#pandranièvre
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wayourt · 2 years ago
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Kaamelott quotes. 1
Guenièvre -
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Arthur -
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Arthur & Guenièvre -
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phantomofmyuniverse · 3 years ago
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Je travaille dans un cinéma et tous les matins avant d'ouvrir je mets cet scène rien que pour moi :')
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stancella · 3 years ago
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Attaque et découverte
Arthur et Guenièvre se promenaient en forêt. C'était une habitude qu'ils avaient prise ces trois derniers mois. Tous les jours, en fin d'après-midi, ils allaient se promener et revenaient pour le diner. Après avoir passé dix ans enfermée dans une tour, Guenièvre avait envie de profiter de sa liberté et voir autant de paysages que possible. Arthur insistait toujours pour l'accompagner. Il disait que c'était pour qu'elle ne soit pas seule sans défense si elle tombait sur Lancelot ou un membre de sa clique. Mais, bien que ce soit en partie vrai, c'était surtout une excuse pour passer du temps ensemble sans être dérangés toutes les trente secondes. Il appréciait ces moments. Ils parlaient de tout et de rien, du moment que le sujet n'avait aucun rapport avec Lancelot ou la quête du Graal. Tous deux avaient été très clairs là-dessus : interdiction d'évoquer des sujets stressants. C'était avant tout un moment de détente. Guenièvre était en train de lui raconter une anecdote sur son enfance lorsqu'elle fut tout à coup prise de haut-le-cœurs.
"-Hou là ! Tout va bien ? Demanda Arthur.
-Oui, oui. Je sais pas ce que j'ai, depuis ce matin, ça n'arrête pas. Si demain ça continue, j'irai voir Merlin.
-Ça vaut peut-être mieux. Vous voulez qu'on rentre ?
-Non, c'est bon. Si vraiment ça va pas, je vous dirai. J'espère juste que c'est pas une épidémie ou quelque chose dans ce goût-là, parce que j'ai entendu Angharad se plaindre de nausées à Nessa, ce matin."
Sur ces mots, elle s'éloigna pour observer un oisillon qui essayait de s'envoler. Soudainement, elle se mit à vaciller et commença à s'affaisser. Pris de panique, Arthur se précipita vers elle, la rattrapa et s'agenouilla.
"-Guenièvre ! Qu'est-ce qui vous arrive ?
-Je... Je me sens fatiguée, tout à coup...
-Hé bien, Sire, vous appréciez ma petite surprise ? Fit une voix familière."
Arthur leva la tête et vit Mevanwi surgir de derrière un arbre.
"-Vous ! Qu'est-ce que vous lui avez fait ?!
-Oh, rien de bien folichon. Juste un petit sort d'épuisement. Estimez-vous heureux, j'aurai pu être bien plus sadique."
Arthur sentit une rage sans nom s'emparer de lui. Il se leva, dégaina Excalibur et s'avança vers Mevanwi, prêt à en découdre. Mais avant qu'il ait pu faire quoi que ce soit, elle claqua des doigts et se volatilisa. Il poussa un juron et rengaina son épée. Il se précipita vers Guenièvre et s'agenouilla près d'elle.
"-Vous vous sentez capable de marcher ?"
Elle secoua négativement la tête.
"-C'est pas grave, je vous porterai."
Il la hissa dans ses bras tandis qu'elle passait ses bras autour de son cou. Le seule autre fois qu'il l'avait portée ainsi, c'était le jour de leur mariage... Il avait espéré pouvoir la reporter comme ça, mais pas dans ce genre de situation. Tandis qu'il marchait vers Kaamelott, un tourbillon de pensées lui traversa l'esprit. Tout était de sa faute ! Il aurait dû être plus attentif ! S'il avait repéré Mevanwi plus tôt, Guenièvre ne serait pas dans cet état ! Il fut tiré de ses réflexions par la voix de Guenièvre :
"-Arthur ?
-Oui ?
-Vous... Vous n'avez pas à vous en vouloir. Ce n'est pas de votre faute.
-Mais...
-Mais rien du tout ! Si vous devez blâmer quelqu'un, blâmez Mevanwi. C'est elle qui a lancé ce sort, après tout."
Là, elle ferma les yeux et ses bras tombèrent mollement. Il sentit la panique l'envahir.
"-Non, non, non ! Guenièvre !"
Il accéléra le pas. Au bout d'un temps bien trop long à ses yeux, il atteignit enfin Kaamelott. Il remercia intérieurement tous les dieux auxquels il pouvait penser que Léodagan et Séli soient en Carmélide. Il se sentait déjà suffisamment coupable sans en plus devoir supporter leurs reproches. Quand il entra dans leur chambre, il y trouva Nessa.
"-Vous, allez vite chercher Merlin !"
Tandis que la servante sortait de la pièce, il allongea Guenièvre sur le lit. Au bout de quelques minutes, Merlin entra.
"-Sire ? Il est arrivé quelque chose à la reine ?
-On a croisé Mevanwi. Elle lui a jeté un sort.
-Vous savez quel genre de sort ?
-Un sort d'épuisement. Enfin, si elle a bien dit la vérité. Avec elle, on ne sait jamais. Je veux que vous l’examiniez pour savoir si elle va s'en sortir."
Il se souvint alors de ce dont ils parlaient avant que Mevanwi ne se pointe.
"-Ha, aussi, elle m'a dit souffrir de nausées depuis ce matin. Si vous pouviez faire quelque chose pour ça...
-Bien sûr, pas de problème ! Attendez dehors."
Arthur leva les yeux au ciel mais obéit. Il n'était vraiment pas d'humeur à se disputer. Il fit les cent pas devant la porte. Au bout d'un moment, il vit Perceval s'approcher.
"-Ça va, Sire ?
-Guenièvre s'est fait attaquer par Mevanwi et je ne sais pas si elle va s'en sortir où pas. Alors, non, ça ne va pas !
-A... Attaquer ?! Comment ça ?!
