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#les retrouvailles et les explications
lillianjmoseley · 1 year
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Merci au Dr Rathatton pour cette explication digne d'un roman d'aventure, dont le protagoniste principal sert visiblement d'exutoire aux envies sadiques de l'univers. De mon côté, j'arrive à 6h à l'entrée de la ville de Lima ... et au terminus deux heures plus tard. Je déteste les grandes villes T.T
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Nous finissons par nous retrouver à l'auberge de jeunesse ... et à vrai dire j'ai l'impression qu'on ne s'est séparées que quelques semaines !
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Après les retrouvailles (même pas émouvantes, c'était trop naturel pour ça), on décide de faire un "free tour" de Lima pour en apprendre un peu plus sur la ville.
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On passe donc deux bonnes heures et demies à se balader de bâtiment en bâtiment avec notre guide. Pour être parfaitement honnête, je suis loin d'être convaincue par cette ville : régulièrement détruite par les séismes, il y a assez peu de vieux bâtiments, mais beaucoup de béton, je ne suis pas fan.
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Quelques jolies pièces ont toutefois résisté, et je tombe notamment amoureuse de ces grands balcons fermés en bois qui parsèment la ville, ça donne du charme ! (Noter la couleur jaune des bâtiments de la place centrale, qui se réfèrent au drapeau de la ville)
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On apprend au passage que le Pérou et le Chili se sont fait la guerre (guerre du Pacifique) à la fin de 19e, et que Lima a été colonisée pendant deux ans par leur voisin limitrophe. A l'époque, la Bolivie avait un accès à la mer (entre les deux pays), mais suite à leur trahison pendant ladite guerre, ils l'ont perdu !
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Notre visite se termine vers 13h30, je meurs de faim (malgré le fondant au chocolat au bon goût de beurre venu directement depuis la France partagé par le Dr Rathatton), et après un déjeuner un peu décevant, on se rattrape sur .... une glaaaaaaaaaace
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La fin de l'aprem est consacrée à des basses tâches : trouver une carte sim, récupérer la lessive, planifier la suite du voyage ... on a de quoi s'occuper !
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En début de soiree, on a le droit à un mignon spectacle son et lumière dans le parc où on s'est installées, ça rend pas mal en vrai ! (Est ce qu'on était des glands vautrés par terre ? Tout à fait.)
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Et en rentrant à l'hostel, petite surprise : il y avait un match de foot juste à côté (sport national ici, ça remue les foules !), et on a rencontré des supporters ... originaux :')
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youraufildespages · 2 years
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Ce Noël, j'offre mon ex en cadeau! de Julia Nole
Ce Noël, j’offre mon ex en cadeau! de Julia Nole
Homme séduisant, très bon état, peu utilisé. Note : a tendance à vous briser le cœur.  Si pour 99 % des gens Noël est synonyme de joie, d’amour et de retrouvailles, pour Juliette c’est plutôt désespoir, rupture et haine. Depuis que Colin l’a quittée par message sans aucune explication le jour de Noël six ans plus tôt, elle déteste cette période. Elle déteste encore plus Colin et met d’ailleurs un…
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yuwhala · 3 years
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Pour le temps qui vous plaira
Arthur avait anticipé ses retrouvailles avec Guenièvre. Après la démolition de Kaamelott et son sauvetage imprévu, il avait hâte de la retrouver. De commencer quelque chose de nouveau, enfin ensemble.
Parce que jusqu’ici, ils n’avaient pas vraiment parlé ni agi après ce qui s’était passé à la tour. Arthur parce qu’il n’avait rien envie de prévoir et Guenièvre certainement parce qu’elle mettait souvent du temps à réfléchir et à comprendre les situations.
Non, c’était faux. Arthur n’avait rien eu envie de prévoir, c’était vrai. Mais la raison principale, qu’il s’était rapidement avoué, c’était surtout qu’il était mal à l’aise avec ses propres sentiments. Il ne savait pas trop quoi en faire parce que étrangement, même s’il avait pensé connaître l’amour, ça n’avait jamais été pareil que ce qu’il avait pour Guenièvre.
Alors en couard qu’il pouvait parfois incarner - parce qu'au-delà des dragons et des hydres dont la peur lui provoquait plus de bénéfice au combat que d’incapacité totale à fonctionner, les sentiments c’était autre chose – il avait entrepris de discuter le moins possible avec Guenièvre après l’avoir embrassé. Il s’était convaincu qu’il faisait ça pour ne pas perdre de temps en explication pour sortir de la tour et des alentours en vitesse avant que quelqu’un rapplique.
Elle avait pourtant réagi après le baiser. Ils s’étaient regardés après avoir détaché leurs bouches et Arthur avait apprécié l’instant. Guenièvre avait semblé en pleine réflexion.
Elle lui avait chuchoté «Ah bon ? », le regardant dans les yeux.
Il lui avait répondu « Ah bon quoi ? », à voix basse lui aussi, son regard lié au sien.
« Vous m’avez embrassé ? » avait-elle demandé, semblant douter de ce qui venait de se passer.
Il avait regardé ses lèvres, qui avaient été si douces sous les siennes, avant de revenir à ses yeux et de lui répondre « Oui, je vous ai embrassé Guenièvre »
Elle avait alors souri, de ce sourire qui était sincère et plein de joie naturelle. Et elle avait chuchoté un petit « oh ».
Il lui semblait avoir vu que ses yeux s’étaient remplis d’eau, il avait alors détourné le regard, le semblant de lumière de lune étant trop bien trop intense pour éclairer la scène qu’il ne savait plus comment appréhender. Il lui avait semblé tellement évident dans l’instant précédent de grimper à cette tour et d’embrasser Guenièvre, et maintenant qu’il avait été confronté à la réalité de la situation, maintenant que ce n’était plus qu’un simple fantasme, il avait commencé à être beaucoup trop conscient du contexte dans lequel il se trouvait.
Alors, sans reposer les yeux sur son visage, il lui avait pris la main, et ne l’avait pas lâchée avant d’avoir rejoint le camp des burgondes. Ils avaient mis presque deux fois plus de temps à revenir qu’à l’aller, Arthur se tenant à cette main autant que Guenièvre tenait la sienne. Il leur faisait parfois faire des petits détours, au lieu de passer à travers un buisson par exemple, ce qui les aurait obligé à se lâcher, ils avaient contourné de cinq petits mètres l’arbuste. Arthur n’avait pensé à rien pendant cette marche. Enfin plutôt, il n’avait pensé qu’à cette main dans la sienne. Parfois l’envie de sourire lui était venue pendant ce trajet, parfois la peur aussi.
Ils avaient fini par se lâcher, il ne savait plus trop comment, mais il se rappelait du froid qu’il avait ressenti au bout des doigts. Le soleil avait commencé à se lever quand ils s’étaient souhaité une bonne nuit. Guenièvre, à qui il avait semblé que le sourire ne l’avait pas quitté depuis la tour, était partie dormir dans la tente où sa suivante et elle même avaient établi leurs quartiers et Arthur avait regardé le soleil finir de se lever.
Les jours suivants ayant été principalement constitués d’entraînements aux manœuvres militaires en musique de leurs nouveaux alliés Burgondes, et de la mise au point d’un plan d’attaque avec les semi-croustillants, les gens de Carmélide et d’autres résistants, il n’avait pas vraiment eu le temps ni la concentration nécessaire pour autre chose. Et s’il était sincère avec lui-même, ça l’avait arrangé d’avoir eu une distraction importante sur laquelle poser toute son attention.
Guenièvre n’avait de son côté rien initié, et quand il finit enfin par croiser son regard avant d’aller à son poste pour gérer les troupes d’un point de vue avantageux, elle lui avait souri. A cet instant, il n’avait pas eu besoin de réfléchir ni d’avoir le temps d’avoir honte, parce qu’il savait qu’il lui avait rendu son sourire et avait été heureux, réellement heureux de voir ses lèvres à elle s’étirer encore plus en réponse.
Alors oui, après sa bataille avec Lancelot, après sa bataille contre lui-même qu’il semblait avoir encore une fois perdue, après que deux glandus dont il savait plus très bien les noms – une des filles de Karadoc et un autre gars qui était plutôt intelligent – l’aient sorti de sa table mortuaire, il avait hâte de revoir Guenièvre et hâte d’enfin commencer quelque chose.
Alors il avait pas vraiment prévu la grande tarte que Guenièvre lui mis, le soir après avoir été aux nouvelles chez les semi-croustillants et avoir fait le tour du château, ou plutôt des ruines de son château à pieds.
« Vous n’êtes qu’un gros con ! » lança-t-elle
Bordel. Elle n’y était pas allé de main morte. Il était carrément sonné et c’était pas uniquement dû à la surprise que le geste lui avait provoqué. Il ne trouva rien de sensible à lui répondre avant qu’elle enchaîne.
« Vous pensiez quoi ? Que vous alliez revenir comme une fleur et que je passerai l’éponge comme la dernière fois ?! Je vous déteste ! »
Arthur ne comprenait pas trop ce qu’elle disait et il était encore bien déboussolé. Alors il se focalisa sur son entourage pour retrouver ses esprits. Ils se trouvaient à présent sur une petite colline à quelques centaines de mètres de là où s’étaient installés les burgondes et d’autres résistants qui fêtaient à présent leur victoire commune.
« Je ne comprends pas » dit-il « Je croyais que notre silence l’un envers l’autre était d’un accord mutuel jusqu’à ce que la situation soit arrangée » continua-t-il en désignant la fête en contrebas de la main.
« Vous croyez que je suis énervée pour ça ?! » Il ne l’avait jamais vu dans une colère pareille. Il se demandait d’où elle la sortait.
« Pour quoi alors ? » Lui, ne trouva pas de colère à donner en échange. Il voulait sincèrement comprendre ce qui mettait Guenièvre dans cet état.
« Dix ans ! » commença-t-elle, en hurlant presque « Dix ans que je rêve de cette baignoire même éveillée, que je me réveille en pleine nuit en ravalant mes cris » ses larmes avaient commencé à tomber « Dix ans que je vis sans savoir si vous vous respirez. Sans savoir si je vais vous revoir un jour. Dix ans ! »
Elle reprit son souffle « Et puis vous revenez comme une fleur. Et moi, bêtasse que je suis, ayant pourtant un autre prétendant, je vous entends à travers une porte avec votre voix toute blasée, je vous vois avec vos cheveux longs ridicules et votre habit noir et tout mon monde, constitué d’une seule et unique tour je vous le rappelle, s’écroule ! »
Arthur voulu lui prendre la main pour faire quelque chose face à la détresse et au torrent d’émotions violentes qui s’exprimaient en Guenièvre. Mais Guenièvre enleva sa main de la sienne quand il l’effleura du bout des doigts.
« Ne me touchez pas ! Vous … vous n’êtes qu’un misérable ! » Elle pleurait tellement. Il détestait se sentir aussi impuissant.
« Vous revenez, vous m’embrassez, vous me faites croire que c’est ce que vous désiriez et puis vous m’abandonnez ! Encore ! »
« Je ne vous ai pas abandonné » se défendit Arthur.
« Ah non ?! Et vous abandonner vous même sur la table d’un château en pleine destruction vous appelez ça comment ?! »
Il ne répondit pas. Il ne savait pas quoi lui répondre parce qu’il n’avait pas considéré la chose sous cet angle. Il n’avait d’ailleurs pas escompté que qui que ce soit fasse part de cet incident à quelqu’un. Surtout pas à Guenièvre.
« Alors quoi ? C’était ça votre plan incroyable ? Me faire croire que vous m’aimiez pour que je garde un bon souvenir de vous ? Vous me faisiez un cadeau d’adieu c’est ça ? Le dernier grand geste de bonté d’Arthur Pendragon ? Vous êtes un monstre. »
« Guenièvre ... »
« Taisez-vous ! »
« Guenièvre je- »
« Taisez-vous je vous dis ! J’ai tellement honte, tellement honte d’avoir une fois de plus été la cruche de cette histoire, mais ce dont j’ai le plus honte c’est d’avoir eu peur pour vous ! D’avoir encore peur pour vous ! »
« Guenièvre »
« Laissez-moi tranquille ! Pourquoi vous êtes revenu ? Pourquoi est-ce que vous ne m’avez pas laissé dans ma tour avec mon preux chevalier qui m’envoyait des lettres par gâteaux ? Pourquoi vous êtes là ? » elle ponctua chacun des mots de sa dernière phrase par une frappe sur l’épaule d’Arthur. C’était l’épaule dans laquelle une dague s’était plantée il y a quelques semaines maintenant, mais il ne broncha pas.
Guenièvre finit par s’asseoir par terre, en pleurant dans ses propres bras. Il s’assit à côté d’elle, mais pas trop proche non plus, pour lui laisser un peu d’espace.
« Je vais parler maintenant et j’aimerais que vous écoutiez »
Elle tourna sa tête, toujours enfouie dans ses bras, du côté opposé à Arthur. Il ne commenta pas, ne la blâmant pas.
« Je n’avais pas prévu d’y rester »
« Menteur » baragouina-t-elle sous ses bras
« J’aurais dû vous dire que je prévoyais d’affronter Lancelot c’est vrai. Mais je pensais qu’à l’issu du combat, j’aurai eu la force de mettre fin à sa vie. Mais ça ne m’a pas semblé juste. Je n’ai pas pu. C’est un tyran, il vous a enfermé dix ans dans une tour, a détruit une bonne partie du royaume et a terrorisé ses habitants et en a tué la plupart mais je n’ai pas pu le faire. »
Guenièvre avait arrêté de pleurer, mais elle n’avait pas encore relevé la tête vers lui.
« Alors je me suis senti faible. Je me suis senti inutile. Je n’ai rien fait d’autre que lui donner une opportunité de fuir et fomenter un autre coup d’état dans son coin. Pendant dix ans je l’ai laissé faire, préférant jouer les tanneurs bien au chaud et au calme. Je suis responsable de ce qui s’est passé. Et sur le coup mes vieux démons sont ressortis. Ça et la pluie de rochers qui tombaient sur Kaamelott, j’y ai vu un signe du destin, le capitaine qui coule avec son navire et sur le coup ça m’a semblé approprié. »
Guenièvre avait levé la tête, mais ses larmes avaient repris.
« Je suis désolé Guenièvre, je ne voulais pas vous faire souffrir. Jamais je ne vous aurais embrassé si j’avais prévu d’y rester. J’ai trop d’estime pour vous pour vous faire subir ça. Je suis désolé que vous en doutiez. »
Il lui caressa la joue, tentant de faire disparaître les larmes qui coulaient à flots. Elle appuya sa joue dans sa main et Arthur sentit un poids s’enlever de son âme.
« Le fait est que je vous aime Guenièvre. Je ne sais pas exactement depuis quand mais je vous aime depuis longtemps déjà. Je crois que cet amour ne fait que grandir à chaque fois que je vous vois et ça me fait peur.»
Il marqua une pause pour respirer.
« Vous êtes quelqu’un qui ne veut que mon bien et ça me fait peur. Vous ne souhaitez qu’une chose c’est que je reste à vos côtés et j’ai peur d’un jour manquer à cette promesse que je voudrai vous faire. J’ai peur qu’un jour ma faiblesse ait raison de moi »
« Arrêtez s’il vous plaît. » Guenièvre s’était redressée, assise le dos bien droit, mais pleurait de plus belle.
Elle prit résolument la main d’Arthur dans les deux siennes. Elle regarda Arthur droit dans les yeux, du mieux qu’elle put étant donné les larmes qui y siégeaient.
« Vous n’êtes pas faible. Vous ne l’avez jamais été et vous ne le serez jamais, peu importe ce que vous en pensiez. »
Arthur dû faire un effort herculéen pour retenir les larmes qui lui étaient venu d’un seul coup. Un mélange de soulagement intense et d'amour profond.
