Tumgik
#comment garder son mari pour toujours
randomnameless · 5 months
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Tiens, on est le 21 avril aujourd'hui?
Ca va faire l'anniversaire des 22 ans de Jean-Marie au second tour et où pas mal de personnes censées se sont rendues compte qu'il y avait toute une frange de cons en France : "moi pas content moi mettre coup de pied dans fourmilière alors moi voter pour vieux monsieur qui a formé son parti avec des anciens Waffen-SS et qui a torturé en Algérie et compare les homosexuels au "sel dans la soupe" parce que moi vraiment pas content "
Et depuis on a de plus en plus de cons à tous les niveaux - mais bon, je reste un blog fandom donc parler trop de politique ça va me transformer en bloc de sel géant.
Par contre, avec le fandom actuel sur Fodlan, ben je vois que c'est une tendance de fond apparemment, et ça dépasse nos frontières (ouais on est pas les seuls cons au monde! Youpi!) et c'est toujours aussi inquiétant - je ne parle pas des délurés dans leur caniveau dans un certain serveur de Discord(e) - mais juste un commentaire banal genre :
"J'ai vraiment aimé ta fic du coup j'ai écris la mienne!"
Je me sens un peu flattée qu'un des trucs randoms que j'avais posté ai pu rendre des gens contents ?
"Du coup j'ai aussi repris l'idée de Lycaon l'hybride Nabatéen"
Cool, enfin c'est pas juste moi, les demi dragons, c'est un peu une tradition dans FE et les mondes de fantasy, et puis Fodlan le sous-entend avec certains persos et dialogues et...
"Alors dans mon idée, les hybrides tombent tout le temps malade, jusqu'à que leur descendance ait moins de sang de Nabatéen parce que c'est ça qui les rend fragiles"
... Attends, quoi ??
(gros gros sel sous la coupure)
Moi dans mes délires c'est l'histoire clichée du "il a du sang de créature magique donc ça les rends plus forts/demi-dieux etc etc" avec l'analogie traditionnelle du "ben s'ils peuvent faire des bébés c'est qu'ils ont pas si différents et les deux peuples peuvent s'entendre au lieu de se foutre sur la gueule tout le temps" - il n'a jamais été question de "oui ben l'hybride est mal foutu génétiquement parce que le sang d'une des races n'est pas bon et il survit que s'il se débarrasse de sa partie "autre" " !
Et puis merde, je sais qu'on est dans une fanfic et une oeuvre de fiction, mais c'est super inconfortable de lire ce genre de trucs! Sans rentrer dans les "théories" à la con, ce genre de saloperies a été utilisé dans la vraie vie pour justifier de la merde!
Enfin quoi, on est sur de la fiction, mais on explique que "il est malade parce qu'il n'est pas de sang pur ??" Et ça c'est censé être, genre, normal, et pas un twist où en fait c'est un super raciste qui a "créé" cette maladie pour garder des gens "purs"? C'est juste, euh, "naturel"????
oui bon j'ai relu bleach récemment
Comment un de mes posts a pu inspirer ça?
Tiens, ça me fait penser à cette autre fic qui m'intéressait bien aussi :
Guerre des Héros? Check
Willy ? Check
Lycaon est un hybride? Triple check
Et puis dans les notes de l'auteur "ah oui c'était compliqué pour l'élever en tant que bébé, mais une fois qu'il avait passé sa phase de nabatéen* ça passait"
*Ok, c'est de l'anglais et j'ai peut-être mal compris le "grew out of his nabatean traits" ???
Bordel ça commençait tellement bien, et ça finit comme les épinards de la cantine.
Encore une fois, on est sur de la fanfic alors bon, si quelqu'un écrit sur quelque chose ça ne veut pas forcément dire qu'il est d'accord avec tout ce qu'il écrit ou veut les promouvoir, j'entends bien.
Mais tout de même, je trouve que parler de ça, dans un fandom qui comporte des latrines comme ce fameux sous-serveur, et dont l'oeuvre principale est centrée autour d'une "waifu qui est en fait méchant mais trop kawaii alors tu te sens tristoune de la dégommer mais comme elle trop kawaii personne va lui dire de la boucler ou tout ceux qui le font sont dépeints comme des vilains pas beaux méchants qui à la fin trouvent qu'elle avait pas tort" dont le leitmotiv reste tout de même la volonté de débarrasser le monde du "sang de dragon" (Et personne dans le jeu ne tique ou ne remarque ça pour sortir - à l'époque ce que j'aurais appelé une tarte à la crème mais vu le fandom et les temps actuels ce n'est en fait pas si commun??? - "le racisme ce n'est pas bien" et que tous les persos mettent à leur sauce des "oui mais c'est vrai que le sang de dragon ce n'est pas bien"!) franchement c'est très très bof.
Est-ce que ces "théories racialistes" sur les "hybrides Nabatéens" c'est juste de la liberté littéraire dans le genre de la "darkfic" ou du "dead dove do not eat", ou est-ce que ce sont des effluves nauséabondes qui émanent des toilettes, ou des personnes qui ont joué au jeu et ne se rendant pas compte des énormités de Dedel - qui sont malgré tout passées sous silence par les développeurs et scénaristes eux-mêmes parce qu'il faut vendre des goodies ?
Ça me gonfle parce que normalement, je me dis toujours qu'il faut consommer des choses auxquelles on est pas forcément attirés dès le départ pour élargir ses horizons et peut-être apprécier d'une autre manière quelque chose - mais avec cet univers, avec un fandom (et des jeux) qui nous bassinent en long, en large et en travers "ouin ouin tout ce qui ne va pas dans le monde c'est à cause du sang de Nabatéens" et chie sur, ben, les persos Nabatéens eux-mêmes, une fic qui a part sur un postulat "les hybrides Nabatéens existent, mais ne sont pas viables/en bonne santé/gérables s'ils ont trop de sang Nabatéen", je ne peux/veux plus les lire/voir/écouter.
Comme pour l'utilisateur de Tumblr que j'avais bloqué, sans avoir jamais interagit avec cette personne, mais parce que j'avais lu un billet en mode "oulala rien que de penser à Dedel qui aurait du sang de Nabatéen [encore dans un contexte de demi-nabatéens] ça me rend physiquement malade!" parce que, non seulement, ben ça veut dire que cette personne n'a visiblement pas compris ce qu'est un Emblème dans le jeu, et surtout, parce que ce genre de trucs avec le fandom de FE16, avant même que je ne découvre le trou à fange qu'est le sous-serveur de la Discorde, c'est un gros gros signe que cette vision qu'à cet utilisateur du jeu et la mienne sont tellement incompatibles qu'on ne pourra jamais discuter sereinement dessus, donc blocage automatique.
Je vois le "fandom" comme quelque chose de relaxant où j'ai envie d'être chill et de juste, apprécier des trucs plutôt que de râler (j'ai déjà la vraie vie pour ça), mais là c'est juste, je pense, de la déception (une origo gentis sur les Hresvelg! Un des trucs sur lesquels j'avais déblatéré il y a longtemps! C'est tellement génial de voir que quelqu'un d'autre a eu l'idée d'en faire une! Si seulement il n'y avait pas eu ce foutu commentaire "et en fait les métisses sont malades parce qu'ils ne sont pas viables à cause du sang de l'un de leurs parents mais si ce sang se dilue ils vont mieux"...) et la simple coincidence qu'aujourd'hui on est le 21 avril qui vaut ce bloc de sel.
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alioversus · 6 months
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CollAGE D(ouble)
CollAGE D | Lotophagus Records | 2024
1. Le moteur tourne encore, mais le véhicule est à l’arrêt. À l’extérieur, des promesses bucoliques, de la nature radieuse : entourées de béton. Petits oiseaux qui chantent dans le parc… Ils ne se doutent pas. Et pourtant… Même une journée aussi ensoleillée, aussi tranquillement nonchalante, peut être le cadre rêvé d’un drame. Ça arrive tout le temps. Untel apprend la mort d’un ami proche, tel autre qu’il est atteint du cancer, telle autre que son mari la trompe, tel autre qu’il va nécessairement lui arriver quelque chose de pas très sympathique, puisque des gros bras l’ont kidnappé. Ce con essaie de taper dans la porte du coffre, ou de soulever la plage arrière. Je serre le volant, machinalement. De toute façon, il y a trop de bruit dehors pour qu’on puisse l’entendre. J’ai tout de même envie d’engueuler Maurice, de lui dire : putain, tu l’as mal ligoté ou quoi ? J’ai envie de l’appeler Momo. Je sais qu’il déteste ça. Il est sur les nerfs, lui aussi. Il me devance. Pourquoi t’es passé par là ? me dit-il. Tu savais pas que c’était jour de marché ? Le feu passe au vert, j’embraye. On sort de la ville. Un peu plus loin, on est encore arrêtés par un passage à niveau. Long train de marchandise, puis la campagne. 
2. On est arrivés à l’entrepôt. Gégé remplit les bassines pendant que le con attend encore dans la bagnole, encagoulé. La Perceuse étale ses outils de travail. Il en a bien cinquante, parfaitement alignés sur la table dépliante. Il est parfois difficile de deviner l’usage de certains, qu’est-ce que c’est censé pincer, qu’est-ce que c’est censé couper, où est-ce que c’est censé s’introduire… Maurice attend que les instructions arrivent sur le téléphone jetable. Parfois j’ai l’impression qu’il joue à un jeu vidéo ; ce genre de modèle tout en plastique bipe pour un rien. Gégé et La Perceuse comparent leurs attirails. Ils se charrient entre potes, comme deux catcheurs avant un combat, à qui prétend mieux faire, entre la méthode dite technologique et la méthode dite artisanale. Gégé dit qu’avec lui, c’est du propre. La Perceuse lui rétorque qu’il a encore ramené une vieille batterie qui suinte, qu'il ferait mieux de la fermer, alors qu’avec lui, au moins, tout est sous contrôle, qu’il sait doser…  L’ambiance est plutôt bon enfant. Sur la banquette arrière, je crois que l’otage récite des psaumes ou je ne sais quoi. Va ! Si ça peut l’aider à garder son calme…  Ça sera toujours supplications et pleurniche, quand on le lui fera couler, son sang-froid. Alors, Maurice, ça vient ? Je me garde bien de dire que je ne serais pas contre un contrordre. Ça y est, ça sonne. Oui, dit Maurice. Oui. Non. D’accord. Je regarde comment réagit l’otage. Il se tait, il écoute… Maurice raccroche. Alors, Maurice, on fait quoi ? 
3. Ça allait commencer quand ils m’ont envoyé chercher le toubib à cause de Big R. Je ne l’aime pas, Big R. Il est aussi con que son pseudo. Et il se fout toujours dans la merde. Apparemment, cette fois-ci, il se serait pris une balle… Mais pas mécontent de ne pas pouvoir assister au travail à cause de ça. Je ne suis que le chauffeur, moi, dans cette histoire… Je suis la route champêtre avec la fenêtre ouverte, en écoutant un CD pour me détendre : du jazz un peu trop free pour quand il y a Maurice à côté de moi. Putain, mais il ne font plus pousser que du maïs par ici ? Et du colza. Je débouche sur une parcelle de forêt. Je longe la rivière. Des nuées de moineaux à la sortie. J’arrive enfin dans le hameau. Le vieux m’attend déjà avec sa mallette, derrière le portail. C’est un médecin à la retraite. Cela se voit. Ça démarche est tout aussi disloquée que les couacs de saxo. Il dit qu’il a encore la main. Il n’y a pas non plus avalanche de concurrents… Il dit que c’est les pieds et les genoux qui ont trinqué, que c’est pour ça qu’il ne conduit pas. À peine monté, il me demande de couper le disque, parce que ça l'agace. Le toubib, lui non plus, je ne l’aime pas. 
