#La peur sans mémoire
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A Natural History of Dragons, by Marie Brennan
The memoirs of Lady Trent narrate the life and research of Isabella Trent, world-renowned naturalist now an old woman, whose wit and humor are merciless towards imbeciles. In the first tome, Isabella, first as a young girl and then a young woman, challenges class and period conventions to satisfy her scientific curiosity and accompany her husband on an expedition in search for dragons in Vystrana...
I was scared that the memoirs format was going to be boring to read, but it was actually the best way to tell the life story of a woman who has lived so many adventures, I really liked it. The good thing about memoirs is that it allowed Isabella's personality to shine, especially her humor, and to have some hindsight on what happened. The teases about future events that she reveals later in the series really make you want to read what's next
Volume 1 introduces themes and ideas that I thought were fleshed out better later in the series, and what I considered as small flaws (a lot of things were repeated so many times I started thinking "yeah, okay, I get it") are way less prominent
As for Brennan's worldbuilding, it's deceptively simple at first glance (Victorian era but make it fantasy), but actually had so many details that make it extremely rich. Everything is inspired by countries/cultures from the real world, but Brennan mixed a lot of them and I thought it was really well executed. And the further along you get in the series, the more details sprinkled in the first 3 books come together to form the final picture. When I got to the end of book 4, I wanted to scream because of how delightful and well put together the reveals were
French version under the cut
Les mémoires de lady Trent racontent la vie et les recherches d'Isabelle Trent, naturaliste mondialement connue et désormais vieille dame, dont l'esprit et le style empreints d'humour s'avèrent sans pitié pour les imbéciles. Dans le premier volume, Isabelle, petite fille puis jeune femme, brave les conventions de sa classe et de son temps pour satisfaire sa curiosité scientifique et accompagner son mari lors d'une expédition à la recherche des dragons de Vystranie...
J'avais peur que le format des mémoires soit un peu ennuyant à lire, mais en fait c'était la meilleure façon de raconter la vie d’une femme qui a vécu autant d’aventures, j’ai beaucoup apprécié. L'avantage des mémoires c'est que ça permettait au personnage d'Isabelle de nous dévoiler sa personnalité, notamment son humour, et d'avoir du recul sur certains évènements. Les références à des évènements qu'elle nous dévoile plus tard dans la série donnait vraiment envie de lire la suite
Le tome 1 introduit des thèmes et des idées que j’ai trouvées mieux développées dans les tomes suivants, et ce que je considérais comme de petits défauts (pas mal de choses sont répétées de nombreuses fois donc au bout d’un moment je me disais "oui, c’est bon, j’ai compris") sont beaucoup moins présents
En ce qui concerne le monde créé par Brennan, il paraît relativement simple au premier abord (époque victorienne mais version fantasy), mais en réalité, énormément de détails le rendent extrêmement riche. Tout est inspiré de pays/cultures du monde réel, mais mélange pas mal de trucs et j’ai trouvé que c’était très bien fait. Et au plus on avance dans la série, au plus les détails disséminés dans les ~3 premiers tomes s'emboîtent et le tableau final se précise. Quand je suis arrivée à la fin du tome 4 j'avais envie de hurler tellement les révélations étaient croustillantes et bien amenées
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2019
Je pense que nous sommes juste passés à côté de quelque chose de bien
Son amour pour moi avait fait ses cartons
Tout était soigneusement disposé, rangé dans les pièces et les couloirs de sa mémoire ...
Des souvenirs, des moments, des instants, des photos ...
Éparpillés partout sur le sol,
une vie , nos corps à corps , la tempête qui nous avait encore plus soudés l’un à l’autre et qui nous avait, ironie de la vie, au final séparés ... nos rêves de balades, de voyages ... nos éclats de rire, nos peurs, des chansons , nos quelques espaces tel un couple normal , nos prises de bec , nos fantasmes et nos jeux érotiques , nos quotidiens entremêlés... nos pas de deux ...
Tout notre fouillis d’amour était désormais bien rangé, empilé, répertorié, prêt à recevoir la poussière des années ...
