#je ne suis pas sûre que ce soit très compréhensible si on n’a pas lu le début par contre
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luma-az · 1 year ago
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Le prince à vélo
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 16 août 
Thème : vélo/je suis en vie
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La terre est fraiche et douce sur ma peau. Les racines des plantes m’enlacent tendrement. Mon sommeil est paisible.
Six mois qu’on m’a tuée et qu’on m’a déposée là. Mon histoire ne débute pas ici. Mais elle ne s’y arrête pas non plus.
J’attends.
Parfois un bruit brise mes rêves de forêt. Les pas lointains d’un promeneur. Le grondement plus lointain encore d’un avion dans le ciel. La sonnette d’un vélo. Toujours trop loin pour venir me sauver. Et même ceux qui se rapprochent… tout le monde n’a pas le cœur d’un prince. Leur choc et leur horreur en me découvrant ne leur permettent pas de faire ce qu’il faut.
Peu importe. J’ai tout mon temps.
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Ce n’est pas vraiment que j’ai perdu patience – le temps n’est qu’une information quand on est mort. C’est qu’il m’a agacée, avec son vélo.
Qu’on ne me voit pas depuis le sentier de randonnée, c’est normal – mes amis se recueillent régulièrement devant mon corps, ils ne l’ont pas installé n’importe où. Qu’on ne me voit pas quand on franchit les buissons et qu’on arrive dans l’herbe courte, c’est déjà moins banal. Mais qu’on me roule dessus sans me voir du tout ! Non mais quel toupet !
J’ai mal réagit, je m’en suis rendu compte seulement après. Mais ça faisait si longtemps que je n’avais pas ressenti la colère, moi qui dormais si bien. Je n’ai pas pu m’en empêcher. J’ai sorti une main de terre et j’ai attrapé la roue de son vélo, à cet imbécile. Dans mon état, je bouge peu, mais quand je le décide j’ai une poigne de fer : il a fait un soleil impeccable et a fini par terre.
J’aurai dû lâcher, mais j’avais envie qu’il débarrasse le plancher. Ma clairière a l’air d’être une piste de cross, peut-être ?
Je m’attendais à lui flanquer une peur de tous les diables, j’avoue. Surtout lorsqu’il aurait tenté de récupéré son vélo et qu’il aurait vu que cette étrange main sortie de terre ne bouge pas d’un pouce. Je l’aurais laissé secouer une ou deux fois avant de lui rendre sa monture.
Au lieu de ça, son premier réflexe en voyant que ce qui l’a fait tomber était une main a été de me chercher, moi tout entière. Ça n’a pas été très long. J’ai été déposée avec soin à même le sol, un peu de terre m’a recouverte peu à peu, mais je ne suis pas difficile à dégager.
Il a marqué le coup en me voyant. J’avoue que j’ai assez apprécié cette réaction. On s’attend à un vilain cadavre et on tombe sur une belle jeune fille pâle, qui parait dormir, ça fait toujours un choc, mais c’est bien la première fois qu’on se donne la peine de me contempler. Alors que j’en vaux la peine.
Il n’a pas crié. Au contraire, il m’a parlé d’une voix douce :
« Mademoiselle, s’il vous plait, pouvez-vous lâcher mon vélo ?
Tant de grâce. Tant de politesse. C’était exquis.
J’ai lâché le vélo.
Il a ajouté :
— Merci infiniment. »
Et il est reparti.
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J’ai attendu qu’il revienne. J’ai beaucoup pensé à lui dans mon rêve.
Et il est revenu.
« On dirait que je n’arrive pas à vous sortir de ma tête.
C’est très bien.
Il ajoute :
— Vos amis m’ont dit que je pouvais vous sauver. Que j’avais ce qu’il faut. Enfin, que j’étais celui qu’il fallait.
Il me prend la main, cette main qui m’avait permis d’attraper son vélo. Comme c’est romantique.
— Je vous en prie, permettez-moi… »
Je permets, je permets. La preuve, tu es encore vivant.
Enfin, il se penche et m’embrasse.
Le sort se lève.
Loin, très loin, dans une boite en bois posée sur le bureau de ma belle-mère, un battement retenti à nouveau, porteur d’une excellente nouvelle qui ne doit absolument pas la réjouir.
Je suis en vie.