4. Big R était planqué chez Annette. Elle aurait bien pu aller chercher le toubib elle-même. Ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille… Maintenant, la nuit est en train de tomber. Je dois être mort depuis deux heures ou trois. Je ne sais même pas vraiment pourquoi. Je sens que je fais corps avec la terre, avec l’humus, avec les racines, avec les insectes… Je sens que je suis en train de nourrir la forêt. Moi, le chauffeur, me voilà complètement étranger au son des rares voitures qui passent. C’était malin de la part de Big R, tout de même, d’utiliser un fusil de chasse. C'est vrai qu'il y a plein de battues dans le secteur, en ce moment…
5. Thierry, tout tremblant, explique encore une fois aux gendarmes. Tout s’embrouille dans sa tête, et il s’inquiète pour ses deux fils, forcément eux aussi traumatisés par leur découverte dominicale… Thierry répète : ils étaient là, en ballade, pour essayer leurs nouveaux VTT. Et paf, c’est le plus petit qui tombe sur le cadavre, au milieu des gazouillis. Le gendarme tape uniquement des index, mais il tape fort et vite, comme une mitraillette. Thierry se demande si Inès va chercher à lui sucrer la garde du week-end. Parfois Thierry a l’impression que le sergent le suspecte… On lui fait signer sa déposition, on lui dit de ne pas partir en vacances. Il sort du bureau. Les enfants l’attendent en compagnie de la seule femme de la brigade. Ils ont l’air déphasé, mais calme. Thierry a la gorge serrée. Il leur avait promis d’aller au restau, ce midi. Puis il réalise qu’ils vont vouloir rentrer chez Maman, de toute façon.
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lilias42 · 1 year
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On se remet au dessin en faisant la tête de Pyrkaïa !
Bon ! Je m'étais dis que j'essayerais de me remettre au dessin alors, j'ai dessiné Pyrkaïa, l'ancêtre de Catherine, dite la Flamme Passionnée et Brave liée au feu ! Son inspiration est surtout à trouver dans la période grecque et la cité de Sparte / Lacédémone.
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Bon, déjà, Pyrkaïa est très musclée ! C'est une sorcière qui s'entraine tous les jours à manier le feu et la chaleur, ainsi qu'une forgeronne qui manie le marteau toute la journée dans des ateliers où il fait très chaud (mais c'est pas elle qui va être gêner par la température) et qui sait se battre pour mener une bataille à elle toute seule à mains nues alors, elle a du muscle Déesse !
En plus, elle est vraiment très grande. Catherine est déjà la plus grande femme jouable du jeu avec son 1m75 mais, elle est limite petite à côté de Pyrkaïa qui fait tout de même 1m90 (ma fanon des Charon, c'est que toutes les femmes de la famille soit très grande, même si c'est souvent moins le cas chez les hommes). Elle est aussi grande qu'Hanneman, Raphaël ou Lambert et dépasse même beaucoup de ses contemporains, ce qui l'aide à obliger les hommes à l'écouter, vu que de toute façon, elle est plus grande et plus forte qu'eux donc, on ne peut pas la faire taire par la force.
Et voici comment elle aime s'habiller quand on ne lui dit rien et qu'on ne lui casse pas les pieds. Sa tenue est composé d'un chiton arrivant à ses genoux qui la laisse libre de ses mouvements, avec très peu d'accessoires ou de fibule pour le tenir mais là, la raison est assez simple : c'est que quand elle utilise ses pouvoirs et sa sorcellerie, elle s'enflamme et la température de son corps augmente beaucoup alors, elle fait fondre à peu près n'importe quoi. C'est aussi la raison pour laquelle, elle se bat toujours à mains nues, elle fait fondre ses armes alors, elle trouve que c'est du métal gâché. Elle préfère donc coudre certains pans de ses vêtements (ça peut arriver avec les vêtements grecques, surtout sur la fin) ou les attacher avec des nœuds, plutôt que de les accrocher avec des fibules qu'elles feraient de toute façon fondre.
Au début, elle était obligée de se couper les cheveux afin de les tisser, pour se refaire des habits qui supportent la chaleur qu'elle dégage quand elle se bat (ou juste s'énerve quand elle était jeune et qu'elle maitrisait encore un peu mal ses pouvoirs, et même sur la fin de sa vie, son contact devient vraiment brûlant dès qu'elle se prépare au combat). L'étoffe qu'elle porte ici par contre est un cadeau de son mari, un nabatéen qui est arrivé à fabriquer avec l'aide du dragon des flammes (celui qui a l'emblème de Daphnel) un tissu qui supporte les températures extrêmes. C'est pour ça que le motif sur le bas de sa tunique est le même que celui que porte Sothis, Rhéa, Seteth et Byleth, c'est l'étoile céruléenne telle que la représente les nabatéens.
Cela lui a aussi permis de garder ces cheveux très longs comme tous les sorciers car à cette époque, ils pensaient que la magie était stocké dans le corps (ce qui est vrai à Fodlan) alors, plus on aurait les cheveux longs, plus on aurait de place pour la stocker. Elle met donc la grosse majorité de ses cheveux en chignon avec une partie qui retombe dans son dos.
Son chiton est un peu particulier car, l'étoffe est en fait plus longue qu'elle en a l'air, assez pour faire un péplos (la tunique féminine grecque pour faire vite) et dans ces cas-là, elle ressemble plus à ça :
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(en bas à droite, vous avez à peu près l'échelle de taille entre - de droite à gauche - Pyrkaïa, Catherine et Shamir [Pyrkaïa rencontre la femme de sa petite-fille en parlant épée ^^])
La jupe est alors bien plus longue et tombe jusqu'à ses pieds ou un peu plus haut étant donné que c'est tout de même une étoffe principalement drapée alors, c'est assez facile pour elle de l'ajuster. Dans le premier dessin, sa jupe est relevé très haute, d'où la sorte de volant / côté bouffant qui est accroché sur ses hanches avec une première ceinture, puis maintenu près du corps avec une seconde ceinture. C'est pour ça qu'elle en porte deux même en péplos, ça lui permet d'ajuster rapidement ses habits en cas de besoin. Le pan de tissu sur sa tête lui sert à se protéger du soleil d'Almyra, étant donné qu'elle est née là-bas avant qu'une partie de sa cité migre en Fodlan afin de trouver de meilleures terres pour nourrir tout le monde. Elle laisse toujours deux mèches de cheveux s'en échapper, simplement parce qu'elle aime bien et ça permet de montrer sa chevelure blonde assez rare en Almyra, tout comme ses yeux bleux qui vont bien avec son teint assez sombre (elle a la couleur de peau de Cyril, et ça passe pour ses cheveux blonds vu que c'est rare mais, on a tout de même des femmes blondes en Grèce, c'est juste plus rare)
Si elle n'est pas tout le temps en chiton, c'est moins parce qu'elle aime aussi porter un péplos que parce qu'elle veut être tranquille dans sa vie de tous les jours. C'est une périèque (soit des libres sans être citoyen) vivant dans l'équivalent de Lacédémone puis une de ses colonies une fois arrivé en Fodlan donc, ça aurait pu être pire, c'est pas une hilote (donc une esclave avec un statut assez particulier car, Sparte est assez particulière au milieu des cités grecques, j'y reviendrais dans son billet) mais son principal problème qui va la suivre toute son existence longue d'environ 800 ans, c'est que c'est une femme dans une cité grecque. Elle n'a donc pas de statut autre que celui de mineur soumise à son père, puis à son mari (et à la cité si vraiment elle a plus personne). Bon, vu le caractère très volontaire, déterminé et fort qu'elle a - elle ne s'est pas tournée vers la maitrise du feu pour rien), c'est pas elle qui va faire la femme parfaite qui reste gentiment dans le gynécée à s'occuper de l'économie domestique et de la famille (surtout que n'étant pas fille de citoyen, elle n'a pas accès à l'éducation qu'on réserve aux femmes spartiates qui est très musclée pour qu'elles fassent des citoyens forts, même si étant fille d'artisan, son père tenant à elle et qu'il a vite remarqué que sa fille ira loin, elle a eu une bonne éducation, rien que pour avoir un bon mariage) elle va vite envoyer ça sur les roses, même si ça va être un combat permanent afin qu'on la respecte. Elle continue à porter un péplos dans la vie de tous les jours afin de ne pas devoir se justifier à chaque coin de rue. Etant donné que cela ne la gêne pas et que ses vêtements restent solides et mis de manière pratique, ça ne la gêne pas, même si elle a dû se battre pour avoir le droit de porter sa tunique comme les hommes.
Pour ses fiertés, il s'agit de vaisseaux qui traversent tout son corps mais, ça fait comme si elle était craquelé, un peu comme j'ai essayé de le dessiner en haut à droite du deuxième dessin. ça fait vraiment une peau assez épaisse et dure (limite pierreuse à l'aspect) qui est séparé par des veines assez sombre quand elle n'utilise pas sa magie mais, qui se mettent à briller et surtout brûler quand elle commence à l'utiliser ou à s'énerver. ça la rend assez résistante à des coups d'épée vu que sa peau est solide et que de toute façon, elle dégage une telle chaleur qu'elle va surement faire fondre la lame de métal ou réduire le bois en cendre dès qu'on l'attaque. Elle a aussi ses orbes où sa magie se concentre et qui sont également extrêmement chaud. C'est de là que partent ses flammes quand elle attaque ou se défend, ou alors quand elle entoure son corps de flammes pour impressionner son adversaire. Elle ne se voie pas très bien ici mais, son oeil gauche est très souvent enflammé en permanence, même si elle peut l'éteindre au besoin.
Son autre fierté la plus importante est son sang qui est très chaud en permanence et qui ressemble plus à de la lave à la fin de sa vie. Faites vous toucher par une seule goutte de son sang, et vous serez brûlé au dernier degré, si elle ne s'en sert pas pour vous enflammer au combat. Pyrkaïa le fait rarement mais, elle peut faire tomber quelques gouttes de ses blessures sur le sol, histoire de montrer de quoi son sang est capable et prévenir son adversaire que si elle s'énerve, il n'a aucune chance de s'en ressortir sans séquelles alors, il ferait mieux de s'enfuir. Elle peut être très dure et ne machera pas ses mots mais, elle préfère éviter devoir finir par tuer quelqu'un alors qu'elle aurait pu trouver d'autres solutions. Pendant sa longue vie, elle a vu que c'est souvent quelque chose qui empire la situation plutôt que l'améliorer alors, elle évite un maximum de devoir en arriver à tuer quelqu'un, surtout avec sa sorcellerie où si elle ne tue pas, laisse gravement brûlé et handicapé à vie donc, Pyrkaïa est très prudente avec son utilisation et se contente souvent de sa force et de son endurance surhumaine pour se battre.
En fait, elle est une personne qui détesterait Lonato de toute son âme et n'aurait aucun problème à le défoncer quand il attaque GM : il prend la décision pour tout le monde sans consulter son peuple, les emporte dans sa décision stupide et les fait tuer stupidement en faisant souffrir ceux qu'ils croisent car LUI était en colère. Elle le traiterait surement de connard irresponsable, surtout qu'étant grecque, elle hallucinerait de voir qu'une seule personne peut décider pour tout un peuple sans passer par le vote, qui n'est même pas élu et verrait cette situation comme une tyrannie bonne qu'à être renversée, surtout que les rois de Lacédémone sont extrêmement contrôlés et ont encadré par les lois de la cité et peuvent être puni s'ils se comporte mal, c'est qu'en expédition militaire qu'ils ont beaucoup de pouvoir (ils sont même deux issus de deux familles différentes à Sparte, comme ça, ils se tirent dans les pattes et c'est les éphores et la gérousia qui dirigent la cité en période de paix)... et Déesse, ce serait vraiment la galère autant pour Lonato que pour GM si elle atterrissait en plein milieu de la mission contre lui ! D'un côté, elle serait un excellent élément pour arrêter Lonato vu que comme côté GM, c'est surtout des mineurs et qu'elle sent que Catherine est de sa famille, elle irait se battre pour les protéger mais de l'autre, elle n'aurait aucun état d'âme à affronter des civils, vu que quand c'est la guerre dans le monde grec, c'est les citoyens qui vont défendre la cité selon l'idéal du citoyen-soldat et là, on prend tout le monde vu qu'il n'y a pas d'armée professionnelle (sauf plus ou moins à Sparte mais, là encore, c'est un cas à part) et techniquement, c'est pas un problème pour un grec d'attaquer quelqu'un qui s'enfuit du champ de bataille, c'est même à ce moment qu'on fait des dégâts (cf cette vidéo et allez voir cette chaine, elle est géniale sur l'histoire militaire), même si elle, elle les laisserait s'enfuir sans trop de souci s'il n'y a pas de risque qu'ils reviennent. Et il y aurait surement de belles incompréhensions entre une grecque qui connait le système de la cité avec une certaine forme de démocratie pour tous ses voisins, et des prises de décisions collégiales ou collectives (on vote la guerre à Athènes par exemple, c'est l'ensemble des citoyens qui disent si oui ou non, on fait / continue la guerre ou non), à des monarchies, ça passerait mal et elle aurait beaucoup de mal à comprendre pourquoi ils acceptent cela, même si elle reconnaitrait qu'il doit y avoir des avantages si les habitants de Fodlan ont adopté ce système plutôt qu'un autre.
