#les retrouvailles et les explications
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lillianjmoseley · 1 year ago
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Régler maintenant! 
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une-touille-en-vadrouille · 1 year ago
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Merci au Dr Rathatton pour cette explication digne d'un roman d'aventure, dont le protagoniste principal sert visiblement d'exutoire aux envies sadiques de l'univers. De mon cÎté, j'arrive à 6h à l'entrée de la ville de Lima ... et au terminus deux heures plus tard. Je déteste les grandes villes T.T
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Nous finissons par nous retrouver à l'auberge de jeunesse ... et à vrai dire j'ai l'impression qu'on ne s'est séparées que quelques semaines !
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AprĂšs les retrouvailles (mĂȘme pas Ă©mouvantes, c'Ă©tait trop naturel pour ça), on dĂ©cide de faire un "free tour" de Lima pour en apprendre un peu plus sur la ville.
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On passe donc deux bonnes heures et demies Ă  se balader de bĂątiment en bĂątiment avec notre guide. Pour ĂȘtre parfaitement honnĂȘte, je suis loin d'ĂȘtre convaincue par cette ville : rĂ©guliĂšrement dĂ©truite par les sĂ©ismes, il y a assez peu de vieux bĂątiments, mais beaucoup de bĂ©ton, je ne suis pas fan.
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Quelques jolies piÚces ont toutefois résisté, et je tombe notamment amoureuse de ces grands balcons fermés en bois qui parsÚment la ville, ça donne du charme ! (Noter la couleur jaune des bùtiments de la place centrale, qui se réfÚrent au drapeau de la ville)
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On apprend au passage que le Pérou et le Chili se sont fait la guerre (guerre du Pacifique) à la fin de 19e, et que Lima a été colonisée pendant deux ans par leur voisin limitrophe. A l'époque, la Bolivie avait un accÚs à la mer (entre les deux pays), mais suite à leur trahison pendant ladite guerre, ils l'ont perdu !
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Notre visite se termine vers 13h30, je meurs de faim (malgré le fondant au chocolat au bon goût de beurre venu directement depuis la France partagé par le Dr Rathatton), et aprÚs un déjeuner un peu décevant, on se rattrape sur .... une glaaaaaaaaaace
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La fin de l'aprem est consacrée à des basses tùches : trouver une carte sim, récupérer la lessive, planifier la suite du voyage ... on a de quoi s'occuper !
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En dĂ©but de soiree, on a le droit Ă  un mignon spectacle son et lumiĂšre dans le parc oĂč on s'est installĂ©es, ça rend pas mal en vrai ! (Est ce qu'on Ă©tait des glands vautrĂ©s par terre ? Tout Ă  fait.)
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Et en rentrant à l'hostel, petite surprise : il y avait un match de foot juste à cÎté (sport national ici, ça remue les foules !), et on a rencontré des supporters ... originaux :')
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spiritgamer26 · 2 days ago
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Shibatarian
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Shibatarian : le manga oĂč l’horreur cĂŽtoie le sublime et le grotesque
« Êtes-vous Shibata ? » Une question innocente, qui marque pourtant l’entrĂ©e dans un univers oĂč rĂ©alitĂ© et cauchemar s’entrelacent comme dans un vieux film d’horreur revisitĂ© par un gĂ©nie fou. Avec Shibatarian, Katsuya Iwamuro n’offre pas simplement un manga, mais une expĂ©rience dĂ©routante, drĂŽle, flippante et imprĂ©visible.
Un cerisier, une tĂȘte humaine, et du cinĂ©ma
Tout commence de maniĂšre presque banale (ou pas) : Hajime Sato, lycĂ©en au quotidien sans Ă©clat, tombe nez Ă  nez avec une tĂȘte humaine surgissant du sol, au pied d’un cerisier. Ce crĂąne bavard n’est autre que Shibata, une entitĂ© Ă©nigmatique qui dĂ©fie toutes les lois de la nature. Hajime, dans un Ă©lan de nonchalance typiquement adolescent, dĂ©cide de sympathiser avec cet Ă©trange personnage. Leur point commun ? Une passion dĂ©bordante pour le cinĂ©ma. Le duo improbable rĂȘve de crĂ©er des chefs-d’Ɠuvre, mais la rĂ©alitĂ© est bien plus complexe. Shibata est invisible pour le reste du monde. Et si son humanitĂ© reste douteuse, leur amitiĂ©, elle, est bien rĂ©elle... du moins au dĂ©but. Les annĂ©es passent, les retrouvailles s’imposent, et avec elles, l’histoire vire au cauchemar. Ce qui semblait une aventure excentrique devient un plongeon dans une horreur psychologique oĂč chaque scĂšne vous fait vaciller entre le rire et la terreur.
Quand l’horreur rencontre la critique sociale
Shibatarian, c’est une ode au cinĂ©ma d’horreur. Les rĂ©fĂ©rences Ă  des classiques tels que Alien, Gremlins ou L’Exorciste abondent, mais elles servent un propos bien plus profond. Sous ses airs de dĂ©lire visuel, Iwamuro livre une rĂ©flexion sur la diffĂ©rence et le conformisme. Shibata, cette figure d’étrangetĂ©, est-il autre chose qu’un miroir de notre peur de l’inconnu, de ce qui Ă©chappe Ă  nos normes sociales Ă©triquĂ©es ? L’horreur ici n’est pas que surnaturelle : elle est humaine, tapie dans les jugements, le rejet et l’incomprĂ©hension. Ce cocktail de fantastique et de critique sociale donne naissance Ă  une Ɠuvre qui secoue autant qu’elle fascine.
Un récit sans boussole, mais avec une atmosphÚre
Ne cherchez pas des explications claires ou des rĂ©vĂ©lations magistrales : Shibatarian prĂ©fĂšre les non-dits. Iwamuro privilĂ©gie les Ă©motions et les images fortes aux discours didactiques. RĂ©sultat : chaque page est une immersion sensorielle oĂč l’intrigue se vit plus qu’elle ne se comprend. Les dessins, oscillant entre le grotesque et le sublime, Ă©voquent ces films d’horreur qui jouent avec vos nerfs et vos tripes. Un sourire nerveux ici, un frisson là : l’équilibre est parfait. L’évolution narrative ne fait qu’amplifier ce malaise Ă©trange, chaque rebondissement vous laissant dĂ©sorientĂ© mais captivĂ©.
Un manga unique en son genre
Avec seulement quatre tomes, Shibatarian ne s’éternise pas et conserve une intensitĂ© qui fait mouche. Ce n’est pas une Ɠuvre pour tout le monde : ceux qui cherchent une narration linĂ©aire et des rĂ©ponses prĂ©cises risquent d’ĂȘtre frustrĂ©s. Mais si vous aimez les rĂ©cits qui sortent des sentiers battus, oĂč le bizarre cĂŽtoie le brillant, vous serez servi. C’est Ă  la fois un hommage au cinĂ©ma, une rĂ©flexion sur la marginalitĂ©, et une aventure humaine profondĂ©ment marquante. Au pied de ce cerisier oĂč le rire et l’effroi se croisent, Shibatarian vous invite Ă  un voyage que vous ne serez pas prĂšs d’oublier. Une Ɠuvre Ă©trange et mĂ©morable, oĂč chaque page est une Ă©nigme qui hurle autant qu’elle chuchote.
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yuwhala · 3 years ago
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Pour le temps qui vous plaira
Arthur avait anticipé ses retrouvailles avec GueniÚvre. AprÚs la démolition de Kaamelott et son sauvetage imprévu, il avait hùte de la retrouver. De commencer quelque chose de nouveau, enfin ensemble.
Parce que jusqu’ici, ils n’avaient pas vraiment parlĂ© ni agi aprĂšs ce qui s’était passĂ© Ă  la tour. Arthur parce qu’il n’avait rien envie de prĂ©voir et GueniĂšvre certainement parce qu’elle mettait souvent du temps Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  comprendre les situations.
Non, c’était faux. Arthur n’avait rien eu envie de prĂ©voir, c’était vrai. Mais la raison principale, qu’il s’était rapidement avouĂ©, c’était surtout qu’il Ă©tait mal Ă  l’aise avec ses propres sentiments. Il ne savait pas trop quoi en faire parce que Ă©trangement, mĂȘme s’il avait pensĂ© connaĂźtre l’amour, ça n’avait jamais Ă©tĂ© pareil que ce qu’il avait pour GueniĂšvre.
Alors en couard qu’il pouvait parfois incarner - parce qu'au-delĂ  des dragons et des hydres dont la peur lui provoquait plus de bĂ©nĂ©fice au combat que d’incapacitĂ© totale Ă  fonctionner, les sentiments c’était autre chose – il avait entrepris de discuter le moins possible avec GueniĂšvre aprĂšs l’avoir embrassĂ©. Il s’était convaincu qu’il faisait ça pour ne pas perdre de temps en explication pour sortir de la tour et des alentours en vitesse avant que quelqu’un rapplique.
Elle avait pourtant rĂ©agi aprĂšs le baiser. Ils s’étaient regardĂ©s aprĂšs avoir dĂ©tachĂ© leurs bouches et Arthur avait apprĂ©ciĂ© l’instant. GueniĂšvre avait semblĂ© en pleine rĂ©flexion.
Elle lui avait chuchoté «Ah bon ? », le regardant dans les yeux.
Il lui avait répondu « Ah bon quoi ? », à voix basse lui aussi, son regard lié au sien.
« Vous m’avez embrassé ? » avait-elle demandĂ©, semblant douter de ce qui venait de se passer.
Il avait regardé ses lÚvres, qui avaient été si douces sous les siennes, avant de revenir à ses yeux et de lui répondre « Oui, je vous ai embrassé GueniÚvre »
Elle avait alors souri, de ce sourire qui était sincÚre et plein de joie naturelle. Et elle avait chuchoté un petit « oh ».
Il lui semblait avoir vu que ses yeux s’étaient remplis d’eau, il avait alors dĂ©tournĂ© le regard, le semblant de lumiĂšre de lune Ă©tant trop bien trop intense pour Ă©clairer la scĂšne qu’il ne savait plus comment apprĂ©hender. Il lui avait semblĂ© tellement Ă©vident dans l’instant prĂ©cĂ©dent de grimper Ă  cette tour et d’embrasser GueniĂšvre, et maintenant qu’il avait Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  la rĂ©alitĂ© de la situation, maintenant que ce n’était plus qu’un simple fantasme, il avait commencĂ© Ă  ĂȘtre beaucoup trop conscient du contexte dans lequel il se trouvait.
Alors, sans reposer les yeux sur son visage, il lui avait pris la main, et ne l’avait pas lĂąchĂ©e avant d’avoir rejoint le camp des burgondes. Ils avaient mis presque deux fois plus de temps Ă  revenir qu’à l’aller, Arthur se tenant Ă  cette main autant que GueniĂšvre tenait la sienne. Il leur faisait parfois faire des petits dĂ©tours, au lieu de passer Ă  travers un buisson par exemple, ce qui les aurait obligĂ© Ă  se lĂącher, ils avaient contournĂ© de cinq petits mĂštres l’arbuste. Arthur n’avait pensĂ© Ă  rien pendant cette marche. Enfin plutĂŽt, il n’avait pensĂ© qu’à cette main dans la sienne. Parfois l’envie de sourire lui Ă©tait venue pendant ce trajet, parfois la peur aussi.
Ils avaient fini par se lĂącher, il ne savait plus trop comment, mais il se rappelait du froid qu’il avait ressenti au bout des doigts. Le soleil avait commencĂ© Ă  se lever quand ils s’étaient souhaitĂ© une bonne nuit. GueniĂšvre, Ă  qui il avait semblĂ© que le sourire ne l’avait pas quittĂ© depuis la tour, Ă©tait partie dormir dans la tente oĂč sa suivante et elle mĂȘme avaient Ă©tabli leurs quartiers et Arthur avait regardĂ© le soleil finir de se lever.
Les jours suivants ayant Ă©tĂ© principalement constituĂ©s d’entraĂźnements aux manƓuvres militaires en musique de leurs nouveaux alliĂ©s Burgondes, et de la mise au point d’un plan d’attaque avec les semi-croustillants, les gens de CarmĂ©lide et d’autres rĂ©sistants, il n’avait pas vraiment eu le temps ni la concentration nĂ©cessaire pour autre chose. Et s’il Ă©tait sincĂšre avec lui-mĂȘme, ça l’avait arrangĂ© d’avoir eu une distraction importante sur laquelle poser toute son attention.
GueniĂšvre n’avait de son cĂŽtĂ© rien initiĂ©, et quand il finit enfin par croiser son regard avant d’aller Ă  son poste pour gĂ©rer les troupes d’un point de vue avantageux, elle lui avait souri. A cet instant, il n’avait pas eu besoin de rĂ©flĂ©chir ni d’avoir le temps d’avoir honte, parce qu’il savait qu’il lui avait rendu son sourire et avait Ă©tĂ© heureux, rĂ©ellement heureux de voir ses lĂšvres Ă  elle s’étirer encore plus en rĂ©ponse.
Alors oui, aprĂšs sa bataille avec Lancelot, aprĂšs sa bataille contre lui-mĂȘme qu’il semblait avoir encore une fois perdue, aprĂšs que deux glandus dont il savait plus trĂšs bien les noms – une des filles de Karadoc et un autre gars qui Ă©tait plutĂŽt intelligent – l’aient sorti de sa table mortuaire, il avait hĂąte de revoir GueniĂšvre et hĂąte d’enfin commencer quelque chose.
Alors il avait pas vraiment prévu la grande tarte que GueniÚvre lui mis, le soir aprÚs avoir été aux nouvelles chez les semi-croustillants et avoir fait le tour du chùteau, ou plutÎt des ruines de son chùteau à pieds.
« Vous n’ĂȘtes qu’un gros con ! » lança-t-elle
Bordel. Elle n’y Ă©tait pas allĂ© de main morte. Il Ă©tait carrĂ©ment sonnĂ© et c’était pas uniquement dĂ» Ă  la surprise que le geste lui avait provoquĂ©. Il ne trouva rien de sensible Ă  lui rĂ©pondre avant qu’elle enchaĂźne.
« Vous pensiez quoi ? Que vous alliez revenir comme une fleur et que je passerai l’éponge comme la derniĂšre fois ?! Je vous dĂ©teste ! »
Arthur ne comprenait pas trop ce qu’elle disait et il Ă©tait encore bien dĂ©boussolĂ©. Alors il se focalisa sur son entourage pour retrouver ses esprits. Ils se trouvaient Ă  prĂ©sent sur une petite colline Ă  quelques centaines de mĂštres de lĂ  oĂč s’étaient installĂ©s les burgondes et d’autres rĂ©sistants qui fĂȘtaient Ă  prĂ©sent leur victoire commune.
« Je ne comprends pas » dit-il « Je croyais que notre silence l’un envers l’autre Ă©tait d’un accord mutuel jusqu’à ce que la situation soit arrangĂ©e » continua-t-il en dĂ©signant la fĂȘte en contrebas de la main.
« Vous croyez que je suis Ă©nervĂ©e pour ça ?! » Il ne l’avait jamais vu dans une colĂšre pareille. Il se demandait d’oĂč elle la sortait.
« Pour quoi alors ? » Lui, ne trouva pas de colÚre à donner en échange. Il voulait sincÚrement comprendre ce qui mettait GueniÚvre dans cet état.
« Dix ans ! » commença-t-elle, en hurlant presque « Dix ans que je rĂȘve de cette baignoire mĂȘme Ă©veillĂ©e, que je me rĂ©veille en pleine nuit en ravalant mes cris » ses larmes avaient commencĂ© Ă  tomber « Dix ans que je vis sans savoir si vous vous respirez. Sans savoir si je vais vous revoir un jour. Dix ans ! »
Elle reprit son souffle « Et puis vous revenez comme une fleur. Et moi, bĂȘtasse que je suis, ayant pourtant un autre prĂ©tendant, je vous entends Ă  travers une porte avec votre voix toute blasĂ©e, je vous vois avec vos cheveux longs ridicules et votre habit noir et tout mon monde, constituĂ© d’une seule et unique tour je vous le rappelle, s’écroule ! »
Arthur voulu lui prendre la main pour faire quelque chose face Ă  la dĂ©tresse et au torrent d’émotions violentes qui s’exprimaient en GueniĂšvre. Mais GueniĂšvre enleva sa main de la sienne quand il l’effleura du bout des doigts.
« Ne me touchez pas ! Vous 
 vous n’ĂȘtes qu’un misĂ©rable ! » Elle pleurait tellement. Il dĂ©testait se sentir aussi impuissant.
« Vous revenez, vous m’embrassez, vous me faites croire que c’est ce que vous dĂ©siriez et puis vous m’abandonnez ! Encore ! »
« Je ne vous ai pas abandonné » se défendit Arthur.
« Ah non ?! Et vous abandonner vous mĂȘme sur la table d’un chĂąteau en pleine destruction vous appelez ça comment ?! »
Il ne rĂ©pondit pas. Il ne savait pas quoi lui rĂ©pondre parce qu’il n’avait pas considĂ©rĂ© la chose sous cet angle. Il n’avait d’ailleurs pas escomptĂ© que qui que ce soit fasse part de cet incident Ă  quelqu’un. Surtout pas Ă  GueniĂšvre.
