#les retrouvailles et les explications
Explore tagged Tumblr posts
Text
RĂ©gler maintenant!Â
Cliquez maintenant Découvrez l'art de vous installer dans un havre de paix harmonieux et serein avec notre série de maisons haut de gamme. Alors que vous vous embarquez dans ce voyage transformateur, laissez-vous captiver par l'essence de consolation et de contentement que dégage chaque logement. Nichées dans des endroits convoités, nos propriétés allient luxe actuel et attrait indéfectible, offrant un havre de paix dans lequel vos objectifs prennent vie
#link click#free#french#free french#clicknow#kaamelott fanfiction#kaamelott fanfictions#secret santa kameloot 2021#ssk21#kaamelott#arthur x guenievre#gueniĂšvre pendragon#les retrouvailles et les explications#fluff#smut#magie#my fic
0 notes
Text
Merci au Dr Rathatton pour cette explication digne d'un roman d'aventure, dont le protagoniste principal sert visiblement d'exutoire aux envies sadiques de l'univers. De mon cÎté, j'arrive à 6h à l'entrée de la ville de Lima ... et au terminus deux heures plus tard. Je déteste les grandes villes T.T
Nous finissons par nous retrouver à l'auberge de jeunesse ... et à vrai dire j'ai l'impression qu'on ne s'est séparées que quelques semaines !
AprĂšs les retrouvailles (mĂȘme pas Ă©mouvantes, c'Ă©tait trop naturel pour ça), on dĂ©cide de faire un "free tour" de Lima pour en apprendre un peu plus sur la ville.
On passe donc deux bonnes heures et demies Ă se balader de bĂątiment en bĂątiment avec notre guide. Pour ĂȘtre parfaitement honnĂȘte, je suis loin d'ĂȘtre convaincue par cette ville : rĂ©guliĂšrement dĂ©truite par les sĂ©ismes, il y a assez peu de vieux bĂątiments, mais beaucoup de bĂ©ton, je ne suis pas fan.
Quelques jolies piÚces ont toutefois résisté, et je tombe notamment amoureuse de ces grands balcons fermés en bois qui parsÚment la ville, ça donne du charme ! (Noter la couleur jaune des bùtiments de la place centrale, qui se réfÚrent au drapeau de la ville)
On apprend au passage que le Pérou et le Chili se sont fait la guerre (guerre du Pacifique) à la fin de 19e, et que Lima a été colonisée pendant deux ans par leur voisin limitrophe. A l'époque, la Bolivie avait un accÚs à la mer (entre les deux pays), mais suite à leur trahison pendant ladite guerre, ils l'ont perdu !
Notre visite se termine vers 13h30, je meurs de faim (malgré le fondant au chocolat au bon goût de beurre venu directement depuis la France partagé par le Dr Rathatton), et aprÚs un déjeuner un peu décevant, on se rattrape sur .... une glaaaaaaaaaace
La fin de l'aprem est consacrée à des basses tùches : trouver une carte sim, récupérer la lessive, planifier la suite du voyage ... on a de quoi s'occuper !
En dĂ©but de soiree, on a le droit Ă un mignon spectacle son et lumiĂšre dans le parc oĂč on s'est installĂ©es, ça rend pas mal en vrai ! (Est ce qu'on Ă©tait des glands vautrĂ©s par terre ? Tout Ă fait.)
Et en rentrant à l'hostel, petite surprise : il y avait un match de foot juste à cÎté (sport national ici, ça remue les foules !), et on a rencontré des supporters ... originaux :')
3 notes
·
View notes
Text
Shibatarian
Shibatarian : le manga oĂč lâhorreur cĂŽtoie le sublime et le grotesque
« Ătes-vous Shibata ? » Une question innocente, qui marque pourtant lâentrĂ©e dans un univers oĂč rĂ©alitĂ© et cauchemar sâentrelacent comme dans un vieux film dâhorreur revisitĂ© par un gĂ©nie fou. Avec Shibatarian, Katsuya Iwamuro nâoffre pas simplement un manga, mais une expĂ©rience dĂ©routante, drĂŽle, flippante et imprĂ©visible.
Un cerisier, une tĂȘte humaine, et du cinĂ©ma
Tout commence de maniĂšre presque banale (ou pas) : Hajime Sato, lycĂ©en au quotidien sans Ă©clat, tombe nez Ă nez avec une tĂȘte humaine surgissant du sol, au pied dâun cerisier. Ce crĂąne bavard nâest autre que Shibata, une entitĂ© Ă©nigmatique qui dĂ©fie toutes les lois de la nature. Hajime, dans un Ă©lan de nonchalance typiquement adolescent, dĂ©cide de sympathiser avec cet Ă©trange personnage. Leur point commun ? Une passion dĂ©bordante pour le cinĂ©ma. Le duo improbable rĂȘve de crĂ©er des chefs-dâĆuvre, mais la rĂ©alitĂ© est bien plus complexe. Shibata est invisible pour le reste du monde. Et si son humanitĂ© reste douteuse, leur amitiĂ©, elle, est bien rĂ©elle... du moins au dĂ©but. Les annĂ©es passent, les retrouvailles sâimposent, et avec elles, lâhistoire vire au cauchemar. Ce qui semblait une aventure excentrique devient un plongeon dans une horreur psychologique oĂč chaque scĂšne vous fait vaciller entre le rire et la terreur.
Quand lâhorreur rencontre la critique sociale
Shibatarian, câest une ode au cinĂ©ma dâhorreur. Les rĂ©fĂ©rences Ă des classiques tels que Alien, Gremlins ou LâExorciste abondent, mais elles servent un propos bien plus profond. Sous ses airs de dĂ©lire visuel, Iwamuro livre une rĂ©flexion sur la diffĂ©rence et le conformisme. Shibata, cette figure dâĂ©trangetĂ©, est-il autre chose quâun miroir de notre peur de lâinconnu, de ce qui Ă©chappe Ă nos normes sociales Ă©triquĂ©es ? Lâhorreur ici nâest pas que surnaturelleâŻ: elle est humaine, tapie dans les jugements, le rejet et lâincomprĂ©hension. Ce cocktail de fantastique et de critique sociale donne naissance Ă une Ćuvre qui secoue autant quâelle fascine.
Un récit sans boussole, mais avec une atmosphÚre
Ne cherchez pas des explications claires ou des rĂ©vĂ©lations magistralesâŻ: Shibatarian prĂ©fĂšre les non-dits. Iwamuro privilĂ©gie les Ă©motions et les images fortes aux discours didactiques. RĂ©sultat : chaque page est une immersion sensorielle oĂč lâintrigue se vit plus quâelle ne se comprend. Les dessins, oscillant entre le grotesque et le sublime, Ă©voquent ces films dâhorreur qui jouent avec vos nerfs et vos tripes. Un sourire nerveux ici, un frisson lĂ âŻ: lâĂ©quilibre est parfait. LâĂ©volution narrative ne fait quâamplifier ce malaise Ă©trange, chaque rebondissement vous laissant dĂ©sorientĂ© mais captivĂ©.
Un manga unique en son genre
Avec seulement quatre tomes, Shibatarian ne sâĂ©ternise pas et conserve une intensitĂ© qui fait mouche. Ce nâest pas une Ćuvre pour tout le mondeâŻ: ceux qui cherchent une narration linĂ©aire et des rĂ©ponses prĂ©cises risquent dâĂȘtre frustrĂ©s. Mais si vous aimez les rĂ©cits qui sortent des sentiers battus, oĂč le bizarre cĂŽtoie le brillant, vous serez servi. Câest Ă la fois un hommage au cinĂ©ma, une rĂ©flexion sur la marginalitĂ©, et une aventure humaine profondĂ©ment marquante. Au pied de ce cerisier oĂč le rire et lâeffroi se croisent, Shibatarian vous invite Ă un voyage que vous ne serez pas prĂšs dâoublier. Une Ćuvre Ă©trange et mĂ©morable, oĂč chaque page est une Ă©nigme qui hurle autant quâelle chuchote.
Read the full article
0 notes
Text
Pour le temps qui vous plaira
Arthur avait anticipé ses retrouvailles avec GueniÚvre. AprÚs la démolition de Kaamelott et son sauvetage imprévu, il avait hùte de la retrouver. De commencer quelque chose de nouveau, enfin ensemble.
Parce que jusquâici, ils nâavaient pas vraiment parlĂ© ni agi aprĂšs ce qui sâĂ©tait passĂ© Ă la tour. Arthur parce quâil nâavait rien envie de prĂ©voir et GueniĂšvre certainement parce quâelle mettait souvent du temps Ă rĂ©flĂ©chir et Ă comprendre les situations.
Non, câĂ©tait faux. Arthur nâavait rien eu envie de prĂ©voir, câĂ©tait vrai. Mais la raison principale, quâil sâĂ©tait rapidement avouĂ©, câĂ©tait surtout quâil Ă©tait mal Ă lâaise avec ses propres sentiments. Il ne savait pas trop quoi en faire parce que Ă©trangement, mĂȘme sâil avait pensĂ© connaĂźtre lâamour, ça nâavait jamais Ă©tĂ© pareil que ce quâil avait pour GueniĂšvre.
Alors en couard quâil pouvait parfois incarner - parce qu'au-delĂ des dragons et des hydres dont la peur lui provoquait plus de bĂ©nĂ©fice au combat que dâincapacitĂ© totale Ă fonctionner, les sentiments câĂ©tait autre chose â il avait entrepris de discuter le moins possible avec GueniĂšvre aprĂšs lâavoir embrassĂ©. Il sâĂ©tait convaincu quâil faisait ça pour ne pas perdre de temps en explication pour sortir de la tour et des alentours en vitesse avant que quelquâun rapplique.
Elle avait pourtant rĂ©agi aprĂšs le baiser. Ils sâĂ©taient regardĂ©s aprĂšs avoir dĂ©tachĂ© leurs bouches et Arthur avait apprĂ©ciĂ© lâinstant. GueniĂšvre avait semblĂ© en pleine rĂ©flexion.
Elle lui avait chuchoté «Ah bon ? », le regardant dans les yeux.
Il lui avait répondu « Ah bon quoi ? », à voix basse lui aussi, son regard lié au sien.
« Vous mâavez embrassĂ©Â ? » avait-elle demandĂ©, semblant douter de ce qui venait de se passer.
Il avait regardé ses lÚvres, qui avaient été si douces sous les siennes, avant de revenir à ses yeux et de lui répondre « Oui, je vous ai embrassé GueniÚvre »
Elle avait alors souri, de ce sourire qui était sincÚre et plein de joie naturelle. Et elle avait chuchoté un petit « oh ».
Il lui semblait avoir vu que ses yeux sâĂ©taient remplis dâeau, il avait alors dĂ©tournĂ© le regard, le semblant de lumiĂšre de lune Ă©tant trop bien trop intense pour Ă©clairer la scĂšne quâil ne savait plus comment apprĂ©hender. Il lui avait semblĂ© tellement Ă©vident dans lâinstant prĂ©cĂ©dent de grimper Ă cette tour et dâembrasser GueniĂšvre, et maintenant quâil avait Ă©tĂ© confrontĂ© Ă la rĂ©alitĂ© de la situation, maintenant que ce nâĂ©tait plus quâun simple fantasme, il avait commencĂ© Ă ĂȘtre beaucoup trop conscient du contexte dans lequel il se trouvait.
Alors, sans reposer les yeux sur son visage, il lui avait pris la main, et ne lâavait pas lĂąchĂ©e avant dâavoir rejoint le camp des burgondes. Ils avaient mis presque deux fois plus de temps Ă revenir quâĂ lâaller, Arthur se tenant Ă cette main autant que GueniĂšvre tenait la sienne. Il leur faisait parfois faire des petits dĂ©tours, au lieu de passer Ă travers un buisson par exemple, ce qui les aurait obligĂ© Ă se lĂącher, ils avaient contournĂ© de cinq petits mĂštres lâarbuste. Arthur nâavait pensĂ© Ă rien pendant cette marche. Enfin plutĂŽt, il nâavait pensĂ© quâĂ cette main dans la sienne. Parfois lâenvie de sourire lui Ă©tait venue pendant ce trajet, parfois la peur aussi.
Ils avaient fini par se lĂącher, il ne savait plus trop comment, mais il se rappelait du froid quâil avait ressenti au bout des doigts. Le soleil avait commencĂ© Ă se lever quand ils sâĂ©taient souhaitĂ© une bonne nuit. GueniĂšvre, Ă qui il avait semblĂ© que le sourire ne lâavait pas quittĂ© depuis la tour, Ă©tait partie dormir dans la tente oĂč sa suivante et elle mĂȘme avaient Ă©tabli leurs quartiers et Arthur avait regardĂ© le soleil finir de se lever.
Les jours suivants ayant Ă©tĂ© principalement constituĂ©s dâentraĂźnements aux manĆuvres militaires en musique de leurs nouveaux alliĂ©s Burgondes, et de la mise au point dâun plan dâattaque avec les semi-croustillants, les gens de CarmĂ©lide et dâautres rĂ©sistants, il nâavait pas vraiment eu le temps ni la concentration nĂ©cessaire pour autre chose. Et sâil Ă©tait sincĂšre avec lui-mĂȘme, ça lâavait arrangĂ© dâavoir eu une distraction importante sur laquelle poser toute son attention.
GueniĂšvre nâavait de son cĂŽtĂ© rien initiĂ©, et quand il finit enfin par croiser son regard avant dâaller Ă son poste pour gĂ©rer les troupes dâun point de vue avantageux, elle lui avait souri. A cet instant, il nâavait pas eu besoin de rĂ©flĂ©chir ni dâavoir le temps dâavoir honte, parce quâil savait quâil lui avait rendu son sourire et avait Ă©tĂ© heureux, rĂ©ellement heureux de voir ses lĂšvres Ă elle sâĂ©tirer encore plus en rĂ©ponse.
Alors oui, aprĂšs sa bataille avec Lancelot, aprĂšs sa bataille contre lui-mĂȘme quâil semblait avoir encore une fois perdue, aprĂšs que deux glandus dont il savait plus trĂšs bien les noms â une des filles de Karadoc et un autre gars qui Ă©tait plutĂŽt intelligent â lâaient sorti de sa table mortuaire, il avait hĂąte de revoir GueniĂšvre et hĂąte dâenfin commencer quelque chose.
Alors il avait pas vraiment prévu la grande tarte que GueniÚvre lui mis, le soir aprÚs avoir été aux nouvelles chez les semi-croustillants et avoir fait le tour du chùteau, ou plutÎt des ruines de son chùteau à pieds.
« Vous nâĂȘtes quâun gros con ! » lança-t-elle
Bordel. Elle nây Ă©tait pas allĂ© de main morte. Il Ă©tait carrĂ©ment sonnĂ© et câĂ©tait pas uniquement dĂ» Ă la surprise que le geste lui avait provoquĂ©. Il ne trouva rien de sensible Ă lui rĂ©pondre avant quâelle enchaĂźne.
« Vous pensiez quoi ? Que vous alliez revenir comme une fleur et que je passerai lâĂ©ponge comme la derniĂšre fois ?! Je vous dĂ©teste ! »
Arthur ne comprenait pas trop ce quâelle disait et il Ă©tait encore bien dĂ©boussolĂ©. Alors il se focalisa sur son entourage pour retrouver ses esprits. Ils se trouvaient Ă prĂ©sent sur une petite colline Ă quelques centaines de mĂštres de lĂ oĂč sâĂ©taient installĂ©s les burgondes et dâautres rĂ©sistants qui fĂȘtaient Ă prĂ©sent leur victoire commune.
« Je ne comprends pas » dit-il « Je croyais que notre silence lâun envers lâautre Ă©tait dâun accord mutuel jusquâĂ ce que la situation soit arrangĂ©e » continua-t-il en dĂ©signant la fĂȘte en contrebas de la main.
« Vous croyez que je suis Ă©nervĂ©e pour ça ?! » Il ne lâavait jamais vu dans une colĂšre pareille. Il se demandait dâoĂč elle la sortait.
« Pour quoi alors ? » Lui, ne trouva pas de colÚre à donner en échange. Il voulait sincÚrement comprendre ce qui mettait GueniÚvre dans cet état.
« Dix ans ! » commença-t-elle, en hurlant presque « Dix ans que je rĂȘve de cette baignoire mĂȘme Ă©veillĂ©e, que je me rĂ©veille en pleine nuit en ravalant mes cris » ses larmes avaient commencĂ© Ă tomber « Dix ans que je vis sans savoir si vous vous respirez. Sans savoir si je vais vous revoir un jour. Dix ans ! »
Elle reprit son souffle « Et puis vous revenez comme une fleur. Et moi, bĂȘtasse que je suis, ayant pourtant un autre prĂ©tendant, je vous entends Ă travers une porte avec votre voix toute blasĂ©e, je vous vois avec vos cheveux longs ridicules et votre habit noir et tout mon monde, constituĂ© dâune seule et unique tour je vous le rappelle, sâĂ©croule ! »
Arthur voulu lui prendre la main pour faire quelque chose face Ă la dĂ©tresse et au torrent dâĂ©motions violentes qui sâexprimaient en GueniĂšvre. Mais GueniĂšvre enleva sa main de la sienne quand il lâeffleura du bout des doigts.