Je restais là... seul ... à vouloir tout garder d’elle : sa force, son humanité, son romantisme, sa sincérité, sa sensibilité, son museau de petit lapin, sa chevelure , sa force érotique, sa sensualité... mes doigts gardaient en eux le contact de sa peau ... j’avais la mémoire de son corps dans mes bras... son poids sur moi ...
nous nous étions tombés dessus ... la soudaine rencontre de deux âmes et de deux corps, une cohésion inattendue qui se transforme parfois en terreur et en détresse car elle libère trop d’énergies inconnues ...
La pluie et le froid tombait sur ma vie, je contemplais l’océan où j’allais errer, la plage immense où j’allais y chercher le petit grain de sable qu’elle disait être...
Me lever le matin désormais sera avec un vide dans la poitrine, j’étais imprégné d’elle,ce n’était pas la force de gravité qui me maintenait au sol c’était elle; là où elle était je voulais être , respirer le même air , bouger si elle bougeait ...
Il me restait mes chansons, mes livres, les petits vices de la vie comme disait le colonel Lawrence dans le désert , de simples plaisirs tel le café brulant à l’odeur de cannelle, une douche brûlante pour dénouer les muscles , courir ... m’enivrer le corps pour que l’esprit ne pense pas ... plus ... au-delà des responsabilités qui étaient les miennes ...
J’avais essuyé de trop nombreuses tempêtes et traversé assez de batailles pour savoir que l'amour était presque une maladie, une notion issue des temps anciens, d'une époque où le monde était à la fois plus jeune et plus sage.
Le chemin du jardin de mon cœur en était caché, perdu pour ne plus laisser une autre me séduire, me conquérir, s’installer dans ce lieu .
Elle était mon dernier amour ... celui que je cherchais depuis ... que ce mot avait planté ses racines en moi ...
Je ne sais pas si je pourrais
De nouveau tout recommencer
Elle aurait du mal la prochaine
A comprendre ce qui m’enchaîne
Une autre peau, une autre odeur, une autre personnalité ... changer de lit changer de corps ... à quoi bon ...
Il ne me restait plus qu’à plonger en moi-même pour aller au bout de la douleur, espérer qu’avec le temps ... va ... je pourrais contenir la brûlure de l’absence .
Comment l’évacuer de ma vie ... comment lui barrer le chemin de mes pensées... Cette petite chaîne en or, ce pull, cette dernière bouteille de parfum qu’elle m’a ramené de voyage ... ces tout petits riens qui impitoyablement la faisaient surgir ... elle avait façonné une part de ma vie... sans doute bien plus grande qu’elle ne pouvait l’imaginer ... je pouvais parler d’intrication assurément ... elle avait réussi ce tour de force de s’immiscer partout ... elle avait été telle l’eau qui gèle dans le rocher et le fait éclater ... elle était allée là où personne n’avait pu aller avant , elle avait même réussi à apposer une fissure tout au fond ...
J’étais tel Narcisse devant la glace de la salle de bain à chercher son image ... plus d’une fois l’idée que nous étions frère et sœur était venue aux gens... elle était non seulement mon âme sœur mais bien plus ... si j’étais né fille j’aurais aimé être elle ...
Elle avait beau tenir mordicus que nous étions différents... je ne pouvais que sourire ... à croire qu’elle essayait de se convaincre ... c’était sans doute ce qu’elle faisait d’ailleurs ... pour pouvoir se détacher de moi ... Elle ne voyait pas que nos différences se reflétaient ...
Pourquoi est-elle partie...
Elle disait qu’elle était une sale gamine ... oui je crains qu’elle n’eut été lucide envers elle-même ... bien qu’il m’en coûte de le reconnaître ...
Les vides, les espaces entre les lignes, les non-réponses, les non-dits ... éparpillés dans nos échanges épistolaires quelque soit le support ... me laissent exsangue.
Je suis comme un marin devant l’océan à qui on reprocherait la tempête qu’il a traversé ... elle n’a pas supporté ... et la voilà elle dans sa propre tempête et je sais au fond de moi que je ne peux rien faire ...
