#arthur x guenievre
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Admettons qu'Arthur est bel et bien stérile.
Il aura passé 15 ans à ne pas consommer son mariage avec Guenievre par amour pour Aconia et par respect pour son serment.
Maintenant qu'il semble avoir véritablement des sentiments pour la reine, maintenant qu'il ne serait pas du tout contre de fonder une famille avec elle (le contraire actually), il ne peut (toujours) pas avoir d'enfants.
L'ironie terrible 😭😭
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Une idée d'edit pour du arthur guenievre et jsais pas si je dois en rire ou me trouver génial
#kaamelott#arthur x guenievre#pendranievre#il est loin le temps où j'avais bloqué le tag#mais est ce que j'ai le temps de faire cet edit#on verra
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Chapters: 8/? Fandom: Kaamelott, Barbarians (TV 2020) Rating: Explicit Warnings: Graphic Depictions Of Violence Relationships: Marbod/Flavus, Alzagar/Venec (Kaamelott), Guenièvre/Arthur Pendragon (Kaamelott) Characters: Venec (Kaamelott), Alzagar (Kaamelott), Arthur Pendragon (Kaamelott), Marbod, Flavus of the Cherusci, Hermann der Cherusker | Arminius of the Cherusci, Guenièvre (Kaamelott) Additional Tags: Adventure & Romance, Eventual Happy Ending, Crack Crossover, Multi-Era, Canon Gay Relationship, Non-Canon Relationship, Drama, Prison, Developing Friendships, Family Summary:
Au cours d’une balade, Venec et Alzagar trouvent l’une des portes dimensionnelles présentes sur le sol de Kaamelott. Venec se laisse tenter par l’aventure, malgré le risque, mais ils vont atterrir dans un monde bien plus hostile qu’ils ne le pensaient. La rencontre avec deux protagonistes va bouleverser à la fois leurs vies mais aussi celles de leurs nouveaux compagnons.
Crossover Kaamelott/Barbarians
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Lorsqu’Arthur se hissa par la toute petite fenêtre de la tour et s’avachit contre le mur, l’épaule lancinante et le souffle coupé il sut qu’il avait complètement perdu la tête.
À force de gouverner un pays rempli de tarés, il en était devenu un. Ces dix années à la tannerie n’avaient fait que retarder l’inévitable et si - à en croire la fidélité féroce des bretons – il n’avait jamais cessé d’être roi, il était le roi des tarés.
Mais peut-être, se dit-il en croisant le regard de sa femme, qu’il s’en foutait après tout.
Ses doigts tremblaient, cramponnés à une couronne aux fleurs fanées et flétries par les années, et dans la lumière vacillante des chandelles ses yeux noisette brillaient d’incompréhension.
Pourtant, maintenant qu’Arthur avait repris sa contenance, il s’avançait sans hésitation jusqu’à ce qu’il se retrouve devant elle et déposa son front contre le sien. Guenièvre ne bougeait pas, détournant son regard une seconde avant de le dévisager. Il comprenait sa méfiance, même si elle faisait mal, il la comprenait parfaitement. Comment aurait-il pu en être autrement après tout ce qu’il lui avait fait subir ?
Il voulait la faire disparaître une bonne fois pour toute.
Leurs nez glissèrent l’un contre l’autre et leurs souffles brûlant se mélangèrent et il commença à fermer les yeux…
Mais la main froide de Guenièvre vient se poser contre son torse, brisant la magie du moment. Elle le regardait toujours mais cette fois-ci ses yeux brillaient d’une colère froide et les plis de son visage étaient tirés.
« C’est trop tard » elle murmura dans la pièce glaciale, la voix enrouée et les yeux brillants « vous avez laissé passer votre chance il y a très, très longtemps »
Elle sortit de la pièce qui avait été sa prison trop longtemps sans un regard pour lui et le laissa seul, sidéré, pétrifié et anéanti.
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J’ai pris trop de temps pour écrire la suite de ma p’tite histoire, trop de choses, le boulot, les déplacements, le futur déménagement mais bon j’ai enfin du temps pour “écrire”
J’en profite pour remercier toutes les personnes qui prennent le temps de lire mon histoire et merci aussi à tous ceux qui ont la gentillesse et la patience de m’aider ..un grand merci à @miung-dreamer et @dameedeline les infos que vous m’avez donné m’ont beaucoup aidé
Donc voilà le chapitre 11, Attention petite alerte légèrement smut :)
ET SI...
Chapitre 11 : Si on pouvait tout oublier et recommencer ?
La matinée avance lentement dans le château, les dames de la cour se promènent dans les jardins, pendant que certains chevaliers partirent en mission, surtout à la taverne. Quand au seigneur Bohort, il profite des retours et des compliments pour son organisation de la fête du printemps mais tout de même un peu inquiet que le Roi et son épouse n'ai pu assister au festivité, peut être devrait il se quérir auprès d'eux de leurs rétablissements.
l fallait qu'elle soit rapide et précise dans l’exécution de son plan, elle ne devait surtout pas laisser passer une chance pareil, tout d'abord trouver les maîtresses du Roi, après tout si Arthur lui avait bien dit a elle qu'il ne pouvait pas encadrer sa femme, qu'est ce qu'il avait pu dire d'horrible sur sa femme à ses maîtresses. Quand elle pense que cette petite idiote a essayer de se tuer juste parce qu'elle a vue son mari avec une autre femme et qu'il lui a signifié clairement quelle n'était rien à ses yeux, elle imagine que si elle apprend tout ce que son mari peut penser d'elle, elle vas certainement craquer plus facilement et elle fera en sorte que l'on amplifie ses propos pour être bien sûr de la détruire. Elle réfléchit à comment elle vas l'éloigner du peu de personnes qui l'entourent et elle continuera de séduire Arthur, son plan allait marcher, elle en était sur. Tant pis pour Guenièvre, elle serait un dommage collatérale mais elle devait se donner les moyens de s'élever dans la société.
Dans la chambre Royale, Guenièvre s'était rendormi tournant le dos à son mari, ce dernier s'était installé sur le côté et jouait pensivement avec les boucles de sa femme. Pourtant quelque chose le tracasse, il pense au regard de colère qu'elle lui a donné quand Elias est venu les interrompre, oh il sait qu'elle a des raisons d'être en colère contre lui et des raisons il y en a des centaines mais quelques minutes avant ils avaient été proches comme jamais et c'était un euphémisme ! Il n'avait pas rêver c'était bien elle qui avait initié le premier baiser enfin c'était lui qui l'avait embrassé mais c'était bien elle qui s'était rapproché et avait fermé les yeux .Et après c'était lui qui avait totalement dérapé et si Elias ne les avait pas déranger, elle serait devenue sa femme à part entière, il était allé trop vite. Mais quel imbécile !! Il doit prendre son temps, ne plus se précipiter, il avait agit comme un adolescent en rut, mais en même temps quand il y repense qu'est ce qu'elle était respective et désirable, il sourit cela allait être extrêmement dur de se retenir, il faut qu'il prenne son temps se répète t-il, elle le mérite.
Elle bouge légèrement dans son sommeil dénudant son épaule, et voilà qu'est ce qu'il disait une vraie tentation, il l'embrasse sur tout le long de son épaule jusqu'à son cou avec des petits baiser tendre, niche sa tête dans son cou et rapproche son corps ,qu'il colle à sa femme.
« Vilaine tentatrice »murmure t il alors que Guenièvre se réveille.
« Qu'est ce que j'ai encore fait !» dit elle d'une voix endormie « Et d’abord vous, qu'est que vous faites ? »
Toujours niché contre sa femme, la serrant encore plus contre lui.
« Moi ..je fais rien »
« Ah oui, ben vas falloir m’expliquer pourquoi vous êtes collé comme ça contre moi, vous êtes bien tactile aujourd'hui alors que normalement vous ne supportez pas que je vous touche ! »
« Ben c'est comme ça maintenant ! »
« Ah oui carrément !! » dit elle en essayant de s'écarter des bras de son mari qui à l'inverse l'attire encore plus contre lui.
« Faut pas culpabiliser quand même ce n'est pas votre genre !! »
« Culpabiliser ? Mais non j'ai juste envie de vous prendre dans mes bras, vous êtes ma femme quand même »
Mais c'est pas possible celui là qu'est ce qu'il lui prend, elle hésite entre le secouer et profiter de cette nouvelle proximité qui l’électrise, la douleur au creux de son ventre lui rappelle à quel point elle a encore si mal et lui qui la câline cela devrait la réconforter mais elle n'y arrive pas, tant pis elle doit le repousser, elle ne peut pas rester comme ça, elle est trop en colère contre lui.
« Laissez moi, retirez vos mains, je ne suis pas vraiment votre femme, vous avez la mémoire courte, je ne suis rien pour vous » dit elle froidement et elle lui attrape ses mains pour le repousser le plus loin possible d'elle.
Il se recule choqué, il savait que cela ne serait pas aussi simple mais il ne s'attendait pas à la colère froide qui émanait de sa femme. Il doit regagner sa confiance et vite car elle n'est qu'à quelques centimètre de lui et il a froid, il est déjà en manque de la chaleur, de son corps.
« Guenièvre s'il vous plaît ne me repousser pas » il déglutit « Et vous n’êtes pas rien pour moi...bien au contraire, je sais qu'il faut que l'on parle et que parfois je suis ...un peu...un sale con » dit il avec un petit sourire espérant lui rappelait leur conversation.
« UN PEU !! non mais vous en avez des bonnes vous ! Vous avez peut être oublié ce que vous avez fait et surtout ce que vous m'avez dit hier soir ! » réplique t-elle avec rage
« Avant hier soir »
« QUOI !!! »
« C’était avant hier soir, ...hier soir vous étiez dans mes bras »
« Oh mais ne jouez pas avec les mots, hier, avant hier peut importe je n'ai pas rêvé vous avez bien fricoté avec la femme de Karadoc et …puis zut vous m'énervez, faites comme d'habitude ignorer moi et aller vous occuper de votre royaume »
« NON ! »
Elle se retourne et s'assoit dans le lit, plonge son regard dans le sien et le fixe avec tout le mépris qu'elle peut trouver au fond elle car malgré la colère, la peur et l'envie d’être loin d'ici, il la trouble.