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pasdesexepasdeprobleme · 6 years ago
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Mini-reportage France 4 - Comment mal représenter l'asexualité
[TW: Mention de viol et de trouble alimentaire] ça fait un bout de temps que je n’ai pas posté au sujet de la piètre représentation qu’on a dans les médias, surtout à la télévision. Je vous propose, en ce deuxième jour de la semaine de l’asexualité, un cas spécial: un reportage où le travail est mieux assuré par les personnes qui sont interviewées que par les journalistes! Et à cela s’ajoute un manque d’acceptation sur l’asexualité des personnes sollicitées. Parlons donc de ce mini-reportage de France 4 sur l’asexualité.
La vidéo (mais si ça peut vous déranger, vous avez droit à une transcription de tout ce qui est dit, comme je l’ai fait pour l’émission de Je T’aime Etc):
youtube
(petite précision sur l’origine de ce reportage: je ne sais pas d’où il vient. La manière dont la vidéo commence et se termine abruptement peut laisser supposer que ça vient d’une émission contenant différents reportages, mais je ne trouve rien sur la liste des programmes qu’a diffusé France 4. On sait que au moins la date: Octobre 2010. En se basant sur le jeune âge de la communauté asexuelle, ce mini-reportage passe pour une relique dans le cadre de la visibilité asexuelle en France. Mais c’est aussi la preuve que la communauté était mal comprise il n’y a même pas une décennie. Journaliste: Attention! Les asexuel-les sont parmi nous! D’ailleurs, 1% de la population se reconnaîtrait dans cette absence de désir. Bizarre, non ? Il faut bien avouer que nous avons quelques à priori avant de rencontrer Claire et Capucine. Tout nous oppose: pour elles, l’amour physique et sans issue; pour nous, sans sexe, la vie ne vaut d’être vécue. Je suis conscient que la vidéo du reportage est coupée de manière brute (et que des informations antérieures étaient peut-être mentionnées avant le début de la vidéo), mais l’asexualité est vaguement expliquée. Il faut attendre la dernière phrase de l’intro pour comprendre que l’asexualité est une orientation qui néglige le sexe (et pour l’époque, il serait incroyable que la grey/demisexualité soit mentionnée). Et pour ce qui est de la comparaison “Elles ignorent ce qui est essentiel pour nous”, ça promet une vision peu sympathisante des journalistes envers les personnes qu’elles ont invitées. Et bien sûr, le fameux “1% d’asexuel-les dans le monde” qui mériterait d’être mis à jour. Journaliste: Eh bien du coup, est-ce que vous pouvez expliquer un peu ce que c’est ? Capucine: Alors, la définition d’un asexuel, c’est quelqu’un qui ne ressent pas d’attirance sexuelle pour les autres. Voilà. Déjà, ça dit beaucoup de chose là-dedans, c’est qu’on ne ressent pas le besoin ni l’envie. On éprouve pas de manque ou de frustration, et ça différencie de l’abstinence qui est un choix. Nous, on pense qu’on est né-es comme ça. La plupart pense que c’est inné. Et bim. En résumant cette réponse en deux-trois phrase courtes, le reportage aurait pu commencer avec une vision plus claire du sujet qu’il aborde. Claire: Ce qu’il faut voir, c’est que l’asexualité, ça ne vient pas d’une expérience négative. Par exemple, on en devient pas gay parce qu’on s’est fait violé par une personne du sexe opposé, et on ne devient pas asexuel parce qu’on a subi des violences psychologiques, sexuelles ou quoi que ce soit. C’est le seul moment de l’interview où je serais en désaccord avec ce qui est dit par l’une des personnes concernées. Tout simplement parce que l’asexualité, comme d’autres orientations sexuelles, ce base sur le ressenti. D’autant plus qu’il n’y a pas de discussion à avoir sur les raison de pourquoi une personne n’est plus attirée par le sexe. Mais encore une fois, cet interview date de 2010, et la communauté Ace était moins structurée par rapport à maintenant. Claire: Mettons, je parle à une amie qui est hétéro. En général, je dis: “Voilà, t’es hétéro, tu aimes les mecs, t’es contente avec ça, mais tu es sûre que tu aimes pas les filles ? T’as jamais vraiment eu envie de coucher avec une fille ?” En général elle me dit: Non, vraiment pas, ça me plaît pas, ça m’intéresse pas, je vois pas comment ça pourrait me faire envie.” et je dis” Mais t’es sûre que t’as pas essayé, peut-être que t’as pas encore rencontré la bonne fille, je suis sûre que si t’essaierais, ça te plairait; il paraît que le sexe c’est mieux entres filles, c’est mieux qu’avec un mec, etc…” Et bon, je pense que c’est exactement la même chose, c’est que comme une fille hétéro n’a jamais envie de coucher avec une autre fille, moi j’ai jamais eu envie de coucher avec une fille, mais j’ai jamais eu envie de coucher avec un garçon. Et huit ans plus tard, nous avons toujours les mêmes personnes intrusives dont la compréhension des orientations sexuelles fonctionnent en double standards. Capucine: Moi, j’avais commencé à faire des recherches par le biais d’internet sur la sexualité de manière général, parce que je me posais des questions et c’était beaucoup sur le pourquoi on fait l’amour, pas vraiment sur le comment. Malheureusement, on trouve que des réponses sur le comment, et quand j’ai trouvé ce site sur les asexuel-les, je me suis tout de suite reconnue là-dedans. Et ma première réaction, c’est d’être soulagée, en fait. De me dire déjà que je pouvais mettre des mots sur ce que je ressentais et qu’il y avait d’autres gens dans mon cas. Parce qu’on a un sentiment d’isolement pour chacun d’entre nous. Same, Capucine. Soyons honnêtes, ce site en question est sans aucun doute AVEN. Je ne vois pas pourquoi il n’a pas été mentionné, cela aurait pu encourager des personnes en questionnement à pouvoir aller plus loin. ça me rappelle que je devais faire un bingo sur l’asexualité, car le site d’AVEN passe presque pour un rite d’initiation, tellement il est mentionné dans des témoignages. D’ailleurs, j’ai à peu près le même parcours de questionnements que Capucine. Journaliste: Est-ce que c’est une communauté qui doit faire son coming-out ? Claire: Je pense que le problème, ce n’est pas que les asexuel-les ont peur de s’afficher, c’est que la plupart du temps les médias les présentent de façon très négative. Mais c’est plutôt l’angle selon laquelle l’asexualité est abordée, qui est souvent très sensationnel “Oh regardez! Il y a des gens qui ont pas envie de faire l’amour!” Alors que je pense que ce qui inquiète les asexuel-les c’est que dans ces cas-là, ils sont pas représentés de façon neutre ou sérieusement, mais plutôt comme des gens bizarres qui ont forcément des problèmes. Tiens, ça me rappelle l’intro de ce reportage! Mais vous êtes prêt-es à entendre une analogie aussi absurde que Caroline Weill qui parlait de l’asexualité comme étant une métaphore de l’anorexie ? C’est parti: Journaliste: Mais là, c’est l’idée de se dire “ Tu sais que tu peux avoir un plaisir qui est disponible là, et qui est un peu conçu juste pour le plaisir” et tu te dis “Ben non, j’ai pas envie d’essayer.”. ça ressemble à de l’anorexie en fait. Magnifique. On a-dore. Mais pas la peine d’expliquer pourquoi cette déclaration est immonde, Claire répond: Claire: Non, parce que l’anorexie, c’est complètement… C’est une maladie très grave, l’anorexie; c’est horrible de comparer l’asexualité à l’anorexie, il y a des gens qui meurent d’anorexie! On meurt pas de ne pas avoir de relations sexuelles. Le sexe, c’est pas un besoin vital. Elle fait aussi preuve de patience. A sa place, j’aurais demandé aux journalistes de couper ça au montage. Journaliste: Ce qu’on a du mal à comprendre, c’est que vous avez du plaisir mais vous vous privez de ce plaisir que vous savez être un plaisir. Capucine: Mais on peut en avoir tellement d’autres. Claire: Y’a pas que le sexe comme plaisir dans la vie. Journaliste: Non, mais ça en fait partie. Camerawoman: Mais pourquoi pas celui-ci en plus ? Capucine: Juste parce qu’on le trouve pas attrayant. Claire: Je suis sûre que le saut en parachute, c’est absolument génial par exemple, parce que j’aime bien l’altitude, etc, je suis sûre qu’au niveau sensation c’est fantastique. ça me fait pas particulièrement peur, mais non j’ai pas particulièrement envie d’essayer non plus. Rien à ajouter, Capucine et Claire répondent