« Alors quoi ? C’était ça votre plan incroyable ? Me faire croire que vous m’aimiez pour que je garde un bon souvenir de vous ? Vous me faisiez un cadeau d’adieu c’est ça ? Le dernier grand geste de bontĂ© d’Arthur Pendragon ? Vous ĂȘtes un monstre. »
« GueniÚvre ... »
« Taisez-vous ! »
« GueniÚvre je- »
« Taisez-vous je vous dis ! J’ai tellement honte, tellement honte d’avoir une fois de plus Ă©tĂ© la cruche de cette histoire, mais ce dont j’ai le plus honte c’est d’avoir eu peur pour vous ! D’avoir encore peur pour vous ! »
« GueniÚvre »
« Laissez-moi tranquille ! Pourquoi vous ĂȘtes revenu ? Pourquoi est-ce que vous ne m’avez pas laissĂ© dans ma tour avec mon preux chevalier qui m’envoyait des lettres par gĂąteaux ? Pourquoi vous ĂȘtes là ? » elle ponctua chacun des mots de sa derniĂšre phrase par une frappe sur l’épaule d’Arthur. C’était l’épaule dans laquelle une dague s’était plantĂ©e il y a quelques semaines maintenant, mais il ne broncha pas.
GueniĂšvre finit par s’asseoir par terre, en pleurant dans ses propres bras. Il s’assit Ă  cĂŽtĂ© d’elle, mais pas trop proche non plus, pour lui laisser un peu d’espace.
« Je vais parler maintenant et j’aimerais que vous Ă©coutiez »
Elle tourna sa tĂȘte, toujours enfouie dans ses bras, du cĂŽtĂ© opposĂ© Ă  Arthur. Il ne commenta pas, ne la blĂąmant pas.
« Je n’avais pas prĂ©vu d’y rester »
« Menteur » baragouina-t-elle sous ses bras
« J’aurais dĂ» vous dire que je prĂ©voyais d’affronter Lancelot c’est vrai. Mais je pensais qu’à l’issu du combat, j’aurai eu la force de mettre fin Ă  sa vie. Mais ça ne m’a pas semblĂ© juste. Je n’ai pas pu. C’est un tyran, il vous a enfermĂ© dix ans dans une tour, a dĂ©truit une bonne partie du royaume et a terrorisĂ© ses habitants et en a tuĂ© la plupart mais je n’ai pas pu le faire. »
GueniĂšvre avait arrĂȘtĂ© de pleurer, mais elle n’avait pas encore relevĂ© la tĂȘte vers lui.
« Alors je me suis senti faible. Je me suis senti inutile. Je n’ai rien fait d’autre que lui donner une opportunitĂ© de fuir et fomenter un autre coup d’état dans son coin. Pendant dix ans je l’ai laissĂ© faire, prĂ©fĂ©rant jouer les tanneurs bien au chaud et au calme. Je suis responsable de ce qui s’est passĂ©. Et sur le coup mes vieux dĂ©mons sont ressortis. Ça et la pluie de rochers qui tombaient sur Kaamelott, j’y ai vu un signe du destin, le capitaine qui coule avec son navire et sur le coup ça m’a semblĂ© appropriĂ©. »
GueniĂšvre avait levĂ© la tĂȘte, mais ses larmes avaient repris.
« Je suis dĂ©solĂ© GueniĂšvre, je ne voulais pas vous faire souffrir. Jamais je ne vous aurais embrassĂ© si j’avais prĂ©vu d’y rester. J’ai trop d’estime pour vous pour vous faire subir ça. Je suis dĂ©solĂ© que vous en doutiez. »
Il lui caressa la joue, tentant de faire disparaütre les larmes qui coulaient à flots. Elle appuya sa joue dans sa main et Arthur sentit un poids s’enlever de son ñme.
« Le fait est que je vous aime GueniÚvre. Je ne sais pas exactement depuis quand mais je vous aime depuis longtemps déjà. Je crois que cet amour ne fait que grandir à chaque fois que je vous vois et ça me fait peur.»
Il marqua une pause pour respirer.
« Vous ĂȘtes quelqu’un qui ne veut que mon bien et ça me fait peur. Vous ne souhaitez qu’une chose c’est que je reste Ă  vos cĂŽtĂ©s et j’ai peur d’un jour manquer Ă  cette promesse que je voudrai vous faire. J’ai peur qu’un jour ma faiblesse ait raison de moi »
« ArrĂȘtez s’il vous plaĂźt. » GueniĂšvre s’était redressĂ©e, assise le dos bien droit, mais pleurait de plus belle.
Elle prit rĂ©solument la main d’Arthur dans les deux siennes. Elle regarda Arthur droit dans les yeux, du mieux qu’elle put Ă©tant donnĂ© les larmes qui y siĂ©geaient.
« Vous n’ĂȘtes pas faible. Vous ne l’avez jamais Ă©tĂ© et vous ne le serez jamais, peu importe ce que vous en pensiez. »
Arthur dĂ» faire un effort herculĂ©en pour retenir les larmes qui lui Ă©taient venu d’un seul coup. Un mĂ©lange de soulagement intense et d'amour profond.
GueniĂšvre continua « Je suis dĂ©solĂ©e de m’ĂȘtre Ă©nervĂ©e. Je pensais que vous aviez tout prĂ©vu. J’ai eu tellement peur quand un Ă©claireur est venu nous dire que vous aviez disparu. J’ai cru que Lancelot vous avez capturĂ© de nouveau ou qu’un Saxon avait eu raison de vous. Et puis la fille de Karadoc m’a dit vous avoir trouvĂ© allongĂ© sur une table, conscient, pendant que Kaamelott vous tombait sur la tĂȘte et je me suis retrouvĂ©e dans une rage folle, tellement en colĂšre contre vous mais surtout contre moi mĂȘme d’avoir Ă©tĂ© aussi bĂȘte. »
Elle respira un grand coup, ses larmes se faisant plus rares, puis continua, jouant maintenant avec les doigts de la main d’Arthur, les faisant rouler entre les siens « Je suis dĂ©solĂ©e. Je serai lĂ  pour vous si vous avez besoin de moi. Si un jour vous voulez partager vos peurs avec moi, je suis un peu quiche vous savez, mais peut-ĂȘtre qu’ensemble, on pourra y faire quelque chose. »
« Merci » dit-il, des traĂźtresses de larmes ayant finit par s’échapper de ses globes oculaires. Il avait conscience que ce mot n'Ă©tait pas suffisant pour exprimer la reconnaissance qu'il devait Ă  GueniĂšvre. Il aurait aussi voulu s’excuser plus encore mais il ne savait pas par oĂč commencer, ayant des annĂ©es de retard en terme d’excuses Ă  rattraper.
« Merci de m’avoir sorti de ma tour » rĂ©pondit-elle, souriant et posant la main d’Arthur sur sa joue.
Le temps passa en silence aprĂšs cela. GueniĂšvre jouait avec la main d’Arthur, ce dernier la laissant faire. Arthur se calmait en admirant chacun de ses gestes, chacune des ses micro-expressions illuminĂ©es par la lune une fois de plus. Ce moment l’apaisa.
GueniĂšvre se stoppa dans un mouvement puis se mit Ă  genou, posant la main d’Arthur sur son cƓur. Elle le regarda dans les yeux et lui demanda trĂšs solennellement « Voudriez-vous rester avec moi quelques-temps ? »
Arthur avait Ă©tĂ© intime avec plus d’une femme, mais jamais lui sembla-t-il, ne s’était-il senti aussi Ă  nu devant l’une d’elles. Alors il puisa dans tout le courage qu’il possĂ©dait et prit la main de GueniĂšvre avec sa main libre et la posa sur son cƓur Ă  lui « Pour tout le temps oĂč vous voudrez de moi »
GueniĂšvre avait beau avoir affirmĂ© qu’il ne connaissait pas la faiblesse, le sourire qu’elle lui rendit devait pourtant bien en faire partie.
FIN
Merci d'avoir lu ! Sinon j'Ă©cris d'autres trucs bien miĂšvres parce que le niais, c'est la vie et que le pendraniĂšvre a dĂ©cidĂ© de se graver dans mon esprit, donc si vous voulez lire des trucs oĂč il se passe pas grand chose d'autre que de la niaiserie qui dĂ©gouline de vos yeux, tadam : https://archiveofourown.org/users/Hasuruzaf/pseuds/Hasuruzaf/works?fandom_id=587182
(Also, allez checker les autres fics Kaamelott sur Ao3, y'a des auteur'rices fantastiques qui font fondre mon petit coeur en chamallow)
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alexar60 · 5 years ago
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Sept heures
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L’aĂ©roport de Roissy parait immense quand on ne connait pas. Nous venions de faire toutes les procĂ©dures et dĂ©poser les bagages lorsqu’elle rĂ©alisa avoir laissĂ© ses Ă©couteurs dans une valise. Cela n’était pas grand-chose, seulement nous avions sept heures d’avions pour traverser l’Atlantique et atteindre le Canada ; et elle comptait les utiliser pour Ă©couter de la musique ou voir un film sur ordinateur. Nous attendĂźmes une bonne petite heure avant d’embarquer. Une fois dans l’avion, une hĂŽtesse avec un large sourire indiqua nos places. Nous fĂ»mes ravis de ne pas avoir de personne supplĂ©mentaire Ă  cĂŽtĂ© de nous, profitant ainsi de trois siĂšges pour nous deux et d’ĂȘtre plus Ă  notre aise. AprĂšs un message de bienvenu du pilote et les consignes de sĂ©curitĂ©, l’avion dĂ©colla en apportant en mĂȘme temps une sensation de chatouillis dans tout mon corps. J’avalai ma salive afin de dĂ©boucher les oreilles, tandis que mon amie crispait ses doigts sur l’accoudoir qui nous sĂ©parait ; bien qu’elle fĂ»t habituĂ©e Ă  prendre l’avion, elle Ă©tait toujours impressionnĂ©e Ă  voir le paysage s’éloigner laissant place Ă  quelques nuages dans un ciel bleu.
Le trajet fut des plus monotones. En fait, il n’y a pas grand-chose Ă  faire si ce n’est regarder le film proposĂ© qu’on oublie trĂšs vite. Elle lisait tandis que je jouais sur mon ordi. Parfois, une hĂŽtesse ou un steward passait dans le couloir et proposait diffĂ©rentes choses, une boisson, une revue, un oreiller
 Ils Ă©taient toujours souriants et aux petits soins pour la clientĂšle. Cette gentillesse me parut suspecte jusqu’à ce que je comprenne qu’ils proposaient toujours des choses payantes. Autour de nous, les passagers s’occupaient Ă  leur façon, se souciant de leurs prochaines vacances. J’entendis un homme dire Ă  sa femme que le Canada Ă©tait magnifique en cette pĂ©riode. Je sortis de ma poche l’adresse de mon cousin. Il habitait QuĂ©bec et j’espĂ©rais qu’il n’avait pas changĂ© depuis deux ans. Ma plus grande inquiĂ©tude Ă©tait de ne pas se reconnaitre Ă  notre arrivĂ©e. Quelle drĂŽle d’idĂ©e !
Soudain, elle s’est mise Ă  rire sans aucune raison. Elle remarqua mon regard vers elle et justifia en expliquant que le hĂ©ros du roman racontait son meilleur moment : Avoir fait l’amour dans un avion. Je trouvais la coĂŻncidence cocasse et n’y pris pas attention prĂ©fĂ©rant reprendre ma partie de jeu vidĂ©o. Elle lut encore pendant une bonne demi-heure avant de s’endormir, fatiguĂ©e par l’inaction. Seulement, nous oubliĂąmes un dĂ©tail, un trĂšs gros dĂ©tail ! En effet, il arrivait parfois qu’elle se laisse aller dans son sommeil, parlant Ă  voix haute dans ses rĂȘves ou gĂ©missant quelquefois. Et ce fut le cas ! Je me sentais brusquement gĂȘnĂ©e, tel Billy Crystal pendant que Meg Ryan simulait durant leur diner dans « Quand Harry rencontre Sally ». Je sentais les yeux rivĂ©s vers moi, des regards amusĂ©s par les petits cris de jouissances de ma copine. Le visage rougi de honte, je rĂ©pondais qu’elle parlait souvent en rĂȘvant. DĂšs lors, une hĂŽtesse intervint rĂ©veillant ma compagne d’une petite tape sur l’épaule sans me prĂ©venir. Elle ouvrit les paupiĂšres, l’air Ă©tonnĂ©e et hagard. AprĂšs une rapide explication, elle s’excusa avec la plus grande des confusions faisant apparaitre en mĂȘme temps un sourire sur le joli visage de l’hĂŽtesse de l’air qui chuchota un : « Ce devait ĂȘtre un trĂšs beau rĂȘve ! » avant de repartir dans son coin cachĂ© par un rideau.
Il n’y avait rien Ă  voir par le hublot, la nuit avait transformĂ© le carreau en un Ă©cran noir. Seules les lumiĂšres tamisĂ©es aux plafonds offraient une ambiance relaxante parmi les passagers. AprĂšs quatre heures de voyage, elle dormait toujours mais depuis l’incident, elle ne faisait plus de bruit Ă  part respirer fortement. Plus loin derriĂšre nous, un homme ronflait et semblait dĂ©ranger quelques proches. Il se rĂ©veilla en avalant sa salive. Je commençai Ă  piquer du nez quand ma copine approcha la tĂȘte pour la poser sur mon Ă©paule. Elle dormait toujours et commençait Ă  m’intĂ©grer Ă  son rĂȘve en caressant mon ventre. Ses doigts fins jouĂšrent avec mes poils en les faisant frĂ©mir sous ma chemise. Ils parcouraient mon torse et pincĂšrent le tĂ©ton gauche afin de le durcir. Je ne savais pas si je devais la rĂ©veiller. D’ailleurs, je ne savais pas si elle Ă©tait consciente de ses actes. Elle embrassa le tissus de ma chemise puis mon menton et soupira d’une voix mielleuse : « Caresse-moi ! »
Alors, profitant d’un court moment de silence, je dĂ©boutonnais sa robe, et dĂ©couvris qu’elle ne portait rien dessous. Ses seins blancs et bombĂ©s se dressaient exhibant des mamelon qui rĂ©clamaient quelques baisers. Toujours endormie, elle allongea langoureusement les jambes vers le siĂšge vide, dĂ©voilant au passage ses hanches et une partie de son fessier Ă  la peau douce. Enfin je savais que sa peau Ă©tait douce. J’effleurai le bout de sa poitrine l’écoutant gĂ©mir doucement au contact  de mes doigts. La bouche entrouverte, elle laissait sa respiration sortir au rythme de mon massage improvisĂ©. Je malaxai doucement son sein gauche, puis progressai petit-Ă -petit. Ses poumons se remplissaient de dĂ©sir, je ressentais par le biais de mon toucher, le feu qui se consumait en son bas-ventre. Elle respirait de plus en plus vite. DĂšs lors, comme pour la calmer, j’embrassai sa tempe puis, un simple contact de mes lĂšvres sur les siennes, je sus qu’elle voulait plus. Elle commençait Ă  s’étendre sur le dos, les mains cachant son sexe par quelques caresses, elle gĂ©mit si fortement, que je dĂ©tournai le regard d’inquiĂ©tude. De l’autre cĂŽtĂ© du couloir, une femme  zyeutait la scĂšne en silence derriĂšre un magazine de mode, les autres ne semblaient pas nous remarquer. Je compris que la voyeuse ne dirait rien. DĂšs lors, j’engageai ma main sur le corps de mon amie pour des attouchements plus vifs et plus sensuels. Je jouais avec ses seins, les lĂ©chant parfois, gouttant le tĂ©ton, mordillant, aspirant afin de faire jaillir un lait qui ne viendra pas. Rapidement mon sexe gonflait et rĂ©clamait de sortir de mon pantalon. De plus en plus sensible, il cognait  contre mon boxer avec l’envie d’expulser son jus. Pendant ce temps, mon amie rĂąlait, jouissait tout en rĂ©clamant que je continue. Elle prononçait mon prĂ©nom rĂ©guliĂšrement, entre chacune de mes caresses. Elle m’appelait pleurant presque ma prĂ©sence contre elle. Pourtant je rĂ©pondais prĂ©sent avec mes gestes Ă  la fois vifs et dĂ©licats, mais elle ne s’en souciait pas, continuant de m’appeler entre deux soupirs.
Je frottais mes doigts sur sa chatte humide lorsque j’entendis un chariot bouger dans le couloir. L’hĂŽtesse s’arrĂȘta Ă  ma hauteur et dit : « Ça ne va pas ? ».  A ce moment, je levai la tĂȘte en rĂ©alisant que je rĂȘvais. Je m’étais effondrĂ© sur ma copine, elle s’ankylosait sous mon poids et n’osait pas me bousculer pour me rĂ©veiller. Cependant, elle s’égosillait et commençait Ă  s’inquiĂ©ter de n’obtenir aucune rĂ©ponse. Je sortis du sommeil complĂštement Ă©berluĂ©, les yeux hors des trous. Ma tĂȘte d’abruti la fit rire ainsi que l’hĂŽtesse de l’air qui continua de pousser le chariot. Je me rendormis en tournant le dos Ă  mon amie et fus rĂ©veillĂ© quand l’avion entra dans une perturbation.