« Alors mon p'tit père, que les choses soient très claires ce n'est pas parce que j'ai ..dormi une journée entière que vous pouvez estimer que pouf tout est oublié et pour une fois prenez une décision claire ... »
« Une décision sur quoi ? »
« Bah sur moi, notre mariage ...sur Mevanwi...sur je sais pas moi TOUT ça !! » dit elle avec de grandes gestes.
Il lui sourit. Il tend la main vers son visage même quand elle est en colère sa femme est belle, tellement belle, pourquoi n'a t il pas réagi avant, pourquoi a t il laisser cette promesse tout gâcher. Oh il le sait cette promesse était la seule chose sur laquelle il avait le contrôle, mais c'est sa femme qui en a souffert, elle représentait tout ce qu'il ne voulait pas, son retour en Bretagne, son mariage forcé, son destin mais elle n'y était pour rien. Il la repoussait de toute ses forces et pourtant elle était dans ses rêves, et elle est depuis très longtemps dans son cœur. Sa main touche son visage et lui caresse la joue. Elle ne recula pas, trop choquée par son geste.Il s'approche d'elle et arrivé a quelques millimètre de ses lèvres lui murmure.
« Ma décision est prise, je vais changer Guenièvre, je vais faire des efforts »
Il l'embrasse, tout d'abord tendrement, lentement puis il intensifie son baiser, sa femme lui répond avec la même ardeur, il entrouvre la bouche pour trouver sa langue et la caresser doucement, il gémit, le plaisir le submerge encore. Sa main vient se poser derrière sa nuque pour l'approcher encore plus et la dévorer littéralement. Il la fait glisser dans le lit et se retrouve au dessus d'elle, écarte légèrement ses cuisses avec son genou pour s’installer tout contre elle, entre ses jambes.Une de ses mains glisse sur sa cuisse lui fait relever un de ses genoux pour mieux lui faire glisser sa chemise de nuit, sa main touche enfin sa peau, il grogne contre sa bouche. Et contre toute attente alors qu'il se laisse emporter par ses sens, elle le repousse de son côté. Encore essoufflée par leurs baisers , elle dit agitée :
« Un, vous arrêtez de faire ça car je perd totalement la tête quand vous me toucher » il sourit et elle continue « Vous allez faire des efforts ! Vous êtes sérieux là ...quoi comme effort, vous allez me tromper plus qu'un jour sur deux ou alors m’humilier qu'un jour sur trois ou même m’ignorer alors disons pas tous les jours »
« Mais non c'est pas ça ... »
Elle le coupe et se redresse tout en réajustant sa chemise de nuit.
« Je ne veux plus souffrir, vous êtes allez trop loin et ce n'est pas parce que vous m'embrassez que cela vas changer quoi que ce soit , même si vous embrassez divinement bien ..oh d’ailleurs qu'est ce que vous embrassez bien ...non non je me perd là ..vous voyez vous me faites totalement perdre la tête et arrêtez de sourire bêtement ..j'essaye de vous engueuler là »
« Oui oui je vois bien » dit il tout en souriant et il la reprend dans ses bras et sans quelle puisse répliquer, l'embrasse à nouveau.
Ils reprennent leurs baiser passionnés et entre deux baiser, elle lui souffle.
« D'accord ...alors un peu ...et après vous n’échapperez pas à notre dispute »
Toujours en continuant de l'embrasser, le sourire sur ses lèvres.
« Oui ..oui ...juste un peu et après vous pourrez m’engueuler »
Il rit et elle lui tape sur l'épaule sans pouvoir retenir un sourire, ils ne peuvent pas faire comme tout le monde et il le savent, la tension dans la chambre semble s’apaiser et le couple royale reprend leurs baisers, parfois doux, parfois plus passionnés, et les mains du Roi ne semble pas pouvoir se décoller du corps de sa femme comme si il avait décidé de rattraper toutes ses années d’abstinence, frôlant, caressant ses seins, son dos ses cuisses.
« Guenièvre, c'est vous qui me faites perdre la tête »
On toque à la porte, le Roi grogne et râle ce qui fait rire la Reine.
« Je crois que n'avez pas le choix, il vas falloir répondre » dit elle tout en continuant de sourire
« Non mais je vous jure, on ne peut pas être tranquille dans ce château, je pense que je vais finir par vous enlever loin pour que l'on soit tranquille cinq minutes »
Il se lève et en se dirigeant vers la porte, se stoppe et se retourne vers elle.
« Prenez une des fioles rouges sur ma table de chevet »
« Oui...mais où est la mienne ? » réalisant qu'elle n'avait plus de table de chevet de son côté.
Arthur lui montre du doigt l'opposé de la pièce, au pied du mur une multitudes de morceaux de bois, elle le regarde effaré, mais qu'est ce qu'il s'était passé pendant son sommeil. Et comme si il lisait dans ses pensées, le Roi lui dit :
« Une longue histoire ..drôle selon où on se place dans l'histoire , en tout cas pas du mien, je vous raconterai »
Il part ouvrir la porte laissant Guenièvre dans ses pensées, il faut absolument qu'elle se reprenne, elle est totalement perdue dans ses sentiments, toutes les émotions se mélangent dans sa tête, entre la douleur, la mélancolie qui ne l'on pas lâcher depuis son réveil et le bonheur que procure cette nouvelle promiscuité avec son époux. Elle veut lui pardonner, tout effacer, recommencer et profiter de la chance qu'il veut lui donner apparemment mais elle a peur que ce soit juste éphémère, Arthur est imprévisible dans ses sentiments. Il s'amourache facilement et se lasse très vite, elle est persuadé que c'est juste le choc de son acte qui le font réagir. Il ne faut pas qu'elle s'attache, afin qu'elle s'attache encore plus, il lui a brisé le cœur, elle ne le lui donnera plus, sa décision est prise. Elle vas effacer l'amour qu'elle ressent pour Arthur PENDRAGON, elle vas être plus forte, en tout cas essayer ce dit elle.
Arthur avait ouvert la porte très agacé, il voulait vraiment rester tranquille avec sa femme et se retrouve face à face avec le seigneur Bohort.
« Bonjour Sire, je me permet de vous déranger pour prendre des nouvelles de votre santé ou celle de la Reine »
« On vas très bien » et le Roi claque la porte malheureusement le seigneur Bohort insiste et toque de nouveau à la porte, le Roi rouvre la porte.
« Quoi encore ! »
« Désolé d’insister mais tout de même comprenez mon inquiétude, vous n’êtes pas venu à la fête d'hier soir et ce matin la réunion de la table ronde a été annulé, je suis très inquiet pour vous ! »
« Alors comme vous pouvez le constater je vais parfaitement bien, et pour une fois que vous avez une journée de repos, vous devriez en profiter sinon je peux éventuellement vous occuper »
Le seigneur Bohort est légèrement perturber, il sent bien que quelque chose de grave, voire de profond ce passe dans le château mais le Roi ne lui crie pas dessus.
« Vous avez une réunion avec les chefs de clan cet après midi , vous ne pouvez pas l'annuler car ce serait un incident diplomatique gigantesque »
Le Roi est contrarié, malgré le fait que le seigneur Bohort a tendance à exagérer , il doit bien reconnaître qu'il ne peut pas continuer à s'absenter autant, il a un royaume à diriger même si lui il a juste envie de rester avec Guenièvre. Il devras tout de même se résoudre à se rendre à cette réunion mais il vas les secouer les glandus, il n'as pas de temps à perdre.
« j'y serais .. » et il claque de nouveau la porte au nez du chevalier de Gaunes.
Il retourne dans sa chambre, soulève la couverture et vient s'installer contre sa femme, l'obligeant à se rallonger tout en se couchant sur elle, la tête dans son cou, il l'embrasse doucement, sa peau est si douce. Il pèse de tout son poids sur elle, et ses mains repartent à la découverte de ce corps si doux, si parfait, lui mordille le lobe de l'oreille.
« Vous avez pris la potion ? »
Elle secoue la tête, trop troublé pour pouvoir prononcer le moindre mot. Il l'embrasse à pleine bouche, tout en continuant ses caresses de plus en plus indécentes, toutes ses bonnes résolutions se sont envolées, pour la première fois de sa vie il n’arive plus à se contrôler, plus rien ne compte à part elle. Il est envahit par un sentiment de plénitude, de bonheur, tout est devenu simple, facile, son cœur est enfin apaisé, il a envie de lui dire tout les mots d'amour qu'il lui passe par la tête mais même si il est connu pour son éloquence quand il s'agit d'amour les mots ne sortent pas, alors il compense par les gestes en espérant qu'elle comprenne, c'est elle, cela toujours était elle.
Dans les jardins Mevanwi discutait avec les maîtresses du Roi, elle pensait qu'elle allait pouvoir trouver les informations dont elle avait besoin pour mener à bien son plan. Elle ne s'était pas attendu que ce soit si facile de faire parler ses dames, même Demetra qui avait été la plus suspicieuse, lui donnait toutes les renseignements dont elle avait besoin, les mots dur d'Arthur, son désintérêt pour sa femme, son dégoût, des anecdotes plus méchantes les unes que les autres. Aucunes d'entre elles ne s'imaginaient que leurs discussion avait pour but de détruire la Reine qui était si gentille avec elles.
« Tout le monde le sait que le Roi ne supporte pas sa femme au point qu'un jour Venec à fait venir un tueur pour proposer ses services au Roi » dit Demetra « Il lui a quand même demandé le prix juste comme ça » Rit elle « Non mais sans être méchante » continua t elle « le nombre de fois ou je lui ai demandé de faire attention à la Reine ou même vous savez de faire l'héritier, il m'a même dit que rien d'y penser ça lui donner la gerbe ».
Toutes les femmes éclatent de rire, Mevanwi est au ange, elle avait du pain béni, plus que nécessaire pour faire du mal à Guenièvre, elle même aurait été au trente-sixième dessous si on disait quelqu'un avait pu dire tout cela d'elle.