Guenièvre continua « Je suis désolée de m’être énervée. Je pensais que vous aviez tout prévu. J’ai eu tellement peur quand un éclaireur est venu nous dire que vous aviez disparu. J’ai cru que Lancelot vous avez capturé de nouveau ou qu’un Saxon avait eu raison de vous. Et puis la fille de Karadoc m’a dit vous avoir trouvé allongé sur une table, conscient, pendant que Kaamelott vous tombait sur la tête et je me suis retrouvée dans une rage folle, tellement en colère contre vous mais surtout contre moi même d’avoir été aussi bête. »
Elle respira un grand coup, ses larmes se faisant plus rares, puis continua, jouant maintenant avec les doigts de la main d’Arthur, les faisant rouler entre les siens « Je suis désolée. Je serai là pour vous si vous avez besoin de moi. Si un jour vous voulez partager vos peurs avec moi, je suis un peu quiche vous savez, mais peut-être qu’ensemble, on pourra y faire quelque chose. »
« Merci » dit-il, des traîtresses de larmes ayant finit par s’échapper de ses globes oculaires. Il avait conscience que ce mot n'était pas suffisant pour exprimer la reconnaissance qu'il devait à Guenièvre. Il aurait aussi voulu s’excuser plus encore mais il ne savait pas par où commencer, ayant des années de retard en terme d’excuses à rattraper.
« Merci de m’avoir sorti de ma tour » répondit-elle, souriant et posant la main d’Arthur sur sa joue.
Le temps passa en silence après cela. Guenièvre jouait avec la main d’Arthur, ce dernier la laissant faire. Arthur se calmait en admirant chacun de ses gestes, chacune des ses micro-expressions illuminées par la lune une fois de plus. Ce moment l’apaisa.
Guenièvre se stoppa dans un mouvement puis se mit à genou, posant la main d’Arthur sur son cœur. Elle le regarda dans les yeux et lui demanda très solennellement « Voudriez-vous rester avec moi quelques-temps ? »
Arthur avait été intime avec plus d’une femme, mais jamais lui sembla-t-il, ne s’était-il senti aussi à nu devant l’une d’elles. Alors il puisa dans tout le courage qu’il possédait et prit la main de Guenièvre avec sa main libre et la posa sur son cœur à lui « Pour tout le temps où vous voudrez de moi »
Guenièvre avait beau avoir affirmé qu’il ne connaissait pas la faiblesse, le sourire qu’elle lui rendit devait pourtant bien en faire partie.
FIN
Merci d'avoir lu ! Sinon j'écris d'autres trucs bien mièvres parce que le niais, c'est la vie et que le pendranièvre a décidé de se graver dans mon esprit, donc si vous voulez lire des trucs où il se passe pas grand chose d'autre que de la niaiserie qui dégouline de vos yeux, tadam : https://archiveofourown.org/users/Hasuruzaf/pseuds/Hasuruzaf/works?fandom_id=587182
(Also, allez checker les autres fics Kaamelott sur Ao3, y'a des auteur'rices fantastiques qui font fondre mon petit coeur en chamallow)
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alexar60 · 5 years
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Sept heures
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L’aéroport de Roissy parait immense quand on ne connait pas. Nous venions de faire toutes les procédures et déposer les bagages lorsqu’elle réalisa avoir laissé ses écouteurs dans une valise. Cela n’était pas grand-chose, seulement nous avions sept heures d’avions pour traverser l’Atlantique et atteindre le Canada ; et elle comptait les utiliser pour écouter de la musique ou voir un film sur ordinateur. Nous attendîmes une bonne petite heure avant d’embarquer. Une fois dans l’avion, une hôtesse avec un large sourire indiqua nos places. Nous fûmes ravis de ne pas avoir de personne supplémentaire à côté de nous, profitant ainsi de trois sièges pour nous deux et d’être plus à notre aise. Après un message de bienvenu du pilote et les consignes de sécurité, l’avion décolla en apportant en même temps une sensation de chatouillis dans tout mon corps. J’avalai ma salive afin de déboucher les oreilles, tandis que mon amie crispait ses doigts sur l’accoudoir qui nous séparait ; bien qu’elle fût habituée à prendre l’avion, elle était toujours impressionnée à voir le paysage s’éloigner laissant place à quelques nuages dans un ciel bleu.
Le trajet fut des plus monotones. En fait, il n’y a pas grand-chose à faire si ce n’est regarder le film proposé qu’on oublie très vite. Elle lisait tandis que je jouais sur mon ordi. Parfois, une hôtesse ou un steward passait dans le couloir et proposait différentes choses, une boisson, une revue, un oreiller… Ils étaient toujours souriants et aux petits soins pour la clientèle. Cette gentillesse me parut suspecte jusqu’à ce que je comprenne qu’ils proposaient toujours des choses payantes. Autour de nous, les passagers s’occupaient à leur façon, se souciant de leurs prochaines vacances. J’entendis un homme dire à sa femme que le Canada était magnifique en cette période. Je sortis de ma poche l’adresse de mon cousin. Il habitait Québec et j’espérais qu’il n’avait pas changé depuis deux ans. Ma plus grande inquiétude était de ne pas se reconnaitre à notre arrivée. Quelle drôle d’idée !
Soudain, elle s’est mise à rire sans aucune raison. Elle remarqua mon regard vers elle et justifia en expliquant que le héros du roman racontait son meilleur moment : Avoir fait l’amour dans un avion. Je trouvais la coïncidence cocasse et n’y pris pas attention préférant reprendre ma partie de jeu vidéo. Elle lut encore pendant une bonne demi-heure avant de s’endormir, fatiguée par l’inaction. Seulement, nous oubliâmes un détail, un très gros détail ! En effet, il arrivait parfois qu’elle se laisse aller dans son sommeil, parlant à voix haute dans ses rêves ou gémissant quelquefois. Et ce fut le cas ! Je me sentais brusquement gênée, tel Billy Crystal pendant que Meg Ryan simulait durant leur diner dans « Quand Harry rencontre Sally ». Je sentais les yeux rivés vers moi, des regards amusés par les petits cris de jouissances de ma copine. Le visage rougi de honte, je répondais qu’elle parlait souvent en rêvant. Dès lors, une hôtesse intervint réveillant ma compagne d’une petite tape sur l’épaule sans me prévenir. Elle ouvrit les paupières, l’air étonnée et hagard. Après une rapide explication, elle s’excusa avec la plus grande des confusions faisant apparaitre en même temps un sourire sur le joli visage de l’hôtesse de l’air qui chuchota un : « Ce devait être un très beau rêve ! » avant de repartir dans son coin caché par un rideau.
Il n’y avait rien à voir par le hublot, la nuit avait transformé le carreau en un écran noir. Seules les lumières tamisées aux plafonds offraient une ambiance relaxante parmi les passagers. Après quatre heures de voyage, elle dormait toujours mais depuis l’incident, elle ne faisait plus de bruit à part respirer fortement. Plus loin derrière nous, un homme ronflait et semblait déranger quelques proches. Il se réveilla en avalant sa salive. Je commençai à piquer du nez quand ma copine approcha la tête pour la poser sur mon épaule. Elle dormait toujours et commençait à m’intégrer à son rêve en caressant mon ventre. Ses doigts fins jouèrent avec mes poils en les faisant frémir sous ma chemise. Ils parcouraient mon torse et pincèrent le téton gauche afin de le durcir. Je ne savais pas si je devais la réveiller. D’ailleurs, je ne savais pas si elle était consciente de ses actes. Elle embrassa le tissus de ma chemise puis mon menton et soupira d’une voix mielleuse : « Caresse-moi ! »
Alors, profitant d’un court moment de silence, je déboutonnais sa robe, et découvris qu’elle ne portait rien dessous. Ses seins blancs et bombés se dressaient exhibant des mamelon qui réclamaient quelques baisers. Toujours endormie, elle allongea langoureusement les jambes vers le siège vide, dévoilant au passage ses hanches et une partie de son fessier à la peau douce. Enfin je savais que sa peau était douce. J’effleurai le bout de sa poitrine l’écoutant gémir doucement au contact  de mes doigts. La bouche entrouverte, elle laissait sa respiration sortir au rythme de mon massage improvisé. Je malaxai doucement son sein gauche, puis progressai petit-à-petit. Ses poumons se remplissaient de désir, je ressentais par le biais de mon toucher, le feu qui se consumait en son bas-ventre. Elle respirait de plus en plus vite. Dès lors, comme pour la calmer, j’embrassai sa tempe puis, un simple contact de mes lèvres sur les siennes, je sus qu’elle voulait plus. Elle commençait à s’étendre sur le dos, les mains cachant son sexe par quelques caresses, elle gémit si fortement, que je détournai le regard d’inquiétude. De l’autre côté du couloir, une femme  zyeutait la scène en silence derrière un magazine de mode, les autres ne semblaient pas nous remarquer. Je compris que la voyeuse ne dirait rien. Dès lors, j’engageai ma main sur le corps de mon amie pour des attouchements plus vifs et plus sensuels. Je jouais avec ses seins, les léchant parfois, gouttant le téton, mordillant, aspirant afin de faire jaillir un lait qui ne viendra pas. Rapidement mon sexe gonflait et réclamait de sortir de mon pantalon. De plus en plus sensible, il cognait  contre mon boxer avec l’envie d’expulser son jus. Pendant ce temps, mon amie râlait, jouissait tout en réclamant que je continue. Elle prononçait mon prénom régulièrement, entre chacune de mes caresses. Elle m’appelait pleurant presque ma présence contre elle. Pourtant je répondais présent avec mes gestes à la fois vifs et délicats, mais elle ne s’en souciait pas, continuant de m’appeler entre deux soupirs.
Je frottais mes doigts sur sa chatte humide lorsque j’entendis un chariot bouger dans le couloir. L’hôtesse s’arrêta à ma hauteur et dit : « Ça ne va pas ? ».  A ce moment, je levai la tête en réalisant que je rêvais. Je m’étais effondré sur ma copine, elle s’ankylosait sous mon poids et n’osait pas me bousculer pour me réveiller. Cependant, elle s’égosillait et commençait à s’inquiéter de n’obtenir aucune réponse. Je sortis du sommeil complètement éberlué, les yeux hors des trous. Ma tête d’abruti la fit rire ainsi que l’hôtesse de l’air qui continua de pousser le chariot. Je me rendormis en tournant le dos à mon amie et fus réveillé quand l’avion entra dans une perturbation.
A l’aéroport de Québec, mon cousin et son épouse nous attendaient. Nos retrouvailles furent remarquées tellement nous étions excités de se revoir. Je présentais mon amie qu’ils ne connaissaient et nous passâmes les plus belles vacances de ma vie. Toutefois, durant le séjour, il m’arrivait d’espérer que je finirais mon rêve pendant le voyage retour.
Alex@r60 – mars 2020
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shermann-isaak · 5 years
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dead inside || connor&isaak
Personnages» Connor et Isaak Shermann.
Où» Chez eux.
Quand» Ce soir.
Notes» Je pleure très fort.
Connor : Un large sac en cuir noir à la main, Connor verrouille les portes de sa voiture sans regarder. Ses jambes continuent de le rapprocher de la porte d’entrée de la maison. C’est l’heure du retour à la réalité pour le loup-garou, après un moment passé à déserter les quelques murs en face de lui et ignorer les personnes qui vivaient à l’intérieur. Heureusement, pour l’aider à le faire, Ephram avait été là. Probablement qu’il n’aurait jamais réussi à calmer son angoisse intérieure sans lui – probablement qu’il n’avait pas réussi à la calmer complètement non plus. Juste à l’atténuer, en s’enfermant dans une bulle, protégé du mauvais temps. En revenant ici, il avait le droit à une forme originale de tempête. Connor termine son arrivée jusqu’à la porte avec la sensation que chaque pas double son appréhension. C’est rentrer chez lui pour retrouver quoi au final ? Un rappel de l’existence d’une personne qui souhaite sa mort à deux rues plus loin, des parents tranquillement ignorants et un frère désorienté au possible. Pauvre Isaak. Et merde. Comment il est censé l’aider dans tout ça ? Rien n’apparaît comme la bonne solution. Son ventre se retourne à chaque nouvelle pensée qui vient cogner son cerveau. On se détend, Connor. Une pause, une inspiration. Et puis merde. Finalement le loup-garou fait tourner sa clé dans la serrure. Olko aboie depuis le salon pour annoncer l’entrée de son maître, avant de venir l’accueillir avec des sauts et des coups de queue dans tous les sens. Le jeune homme lui offre un sourire, avant de fermer la porte derrière lui et passer le couloir pour retrouver des yeux le visage qu’il s’attendait à voir. « Salut gros con. » balance alors Connor avec un léger rictus, ni désagréable ni parfaitement en joie de se retrouver face à Isaak. Quand il pourrait en être heureux, en réalité, si il n’était pas en panique à l’idée d’un possible basculement dans la conversation. Tout pourrait bien se passer si ils s’asseyaient simplement autour d’une bouteille de whisky, et qu’ils se racontaient leurs vies. Connor pourrait lui parler de ses retrouvailles avec Ephram, et peut-être que Isaak lui raconterait comment il avait dragué la nouvelle et qu’ils finiraient ensemble par se plaindre du nettoyage de la soirée du Nouvel An. Oui, ça pourrait bien se passer. Le loup décide de s’accrocher à cet espoir, pas prêt encore à laisser s’évanouir la joie de cette dernière vingtaine de jour. Son sourire s’élargit, une part de l’angoisse fond, alors qu’il pose ses clés sur le comptoir et qu’il vient donner une tape un peu brusque sur l’épaule de l’aîné en guise de bonjour. « Où est l’alcool qui devrait m’accueillir ? » ajoute-t’il alors en guise de plaisanterie, abandonnant son sac au sol et sa veste en cuir sur le porte manteau pour officiellement arriver chez lui et planter ses fesses dans son canapé.