A l’aĂ©roport de QuĂ©bec, mon cousin et son Ă©pouse nous attendaient. Nos retrouvailles furent remarquĂ©es tellement nous Ă©tions excitĂ©s de se revoir. Je prĂ©sentais mon amie qu’ils ne connaissaient et nous passĂąmes les plus belles vacances de ma vie. Toutefois, durant le sĂ©jour, il m’arrivait d’espĂ©rer que je finirais mon rĂȘve pendant le voyage retour.
Alex@r60 – mars 2020
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shermann-isaak · 5 years ago
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dead inside || connor&isaak
Personnages» Connor et Isaak Shermann.
OĂč» Chez eux.
Quand» Ce soir.
Notes» Je pleure trÚs fort.
Connor : Un large sac en cuir noir Ă  la main, Connor verrouille les portes de sa voiture sans regarder. Ses jambes continuent de le rapprocher de la porte d’entrĂ©e de la maison. C’est l’heure du retour Ă  la rĂ©alitĂ© pour le loup-garou, aprĂšs un moment passĂ© Ă  dĂ©serter les quelques murs en face de lui et ignorer les personnes qui vivaient Ă  l’intĂ©rieur. Heureusement, pour l’aider Ă  le faire, Ephram avait Ă©tĂ© lĂ . Probablement qu’il n’aurait jamais rĂ©ussi Ă  calmer son angoisse intĂ©rieure sans lui – probablement qu’il n’avait pas rĂ©ussi Ă  la calmer complĂštement non plus. Juste Ă  l’attĂ©nuer, en s’enfermant dans une bulle, protĂ©gĂ© du mauvais temps. En revenant ici, il avait le droit Ă  une forme originale de tempĂȘte. Connor termine son arrivĂ©e jusqu’à la porte avec la sensation que chaque pas double son apprĂ©hension. C’est rentrer chez lui pour retrouver quoi au final ? Un rappel de l’existence d’une personne qui souhaite sa mort Ă  deux rues plus loin, des parents tranquillement ignorants et un frĂšre dĂ©sorientĂ© au possible. Pauvre Isaak. Et merde. Comment il est censĂ© l’aider dans tout ça ? Rien n’apparaĂźt comme la bonne solution. Son ventre se retourne Ă  chaque nouvelle pensĂ©e qui vient cogner son cerveau. On se dĂ©tend, Connor. Une pause, une inspiration. Et puis merde. Finalement le loup-garou fait tourner sa clĂ© dans la serrure. Olko aboie depuis le salon pour annoncer l’entrĂ©e de son maĂźtre, avant de venir l’accueillir avec des sauts et des coups de queue dans tous les sens. Le jeune homme lui offre un sourire, avant de fermer la porte derriĂšre lui et passer le couloir pour retrouver des yeux le visage qu’il s’attendait Ă  voir. « Salut gros con. » balance alors Connor avec un lĂ©ger rictus, ni dĂ©sagrĂ©able ni parfaitement en joie de se retrouver face Ă  Isaak. Quand il pourrait en ĂȘtre heureux, en rĂ©alitĂ©, si il n’était pas en panique Ă  l’idĂ©e d’un possible basculement dans la conversation. Tout pourrait bien se passer si ils s’asseyaient simplement autour d’une bouteille de whisky, et qu’ils se racontaient leurs vies. Connor pourrait lui parler de ses retrouvailles avec Ephram, et peut-ĂȘtre que Isaak lui raconterait comment il avait draguĂ© la nouvelle et qu’ils finiraient ensemble par se plaindre du nettoyage de la soirĂ©e du Nouvel An. Oui, ça pourrait bien se passer. Le loup dĂ©cide de s’accrocher Ă  cet espoir, pas prĂȘt encore Ă  laisser s’évanouir la joie de cette derniĂšre vingtaine de jour. Son sourire s’élargit, une part de l’angoisse fond, alors qu’il pose ses clĂ©s sur le comptoir et qu’il vient donner une tape un peu brusque sur l’épaule de l’aĂźnĂ© en guise de bonjour. « OĂč est l’alcool qui devrait m’accueillir ? » ajoute-t’il alors en guise de plaisanterie, abandonnant son sac au sol et sa veste en cuir sur le porte manteau pour officiellement arriver chez lui et planter ses fesses dans son canapĂ©.
Isaak : Les yeux d’Isaak se ferment une nouvelle fois tandis qu’il s’enfonce un peu plus sur le fauteuil du salon des Shermann. La nuit n’a pas Ă©tĂ© assez longue. Comme toutes les nuits depuis plusieurs jours, quand on y rĂ©flĂ©chit. Ou plusieurs semaines ? C’est pas comme si il avait Ă©tĂ© trĂšs productif derniĂšrement. Une longue inspiration vient tenter de le rĂ©veiller mais ça n’a d’effet que d’éveiller ses courbatures, situĂ©es un peu partout dans son corps. Il est sorti hier soir, et le soir d’avant. Et surement le soir encore d’avant. Il a du mal Ă  dĂ©terminer si c’était une trĂšs bonne idĂ©e de sortir autant ces derniers temps. Mais il a tendance Ă  faire des cauchemars quand il s’endort sans alcool. Et au moins il sait pourquoi il a mal Ă  la tĂȘte quand il boit. Ça diminue un peu l’angoisse qui attend sagement au creux de son ventre le bon moment pour exploser. Olko Ă  ses pieds commence Ă  grogner alors que le bruit d’une voiture dans l’allĂ©e se fait entendre. Leurs parents Ă©tant partis en voyage, ça ne peut ĂȘtre que Connor. Peut ĂȘtre qu’il restera un peu plus longtemps cette fois. A cette pensĂ©e, Isaak reprend un peu plus conscience de son environnement et ses doigts viennent frotter sans aucune dĂ©licatesse ses yeux pour les convaincre de rester ouverts. Le retour de Connor le soulage plus que de raison. Mais il a manquĂ© d’une Ă©paule oĂč s’appuyer ces derniers temps et il sait qu’il pourra la trouver chez son frĂšre. L’aboiement du chien achĂšve son petit retour Ă  la rĂ©alitĂ© et il sourit un peu en apercevant le brun dans le couloir. Il a l’air en forme, assez pour l’insulter avec le sourire. Il s’en veut presque de l’attendre pour lui parler de tout ce qui ne va pas chez lui. Mais l’option de tout garder dans un coin de sa tĂȘte en attendant que ça passe ne semble plus vivable sur le long terme. Et considĂ©rant l’état de son cerveau actuellement... Isaak lĂąche un sourire Ă  la tape de son frĂšre et le suit des yeux pendant qu’il pose son manteau. « J’ai tout fini pendant que t’étais pas lĂ . » Il accompagne sa rĂ©ponse d’un lĂ©ger haussement d’épaule. Il reste un peu d’alcool par ailleurs, mais il n’est pas sur que son organisme soit prĂȘt Ă  l’accepter. Il se contente alors de se pencher en avant, les coudes sur les cuisses, sans quitter Connor des yeux. « Tes petites escapades Ă©taient bien ? »
Connor : Le loup-garou examine du regard le visage de son frĂšre. Mauvaise mine, yeux fatiguĂ©s, et traits tirĂ©s. Chouette. Exactement tout ce qui peut inquiĂ©ter Connor d’avantage. Il tente cependant de ne pas s’en formaliser, parce que son frĂšre lui offre un sourire. Le plus jeune n’a pas envie de laisser sa bonne humeur se tirer tout de suite. Il s’installe sur le canapĂ©, Ă©cartant ses jambes en prenant tout son confort mais aussi toute la place – typique Connor. Le chien vient lui donner sa tĂȘte, en rĂ©clamation de caresses, et le loup lui donne son dĂ» avec un air tranquille qui tente de rester installĂ© dans son comportement. Isaak a fini l’alcool sans lui. Ah. C’est moyennement bon signe. Peut-ĂȘtre qu’il s’était servi de l’alcool comme exutoire, et cette perspective n’enchante que moyennement le loup-garou qui ne veut mĂȘme pas imaginer la dĂ©tresse intĂ©rieure de son frĂšre. Si seulement il pouvait ĂȘtre dans sa tĂȘte pour comprendre comment ça marche et ce qu’il est supposĂ© faire. Ça y est, le loup a de nouveau mal au ventre. Mais non, Connor, on se reprend. « Alors comme ça tu fais la fĂȘte sans moi ? » articule-t’il avec un sourcil levĂ©. Il tente une lĂ©gĂšre taquinerie plutĂŽt que d’essayer d’avoir des explications de la part de Isaak. Parce qu’à moins que celles-ci soient rassurantes, il prĂ©fĂšre ne pas les entendre. Son frĂšre se renseigne sur son sĂ©jour, puis les souvenirs de ses moments avec Ephram reviennent comme pour faire pansement sur le reste de la situation. Ses lĂšvres se tendent dans un rictus tendre. VoilĂ  que la conversation tourne vers un sujet agrĂ©able. L’apprĂ©hension descend encore d’un cran. Ce n’est pas qu’il a particuliĂšrement envie de raconter sa vie, mais si la discussion peut rester sur les mĂȘmes lignes directrices au moins pour ce soir, ça lui faciliterait les choses. « Magnifiquement bien, si tu veux tout savoir. Et rien que pour la rĂ©action par rapport Ă  son cadeau – ça valait le coup de devenir pauvre. » rĂ©plique Connor avec ce mĂȘme sourire doux, mais aussi un peu amusĂ©.
Isaak : La scĂšne tranquille qui se joue devant Isaak amĂšne une vague de calme dans son esprit. Les choses paraissent simples sur le moment. Il en oublierait presque sa migraine qui elle ne se laisse pas attendrir par le spectacle. Sa main vient masser brusquement sa tempe tandis que Connor le sonde avec son air taquin habituel. Pour le coup il n’est pas sur qu’il aurait vraiment voulu le suivre dans ses sorties. « Disons ça comme ça. » Heureusement que la maison avait Ă©tĂ© vide ces derniĂšres semaines, ça a au moins Ă©vitĂ© au brun de devoir expliquer pourquoi il finissait souvent par s’endormir dans le couloir en rentrant le soir. Olko gardera le secret. Rangeant ce dĂ©tail pour un autre jour, Isaak se racle rapidement la gorge pour se replonger dans la discussion. Connor a l’air heureux. C’est presque Ă©trange de le voir dans cet Ă©tat mais il ne peut pas dire que c’est une mauvaise chose. Ce type de sourire n’est pas des plus communs chez son frĂšre. Mais ça Ă©veille d’autres genres de sentiments chez l’aĂźnĂ©, une certaine culpabilitĂ©. Une part de lui veut le laisser parler de son voyage et d’Ephram autant qu’il veut ou simplement supporter ses blagues pour lui faire plaisir. Mais la majoritĂ© de son ĂȘtre attend juste un signal pour pouvoir dĂ©verser toutes ses angoisses devant lui. A l’instant prĂ©sent il a presque l’impression que c’est la solution miracle. SĂ»rement parce que c’est pratiquement le seul repĂšre de confiance qu’il trouve dans son environnement actuel. Le reste a peu d’importance dans l’état de flou dans lequel il avance. Ses muscles se contractent tous encore un petit plus Ă  ces pensĂ©es. C’est comme si il Ă©tait incapable de se concentrer sur quelque chose de positif plus de trente secondes. Un faible sourire accueille les propos de Connor mais le brun ne se sent dĂ©jĂ  plus vraiment prĂ©sent. Alors il saute sur ses pieds brusquement, comme si bouger son corps allait ĂȘtre suffisant pour masquer le problĂšme. Le sport l’a bien aidĂ© dans le passĂ© mais il sait dĂ©jĂ  que ça ne suffira pas. « On a qu’à aller acheter une nouvelle bouteille pour fĂȘter ça. C’est ma tournĂ©e puisque t’es pauvre. » Son ventre Ă©met un lĂ©ger bruit de protestation Ă  l’idĂ©e de devoir gĂ©rer une nouvelle dose d’alcool. Mais c’est pas comme si il lui demandait son avis. Isaak ne lĂąche pas son frĂšre des yeux, mi-Ă©puisĂ©s mi-survoltĂ©, ce qui doit donner un mĂ©lange assez Ă©trange au vu de l’expression de Connor.
Connor : Isaak exerce une tentative de massage de tempes assez brutale, attirant de nouveau l’attention de son frĂšre sur le mal-ĂȘtre du plus vieux, qui se fait de plus en plus apparent. GrĂące Ă  son odorat de loup-garou, Connor peut capter l’odeur d’alcool et de fĂȘte bloquĂ©e sur l’humain en face de lui. Il doit probablement avoir une sacrĂ©e gueule de bois. La rĂ©ponse de Isaak elle non plus n’aidait pas Ă  rassurer Connor. Mais il n’est pas sĂ»r de vouloir savoir ce qu’il a fait exactement pendant son absence, ça allait forcĂ©ment accroĂźtre son inquiĂ©tude. Encore un sujet Ă  Ă©viter, donc. Le plus jeune fronce un peu les sourcils, comme si il essayait Ă  nouveau de sonder le comportement de son frĂšre, qui lui paraĂźt de plus en plus fĂ©brile Ă  mesure que les secondes s’égrainent entre eux. Comme si il n’était qu’à moitiĂ©-lĂ . Il a de nouveau mal au ventre quand il y pense, mais c’est quelque chose de nouveau qui s’installe en lui. De la culpabilitĂ©. Parce que probablement que son frĂšre doit avoir besoin de rĂ©ponses et d’une Ă©paule sur laquelle se reposer, et Connor ne se sent pas capable de lui donner quoi que ce soit. Si il n’avait pas si peur de ce que ça allait produire, et si il n’était pas lui aussi dans le dĂ©ni de la situation merdique dans laquelle ils se trouvent tous les deux, peut-ĂȘtre que lui parler serait plus facile. Ou pas. Quoi qu’il en soit, les choses que Isaak a oubliĂ© sont bien mieux enfouies. Elles sont trop dures Ă  exprimer, trop dures Ă  se souvenir, et encore plus dures Ă  remettre sur les Ă©paules de Isaak alors que ce dernier s’était ĂŽtĂ© de ce poids tout seul, seulement grĂące Ă  son cerveau. Alors oui, Connor est coupable. C’est son Ă©goĂŻsme qui laisse son frĂšre dans cet Ă©tat. Sauf qu’en attendant, est-ce-qu’avoir cette discussion avec lui est une bonne idĂ©e ? Elle est en tout cas peut-ĂȘtre mieux que celle que propose maintenant Isaak. Connor est toujours partant pour boire, mais son mĂ©tabolisme peut tenir largement mieux que celui de son frĂšre, visiblement en train de flancher. Le loup-garou toise l’aĂźnĂ© des yeux, de plus en plus perturbĂ© par les signes qui trahissent sa faiblesse. Non, il ne pas le laisser comme ça. Mais il ne peut pas lui parler non plus. Alors il fait seulement un premier pas, en dĂ©cidant de lui ouvrir la porte. « Je pense que ce serait mieux qu’on reste lĂ . T’as pas l’air en forme du tout, honnĂȘtement. » amorce Connor avec un rire un peu nerveux, comme si il cherchait Ă  rendre la situation moins dramatique. Ce qu’elle n’est pas encore pour l’instant, mais ce qu’elle pourrait trĂšs probablement devenir si Isaak prend la perche qu’il vient de lui tendre.
Isaak : Il n’a pas l’air en forme ? Probablement parce qu’il ne l’est pas. Du tout. Mais ce serait trop simple que Isaak arrive Ă  l’avouer directement. Il en a envie pourtant. Il a envie de laisser tout exploser, quelque soit la nature rĂ©elle de ses angoisses. Il sait qu’il y a quelque chose au fond de lui qui ne fonctionne pas comme il faudrait. Sinon il n’aurait pas l’impression de nager dans le vide en permanence. Pourquoi est-ce-que les autres personnes ne vivent-elles pas dans le mĂȘme vide que lu i? Pourquoi Connor en face de lui lui donne l’impression d’avoir un coup d’avance sur lui et sur cette discussion ? Putain pourquoi est-ce-que ses pensĂ©es n’ont aucun putain de sens ? Isaak est parcouru d’un vif frisson, comme si la tempĂ©rature de la piĂšce avait brusquement chutĂ©. Haussant alors faiblement les Ă©paules, il se rassoit sur le fauteuil. « Tant pis pour toi, je serai pas aussi gĂ©nĂ©reux la prochaine fois. » Pourquoi est-ce-qu’il essaye de prendre cet air dĂ©tachĂ© alors que son corps mĂȘme trahit son Ă©tat ? C’est ridicule. Des jours Ă  attendre de retrouver son frĂšre pour finalement ne rien vouloir lui dire une fois qu’il est lĂ . Son raisonnement n’a aucune logique, c’est l’une des seules choses dont il est sur Ă  ce moment. La douleur dans son crĂąne le relance une nouvelle fois et peut ĂȘtre que oui, il n’a pas envie de garder ça pour lui. Tout ça n’a aucun sens. « J’ai pas beaucoup dormi ces derniers jours. J’ai pas mal rĂ©flĂ©chi Ă ... des trucs. »  L’aĂźnĂ© baisse la tĂȘte quelques secondes, passant ses mains dans ses cheveux nerveusement. « Tu vas trouver ça bizarre. Mais j’ai fait des rĂȘves. Ça paraissait... Enfin je sais pas. J’y ai pas mal pensĂ©. »  Ça paraissait rĂ©el. Et pourtant il n’a aucune image nette de ses rĂȘves. Il a juste la conviction que c’est important. Est-ce-qu’il est en train de devenir fou ? Parce qu’il a aussi la conviction d’ĂȘtre dingue. Le regard du brun s’oriente vers le visage de Connor, sondant sa rĂ©action. Il va surement faire une blague. Ou hocher la tĂȘte. Qu’est-ce-qu’il pourrait faire d’autre ? Lui construire un attrape-rĂȘve ? Il ne sait mĂȘme pas vraiment Ă  quoi il s’attendait en parlant Ă  Connor. Son frĂšre n’est ni magicien ni psychologue. Mais maintenant que les choses ont commencĂ© Ă  sortir il est trop tard pour faire demi-tour. Alors Isaak prend une grande inspiration ; Tout va bien se passer.
