#avion à réaction
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Un Gloster Meteor T7 du 613 Squadron RAF à l'aérodrome Ta' Qali – Malte – Juillet 1952
©RuthAS
#après-guerre#after war#guerre froide#cold war#royal air force#raf#613 squadron raf#aviation militaire#military aviation#avion à réaction#jet#avion de chasse#chasseur#fighter#jet fighter#gloster meteor#ta' qali#malte#malta#07/1952#1952
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G conne l'impression que sas vendra pas beaucoup dans les pays riches en lobbies corrompuants et autres contrées arabo-gazo-pette-trop-lifaires.
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Le prince à vélo
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 16 août
Thème : vélo/je suis en vie
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La terre est fraiche et douce sur ma peau. Les racines des plantes m’enlacent tendrement. Mon sommeil est paisible.
Six mois qu’on m’a tuée et qu’on m’a déposée là. Mon histoire ne débute pas ici. Mais elle ne s’y arrête pas non plus.
J’attends.
Parfois un bruit brise mes rêves de forêt. Les pas lointains d’un promeneur. Le grondement plus lointain encore d’un avion dans le ciel. La sonnette d’un vélo. Toujours trop loin pour venir me sauver. Et même ceux qui se rapprochent… tout le monde n’a pas le cœur d’un prince. Leur choc et leur horreur en me découvrant ne leur permettent pas de faire ce qu’il faut.
Peu importe. J’ai tout mon temps.
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Ce n’est pas vraiment que j’ai perdu patience – le temps n’est qu’une information quand on est mort. C’est qu’il m’a agacée, avec son vélo.
Qu’on ne me voit pas depuis le sentier de randonnée, c’est normal – mes amis se recueillent régulièrement devant mon corps, ils ne l’ont pas installé n’importe où. Qu’on ne me voit pas quand on franchit les buissons et qu’on arrive dans l’herbe courte, c’est déjà moins banal. Mais qu’on me roule dessus sans me voir du tout ! Non mais quel toupet !
J’ai mal réagit, je m’en suis rendu compte seulement après. Mais ça faisait si longtemps que je n’avais pas ressenti la colère, moi qui dormais si bien. Je n’ai pas pu m’en empêcher. J’ai sorti une main de terre et j’ai attrapé la roue de son vélo, à cet imbécile. Dans mon état, je bouge peu, mais quand je le décide j’ai une poigne de fer : il a fait un soleil impeccable et a fini par terre.
J’aurai dû lâcher, mais j’avais envie qu’il débarrasse le plancher. Ma clairière a l’air d’être une piste de cross, peut-être ?
Je m’attendais à lui flanquer une peur de tous les diables, j’avoue. Surtout lorsqu’il aurait tenté de récupéré son vélo et qu’il aurait vu que cette étrange main sortie de terre ne bouge pas d’un pouce. Je l’aurais laissé secouer une ou deux fois avant de lui rendre sa monture.
Au lieu de ça, son premier réflexe en voyant que ce qui l’a fait tomber était une main a été de me chercher, moi tout entière. Ça n’a pas été très long. J’ai été déposée avec soin à même le sol, un peu de terre m’a recouverte peu à peu, mais je ne suis pas difficile à dégager.
Il a marqué le coup en me voyant. J’avoue que j’ai assez apprécié cette réaction. On s’attend à un vilain cadavre et on tombe sur une belle jeune fille pâle, qui parait dormir, ça fait toujours un choc, mais c’est bien la première fois qu’on se donne la peine de me contempler. Alors que j’en vaux la peine.
Il n’a pas crié. Au contraire, il m’a parlé d’une voix douce :
« Mademoiselle, s’il vous plait, pouvez-vous lâcher mon vélo ?
Tant de grâce. Tant de politesse. C’était exquis.
J’ai lâché le vélo.
Il a ajouté :
— Merci infiniment. »
Et il est reparti.
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J’ai attendu qu’il revienne. J’ai beaucoup pensé à lui dans mon rêve.
Et il est revenu.
« On dirait que je n’arrive pas à vous sortir de ma tête.
C’est très bien.
Il ajoute :
— Vos amis m’ont dit que je pouvais vous sauver. Que j’avais ce qu’il faut. Enfin, que j’étais celui qu’il fallait.
Il me prend la main, cette main qui m’avait permis d’attraper son vélo. Comme c’est romantique.
— Je vous en prie, permettez-moi… »
Je permets, je permets. La preuve, tu es encore vivant.
Enfin, il se penche et m’embrasse.
Le sort se lève.
Loin, très loin, dans une boite en bois posée sur le bureau de ma belle-mère, un battement retenti à nouveau, porteur d’une excellente nouvelle qui ne doit absolument pas la réjouir.
Je suis en vie.
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#30jourspourécrire#30 jours pour écrire#16 août#vélo#je suis en vie#c’est la suite du texte précédent pour une fois#elle s’appelle Blanche#je ne suis pas sûre que ce soit très compréhensible si on n’a pas lu le début par contre#disons que c’est une Blanche-Neige version contemporaine#mais avec toujours une magie de conte#et une version un peu gore où le chasseur n’a pas eu pitié#c’est juste que la magie de Blanche-Neige a toujours été assez puissante pour contrer sa belle-mère#d’ailleurs en y repensant ça aussi c’était dans une nouvelle de Neil Gaiman#c’est pas ma faute si cet écrivain est vraiment bon#et qu’il a forgé une bonne partie de mon imaginaire#peut-être qu’il y aura une suite#selon les thèmes#french#french writer#écriture
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De Emma à Bruce
Cher Bruce,
J’espère que tu ne m’en voudras pas d’être un peu méditative aujourd’hui. Il ne reste plus personne à Blackthorn Hall à part Julian et moi, et une sorte de paisible silence règne sur la maison. Jules est à l’étage dans son studio et je suis assise sur le lit, en train d’écrire et de repenser à ces derniers mois.
Quelque chose prend fin, Bruce. Il se passe encore beaucoup de choses qui ne sont pas résolues, bien sûr : Kit qui est menacé par le Royaume des Fées, et ce qu’il peut bien se passer avec la Cohorte à Idris. Alec a établi un contact restreint avec eux, mais qui sait comment ça va évoluer. Néanmoins, au milieu de tout ça, quelque chose prend fin pour Julian et moi, et je ne sais pas ce qui va suivre.
(Ah, donc on fait dans le dramatique, Emma ? J’ai une petite idée. Lis la suite.)
Peut-être que c’est simplement parce que les entrepreneurs sont partis alors que je m’étais habituée à les entendre s’affairer toute la journée. Round Tom nous a fait un discours d’adieu lyrique qui (a) a duré cinq bonnes minutes, ce qui est très long pour que quelqu’un dise au revoir, et (b) était à la fois très aimable et incluait la phrase : « La passion et l’aventure vous accompagnent toujours, et je ne suis qu’un modeste constructeur d’habitations, j’espère donc ne jamais revoir aucun d’entre vous de toute ma vie. »
Ça a contrarié Julian. Je lui ai fait remarquer que les elfes ne pouvaient pas mentir, et il m’a fait remarquer que Round Tom n’avait pas du tout besoin de mentionner ça. Très juste. Julian a ajouté que ce n’était pas comme si le travail habituel de Tom pour les membres des Cours était dénué de rebondissements. Un autre bon point pour Jules. Les elfes sont les Créatures Obscures les plus mélodramatiques. En tout cas, plus dramatiques que les vampires, et ils passent leur temps à dire « oh je suis un mort-vivant, oh je suis maudit, que je mette plus d’eyeliner ».
Enfin bref, nous ne cherchions à devenir des amis proches de Round Tom. Il a fait du bon travail, et il s’est montré poli concernant la joie qu’il avait de quitter cette maison.
Une fois que lui et ses ouvriers étaient tous partis, nous nous sommes baladés un peu dans les jardins, mais Julian avait l’impression que chaque détail de la maison et du terrain était gravé dans son cerveau. Nous avons quitté la maison un moment pour aller le long du fleuve.
Il y a un petit parc en face de Chiswick de l’autre côté de la Tamise : c’est un réservoir naturel qui s’appelle le Leg O’ Mutton Reservoir, entouré d’une jolie promenade. (D’ailleurs, n’est-ce pas le nom le plus anglais que tu aies jamais entendu ? Pourquoi y a-t-il tant de trucs aussi charmants dans Londres ?) C’est un peu pénible parce que nous devons marcher plus d’un kilomètre et demi jusqu’au Barnes Bridge juste pour aller sur l’autre rive, mais c’était une agréable chaude soirée et c’était sympa de marcher, Julian et moi nous baladant tranquillement, l’une des choses que je préfère.
Julian avait préparé des sandwiches au poulet, et nous avions aussi emmené de la limonade. (Bruce, il se peut que j’aie développé une dangereuse addiction à la limonade britannique. Je suis certaine que c’est possible d’en trouver à Los Angeles, non ? C’est possible ?!) Nous nous sommes assis sur une petite couverture à côté du réservoir et avons regardé les cormorans qui pêchaient.
J’étais sereine, paisible, alors bien évidemment c’était le moment idéal pour tout gâcher en abordant un sujet désagréable. J’étais trop détendue pour me souvenir de m’en inquiéter.
- C’est tellement beau ici, ai-je commencé. Mais…
Julian s’est tourné vers moi, pas soucieux, simplement curieux, alors j’ai continué :
- Je ne suis pas sûre de vouloir vivre à plein temps à Londres. Je sais que nous venons de passer du temps, de faire des efforts et de dépenser de l’argent pour rénover le manoir de ta famille et tout ça.
J’ai cru que Julian allait être en colère, ou triste, alors je ne m’attendais pas vraiment à sa véritable réaction, que je décrirais comme un air « dérouté ».
- Je n’ai jamais pensé que nous vivrions ici à plein temps, a-t-il admis, comme si cette idée ne lui était jamais passée par la tête. J’ai supposé que nous partagerions notre temps entre LA et ici. Mais seulement si c’était ce que tu voulais.
Je ne sais pas pourquoi il a dit cette dernière phrase, mais il voyait certainement que je n’étais plus inquiète mais plutôt sur le point de l’embrasser.
- C’est-à-dire, moitié-moitié ?