Pour sa palette de couleur, c'est assez varié étant donné que les grecs adoraient les couleurs vives et que c'était un symbole de richesse d'avoir de belles couleurs. Elle est cependant issus d'un milieu relativement modeste, même si elle n'a pas trop de problème d'argent (elle a réussi à posséder sa propre forge d'où elle tire ses revenues) alors, Pyrkaïa aborde des couleurs relativement courantes et abordables. Pour les tissus que lui a offert son mari, je pense que c'est plus dans les tons de bordeaux avec des motifs blancs à la nabatéenne qui s'accorde avec ses cheveux blonds, ou des bleus qui vont bien avec sa peau sombre et font ressortir ses yeux et ses flammes qui sont devenus bleus tellement elles sont chaudes. Sinon, elles ressemblent énormément à Catherine pour ce qui est du visage et de son apparence générale.
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mortsauve · 6 months
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Angoisse-moi, je t'en supplie.
Je ne sens plus rien.
Comment récréer le stress si agréable du début d'une relation amoureuse au sein du mariage ? Le temps passe. Comment retrouver cet état de fébrilité, cette exaltation presqu'adolescente alors que nous avons passé la trentaine et que cela fait plus de 10 ans que nous vivons sous le toit de la même personne ? Nous nous aimons toujours de tout notre coeur, certes. Mais nous ne ressentons plus aucun stress particulier lorsque nous nous retrouvons par exemple. Les frissons, la bouche pateuse, les sueurs froides, le coeur qui bat la chamade, les mains moites. Quelle triste d'avoir perdu tout cela.
Il semble inévitable tomber dans l'ennui des habitudes, dans la sécurité au creux d'une routine confortables Voici quelques idées à mettre en place afin de mettre son couple en danger :
Afin de forcer votre partenaire à baissez toutes ses gardes envers vous. Faites en sa connaissance quelque chose d'extrêmement illégal. Ainsi, il pourra vous faire chanter et se sentira en sécurité avec vous. Cet acte vous liera. Ainsi vous pourrez prouver votre loyauté et dévouement. Il aura toujours le dessus sur vous et cela facilitera votre soumission.
Si votre partenaire n'est pas naturellement un dominant. Vous avez en vous la capacité de forcer la soumission. Vous pouvez, paradoxalement, forcer quelqu'un à être son soumis. Si vous vous soumettez à quelqu'un, il n'a pas eu tout besoin d'être consentant pour cela.
Il devrait y prendre goût.
La soumission féminine consiste à garder le pouvoir en se rendant indispensable et en simulant le fait d'être vulnérable et docile.
Les rituels d'humiliation. À l'image des célébrités appartenant à des groupes occultes qui provient leur loyauté à ceux-ci en d'huliliant publiquement. Vous pouvez par exemple, user de stratagèmes, vous humilier en public pour la perosnne afin de prouver votre attachement infini. Servez le en public et traitez le comme votre Maître. Il sera agréablement séduit.
La promiscuité tue le mystère donc l'attirance.
Je suis absolument scandalisée de voir le nombre de personne se vantant de faire leurs besoins la porte ouverte en présence de leur mari/femme, de péter/rôterl'un devant l'autre et d'en rire. Les gens ont perdu toute forme de romantisme, romantisme pas au sens niais. Au sens de romantiser sa vie et d'avoir un peu de dignité. Nous ne sommes pas obligés de faire semblant tout le temps, mais la laideur volontaire n'est pas acceptable. Un peu de respect, pour vous et pour les autres.
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christophe76460 · 7 months
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Une résolution : Le plan de Dieu pour nos vies
Les résolutions pour le Nouvel An ressemblent aux Big Mac ( les Hamburgers ! )__elles ne sont pas chères… elles sont vite faites… et elles sont pleines de graisse ( ok ! je sais qu'une résolution n'est pas pleine de graisse mais cela marchait bien dans la phrase ...).
N'avez-vous jamais pris la résolution de changer quelque chose en vous dans l'année qui vient ? Plus précisément, avez-vous réellement garder une telle résolution ?
Vous savez comment ça se passe : " Cette année je vais perdre 15 kilos / prier davantage / arrêter de faire certaines bêtises / être plus gentille avec mon mari ( ou épouse ) / faire attention aux paroles qui sortent de ma bouche / blah, blah, blah... " ;
je dis " blah, blah, blah " parce que la plupart de ces voeux ne seront pas tenus. Nous sommes bien intentionnés, mais nous parlons plus que nous agissons.
Nous commençons bien : « " La semaine passée j'ai perdu un kilo ! "_" Ouais ! Super "_" Mais cette semaine nous avons rendu visite à grand-mère et j'en ai pris deux. "_" Ah ! C'est ainsi ! " »
« J'ai arrêté de fumer depuis quelques jours mais j'ai trop mangé pour compenser. J'ai pensé alors que mourir à cause de l'obésité n'est pas pire que de mourir du cancer_donc je fume à nouveau ! »
« J'ai décidé que cette année j'allais devenir un vrai intercesseur dans la prière. "_" Bravo ! "_" Le 2 janvier j'ai prié une heure, trois minutes et trente secondes. Le lendemain j'avais du travail, alors je n'ai prié que 30 minutes. "_" Et hier ? "_" Mmm, mmm, mmm. "_" Quoi ? "_" Bon, alors, mmm…hier j'ai prié trois minutes et trente secondes. " »
Ne serait-il pas merveilleux de faire réellement ce pourquoi nous étions déterminés ? Nous pourrions sortir de notre état de " point mort " dans notre relation avec le Seigneur... notre relation avec notre épouse et nos enfants s'améliorerait... nous pourrions enfin accomplir cette chose que nous allions faire pour le Seigneur " un de ces jours " !... Le monde et l'Eglise seraient meilleurs si nous changions comme nous avons besoin de le faire.
Il y a juste un petit problème. Chez moi, il s'appelle " David ". Et chez vous ? Je démarre vite mais ma résolution s'évapore presque immédiatement.
Avec l'aide du Seigneur, vous pouvez changer. Voilà quelques conseils :
Dites-vous que cela risque de faire mal. Le changement fait mal. Pour la plupart d'entre nous, nous souffrons un peu lorsque nous voyons l'image de la petite baleine que nous renvoie le miroir, mais nous voulons aussi manger cette bonne tarte aux pommes ( avec de la chantilly, mmmm ) chaque jour. Et ces éclairs au chocolat, et… Si vous allez souffrir de l'un ou l'autre, pourquoi ne pas être en manque d'éclairs pour quelques jours ?
Vous ne transpirerez plus et votre main ne tremblera plus après un laps de temps et le plaisir que vous procurait le sucre sera remplacé par la joie d'une ceinture plus petite et d'une vie plus longue.
Si votre objectif est une vie de prière plus efficace, vous devez réaliser que l'autodiscipline entre en jeu, et la discipline n'est pas toujours agréable au départ. C'est le fruit de la discipline qui l'est.
Formulez un plan : " Je vais étudier la Bible plus en profondeur cette année " est un bon but mais posez-vous des questions : " Pourquoi est-ce que je désire faire cela ? " ( Parce que je me sens coupable ou parce que j'ai faim de Dieu ? ) " Quand vais-je le faire ? Qu'est-ce que cela va remplacer dans ma vie ? Un peu de sommeil ? Du temps de repos devant la télé ? "
Ce qui est positif, c'est que nous gaspillons du temps dans la journée - la plupart d'entre nous. Si nous nous organisons, nous pouvons le récupérer.
Un chrétien a un trajet de 45 minutes chaque matin pour arriver à son travail. Il s'en sert pour prier ( avec les yeux ouverts ) " Mais ce n'est pas aussi bien que d'être dans sa chambre, tranquille devant le Seigneur, " vous diriez. Sans doute, mais c'est mieux que rien, n'est-ce pas ? Tant de chrétiens cherchent la perfection à laquelle ils n'arriveront jamais.
S'ils ne peuvent pas être John Wesley et Martin Luther, ils ne seront personne. Ils préfèrent passer leur vie avec un sentiment de culpabilité perpétuel. Ecrivez votre but et écrivez comment vous allez l'accomplir. Réfléchissez au moyen par lequel vous allez pouvoir le mettre en pratique dans votre vie quotidienne.
Etablir des buts réalistes. Si vous priez deux minutes la plupart des jours et que votre but est de prier trois heures chaque jour, j’ai une mauvaise nouvelle pour vous, chérie. Dans 99,99% des cas, vous allez échouer. Pourtant si vous voulez augmenter à 15 ou 20 minutes chaque jour, vous le pouvez. Vous pouvez aller vers votre but par étape.
Demander l'aide de Dieu. L'autodiscipline ( la maîtrise de soi ) est l'un des fruits de la vie dans l'Esprit. Il y a des gens qui sont assez têtus pour effectuer des changements dans leur propre vie mais la plupart d'entre nous avons besoin d'aide. Dieu nous offre cette aide. " Mais ce que l'Esprit Saint produit : c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. " ( voir Galates 5:22-23 ).
Rappelez-Lui chaque jour que vous ne pouvez pas le faire sans Son aide. Faites-Lui confiance et Il vous fortifiera. Le vrai changement spirituel ne vient que par la puissance de Son Esprit.
Pourquoi ne prendriez-vous pas un temps seul avec Dieu pour Lui parler de votre vie ? Qu'est-ce qui doit changer en vous ? Que voulez-vous accomplir pour Lui ?
Une prière pour aujourd’hui
Seigneur, révèle-moi le meilleur des plans pour ma vie ; par Ton Esprit conduis-moi dans les projets de bonheur que Tu as préparé pour ma vie. Amen
( Toutes les pensées quotidiennes sur : *viechretienne. net/pensee-du-jour* ). ☀️réduire l'espace entre le "point" et le "net"☀️ dans votre barre d’adresse.
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photos-car · 9 months
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fables-de-jadis · 9 months
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La nuit était en train de tomber sur Henford-on-Bagley. Louis étant de nouveau sorti prendre un verre au bar après une longue journée de travail, Marie se retrouvait seule avec les enfants. Avant d'aller dormir, la jeune femme avait décidé de leur raconter une histoire.
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En plein milieu de l'histoire, Marie se mit à avoir des contractions de plus en plus proches et de plus en plus douloureuses. Elle comprit vite, après avoir perdu les eaux, que le travail avait commencé et qu'elle allait bientôt accoucher.
Mais comment allait-elle faire sans Louis à ses côtés ? Elle fut soudainement prise de panique, mais elle tenta de se rassurer et de garder la face quand elle vit le regard inquiet de Charles et Rose. Louis n'allait pas tarder à rentrer, ce n'était qu'une question de temps. Inutile de se faire du mouron.
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Après avoir installé des lits de fortune pour les petits dans le salon, elle s'installa sur le lit et elle commença ses exercices de respiration en attendant que son mari rentre à la maison. Mais les heures passaient et Louis ne rentrait toujours pas. Que pouvait-il faire ?
Au bout d'un moment, elle ne pouvait plus attendre et Marie se résigna alors à accoucher seule. Elle était terrifiée. Elle poussa encore et encore, essayant d'étouffer ses cris de douleur pour ne pas réveiller les enfants. Dans la peur et la douleur, elle donna naissance à son troisième enfant, un fils. Le couple avait en amont convenu d'un nom si c'était un garçon : Jean François Lévêque.