Connor : Les lĂšvres de Connor articulent un maigre sourire Ă  la rĂ©ponse de son frĂšre. Plus pour lui faire plaisir, pour l’apaiser, parce qu’à cĂŽtĂ© de ça, Isaak est visiblement de plus en plus fragile. C’est sĂ©rieusement pĂ©nible de le voir comme ça, tentant de sauver les apparences quand Connor peut deviner que l’intĂ©rieur se dĂ©compose. Les mots qu’il prononce pour dĂ©crire son malaise ensuite font grandir la boule dans le ventre du loup-garou. Il ne peut pas avoir une idĂ©e prĂ©cise de l’état de trouble dans lequel il doit se trouver, mais les images qui se dessinent dans son esprit sont dĂ©jĂ  assez inquiĂ©tantes. Isaak, la nuit, en train de revoir AthĂ©a, dans un Ă©tat... Il ne sait pas. Est-ce-que son cerveau est dĂ©jĂ  en train de trahir les informations qu’il avait cachĂ© ? « Ça semblait... rĂ©el, c’est ça ? » Il prononce avec l’incertitude perceptible dans sa voix. Qu’est-ce-qu’il se passe dans sa tĂȘte la nuit? Qu’est-ce-qu’il se passe dans sa tĂȘte tout court? Qu’est-ce-qu’il voit ? « C’est Ă  dire... qu’est-ce-qu’il y a dans tes rĂȘves ? » Connor demande encore avec les sourcils froncĂ©s. Son cƓur se met Ă  battre plus fort dans sa poitrine, comme un coup brutal d’adrĂ©naline, peut-ĂȘtre Ă  cause de ce qu’il s’apprĂȘte Ă  dire. « Est-ce-que tu voyais... AthĂ©a ? » Il rajoute dans un souffle un peu faible, comme si il n’osait pas vraiment prononcer son nom, comme si il n’assumait pas de poser cette question. Parce que c’est un peu ça. Il n’assume pas, il n’est pas prĂȘt. Mais pourtant la bombe est lancĂ©e. Plus moyen de reculer. Il va devoir rĂ©pondre aux questions. Il va devoir lui dire la vĂ©ritĂ©. Comme Matthew et Ephram lui ont conseillĂ©. Il va les Ă©couter. Pense Ă  la libĂ©ration qui va venir ensuite. Ou plutĂŽt Ă  la destruction mentale de Isaak... Non. OK. On ne recule pas Connor, et on ne panique pas. Pourtant, la main un peu tremblante qu’il passe dans ses cheveux trahit son angoisse. Son regard sonde celui de son frĂšre, essayant de prĂ©sager ses rĂ©actions, essayant de trouver d’avance comment il va pouvoir rĂ©agir selon les rĂ©ponses qu’il reçoit. 
Isaak : Connor vient complĂ©ter sa phrase dans un souffle et la respiration du joueur se coupe pendant quelques instants. Oui, c’est bien ça. C’est rĂ©el. Il se rĂ©veille avec la sensation d’avoir vĂ©cu ce moment. Puis le jour reprend ses droits et tous les Ă©lĂ©ments de la nuit se brouillent pour ne devenir qu’une vision floue. Isaak exhale un long soupir. Il n’y comprend rien. Ses coudes se calent sur ses genoux tandis qu’il frotte ses yeux durement. Peut ĂȘtre qu’il est toujours en train de rĂȘver, aprĂšs tout. Il n’en serait mĂȘme pas Ă©tonnĂ©. L’inquiĂ©tude de Connor vient dessiner un nouveau point noir dans sa poitrine et il n’arrive mĂȘme plus Ă  le regarder. D’accord, il ne lui a pas rigolĂ© au nez. Mais comment est-ce-qu’il pouvait comprendre ce que lui mĂȘme Ă©tait incapable de conceptualiser.  « Je... Je sais pas. C’est flou quand j’y repense, c’est... Bizarre. » C’est bien l’euphĂ©misme du siĂšcle. CarrĂ©ment terrifiant pourrait ĂȘtre plus adaptĂ©. DĂ©clencheur de crises de panique, comme celles qu’il faisait lorsqu’il avait cinq ans aussi. Le mĂȘme genre de crise que celle qu’il manque de faire en entendant de nouveau la voix de son frĂšre. AthĂ©a. Pourquoi AthĂ©a. « Non ! » Le simple bruit gronde en sortant de sa gorge et vient se fracasser contre les murs Ă  l’intĂ©rieur de son esprit. Non. Pas AthĂ©a. Il n’aime pas en parler, encore moins ces derniers temps alors qu’il n’a fait qu’entendre son rĂ©pondeur. Ça le fait la dĂ©tester encore plus. « J’ai pas envie de parler d’elle. » Et il n’a aucune envie d’écouter la petite voix qui lui chuchote que c’est exactement d’elle qu’il devrait parler. Peut ĂȘtre qu’elle est bien dans ses rĂȘves aprĂšs tout. Peut ĂȘtre qu’aborder ce sujet lĂ  Ă  dĂ©faut de lui parler Ă  elle serait une bonne Ă©tape pour commencer. Mais l’idĂ©e s’est Ă  peine formĂ©e dans son cerveau que Isaak la rejette dĂ©jĂ  en bloc. C’est ridicule. Il aurait du avancer depuis le temps. Une pique de douleur le relance au milieu de son crane et il se lĂšve brusquement de son fauteuil. Ses pieds traçant automatiquement des pas ne menant nul part. Si Connor ne le prenait pas dĂ©jĂ  pour un fou, cette fois-ci c’est sur. Et si le joueur n’évitait pas son regard il y verrait toute son inquiĂ©tude et sa panique qui s’y reflĂštent.
Connor : Connor remarque directement que l’élĂ©ment qu’il vient de rajouter Ă  la phrase de Isaak est le bon. Les rĂȘves de son frĂšre sont probablement simplement l’émergence de ses souvenirs. C’est pour ça qu’ils doivent paraĂźtre rĂ©el. Mais est-ce-que Isaak s’en souvient ? Est-ce-que la journĂ©e, des images viennent le hanter ? Et lesquelles ? La rĂ©ponse Ă  cette derniĂšre question semble Ă©vidente. Celles d’AthĂ©a, de sa mort plus prĂ©cisĂ©ment. Et c’est quand le grand frĂšre rĂ©agit aussi brutalement Ă  l’atterrissage de ce prĂ©nom dans la conversation que le loup-garou comprend bien qu’il a visĂ© juste. Trop juste. Trop fort. Trop. La rĂ©action de Isaak est trop qu’il ne puisse supporter. Ses entrailles se tournent dans tous les sens. Il s’apprĂȘte Ă  lui arracher le cƓur une nouvelle fois avec la vĂ©ritĂ©, il le sait, et c’est pour ça qu’il aimerait reculer. Il sent poindre une Ă©motion Ă©trangĂšre en lui, comme quelque chose qui lui donnerait presque envie de pleurer. Pleurer, lui, Connor Shermann. Non, ça ne lui ressemble pas. La derniĂšre fois date de la mort d’AthĂ©a justement, et il a l’impression de se la reprendre lui aussi de plein fouet dans la face. Mine de rien, lui aussi il avait souffert dans cette affaire. Il avait perdu une amie, un guide. Une personne qu’il apprĂ©ciait sincĂšrement sans jamais comprendre tout le calme et la bontĂ© qui Ă©manait d’elle. Vraiment, il a mal au ventre. Mais ça ne doit rien ĂȘtre comparĂ© Ă  ce que Isaak ressent, et dans la forme que prend sa rĂ©ponse, Connor se sent replongĂ© dans son enfance et il a l’impression que son frĂšre pourrait repartir dans une ces crises qu’il faisait quand il Ă©tait petit lĂ  tout de suite. L’inquiĂ©tude est croissante. « On en parle pas si tu veux. » Connor articule avec l’angoisse palpable dans sa voix. « Mais
 je crois qu’il faudrait. Ce que tu vois
 Faut que tu me le dises. » La bombe qui avait Ă©tĂ© lancĂ©e vient Ă  l’instant de lancer son compte Ă  rebours dans la maison des Shermann, et c’est comme si Connor pouvait entendre les secondes s’écouler pour lui signaler l’explosion imminente. « Je vois bien que ça va pas. Il faut que tu m’en parles. » C’est probablement ce dont Isaak a besoin aussi, du courage, pour affronter ces souvenirs refoulĂ©s. Et Connor se dit que c’est le moment qu’il en fasse preuve aussi.
Isaak : Les mots de son frĂšre retentissent de maniĂšre lointaine aux oreilles d’Isaak, son esprit dĂ©jĂ  perdu dans ses hallucinations. Parce que c’est bien ce que ses rĂȘves doivent ĂȘtre, aprĂšs tout. Des crĂ©ations. Aussi il ne voit pas pourquoi est-ce-qu’il devrait s’épancher dessus. Les souvenirs qu’il en a ne sont pas clairs, c’est bien qu’il doit les oublier, non? Sa respiration se fait de plus en plus saccadĂ©e Ă  mesure qu’il dialogue avec lui mĂȘme. Connor ne doit rien comprendre Ă  son Ă©tat. Tout cela n’a aucun sens. Le garçon continue ses aller retours dans la piĂšce, sans regarder vers ailleurs que le sol. Des images lui viennent, des images qu’il n’a pas envie de voir. Et son frĂšre ne fait que l’encourager Ă  s’y confronter et non, il ne veut pas, c’est n’importe quoi, qu’est-ce-qui se passe bordel. « J’ai pas envie de te raconter ça, Connor. » Il ne s’attendait pas Ă  ce que sa voix tremble en la libĂ©rant mais c’est pourtant le cas. Le contrĂŽle qu’il exerce sur son corps diminue de plus en plus et c’est totalement effrayant. C’est pas comme ça que les choses sont censĂ©es se passer, c’est lui qui doit dĂ©cider de comment sa respiration va et Ă  quoi il pense. Son corps n’est pas censĂ© le lĂącher comme il le fait depuis ces derniers mois. « Je me souviens mĂȘme pas de ce que je suis censĂ© te raconter. C’est pas net. » Il a envie de partir en courant de cette maison, et Ă  vrai dire il le ferait si il faisait suffisamment confiance Ă  ses jambes pour le porter. Mais Ă  cet instant ce n’est pas le cas, alors il va s’appuyer contre le premier mur qu’il trouve. Comme si il tentait de s’appuyer Ă  la moindre chose solide et rĂ©elle. Son cerveau commence Ă  faire tourner en boucle des images sombres, et puis AthĂ©a et puis plus rien et il n’y comprend rien. Comment est-ce-qu’il en est arrivĂ© lĂ . Ses yeux tentent dĂ©sespĂ©rĂ©ment de trouver un soutien en remontant vers son frĂšre. Dans un mĂ©lange de peur et de colĂšre. « Y a rien qui va, Connor. Pourquoi est-ce-que ça va pas ? »
Connor : Connor sent l’envie de s’avancer plus en avant s’évader Ă  mesure qu’il voit la dĂ©composition de son frĂšre progresser. C’est presque une torture. Il aurait envie de tout lui balancer d’un coup, lui hurler dessus la vĂ©ritĂ©, le ventre totalement retournĂ© par la douleur. Sans qu’il s’en rende compte, sa respiration prend le mĂȘme rythme que celle d’Isaak. Il reste bloquĂ© sur place, Ă  bout de souffle. Il doit encourager le plus vieux, il le sait. Il doit se montrer plus fort, et l’aider Ă  se confronter Ă  tout ça sans faillir Ă  son tour. Alors il tente de prendre plus d’assurance, la gorge pourtant enrobĂ©e de mal-ĂȘtre. « Il faut qu’on en parle Isaak
 » Puis le timbre de sa voix se fait plus imposant ensuite, il va peut-ĂȘtre y arriver. « Parce que je sais ce que tu vois. » Connor fait encore un pas en plus vers l’effrayant moment oĂč les faits vont rĂ©apparaĂźtre sous leurs yeux Ă  tous les deux. Ce qui semblait poindre au bord de ses yeux, fait encore un peu plus son chemin dans ses canaux lacrymaux. C’est maintenant quelques larmes qui coulent sans plus de pudeur des yeux du fier loup-garou. Plus moyen de cacher le poids qu’il porte devant son frĂšre. Plus moyen d’essayer. Plus envie d’essayer. La bombe va exploser. Les yeux du plus vieux remontent vers Connor, en quĂȘte d’une aide, et dĂ©couvrent seulement son frĂšre sans face, les paupiĂšres humides. Connor plante ses yeux dans les siens et s’avance vers lui, attrapant son bras dans un geste ferme, s’imposant maintenant absolument. « Je sais que ça va pas Isaak, et ça peut pas aller tant que tu sauras pas. » Un temps, Connor inspire. « Ce que tu vois, c’est la vĂ©ritĂ©. C’est arrivĂ©. Alors tu dois t’en souvenir. »
Isaak : Le mur contre son dos semble instable, ou peut ĂȘtre que c’est seulement son propre corps qui tremble. Isaak a envie de sortir de lĂ , de cette maison, de cette ville et mĂȘme de cette peau. Il ne veut plus de cette migraine qui semble lui ronger le cerveau. Et toutes ces images floues qui dansent devant ses yeux, il ne veut pas les voir. Il rĂȘve peut ĂȘtre encore. Mais les larmes dans les yeux de Connor semblent bien rĂ©elles et le force Ă  considĂ©rer la vĂ©ritĂ©. Ils en sont vraiment lĂ . La poigne de son frĂšre l’ancre encore un peu plus dans la rĂ©alitĂ© et il le voit Ă  la fois comme un sauveur et comme effrayant. Pourquoi est-ce-qu’il a l’air de savoir ce que Isaak ignore ? Est-ce-qu’il lui cache quelque chose ? « Connor... » Le son sort rauque et presque inaudible et n’empĂȘche pas le plus jeune de continuer. Mais le brun n’a pas envie d’entendre ses prochains mots, il n’a aucune idĂ©e de ce que ça peut ĂȘtre mais il sent dĂ©jĂ  qu’il va les dĂ©tester. Un trou semble se crĂ©er dans sa poitrine. Et Connor parle. Et il n’y comprend rien. Qu’est-ce-qui est arrivĂ©. Des contours d’images reviennent se peindre dans son regard, semblables Ă  tous les cauchemars de ces derniĂšres nuits. Auxquelles s’ajoutent des cauchemars qu’il avait jusque lĂ  oubliĂ©. C’était il y a plusieurs mois. De longs mois, quand il n’avait plus revu AthĂ©a. Quand leur relation s’était arrĂȘtĂ©e brutalement. Isaak secoue faiblement la tĂȘte, dans l’espoir de rĂ©ussir Ă  contredire son frĂšre. « Je sais pas de quoi tu parles, Connor. ArrĂȘte. » Il n’y a plus aucune prestance chez le garçon, aucune fiertĂ©, aucune force. Rien qui ne ressemble au Isaak de tous les jours. Ses mains viennent s’accrocher aux Ă©paules de son frĂšre, autant pour repousser ce qu’il peut vouloir dire que pour rĂ©ussir Ă  tenir debout. « Rien ne s’est passĂ©. Rien. »
Connor : Connor pourrait ĂȘtre sur le point de reculer. Son frĂšre le presse Ă  faire des pas en arriĂšre dans sa dĂ©marche pour lui parler. Ses mots sont comme des supplications pour lui demander de ne pas en rajouter – et pourtant. Le loup-garou sait que la vĂ©ritĂ© doit sortir d’entre ses lĂšvres. Il ne retient plus ni les larmes qui tombent sur ses joues, ni l’accĂ©lĂ©ration audible de sa respiration. Il ne retient plus rien, et avec ça il ne retiendra pas non plus les mots. Il commence enfin Ă  comprendre que le poids sur ses Ă©paules peut se lĂącher, et surtout qu’il doit briser une bonne fois pour toute le mental de son frĂšre pour le voir se rĂ©parer plus tard. Un flot d’images remonte dans son esprit, et il ne sait pas quelle vĂ©ritĂ© va sortir en premier, si il doit donner tous les dĂ©tails Ă  Isaak, mĂȘme les plus cruels. Ou si il doit se contenter de la brutale Ă©vidence. Et c’est d’abord elle qui fait sa sortie de sa bouche, avec une voix embuĂ©e de larmes, Connor peine Ă  articuler ces quelques syllabes : « AthĂ©a est morte, Isaak. » Et la bombe vient de retentir. La maison des Shermann pourrait bien exploser lĂ  tout de suite. Ou tout au moins, ce qui faisait qu’il tenait tous les deux debout pourrait s’effondrer. Les jambes du plus jeune tiennent mal, mais il se doit de supporter plus que son frĂšre, qui vient aprĂšs plus d’un an de dĂ©ni d’entendre la pire version qu’on pouvait lui donner du dĂ©part d’AthĂ©a. Une version qui est pourtant la bonne, la rĂ©elle. Connor place Ă  son tour ses mains sur les Ă©paules d’Isaak, comme pour le maintenir, et pour le forcer Ă  le regarder, Ă  affronter le tableau horrible que le benjamin lui dĂ©peint. « Je suis dĂ©solĂ©. Mais elle est morte Isaak. Elle est morte dans tes bras. »
Isaak : Le regard suppliant que Isaak pose sur son frĂšre lui permet de percevoir les larmes que ce dernier laisse Ă©chapper. Il ne comprend pas pourquoi est-ce-qu’il pleure. Et il ne cherche pas Ă  comprendre, plutĂŽt Ă  faire arrĂȘter tout ça. Ses paupiĂšres viennent se refermer devant ses pupilles comme une derniĂšre tentative d’ignorer son environnement. Peut ĂȘtre qu’il est encore temps de se rĂ©veiller de ce cauchemar, de disparaĂźtre. « ArrĂȘte de pleurer, Connor. ArrĂȘte! » Le dernier mot est martelĂ© avec puissance, ses derniĂšres forces se rejoignant dans un dernier combat. Refusant de voir que la bataille Ă©tait dĂ©jĂ  perdue. Sa voix se perd dans un souffle alors que celle de son frĂšre s’élĂšve Ă  son tour. Son cerveau est comme dĂ©connectĂ©. Les mots l’atteignent et se fondent en lui, transperçant l’armure que son esprit avait jusque lĂ  mise en place. AthĂ©a est morte. AthĂ©a est morte. AthĂ©a est morte ? Ces trois mots n’ont rien Ă  faire dans la mĂȘme phrase. Une voix dans sa tĂȘte les rĂ©pĂštent en boucle, sous tous les angles et avec tous les tons. Ça Ă©choue pourtant Ă  les rendre plus acceptables. Isaak dĂ©teste son frĂšre pour les prononcer et il se dĂ©teste encore plus de les croire. AthĂ©a ne peut pas ĂȘtre morte. Pas elle. Une nouvelle prise de parole vient enfoncer le clou dans sa poitrine, laissant un trou bĂ©ant dans l’espace oĂč est censĂ© se situer son cƓur. Un murmure inaudible finit par rĂ©pondre au benjamin. Des gouttes salĂ©s envahissent dĂ©sormais ses joues et ses neurones semblent trop occupĂ©es pour lui faire rĂ©aliser que ce sont des larmes. Il n’y a plus rien qui semble rĂ©pondre chez le jeune homme. Pas mĂȘme ses jambes qui se dĂ©verrouillent brutalement, le laissant rejoindre le sol comme un vulgaire chiffon. 