-Elle lui a jeté un sort ! Alors même que je l'accompagnais spécifiquement pour la protéger ! Et je n'ai rien pu faire !"
Bon sang, voilà qu'il pleurait à présent ! Il comprenait maintenant ce qu'avait bien pu ressentir Guenièvre lorsqu'il s'était tranché les veines. Mevanwi avait beau prétendre qu'elle aurait pu faire pire, il savait bien, pour l'avoir vu de nombreuse fois chez ses collègues esclaves de ces dix dernière années, que "mourir d'épuisement" n'était pas qu'une expression. Ne pas savoir était pire que tout. Si elle mourrait... Non, il ne voulait même pas songer à cette éventualité ! Il sentit une main se poser sur son épaule. Il leva la tête et vit que Perceval le regardait d'un air plein de compassion.
"-Vous en faites pas, Sire. Elle est forte, la reine. Elle s'en sortira forcément !"
Il força un sourire et essuya ses larmes. A ce moment-là, la porte de la chambre s'ouvrit et Merlin en sortit.
"-Alors ?
-J'ai deux bonnes nouvelles à vous annoncer. La première, c'est qu'elle va s'en sortir."
Sentant ses jambes trembler, Arthur s'assit par terre en poussant un soupir de soulagement.
"-Merci, Merlin ! Vraiment, merci !
-Y'a pas de quoi, Sire ! Bon, par contre elle restera inconsciente pendant deux ou trois jours. Et même après son réveil, il vaudra mieux qu'elle reste alitée jusqu'à la fin de la semaine. Surtout au vu de la deuxième bonne nouvelle.
-Et quelle est-elle, cette nouvelle ?"
Un grand sourire s'afficha sur le visage du druide.
"-Et bien... Mes félicitations au futur papa !"
Arthur cligna des yeux en entendant ça, le temps que la phrase s'enregistre dans son cerveau.
"-Vous... Vous en êtes sûr ?
-Absolument certain ! J'ai vérifié trois fois.
-Pourquoi trois fois ?
-Bah, déjà, pour être sûr de pas m'être gouré. Depuis le temps que vous voulez des enfants, ça serait con que je vous donne des faux espoirs. Et aussi pour m'assurer que les bébés ne souffrirons pas de répercussions à cause du sort. Je peux affirmer que ça ne sera pas le cas.
-Vous avez bien fait. Mais... Attendez une seconde ! "Les" bébés ?!
-Ouais ! C'est des jumeaux ! Bon, je peux retourner à mon laboratoire ?
-Ouais, c'est bon. Merci encore.
-De rien !"
Merlin se retira. Perceval s'assit à côté d'Arthur, mais il n'y prêta pas attention. Une myriade de pensées lui traversait l'esprit. Il allait être père. Enfin, après toutes ces années ! Fera-t-il un bon père ? Il l'espérait. Il fera tout pour, en tous cas.
"-Tout va bien, Sire ? Fit Perceval, le tirant de ses interrogations.
-Ouais, ouais. Je me demandais juste si je ferai un bon père.
-Soyez pas ridicule, Sire ! Bien sûr que oui ! Un mauvais père se poserait même pas la question."
Arthur secoua la tête en souriant. Des fois, il enviait la capacité de Perceval à rester positif.
"-En tout cas, on dirait que c'est la journée des grossesses. Angharad aussi est enceinte.
-Non ?! Elle aussi ?!
-Ouais ! Elle l'a apprit ce matin.
-Mais c'est super, Perceval ! Mes félicitations !
-Merci, Sire ! Et mes félicitations, à vous aussi ! Bon, faut que je vous laisse. Karadoc m'a demandé de l'aider à trouver un cadeau d'anniversaire pour Meghan. A plus tard !"
Arthur regarda son chevalier s'éloigner en souriant. Il avait été ravi quand Perceval lui avait annoncé son mariage avec Angharad. Il n'avait aucun doute sur le fait que Perceval ferait un excellent père. Après tout, il avait aidé Karadoc à élever ses filles, et vu comment les deux jeunes femmes avaient tourné, il avait fait du très bon boulot. Il entra dans la chambre, s'assit au bord du lit et prit la main de Guenièvre.
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Les sensations revenaient petit à petit à Guenièvre. Elle sentait qu'elle était dans un lit, ce qui était étrange, car elle ne se rappelait pas être allée se coucher. Les souvenirs lui revinrent alors en mémoire. Sa promenade quotidienne avec Arthur, la soudaine sensation de fatigue qu'elle avait ressentie, Mevanwi... Quelqu'un lui tenait la main. Péniblement, elle ouvrit les yeux. Quand sa vision se fut réajustée, elle reconnut le décor de leur chambre, à Arthur et elle. Elle tourna la tête pour voir qui lui tenait la main. C'était Arthur, agenouillé par terre, l'air inquiet. Tout se passa alors très vite. Un moment, l'expression de son visage passait de l'inquiétude à un soulagement profond. L'autre, il la serrait contre lui comme si sa vie en dépendait.
"-Ne me faites plus jamais une peur pareille ! J'ai cru que vous alliez... que vous... Ne me faites plus peur comme ça !"
Il tremblait... Elle avait vraiment dû lui faire une belle frayeur pour qu'il soit aussi agité. Au bout d'un moment, il finit par la relâcher.
"-J'ai... j'ai été inconsciente combien de temps ?
-Trois jours. Et il faudra que vous restiez au lit jusqu'à la fin de la semaine, surtout au vu de ce que Merlin a découvert.
-Qu'est-ce que qu'il a découvert ? C'est en rapport avec mes nausées ?"
Sans mot dire, Arthur lui reprit la main et la posa sur son ventre. Elle le regarda un moment avant de comprendre ce que cela signifiait.
"-C'est... C'est certain ?
-Merlin a été catégorique. Il dit que c'est des jumeaux."
Ils se regardèrent sans rien dire pendant quelques instants. Puis, il éclatèrent de rire. Guenièvre avait l'impression qu'un poids lui avait été enlevé des épaules et nul doute que c'était aussi le cas pour Arthur.