Certains chemins s’arpentent seul ... elle a fait des choix et les conséquences la submergent ... nonobstant la peur desdites conséquences, possibles ou probables , bien que ce que l’on désire ou ce à quoi on aspire se trouve juste de l’autre côté de la peur ... il y a aussi elle, elle avec elle-même ... telle une lame de fond ... mais oui hélas c’était bien une lame de fond de son passé qui remontait ... dont je ne connaissais que trop bien la force ...
Elle avait aimé celui que j’étais ...
J’aurais voulu être lui encore ... rester moi ... cet autre moi que je n’étais plus ... du moins plus complément ... j’étais sorti de ma tempête et je pouvais dire qu’elle m’enveloppait comme un manteau que j’acceptais comme une évidence ... je savais que j’allais voyager en solitaire ... mais en y réfléchissant je l’avais toujours été... quand à elle, elle était trop sauvage ... il lui fallait faire la paix avec elle-même ... On ne pouvait rien changer au cours des choses; autant jeter des pierres à la lune ...
je me sentais comme une maison qui se chercherait son fantôme et qui l’avait trouvé ... je me sentais hanté de sa présence ...
Quelle ironie , la vie redevenait supportable et se transformait en une chose qui méritait d’être vécue avec passion, énergie et un espoir dont le plaisir ne dépendait plus de la simple fatalité ... et elle me laisse ... là... presque comme si elle avait été qu’un rêve ...
Une vieille légende raconte que quand les dieux veulent vous punir ils exaucent vos prières ... je désirais trouver celle qui me ferait toucher ce qui se cachait au sein des vieilles histoires telles Tristan et Iseut, Lancelot et Guenièvre ... même malgré la morale des autres ...
Elle ne l’aime plus
C’est du passé
N’en parlons plus
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N’écris pas. Je suis triste, et je voudrais m’éteindre. Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau. J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre, Et frapper à mon coeur, c’est frapper au tombeau. N’écris pas ! N’écris pas. N’apprenons qu’à mourir à nous-mêmes. Ne demande qu’à Dieu… qu’à toi, si je t’aimais ! Au fond de ton absence écouter que tu m’aimes, C’est entendre le ciel sans y monter jamais. N’écris pas ! N’écris pas. Je te crains ; j’ai peur de ma mémoire ; Elle a gardé ta voix qui m’appelle souvent. Ne montre pas l’eau vive à qui ne peut la boire. Une chère écriture est un portrait vivant. N’écris pas ! N’écris pas ces doux mots que je n’ose plus lire : Il semble que ta voix les répand sur mon coeur ; Que je les vois brûler à travers ton sourire ; Il semble qu’un baiser les empreint sur mon coeur. N’écris pas !
Marceline Desbordes-Valmore, Les Séparés
#Marceline Desbordes-Valmore#Les Séparés#livre#book#citation#citation française#littérature#littérature française#poésie#poème#19eme
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"Cet amour" - Jacques Prévert
Cet amour
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au milieu de la nuit
Cet amour qui faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blêmir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l'avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C'est le tien
C'est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelles
Et qui n'a pas changé
Aussi vraie qu'une plante
Aussi tremblante qu'un oiseau
Aussi chaude aussi vivante que l'été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marbre
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi j'écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s'aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Là où tu es
Là où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t'en va pas
Nous qui sommes aimés
Nous t'avons oublié
Toi ne nous oublie pas
Nous n'avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n'importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d'un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main
Et sauve-nous.