Connor : Les supplications de Isaak se font plus insistantes. ArrĂȘte de pleurer, Connor. Oui mais comment ? Le loup-garou n’a pas l’impression de contrĂŽler quoi que ce soit, ni mĂȘme les mots qu’il a pensĂ© cent fois avant de les laisser dĂ©passer ses lĂšvres : AthĂ©a est morte. La vĂ©ritĂ© est glaçante et destructrice quand bien mĂȘme il la connaĂźt depuis un an. Qu’est-ce-que c’est alors pour Isaak ? Le loup-garou a l’impression d’entendre le cƓur de son frĂšre se briser en fracas violents pour s’échouer sur le sol, quand en vĂ©ritĂ© c’est le corps de l’humain qui vient s’y Ă©craser comme si il avait Ă©tĂ© abattu par le poids de ses paroles. Les larmes de l’aĂźnĂ© viennent rejoindre le tableau d’horreur qui se peint sous le regard impuissant de Connor. Ça ne fait qu’amplifier le goĂ»t salĂ© qu’il sent au bord de sa bouche. Les frĂšres Shermann pleurent ensemble. Dans deux Ă©chos distincts. Connor laisse panser sa plaie quelques secondes pendant qu’Isaak semble ne pouvoir rien faire d’autre qu’embrasser sa douleur. Le loup-garou dĂ©teste tout de cette situation. Sa peine, celle de son frĂšre, celle qu’il vient de provoquer, lui, parce qu’Isaak Ă©tait dans sa bulle et qu’il avait tout oubliĂ©. Et merde, putain. Comme Ă  chaque fois que ses sentiments viennent cogner dans tous les sens, c’est la colĂšre qui prend le dessus pour tenter de lui refaire prendre le dessus. Alors Connor dĂ©teste, Connor est en colĂšre et se met Ă  crier comme si il cherchait Ă  se convaincre lui-mĂȘme plutĂŽt qu’Isaak qui en avait en rĂ©alitĂ© plus besoin que lui. « Elle est morte Isaak, bordel ! Elle est morte ! » Ses entrailles sont brĂ»lantes comme elles ne l’ont jamais Ă©tĂ©. Il envoie valser un meuble qui se promĂšne Ă  cĂŽtĂ© de lui, sans aucune idĂ©e de ce que ça va pouvoir changer. Rien. En soit, rien. Mais ça fait du bien. De balancer. Alors il balance, et cette fois c’est des mots. Et aprĂšs plus rien. AprĂšs il ne cachera plus rien Ă  Isaak, et ça en sera fini de cette histoire de merde. « Elle est morte parce qu’Alexis l’a tuĂ©e, Isaak ! Parce qu’AthĂ©a Ă©tait un loup-garou, comme moi. »
Isaak : Les romans raconteraient que le monde d’Isaak venait de s’écrouler autour de lui. Mais ce n’est pas l’impression que les mots de son frĂšre lui laissent, au contraire. Les murs de la maison sont toujours lĂ , Connor est toujours lĂ  et lui aussi il est lĂ , son cƓur bat toujours. Putain, il bat toujours. La douleur bruyante qu’il lui fait ressentir est insoutenable. Le jeune homme voudrait avoir encore assez de force pour se l’arracher Ă  cet instant et tout envoyer valser. Il voudrait Ă©teindre son cerveau, crever toutes les neurones qui lui permettent de faire les liens entre les mots et les souvenirs. Tout fait sens et c’est insupportable. Morte. Morte. Morte. Elle. Non putain, pas elle. Mais aucun mensonge ne serait assez puissant pour maintenir l’illusion, la vĂ©ritĂ© est criante et semble le narguer. Des piques d’eaux salĂ©es continuent de creuser leur chemins sur son visage, toujours plus profondĂ©ment. Et si il s’extirpait de cette peau aussi ? La voix de Connor le sonne de plus en plus et lui reste prostrĂ© au sol. IndiffĂ©rent au fracas d’un meuble pas si loin et aux syllabes qui planent dans l’air. Il semblerait que les informations ne soient plus transmises finalement. Il y a certainement une partie de son crĂąne qui enregistre les paroles de son frĂšre pour lui redistribuer mais elle n’est plus reliĂ© qu’à une coquille vide. Alexis. AthĂ©a. Morte. Les images restent infusĂ©es devant ses yeux, il est incapable de dire quoique ce soit. Il sait. Sa souffrance n’est qu’un Ă©cho de celle qu’il avait ressenti il y a un an, celle qui avait dĂ©rĂ©glĂ© son cerveau. Et les mots de Connor qui se rĂ©pĂštent ne sont que l’infime secousse qui dĂ©clenche l’avalanche. Peut ĂȘtre que lui aussi est mort emportĂ© ce soir lĂ . Ses joues le tiraillent toujours mais c’est la seule rĂ©ponse de son corps qu’il perçoit encore. Son esprit fige ses lĂšvres, ses paupiĂšres, ses muscles. AthĂ©a est morte.
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dailykoreanselfstudy · 5 years ago
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였늘의 ïżœïżœíœ˜ëȘ©ëĄ: RADIO APART X 읎동욱
Vocabulaire tirĂ© de: RADIO APART X 읎동욱 (la vidĂ©o dure 1h16) Liste faite sur plusieurs jours  ~
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쓞쓞하닀 = seul, triste
떠였넎닀 = se rappeler, se souvenir, se remĂ©morer, venir Ă  l'esprit
ëčŒì•—êž°ë‹€ = se faire voler, se faire arracher, se faire prendre
ë“€ = plaine, campagne, prairie
“새삌 êčšë‹Źì•˜ìŠ”니닀” = “J’ai de nouveau rĂ©alisĂ©â€
‗  새삌 = de nouveau, encore une fois ‗ êčšë‹«ë‹€ = rĂ©aliser, comprendre, percer
ê±°ëŠŹë„Œ 두닀 = se tenir Ă  distance (de quelqu’un)
악수 = poignĂ©e de main
~ìĄ°ì°š = mĂȘme pas ~ 
“읔숙지 않은 음듀읞데 읎런 음듀읎 얎느새 ì”ìˆ™í•Žì žê°€êł   있슔니닀” = “Je ne suis pas habituĂ© Ă  ce genre de choses, mais s’en m’en rendre compte, je m’y habitue.”
‗ 읔숙지 ì•Šë‹€ = ne pas ĂȘtre habituĂ© (Ă  ....) ‗ 음듀 = trucs, choses ‗ 얎느새 = sans s’en rendre compte
씁쓞하닀 = ĂȘtre amer, Ăąpre
ìžŹíšŒí•˜ë‹€ [ć†æœƒ-] = se revoir, retrouver
ë°”ëŒëłŽë‹€ =  vouloir, dĂ©sirer, espĂ©rer, attendre
ì„ êłĄ [遞æ›Č] = sĂ©lection de musique
ëŒ€ëł€í•˜ë‹€ [ä»ŁèŸŻ-] = parler pour quelqu’un, parler Ă  la place de quelqu’un, ĂȘtre le porte parole de quelqu’un
섞대 찚읎 [䞖代 ć·źç•°] = fossĂ© gĂ©nĂ©rationnel, conflit de gĂ©nĂ©rations
ì‹€ì‹œê°„ìœŒëĄœ [ćŻŠæ™‚é–“-] = en temps rĂ©el
자띌닀 = grandir
임소 [ć Žæ‰€] = lieu, place, endroit
ë‚Żì„€ë‹€ = ĂȘtre Ă©tranger, peu familier (avec quelque chose)
원래 [ć…ƒäŸ†/ćŽŸäŸ†] = originellement, Ă  l’origine
예전에 = autrefois
진행하닀 [é€ČèĄŒ-] = aller, suivre son cours, marcher, avancer, progresser, dĂ©velopper
ë‹ŹëŒì§€ë‹€ = changer, ĂȘtre changĂ©, ĂȘtre modifiĂ©, subir une modification, se transformer, se modifier, varier
꜀ = plutĂŽt, relativement, assez, trĂšs
형식 [ćœąćŒ] = contenu, forme, apparence
짧êȌ = briĂšvement
ì„€ëȘ… [èȘȘ明] = explication
ì‚Źì—° [äș‹ç·Ł] = raison,motif , cause, histoire
ëłŽìŽëŠ” 띌디였 = radio visible
나누닀 = sĂ©parer, diviser, classer
한ëȈ 씩 [-ç•Ș-] = un par un
ëč„정Ʞ적 [éžćźšæœŸçš„] = irrĂ©gulier, sporadique
“얞제 또 할지 ëȘšë„Žë„€ìš”” = “Je ne sais pas quand je le referais”
닀하닀 = Ă©puiser, se terminer, s’achever
"하도록 하êČ ìŠ”ë‹ˆë‹€â€ = “Je vais (le) faire”
“방ꞈ 듀윌셚던” = “Ce que vous venez d’entendre (/d’écouter)” ....
 “직접 썌슔니닀” = “Je l’ai Ă©crit moi-mĂȘme”
ìšëłŽë‹€ = essayer
ìžŹíšŒ [ć†æœƒ] = retrouvailles
떠였닀 = venir en flottant
작성 [䜜成] = composition, rĂ©daction, Ă©laboration, construction, prĂ©paration 
진작 = avant
용서 [ćźč恕] = pardon, excuse
êž°ë…ìœŒëĄœ [玀濔/èš˜ćż”-] = en/comme souvenir, en mĂ©moire
뻔뻔하닀 = avoir du/ne pas manquer de culot, culottĂ©, avoir du toupet
ìŒë¶€ëŸŹ = exprĂšs, intentionnellement 
마돎늏 = bilan, fin, récupération, finition, finissage, accomplissement
날멄 = rapidement, agilement
썚ëšč닀 = utiliser, se servir de
ê·ž 시절 = ces jours (ci) 
출산 [ć‡ș産] = accouchement, naissance 
앞두닀 = ĂȘtre sur le point de, Ă  l’approche de quelque chose
ìČ­ì·šìž [èœć–è€…] = auditeur (Ă  la radio)
돌 = premier anniversaire
êł”ëŹŽì› 시험 = examen d’entrĂ©e dans la fonction publique
합êČ© [ćˆæ Œ] = admission
ì˜ëŁŒêł„ [醫療界] = milieu mĂ©dical
ìą…ì‚Źí•˜ë‹€ [ćŸžäș‹-] = s’occuper de, se consacrer Ă 
êł ìƒ [苊生] = effort, peine, tracas, souci
ì§„ì‹ŹìœŒëĄœ [眞濃-] = de ton (mon) coeur, sincĂšrement, de toute (mon) Ăąme
흐넎닀 = s’écouler *s’applique aussi pour le temps
늙닀 = vieillir, prendre de l’ñge
귌황 [èż‘æł] = derniĂšres nouvelles, nouvelles rĂ©centes
소소하닀 = (peut dire plein de trucs, attention lol) trivial, sans importance, menu, minime, infime, ĂȘtre triste, lugubre, ĂȘtre dĂ©sert(e), (paysage) ĂȘtre dĂ©solĂ©(e), (ĂȘtre) affairĂ©(e) et bruyant(e),avoir la raison claire 
농부 [èŸČ怫] = agriculteur 
êł êž‰ìŠ€ëŸœë‹€ [高玚-] = Ă©lĂ©gant, chic, classe
의êČŹ [意芋] = opinion, avis
â€œì‚Źì‹€ 한Ꞁ읎 별로 안 ëłŽì˜ˆìš”â€œ =  “ En fait, je ne vois pas trĂšs bien (/je ne sais pas trĂšs bien lire) le corĂ©en.”
등등 [等等] = nom non autonome indiquant que l'on rĂ©sume une Ă©numĂ©ration en Ă©vitant d'Ă©voquer tous les autres exemples que ceux mentionnĂ©s avant
ì˜ì™žëĄœ [æ„ć€–-] = contre toute attente, Ă  (sa) surprise, Ă  (son) Ă©tonnement 
“읎거 ì°ž 댓Ꞁ 읜Ʞ가 쉜지 않슔니닀” = “Ce n’est pas facile de lire les commentaires”
소개하닀 [çŽč介-] = prĂ©senter, recommander, introduire
신ìČ­êłĄ [ç”łè«‹æ›Č] = demande de chanson, chanson qu’on aimerait Ă©couter
틀닀 = tourner, tordre, se tordre
진행 [é€ČèĄŒ] = cours, dĂ©veloppement, avancement, progression
ë‹Źê”Źë‹€ = rĂ©chauffer, chauffer, chauffer Ă  blanc
대란 [性äș‚] = crise, bouleversement, grande agitation, tumulte
ìžŹíƒê·ŒëŹŽë„Œ 하닀 [ćœšïš„ć‹€ć‹™-] = travailler chez soi
당돈 = petite somme d’argent
묮료 ë°°ì†Ą [ç„Ąæ–™ 配送] = livraison gratuite
발êČŹí•˜ë‹€ [癌芋-] = dĂ©couvrir
톔하닀 [通-] = communiquer avec
평소 [ćčłçŽ ] = temps habituel, temps normal
썩 = tout de suite, maintenant, extrĂȘmement
ëČˆì© = sans effort, sans peine, aisĂ©ment, soudainement, en scintillant, en clignotant, idĂ©ophone exprimant la maniĂšre dont quelqu'un se ressaisit ou reprend ses esprits instantanĂ©ment
뜚읎닀 = se rĂ©veiller (ouvrir ses yeux), se faire voir, se (faire) remarquer, dresser l’oreille (ĂȘtre curieux)
ë‹č시 [當時] = Ă  cette Ă©poque, en ce temps lĂ 
ꎀꎑ [è§€ć…‰] = tourisme
í™ëłŽëŒ€ì‚Ź [ćŒ˜ć ±ć€§äœż] = ambassadeur honoraire
ì˜†ìžëŠŹ = la place (le siĂšge) d’à cĂŽté 
ꎀ람하닀 [觀芜-] = visiter (un musĂ©e), regarder (un film)  
ì‚Źì „ [èŸ­ć…ž] = dictionnaire
ê°„ìž„êł”ìž„ [-醏淄栎] = usine de sauce soja
êł”ìž„ìž„Â  [ć·„ć Žé•·] = directeur d’usine
수쀀 [æ°Žæș–] = niveau, gamme, moyenne
ì‚ŹëȘ…감 [äœżć‘œæ„Ÿ] = vocation
찞전하닀 [ćƒæˆ°-] = participer Ă  une guerre, s'impliquer dans une guerre, entrer en guerre
도전 [挑戰] = challenge, dĂ©fi
ëŹŽì°žížˆ [ç„Ąæ…˜-] = cruellement, sauvagement, atrocement
ïżœïżœïżœíŒš [ć€±æ•—] = (un) Ă©chec
덕분에 = grĂące Ă  (...)