Après plusieurs heures et assez d'histoires sous le coude, la femme de Karadoc prend congé des maîtresses et repars vers le château. Reste maintenant à avoir accès à la Reine seule à seule pour pouvoir mettre à exécution son plan. Et comme si le destin était de son côté, elle croisa le seigneur Bohort avec qui elle échangea deux mots et il lui appris que le Roi se rendrait à la réunion des chefs de clans, qu'elle bonheur, elle aurait accès à la Reine plus vite qu'elle ne l’espérait.
La matinée était passé très vite, et le château s'affairait pour préparer la réunion de l'après- midi, on installait des tables pour recevoir tout les chefs de clans avec les victuailles nécessaire pour assouvir les appétits d'ogres des seigneurs, tout semblait être paisible pourtant personne ne pouvait s'imaginer qu' un plan machiavélique était en cours et aller avoir de grande conséquence sur la vie de la cour.
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“On pourrait s’enfuir”
Fluff (47) : “We could run away”
Arthur en avait déjà marre d’être revenu. Il ne voulait pas reprendre son rôle de roi et surtout, il ne voulait pas se recoller la tâche du Graal. Il ne voulait pas retomber dans le cercle vicieux de sa dépression et il savait que s’il restait, c’était exactement ce qui allait arriver. La seule chose qu’il voulait, c’était s’enfuir, s’enfuir loin et vite. Il voulait redevenir anonyme, redevenir invisible. Il voulait juste repartir.
Un coup d’éclat de la part de l’un de ses chevaliers le fit revenir à lui. Alors qu’il s’était perdu dans ses pensées, ses chevaliers avaient continué à se gueuler dessus comme ils le faisaient déjà si bien dix ans auparavant. Cela, il ne le supporterait pas bien longtemps.
Arrivant au bout de sa patience (certes pas très grande), il se leva brusquement faisant basculer sa chaise en arrière et tapa lourdement du poing sur la table. Tous se turent et le fixèrent les yeux écarquillés.
- “Si vous continuez à me faire chier, je prends mes clics et mes clacs et je me barre !” menaça-t-il en criant.
Il profita du fait que tous les chevaliers étaient figés par la stupeur et l’incrédulité face à sa menace pour sortir de la tente où ils s’étaient réunis et partit en direction d’une colline un peu plus loin afin d’être tranquille. Il avait besoin de calme afin de faire disparaitre sa migraine constante due aux autres imbéciles.
Alors qu’il s’était installé depuis quelques minutes, il fut rejoint par Guenièvre. Cette dernière ne dit rien et s’assit simplement à côté de lui, lui laissant assez d’espace s’il le désirait. Etrangement, depuis son retour, sa présence ne le dérangeait absolument pas. Elle avait même tendance à le calmer et à l’aider à se focaliser. Le silence paisible qui s’était installé entre eux fut brisé lorsque Guenièvre ouvrit la bouche.
- “On pourrait s’enfuir si vous voulez”, proposa-t-elle d’une petite voix.
Il lui lança un regard surpris. Il ne s’attendait définitivement pas à ce qu’elle lui propose cela, elle qui semblait plutôt heureuse d’avoir retrouvé la possibilité de parler à d’autres personnes et de voir des gens. Après avoir passé à peu près une décennie dans une tour avec comme seule compagnie sa servante, il ne pouvait que la comprendre.
- “Je vois bien que vous voulez pas être là alors on pourrait partir”, continua-t-elle. “Enfin, si vous voulez que je vienne avec vous hein ! Vous pouvez aussi partir tout seul”, s’empressa-t-elle d’ajouter de peur d’avoir été trop présomptueuse.
- “Ouais on pourrait s’enfuir tous les deux”, la coupa-t-il avec un petit sourire en coin.
Il plaça sa main sur la sienne et la serra en signe de remerciement. Ensuite, il entremêla leurs doigts et ensemble dans un silence apaisant, ils regardèrent le soleil se coucher.
Ils pourraient fuir ensemble en effet mais tous deux savaient qu’ils ne le feraient pas. Car malgré tout, ils étaient le roi et la reine de Bretagne. Ils avaient un peuple a sauvé et un destin à accomplir. Et pour la première fois de leurs vies, ils étaient prêts.
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Le symbole de la Nation Bretonne
Mon cadeau pour le secret santa de @hermie62 merci encore elle est parfaite !!!
Le symbole de la Nation Bretonne Hermie62 pour Zialin Après dix ans sans cérémonies, célébrations, rassemblement du corbeau et autres fêtes des fruits, le royaume de Logres s’apprête enfin à sortir de sa torpeur. Les feux de Beltaine sont l’occasion pour le couple royal de se montrer digne de la seconde chance qui leur a été accordée. En tout cas, Guenièvre est bien décidée à tout faire pour.
PS : petit historique pioché sur internet si tu ne connais pas la fête de Beltaine. Beltaine est une des fêtes celtiques majeures de l’année. La fête de Beltaine a lieu le 1er mai, ou plus précisément à la pleine lune de mai et célèbre le renouveau de la vie. Dans le calendrier celtique, elle correspond au passage vers la moitié lumineuse de l’année et annonce un changement de rythme de vie qui se tourne désormais davantage vers les activités extérieures, dans la nature et la flore en plein épanouissement. A Beltaine, un rituel essentiel était effectué par les druides : ils allumaient des feux, les feux de Bel, prononçaient des incantations magiques, et faisaient passer les troupeaux entre ces feux sacrés purificateurs en vue de les protéger pour tout le cycle de l’année, en particulier des épidémies. On dressait également au centre du village un Arbre de Mai, souvent fait de bouleau, et, lors de festivités joyeuses très attendues, on dansait autour en spirale, avec des rubans de toutes les couleurs
« Bon vous allez vous grouiller oui! » « Flûte à la fin ! Vous voyez bien que je ne suis pas présentable ! Partez devant ça vous fera prendre l’air ! » « Partir devant ?! Pour me retrouver en tête à tête avec votre mère tout le long du chemin? Non merci je passe mon tour. Déjà que je suis bien gentil de venir à votre pique-nique à la noix alors que j’ai des tonnes de truc à régler... » « Déjà ce n’est pas MON pique-nique à la noix ! Je vous l’ai déjà expliqué à plusieurs reprises il me semble » Nessa, les bras chargés d’étoffes, pouffa de rire avant de pousser du pied la porte de la chambre déjà entrouverte. Malgré des années de séparation, le couple royal n’avait vraiment pas eu besoin de beaucoup de temps pour retrouver sa complicité. Le soleil déclinait déjà en cette fin d’après-midi, plongeant la pièce dans une semi-obscurité. Le roi, à genoux devant la cheminée, grognait dans sa barbe en essayant de raviver les braises d’un feu qui avait du mal à repartir. La reine, assise devant sa coiffeuse, commençait à s’apprêter à la lumière des chandelles. Sa longue chemise blanche attirait tout de suite le regard, contraste saisissant de ce point clair dans la pénombre environnante. « Excusez-moi Monsieur, Madame. J’apporte les tenues de Madame. » Chantonna la servante en traversant la pièce avant de se délester enfin de son poids mort, déposant le tout sans délicatesse sur le lit. « LES tenues ? » Demanda le roi en tournant la tête vers le paquet de tissus, les sourcils froncés. « Vous comptez faire un défilé où c’est pour rhabiller tout le royaume ? » Continua-t-il en se relevant, époussetant ses braies pleines de suie. Guenièvre leva les yeux au ciel. « Mais vous ne pouvez pas arrêter de râler juste cinq minutes ? » Soupira-t-elle dramatiquement tandis que Nessa commençait à brosser sa longue chevelure qui tombait en cascades de boucles le long de son dos. « J’ai demandé à Nessa de remonter quelques robes parce que je veux choisir la plus appropriée à porter ce soir » « Mais qu’est-ce que ça change ? » Reprit Arthur les mains sur les hanches. « Vous allez pas nous représenter à Rome non plus. On va juste en bordure de forêt couper un arbre et faire griller des saucisses avec les pécores du coin. Pour le prestige on repassera. » La reine pivota sur son siège en un éclair, foudroyant son époux du regard. Nessa se décala nonchalamment afin de continuer sa tâche. Elle avait vite pris l’habitude de ne pas interférer dans les discussions royales. Elle n’en comprenait de toute façon pas la moitié alors pourquoi s’en soucier. « Faire griller des saucisses ? »Répéta Guenièvre d’un ton sec. « C’est tout le crédit que vous donnez aux feux de Beltaine ? Vous passez vraiment trop de temps avec vos amis demi-croustillants à la taverne ! » Les lèvres du roi s’étirèrent en un léger sourire, pas le moins du monde affecté par le courroux de son épouse. « C’est les semi-croustillants déjà. Et la taverne sert de lieu de réunion en attendant que le château soit terminé. Je n’y vais pas pour grailler. » Expliqua t’il sur un ton plus léger. Guenièvre qui avait de nouveau tourné la tête face à son miroir, leva un sourcil en direction du roi. « Bon je n’y vais pas Que pour grailler si vous voulez vraiment être précise. » Concéda-t-il en se rapprochant de la reine. « Ça nous arrive de s’en jeter un petit aussi. » Termina-t-il avec l’air le plus sérieux du monde en regardant par la fenêtre comme si de rien n’était. La reine de Logres lui jeta un peigne qui trainait devant elle. Arthur esquiva avec un petit bon en arrière en ricanant. « Soyez sérieux deux minutes s’il vous plait. » Pria-t-elle alors que Nessa terminait de tresser sa chevelure en deux longues nattes. « Nous rendons hommage aux dieux, nous ne faisons pas un pique-nique comme vous dites. Merci Nessa » Remercia t’elle sa servante en quittant son siège pour étudier les différentes robes posées derrière elle. « Vous savez, ces dieux qui vous ont rendu votre épée, qui vous ont permis de vaincre Lancelot, qui nous permettent de vivre ici. » Enuméra-t-elle en écartant une longue traîne dorée. Le roi se gratta l’arrière de la nuque nerveusement, ne trouvant aucun contre argument à l’énumération de son épouse. Son regard balaya la pièce en quête d’inspiration mais ses yeux ne tombèrent que sur Nessa postée dans un coin qui se contenta d’hausser les épaules. Un faible bruit de tissu attira de nouveau son attention sur Guenièvre qui continuait son tri, balançant par terre une robe noire brodée de fils argentés avec une moue dubitative. « Vous avez toujours été si pieuse ou c’est nouveau cet élan de foi ? » Questionna-t-il, essayant aussi subtilement que possible de changer de sujet. « Figurez-vous que j’ai eu pas mal de temps à consacrer à la prière ces dix dernières années. » Marmonna-t-elle en soufflant de dépit face à une robe rose pâle. « Ça c’est sûr ! » S’exclama Nessa qui hocha vivement la tête face au regard dubitatif du roi de Logres. La souveraine laissa tomber au sol une autre tenue, ne se retrouvant plus qu’avec deux choix possibles face à elle. « Tous les jours, je suppliais les dieux de me venir en aide. Et puis boum ! Vous avez fait tomber la porte de cette horrible prison. » Confia t’elle en relevant la tête vers son époux. « Après vous en pensez ce que vous voulez, mais moi je leur serrai éternellement reconnaissante. » Le visage d’Arthur s’assombrit. « Reconnaissante ? De quoi ? De vous envoyer enfin quelqu’un après tout ce temps ? » Maugréa t’il. Avec un sourire tendre, la reine, attrapa la main de son mari qui triturait nerveusement sa manche. « De vous avoir envoyé vous. » Répondit-elle sans hésitation. Les joues du roi de Bretagne avaient pris une légère teinte rosée qu’il tenta de dissimuler en trouvant la vue qu’ils avaient sur la cour du château, de plus en plus intéressante. Une seconde main se posa sur son visage, l’obligeant à reporter son attention sur son épouse. « Merci d’être revenu » Murmura t’elle, son regard amoureux plongé dans le sien. Lentement, le souverain sortit de sa torpeur, lui rendant son sourire. Ce moment intime fut brutalement interrompu par un mouchage sonore. Leurs visages se tournèrent d’un même mouvement vers la source de ce vacarme.