"-J'espère qu'au moins l'un des deux est garçon.
-Moi, je serai pas mécontent d'avoir une fille. Mais honnêtement, tout ce que je veux, c'est qu'ils naissent en bonne santé. Au fait, quand vous disiez espérer qu'il n'y avait pas d'épidémie, vous n'étiez pas si loin du compte.
-Comment ça ?
-Angharad est également enceinte.
-Oh, c'est génial ! C'est le seigneur Perceval qui doit être content !
-Il est ravi. Angharad a proposé hier de servir de nourrice si vous n'avez pas assez de lait pour les deux bébés.
-Oh, je veux bien, oui."
Guenièvre sentit soudain son ventre gargouiller. Arthur eu un petit rire.
"-Je vais vous faire apporter à manger."
Et il quitta la pièce. Guenièvre commença à réfléchir à des idées de nom pour les bébés.
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yuwhala · 3 years ago
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Pour le temps qui vous plaira
Arthur avait anticipé ses retrouvailles avec Guenièvre. Après la démolition de Kaamelott et son sauvetage imprévu, il avait hâte de la retrouver. De commencer quelque chose de nouveau, enfin ensemble.
Parce que jusqu’ici, ils n’avaient pas vraiment parlé ni agi après ce qui s’était passé à la tour. Arthur parce qu’il n’avait rien envie de prévoir et Guenièvre certainement parce qu’elle mettait souvent du temps à réfléchir et à comprendre les situations.
Non, c’était faux. Arthur n’avait rien eu envie de prévoir, c’était vrai. Mais la raison principale, qu’il s’était rapidement avoué, c’était surtout qu’il était mal à l’aise avec ses propres sentiments. Il ne savait pas trop quoi en faire parce que étrangement, même s’il avait pensé connaître l’amour, ça n’avait jamais été pareil que ce qu’il avait pour Guenièvre.
Alors en couard qu’il pouvait parfois incarner - parce qu'au-delà des dragons et des hydres dont la peur lui provoquait plus de bénéfice au combat que d’incapacité totale à fonctionner, les sentiments c’était autre chose – il avait entrepris de discuter le moins possible avec Guenièvre après l’avoir embrassé. Il s’était convaincu qu’il faisait ça pour ne pas perdre de temps en explication pour sortir de la tour et des alentours en vitesse avant que quelqu’un rapplique.
Elle avait pourtant réagi après le baiser. Ils s’étaient regardés après avoir détaché leurs bouches et Arthur avait apprécié l’instant. Guenièvre avait semblé en pleine réflexion.
Elle lui avait chuchoté «Ah bon ? », le regardant dans les yeux.
Il lui avait répondu « Ah bon quoi ? », à voix basse lui aussi, son regard lié au sien.
« Vous m’avez embrassé ? » avait-elle demandé, semblant douter de ce qui venait de se passer.
Il avait regardé ses lèvres, qui avaient été si douces sous les siennes, avant de revenir à ses yeux et de lui répondre « Oui, je vous ai embrassé Guenièvre »
Elle avait alors souri, de ce sourire qui était sincère et plein de joie naturelle. Et elle avait chuchoté un petit « oh ».
Il lui semblait avoir vu que ses yeux s’étaient remplis d’eau, il avait alors détourné le regard, le semblant de lumière de lune étant trop bien trop intense pour éclairer la scène qu’il ne savait plus comment appréhender. Il lui avait semblé tellement évident dans l’instant précédent de grimper à cette tour et d’embrasser Guenièvre, et maintenant qu’il avait été confronté à la réalité de la situation, maintenant que ce n’était plus qu’un simple fantasme, il avait commencé à être beaucoup trop conscient du contexte dans lequel il se trouvait.
Alors, sans reposer les yeux sur son visage, il lui avait pris la main, et ne l’avait pas lâchée avant d’avoir rejoint le camp des burgondes. Ils avaient mis presque deux fois plus de temps à revenir qu’à l’aller, Arthur se tenant à cette main autant que Guenièvre tenait la sienne. Il leur faisait parfois faire des petits détours, au lieu de passer à travers un buisson par exemple, ce qui les aurait obligé à se lâcher, ils avaient contourné de cinq petits mètres l’arbuste. Arthur n’avait pensé à rien pendant cette marche. Enfin plutôt, il n’avait pensé qu’à cette main dans la sienne. Parfois l’envie de sourire lui était venue pendant ce trajet, parfois la peur aussi.
Ils avaient fini par se lâcher, il ne savait plus trop comment, mais il se rappelait du froid qu’il avait ressenti au bout des doigts. Le soleil avait commencé à se lever quand ils s’étaient souhaité une bonne nuit. Guenièvre, à qui il avait semblé que le sourire ne l’avait pas quitté depuis la tour, était partie dormir dans la tente où sa suivante et elle même avaient établi leurs quartiers et Arthur avait regardé le soleil finir de se lever.
Les jours suivants ayant été principalement constitués d’entraînements aux manœuvres militaires en musique de leurs nouveaux alliés Burgondes, et de la mise au point d’un plan d’attaque avec les semi-croustillants, les gens de Carmélide et d’autres résistants, il n’avait pas vraiment eu le temps ni la concentration nécessaire pour autre chose. Et s’il était sincère avec lui-même, ça l’avait arrangé d’avoir eu une distraction importante sur laquelle poser toute son attention.
Guenièvre n’avait de son côté rien initié, et quand il finit enfin par croiser son regard avant d’aller à son poste pour gérer les troupes d’un point de vue avantageux, elle lui avait souri. A cet instant, il n’avait pas eu besoin de réfléchir ni d’avoir le temps d’avoir honte, parce qu’il savait qu’il lui avait rendu son sourire et avait été heureux, réellement heureux de voir ses lèvres à elle s’étirer encore plus en réponse.