Isaak : Les yeux d’Isaak se ferment une nouvelle fois tandis qu’il s’enfonce un peu plus sur le fauteuil du salon des Shermann. La nuit n’a pas été assez longue. Comme toutes les nuits depuis plusieurs jours, quand on y réfléchit. Ou plusieurs semaines ? C’est pas comme si il avait été très productif dernièrement. Une longue inspiration vient tenter de le réveiller mais ça n’a d’effet que d’éveiller ses courbatures, situées un peu partout dans son corps. Il est sorti hier soir, et le soir d’avant. Et surement le soir encore d’avant. Il a du mal à déterminer si c’était une très bonne idée de sortir autant ces derniers temps. Mais il a tendance à faire des cauchemars quand il s’endort sans alcool. Et au moins il sait pourquoi il a mal à la tête quand il boit. Ça diminue un peu l’angoisse qui attend sagement au creux de son ventre le bon moment pour exploser. Olko à ses pieds commence à grogner alors que le bruit d’une voiture dans l’allée se fait entendre. Leurs parents étant partis en voyage, ça ne peut être que Connor. Peut être qu’il restera un peu plus longtemps cette fois. A cette pensée, Isaak reprend un peu plus conscience de son environnement et ses doigts viennent frotter sans aucune délicatesse ses yeux pour les convaincre de rester ouverts. Le retour de Connor le soulage plus que de raison. Mais il a manqué d’une épaule où s’appuyer ces derniers temps et il sait qu’il pourra la trouver chez son frère. L’aboiement du chien achève son petit retour à la réalité et il sourit un peu en apercevant le brun dans le couloir. Il a l’air en forme, assez pour l’insulter avec le sourire. Il s’en veut presque de l’attendre pour lui parler de tout ce qui ne va pas chez lui. Mais l’option de tout garder dans un coin de sa tête en attendant que ça passe ne semble plus vivable sur le long terme. Et considérant l’état de son cerveau actuellement... Isaak lâche un sourire à la tape de son frère et le suit des yeux pendant qu’il pose son manteau. « J’ai tout fini pendant que t’étais pas là. » Il accompagne sa réponse d’un léger haussement d’épaule. Il reste un peu d’alcool par ailleurs, mais il n’est pas sur que son organisme soit prêt à l’accepter. Il se contente alors de se pencher en avant, les coudes sur les cuisses, sans quitter Connor des yeux. « Tes petites escapades étaient bien ? »
Connor : Le loup-garou examine du regard le visage de son frère. Mauvaise mine, yeux fatigués, et traits tirés. Chouette. Exactement tout ce qui peut inquiéter Connor d’avantage. Il tente cependant de ne pas s’en formaliser, parce que son frère lui offre un sourire. Le plus jeune n’a pas envie de laisser sa bonne humeur se tirer tout de suite. Il s’installe sur le canapé, écartant ses jambes en prenant tout son confort mais aussi toute la place – typique Connor. Le chien vient lui donner sa tête, en réclamation de caresses, et le loup lui donne son dû avec un air tranquille qui tente de rester installé dans son comportement. Isaak a fini l’alcool sans lui. Ah. C’est moyennement bon signe. Peut-être qu’il s’était servi de l’alcool comme exutoire, et cette perspective n’enchante que moyennement le loup-garou qui ne veut même pas imaginer la détresse intérieure de son frère. Si seulement il pouvait être dans sa tête pour comprendre comment ça marche et ce qu’il est supposé faire. Ça y est, le loup a de nouveau mal au ventre. Mais non, Connor, on se reprend. « Alors comme ça tu fais la fête sans moi ? » articule-t’il avec un sourcil levé. Il tente une légère taquinerie plutôt que d’essayer d’avoir des explications de la part de Isaak. Parce qu’à moins que celles-ci soient rassurantes, il préfère ne pas les entendre. Son frère se renseigne sur son séjour, puis les souvenirs de ses moments avec Ephram reviennent comme pour faire pansement sur le reste de la situation. Ses lèvres se tendent dans un rictus tendre. Voilà que la conversation tourne vers un sujet agréable. L’appréhension descend encore d’un cran. Ce n’est pas qu’il a particulièrement envie de raconter sa vie, mais si la discussion peut rester sur les mêmes lignes directrices au moins pour ce soir, ça lui faciliterait les choses. « Magnifiquement bien, si tu veux tout savoir. Et rien que pour la réaction par rapport à son cadeau – ça valait le coup de devenir pauvre. » réplique Connor avec ce même sourire doux, mais aussi un peu amusé.
Isaak : La scène tranquille qui se joue devant Isaak amène une vague de calme dans son esprit. Les choses paraissent simples sur le moment. Il en oublierait presque sa migraine qui elle ne se laisse pas attendrir par le spectacle. Sa main vient masser brusquement sa tempe tandis que Connor le sonde avec son air taquin habituel. Pour le coup il n’est pas sur qu’il aurait vraiment voulu le suivre dans ses sorties. « Disons ça comme ça. » Heureusement que la maison avait été vide ces dernières semaines, ça a au moins évité au brun de devoir expliquer pourquoi il finissait souvent par s’endormir dans le couloir en rentrant le soir. Olko gardera le secret. Rangeant ce détail pour un autre jour, Isaak se racle rapidement la gorge pour se replonger dans la discussion. Connor a l’air heureux. C’est presque étrange de le voir dans cet état mais il ne peut pas dire que c’est une mauvaise chose. Ce type de sourire n’est pas des plus communs chez son frère. Mais ça éveille d’autres genres de sentiments chez l’aîné, une certaine culpabilité. Une part de lui veut le laisser parler de son voyage et d’Ephram autant qu’il veut ou simplement supporter ses blagues pour lui faire plaisir. Mais la majorité de son être attend juste un signal pour pouvoir déverser toutes ses angoisses devant lui. A l’instant présent il a presque l’impression que c’est la solution miracle. Sûrement parce que c’est pratiquement le seul repère de confiance qu’il trouve dans son environnement actuel. Le reste a peu d’importance dans l’état de flou dans lequel il avance. Ses muscles se contractent tous encore un petit plus à ces pensées. C’est comme si il était incapable de se concentrer sur quelque chose de positif plus de trente secondes. Un faible sourire accueille les propos de Connor mais le brun ne se sent déjà plus vraiment présent. Alors il saute sur ses pieds brusquement, comme si bouger son corps allait être suffisant pour masquer le problème. Le sport l’a bien aidé dans le passé mais il sait déjà que ça ne suffira pas. « On a qu’à aller acheter une nouvelle bouteille pour fêter ça. C’est ma tournée puisque t’es pauvre. » Son ventre émet un léger bruit de protestation à l’idée de devoir gérer une nouvelle dose d’alcool. Mais c’est pas comme si il lui demandait son avis. Isaak ne lâche pas son frère des yeux, mi-épuisés mi-survolté, ce qui doit donner un mélange assez étrange au vu de l’expression de Connor.
Connor : Isaak exerce une tentative de massage de tempes assez brutale, attirant de nouveau l’attention de son frère sur le mal-être du plus vieux, qui se fait de plus en plus apparent. Grâce à son odorat de loup-garou, Connor peut capter l’odeur d’alcool et de fête bloquée sur l’humain en face de lui. Il doit probablement avoir une sacrée gueule de bois. La réponse de Isaak elle non plus n’aidait pas à rassurer Connor. Mais il n’est pas sûr de vouloir savoir ce qu’il a fait exactement pendant son absence, ça allait forcément accroître son inquiétude. Encore un sujet à éviter, donc. Le plus jeune fronce un peu les sourcils, comme si il essayait à nouveau de sonder le comportement de son frère, qui lui paraît de plus en plus fébrile à mesure que les secondes s’égrainent entre eux. Comme si il n’était qu’à moitié-là. Il a de nouveau mal au ventre quand il y pense, mais c’est quelque chose de nouveau qui s’installe en lui. De la culpabilité. Parce que probablement que son frère doit avoir besoin de réponses et d’une épaule sur laquelle se reposer, et Connor ne se sent pas capable de lui donner quoi que ce soit. Si il n’avait pas si peur de ce que ça allait produire, et si il n’était pas lui aussi dans le déni de la situation merdique dans laquelle ils se trouvent tous les deux, peut-être que lui parler serait plus facile. Ou pas. Quoi qu’il en soit, les choses que Isaak a oublié sont bien mieux enfouies. Elles sont trop dures à exprimer, trop dures à se souvenir, et encore plus dures à remettre sur les épaules de Isaak alors que ce dernier s’était ôté de ce poids tout seul, seulement grâce à son cerveau. Alors oui, Connor est coupable. C’est son égoïsme qui laisse son frère dans cet état. Sauf qu’en attendant, est-ce-qu’avoir cette discussion avec lui est une bonne idée ? Elle est en tout cas peut-être mieux que celle que propose maintenant Isaak. Connor est toujours partant pour boire, mais son métabolisme peut tenir largement mieux que celui de son frère, visiblement en train de flancher. Le loup-garou toise l’aîné des yeux, de plus en plus perturbé par les signes qui trahissent sa faiblesse. Non, il ne pas le laisser comme ça. Mais il ne peut pas lui parler non plus. Alors il fait seulement un premier pas, en décidant de lui ouvrir la porte. « Je pense que ce serait mieux qu’on reste là. T’as pas l’air en forme du tout, honnêtement. » amorce Connor avec un rire un peu nerveux, comme si il cherchait à rendre la situation moins dramatique. Ce qu’elle n’est pas encore pour l’instant, mais ce qu’elle pourrait très probablement devenir si Isaak prend la perche qu’il vient de lui tendre.
Isaak : Il n’a pas l’air en forme ? Probablement parce qu’il ne l’est pas. Du tout. Mais ce serait trop simple que Isaak arrive à l’avouer directement. Il en a envie pourtant. Il a envie de laisser tout exploser, quelque soit la nature réelle de ses angoisses. Il sait qu’il y a quelque chose au fond de lui qui ne fonctionne pas comme il faudrait. Sinon il n’aurait pas l’impression de nager dans le vide en permanence. Pourquoi est-ce-que les autres personnes ne vivent-elles pas dans le même vide que lu i? Pourquoi Connor en face de lui lui donne l’impression d’avoir un coup d’avance sur lui et sur cette discussion ? Putain pourquoi est-ce-que ses pensées n’ont aucun putain de sens ? Isaak est parcouru d’un vif frisson, comme si la température de la pièce avait brusquement chuté. Haussant alors faiblement les épaules, il se rassoit sur le fauteuil. « Tant pis pour toi, je serai pas aussi généreux la prochaine fois. » Pourquoi est-ce-qu’il essaye de prendre cet air détaché alors que son corps même trahit son état ? C’est ridicule. Des jours à attendre de retrouver son frère pour finalement ne rien vouloir lui dire une fois qu’il est là. Son raisonnement n’a aucune logique, c’est l’une des seules choses dont il est sur à ce moment. La douleur dans son crâne le relance une nouvelle fois et peut être que oui, il n’a pas envie de garder ça pour lui. Tout ça n’a aucun sens. « J’ai pas beaucoup dormi ces derniers jours. J’ai pas mal réfléchi à... des trucs. »  L’aîné baisse la tête quelques secondes, passant ses mains dans ses cheveux nerveusement. « Tu vas trouver ça bizarre. Mais j’ai fait des rêves. Ça paraissait... Enfin je sais pas. J’y ai pas mal pensé. »  Ça paraissait réel. Et pourtant il n’a aucune image nette de ses rêves. Il a juste la conviction que c’est important. Est-ce-qu’il est en train de devenir fou ? Parce qu’il a aussi la conviction d’être dingue. Le regard du brun s’oriente vers le visage de Connor, sondant sa réaction. Il va surement faire une blague. Ou hocher la tête. Qu’est-ce-qu’il pourrait faire d’autre ? Lui construire un attrape-rêve ? Il ne sait même pas vraiment à quoi il s’attendait en parlant à Connor. Son frère n’est ni magicien ni psychologue. Mais maintenant que les choses ont commencé à sortir il est trop tard pour faire demi-tour. Alors Isaak prend une grande inspiration ; Tout va bien se passer.
Connor : Les lèvres de Connor articulent un maigre sourire à la réponse de son frère. Plus pour lui faire plaisir, pour l’apaiser, parce qu’à côté de ça, Isaak est visiblement de plus en plus fragile. C’est sérieusement pénible de le voir comme ça, tentant de sauver les apparences quand Connor peut deviner que l’intérieur se décompose. Les mots qu’il prononce pour décrire son malaise ensuite font grandir la boule dans le ventre du loup-garou. Il ne peut pas avoir une idée précise de l’état de trouble dans lequel il doit se trouver, mais les images qui se dessinent dans son esprit sont déjà assez inquiétantes. Isaak, la nuit, en train de revoir Athéa, dans un état... Il ne sait pas. Est-ce-que son cerveau est déjà en train de trahir les informations qu’il avait caché ? « Ça semblait... réel, c’est ça ? » Il prononce avec l’incertitude perceptible dans sa voix. Qu’est-ce-qu’il se passe dans sa tête la nuit? Qu’est-ce-qu’il se passe dans sa tête tout court? Qu’est-ce-qu’il voit ? « C’est à dire... qu’est-ce-qu’il y a dans tes rêves ? » Connor demande encore avec les sourcils froncés. Son cœur se met à battre plus fort dans sa poitrine, comme un coup brutal d’adrénaline, peut-être à cause de ce qu’il s’apprête à dire. « Est-ce-que tu voyais... Athéa ? » Il rajoute dans un souffle un peu faible, comme si il n’osait pas vraiment prononcer son nom, comme si il n’assumait pas de poser cette question. Parce que c’est un peu ça. Il n’assume pas, il n’est pas prêt. Mais pourtant la bombe est lancée. Plus moyen de reculer. Il va devoir répondre aux questions. Il va devoir lui dire la vérité. Comme Matthew et Ephram lui ont conseillé. Il va les écouter. Pense à la libération qui va venir ensuite. Ou plutôt à la destruction mentale de Isaak... Non. OK. On ne recule pas Connor, et on ne panique pas. Pourtant, la main un peu tremblante qu’il passe dans ses cheveux trahit son angoisse. Son regard sonde celui de son frère, essayant de présager ses réactions, essayant de trouver d’avance comment il va pouvoir réagir selon les réponses qu’il reçoit. 
Isaak : Connor vient compléter sa phrase dans un souffle et la respiration du joueur se coupe pendant quelques instants. Oui, c’est bien ça. C’est réel. Il se réveille avec la sensation d’avoir vécu ce moment. Puis le jour reprend ses droits et tous les éléments de la nuit se brouillent pour ne devenir qu’une vision floue. Isaak exhale un long soupir. Il n’y comprend rien. Ses coudes se calent sur ses genoux tandis qu’il frotte ses yeux durement. Peut être qu’il est toujours en train de rêver, après tout. Il n’en serait même pas étonné. L’inquiétude de Connor vient dessiner un nouveau point noir dans sa poitrine et il n’arrive même plus à le regarder. D’accord, il ne lui a pas rigolé au nez. Mais comment est-ce-qu’il pouvait comprendre ce que lui même était incapable de conceptualiser.  « Je... Je sais pas. C’est flou quand j’y repense, c’est... Bizarre. » C’est bien l’euphémisme du siècle. Carrément terrifiant pourrait être plus adapté. Déclencheur de crises de panique, comme celles qu’il faisait lorsqu’il avait cinq ans aussi. Le même genre de crise que celle qu’il manque de faire en entendant de nouveau la voix de son frère. Athéa. Pourquoi Athéa. « Non ! » Le simple bruit gronde en sortant de sa gorge et vient se fracasser contre les murs à l’intérieur de son esprit. Non. Pas Athéa. Il n’aime pas en parler, encore moins ces derniers temps alors qu’il n’a fait qu’entendre son répondeur. Ça le fait la détester encore plus. « J’ai pas envie de parler d’elle. » Et il n’a aucune envie d’écouter la petite voix qui lui chuchote que c’est exactement d’elle qu’il devrait parler. Peut être qu’elle est bien dans ses rêves après tout. Peut être qu’aborder ce sujet là à défaut de lui parler à elle serait une bonne étape pour commencer. Mais l’idée s’est à peine formée dans son cerveau que Isaak la rejette déjà en bloc. C’est ridicule. Il aurait du avancer depuis le temps. Une pique de douleur le relance au milieu de son crane et il se lève brusquement de son fauteuil. Ses pieds traçant automatiquement des pas ne menant nul part. Si Connor ne le prenait pas déjà pour un fou, cette fois-ci c’est sur. Et si le joueur n’évitait pas son regard il y verrait toute son inquiétude et sa panique qui s’y reflètent.
Connor : Connor remarque directement que l’élément qu’il vient de rajouter à la phrase de Isaak est le bon. Les rêves de son frère sont probablement simplement l’émergence de ses souvenirs. C’est pour ça qu’ils doivent paraître réel. Mais est-ce-que Isaak s’en souvient ? Est-ce-que la journée, des images viennent le hanter ? Et lesquelles ? La réponse à cette dernière question semble évidente. Celles d’Athéa, de sa mort plus précisément. Et c’est quand le grand frère réagit aussi brutalement à l’atterrissage de ce prénom dans la conversation que le loup-garou comprend bien qu’il a visé juste. Trop juste. Trop fort. Trop. La réaction de Isaak est trop qu’il ne puisse supporter. Ses entrailles se tournent dans tous les sens. Il s’apprête à lui arracher le cœur une nouvelle fois avec la vérité, il le sait, et c’est pour ça qu’il aimerait reculer. Il sent poindre une émotion étrangère en lui, comme quelque chose qui lui donnerait presque envie de pleurer. Pleurer, lui, Connor Shermann. Non, ça ne lui ressemble pas. La dernière fois date de la mort d’Athéa justement, et il a l’impression de se la reprendre lui aussi de plein fouet dans la face. Mine de rien, lui aussi il avait souffert dans cette affaire. Il avait perdu une amie, un guide. Une personne qu’il appréciait sincèrement sans jamais comprendre tout le calme et la bonté qui émanait d’elle. Vraiment, il a mal au ventre. Mais ça ne doit rien être comparé à ce que Isaak ressent, et dans la forme que prend sa réponse, Connor se sent replongé dans son enfance et il a l’impression que son frère pourrait repartir dans une ces crises qu’il faisait quand il était petit là tout de suite. L’inquiétude est croissante. « On en parle pas si tu veux. » Connor articule avec l’angoisse palpable dans sa voix. « Mais… je crois qu’il faudrait. Ce que tu vois… Faut que tu me le dises. » La bombe qui avait été lancée vient à l’instant de lancer son compte à rebours dans la maison des Shermann, et c’est comme si Connor pouvait entendre les secondes s’écouler pour lui signaler l’explosion imminente. « Je vois bien que ça va pas. Il faut que tu m’en parles. » C’est probablement ce dont Isaak a besoin aussi, du courage, pour affronter ces souvenirs refoulés. Et Connor se dit que c’est le moment qu’il en fasse preuve aussi.