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yes-bernie-stuff · 11 months
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samedi 21 octobre 2023 A propos de levain
“Gardez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens.” Mt 16. 11
Le levain est l’ingrédient qui fait lever la pâte. Quand le levain est mélangé à de la farine et à de l’eau il gagne toute la pâte et pendant le temps de repos ses qualités font que la pâte gonfle. Bien que Ses disciples aient été par deux fois témoins de la multiplication de pains par Jésus, leur intelligence restait toujours obscurcie par les soucis de leurs besoins terrestres et ils semblaient incapables de se débarrasser de certains enseignements qu’ils avaient reçus :“Les disciples raisonnaient en eux-mêmes, et disaient : ‘C’est parce que nous n’avons pas pris de pains” (v 7). Jésus les remet à leur place et leur rappelle les miracles qu’Il a accomplis pour rassasier des foules. Puis Il les met en garde de nouveau contre le “levain” des enseignants juifs de l’époque. Cette fois-ci ils comprennent : “Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain de pain qu’Il avait dit de se garder, mais de l’enseignement des pharisiens et des sadducéens” (v 11-12). L’influence qu’exerçaient les pharisiens et les sadducéens sur le peuple était néfaste, ils étaient hypocrites, mettant trop d’importance sur les rituels et leur apparence devant les autres, tout en négligeant l’attitude de leur cœur. Or dans un autre parabole Jésus déclare : “Le royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme a pris et mis dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que la pâte soit toute levée” (Mt 13. 33). Ici l’image du levain est utilisée pour démontrer comment l’enseignement de Jésus dans un cœur réceptif se propage en silence jusqu’à l’influencer. Après la visite des bergers à la naissance de Jésus la Bible nous affirme que“Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur” (Lc 2. 19). Elle méditait sur tout ce qu’elle avait vu et entendu au sujet de l’enfant qui venait de naître. Elle put par la suite accepter Jésus comme son propre Sauveur et Seigneur sans trébucher sur de l’incrédulité ou même de l’orgueil de savoir qu’elle avait donné naissance à Jésus. Il veut encore aujourd’hui prendre toute la place dans notre cœur mais si celui-ci est rempli de choses non pertinentes ou fausses, voir dangereuses, notre vie risque de se trouver“gonflée”par leur influence comme par du levain !“Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie” (Pr 4. 23). A méditer !
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clemjolichose · 1 year
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you won't have to hide away - partie 1
Fandom : Nassau : la nuit des canons
Pairing : Anne Bonny x Mary Read, Jack Rackham x Stede Bonnet, Charles Vane x Lucy Greenwood
Nombre de mots : 623 words
Avertissement : Violence, mort
Résumé : Une prisonnière s'évade de la Navy dans la cité-État de Calico, perdue dans les Caraïbes. L'équilibre précaire des royaumes cohabitant sur l'île est chamboulé, entre le Roi Gentleman de Calico, le Démon de Nassau et le solitaire Charles de la Vanerie.
Les tensions montent, pas forcément où on le pense…
Note d’auteurice : Vous pouvez aussi lire ce texte sur Wattpad ou AO3 ! Cette fanfiction, basée sur une comédie musicale indépendante, a plus d'un an et je suis fièr-e de vous la partager enfin !
Partie : 1/11 - La Fugitive
Partie 2
Chanson : Run Boy Run de Woodkid
La fugitive s'élançait à travers le port de Calico, une dizaine d'hommes à ses trousses, jusqu'à pousser les portes d'une taverne où elle pouvait se fondre dans la foule. La lumière était douce, l'endroit plein à craquer, c'était le plan parfait. Pendant qu'elle progressait parmi les clients, elle retira sa jupe, son bustier et attacha ses cheveux de façon à changer d'apparence. Elle savait comment faire, elle l'avait fait tellement de fois... C'était simplement de vieux démons qui revenaient : s'asseoir au bar, prendre une voix grave, commander une boisson, faire comme si de rien n'était. Ses poursuivants étaient déjà là, interrogeant les quelques personnes attablées près de la porte. Elle espérait qu'il ne la reconnaisse pas, elle qui était si peu travestie. Ils s'approchaient d'elle, peu à peu et son cœur tambourinnait jusque dans ses oreilles. Il lui fallait trouver une solution pour se sortir de là, et vite. Heureusement pour elle, ils furent retenus par un homme visiblement bourré et bruyant. Il leur barrait la route, lui laissant une fenêtre pour retourner vers la porte d'entrée et sortir incognito.
La fugitive était sortie d'affaire, mais pas encore libre. Cependant, au lieu de courir, ce qui aurait attiré les regards indiscrets, elle marcha. Elle ne savait pas où elle allait, elle s'avançait simplement dans les allées pavées en s'éloignant du port plein de marchands. Il y avait moins de monde, elle se sentait plus à l'aise, moins complexée par son apparence. Elle se stoppa dans une ruelle vide pour peaufiner son costume, aplatissant sa poitrine avec une bande de tissu, arrangeant sa coiffure, travaillant sa voix... Elle ne resterait pas là longtemps, de toute façon. C'est ce qu'elle se répétait pour garder espoir. Depuis qu'elle avait quitté le bateau qui la retenait prisonnière et nagé avec une robe fort peu confortable, elle se sentait capable d'affronter le monde entier. La fugitive se retrouva devant une église à l'air abandonné. Elle entra furtivement, la découvrant vide et en piteux état. "Eh bien, ils ne sont pas très pieux ici." Elle passa devant les stations de la Passion, sculptée dans de l'ivoire en bas-relief, jusqu'à se retrouver devant l'autel. Tout était poussière et toile d'araignée. Partout où elle osait poser son regard, le bois était moisi, les murs dénudés de leur peinture, les statues statues brisées. Il y en avait originellement deux, de part et d'autre de la nef. Il ne restait plus que leurs pieds si bien que la jeune femme ne pouvait les reconnaître. Elle continua son inspection vers la sacristie, où elle rencontra quelques rats qui rôdaient entre les soutanes miteuses. L'air était lourd, il n'y avait presque aucun courant d'air, alors elle sortit par la petite porte dérobée. Elle remplit ses poumons et se balada dans le petit jardin qui était autrefois réservé au prêtre. Il y avait une maison un peu plus loin, à l'orée d'une forêt dense, tropicale. Elle y plongea sans crainte, déterminée à quitter cette ville de malheur où ses ennemis rôdaient toujours.
Les hommes de la Navy avait retourné la taverne, en vain. Et cet homme insolent leur avait fait perdre de précieuses minutes qui avaient sûrement facilité la fuite de leur prisonnière ! Ils avaient voulu l'arrêter pour montrer l'exemple, l'emmener avec eux et lui faire comprendre qu'il ne fallait pas emmerder la Navy. Mais ils n'étaient pas sur leur territoire, ils étaient dans la cité-État de Calico et ils ne voulaient pas risquer leur position. Ils n'avaient pas peur de cette misérable ville qui avait si peu de ressources, mais plutôt du roi anglais qui pourrait ne pas apprécier cet abus au nom de la couronne. Ils sortirent de la taverne les mains vides et la queue entre les jambes, mais avec la détermination de retrouver leur butin...
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Série Desperate Housewives
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Desperate Housewives est une série télévisée américaine diffusée sur ABC de 2004 à 2012. La série suit la vie de quatre femmes - Gabrielle Solis, Lynette Scavo, Susan Mayer et Bree Van de Kamp - qui résident dans la banlieue de Fairview, sur Wisteria Lane. Le titre de la série fait référence au stéréotype de la femme au foyer de banlieue.  
Comment les femmes de Desperate Housewives gardent leur maison et leur famille unies malgré les défis qu'elles rencontrent
Les femmes de Desperate Housewives ne sont pas étrangères aux défis. Elles ont tout affronté, de l'infidélité aux problèmes financiers en passant par le meurtre et la trahison. Mais à travers tout cela, elles ont réussi à garder leur foyer et leur famille unis. Elles y sont parvenues en se soutenant mutuellement, contre vents et marées. Ils ont été là l'un pour l'autre dans les bons et les mauvais moments. Elles se sont entraidées dans les moments les plus difficiles de leur vie. Les femmes de Desperate Housewives sont un véritable exemple de la façon dont les amitiés peuvent nous aider à traverser les moments les plus difficiles. Alors, la prochaine fois que vous serez confronté à un défi, souvenez-vous des femmes de Desperate Housewives et sachez que vous n'êtes pas seul.  
Les secrets et les scandales des femmes de Desperate Housewives
Les femmes de Desperate Housewives ne sont pas étrangères aux secrets et aux scandales. Des maris infidèles aux liaisons meurtrières, ces dames ont tout vu. Et si certains de leurs secrets ont été exposés, d'autres restent encore cachés. Bree Van de Kamp est l'une des femmes les plus scandaleuses de l'émission. Elle a été impliquée dans de nombreuses liaisons, aussi bien avec des hommes mariés qu'avec des femmes. Elle est également connue pour avoir fait chanter des gens et a même été arrêtée une fois pour sollicitation. Mais malgré tous ses scandales, Bree parvient toujours à garder son sang-froid et à se comporter comme la parfaite femme au foyer. Une autre Desperate Housewife au passé scandaleux est Gabrielle Solis. Elle a été mariée plusieurs fois et a eu des liaisons avec plusieurs hommes différents. Elle est également connue pour être un peu une chercheuse d'or, et a même été accusée d'être une briseuse de ménage. Mais malgré tous ses scandales, Gabrielle semble toujours s'en sortir. Ensuite, il y a Lynette Scavo, qui a été impliquée dans des affaires plutôt louches. Elle est également connue pour avoir trompé son mari et a même été arrêtée pour fraude. Mais malgré tous ses scandales, Lynette réussit toujours à garder sa famille unie. Et enfin, il y a Susan Mayer, qui a eu sa part de secrets et de scandales. Elle a été mariée plusieurs fois, et a eu une liaison avec le frère de son ex-mari. Elle est également connue pour être un peu empotée et a même été accusée d'être un peu harcelée. Mais malgré tous ses scandales, Susan parvient toujours à retrouver le chemin de sa famille. Ce ne sont là que quelques-uns des secrets et des scandales des femmes de Desperate Housewives. Il y en a beaucoup d'autres qui n'ont pas encore été révélés. Restez donc à l'écoute pour découvrir d'autres secrets scandaleux des femmes de Wisteria Lane.
Les amitiés et les rivalités des femmes de Desperate Housewives
Les femmes de Desperate Housewives sont toujours en train de se disputer et de se rivaliser entre elles. Mais, malgré toutes ces disputes, elles finissent toujours par être là les unes pour les autres quand ça compte vraiment. Elles sont vraiment une force sur laquelle il faut compter ! Qu'elles s'attaquent à un mari infidèle ou qu'elles essaient simplement de se surpasser, les dames de Wisteria Lane se soutiennent toujours les unes les autres. Et, nous les aimons pour ça !
La mode et le style des femmes de Desperate Housewives
Les femmes de Desperate Housewives sont parmi les plus stylées de la télévision. Elles ont toujours l'air bien habillées, qu'elles portent des marques de créateurs ou des pièces plus décontractées. Et elles n'ont pas peur de prendre des risques en matière de mode. Qu'elles soient habillées pour une soirée ou qu'elles fassent simplement des courses, les femmes de Desperate Housewives sont toujours superbes. Elles ont le don de mélanger et d'assortir différentes pièces pour créer des looks uniques et élégants. Et elles n'ont pas peur d'expérimenter différentes tendances. Les femmes de Desperate Housewives sont toujours à la mode. Elles savent ce qui est à la mode et ce qui ne l'est pas, et elles sont toujours à leur avantage. Si vous cherchez de l'inspiration en matière de mode, ne cherchez pas plus loin que les femmes de Desperate Housewives.  