- Peu importe, ce qui nous conviendra, a-t-il répondu avec un haussement d’épaules. Los Angeles quand il fait froid et qu’il pleut ici, Londres quand le soleil est brulant là-bas.
Et je l’ai embrassé à ce moment-là, alors je vais faire une ellipse sur les cinq minutes qui ont suivi, qui ne t’intéressent sûrement pas, Bruce. Il y a eu beaucoup de baisers au gout de limonade puis Jules m’a embrassé l’oreille (ce qui crée à chaque fois un feu d’artifice le long de ma colonne vertébrale) en disant :
- Chez moi, c’est là où tu es, tu le sais, ça ?
- Bien sûr.
C’était mignon et romantique de sa part de dire ça, mais il avait l’air plus sérieux.
- Non, je veux dire… a-t-il lâché en secouant la tête. Ce n’est pas comme si nous allions partager notre temps entre ma maison ici à Londres et ta maison là-bas à Los Angeles. J’ai aussi une maison à Los Angeles. Et tu as une maison ici. Blackthorn Hall appartient à ma famille et toi, Emma, tu es ma famille. Et nous serons toujours ensemble, a-t-il ajouté avec un regard intense. Sauf si ce n’est pas ce que tu souhaites. Tu es la seule personne pour qui j’aie jamais eu des sentiments, Emma. Et je veux que ça soit vrai pour le reste de ma vie.
Je n’ai pas eu à prendre le temps de réfléchir à ce que j’allais dire.
- Moi aussi.
J’avais déjà pensé à ce que ça signifierait pour nous de nous fiancer, mais j’ai l’impression que c’est trop tôt. Ce genre d’engagements, ces promesses, me semblent justes.
Il a souri et expiré, comme s’il avait été un peu nerveux. Puis il s’est levé et m’a tendu la main pour m’aider à me relever.
- Rentrons à la maison. J’ai quelque chose à te montrer, a-t-il annoncé.
- Je n’en doute pas.
D’habitude, quand je dis quelque chose comme ça, sur ce ton-là, ça nous mène à cinq autres minutes que je ne vais pas détailler ici. Mais tu sais, c’est Julian, il était obnubilé par cette idée, et nous sommes rentrés à la maison un peu plus vite qu’à l’aller.
Une fois arrivés, il est tout de suite monté dans la salle de bal. Je savais ce qu’il tramait, bien sûr : son projet secret sur lequel il travaillait depuis que nous sommes ici. Je l’avais un peu oublié, entre le fantôme, la mal��diction et tout le reste, et je ne m’étais pas rendu compte qu’il avait continué pendant tout ce temps. Certainement tôt le matin avant que quiconque (ou le soleil) ne soit levé.
Il avait accroché un grand rideau devant, le blaireau, et j’allais me moquer de lui quand il l’a décroché, et j’ai vu la fresque en entier. Ça recouvre l’intégralité du mur et c’est magnifique. Toute la famille est là, tous les Blackthorn. Chacun est…
Non, ce n’est pas exact.
Parce que je suis aussi dans la fresque. Je suis juste là avec le reste de la famille, entourée. Chacun d’entre nous est au milieu de fleurs. Des fleurs blanches pour tous ceux qui ont disparu. Même Rupert est là, et les parents de Julian, dans un cercle de pétales blancs. Et Livvy tout en haut, enveloppée dans des ailes blanches.
Et des fleurs rouges pour ceux qui sont toujours là. Helen et Aline, Mark, Ty, Dru et Tavvy…
Je me suis mise à pleurer presque instantanément, tu vois, ces pleurs de joies, d’amour et d’émerveillement quand on est submergé par l’émotion.
- Ça te plait ? a demandé Julian.
Oui, ça me plait. C’est tellement beau et parfait pour ce moment, où des choses prennent fin et de nouvelles choses vont commencer. Et ça fait de cette maison Blackthorn Hall à juste titre… la maison des Blackthorn que je connais, que j’aime, pas les gens bizarres du siècle dernier qui étaient responsables de ce qui est arrivé. Ça me donne l’impression qu’une immense roue a tourné et que nous sommes à la fois au début et à la fin de quelque chose de nouveau et d’exaltant. Pour la première fois depuis que je suis arrivée ici, je suis allée m’assoir dans la chambre pour t’écrire et je me suis dit « Je suis dans notre chambre dans notre maison » et j’en suis contente.
Bonne nuit, Bruce. Je vais te poser sur une étagère quand j’aurai fini, celle de mon côté du lit. Félicitations : maintenant tu fais aussi partie de Blackthorn Hall.
Emma.
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustration d’Audrey Estok ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/697740081442832384/emma-to-bruce
#secrets of blackthorn hall#cassandra clare#sobh#emma carstairs#julian blackthorn#the shadowhuter chronicles#tsc#emma and julian#the blackthorn family#blackthorn hall#bruce
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Le Choix - chapitre 4
Une fic hebdomadaire dont vous pouvez choisir la suite en votant chapitre après chapitre !
[Commencez depuis le chapitre 1]
Arthur avait gardé les yeux grand ouverts mais l'épaisseur de la couverture obscurcissait la lueur de la bougie et il fut momentanément aveugle. Avaient-ils réagi assez vite en se cachant sous les draps ? Le silence dura un peu trop longtemps, et, au fur et à mesure des battements frénétiques de son cœur, la vision d'Arthur s'éclaircit. Il remarqua, bien trop tard, que Lancelot, dans sa hâte de faire semblant d'être endormi, avait mal rabattu la couverture et avait laissé dépasser ses boucles brunes - celles d'Arthur - que Guenièvre reconnaîtrait entre mille. Lancelot était du côté du lit le plus proche de la porte, pile face à Guenièvre ; impossible de s’y tromper. À l'instant même, les craintes d'Arthur furent confirmées.
- Ah mais c'est vous ! Je pensais que vous étiez parti manger un bout, pas que vous étiez en route pour ramener une boniche ! Qui est-ce que vous avez là-dessous ?
Arthur et Lancelot se dévisagèrent, interdits, sans savoir que faire.
- Oh soyez pas timide je sais que vous dormez pas je vous ai entendus gazouiller !
Impossible de faire marche arrière, elle n'abandonnerait pas. Arthur se redressa lentement et laissa la couverture tomber de son visage.
- Seigneur Lancelot ! s'exclama Guenièvre.
Le rouge lui était monté aux joues instantanément. Elle bégaya pendant quelques secondes.
- Je... Je suis désolée je... je n'aurais jamais dû...
Et elle quitta la pièce, hagarde.
Arthur ne put que la regarder partir.
- Ah bah bravo hein !
- Je suis tout à fait navré sire, j’ai voulu faire comme vous mais avec si peu de temps pour réagir…
- Oh ça va épargnez-moi vos « navré sire » !
- D’autant plus que je n’ai pas exactement l’habitude de… enfin ce n’est pas la taille que je fais habituellement, je veux dire.
Le « non mais dites » d’Arthur resta coincé en travers de sa gorge devant tant d’effronterie. Plutôt que de rester plus longtemps en la présence de Lancelot, et de ses commentaires désobligeants, il renfila ses pantoufles et s’élança dans les couloirs à la poursuite de Guenièvre.
Il ne lui fallut pas très longtemps pour la trouver et il la rattrapa par la manche de sa chemise de nuit. Elle sursauta.
- Seigneur Lancelot, vous…
Guenièvre ne continua pas sa phrase. Sans réfléchir, il lança d’une voix mal assurée :
- Ce n’est pas du tout ce que vous croyez, le euh… le roi et moi avions juste besoin de… Enfin il fallait que nous nous entretenions de…
Elle l’interrompit en posant une main réconfortante sur son épaule, les yeux levés vers lui. Il n’avait pas l’habitude de la surplomber de la sorte, et il était mal à l’aise de ne pas pouvoir la regarder droit dans les yeux, déstabilisé par la sincérité douce qui s’exprimait entre ses cils.
- Seigneur Lancelot, écoutez, je n'ai pas l'intention de vous jeter la pierre, loin de moi cette idée, même. J'ai simplement été prise de court, la surprise, vous comprenez. Mais je ne voudrais surtout pas m'immiscer dans....
Arthur était lancé dans son mensonge, il ne pouvait plus revenir en arrière à présent. Il fut incapable de réagir autrement que par un vague acquiescement, qui, s'il était tout à fait honnête, ne ressemblait pas vraiment à une réaction de Lancelot. La question lui traversa brièvement l'esprit de savoir pendant combien de temps et au prix de combien d'efforts ils réussiraient à maintenir l'illusion s'ils devaient se trouver contraints d'échanger de place pendant plusieurs jours.
- À vrai dire, continua Guenièvre... Je dois dire que je suis même plutôt soulagée, il me semble que je comprends enfin quelque chose qui m'interrogeait depuis de nombreux mois déjà.
- Pardon ?
- Oh eh bien, vous n'êtes pas sans avoir remarqué que vous et mon mari... J'ai conscience que vos journées à tous les deux doivent être longues et difficile, mais depuis quelque temps il est vrai que vous passez plus de temps à vous hurler dessus qu'à vous faire des tartines. J'avais commencé à ressentir une telle tension que j'en dormais à peine la nuit. Alors maintenant je dois bien avouer que... Disons que je saisis un peu mieux les enjeux de vos récentes querelles.
Les mots de Guenièvre étaient choisis avec tant de soin, et murmurés dans l'obscurité du couloir avec tant de prudence, qu'Arthur ne douta pas une seule seconde d'avoir découvert quelque chose d'absolument profond quant aux états d'âmes de son épouse ; et il se sentit coupable de l'avoir découvert de cette manière, pris dans un stratagème absurde.
- Enfin quoi qu'il en soit, sachez que mon affection pour vous n'est en rien diminuée. Je ne dis pas que je me trouve heureuse de la situation dans laquelle vous me placez, et je vais certainement avoir des mots avec mon mari, mais… Je ne souhaite que votre bonheur, ayez-en la certitude.
Et elle remonta sa main pour la placer contre la joue d’Arthur avec une immense tendresse. Il n’aimait pas beaucoup ça. Tout bien réfléchi, Arthur n’était satisfait d’aucune des informations qui avaient transparu jusque là au cours de cette soirée merdique. Soudain, des pas retentirent dans le couloir.