ê°ìžëł¶ìŒ = pomme de terres sautĂ©es
감자전 [煎] = galette de pomme de terre
ê°ìžŁê”­ = soupe de patates
읎만하닀 = ĂȘtre autant, ĂȘtre aussi [gros, long] que cela, ĂȘtre dans cette mesure [degrĂ©]
추ìČœí•˜ë‹€ [掚薊-] = recommander
왞식 [ć€–éŁŸ] = repas Ă  l’extĂ©rieur
불황 [äžæł] = dĂ©pression, rĂ©cession
혞응 [ć‘Œæ‡‰] = rĂ©action, rĂ©ponse
닀행슀럜닀 = heureux, chanceux *que la situation se passe mieux que prĂ©vu
ìčœë¶„ [èŠȘ戆] = relation amicale, amitiĂ©
였징얎 = calamar
ëč„하닀 [æŻ”-] = comparer quelque chose Ă  quelqu’un, comparer deux personnes
값 = prix, valeur, coĂ»t
Ʞ회 [機會] = occasion, chance, opportunitĂ©
ê”Źìž…í•˜ë‹€ [èłŒć…„-] = acheter, acquĂ©rir
í”ŒëĄœíšŒëł” = rĂ©cupĂ©ration de fatigue
나넞하닀 = mou, lĂ©thargique
채ìčŒ = (une) rĂąpe
부ìčšê°€ëŁš = farine pour galette/pancake
ë°€ê°€ëŁš = farine de blĂ©
ê°€ëŁš = poudre
ì–ŽìŠŹì–ŽìŠŹ = *idĂ©ophone* lentement, Ă  pas lent, peu Ă  peu, petit Ă  petit
Ʞ늄 = huile
íŠ€êž°ë“Ż = comme une friture
ꔜ닀 = griller, rĂŽtir
농가 [èŸČ柶] = mĂ©nage agricole, ferme, maison fermiĂšre
직임읞 [è·ć Žäșș] = salariĂ©, travailleur, employĂ©
êłŒê±° [過掻] = passĂ©, Ă©vĂ©nement ou vie passĂ©e
상ë‹č히 [盞當-] =  trĂšs, considĂ©rablement, remarquablement, admirablement, Ă©tonnamment
ê°•ìĄ°í•˜ë‹€ [ćŒ·èȘż-] = insister, solliciter, mettre l’accent sur
대볾 [è‡șæœŹ] = texte (d’une piĂšce de thĂ©Ăątre), livret, scĂ©nario
í˜ëŸŹê°€ë‹€ = s’écouler, avancer doucement en flottant dans l'air ou sur l'eau, (rĂ©cit, Ă©crit, propos, etc.) prendre une autre orientation
읔숙하닀 = ĂȘtre habituĂ© (Ă ), familier (avec), expĂ©rimenté 
êŽ„í˜žëĄœ [æ‹ŹćŒ§-] = entre parenthĂšses
ìłìŁŒë‹€ = accorder la reconnaissance Ă  quelqu'un ou quelque chose, accorder le prix souhaité 
ì§€ëą° [ćœ°é›·] = mine
ëŹ»ì–Žë†“ë‹€ = enterrer, enfouir (?)
ëČšêœƒ = fleur de cerisier
섀레닀 = avoir le coeur qui bat d’excitation, palpiter
도저히 [戰ćș•-] = aucunement, pas du tout, (ne) jamais
바로 = sans attendre
상대방 [盾氍æ–č] = l’autre personne, partenaire,(l’) autre partie 
맞춀ëȕ [-æł•] = rĂšgles de l'orthographe, rĂšgles orthographiques, systĂšme orthographique
한두 = un ou deux
맀ëȈ [æŻç•Ș] = (Ă ) chaque fois
등임하닀  [登栎-] = entrer en scĂšne, paraĂźtre, apparaĂźtre
표현ëȕ [èĄšçŸæł•] = maniĂšre d’expression, mode d’expression
충êČ© [èĄæ“Š] = impact, choc, coup, heurt
틀늏닀 = ĂȘtre faux, ĂȘtre sans espoir
시옷 = ㅅ
쌍시옷 = ㅆ
Ɥ정 = affirmation, affirmatif
띄얎쓰Ʞ = espace entre les mots (dans la langue corĂ©enne)
썞낚 = un homme avec lequel on a un flirt
대입 [性慄] = substitution
판당 [ćˆ€æ–·] = jugement, dĂ©cision, sentence
ꌭꌭ = certainement, sĂ»rement, sans doute
ì˜ŹëŽ„ = ce printemps
êœƒê”ŹêČœ = fĂȘte des fleurs, excursion Ă  la saison des fleurs, balade sous les arbres en fleurs
확찐자 = terme qui se referrer apparemment aux gens qui ont pris du poids suite au confinement 
ëŻŒë§í•˜ë‹€ [憫惘-] = embarrassĂ©
하반Ʞ [äž‹ćŠæœŸ] = deuxiĂšme semestre, deuxiĂšme moitiĂ© d’une pĂ©riode
ë…čëĄí•˜ë‹€ [籌籌-] = facile, docile, facilement influençable
ìŁŒëĄœ [äž»-] = principalement, essentiellement
거의 = presque, quasiment, Ă  peu prĂšs
발엎 [癌熱] = fiĂšvre, Ă©manation de chaleur 
ìœ ëŹŽ [æœ‰ç„Ą] = prĂ©sence et absence
ꔐ생싀슔 [æ•Žç”ŸćŻŠçż’] = stage pĂ©dagogique (des Ă©tudiants qui se destinent Ă  l'enseignement)
허하닀 [虛-] = se sentir isolĂ©, ĂȘtre esseulĂ©, lĂąche, relĂąchĂ©, dĂ©ficient
í™”ëłŽì§‘ [畫栱集] = livre qui contient des photos promotionnelles       
안타êčë‹€ = regrettable, pitoyable
신규 [新芏] = nouveau (faire quelque chose pour la premiĂšre fois)
발ë č [癌什] = nomination (Ă  un poste), action de donner l'alerte
두귌두귌 = *idĂ©ophone* coeur qui bat fortement sous l'effet de la surprise, de l'anxiĂ©tĂ© ou de l'attente
훌넭하닀 = ĂȘtre excellent, brillant 
떚늌 =  frisson, tremblement
Ʞ성섞대 [æ—Łæˆäž–ä»Ł] = vieille/ancienne gĂ©nĂ©ration
ìąŒìš°í•˜ë‹€ [ć·Šćł-] = dominer, gouverner
영햄렄 [ćœ±éŸżćŠ›] = influence, avoir le pouvoir de
ëŹŽì§€ê°œ = arc-en-ciel
방ꞈ [æ–č今] = tout Ă  l'heure, il y a un instant, juste, mĂȘme au moment oĂč l’on parle 
임난삌닀 = faire quelque chose pour le plaisir
찰랑찰랑 = *idĂ©ophone* les cheveux flottent doucement de façon rĂ©pĂ©tĂ©e comme s'ils ondoyaient
당발 [çŸ­é«ź] = coupe de cheveux courts
불펞하닀 [äžäŸż-] = ĂȘtre inconfortable/gĂȘnant
ë§Œìˆ˜ëŹŽê°• [èŹćŁœç„Ąç–†] = longue vie en bonne santĂ©
화풀읎 [火-] = action de vouloir se dĂ©barrasser de sa colĂšre
í•˜ì—ŹíŠŒ = en tous les cas, de toute façon, de toute maniĂšre, d'une maniĂšre ou d'une autre, de quelque maniĂšre que ce soit, quoi qu'il en soit, quoi qu'il advienne, quelle que soit la situation, en tout Ă©tat de cause
ëŹŽë‚œí•˜ë‹€ [ïżœïżœé›Ł-] = facile, convenable, sans difficultĂ©
ê°ˆêł ë‹Šë‹€ = perfectionner 
싀렄 [毩抛] = compĂ©tence, talent, force
발하닀 [癌-] = s’épanouir, s’ouvrir, se diffuser
요ìČ­ [芁請] = demande, requĂȘte
ë…č화 [錄畫] = enregistrement vidĂ©o
맞받아ìč˜ë‹€ = renvoyer, rĂ©torquer, rĂ©pliquer
êž°ì‚Ź [æŠ€ćŁ«] = article
성읞 [成äșș] = adulte
개강 [é–‹èŹ›] = rentrĂ©e universitaire
연Ʞ되닀 [ć»¶æœŸ-] = ĂȘtre ajournĂ©, retardĂ©, reportĂ©, repoussĂ©
방학 [æ”Ÿć­ž] = vacances (scolaires) 
ì‹Źì‹Źí•˜ë‹€ = ĂȘtre ennuyĂ© (s’ennuyer)
ê·žëŸŹë‹€ = faire ainsi, comme cela
질풍 [ç–Ÿéąš] = bourrasque, vent violent
적ë‹č하닀 [適當-] = juste, convenable, bon  
평ëČ”í•˜ë‹€ [ćčłć‡Ą-] = banal, ordinaire, commun, usuel
ìčœí•˜ë‹€ [èŠȘ-] = ĂȘtre proche, familier, intime (avec une personne)
ëČŒì— 쏘읎닀  = ĂȘtre piquĂ© par une guĂȘpe
쑄슀럜닀 = embarrassĂ©, timide, maladroit
낙서 [萜曞] = graffiti, gribouillage 
ë„ì ê±°ëŠŹë‹€Â = gribouiller, griffonner 
툭툭 = *idéophone* une chose rebondit ou éclate de maniÚre brusque et continue
ìč˜ë‹€ = frapper, battre, battre des mains
ë¶ˆê”Ź [äžć…·] = infirmitĂ©
터지닀 = Ă©clater, tomber, ĂȘtre percĂ©
êč”êč” = *idĂ©ophone* rire fort visiblement irrĂ©pressible
점점 [挞挞] = de plus en plus
ꞎ팔 = manches longues
ìČŽìœĄëł” [體è‚Č服] = vĂȘtements de sport
씌우닀 = faire porter, faire prendre
풋풋하닀 = frais
은귌히 [慇懃-] = discrĂštement, furtivement, sereinement  
양ìȘœ [ć…©-] = (les) deux cĂŽtĂ©s
착각 [錯èŠș] = illusion
의왞 [æ„ć€–] = imprĂ©vu, surprise
ëčšë”믞 = montagne de dettes
ëčšìŸìŽë“€ = crĂ©anciers
분녞 [憀怒] = fureur, rage
찌넎닀 = investir de l’argent, percer, enfoncer
ëŹŽë„ˆì§€ë‹€ = s’écrouler, s’effondrer, ĂȘtre mis en pĂ©ril
ëłŽì„ìƒ [ćŻ¶çŸłć•†] = bijoutier(Ăšre), bijouterie, joaillerie
ì‚Žêžž = gagne pain
ëȘšìƒ‰í•˜ë‹€ [æ‘žçŽą-] = chercher, tĂątonner (la solution Ă  un problĂšme)
ëČ”ìŁ„ [犯çœȘ] = crime, dĂ©lit, dĂ©linquance
은퇎 [隱退] = retraite
등임 [登栎] = entrĂ©e en scĂšne, apparition
신읞시절 [新äșșæ™‚çŻ€] = Ă©poque des dĂ©buts
전성Ʞ [ć…šç››æœŸ] = Ăąge d’or
ë§ˆìŁŒ = de face, en face, vis-Ă -vis
ìž„ë©Ž [栮靱] = scĂšne
얔욞하닀 [æŠ‘éŹ±-] = subir une injustice ,se sentir victimisĂ©
닔닔하닀 = ĂȘtre Ă©touffĂ©, mal aĂ©rĂ©, manquer d'ampleur 
ì„€ïżœïżœí•˜ë‹€ [èȘȘćŸ—-] = persuader/convaincre (quelqu'un)
ì „ëŹŽí•˜ë‹€ [慹無-] = ĂȘtre inexistant, absent
자맀 [槊ćŠč] = sƓur 
독íŠč하닀 [獚ç‰č-] = particulier, spĂ©cial, singulier, caractĂ©ristique, original, unique, inimitable
닀듏닀 = travailler, retoucher, remanier
ëłŽì„ [ćŻ¶çŸł] = bijou, pierre prĂ©cieuse, gemme
원석 [掟石] = pierre brute
ìșë‹€ = dĂ©terrer, exhumer, fouiller, dĂ©voiler
ë‚Žìž„ [ć…§è‡Ÿ] = organes internes
ëȘœí™˜ì  [怹ćč»çš„] = onirique, fantaisiste, illusoire, chimĂ©rique, imaginaire
선ëȘ…하닀 [éźźæ˜Ž-] = net, clair, prĂ©cis
ꎀ객평 [è§€ćźąè©•] = avis du public
ê°ˆëŠŹë‹€Â = ĂȘtre divisĂ© (opinion)
ìŠ€ìŠ€ëĄœ = soi, soi-mĂȘme
망ìč˜ = marteau, maillet
의êČŹë“€ [意芋-] = opinions, avis
ìŽëŁšì–Žì§€ë‹€ = se rĂ©aliser, se former, s’exaucer 
가늄성 [ćŻèƒœæ€§] = possibilitĂ©, chance, Ă©ventualitĂ©, probabilitĂ©
씜대한 [æœ€ć€§é™] = au maximum
혞불혞 = aimé(e) et/ou détesté(e)
훈훈하닀 [薰薰-] = doux, chaleureux
Ꞁ귀 = note, phrase, vers
ì™žêł„ìž [ć€–ç•Œäșș] = extraterrestre 
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leblogdemarinaetjeanmarie · 6 years ago
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SAMEDI 9 MARS 2019 (Billet 1 / 3 – 19h50)
On vous avait dĂ©jĂ  racontĂ© l’histoire des retrouvailles entre la belle Emmanuelle (B.) et JM, l’autre jour, du cĂŽtĂ© de l’OpĂ©ra. Elle vient d’ailleurs demain dĂźner chez nous avec son mari, Yves. Les courses sont dĂ©jĂ  faites. Nous avons essayĂ© de composer un menu qui devrait les surprendre. Vous en verrez peut-ĂȘtre quelques photos la semaine prochaine
 un prĂ©texte aussi pour communiquer une recette de cuisine qui pourrait intĂ©resser certaines lectrices/abonnĂ©es (mĂȘme s’il nous semble que cela avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fait, qu’importe, « bis repetita placent » ).
Mais revenons au thĂšme du Billet. On dit que les « emmerdes arrivent souvent en escadrilles » (une citation de J. Chirac il nous semble
), et bien parfois les « belles choses » aussi !!!
Car Ă  peu prĂšs au mĂȘme moment oĂč Emmanuelle recontactait JM, un autre gamin (cette fois-ci rencontrĂ© en 1981 Ă  Valbella, le « Village enfants-sans-parents » du Club Med en Suisse), JĂ©rĂŽme, surnommĂ© Ă  l’époque « Cloclo », ayant retrouvĂ© les coordonnĂ©es de JM par un concours de circonstances qu’il serait trop long de raconter ici (appelons ça des « petits miracles du hasard » ), lui a adressĂ© ce mail alors qu’il se trouvait en vacances Ă  La Plantation d’Albion.
On vous laisse deviner le plaisir puis trĂšs vite l’émotion qu’il a ressentis en le lisant :
« Bonjour Jean Marie,
Te souviens-tu de moi? Valbella 1981 !!
J’espĂšre que tu te souviens de moi parce que moi oui !!!! Tu m’as initiĂ© au spectacle, j’en ai fait mon mĂ©tier et j’y pense trĂšs souvent !!!!
Comment vas-tu ?
Que fais-tu?
J’ai retrouvĂ© il y a peu une copine connue Ă  cette Ă©poque et nous avons parlĂ© de toi Ă©videment... Tu nous as marquĂ©s !!!
J’espĂšre que tu recevras et rĂ©pondras Ă  ce message..
Biz
JérÎme Anthony (dit : CLOCLO) »
Envoyé de mon iPhone »
Nous sommes en 2019, 38 ans se sont Ă©coulĂ©s, JM lis ce message, avouez qu’il y a de quoi ĂȘtre remuĂ©, non ?