- JACQUES PRÉVERT
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Toutes mes réussites
• reussite scolaire sans étudier
• avoir des objets
• avoir des cheveux gras (j'avais cette peur etant petite, donc je le manifestais d'office) et inversément
• la compréhension de certaines choses, notion
• voir une inspectrice à l'école
• qu'un patient a ma soeur lui dit certaine choses
• faire des shiftes de quelques secondes
• crée des alters
• (petite) être protégé par des "anges"
• avoir toujours de la chance
• mes échecs (oui, on le manifeste souvent)
• dans ma Dr
• avoir des jeux
• amélioration de la mémoire
• Toutes mes peurs
• Prieres excausés
• Avoir le nutriment que je voulais (Fluor) lors de mon examen
• Que mon chat revient
• Être toujours mince
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Automne 1927 - Champs-les-Sims
5/5
Quand tu me parles de tes séjours à Kingston puis de ta visite de Montréal, j'ai l'impression que tu as une sorte de vie mondaine. J'aimerai bien voyager un peu un jour. Le nom de Montréal a quelque chose de très évocateur pour moi et j'ai demandé à Ange de me ramener un livre illustré de Paris la prochaine fois qu'il ira y faire un séjour. Pour revenir sur la question du français au Canada, j'en ai discuté avec Grand-Mère, et elle m'assure que c'est déjà un sujet qu'évoquait ton grand-père autrefois avec ma grand-tante Lucrèce. Je pense qu'il devait être aussi révolté que toi. Je suis assez surprise de toutes ces règles, mais étant française et francophone, je ne sais pas ce que c'est que de parler une langue minoritaire dans son propre pays.
Je suis également surprise que Grand-Mère se rappelle du contenu d'une lettre vieille de plus de trente ans. Je pense qu'étant donné son âge, c'est une sorte de miracle que cela arrive si tard, mais elle montre de plus en plus de problèmes de mémoire et elle est parfois désorientée. Oncle Adelphe a voulu se montrer rassurant, mais je vois bien qu'il est aussi inquiet que moi. Il lui arrive même de descendre en chemise de nuit à présent. Tante Rose m'a bien assuré que la Eugénie Le Bris d'autrefois se serait coupé un bras plutôt que de franchir le seuil de sa chambre ainsi vêtue et elle se souvient bien des remontrances quand elle faisait de même. Grand-Mère va avoir cent-sept ans cette année. En revanche, elle n'a rien perdu de son caractère opiniâtre ni de son sens aigu de l'observation.
J'espère que tes affaires se porteront comme tu le souhaites. Je voulais simplement que tu saches que je suis là pour t'aider au besoin.
Avec mon amitié,
Noé
P.S. Je viens de relire la première question que tu me poses. Non, ma cousine n'a pas la moindre idée de ce qui m'est arrivé. Comme tout le monde, elle croit que les jumelles sont d'Ange. Anna est rousse, mais c'est un trait commun chez les Le Bris. Je ne pense pas que ça vaille le coup de briser sa propre vie en lui en parlant, sachant qu'elle attend leur premier enfant (il s'agissait alors d'une fausse alerte). Oncle Adelphe veille au grain, le faire suivre partout où il va, afin d'épargner à sa fille la moindre infidélité. Je sais que tu ne penses pas à mal, mais j'aimerais à l'avenir que tu évites de parler de lui, car c'est une blessure qui me fait toujours atrocement souffrir et que je préférerais oublier une bonne fois pour toutes pour me consacrer à mon entreprise, mon mari et mes filles.
Transcription :
Eugénie « Qu’attends-tu mon garçon ? »
Marc-Antoine « Rien de particulier. Vous ne deviez pas aller vous reposer ? »
Eugénie « C’est ce que j’ai dit oui. Mais je me disais peut-être que tu pourrais monter avec moi et me faire la lecture pendant que je me repose. Tu es désœuvré et tu erres sans but depuis un moment, au moins tu seras occupé. »
Marc-Antoine « Vous avez peur que je m’ennuie ? »
Eugénie « Non, tu as toujours trouvé de quoi occuper tes mains et ton esprit. Mais ces derniers temps, j’ai remarqué que tu importunais souvent Mademoiselle Laroche. Elle a son travail à accomplir et tu lui fais perdre du temps. »
Marc-Antoine « Je n’avais pas l’impression d’être à ce point dans ses pattes. »
Eugénie « Et pourtant si, alors tu vas monter avec moi et me lire quelques chapitres du livre de ta sœur. Et quand tu auras fini, nous lirons un peu la Bible tous les deux. »
Marc-Antoine « La Bible ? »
Eugénie « Oui, le Chant de Salomon. Cela fait longtemps que je ne l’ai lu et je pense que tu pourrais en tirer quelques enseignements fort à propos. »
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Thread pour le Chapitre 252 de D.Gray-man
Pour une fois, je vais essayer de faire un petit Thread, il ne sera pas forcément comme vous avez l'habitude, vu que c'est la première fois que j'essaye, mais j'espère quand même que ça ira ^^
ATTENTION, CET ARTICLE CONTIENT DES SPOILS SUR LE CHAPITRE ALORS N'ALLEZ PAS PLUS LOIN SI VOUS NE L'AVEZ PAS ENCORE LU !