- Bon bah ça va p’tetre aller maintenant, pas moyen d’être tranquilles au milieu de la nuit dans ce château, marmonna Arthur.
[Votez ici pour ce qui se passe dans le chapitre suivant] [Lisez le chapitre suivant ici]
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Un résumé se trouve en fin de poste
Par un beau matin de Septembre, je m'éveillai suite à un rêve agité, portant sur la cuisson d'un saumon à l'aneth. D'un coup, je sursautais! Aneth! Qu'était elle devenue, elle qui avait disparu au beau milieu de la ville d'Hanoï ? Était elle seulement encore vivante après tout ce temps ? Je commençai immédiatement une enquête, fouillant avec acharnement l'internet mondial, dans l'espoir de trouver des signes du persil, fussent-ils sur le dark web. Après des minutes frénétiques de recherche, je finis par tomber sur une obscure conversation WhatsApp, qui, bien que vieille de plusieurs secondes, pouvait tout aussi bien dater du siècle dernier. Doué d'un esprit de déduction peu commun, je conclus que si je voulais retrouver ma camarade, il me fallait me rendre en pays lointain, peuplé de petits vendeurs d'orange et de flûtes de pan.
Ni une ni deux, je courus vers le premier avion que je vis, stationné entre deux camions de pompiers. Je profitais que l'attention générale soit tournée vers un réacteur de l'avion, et lorsqu'une lance à incendie fut utilisée pour arroser celui-ci, je me glissai dans l'appareil. Je pus profiter des deux heures d'attente qui suivirent, d'une part pour regretter mon choix, et d'autre part pour observer des experts en action. Ceux-ci m'étaient facilement reconnaissable grâce à leur comportement typique, si semblable à celui de mes directeurs de thèse. En effet, ceux-ci se tenaient le menton entre leurs mains et fixaient d'un air perplexe et intense le réacteur, réaction parfaitement similaire à celle mon équipe lorsque je leur présentais mes résultats. Après une correspondance sans heurts, où je pense avoir humblement battu le record du 500m dans les couloirs de l aéroport de Madrid, puis découvert avec joie que mon prochain avion accusait lui aussi un retard de deux heures, je m'endormis paisiblement en direction de Lima. Les collations frugales fournies dans l'avion purent heureusement être compensées par l'équivalent en fondant au chocolat du lembas. Cette denrée, généreusement offert par ma maman, comblait aisement les besoins caloriques hebdomadaire d'un adulte. J'atterris sans encombres à Lima
Après quelques menues péripéties, dont la récupération de ma carte bancaire, avalée par un ATM taquin, je finis par atteindre mon auberge. Quelle ne fut pas alors ma surprise d'y découvrir Aneth! La pauvre enfant semblait encore secouée par ses mois laissés à l'abandon, mais nul doutes qu'elle se remettrait vite maintenant que j'allais la ramener en France.
Résumé : ne voyagez pas avec AirEuropa
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TÉMOIGNAGE ÉDIFIANT DU FRÈRE LISUNGI (PARTIE 9)
•DE L'AUTRE CÔTÉ DE LA MORT
Quelques secondes après que mes poumons aient rejeté tout l'air qu'ils contenaient, je me vis me lever et
me mettre sur mon lit, de sorte que mes pieds touchaient le sol.
A côté de moi, sur l'autre lit, je remarquai une personne qui se levait aussi de son lit. Cette personne voulut savoir si j'étais prêt pour le voyage.
En effet. Il me semblait que je devais faire un certain voyage, mais pour aller où je ne savais pas! Alors je lui répondis par l'affirmative.
Mon nouveau compagnon et moi, nous descendîmes de nos lits respectifs, et nous nous dirigeâmes vers la sortie.
Tout en nous éloignant, je jetai un coup d'oeil à l'endroit que je venais de quitter. Sur le lit, je remarquai une forme allongée et recouverte d'habits. Je ne reconnus pas cette forme comme étant mon ancien corps, puisque j'en avais un autre, et que je n'étais pas fou non plus.
Nous descendîmes donc des lits
et nous nous dirigeâmes vers la sortie, dans le but de trouver un moyen de transport pour nous amener à la destination.
Je précise que cette destination nous était inconnue jusqu'alors. Nous partîmes nous installer de l'autre côté de la route qui passait par là.
Une voiture blanche vint s'arrêter à quelques mètres de l'endroit où nous nous trouvions. Le conducteur en descendit et nous demanda si nous avions aperçu deux personnes avec des paquets en main, et il ajouta:
-Le ROI m'envoie chercher deux personnes qui, en principe, devaient se trouver à cet endroit.
Mon ami et moi répondîmes avec empressement qu'il s'agissait bien de nous. Le conducteur nous dévisagea un instant sans rien dire, rentra dans sa voiture, et partit.
Après le départ de la voiture, notre attention fut attirée un groupe de personnes qui venaient en faisant
beaucoup de bruit, se tenant la poitrine tout en se lamentant.
Sans faire cas de notre présence, ils nous dépassèrent et entrèrent dans la salle d'où nous étions sortis. A l'intérieur, ils firent encore plus de bruit que dehors. Regroupés autour des deux lits, ils s'affairaient tout autour en se lamentant encore d'avantage, en regardant les deux formes allongées sur les lits.
Vu que le bruit qu'ils faisaient nous exaspérait, je m'approchai de l'un d'eux pour qu'il m'explique la raison de tout ce vacarme.
Je le touchai et lui demandai la raison de tout ce bruit. L'autre ne tourna même pas le regard dans ma direction... Je l'ai abandonné pour aller trouver un autre, toujours du même groupe.
La réaction de cette deuxième personne fut identique à celle de la première. Je voulais contacter une troisième personne, lorsque mon compagnon intervint pour me dire de laisser tomber.
Il ajouta:
- Ne vois-tu pas qu'ils ne peuvent ni nous voir, ni nous sentir, ni nous entendre?
- S'ils ne peuvent ni nous voir, ni nous sentir, ni nous entendre, c'est que nous sommes morts...
Cette déduction mit mon compagnon mal à l'aise. Vexé, il me dit:
-Nous ne sommes pas morts et nous ne mourrons jamais, du moins en ce qui me concerne. Je suis vivant et je ne mourrai pas!
Voyant le ton de sa voix et le calme avec lequel il s'exprimait, je ne pouvais plus douter. Convaincu, je me tus et revins prendre ma place au bord de la route, à côté de lui.
Un peu plus tard, les personnes en
question s'éloignèrent de l'hôpital en emportant deux colis.
Un long moment passa sans qu'aucun incident ne vienne troubler notre quiétude. Puis vint un autre véhicule, un bus cette fois-ci, qui s'arrêta tout près de l'endroit où nous nous trouvions.
Le conducteur, sans sortir de son véhicule, nous posa la question de savoir s'il s'agissait bien de nous, et si nous étions les deux passagers qu'on lui avait ordonné de ramener à bord de son véhicule?
Notre réponse fut affirmative.
Etonné de notre réponse, il s'en alla déçu...
Le silence fut rompu par une voix qui provenait d'au-dessus de nous, et qui disait: "Femmes chrétiennes!"
Femmes africaines chrétiennes!"
Levant nos yeux dans la direction d'où provenaient les voix, nous aperçûmes un grand navire, un bateau qui naviguait dans l'espace.
Les passagers du bateau étaient des femmes noires, toutes coiffées de mouchoirs blancs. Sur le bateau
était fixé le drapeau de Jésus.
Lorsqu'elles nous aperçurent, ces femmes agitèrent leurs mouchoirs dans notre direction, et entonnèrent une mélodie dont voici le texte:
"Le drapeau de Jésus flotte et nous montre le chemin du ciel! "
Nous restâmes à contempler le bateau, qui disparut avec ses passagers dans les nuages.
Nous répondîmes à leurs salutations en agitant nos mains. Longtemps après que le bateau ait disparu, je posai cette question à mon compagnon:
-Mon cher, toi qui dis que nous ne sommes pas morts, as-tu déjà vu un bateau naviguant dans les airs?
Moi, pas encore, ce n'est qu'ici que je vois des choses pareilles.
Ensuite, as-tu entendu les paroles de la chanson des femmes qui nous saluaient dans le bateau, tout à l'heure? " Le drapeau de Jésus nous montre le chemin qui mène vers le ciel."
As-tu jamais entendu cela autre part, toi qui prétends ne pas connaître la mort?"
Pour toute réponse, après avoir souri de l'air de quelqu'un qui s'apitoie, il me dit:
- Si toi tu penses que tu es mort, moi, je ne le sais pas, mon cher. Mais ne veux-tu pas que nous parlions d'autre chose, s'il te plait, car je ne sais pas de quoi tu parles, et je ne tiens pas à te l'expliquer en tous cas. Je me sentis ridicule devant l'attitude de mon ami.
A chaque réponse qu'il me faisait,je sentais l'inutilité mon insistance. Alors je me tus, et je me résignai, pour ne pas lui causer de soucis par mes questions.
Un grand bruit nous fit sursauter: c'était un grand engin volant. Je le nomme avion pour une meilleure compréhension, mais, en réalité, ce n'était pas un avion. L'avion en question vint donc se poser à quelques mètres de distance de l'endroit où nous nous trouvions.
Le pilote sortit de sa cabine et fit signe à mon ami de prendre place à bord. Ce dernier ne se fit pas prier deux fois. Il entra sans protocole. Je m'apprêtais aussi à entrer, lorsque je vis la porte me claquer au nez.
Le pilote, à l'aide d'un microphone, me dit qu'il n'avait pas reçu d'instructions précises à mon sujet, il me dit qu'il fallait attendre la décision du ROI, qui devait passer d'un moment à l'autre à cet endroit précis. A l'intérieur de l'engin, mon compagnon suivait mon plaidoyer
avec le pilote.
Soudain, une forte voix se fit entendre: "LE ROI!"
Tout à-coup, le ROI apparut.
Son corps était transparent comme du cristal, c'est-à-dire que nos regards pouvaient traverser son corps sans peine, et voir distinctement les objets qui se trouvaient de l'autre côté. Il était beau et avait la stature d'un homme normal.