« Ne me touchez pas ! Vous ⊠vous nâĂȘtes quâun misĂ©rable ! » Elle pleurait tellement. Il dĂ©testait se sentir aussi impuissant.
« Vous revenez, vous mâembrassez, vous me faites croire que câest ce que vous dĂ©siriez et puis vous mâabandonnez ! Encore ! »
« Je ne vous ai pas abandonné » se défendit Arthur.
« Ah non ?! Et vous abandonner vous mĂȘme sur la table dâun chĂąteau en pleine destruction vous appelez ça comment ?! »
Il ne rĂ©pondit pas. Il ne savait pas quoi lui rĂ©pondre parce quâil nâavait pas considĂ©rĂ© la chose sous cet angle. Il nâavait dâailleurs pas escomptĂ© que qui que ce soit fasse part de cet incident Ă quelquâun. Surtout pas Ă GueniĂšvre.
« Alors quoi ? CâĂ©tait ça votre plan incroyable ? Me faire croire que vous mâaimiez pour que je garde un bon souvenir de vous ? Vous me faisiez un cadeau dâadieu câest ça ? Le dernier grand geste de bontĂ© dâArthur Pendragon ? Vous ĂȘtes un monstre. »
« GueniÚvre ... »
« Taisez-vous ! »
« GueniÚvre je- »
« Taisez-vous je vous dis ! Jâai tellement honte, tellement honte dâavoir une fois de plus Ă©tĂ© la cruche de cette histoire, mais ce dont jâai le plus honte câest dâavoir eu peur pour vous ! Dâavoir encore peur pour vous ! »
« GueniÚvre »
« Laissez-moi tranquille ! Pourquoi vous ĂȘtes revenu ? Pourquoi est-ce que vous ne mâavez pas laissĂ© dans ma tour avec mon preux chevalier qui mâenvoyait des lettres par gĂąteaux ? Pourquoi vous ĂȘtes lĂ Â ? » elle ponctua chacun des mots de sa derniĂšre phrase par une frappe sur lâĂ©paule dâArthur. CâĂ©tait lâĂ©paule dans laquelle une dague sâĂ©tait plantĂ©e il y a quelques semaines maintenant, mais il ne broncha pas.
GueniĂšvre finit par sâasseoir par terre, en pleurant dans ses propres bras. Il sâassit Ă cĂŽtĂ© dâelle, mais pas trop proche non plus, pour lui laisser un peu dâespace.
« Je vais parler maintenant et jâaimerais que vous Ă©coutiez »
Elle tourna sa tĂȘte, toujours enfouie dans ses bras, du cĂŽtĂ© opposĂ© Ă Arthur. Il ne commenta pas, ne la blĂąmant pas.
« Je nâavais pas prĂ©vu dây rester »
« Menteur » baragouina-t-elle sous ses bras
« Jâaurais dĂ» vous dire que je prĂ©voyais dâaffronter Lancelot câest vrai. Mais je pensais quâĂ lâissu du combat, jâaurai eu la force de mettre fin Ă sa vie. Mais ça ne mâa pas semblĂ© juste. Je nâai pas pu. Câest un tyran, il vous a enfermĂ© dix ans dans une tour, a dĂ©truit une bonne partie du royaume et a terrorisĂ© ses habitants et en a tuĂ© la plupart mais je nâai pas pu le faire. »
GueniĂšvre avait arrĂȘtĂ© de pleurer, mais elle nâavait pas encore relevĂ© la tĂȘte vers lui.
« Alors je me suis senti faible. Je me suis senti inutile. Je nâai rien fait dâautre que lui donner une opportunitĂ© de fuir et fomenter un autre coup dâĂ©tat dans son coin. Pendant dix ans je lâai laissĂ© faire, prĂ©fĂ©rant jouer les tanneurs bien au chaud et au calme. Je suis responsable de ce qui sâest passĂ©. Et sur le coup mes vieux dĂ©mons sont ressortis. Ăa et la pluie de rochers qui tombaient sur Kaamelott, jây ai vu un signe du destin, le capitaine qui coule avec son navire et sur le coup ça mâa semblĂ© appropriĂ©. »
GueniĂšvre avait levĂ© la tĂȘte, mais ses larmes avaient repris.
« Je suis dĂ©solĂ© GueniĂšvre, je ne voulais pas vous faire souffrir. Jamais je ne vous aurais embrassĂ© si jâavais prĂ©vu dây rester. Jâai trop dâestime pour vous pour vous faire subir ça. Je suis dĂ©solĂ© que vous en doutiez. »
Il lui caressa la joue, tentant de faire disparaĂźtre les larmes qui coulaient Ă flots. Elle appuya sa joue dans sa main et Arthur sentit un poids sâenlever de son Ăąme.
« Le fait est que je vous aime GueniÚvre. Je ne sais pas exactement depuis quand mais je vous aime depuis longtemps déjà . Je crois que cet amour ne fait que grandir à chaque fois que je vous vois et ça me fait peur.»
Il marqua une pause pour respirer.
« Vous ĂȘtes quelquâun qui ne veut que mon bien et ça me fait peur. Vous ne souhaitez quâune chose câest que je reste Ă vos cĂŽtĂ©s et jâai peur dâun jour manquer Ă cette promesse que je voudrai vous faire. Jâai peur quâun jour ma faiblesse ait raison de moi »
« ArrĂȘtez sâil vous plaĂźt. » GueniĂšvre sâĂ©tait redressĂ©e, assise le dos bien droit, mais pleurait de plus belle.
Elle prit rĂ©solument la main dâArthur dans les deux siennes. Elle regarda Arthur droit dans les yeux, du mieux quâelle put Ă©tant donnĂ© les larmes qui y siĂ©geaient.
« Vous nâĂȘtes pas faible. Vous ne lâavez jamais Ă©tĂ© et vous ne le serez jamais, peu importe ce que vous en pensiez. »
Arthur dĂ» faire un effort herculĂ©en pour retenir les larmes qui lui Ă©taient venu dâun seul coup. Un mĂ©lange de soulagement intense et d'amour profond.
GueniĂšvre continua « Je suis dĂ©solĂ©e de mâĂȘtre Ă©nervĂ©e. Je pensais que vous aviez tout prĂ©vu. Jâai eu tellement peur quand un Ă©claireur est venu nous dire que vous aviez disparu. Jâai cru que Lancelot vous avez capturĂ© de nouveau ou quâun Saxon avait eu raison de vous. Et puis la fille de Karadoc mâa dit vous avoir trouvĂ© allongĂ© sur une table, conscient, pendant que Kaamelott vous tombait sur la tĂȘte et je me suis retrouvĂ©e dans une rage folle, tellement en colĂšre contre vous mais surtout contre moi mĂȘme dâavoir Ă©tĂ© aussi bĂȘte. »
Elle respira un grand coup, ses larmes se faisant plus rares, puis continua, jouant maintenant avec les doigts de la main dâArthur, les faisant rouler entre les siens « Je suis dĂ©solĂ©e. Je serai lĂ pour vous si vous avez besoin de moi. Si un jour vous voulez partager vos peurs avec moi, je suis un peu quiche vous savez, mais peut-ĂȘtre quâensemble, on pourra y faire quelque chose. »
« Merci » dit-il, des traĂźtresses de larmes ayant finit par sâĂ©chapper de ses globes oculaires. Il avait conscience que ce mot n'Ă©tait pas suffisant pour exprimer la reconnaissance qu'il devait Ă GueniĂšvre. Il aurait aussi voulu sâexcuser plus encore mais il ne savait pas par oĂč commencer, ayant des annĂ©es de retard en terme dâexcuses Ă rattraper.
« Merci de mâavoir sorti de ma tour » rĂ©pondit-elle, souriant et posant la main dâArthur sur sa joue.
Le temps passa en silence aprĂšs cela. GueniĂšvre jouait avec la main dâArthur, ce dernier la laissant faire. Arthur se calmait en admirant chacun de ses gestes, chacune des ses micro-expressions illuminĂ©es par la lune une fois de plus. Ce moment lâapaisa.
GueniĂšvre se stoppa dans un mouvement puis se mit Ă genou, posant la main dâArthur sur son cĆur. Elle le regarda dans les yeux et lui demanda trĂšs solennellement « Voudriez-vous rester avec moi quelques-temps ? »
Arthur avait Ă©tĂ© intime avec plus dâune femme, mais jamais lui sembla-t-il, ne sâĂ©tait-il senti aussi Ă nu devant lâune dâelles. Alors il puisa dans tout le courage quâil possĂ©dait et prit la main de GueniĂšvre avec sa main libre et la posa sur son cĆur Ă lui « Pour tout le temps oĂč vous voudrez de moi »
GueniĂšvre avait beau avoir affirmĂ© quâil ne connaissait pas la faiblesse, le sourire quâelle lui rendit devait pourtant bien en faire partie.
FIN
Merci d'avoir lu ! Sinon j'Ă©cris d'autres trucs bien miĂšvres parce que le niais, c'est la vie et que le pendraniĂšvre a dĂ©cidĂ© de se graver dans mon esprit, donc si vous voulez lire des trucs oĂč il se passe pas grand chose d'autre que de la niaiserie qui dĂ©gouline de vos yeux, tadam : https://archiveofourown.org/users/Hasuruzaf/pseuds/Hasuruzaf/works?fandom_id=587182
(Also, allez checker les autres fics Kaamelott sur Ao3, y'a des auteur'rices fantastiques qui font fondre mon petit coeur en chamallow)
23 notes
·
View notes
Text
Sept heures
LâaĂ©roport de Roissy parait immense quand on ne connait pas. Nous venions de faire toutes les procĂ©dures et dĂ©poser les bagages lorsquâelle rĂ©alisa avoir laissĂ© ses Ă©couteurs dans une valise. Cela nâĂ©tait pas grand-chose, seulement nous avions sept heures dâavions pour traverser lâAtlantique et atteindre le Canada ; et elle comptait les utiliser pour Ă©couter de la musique ou voir un film sur ordinateur. Nous attendĂźmes une bonne petite heure avant dâembarquer. Une fois dans lâavion, une hĂŽtesse avec un large sourire indiqua nos places. Nous fĂ»mes ravis de ne pas avoir de personne supplĂ©mentaire Ă cĂŽtĂ© de nous, profitant ainsi de trois siĂšges pour nous deux et dâĂȘtre plus Ă notre aise. AprĂšs un message de bienvenu du pilote et les consignes de sĂ©curitĂ©, lâavion dĂ©colla en apportant en mĂȘme temps une sensation de chatouillis dans tout mon corps. Jâavalai ma salive afin de dĂ©boucher les oreilles, tandis que mon amie crispait ses doigts sur lâaccoudoir qui nous sĂ©parait ; bien quâelle fĂ»t habituĂ©e Ă prendre lâavion, elle Ă©tait toujours impressionnĂ©e Ă voir le paysage sâĂ©loigner laissant place Ă quelques nuages dans un ciel bleu.
Le trajet fut des plus monotones. En fait, il nây a pas grand-chose Ă faire si ce nâest regarder le film proposĂ© quâon oublie trĂšs vite. Elle lisait tandis que je jouais sur mon ordi. Parfois, une hĂŽtesse ou un steward passait dans le couloir et proposait diffĂ©rentes choses, une boisson, une revue, un oreiller⊠Ils Ă©taient toujours souriants et aux petits soins pour la clientĂšle. Cette gentillesse me parut suspecte jusquâĂ ce que je comprenne quâils proposaient toujours des choses payantes. Autour de nous, les passagers sâoccupaient Ă leur façon, se souciant de leurs prochaines vacances. Jâentendis un homme dire Ă sa femme que le Canada Ă©tait magnifique en cette pĂ©riode. Je sortis de ma poche lâadresse de mon cousin. Il habitait QuĂ©bec et jâespĂ©rais quâil nâavait pas changĂ© depuis deux ans. Ma plus grande inquiĂ©tude Ă©tait de ne pas se reconnaitre Ă notre arrivĂ©e. Quelle drĂŽle dâidĂ©e !
Soudain, elle sâest mise Ă rire sans aucune raison. Elle remarqua mon regard vers elle et justifia en expliquant que le hĂ©ros du roman racontait son meilleur moment : Avoir fait lâamour dans un avion. Je trouvais la coĂŻncidence cocasse et nây pris pas attention prĂ©fĂ©rant reprendre ma partie de jeu vidĂ©o. Elle lut encore pendant une bonne demi-heure avant de sâendormir, fatiguĂ©e par lâinaction. Seulement, nous oubliĂąmes un dĂ©tail, un trĂšs gros dĂ©tail ! En effet, il arrivait parfois quâelle se laisse aller dans son sommeil, parlant Ă voix haute dans ses rĂȘves ou gĂ©missant quelquefois. Et ce fut le cas ! Je me sentais brusquement gĂȘnĂ©e, tel Billy Crystal pendant que Meg Ryan simulait durant leur diner dans « Quand Harry rencontre Sally ». Je sentais les yeux rivĂ©s vers moi, des regards amusĂ©s par les petits cris de jouissances de ma copine. Le visage rougi de honte, je rĂ©pondais quâelle parlait souvent en rĂȘvant. DĂšs lors, une hĂŽtesse intervint rĂ©veillant ma compagne dâune petite tape sur lâĂ©paule sans me prĂ©venir. Elle ouvrit les paupiĂšres, lâair Ă©tonnĂ©e et hagard. AprĂšs une rapide explication, elle sâexcusa avec la plus grande des confusions faisant apparaitre en mĂȘme temps un sourire sur le joli visage de lâhĂŽtesse de lâair qui chuchota un : « Ce devait ĂȘtre un trĂšs beau rĂȘve ! » avant de repartir dans son coin cachĂ© par un rideau.
Il nây avait rien Ă voir par le hublot, la nuit avait transformĂ© le carreau en un Ă©cran noir. Seules les lumiĂšres tamisĂ©es aux plafonds offraient une ambiance relaxante parmi les passagers. AprĂšs quatre heures de voyage, elle dormait toujours mais depuis lâincident, elle ne faisait plus de bruit Ă part respirer fortement. Plus loin derriĂšre nous, un homme ronflait et semblait dĂ©ranger quelques proches. Il se rĂ©veilla en avalant sa salive. Je commençai Ă piquer du nez quand ma copine approcha la tĂȘte pour la poser sur mon Ă©paule. Elle dormait toujours et commençait Ă mâintĂ©grer Ă son rĂȘve en caressant mon ventre. Ses doigts fins jouĂšrent avec mes poils en les faisant frĂ©mir sous ma chemise. Ils parcouraient mon torse et pincĂšrent le tĂ©ton gauche afin de le durcir. Je ne savais pas si je devais la rĂ©veiller. Dâailleurs, je ne savais pas si elle Ă©tait consciente de ses actes. Elle embrassa le tissus de ma chemise puis mon menton et soupira dâune voix mielleuse : « Caresse-moi ! »
Alors, profitant dâun court moment de silence, je dĂ©boutonnais sa robe, et dĂ©couvris quâelle ne portait rien dessous. Ses seins blancs et bombĂ©s se dressaient exhibant des mamelon qui rĂ©clamaient quelques baisers. Toujours endormie, elle allongea langoureusement les jambes vers le siĂšge vide, dĂ©voilant au passage ses hanches et une partie de son fessier Ă la peau douce. Enfin je savais que sa peau Ă©tait douce. Jâeffleurai le bout de sa poitrine lâĂ©coutant gĂ©mir doucement au contact  de mes doigts. La bouche entrouverte, elle laissait sa respiration sortir au rythme de mon massage improvisĂ©. Je malaxai doucement son sein gauche, puis progressai petit-Ă -petit. Ses poumons se remplissaient de dĂ©sir, je ressentais par le biais de mon toucher, le feu qui se consumait en son bas-ventre. Elle respirait de plus en plus vite. DĂšs lors, comme pour la calmer, jâembrassai sa tempe puis, un simple contact de mes lĂšvres sur les siennes, je sus quâelle voulait plus. Elle commençait Ă sâĂ©tendre sur le dos, les mains cachant son sexe par quelques caresses, elle gĂ©mit si fortement, que je dĂ©tournai le regard dâinquiĂ©tude. De lâautre cĂŽtĂ© du couloir, une femme  zyeutait la scĂšne en silence derriĂšre un magazine de mode, les autres ne semblaient pas nous remarquer. Je compris que la voyeuse ne dirait rien. DĂšs lors, jâengageai ma main sur le corps de mon amie pour des attouchements plus vifs et plus sensuels. Je jouais avec ses seins, les lĂ©chant parfois, gouttant le tĂ©ton, mordillant, aspirant afin de faire jaillir un lait qui ne viendra pas. Rapidement mon sexe gonflait et rĂ©clamait de sortir de mon pantalon. De plus en plus sensible, il cognait  contre mon boxer avec lâenvie dâexpulser son jus. Pendant ce temps, mon amie rĂąlait, jouissait tout en rĂ©clamant que je continue. Elle prononçait mon prĂ©nom rĂ©guliĂšrement, entre chacune de mes caresses. Elle mâappelait pleurant presque ma prĂ©sence contre elle. Pourtant je rĂ©pondais prĂ©sent avec mes gestes Ă la fois vifs et dĂ©licats, mais elle ne sâen souciait pas, continuant de mâappeler entre deux soupirs.