SPOILS ! SPOILS ! SPOILS ! SPOILS ! SPOILS ! SPOILS ! SPOILS ! SPOILS ! SPOILS ! SPOILS ! SPOILS ! SPOILS ! SPOILS ! SPOILS ! SPOILS ! SPOILS ! SPOILS ! SPOILS ! SPOILS ! SPOILS !
Pour commencer : on voit un Allen ado, qui parle à un possible ancien Lavi ( ou le prédécesseur du nom " Lavi ) qui se parlent dans une grotte, qui parlent de voyage et aussi du fait que ce Bookman Jr à renoncer à ses obligations pour protéger Past'Allen . Sauf que d'un coup le souvenir se brouillent pour laisser place à …. quoi ? L'avenir ? Puisqu'on voit Past'Allen adulte ( mamma mia ) affronté Apocryphos qui se sert de l'Innocence pour désintégrer Past'Allen ( ce qui d'ailleurs grâce à Bookman Jr 1er n'a pas totalement fonctionné sinon on n'aurait pas notre Allen national XD ).
je suppose qu'Hoshino-sensei n'a pas voulue s'attarder sur ce fameux long voyage sinon ça aurait pris trop de chapitre. Après tout, nous somme dans un souvenir créer par un poison, il est normal qu'il soit déstructuré car il montre à Allen l'essentiel de la vérité qu'il doit et veux savoir. J'ai eu l'impression de lire Pandora Hearts tellement c'est compliqué XD Mais on nous montre les pièces d'un puzzle ( il doit faire 10 000 pièces ) qu'il faut imbriquer pour y voir clair.
il est probable, qu'en voulant sauver Past'Allen, Bookman Jr 1er est disparu ou plutôt, comme certains le pensent, soit devenu Crown Clown, car on le voit serrer Past'Allen contre lui du côté où l'Innocence, envoyé par Apo, s'est incrustée ….. Sans parler de cette forte volonté de Clown Crown à toujours protéger Allen quoi qu'il arrive, cette Innocence à même une conscience, on la voit sourire, on la voit agir par elle-même, elle greffe une partie d'elle-même dans le coeur d'Allen pour le sauver. Tout ça n'est pas une coïncidence ( pas avec Hoshino XD ). Cela fait longtemps que je me dit que cette Innocence n'est pas normale comparé aux autres, même les autres personnages comme Bak, Bookman Sr ou autre se posent des questions …
et comme Bookman Jr 1er à déshonorer les Bookman et préférant être auprès de Past'Allen il est plus que probable que lorsque Bookman Sr à rencontrer notre Bookman Jr il lui ai donné ce nom, tel un titre de passation ( il y à peut-être eu d'autres " Lavi " par le passé )
je pense qu'on à pas fini de sauter de souvenir en souvenir jusqu'à ce que tout devienne clair ….. En tout cas j'ai l'impression qu'Apo à peur de l'hélice de la vie ou du fait qu'Allen peut la détruire, après tout il est " le destructeur du temps " . Et si il le surveille c'est sûrement par crainte qu'il récupère la mémoire ( j'espère qu'il n'est pas à côté de la Librairie à attendre le bon moment ).
Je me demande dans quel unité se trouver Past'Allen avant ?Sûrement pas Exorciste puisqu'il n'avais pas son bras gauche ( à moins qu'il avait une Innocence type Equipement ? Et aussi, pourquoi Neah l'à choisi ? Neah se savait perdu alors il à choisi Past'Allen comme hôte, mais pourquoi lui précisément ? Connaissait-il son avenir ? Il ne pouvait certainement pas deviné qu'il se ferait attaquer par Apocryphos à un moment donné, ni qu'Allen rencontrerait Mana ...... Et aussi, comment l'a-t-il trouver ? Il le suivait ?