Quelqu'un sortit de l'avion en tenant à la main un document, dans lequel il y lut toute ma vie passée. Il y décrivit toutes mes actions, depuis le jour où j'étais devenu conscient, jusqu'au moment où j'avais envoyé le jeune homme prévenir ma famille à l'hôpital. Le ROI suivit tout sans mot dire puis, à la fin, Il fit un signe négatif de la tête. Il ne prononça aucune parole. Puis Il disparut.
Au même instant, l'avion décolla en emportant mon compagnon. Alors que ce dernier s'en allait, un grand chagrin envahit mon coeur.
Je restais seul, abandonné. Ce sentiment d'isolement me fit si mal que j'eus envie de pleurer.
Mais, tout-à-coup, j'entendis une voix lointaine qui disait:
"JÉSUS-CHRIST, JUGE DES MORTS!
JÉSUS-CHRIST, JUGE DES MORTS! JESUS-CHRIST, JUGE DES MORTS! "
Cette voix s'approcha de moi et s'amplifia de telle manière qu'à la troisième fois je sentis comme si mes tympans éclataient. N'y tenant plus, et dans un ultime effort, je me réveillai.
•UN RESSUSCITÉ À YANGAMBI
J'étais donc revenu à la vie. Lorsque j'ouvris les yeux, la première chose que je remarquai furent les rameaux de palmier qui pendaient au-dessus de ma tête.
Lorsque je tournai la tête autour de moi, il y eut instantanément deux mouvements dans la foule qui était autour de moi: ceux qui étaient tout près s'enfuirent, se sauvant loin de moi, alors que ceux qui étaient éloignés s'approchaient pour voir pourquoi les autres fuyaient.
Il y eut donc deux mouvements simultanés. L'heure était à la contemplation et à l'admiration.
Personnellement, je ne comprenais rien de ce qui se passait.
Il y avait plusieurs personnes autour de moi. Parmi elles, je reconnus certains visages.
A ma gauche, il y avait un cercueil avec tous les éléments prêts pour une inhumation: il y avait des draps bien blancs, des oreillers, et une partie de mes habits.
Je portais un costume que je ne rappelais pas avoir déjà porté.J'avais aux pieds des chaussettes blanches, et des gants blancs aux mains. Tout sentait le parfum.
Le flacon était d'ailleurs déposé au bord du cercueil. Il était prés de quatorze heures lors que je revins à la vie.
Des bougies brillaient aux quatre coins du cercueil. Lorsque je réalisai ce qui s'était passé, une grande joie
inonda mon coeur. J'étais mort, et maintenant j'étais revenu à la vie.
En me levant du lit où j'étais allongé,
mes premiers paroles furent: "GLOIRE À JÉSUS-CHRIST, JÉSUS-CHRIST EST VIVANT!"
Les gens autour de moi, s'étonnaient, se demandant où j'avais connu Jésus.
Après ce moment de joie immense, J'émis le voeux de me rendre à l'hôpital où j'avais été hospitalisé, et où j'étais décédé.
Lorsqu'on apprit ma résurrection,tout le monde accourut pour me voir. J'avais passé plus d'une journée chez les morts. Car j'étais mort la veille vers dix heures, et j'étais revenu à la vie le lendemain vers quatorze heures.
On m'apprêtait déjà pour mon enterrement lorsque je revins à la vie.
En route vers l'hôpital, tout le monde s'étonnait de ce que je parlais de JÉSUS SAUVEUR.
Je sentais qu'une force m'entraînait vers l'hôpital. Je ne savais même pas ce que j'allais y faire.
Arrivé à l'hôpital, je fus reconnu par les malades comme le décédé qu'on avait emmené la veille.
Sans m'occuper de ce qu'ils disaient, je m'écriai à haute voix:
"GLOIRE À JÉSUS-CHRIST, JÉSUS-CHRIST EST VIVANT!"
Ces paroles, prononcées vers quinze heures dans un hôpital de Yangambi produisirent un grand miracle. Tous les malades furent guéris. Tous, sans exception!
Même ceux qui avaient été opérés dans l'après-midi de ce même jour. Tous furent guéris, et les médecins n'en revenaient pas!
L'un d'eux, le docteur BAYLO s'approcha d'un ancien malade qu'il avait lui-même opéré dans l'après-midi. Mais, en voyant ce denier sautiller et courir de joie, il crut qu'il était devenu fou, en plus de sa maladie, ou que c'était lui-même qui
devenait fou. Pour en avoir le coeur net, il appela un malade et l'obligea à se déshabiller. Ce dernier, sans vergogne, ne se fit pas prier deux fois.
Alors le docteur remarqua comment celui qui avait formé le corps de
l'homme avec la poussière de la terre savait guérir, Lui, JÉSUS...!
Il ne restait plus aucune cicatrice ni trace quelconque de la moindre intervention chirurgicale.
Pour un miracle, c'en était un!
Un vrai, en tous cas! Le médecin ne savait plus que penser ni que dire. Bien sûr, il savait bien définir ce qu'était un miracle, mais il n'en avait jamais palpé un.
Ce jour-là, l'occasion lui fut donnée d'en voir un, et il crut.
Le soir même, il fut baptisé par immersion au Nom de JÉSUS-CHRIST!
Faute de malades, l'hôpital resta vide...
Après ce grand miracle, je me souvins de mon compagnon de voyage, celui qui avait pris l'avion.
J'exprimai le voeu qu'on m'amène chez lui. Là, je vis que le deuil battait son plein. Je m'approchai de ses proches parents et je leur demandai de m'écouter.
Lorsqu'ils me reconnurent, ils se turent tous. Je leur conseillai de ne plus pleurer, mais de se réjouir, puisque leur parent décédé était "bien" à l'endroit où il se trouvait actuellement.
Je leur expliquai tout ce qui s'était passé, et comment j'avais eu du mal à faire comprendre au décédé que nous étions morts. Comment mon compagnon m'avait conseillé de ne pas chercher à connaître les raisons du vacarme qu'ils faisaient. Je leur fis comprendre que les pleurs et les lamentations n'avaient rien à voir avec les morts.
Tout ce dont ces derniers avaient besoin, c'était du calme et de la tranquillité.
Je leur expliquai aussi comment le Grand Roi avait envoyé tout un avion pour transporter leur frère qu'ils pleuraient. Tous me suivirent d'une oreille attentive. Personne n'osa m'interrompre. A la fin de mon récit, personne ne se remit à pleurer. Il était temps d'aller enterrer le corps de mon compagnon.
Bien qu'affaibli par la maladie, je transportai aussi le cercueil de mon ami. Je me disais en moi-même:
"Si j'étais encore dans la magie, je ne pourrais pas voir l'esprit de celui-ci !"
Arrivé au cimetière, il y avait deux
trous creusés à même le sol au même endroit. L'un m'était destiné, et l'autre était pour mon compagnon.
Nos tombes étaient mitoyennes parce que nous étions décédés le même jour. La vue de ma tombe suscita en moi les mêmes sentiments d'isolement que j'avais ressentis lorsque l'avion avait décollé, emportant mon ami...
La fatigue, la faim et le chagrin finirent par briser le peu de forces qui me restaient encore.
Me souvenant du départ de mon compagnon, je pleurai. Pourquoi étais-je revenu à la vie? Pour souffrir encore dans ce bas monde?
Mon organisme avait besoin de beaucoup de repos et de nourriture. Je tombai par manque d'énergie, et je perdis connaissance !
Évanoui, on me ramena à la maison. Je repris connaissance en cours
de route.
Plusieurs jours passèrent. Je retournai à Kisangani. Là-bas, je devins évangéliste. Pour approfondir encore d'avantage mes connaissances dans les choses de Dieu, je me fis inscrire à l'École Biblique que dirigeaient les professeurs norvégiens.
Mes parents choisirent une jeune fille en ménage pour moi. Puis je fus employé à la Société CAMEZA, agence de Kisangani. Cette entreprise fabrique des fils métalliques. J'avais le grade de Sous-Directeur.
La Société me logeait et j'avais une Land-Rover à ma disposition.
Le Seigneur bénit Son oeuvre à travers mon ministère, au sein de l'Église de Kisangani.
Beaucoup de miracles se produisaient à travers nos prières, entre autres la guérison des malades mentaux.
En effet, notre ministère concernait surtout les malades mentaux. Nous prions pour eux, et le Seigneur les guérissait tous.
Parmi eux, il y eut les deux jeunes étudiants qui avaient pris la fuite lors de l'arrivée des Felbuss, le commando qui avait tiré sur moi, et bien d'autres personnes encore.
Autour de nous se forma une cellule de prière. Dans le cadre de mon ministère, je persuadai plusieurs personnes, à qui j'avais remis des talismans lorsque je pratiquais encore la magie, de suivre mon exemple et abandonner les pratiques magiques.
Certains acceptèrent et abandonnèrent la magie, tandis que les autres ne voulurent pas de mes paroles. Chez eux, Satan avait resserré le bandeau de l'ignorance sur leurs yeux, de peur qu'ils ne voient la clarté de la prière, pendant qu'il faisait encore jour.
À Suivre...
Pour lire la partie 8, cliquez sur ce lien :
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Infections des sinus (sinusite)
Définition
La sinusite se manifeste par un gonflement ou une inflammation des tissus qui tapissent les sinus. Elle résulte d'une réaction inflammatoire ou d'une infection par un virus, une bactérie ou un champignon.
Quelles vitamines faut-il prendre en hiver ?
Autres noms
Sinusite aiguë ; Infection des sinus ; Sinusite - aiguë ; Sinusite - chronique ; Rhinosinusite
Causes
Les sinus sont des espaces remplis d'air dans le crâne. Ils sont situés derrière le front, les os nasaux, les joues et les yeux. Des sinus sains ne contiennent ni bactéries ni autres germes. La plupart du temps, le mucus peut s'écouler et l'air peut circuler dans les sinus.
Lorsque les orifices des sinus sont obstrués ou que le mucus s'accumule, les bactéries et autres germes peuvent se développer plus facilement.
La sinusite peut résulter de l'une de ces situations :
Les petits poils (cils) des sinus ne parviennent pas à évacuer correctement le mucus. Cela peut être dû à certaines conditions médicales.