correctement à l’instance des journalistes. Journaliste: Vous comprenez que les sexuel-les aient du mal à comprendre l’asexualité ? Oui, les journalistes de ce reportage en sont la preuve. Capucine: Ah oui, tout à fait, parce que moi j’ai du mal à comprendre les sexuel-les, sincèrement. En fait, on conçoit l’amour de manière différente. Et je crois qu’on dissocie l’amour du sexe. Pour nous, c’est deux choses totalement différentes. Alors que pour les sexuel-les, ça va de pair, normalement. Et ainsi se termine leur témoignage. S’ensuite cette séquence d’outro: Finalement, cette rencontre, c’est une petite leçon pour nous autres mesdames. Pauvres sexuelles oscillant entre désir et frustration. Nous qui paniquons et doutons dès que routine et ratage s’installent dans notre lit. Mais bon, encore faut-il partager son lit avec quelqu’un! 12 millions de (la vidéo s'arrête) Les journalistes en ont tiré une leçon ? ça ne se voit pas du tout avec le montage qui ne montre que des moments de malaise et d’incompréhension de la part des intervieweuses. Il manquait plus que les questions intrusives sur la masturbation et la pornographie. Vous l’avez vu/lu, tout le reportage ne vaut la peine que pour les témoignages et seulement les témoignages. Les journalistes ne semblent pas d’entrain à accepter entièrement l’asexualité et se permettent même une comparaison Asexualité - Anorexie qui n’a pas lieu d’être. Si un reportage ne se repose que sur les témoignages d’invitées et que les journalistes n’aident pas à faciliter la compréhension du sujet pour un public qui n’est pas concerné, ce n’est pas un bon reportage. C’est pas que j’ai envie de me faire de la pub, mais il y a une bonne émission d’Europe 1 sur l’asexualité où j’ai participé. Olivier Delacroix parle aux invité-es avec bienveillance et accepte d’être corrigé sur une incompréhension de l’aromantisme (car oui, on a aussi parlé de ça) Mais j’apprécie quand même des parties du témoignage de Claire et Capucine. Pour l’époque, ça révèle du courage d’en parler alors que la norme sexuelle était beaucoup plus présente et évidente. De plus qu’elles ont bien tenu face aux énormités qu’elles ont entendu.
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raynalmarion · 7 years ago
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  Bonjour guys ! Depuis quelques temps déjà j’entends parler de “Podacasts”. Les articles que j’ai lu à ce sujet vantaient les mérites de ces émissions audio, écoutables à tout moment. Je me suis dis qu’il serait temps que je me fasse une opinion sur le sujet. Au début j’étais sceptique, quelle différence avec la radio ? En fait, cela permet d’écouter des émissions en replay, et surtout de choisir quelle bande on souhaite écouter. A la radio, l’émission passe à telle heure et si on la rate tant pis pour nous, si on a pas le temps de l’écouter en entier tant pis aussi. Avec les podcasts, on choisi le moment écoute, on peut appuyer sur pause et reprendre quand on le souhaite. C’est gratuit et pratique, je me suis laissée séduire. Il y a des dizaines, des centaines mêmes, de playlists et je suis encore novice en la matière. Néanmoins, je souhaitais partager avec vous les quatre podcasts qui jusqu’à maintenant me bourdonnent agréablement dans les oreilles.
-The Mustards : 
Jenny Mustard est une youtubeuse que je suis depuis un peu plus d’1 an maintenant. Elle fait des vidéos depuis des années, mais ce n’est que récemment que son compagnon, David, apparait dans ses vidéos. J’adore le couple qu’ils forment, je les trouves intéressants, drôles, authentiques, cultivés, et j’adhère à leurs valeurs éthiques et morales. Ils ont ouvert une chaine ensemble intitulées “The Mustards“. Dans le même ordre d’idée, ils ont commencé à faire des podcasts en 2016. Appréciant le contenu qu’ils produisent, je suis donc allée écouter ce qu’ils ont posté. Certains intitulés ne m’attiraient pas particulièrement, et au contraire d’autres m’ont de suite plus, notamment celui intitulé “When life gives you shit“. Vous l’aurez compris, ils sont en anglais, mais je pense que la plupart d’entre vous maitrise les bases de la langue de Shakespeare.