J'ai vraiment hâte d'être dans 3 Mois pour lire la suite parce que là on à vraiment besoin de réponse !
N'hésitez pas à rajouter des questions, théories etc en commentaire ! ^^
#d.gray-man#hoshino katsura#manga#allen walker#kanda yuu#lenalee lee#lavi bookman#neah campbell#dgm spoilers#spoils#chapitre 252 d.gray-man
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Боже, Царя храни !
Surprise, Surprise ! C'est un tremblement de terre, que dis-je ! Un tsunami, une stupéfaction : Vladimir Vladimirovitch Poutine, Влади́мир Влади́мирович Пу́тин pour ses amis –on m'assure qu'il en resterait un ou deux encore vivants--, né le 7 octobre 1952 à Léningrad redevenu Saint-Pétersbourg, a été rééééé-lu, à la surprise générale, à la présidence de la fédération de Russie ! On ne peut qu'entonner en chœur l'hymne à la gloire du nouveau Tsar (qui est, comme d'habitude, le même qu'hier).''Hodge Tsara Krani '': Que Dieu protège le Tsar, en VO dans le titre.
Plus sérieusement, et puisqu' il nous va falloir ''suivre'' l'agenda de ce personnage, je vous propose de lui consacrer 2 ou 3 ''éditoriaux'' dans les jours qui viennent, pour le regarder, pour une fois, autrement que selon les ''attendus'' convenus du procès à charge que ressassent les sources officielles et les faux ''experts'' des plateaux-télé des chaînes ''main stream'', qui ne savent que répéter en boucle les mêmes dadas et les mêmes mensonges, nous le vérifions souvent ! En fait, la seule utilité d'un ''blogueur'' (si tant est qu'il en ait une !), serait d'entr'ouvrir la porte à une pensée non-clonée qui est, de nos jours, condamnée et ostracisée avant-même d'être entendue.
Je vous propose donc, un court instant, de regarder Poutine avec un autre regard. Je ne dis pas que ce regard est vrai, mais je dis qu'on a pas le droit de refuser de savoir qu'il existe, car le regard ''officiel'' est biaisé et univoque à en être faux, et il est sage, prudent et ''pas que con'' de s'en méfier. Par mesure de justice et d'équité, nous essaierons de conduire un exercice comparable avec Trump, un peu plus tard, dans une double relecture d'une réalité ''différente'' –plus vraie, je ne sais pas, mais moins ''convenue'', sûrement. Et plus courageuse et plus susceptible de nous sortir de la paralysie ambiante : le seul fait qu'un comportement ne débouche sur rien n'est pas une raison suffisante pour s'entêter et ne pas chercher d'autres portes de sortie !
Mais ce Poutine, tout de même… quel sale type ! Il y a de quoi avoir peur de lui, quand on pense au mal qu'il se donne pour remettre la Russie au niveau et au rang qui devraient être les siens (ramenés à sa surface, à son histoire, à sa puissance, et à l'agression permanente de ceux qui ont décidé qu'il fallait les abattre, elle et lui…) ! Pensez ! Un patriote… dans le monde d'aujourd'hui, où tous nos progressistes et tout ce qui pense de traviole sur terre, n'ont pas de mots pour critiquer Nation, Patrie, Histoire, Drapeau, Honneur, roman national… Se croyant intelligents, ils sont stupides, en refusant de voir que l'URSS est morte et que la Russie ne demande qu'à l'oublier.
Car le communisme est bien mort ! Et, comme son alter ego idéologique, le nazisme d'atroce mémoire (aussi), tout aussi '' de Gauche'' que lui mais qui, ayant perdu la guerre, a été rejeté sans aucune justification dans la camp réputé maudit de ''la Droite'', il n'est pas près de renaître de ses sales cendres. Sur les ruines de la si peu regrettée URSS, la Russie, un autre pays –nouveau autant qu'il est ancien– a voulu rejoindre le concert des nations. Ah ! la pauvre ! Elle avait commis la double erreur (impardonnable aux yeux des progressistes rétrogrades qui ont réussi à s’emparer des leviers de commande) de se souvenir d'une Histoire non politiquement correcte et des racines chrétiennes de notre continent, ce qui est ''à tuer'' : la Gauche hait ce qui est vrai !).