Par contre, s’il n’avait plus revu Emmanuelle, JM avait tout de suite reconnu JĂ©rĂŽme dans une Ă©mission de tĂ©lĂ© qui passait sur M6 et qu’il trouvait trĂšs bien : « Un trĂ©sor dans votre maison ». Beaucoup plus intĂ©ressante d’ailleurs que celle de Sophie Davant qui cartonne en ce moment l’aprĂšs-midi sur France 2. Mais bon, ceci est une autre histoire.
En dehors de l’aspect physique (JM est trĂšs physionomiste et a en gĂ©nĂ©ral une excellente mĂ©moire des personnes qu’il a apprĂ©ciĂ©es, enfants compris), il y a eu aussi la grande gentillesse de JĂ©rĂŽme en tant qu’animateur et son empathie avec les gens qui ont fait que JM n’a pas eu le moindre doute. Et il ne s’était pas trompĂ© !
En fin de Billet vous trouverez un lien vers sa fiche WikipĂ©dia, vous verrez que JĂ©rĂŽme, depuis ses 14 ans, a fait 1000 et 1 choses, Ă  la radio d’abord, puis Ă  la tĂ©lĂ© mais aussi en tant qu’auteur (3 livres)
 et en tant que chanteur. On vous a mis dans la visionneuse du Billet suivant un Clip oĂč vous entendrez une chanson extraite d’un album de reprises (dans un style trĂšs « Sacha Distel ») qui va bientĂŽt sortir. On vous prĂ©viendra bien sĂ»r dĂšs qu’il sera dans les bacs comme on dit. Il nous en a fait Ă©couter quelques extraits hier, ON AIME BEAUCOUP !
A Valbella donc, il a (presque) inaugurĂ© sa carriĂšre d’artiste en interprĂ©tant le premier rĂŽle masculin de la petite comĂ©die musicale crĂ©Ă©e par JM, « Tarzan Super Star ». Voir les photos ci-dessous immortalisant (grĂące Ă  l’album de JM) ses dĂ©buts prometteurs. Et, CHOSE INCROYABLE, il a repris contact il y a Ă  peine quelques semaines (grĂące Ă  FaceBook) avec la gamine qui tenait le rĂŽle de « Jane la Tarzane ». C’est d’ailleurs elle qui lui a donnĂ© l’adresse mail de JM (on vous racontera une autre fois comment elle l’a obtenue... autrement ce Billet risque de ne plus finir) et avec laquelle, vous vous en doutez, il avait eu lĂ -bas une petite aventure prĂ©-adolescente.
Ayant presque terminĂ© de manger la fondue savoyarde prĂ©parĂ©e par Marina, JĂ©rĂŽme a envoyĂ© une photo et un petit message Ă  Karine (C.), c’est son nom, qui lui a rĂ©pondu aussitĂŽt, avec plein d’émoticons : « qu’il avait bien de la chance ! ». JM a alors demandĂ© Ă  JĂ©rĂŽme de l’appeler et de lui proposer de venir prendre le cafĂ© avec nous, chose qu’elle a acceptĂ©e aussitĂŽt.
Une demi-heure aprĂšs, JM avait retrouvĂ© « ses » 2 comĂ©diens-chanteurs-danseurs de Valbella, 38 ans plus tard ! Les photos ci-dessus vous donnent une petite idĂ©e de leurs rĂ©actions en feuilletant l’album.
On vous avait prĂ©venus, « c’est une histoire INCROYABLE » mais le plus « INCROYABLE » quand mĂȘme, c’est la concomitance des « retrouvailles » avec Emmanuelle... et JĂ©rĂŽme et Karine.
Quand on a demandĂ© Ă  Montaigne pourquoi Etienne de La BoĂ©tie Ă©tait son ami, il avait rĂ©pondu par cette phrase, devenue cĂ©lĂšbre depuis : « parce que c’était lui, parce que c’était moi ».Toute proportion gardĂ©e bien sĂ»r, si on cherchait une explication Ă  ces retrouvailles, peut-ĂȘtre faudrait-il conclure ce Billet par : « parce que c’était eux, parce que c’était lui
).
Le lien vers la fiche Wikipédia de JérÎme :
https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me_Anthony
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youraufildespages · 2 years ago
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Ce Noël, j'offre mon ex en cadeau! de Julia Nole
Ce NoĂ«l, j’offre mon ex en cadeau! de Julia Nole
Homme sĂ©duisant, trĂšs bon Ă©tat, peu utilisĂ©. Note : a tendance Ă  vous briser le cƓur.  Si pour 99 % des gens NoĂ«l est synonyme de joie, d’amour et de retrouvailles, pour Juliette c’est plutĂŽt dĂ©sespoir, rupture et haine. Depuis que Colin l’a quittĂ©e par message sans aucune explication le jour de NoĂ«l six ans plus tĂŽt, elle dĂ©teste cette pĂ©riode. Elle dĂ©teste encore plus Colin et met d’ailleurs un

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debgall · 6 years ago
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Mes pensĂ©es face Ă  la dĂ©cision de Beemov d’enlever nos anciens “crush” et ma premiĂšre impression sur Campus Life!
Avant tout, et mĂȘme si j’ai tout fait pour rien spoiler de la beta. Il se pourrait qu’il y ait un spoiler ou deux si vous n’avez pas suivi l’actualitĂ© du jeu ou si vous n’avez pas lu le post de Chinomiko. 
Comme tout le monde, j’étais vraiment excitĂ©e Ă  l’idĂ©e de dĂ©couvrir Amour sucrĂ© Campus Life et de voir comment les histoires d’amour allaient Ă©voluer durant cette seconde saison. AprĂšs avoir vu le trailer (et en ayant en tĂȘte le time gap de 4 ans), je me suis doutĂ©e que la sucrette devait surement s’ĂȘtre sĂ©parĂ©e de son petit copain.  Comme tout le monde, j’ai Ă©tĂ© déçue de voir que certains ne reviendrais pas dans le jeu. Et mĂȘme si je comprends les explications de @chinomiko, je dois avouĂ© que j’ai eu mon petit coeur brisĂ© Ă  l’idĂ©e de ne pas revoir le crush de ma sucrette. Avant ça, je pensais que peu-ĂȘtre, ils allaient tous revenir au compte goutte dans l’histoire mais avec les informations que nous avons, je ne pense pas vraiment. 
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Les raisons de ma dĂ©ception rĂ©sident je pense dans le fait que l’on finisse AmourSucrĂ© (high school) sur un trĂšs joli moment et qu’à peine un mois plus tard on nous vends une nouvelle histoire avec de nouveau personnage. 
D’un cotĂ©, je comprends l’idĂ©e de montrer vite un nouveau projet car on est tous un peu triste de quitter cet univers et ces personnages. Donc quand j’ai vu les infos sur Campus Life, j’étais hyper heureuse. 
D’un autre, c’est comme si aprĂšs avoir perdu son hamster chez soi, on venait nous offrir directement un autre hamster (tout aussi cool que le premier mais diffĂ©rent). Dans cette situation, on a pas trop le temps de faire le deuil ou d’imaginer oĂč se trouve le premier qu’on nous propose d’aimer le second. C’est pas facile. 
Cependant, ce n’est pas parce qu’on a aimĂ© le premier de toutes nos forces, que le second ne pourra pas ĂȘtre aussi bien. Et lĂ , je quitte la mĂ©taphore pour en revenir sur le jeu. De ce que j’en ai vu, et sans rien spoilĂ©. Je trouve que l’aspect Amour SucrĂ© Campus Life est dĂ©jĂ  pas mal prometteur sur plein d’aspect. 
PremiĂšrement, le visuel est sublime. Tout en restant dans ce qu’on connait au niveau du style de dessin de personne et tout. On a du tout nouveau, tout beau. Et pour le coups ça marche Ă  fond. Maintenant, on peut moins aimĂ© (moi-mĂȘme quand les personnages Ă©taient redessinĂ© dans amour sucrĂ©, je regrettais le style d’avant, sans pour autant rejetter le nouveau).  
Dans un second temps, au niveau du scĂ©nario, le jeu (et lĂ  je suis dans la spĂ©culation totale) va nous promettre sans doute de belle surprise et un vent de fraicheur. Personnellement, mĂȘme si je ne vais sans doute pas faire toutes les routes possibles qui sont offertes, je suis trĂšs curieuse de savoir comment vont se passer les retrouvailles entre Castiel et la Sucrette, il y aura sans doute de la tension avec des jeux de “je te rejette car j’ai attendu assez longtemps” et des “non mais en faite ya que toi que j’aime”. Et si on a pas fait la route avec lui dans amour sucrĂ©, je me dis que ca pourrait ĂȘtre drĂŽle de le voir triompher Ă  la fin (”ah tu sortais avec un tel... Mais finalement j’ai enfin attirĂ© ton attention!”). Aussi, la route Priya, de passer d’une sucrette qui avait un copain Ă  une sucrette qui s’interresse Ă  elle (et on sait tous Ă  quel point Priya est cool - mĂȘme si on la tous craint Ă  son arrivĂ©e ah ah), il risque d’y avoir des drĂŽles de quiproquos drĂŽles Ă  suivre! De mĂȘme avec le professeur, si vous ĂȘtes un peu fan de manga, je suis sure que vous avez dĂ©jĂ  bavĂ©s devant ce genre d’histoire (mĂȘme moi qui suis rebutĂ©e par ça, j’en aime certaines). Puis aussi, si vous ĂȘtes Ă  la fac, vous avez jamais eu un crush sur un prof trop cool! Et aussi Hyun, qui semble prometteur ainsi que le 5e love interest qui arrivera plus tard (et que j’ai hate de dĂ©couvrir mĂȘme si j’ai quelques doutes sur qui ce sera). 
Enfin, j’aime beaucoup comment l’univers du jeu lie un peu l’univers du manga Shojo avec l’univers amĂ©ricain des idĂ©es qu’on se fait de la Fac. Je trouve l’association des deux pas mal rĂ©ussie pour le moment. 
Maintenant que j’ai fait tout un pavĂ©, je vais continuer sur ma lancĂ©e dans mon avis sur la saison 2 d’amour sucrĂ©. Ici, je vais surtout parler de mes attentes pour le jeu. MĂȘme si elles sont un peu irrĂ©aliste ah ah! 
Je trouve ça vraiment (mais vraiment triste) de ne pas revoir son ancien crush. Personnellement, pour avaler la pillule, j’aurai / je aimerais qu’on ai au moins un flash back sur notre rupture. Une sorte de rupture “douce amĂšre” en mode : “mĂȘme si on doit se dire aurevoir Ă  cause de nos situations respectives, mais tu resteras Ă  jamais mon premier amour” Avec une promesse du style “un jour on se reverra, peu-ĂȘtre alors que tout recommencera!” - Ca donne un  peu d’espoir, nous permets de nous imaginer un arpĂšs Campus Life et de se rĂ©jouir des personnages que l’on va revoir dans Campus Life. 
Maintenant, dans les premiers episodes, vu que l’équipe cherche Ă  montrer les nouveautĂ©, ce genre de flash back n’est pas possible. Cependant, je ne desespĂšre pas. Je trouverai que ce serait un bon moyen de faire une “closure”. 
Aussi, encore plus irrĂ©aliste et donc lĂ  je suis dans le fantasme ultime (et je pense que c’est ce qui me fera tenir jusqu’à ce que je me fasse une raison :p), c’est de me dire que peu-ĂȘtre que campus life se finira sur une retrouvaille avec notre ancien crush en mode “je n’ai jamais su t’oublier. Si on recommencais notre histoire, je t’aime tant nia nia nia” Et qu’on doive choisir entre tourner la page et rester avec notre amour universitaire ou alors plaquer ce dernier (ou derniĂšre) et revenir en mode lover avec notre ancien crush. C’est un peu sadique mais j’aime bien l’idĂ©e. 
Maintenant, mĂȘme si mes attentes ne sont pas rencontrĂ©es pour le jeu. Je pense que j’ai quand mĂȘme envie de donner une chance Ă  ce jeu pour les raisons que j’ai notĂ© plus haut. Il me faudra du temps pour avaler la pillule, ça c’est sur. Mais je garde espoir de bien m’amuser sur ce nouveau jeu (et de dĂ©couvrir de nouveaux personnages - d’ailleurs c’est dur de ne pas dĂ©jĂ  faire une liste de tous ceux que je fangirl dĂ©jĂ  et de ne pas entrer dans le spoiler ah ah ah) 
PavĂ© CĂ©sar, ceux qui n’ont pas lu te saluent! 
Enfin voilĂ , j’avais envie de m’exprimer Ă  ce sujet. C’est un peu brouillon car j’ai tout mis d’une seule traite (et j’ai du faire pleins de fautes d’orthographes). Je suis dĂ©solĂ©e pour le massacre visuel et remercie celles qui auront lu. Hesitez pas Ă  me donner vos avis sur le jeu et vos attentes. Je suis en mode fangirling Ă  fond et j’aime bien en discuter ah ah.  Je traduirai peu-ĂȘtre ceci en anglais. 
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ggof19 · 3 years ago
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No U-Turn : le récap avant la Saison 2
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Les personnages, le rappel
Fabien "Miko" Django
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La vie de Fabien était toute tracée : un métier, une copine, des amis... Un avenir radieux, en somme.
Mais Fabien, en secret, Ă  d'autres ambitions que celles de son pĂšre. Lui ne veut pas devenir basketteur professionnel, il veut devenir mĂ©decin. Un rĂȘve d'enfant, qu'il a eu le courage d'Ă©noncer une fois et Ă  quoi il lui a Ă©tĂ© rĂ©pondu qu'il devait se concentrer sur ses facilitĂ©s plutĂŽt que d'aller se casser les dents sur un objectif inaccessible. Mais si pour son pĂšre l'Ă©chec est une certitude, pour l'adolescent ne pas essayĂ© est impensable.
Seulement voilà, Fabien manque de temps et se laisse dépasser par la charge de travail qu'il lui est demandée associée à celle à laquelle il se contraint. C'est une drÎle de rencontre qui lui apporte le soutien dont il a besoin.
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Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne s'attendait pas Ă  une telle association. Alors que rien ne les prĂ©disposait Ă  ĂȘtre amis (alors mĂȘme que leurs mĂšres respectives sont trĂšs proches), leurs trajectoires vont se croiser Ă  plusieurs reprises sur un temps trĂšs court et les amener Ă  se dĂ©couvrir des objectifs complĂ©mentaires. Ainsi, ils s'aident mutuellement et Fabien parvient enfin Ă  remonter la pente.
Leurs deux caractĂšres forts rendent leur collaboration difficile par moments, mais Ă  force de s'entrechoquer, leurs carapaces se fendillent.
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Fabien se rend compte que c'est en train de dĂ©raper mais trop tard, la fougueuse Nadia se jette sur ses lĂšvres alors qu'il s'apprĂȘte Ă  mettre de la distance entre eux.
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Son cƓur explose, Ă  cet instant-lĂ , et il doit dĂ©ployer d'incroyables ressources pour mettre fin au baiser alors que tout son ĂȘtre ne demande qu'Ă  embrasser le corps qui se presse contre lui.
C'est les tripes en vrac qu'il quitte la jeune Nadia alors qu'elle venait de lui confier sa plus grosse blessure en plus de lui avouer ses sentiments. Parce-que en rĂ©alitĂ©, Fabien a quelqu'un qui l'attend et qui commence Ă  s'inquiĂ©ter sĂ©rieusement sur la nature de la relation qui les lie Nadia et lui. À juste titre, puisque Fabien, comme un acte manquĂ©, n'a jamais mentionnĂ© l'existence de sa petite amie malgrĂ© tout le temps passĂ© ensemble. Il se rendra compte plus tard qu'il y avait deux raisons Ă  cela : il se sentait prisonnier de cette relation, et ne pas parler de sa copine, c'Ă©tait laisser une chance de voir quelque chose Ă©clore entre lui et Nadia dont il s'imprĂ©gnait chaque jour un peu plus. Cela a marchĂ© au delĂ  de ses espĂ©rances, Ă  tel point qu'il a pris peur et n'a pas assumĂ© auprĂšs de Nadia.
DĂ©vastĂ©s chacun de leur cĂŽtĂ©, ils tentent de passer Ă  autre chose mais dans une si petite ville, c'est compliquĂ©. Arrive le moment oĂč ils se recroisent pour mieux se dĂ©chirer. Fabien se compromet pour prendre sa dĂ©fense alors qu'un membre de son Ă©quipe est sur le point d'agresser l'adolescente querelleuse et il est arrĂȘtĂ© suite Ă  la rixe.
Il en voudra terriblement à Nadia de l'avoir mis dans cette situation car il lui reproche de se mettre continuellement en danger sans penser aux conséquences.
Ils rompent tout contact, jusqu'au bal de fin d'annĂ©e oĂč il la retrouve en charmante compagnie d'un de ses coĂ©quipiers. Il ne l'aimait dĂ©jĂ  pas beaucoup celui-lĂ , mais lĂ , c'est sĂ»r, il le dĂ©teste.
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Par ailleurs, c'est ce soir-là que Sen - le gars en question - lui apprend que Nadia a joué un rÎle déterminant dans l'abandon des charges contre lui, quand lui pensait que c'était sa copine officielle, Juliette, qui l'avait aidé. AprÚs une explication houleuse avec elle, Fabien se décompose et tente de retrouver Nadia pour faire le point. Mais il s'y prend trop tard, elle est déjà partie avec Sen.