Les rhumes et les allergies peuvent entraîner une production excessive de mucus ou bloquer l'ouverture des sinus.
Une déviation de la cloison nasale, un éperon osseux nasal ou des polypes nasaux peuvent bloquer l'ouverture des sinus.
Une infection chronique peut provoquer un gonflement et une inflammation de la muqueuse.
Il existe trois types de sinusite :
On parle de sinusite aiguë lorsque les symptômes sont présents depuis 4 semaines ou moins. Elle est causée par des bactéries qui se développent dans les sinus.
On parle de sinusite chronique lorsque les symptômes et le gonflement des sinus durent plus de trois mois. Elle peut être causée par une bactérie ou un champignon.
On parle de sinusite subaiguë lorsque les symptômes et le gonflement sont présents depuis 1 à 3 mois.
Les facteurs suivants peuvent augmenter le risque de sinusite chez un adulte ou un enfant :
rhinite allergique ou rhume des foins
Fibrose kystique
fréquentation d'une crèche
Maladies qui empêchent les cils de fonctionner correctement
Changements d'altitude (avion ou plongée sous-marine)
Grosses adénoïdes
le tabagisme
Système immunitaire affaibli par le VIH ou la chimiothérapie
Structures sinusales anormales
Les symptômes
Les symptômes de la sinusite aiguë chez l'adulte font très souvent suite à un rhume qui ne guérit pas ou qui s'aggrave après 7 à 10 jours. Les symptômes sont les suivants:
Mauvaise haleine ou perte d'odorat
Toux, souvent plus forte la nuit
Fatigue et sentiment général d'être malade
Fièvre maux de tête
Douleur de type pression, douleur derrière les yeux, mal de dents ou sensibilité du visage
Congestion nasale et écoulement nasal
Maux de gorge et écoulement postnasal
Les symptômes de la sinusite chronique sont les mêmes que ceux de la sinusite aiguë. Toutefois, les symptômes ont tendance à être plus légers et à durer plus de 12 semaines.
Les symptômes de la sinusite chez l'enfant sont les suivants:
Rhume ou maladie respiratoire qui s'améliore puis s'aggrave.
Forte fièvre, accompagnée d'un écoulement nasal foncé, qui dure au moins 3 jours.
Un écoulement nasal, accompagné ou non d'une toux, qui dure depuis plus de 10 jours et qui ne s'améliore pas.
Examens et tests
Le professionnel de santé vous examinera, vous ou votre enfant, à la recherche d'une sinusite :
en examinant le nez à la recherche de polypes
en éclairant les sinus (transillumination) pour détecter les signes d'inflammation
en tapotant la zone des sinus pour détecter une infection.
Le prestataire peut examiner les sinus à l'aide d'un fibroscope (appelé endoscopie nasale ou rhinoscopie) pour diagnostiquer la sinusite. Cette opération est souvent réalisée par des médecins spécialisés dans les problèmes d'oreille, de nez et de gorge (ORL).
Les examens d'imagerie qui peuvent être utilisés pour décider du traitement sont les suivants :
Un scanner des sinus pour aider à diagnostiquer la sinusite ou pour voir de plus près les os et les tissus des sinus.
Une IRM des sinus en cas de tumeur ou d'infection fongique. La plupart du temps, les radiographies ordinaires des sinus ne permettent pas de diagnostiquer correctement la sinusite.
Si vous ou votre enfant souffrez d'une sinusite qui ne disparaît pas ou qui revient sans cesse, d'autres examens peuvent être pratiqués :
des tests d'allergie
Tests sanguins pour le VIH ou d'autres tests pour une fonction immunitaire déficiente
Test de la fonction ciliaire
Culture nasale
Cytologie nasale
Tests de chlorure de sueur pour la mucoviscidose
Traitement
AUTO-SOINTS
Essayez les mesures suivantes pour réduire l'encombrement de vos sinus :
Appliquez un gant de toilette chaud et humide sur votre visage plusieurs fois par jour.
Buvez beaucoup de liquides pour fluidifier le mucus.
Inhalez de la vapeur 2 à 4 fois par jour (par exemple, lorsque vous êtes assis dans la salle de bains et que la douche est en marche).
Vaporisez du sérum physiologique nasal plusieurs fois par jour.
Utiliser un humidificateur.
Utiliser un pot Neti ou une bouteille de sérum physiologique pour rincer les sinus.
Soyez prudent lorsque vous utilisez des décongestionnants nasaux en vente libre, tels que l'oxymétazoline (Afrin) ou la néosynéphrine. Ils peuvent aider au début, mais leur utilisation pendant plus de 3 à 5 jours peut aggraver la congestion nasale et entraîner une dépendance.
Pour aider à soulager la douleur ou la pression des sinus :
Évitez de prendre l'avion lorsque vous êtes congestionné.
Évitez les températures extrêmes, les changements brusques de température et de vous pencher en avant avec la tête baissée.
Essayez l'acétaminophène ou l'ibuprofène.
MÉDICAMENTS ET AUTRES TRAITEMENTS
La plupart du temps, les antibiotiques ne sont pas nécessaires en cas de sinusite aiguë. La plupart de ces infections disparaissent d'elles-mêmes. Même lorsque les antibiotiques sont utiles, ils ne réduisent que légèrement le temps nécessaire à la disparition de l'infection. Les antibiotiques sont plus susceptibles d'être prescrits plus tôt dans les cas suivants :
Enfants présentant un écoulement nasal, éventuellement accompagné d'une toux, qui ne s'améliore pas après 2 à 3 semaines
Fièvre supérieure à 39°C (102,2°F)
Maux de tête ou douleurs au visage
Gonflement important autour des yeux
La sinusite aiguë doit être traitée pendant 5 à 10 jours. La sinusite chronique doit être traitée pendant 3 à 4 semaines.
À un moment ou à un autre, votre médecin envisagera de vous prescrire:
D'autres médicaments sur ordonnance
D'autres tests
l'orientation vers un oto-rhino-laryngologiste ou un allergologue.
Les autres traitements de la sinusite comprennent:
Des injections contre les allergies (immunothérapie) pour aider à prévenir la réapparition de la maladie.
Éviter les déclencheurs d'allergie
Des corticostéroïdes en spray nasal et des antihistaminiques pour réduire le gonflement, en particulier en cas de polypes nasaux ou d'allergies.
corticostéroïdes oraux
Une intervention chirurgicale visant à élargir l'ouverture des sinus et à les drainer peut également s'avérer nécessaire. Cette intervention peut être envisagée dans les cas suivants
Vos symptômes ne disparaissent pas après 3 mois de traitement.
Vous avez plus de 2 ou 3 épisodes de sinusite aiguë par an.
La plupart des infections fongiques des sinus nécessitent une intervention chirurgicale. Une intervention chirurgicale visant à réparer une déviation de la cloison nasale ou des polypes nasaux peut empêcher la réapparition de l'affection.
Perspectives (pronostic)
La plupart des infections des sinus peuvent être guéries par des mesures d'autosoins et un traitement médical. En cas de crises répétées, il convient de rechercher des causes telles que des polypes nasaux ou d'autres problèmes, comme des allergies.
Complications possibles
Bien que très rares, les complications peuvent être les suivantes:
Abcès
Infection osseuse (ostéomyélite)
Méningite
Infection de la peau autour de l'œil (cellulite orbitaire)
Quand contacter un professionnel de la santé
Contactez votre médecin si:
Vos symptômes durent plus de 10 à 14 jours ou vous avez un rhume qui s'aggrave après 7 jours.Vous souffrez d'un mal de tête s
évère qui n'est pas soulagé par des médicaments en vente libre.
Vous avez de la fièvre.
Vous avez encore des symptômes après avoir pris tous vos antibiotiques correctement.
Vous avez des changements dans votre vision au cours d'une infection des sinus.
Un écoulement vert ou jaune ne signifie pas que vous souffrez d'une infection des sinus ou que vous avez besoin d'antibiotiques. De nombreuses personnes présentant ce symptôme se rétablissent complètement sans prendre d'antibiotiques.
La prévention
La meilleure façon de prévenir la sinusite est d'éviter les rhumes et les grippes ou de traiter les problèmes rapidement.
Contrôlez vos allergies si vous en avez.
Faites-vous vacciner chaque année contre la grippe.
Réduisez votre stress.
Lavez-vous souvent les mains, en particulier après avoir serré la main d'autres personnes.
Autres conseils pour prévenir la sinusite :
Évitez la fumée et les polluants.
Buvez beaucoup de liquides pour augmenter l'humidité dans votre corps.
Prendre des décongestionnants en cas d'infection des voies respiratoires supérieures.
Traitez les allergies rapidement et de manière appropriée.
Utilisez un humidificateur pour augmenter l'humidité dans votre nez et vos sinus.
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Le t-shirt qui fait trembler la république.
C'est probablement pire que l'holocauste.
Les équipes de secours ont sauvé un bébé des décombres d’un immeuble résidentiel de Beit Lahia, qui a été rasé la nuit dernière par des avions de guerre israéliens.
Les juifs sont les véritables victimes.
Ils continuent de beaucoup souffrir à coups de t-shirts.
Le Figaro :
En pleine rame de métro parisien, il exhibait une inscription ouvertement antisémite. Un homme a été photographié sur la ligne 13 portant un maillot floqué des mots «anti juifs», alors que le train marquait un arrêt à la station Saint-François-Xavier (7e arrondissement de Paris) et que de nombreux voyageurs en sortaient. Le cliché a été pris lundi, entre 17h15 et 17h30, et relayé sur les réseaux sociaux par la directrice de la rédaction de la Radio de la communauté juive (RCJ) Sandrine Sebbane et le «Collectif des vigilants», organisation luttant contre l’antisémitisme.
Il s’agit d’une organisation fondamentaliste juive comme il en existe toute une série au sein du CRIF.
Devenue virale, la publication a suscité la réaction de la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, qui a assuré que l’«antisémitisme n’a pas sa place dans notre pays». «Nous procédons actuellement avec les équipes de (la RATP) aux vérifications et à l’identification de cet individu et pour donner lieu aux poursuites pénales qui s’imposent.»