« Excusez-moi » Souffla Nessa entre deux sanglots, sa figure en partie dissimulée dans un carré de tissu « Mais c’est tellement romantique. » Le roi ferma les yeux de dépit face à ce spectacle navrant. La reine se détourna en pouffant de rire, faisant face une nouvelle fois à son dilemme vestimentaire.
« Bon l’heure tourne et je ne suis pas plus avancée. » Déclara-t-elle en croisant les bras devant les deux robes restantes. Devant sa moue dépitée, Arthur se posta derrière elle, scrutant par-dessus l’épaule de son épouse les causes de son intense réflexion. « Celle-là » annonça t’il en pointant du doigt la tenue de gauche. Guenièvre pivota légèrement, son visage empli de doute. « Vous êtes sûr ? Ça ne fait pas un peu trop ? » Son époux fronça les sourcils. « Mais qu’est-ce que vous me chantez là ? » Répliqua-t-il. « Votre but c’est bien de célébrer le printemps, le renouveau de la nature et tout le tremblement non ? Mettez celle-là je vous dis. » Insista t’il en s’éloignant. Il attrapa sa cape noire accrochée à la porte et l’enfila rapidement en jetant un dernier coup d’œil à sa femme qui ne l’avait pas quitté des yeux. « Et magnez-vous ! » Grogna-t-il en ouvrant la porte de la chambre. « Si vous n’êtes pas en bas dans cinq minutes, je connais un druide qui va encore râler parce qu’on aura raté l’alignement de je ne sais quelles étoiles et tout le tremblement. »
Sur ces dernières paroles, le roi de Logres quitta la pièce. Guenièvre se mordit la lèvre, fixant la tenue désignait par son mari. C’était quelque chose qu’elle n’avait encore jamais porté. Un cadeau de ses parents offert il y a quelques mois de cela, après son retour en Carmèlide et leur reconquête du royaume. Mais cette robe bleu nuit rehaussée par endroit de rouge, contrastait tellement avec ce qu’elle avait l’habitude de porter qu’elle n’avait pas encore osé l’essayer. Le moment propice était peut être arrivé. La reine attrapa délicatement l’étoffe et se tourna vers son miroir, callant contre son corps sa tenue du jour pour en voir le rendu.
« Bon puisque c’est le roi qui a choisi... » Conclu t’elle en faisant signe à sa suivante qui s’approcha pour l’aider.
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« On va faire quoi là-bas déjà ? »
Arthur leva les yeux au ciel, prenant une grande inspiration. Il avait certes échappé à ses beaux- parents qui étaient déjà partis à la rencontre de la petite délégation Burgonde invitée pour l’occasion. Mais il avait omis le chevalier Gallois qui avait trainé dans la cour toute l’après-midi. Perceval s’était étonnement beaucoup investi dans la reconstruction du château, se souvenant du nombre de pierres exactes pour chaque partie de la forteresse. Le roi l’avait donc nommé à la tête d’une petite équipe d’ouvriers et, à son grand soulagement, le chantier avançait bien. Le seul inconvénient était bien évidemment, la présence quasi quotidienne du semi-croustillant sur le domaine, ce qui causait par moment de sacrés maux de tête.
« Alors pour la cinquantième fois. » Énonça lentement le roi qui sentait sa patience s’amenuiser de minute en minute. « Nous allons à la célébration de Beltaine. Et oui ça vous dit quelque chose puisqu’on fête ça tous les ans mais non ce n’est pas l’anniversaire de quelqu’un. » « Ahhh ouais c’est vrai ! » S’exclama Perceval en suivant le regard de son souverain tourné vers la forêt. Postés à l’entrée de la haute cour, ils distinguaient déjà au loin, des dizaines de personnes formant de grands buchers et dressant quelques tentes disséminées autour de la lisière. Le roi prit une nouvelle grande bouffée d’air frais. L’hiver avait enfin quitté le royaume, laissant place à un printemps ensoleillé bien que plus froid que d’habitude. Cela n’empêcherait pas ses sujets de participer à la cérémonie. Privés de toutes formes de célébrations sous le règne de son prédécesseur, ils avaient attendu cette fête avec la plus grande impatience. La première d’une longue série sans aucun doute.
« Et là on attend votre cousine c’est ça ? » Questionna le Gallois toujours égal à lui-même. « Mais non ! » Râla Arthur en se tournant vers son chevalier. « On attend ma femme ! Je viens juste de vous le dire ! Si je pars sans, elle est capable de se paumer et j’en entendrai parler jusqu’à l’année prochaine. Tachez de vous concentrer cinq minutes. Je sais que deux informations à retenir d’un coup c’est peut-être trop vous demander mais considérez ça comme un défi à relever. »
« Dites ! Vous me prenez vraiment pour une cruche ? »
Une voix courroucée interrompit la tirade du souverain. Surpris, les deux hommes se retournèrent pour faire face à l’entrée du château. Guenièvre, les mains sur les hanches, se tenait en haut des quelques marches qui les séparaient.
« Mais nooon, maispasdutout... » Balbutia le roi à la vue de son épouse. La souveraine descendit l’escalier en prenant soin de lever les pans de sa nouvelle tenue. En plus de couleurs que la reine arborait assez peu, cette robe était brodée avec le plus grand soin de fils d’argent qui s’entrelaçaient autour du col et des poignets. Oiseaux, lièvres, cervidés et autres animaux de la forêt stylisés, gambadaient les uns derrière les autres, formant des guirlandes sans fin. Mais l’ornement le plus travaillé était sans nul doute celui dessiné sur son buste. Sur le fond bleuté de l’étoffe, se dessinait une tête de renard blanc parsemée de tiges et de brins d’herbes, comme-ci l’animal surgissait des fourrés après une longue période d’hibernation. Arthur avait simplement jugé la tenue adéquate pour l’occasion. Maintenant qu’il la voyait de près, portée fièrement par la reine qui se tenait à ses côtés, il se traita intérieurement d’imbécile. Elle était sublime, parfaite pour Guenièvre et pas seulement pour la soirée. Sans mentir, la fête du jour, il n’en avait plus rien à secouer.
« Alors ? » Commença-t-elle en regardant tour à tour le chevalier et son roi, sans même remarquer l’ébahissement de ce dernier. « Vous pensez réellement que je suis assez sotte pour ne pas réussir à marcher jusqu’au champ d’à côté ? J’ai vécu accès longtemps en forêt pour savoir me débrouiller seule si votre mémoire est bonne. » « Mais on va dans un champ maintenant ? Je croyais qu’on allait à la fête de Belette ou un truc du genre. » Répondit Perceval. Guenièvre fronça les sourcils et se tourna vers son époux en quête de réponses. « Qu’est-ce que c’est que ces histoires ? Il faut toujours que vous lui racontiez dix milles choses à la fois. Vous savez très bien qu’après il mélange tout ! » Rouspéta-t-elle avant de reprendre d’un ton plus doux en s’adressant au Gallois. « On va aux feux de Beltaine. On faisait ça chaque année dans le temps si vous vous souvenez. Des feux pour honorer les dieux, et les danses autour de l’arbre de Mai pour que tout se passe bien durant l’année à venir. Vous devez certainement avoir ça aussi au Pays de Galles. » Expliqua t’elle comme si elle s’adressait à un enfant. Le chevalier hocha la tête en signe d’approbation :
« Oui oui, notre grand-mère nous emmenait, je me souviens. Même qu’on dansait tellement bien que les autres n’osaient pas venir à coté de nous. Ils étaient trop impressionnés parce qu’on avait inventé une toute nouvelle technique avec mon frère. » Expliqua-t-il fièrement. « Ah bon ? » Guenièvre eut un air faussement étonné.
« Vous n’aurez qu’à nous montrer ça se soir alors... »
Elle s’interrompit en sentant une main glisser lentement dans la sienne et pivota vers son époux, interloquée devant son visage fermé. « Cassez-vous. » Ordonna Arthur d’un ton sec. « Comment ?! » S’exclama t’elle en essayant de dégager ça main. « Pas vous ! » Rétorqua le roi qui resserra sa prise. Son regard se dirigea derrière elle, fixant son chevalier. « Décarrez, c’est un ordre. » « Mais je vais où ? Je rentre où je vais à la fête ? » Demanda Perceval sans se formaliser du ton impérieux de son souverain. « J’en ai rien à carrer ! Tirez-vous ou vous êtes privé de dessert jusqu’au solstice prochain ! »
Face à la menace, le chevalier gallois n’insista pas et disparu de la cour en direction de la forêt voisine. Guenièvre, pour le moins interloquée par cet échange saugrenu, regarda Perceval s’éloigner avant de reporter son attention vers son mari qui lui agrippait toujours la main.