Isaak : Les mots de son frère retentissent de manière lointaine aux oreilles d’Isaak, son esprit déjà perdu dans ses hallucinations. Parce que c’est bien ce que ses rêves doivent être, après tout. Des créations. Aussi il ne voit pas pourquoi est-ce-qu’il devrait s’épancher dessus. Les souvenirs qu’il en a ne sont pas clairs, c’est bien qu’il doit les oublier, non? Sa respiration se fait de plus en plus saccadée à mesure qu’il dialogue avec lui même. Connor ne doit rien comprendre à son état. Tout cela n’a aucun sens. Le garçon continue ses aller retours dans la pièce, sans regarder vers ailleurs que le sol. Des images lui viennent, des images qu’il n’a pas envie de voir. Et son frère ne fait que l’encourager à s’y confronter et non, il ne veut pas, c’est n’importe quoi, qu’est-ce-qui se passe bordel. « J’ai pas envie de te raconter ça, Connor. » Il ne s’attendait pas à ce que sa voix tremble en la libérant mais c’est pourtant le cas. Le contrôle qu’il exerce sur son corps diminue de plus en plus et c’est totalement effrayant. C’est pas comme ça que les choses sont censées se passer, c’est lui qui doit décider de comment sa respiration va et à quoi il pense. Son corps n’est pas censé le lâcher comme il le fait depuis ces derniers mois. « Je me souviens même pas de ce que je suis censé te raconter. C’est pas net. » Il a envie de partir en courant de cette maison, et à vrai dire il le ferait si il faisait suffisamment confiance à ses jambes pour le porter. Mais à cet instant ce n’est pas le cas, alors il va s’appuyer contre le premier mur qu’il trouve. Comme si il tentait de s’appuyer à la moindre chose solide et réelle. Son cerveau commence à faire tourner en boucle des images sombres, et puis Athéa et puis plus rien et il n’y comprend rien. Comment est-ce-qu’il en est arrivé là. Ses yeux tentent désespérément de trouver un soutien en remontant vers son frère. Dans un mélange de peur et de colère. « Y a rien qui va, Connor. Pourquoi est-ce-que ça va pas ? »
Connor : Connor sent l’envie de s’avancer plus en avant s’évader à mesure qu’il voit la décomposition de son frère progresser. C’est presque une torture. Il aurait envie de tout lui balancer d’un coup, lui hurler dessus la vérité, le ventre totalement retourné par la douleur. Sans qu’il s’en rende compte, sa respiration prend le même rythme que celle d’Isaak. Il reste bloqué sur place, à bout de souffle. Il doit encourager le plus vieux, il le sait. Il doit se montrer plus fort, et l’aider à se confronter à tout ça sans faillir à son tour. Alors il tente de prendre plus d’assurance, la gorge pourtant enrobée de mal-être. « Il faut qu’on en parle Isaak… » Puis le timbre de sa voix se fait plus imposant ensuite, il va peut-être y arriver. « Parce que je sais ce que tu vois. » Connor fait encore un pas en plus vers l’effrayant moment où les faits vont réapparaître sous leurs yeux à tous les deux. Ce qui semblait poindre au bord de ses yeux, fait encore un peu plus son chemin dans ses canaux lacrymaux. C’est maintenant quelques larmes qui coulent sans plus de pudeur des yeux du fier loup-garou. Plus moyen de cacher le poids qu’il porte devant son frère. Plus moyen d’essayer. Plus envie d’essayer. La bombe va exploser. Les yeux du plus vieux remontent vers Connor, en quête d’une aide, et découvrent seulement son frère sans face, les paupières humides. Connor plante ses yeux dans les siens et s’avance vers lui, attrapant son bras dans un geste ferme, s’imposant maintenant absolument. « Je sais que ça va pas Isaak, et ça peut pas aller tant que tu sauras pas. » Un temps, Connor inspire. « Ce que tu vois, c’est la vérité. C’est arrivé. Alors tu dois t’en souvenir. »
Isaak : Le mur contre son dos semble instable, ou peut être que c’est seulement son propre corps qui tremble. Isaak a envie de sortir de là, de cette maison, de cette ville et même de cette peau. Il ne veut plus de cette migraine qui semble lui ronger le cerveau. Et toutes ces images floues qui dansent devant ses yeux, il ne veut pas les voir. Il rêve peut être encore. Mais les larmes dans les yeux de Connor semblent bien réelles et le force à considérer la vérité. Ils en sont vraiment là. La poigne de son frère l’ancre encore un peu plus dans la réalité et il le voit à la fois comme un sauveur et comme effrayant. Pourquoi est-ce-qu’il a l’air de savoir ce que Isaak ignore ? Est-ce-qu’il lui cache quelque chose ? « Connor... » Le son sort rauque et presque inaudible et n’empêche pas le plus jeune de continuer. Mais le brun n’a pas envie d’entendre ses prochains mots, il n’a aucune idée de ce que ça peut être mais il sent déjà qu’il va les détester. Un trou semble se créer dans sa poitrine. Et Connor parle. Et il n’y comprend rien. Qu’est-ce-qui est arrivé. Des contours d’images reviennent se peindre dans son regard, semblables à tous les cauchemars de ces dernières nuits. Auxquelles s’ajoutent des cauchemars qu’il avait jusque là oublié. C’était il y a plusieurs mois. De longs mois, quand il n’avait plus revu Athéa. Quand leur relation s’était arrêtée brutalement. Isaak secoue faiblement la tête, dans l’espoir de réussir à contredire son frère. « Je sais pas de quoi tu parles, Connor. Arrête. » Il n’y a plus aucune prestance chez le garçon, aucune fierté, aucune force. Rien qui ne ressemble au Isaak de tous les jours. Ses mains viennent s’accrocher aux épaules de son frère, autant pour repousser ce qu’il peut vouloir dire que pour réussir à tenir debout. « Rien ne s’est passé. Rien. »
Connor : Connor pourrait être sur le point de reculer. Son frère le presse à faire des pas en arrière dans sa démarche pour lui parler. Ses mots sont comme des supplications pour lui demander de ne pas en rajouter – et pourtant. Le loup-garou sait que la vérité doit sortir d’entre ses lèvres. Il ne retient plus ni les larmes qui tombent sur ses joues, ni l’accélération audible de sa respiration. Il ne retient plus rien, et avec ça il ne retiendra pas non plus les mots. Il commence enfin à comprendre que le poids sur ses épaules peut se lâcher, et surtout qu’il doit briser une bonne fois pour toute le mental de son frère pour le voir se réparer plus tard. Un flot d’images remonte dans son esprit, et il ne sait pas quelle vérité va sortir en premier, si il doit donner tous les détails à Isaak, même les plus cruels. Ou si il doit se contenter de la brutale évidence. Et c’est d’abord elle qui fait sa sortie de sa bouche, avec une voix embuée de larmes, Connor peine à articuler ces quelques syllabes : « Athéa est morte, Isaak. » Et la bombe vient de retentir. La maison des Shermann pourrait bien exploser là tout de suite. Ou tout au moins, ce qui faisait qu’il tenait tous les deux debout pourrait s’effondrer. Les jambes du plus jeune tiennent mal, mais il se doit de supporter plus que son frère, qui vient après plus d’un an de déni d’entendre la pire version qu’on pouvait lui donner du départ d’Athéa. Une version qui est pourtant la bonne, la réelle. Connor place à son tour ses mains sur les épaules d’Isaak, comme pour le maintenir, et pour le forcer à le regarder, à affronter le tableau horrible que le benjamin lui dépeint. « Je suis désolé. Mais elle est morte Isaak. Elle est morte dans tes bras. »
Isaak : Le regard suppliant que Isaak pose sur son frère lui permet de percevoir les larmes que ce dernier laisse échapper. Il ne comprend pas pourquoi est-ce-qu’il pleure. Et il ne cherche pas à comprendre, plutôt à faire arrêter tout ça. Ses paupières viennent se refermer devant ses pupilles comme une dernière tentative d’ignorer son environnement. Peut être qu’il est encore temps de se réveiller de ce cauchemar, de disparaître. « Arrête de pleurer, Connor. Arrête! » Le dernier mot est martelé avec puissance, ses dernières forces se rejoignant dans un dernier combat. Refusant de voir que la bataille était déjà perdue. Sa voix se perd dans un souffle alors que celle de son frère s’élève à son tour. Son cerveau est comme déconnecté. Les mots l’atteignent et se fondent en lui, transperçant l’armure que son esprit avait jusque là mise en place. Athéa est morte. Athéa est morte. Athéa est morte ? Ces trois mots n’ont rien à faire dans la même phrase. Une voix dans sa tête les répètent en boucle, sous tous les angles et avec tous les tons. Ça échoue pourtant à les rendre plus acceptables. Isaak déteste son frère pour les prononcer et il se déteste encore plus de les croire. Athéa ne peut pas être morte. Pas elle. Une nouvelle prise de parole vient enfoncer le clou dans sa poitrine, laissant un trou béant dans l’espace où est censé se situer son cœur. Un murmure inaudible finit par répondre au benjamin. Des gouttes salés envahissent désormais ses joues et ses neurones semblent trop occupées pour lui faire réaliser que ce sont des larmes. Il n’y a plus rien qui semble répondre chez le jeune homme. Pas même ses jambes qui se déverrouillent brutalement, le laissant rejoindre le sol comme un vulgaire chiffon. 
Connor : Les supplications de Isaak se font plus insistantes. Arrête de pleurer, Connor. Oui mais comment ? Le loup-garou n’a pas l’impression de contrôler quoi que ce soit, ni même les mots qu’il a pensé cent fois avant de les laisser dépasser ses lèvres : Athéa est morte. La vérité est glaçante et destructrice quand bien même il la connaît depuis un an. Qu’est-ce-que c’est alors pour Isaak ? Le loup-garou a l’impression d’entendre le cœur de son frère se briser en fracas violents pour s’échouer sur le sol, quand en vérité c’est le corps de l’humain qui vient s’y écraser comme si il avait été abattu par le poids de ses paroles. Les larmes de l’aîné viennent rejoindre le tableau d’horreur qui se peint sous le regard impuissant de Connor. Ça ne fait qu’amplifier le goût salé qu’il sent au bord de sa bouche. Les frères Shermann pleurent ensemble. Dans deux échos distincts. Connor laisse panser sa plaie quelques secondes pendant qu’Isaak semble ne pouvoir rien faire d’autre qu’embrasser sa douleur. Le loup-garou déteste tout de cette situation. Sa peine, celle de son frère, celle qu’il vient de provoquer, lui, parce qu’Isaak était dans sa bulle et qu’il avait tout oublié. Et merde, putain. Comme à chaque fois que ses sentiments viennent cogner dans tous les sens, c’est la colère qui prend le dessus pour tenter de lui refaire prendre le dessus. Alors Connor déteste, Connor est en colère et se met à crier comme si il cherchait à se convaincre lui-même plutôt qu’Isaak qui en avait en réalité plus besoin que lui. « Elle est morte Isaak, bordel ! Elle est morte ! » Ses entrailles sont brûlantes comme elles ne l’ont jamais été. Il envoie valser un meuble qui se promène à côté de lui, sans aucune idée de ce que ça va pouvoir changer. Rien. En soit, rien. Mais ça fait du bien. De balancer. Alors il balance, et cette fois c’est des mots. Et après plus rien. Après il ne cachera plus rien à Isaak, et ça en sera fini de cette histoire de merde. « Elle est morte parce qu’Alexis l’a tuée, Isaak ! Parce qu’Athéa était un loup-garou, comme moi. »
Isaak : Les romans raconteraient que le monde d’Isaak venait de s’écrouler autour de lui. Mais ce n’est pas l’impression que les mots de son frère lui laissent, au contraire. Les murs de la maison sont toujours là, Connor est toujours là et lui aussi il est là, son cœur bat toujours. Putain, il bat toujours. La douleur bruyante qu’il lui fait ressentir est insoutenable. Le jeune homme voudrait avoir encore assez de force pour se l’arracher à cet instant et tout envoyer valser. Il voudrait éteindre son cerveau, crever toutes les neurones qui lui permettent de faire les liens entre les mots et les souvenirs. Tout fait sens et c’est insupportable. Morte. Morte. Morte. Elle. Non putain, pas elle. Mais aucun mensonge ne serait assez puissant pour maintenir l’illusion, la vérité est criante et semble le narguer. Des piques d’eaux salées continuent de creuser leur chemins sur son visage, toujours plus profondément. Et si il s’extirpait de cette peau aussi ? La voix de Connor le sonne de plus en plus et lui reste prostré au sol. Indifférent au fracas d’un meuble pas si loin et aux syllabes qui planent dans l’air. Il semblerait que les informations ne soient plus transmises finalement. Il y a certainement une partie de son crâne qui enregistre les paroles de son frère pour lui redistribuer mais elle n’est plus relié qu’à une coquille vide. Alexis. Athéa. Morte. Les images restent infusées devant ses yeux, il est incapable de dire quoique ce soit. Il sait. Sa souffrance n’est qu’un écho de celle qu’il avait ressenti il y a un an, celle qui avait déréglé son cerveau. Et les mots de Connor qui se répètent ne sont que l’infime secousse qui déclenche l’avalanche. Peut être que lui aussi est mort emporté ce soir là. Ses joues le tiraillent toujours mais c’est la seule réponse de son corps qu’il perçoit encore. Son esprit fige ses lèvres, ses paupières, ses muscles. Athéa est morte.
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오늘의 어휘목록: RADIO APART X 이동욱
Vocabulaire tiré de: RADIO APART X 이동욱 (la vidéo dure 1h16) Liste faite sur plusieurs jours  ~
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쓸쓸하다 = seul, triste
떠오르다 = se rappeler, se souvenir, se remémorer, venir à l'esprit
빼앗기다 = se faire voler, se faire arracher, se faire prendre
들 = plaine, campagne, prairie
“새삼 깨달았습니다” = “J’ai de nouveau réalisé”
⤗  새삼 = de nouveau, encore une fois ⤗ 깨닫다 = réaliser, comprendre, percer
거리를 두다 = se tenir à distance (de quelqu’un)
악수 = poignée de main
~조차 = même pas ~ 
“익숙지 않은 일들인데 이런 일들이 어느새 익숙해져가고  있습니다” = “Je ne suis pas habitué à ce genre de choses, mais s’en m’en rendre compte, je m’y habitue.”