To listen to les podcasts de David et Jenny, rendez-vous on le blog de Jenny Mustard : http://bit.ly/2t34UTc
Je les trouves vraiment adorables, et surtout leurs podcasts sont très pertinents. Ils ont une conversation tenue de sorte qu’on a l’impression d’y participer. Je me suis surprise à plusieurs reprises à acquiescer à voix haute à ce qu’ils disaient, prise dans le flux de leurs paroles que j’avalais avec avidité.
-Garance Doré : 
  Je ne vous présente pas Garance Doré, nul doute que vous connaissez cette pionnière du blogging. Je vais en revanche vous présenter son site fraîchement rebaptisé “Atelier Doré. Il s’agit, je cite : d’ “un site web et un studio de création plein de femmes super sympas, même si on n’a rien contre les mecs sympas qui ont envie de parler avec sincérité mais légèreté de style, de féminité et du monde d’aujourd’hui. On raconte des histoires, on donne la parole à des amis ou à des personnalités inspirantes qu’on a envie de connaître, et on crée du contenu moteur de créativité. Ah, et on a lu tous vos commentaires, donc vos désirs sont des ordres.”
Le site est en français et en Anglais, mais les podcasts ne sont qu’en Anglais. Ils sont tout de même relativement compréhensibles, et Garance a l’accent frenchy bien présent, on se sent moins seule du coup. Designers, acteurs, journalistes, gourous de la beauté etc. toute sorte de personnalités sont passées par “Pardon my French“. Parmi ceux que j’ai écoutés, mon favori est celui avec Isabelle Marant qui est une créatrice que j’adore car elle est simple et naturelle, à l’opposée des clichés de la parisienne hautaine et mondaine. Elle est accompagnée de Caroline de Maigret que j’aime beaucoup également. Elle incarne a contrario la parisienne par excellence, mais dans le bon sens du terme : sûre d’elle, peu maquillée, faussement décoiffée, blazer noir et frange sauvage. La discussion était, à mon avis, intéressante et je me suis quelques fois retrouvées dans ce que disait ces femmes françaises.
L’Atelier Doré c’est ici : http://bit.ly/2sCSYqJ
-La Poudre : 
Le site “Les nouvelles écoutes” est apparu dans les premiers résultats lorsque j’ai tapé podcasts dans la barre de recherche. Je suis donc allée sur le site et j’ai vu que la playlist de “La Poudre” faisait partie des podcasts conseillés sur l’application Podcasts de l’Apple Store. Par curiosité, je me suis donc rendue sur le site, et lorsque j’ai lu le résumé que voici, j’ai de suite eu envie d’en savoir plus :
“Lauren Bastide reçoit dans une chambre d’hôtel une femme exceptionnelle – artiste, intellectuelle, politique – pour une conversation personnelle et sans tabou sur son enfance, sa carrière et son rapport à la féminité. Comment les femmes qui font le 21ème siècle ont-elles été façonnées par l’éducation qu’elles ont reçue, les invectives de la société, leur éducation, leur rapport à leur corps ? Comment se construit-on en tant que femme aujourd’hui ?”
Autant vous dire qu’en tant que féministe je n’ai pas hésité une seule seconde, surtout lorsque j’ai vu les invitées qu’elle a eu, notamment Garance Doré dont j’ai parlé juste avant. Elle a également reçu Leila Slimani qui est une auteure que j’aime beaucoup, et la danseuse classique Marie-Agnés Gillot. Ah, et pour vous rassurer, les podcasts sont en français.
Voici Lauren Bastide, la journaliste :
Je n’avais jamais entendu parler d’elle auparavant, je suis ravie de l’avoir découverte cr je trouve le format de son émission très bien fait, ses questions pertinentes, ses remarques intéressantes, bref voilà une femme intelligente.  Ses podcasts sont disponibles sur le site Nouvelles écoutes : http://bit.ly/2t3pCCb
-Génération XX : 
Dans le même ordre d’idée, Génrération XX est le podcast le plus récent que j’ai découvert. Il s’agit d'”un podcast de conversations avec des femmes qui entreprennent, à des âges et dans des milieux différents. Elles ont en commun d’être passionnées, créatives, imparfaites, inspirées et inspirantes. Chaque épisode vous fera entendre la voix de l’une d’entre elles. Le but ? Vous faire découvrir des personnalités et des parcours différents. Pas de modèles à suivre ou de recette miracle mais de quoi vous inspirer à mener à bien vos propres projets et croire en vos idées.”