Je frottais mes doigts sur sa chatte humide lorsque jâentendis un chariot bouger dans le couloir. LâhĂŽtesse sâarrĂȘta Ă ma hauteur et dit : « Ăa ne va pas ? ».  A ce moment, je levai la tĂȘte en rĂ©alisant que je rĂȘvais. Je mâĂ©tais effondrĂ© sur ma copine, elle sâankylosait sous mon poids et nâosait pas me bousculer pour me rĂ©veiller. Cependant, elle sâĂ©gosillait et commençait Ă sâinquiĂ©ter de nâobtenir aucune rĂ©ponse. Je sortis du sommeil complĂštement Ă©berluĂ©, les yeux hors des trous. Ma tĂȘte dâabruti la fit rire ainsi que lâhĂŽtesse de lâair qui continua de pousser le chariot. Je me rendormis en tournant le dos Ă mon amie et fus rĂ©veillĂ© quand lâavion entra dans une perturbation.
A lâaĂ©roport de QuĂ©bec, mon cousin et son Ă©pouse nous attendaient. Nos retrouvailles furent remarquĂ©es tellement nous Ă©tions excitĂ©s de se revoir. Je prĂ©sentais mon amie quâils ne connaissaient et nous passĂąmes les plus belles vacances de ma vie. Toutefois, durant le sĂ©jour, il mâarrivait dâespĂ©rer que je finirais mon rĂȘve pendant le voyage retour.
Alex@r60 â mars 2020
47 notes
·
View notes
Text
dead inside || connor&isaak
Personnages» Connor et Isaak Shermann.
OĂč» Chez eux.
Quand» Ce soir.
Notes» Je pleure trÚs fort.
Connor : Un large sac en cuir noir Ă la main, Connor verrouille les portes de sa voiture sans regarder. Ses jambes continuent de le rapprocher de la porte dâentrĂ©e de la maison. Câest lâheure du retour Ă la rĂ©alitĂ© pour le loup-garou, aprĂšs un moment passĂ© Ă dĂ©serter les quelques murs en face de lui et ignorer les personnes qui vivaient Ă lâintĂ©rieur. Heureusement, pour lâaider Ă le faire, Ephram avait Ă©tĂ© lĂ . Probablement quâil nâaurait jamais rĂ©ussi Ă calmer son angoisse intĂ©rieure sans lui â probablement quâil nâavait pas rĂ©ussi Ă la calmer complĂštement non plus. Juste Ă lâattĂ©nuer, en sâenfermant dans une bulle, protĂ©gĂ© du mauvais temps. En revenant ici, il avait le droit Ă une forme originale de tempĂȘte. Connor termine son arrivĂ©e jusquâĂ la porte avec la sensation que chaque pas double son apprĂ©hension. Câest rentrer chez lui pour retrouver quoi au final ? Un rappel de lâexistence dâune personne qui souhaite sa mort Ă deux rues plus loin, des parents tranquillement ignorants et un frĂšre dĂ©sorientĂ© au possible. Pauvre Isaak. Et merde. Comment il est censĂ© lâaider dans tout ça ? Rien nâapparaĂźt comme la bonne solution. Son ventre se retourne Ă chaque nouvelle pensĂ©e qui vient cogner son cerveau. On se dĂ©tend, Connor. Une pause, une inspiration. Et puis merde. Finalement le loup-garou fait tourner sa clĂ© dans la serrure. Olko aboie depuis le salon pour annoncer lâentrĂ©e de son maĂźtre, avant de venir lâaccueillir avec des sauts et des coups de queue dans tous les sens. Le jeune homme lui offre un sourire, avant de fermer la porte derriĂšre lui et passer le couloir pour retrouver des yeux le visage quâil sâattendait Ă voir. « Salut gros con. » balance alors Connor avec un lĂ©ger rictus, ni dĂ©sagrĂ©able ni parfaitement en joie de se retrouver face Ă Isaak. Quand il pourrait en ĂȘtre heureux, en rĂ©alitĂ©, si il nâĂ©tait pas en panique Ă lâidĂ©e dâun possible basculement dans la conversation. Tout pourrait bien se passer si ils sâasseyaient simplement autour dâune bouteille de whisky, et quâils se racontaient leurs vies. Connor pourrait lui parler de ses retrouvailles avec Ephram, et peut-ĂȘtre que Isaak lui raconterait comment il avait draguĂ© la nouvelle et quâils finiraient ensemble par se plaindre du nettoyage de la soirĂ©e du Nouvel An. Oui, ça pourrait bien se passer. Le loup dĂ©cide de sâaccrocher Ă cet espoir, pas prĂȘt encore Ă laisser sâĂ©vanouir la joie de cette derniĂšre vingtaine de jour. Son sourire sâĂ©largit, une part de lâangoisse fond, alors quâil pose ses clĂ©s sur le comptoir et quâil vient donner une tape un peu brusque sur lâĂ©paule de lâaĂźnĂ© en guise de bonjour. « OĂč est lâalcool qui devrait mâaccueillir ? » ajoute-tâil alors en guise de plaisanterie, abandonnant son sac au sol et sa veste en cuir sur le porte manteau pour officiellement arriver chez lui et planter ses fesses dans son canapĂ©.
Isaak : Les yeux dâIsaak se ferment une nouvelle fois tandis quâil sâenfonce un peu plus sur le fauteuil du salon des Shermann. La nuit nâa pas Ă©tĂ© assez longue. Comme toutes les nuits depuis plusieurs jours, quand on y rĂ©flĂ©chit. Ou plusieurs semaines ? Câest pas comme si il avait Ă©tĂ© trĂšs productif derniĂšrement. Une longue inspiration vient tenter de le rĂ©veiller mais ça nâa dâeffet que dâĂ©veiller ses courbatures, situĂ©es un peu partout dans son corps. Il est sorti hier soir, et le soir dâavant. Et surement le soir encore dâavant. Il a du mal Ă dĂ©terminer si câĂ©tait une trĂšs bonne idĂ©e de sortir autant ces derniers temps. Mais il a tendance Ă faire des cauchemars quand il sâendort sans alcool. Et au moins il sait pourquoi il a mal Ă la tĂȘte quand il boit. Ăa diminue un peu lâangoisse qui attend sagement au creux de son ventre le bon moment pour exploser. Olko Ă ses pieds commence Ă grogner alors que le bruit dâune voiture dans lâallĂ©e se fait entendre. Leurs parents Ă©tant partis en voyage, ça ne peut ĂȘtre que Connor. Peut ĂȘtre quâil restera un peu plus longtemps cette fois. A cette pensĂ©e, Isaak reprend un peu plus conscience de son environnement et ses doigts viennent frotter sans aucune dĂ©licatesse ses yeux pour les convaincre de rester ouverts. Le retour de Connor le soulage plus que de raison. Mais il a manquĂ© dâune Ă©paule oĂč sâappuyer ces derniers temps et il sait quâil pourra la trouver chez son frĂšre. Lâaboiement du chien achĂšve son petit retour Ă la rĂ©alitĂ© et il sourit un peu en apercevant le brun dans le couloir. Il a lâair en forme, assez pour lâinsulter avec le sourire. Il sâen veut presque de lâattendre pour lui parler de tout ce qui ne va pas chez lui. Mais lâoption de tout garder dans un coin de sa tĂȘte en attendant que ça passe ne semble plus vivable sur le long terme. Et considĂ©rant lâĂ©tat de son cerveau actuellement... Isaak lĂąche un sourire Ă la tape de son frĂšre et le suit des yeux pendant quâil pose son manteau. « Jâai tout fini pendant que tâĂ©tais pas lĂ . » Il accompagne sa rĂ©ponse dâun lĂ©ger haussement dâĂ©paule. Il reste un peu dâalcool par ailleurs, mais il nâest pas sur que son organisme soit prĂȘt Ă lâaccepter. Il se contente alors de se pencher en avant, les coudes sur les cuisses, sans quitter Connor des yeux. « Tes petites escapades Ă©taient bien ? »
Connor : Le loup-garou examine du regard le visage de son frĂšre. Mauvaise mine, yeux fatiguĂ©s, et traits tirĂ©s. Chouette. Exactement tout ce qui peut inquiĂ©ter Connor dâavantage. Il tente cependant de ne pas sâen formaliser, parce que son frĂšre lui offre un sourire. Le plus jeune nâa pas envie de laisser sa bonne humeur se tirer tout de suite. Il sâinstalle sur le canapĂ©, Ă©cartant ses jambes en prenant tout son confort mais aussi toute la place â typique Connor. Le chien vient lui donner sa tĂȘte, en rĂ©clamation de caresses, et le loup lui donne son dĂ» avec un air tranquille qui tente de rester installĂ© dans son comportement. Isaak a fini lâalcool sans lui. Ah. Câest moyennement bon signe. Peut-ĂȘtre quâil sâĂ©tait servi de lâalcool comme exutoire, et cette perspective nâenchante que moyennement le loup-garou qui ne veut mĂȘme pas imaginer la dĂ©tresse intĂ©rieure de son frĂšre. Si seulement il pouvait ĂȘtre dans sa tĂȘte pour comprendre comment ça marche et ce quâil est supposĂ© faire. Ăa y est, le loup a de nouveau mal au ventre. Mais non, Connor, on se reprend. « Alors comme ça tu fais la fĂȘte sans moi ? » articule-tâil avec un sourcil levĂ©. Il tente une lĂ©gĂšre taquinerie plutĂŽt que dâessayer dâavoir des explications de la part de Isaak. Parce quâĂ moins que celles-ci soient rassurantes, il prĂ©fĂšre ne pas les entendre. Son frĂšre se renseigne sur son sĂ©jour, puis les souvenirs de ses moments avec Ephram reviennent comme pour faire pansement sur le reste de la situation. Ses lĂšvres se tendent dans un rictus tendre. VoilĂ que la conversation tourne vers un sujet agrĂ©able. LâapprĂ©hension descend encore dâun cran. Ce nâest pas quâil a particuliĂšrement envie de raconter sa vie, mais si la discussion peut rester sur les mĂȘmes lignes directrices au moins pour ce soir, ça lui faciliterait les choses. « Magnifiquement bien, si tu veux tout savoir. Et rien que pour la rĂ©action par rapport Ă son cadeau â ça valait le coup de devenir pauvre. » rĂ©plique Connor avec ce mĂȘme sourire doux, mais aussi un peu amusĂ©.
Isaak : La scĂšne tranquille qui se joue devant Isaak amĂšne une vague de calme dans son esprit. Les choses paraissent simples sur le moment. Il en oublierait presque sa migraine qui elle ne se laisse pas attendrir par le spectacle. Sa main vient masser brusquement sa tempe tandis que Connor le sonde avec son air taquin habituel. Pour le coup il nâest pas sur quâil aurait vraiment voulu le suivre dans ses sorties. « Disons ça comme ça. » Heureusement que la maison avait Ă©tĂ© vide ces derniĂšres semaines, ça a au moins Ă©vitĂ© au brun de devoir expliquer pourquoi il finissait souvent par sâendormir dans le couloir en rentrant le soir. Olko gardera le secret. Rangeant ce dĂ©tail pour un autre jour, Isaak se racle rapidement la gorge pour se replonger dans la discussion. Connor a lâair heureux. Câest presque Ă©trange de le voir dans cet Ă©tat mais il ne peut pas dire que câest une mauvaise chose. Ce type de sourire nâest pas des plus communs chez son frĂšre. Mais ça Ă©veille dâautres genres de sentiments chez lâaĂźnĂ©, une certaine culpabilitĂ©. Une part de lui veut le laisser parler de son voyage et dâEphram autant quâil veut ou simplement supporter ses blagues pour lui faire plaisir. Mais la majoritĂ© de son ĂȘtre attend juste un signal pour pouvoir dĂ©verser toutes ses angoisses devant lui. A lâinstant prĂ©sent il a presque lâimpression que câest la solution miracle. SĂ»rement parce que câest pratiquement le seul repĂšre de confiance quâil trouve dans son environnement actuel. Le reste a peu dâimportance dans lâĂ©tat de flou dans lequel il avance. Ses muscles se contractent tous encore un petit plus Ă ces pensĂ©es. Câest comme si il Ă©tait incapable de se concentrer sur quelque chose de positif plus de trente secondes. Un faible sourire accueille les propos de Connor mais le brun ne se sent dĂ©jĂ plus vraiment prĂ©sent. Alors il saute sur ses pieds brusquement, comme si bouger son corps allait ĂȘtre suffisant pour masquer le problĂšme. Le sport lâa bien aidĂ© dans le passĂ© mais il sait dĂ©jĂ que ça ne suffira pas. « On a quâĂ aller acheter une nouvelle bouteille pour fĂȘter ça. Câest ma tournĂ©e puisque tâes pauvre. » Son ventre Ă©met un lĂ©ger bruit de protestation Ă lâidĂ©e de devoir gĂ©rer une nouvelle dose dâalcool. Mais câest pas comme si il lui demandait son avis. Isaak ne lĂąche pas son frĂšre des yeux, mi-Ă©puisĂ©s mi-survoltĂ©, ce qui doit donner un mĂ©lange assez Ă©trange au vu de lâexpression de Connor.
Connor : Isaak exerce une tentative de massage de tempes assez brutale, attirant de nouveau lâattention de son frĂšre sur le mal-ĂȘtre du plus vieux, qui se fait de plus en plus apparent. GrĂące Ă son odorat de loup-garou, Connor peut capter lâodeur dâalcool et de fĂȘte bloquĂ©e sur lâhumain en face de lui. Il doit probablement avoir une sacrĂ©e gueule de bois. La rĂ©ponse de Isaak elle non plus nâaidait pas Ă rassurer Connor. Mais il nâest pas sĂ»r de vouloir savoir ce quâil a fait exactement pendant son absence, ça allait forcĂ©ment accroĂźtre son inquiĂ©tude. Encore un sujet Ă Ă©viter, donc. Le plus jeune fronce un peu les sourcils, comme si il essayait Ă nouveau de sonder le comportement de son frĂšre, qui lui paraĂźt de plus en plus fĂ©brile Ă mesure que les secondes sâĂ©grainent entre eux. Comme si il nâĂ©tait quâĂ moitiĂ©-lĂ . Il a de nouveau mal au ventre quand il y pense, mais câest quelque chose de nouveau qui sâinstalle en lui. De la culpabilitĂ©. Parce que probablement que son frĂšre doit avoir besoin de rĂ©ponses et dâune Ă©paule sur laquelle se reposer, et Connor ne se sent pas capable de lui donner quoi que ce soit. Si il nâavait pas si peur de ce que ça allait produire, et si il nâĂ©tait pas lui aussi dans le dĂ©ni de la situation merdique dans laquelle ils se trouvent tous les deux, peut-ĂȘtre que lui parler serait plus facile. Ou pas. Quoi quâil en soit, les choses que Isaak a oubliĂ© sont bien mieux enfouies. Elles sont trop dures Ă exprimer, trop dures Ă se souvenir, et encore plus dures Ă remettre sur les Ă©paules de Isaak alors que ce dernier sâĂ©tait ĂŽtĂ© de ce poids tout seul, seulement grĂące Ă son cerveau. Alors oui, Connor est coupable. Câest son Ă©goĂŻsme qui laisse son frĂšre dans cet Ă©tat. Sauf quâen attendant, est-ce-quâavoir cette discussion avec lui est une bonne idĂ©e ? Elle est en tout cas peut-ĂȘtre mieux que celle que propose maintenant Isaak. Connor est toujours partant pour boire, mais son mĂ©tabolisme peut tenir largement mieux que celui de son frĂšre, visiblement en train de flancher. Le loup-garou toise lâaĂźnĂ© des yeux, de plus en plus perturbĂ© par les signes qui trahissent sa faiblesse. Non, il ne pas le laisser comme ça. Mais il ne peut pas lui parler non plus. Alors il fait seulement un premier pas, en dĂ©cidant de lui ouvrir la porte. « Je pense que ce serait mieux quâon reste lĂ . Tâas pas lâair en forme du tout, honnĂȘtement. » amorce Connor avec un rire un peu nerveux, comme si il cherchait Ă rendre la situation moins dramatique. Ce quâelle nâest pas encore pour lâinstant, mais ce quâelle pourrait trĂšs probablement devenir si Isaak prend la perche quâil vient de lui tendre.