Les maisons et les modes de vie des femmes de Desperate Housewives
Les maisons et les modes de vie des femmes de Desperate Housewives font rêver beaucoup de gens. Les femmes de l'émission vivent dans de belles maisons, conduisent de belles voitures et ont des vêtements et des accessoires fabuleux. Elles ont également des vies intéressantes et passionnantes, pleines de drames et d'intrigues. Si les maisons et les modes de vie des femmes de Desperate Housewives peuvent sembler fantastiques pour certains, de nombreux aspects de leur vie sont tout à fait réalistes. Par exemple, les femmes de la série sont toutes des mères au foyer, ce qui est une réalité pour de nombreuses femmes aux États-Unis. En outre, la série dépeint les défis et les tribulations qui accompagnent le fait d'être une mère au foyer, comme le fait de devoir faire face à des enfants turbulents, à des maris peu coopératifs et à des difficultés financières. Les maisons et les modes de vie des femmes de Desperate Housewives sont peut-être fictifs, mais ils donnent un aperçu de la vie de nombreuses femmes réelles. Les mères au foyer de tout le pays peuvent s'identifier aux défis et aux triomphes des femmes de l'émission, et elles peuvent apprécier le fantasme de vivre dans une belle maison et de mener une vie passionnante. La finale de la série Desperate Housewives a été diffusée à la fin de l'émission. Le final de la série Desperate Housewives a été diffusé dimanche, et même si ce n'était pas le final de série le plus original qui soit, il a permis de régler beaucoup de détails de la série. L'épisode final était rempli de flashbacks, ce qui est approprié puisque la série a commencé par un flashback. Nous avons vu des flashbacks des femmes au foyer originales, ainsi que des flashbacks de Bree, Gaby, Lynette et Susan. L'émission s'est terminée avec les femmes au foyer se réunissant pour un dernier verre, puis la caméra a fait un panoramique pour montrer la rue où se déroulait l'émission. Alors que certains fans ont pu être déçus par le final de la série, j'ai trouvé que c'était une fin appropriée pour la série. Desperate Housewives était une série révolutionnaire lorsqu'elle a été diffusée pour la première fois, et elle restera dans les mémoires comme l'un des meilleurs drames télévisés de tous les temps. Read the full article
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v-book-n · 2 years
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Morpheus X Willow
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Morpheus X OS Warning : Doux, léger, gentille, SFW, amoureux, timide, baiser, caresses. ---------------------------------------------------------------------------------------- De long cheveux blancs, des yeux d’un vert étincelant, et une peau pâle, c’est ainsi que Morpheus avait choisi sa femme. Du moins… qu’on l’avait fait choisir. Ça faisait à présent quelques semaines que la jeune femme était avec lui, et elle ne semblait toujours pas heureuse d’être ici, pourtant, il ne lui disait rien, la laissait faire ce qu’elle voulait et ne la dérangeait pas dans son quotidien. Il appréciait aussi qu’elle le laisse travailler dans le calme, quelque fois, elle s’asseyait dans la même pièce que lui, et l’observait travailler silencieusement. Pour lui, la jeune femme, sa femme, ne pouvait être qu’heureuse.
Willow était dans le château du roi des rêves depuis quelques semaines, quelques longues semaines, où elle n’avait rien pu faire d’autre que se balader, lire et attendre. Le roi ne lui parlait pas, ne la regardait pas, et ne passait pas de temps avec elle… elle avait l’impression d’être de trop, et pourtant, c’est lui qui l’avait choisi. Un sentiment de douleur et de solitude commençait à ternir sa joie de vivre et l’étincelle dans ses yeux.
Ce matin-là, après une dure nuit de travail, ce fut Mort, qui décida de rendre visite à son frère, elle était si douce, si souriante, et surtout, semblait comprendre tout le monde avec tant de facilité. Quand elle aperçue la jeune femme, elle décela immédiatement un profond mal-être, ce qui, à ses yeux, parut invraisemblable.
« C’est ta femme que je vois avec ce visage triste ? » Demanda Mort à son frère
« Oui, elle ne semble pas heureuse de vivre à mes côtés, pourtant je ne l’embête pas, elle a le droit de faire ce qu’elle veut » Expliqua Morpheus, lui-même ne comprenait rien à la situation
« Elle est toujours aussi triste quand vous passez du temps ensemble ? » Demanda Mort inquiète
Le roi des Rêves sembla perdu, la question n’avait pas l’air d’être comprise, sa sœur le regarda longuement avant de perdre patience, toujours le regard doux.
« Vous passez bien du temps ensembles n’est-ce pas ? »
Une nouvelle fois, le roi ne dit pas un mot, il se contenta de regarder sa jeune épouse passez par la salle pour se rendre à la bibliothèque, sûrement voulait-elle rejoindre Lucienne. Mort dévisagea son petit frère avant de soupirer bruyamment.
« Rêve ! Comment voudrais-tu qu’elle soit heureuse, si vous ne passez aucun moment ensemble ? »
« Mais… je pensais simplement que la laisser libre de ses mouvements la satisferait davantage que ma présence » S’expliqua le Roi.
Il avait l’air bien embêter, il ne savait pas comment réagissaient les femmes, il ne savait pas non plus comment se comporter en bon mari, il pensait à la liberté de la jeune femme et à rien d’autre.
« C’est aimable à toi, mais je suis sûre, qu’elle préfèrerait parler avec toi, et passer quelques moments en ta compagnie. Tu l’as bien choisi pour une raison non ? »
 Mort avait offert une chance à son frère de ne plus être seul, et de construire une vie qui pourrait le rendre heureux. Pendant son travail, elle avait remarqué la mort d’une étoile, l’étoile du Nord, elle était si brillante et guidait n’importe qui dans la nuit. Puis un jour, elle a cessé de briller, comme fatiguée de le faire. Leur père avait simplement ramené l’étoile dans le royaume de Rêve, et lui avait demandé s’il voulait la garder en sa compagnie.
« Messiers ? Il sera bientôt l’heure » Intervint Lucienne.
« Oui, je me prépare ». Souffla le roi. Il allait bien réfléchir aux paroles de sa sœur, car elle avait toujours raison.
« Accorde lui un peu d’intérêt tu veux ? » Avait fini Mort.
Quelques heures plus tard, Rêve était sur le point de commencer son travail du soir, il préparait ses équipements avec soins puis s’arrêta en regardant son trône, sa jeune épouse était assise sur les marches de celui-ci, et regardait les vitro illuminés par la lune, il décida de suivre les conseils de sa sœur.
« Ils sont magnifiques n’est-ce pas ? » Demanda-t-il maladroitement
La jeune femme tourna la tête vers le Roi, étonnée de cette soudaine prise de paroles, elle détourna le regard, les joues rougies.
« O-Oui, magnifique » souffla-t-elle
Il attendit un instant, puis se tourna vers Lucienne, qui attendait à la porte, elle lui avait conseillé de commencer par un sujet léger, pour qu’ils puissent être tous les deux plus à l’aise l’un envers l’autre.
« Ne reste pas sur les escaliers, assied toi confortablement si tu as envie de les observer longuement » Lui conseilla-t-il
Elle se redressa reculant des marches, elle ne savait pas vraiment où s’assoir pour les contempler avec aise. Rêve prit un instant et porta une chaise jusqu’à la jeune femme, celle-ci observa le siège, et sembla un peu gênée.
« Merci » Souffla-t-elle doucement
Elle s’assise délicatement et fixa les vitro, ils étaient si beau, si lumineux, si apaisants… Rêve se pencha à sa hauteur pour avoir la vue qu’elle avait, puis sourit.
« Si tu attends le levé du soleil, ils t’illumineront de leurs couleurs »
Elle tourna le visage vers lui, subjuguée par l’information, elle ne voudrait manquer ce spectacle pour rien au monde. Mais la distance, assez mince, entre elle et le roi, la fit rougir et détourner le regard. Morpheus n’avait jamais ressenti pareille chaleur dans son propre corps. Il se redressa, racla sa gorge et prit ses équipements.
« Je reviens au lever du jour »
Willow, attendrit par cet effort de la part du Roi, prit le temps de lui souhaiter bonne chance pour sa dure nuit de travail.
« Bonne chance, pour votre nuit de travail » Souffla-t-elle un léger sourire aux lèvres
Les joues de Morpheus devinrent rouges, au point qu’il se tourna dos à elle pour partir, venait-il de voir un sourire sur son visage ?
Quand il revint dans sa salle du trône, après son travaille de Roi, il pu constater que sa jeune épouse, n’avait pas bougé. Elle semblait endormie sur le siège, à attendre le jour, et lui arrivait juste à temps pour voir ce spectacle. Il coupa Lucienne qui venait réveiller Willow.
« Je vais m’en occuper Lucienne »
La bibliothécaire acquiesça, et recula, laissant le Roi s’approcher pour la réveiller. Il passa sa main sur sa joue, la caressant du bout des doigts avec lenteur. Sa peau était froide, elle était si blanche qu’on aurait pu penser qu’elle était faite de glace, ce qui allait bien avec sa vie d’étoile. Le soleil commençait tout juste à briller, et le visage de sa douce épouse, brillait lui aussi. Ses yeux verts s’ouvrirent, et il prit un instant pour la détailler, pourquoi l’avait-il choisi ?
Oui, il s’en souvient, ce jour-là, quand on la lui a présentée, il était resté silencieux devant elle. Ses cheveux brillaient à la lumière de la lune, ses yeux étincelaient comme des pierres précieuses, il avait été subjugué. Elle lui avait semblé si douce, si pétillante, parfait pour lui redonner le sourire, puis ils avaient été forcés à se marier dans l’instante.
« Sir ? » Demanda la jeune femme en le regardant « vous allez bien ? »
« Excuse-moi, oui, je me sentais pensif, tu es restée pour voir le lever du soleil ? »
« Non… je … je suis restée pour vous attendre vous. »
Il sembla surpris, la dévisageant, puis elle rougit, avant de se tourner vers la fenêtre, le soleil brillait dans le ciel, et les vitro s’illuminèrent comme un arc-en-ciel, se reflétant sur la jeune femme.
« Vous aviez raison ! Ils sont magnifiques ! » Déclara-t-elle doucement
Il voulait acquiescer, elle était magnifique, elle brillait devant lui, et il avait lui-même l’impression de rêver, ironique non ? Il lui tendit la main avec douceur pour la tirer de son siège, ce qui, à la grande surprise de Willow, lui plut énormément. Elle le laissa faire, impatiente de découvrir ce qu’il voulait faire avec elle. Une fois sur ses deux jambes, il se baissa pour attraper ses cuisses, et la souleva.
« Ne dors plus sur se siège froid, nous avons un lit pour ça » Souffla-t-il à la jeune femme
« Je ne veux pas y aller sans vous… » Dit-elle doucement
Son air gêné la rendait si douce, que Rêve ne put cacher son sourire, Mort avait raison, il suffisait qu’il se lance pour voir le sourire qu’il avait aimer chez Willow. D’ailleurs, la jeune femme ressentait milles frissons au contacte des mains de son époux, sa robe couleur charbon, n’était pas bien épaisse et était si fluide que, le fin tissu lui laissait sentir la chaleur et la peau durcit des mains du Roi. La sensation délicate du matelas détendit les muscles de Rêve, il s’était allongé aux côtés de la jeune femme.
« Et maintenant ? Le trouves-tu plus accueillant ? » Demanda-t-il un sourire aux lèvres
« Oui, beaucoup plus quand vous vous y trouvez également »
Leurs regards se croisèrent, si bien qu’ils ne purent cacher leurs joues rougis, et leur sourire béat. Morpheus se tourna vers elle pour la contempler. Puis, se rappelant qu’elle n’était, à la base, pas une personne, il s’approcha d’elle une nouvelle fois.
« Ressens-tu une envie ? » Demanda-t-il doucement
« Je ne sais pas, je ressens un picotement aux niveaux de mes lèvres et de mon ventre » Répondit Willow, passant ses doigts sur sa bouche puis son ventre.
« Je vais te montrer ce que ça signifie, si ça ne te plaît pas, dit le moi »
Elle acquiesça, puis ne pouvant quitter ses yeux, elle sentit son cœur battre de plus en plus fort quand il s’approcha d’elle et de son visage. Puis elle gouta à une chose divine, ses lèvres. Elles étaient robustes, abîmées, chaudes et pourtant agréables. La jeune femme ressentit une pulsion, comme une onde de choc, elle posa sa main sur la joue du seigneur des rêves, et la caressa avec lenteur et douceur. Quand il se sépara d’elle pour avoir son avis, il put la trouver envieuse de ses sensations.  
« As-tu aimé ? » Demande-t-il doucement
« Oui ! C’était… explosif, doux, chaud, incroyable. » Décrit la jeune femme. « Montrez-le-moi encore s’il vous plaît Sir ! »
Il sourit puis attrapa sa main gauche qu’il mena à ses lèvres, pour y déposer une doux baiser également.
« As-tu oublié cette bague ? » Dit-il doucement
« Non pas du tout ! Je la garde toujours je vous le promets » Rassura Willow
« Cette bague fait de toi ma femme, tu es mon égale, la Reine. Appel moi par mon nom, et non par mon titre »
Elle rougit, pouvait-elle le faire ? Y arriverait-elle ? Elle racla doucement sa gorge et se concentrat pour répondre à ses requêtes.
« Je vais tacher de le faire… Morphé. » Souffla-t-elle rougissante
Le Seigneur des rêves rougit à son tour, comment pouvait-elle, et du premier coup, lui trouver un surnom que personne n’utilisait. Il sourit et caressa sa joue.
« Parfait, maintenant, veux-tu que je recommence ? » Sourit-il  
« Oui ! »
Il l’embrassa une nouvelle fois, délicatement, plus passionnément, profitant de l’accès à sa peau douce. La jeune femme reprit possession de ses joues par ses mains et ne quitta pas ses lèvres, avant que ce soit Morpheus qui ne le décide.