« Vous en avez des manières vous ! Il n’est pas toujours facile à vivre je le reconnais mais tout de même, vous pourriez vous montrer plus patient. » Suggéra-t-elle à son époux. Elle n’eut pour seule réponse qu’un baiser déposé sur ses lèvres. Puis un front vint se coller contre le sien, une seconde main agrippant son bras pour mieux la garder contre lui. Une minute passa ainsi, puis certainement une seconde. La reine, encore peu habituée à ces tendres échanges, pas anecdotiques mais pas non plus quotidiens, recula légèrement la tête pour sonder le regard fuyant de son mari.
« Vous auriez pu juste lui dire de nous laisser seuls une minute. » Lui murmura-t-elle avec un léger sourire. Arthur soupira.
« Je sais bien mais il m’a fait répéter trente-six fois la même chose, j’étais déjà sur les nerfs et puis vous vous débarquez toute... comme ça. » Il gesticula en s’éloignant d’un pas, un bras agité vers elle comme pour montrer une évidence. « Toute quoi ? Ne soyez pas désagréable parce que c’est votre idée cet accoutrement. Je savais bien que c’était trop de toute façon. J’ai l’air d’une idiote maintenant et si je me change on sera en retard et ça sera encore de ma faute. » « Non mais c’est pas du tout ça ! » Répondit fermement le roi devant la mine peinée de son épouse. Ses mains se posèrent sur ses épaules, un geste qui se voulait rassurant. Arthur prit quelques secondes pour peser ses prochaines paroles. « Vous êtes... parfaite. » Confia-t-il dans un murmure, ses yeux ancrés dans les siens. Les joues de Guenièvre se tintèrent de rose et elle secoua la tête en signe de désapprobation. « Vous avez encore été picoler vous. » Rétorqua-t-elle sans grande conviction.
Le roi de Logres caressa légèrement ses épaules. « Pas une goutte, juré sur la tête de votre mère. »
Sa taquinerie lui fit au moins gagner un sourire au coin des lèvres de sa compagne. Il lui tendit un bras, attendant qu’elle y glisse le sien, puis l’entraîna doucement vers la grande porte. Ils marchèrent quelques instants en silence, admirant les derniers rayons du soleil qui commençait à disparaître derrière l’horizon. Ils croisèrent bien vite, les paysans des alentours qui s’afféraient aux derniers préparatifs. Certains d’entre eux, proche du chemin qu’ils empruntaient, s’inclinaient à leur passage. D’autres plus en retrait, faisaient de grands signes dans leur direction. Guenièvre répondait timidement à chacun. De jeunes enfants venus à leur rencontre tendirent de petites fleurs à son épouse qui les accepta en remerciant chaleureusement chacun d’entre eux. Rassurée par cet accueil, la petite troupe se posta devant eux, formant une mini garde royale improvisée. Guenièvre riait de bon cœur et Arthur ne pouvait plus détourner le regard. Il se sentait bien. Serein, en paix, malgré tout ce qu’il restait à reconstruire. À côté d’elle, plus rien ne lui semblait impossible et il brisa le silence.
« Je parlais pas de votre tenue. »
Devant son air interloqué, il poursuivit. « Quand je disais que vous étiez parfaite, je voulais dire en général. » Ils s’étaient arrêtés à quelques dizaines de mètres du camp improvisé, laissant les enfants se disperser parmi les groupes d’adultes déjà sur place.
« Le symbole de la nation bretonne, vous l’aviez dit une fois. Je sais pas si vous vous en souvenez. » Continua t’il. La reine acquiesça en haussant un sourcil. « Vous vous étiez moqué. » Rappela-t-elle en le secouant légèrement par le bras qui tenait toujours le sien. « J’avais tort. » S’excusa-t-il, attrapant doucement son autre main. « Vous l’êtes. En tout cas aujourd’hui, aux yeux de tous, vous l’êtes. » « Et à vos yeux ? » Osa-t-elle demander en retenant son souffle. Parce que c’était tout ce qui avait toujours compté, lui, seulement lui. Des clameurs s’élevaient autour d’eux. Les premiers feux s’allumaient de part et d'autre alors que la nuit tombait lentement, annonçant le début de la cérémonie tant attendue. Le couple royal resta cependant figé hors du temps.
« Je vous l’ai dit. » Murmura le Roi en levant la main de son épouse vers ses lèvres pour y déposer un baiser. « Vous êtes parfaite »
#kaamelott#kv1#kaamelott fanfiction#arthur pendragon#arthur x guenievre#pendranievre#secret santa kaamelott 2021#c'est trop mignon je peux pas m'empecher de sourire
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pour nos souvenirs et nos amours. inoubliables, inconsolables. seras tu là ?
#kaamelott#kaamelottedit#pendranievre#arthur x guenievre#guenievre#arthur pendragon#arthur x guenièvre#guenièvre de carmélide#*pau edits#VOILA je l'ai enfin TERMINE maintenant laissez moi pleurer#j'espère que ça vous plaira; moi je peux presque plus le voir haha#si vous me cherchez j'suis en train de me faire des bagels saumon tchao#*100
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Je tombe sur cet article de blog qui parle de KV1 :
Dans le passage Le Roi Arthur & Guenièvre * Statut Facebook : C’est compliqué * :
" Il fait preuve d’empathie et ses énervements ne seraient-ils pas après tout, le signe d’un refoulement amoureux ? "
moi = MAIS OUI !
(nan je sais que je me voile la face... Arthur ne ressentait rien dans les premières saisons mais laissez moi rêver 🤣)
#where are they?#alexandre t'annonces quand des news ?#arthur x guenièvre#arthur x guenievre#pendranièvre#pendranievre#kaamelott
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Chapters: 1/? Fandom: Kaamelott Rating: Explicit Warnings: Creator Chose Not To Use Archive Warnings Relationships: Alzagar/Venec (Kaamelott), Guenièvre/Arthur Pendragon (Kaamelott), Arthur Pendragon/Venec (Kaamelott) Characters: Venec (Kaamelott), Alzagar (Kaamelott), Arthur Pendragon (Kaamelott), Guenièvre (Kaamelott), Dikhil (Kaamelott) Additional Tags: Drama, Angst, Some Fluff, Romance, Post KV1, Uncanon, Venec is not that nice Summary:
Post KV1: Venec et Alzagar font désormais leurs petites affaires près de Kaamelott. Le château est en reconstruction, et il est loin d'être le seul. Après son retour sur sa terre natale, après avoir récupéré son royaume et tiré son peuple et ses chevaliers des griffes de Lancelot, Arthur est perdu. Dans ce rôle de roi, dans sa relation à sa femme, si nouvelle pour eux deux. Mais il peut compter sur l'aide de Venec, faisant fi des conséquences que leur attitude aura...
@yumeka-chan c’est posté ^_^
#kaamelott fanfiction#alzagar x venec#arthur x guenievre#c'est compliqué#arthur x venec#somehow#mais Alzagar x Venec reste mon OTP#sorry not sorry
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Le sourire..😍💗
#arthur x guenievre#arthur x guenièvre#pendranièvre#kaamelott premier volet#pendranievre#arthur pendragon#guenièvre pendragon#kaamelott#kv1
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Situé dans le Livre V. Guenièvre sauve Arthur d'Anna mais les choses prennent une autre tournure
TW : Depression/Suicidal thoughts
Le sauvetage
La lame froide suivait la forme de sa pomme d’Adam, elle caressait sa gorge, dessinait ses veines, brûlait sa peau.
Jamais Arthur n’avait été aussi conscient de chacune de ses respirations, du moindre tressaillement de sa poitrine, des veines de son cou dilatée ou du sang qui y pulsait, de sa fragilité, de sa vulnérabilité. Au dessus de lui le souffle d’Anna l’asphyxiait comme un souffle de soufre. Elle lui parlait, lui murmurait quelques vicieuses paroles qu’elle prenait soin d’émettre tout près de son oreille. Il l’entendait à peine, son ouïe était comme immergée sous l’eau.
Ses membres paralysés par la magie électrisante de Loth s’alourdissaient contre le sol de la taverne, ses muscles dont il connaissait les limites et les capacités par cœur, entraînés vicieusement pendant des années dans la milice lui faisaient défaut, l’abandonnaient.
Un peu comme lui avait fait finalement.
Il pensa à son épée fermement logée dans le rocher, à sa table ronde recouverte de miettes et de jus de viande, à ses chevaliers disséminés aux quatre coins de Logres et à son royaume abandonné.
Il pensa à Mani et à ses dernières paroles d’avertissement. Il pensa à Aconia et à sa longue robe rouge qu’elle avait jeté comme on jette un haillon. Il pensa à César et au sang qui avait ruisselé le long de son bras. Il pensa à Lancelot dont le regard s’était transformé au fil des années en se posant sur lui, en voyant l’incapacité du roi bâtard, de l’imposteur, de l’usurpateur comme lui susurrait Anna.
Il faisait froid soudainement sur le sol de cette taverne.
Il ferma les yeux et se laissa aller à l’épuisement, au vide et à la noirceur qui le rongeaient de l’intérieur. Il avait l’étrange impression de s’enfoncer dans le sol, dans une visqueuse pâte noirâtre dans laquelle il se dépêtrait pour ne pas se noyer.
Cette eau noire, elle l’attrapait, l’avalait, se refermait sur lui doucement depuis le jour même où son pied s’était posé en Bretagne, le casque de Mani sous le bras et les yeux larmoyants d’Aconia dans son esprit. En frôlant cette plage de sable pour la troisième fois de sa vie adulte, il avait pris conscience de sa nouvelle réalité. Il était seul, terriblement seul.
C’était seulement justice qu’il allait mourir seul dans cette taverne.
Vlam !
Soudainement, le corps d’Anna s’avachit et tomba lourdement à ses côtés.