Isaak : Il nâa pas lâair en forme ? Probablement parce quâil ne lâest pas. Du tout. Mais ce serait trop simple que Isaak arrive Ă lâavouer directement. Il en a envie pourtant. Il a envie de laisser tout exploser, quelque soit la nature rĂ©elle de ses angoisses. Il sait quâil y a quelque chose au fond de lui qui ne fonctionne pas comme il faudrait. Sinon il nâaurait pas lâimpression de nager dans le vide en permanence. Pourquoi est-ce-que les autres personnes ne vivent-elles pas dans le mĂȘme vide que lu i? Pourquoi Connor en face de lui lui donne lâimpression dâavoir un coup dâavance sur lui et sur cette discussion ? Putain pourquoi est-ce-que ses pensĂ©es nâont aucun putain de sens ? Isaak est parcouru dâun vif frisson, comme si la tempĂ©rature de la piĂšce avait brusquement chutĂ©. Haussant alors faiblement les Ă©paules, il se rassoit sur le fauteuil. « Tant pis pour toi, je serai pas aussi gĂ©nĂ©reux la prochaine fois. » Pourquoi est-ce-quâil essaye de prendre cet air dĂ©tachĂ© alors que son corps mĂȘme trahit son Ă©tat ? Câest ridicule. Des jours Ă attendre de retrouver son frĂšre pour finalement ne rien vouloir lui dire une fois quâil est lĂ . Son raisonnement nâa aucune logique, câest lâune des seules choses dont il est sur Ă ce moment. La douleur dans son crĂąne le relance une nouvelle fois et peut ĂȘtre que oui, il nâa pas envie de garder ça pour lui. Tout ça nâa aucun sens. « Jâai pas beaucoup dormi ces derniers jours. Jâai pas mal rĂ©flĂ©chi Ă ... des trucs. »  LâaĂźnĂ© baisse la tĂȘte quelques secondes, passant ses mains dans ses cheveux nerveusement. « Tu vas trouver ça bizarre. Mais jâai fait des rĂȘves. Ăa paraissait... Enfin je sais pas. Jây ai pas mal pensĂ©. »  Ăa paraissait rĂ©el. Et pourtant il nâa aucune image nette de ses rĂȘves. Il a juste la conviction que câest important. Est-ce-quâil est en train de devenir fou ? Parce quâil a aussi la conviction dâĂȘtre dingue. Le regard du brun sâoriente vers le visage de Connor, sondant sa rĂ©action. Il va surement faire une blague. Ou hocher la tĂȘte. Quâest-ce-quâil pourrait faire dâautre ? Lui construire un attrape-rĂȘve ? Il ne sait mĂȘme pas vraiment Ă quoi il sâattendait en parlant Ă Connor. Son frĂšre nâest ni magicien ni psychologue. Mais maintenant que les choses ont commencĂ© Ă sortir il est trop tard pour faire demi-tour. Alors Isaak prend une grande inspiration ; Tout va bien se passer.
Connor : Les lĂšvres de Connor articulent un maigre sourire Ă la rĂ©ponse de son frĂšre. Plus pour lui faire plaisir, pour lâapaiser, parce quâĂ cĂŽtĂ© de ça, Isaak est visiblement de plus en plus fragile. Câest sĂ©rieusement pĂ©nible de le voir comme ça, tentant de sauver les apparences quand Connor peut deviner que lâintĂ©rieur se dĂ©compose. Les mots quâil prononce pour dĂ©crire son malaise ensuite font grandir la boule dans le ventre du loup-garou. Il ne peut pas avoir une idĂ©e prĂ©cise de lâĂ©tat de trouble dans lequel il doit se trouver, mais les images qui se dessinent dans son esprit sont dĂ©jĂ assez inquiĂ©tantes. Isaak, la nuit, en train de revoir AthĂ©a, dans un Ă©tat... Il ne sait pas. Est-ce-que son cerveau est dĂ©jĂ en train de trahir les informations quâil avait cachĂ© ? « Ăa semblait... rĂ©el, câest ça ? » Il prononce avec lâincertitude perceptible dans sa voix. Quâest-ce-quâil se passe dans sa tĂȘte la nuit? Quâest-ce-quâil se passe dans sa tĂȘte tout court? Quâest-ce-quâil voit ? « Câest Ă dire... quâest-ce-quâil y a dans tes rĂȘves ? » Connor demande encore avec les sourcils froncĂ©s. Son cĆur se met Ă battre plus fort dans sa poitrine, comme un coup brutal dâadrĂ©naline, peut-ĂȘtre Ă cause de ce quâil sâapprĂȘte Ă dire. « Est-ce-que tu voyais... AthĂ©a ? » Il rajoute dans un souffle un peu faible, comme si il nâosait pas vraiment prononcer son nom, comme si il nâassumait pas de poser cette question. Parce que câest un peu ça. Il nâassume pas, il nâest pas prĂȘt. Mais pourtant la bombe est lancĂ©e. Plus moyen de reculer. Il va devoir rĂ©pondre aux questions. Il va devoir lui dire la vĂ©ritĂ©. Comme Matthew et Ephram lui ont conseillĂ©. Il va les Ă©couter. Pense Ă la libĂ©ration qui va venir ensuite. Ou plutĂŽt Ă la destruction mentale de Isaak... Non. OK. On ne recule pas Connor, et on ne panique pas. Pourtant, la main un peu tremblante quâil passe dans ses cheveux trahit son angoisse. Son regard sonde celui de son frĂšre, essayant de prĂ©sager ses rĂ©actions, essayant de trouver dâavance comment il va pouvoir rĂ©agir selon les rĂ©ponses quâil reçoit.Â
Isaak : Connor vient complĂ©ter sa phrase dans un souffle et la respiration du joueur se coupe pendant quelques instants. Oui, câest bien ça. Câest rĂ©el. Il se rĂ©veille avec la sensation dâavoir vĂ©cu ce moment. Puis le jour reprend ses droits et tous les Ă©lĂ©ments de la nuit se brouillent pour ne devenir quâune vision floue. Isaak exhale un long soupir. Il nây comprend rien. Ses coudes se calent sur ses genoux tandis quâil frotte ses yeux durement. Peut ĂȘtre quâil est toujours en train de rĂȘver, aprĂšs tout. Il nâen serait mĂȘme pas Ă©tonnĂ©. LâinquiĂ©tude de Connor vient dessiner un nouveau point noir dans sa poitrine et il nâarrive mĂȘme plus Ă le regarder. Dâaccord, il ne lui a pas rigolĂ© au nez. Mais comment est-ce-quâil pouvait comprendre ce que lui mĂȘme Ă©tait incapable de conceptualiser. « Je... Je sais pas. Câest flou quand jây repense, câest... Bizarre. » Câest bien lâeuphĂ©misme du siĂšcle. CarrĂ©ment terrifiant pourrait ĂȘtre plus adaptĂ©. DĂ©clencheur de crises de panique, comme celles quâil faisait lorsquâil avait cinq ans aussi. Le mĂȘme genre de crise que celle quâil manque de faire en entendant de nouveau la voix de son frĂšre. AthĂ©a. Pourquoi AthĂ©a. « Non ! » Le simple bruit gronde en sortant de sa gorge et vient se fracasser contre les murs Ă lâintĂ©rieur de son esprit. Non. Pas AthĂ©a. Il nâaime pas en parler, encore moins ces derniers temps alors quâil nâa fait quâentendre son rĂ©pondeur. Ăa le fait la dĂ©tester encore plus. « Jâai pas envie de parler dâelle. » Et il nâa aucune envie dâĂ©couter la petite voix qui lui chuchote que câest exactement dâelle quâil devrait parler. Peut ĂȘtre quâelle est bien dans ses rĂȘves aprĂšs tout. Peut ĂȘtre quâaborder ce sujet lĂ Ă dĂ©faut de lui parler Ă elle serait une bonne Ă©tape pour commencer. Mais lâidĂ©e sâest Ă peine formĂ©e dans son cerveau que Isaak la rejette dĂ©jĂ en bloc. Câest ridicule. Il aurait du avancer depuis le temps. Une pique de douleur le relance au milieu de son crane et il se lĂšve brusquement de son fauteuil. Ses pieds traçant automatiquement des pas ne menant nul part. Si Connor ne le prenait pas dĂ©jĂ pour un fou, cette fois-ci câest sur. Et si le joueur nâĂ©vitait pas son regard il y verrait toute son inquiĂ©tude et sa panique qui sây reflĂštent.
Connor : Connor remarque directement que lâĂ©lĂ©ment quâil vient de rajouter Ă la phrase de Isaak est le bon. Les rĂȘves de son frĂšre sont probablement simplement lâĂ©mergence de ses souvenirs. Câest pour ça quâils doivent paraĂźtre rĂ©el. Mais est-ce-que Isaak sâen souvient ? Est-ce-que la journĂ©e, des images viennent le hanter ? Et lesquelles ? La rĂ©ponse Ă cette derniĂšre question semble Ă©vidente. Celles dâAthĂ©a, de sa mort plus prĂ©cisĂ©ment. Et câest quand le grand frĂšre rĂ©agit aussi brutalement Ă lâatterrissage de ce prĂ©nom dans la conversation que le loup-garou comprend bien quâil a visĂ© juste. Trop juste. Trop fort. Trop. La rĂ©action de Isaak est trop quâil ne puisse supporter. Ses entrailles se tournent dans tous les sens. Il sâapprĂȘte Ă lui arracher le cĆur une nouvelle fois avec la vĂ©ritĂ©, il le sait, et câest pour ça quâil aimerait reculer. Il sent poindre une Ă©motion Ă©trangĂšre en lui, comme quelque chose qui lui donnerait presque envie de pleurer. Pleurer, lui, Connor Shermann. Non, ça ne lui ressemble pas. La derniĂšre fois date de la mort dâAthĂ©a justement, et il a lâimpression de se la reprendre lui aussi de plein fouet dans la face. Mine de rien, lui aussi il avait souffert dans cette affaire. Il avait perdu une amie, un guide. Une personne quâil apprĂ©ciait sincĂšrement sans jamais comprendre tout le calme et la bontĂ© qui Ă©manait dâelle. Vraiment, il a mal au ventre. Mais ça ne doit rien ĂȘtre comparĂ© Ă ce que Isaak ressent, et dans la forme que prend sa rĂ©ponse, Connor se sent replongĂ© dans son enfance et il a lâimpression que son frĂšre pourrait repartir dans une ces crises quâil faisait quand il Ă©tait petit lĂ tout de suite. LâinquiĂ©tude est croissante. « On en parle pas si tu veux. » Connor articule avec lâangoisse palpable dans sa voix. « Mais⊠je crois quâil faudrait. Ce que tu vois⊠Faut que tu me le dises. » La bombe qui avait Ă©tĂ© lancĂ©e vient Ă lâinstant de lancer son compte Ă rebours dans la maison des Shermann, et câest comme si Connor pouvait entendre les secondes sâĂ©couler pour lui signaler lâexplosion imminente. « Je vois bien que ça va pas. Il faut que tu mâen parles. » Câest probablement ce dont Isaak a besoin aussi, du courage, pour affronter ces souvenirs refoulĂ©s. Et Connor se dit que câest le moment quâil en fasse preuve aussi.
Isaak : Les mots de son frĂšre retentissent de maniĂšre lointaine aux oreilles dâIsaak, son esprit dĂ©jĂ perdu dans ses hallucinations. Parce que câest bien ce que ses rĂȘves doivent ĂȘtre, aprĂšs tout. Des crĂ©ations. Aussi il ne voit pas pourquoi est-ce-quâil devrait sâĂ©pancher dessus. Les souvenirs quâil en a ne sont pas clairs, câest bien quâil doit les oublier, non? Sa respiration se fait de plus en plus saccadĂ©e Ă mesure quâil dialogue avec lui mĂȘme. Connor ne doit rien comprendre Ă son Ă©tat. Tout cela nâa aucun sens. Le garçon continue ses aller retours dans la piĂšce, sans regarder vers ailleurs que le sol. Des images lui viennent, des images quâil nâa pas envie de voir. Et son frĂšre ne fait que lâencourager Ă sây confronter et non, il ne veut pas, câest nâimporte quoi, quâest-ce-qui se passe bordel. « Jâai pas envie de te raconter ça, Connor. » Il ne sâattendait pas Ă ce que sa voix tremble en la libĂ©rant mais câest pourtant le cas. Le contrĂŽle quâil exerce sur son corps diminue de plus en plus et câest totalement effrayant. Câest pas comme ça que les choses sont censĂ©es se passer, câest lui qui doit dĂ©cider de comment sa respiration va et Ă quoi il pense. Son corps nâest pas censĂ© le lĂącher comme il le fait depuis ces derniers mois. « Je me souviens mĂȘme pas de ce que je suis censĂ© te raconter. Câest pas net. » Il a envie de partir en courant de cette maison, et Ă vrai dire il le ferait si il faisait suffisamment confiance Ă ses jambes pour le porter. Mais Ă cet instant ce nâest pas le cas, alors il va sâappuyer contre le premier mur quâil trouve. Comme si il tentait de sâappuyer Ă la moindre chose solide et rĂ©elle. Son cerveau commence Ă faire tourner en boucle des images sombres, et puis AthĂ©a et puis plus rien et il nây comprend rien. Comment est-ce-quâil en est arrivĂ© lĂ . Ses yeux tentent dĂ©sespĂ©rĂ©ment de trouver un soutien en remontant vers son frĂšre. Dans un mĂ©lange de peur et de colĂšre. « Y a rien qui va, Connor. Pourquoi est-ce-que ça va pas ? »
Connor : Connor sent lâenvie de sâavancer plus en avant sâĂ©vader Ă mesure quâil voit la dĂ©composition de son frĂšre progresser. Câest presque une torture. Il aurait envie de tout lui balancer dâun coup, lui hurler dessus la vĂ©ritĂ©, le ventre totalement retournĂ© par la douleur. Sans quâil sâen rende compte, sa respiration prend le mĂȘme rythme que celle dâIsaak. Il reste bloquĂ© sur place, Ă bout de souffle. Il doit encourager le plus vieux, il le sait. Il doit se montrer plus fort, et lâaider Ă se confronter Ă tout ça sans faillir Ă son tour. Alors il tente de prendre plus dâassurance, la gorge pourtant enrobĂ©e de mal-ĂȘtre. « Il faut quâon en parle Isaak⊠» Puis le timbre de sa voix se fait plus imposant ensuite, il va peut-ĂȘtre y arriver. « Parce que je sais ce que tu vois. » Connor fait encore un pas en plus vers lâeffrayant moment oĂč les faits vont rĂ©apparaĂźtre sous leurs yeux Ă tous les deux. Ce qui semblait poindre au bord de ses yeux, fait encore un peu plus son chemin dans ses canaux lacrymaux. Câest maintenant quelques larmes qui coulent sans plus de pudeur des yeux du fier loup-garou. Plus moyen de cacher le poids quâil porte devant son frĂšre. Plus moyen dâessayer. Plus envie dâessayer. La bombe va exploser. Les yeux du plus vieux remontent vers Connor, en quĂȘte dâune aide, et dĂ©couvrent seulement son frĂšre sans face, les paupiĂšres humides. Connor plante ses yeux dans les siens et sâavance vers lui, attrapant son bras dans un geste ferme, sâimposant maintenant absolument. « Je sais que ça va pas Isaak, et ça peut pas aller tant que tu sauras pas. » Un temps, Connor inspire. « Ce que tu vois, câest la vĂ©ritĂ©. Câest arrivĂ©. Alors tu dois tâen souvenir. »
Isaak : Le mur contre son dos semble instable, ou peut ĂȘtre que câest seulement son propre corps qui tremble. Isaak a envie de sortir de lĂ , de cette maison, de cette ville et mĂȘme de cette peau. Il ne veut plus de cette migraine qui semble lui ronger le cerveau. Et toutes ces images floues qui dansent devant ses yeux, il ne veut pas les voir. Il rĂȘve peut ĂȘtre encore. Mais les larmes dans les yeux de Connor semblent bien rĂ©elles et le force Ă considĂ©rer la vĂ©ritĂ©. Ils en sont vraiment lĂ . La poigne de son frĂšre lâancre encore un peu plus dans la rĂ©alitĂ© et il le voit Ă la fois comme un sauveur et comme effrayant. Pourquoi est-ce-quâil a lâair de savoir ce que Isaak ignore ? Est-ce-quâil lui cache quelque chose ? « Connor... » Le son sort rauque et presque inaudible et nâempĂȘche pas le plus jeune de continuer. Mais le brun nâa pas envie dâentendre ses prochains mots, il nâa aucune idĂ©e de ce que ça peut ĂȘtre mais il sent dĂ©jĂ quâil va les dĂ©tester. Un trou semble se crĂ©er dans sa poitrine. Et Connor parle. Et il nây comprend rien. Quâest-ce-qui est arrivĂ©. Des contours dâimages reviennent se peindre dans son regard, semblables Ă tous les cauchemars de ces derniĂšres nuits. Auxquelles sâajoutent des cauchemars quâil avait jusque lĂ oubliĂ©. CâĂ©tait il y a plusieurs mois. De longs mois, quand il nâavait plus revu AthĂ©a. Quand leur relation sâĂ©tait arrĂȘtĂ©e brutalement. Isaak secoue faiblement la tĂȘte, dans lâespoir de rĂ©ussir Ă contredire son frĂšre. « Je sais pas de quoi tu parles, Connor. ArrĂȘte. » Il nây a plus aucune prestance chez le garçon, aucune fiertĂ©, aucune force. Rien qui ne ressemble au Isaak de tous les jours. Ses mains viennent sâaccrocher aux Ă©paules de son frĂšre, autant pour repousser ce quâil peut vouloir dire que pour rĂ©ussir Ă tenir debout. « Rien ne sâest passĂ©. Rien. »