⤗ 익숙지 않다 = ne pas être habitué (à ....) ⤗ 일들 = trucs, choses ⤗ 어느새 = sans s’en rendre compte
씁쓸하다 = être amer, âpre
재회하다 [再會-] = se revoir, retrouver
바라보다 =  vouloir, désirer, espérer, attendre
선곡 [選曲] = sélection de musique
대변하다 [代辯-] = parler pour quelqu’un, parler à la place de quelqu’un, être le porte parole de quelqu’un
세대 차이 [世代 差異] = fossé générationnel, conflit de générations
실시간으로 [實時間-] = en temps réel
자라다 = grandir
장소 [場所] = lieu, place, endroit
낯설다 = être étranger, peu familier (avec quelque chose)
원래 [元來/原來] = originellement, à l’origine
예전에 = autrefois
진행하다 [進行-] = aller, suivre son cours, marcher, avancer, progresser, développer
달라지다 = changer, être changé, être modifié, subir une modification, se transformer, se modifier, varier
꽤 = plutôt, relativement, assez, très
형식 [形式] = contenu, forme, apparence
짧게 = brièvement
설명 [說明] = explication
사연 [事緣] = raison,motif , cause, histoire
보이는 라디오 = radio visible
나누다 = séparer, diviser, classer
한번 씩 [-番-] = un par un
비정기적 [非定期的] = irrégulier, sporadique
“언제 또 할지 모르네요” = “Je ne sais pas quand je le referais”
다하다 = épuiser, se terminer, s’achever
"하도록 하겠습니다” = “Je vais (le) faire”
“방금 들으셨던” = “Ce que vous venez d’entendre (/d’écouter)” ....
 “직접 썼습니다” = “Je l’ai écrit moi-même”
써보다 = essayer
재회 [再會] = retrouvailles
떠오다 = venir en flottant
작성 [作成] = composition, rédaction, élaboration, construction, préparation 
진작 = avant
용서 [容恕] = pardon, excuse
기념으로 [紀念/記念-] = en/comme souvenir, en mémoire
뻔뻔하다 = avoir du/ne pas manquer de culot, culotté, avoir du toupet
일부러 = exprès, intentionnellement 
마무리 = bilan, fin, récupération, finition, finissage, accomplissement
날름 = rapidement, agilement
써먹다 = utiliser, se servir de
그 시절 = ces jours (ci) 
출산 [出産] = accouchement, naissance 
앞두다 = être sur le point de, à l’approche de quelque chose
청취자 [聽取者] = auditeur (à la radio)
돌 = premier anniversaire
공무원 시험 = examen d’entrée dans la fonction publique
합격 [合格] = admission
의료계 [醫療界] = milieu médical
종사하다 [從事-] = s’occuper de, se consacrer à
고생 [苦生] = effort, peine, tracas, souci
진심으로 [眞心-] = de ton (mon) coeur, sincèrement, de toute (mon) âme
흐르다 = s’écouler *s’applique aussi pour le temps
늙다 = vieillir, prendre de l’âge
근황 [近況] = dernières nouvelles, nouvelles récentes
소소하다 = (peut dire plein de trucs, attention lol) trivial, sans importance, menu, minime, infime, être triste, lugubre, être désert(e), (paysage) être désolé(e), (être) affairé(e) et bruyant(e),avoir la raison claire 
농부 [農夫] = agriculteur 
고급스럽다 [高級-] = élégant, chic, classe
의견 [意見] = opinion, avis
“사실 한글이 별로 안 보예요“ =  “ En fait, je ne vois pas très bien (/je ne sais pas très bien lire) le coréen.”
등등 [等等] = nom non autonome indiquant que l'on résume une énumération en évitant d'évoquer tous les autres exemples que ceux mentionnés avant
의외로 [意外-] = contre toute attente, à (sa) surprise, à (son) étonnement 
“이거 참 댓글 읽기가 쉽지 않습니다” = “Ce n’est pas facile de lire les commentaires”
소개하다 [紹介-] = présenter, recommander, introduire
신청곡 [申請曲] = demande de chanson, chanson qu’on aimerait écouter
틀다 = tourner, tordre, se tordre
진행 [進行] = cours, développement, avancement, progression
달구다 = réchauffer, chauffer, chauffer à blanc
대란 [大亂] = crise, bouleversement, grande agitation, tumulte
재택근무를 하다 [在宅勤務-] = travailler chez soi
단돈 = petite somme d’argent
무료 배송 [無料 配送] = livraison gratuite
발견하다 [發見-] = découvrir
통하다 [通-] = communiquer avec
평소 [平素] = temps habituel, temps normal
썩 = tout de suite, maintenant, extrêmement
번쩍 = sans effort, sans peine, aisément, soudainement, en scintillant, en clignotant, idéophone exprimant la manière dont quelqu'un se ressaisit ou reprend ses esprits instantanément
뜨이다 = se réveiller (ouvrir ses yeux), se faire voir, se (faire) remarquer, dresser l’oreille (être curieux)
당시 [當時] = à cette époque, en ce temps là
관광 [觀光] = tourisme
홍보대사 [弘報大使] = ambassadeur honoraire
옆자리 = la place (le siège) d’à côté 
관람하다 [觀覽-] = visiter (un musée), regarder (un film)  
사전 [辭典] = dictionnaire
간장공장 [-醬工場] = usine de sauce soja
공장장  [工場長] = directeur d’usine
수준 [水準] = niveau, gamme, moyenne
사명감 [使命感] = vocation
참전하다 [參戰-] = participer à une guerre, s'impliquer dans une guerre, entrer en guerre
도전 [挑戰] = challenge, défi
무참히 [無慘-] = cruellement, sauvagement, atrocement
실패 [失敗] = (un) échec
덕분에 = grâce à (...)
감자볶음 = pomme de terres sautées
감자전 [煎] = galette de pomme de terre
감잣국 = soupe de patates
이만하다 = être autant, être aussi [gros, long] que cela, être dans cette mesure [degré]
추천하다 [推薦-] = recommander
외식 [外食] = repas à l’extérieur
불황 [不況] = dépression, récession
호응 [呼應] = réaction, réponse
다행스럽다 = heureux, chanceux *que la situation se passe mieux que prévu
친분 [親分] = relation amicale, amitié
오징어 = calamar
비하다 [比-] = comparer quelque chose à quelqu’un, comparer deux personnes
값 = prix, valeur, coût
기회 [機會] = occasion, chance, opportunité
구입하다 [購入-] = acheter, acquérir
피로회복 = récupération de fatigue
나른하다 = mou, léthargique
채칼 = (une) râpe
부침가루 = farine pour galette/pancake
밀가루 = farine de blé
가루 = poudre
어슬어슬 = *idéophone* lentement, à pas lent, peu à peu, petit à petit
기름 = huile
튀기듯 = comme une friture
굽다 = griller, rôtir
농가 [農家] = ménage agricole, ferme, maison fermière
직장인 [職場人] = salarié, travailleur, employé
과거 [過去] = passé, événement ou vie passée
상당히 [相當-] =  très, considérablement, remarquablement, admirablement, étonnamment
강조하다 [強調-] = insister, solliciter, mettre l’accent sur
대본 [臺本] = texte (d’une pièce de théâtre), livret, scénario
흘러가다 = s’écouler, avancer doucement en flottant dans l'air ou sur l'eau, (récit, écrit, propos, etc.) prendre une autre orientation
익숙하다 = être habitué (à), familier (avec), expérimenté 
괄호로 [括弧-] = entre parenthèses
쳐주다 = accorder la reconnaissance à quelqu'un ou quelque chose, accorder le prix souhaité 
지뢰 [地雷] = mine
묻어놓다 = enterrer, enfouir (?)
벚꽃 = fleur de cerisier
설레다 = avoir le coeur qui bat d’excitation, palpiter
도저히 [到底-] = aucunement, pas du tout, (ne) jamais
바로 = sans attendre
상대방 [相對方] = l’autre personne, partenaire,(l’) autre partie 
맞춤법 [-法] = règles de l'orthographe, règles orthographiques, système orthographique
한두 = un ou deux
매번 [每番] = (à) chaque fois
등장하다  [登場-] = entrer en scène, paraître, apparaître
표현법 [表現法] = manière d’expression, mode d’expression
충격 [衝擊] = impact, choc, coup, heurt
틀리다 = être faux, être sans espoir
시옷 = ㅅ
쌍시옷 = ㅆ
긍정 = affirmation, affirmatif
띄어쓰기 = espace entre les mots (dans la langue coréenne)
썸남 = un homme avec lequel on a un flirt
대입 [大入] = substitution
판단 [判斷] = jugement, décision, sentence
꼭꼭 = certainement, sûrement, sans doute
올봄 = ce printemps
꽃구경 = fête des fleurs, excursion à la saison des fleurs, balade sous les arbres en fleurs
확찐자 = terme qui se referrer apparemment aux gens qui ont pris du poids suite au confinement 
민망하다 [憫惘-] = embarrassé
하반기 [下半期] = deuxième semestre, deuxième moitié d’une période
녹록하다 [碌碌-] = facile, docile, facilement influençable
주로 [主-] = principalement, essentiellement
거의 = presque, quasiment, à peu près
발열 [發熱] = fièvre, émanation de chaleur 
유무 [有無] = présence et absence
교생실습 [敎生實習] = stage pédagogique (des étudiants qui se destinent à l'enseignement)
허하다 [虛-] = se sentir isolé, être esseulé, lâche, relâché, déficient
화보집 [畫報集] = livre qui contient des photos promotionnelles       
안타깝다 = regrettable, pitoyable
신규 [新規] = nouveau (faire quelque chose pour la première fois)
발령 [發令] = nomination (à un poste), action de donner l'alerte
두근두근 = *idéophone* coeur qui bat fortement sous l'effet de la surprise, de l'anxiété ou de l'attente
훌륭하다 = être excellent, brillant 
떨림 =  frisson, tremblement
기성세대 [旣成世代] = vieille/ancienne génération
좌우하다 [左右-] = dominer, gouverner
영향력 [影響力] = influence, avoir le pouvoir de
무지개 = arc-en-ciel
방금 [方今] = tout à l'heure, il y a un instant, juste, même au moment où l’on parle 
장난삼다 = faire quelque chose pour le plaisir
찰랑찰랑 = *idéophone* les cheveux flottent doucement de façon répétée comme s'ils ondoyaient
단발 [短髮] = coupe de cheveux courts
불편하다 [不便-] = être inconfortable/gênant
만수무강 [萬壽無疆] = longue vie en bonne santé
화풀이 [火-] = action de vouloir se débarrasser de sa colère
하여튼 = en tous les cas, de toute façon, de toute manière, d'une manière ou d'une autre, de quelque manière que ce soit, quoi qu'il en soit, quoi qu'il advienne, quelle que soit la situation, en tout état de cause
무난하다 [無難-] = facile, convenable, sans difficulté
갈고닦다 = perfectionner 
실력 [實力] = compétence, talent, force
발하다 [發-] = s’épanouir, s’ouvrir, se diffuser
요청 [要請] = demande, requête
녹화 [錄畫] = enregistrement vidéo
맞받아치다 = renvoyer, rétorquer, répliquer
기사 [技士] = article
성인 [成人] = adulte
개강 [開講] = rentrée universitaire
연기되다 [延期-] = être ajourné, retardé, reporté, repoussé
방학 [放學] = vacances (scolaires) 
심심하다 = être ennuyé (s’ennuyer)
그러다 = faire ainsi, comme cela
질풍 [疾風] = bourrasque, vent violent
적당하다 [適當-] = juste, convenable, bon  
평���하다 [平凡-] = banal, ordinaire, commun, usuel
친하다 [親-] = être proche, familier, intime (avec une personne)
벌에 쏘이다  = être piqué par une guêpe
쑥스럽다 = embarrassé, timide, maladroit
낙서 [落書] = graffiti, gribouillage 
끄적거리다 = gribouiller, griffonner 
툭툭 = *idéophone* une chose rebondit ou éclate de manière brusque et continue
치다 = frapper, battre, battre des mains
불구 [不具] = infirmité
터지다 = éclater, tomber, être percé
깔깔 = *idéophone* rire fort visiblement irrépressible
점점 [漸漸] = de plus en plus
긴팔 = manches longues
체육복 [體育服] = vêtements de sport
씌우다 = faire porter, faire prendre
풋풋하다 = frais
은근히 [慇懃-] = discrètement, furtivement, sereinement  
양쪽 [兩-] = (les) deux côtés
착각 [錯覺] = illusion
의외 [意外] = imprévu, surprise
빚더미 = montagne de dettes
빚쟁이들 = créanciers
분노 [憤怒] = fureur, rage
찌르다 = investir de l’argent, percer, enfoncer
무너지다 = s’écrouler, s’effondrer, être mis en péril
보석상 [寶石商] = bijoutier(ère), bijouterie, joaillerie
살길 = gagne pain
모색하다 [摸索-] = chercher, tâtonner (la solution à un problème)
범죄 [犯罪] = crime, délit, délinquance
은퇴 [隱退] = retraite
등장 [登場] = entrée en scène, apparition
신인시절 [新人時節] = époque des débuts
전성기 [全盛期] = âge d’or
마주 = de face, en face, vis-à-vis
장면 [場面] = scène
억울하다 [抑鬱-] = subir une injustice ,se sentir victimisé
답답하다 = être étouffé, mal aéré, manquer d'ampleur 
설득하다 [說得-] = persuader/convaincre (quelqu'un)
전무하다 [全無-] = être inexistant, absent
자매 [姊妹] = sœur 
독특하다 [獨特-] = particulier, spécial, singulier, caractéristique, original, unique, inimitable
다듬다 = travailler, retoucher, remanier
보석 [寶石] = bijou, pierre précieuse, gemme
원석 [原石] = pierre brute
캐다 = déterrer, exhumer, fouiller, dévoiler
내장 [內臟] = organes internes
몽환적 [夢幻的] = onirique, fantaisiste, illusoire, chimérique, imaginaire
선명하다 [鮮明-] = net, clair, précis
관객평 [觀客評] = avis du public
갈리다 = être divisé (opinion)
스스로 = soi, soi-même
망치 = marteau, maillet
의견들 [意見-] = opinions, avis
이루어지다 = se réaliser, se former, s’exaucer 
가능성 [可能性] = possibilité, chance, éventualité, probabilité
최대��� [最大限] = au maximum
호불호 = aimé(e) et/ou détesté(e)
훈훈하다 [薰薰-] = doux, chaleureux
글귀 = note, phrase, vers
외계인 [外界人] = extraterrestre 
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SAMEDI 9 MARS 2019 (Billet 1 / 3 – 19h50)
On vous avait déjà raconté l’histoire des retrouvailles entre la belle Emmanuelle (B.) et JM, l’autre jour, du côté de l’Opéra. Elle vient d’ailleurs demain dîner chez nous avec son mari, Yves. Les courses sont déjà faites. Nous avons essayé de composer un menu qui devrait les surprendre. Vous en verrez peut-être quelques photos la semaine prochaine… un prétexte aussi pour communiquer une recette de cuisine qui pourrait intéresser certaines lectrices/abonnées (même s’il nous semble que cela avait déjà été fait, qu’importe, « bis repetita placent »…).
Mais revenons au thème du Billet. On dit que les « emmerdes arrivent souvent en escadrilles » (une citation de J. Chirac il nous semble…), et bien parfois les « belles choses » aussi !!!
Car à peu près au même moment où Emmanuelle recontactait JM, un autre gamin (cette fois-ci rencontré en 1981 à Valbella, le « Village enfants-sans-parents » du Club Med en Suisse), Jérôme, surnommé à l’époque « Cloclo », ayant retrouvé les coordonnées de JM par un concours de circonstances qu’il serait trop long de raconter ici (appelons ça des « petits miracles du hasard »…), lui a adressé ce mail alors qu’il se trouvait en vacances à La Plantation d’Albion.
On vous laisse deviner le plaisir puis très vite l’émotion qu’il a ressentis en le lisant :
« Bonjour Jean Marie,
Te souviens-tu de moi? Valbella 1981 !!
J’espère que tu te souviens de moi parce que moi oui !!!! Tu m’as initié au spectacle, j’en ai fait mon métier et j’y pense très souvent !!!!
Comment vas-tu ?