Libéré, Arthur écarta les lèvres pour inhaler une immense goulée d’air et papillonna des paupières pour chasser l’humidité de ses yeux. Ses membres tressaillaient et son souffle s’entrechoquait, son corps encore sous le choc.
J’allais me laisser mourir, Arthur réalisa avec effroi les yeux rivés sur le bois craquelé du plafond.
Avant d’être élu des dieux, d’être roi ou chevalier, Arthur était avant tout soldat et pour un soldat, la mort était une fatalité à laquelle il fallait se résoudre. On vivait pour servir et servir c’était donner sa vie à l’Empire. Mais on mourrait au combat, en se débattant jusqu’on ne puisse plus le faire. On ne mourrait pas incapable, paralysé en abandonnant à regarder la mort arriver.
Il se releva sur ses coudes, ignorant la pointe de douleur de ses muscles endoloris, pour apercevoir Guenièvre, la pelle qu’elle tenait, sa robe de nuit au col trop large et ses yeux écarquillés.
Elle lâcha sa lourde arme sur le sol en un claquement sec avant de se précipiter à ses côtés et de se jeter au sol, à califourchon sur lui.
Ses mains d’habitude hésitantes à le toucher parcouraient son visage et sa touffe noire où quelques saletés s’étaient logées entre les mèches en bataille pendant que ses yeux le scrutaient à la recherche de la moindre blessure.
« Mon dieu, vous allez bien ? Dites-moi que vous allez bien ! » Guenièvre s’écria la voix enrouée par la panique.
Arthur croisa son regard et peut-être que finalement ses quinze années de mariage avaient servi à quelque chose, car ils se comprirent sans se parler : elle l’attira contre sa poitrine au même moment où il fonça vers son ventre, ses bras enserrant sa taille dans un étau de fer et si c’était douloureux ou inconfortable (et ça devait l’être), elle n’en dit rien.
Peut-être étais-ce l’adrénaline persistance ou peut-être le lâcher prise d’une décennie à s’accrocher à un serment qui perdait de plus en plus son sens au fil du temps, mais Arthur laissa Guenièvre lui embrasser le haut du crâne, le conforter et le bercer sans broncher. Le corps de Guenièvre était chaud contre le sien. Il l’avait toujours été comme elle avait toujours été là, prête à l’accueillir, à le laisser s’écrouler avec son poids torturant dans son étreinte.
Sa femme, sa courageuse et tendre Guenièvre. Sa reine et la seule que le Royaume de Logres n’ait jamais eue.
« Arthur… » Guenièvre l’appela alors.
Par Mars, il en avait eu des noms dans sa vie, plus que la plupart des gens n’en n’avaient dans une vie : Bâtard, Arturus, soldat, Centurion, Dux, Sire. Mais là, entre les lèvres de Guenièvre, jamais son simple prénom n’avait eu une telle sonorité. On aurait dit de la musique.
Heureusement que je vous ai quand même.
Quand est-ce qu’il lui avait dit ça encore ? Les souvenirs de cette soirée étaient flous mais ce moment-là était limpide. Il ne l’avait jamais vu aussi clairement que ce soir-là. Il se souvenait d’avoir laisser ses yeux errer sur la peau laiteuse de son cou, sur sa poitrine qui se soulevait et ses tétons qui s’érigeaient de froid sous sa chemise. Il les avait imaginé ronds, rosés et sucrés au goût. Son regard s’était ensuite envolé vers son visage pour la regarder dans les yeux.
Plus rien n’avait eu d’importance, ni Aconia ni sa promesse maudite, plus rien sauf Guenièvre.
Il ne voulait plus vivre dans ses souvenirs.
Toujours blotti contre elle, Arthur desserra ses bras des hanches de Guenièvre et repositionna ses mains pour ne plus la tenir plus comme un enfant tiendrait sa mère, mais comme un mari devrait tenir sa femme. Son regard virevolta sur le visage de Guenièvre, ses prunelles noisette, son petit nez retroussé, ses tâches de rousseur, son épaule dénudée et les lanières de sa chemise lâchement nouées qui s’étaient défaites et qui dévoilaient sa clavicule laiteuse.
Elle était magnifique.
Il laissa tomber son front contre celui de Guenièvre alors que leurs souffles se mélangeaient et s’écrasaient contre la peau de l’autre.
Elle braqua sur lui un regard empli de tout l’amour qu’elle lui avait porté et s’était efforcée de refouler pendant des années. Ses yeux étaient plus sombres qu’il ne les avait jamais vus et elle le scrutait, impatiente, prêtre à prendre tout ce qu’il lui donnerait, lui et seulement lui Arthur et c’était grisant d’avoir autant d’effet, autant de pouvoir sur une personne.
Les lèvres d’Arthur se perdirent alors entre sa nuque et sa mâchoire, il y goûta le sel de sa sueur, la fraîcheur de sa peau et puis, toujours dans un esprit expérimentateur, il enfonça légèrement ses dents tentant de laisser sur cette peau vierge une trace de lui.
Arthur pouvait sentir à travers le tissu de son pantalon, la petite flaque d’humidité que Guenièvre était en train d’y laisser.
Qu’il faisait chaud là, près d’elle.
Jamais, serment ?
La voix d’Aconia s’éleva bruyamment dans son esprit, dissipant le brouillard de désir qui l’embrumait. Son sang se glaça alors que son odeur d’eucalyptus et les mots qui le ligotaient encore aujourd’hui lui revenaient. Serment.
Il relâcha brusquement la parcelle de peau qu’il était en train de malmener, ses doigts cessèrent progressivement leur danse contre les hanches de sa femme.
Qu’est-ce qu’il était en train de faire ?
Donner de faux espoirs à Guenièvre, lui faire goûter les choses de l’amour pour les lui arracher tout aussi tôt et sur le sol d’une taverne en plus. Comme une catin. Il se rappela soudainement des deux corps inertes à leurs côtés, du contraste entre l’odeur de leur sueur de jours de carriole et le goût de celle de Guenièvre qui s’acharnait à rester sur sa langue. Il avait la nausée.
Non, c’était une erreur, un égarement après avoir frôlé la mort.
Arthur s’extirpa de leur étreinte et se releva tentant d’ignorer le regard blessé de Guenièvre, consciente de l’énième rejet de son mari. Elle avait la mine basse, les joues rouges et ses cuisses trempées resserrées.
Elle s’était faite humiliée par lui. Encore. Combien de fois allait-elle faire la même erreur ?
Et comme toujours face à la douleur de Guenièvre, Arthur détourna le regard.
Il n’avait pas les mots pour excuser cette gigantesque bourde, alors il resta silencieux et baissa le regard sur son médaillon grimaçant.
Le dieu de l’éloquence se rit de lui alors que silence s’épaississait dans la pièce.
#kaamelott#pendranievre#arthur x guenievre#Livre V#OS#ou comme j'aime les appeler une petite fic-friandise#angst#dépression
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Par rapport aux prompts demandé.
Would you be so kind de Dodie (Arthur/Guenièvre)
What could have been (Sting/Ray Chen) style Arthur Lancelot ?
Si yen a un qui t'inspire plus que l'autre
Alors je suis GRAVE inspirée : Voici d'abord le Arthur/Guenièvre.
Je suis partie sur cette phrase qui m'a beaucoup touché
"Let's swap chests today That might help you decide"
Et j'ai décidé de la prendre au sens Littérale du terme. Du coup, c'est bien plus Angsty que la chanson qui est super douce et joyeuse, mais comme tu es notre petite queen du Angst, je me suis dit que tu apprécierai :))
Let's swap chests today
C'était de la faute de Merlin. Évidemment de la faute de l'enchanteur. Arthur avait choppé un vieux rhume tout pourri et le magicien s'était empressé de lui proposer une potion de son répertoire pour faire disparaître la sensation de congestion qui lui serait la poitrine. Lui, il s'était pas méfié. Comment pouvait on rater une potion contre le rhume après tout ? Au pire, il recevait un bon grog avec du miel et des feuilles infusées, en mode recette de grand mère, pas de quoi fouetter un chat.
Il avait été surpris de sentir la gène disparaître immédiatement alors que l’infâme breuvage (définitivement pas un grog du coup) coulait dans sa gorge.
Et puis les effets secondaires avaient commencé à apparaître.
Ça lui prenait n'importe quand. Parfois quand il se baladait seul dans les jardins, parfois pendant les repas avec ses beau parents, et souvent à l'heure du coucher. Surtout lors de son coucher même. C'était peut être parce-qu’il était en position allongé.
Une sensation étrange dans sa poitrine. Pas comme un rhume, ni même une grippe. Quelque chose qui se serrait au fond de lui. Une impatience fiévreuse qui serait sortie de nulle part. Son cœur s'emballait dans sa poitrine sans raison. Le rouge lui montait aux joues comme une pucelle à qui on ferait la cour pour se rouler avec elle dans une botte de foin, ou peut être comme une fièvre qui pointait le bout de son nez.
Il passait sa main sur son front pourtant, mais il ne sentait aucune fièvre, alors qu'il se sentait fébrile. Il avait même demandé à son épouse si elle pensait qu'il avait de la température. Guenièvre avait été surprise, après tout, il était rarissime qu'il lui demanda un contact quelconque. Elle avait posé sa main fraîche sur son front, écartant au passage quelques mèches folles qui dépassait de sa couronne depuis qu'il avait entreprit de se laisser pousser les cheveux.
- Non, vraiment mon ami, je ne sens rien du tout. Vous vous sentez patraque ?
Le roi avait alors senti comme tout son corps le brûler en réaction à son toucher glacé. Bon sang ce n'était pas que ses pieds, c'était tout son corps qui était froid ! Il avait épousé un glaçon. Et lui, qu'est ce qu'il avait chaud. Comment pouvait il être aussi bouillant ? Venait il de découvrir le secret de la combustion spontanée ? On aurait pu faire cuire tout un repas sur sa caboche vu combien il se sentait brûlant, et sa sotte d'épouse ne sentait donc rien ? Que se passait il ? Le visage de son épouse était tout proche du sien, et le dévisageait avec douceur. Elle passa une main sur sa joue comme pour calmer ses angoisses non formulées. Il était tellement préoccupé qu'il ne la repoussa pas.