Alors oui, après sa bataille avec Lancelot, après sa bataille contre lui-même qu’il semblait avoir encore une fois perdue, après que deux glandus dont il savait plus très bien les noms – une des filles de Karadoc et un autre gars qui était plutôt intelligent – l’aient sorti de sa table mortuaire, il avait hâte de revoir Guenièvre et hâte d’enfin commencer quelque chose.
Alors il avait pas vraiment prévu la grande tarte que Guenièvre lui mis, le soir après avoir été aux nouvelles chez les semi-croustillants et avoir fait le tour du château, ou plutôt des ruines de son château à pieds.
« Vous n’êtes qu’un gros con ! » lança-t-elle
Bordel. Elle n’y était pas allé de main morte. Il était carrément sonné et c’était pas uniquement dû à la surprise que le geste lui avait provoqué. Il ne trouva rien de sensible à lui répondre avant qu’elle enchaîne.
« Vous pensiez quoi ? Que vous alliez revenir comme une fleur et que je passerai l’éponge comme la dernière fois ?! Je vous déteste ! »
Arthur ne comprenait pas trop ce qu’elle disait et il était encore bien déboussolé. Alors il se focalisa sur son entourage pour retrouver ses esprits. Ils se trouvaient à présent sur une petite colline à quelques centaines de mètres de là où s’étaient installés les burgondes et d’autres résistants qui fêtaient à présent leur victoire commune.
« Je ne comprends pas » dit-il « Je croyais que notre silence l’un envers l’autre était d’un accord mutuel jusqu’à ce que la situation soit arrangée » continua-t-il en désignant la fête en contrebas de la main.
« Vous croyez que je suis énervée pour ça ?! » Il ne l’avait jamais vu dans une colère pareille. Il se demandait d’où elle la sortait.
« Pour quoi alors ? » Lui, ne trouva pas de colère à donner en échange. Il voulait sincèrement comprendre ce qui mettait Guenièvre dans cet état.
« Dix ans ! » commença-t-elle, en hurlant presque « Dix ans que je rêve de cette baignoire même éveillée, que je me réveille en pleine nuit en ravalant mes cris » ses larmes avaient commencé à tomber « Dix ans que je vis sans savoir si vous vous respirez. Sans savoir si je vais vous revoir un jour. Dix ans ! »
Elle reprit son souffle « Et puis vous revenez comme une fleur. Et moi, bêtasse que je suis, ayant pourtant un autre prétendant, je vous entends à travers une porte avec votre voix toute blasée, je vous vois avec vos cheveux longs ridicules et votre habit noir et tout mon monde, constitué d’une seule et unique tour je vous le rappelle, s’écroule ! »
Arthur voulu lui prendre la main pour faire quelque chose face à la détresse et au torrent d’émotions violentes qui s’exprimaient en Guenièvre. Mais Guenièvre enleva sa main de la sienne quand il l’effleura du bout des doigts.
« Ne me touchez pas ! Vous … vous n’êtes qu’un misérable ! » Elle pleurait tellement. Il détestait se sentir aussi impuissant.
« Vous revenez, vous m’embrassez, vous me faites croire que c’est ce que vous désiriez et puis vous m’abandonnez ! Encore ! »
« Je ne vous ai pas abandonné » se défendit Arthur.
« Ah non ?! Et vous abandonner vous même sur la table d’un château en pleine destruction vous appelez ça comment ?! »
Il ne répondit pas. Il ne savait pas quoi lui répondre parce qu’il n’avait pas considéré la chose sous cet angle. Il n’avait d’ailleurs pas escompté que qui que ce soit fasse part de cet incident à quelqu’un. Surtout pas à Guenièvre.
« Alors quoi ? C’était ça votre plan incroyable ? Me faire croire que vous m’aimiez pour que je garde un bon souvenir de vous ? Vous me faisiez un cadeau d’adieu c’est ça ? Le dernier grand geste de bonté d’Arthur Pendragon ? Vous êtes un monstre. »
« Guenièvre ... »
« Taisez-vous ! »
« Guenièvre je- »
« Taisez-vous je vous dis ! J’ai tellement honte, tellement honte d’avoir une fois de plus été la cruche de cette histoire, mais ce dont j’ai le plus honte c’est d’avoir eu peur pour vous ! D’avoir encore peur pour vous ! »
« Guenièvre »
« Laissez-moi tranquille ! Pourquoi vous êtes revenu ? Pourquoi est-ce que vous ne m’avez pas laissé dans ma tour avec mon preux chevalier qui m’envoyait des lettres par gâteaux ? Pourquoi vous êtes là ? » elle ponctua chacun des mots de sa dernière phrase par une frappe sur l’épaule d’Arthur. C’était l’épaule dans laquelle une dague s’était plantée il y a quelques semaines maintenant, mais il ne broncha pas.
Guenièvre finit par s’asseoir par terre, en pleurant dans ses propres bras. Il s’assit à côté d’elle, mais pas trop proche non plus, pour lui laisser un peu d’espace.
« Je vais parler maintenant et j’aimerais que vous écoutiez »
Elle tourna sa tête, toujours enfouie dans ses bras, du côté opposé à Arthur. Il ne commenta pas, ne la blâmant pas.
« Je n’avais pas prévu d’y rester »
« Menteur » baragouina-t-elle sous ses bras
« J’aurais dû vous dire que je prévoyais d’affronter Lancelot c’est vrai. Mais je pensais qu’à l’issu du combat, j’aurai eu la force de mettre fin à sa vie. Mais ça ne m’a pas semblé juste. Je n’ai pas pu. C’est un tyran, il vous a enfermé dix ans dans une tour, a détruit une bonne partie du royaume et a terrorisé ses habitants et en a tué la plupart mais je n’ai pas pu le faire. »
Guenièvre avait arrêté de pleurer, mais elle n’avait pas encore relevé la tête vers lui.