Que fais-tu?
J’ai retrouvé il y a peu une copine connue à cette époque et nous avons parlé de toi évidement... Tu nous as marqués !!!
J’espère que tu recevras et répondras à ce message..
Biz
Jérôme Anthony (dit : CLOCLO) »
Envoyé de mon iPhone »
Nous sommes en 2019, 38 ans se sont écoulés, JM lis ce message, avouez qu’il y a de quoi être remué, non ?
Par contre, s’il n’avait plus revu Emmanuelle, JM avait tout de suite reconnu Jérôme dans une émission de télé qui passait sur M6 et qu’il trouvait très bien : « Un trésor dans votre maison ». Beaucoup plus intéressante d’ailleurs que celle de Sophie Davant qui cartonne en ce moment l’après-midi sur France 2. Mais bon, ceci est une autre histoire.
En dehors de l’aspect physique (JM est très physionomiste et a en général une excellente mémoire des personnes qu’il a appréciées, enfants compris), il y a eu aussi la grande gentillesse de Jérôme en tant qu’animateur et son empathie avec les gens qui ont fait que JM n’a pas eu le moindre doute. Et il ne s’était pas trompé !
En fin de Billet vous trouverez un lien vers sa fiche Wikipédia, vous verrez que Jérôme, depuis ses 14 ans, a fait 1000 et 1 choses, à la radio d’abord, puis à la télé mais aussi en tant qu’auteur (3 livres)… et en tant que chanteur. On vous a mis dans la visionneuse du Billet suivant un Clip où vous entendrez une chanson extraite d’un album de reprises (dans un style très « Sacha Distel ») qui va bientôt sortir. On vous préviendra bien sûr dès qu’il sera dans les bacs comme on dit. Il nous en a fait écouter quelques extraits hier, ON AIME BEAUCOUP !
A Valbella donc, il a (presque) inauguré sa carrière d’artiste en interprétant le premier rôle masculin de la petite comédie musicale créée par JM, « Tarzan Super Star ». Voir les photos ci-dessous immortalisant (grâce à l’album de JM) ses débuts prometteurs. Et, CHOSE INCROYABLE, il a repris contact il y a à peine quelques semaines (grâce à FaceBook) avec la gamine qui tenait le rôle de « Jane la Tarzane ». C’est d’ailleurs elle qui lui a donné l’adresse mail de JM (on vous racontera une autre fois comment elle l’a obtenue... autrement ce Billet risque de ne plus finir) et avec laquelle, vous vous en doutez, il avait eu là-bas une petite aventure pré-adolescente.
Ayant presque terminé de manger la fondue savoyarde préparée par Marina, Jérôme a envoyé une photo et un petit message à Karine (C.), c’est son nom, qui lui a répondu aussitôt, avec plein d’émoticons : « qu’il avait bien de la chance ! ». JM a alors demandé à Jérôme de l’appeler et de lui proposer de venir prendre le café avec nous, chose qu’elle a acceptée aussitôt.
Une demi-heure après, JM avait retrouvé « ses » 2 comédiens-chanteurs-danseurs de Valbella, 38 ans plus tard ! Les photos ci-dessus vous donnent une petite idée de leurs réactions en feuilletant l’album.
On vous avait prévenus, « c’est une histoire INCROYABLE » mais le plus « INCROYABLE » quand même, c’est la concomitance des « retrouvailles » avec Emmanuelle... et Jérôme et Karine.
Quand on a demandé à Montaigne pourquoi Etienne de La Boétie était son ami, il avait répondu par cette phrase, devenue célèbre depuis : « parce que c’était lui, parce que c’était moi ».Toute proportion gardée bien sûr, si on cherchait une explication à ces retrouvailles, peut-être faudrait-il conclure ce Billet par : « parce que c’était eux, parce que c’était lui…).
Le lien vers la fiche Wikipédia de Jérôme :
https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me_Anthony
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debgall · 6 years
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Mes pensées face à la décision de Beemov d’enlever nos anciens “crush” et ma première impression sur Campus Life!
Avant tout, et même si j’ai tout fait pour rien spoiler de la beta. Il se pourrait qu’il y ait un spoiler ou deux si vous n’avez pas suivi l’actualité du jeu ou si vous n’avez pas lu le post de Chinomiko. 
Comme tout le monde, j’étais vraiment excitée à l’idée de découvrir Amour sucré Campus Life et de voir comment les histoires d’amour allaient évoluer durant cette seconde saison. Après avoir vu le trailer (et en ayant en tête le time gap de 4 ans), je me suis doutée que la sucrette devait surement s’être séparée de son petit copain.  Comme tout le monde, j’ai été déçue de voir que certains ne reviendrais pas dans le jeu. Et même si je comprends les explications de @chinomiko, je dois avoué que j’ai eu mon petit coeur brisé à l’idée de ne pas revoir le crush de ma sucrette. Avant ça, je pensais que peu-être, ils allaient tous revenir au compte goutte dans l’histoire mais avec les informations que nous avons, je ne pense pas vraiment. 
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Les raisons de ma déception résident je pense dans le fait que l’on finisse AmourSucré (high school) sur un très joli moment et qu’à peine un mois plus tard on nous vends une nouvelle histoire avec de nouveau personnage. 
D’un coté, je comprends l’idée de montrer vite un nouveau projet car on est tous un peu triste de quitter cet univers et ces personnages. Donc quand j’ai vu les infos sur Campus Life, j’étais hyper heureuse. 
D’un autre, c’est comme si après avoir perdu son hamster chez soi, on venait nous offrir directement un autre hamster (tout aussi cool que le premier mais différent). Dans cette situation, on a pas trop le temps de faire le deuil ou d’imaginer où se trouve le premier qu’on nous propose d’aimer le second. C’est pas facile. 
Cependant, ce n’est pas parce qu’on a aimé le premier de toutes nos forces, que le second ne pourra pas être aussi bien. Et là, je quitte la métaphore pour en revenir sur le jeu. De ce que j’en ai vu, et sans rien spoilé. Je trouve que l’aspect Amour Sucré Campus Life est déjà pas mal prometteur sur plein d’aspect. 
Premièrement, le visuel est sublime. Tout en restant dans ce qu’on connait au niveau du style de dessin de personne et tout. On a du tout nouveau, tout beau. Et pour le coups ça marche à fond. Maintenant, on peut moins aimé (moi-même quand les personnages étaient redessiné dans amour sucré, je regrettais le style d’avant, sans pour autant rejetter le nouveau).  
Dans un second temps, au niveau du scénario, le jeu (et là je suis dans la spéculation totale) va nous promettre sans doute de belle surprise et un vent de fraicheur. Personnellement, même si je ne vais sans doute pas faire toutes les routes possibles qui sont offertes, je suis très curieuse de savoir comment vont se passer les retrouvailles entre Castiel et la Sucrette, il y aura sans doute de la tension avec des jeux de “je te rejette car j’ai attendu assez longtemps” et des “non mais en faite ya que toi que j’aime”. Et si on a pas fait la route avec lui dans amour sucré, je me dis que ca pourrait être drôle de le voir triompher à la fin (”ah tu sortais avec un tel... Mais finalement j’ai enfin attiré ton attention!”). Aussi, la route Priya, de passer d’une sucrette qui avait un copain à une sucrette qui s’interresse à elle (et on sait tous à quel point Priya est cool - même si on la tous craint à son arrivée ah ah), il risque d’y avoir des drôles de quiproquos drôles à suivre! De même avec le professeur, si vous êtes un peu fan de manga, je suis sure que vous avez déjà bavés devant ce genre d’histoire (même moi qui suis rebutée par ça, j’en aime certaines). Puis aussi, si vous êtes à la fac, vous avez jamais eu un crush sur un prof trop cool! Et aussi Hyun, qui semble prometteur ainsi que le 5e love interest qui arrivera plus tard (et que j’ai hate de découvrir même si j’ai quelques doutes sur qui ce sera). 
Enfin, j’aime beaucoup comment l’univers du jeu lie un peu l’univers du manga Shojo avec l’univers américain des idées qu’on se fait de la Fac. Je trouve l’association des deux pas mal réussie pour le moment. 
Maintenant que j’ai fait tout un pavé, je vais continuer sur ma lancée dans mon avis sur la saison 2 d’amour sucré. Ici, je vais surtout parler de mes attentes pour le jeu. Même si elles sont un peu irréaliste ah ah! 
Je trouve ça vraiment (mais vraiment triste) de ne pas revoir son ancien crush. Personnellement, pour avaler la pillule, j’aurai / je aimerais qu’on ai au moins un flash back sur notre rupture. Une sorte de rupture “douce amère” en mode : “même si on doit se dire aurevoir à cause de nos situations respectives, mais tu resteras à jamais mon premier amour” Avec une promesse du style “un jour on se reverra, peu-être alors que tout recommencera!” - Ca donne un  peu d’espoir, nous permets de nous imaginer un arpès Campus Life et de se réjouir des personnages que l’on va revoir dans Campus Life. 
Maintenant, dans les premiers episodes, vu que l’équipe cherche à montrer les nouveauté, ce genre de flash back n’est pas possible. Cependant, je ne desespère pas. Je trouverai que ce serait un bon moyen de faire une “closure”. 
Aussi, encore plus irréaliste et donc là je suis dans le fantasme ultime (et je pense que c’est ce qui me fera tenir jusqu’à ce que je me fasse une raison :p), c’est de me dire que peu-être que campus life se finira sur une retrouvaille avec notre ancien crush en mode “je n’ai jamais su t’oublier. Si on recommencais notre histoire, je t’aime tant nia nia nia” Et qu’on doive choisir entre tourner la page et rester avec notre amour universitaire ou alors plaquer ce dernier (ou dernière) et revenir en mode lover avec notre ancien crush. C’est un peu sadique mais j’aime bien l’idée. 
Maintenant, même si mes attentes ne sont pas rencontrées pour le jeu. Je pense que j’ai quand même envie de donner une chance à ce jeu pour les raisons que j’ai noté plus haut. Il me faudra du temps pour avaler la pillule, ça c’est sur. Mais je garde espoir de bien m’amuser sur ce nouveau jeu (et de découvrir de nouveaux personnages - d’ailleurs c’est dur de ne pas déjà faire une liste de tous ceux que je fangirl déjà et de ne pas entrer dans le spoiler ah ah ah) 
Pavé César, ceux qui n’ont pas lu te saluent! 
Enfin voilà, j’avais envie de m’exprimer à ce sujet. C’est un peu brouillon car j’ai tout mis d’une seule traite (et j’ai du faire pleins de fautes d’orthographes). Je suis désolée pour le massacre visuel et remercie celles qui auront lu. Hesitez pas à me donner vos avis sur le jeu et vos attentes. Je suis en mode fangirling à fond et j’aime bien en discuter ah ah.  Je traduirai peu-être ceci en anglais. 
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ggof19 · 3 years
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No U-Turn : le récap avant la Saison 2
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Les personnages, le rappel
Fabien "Miko" Django
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La vie de Fabien était toute tracée : un métier, une copine, des amis... Un avenir radieux, en somme.
Mais Fabien, en secret, à d'autres ambitions que celles de son père. Lui ne veut pas devenir basketteur professionnel, il veut devenir médecin. Un rêve d'enfant, qu'il a eu le courage d'énoncer une fois et à quoi il lui a été répondu qu'il devait se concentrer sur ses facilités plutôt que d'aller se casser les dents sur un objectif inaccessible. Mais si pour son père l'échec est une certitude, pour l'adolescent ne pas essayé est impensable.
Seulement voilà, Fabien manque de temps et se laisse dépasser par la charge de travail qu'il lui est demandée associée à celle à laquelle il se contraint. C'est une drôle de rencontre qui lui apporte le soutien dont il a besoin.
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Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne s'attendait pas à une telle association. Alors que rien ne les prédisposait à être amis (alors même que leurs mères respectives sont très proches), leurs trajectoires vont se croiser à plusieurs reprises sur un temps très court et les amener à se découvrir des objectifs complémentaires. Ainsi, ils s'aident mutuellement et Fabien parvient enfin à remonter la pente.
Leurs deux caractères forts rendent leur collaboration difficile par moments, mais à force de s'entrechoquer, leurs carapaces se fendillent.
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Fabien se rend compte que c'est en train de déraper mais trop tard, la fougueuse Nadia se jette sur ses lèvres alors qu'il s'apprête à mettre de la distance entre eux.
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Son cœur explose, à cet instant-là, et il doit déployer d'incroyables ressources pour mettre fin au baiser alors que tout son être ne demande qu'à embrasser le corps qui se presse contre lui.
C'est les tripes en vrac qu'il quitte la jeune Nadia alors qu'elle venait de lui confier sa plus grosse blessure en plus de lui avouer ses sentiments. Parce-que en réalité, Fabien a quelqu'un qui l'attend et qui commence à s'inquiéter sérieusement sur la nature de la relation qui les lie Nadia et lui. À juste titre, puisque Fabien, comme un acte manqué, n'a jamais mentionné l'existence de sa petite amie malgré tout le temps passé ensemble. Il se rendra compte plus tard qu'il y avait deux raisons à cela : il se sentait prisonnier de cette relation, et ne pas parler de sa copine, c'était laisser une chance de voir quelque chose éclore entre lui et Nadia dont il s'imprégnait chaque jour un peu plus. Cela a marché au delà de ses espérances, à tel point qu'il a pris peur et n'a pas assumé auprès de Nadia.
Dévastés chacun de leur côté, ils tentent de passer à autre chose mais dans une si petite ville, c'est compliqué. Arrive le moment où ils se recroisent pour mieux se déchirer. Fabien se compromet pour prendre sa défense alors qu'un membre de son équipe est sur le point d'agresser l'adolescente querelleuse et il est arrêté suite à la rixe.
Il en voudra terriblement à Nadia de l'avoir mis dans cette situation car il lui reproche de se mettre continuellement en danger sans penser aux conséquences.
Ils rompent tout contact, jusqu'au bal de fin d'année où il la retrouve en charmante compagnie d'un de ses coéquipiers. Il ne l'aimait déjà pas beaucoup celui-là, mais là, c'est sûr, il le déteste.
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Par ailleurs, c'est ce soir-là que Sen - le gars en question - lui apprend que Nadia a joué un rôle déterminant dans l'abandon des charges contre lui, quand lui pensait que c'était sa copine officielle, Juliette, qui l'avait aidé. Après une explication houleuse avec elle, Fabien se décompose et tente de retrouver Nadia pour faire le point. Mais il s'y prend trop tard, elle est déjà partie avec Sen.
C'est au beau milieu de la nuit qu'il la retrouve à son domicile, assistant dévasté à son retour accompagné de son rival. Les retrouvailles se passent mal, mais il lâche enfin le morceau : il est amoureux d'elle.
La déclaration n'est malheureusement pour lui pas suivie d'effet et ils se quittent à nouveau.
Quelques petites semaines plus tard, ils se retrouvent inopinément et trouvent le courage de discuter... toute la nuit.
Le lendemain, ils scellent leur couple par un fougueux baiser.
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Plusieurs années de bonheur vont les voir s'aimer passionnément, même si Sen va venir mettre la pagaille à un moment. Entre Nadia et Sen, il y a un lien spécial qui le rend fou. Ce n'était pas quelqu'un de jaloux avant Nadia, mais depuis, il a une envie irrépressible de marquer son territoire et cela leur causera du tort.
Vient le moment où Nadia lui annonce qu'elle retourne à Oasis Springs. Il essaie de la dissuader, mais pas longtemps. Il encaisse et met beaucoup d'énergie dans leur relation à distance, qui ne trouvera pas d'écho chez sa compagne. Surmenée, elle laisse leur couple dériver.
Puis un jour, elle l'appelle en pleurs : elle vient de se faire agresser chez elle. L'occasion pour Fabien de lui montrer une fois de plus à quel point il tient à elle et qu'il sera toujours là pour elle.