Son cœur s'emballait à toute vitesse dans sa cage thoracique. Frappait contre ses côtes comme s'il voulait s'enfuir de sa cage qui le rendait prisonnière Était ce de la peur ? Non, quelque chose d'autre coulait dans ses veines. Quelque chose de beaucoup plus doux. De beaucoup plus simple. Une joie sincère.
Sa tête lui tournait.
Il passa une main paniquée sur sa poitrine pour sentir sous ses doigts les battements de son cœur qui tambourinait déjà ses oreilles.
Poum... Poum Poum ... Poum Poum.
Qu'est ce ?
Qu'est ce que c'était ce bordel ? Ce n'était pas son cœur à lui qu'il entendait. Mais comment ?
- Attendez, regardez.
Il choppa la main de son épouse et la posa d'autorité sur le côté gauche de son torse.
- Vous sentez, ça ? demanda t il paniqué.
Le rouge monta aux joues de sa femme de toucher son époux pour la première fois de façon aussi intime. En d'autres circonstance, la pudibonderie de son épouse l'aurait emmerdé, mais là, il était bien trop inquiet pour s'emmerder avec ces conneries habituelles.
- Quoi ? Votre cœur ?
- Mon pouls, vous sentez mon pouls ? demanda Arthur avec insistance.
- Oui, je le sens. Eh bien qu'est ce qui a ?
- Comptez. Comptez les battements de mon cœur. Allez, ne posez pas de questions inutiles pour une fois, faites ce que je vous dis. Allez ! 1...
Son épouse le regarda comme si il avait perdu la tête, et peut être l'avait il définitivement perdu, mais elle lui obéit sans discuter.
Elle commença à compter, alors qu'il fermait les yeux pour se concentrer sur les battements qui le laissaient comme sonné à chaque coup retentissant.
Un ... Poum ... Poum ... Poum ... Deux ... Poum ... Poum ... Trois ... Poum... Poum... Poum... Poum...
C'est bien ce qu'il pensait. Son cœur allait à une vitesse parfaitement normale, mais à qui appartenait le cœur qui s'emballait dont il ressentait les battements jusqu'au plus profond de son être. Si ce n'était pas son cœur à lui qui devenait fou, alors qui ? Est ce que quelqu'un était en train de mourir ? Est ce que c'était quelqu'un qu'il connaissait ? Quelqu'un du château ? Il eu soudain la certitude que oui. C'était le cœur de quelqu'un qu'il connaissait. Ce cœur affolé ne lui était pas inconnu. Que se passait il ?
Il bondit hors de son lit comme un diable qui sort de sa boite et s'enfuit au laboratoire de Merlin, laissant son épouse complètement déboussolée.
- Qu'est ce que vous avez foutu encore ? commença Arthur, prêt à engueuler l'enchanteur comme un vieux poisson pourri. Ce qu'il fit d'ailleurs. Il allait pas se gêner, tiens.
- Ben quoi, elle a marché ou pas ma potion ? Vous avez plus les symptômes de votre rhume, si ? Ben voilà. Dites pas merci, surtout.
- J'ai certes plus de rhume, mais j'ai dans la poitrine un cœur qui va exploser, et c'est certainement pas le mien.
- Quoi ? Qu'est ce que vous me chantez là ?
- Oui, bon là, il s'est calmé, mais tout à l'heure, j'ai cru que j'allais faire un infarctus ! À mon age ! Pourquoi quand j'écoute les battements de mon cœur, c'est pas les même que celui dans ma poitrine ?
- Ah oui, mais c'est normal ça !
- QUOI ???
- Ben je vous ai pas refilé la potion pour soigner le rhume. Je sais pas la faire celle là.
- Évidemment, j'aurais du m'en douter.
- Je vous ai donné un potion d'échange de poitrine.
- Qu'est ce que c'est que cette merde ?
- Ben j'ai juste filé tous vos symptômes à quelqu'un d'autre. Vous, vous êtes encore malade, mais c'est l'autre qui trinque. Bon, visiblement, vous avez pas eu de chance, la personne avec qui vous avez échangé fait de la tachycardie. Mais bon, c'est mieux qu'avoir la gorge prise, non ?
- Comment ça la personne avec qui j'ai échangé ? J'ai échangé de poitrine avec quelqu'un et vous savez même pas qui c'est ?
- Juste les sensations. Votre poitrine est encore la votre. Mais votre rhume, lui, il accable quelqu'un d'autre. Qui je sais pas trop. C'était écrit en tout petites lignes sur la fiole. J'ai oublié ce que j'avais voulu faire avec cette potion. Et puis, avec la magie on est jamais trop sur.
- Génial. Et ça va durer combien de temps, cette merde ?
- Une petite semaine probablement ? Le temps que votre rhume guérisse à peu près. D'ailleurs, n'oubliez pas de vous couvrir, c'est pas parce-que vous ne toussez plus que vous n'êtes plus malade.
==============
Il avait échangé avec Guenièvre. Évidemment qu'il avait échangé avec Guenièvre. C'était bien sa chance tiens. Il aurait pas pu échanger avec un type au cœur solide comme Lancelot ou Léodagan, non, il avait fallu que sa tombe sur son émotive épouse.
Il avait pas compris sur le coup, la dernière fois, au plumard, parce-qu’il était paniqué par tous ses sentiments nouveaux, mais ça avait été les sentiments de son épouse. Elle qui était gênée. Inquiète pour lui. Paniquée. Soucieuse. C'était pas vraiment sorcier à deviner.
Pas quand elle toussait discrètement dans son mouchoir, avant de s'endormir, mais semblait contrariée de ne pas réussir à dégager sa gorge. Qu'elle ne buvait plus que du lait de chèvre chaud avec du miel comme boisson, et qu'elle se trimballait partout avec une lourde écharpe blanche qui lui mangeait la moitié du visage.
Et puis il y avait aussi la façon dont son cœur se serrait dans sa poitrine quand il la regardait dans les yeux. La montée d’adrénaline qu'il ressentait quand il pénétrait dans une pièce où elle se trouvait. Les papillons qui dansaient dans son ventre quand elle l'épiait en secret. La sensation diffuse de chaleur qui faisait exploser sa poitrine quand il prenait se défense devant ses parents à table. L'infinie tendresse qui le submergeait à chaque fois qu'il lui adressait la parole. Pas seulement pour les quelques mots gentils ou quotidiens qu'il lui adressait par inadvertance, même les reproches dures, qu'il pouvait lui faire, faisaient chavirer dans sa poitrine le cœur de son épouse.
C'était à n'y rien comprendre. Comme si chaque miette de son attention la comblait. Elle avait même l'air heureuse quand il s'engueulait.
Et forcément, lui, ça le faisait flipper.
- Mais vous êtes amoureuse de moi, en fait. Avait il lâché un jour alors qu'il la regardait comme si elle détenait tous les secrets de l'univers.
- Évidemment, de qui d'autres ? Vous êtes mon époux, après tout.
Et son visage était tellement sincère. Tellement dénué de toute malice, lui avait elle un jour seulement menti ? Elle l'aimait. Elle ne s'en cachait pas, pourquoi l'aurait elle fait ? Pourtant, c'était une chose de savoir, en théorie, que son épouse ressentait... une certaine forme d'affection pour lui, et sentir, au creux de sa poitrine son cœur faire des loopings comme il n'avait jamais vrombi pour personne.
L'amour de Guenièvre était incroyable. Simple. Pure. Dénuée de la passion qu'il avait pu ressentir pour Aconia, de l'avidité qu'il avait pu ressentir pour ses précédentes maîtresses, de la rage et de la romance qui avait envahit son cœur lorsqu'il avait rencontré Shedda. C'était quelque chose de bien plus facile, bien plus quotidien. Un amour qui était fait pour durer, quelque chose de quotidien. Qui se contentait de peu.
Et peu, c'était un euphémisme quand on parlait de l'attention qu'il donnait à sa femme. C'était d'autant plus douloureux lorsque les minuscules attentions qu'il avait envers elle étaient récompensées par un torrent d'amour dans ses veines. Alors du coup. Il l'évitait. Évidemment il l'évitait.
Il était déjà pas très doué pour gérer ses émotions à lui, alors celle des autres... Pire, celle de son épouse. Sa joyeuse, innocente et tendre épouse. Qui était amoureuse de lui comme si c'était la chose la plus évidente de l'univers. La chose la plus stable et la plus attendue. Comme le soleil qui se levait chaque matin sur les remparts de Kaamelott, comme le retours des fêtes à la con de Bohort au retour des beau jours. Elle l'aimait, comme le père Blaise aimait les livres, comme Perceval aimait les mots trop longs qu'il ne comprenait pas, comme Lancelot aimait sa droiture, comme Léodagan aimait l'or et comme une enfant aimait les belles histoire de prince et de princesse qui se marièrent et vécurent heureux pour toujours.
Et lui, il ne pouvait pas lui offrir ça.
Certes, il l'aimait. Il s'était habituée à elle. Comme on aime une enfant un peu bourrique. Comme on aime malgré soi le gros chat un peu malade qui s'endort à vos pieds toutes les nuits et qui ronfle. Avec exaspération, avec habitude, presque malgré lui. Mais pas comme elle le méritait. Jamais comme une compagne. Jamais comme il le devrait. Jamais comme une égale.
Il savait combien il lui faisait défaut. En sentant son amour pur et sincère couler dans ses veines, il reconnaissait combien son cœur à lui était triste et vide.
Ça aurait été si facile de se laisser guider par ce cœur si solide, se laisser bercer par ce torrent d’émotions qui n'étaient pas les siennes. Il aurait pu tomber amoureux d'elle, cette semaine là. Ça aurait été si facile, il le savait. Y a t il plus facile d'aimer en étant certain d'être aimé en retour. Ça aurait été comme se laisser couler dans un bain chaud après une longue journée. Quelque chose de chaud, de reposant, confortable. Mais est ce que ça aurait duré ? Certainement pas. Ses affections, depuis Aconia, n'avaient jamais été bénies par la constance qui caractérisait son épouse. Il aurait failli, il aurait plié. L'aurait trompé, encore. Mais cette fois ci, cela aurait été pire.
