordés de dentelle noire étroite. Le premier de ces nœuds est posé à la hauteur du biais inférieur; les deux autres à la hauteur des biais surmontant deux autres volants de dentelle noire, qui garnissent le lé de devant en tablier. Pouff en faye bleue garni de dentelle; le corsage montant à un pli Watteau.
Underdress in apricot mauve satin. Overdress in silk gauze of the same shade, edged with a large bubble wrap. The front strip is entirely covered up to the waist with seventeen small bubbles, made of the same gauze. Low-cut bodice, decorated, as well as the short sleeves, with branches of tea roses; those of the bodice fall down to the dress, decorated further down with a tuft of the same roses. White illusion tulle scarf, trimmed with a white marabou fringe. Tea rose hairstyle.
Blue faye dress, edged with a large black lace flounce, topped with a blue faye bias 4 centimeters wide; above the bias a narrow black lace, placed upright. A blue faye bias tape 4 centimeters wide; above the bias a narrow black lace, placed upright. A bias similar to the previous one is placed on each side of the front strip; it is decorated with three faye bows, edged with narrow black lace. The first of these knots is placed at the height of the lower bias; the other two at the height of the bias surmounting two other ruffles of black lace, which garnish the front strip like an apron. Blue faye pouff trimmed with lace; the bodice has a Watteau pleat.
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just-a-little-unionoid · 9 months ago
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1000
done that once in middle school cuz I was bored at a recess, not sure if I spoke all of them but I did count them all in my head at least (and I'm telling you, when you're at 870 something it become fucking hard to keep up, pretty sure I counted some twice and maybe forgot a few ones? everything just merges past some point...)
it takes roughly 1/4 hour if anyone want to know
Weird question in my head that I just thought of, and its lowkey fucking me up.
What is the largest positive integer, where you're pretty sure you've explicitly read, heard, written, or spoken, every single integer from 0 to that number?
eg, everyone has explicitly written, heard, spoken, and read every integer between 1 and 10, and likely between 1 and 100. But have you written every triple digit integer? Probably not. What about read? Spoken? What about 500?
Idk, I'm thinking too much into this. Scrolling past a massive excel sheet in order, and my brain is skipping over a lot of the row labels- can I truly say that I've seen every number between 1 and 62,000? When did my brain stop paying attention?
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