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Mais c'était sans compter le mensonge de Nadia qui est sur le point de détruire tout ce qu'ils ont construit.
Suite : Les personnages, le Rappel
Crédits : Poses de @simmerberlin , @r-jayden, et GGO.
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exilenpagaille · 3 years
Note
De rien avec plaisir . Je te comprend trop c est insupportable d être éloigné de la personne qu ont aime mais dit toi que c est une épreuve à supporter je sais que la vie est faite que d épreuve mais la tienne en vaux le coup continuer à s aimer même dans l éloignement c est quelque chose de magique et quand vient l heure des retrouvaille cela a une saveur particulière et cette saveur est le fruit de la patience
"L'amour comme un vertige, comme un sacrifice, et comme le dernier mot de tout."
Alain fournier
Ça l'est d'autant plus quand tu viens à peine de retrouver la personne après une longue phase de complications, de non-dits, de souffrance cachée, d'amour enfoui. Quand ce que tu ressentais est enfin confirmé, quand vous êtes tous les deux prêts à prendre le risque de laisser l'autre avoir de l'emprise sur soit ( parce que c'est aussi comme ça que je vois l'amour et c'est quelque chose de difficile à accepter). Je ne vais pas m'éterniser dans ma réponse/explication je ne pense pas que cela soit nécessaire ou même assez clair de ma part. Ce que je peux confirmer c'est qu'effectivement l'attente n'est rien comparé aux retrouvailles. C'est dur, mais au final tout va bien, j'ai déjà de la chance de l'avoir et qu'il n'y est pas de réels soucis entre nous. C'est un sacrifice qui vaut le coup.
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gedjub · 4 years
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031120 (2)
Prétendu lover
+
À l'heure qu'il est, je vois le temps passé. En ce temps-là, je n'ai rien fait que préparer et me préparer. Main tenant mon smartphone, je repousse encore le départ nécessaire. Je dois pour tant laisser le présent arriver !
051120
Je suis si seul dans les tourments que la nuit m'impose, maintenant... Elle me réveille et me montre les guerres en mon sein, les yeux ouverts je ne peux que sentir la rage en mon corps des différentes régions, et les tirs et les explosions, et quand à force de respirations en rythme je me rendors, dans mes cauchemars me poursuivent les sensations de mort, les brimades, menaces, trop longues explications en spirale d'une seule chose violente... Pourtant, même après ces pires sommeils, je me trouve au réveil optimiste et prêt, compréhensif de l'inégalité des humeurs du monde que je suis, et je puis à nouveau laisser mes douleurs diurnes m'occuper l'esprit.
+
une lettre faite d'enveloppes protégées d'une feuille pliée.
+
Je ferais bien de toi la raison de mon mal pour qu'un jour me guérissent nos retrouvailles.
061120
On a pleuré pour un oui, on est sorti ensemble au soleil à vélos, il faisait bon, puis on a pleuré pour un non. Je suis à sec, je prends des larmes de substitution.
071120
Emma porte, mieux que des solutions, des dissolutions dans ses réponses simples.
081120
Une grande déesse bleue vient sur moi, m'arrache par la tempe droite le mal à pattes de crabe, puis me déchiquète de haut en bas et m'envoie en l'air pour enfin souffler mes lambeaux en une nouvelle forme de vie saine.
+
Viktor
+
Retour de l'être aimé.
091120
Douceur de l'ancien papier, pain lisse et brun des années, chaleur impalpable dans ces cahiers couverts de carton bleu. Je vois les murs de briques, les rues poussiéreuses, des pompiers, un boucher. Des carreaux de faïence et des tissus à carreaux, tout a un peu ou beaucoup de rouge, les joues aussi, bien sûr, les robes, les soirées de bois où les chandelles vieillissent. Il y a un buvard rose prêt à servir à la première page, cahier propre d'enfant sage respectant son époque, cahier délaissé d'une enfante polissonne me tendant ce cadeau en travers du temps avant d'aller jouer à taper aux vitres des magasins.
101120
Voici ma collection de fonds de café au lait
toute sortes de bruns et de volutes figées
l'exposition dure car sans cesse prolongée
une moisissure qui va gagner
Toute la maison
À raison d'une tasse par jour
D'aucun secours
Pour ma raison
Secs et craquelés, les fonds déposés
Forment des paysages tristes et esseulés
Que je photographie sans les regarder
Et dans le catalogue, vous pourrez retrouver
Toutes les raisons
De ma tristesse aveugle
Toutes ces tasses et tous ces mugs
Supports de création
Le texte dit que mes yeux me lâchèrent
Que j'ai besoin de l'immobile et que c'est pour ça
Que malgré vos compréhensibles désirs de surenchères
Aucune relique n'est disponible à l'achat.
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livrepdfamazon · 4 years
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Juste la fin du monde - PROGRAMME NOUVEAU BAC 2021 1ère - Parcours "Crise personnelle, crise familiale" pdf gratuit
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Après une longue absence, Louis décide de rendre visite à sa famille, et d'annoncer aux siens sa mort prochaine. Sa mère, sa petite soeur, son frère et sa belle-soeur sont réunis pour sa venue. Mais les retrouvailles ne se font pas sans heurt : au fil de la conversation, les reproches affleurent, d'anciennes blessures se rouvrent ; à chaque instant, le conflit menace le fragile édifice familial. Toujours à la recherche du mot le plus juste, le langage pudique de Lagarce traduit notre difficulté à communiquer. Sa simplicité poétique confère à ce dimanche en famille la force d'un mythe moderne, et élève Juste la fin du monde au rang de classique. Etude de l'oeuvre - questions transversales - explications de textes - points de grammaire Parcours : " Crise personnelle, crise familiale " - la tragédie familiale de l'Antiquité à nos jours - le poids de la famille dans le théâtre du XXe siècle - les retrouvailles familiales en tension chez Lagarce Différentes interprétations de la pièce - analyse de trois mises en scène - un livre, un film : l'adaptation de Xavier Dolan (2016) ou ou   Read the full article
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navifragum · 4 years
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la vie ordinaire, adèle van reeth (2020)
“Caprices”. J’espère du moins que c’est quelque chose de mieux que le caprice, mais nous ne pouvons pas passer la journée en explications. RALPH WALDO EMERSON
“Le drame, c’est l’eau tiède. La vie qui continue après la fin du film et dans laquelle il ne se passe rien. Les secondes qui se suivent et se ressemblent, d’année en année.”
“Si la vie domestique porte bien son nom, sa fonction est d’apprivoiser le fauve en sa demeure.”
“Pourquoi la vie possible est-elle plus séduisante que la vie réelle ? Le possible est commode : il se tient à égale distance du réel et de l’ailleurs. Il ouvre la porte et n’en franchit jamais le seuil.”
“La vie ordinaire est une vie de détails, une vie vue de très près, de beaucoup trop près, ça colle, on s’englue, et on finit par ne plus bouger.”
“Pour les endeuillés du possible, la vie ordinaire est l’ultime défaite, ce que le réel a de plus réel - et donc de plus repoussant.”
“Le langage qui tourne en boucle, les mots prévisibles qui déclenchent aussitôt une lassitude monumentale.”
“Je n’aime que ce qui existe, je ne trouve pas que chez le autres ce soit mieux.”
“Au cours des années précédentes, j’avais ingurgité trop de phrases que je ne comprenais pas pour retrouver l’appétit de lire.”
“Le perfectionnisme moral, expliqua-t-il [Arnold Davidson], n’était pas une quête de la perfection, mais de la transformation, avec, pour point de départ, une insatisfaction par rapport à soi.”
“Ces mots que j’entendais m’auraient-ils tant touchée si je les avais lus, ou si je les avais entendus dans la bouche d’un autre ?”
“Comment apprendre sans imiter ?”
sur le perfectionnisme moral : “briser l’opposition entre le bien et le mal et de montrer que l’essentiel de nos actions se situent entre les deux. La qualité de nos actions ne devrait pas être jugée en fonction de ce prisme binaire, mais en évaluant leur apport direct à notre propre transformation, que la philosophie a pour but de favoriser.”
“L’ordinaire n’est pas le banal, unanimement déprécié. Le ban est fade, lisse et transparent, il glisse sur moi et ne retient pas mon attention. Il me laisse tranquille. [...] L’ordinaire n’est pas non plus le quotidien, facile à décrire [...] - d’ailleurs je dis mon quotidien. Mais mon ordinaire, lui, semblait indescriptible. [...] Je voulais comprendre. Le harpon était lancé, je n’étais pas e paix (je compris soudain que je ne l’avais jamais été) et ce mot d’ordinaire me mit sur la piste de l’intranquillité.”
“ils ont beaucoup de choses à dire mais la parole leur manque”
“ces jeunes pousses incapables de fleurir par elles-mêmes”
“L’idée n’est pas de produire des rats de bibliothèque, mais des auteurs.”
“La pensée ne naît jamais hors-sol.”
“En matière de création, l’humilité ne crée pas de chefs-d’oeuvre.”
“Ma curiosité ne va pas plus loin. Je n’ai aucune envie de me documenter ni de comprendre davantage. [...] Peut-être la demande de savoir naît-elle d’un intervalle entre soi et le monde ? J’ai souvent eu, parfois de manière violente, la sensation d’être déconnectée, d’assister en spectatrice à ce qui se passe sans connaître le rôle que je pouvais y jouer.’
“je ne demande rien, mais ils me disent tout.”
“on s’était longuement regardés, un peu gênés par cette nouvelle formalité”
“nos retrouvailles régulières ne s’enlisaient pas dans le quotidien”
“Je n’avais pas trente ans et j’ai tout inventé dans ma relation à eux [...] J’ai tout inventé et j’ai aimé écrire ce rôle qui n’avait aucune partition.”
“constatant mon absence totale de désir pour d’autres bras que les siens, mon désintérêt pour d’autres vies que la sienne, mon dégoût à l’idée de me réveiller à côté d’un autre corps que le sien.”
“Peu importait sa réponse, j’avais nommé et reconnu mon désir {...] Loin de me sentir aliénée, je me sentais enfin libre, et beaucoup moins seule.”
“Une sainte n’a pas de désir, ou bien elle se sanctifie en sacrifiant son désir. Je ne sais qu’une chose : la vie que je mène aujourd’hui, je l’ai choisie. et même quand elle me rend dingue, je sais que c’est la seule qui m’aille.”
“A quel moment ma vie a rejoint mon sujet d’étude ? A moins que ce ne soit l’inverse ?”
“Que la jouissance soit une question de caractère et non une décision emportait mon assentiment.”
“l’éloge de la joie m’avait profondément ennuyée”
“Surtout, les partisans de la joie s’accordent dans leur mépris du bonheur. Parce qu’il est éphémère, le bonheur est risible. Faut-il être ignare pour courir après quelque chose qui ne dure pas !”
“La joie est sans caprice. C’est ce qui la rend désespérante.”
“la vie ordinaire était très précisément celle qui n’apparaissait pas au cinéma”
“La vie ordinaire compris comme tous ces moments qui ne sont pas retenus au montage”
“JE TOURNAIS LES PAGES FRÉNÉTIQUEMENT, JE SOULIGNAIS LES PHRASES QUI ME PARLAIENT SANS QUE JE LES COMPRENNE.”
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misskittyspuffy · 7 years
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Fandom: Supernatural
Rating: General Audiences
Relationships: Castiel/Dean Winchester, Castiel & Sam Winchester, Castiel & Jack Kline
Characters: Castiel, Dean Winchester, Sam Winchester, Jack Kline
Localisation : 13x05 et 13x06 (SPOILERS saison 13)
Note : Tout commentaire est le bienvenu <3 
Summary :
Cas revient à la vie et trouve son chemin de retour vers les Winchesters. De ses retrouvailles avec les frères à sa première rencontre avec Jack, voilà ce que j’imagine qu’il pourrait se passer dans les 13x05 et 13x06.
~*~*~*~
Désarmé par un démon revêtant le costume d’un médecin, qu’ils combattaient depuis une dizaine de minutes, Dean se retrouva coincé au sol, dos au grillage de l’entrepôt où ils l’avaient retrouvé. Le bout tranchant de son arme pointant en direction de sa jugulaire, l’aîné des Winchesters n’entama aucun mouvement, et ferma les yeux.
Si sa fin devait venir à cet instant, alors soit.
Il n’avait plus la force de combattre de toute façon.
 ~*~*~*~
« Dean… »
Tout en prononçant le prénom du Winchester, le regard de Castiel s’était perdu l’espace d’un instant dans le vide, lorsqu’il avait senti une émotion forte l’étreindre et resserrer sa poitrine.
Après son éveil, il avait dû marcher pendant près de trois heures avant de parvenir enfin à croiser une âme humaine, alors que la nuit approchait. Cas était monté dans la camionnette d’un femme du coin, qui passait au coeur des routes de campagne qu’il avait longées, son chien -un golden retriever- posté à l’arrière du véhicule.
La confusion de Cas était clairement visible. « On est où ? »
« Près de la ferme Arkent, » répondit-elle distraitement en jetant un oeil à son rétroviseur.
« Non, je veux dire, quel Etat ? Quelle ville ? »
Elle tourna un regard suspicieux vers lui. « Vous avez trop bu hier soir ? »
« Non, je… à vrai dire je ne me souviens pas comment j’ai atterri ici, » sortit Castiel confus en réponse, réalisant après coup que ce n’était peut-être pas la meilleure réponse à fournir.
Elle haussa les sourcils. « Je vois. » Après une courte pause, elle reprit : « On est tout près de Magnolia, dans l’Arkansas. »
L’ange eut un air visiblement perdu. « J’ai besoin d’utiliser un téléphone… »
« Vous trouverez une cabine à la station, on est plus qu’à une dizaine de minutes, » lui répondit-elle.
Cas hocha la tête et détourna le regard vers l’extérieur à nouveau.
~*~*~*~
Allongé au sol, le docteur avait été tué par Sam. Il tendit une main à son frère pour l’aider à se relever.
« Mec, qu’est-ce qui s’est passé ? » lança Sam effaré.
Le plus vieux des Winchesters haussa une épaule en réponse, et entama le mouvement vers la sortie, passant à côté de son frère. « Il m’a déstabilisé, j’ai pas réussi à reprendre le dessus. »
Le cadet poussa un soupir exaspéré face à la réponse évasive de son frère, avant de se lancer à sa suite.
~*~*~*~
« On s’arrête pas longtemps, Jack est seul au bunker. »
Sam venait de prononcer ces mots d’un air concerné, en regardant vers l’intérieur d’un restaurant devant lequel Dean venait de s’arrêter.
« Ouais, ouais, juste le temps de choper un truc à manger… » sortit Dean en réponse, d’une voix lasse.
Son téléphone se mit à sonner dans sa poche. Il fronça les sourcils un instant en voyant qu’un numéro inconnu s’affichait, et répondit d’une voix neutre. « Ouais ? »
« Dean, » entendit le Winchester à l’autre bout de la ligne.
Il se figea sur place.
« Dean, est-ce que tu vas bien ? » demanda Cas depuis la cabine téléphonique de la station où il avait été déposé.
Les mains de Dean s’engourdissaient à grande vitesse et il sentit que son souffle était devenu court.
Est-ce qu’il allait bien ?
« … Cas ? » prononça t-il avec difficulté. Il sentait que ses jambes ne le portaient plus et fit quelques pas en direction du capot de la voiture pour s’y appuyer.
« Je suis dans l’Arkansas, Magnolia, » commença Cas à l’autre bout de la ligne, comme s’il n’y avait rien d’anormal. « Je… j’ignore comment je suis arrivé ici, je me suis réveillé dans une prairie. J’ai senti ton appel et… »
Son appel ?
« … tu vas bien ? »
Il ne savait même pas comment répondre à la question, ses pensées complètement engourdies.