Arthur avait aimé, il avait même été aimé quelque fois, et il était de ceux qui pensait qu'il aurait préféré ne jamais avoir aimé du tout qu'avoir tant souffert au nom de l'Amour. Il ne voulait pas imposer ce poids à Guenièvre.
Car oui, il l'aimait. Mais pas comme ça. Jamais comme elle le mériterait.
Il était faible.
Il dormi toute la semaine chez Démétra.
*'Cause I like you But that's not enough*
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“Pourquoi ne vous êtes-vous pas battu pour nous ?”
Angst 50 : "Why didn't you fight for us ?"
Arthur ouvrit doucement les yeux. Il se mit à observer ce qui l’entourait. Cependant, il ne pouvait rien apercevoir. Tout semblait flou autour de lui. C’était comme s’il était hors du temps, suspendu. Tout était calme. Pour la première fois, il se sentait en paix. Sans aucun souci. Sans aucun souvenir.
Soudain, il entendit un bruit derrière lui. Il se tourna et quand il aperçut la source du bruit, son choc fut grand. Devant lui, dans sa robe de mariage, se tenait sa première femme. Son premier amour. Celle qu’il avait cru être la bonne. Celle qu’il avait appelée son unique amour. Devant lui, aussi belle que dans son souvenir, se tenait Aconia Minor. Il n’en revenait pas. Elle était là, devant lui. Elle lui avait tant manqué.
Il lui sourit. Il ouvrit la bouche pour lui parler mais elle l’interrompit :
- "Pourquoi ne t'es-tu pas battu pour nous ?"
Le choc le traversa de la tête au pied. Il ne s’était pas du tout attendu à cela. Elle l’accusait de ne pas s’être battu pour eux. Mais il n’avait fait que cela. Elle ne pouvait pas être sérieuse. Et pourtant, quand il prit le temps de l’observer, il vit qu’elle était on ne peut plus sérieuse. Elle ressemblait à une statue romaine. C’était comme si elle était de marbre. Comme si elle n’était pas réelle. Comme si cela, eux, n’avait jamais été réelle et ça, il ne pouvait pas le supporter.
- "Moi ? Pas battu ? Pour nous ?" cria Arthur dépourvu. "Mais je n'ai pas arrêté de me battre pour nous ! J'ai bafoué ma femme, je l'ai traitée comme de la merde pour vous ! Pour nous ! J'ai respecté ma promesse ! C’est LA seule chose que j’ai toujours fait ! Je tenais à vous plus qu’à tout, je voulais vous retrouver ! Mais vous...”
Il s’interrompit. Il avait tout fait pour respecter cette foutue promesse. Il avait blessé une femme bien, une femme qui n’avait rien demandé si ce n’est un peu d’attention, une femme qui l’aimait, sa femme. Il l’avait détruit elle pour Aconia, pour un faux mariage, pour un amour qu’il pensait réel. Il n’en était plus sûr aujourd’hui.
- “Et vous alors !”, reprit-il avec aplomb en la pointant du doigt. “Vous m'avez abandonné ! Vous avez tout foutu en l'air ! Je croyais qu’on s’aimait ! Je vous aimais et vous disiez que vous m’aimiez, n’était-ce qu’une illusion ? Qu’un jeu pour vous ? Nous étions heureux et solide et vous avez tout envoyé valsé ! On s’était dit pour toujours mais ce n’était que des mots n’est-ce pas ? Et moi j’y ai cru. Quel naïf..."
Il secoua la tête. Il y avait cru. Mais ce n’était que du vent. Ils n’étaient rien. Il n’était rien. Il ne saurait jamais si elle l’avait aimé. Il n’était même plus sûr de ce que lui avait ressenti pour elle. Avait-il un jour eu le contrôle sur ses sentiments ou bien depuis le début, avait-il été manipulé par les dieux ? Par le destin ? Son destin était-il d’être encore et toujours blessé ? De ne jamais trouvé l’amour ? Ou bien de ne jamais le reconnaitre ? Il avait vu ce qu’était l’amour. Il l’avait observé tous les jours pendant vingt ans. Et il avait été incapable de le reconnaitre. Il ne savait pas s’il aimait Guenièvre. Il s’était interdit de la considérer comme plus que la femme qu’on lui avait imposée à cause d’Aconia. Il voulait la blâmer pour tout. Mais il savait qu’il était tout autant responsable. Il avait tout foutu en l’air. Les dieux avaient décidément mal choisi leur élu. Ou alors ils avaient trop joué avec lui et ils l’avaient cassé.
Il ne put s’empêcher de regarder la femme qui se tenait devant lui. Sa femme. Non, sa première femme. La femme qui avait influencé sa vie depuis le début. Plus il observait cette femme, plus ses traits se brouillaient. Il fronça les sourcils. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Aux traits d’Aconia, d’autres traits commençaient à se superposer. Le visage d’Aconia disparaissait et il se rendit compte que le visage qui le remplaçait était un visage qu’il connaissait extrêmement bien. Guenièvre avait remplacé Aconia devant lui. Ses traits étaient encore plus clairs et nets que ceux d’Aconia comme si sa mémoire voulait lui montrer qu’Aconia était bien du passé et Guenièvre du présent.
Guenièvre le fixait aussi sérieusement qu’Aconia l’avait fixé. Il ne l’avait jamais vu comme cela. Elle était d’ordinaire plus joyeuse et enfantine et surtout naïve en général dans la vie. Quelque chose clochait vraiment. Il la vit ouvrir la bouche et il l’entendit murmurer :
- "Pourquoi ne vous êtes-vous pas battu pour nous ?”
La même question qu’Aconia. Le même ton qu’elle. Sauf qu’elle possédait une tristesse immense en plus. Comme si son coeur s’était brisé.
- “Pourquoi m'avez-vous abandonnée ?" continua-t-elle.
Il pensa qu’elle parlait de leur mariage, de l’échange d’épouse et de sa façon de se comporter avec lui. Mais alors qu’il allait s’excuser sincèrement pour toute ses choses, elle le coupa dans son élan :
- "Pourquoi m'avez-vous laissé là-bas ?"
Il comprit. Elle ne parlait pas de toutes ces choses comme il l’avait premièrement pensé. Non, elle parlait de quelque chose de bien pire. Elle parlait du fait qu’il l’avait laissée seule là-bas. Il l’avait abandonnée sur l’île de Bretagne dans un royaume qu’il avait donné à Lancelot. Il était parti seul hors du royaume de Logres sans même une seule pensée pour elle et pour son sort. Elle était désormais à la merci de Lancelot, un homme devenu fou et qui était obsédé par elle.
Il commençait à se rendre compte de ce qu’il avait fait. Pendant ce temps où il était plongé dans ses réflexions, elle le fixait toujours avec ce regard plein de questions et tellement triste. Et pour la première fois, il se rendit compte qu’elle était belle. Qu’elle ressemblait à une reine, sa reine. Elle se tenait là en le regardant et soudainement, c’était comme s’il comprenait enfin. Il comprenait ce que les dieux et le destin avaient voulu et ce que lui avait si longtemps repoussé : elle était autant une partie de son destin qu’Excalibur.
Son regard changea alors. Il la regardait non plus comme il l’avait toujours fait mais soudainement, il la regardait comme il aurait toujours du le faire. Il la regardait comme si elle était son début et sa fin. Comme si elle était sa faute et sa salvation. Comme si elle était son tout et sa moitié. Comme si elle était et avait toujours été son unique. Il comprenait désormais qu’il s’était fourvoyé. Mais il savait au fond que c’était trop tard. Elle commençait à disparaitre. Elle s’effaçait et il paniqua en le remarquant. Il s’élança dans sa direction pour la retenir. Il voulait plus de temps. Il lui fallait plus de temps. Du temps pour lui expliquer, pour se faire pardonner. Mais ses doigts n’attrapèrent que du vent.
Soudainement, il revint à lui. Ses yeux s’ouvrirent violemment et il chercha avec affolement tout autour de lui. Il hurla :
- “GUENIEVRE !”
Mais le silence uniquement lui répondit. Son regard tomba alors sur le tissu rouge au pied du lit où il se trouvait. La villa Aconia. Rome. Cela n’avait été qu’un rêve. Son regard qui s’était perdu au loin retomba sur ses poignets et sur les entailles qui les ornaient à présent.
Il n’était pas sûr de pouvoir réparer ce qu’il avait brisé. Il n’était plus sûr de rien après ce rêve.
#Kaamelott#Arthur Pendragon#guenièvre pendragon#Arthur x Guenievre#pendranievre#pendranièvre#aconia minor#angst
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Pour toutes les personnes qui m’ont écrit sur Tumblr et sur AO3 et ceux qui demandent ! 😄
Le mois d’octobre était infernal niveau boulot, beaucoup beaucoup de travail et par conséquent presque aucun vrai moment pour vraiment me poser et écrire… donc on est à 36 pages du OS pour l’instant et la dernière partie du chapitre est presque fini 🥲
Avec les heures supplémentaires que j’ai allongé ce mois-ci, je ne sais pas comment j’ai fait pour quand même produire 36 pages…
Ah si je sais, je suis amoureuse de Guenièvre et j’aime profondément Arthur et j’adore mon histoire, j’en suis possessive et émue et motivée au delà de toute raison à l’écrire et la partager 😆✨🥳
Et aussi.. j’ai trop d’imagination et de headcanons qui m’empêchent de dormir 🥲
Et j’ai des lecteurs… magiques. Juste magistral. Merci.
Allez, on tiens le cap, j’espère vous donner la suite très bientôt!
#LesPétalesDeGuenièvre🌸
#kaamelott#my otp is stunning in every way don't touch me#pendranievre#arthur x guenievre#pendranièvre#kaamelott fanfiction
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Et Si - Chapitre 2 (j'ai posté le chap 3 il y a quelques minutes, alors je poste le 2 ici)
https://archiveofourown.org/works/34016458/chapters/85007134
#arthur et guenièvre#arthur x guenievre#arthur pendragon#arthur x guenièvre#guenievre#kaamelott#kaamelott fanfiction#je suis méchante#mais j'aime beaucoup Guenièvre
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