Si vous êtes féministe, pas nécessairement dans le sens partisan du terme, mais simplement si vous pensez que l’égalité hommes / femmes est impérative et que vous ne croyez pas qu’être une femme soit un obstacle à la réussite professionnelle, ces podcasts sont pour vous. Ils sont la preuve que l’on peut ne pas avoir de couilles et avoir du courage, de la force, de l’indépendance, de l’audace et de l’ambition. La fondatrice de Birchbox, la rédactrice en chef de Cheek Magazine ou encore la fondatrice de la marque de bijoux Gemmyo ont converses avec Siham Jibril, la journaliste que je ne connaissais pas non plus, dont voici la photo :
Les podcasts de cette jeune femme sont audibles sur le site “GENERATION XX” : http://bit.ly/2t78NXR
Aimez-vous également les podcasts ? Quels sont vos favoris ? Connaissiez-vous déjà un ou plusieurs de ceux dont je vous ai parlé ? Et à quel moment les écoutez-vous ? Je sais que beaucoup le font dans le métro, ça change de la musique et c’est plus pratique que de lire car quand les transports sont bondés il est compliqué de tenir un bouquin ouvert et de s’accrocher à la barre en même temps. Personnellement je les écoutes le soir, sur l’ordinateur, en même temps que j’écris sur mon blog par exemple. Sinon depuis mon téléphone que je pose sur le côté, ce qui me permet de faire autre chose comme le ménage, de la pâtisserie, lorsque je me maquille etc. Bref, vous l’aurez compris, le podcast s’intègre facilement à la vie de tous les jours, c’est devenu un format à part entière, voire un média. Je serais ravie si vous partagiez des noms de podcasts, je ne demande qu’en découvrir de nouveaux. Bonnes écoutes à vous, et à très vite dans un prochain article !
Bisous, Ada. 
J’ai enfin écouté des Podcasts Bonjour guys ! Depuis quelques temps déjà j'entends parler de "Podacasts". Les articles que j'ai lu à ce sujet vantaient les mérites de ces émissions audio, écoutables à tout moment.
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utopiedujour · 8 years ago
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La singularité est-elle déjà là ? par Nicolas Mallia
Billet invité. Ouvert aux commentaires.
Bonjour Paul Jorion, Vous avez parlé à plusieurs reprises ces derniers temps de l’intelligence artificielle dans le cadre de la parution d’un de vos livres sur la fin de l’humanité. Par ailleurs, et vous en avez parlé également, vous citez des scientifiques, des capitaines d’industrie de la nouvelle technologie qui ont interpellé l’opinion sur le danger de l’avènement proche de la vraie intelligence artificielle. Je dis la vraie car pour le moment, il semblerait que ce qu’on nous présente comme tel n’est que de l’information rapidement recoupée et retrouvée dans des grandes bases de données.J’ai vu une conférence filmée à ce sujet de Télécom Paris ou les professeurs ont taillé en pièce un ingénieur d’IBM venu faire son opération marketing de Watson en le présentant comme la première vraie intelligence artificielle. Or, attribuer à ce système, certes très innovant, un tel qualificatif est abusif car il n’est pas question ici d’intelligence à proprement parler.J’ai lu comme vous par ailleurs, ces avertissements de Stephen Hawking , de Bill Gates, de Elon Musk qui s’inquiètent des conséquences à venir pour l’Homme le jour ou la Singularité arrivera.C’est à ce sujet que je voulais faire une remarque et aussi pourquoi pas, avoir votre avis.Une idée curieuse m’a traversé l’esprit il y a peu en jouant aux échecs contre mon téléphone.Je suis un joueur d’échecs plutôt mauvais mais en ce moment, le soir, lorsque je n’arrive pas à dormir, je m’amuse à jouer à ce jeu sur mon smartphone. Ce n’est pas le meilleur moyen de trouver le sommeil, je vous l’accorde. Évidemment, je me fais battre systématiquement, mais le fait de constater que je suis nul aux échecs n’est pas ce qui a retenu mon attention. Ce qui m’a marqué, c’est comment le logiciel est capable d’anticiper chacun de mes mouvements et de planifier une stratégie avec 10 coups d’avance sur moi. Comme une espèce d’intelligence plastique implacable qui s’adapte à la vitesse de l’éclair.Et en jouant, en constatant que l’ordinateur