« Ouais, ça va… » mentit-il d’une voix mécanique. « Mais… Cas, » commença t-il à demi-mots, encore incertain de s’il s’agissait vraiment de lui. « Comment… ? »
« Comment quoi ? » répondit l’ange en fronçant les sourcils.
Dean eut du mal à déglutir. « Bouge-pas d’où tu es, on arrive. Magnolia, c’est ça ? On est à trois heures de route. T’as un numéro où je peux t’appeler ? »
« J’ai perdu mon téléphone. »
« Evidemment… » poursuivit Dean le souffle court.
« Je suis à la station essence, » précisa l’ange.
« On… j’arrive. »
A peine raccroché, il se précipita vers l’intérieur de la voiture, ne laissant même pas le temps à Sam de poser la moindre question en dépit de son regard interrogatif.
« Tu veux plus manger ? » Ses paroles moururent entre ses lèvres quand il vit que Dean avait déjà lancé le moteur de l’Impala.
Ce n’est qu’une fois en route que l’aîné lui expliqua. Resté penaud un long moment, Sam ne savait plus que penser.
« Dean, t’es sûr que c’était lui ? » demanda t-il sceptique. « Je veux dire, on a brûlé son corps. Comment… ? »
« J’ai l’air de savoir ?! » répondit Dean, son visage visiblement fermé. « On sort tout le matos et on le teste, voilà ce qu’on va faire. »
Un flot d’émotions contradictoires affluaient chez Sam, qui hésitait entre espoir et précaution. Mais il savait que les choses devaient être particulièrement difficiles pour son frère. Il avait vu son état se détériorer de semaine en semaine, et il savait qu’il n’était pas parvenu à faire le deuil de Cas depuis que celui-ci les avait quittés. Parler du sujet sans finir dans la confrontation en était même devenu compliqué.
Sam lui jetait des regards réguliers, observant sa mâchoire se tendre et se détendre, son pied ne lâchant pas l’accélérateur, son regard résolument fixé sur la route.
Il espérait que ce serait réellement Cas. D’abord parce qu’il voulait que leur meilleur ami revienne, mais aussi parce que dans le cas contraire, il savait que les choses tourneraient mal.
Il sortit son téléphone pour contacter Jack et l’avertir qu’ils auraient du retard.
 ~*~*~*~
Cas sortit du café dans lequel il s’était installé quand il entendit le ronronnement du moteur de l’Impala dans le parking de la station. Il vint se placer sur le ponton, attendant que les Winchesters sortent de la voiture. Sam fut le premier à s’approcher. Dean était, pour sa part, inhabituellement cloué à sa place, près de la portière de sa voiture, ce qui éveilla des interrogations chez l’ange. Leurs regards se croisèrent l’espace d’une seconde, et il put constater combien celui-ci était affecté. L’aîné des Winchesters ne le quittait pas des yeux cependant, comme s’il avait peur qu’il disparaisse d’une seconde à l’autre.
« Cas ? » demanda Sam avec un sourire qui se voulait contenu, mais dont l’expression du visage laissait entrevoir à la fois de l’incrédulité et beaucoup d’espoir.
Cas affichait une claire incompréhension face à l’enthousiasme qui lui était manifesté. Il le fut encore plus quand il reçut une quantité conséquente d’eau bénite en pleine tête.
S’essuyant le visage doucement, il regarda Sam interrogatif. « J’imagine qu’il y a une explication ? »
Quand le cadet des Winchesters lui tendit une dague en argent, il la prit sans contester, exposant de manière évidente que ça n’avait aucune conséquence sur lui.
Sam n’hésita alors plus une seconde et le prit dans ses bras. Cas eut besoin d’un moment avant de retourner la faveur, surpris par la tournure des événements. « Je ne comprends pas, » souligna l’ange.
« Tu étais mort, » répondit Sam en quittant son étreinte.
L’ange fronça les sourcils. « Je… je ne… quoi ? » Il tourna son regard incrédule vers Dean, et comprit alors le sentiment qui lui serrait le coeur depuis son retour.
L’aîné des Winchesters n’avait toujours pas bougé de sa place.
« C’est bien lui, » lança Sam à destination de son frère.
Dean approchait doucement du ponton, le pas hésitant. Il répondit à Sam par un léger hochement de tête, ne quittant pas Cas des yeux. Il semblait ne pas croire ce qu’il avait devant lui, ses traits conservant encore une réserve et beaucoup d’affect. Il entoura l’ange de ses bras et resserra rapidement son étreinte, fermant les yeux quelques secondes quand il réalisa la réalité du contact physique. L’ange répondit à l’étreinte dans la même mesure, qui s’étira sur de longues secondes.
« Je suis désolé, Dean » déclara doucement Cas lorsqu’ils se séparèrent.
Le Winchester se sentait incapable de formuler la moindre parole. Quand un son sortit en réponse, sa voix apparut éraillée. « De quoi ? »
Cas lui retourna un regard compréhensif, en guise de réponse silencieuse. Il sentait son affect. Dean comprit où il voulait en venir et baissa le regard doucement.
L’ange tenta de reprendre le fil des événements. « Comment les choses se sont finies avec Lucifer ? »
« Il t’a tué, Cas… et il a disparu avec notre mère à travers le portail, » répondit Sam.
L’ange regarda les deux frères alternativement. « Et Kelly ? L'enfant ? »
Dean eut l’air embarrassé. « Elle est morte, » répondit-il, incapable de soutenir son regard. « Et Jack est au bunker. »
« Vous avez laissé le bébé seul ? » demanda t-il consterné.
« Jack n’est pas un bébé, Cas, » poursuivit Sam. « C’est un jeune homme d’environ 18 ans. »
Il fronça les sourcils à cette réponse. « Combien de temps je suis resté mort ? »
Vingt-quatre putain de jours, répondit Dean mentalement.
« Seulement trois semaines, » déclara Sam en réponse quand il vit la présomption qu’avait fait Cas. « Jack est né déjà jeune adulte. »
Cas prit acte de l’information, hochant doucement la tête. « Peut-on retourner au bunker le voir ? »
« Bien sûr, » répondit Sam en lançant le mouvement en direction de l’Impala.
 ~*~*~*~
Les retrouvailles avec Jack avaient été maladroites. Cas ignorait comment se comporter, et Jack n’en savait pas plus sur les manières de faire en ces circonstances. Mais le sourire à la fois heureux et ému sur le visage du jeune homme avait suffi à rendre l’échange soudainement plus confortable et chaleureux.
« Tu as vite grandi, » sortit Cas en tentant de faire la conversation, se tenant à côté de lui.
Sam assistait à l’échange avec un léger sourire, content de voir l’impact de cette première rencontre sur Jack. Il était visiblement heureux. Dean, lui, restait légèrement en retrait, le fessier appuyé contre la table de la pièce centrale du bunker, son regard essentiellement fixé sur Cas, et parfois alternativement sur Jack.
« Ma mère m’a répété que le monde était un endroit dangereux. J’ai réagi en conséquence, » répondit Jack.
L’ange fit un sourire entendu en réponse. « Elle n’avait pas tort. » Il laissa passer quelques secondes. « Comment te sens-tu, Jack ? »
« Bien, » répondit-il avec un sourire serein.
« Merci d’avoir veillé sur lui, » adressa Cas à Sam et Dean, connaissant leurs réserves passées à son sujet, avant qu’il ne vienne au monde.
Dean eut une réaction embarrassée. « Qui veut manger quelque chose ? Je vais aller nous préparer un truc. » Il quitta la pièce précipitamment.
Cas le suivit du regard, le regard visiblement peiné. Dean semblait bouleversé. Il profita du fait que Sam avait entamé un échange avec Jack pour s’éclipser et emboîter le pas à l’aîné des Winchesters.
 ~*~*~*~
Dans la cuisine, Dean avait commencé à s’affairer. Il avait sorti un pot de beurre de cacahuète, des tranches de pain de mie, et quelques autres gourmandises. Son coeur s’accéléra perceptiblement lorsque Cas pénétra à son tour dans la pièce.
« Hey, » lança t-il à destination de l’ange en relevant le regard vers lui.
Resté silencieux, Cas se rapprocha de Dean, ce qui rendit les mains de ce dernier soudainement moites et ses gestes moins précis. « Tu as été blessé, » déclara Cas d’une voix affirmative.
C’était bien au-dessous de la réalité, pensa Dean, sentant l’émotion lui étreindre l’estomac. Jusqu’à ce qu’il réalise, lorsque Cas posa son index contre son front, qu’il parlait des blessures physiques dont il avait été victime lors de leur combat contre le docteur quelques heures plus tôt. « Voilà, » finit Cas lorsque sa grâce eut fini de le guérir.
« Merci, Cas, » répondit-il avec un sourire discret. Il y eut un moment de battement où ils se regardèrent hésitants, une tension perceptible flottant dans l’atmosphère.
Dean y mit fin précipitamment en se replongeant la tête dans la préparation de ses sandwichs, toute son énergie en réalité tournée vers l’ange qui se tenait à côté de lui et qui le regardait s’affairer de manière maladroite à sa tâche, avec une bienveillance qui se répandit comme une douce chaleur dans sa poitrine.
« Comment tu te sens, Dean ? » demanda finalement Cas, d’une voix concernée.
Dean laissa passer une seconde. « Bien. Je veux dire… je suis content que tu sois de retour, » dit-il finalement d’une voix mécanique, en rencontrant à nouveau le regard de l’ange. Une réponse qui ne faisait absolument pas justice à son réel sentiment, qu’il se sentait incapable d’exprimer dans une juste mesure, sa gorge serrée par l’émotion.
« Je suis désolé pour votre mère, » sortit Cas finalement avec empathie.
Dean hocha légèrement la tête. « Sam est persuadé qu’elle est toujours en vie. »
« Tu ne le crois pas ? » L’ange fronça les sourcils.
« Je ne sais plus ce que je pense, » répondit Dean dans un soupir. « Je veux dire, tu étais mort, et maintenant tu es là, et… » Ses paroles moururent entre ses lèvres.
« Je suis désolé, » dit-il soudainement en tournant tout son corps vers l’ange, les larmes menaçant de sortir. Il luttait, durement. Et ça se voyait. La visible contracture de sa mâchoire et son regard bouleversé frappèrent Cas en plein coeur.
L’ange pencha légèrement la tête. « Dean… »
« J’aurais voulu faire mieux. »
Il revoyait défiler devant son regard le moment où Sam l’avait forcé à quitter la dimension alternative lorsque Cas s’était lancé dans le combat contre Lucifer. Il revoyait en boucle le moment où Lucifer avait transpercé la poitrine de Cas avec la dague des anges, sous son regard impuissant et paralysé. Et toutes les fois où il avait agi de manière toxique envers Jack. Son comportement dur envers lui, envers Sam également.
« J’aurais voulu être meilleur. Mais j’en étais incapable… »
Cas, visiblement affecté, s’apprêtait à parler quand les bruits de pas de Jack, suivis de ceux de Sam, vinrent interrompre leur échange. Dean prit une seconde pour avoir un visage composé, et se tourna à nouveau vers la table de travail pour finir la préparation qu’il avait entamée. Cas ne l’avait cependant pas quitté du regard.
Jack apparut dans la cuisine quelques secondes plus tard, un sourire innocent persistant sur son visage. Sam perçut quant à lui qu’ils n’étaient pas arrivés au meilleur moment, à en juger par l’atmosphère singulière qui flottait entre son frère et Cas.
Tentant de reprendre une attitude normale, Dean marmonna que c’était presque prêt. Ils prirent tous progressivement place autour de la table de la cuisine. Jack se plaça près de Cas, et Sam prit le parti de laisser la dernière chaise à côté de l’ange à son frère. Cas jetait des regards réguliers en direction de Dean.
Constatant l’enthousiasme perceptible de Jack, Cas finit par choisir de laisser de côté son dernier échange avec Dean pour se concentrer sur le moment présent.
Un équilibre fragile commençait à se reconstituer.
Nouvelle dynamique, nouvelle famille.
Le coeur du bunker semblait battre à nouveau.
 FIN
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nightmareiscoming · 5 years
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Pour toujours mon amour…
Je ne sais pas vous, mais le printemps amène toujours son lot de changements. On veut une belle relation, on souhaite tous vivre dans le bonheur. C’est peut-être le cas de certains, mais c’est éphémère ce sentiment.. Pourquoi? Parce qu’il y a toujours des secrets de notre vie passée qui peuvent venir nous hanter… Je suis là pour vous le rappeler de toute façon.
Ma belle April est célibataire depuis bien longtemps… Pourtant ce n,est pas les prétendants qui manquent… Cependant, ton crush pour le beau Justin n’est pas complètement partie… Un baiser, c’était bon? J’imagine que tu aurais aimé plus? Comment profiter du fait que la petite amie de Justin, Sky soit en train de se battre à nouveau contre le cancer. Il lui en reste sans doute plus pour longtemps, je comprends Justin de vouloir trouver quelqu’un d’autre aussi. Longue vie à vous deux mes trésors.
Si on reste dans la famille Roberts, je peux dire que les voyages ça change complètement une femme! Emily qui revient d’Australie, mais pas tout à fait seule… Il semblerait que la belle blondinette serait enceinte… Est-ce que tu sais vraiment qui est le père ma belle? Parce que coucher avec trois garçons dans la même semaine, ça peut être embêtant pour déterminer le papa. Qui est l’heureux gagnant… Jake, Lukas ou Blake? Ou bien tu t’es bien amusée en voyage aussi? Quoiqu’il en soit félicitations future maman! Si tu pensais recoller les morceaux avec Lukas c’est peut-être trop tard, il semble bien intéressé par la jolie Aloysia… De quoi vous faire aimer davantage!
Ce n’est pas la seule à être mère… Effectivement, Dani Tate aurait tombée enceinte de Glenn et aurait finalement laisser l’enfant en adoption… Quelle mère indigne, j’imagine qu’Emily ne te choisira pas comme marraine de son enfant. Sinon, qu’est-ce que ton frère ou tes amis vont penser de toi?
On parle de bébés, mais on peut aussi parler de mariage… Le beau William et la belle Kathelyn se sont dis oui!!! Mignon comme tout! Jusqu’au jour où ça fera mal! Je vous le dis les amoureux, votre histoire a bien une fin… Qui ira vous consoler? Sinon, savez-vous qui sont mariés??? La belle Calypso qui est présentement en couple non officiel avec le séduisant Alexander… serait mariée à Chris Johnson!!! Deux mariages pour le jeune homme, incroyable non? Peut-être que tu devrais en parler à Erwan aussi? Calypso et Chris se sont bel et bien mariés à Las Vegas façon Emma et Matt. Que c’est beau l’amour… Seulement peut-être que vous avez oublié de le dire à votre douce moitié.
Sinon dans l’amour, il y a toujours des jaloux… N’est-ce pas Wayne? Comment va les retrouvailles avec le beau Edward? Tu aurais dû profiter du fait que sa femme soit amnésique pour lui avouer tout ton amour. Il est maintenant trop tard, mais qui sait peut-être que vous deux c’est pour la vie? Vous vous retrouvez, vous brisez le mariage et vous vivez la vie que tu as tant rêvé 10 années plus tard. Ma pauvre Elizabeth, tu devrais peut-être partir avec ta petite Juliette et tout simplement oublier ton mari… ou bien qui sait tu es peut-être du genre à partager? Petite coquine!
Mon beau Alec, je pensais que tu ferais l’intelligent afin de ne pas dévoiler un de tes horribles secrets, après ça plus personne ne voudra de toi… La belle Eileen ne devrait plus non plus perdre de paris… Comment peut-on être ami avec un empoisonneur. Le beau brun aurait tuer ses propres parents… Est-ce que tu aurais une explication? Je crois que la police serait bien intéressée par tout ce que je sais… Attention Alec, quand je donne des défis, il faut penser aux conséquences. Je vais t’appeler Alec le meurtrier maintenant parce que c’est ce que tu es.
À bientôt mes trésors,
N.
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