« Le lit est beaucoup plus agréable avec toi dedans. » Souffla Willow
« Content de le savoir… » Sourit Morpheus en se jetant une nouvelle fois sur ses lèvres…   FIN
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Comment faire un grigri d amour : GRIGRI POUR GARDER SON HOMME-Marabout professionnel Comment faire un grigri d amour : GRIGRI POUR GARDER SON HOMME-Marabout professionnel Un Gris-Gris est un talisman ou une amulette qui protège son porteur et lui porte chance et aussi vous permet de trouver votre âme sœur qui désigne, habituellement un petit sac en tissu porté sur soi.
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Ici le CupiAnon 👼
(Oui, la St Valentin c'est dans quatre jours, mais c'est pour laisser du temps à ceux qui veulent réfléchir un peu.)
Vite, prend ton ship préféré et décrit moi leur journée de Saint Valentin ! Aussi simple que ça ! Ou juste une journée qu'ils prendraient rien qu'entre eux, pour se retrouver.
Si tu n'as pas de ship préféré ou que tu préfères les relations platoniques ce n'est pas grave, la St Valentin peut représenter plusieurs formes d'amour alors tu peux prendre n'importe quel duo de personnage et me dire comment ces derniers peuvent s'exprimer leur affection, quelle qu'elle soit !
Bonne journée à toi, j'envoie plein de coeurs et d'amour dans ta direction ❤️💞💕❤️
CupiAnon, je suis vraiment désolé mais je suis pas très St Valentin 🤷
De mémoire de l'ai jamais fêté du coup à la place je te propose un smut Pendranievre en offrande sous le cut 🙇🙏
A l'aube, Guenièvre se réveille lentement, la chaleur du corps nu contre sa peau et les courbatures de ses muscles lui rappelant les activités de la veille. Elle sourit tendrement à la vue d'Arthur toujours endormi à côté d'elle. Tout lui revient peu à peu en mémoire, la douceur de ses mains, l'audace de ses baisers et le reste. Ils avaient décidé de faire avancer les choses lentement, prendre leur temps, après tout il voulait faire les choses bien cette fois-ci. Il lui avait dit qu'elle méritait bien plus d'un coup vite fait contre un arbre ou dans le couloir et elle devait avouer que l'attente en avait valu la peine.
Guenièvre essaye de se rallonger, de récupérer un peu du sommeil qu'il lui manque, mais son corps réclame déjà celui d'Arthur. Elle rougit quand elle sent une tension, devenue familière, se diffuser dans son bas ventre et elle se demande si elle peut réveiller son mari pour ça.
Perdue dans ses pensées, elle ne remarque pas Arthur se réveiller à son tour et l'observer à la dérobée. Ce matin, encore plus que les autres matins, il ne regrette pas d'être revenu, il ne regrette pas de se réveiller à côté de cette femme merveilleuse qui fait battre son coeur plus fort. Le rose qui décore ses joues, le sourire niais mais adorable qu'elle ne remarque sûrement pas, ses épaules nues qui dépassent des couvertures, la forme de ses seins qu'il peut deviner sous les draps, les marques rouges qu'il a laissé sur la peau blanche, il n'est pas un homme du matin mais il pourrait vite le devenir si c'est la vision qui l'accueil chaque jours au lever. Il se relève et s'approche, l'envie de la couvrir de baisers se faisant de plus en plus pressante chaque seconde.
"Bonjour."
Guenièvre sursaute et il sourit.
"Ça va ?"
Elle hoche la tête mais détourne le regard, le rouge de ses joues devient plus prononcé. Une petite panique s'empare d'Arthur qui pose une main rassurante sur son bras.
"Vous avez mal ?"
"Non, c'est juste que je… je… "
Elle se relève à son tours, le drap glisse sur sa poitrine et Arthur se félicite d'avoir assez de maintient pour garder ses yeux sur le visage de sa femme, même si c'est difficile.
"J'ai… encore…"
Elle se mord la lèvre, gênée. Il ne dit rien et attend patiemment, il la connaît maintenant, certaine chose lui demande beaucoup d'effort et il est prêt à lui laisser tout le temps dont elle a besoin.
"J'ai envie."
Le peu de retenu qu'il avait s'envole avec l'aveu de Guenièvre qui pousse un petit cris de surprise quand Arthur fait valser les draps et se jette sur la jeune femme. Sa surprise se transforme vite en cris indignés quand des doigts agiles trouvent un point sensible sur ses côtes la faisant rire au éclat. Elle essaye de se dégager, se tortille et se contorsionne pour échapper à ses assaillants mais Arthur est trop expérimenté et il ne desserre pas sa prise, attrape ses bras et les ramènent au-dessus de sa tête pour l'empêcher de trop bouger. Elle essaye de parler mais ses rires l'en empêchent.
"Arrêtez ! Je vous en prie !"
Mais il ne ralentit pas et au contraire mordille la peau de son cou où il sait qu'elle est chatouilleuse.
"Non, pitié… Ahahahahah…arrêtez"
Il s'écarte de son cou sans stopper ses mains, un sourire narquois sur les lèvres.
"C'est pas de ça dont vous aviez envie ?"
"Non !"
"Ah pardon, j'croyais."
Mais il ne s'arrête pas pour autant. Des larmes de joie commencent à se former au coin des yeux de Guenièvre et l'air lui fait défaut, finalement elle s'avoue vaincu.
"Je vous en prie, je ferais tout ce que vous voudrez !"
L'effet est immédiat, il pose sa main à plat quelque part près de ses côtés, pendant que Guenièvre essaye de reprendre son souffle.
"C'est de vous dont j'ai envie."
La vision de sa femme nue, les bras prisonniers au dessus de sa tête, un sourire sur les lèvres, lui donne des frissons de plaisirs. Il observe ses seins monter et descendre quelques instants avant de capturer un téton rose et tendu entre ses lèvres.
"Arthur… "
Son corps ondule sous le sien et la chaleur de ses cuisses contre les siennes manque de lui faire perdre pied. Sa main remonte lentement jusqu'à son autre sein qu'il masse et pince sans retenue. Il se détache de sa poitrine et voyage sur son cou jusqu'à ses lèvres pour lui voler un baiser. Les jambes de Guenièvre s'écartent et Arthur pousse un grognement quand il sent la chaleur et la moiteur de son pubis. Il détache les bras de Guenièvre pour faire glisser sa main entre eux et le monde autour commence à s'effacer peu à peu pour les laisser profiter de leurs plaisirs.
Ce sont les martèlements d'un poing contre le bois de leur porte qui brise le moment. Naïvement Guenièvre resserre ses bras pour le retenir.
"Non, non, pas maintenant."
Il peut entendre le désespoir dans sa voix et à cet instant précis, le plaisir de sa femme est plus important que quoi que soit d'autre.
"Sire ! Sire !"
Il essaye vraiment d'ignorer la voix de Bohort et de se concentrer sur les gémissements de sa femme. Mais le chevalier insiste et les coups reprennent.
"Sire ! C'est une catastrophe !"
Arthur sait que Bohort ne va pas en découdre alors il se lève en vociférant et marmonnant des menaces de mort. Il enfile une paire de braye sans prendre le temps de l'attacher, se fichant éperdument si le tissu ne cache pas toute son anatomie. Il ouvre la porte torse nu et en sueur, le regard assassin et des envies de meurtre.
"Quoi ?!"
Les yeux de Bohort s'écarquillent devant l'état de son roi et il se retourne en rougissant, gêné.
"S... Sire je suis navré, je ne voulais pas vous déranger mais c'est un cas de force majeur !"
"Bin voyons…"
Bohort se redresse et prend son air le plus solennel. Le changement d'habitude de son chevalier met le roi aux aguets.
"Sire. Les Huns sont à nos portes."
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yumeka-chan · 3 years
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Et Si - Chapitre 1
Cette histoire m'a été inspirée par @losttranslator
avec ce post : https://losttranslator.tumblr.com/post/659889605930336256/okay-okay-mais-gueni%C3%A8vre-qui-part-avec-arthur-%C3%A0-laAlors un grand, grand merci à toi. (je l'ai posté sur Ao3 aussi, derrière deux chapitres sans lien)
(si vous me cherchez sur Ao3, je suis là -> https://archiveofourown.org/users/Yumeka_chan )
Fin du Livre VI
ça s'agite aux alentours de Tintagel, comme un peu partout aux alentours de Kaamelott.  Venec a réussi à s'infiltrer dans le château, et s'invite dans la chambre d'Arthur.  Arthur et lui se disputent sur ses cicatrices.  Venec fini par défaire ses foulards pour cacher les plaies d'Arthur.
Venec finit d'attacher son foulard au poignet d'Arthur. Il l'a senti, il doit se dépêcher. Arthur a repris un peu du poil de la bête, mais pour combien de temps? Ils ne sont pas spécialement loin de la mer, mais vu l'état d'Arthur, ils n'iront pas vite.  La seule chance qu'ils ont, c'est ce de partir maintenant. Arthur était à moitié mourant, Lancelot ne viendrait pas le chercher de suite. Ou peut-être que si.
Venec ouvrit la porte, faisant sortir Arthur, lui tenant la taille. A peine dans le couloir, une personne glisse sa tête sous le bras libre d'Arthur, l'empêchant de basculer. Arthur a un mouvement de recul, avant de tourner la tête, et de laisser son poids retomber sur les épaules de la personne. Venec, lui, essaie de tirer Arthur dans la chambre, de faire lâcher l'inconnu qui vient de saisir le roi.  - Lâchez-le. Ne me forcez pas à vous en coller une.  - Laissez-moi vous aider.  Une voix féminine. Venec penche la tête, pour voir une tignasse de cheveux châtains.  - Ouais, vous venez aider bien sûr. Vous allez surtout nous ralentir, ou nous dénoncer aux soldats de Lancelot!  - Mais non!  Arthur lâcha un soupir, alors que Venec tirait toujours pour le ramener vers lui. Lorsqu'il devina Venec glisser sa main libre vers son poignard, il puisa dans ses forces pour parler.   - On peut lui faire confiance. Avancez.  Le bandit s'arrêta, et observa Arthur, glissant sa main dans le dos d'Arthur, discrètement. Il ne semblait pas être menacé.  - Vous la connaissez?  - ...c'est la Reine.  Venec s'arrêta subitement, et pris cette fois le temps d'observer Guenièvre. Elle releva enfin la tête vers lui. Elle avait un visage fatigué, mais comme Arthur, elle avait cette détermination dans le regard.  - Je me fiche de savoir où vous comptez aller. Je ne vous demande que des indications au fur à mesure. Je vous aide à le mettre en lieu sûr, et je ne me plaindrai pas.  Guenièvre réaffirma sa prise sur le poignet gauche d'Arthur, refusant de le regarder. Venec hocha la tête, et commença à diriger celle qu'Arthur appelait encore la reine.
Ils avançaient de leur mieux. Venec tenait Arthur par la taille, pour le faire presser le pas. Guenièvre, elle, tenait toujours le bras d'Arthur par-dessus ses épaules, pour le garder debout. Il était faible, ils le sentaient tous les deux.  Le bras d'Arthur appuyait sur ses cheveux, sur sa nuque. Il lui faisait peut-être mal, certainement même, pensait Venec. Elle n'avait pas une bonne position. Pourtant, elle ne se plaignait pas. Quand Arthur perdait l'équilibre, c'était souvent Guenièvre qui manquait de tomber.  C'était arrivé plusieurs fois. Venec avançait vite grâce à elle, mais il s'inquiétait de la voir trébucher, de la voir tomber. Elle se relevait sans sourciller, à chaque fois.  Il observait le manège qui se déroulait à côté de lui. Elle avait failli le faire tomber, la première fois, et Arthur avait râlé qu'elle lui avait fait mal. Depuis, elle ne le tenait plus aussi fort. Par contre, à chaque fois, Arthur ralentissait, prétextant une pause, parfois toutes les deux minutes. Alors qu'il n'en réclamait pas quand ils marchaient plusieurs dizaines de minutes auparavant. Venec avait pensé à faire une remarque, mais Arthur ne le regardait pas. Il jetait des regards à Guenièvre, quand elle fixait la route, ou quand elle était à genoux au sol.  Sauf que cette fois-ci, Guenièvre resta à genoux, les mains serrées. Elle semblait s'être fait mal.  - Vous voulez qu'on fasse une pause?  - Non.  - Ma Reine...  - Ne m'appelez pas comme ça.  - Et faut que je vous appelle comment?  Elle inspira et se redressa, époussetant sa robe au niveau des genoux, qui commençait à être bien râpé.  - Appelez-moi Guenièvre.  - Mais vous êtes...  - Arthur a cédé le pouvoir à Lancelot. Je ne suis plus reine.  Elle se rapprocha. Arthur ne lui jeta aucun regard, mais leva doucement le bras, évitant à Guenièvre de trop se pencher pour reprendre sa position.  - Je vous ralentis trop. J'ai pas besoin de pause. Ne vous en faites pas.  Ils étaient repartis. Venec avait aussi remarqué que c'était Arthur qui s'accrochait à son poignet à présent. Il s'accrochait. Même à bout de force, il ne perdait pas courage.  Guenièvre, elle, continuait d'avancer, de suivre les directives que Venec lui distillait au compte-gouttes. Elle suivait les ordres sans sourciller, elle regardait ses pieds pour éviter de trébucher à nouveau. Quand ils s'arrêtaient pour reprendre leur souffle, pour s'assurer qu'Arthur tenait le coup, tout le petit groupe était étrangement silencieux, guettant le moindre bruit suspect.  Guenièvre se tendait en entendant les oiseaux. Venec la regardait sans comprendre, mais ne posa aucune question. Ils étaient repartis, sans rien d'autre que la voix de Venec pour la guider.