Connor : Connor pourrait ĂȘtre sur le point de reculer. Son frĂšre le presse Ă faire des pas en arriĂšre dans sa dĂ©marche pour lui parler. Ses mots sont comme des supplications pour lui demander de ne pas en rajouter â et pourtant. Le loup-garou sait que la vĂ©ritĂ© doit sortir dâentre ses lĂšvres. Il ne retient plus ni les larmes qui tombent sur ses joues, ni lâaccĂ©lĂ©ration audible de sa respiration. Il ne retient plus rien, et avec ça il ne retiendra pas non plus les mots. Il commence enfin Ă comprendre que le poids sur ses Ă©paules peut se lĂącher, et surtout quâil doit briser une bonne fois pour toute le mental de son frĂšre pour le voir se rĂ©parer plus tard. Un flot dâimages remonte dans son esprit, et il ne sait pas quelle vĂ©ritĂ© va sortir en premier, si il doit donner tous les dĂ©tails Ă Isaak, mĂȘme les plus cruels. Ou si il doit se contenter de la brutale Ă©vidence. Et câest dâabord elle qui fait sa sortie de sa bouche, avec une voix embuĂ©e de larmes, Connor peine Ă articuler ces quelques syllabes : « AthĂ©a est morte, Isaak. » Et la bombe vient de retentir. La maison des Shermann pourrait bien exploser lĂ tout de suite. Ou tout au moins, ce qui faisait quâil tenait tous les deux debout pourrait sâeffondrer. Les jambes du plus jeune tiennent mal, mais il se doit de supporter plus que son frĂšre, qui vient aprĂšs plus dâun an de dĂ©ni dâentendre la pire version quâon pouvait lui donner du dĂ©part dâAthĂ©a. Une version qui est pourtant la bonne, la rĂ©elle. Connor place Ă son tour ses mains sur les Ă©paules dâIsaak, comme pour le maintenir, et pour le forcer Ă le regarder, Ă affronter le tableau horrible que le benjamin lui dĂ©peint. « Je suis dĂ©solĂ©. Mais elle est morte Isaak. Elle est morte dans tes bras. »
Isaak : Le regard suppliant que Isaak pose sur son frĂšre lui permet de percevoir les larmes que ce dernier laisse Ă©chapper. Il ne comprend pas pourquoi est-ce-quâil pleure. Et il ne cherche pas Ă comprendre, plutĂŽt Ă faire arrĂȘter tout ça. Ses paupiĂšres viennent se refermer devant ses pupilles comme une derniĂšre tentative dâignorer son environnement. Peut ĂȘtre quâil est encore temps de se rĂ©veiller de ce cauchemar, de disparaĂźtre. « ArrĂȘte de pleurer, Connor. ArrĂȘte! » Le dernier mot est martelĂ© avec puissance, ses derniĂšres forces se rejoignant dans un dernier combat. Refusant de voir que la bataille Ă©tait dĂ©jĂ perdue. Sa voix se perd dans un souffle alors que celle de son frĂšre sâĂ©lĂšve Ă son tour. Son cerveau est comme dĂ©connectĂ©. Les mots lâatteignent et se fondent en lui, transperçant lâarmure que son esprit avait jusque lĂ mise en place. AthĂ©a est morte. AthĂ©a est morte. AthĂ©a est morte ? Ces trois mots nâont rien Ă faire dans la mĂȘme phrase. Une voix dans sa tĂȘte les rĂ©pĂštent en boucle, sous tous les angles et avec tous les tons. Ăa Ă©choue pourtant Ă les rendre plus acceptables. Isaak dĂ©teste son frĂšre pour les prononcer et il se dĂ©teste encore plus de les croire. AthĂ©a ne peut pas ĂȘtre morte. Pas elle. Une nouvelle prise de parole vient enfoncer le clou dans sa poitrine, laissant un trou bĂ©ant dans lâespace oĂč est censĂ© se situer son cĆur. Un murmure inaudible finit par rĂ©pondre au benjamin. Des gouttes salĂ©s envahissent dĂ©sormais ses joues et ses neurones semblent trop occupĂ©es pour lui faire rĂ©aliser que ce sont des larmes. Il nây a plus rien qui semble rĂ©pondre chez le jeune homme. Pas mĂȘme ses jambes qui se dĂ©verrouillent brutalement, le laissant rejoindre le sol comme un vulgaire chiffon.Â
Connor : Les supplications de Isaak se font plus insistantes. ArrĂȘte de pleurer, Connor. Oui mais comment ? Le loup-garou nâa pas lâimpression de contrĂŽler quoi que ce soit, ni mĂȘme les mots quâil a pensĂ© cent fois avant de les laisser dĂ©passer ses lĂšvres : AthĂ©a est morte. La vĂ©ritĂ© est glaçante et destructrice quand bien mĂȘme il la connaĂźt depuis un an. Quâest-ce-que câest alors pour Isaak ? Le loup-garou a lâimpression dâentendre le cĆur de son frĂšre se briser en fracas violents pour sâĂ©chouer sur le sol, quand en vĂ©ritĂ© câest le corps de lâhumain qui vient sây Ă©craser comme si il avait Ă©tĂ© abattu par le poids de ses paroles. Les larmes de lâaĂźnĂ© viennent rejoindre le tableau dâhorreur qui se peint sous le regard impuissant de Connor. Ăa ne fait quâamplifier le goĂ»t salĂ© quâil sent au bord de sa bouche. Les frĂšres Shermann pleurent ensemble. Dans deux Ă©chos distincts. Connor laisse panser sa plaie quelques secondes pendant quâIsaak semble ne pouvoir rien faire dâautre quâembrasser sa douleur. Le loup-garou dĂ©teste tout de cette situation. Sa peine, celle de son frĂšre, celle quâil vient de provoquer, lui, parce quâIsaak Ă©tait dans sa bulle et quâil avait tout oubliĂ©. Et merde, putain. Comme Ă chaque fois que ses sentiments viennent cogner dans tous les sens, câest la colĂšre qui prend le dessus pour tenter de lui refaire prendre le dessus. Alors Connor dĂ©teste, Connor est en colĂšre et se met Ă crier comme si il cherchait Ă se convaincre lui-mĂȘme plutĂŽt quâIsaak qui en avait en rĂ©alitĂ© plus besoin que lui. « Elle est morte Isaak, bordel ! Elle est morte ! » Ses entrailles sont brĂ»lantes comme elles ne lâont jamais Ă©tĂ©. Il envoie valser un meuble qui se promĂšne Ă cĂŽtĂ© de lui, sans aucune idĂ©e de ce que ça va pouvoir changer. Rien. En soit, rien. Mais ça fait du bien. De balancer. Alors il balance, et cette fois câest des mots. Et aprĂšs plus rien. AprĂšs il ne cachera plus rien Ă Isaak, et ça en sera fini de cette histoire de merde. « Elle est morte parce quâAlexis lâa tuĂ©e, Isaak ! Parce quâAthĂ©a Ă©tait un loup-garou, comme moi. »
Isaak : Les romans raconteraient que le monde dâIsaak venait de sâĂ©crouler autour de lui. Mais ce nâest pas lâimpression que les mots de son frĂšre lui laissent, au contraire. Les murs de la maison sont toujours lĂ , Connor est toujours lĂ et lui aussi il est lĂ , son cĆur bat toujours. Putain, il bat toujours. La douleur bruyante quâil lui fait ressentir est insoutenable. Le jeune homme voudrait avoir encore assez de force pour se lâarracher Ă cet instant et tout envoyer valser. Il voudrait Ă©teindre son cerveau, crever toutes les neurones qui lui permettent de faire les liens entre les mots et les souvenirs. Tout fait sens et câest insupportable. Morte. Morte. Morte. Elle. Non putain, pas elle. Mais aucun mensonge ne serait assez puissant pour maintenir lâillusion, la vĂ©ritĂ© est criante et semble le narguer. Des piques dâeaux salĂ©es continuent de creuser leur chemins sur son visage, toujours plus profondĂ©ment. Et si il sâextirpait de cette peau aussi ? La voix de Connor le sonne de plus en plus et lui reste prostrĂ© au sol. IndiffĂ©rent au fracas dâun meuble pas si loin et aux syllabes qui planent dans lâair. Il semblerait que les informations ne soient plus transmises finalement. Il y a certainement une partie de son crĂąne qui enregistre les paroles de son frĂšre pour lui redistribuer mais elle nâest plus reliĂ© quâĂ une coquille vide. Alexis. AthĂ©a. Morte. Les images restent infusĂ©es devant ses yeux, il est incapable de dire quoique ce soit. Il sait. Sa souffrance nâest quâun Ă©cho de celle quâil avait ressenti il y a un an, celle qui avait dĂ©rĂ©glĂ© son cerveau. Et les mots de Connor qui se rĂ©pĂštent ne sont que lâinfime secousse qui dĂ©clenche lâavalanche. Peut ĂȘtre que lui aussi est mort emportĂ© ce soir lĂ . Ses joues le tiraillent toujours mais câest la seule rĂ©ponse de son corps quâil perçoit encore. Son esprit fige ses lĂšvres, ses paupiĂšres, ses muscles. AthĂ©a est morte.
221 notes
·
View notes
Text
ì€ëì ïżœïżœíëȘ©ëĄ: RADIO APART X ìŽëì±
Vocabulaire tirĂ© de: RADIO APART X ìŽëì±Â (la vidĂ©o dure 1h16) Liste faite sur plusieurs jours ~
ìžìžíë€ = seul, triste
ë ì€ë„Žë€ = se rappeler, se souvenir, se remĂ©morer, venir Ă l'esprit
ëčŒìêž°ë€ = se faire voler, se faire arracher, se faire prendre
ë€ = plaine, campagne, prairie
âììŒ êčšëŹìì”ëë€â = âJâai de nouveau rĂ©alisĂ©â
â€Â ììŒ = de nouveau, encore une fois †êčšë«ë€ = rĂ©aliser, comprendre, percer
ê±°ëŠŹë„Œ ëë€ = se tenir Ă distance (de quelquâun)
ì
ì = poignĂ©e de main
~ìĄ°ì°š = mĂȘme pas ~Â
âì”ìì§ ìì ìŒë€ìžë° ìŽë° ìŒë€ìŽ ìŽëì ì”ìíŽì žê°êł  ìì”ëë€â = âJe ne suis pas habituĂ© Ă ce genre de choses, mais sâen mâen rendre compte, je mây habitue.â
†ì”ìì§ ìë€ = ne pas ĂȘtre habituĂ© (Ă ....) †ìŒë€ = trucs, choses †ìŽëì = sans sâen rendre compte
ììžíë€ = ĂȘtre amer, Ăąpre
ìŹííë€ [ćæ-] = se revoir, retrouver
ë°ëŒëłŽë€ = vouloir, dĂ©sirer, espĂ©rer, attendre
ì êłĄ [éžæČ] = sĂ©lection de musique
ëëłíë€ [ä»ŁèŸŻ-] = parler pour quelquâun, parler Ă la place de quelquâun, ĂȘtre le porte parole de quelquâun
ìžë ì°šìŽ [äžä»Ł ć·źç°] = fossĂ© gĂ©nĂ©rationnel, conflit de gĂ©nĂ©rations
ì€ìê°ìŒëĄ [毊æé-] = en temps rĂ©el
ìëŒë€ = grandir
ì„ì [ć Žæ] = lieu, place, endroit
ëŻì€ë€ = ĂȘtre Ă©tranger, peu familier (avec quelque chose)
ìë [ć
äŸ/ćäŸ] = originellement, Ă lâorigine
ìì ì = autrefois
ì§ííë€ [éČèĄ-] = aller, suivre son cours, marcher, avancer, progresser, dĂ©velopper
ëŹëŒì§ë€ = changer, ĂȘtre changĂ©, ĂȘtre modifiĂ©, subir une modification, se transformer, se modifier, varier
꜀ = plutĂŽt, relativement, assez, trĂšs
íì [ćœąćŒ] = contenu, forme, apparence
짧êČ = briĂšvement
ì€ëȘ
[èȘȘæ] = explication
ìŹì° [äșç·Ł] = raison,motif , cause, histoire
볎ìŽë ëŒëì€ = radio visible
ëëë€ = sĂ©parer, diviser, classer
íëČ ì© [-çȘ-] = un par un
ëčì êž°ì [éćźæç] = irrĂ©gulier, sporadique
âìžì ë í ì§ ëȘšë„Žë€ìâ = âJe ne sais pas quand je le referaisâ
ë€íë€ = Ă©puiser, se terminer, sâachever
"íëëĄ íêČ ì”ëë€â = âJe vais (le) faireâ
âë°©êž ë€ìŒì
šëâ = âCe que vous venez dâentendre (/dâĂ©couter)â ....
 âì§ì ìŒì”ëë€â = âJe lâai Ă©crit moi-mĂȘmeâ
ìšëłŽë€ = essayer
ìŹí [ćæ] = retrouvailles
ë ì€ë€Â = venir en flottant
ìì± [äœæ] = composition, rĂ©daction, Ă©laboration, construction, prĂ©parationÂ
ì§ì = avant
ì©ì [ćźčæ] = pardon, excuse
êž°ë
ìŒëĄ [çŽćż”/èšćż”-] = en/comme souvenir, en mĂ©moire
ë»ë»íë€ = avoir du/ne pas manquer de culot, culottĂ©, avoir du toupet
ìŒë¶ëŹ = exprĂšs, intentionnellementÂ
ë§ëŹŽëŠŹ = bilan, fin, rĂ©cupĂ©ration, finition, finissage, accomplissement
ë ëŠ = rapidement, agilement
ìšëščë€Â = utiliser, se servir de
ê·ž ìì = ces jours (ci)Â
ì¶ì° [ćșçŁ] = accouchement, naissanceÂ
ìëë€ = ĂȘtre sur le point de, Ă lâapproche de quelque chose
ìČì·šì [èœćè
] = auditeur (Ă la radio)
ë = premier anniversaire
êł”ëŹŽì ìí = examen dâentrĂ©e dans la fonction publique
í©êČ© [ćæ Œ] = admission
ìëŁêł [é«çç] = milieu mĂ©dical
ìą
ìŹíë€ [ćŸäș-] = sâoccuper de, se consacrer Ă
êł ì [èŠç] = effort, peine, tracas, souci
ì§ìŹìŒëĄ [çćż-] = de ton (mon) coeur, sincĂšrement, de toute (mon) Ăąme
íë„Žë€ = sâĂ©couler *sâapplique aussi pour le temps
ëë€ = vieillir, prendre de lâĂąge
ê·Œí© [èżæł] = derniĂšres nouvelles, nouvelles rĂ©centes
ììíë€Â = (peut dire plein de trucs, attention lol) trivial, sans importance, menu, minime, infime, ĂȘtre triste, lugubre, ĂȘtre dĂ©sert(e), (paysage) ĂȘtre dĂ©solĂ©(e), (ĂȘtre) affairĂ©(e) et bruyant(e),avoir la raison claireÂ
ëë¶ [èŸČ怫] = agriculteurÂ
êł êžì€ëœë€ [é«çŽ-] = Ă©lĂ©gant, chic, classe
ìêČŹ [æèŠ] = opinion, avis
âìŹì€ íêžìŽ ëłëĄ ì 볎ììâ = â En fait, je ne vois pas trĂšs bien (/je ne sais pas trĂšs bien lire) le corĂ©en.â
ë±ë± [çç] = nom non autonome indiquant que l'on rĂ©sume une Ă©numĂ©ration en Ă©vitant d'Ă©voquer tous les autres exemples que ceux mentionnĂ©s avant
ììžëĄ [æć€-] = contre toute attente, Ă (sa) surprise, Ă (son) Ă©tonnementÂ
âìŽê±° ì°ž ëêž ìœêž°ê° ìœì§ ìì”ëë€â = âCe nâest pas facile de lire les commentairesâ
ìê°íë€ [çŽčä»-] = prĂ©senter, recommander, introduire
ì ìČêłĄ [çłè«æČ] = demande de chanson, chanson quâon aimerait Ă©couter
íë€ = tourner, tordre, se tordre
ì§í [éČèĄ] = cours, dĂ©veloppement, avancement, progression
ëŹê”Źë€ = rĂ©chauffer, chauffer, chauffer Ă blanc
ëë [性äș] = crise, bouleversement, grande agitation, tumulte
ìŹíê·ŒëŹŽë„Œ íë€ [ćšïšć€ć-] = travailler chez soi
ëšë = petite somme dâargent
ëŹŽëŁ ë°°ìĄ [çĄæ é
é] = livraison gratuite
ë°êČŹíë€ [çŒèŠ-] = dĂ©couvrir
í”íë€ [é-] = communiquer avec
íì [ćčłçŽ ] = temps habituel, temps normal
ì© = tout de suite, maintenant, extrĂȘmement
ëČì© = sans effort, sans peine, aisĂ©ment, soudainement, en scintillant, en clignotant, idĂ©ophone exprimant la maniĂšre dont quelqu'un se ressaisit ou reprend ses esprits instantanĂ©ment
ëšìŽë€ = se rĂ©veiller (ouvrir ses yeux), se faire voir, se (faire) remarquer, dresser lâoreille (ĂȘtre curieux)
ëčì [ç¶æ] = Ă cette Ă©poque, en ce temps lĂ
êŽêŽ [è§ć
] = tourisme
í볎ëìŹ [ćŒć ±ć€§äœż] = ambassadeur honoraire
ìì늏 = la place (le siĂšge) dâĂ cĂŽtĂ©Â
êŽëíë€ [è§èŠœ-] = visiter (un musĂ©e), regarder (un film) Â
ìŹì [èŸć
ž] = dictionnaire
ê°ì„êł”ì„ [-éŹć·„ć Ž] = usine de sauce soja
êł”ì„ì„ [ć·„ć Žé·] = directeur dâusine
ìì€ [æ°Žæș] = niveau, gamme, moyenne
ìŹëȘ
ê° [äœżćœæ] = vocation
ì°žì íë€ [ćæ°-] = participer Ă une guerre, s'impliquer dans une guerre, entrer en guerre
ëì [ææ°] = challenge, dĂ©fi
ëŹŽì°ží [çĄæ
-] = cruellement, sauvagement, atrocement
ïżœïżœïżœíš [怱æ] = (un) Ă©chec
ëë¶ì = grĂące Ă (...)