«Une plainte sera déposée», a de son côté annoncé sur X la régie des transports parisiens, qui «condamne avec la plus grande fermeté le racisme et l’antisémitisme et se met à la disposition des forces de l’ordre pour permettre d’identifier et interpeller toute personne responsable de ce type d’acte».
lol
Sur ce même réseau social, le préfet de police Laurent Nuñez a indiqué avoir saisi le parquet de Paris qui a «ouvert une enquête pour provocation à la haine raciale», infraction faisant encourir un an d’emprisonnement.
Vous pouvez toujours attendre avant que cet Espagnol rouge ne se soucie du sort des véritables Français dans les transports en commun, saturés d’allogènes.
En tout cas, cette énième non-affaire démontre à quel point la race juive est déifiée par cette république finissante. Un seul mot de travers et c’est tout le régime qui se met en branle.
Le reste de l’année, les Français innocents se font agressés, volés, plantés, violés sans aucune réaction de toute cette crapulerie politique.
Juiverie et république sont synonymes. La première est le ciment de la seconde.
Démocratie Participative
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Messerschmitt Me 262 A Schwalbe (WNr 111711) du pilote d'essai et instructeur Hans Fay qui s'est rendu le 31 mars 1945 – Bataille de Francfort – Base aérienne de Francfort – 2 avril 1945
Colorisation par RJM
Il fut le premier Me 262 intact a être récupéré par les alliés.
#WWII#campagne d'allemagne#bataille de francfort#battle of frankfurt#luftwaffe#hans fay#aviation militaire#military aviation#avion de chasse#chasseur#fighter#chasseur-bombardier#fighter-bomber#avion à réaction#jet#jet aircraft#Messerschmitt Me 262#Me 262#francfort#frankfurt#allemagne#germany#02/04/1945#04/1945#1945
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Viviers d'emplois "illimités"
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Prioritairement Production (hors productions subventionnées) ou Agent d'entretient et production subventionnée (agricole) par défaut ;
Production d'Hydrogène et autres matières premières pour stockage et emploi ;
Nivellement des terres inondables et construction de nappes phréatiques "artificielles" et autres centre de traitement et châteaux d'eau (récupération et emploi... des eaux pluviales en zone inondable ;
Quettes du Graal (Créer des réseaux routier souterrains pour désengorger les centre-ville (Est-Ouest, nord-sud avec échangeur, latérales comportant des garages souterrains et relais aux parkings souterrains de la ville), Terraformer Mars, créer une base spatiale, alimenter les Avions Laceurs et Navettes en hydrogène, gérer les bases extraterrestres (emplois sur 2 à 10 ans inclus...) Fabriquer les vaisseaux-planètes qui servirons de planètes comptoirs sur la route vers Proxima du centaure, concevoir les micro-étoiles (fusion d'H2 non-contenue dans le vide intersidérale ( ! attention à s'assurer de pouvoir stopper la réaction en cas de proximité avec un autre système solaire ! ) etc.
Concevoir et entretenir les réseaux de communication ;
...
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"Ce que nous avons visé, c'est un champ de bataille avec 10 000 soldats : Interview de 'Shin Sangoku Musou ORIGINS' [TGS2024]."
La série Shin Sangoku Musou a établi un genre unique, le « Musou », en tant qu'action exaltante où un seul guerrier peut affronter des milliers d'ennemis. Six ans après la sortie de Shin Sangoku Musou 8 en 2018, une toute nouvelle œuvre, Shin Sangoku Musou ORIGINS, est prévue pour le 17 janvier 2025.
Comme son titre l'indique, Shin Sangoku Musou ORIGINS n'est pas un volet numéroté de la série, et présente de nombreux changements majeurs par rapport aux précédents titres de Shin Sangoku Musou. Par exemple, au lieu de choisir et de contrôler un général historique, les joueurs incarneront principalement un personnage original qui leur servira d'avatar. Ils devront explorer une carte continentale, accomplir diverses missions en plus des grandes batailles, interagir avec les généraux et développer leur personnage au fil du temps.
L'équipe éditoriale d'IGN Japan a eu l'opportunité de tester une version de démonstration présentée au TGS. Dans cet article, nous présenterons les nouvelles fonctionnalités de Shin Sangoku Musou ORIGINS, et nous partagerons également des entretiens avec le producteur Tomohiko Sho et le directeur Mitsuhiro Oshima, qui nous ont parlé de la vision derrière le jeu et des raisons pour lesquelles un protagoniste original a été adopté.
– Tout d'abord, parlez-nous du concept de Shin Sangoku Musou ORIGINS.
Sho : Tout au long de la série Shin Sangoku Musou, nous avons toujours mis l'accent sur deux thèmes centraux : le plaisir exaltant de combattre des milliers d'ennemis seul et l'immersion dans l'atmosphère du champ de bataille. Pour ce nouveau jeu, nous avons voulu garder ces deux concepts tout en créant une expérience Shin Sangoku Musou qui n’aurait pu être réalisée qu’aujourd’hui. Je pense que nous avons réussi à atteindre cet objectif.
Oshima : Ce qui distingue clairement cet opus des précédents, c'est la présence d'un protagoniste original. À travers la perspective d’un seul personnage, les joueurs pourront s'immerger pleinement dans l'histoire des Trois Royaumes, les batailles et les intrigues. Je pense que c'est la plus grande différence avec les précédents jeux de la série.
–– Lors du développement, avez-vous également cherché à redéfinir le charme et l'intérêt de l'œuvre originale Le Roman des Trois Royaumes ?
Sho : Le Roman des Trois Royaumes est en quelque sorte notre bible. Nous le relisons encore et encore à différentes occasions. Il en va de même pour les romans liés aux Trois Royaumes écrits par des auteurs tels qu’Eiji Yoshikawa ou Kenzo Kitakata. Pour Shin Sangoku Musou ORIGINS, nous avons travaillé en gardant à l’esprit comment transmettre à un nouveau public ce que nous aimons tant dans Les Trois Royaumes.
–– C'est vrai que mon intérêt pour Les Trois Royaumes a commencé avec Shin Sangoku Musou.
Oshima : C’est pareil pour moi.
Sho : En tant que personne qui a travaillé sur le tout premier Shin Sangoku Musou, entendre cela me fait vraiment plaisir. Tous les membres de l'équipe de développement adorent Les Trois Royaumes, et pour ce nouveau jeu, nous voulions raconter l'histoire d'une manière différente de ce que nous avions fait jusqu'à présent. De plus, nous avons développé le jeu pour qu'il soit accessible même à ceux qui, que ce soit en Occident ou ailleurs, connaissent le nom des Trois Royaumes sans en connaître les détails, afin qu'ils puissent en profiter dès le départ.
–– Lors de ChinaJoy, qui s'est tenu en juillet en Chine, il y a eu une immense ovation lorsque Guan Yu est apparu à l'écran, ce qui m'a rappelé l'importance de Les Trois Royaumes.
Sho : Nous savions que Guan Yu était une figure très importante en Chine, mais la réaction du public lorsque Guan Yu est apparu à l'écran a largement dépassé nos attentes. Même sans comprendre le chinois, j'ai pu voir la joie des gens en disant « C'est Guan Yu ! ». Cela m'a vraiment rendu heureux. Les Trois Royaumes est une histoire très précieuse et une partie importante de l'histoire chinoise, alors nous avons développé le jeu avec beaucoup de soin pour respecter cela. À ChinaJoy, nous avons également eu la chance d'interagir directement avec les fans, et l'amour qu'ils portent à Les Trois Royaumes ainsi que leur passion pour Shin Sangoku Musou m'ont touché. Cela m'a donné encore plus envie de me surpasser.
–– Avez-vous choisi de concentrer l'histoire de Shin Sangoku Musou ORIGINS entre la rébellion des Turbans jaunes et la bataille de Chi Bi pour explorer plus en profondeur le récit de Les Trois Royaumes ?
Sho : Nous avons réfléchi à la manière de plonger en profondeur dans l'histoire de Les Trois Royaumes et de transmettre toute sa richesse. En tant qu'expérience de jeu et récit, la bataille de Chi Bi nous semblait être un bon point d'arrêt. Comme vous l'avez mentionné, de nombreuses personnes ont découvert Les Trois Royaumes grâce à Shin Sangoku Musou, et j'espère qu'avec ce nouveau jeu, elles pourront approfondir encore plus leur connaissance de cette histoire. C'est pour cela que nous avons également fait attention, lors de la promotion du jeu, à ne pas divulguer d'éléments importants pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Les Trois Royaumes.
–– Le fait que l'histoire se termine à la bataille de Chi Bi signifie-t-il qu'il y aura plusieurs fins possibles ?
Oshima : Oui, il y aura plusieurs fins. Au début, le protagoniste interagit et se bat aux côtés de plusieurs factions, telles que celles de Cao Cao et de Liu Bei. Mais au fur et à mesure que l'histoire avance, les joueurs devront choisir avec qui ils souhaitent approfondir leurs relations. À des moments clés, ils devront rejoindre une faction de manière plus définitive, et cela influencera les différentes fins de l’histoire.
"Un jour, même les généraux avec lesquels vous avez combattu finiront par prendre des chemins différents."
–– Pour faire progresser l'histoire, le protagoniste pourra se déplacer librement sur la carte du continent et participer à différentes batailles, n'est-ce pas ?
Sho : En termes de progression, les joueurs pourront décider comment faire évoluer le protagoniste grâce à un système de panneaux de compétences. Si vous rencontrez des difficultés lors des batailles, vous pourrez augmenter le niveau du personnage, revoir ses compétences ou ajuster son équipement. La série Shin Sangoku Musou est qualifiée d'action tactique, mais personnellement, je considère ce nouveau jeu comme un RPG d'action tactique.
Oshima : Pour progresser dans l’histoire, vous devrez réussir des batailles célèbres, comme celle de la Porte de Hulao que vous avez pu essayer lors de cette démo. En plus de ces grandes batailles, il y a aussi des missions, qui sont des combats de plus petite envergure. En dehors de la progression du protagoniste, divers événements se produiront sur la carte, y compris des interactions avec d'autres généraux.