Ils finirent par arriver sur la plage. Guenièvre sentit les doigts d'Arthur frôler sa main, avant de la lâcher. Son poids disparu de ses épaules, et elle senti ce poids tomber dans sa poitrine. Venec tenait Arthur, l'entraînant sur le sable, vers une barque. Elle les suivait avec quelques pas de décalage. Arthur glissait, mais Venec tenait bon. Elle le vit le soulever pour l'installer dans le bateau, le recouvrir de cordages.  Ils allaient se dire au revoir, comme ça, sans un mot. Arthur était à bout de forces, elle le voyait dans ses yeux. Elle tourna son regard vers Venec.  - Vous allez l'emmener où?  - On va à...  Venec s'arrêta et jeta un regard à l'ancienne reine. Il avait failli lui répondre. Il avait baissé sa garde.  Elle ne devait pas savoir. Pour le bien d'Arthur. Pour son bien à elle. Elle s'en aperçu et détourna les yeux, avant de poser les mains sur la coque de la barque, et commencer à pousser, comme Venec avait commencé à le faire. Elle fixait l'océan, les mains crispées sur le bois.  - Revenez, d'accord? Faites-moi savoir que vous êtes toujours en vie.  Venec la regarda faire quelques instants, puis se mit à l'aider à pousser. Elle avait beau faire de son mieux, elle n'était pas de taille, et n'avait aucune idée de comment faire.  Pendant qu'elle poussait, l'index d'Arthur rencontra les doigts de Guenièvre. Une infime caresse que Guenièvre pris pour les heurts du bateau sur le sable. Arthur était ballotté de tous les côtés, c'était sans doute un geste dû au hasard. Pourtant, elle se raccrocha à l'espoir que c'était une réponse à sa demande. A ce qu'il survive. Que ce ne serait pas leur dernier contact. Elle serra les dents et poussa plus fort le bateau pour s'empêcher de pleurer.  Alors que le bateau commençait à se faire porter par l'eau, Venec sauta à l'intérieur, avant de jeter un regard à Arthur, puis à Guenièvre. Elle s'était arrêtée, les pieds dans l'eau, pour les regarder s'éloigner. Il releva la voile, plantant sa rame dans le sable pour retenir le bateau.  - Montez aussi.  - ...quoi?  - Montez. Grouillez. Les hommes de Lancelot vous cherchent aussi.  Elle secoua la tête.  - Ils ne me tueront pas.  - Non, mais je ne pense pas que votre sort soit plus enviable.  Il retenait le bateau de son mieux. Guenièvre hésitait, il le voyait dans son regard.  - Je vais vous alourdir. Je saurais me cacher.  - Je le dépose, et je vous lâcherai après. ou vous rejoindrez ma bande.  - Arthur est notre priorité.  - ...montez.  Elle s'arrêta. La voix d'Arthur, lasse, fatiguée.  - Vous nous ralentissez à pas le faire. Venec vous laissera pas là.  Elle recula pour faire le tour du bateau et sauter de son mieux à l'intérieur. Venec la rattrapa de justesse alors qu'elle manqua de se cogner la tête contre le mât.  - Mais vous avez foutu quoi Re...Gue...vous?!  Venec n'était pas à l'aise à l'idée d'appeler la Reine par son prénom, même si elle lui avait demandé. Arthur ne l'avait pas présenté sous ce nom, il savait qu'il n'était pas tellement recommandé de le faire. Si Arthur n'était pas en état de se plaindre, il avait toujours son respect. Et Guenièvre était sa femme.  - Je n'allais pas lui sauter dessus! Dans son état, je l'aurai achevé pour de bon !  Arthur ferma les yeux.  - Par contre, vous la fermez. Je suis fatigué.  Guenièvre s'assit de son mieux, les pieds et le bas de sa robe trempé le plus loin possible d'Arthur. Il ferma les yeux et sombra dans un sommeil lourd.
Guenièvre saisit sa main et plaça son pouce au milieu de sa paume. Elle voulait sentir que son cœur battait toujours. Elle ne disait rien, comme pour ne pas gêner le repos de son mari. Venec, lui, s'était installé pour naviguer.  - On va peut-être croiser des hommes de Lancelot sur mer aussi. Y'a plusieurs chevaliers qui ont des terres sur le continent.  - Alors ne lâchez pas votre objectif. C'est Arthur qu'il faut mettre en sécurité.  - Ouais, enfin, s'ils vous trouvent sur le bateau, ils risquent de pas nous laisser passer.  - Il suffira de cacher Arthur un peu mieux, sous les couvertures, et de me livrer à eux.  - Quoi?! Vous n'y pensez pas!  - Bien sûr que si. Et vous ferez ce que je vous dis. Vous êtes redevable à Arthur. Il sera plus facile pour vous de passer s'ils pensent que vous m'avez capturé et qu'ils vous disent de vous barrer, plutôt que d'essayer de fuir.  - Il me le pardonnera pas!  Guenièvre releva enfin la tête vers lui. Le regard de Guenièvre était celui d'une reine, prête à défendre son mari jusqu'à la mort. Elle irradiait l'abnégation, le courage. Il n'y avait pas beaucoup de femmes qui inspiraient un profond respect à Venec, mais Guenièvre entra directement dans ce cercle réduit.  - Vous l'avez dit vous-même. Lancelot ne me tuera pas.   Venec ne pu qu’acquiescer. Il savait parfaitement que le nouveau Roi voulait récupérer la Reine. Les ragots, il était doué pour les entendre. Ce n'était pas nouveau que Lancelot avait ce petit quelque chose pour Guenièvre. Il ne lui ferait pas de mal. Pas physiquement. Mais est-ce que ça lui suffirait?
Quand Arthur rouvrit les yeux, il faisait nuit. Il voyait à peine ce qui se passait. Les cordes au-dessus de lui avaient été remplacées par une couverture. Il voyait Venec naviguer en suivant les étoiles. Comme lui se repérait dans la nuit. Il tourna doucement la tête, pour voir Guenièvre, la tête penchée au-dessus de la barque, un bras sous son menton, comme si elle contemplait l'eau.  - ...vous foutez quoi là?  - Je crois qu'elle s'est endormie Sire.  - Dans cette position?  - Elle a eu le mal de mer. Elle a passé une heure à vomir.  Arthur se redressa lentement, avant de sentir la main de Guenièvre tenir la sienne.  - Par contre, elle a refusé de vous lâcher. J'ai pas réussi à vous décrocher.  Arthur leva les yeux au ciel, comme il le faisait régulièrement. Il voulu se redresser un peu plus, s'asseoir, mais son corps en décida autrement, et il s’endormit à nouveau.  Son second réveil fut plus mouvementé. Guenièvre répétait à Venec de se retourner.  - Je peux pas, on est au milieu de rochers. Je peux pas faire ça.  - J'ai envie de faire pipi!  - Je dois naviguer, c'est trop dangereux!  - Y'a une île, là, j'en ai pour deux minutes!  - Vous êtes pas sérieuse!!  - ...arrêtez-vous.  - Sire?!  - Elle va gueuler jusqu'à ce que vous vous arrêtiez.  Il racla la barque sur un des récifs, heureusement sans dégâts importants. Guenièvre lâcha la main d'Arthur et sauta du bateau.  - Je compte jusqu'à 30 et on s'en va.  - Me stressez paaaas!!  Elle couru derrière un rocher. Arthur se mit à compter. Quand il arriva à vingt, il se retourna.  - ...Sire.  - Je ferme juste les yeux.  - Et je lui dis quoi?  - Vous lui dites rien. Elle remonte, on repart.  Lorsqu'elle remonta, Guenièvre s'était délestée de ses chaussures et de ses bas, qu'elle roula en boule dans le bateau. Elle regarda Venec, les rouges encore rouges d'avoir crié, peut-être d'avoir pleuré. Elle avait un regard sombre.  - Désolée d'avoir été désagréable. Je...j'ai craqué.  - C'est votre première fois sur une barque?  - Oui.  - La prochaine fois, y'aura pas de rochers. Je pourra tourner la tête.  Elle se contenta de hocher la tête, et se rassit à côté d'Arthur. Elle s'en voulait de l'avoir réveillé, d'avoir crié après Venec, qui lui permettait de rester auprès d'Arthur, un peu plus qu'elle ne l'avait espéré.
Ils avaient croisé un bateau de pêche, et Venec avait fait semblant de tailler le bout de gras avec eux, pendant que Guenièvre cachait son visage sous une cape. Si Venec n'avait jamais vu sa tête, certains la reconnaîtraient sans problème. Elle ne voulait courir aucun risque.
Lorsqu'ils avaient croisé le second bateau, Guenièvre s'était cachée de son mieux, et avait saisit une corde pour les entourer grossièrement autour de ses poignets.  - Ils sont en blancs. Ce sont des hommes de Lancelot.  Elle était fébrile. Elle poussa le bras d'Arthur qui dépassait des couvertures qu'elle avait mis sur lui, et l'emmitoufla si bien qu'elle n'avait plus aucune vue sur lui.  Le perdre de vue, ne plus le toucher... elle sentit son cœur se serrer. Elle fronça le nez, puis tourna la tête de l'autre côté. Elle regardait Venec, qui tentait de ne pas jeter un regard à ses passagers.  - Bougez pas. Ils nous ont pas vu.  Elle ferma les yeux, et pour la première fois depuis des années, se mit à prier les dieux. Qu'ils la laissent finir le voyage avec Arthur. Qu'elle sache qu'il est en sécurité, quelque part.  Elle s'arrêta en voyant le bras d'Arthur, qu'elle avait caché, ressortir. Il bougeait, commençait à vouloir se découvrir.  - Arthur. Stop.  La voix de Guenièvre n'était qu'un souffle, mais il s'arrêta. Elle saisit sa main, la serrant fort.  - Ne bougez pas. Tout va bien se passer.  L'intonation dans la voix de Guenièvre ne lui plaisait pas. Son corps était peut-être à l'agonie, mais son cerveau, lui, marchait. Non, quelque chose n'allait pas.  - Il se passe quoi? j'étouffe en dessous moi.  - Un bateau avec les hommes de Lancelot.  Elle sentit la main d'Arthur se resserrer sur la sienne. Elle inspira profondément.  - Ils ne vous toucheront pas.  Arthur avait peut-être tenté de défaire la couverture, mais Guenièvre avait pris soin de lester les coins pour que le vent ne les trahisse pas. De longues minutes de silence s'étaient égrainées, avec les mains de Guenièvre qui retenaient celle d'Arthur. Le temps passa, à la fois interminable et en un éclair, lorsque Venec n'ouvrit la bouche.  - On est passé. C'est bon, vous pouvez enlever tout votre bordel.  Guenièvre retira ses liens de fortune, et libéra Arthur, qui transpirait. Il avait un regard hagard. - Putain, vous auriez voulu me tuer vous vous y seriez pas pris autrement ! J'ai cru mourir là-dessous.  - Fallait pas qu'ils vous voient.  - Et vous?  - C'est pas important.  Il lui lâcha un regard, le sourcil levé.  - Ils vont voir la reine de Bretagne et se dire que c'est pas important. Bien sûr.  - Je ne suis plus reine.  - Officiellement...  Guenièvre lui jeta un regard noir.  - J'ai l'air de vouloir être aux côtés de Lancelot?! Je ne suis plus reine. Au mieux je suis princesse de Carmélide.  Elle tourna la tête vers Venec.  - Remarquez, une princesse voleuse de grand chemin, ça pourrait être drôle!  Sa tentative d'humour arracha un sourire forcé à Venec. Arthur, lui, répondit de sa voix morne.  - Ou vous pourriez rentrer chez vos parents.  Elle fit la moue.  - Pour qu'ils m'engueulent d'être partie? Qu’ils me conseillent de reprendre le trône aux côtés de lui? Que je les mette en danger avec ma seule présence? Non, ça ira.  Arthur ne pu que lui donner raison. Guenièvre avait déjà pas mal réfléchi à tout ça.