« Alors je me suis senti faible. Je me suis senti inutile. Je n’ai rien fait d’autre que lui donner une opportunité de fuir et fomenter un autre coup d’état dans son coin. Pendant dix ans je l’ai laissé faire, préférant jouer les tanneurs bien au chaud et au calme. Je suis responsable de ce qui s’est passé. Et sur le coup mes vieux démons sont ressortis. Ça et la pluie de rochers qui tombaient sur Kaamelott, j’y ai vu un signe du destin, le capitaine qui coule avec son navire et sur le coup ça m’a semblé approprié. »
Guenièvre avait levé la tête, mais ses larmes avaient repris.
« Je suis désolé Guenièvre, je ne voulais pas vous faire souffrir. Jamais je ne vous aurais embrassé si j’avais prévu d’y rester. J’ai trop d’estime pour vous pour vous faire subir ça. Je suis désolé que vous en doutiez. »
Il lui caressa la joue, tentant de faire disparaître les larmes qui coulaient à flots. Elle appuya sa joue dans sa main et Arthur sentit un poids s’enlever de son âme.
« Le fait est que je vous aime Guenièvre. Je ne sais pas exactement depuis quand mais je vous aime depuis longtemps déjà. Je crois que cet amour ne fait que grandir à chaque fois que je vous vois et ça me fait peur.»
Il marqua une pause pour respirer.
« Vous êtes quelqu’un qui ne veut que mon bien et ça me fait peur. Vous ne souhaitez qu’une chose c’est que je reste à vos côtés et j’ai peur d’un jour manquer à cette promesse que je voudrai vous faire. J’ai peur qu’un jour ma faiblesse ait raison de moi »
« Arrêtez s’il vous plaît. » Guenièvre s’était redressée, assise le dos bien droit, mais pleurait de plus belle.
Elle prit résolument la main d’Arthur dans les deux siennes. Elle regarda Arthur droit dans les yeux, du mieux qu’elle put étant donné les larmes qui y siégeaient.
« Vous n’êtes pas faible. Vous ne l’avez jamais été et vous ne le serez jamais, peu importe ce que vous en pensiez. »
Arthur dû faire un effort herculéen pour retenir les larmes qui lui étaient venu d’un seul coup. Un mélange de soulagement intense et d'amour profond.
Guenièvre continua « Je suis désolée de m’être énervée. Je pensais que vous aviez tout prévu. J’ai eu tellement peur quand un éclaireur est venu nous dire que vous aviez disparu. J’ai cru que Lancelot vous avez capturé de nouveau ou qu’un Saxon avait eu raison de vous. Et puis la fille de Karadoc m’a dit vous avoir trouvé allongé sur une table, conscient, pendant que Kaamelott vous tombait sur la tête et je me suis retrouvée dans une rage folle, tellement en colère contre vous mais surtout contre moi même d’avoir été aussi bête. »
Elle respira un grand coup, ses larmes se faisant plus rares, puis continua, jouant maintenant avec les doigts de la main d’Arthur, les faisant rouler entre les siens « Je suis désolée. Je serai là pour vous si vous avez besoin de moi. Si un jour vous voulez partager vos peurs avec moi, je suis un peu quiche vous savez, mais peut-être qu’ensemble, on pourra y faire quelque chose. »
« Merci » dit-il, des traîtresses de larmes ayant finit par s’échapper de ses globes oculaires. Il avait conscience que ce mot n'était pas suffisant pour exprimer la reconnaissance qu'il devait à Guenièvre. Il aurait aussi voulu s’excuser plus encore mais il ne savait pas par où commencer, ayant des années de retard en terme d’excuses à rattraper.
« Merci de m’avoir sorti de ma tour » répondit-elle, souriant et posant la main d’Arthur sur sa joue.
Le temps passa en silence après cela. Guenièvre jouait avec la main d’Arthur, ce dernier la laissant faire. Arthur se calmait en admirant chacun de ses gestes, chacune des ses micro-expressions illuminées par la lune une fois de plus. Ce moment l’apaisa.
Guenièvre se stoppa dans un mouvement puis se mit à genou, posant la main d’Arthur sur son cœur. Elle le regarda dans les yeux et lui demanda très solennellement « Voudriez-vous rester avec moi quelques-temps ? »
Arthur avait été intime avec plus d’une femme, mais jamais lui sembla-t-il, ne s’était-il senti aussi à nu devant l’une d’elles. Alors il puisa dans tout le courage qu’il possédait et prit la main de Guenièvre avec sa main libre et la posa sur son cœur à lui « Pour tout le temps où vous voudrez de moi »
Guenièvre avait beau avoir affirmé qu’il ne connaissait pas la faiblesse, le sourire qu’elle lui rendit devait pourtant bien en faire partie.
FIN
Merci d'avoir lu ! Sinon j'écris d'autres trucs bien mièvres parce que le niais, c'est la vie et que le pendranièvre a décidé de se graver dans mon esprit, donc si vous voulez lire des trucs où il se passe pas grand chose d'autre que de la niaiserie qui dégouline de vos yeux, tadam : https://archiveofourown.org/users/Hasuruzaf/pseuds/Hasuruzaf/works?fandom_id=587182
(Also, allez checker les autres fics Kaamelott sur Ao3, y'a des auteur'rices fantastiques qui font fondre mon petit coeur en chamallow)
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jananabananawithnopeel · 3 years ago
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Sa voix se brise et la signification de l'instant le frappe de plein fouet. Elle lui prête serment. Il arrête de respirer, une vague de chaleur monte dans sa poitrine. Elle veut lui prêter un peu de sa force, elle veut l'aider, elle aussi veut tout faire pour lui. Elle veut se sacrifier pour lui.
C'est à son tour de la prendre dans ses bras, de la bercer et lui chuchoter des paroles rassurantes. Mais les mots lui manquent alors il répète la seule chose qu'il voudrait lui dire depuis toujours.