Sho : En explorant le continent, en plus des batailles, vous pourrez accomplir des quêtes secondaires, interagir avec des généraux, et faire des achats, ce qui rendra les batailles plus faciles. Vous aurez accès à divers objets, comme des potions pour soigner les alliés, en plus des armes. De plus, le nombre de soldats de garde qui se battront à vos côtés augmentera au fur et à mesure que vous jouerez, et vous pourrez aussi débloquer de nouvelles stratégies à utiliser sur le champ de bataille. Vous devrez donc ajuster vos tactiques en fonction des actions des ennemis.
–– Y aura-t-il un mode où l'on pourra choisir librement des généraux et accomplir des missions, comme dans les missions libres ?
Sho : À l'avenir, de nouvelles informations seront progressivement dévoilées, mais je peux déjà vous dire que nous avons encore beaucoup d'autres façons de jouer à proposer en plus de celles présentées jusqu'à présent. Cependant, comme nous l'avons déjà mentionné, les généraux jouables seront limités aux "généraux d'escorte". Plus précisément, il y aura trois généraux par faction, soit neuf au total. Comme Oshima l'a expliqué plus tôt, une fois que vous aurez choisi une faction à suivre, vous combattrez aux côtés des généraux d'escorte de cette faction uniquement. Bien sûr, d'autres généraux Musou feront également leur apparition, et vous pourrez interagir avec eux en dehors du champ de bataille.
"les généraux d'escorte"
–– Pouvez-vous nous parler du système de combat ? J'ai pu essayer la démo et profiter de l'action dynamique propre à Shin Sangoku Musou. Cependant, qu'en est-il des mécaniques de confrontation avec les ennemis, comme le risque lié à la garde et la difficulté ?
Oshima : À difficulté normale, il est possible de garder sans risque et dans toutes les directions en continu. De plus, si vous bloquez une attaque au bon moment, vous pouvez effectuer une "riposte" qui crée une ouverture chez l'ennemi. Le timing pour réussir une riposte varie en fonction du niveau de difficulté, mais même à difficulté normale, les joueurs qui ne sont pas à l’aise avec les jeux d’action devraient pouvoir la réussir assez facilement.
Sho : Vous pouvez équiper jusqu'à quatre compétences spéciales appelées "Arts martiaux". En combinant différents arts, vous pouvez adapter votre style de combat.
Oshima : Par ailleurs, les attaques des généraux, qui sont signalées par un effet visuel orange, ne peuvent pas être bloquées simplement avec une garde. Pour les contrer, vous devrez utiliser un art martial appelé "Fa Jing" (décharge d'énergie).
Sho : Si vous parvenez à placer un Fa Jing lorsque le général ennemi brille en orange, vous déséquilibrerez fortement son posture, créant ainsi une ouverture pour réduire ses "points externes" (Gaikou). Dans les combats contre des adversaires puissants, il sera essentiel de viser ces opportunités.
Oshima : De manière générale, même avec les attaques de base et les attaques puissantes, vous devriez pouvoir dominer les ennemis. Toutefois, en utilisant des techniques comme la riposte ou le Fa Jing, vous pourrez approfondir votre expérience de combat.
Sho : Bien entendu, à des niveaux de difficulté plus élevés, les joueurs pourront profiter de combats plus corsés et stimulants. Nous partageons des détails sur le système de combat chaque jour sur notre compte officiel X (anciennement Twitter), alors n’hésitez pas à le consulter !
"Le monde des Trois Royaumes tel que dépeint dans Shin Sangoku Musou ORIGINS."
–– Pouvez-vous nous parler de la nouvelle fonctionnalité des "grandes armées" ? Comment se forment-elles et comment peuvent-elles être dissoutes, influençant ainsi le cours de la bataille ?
Oshima : En général, les grandes armées existent dès le début de la scène. Dans certaines batailles, des troupes vont s'assembler à un endroit pour former une grande armée, et il y aura des moments où vous devrez interférer avec les généraux qui s'assemblent pour empêcher leur formation. Pour dissoudre une grande armée, il faut réduire la puissance affichée en haut de l'écran. Lorsqu'une grande armée se dissout, le moral des généraux qui en font partie diminue considérablement, ce qui les affaiblit.
–– Dans la démo, j'ai rencontré une situation de duel contre Hua Xiong. Est-ce que ces duels se produisent lorsqu'on rencontre des généraux spécifiques ?
Oshima : Oui, en effet. Les duels surviennent surtout avec des généraux notables. Nous avons veillé à équilibrer les moments où l'on combat un grand nombre de soldats de la grande armée et les moments où l'on se concentre sur un combat en tête-à-tête, afin de varier le rythme des combats dans les batailles.
–– En jouant, j'ai été surpris de voir autant de soldats remplir l'écran, mais encore plus impressionné par le fait que chacun d'eux semblait vivant et possédait sa propre volonté.
Oshima : Concernant le mouvement des soldats, c'est en grande partie grâce aux avancées technologiques, mais c'est aussi le fruit de nombreuses expérimentations. Au début du développement, nous avons créé une version où les soldats se jetaient sur le joueur sans aucune intervention, mais cela ne donnait pas de sensation d'animation sur le champ de bataille. En progressant dans le développement, nous avons mis en place un système où les soldats se regroupent en armées, répondent aux ordres des généraux, attaquent, puis se retirent, ce qui a permis de donner cette impression d'intelligence individuelle à chaque soldat et de renforcer le caractère collectif des armées, faisant ainsi évoluer le jeu.
Sho : Si vous regardez de près, vous remarquerez parfois des soldats qui traînent un peu. En intégrant ces éléments, je pense que nous avons réussi à créer une atmosphère de champ de bataille authentique.
–– La musique de fond et les effets sonores dégagent vraiment l'essence de Shin Sangoku Musou, ce qui est à la fois nostalgique et réjouissant.
Sho : Les arrangements des morceaux classiques ainsi que les nouvelles compositions ont été conçus par le directeur sonore pour créer une véritable somme de Shin Sangoku Musou. Les effets sonores ont également été soigneusement élaborés pour préserver l'essence de la série tout en capturant la puissance des grandes armées, ce qui était une priorité pour l'équipe.
Oshima : Il peut être difficile de le remarquer en jouant, mais si vous écoutez attentivement, vous entendrez que tout le monde parle beaucoup pendant la bataille. Non seulement les soldats de base, mais même les généraux échangent des paroles (même celles qui ne sont pas affichées sous forme de dialogues), et nous espérons que ces éléments contribueront à enrichir l'immersion sur le champ de bataille.
Sho : En tant que bonus pour les précommandes, nous incluons un code de téléchargement pour presque toutes les chansons de la série, soit 191 morceaux, allant du premier Shin Sangoku Musou jusqu'au Shin Sangoku Musou 4, y compris ceux de Empires. Les morceaux des jeux de combat Sangoku Musou sur PS sont également inclus. Nous voulions offrir quelque chose qui ravisse les fans qui soutiennent la série depuis longtemps.
–– Parlez-nous du framerate. Par exemple, quelle performance peut-on attendre en jouant sur PS5 ?
Oshima : Pour la PS5, nous travaillons dur pour obtenir une performance stable à 60 fps. En mode performance, le jeu pourra même atteindre 120 fps.
Sho : Nous faisons des ajustements pour que le jeu soit agréable sur toutes les plateformes, pas seulement sur PS5. Vous pourrez également y jouer confortablement sur Xbox. Dans le cas de la Xbox Series S, il y aura quelques différences esthétiques, mais l'expérience de jeu sera tout à fait satisfaisante sur cette console.
–– C'est vraiment excitant. Je le répète, mais c'était incroyable de voir autant de soldats sur le champ de bataille, cela m'a vraiment surpris.
Sho : Lorsque nous avons rédigé le cahier des charges, nous avons décidé d'afficher autant de soldats que possible sur PS5.
Oshima : Au début du développement, lorsque j'ai proposé de faire apparaître 1000 soldats, les programmeurs m'ont répondu : "Il faut dire d'en mettre 10 000 !" Alors, nous avons fixé comme objectif d'équipe d'atteindre 10 000 soldats, et nous avons réussi à nous en rapprocher. Nous avons une équipe de programmeurs très compétente.
–– À travers chaque épisode que vous avez partagé aujourd'hui, je peux sentir l'engagement de l'équipe pour Shin Sangoku Musou ORIGINS.
Oshima : Je pense que le résultat de notre réflexion sur la manière de faire apprécier Sangoku a bien pris forme.
Sho : Je crois que ce titre représente un grand tournant pour la série. Nous avons mis tout notre cœur à créer le meilleur Shin Sangoku Musou possible, non seulement pour les fans de la série, mais aussi pour ceux en Europe, en Amérique et en Asie qui n'y ont jamais joué auparavant. J'espère que ceux qui ont aimé les précédents titres de Shin Sangoku Musou, ainsi que ceux qui n'ont pas encore découvert Sangoku, prendront plaisir à jouer à Shin Sangoku Musou ORIGINS. J'aimerais que ce jeu soit l'occasion de plonger encore plus profondément dans l'univers de Sangoku.
Source : interview original JP IGNJapan
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La lettre de rupture.
Oui. J'ai pris mes affaires et je suis partie. Tu peux prendre les clés dans la boîte. Ce ne fut pas une décision facile à prendre pour moi. C'est violent, je sais. Mais j'ai essayé de le faire sans déranger. Comme une petite souris.
J'y pensais depuis déjà un mois, quand j'étais déjà partie d'ici. Cela m'était devenu de plus en plus difficile de subir toutes tes colères justifiées ou non. J'étais épuisée de tout cela. D'être l'endroit où tu déchargeais cette colère sourde et grinçante. À chacun de tes cris, mes sentiments pour toi s'arrachaient peu à peu de mon cœur, colorant d'un rouge clair mes mouchoirs. Même si tes cris, c'était la sensation d'impuissance qui les avait engendrés, chacun d'eux me fissurait le cœur, et je me sentais vide. Peu considérée. Je ne te reconnaissais plus. J'étais glacée de peur.
Malgré ton long et beau message explicatif de samedi, c'était trop tard. Quelque chose en moi venait de se briser, à jamais. Surtout après ta réflexion avant que je descende mardi matin. Juste après notre dernière nuit ensemble. Je me suis dit qu'il fallait nous arrêter de souffrir. Et partir.
Je ne veux plus vivre cela. Je ne suis plus amoureuse de toi. Je te rends ton amour.