ê°ì볶ì = pomme de terres sautĂ©es
ê°ìì [ç
] = galette de pomme de terre
ê°ìŁê” = soupe de patates
ìŽë§íë€ = ĂȘtre autant, ĂȘtre aussi [gros, long] que cela, ĂȘtre dans cette mesure [degrĂ©]
ì¶ìČíë€ [æšèŠ-] = recommander
ìžì [ć€éŁ] = repas Ă lâextĂ©rieur
ë¶í© [äžæł] = dĂ©pression, rĂ©cession
ížì [ćŒæ] = rĂ©action, rĂ©ponse
ë€íì€ëœë€ = heureux, chanceux *que la situation se passe mieux que prĂ©vu
ìčë¶ [èŠȘć] = relation amicale, amitiĂ©
ì€ì§ìŽ = calamar
ëčíë€ [æŻ-] = comparer quelque chose Ă quelquâun, comparer deux personnes
ê° = prix, valeur, coĂ»t
êž°í [æ©æ] = occasion, chance, opportunitĂ©
ê”Źì
íë€ [èłŒć
„-] = acheter, acquĂ©rir
íŒëĄíëł” = rĂ©cupĂ©ration de fatigue
ëë„žíë€ = mou, lĂ©thargique
ì±ìčŒ = (une) rĂąpe
ë¶ìčšê°ëŁš = farine pour galette/pancake
ë°ê°ëŁš = farine de blĂ©
ê°ëŁš = poudre
ìŽìŹìŽìŹ = *idĂ©ophone* lentement, Ă pas lent, peu Ă peu, petit Ă petit
êž°ëŠ = huile
íêž°ëŻ = comme une friture
ê”œë€ = griller, rĂŽtir
ëê° [èŸČ柶] = mĂ©nage agricole, ferme, maison fermiĂšre
ì§ì„ìž [è·ć Žäșș] = salariĂ©, travailleur, employĂ©
êłŒê±° [éć»] = passĂ©, Ă©vĂ©nement ou vie passĂ©e
ìëčí [çžç¶-] = trĂšs, considĂ©rablement, remarquablement, admirablement, Ă©tonnamment
ê°ìĄ°íë€ [ćŒ·èȘż-] = insister, solliciter, mettre lâaccent sur
ëëłž [èșæŹ] = texte (dâune piĂšce de thĂ©Ăątre), livret, scĂ©nario
íëŹê°ë€ = sâĂ©couler, avancer doucement en flottant dans l'air ou sur l'eau, (rĂ©cit, Ă©crit, propos, etc.) prendre une autre orientation
ì”ìíë€ = ĂȘtre habituĂ© (Ă ), familier (avec), expĂ©rimentĂ©Â
êŽížëĄ [æŹćŒ§-] = entre parenthĂšses
ìłìŁŒë€ = accorder la reconnaissance Ă quelqu'un ou quelque chose, accorder le prix souhaitĂ©Â
ì§ëą° [ć°é·] = mine
돻ìŽëë€ = enterrer, enfouir (?)
ëČêœ = fleur de cerisier
ì€ë ë€ = avoir le coeur qui bat dâexcitation, palpiter
ëì í [ć°ćș-] = aucunement, pas du tout, (ne) jamais
ë°ëĄ = sans attendre
ìëë°© [çžć°æč] = lâautre personne, partenaire,(lâ) autre partieÂ
ë§ì¶€ëČ [-æł] = rĂšgles de l'orthographe, rĂšgles orthographiques, systĂšme orthographique
íë = un ou deux
맀ëČ [æŻçȘ] = (Ă ) chaque fois
ë±ì„íë€Â [ç»ć Ž-] = entrer en scĂšne, paraĂźtre, apparaĂźtre
ííëČ [èĄšçŸæł] = maniĂšre dâexpression, mode dâexpression
충êČ© [èĄæ] = impact, choc, coup, heurt
íëŠŹë€ = ĂȘtre faux, ĂȘtre sans espoir
ìì· = ă
ììì· = ă
êžì Â = affirmation, affirmatif
ëìŽì°êž° = espace entre les mots (dans la langue corĂ©enne)
ìžëš = un homme avec lequel on a un flirt
ëì
[性ć
„] = substitution
íëš [ć€æ·] = jugement, dĂ©cision, sentence
êŒêŒ = certainement, sĂ»rement, sans doute
ìŹëŽ = ce printemps
êœê”ŹêČœ = fĂȘte des fleurs, excursion Ă la saison des fleurs, balade sous les arbres en fleurs
íì°ì = terme qui se referrer apparemment aux gens qui ont pris du poids suite au confinementÂ
ëŻŒë§íë€ [æ«æ-] = embarrassĂ©
íë°êž° [äžćæ] = deuxiĂšme semestre, deuxiĂšme moitiĂ© dâune pĂ©riode
ë
čëĄíë€ [çąçą-] = facile, docile, facilement influençable
ìŁŒëĄ [äž»-] = principalement, essentiellement
ê±°ì = presque, quasiment, Ă peu prĂšs
ë°ìŽ [çŒç±] = fiĂšvre, Ă©manation de chaleurÂ
ì 돎 [æçĄ] = prĂ©sence et absence
ê”ìì€ì” [æç毊çż] = stage pĂ©dagogique (des Ă©tudiants qui se destinent Ă l'enseignement)
ííë€ [è-] = se sentir isolĂ©, ĂȘtre esseulĂ©, lĂąche, relĂąchĂ©, dĂ©ficient
íëłŽì§ [ç«ć ±é] = livre qui contient des photos promotionnelles   Â
ìíêčë€ = regrettable, pitoyable
ì ê· [æ°èŠ] = nouveau (faire quelque chose pour la premiĂšre fois)
ë°ë č [çŒä»€] = nomination (Ă un poste), action de donner l'alerte
ëê·Œëê·Œ = *idĂ©ophone* coeur qui bat fortement sous l'effet de la surprise, de l'anxiĂ©tĂ© ou de l'attente
íë„íë€Â = ĂȘtre excellent, brillantÂ
ëšëŠŒ = frisson, tremblement
êž°ì±ìžë [æŁæäžä»Ł] = vieille/ancienne gĂ©nĂ©ration
ìąì°íë€ [ć·Šćł-] = dominer, gouverner
ìí„ë „ [ćœ±éżć] = influence, avoir le pouvoir de
돎ì§ê° = arc-en-ciel
ë°©êž [æčä»] = tout Ă l'heure, il y a un instant, juste, mĂȘme au moment oĂč lâon parleÂ
ì„ëìŒë€ = faire quelque chose pour le plaisir
ì°°ëì°°ë = *idĂ©ophone* les cheveux flottent doucement de façon rĂ©pĂ©tĂ©e comme s'ils ondoyaient
ëšë° [çé«ź] = coupe de cheveux courts
ë¶ížíë€ [äžäŸż-] = ĂȘtre inconfortable/gĂȘnant
ë§ìëŹŽê° [èŹćŁœçĄç] = longue vie en bonne santĂ©
ííìŽ [ç«-] = action de vouloir se dĂ©barrasser de sa colĂšre
íìŹíŒ = en tous les cas, de toute façon, de toute maniĂšre, d'une maniĂšre ou d'une autre, de quelque maniĂšre que ce soit, quoi qu'il en soit, quoi qu'il advienne, quelle que soit la situation, en tout Ă©tat de cause
돎ëíë€ [ïżœïżœéŁ-] = facile, convenable, sans difficultĂ©
ê°êł ëŠë€ = perfectionnerÂ
ì€ë „ [毊ć] = compĂ©tence, talent, force
ë°íë€ [çŒ-] = sâĂ©panouir, sâouvrir, se diffuser
ììČ [èŠè«] = demande, requĂȘte
ë
čí [éç«] = enregistrement vidĂ©o
ë§ë°ììčë€ = renvoyer, rĂ©torquer, rĂ©pliquer
êž°ìŹ [æ棫] = article
ì±ìž [æäșș] = adulte
ê°ê° [éèŹ] = rentrĂ©e universitaire
ì°êž°ëë€ [滶æ-] = ĂȘtre ajournĂ©, retardĂ©, reportĂ©, repoussĂ©
ë°©í [æŸćž] = vacances (scolaires)Â
ìŹìŹíë€ = ĂȘtre ennuyĂ© (sâennuyer)
ê·žëŹë€ = faire ainsi, comme cela
ì§í [çŸéąš] = bourrasque, vent violent
ì ëčíë€ [é©ç¶-] = juste, convenable, bon Â
íëČíë€ [ćčłćĄ-] = banal, ordinaire, commun, usuel
ìčíë€ [èŠȘ-] = ĂȘtre proche, familier, intime (avec une personne)
ëČì ììŽë€Â = ĂȘtre piquĂ© par une guĂȘpe
ì„ì€ëœë€ = embarrassĂ©, timide, maladroit
ëì [èœæž] = graffiti, gribouillageÂ
ëì ê±°ëŠŹë€Â = gribouiller, griffonnerÂ
íí = *idĂ©ophone* une chose rebondit ou Ă©clate de maniĂšre brusque et continue
ìčë€ = frapper, battre, battre des mains
ë¶ê”Ź [äžć
·] = infirmitĂ©
í°ì§ë€ = Ă©clater, tomber, ĂȘtre percĂ©
êčêč = *idĂ©ophone* rire fort visiblement irrĂ©pressible
ì ì [挞挞] = de plus en plus
ꞎí = manches longues
ìČŽìĄëł” [é«èČæ] = vĂȘtements de sport
ìì°ë€ = faire porter, faire prendre
íííë€ = frais
ìê·Œí [æ
æ-] = discrĂštement, furtivement, sereinement Â
ììȘœ [ć
©-] = (les) deux cĂŽtĂ©s
ì°©ê° [éŻèŠș] = illusion
ììž [æć€] = imprĂ©vu, surprise
ëčë믞 = montagne de dettes
ëčììŽë€ = crĂ©anciers
ë¶ë
ž [æ€æ] = fureur, rage
ì°ë„Žë€ = investir de lâargent, percer, enfoncer
돎ëì§ë€ = sâĂ©crouler, sâeffondrer, ĂȘtre mis en pĂ©ril
볎ìì [毶çłć] = bijoutier(Ăšre), bijouterie, joaillerie
ìŽêžž = gagne pain
ëȘšìíë€ [æžçŽą-] = chercher, tĂątonner (la solution Ă un problĂšme)
ëČìŁ [çŻçœȘ] = crime, dĂ©lit, dĂ©linquance
ìíŽ [é±é] = retraite
ë±ì„ [ç»ć Ž] = entrĂ©e en scĂšne, apparition
ì ìžìì [æ°äșșæçŻ] = Ă©poque des dĂ©buts
ì ì±êž° [ć
šçæ] = Ăąge dâor
ë§ìŁŒ = de face, en face, vis-Ă -vis
ì„ë©Ž [ć Žéą] = scĂšne
ì”ìžíë€ [æ鏱-] = subir une injustice ,se sentir victimisĂ©
ë”ë”íë€ = ĂȘtre Ă©touffĂ©, mal aĂ©rĂ©, manquer d'ampleurÂ
ì€ïżœïżœíë€ [èȘȘćŸ-] = persuader/convaincre (quelqu'un)
ì 돎íë€ [ć
šçĄ-] = ĂȘtre inexistant, absent
ì맀 [ć§ćŠč] = sĆurÂ
ë
íčíë€ [çšçč-] = particulier, spĂ©cial, singulier, caractĂ©ristique, original, unique, inimitable
ë€ëŹë€ = travailler, retoucher, remanier
볎ì [毶çł] = bijou, pierre prĂ©cieuse, gemme
ìì [ćçł] = pierre brute
ìșë€ = dĂ©terrer, exhumer, fouiller, dĂ©voiler
ëŽì„ [ć
§è] = organes internes
ëȘœíì [怹ćč»ç] = onirique, fantaisiste, illusoire, chimĂ©rique, imaginaire
ì ëȘ
íë€ [éźźæ-] = net, clair, prĂ©cis
êŽê°í [è§ćźąè©] = avis du public
ê°ëŠŹë€Â = ĂȘtre divisĂ© (opinion)
ì€ì€ëĄ = soi, soi-mĂȘme
ë§ìč = marteau, maillet
ìêČŹë€ [æèŠ-] = opinions, avis
ìŽëŁšìŽì§ë€ = se rĂ©aliser, se former, sâexaucerÂ
ê°ë„ì± [ćŻèœæ§] = possibilitĂ©, chance, Ă©ventualitĂ©, probabilitĂ©
ì”ëí [æ性é] = au maximum
ížë¶íž = aimĂ©(e) et/ou dĂ©testĂ©(e)
íííë€ [è°è°-] = doux, chaleureux
êžê·Â = note, phrase, vers
ìžêłìž [ć€çäșș] = extraterrestreÂ
#listedemedias#pratique#vocabulaire#langblr#studyblr#korean langblr#korean studyblr#corĂ©en#korean#langblr corĂ©en#studyblr corĂ©en#vocabulaire corĂ©en#language#korea#corĂ©e#íê” ì°ê”Ź#íê”ì°ê”Ź#íê”í#íê”ìŽ#íê”ìŽë°°ì°êž°#íê”ìŽêł”ë¶ì€#íê”ìŽë„Œ#íê”#ìŽí#hanja#chinese characters#caractĂšres chinois#chinois#chinese#china
1 note
·
View note
Photo
SAMEDI 9 MARS 2019 (Billet 1 / 3 â 19h50)
On vous avait dĂ©jĂ racontĂ© lâhistoire des retrouvailles entre la belle Emmanuelle (B.) et JM, lâautre jour, du cĂŽtĂ© de lâOpĂ©ra. Elle vient dâailleurs demain dĂźner chez nous avec son mari, Yves. Les courses sont dĂ©jĂ faites. Nous avons essayĂ© de composer un menu qui devrait les surprendre. Vous en verrez peut-ĂȘtre quelques photos la semaine prochaine⊠un prĂ©texte aussi pour communiquer une recette de cuisine qui pourrait intĂ©resser certaines lectrices/abonnĂ©es (mĂȘme sâil nous semble que cela avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© fait, quâimporte, « bis repetita placent »âŠ).
Mais revenons au thĂšme du Billet. On dit que les « emmerdes arrivent souvent en escadrilles » (une citation de J. Chirac il nous sembleâŠ), et bien parfois les « belles choses » aussi !!!
Car Ă peu prĂšs au mĂȘme moment oĂč Emmanuelle recontactait JM, un autre gamin (cette fois-ci rencontrĂ© en 1981 Ă Valbella, le « Village enfants-sans-parents » du Club Med en Suisse), JĂ©rĂŽme, surnommĂ© Ă lâĂ©poque « Cloclo », ayant retrouvĂ© les coordonnĂ©es de JM par un concours de circonstances quâil serait trop long de raconter ici (appelons ça des « petits miracles du hasard »âŠ), lui a adressĂ© ce mail alors quâil se trouvait en vacances Ă La Plantation dâAlbion.
On vous laisse deviner le plaisir puis trĂšs vite lâĂ©motion quâil a ressentis en le lisant :
« Bonjour Jean Marie,
Te souviens-tu de moi? Valbella 1981 !!
JâespĂšre que tu te souviens de moi parce que moi oui !!!! Tu mâas initiĂ© au spectacle, jâen ai fait mon mĂ©tier et jây pense trĂšs souvent !!!!
Comment vas-tu ?
Que fais-tu?
Jâai retrouvĂ© il y a peu une copine connue Ă cette Ă©poque et nous avons parlĂ© de toi Ă©videment... Tu nous as marquĂ©s !!!
JâespĂšre que tu recevras et rĂ©pondras Ă ce message..
Biz
JérÎme Anthony (dit : CLOCLO) »
Envoyé de mon iPhone »
Nous sommes en 2019, 38 ans se sont Ă©coulĂ©s, JM lis ce message, avouez quâil y a de quoi ĂȘtre remuĂ©, non ?