Ils avaient voyagé plusieurs jours, avaient croisé des orages. Guenièvre avait gardé la toile cirée pour protéger Arthur, ne la gardant sur ses genoux que pour qu'elle ne bloque pas la respiration d'Arthur. Venec et elle tremblaient parfois sous la pluie battante. Pourtant, aucun d'entre eux ne se plaignait. Leur objectif était le même.  Lorsqu'il faisait jour, Guenièvre fixait l'horizon, toujours à l'affût d'un bateau. Ils en avaient aperçu un ou deux de plus, mais avaient toujours réussi à les esquiver.
Lorsque Venec s'arrêta une nouvelles fois, ils étaient sur les berges de Rome. Venec aida Arthur à descendre. Il avança, quelques pas à peine, avant de s'arrêter. Il ressemblait à un petit vieux. Il tenait à peine debout, traînant des pieds.  Il avait l'impression de tanguer, même sur la terre ferme. Il fini par tourner le regard vers l'embarcation. Venec relevait la voile, et Guenièvre le regardait s'éloigner, silencieusement. Il n'eut qu'un geste à faire. A peine un mouvement infime de ses doigts, et Guenièvre descendit de l'embarcation. Elle sourit doucement à Venec.  - Je vais rester ici aussi. Merci Venec. Infiniment.  Il lui rendit son sourire, puis releva un peu plus la tête pour regarder Arthur.  - Vous avez intérêt à revenir, Sire. Vous m'en devez une. Et pas sûr que Lancelot soit très porté sur la discussion avec moi.  Arthur l'ignora, ce qui arracha un sourire à Venec. Le roi et sa mauvaise humeur de façade. Il remonta dans le bateau et reparti, pour retrouver les terres de Logres, ses bandits en herbe qui ne survivraient pas sans lui.
Sans un regard en arrière, Arthur s'avança vers le seul endroit qu'il connaissait encore. Le seul endroit qu'il avait en tête.  Il avança péniblement dans les rues de Rome, alors que le soleil déclinait. Guenièvre était derrière lui, mais au moment où il aperçu la villa, elle disparu quelques instants de son esprit.  "S'il y en a qui sont dans le besoin et qui tombent dessus, ils pourront s'y réfugier, les portes seront grandes ouvertes. Tu sais, un peu comme... Comme les maisons en bois qu'on fabrique pour les oiseaux."
La maison dans laquelle il avait vécu avec Aconia.  Il s'approcha, poussa les portes. L'endroit était jonché de feuilles mortes. Tout était resté en l'état. Guenièvre entra à son tour, timidement. Elle le vit récupérer un morceau de tissu rouge, avant de le serrer contre lui. Il s'approcha ensuite du lit et s'effondra dessus. Il avait besoin de dormir.
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christophe76460 · 9 months
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D’un cancer à une nouvelle vie
Je m’appelle Céline, j’ai 29 ans ; j’ai 5 formidables enfants et un bon mari grâce à Dieu.
Mais tout n’a pas été toujours rose dans ma vie. Quand on a le Seigneur Jésus-Christ dans sa vie, on se croit invincible, à l’abri de tout. On pense pouvoir tout diriger, mener sa vie comme un bon chrétien. On passe notre temps à louer Dieu et à le remercier. Lorsque tout va bien, ce n’est pas très compliqué. Mais même en tant que chrétien, peut-on tout accepter avec le sourire ? On le devrait pourtant.
En mars 2006, mon époux était parti en Côte d’Ivoire pour une durée de 4 mois pour son travail, j’ai donc profité de ce temps d’absence pour rendre visite à ma famille dans la région parisienne. J’ai décidé lors de ces vacances au mois d’avril de faire un bilan de santé complet (ophtalmologiste, dentiste…). Lors de ma visite chez le gynécologue, j’ai dû effectuer un frottis de contrôle. Quelques semaines plus tard, j’apprends que le résultat est « anormal ». Des examens supplémentaires s’imposaient (biopsie, colposcopie…). Résultat : cancer du col de l’utérus.
À l’annonce de cette nouvelle, je me suis effondrée. Pourquoi Seigneur ? J’ai une vie saine et je fais ta volonté. Une intervention chirurgicale s’imposait. Il a fallu annoncer la nouvelle à mon mari qui était à des milliers de kilomètres de moi. Il a été rapatrié le 18 juin 2006 pour être présent à mes côtés. Les médecins m’avaient prescrit une pilule contraceptive afin que je n’aie pas de saignements lors de l’opération qui devait se dérouler le 26 juin 2006. Le gynécologue m’a ensuite expliqué qu’il serait difficile voir impossible pour moi de porter un enfant à son terme si je devais tomber enceinte. J’étais perdue et je me laissais porter par les évènements sans savoir pourquoi cela m’arrivait.C’est bizarre comme on cherche toujours des raisons à nos problèmes.
Après mon intervention, j’ai été sous traitement durant quelques semaines. Mais je me sentais toujours mal avec de violentes douleurs. Après avoir changée de traitement plusieurs fois, mon état ne s’était toujours pas amélioré. Un jour, lorsque mon mari travaillait et que les enfants étaient chez leurs grands-parents, j’ai été invitée par mon Pasteur et sa femme. Les douleurs étaient revenues alors que je partageais le repas avec eux. C’est alors que mon Pasteur Arnaud, m’emmena d’urgence à l’hôpital. Après des examens et une échographie, je vois à l’écran un petit être. J’étais enceinte depuis environ 16 semaines (début de grossesse le 20 juin 2006 ; j’étais donc enceinte lors de l’opération). Mais comment est ce possible ?
Je m’effondre. Comment vais-je le dire à mon mari ? En l’annonçant à mon Pasteur, il semble fou de joie ; il l’était certainement plus que moi. J’avais déjà 4 enfants dont le dernier avait à peine un an. Et puis, la maladie…j’avais aussi prévue de reprendre mes études. Bref, j’avais plein de projets, et tout était chamboulé. Et tout ça pour un enfant que je ne désirai pas et que je n’étais même pas sûre de pouvoir garder. Et qui me garantissait qu’il serait en bonne santé avec tous ces médicaments ? Mon mari lui, était beaucoup plus ravi. Il a juste dit : « Il va falloir que l’on change de voiture ». Je m’en voulais de ces mauvais sentiments. Après tout, je priais pour que Dieu me guérisse et non pas pour avoir un bébé. Mais Dieu n’a-t-il pas le droit de m’offrir ce cadeau ? Ce formidable cadeau.
Plus le temps passait et plus je m’attachais à cet enfant qui était issu d’un miracle. La première fois que je l’ai senti bouger, j’ai oublié tous mes soucis. Je l’ai aimé tout simplement comme j’aime mes autres enfants. Le Seigneur a aussi permis que je continue mes études durant ma grossesse, soutenue par ma famille et mon église. Et le 12 mars 2007 est né Malcolm, qui signifie « faiseur de miracles ». Car c’est un vrai miracle de Dieu. Et comme un miracle ne vient pas sans un autre, aujourd’hui je suis guérie du cancer. Ce sont les anticorps du bébé que j’ai développé durant ma grossesse qui ont facilités ma guérison.
Grâce à Dieu j’ai appris l’acceptation (accepter ce qu’il nous donne sans condition) et le renoncement (renoncer à nos propres projets pour suivre la volonté de Dieu). Aujourd’hui, je le loue et je le remercie pour tous ses bienfaits. L’homme cherche toujours des raisons à ce qui lui arrive, mais c’est manquer de foi que de ne pas accepter ce qui nous arrive. Dieu sait tout au-delà de nos espérances. Remercions-le car il a posé son regard sur nous.
Faisons lui confiance.
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marinebouquine · 3 years
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Le dompteur de lions - Camilla Läckberg
“Leur passion contenait une dose de folie. Elle avait les bords noircis par le feu qui brûlait en permanence, et ils savaient comment la maintenir en vie.”
Cette fois, je n’ai pas attendu un tour de calendrier pour me replonger dans la lecture de romans policiers, et il m’a fallu peu de temps pour retrouver Erica Falck et Patrik Hedström. J’avais Le dompteur de lions en ma possession depuis un moment, car je l’avais commandé en même temps que La faiseuse d’anges et il me tardait de découvrir la suite. Le pitch était prometteur, j’avais du temps à perdre dans les pages d’une enquête : c’était le moment ou jamais pour découvrir cette neuvième affaire. 
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Qu’est-ce que ça raconte ? 
C'est le mois de janvier et un froid glacial s'est emparé de Fjällbacka. Une fille à demi nue, surgie de la forêt enneigée, est percutée par une voiture. Lorsque Patrik Hedström et ses collègues sont prévenus, la jeune fille a déjà été identifiée. Il s'agit de Victoria, portée disparue depuis quatre mois. Son corps présente des blessures qu'aucun accident ne saurait expliquer : ses orbites sont vides, sa langue est coupée et ses tympans percés. Quelqu'un en a fait une poupée humaine. D'autres cas de disparitions dans les environs font redouter que le bourreau n'en soit pas à sa première victime. De son côté, Erica Falck commence à exhumer une vieille affaire pour son nouveau bouquin. Une femme purge sa peine depuis plus de trente ans pour avoir tué son mari, un ancien dompteur de lions, qui maltraitait leur fille avec sa complicité passive. Mais Erica est persuadée que cette mère de famille porte un secret encore plus sombre...
Je pense que Camilla Läckberg est entrée dans un nouveau cycle de son écriture depuis le dernier opus. En effet, j’avais déjà trouvé La faiseuse d’anges un poil plus intéressant que ses prédécesseurs, et Le dompteur de lions s’inscrit dans cette dynamique. Le modèle de Camilla Läckberg reste pourtant le même : des aller-retours avec le passé, avec une affaire qui semble n’avoir aucun rapport avec celle sur laquelle enquête Patrik, une Erica envahissante qui ne sait pas garder sa place d’écrivaine et qui s’investit dans l’affaire plus ou moins aux dépens de son mari, un chef de police maladroit et inutile, une petite équipe de policiers devenue une famille dont les instants de vie prennent parfois trop de place dans le roman. Et pourtant, cette fois, l’intrigue nous tient en haleine. Le scénario est macabre, bien plus glauque que d’autres opus : on veut savoir qui est le monstre qui sévit ainsi et torture des adolescentes sans problèmes appréciées de tous. Mes soupçons se sont portés sur l’auteur des faits mais pour les mauvaises raisons, et il y a plus d’acteurs impliqués dans les meurtres perpétrés que ce qu’on pourrait imaginer. Nos personnages sont vicieux, psychopathes ou sociopathes selon l’analyse des uns et des autres. Le rapport avec l’enquête passée est également intéressant, on découvre Laila âgée revivre son histoire avec Vladek, on cherche avec elle ce qui a pu poser problème, ce qui a pu être un élément déclencheur à la naissance de son enfant malaimée. 
Comme toujours, il y a beaucoup de personnages, certains se confondent, d’autres sont caricaturaux, il y en a qu’on cerne dès le départ, d’autres qu’on ne comprend qu’au dénouement. L’ensemble était particulièrement bien ficelé cette fois et j’aurai moins d’hésitation à me replonger dans un Läckberg la prochaine fois qu’une opportunité se présentera. Entre autres, le roman se lit facilement, c’est un bon page-turner et je retrouverai très certainement Camilla Läckberg d’ici quelques semaines, pour continuer à accompagner Erica et Patrik et compléter ma collection de livres.
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