Peut-être que j'ai besoin de temps pour être face à moi-même et me guérir.
Tu sais, je t'ai aimé immédiatement. Ton regard vif éclairait la pièce. Et il m'arrive encore maintenant de sentir sa chaleur entre mes côtes. Nos souvenirs se tissaient aussi facilement que de la soie. Tout brillait, même les moments où nous avions pleuré en partageant nos secrets. Toutes ces promenades nocturnes pleine de promesses. Toutes ces allées et venues pour construire notre terrier brin par brin. Tous ces éclats de rire qui embaumaient notre quotidien. Tous ces moments de passions et de tendresse l'un contre l'autre dans le creux de la nuit et les bras du matin.
Hélas. Si nous avions eu de bons moments et de merveilleuses discussions, cela ne peut rattraper toutes ces moments violents et les cris. Oui j'ai eu peur de toi. De tes réactions et tes regards. Je refuse d'avoir peur.
Il est désormais trop tard.
Trop tard pour vivre tout cela ensemble. Mais rien ne t'empêche de le faire en toi seul. Tu es riche en ressources, tout ne pourra aller que le mieux pour toi.
Nous nous sommes tous les deux appris beaucoup de choses, cela va bien évidemment mettre du temps à se reparer. Prendre conscience de ces grands changements peuvent faire peur, il paraît que c'est complètement normal.
Sache que je t'ai voulu et aimé du plus profond de mon cœur, et que mes sentiments furent les plus vrais. Je voulais croire sincèrement en un futur ensemble en deux. Mais ce n'était pas possible. Peut-être un mauvais moment? Même si cela ne se fera pas toute de suite cela me fait du mal d'imaginer une autre à ton bras, et un autre au mien.
Adieu la Place de l'église, Adieu l'Absinthe, Adieu tous ces chats qui nous suivaient pour être par nos mains caressés, Adieu toutes ces rues dans lesquel s'embrasser.
J'espère que le temps et l'aide de l'extérieur t'aideront à dresser le petit chien noir. Entour-toi auprès de tes proches et surtout, de la psychologue qui a pu déjà t'aider par le passé. C'est le seul obstacle à un amour véritable.
Moi, je vais m'occuper et dresser mon petit chien noir, apprendre à vivre avec. Être seule me permettra de mieux le connaître pour l'achever ensuite.
Prends soin de toi, je te penserai toujours.
Je serai là mardi soir chez la chinoise, pour qu'on puisse se dire au revoir.
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Jeudi 20 juin 2024
[Jacob] eut peur et dit : Que ce lieu-ci est terrible ! Ce n’est autre chose que la maison de Dieu, et c’est ici la porte des cieux !
Genèse 28. 17
Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait chasse la crainte.
1 Jean 4. 18
Peur de Dieu ?
“Pour la première fois de ma vie je m’étais mis à penser à Dieu, à envisager sérieusement l’idée d’une sorte de créateur de l’univers, qui surveillerait chacun de mes actes, et ma première réaction était très nette : c’était tout simplement la peur.”
Cet écrivain décrit une attitude qu’ont eue bien des personnages de la Bible. À commencer par Adam, quand au jardin d’Éden il s’est retrouvé en présence de Dieu. Dieu l’appela et lui dit : “Où es-tu ? Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur” (Genèse 3. 9, 10). L’homme a peur de Dieu parce qu’il est entré en conflit avec son Créateur alors qu’il aurait dû l’écouter et l’honorer. Nous avons tous désobéi, un jour ou l’autre, à l’un de ses commandements ; alors comment ne pas craindre Dieu ?
Lorsque Jésus fait miraculeusement entrer les poissons dans les filets de pêche, Simon Pierre, devant cette démonstration de puissance divine, s’écrie : “Retire-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. En effet, la frayeur l’avait saisi” (Luc 5. 8, 9). Quel bonheur alors pour son cœur inquiet d’entendre Jésus lui répondre : “Ne crains pas”. Oui, mettons notre confiance en Jésus : il nous rassurera. Il connaît nos défaillances, notre lourd passé peut-être, et notre éloignement de Dieu. À la croix, il a subi à notre place la condamnation que nous avions méritée. La foi en Jésus nous permet d’être délivrés de toute culpabilité. Elle nous introduit dans une relation de confiance devant Dieu. Jésus l’a fait connaître comme un Père qui nous aime. Et cet amour chasse la peur.
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Au Cameroun, le Fantôme Paul Biya vous salue bien ! Vexé par les manœuvres de certains de ses collaborateurs, orchestrées à la suite de la fausse nouvelle de son décès, le président camerounais avait donné rendez-vous dans vingt ans à ceux qui attendaient ses funérailles. C’était le 9 juin 2004… Le Fantôme Paul Biya vous salue bien au Cameroun ! Paul Biya serait mort en Suisse récit d’une incroyable fake news Le 9 juin 2004, une scène inhabituelle se déroulait à l'aéroport de Yaoundé. Vexé par les manœuvres orchestrées par certains de ses collaborateurs suite à la fausse nouvelle de son décès, le président camerounais, Paul Biya, fit une déclaration retentissante. De retour de Suisse, au pied de la passerelle de son avion, il annonça à ses détracteurs qu’il leur donnait rendez-vous dans vingt ans pour ses funérailles. Le président du Cameroun Paul Biya vote le 7 octobre 2018 en compagnie de son épouse Chantal | AFP | ALEXIS HUGUET Il est des rendez-vous qu’il vaut mieux oublier, et celui fixé par Paul Biya ce jour-là mérite une place de choix dans le livre des bizarreries politiques du Cameroun. Invité à s'exprimer sur les ondes des médias d'État, le président fit une déclaration qui laissa les journalistes présents bouche bée : « Des gens s’intéressent à mes funérailles, mais je leur donne rendez-vous dans vingt ans pour en discuter. » Cette phrase, aussi ironique que provocatrice, résonne encore aujourd'hui comme un pied de nez à ceux qui avaient déjà acté sa disparition. Cette fausse nouvelle avait enflammé les médias et les réseaux sociaux Paul Biya, 88 ans, président du Cameroun depuis 1982, soit 41 ans de pouvoir. Paul Biya, 88 ans, président du Cameroun depuis 1982, soit 41 ans de pouvoir. Cette incroyable rumeur, qui avait couru le monde quelques jours plus tôt, annonçait la mort de Paul Biya en Suisse. En quelques heures, cette fausse nouvelle avait enflammé les médias et les réseaux sociaux, devenant une véritable fake news avant l'heure. La rapidité avec laquelle l'information s'était propagée montrait la puissance des médias contemporains et la facilité avec laquelle une rumeur pouvait devenir une "vérité" pour beaucoup. 40 ans… de pouvoir de Paul Biya ; Affaire Glencore _www.kafunel.com Capture web_24-11-2022_121332 →A lire aussi Création du « PACTEF » au Cameroun inspiré du Pastef Sénégal Pour Paul Biya, cette situation n'était pas seulement une crise à gérer, mais aussi une occasion de démontrer sa maîtrise politique et sa capacité à retourner une situation en sa faveur. Sa réponse, teintée de défi et d'humour noir, a permis de désamorcer une situation potentiellement déstabilisante. En fixant ce rendez-vous dans vingt ans, il affichait une confiance inébranlable en son avenir et en sa capacité à déjouer les complots contre lui. Mis en lumière de la complexité du paysage politique camerounais Paul Biya, 40 ans de pouvoir marqués par quatre guerres La réaction de Paul Biya à cette fausse nouvelle a marqué les esprits et est restée dans les mémoires comme un exemple de résilience face à la désinformation. Elle a également mis en lumière la complexité du paysage politique camerounais, où les rivalités et les intrigues peuvent parfois prendre des proportions inattendues. Aujourd'hui, en rétrospective, cet épisode de juin 2004 rappelle combien il est crucial de vérifier les informations avant de les prendre pour argent comptant. Il souligne aussi la capacité de certains leaders à utiliser les crises pour renforcer leur image et affirmer leur autorité. le Fantôme Paul Biya vous salue bien au Cameroun ! →A lire aussi Cameroun : Samuel Eto’o démissionne de son poste de président de la FECAFOOT Paul Biya, en choisissant de répondre de manière aussi originale, a non seulement démenti sa mort, mais a aussi réaffirmé sa présence et son pouvoir de manière éclatante. Ainsi, vingt ans plus tard, le « Fantôme » Paul Biya continue de saluer bien ses détracteurs, montrant que, parfois, les meilleures
réponses aux rumeurs sont celles qui les tournent en dérision tout en affirmant sa propre résilience.
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✝️ Peur de Dieu ? ❤️❤️❤️
“Pour la première fois de ma vie je m’étais mis à penser à Dieu, à envisager sérieusement l’idée d’une sorte de créateur de l’univers, qui surveillerait chacun de mes actes, et ma première réaction était très nette : c’était tout simplement la peur.”
Cet écrivain décrit une attitude qu’ont eue bien des personnages de la Bible. À commencer par Adam, quand au jardin d’Éden il s’est retrouvé en présence de Dieu.
Dieu l’appela et lui dit : “Où es-tu ? Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur” (Genèse 3. 9, 10).
L’homme a peur de Dieu parce qu’il est entré en conflit avec son Créateur alors qu’il aurait dû l’écouter et l’honorer. Nous avons tous désobéi, un jour ou l’autre, à l’un de ses commandements ; alors comment ne pas craindre Dieu ?
Lorsque Jésus fait miraculeusement entrer les poissons dans les filets de pêche, Simon Pierre, devant cette démonstration de puissance divine, s’écrie : “Retire-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. En effet, la frayeur l’avait saisi” (Luc 5. 8, 9).
Quel bonheur alors pour son cœur inquiet d’entendre Jésus lui répondre : “Ne crains pas”.
Oui, mettons notre confiance en Jésus : il nous rassurera. Il connaît nos défaillances, notre lourd passé peut-être, et notre éloignement de Dieu. À la croix, il a subi à notre place la condamnation que nous avions méritée. La foi en Jésus nous permet d’être délivrés de toute culpabilité. Elle nous introduit dans une relation de confiance devant Dieu. Jésus l’a fait connaître comme un Père qui nous aime. Et cet amour chasse la peur.
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La bonne semence, 20 juin 2024
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