Pardon, pardon, pardon, pardon... --- @thehappyegg, @trekking-in-a-tardis @likielandco, @yumeka-chan Ladies et writters, je vous présente : la fic. I did it 3200 mots :D ! (on est loin des 19/50 pages des OS de Likiel mais chacun son niveau xD) Merci à @nooni45 et @milymargot plus que des betas vous êtes des anges <3 PS : @thehappyegg dis moi si ca compte comme debut de genèse pour un SOULMATES AU ou c’est je suis en hors sujet complet xD
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trekkie-in-space · 3 years ago
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Tout les jours je pense à Gueniévre qui a été enfermé pendant dix ans et qui a peine sortie cavale jusqu'au rocher puis en Carmelide puis à nouveau à la tour de Ban.
Et j'veux pas dire, Mais ta plus trop l'endurance hein. 4h de marche aller c'est 4h de marche retour. Et je dis pas que c'est pas faisable loin de là. Mais c'est quand même beaucoup pour quelqu'un qui a pas fait de rando depuis des lustres.
Tout ça pour dire qu'Arthur la porte sur le chemin du retour parce qu'elle est trop fatigué.
OU
Qu'ils se reposent/dorment à la belle étoile dans les bras de l'autre parce qu'il fait froid quand même.
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ismisevy · 3 years ago
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@madame-claude vu que tu es une personne adorable qui a été une des premières à m’accueillir dans ce fandom (j’en profite pour dire que tous les mutuals que je me suis fait sur ce site en même pas deux mois sont merveilleux je vous adore tous) j’ai décidé que je voulais aussi t’écrire un petit quelque chose pour Noël, donc toi aussi tu as droit à ton bisou sous le gui 💗 Considère ça comme mon cadeau pour les fêtes :)
“ Mais là c’est pas droit je vous dis, faut tirer plus à gauche !”
“ Mais seigneur Perceval je ne fais que ça de tirer à gauche ! Ca ne change rien ! ”
“Oui mais non, là vous tirez sur votre gauche, faut tirer sur ma gauche pour que ça marche, réfléchissez un peu !”
Guenièvre soupira, la tête enfouie dans la pile de dossiers et de parchemins qu’elle tenait entre ses mains et qu’elle se retenait de jeter à la tête des deux hommes perchés quelques mètres au-dessus d’elle. Cette année c’était elle qu’Arthur avait nommé en charge de l'organisation pour la fête de l’hiver, à vrai dire elle en était même à l’origine : elle avait proposé que celle ci ait exceptionnellement lieu à Kaamelott plutôt qu’à Tintagel pour éviter le voyage chez sa belle mère et Arthur n’avait rien trouvé à y redire. Du coup histoire d'accélérer un peu la cadence, elle avait eu l’idée, initialement perçue comme géniale, de demander un peu d’aide aux seigneurs Perceval et Bohort pour accrocher la guirlande de gui au-dessus de la porte d'entrée. Grossière erreur : elle avait désormais un retard d’une heure sur son planning et cette foutue guirlande n’était toujours pas en place. Elle avait bien dit aux deux chevaliers de laisser tomber, qu’ils avaient bien travaillé mais qu’elle trouverait bien deux ou trois serviteurs pour l’aider à finir mais c’était sans compter sur Perceval qui, fidèle à lui-même, tenait absolument à finir la tâche qu’on lui avait confiée. 
Voilà donc plusieurs minutes qu’elle regardait les deux hommes tirer cette pauvre corde de droite à gauche, et de gauche à droite, tout en étant incapable d’en placer une. Il fallut une dizaine de minutes en plus à Perceval pour enfin sembler satisfait de la position du gui et jeter un regard enthousiaste à la reine en dessous de lui. 
“Dites, ça vous va comme ça ? Où vous voulez qu’on redéplace encore un peu plus sur ma gauche ?”
Guenièvre sortit de sa torpeur et une lueur d’espoir refit surface dans les yeux de la reine.
“Ah non non non ! C’est très bien là, touchez plus à rien c’est super, su. per ! Et maintenant descendez de là, vous allez finir par vous blesser perchés comme vous êtes sur vos murets !”
“Ah bah non on peut pas. D’abord faut la tester. Si on descend et que la guirlande marche pas, va falloir se faire chier à remonter et moi j’ai pas envie ! ”
Toute la joie qu’avait pu ressentir Guenièvre pendant un bref instant s’évapora. Elle se mit à trépigner sur place la mine boudeuse, Perceval dans l’incompréhension face à la réaction de sa reine.
“La tester ? Mais comment ça la tester, qu’est ce que vous me chantez encore ?”
“Bah oui, c’est du gui! La magie du gui, elle sert à ce que les gens s’embrassent en dessous non ? Donc faut tester, parce que je descends pas tout ça pour qu’on se rende compte qu’elle marche pas votre guirlande et qu’il faille remonter pour la changer ! ”
Guenièvre, qui était pourtant si rarement en colère, était à deux doigts de l’implosion. Ou au bord des larmes, voir les deux elle ne savait plus trop. Elle était prête à tout simplement abandonner et quitter les lieux mais à la place sauta presque de joie quand des pas et une voix familière se firent entendre derrière elle.
“On peut savoir ce qu’ils font accrochés là haut ces deux glandus ?”
Guenièvre n’avait jamais été aussi heureuse d’entendre la voix de son mari. Enfin si, la voix d’Arthur elle avait toujours été très heureuse de l’entendre, d’autant que celui-ci ne lui adressait pas souvent la parole. Mais là c’était différent, c’était la voix de l’homme qui allait pouvoir la sortir de ce merdier, la voix du seul homme capable de comprendre le langage de Perceval, la voix du sauveur de sa journée et surtout de son planning serré. Arthur lui, tout juste revenu de sa balade matinale leva la tête vers le haut de la porte pour contempler les deux chevaliers qui tenaient chacun un bout d’une ficelle menaçant de claquer à tout moment après avoir été tiraillée pendant une bonne heure, sur laquelle pendait une dizaine de bouquets de gui.
“Ah sire, vous tombez à pic ! Venez nous aider, faut qu’on teste le gui !”
“Faut tester le gui ?” Arthur détourna vers le regard de la porte pour se tourner vers sa femme. “Mais qu’est ce qu’il raconte encore celui-là ?" 