Par contre, sâil nâavait plus revu Emmanuelle, JM avait tout de suite reconnu JĂ©rĂŽme dans une Ă©mission de tĂ©lĂ© qui passait sur M6 et quâil trouvait trĂšs bien : « Un trĂ©sor dans votre maison ». Beaucoup plus intĂ©ressante dâailleurs que celle de Sophie Davant qui cartonne en ce moment lâaprĂšs-midi sur France 2. Mais bon, ceci est une autre histoire.
En dehors de lâaspect physique (JM est trĂšs physionomiste et a en gĂ©nĂ©ral une excellente mĂ©moire des personnes quâil a apprĂ©ciĂ©es, enfants compris), il y a eu aussi la grande gentillesse de JĂ©rĂŽme en tant quâanimateur et son empathie avec les gens qui ont fait que JM nâa pas eu le moindre doute. Et il ne sâĂ©tait pas trompĂ© !
En fin de Billet vous trouverez un lien vers sa fiche WikipĂ©dia, vous verrez que JĂ©rĂŽme, depuis ses 14 ans, a fait 1000 et 1 choses, Ă la radio dâabord, puis Ă la tĂ©lĂ© mais aussi en tant quâauteur (3 livres)⊠et en tant que chanteur. On vous a mis dans la visionneuse du Billet suivant un Clip oĂč vous entendrez une chanson extraite dâun album de reprises (dans un style trĂšs « Sacha Distel ») qui va bientĂŽt sortir. On vous prĂ©viendra bien sĂ»r dĂšs quâil sera dans les bacs comme on dit. Il nous en a fait Ă©couter quelques extraits hier, ON AIME BEAUCOUP !
A Valbella donc, il a (presque) inaugurĂ© sa carriĂšre dâartiste en interprĂ©tant le premier rĂŽle masculin de la petite comĂ©die musicale crĂ©Ă©e par JM, « Tarzan Super Star ». Voir les photos ci-dessous immortalisant (grĂące Ă lâalbum de JM) ses dĂ©buts prometteurs. Et, CHOSE INCROYABLE, il a repris contact il y a Ă peine quelques semaines (grĂące Ă FaceBook) avec la gamine qui tenait le rĂŽle de « Jane la Tarzane ». Câest dâailleurs elle qui lui a donnĂ© lâadresse mail de JM (on vous racontera une autre fois comment elle lâa obtenue... autrement ce Billet risque de ne plus finir) et avec laquelle, vous vous en doutez, il avait eu lĂ -bas une petite aventure prĂ©-adolescente.
Ayant presque terminĂ© de manger la fondue savoyarde prĂ©parĂ©e par Marina, JĂ©rĂŽme a envoyĂ© une photo et un petit message Ă Karine (C.), câest son nom, qui lui a rĂ©pondu aussitĂŽt, avec plein dâĂ©moticons : « quâil avait bien de la chance ! ». JM a alors demandĂ© Ă JĂ©rĂŽme de lâappeler et de lui proposer de venir prendre le cafĂ© avec nous, chose quâelle a acceptĂ©e aussitĂŽt.
Une demi-heure aprĂšs, JM avait retrouvĂ© « ses » 2 comĂ©diens-chanteurs-danseurs de Valbella, 38 ans plus tard ! Les photos ci-dessus vous donnent une petite idĂ©e de leurs rĂ©actions en feuilletant lâalbum.
On vous avait prĂ©venus, « câest une histoire INCROYABLE » mais le plus « INCROYABLE » quand mĂȘme, câest la concomitance des « retrouvailles » avec Emmanuelle... et JĂ©rĂŽme et Karine.
Quand on a demandĂ© Ă Montaigne pourquoi Etienne de La BoĂ©tie Ă©tait son ami, il avait rĂ©pondu par cette phrase, devenue cĂ©lĂšbre depuis : « parce que câĂ©tait lui, parce que câĂ©tait moi ».Toute proportion gardĂ©e bien sĂ»r, si on cherchait une explication Ă ces retrouvailles, peut-ĂȘtre faudrait-il conclure ce Billet par : « parce que câĂ©tait eux, parce que câĂ©tait luiâŠ).
Le lien vers la fiche Wikipédia de JérÎme :
https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me_Anthony
1 note
·
View note
Text
Ce Noël, j'offre mon ex en cadeau! de Julia Nole
Ce NoĂ«l, jâoffre mon ex en cadeau! de Julia Nole
Homme sĂ©duisant, trĂšs bon Ă©tat, peu utilisĂ©. Note : a tendance Ă vous briser le cĆur. Si pour 99 % des gens NoĂ«l est synonyme de joie, dâamour et de retrouvailles, pour Juliette câest plutĂŽt dĂ©sespoir, rupture et haine. Depuis que Colin lâa quittĂ©e par message sans aucune explication le jour de NoĂ«l six ans plus tĂŽt, elle dĂ©teste cette pĂ©riode. Elle dĂ©teste encore plus Colin et met dâailleurs unâŠ
View On WordPress
0 notes
Text
Mes pensĂ©es face Ă la dĂ©cision de Beemov dâenlever nos anciens âcrushâ et ma premiĂšre impression sur Campus Life!
Avant tout, et mĂȘme si jâai tout fait pour rien spoiler de la beta. Il se pourrait quâil y ait un spoiler ou deux si vous nâavez pas suivi lâactualitĂ© du jeu ou si vous nâavez pas lu le post de Chinomiko.Â
Comme tout le monde, jâĂ©tais vraiment excitĂ©e Ă lâidĂ©e de dĂ©couvrir Amour sucrĂ© Campus Life et de voir comment les histoires dâamour allaient Ă©voluer durant cette seconde saison. AprĂšs avoir vu le trailer (et en ayant en tĂȘte le time gap de 4 ans), je me suis doutĂ©e que la sucrette devait surement sâĂȘtre sĂ©parĂ©e de son petit copain. Comme tout le monde, jâai Ă©tĂ© déçue de voir que certains ne reviendrais pas dans le jeu. Et mĂȘme si je comprends les explications de @chinomiko, je dois avouĂ© que jâai eu mon petit coeur brisĂ© Ă lâidĂ©e de ne pas revoir le crush de ma sucrette. Avant ça, je pensais que peu-ĂȘtre, ils allaient tous revenir au compte goutte dans lâhistoire mais avec les informations que nous avons, je ne pense pas vraiment.Â
Les raisons de ma dĂ©ception rĂ©sident je pense dans le fait que lâon finisse AmourSucrĂ© (high school) sur un trĂšs joli moment et quâĂ peine un mois plus tard on nous vends une nouvelle histoire avec de nouveau personnage.Â
Dâun cotĂ©, je comprends lâidĂ©e de montrer vite un nouveau projet car on est tous un peu triste de quitter cet univers et ces personnages. Donc quand jâai vu les infos sur Campus Life, jâĂ©tais hyper heureuse.Â
Dâun autre, câest comme si aprĂšs avoir perdu son hamster chez soi, on venait nous offrir directement un autre hamster (tout aussi cool que le premier mais diffĂ©rent). Dans cette situation, on a pas trop le temps de faire le deuil ou dâimaginer oĂč se trouve le premier quâon nous propose dâaimer le second. Câest pas facile.Â
Cependant, ce nâest pas parce quâon a aimĂ© le premier de toutes nos forces, que le second ne pourra pas ĂȘtre aussi bien. Et lĂ , je quitte la mĂ©taphore pour en revenir sur le jeu. De ce que jâen ai vu, et sans rien spoilĂ©. Je trouve que lâaspect Amour SucrĂ© Campus Life est dĂ©jĂ pas mal prometteur sur plein dâaspect.Â
PremiĂšrement, le visuel est sublime. Tout en restant dans ce quâon connait au niveau du style de dessin de personne et tout. On a du tout nouveau, tout beau. Et pour le coups ça marche Ă fond. Maintenant, on peut moins aimĂ© (moi-mĂȘme quand les personnages Ă©taient redessinĂ© dans amour sucrĂ©, je regrettais le style dâavant, sans pour autant rejetter le nouveau). Â
Dans un second temps, au niveau du scĂ©nario, le jeu (et lĂ je suis dans la spĂ©culation totale) va nous promettre sans doute de belle surprise et un vent de fraicheur. Personnellement, mĂȘme si je ne vais sans doute pas faire toutes les routes possibles qui sont offertes, je suis trĂšs curieuse de savoir comment vont se passer les retrouvailles entre Castiel et la Sucrette, il y aura sans doute de la tension avec des jeux de âje te rejette car jâai attendu assez longtempsâ et des ânon mais en faite ya que toi que jâaimeâ. Et si on a pas fait la route avec lui dans amour sucrĂ©, je me dis que ca pourrait ĂȘtre drĂŽle de le voir triompher Ă la fin (âah tu sortais avec un tel... Mais finalement jâai enfin attirĂ© ton attention!â). Aussi, la route Priya, de passer dâune sucrette qui avait un copain Ă une sucrette qui sâinterresse Ă elle (et on sait tous Ă quel point Priya est cool - mĂȘme si on la tous craint Ă son arrivĂ©e ah ah), il risque dây avoir des drĂŽles de quiproquos drĂŽles Ă suivre! De mĂȘme avec le professeur, si vous ĂȘtes un peu fan de manga, je suis sure que vous avez dĂ©jĂ bavĂ©s devant ce genre dâhistoire (mĂȘme moi qui suis rebutĂ©e par ça, jâen aime certaines). Puis aussi, si vous ĂȘtes Ă la fac, vous avez jamais eu un crush sur un prof trop cool! Et aussi Hyun, qui semble prometteur ainsi que le 5e love interest qui arrivera plus tard (et que jâai hate de dĂ©couvrir mĂȘme si jâai quelques doutes sur qui ce sera).Â
Enfin, jâaime beaucoup comment lâunivers du jeu lie un peu lâunivers du manga Shojo avec lâunivers amĂ©ricain des idĂ©es quâon se fait de la Fac. Je trouve lâassociation des deux pas mal rĂ©ussie pour le moment.Â
Maintenant que jâai fait tout un pavĂ©, je vais continuer sur ma lancĂ©e dans mon avis sur la saison 2 dâamour sucrĂ©. Ici, je vais surtout parler de mes attentes pour le jeu. MĂȘme si elles sont un peu irrĂ©aliste ah ah!Â
Je trouve ça vraiment (mais vraiment triste) de ne pas revoir son ancien crush. Personnellement, pour avaler la pillule, jâaurai / je aimerais quâon ai au moins un flash back sur notre rupture. Une sorte de rupture âdouce amĂšreâ en mode : âmĂȘme si on doit se dire aurevoir Ă cause de nos situations respectives, mais tu resteras Ă jamais mon premier amourâ Avec une promesse du style âun jour on se reverra, peu-ĂȘtre alors que tout recommencera!â - Ca donne un peu dâespoir, nous permets de nous imaginer un arpĂšs Campus Life et de se rĂ©jouir des personnages que lâon va revoir dans Campus Life.Â
Maintenant, dans les premiers episodes, vu que lâĂ©quipe cherche Ă montrer les nouveautĂ©, ce genre de flash back nâest pas possible. Cependant, je ne desespĂšre pas. Je trouverai que ce serait un bon moyen de faire une âclosureâ.Â
Aussi, encore plus irrĂ©aliste et donc lĂ je suis dans le fantasme ultime (et je pense que câest ce qui me fera tenir jusquâĂ ce que je me fasse une raison :p), câest de me dire que peu-ĂȘtre que campus life se finira sur une retrouvaille avec notre ancien crush en mode âje nâai jamais su tâoublier. Si on recommencais notre histoire, je tâaime tant nia nia niaâ Et quâon doive choisir entre tourner la page et rester avec notre amour universitaire ou alors plaquer ce dernier (ou derniĂšre) et revenir en mode lover avec notre ancien crush. Câest un peu sadique mais jâaime bien lâidĂ©e.Â
Maintenant, mĂȘme si mes attentes ne sont pas rencontrĂ©es pour le jeu. Je pense que jâai quand mĂȘme envie de donner une chance Ă ce jeu pour les raisons que jâai notĂ© plus haut. Il me faudra du temps pour avaler la pillule, ça câest sur. Mais je garde espoir de bien mâamuser sur ce nouveau jeu (et de dĂ©couvrir de nouveaux personnages - dâailleurs câest dur de ne pas dĂ©jĂ faire une liste de tous ceux que je fangirl dĂ©jĂ et de ne pas entrer dans le spoiler ah ah ah)Â
PavĂ© CĂ©sar, ceux qui nâont pas lu te saluent!Â
Enfin voilĂ , jâavais envie de mâexprimer Ă ce sujet. Câest un peu brouillon car jâai tout mis dâune seule traite (et jâai du faire pleins de fautes dâorthographes). Je suis dĂ©solĂ©e pour le massacre visuel et remercie celles qui auront lu. Hesitez pas Ă me donner vos avis sur le jeu et vos attentes. Je suis en mode fangirling Ă fond et jâaime bien en discuter ah ah. Je traduirai peu-ĂȘtre ceci en anglais.Â
30 notes
·
View notes
Text
No U-Turn : le récap avant la Saison 2
Précédent
Les personnages, le rappel
Fabien "Miko" Django
La vie de Fabien était toute tracée : un métier, une copine, des amis... Un avenir radieux, en somme.
Mais Fabien, en secret, Ă d'autres ambitions que celles de son pĂšre. Lui ne veut pas devenir basketteur professionnel, il veut devenir mĂ©decin. Un rĂȘve d'enfant, qu'il a eu le courage d'Ă©noncer une fois et Ă quoi il lui a Ă©tĂ© rĂ©pondu qu'il devait se concentrer sur ses facilitĂ©s plutĂŽt que d'aller se casser les dents sur un objectif inaccessible. Mais si pour son pĂšre l'Ă©chec est une certitude, pour l'adolescent ne pas essayĂ© est impensable.
Seulement voilà , Fabien manque de temps et se laisse dépasser par la charge de travail qu'il lui est demandée associée à celle à laquelle il se contraint. C'est une drÎle de rencontre qui lui apporte le soutien dont il a besoin.
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne s'attendait pas Ă une telle association. Alors que rien ne les prĂ©disposait Ă ĂȘtre amis (alors mĂȘme que leurs mĂšres respectives sont trĂšs proches), leurs trajectoires vont se croiser Ă plusieurs reprises sur un temps trĂšs court et les amener Ă se dĂ©couvrir des objectifs complĂ©mentaires. Ainsi, ils s'aident mutuellement et Fabien parvient enfin Ă remonter la pente.
Leurs deux caractĂšres forts rendent leur collaboration difficile par moments, mais Ă force de s'entrechoquer, leurs carapaces se fendillent.
Fabien se rend compte que c'est en train de dĂ©raper mais trop tard, la fougueuse Nadia se jette sur ses lĂšvres alors qu'il s'apprĂȘte Ă mettre de la distance entre eux.
Son cĆur explose, Ă cet instant-lĂ , et il doit dĂ©ployer d'incroyables ressources pour mettre fin au baiser alors que tout son ĂȘtre ne demande qu'Ă embrasser le corps qui se presse contre lui.
C'est les tripes en vrac qu'il quitte la jeune Nadia alors qu'elle venait de lui confier sa plus grosse blessure en plus de lui avouer ses sentiments. Parce-que en réalité, Fabien a quelqu'un qui l'attend et qui commence à s'inquiéter sérieusement sur la nature de la relation qui les lie Nadia et lui. à juste titre, puisque Fabien, comme un acte manqué, n'a jamais mentionné l'existence de sa petite amie malgré tout le temps passé ensemble. Il se rendra compte plus tard qu'il y avait deux raisons à cela : il se sentait prisonnier de cette relation, et ne pas parler de sa copine, c'était laisser une chance de voir quelque chose éclore entre lui et Nadia dont il s'imprégnait chaque jour un peu plus. Cela a marché au delà de ses espérances, à tel point qu'il a pris peur et n'a pas assumé auprÚs de Nadia.
DĂ©vastĂ©s chacun de leur cĂŽtĂ©, ils tentent de passer Ă autre chose mais dans une si petite ville, c'est compliquĂ©. Arrive le moment oĂč ils se recroisent pour mieux se dĂ©chirer. Fabien se compromet pour prendre sa dĂ©fense alors qu'un membre de son Ă©quipe est sur le point d'agresser l'adolescente querelleuse et il est arrĂȘtĂ© suite Ă la rixe.
Il en voudra terriblement à Nadia de l'avoir mis dans cette situation car il lui reproche de se mettre continuellement en danger sans penser aux conséquences.
Ils rompent tout contact, jusqu'au bal de fin d'annĂ©e oĂč il la retrouve en charmante compagnie d'un de ses coĂ©quipiers. Il ne l'aimait dĂ©jĂ pas beaucoup celui-lĂ , mais lĂ , c'est sĂ»r, il le dĂ©teste.
Par ailleurs, c'est ce soir-là que Sen - le gars en question - lui apprend que Nadia a joué un rÎle déterminant dans l'abandon des charges contre lui, quand lui pensait que c'était sa copine officielle, Juliette, qui l'avait aidé. AprÚs une explication houleuse avec elle, Fabien se décompose et tente de retrouver Nadia pour faire le point. Mais il s'y prend trop tard, elle est déjà partie avec Sen.