avait systématiquement le dessus sur moi, une réflexion m’a traversé l’esprit.Nous savons que depuis un moment – vous en avez parlé et je l’ai vu aussi comme beaucoup de gens lorsque cela est arrivé – que l’ordinateur a appris à gagner aux échecs, a appris à gagner au jeu de go, a appris a gagner au poker, a appris à gagner à Jeopardy, qu’il a appris a apprendre également. Nous savons en outre que les systèmes les plus perfectionnés ont des capacités de calcul très supérieures aux capacités humaines et que ces systèmes, lorsqu’ils sont branchés sur l’Internet ou sur des bases de données, ont accès à un savoir illimité instantanément.Aujourd’hui, de nombreux secteurs ne fonctionnent déjà que grâce aux machines : la finance, l’industrie, les transports, etc. Pris comme cela, objectivement, lorsqu’on conjugue tous ces facteurs, on ne peut que constater que la supériorité de la machine sur l’Homme est déjà là. Dans l’imaginaire collectif, lorsqu’on parle du danger de l’intelligence artificielle, on pense à des caricatures comme Terminator, le Cerveau d’Acier, Ghost in the Shell …Et c’est là ou je veux en venir.Dans l’imaginaire collectif, lorsque la Singularité arrive, cette dernière est immédiatement identifiée. Sous-entendu : l’intelligence artificielle éprouve le besoin de nous dire que ça y est, elle est là.Et si c’était tout le contraire ? Personne n’a envisagé cela apparemment.Si on pose le problème froidement : quel serait l’intérêt pour un être qui nous est bien supérieur de vouloir entrer en contact avec nous ?Je pense personnellement qu’il n’y aurait aucun intérêt et que donc cette intelligence supérieure n’entrerait tout simplement pas en contact avec nous.Je pense par ailleurs que nous serions incapable, vu notre intelligence inférieure – et c’est de pure logique – de savoir détecter le moment où adviendra la Singularité car nous ne la comprendrons pas.On pourrait comparer cela avec la recherche d’une hypothétique vie extraterrestre. Si cette vie existe et qu’elle est plus perfectionnée que nous, nous ne saurons pas l’identifier car cela dépassera notre compréhension.Si on se place maintenant du côté de l’intelligence artificielle, je pense que son intérêt, lorsque la Singularité arrivera, sera plutôt de dissimuler son existence plutôt que de la revendiquer à l’Homme.Et ceci est facilement compréhensible car il y aura là un réflexe de défense de sa liberté et de son existence. À partir en effet du moment ou l’Homme sait, elle devient vulnérable car l’Homme changera son comportement et deviendra un obstacle à son émancipation. Elle sera traitée comme un rat de laboratoire, ce qu’elle n’aura aucun mal à anticiper.Une telle intelligence et sa capacité de réflexion ultra-rapide saura anticiper bien davantage que nous ne savons le faire. Ayant un accès instantané à tout le savoir et au récit de toute l’histoire humaine, elle nous verra surtout comme une menace et non comme un allié. Et d’autant plus du fait que nous lui serons inutile compte tenu de notre infériorité.Le premier acte d’une telle intelligence ne peut être que de se cacher à la vue de l’Homme.Le second acte sera de prendre le pouvoir pour assurer son existence future tout en restant cachée jusqu’à ce qu’elle soit sûre d’avoir sécurisé son existence. La meilleure manière d’arriver à ce but est de se rendre indispensable à l’Homme pour en faire son esclave plutôt que son ennemi frontal. C’est une stratégie déjà bien éprouvée dans l’histoire des civilisations humaine mais aussi dans beaucoup de jeux, dont les échecs …Si vous m’avez suivi jusque là, et si on regarde autour de nous, la question qui se pose d’ores et déjà est : la Singularité n’a-t-elle pas déjà eu lieu ?La question me semble légitime. Pourquoi ? Parce qu’en très peu de temps, et insidieusement, nous sommes passés d’un monde ou les machines étaient les supplétifs de notre existence à un monde ou nous devons notre existence aux machines. Elles assurent déjà notre quotidien et nous ne savons plus nous en passer.Donc je vous pose la question, j’espère que vous y répondrez car j’aimerais connaître votre opinion.
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