Guenièvre passa tous ses dossiers sous le bras sans une hésitation pour joindre les mains, implorant son mari les yeux plein de larmes. 
“Oh je vous en prie mon ami faites quelque chose, ils me prennent la tête depuis une heure je suis entrain de craquer, j’en ai marre je sais plus quoi faire pour qu’ils descendent je-”
“Oui oui d’accord ça va, ça va, calmez vous j’ai compris.” Il accompagna son geste d’une légère caresse sur le bras de sa femme pour la calmer, il savait que travailler avec Perceval et surtout comprendre ce dernier n’était pas toujours une mince affaire, surtout pour une personne aussi émotive que Guenièvre.
“Perceval, vous voulez dire quoi par tester le gui ?”
“Bah tout simplement qu’il faut vérifier qu’il donne aux gens envie de s’embrasser ! Je vais quand même pas essayer avec Bohort, imaginez que ça marche !”
Tous ignorèrent le cri indigné du chevalier vert et Arthur hocha la tête, comprenant enfin où Perceval voulait en venir. Il prit Guenièvre par le bras et l’entraîna avec lui sous l’arche. 
“Mais enfin mais qu’est ce que vous faites ?..” 
“Cht, fermez là.” 
Arthur ne lui laissa pas le temps de répondre et dans d’un geste vif attrapa le visage de Guenièvre entre ses mains pour l’embrasser d’abord d’un baiser doux et tendre, les dossiers de Guenièvre s’effondrant au sol dans la surprise. Celle ci ne sut quoi faire pour commencer, puis ses lèvres se mirent à répondre d’elles même quand Arthur se mit à l’embrasser avec plus de ferveur, une main se glissant dans les cheveux de sa femme pour venir atterrir dans son dos. Arthur garda Guenièvre dans ses bras plus longtemps qu’il ne l’aurait voulu et quand ils se séparèrent enfin, Guenièvre était aussi rouge que les rosiers du jardin. Arthur releva la tête vers Perceval comme si de rien était. 
“Vous voyez, il marche très bien votre gui !”
“Oui merci sire, maintenant on peut enfin descendre !”
“C’est ça oui allez, bonne journée !”
Arthur rit légèrement avant de se retourner vers Guenièvre qui n’avait toujours pas dit un mot. 
“Bon bah voilà ils vous ficheront la paix maintenant. Bon bah... bonnes préparations du coup, on se voit ce soir.” 
“...C’est ça à plus tard…”
Il lui sourit vaguement, d’un sourire un peu idiot et maladroit qu’on ne voyait pas souvent sur son visage, un sourire presque épris, oserait-on dire un peu amoureux. Il se prépara à rentrer à l’intérieur quand la voix de Guenièvre l’arrêta à nouveau.
“Attendez ..!”
“Oui ?”
“... Merci.” 
Les deux se sourirent une nouvelle fois en silence puis partirent vaquer à leurs occupations. Finalement, Guenièvre allait peut-être embaucher Perceval un peu plus souvent. 
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jananabananawithnopeel · 3 years ago
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Pendant la nuit
Ils se sont rapprochés pendant la nuit, tellement que leur corps se touchent des épaules aux genoux et que leurs jambes s'entremêlent.
Il se réveille une main sur le haut de sa cuisse, les doigts écartés et le souffle court. Il sent la peau douce et chaude pulsé sous sa paume. Il oublie de respirer, le mouvement de son bassin est inconscient mais bien réel. Il a du mal à retenir son envie de goûter son épaule découverte, de glisser sa main plus haut, de la rapprocher de son corps brûlant.
Elle soupire dans son sommeil et il se mord la lèvre pour ne pas laisser un son embarrassant s'échapper. Il ferme les yeux, essaye d'imaginer Yvain, Gauvain et son beau-père en réunion, sa mère en train de l'inviter à Tintagel. Mais il ne voit que le sourire de Guenièvre à table plus tôt dans la journée.
Il essaye de penser à Aconia et sa robe rouge mais comme toujours son visage est effacé et flou, un souvenir trop lointain pour être clair.
Il arrive à s'extirper de la douceur du corps de sa femme et court presque dans les couloirs rejoindre une maîtresse, n'importe laquelle. C'était le milieu de la nuit et demain il aura droit à beaucoup de questions mais en attendant il avait des choses plus urgentes à régler.
C'était décidé, se dit-il en tambourinant à la porte de Démétra, il ne fallait plus qu'il la touche du tout, c'était beaucoup trop dangereux. Pas sûr qu'il pourrait tenir sa promesse sans ça.
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Alors j’avais jamais remarqué la réaction d’Arthur quand il touche le genoux de Guenièvre
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yeah-well-im-a-hot-mess · 3 years ago
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Coucou coucou
J'ai décidé que les 6min de plan séquence qu'AA nous cache c'est le voyage d'Arthur et Guenièvre de la Carmélide à la tour de ban où ils auraient papoté.
Qui serait logique d'un point de vue montage de l'avoir enlevé car 2min30 de blabla + 6min de blabla + du bisouillage ça faisait beaucoup pour les gens qui ne sont pas des obsédés de pandranièvre n'ont pas de cœur.
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kaantt · 3 years ago
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Est-ce que je peux avoir un (angst ?) Pandranièvre "dropping to his knees, drowning his tears into his lover's stomach" pretty please 😄 ?
Pas de soucis !!
Ask game :
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wayourt · 2 years ago
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Kaamelott quotes. 2
Guenièvre -
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Arthur -
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Arthur & Guenièvre -
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thehermitsacedia · 3 years ago
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Exactement. La sainte trinité <3 En plus ils ont chacun des qualités très différentes qui se complèteraient bien s'ils gouvernaient (harmonieusement) ensemble. Déjà c'est le cas avec Arthur et Lancelot, mais avec Guenièvre dans la balance ça devient encore plus marrant. Laissez Guenièvre s'impliquer dans la vie politique même si c'est à sa manière un peu naïve  (elle est la meilleure pour rappeler les fondamentaux et soulever les évidences que personne ne veut voir).