C'est au beau milieu de la nuit qu'il la retrouve à son domicile, assistant dévasté à son retour accompagné de son rival. Les retrouvailles se passent mal, mais il lùche enfin le morceau : il est amoureux d'elle.
La déclaration n'est malheureusement pour lui pas suivie d'effet et ils se quittent à nouveau.
Quelques petites semaines plus tard, ils se retrouvent inopinément et trouvent le courage de discuter... toute la nuit.
Le lendemain, ils scellent leur couple par un fougueux baiser.
Plusieurs annĂ©es de bonheur vont les voir s'aimer passionnĂ©ment, mĂȘme si Sen va venir mettre la pagaille Ă un moment. Entre Nadia et Sen, il y a un lien spĂ©cial qui le rend fou. Ce n'Ă©tait pas quelqu'un de jaloux avant Nadia, mais depuis, il a une envie irrĂ©pressible de marquer son territoire et cela leur causera du tort.
Vient le moment oĂč Nadia lui annonce qu'elle retourne Ă Oasis Springs. Il essaie de la dissuader, mais pas longtemps. Il encaisse et met beaucoup d'Ă©nergie dans leur relation Ă distance, qui ne trouvera pas d'Ă©cho chez sa compagne. SurmenĂ©e, elle laisse leur couple dĂ©river.
Puis un jour, elle l'appelle en pleurs : elle vient de se faire agresser chez elle. L'occasion pour Fabien de lui montrer une fois de plus Ă quel point il tient Ă elle et qu'il sera toujours lĂ pour elle.
Mais c'était sans compter le mensonge de Nadia qui est sur le point de détruire tout ce qu'ils ont construit.
Suite : Les personnages, le Rappel
Crédits : Poses de @simmerberlin , @r-jayden, et GGO.
1 note
·
View note
Note
De rien avec plaisir . Je te comprend trop c est insupportable d ĂȘtre Ă©loignĂ© de la personne qu ont aime mais dit toi que c est une Ă©preuve Ă supporter je sais que la vie est faite que d Ă©preuve mais la tienne en vaux le coup continuer Ă s aimer mĂȘme dans l Ă©loignement c est quelque chose de magique et quand vient l heure des retrouvaille cela a une saveur particuliĂšre et cette saveur est le fruit de la patience
"L'amour comme un vertige, comme un sacrifice, et comme le dernier mot de tout."
Alain fournier
Ăa l'est d'autant plus quand tu viens Ă peine de retrouver la personne aprĂšs une longue phase de complications, de non-dits, de souffrance cachĂ©e, d'amour enfoui. Quand ce que tu ressentais est enfin confirmĂ©, quand vous ĂȘtes tous les deux prĂȘts Ă prendre le risque de laisser l'autre avoir de l'emprise sur soit ( parce que c'est aussi comme ça que je vois l'amour et c'est quelque chose de difficile Ă accepter). Je ne vais pas m'Ă©terniser dans ma rĂ©ponse/explication je ne pense pas que cela soit nĂ©cessaire ou mĂȘme assez clair de ma part. Ce que je peux confirmer c'est qu'effectivement l'attente n'est rien comparĂ© aux retrouvailles. C'est dur, mais au final tout va bien, j'ai dĂ©jĂ de la chance de l'avoir et qu'il n'y est pas de rĂ©els soucis entre nous. C'est un sacrifice qui vaut le coup.
0 notes
Text
031120 (2)
Prétendu lover
+
à l'heure qu'il est, je vois le temps passé. En ce temps-là , je n'ai rien fait que préparer et me préparer. Main tenant mon smartphone, je repousse encore le départ nécessaire. Je dois pour tant laisser le présent arriver !
051120
Je suis si seul dans les tourments que la nuit m'impose, maintenant... Elle me rĂ©veille et me montre les guerres en mon sein, les yeux ouverts je ne peux que sentir la rage en mon corps des diffĂ©rentes rĂ©gions, et les tirs et les explosions, et quand Ă force de respirations en rythme je me rendors, dans mes cauchemars me poursuivent les sensations de mort, les brimades, menaces, trop longues explications en spirale d'une seule chose violente... Pourtant, mĂȘme aprĂšs ces pires sommeils, je me trouve au rĂ©veil optimiste et prĂȘt, comprĂ©hensif de l'inĂ©galitĂ© des humeurs du monde que je suis, et je puis Ă nouveau laisser mes douleurs diurnes m'occuper l'esprit.
+
une lettre faite d'enveloppes protégées d'une feuille pliée.
+
Je ferais bien de toi la raison de mon mal pour qu'un jour me guérissent nos retrouvailles.
061120
On a pleuré pour un oui, on est sorti ensemble au soleil à vélos, il faisait bon, puis on a pleuré pour un non. Je suis à sec, je prends des larmes de substitution.
071120
Emma porte, mieux que des solutions, des dissolutions dans ses réponses simples.
081120
Une grande déesse bleue vient sur moi, m'arrache par la tempe droite le mal à pattes de crabe, puis me déchiquÚte de haut en bas et m'envoie en l'air pour enfin souffler mes lambeaux en une nouvelle forme de vie saine.
+
Viktor
+
Retour de l'ĂȘtre aimĂ©.
091120
Douceur de l'ancien papier, pain lisse et brun des annĂ©es, chaleur impalpable dans ces cahiers couverts de carton bleu. Je vois les murs de briques, les rues poussiĂ©reuses, des pompiers, un boucher. Des carreaux de faĂŻence et des tissus Ă carreaux, tout a un peu ou beaucoup de rouge, les joues aussi, bien sĂ»r, les robes, les soirĂ©es de bois oĂč les chandelles vieillissent. Il y a un buvard rose prĂȘt Ă servir Ă la premiĂšre page, cahier propre d'enfant sage respectant son Ă©poque, cahier dĂ©laissĂ© d'une enfante polissonne me tendant ce cadeau en travers du temps avant d'aller jouer Ă taper aux vitres des magasins.
101120
Voici ma collection de fonds de café au lait
toute sortes de bruns et de volutes figées
l'exposition dure car sans cesse prolongée
une moisissure qui va gagner
Toute la maison
Ă raison d'une tasse par jour
D'aucun secours
Pour ma raison
Secs et craquelés, les fonds déposés
Forment des paysages tristes et esseulés
Que je photographie sans les regarder
Et dans le catalogue, vous pourrez retrouver
Toutes les raisons
De ma tristesse aveugle
Toutes ces tasses et tous ces mugs
Supports de création
Le texte dit que mes yeux me lĂąchĂšrent
Que j'ai besoin de l'immobile et que c'est pour ça
Que malgré vos compréhensibles désirs de surenchÚres
Aucune relique n'est disponible Ă l'achat.
0 notes
Text
Juste la fin du monde - PROGRAMME NOUVEAU BAC 2021 1Ăšre - Parcours "Crise personnelle, crise familiale" pdf gratuit
AprÚs une longue absence, Louis décide de rendre visite à sa famille, et d'annoncer aux siens sa mort prochaine. Sa mÚre, sa petite soeur, son frÚre et sa belle-soeur sont réunis pour sa venue. Mais les retrouvailles ne se font pas sans heurt : au fil de la conversation, les reproches affleurent, d'anciennes blessures se rouvrent ; à chaque instant, le conflit menace le fragile édifice familial. Toujours à la recherche du mot le plus juste, le langage pudique de Lagarce traduit notre difficulté à communiquer. Sa simplicité poétique confÚre à ce dimanche en famille la force d'un mythe moderne, et élÚve Juste la fin du monde au rang de classique. Etude de l'oeuvre - questions transversales - explications de textes - points de grammaire Parcours : " Crise personnelle, crise familiale " - la tragédie familiale de l'Antiquité à nos jours - le poids de la famille dans le théùtre du XXe siÚcle - les retrouvailles familiales en tension chez Lagarce Différentes interprétations de la piÚce - analyse de trois mises en scÚne - un livre, un film : l'adaptation de Xavier Dolan (2016) ou ou  Read the full article
0 notes
Text
Jour 1...436km from Cap Town To Oudtshoorn
5h00 le réveil sonne, bizarrement quand c'est pour partir en vacances ça ne pique pas tant que ça.
6h00 arrivĂ©e Ă l'aĂ©roport, rituel habituel cafĂ© latte carott cake đ
7h20 décollage
Arrivée à CDG il faut que je rejoigne BD. AprÚs une longue attente au contrÎle Passeport, me voilà enfin. Embarquement immédiat!
11h07 apĂ©ro champagne ! Ăa commence enfin Ă sentir les vacances.
2 films, 2 repas, une petite sieste, nos retrouvailles avec BD on a plein de choses à se dire et voilà que nous arrivons déjà .
Il est 22h35 nous voilĂ en Afrique du Sud, contrĂŽle douanes, bagages, un taxi nous attend pour nous amener Ă notre guest house.
RĂ©veil matinal, nous devons ĂȘtre prĂȘtes pour 9h.
9h25 nous voilĂ au dĂ©pĂŽt du loueur pour rĂ©cupĂ©rer notre bĂȘte.
AprÚs quelques formalités et explications il est temps de prendre la route.
10h30, je m'installe sur mon poste de commandement que j'occuperai pour les 12 prochains jours.Â
Il va falloir vite s'habituer Ă la conduite Ă droite.
Cest parti! AprĂšs un dĂ©part un peu hĂ©sitant, parce que en plus de conduire Ă droite c'est une boĂźte manuel et passer des vitesses de la main gauche ben j'ai jamais faitđ.
Nous voilĂ sorti du Cap, nous empruntons une portion de la route des vins, objectif du jour atteindre Oudtshoorn.
Rapidement nous nous retrouvons sur des routes avec des paysages verdoyants et juste magnifiques, des vignes, partout des vignes, des roches rouges puis la vallée juste aprÚs des paysages beaucoup plus arides avec une roche plus blanche et de la végétation moins luxuriante. Ce changement de paysages est constant sur toute la route.
AprĂšs une pause course, nous dejeunons sur le bord de la route sur une zone Ă pique nique. Il fait chaud, le ciel est bleu, la circulation est extrĂȘmement calme, la nature nous entoure...je crois que c'est Ă ce moment oĂč je rĂ©alise que ça y es c'est vraiment les vacances.
Ne nous attardons pas trop nous avons encore de la route et il faut arriver avant la nuit.
Paarl, Robertson, Montagu, Barrydale, Ladismith, Calitzdorp... region du Klein Karoo
Pause café dans une petite ville déserte.
Nous trouvons rapidement un camping... Opération du jour: monter le camp !
Easy en 2 3 mouvements c'est fait! Y a plus qu'à préparer le repas et se prendre un petit apéro.
1 note
·
View note
Text
la vie ordinaire, adĂšle van reeth (2020)
âCapricesâ. JâespĂšre du moins que câest quelque chose de mieux que le caprice, mais nous ne pouvons pas passer la journĂ©e en explications. RALPH WALDO EMERSON
âLe drame, câest lâeau tiĂšde. La vie qui continue aprĂšs la fin du film et dans laquelle il ne se passe rien. Les secondes qui se suivent et se ressemblent, dâannĂ©e en annĂ©e.â
âSi la vie domestique porte bien son nom, sa fonction est dâapprivoiser le fauve en sa demeure.â
âPourquoi la vie possible est-elle plus sĂ©duisante que la vie rĂ©elle ? Le possible est commode : il se tient Ă Ă©gale distance du rĂ©el et de lâailleurs. Il ouvre la porte et nâen franchit jamais le seuil.â
âLa vie ordinaire est une vie de dĂ©tails, une vie vue de trĂšs prĂšs, de beaucoup trop prĂšs, ça colle, on sâenglue, et on finit par ne plus bouger.â
âPour les endeuillĂ©s du possible, la vie ordinaire est lâultime dĂ©faite, ce que le rĂ©el a de plus rĂ©el - et donc de plus repoussant.â
âLe langage qui tourne en boucle, les mots prĂ©visibles qui dĂ©clenchent aussitĂŽt une lassitude monumentale.â
âJe nâaime que ce qui existe, je ne trouve pas que chez le autres ce soit mieux.â
âAu cours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, jâavais ingurgitĂ© trop de phrases que je ne comprenais pas pour retrouver lâappĂ©tit de lire.â
âLe perfectionnisme moral, expliqua-t-il [Arnold Davidson], nâĂ©tait pas une quĂȘte de la perfection, mais de la transformation, avec, pour point de dĂ©part, une insatisfaction par rapport Ă soi.â
âCes mots que jâentendais mâauraient-ils tant touchĂ©e si je les avais lus, ou si je les avais entendus dans la bouche dâun autre ?â
âComment apprendre sans imiter ?â
sur le perfectionnisme moral : âbriser lâopposition entre le bien et le mal et de montrer que lâessentiel de nos actions se situent entre les deux. La qualitĂ© de nos actions ne devrait pas ĂȘtre jugĂ©e en fonction de ce prisme binaire, mais en Ă©valuant leur apport direct Ă notre propre transformation, que la philosophie a pour but de favoriser.â
âLâordinaire nâest pas le banal, unanimement dĂ©prĂ©ciĂ©. Le ban est fade, lisse et transparent, il glisse sur moi et ne retient pas mon attention. Il me laisse tranquille. [...] Lâordinaire nâest pas non plus le quotidien, facile Ă dĂ©crire [...] - dâailleurs je dis mon quotidien. Mais mon ordinaire, lui, semblait indescriptible. [...] Je voulais comprendre. Le harpon Ă©tait lancĂ©, je nâĂ©tais pas e paix (je compris soudain que je ne lâavais jamais Ă©tĂ©) et ce mot dâordinaire me mit sur la piste de lâintranquillitĂ©.â
âils ont beaucoup de choses Ă dire mais la parole leur manqueâ
âces jeunes pousses incapables de fleurir par elles-mĂȘmesâ
âLâidĂ©e nâest pas de produire des rats de bibliothĂšque, mais des auteurs.â
âLa pensĂ©e ne naĂźt jamais hors-sol.â
âEn matiĂšre de crĂ©ation, lâhumilitĂ© ne crĂ©e pas de chefs-dâoeuvre.â
âMa curiositĂ© ne va pas plus loin. Je nâai aucune envie de me documenter ni de comprendre davantage. [...] Peut-ĂȘtre la demande de savoir naĂźt-elle dâun intervalle entre soi et le monde ? Jâai souvent eu, parfois de maniĂšre violente, la sensation dâĂȘtre dĂ©connectĂ©e, dâassister en spectatrice Ă ce qui se passe sans connaĂźtre le rĂŽle que je pouvais y jouer.â
âje ne demande rien, mais ils me disent tout.â
âon sâĂ©tait longuement regardĂ©s, un peu gĂȘnĂ©s par cette nouvelle formalitĂ©â
ânos retrouvailles rĂ©guliĂšres ne sâenlisaient pas dans le quotidienâ
âJe nâavais pas trente ans et jâai tout inventĂ© dans ma relation Ă eux [...] Jâai tout inventĂ© et jâai aimĂ© Ă©crire ce rĂŽle qui nâavait aucune partition.â
âconstatant mon absence totale de dĂ©sir pour dâautres bras que les siens, mon dĂ©sintĂ©rĂȘt pour dâautres vies que la sienne, mon dĂ©goĂ»t Ă lâidĂ©e de me rĂ©veiller Ă cĂŽtĂ© dâun autre corps que le sien.â
âPeu importait sa rĂ©ponse, jâavais nommĂ© et reconnu mon dĂ©sir {...] Loin de me sentir aliĂ©nĂ©e, je me sentais enfin libre, et beaucoup moins seule.â
âUne sainte nâa pas de dĂ©sir, ou bien elle se sanctifie en sacrifiant son dĂ©sir. Je ne sais quâune chose : la vie que je mĂšne aujourdâhui, je lâai choisie. et mĂȘme quand elle me rend dingue, je sais que câest la seule qui mâaille.â
âA quel moment ma vie a rejoint mon sujet dâĂ©tude ? A moins que ce ne soit lâinverse ?â
âQue la jouissance soit une question de caractĂšre et non une dĂ©cision emportait mon assentiment.â
âlâĂ©loge de la joie mâavait profondĂ©ment ennuyĂ©eâ
âSurtout, les partisans de la joie sâaccordent dans leur mĂ©pris du bonheur. Parce quâil est Ă©phĂ©mĂšre, le bonheur est risible. Faut-il ĂȘtre ignare pour courir aprĂšs quelque chose qui ne dure pas !â
âLa joie est sans caprice. Câest ce qui la rend dĂ©sespĂ©rante.â
âla vie ordinaire Ă©tait trĂšs prĂ©cisĂ©ment celle qui nâapparaissait pas au cinĂ©maâ
âLa vie ordinaire compris comme tous ces moments qui ne sont pas retenus au montageâ
âJE TOURNAIS LES PAGES FRĂNĂTIQUEMENT, JE SOULIGNAIS LES PHRASES QUI ME PARLAIENT SANS QUE JE LES COMPRENNE.â
0 notes