C'est au beau milieu de la nuit qu'il la retrouve à son domicile, assistant dévasté à son retour accompagné de son rival. Les retrouvailles se passent mal, mais il lùche enfin le morceau : il est amoureux d'elle.
La déclaration n'est malheureusement pour lui pas suivie d'effet et ils se quittent à nouveau.
Quelques petites semaines plus tard, ils se retrouvent inopinément et trouvent le courage de discuter... toute la nuit.
Le lendemain, ils scellent leur couple par un fougueux baiser.
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Plusieurs annĂ©es de bonheur vont les voir s'aimer passionnĂ©ment, mĂȘme si Sen va venir mettre la pagaille Ă  un moment. Entre Nadia et Sen, il y a un lien spĂ©cial qui le rend fou. Ce n'Ă©tait pas quelqu'un de jaloux avant Nadia, mais depuis, il a une envie irrĂ©pressible de marquer son territoire et cela leur causera du tort.
Vient le moment oĂč Nadia lui annonce qu'elle retourne Ă  Oasis Springs. Il essaie de la dissuader, mais pas longtemps. Il encaisse et met beaucoup d'Ă©nergie dans leur relation Ă  distance, qui ne trouvera pas d'Ă©cho chez sa compagne. SurmenĂ©e, elle laisse leur couple dĂ©river.
Puis un jour, elle l'appelle en pleurs : elle vient de se faire agresser chez elle. L'occasion pour Fabien de lui montrer une fois de plus Ă  quel point il tient Ă  elle et qu'il sera toujours lĂ  pour elle.
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Mais c'était sans compter le mensonge de Nadia qui est sur le point de détruire tout ce qu'ils ont construit.
Suite : Les personnages, le Rappel
Crédits : Poses de @simmerberlin , @r-jayden, et GGO.
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exilenpagaille · 3 years ago
Note
De rien avec plaisir . Je te comprend trop c est insupportable d ĂȘtre Ă©loignĂ© de la personne qu ont aime mais dit toi que c est une Ă©preuve Ă  supporter je sais que la vie est faite que d Ă©preuve mais la tienne en vaux le coup continuer Ă  s aimer mĂȘme dans l Ă©loignement c est quelque chose de magique et quand vient l heure des retrouvaille cela a une saveur particuliĂšre et cette saveur est le fruit de la patience
"L'amour comme un vertige, comme un sacrifice, et comme le dernier mot de tout."
Alain fournier
Ça l'est d'autant plus quand tu viens Ă  peine de retrouver la personne aprĂšs une longue phase de complications, de non-dits, de souffrance cachĂ©e, d'amour enfoui. Quand ce que tu ressentais est enfin confirmĂ©, quand vous ĂȘtes tous les deux prĂȘts Ă  prendre le risque de laisser l'autre avoir de l'emprise sur soit ( parce que c'est aussi comme ça que je vois l'amour et c'est quelque chose de difficile Ă  accepter). Je ne vais pas m'Ă©terniser dans ma rĂ©ponse/explication je ne pense pas que cela soit nĂ©cessaire ou mĂȘme assez clair de ma part. Ce que je peux confirmer c'est qu'effectivement l'attente n'est rien comparĂ© aux retrouvailles. C'est dur, mais au final tout va bien, j'ai dĂ©jĂ  de la chance de l'avoir et qu'il n'y est pas de rĂ©els soucis entre nous. C'est un sacrifice qui vaut le coup.
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gedjub · 4 years ago
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031120 (2)
Prétendu lover
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À l'heure qu'il est, je vois le temps passĂ©. En ce temps-lĂ , je n'ai rien fait que prĂ©parer et me prĂ©parer. Main tenant mon smartphone, je repousse encore le dĂ©part nĂ©cessaire. Je dois pour tant laisser le prĂ©sent arriver !
051120
Je suis si seul dans les tourments que la nuit m'impose, maintenant... Elle me rĂ©veille et me montre les guerres en mon sein, les yeux ouverts je ne peux que sentir la rage en mon corps des diffĂ©rentes rĂ©gions, et les tirs et les explosions, et quand Ă  force de respirations en rythme je me rendors, dans mes cauchemars me poursuivent les sensations de mort, les brimades, menaces, trop longues explications en spirale d'une seule chose violente... Pourtant, mĂȘme aprĂšs ces pires sommeils, je me trouve au rĂ©veil optimiste et prĂȘt, comprĂ©hensif de l'inĂ©galitĂ© des humeurs du monde que je suis, et je puis Ă  nouveau laisser mes douleurs diurnes m'occuper l'esprit.
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une lettre faite d'enveloppes protégées d'une feuille pliée.
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Je ferais bien de toi la raison de mon mal pour qu'un jour me guérissent nos retrouvailles.
061120
On a pleuré pour un oui, on est sorti ensemble au soleil à vélos, il faisait bon, puis on a pleuré pour un non. Je suis à sec, je prends des larmes de substitution.
071120
Emma porte, mieux que des solutions, des dissolutions dans ses réponses simples.
081120
Une grande déesse bleue vient sur moi, m'arrache par la tempe droite le mal à pattes de crabe, puis me déchiquÚte de haut en bas et m'envoie en l'air pour enfin souffler mes lambeaux en une nouvelle forme de vie saine.
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Viktor
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Retour de l'ĂȘtre aimĂ©.
091120
Douceur de l'ancien papier, pain lisse et brun des annĂ©es, chaleur impalpable dans ces cahiers couverts de carton bleu. Je vois les murs de briques, les rues poussiĂ©reuses, des pompiers, un boucher. Des carreaux de faĂŻence et des tissus Ă  carreaux, tout a un peu ou beaucoup de rouge, les joues aussi, bien sĂ»r, les robes, les soirĂ©es de bois oĂč les chandelles vieillissent. Il y a un buvard rose prĂȘt Ă  servir Ă  la premiĂšre page, cahier propre d'enfant sage respectant son Ă©poque, cahier dĂ©laissĂ© d'une enfante polissonne me tendant ce cadeau en travers du temps avant d'aller jouer Ă  taper aux vitres des magasins.
101120
Voici ma collection de fonds de café au lait
toute sortes de bruns et de volutes figées
l'exposition dure car sans cesse prolongée
une moisissure qui va gagner
Toute la maison
À raison d'une tasse par jour
D'aucun secours
Pour ma raison
Secs et craquelés, les fonds déposés
Forment des paysages tristes et esseulés
Que je photographie sans les regarder
Et dans le catalogue, vous pourrez retrouver
Toutes les raisons
De ma tristesse aveugle
Toutes ces tasses et tous ces mugs
Supports de création
Le texte dit que mes yeux me lĂąchĂšrent
Que j'ai besoin de l'immobile et que c'est pour ça
Que malgré vos compréhensibles désirs de surenchÚres
Aucune relique n'est disponible Ă  l'achat.
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livrepdfamazon · 4 years ago
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Juste la fin du monde - PROGRAMME NOUVEAU BAC 2021 1Ăšre - Parcours "Crise personnelle, crise familiale" pdf gratuit
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AprÚs une longue absence, Louis décide de rendre visite à sa famille, et d'annoncer aux siens sa mort prochaine. Sa mÚre, sa petite soeur, son frÚre et sa belle-soeur sont réunis pour sa venue. Mais les retrouvailles ne se font pas sans heurt : au fil de la conversation, les reproches affleurent, d'anciennes blessures se rouvrent ; à chaque instant, le conflit menace le fragile édifice familial. Toujours à la recherche du mot le plus juste, le langage pudique de Lagarce traduit notre difficulté à communiquer. Sa simplicité poétique confÚre à ce dimanche en famille la force d'un mythe moderne, et élÚve Juste la fin du monde au rang de classique. Etude de l'oeuvre - questions transversales - explications de textes - points de grammaire Parcours : " Crise personnelle, crise familiale " - la tragédie familiale de l'Antiquité à nos jours - le poids de la famille dans le théùtre du XXe siÚcle - les retrouvailles familiales en tension chez Lagarce Différentes interprétations de la piÚce - analyse de trois mises en scÚne - un livre, un film : l'adaptation de Xavier Dolan (2016) ou ou   Read the full article
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kro13mrssouthafricatrip · 7 years ago
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Jour 1...436km from Cap Town To Oudtshoorn
5h00 le réveil  sonne, bizarrement quand c'est pour partir en vacances ça ne pique pas tant que ça.
6h00 arrivĂ©e Ă  l'aĂ©roport, rituel habituel cafĂ© latte carott cake 😉
7h20 décollage
Arrivée à CDG il faut que je rejoigne BD. AprÚs une longue attente au contrÎle  Passeport, me voilà enfin. Embarquement immédiat!
11h07 apĂ©ro champagne ! Ça commence enfin Ă  sentir les vacances.
2 films, 2 repas, une petite  sieste, nos retrouvailles avec BD on a plein  de choses à se dire et voilà que nous arrivons déjà.
Il est 22h35 nous voilĂ  en Afrique du Sud, contrĂŽle douanes, bagages, un taxi nous attend pour nous amener Ă  notre guest house.
RĂ©veil matinal, nous devons ĂȘtre prĂȘtes  pour 9h.
9h25 nous voilĂ  au dĂ©pĂŽt du loueur pour rĂ©cupĂ©rer notre bĂȘte.
AprÚs quelques formalités et explications il est temps de prendre la route.
10h30, je m'installe sur mon poste de commandement que j'occuperai pour les 12 prochains jours. 
Il va falloir vite s'habituer Ă  la conduite Ă  droite.
Cest parti! AprĂšs un dĂ©part un peu hĂ©sitant, parce que en plus de conduire Ă  droite c'est une boĂźte manuel et passer des vitesses de la main gauche ben j'ai jamais fait😒.
Nous voilĂ  sorti du Cap, nous empruntons une portion de la route des vins, objectif du jour atteindre Oudtshoorn.
Rapidement nous nous retrouvons sur des routes avec des paysages verdoyants et juste magnifiques, des vignes,  partout des vignes, des roches rouges puis la vallée juste aprÚs des paysages beaucoup plus arides avec une roche plus blanche et de la végétation moins luxuriante. Ce changement de paysages est constant sur toute la route.
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AprĂšs une pause course, nous dejeunons sur le bord de la route sur une zone Ă  pique nique. Il fait chaud, le ciel est bleu, la circulation est extrĂȘmement calme, la nature nous entoure...je crois que c'est Ă  ce moment oĂč je rĂ©alise que ça y es c'est vraiment les vacances.
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Ne nous attardons pas trop nous avons encore de la route et il faut arriver avant la nuit.
Paarl, Robertson, Montagu, Barrydale, Ladismith, Calitzdorp... region du Klein Karoo
Pause café dans une petite ville déserte.
Nous trouvons rapidement un camping... Opération du jour: monter le camp !
Easy en 2 3 mouvements c'est fait! Y a plus qu'à préparer le repas et se prendre  un petit apéro.
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navifragum · 4 years ago
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la vie ordinaire, adĂšle van reeth (2020)
“Caprices”. J’espĂšre du moins que c’est quelque chose de mieux que le caprice, mais nous ne pouvons pas passer la journĂ©e en explications. RALPH WALDO EMERSON
“Le drame, c’est l’eau tiĂšde. La vie qui continue aprĂšs la fin du film et dans laquelle il ne se passe rien. Les secondes qui se suivent et se ressemblent, d’annĂ©e en annĂ©e.”
“Si la vie domestique porte bien son nom, sa fonction est d’apprivoiser le fauve en sa demeure.”
“Pourquoi la vie possible est-elle plus sĂ©duisante que la vie rĂ©elle ? Le possible est commode : il se tient Ă  Ă©gale distance du rĂ©el et de l’ailleurs. Il ouvre la porte et n’en franchit jamais le seuil.”
“La vie ordinaire est une vie de dĂ©tails, une vie vue de trĂšs prĂšs, de beaucoup trop prĂšs, ça colle, on s’englue, et on finit par ne plus bouger.”
“Pour les endeuillĂ©s du possible, la vie ordinaire est l’ultime dĂ©faite, ce que le rĂ©el a de plus rĂ©el - et donc de plus repoussant.”
“Le langage qui tourne en boucle, les mots prĂ©visibles qui dĂ©clenchent aussitĂŽt une lassitude monumentale.”
“Je n’aime que ce qui existe, je ne trouve pas que chez le autres ce soit mieux.”
“Au cours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, j’avais ingurgitĂ© trop de phrases que je ne comprenais pas pour retrouver l’appĂ©tit de lire.”
“Le perfectionnisme moral, expliqua-t-il [Arnold Davidson], n’était pas une quĂȘte de la perfection, mais de la transformation, avec, pour point de dĂ©part, une insatisfaction par rapport Ă  soi.”
“Ces mots que j’entendais m’auraient-ils tant touchĂ©e si je les avais lus, ou si je les avais entendus dans la bouche d’un autre ?”
“Comment apprendre sans imiter ?”
sur le perfectionnisme moral : “briser l’opposition entre le bien et le mal et de montrer que l’essentiel de nos actions se situent entre les deux. La qualitĂ© de nos actions ne devrait pas ĂȘtre jugĂ©e en fonction de ce prisme binaire, mais en Ă©valuant leur apport direct Ă  notre propre transformation, que la philosophie a pour but de favoriser.”
“L’ordinaire n’est pas le banal, unanimement dĂ©prĂ©ciĂ©. Le ban est fade, lisse et transparent, il glisse sur moi et ne retient pas mon attention. Il me laisse tranquille. [...] L’ordinaire n’est pas non plus le quotidien, facile Ă  dĂ©crire [...] - d’ailleurs je dis mon quotidien. Mais mon ordinaire, lui, semblait indescriptible. [...] Je voulais comprendre. Le harpon Ă©tait lancĂ©, je n’étais pas e paix (je compris soudain que je ne l’avais jamais Ă©tĂ©) et ce mot d’ordinaire me mit sur la piste de l’intranquillitĂ©.”
“ils ont beaucoup de choses à dire mais la parole leur manque”
“ces jeunes pousses incapables de fleurir par elles-mĂȘmes”
“L’idĂ©e n’est pas de produire des rats de bibliothĂšque, mais des auteurs.”
“La pensĂ©e ne naĂźt jamais hors-sol.”
“En matiĂšre de crĂ©ation, l’humilitĂ© ne crĂ©e pas de chefs-d’oeuvre.”
“Ma curiositĂ© ne va pas plus loin. Je n’ai aucune envie de me documenter ni de comprendre davantage. [...] Peut-ĂȘtre la demande de savoir naĂźt-elle d’un intervalle entre soi et le monde ? J’ai souvent eu, parfois de maniĂšre violente, la sensation d’ĂȘtre dĂ©connectĂ©e, d’assister en spectatrice Ă  ce qui se passe sans connaĂźtre le rĂŽle que je pouvais y jouer.’
“je ne demande rien, mais ils me disent tout.”
“on s’était longuement regardĂ©s, un peu gĂȘnĂ©s par cette nouvelle formalitĂ©â€
“nos retrouvailles rĂ©guliĂšres ne s’enlisaient pas dans le quotidien”
“Je n’avais pas trente ans et j’ai tout inventĂ© dans ma relation Ă  eux [...] J’ai tout inventĂ© et j’ai aimĂ© Ă©crire ce rĂŽle qui n’avait aucune partition.”
“constatant mon absence totale de dĂ©sir pour d’autres bras que les siens, mon dĂ©sintĂ©rĂȘt pour d’autres vies que la sienne, mon dĂ©goĂ»t Ă  l’idĂ©e de me rĂ©veiller Ă  cĂŽtĂ© d’un autre corps que le sien.”
“Peu importait sa rĂ©ponse, j’avais nommĂ© et reconnu mon dĂ©sir {...] Loin de me sentir aliĂ©nĂ©e, je me sentais enfin libre, et beaucoup moins seule.”
“Une sainte n’a pas de dĂ©sir, ou bien elle se sanctifie en sacrifiant son dĂ©sir. Je ne sais qu’une chose : la vie que je mĂšne aujourd’hui, je l’ai choisie. et mĂȘme quand elle me rend dingue, je sais que c’est la seule qui m’aille.”
“A quel moment ma vie a rejoint mon sujet d’étude ? A moins que ce ne soit l’inverse ?”
“Que la jouissance soit une question de caractĂšre et non une dĂ©cision emportait mon assentiment.”
“l’éloge de la joie m’avait profondĂ©ment ennuyĂ©e”
“Surtout, les partisans de la joie s’accordent dans leur mĂ©pris du bonheur. Parce qu’il est Ă©phĂ©mĂšre, le bonheur est risible. Faut-il ĂȘtre ignare pour courir aprĂšs quelque chose qui ne dure pas !”
“La joie est sans caprice. C’est ce qui la rend dĂ©sespĂ©rante.”
“la vie ordinaire Ă©tait trĂšs prĂ©cisĂ©ment celle qui n’apparaissait pas au cinĂ©ma”
“La vie ordinaire compris comme tous ces moments qui ne sont pas retenus au montage”
“JE TOURNAIS LES PAGES FRÉNÉTIQUEMENT, JE SOULIGNAIS LES PHRASES QUI ME PARLAIENT SANS QUE JE LES COMPRENNE.”
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