Si deux places de part et d'autre du trône d'Arthur, pourquoi pas pour avoir Guenièvre et Lancelot à ses côtés ???
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stancella · 3 years ago
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Petit moment en famille
On m'a demandé d'écrire une suite à ma fanfiction, donc la voici. En espérant que ça vous plaira.
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Arthur sortit en soupirant de la salle à manger. En dix ans, il y avait beaucoup de choses qui changeaient, mais tout autant qui ne changeaient pas. Les repas avec ses beaux-parents faisaient partie de la deuxième catégorie. D'ordinaire, la présence de Guenièvre les rendaient plus supportables, mais ce soir-là, elle était malheureusement clouée au lit par une fièvre. Elle s'était réveillée ce matin avec une mine épouvantable : elle était pâle et avait des cernes énormes sous les yeux. Elle avait admis avoir eu du mal à s'endormir. Arthur s'était rendu compte qu'il y avait vraiment un problème lorsqu'ils avaient pris leur petit déjeuner. Elle n'avait pas pu le finir alors qu'elle avait un bon appétit, d'habitude. Puis, lorsqu'elle avait voulu quitter la pièce, elle avait faillit s'évanouir et se serait certainement violemment cognée la tête contre la table si Arthur ne l'avait pas rattrapée à temps. Voyant son front trempé de sueur, il avait mis la main dessus et s'était rendu compte qu'elle était brûlante. Il l'avait aussitôt portée jusqu'à leur chambre et mise au lit. D'après Merlin et Elias, ce n'était rien de grave et elle avait juste besoin de repos. Lorsqu'il arriva devant la chambre, il y croisa Angharad, sa petite Enide dans les bras.
"-Comment va-t-elle ? Demanda-t-il.
-Beaucoup mieux. Sa fièvre a baissé. Elle dort, là.
-Merci d'avoir pris soin d'elle, Angharad. Et aussi d'avoir pris la relève pour les jumeaux.
-C'est mon métier, Sire.
-Allez donc rejoindre Perceval. Si on a besoin d'aide, on fera appel à Nessa."
Angharad sourit, s'inclina légèrement et se retira. Arthur entra dans la chambre et s'approcha du lit. La première chose qu'il constata, c'est que Guenièvre avait repris des couleurs. Il posa une main sur son front. Il sourit en constatant que sa fièvre avait presque disparu. Il retira sa main pour la placer sur sa joue. Elle cligna des yeux, tourna la tête et sourit.
"-Désolé, je voulais pas vous réveiller.
-C'est pas grave. J'ai dormi presque toute la journée.
-Comment vous-sentez vous ?
-Beaucoup mieux. Et vous ? Ça a été, les repas avec mes parents ? Ils vous ont pas trop embêté ?
-Un peu, mais bon, c'est pas comme si j'avais pas l'habitude. Le jour où on se prendra pas le chou pour une raison ou pour une autre, je pense que ce sera le début officiel de la fin du monde.
-Ah, carrément ! Vous exagérez pas un peu ?
-A peine."
Pendant un instant, ils se regardèrent sans rien dire avant d'éclater de rire. Arthur se pencha pour embrasser Guenièvre. A ce moment-là, un cri retentit. Arthur s'approcha du berceau dont il provenait et prit le bébé dans ses bras.
"-Hé bien, Elaine, vous avez peur qu'on ne vous donne pas assez d'attention ? Ne vous en faites pas, on vous en donnera tellement que vous finirez par en avoir ras-le-bol."
Elaine rit et entreprit d'attraper les cheveux d'Arthur. Celui-ci alla s'assoir sur le lit. Là, un cri de protestation s'éleva du deuxième berceau. Genièvre se leva, s'approcha du berceau, prit le bébé dans ses bras et dit d'une voix exagérément aigüe :
"-Non mais, c'est quoi ce favoritisme éhonté ?! Moi aussi, j'veux être dans les bras !"
Elle rit et continua :
"-Vous avez bien raison de faire valoir vos droits, Erec. Mais il ne faut pas être trop jaloux, non plus."
Elle alla alors s'assoir à côté d'Arthur. Les jumeaux étaient nés trois mois auparavant. Et, au grand soulagement d'Arthur, ils étaient tous les deux en bonne santé. Arthur l'annonçais sans complexe à qui voulait l'entendre : il n'avais jamais été aussi heureux. Il n'avait peut-être pas encore trouvé le Graal, mais il avait sa famille. Et ça valait tous les Graals du monde.
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Voilà, voilà ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé. En fait, pour ma prochaine fic, je pensais faire une autre pendranièvre (sans lien avec celle-ci et la précédente). Mais j'ai eu une idée de fic Perceval x Angharad. Je fais laquelle en premier ?
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yuwhala · 3 years ago
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Moi : trying de pas sur-interpreter le fait que la première scène que AA a tourné où Arthur parle après 10 ans, c'est celle où il retrouve Guenièvre.
(C'est vraiment très difficile)
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jananabananawithnopeel · 3 years ago
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La Promesse = La Malédiction
Et si, la promesse d’Arthur c’était transformer en malédiction ?
Parce que, ok quand il faut faire des trucs avec Guenièvre il dit “j’y arrive pas avec elle” bla bla “Je peux pas” mais c’est juste une excuse par rapport à Aconia, mais si il pouvait VRAIMENT pas ?
Si après KV1 il se rend compte bin ... que ca marche pas, avec elle ? Il veut. Il veut beaucoup même, mais pas moyen.
Et l’envie et la frustration le rende fou, parce qu’il est enfin amoureux de sa femme après 25 ans et que ca marche pas !!
(Je veux lire une fic sur ca)
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trekkie-in-space · 3 years ago
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Moi : J'vais écrire une tite fic Arthur&Perceval
*1500 mots, que du Pandranièvre*
Moi : nan mais je vais y venir j'vous jure !
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