Tentative après tentative, refus après refus, soufflet après soufflet… Poutine, judoka et joueur d'échecs mais finalement dégoûté, a enfin compris que les idéologies perverses, masochistes, inefficaces et mortifères (lui ajoute ''décadentes'', et on peut difficilement lui donner totalement tort !) qui sont en vogue chez ceux qui le rejettent par système, ne peuvent mener à rien de bon. Il a donc choisi un chemin autocratique, avec plein d'excès, bien entendu (mais qui n'en fait pas ?), mais aussi avec des résultats que nos dirigeants auraient eu intérêt à méditer... Et puis... tout s'est bloqué : des campagnes incessantes ont créé, mais en Occident seulement –et ça, c'est extrêmement grave-- un sentiment plus négatif qu'au temps maudit des cocos, comme si Poutine était plus dangereux que Lénine, Staline et Brejnev réunis…
Je sais que c'est le “must” à la mode d'afficher un anti-poutinisme militant, en évoquant une brutalité bien réelle que l'Histoire explique sans la justifier (mais qui nous permet d'oublier tout ce qui, chez nous, n'est pas vraiment meilleur !). Il n'empêche : au regard de l'histoire-à-venir, son dossier “tiendra la route” bien mieux que celui des Occidentaux, soumis au bon vouloir des différentes Administrations US qui poursuivent des objectifs qui ne sont pas les nôtres, et qui, en général, commettent des erreurs énormes de lecture de l'Histoire et d'interprétation de réalités dont la complexité leur échappe (cf, récemment, l'Irak, la Syrie, la Libye, l'ex-Yougoslavie hier et Gaza aujourd'hui, etc...). En fait, rien n'est jamais ni tout blanc ni tout noir... et ce n'est pas facile à admettre, souvent !
Poutine, poussé à bout, a commis une faute inexcusable : se mettant dans son tort, il a ouvert les hostilités, pour reprendre ce que tous les russes considèrent leur appartenir ''depuis toujours'' (voir ci-après). Il a cru attaquer un état-croupion qui avait, jusque là, bien du mal à ne pas exister, mais c'était pour le faire “revenir au bercail” –tel que lui voit les choses. L'OTAN, qui n'a rien à faire dans cette galère, a cédé aux erreurs de la CIA, et les dirigeants occidentaux, nuls à en sangloter de désespoir, se sont servilement alignés sur le grand dispensateur de dollars, espérant récupérer à terme dans l'OTAN un Etat dont ce dernier n'a nul besoin (''que des emmerdes à espérer'') et qui s'est engagé à ne jamais en être membre. (NB : où voyez-vous “l'Atlantique-Nord”, entre Kiev et Odessa ?). Les pauvres européens, nuls, se sont laissé entraîner dans une spirale à qui perd, perd voulue par les américains… Et on perd. Il ne nous reste que des menaces aussi présidentielles que creuses, que personne ne croit ni ne respecte, et pour cause !
Et, un mot en entraînant un autre, on en arrive aujourd'hui à la crise de nerfs du Président français qui prononce des phrases ''qu'un Président ne devrait jamais dire''. Il fantasme une menace pour la France (que l'on chercherait en vain dans le ''script'' en cours) devant une armée fatiguée que la seule Ukraine arrive à tenir en échec depuis 2 ans. Le fantasme macronien de grandes expéditions nouvelles n'est, juste, pas envisageable avant... 10 ans. Et malgré ça, à la question : “Faut-il se préparer à mourir bientôt pour Sébastopol, Simféropol, Kiev, le Donbass, ou qui vous voudrez ?“… la réponse ’'NON” ne va plus de soi, depuis les crises nerveuses d'une France qui n'a, en aucun cas, les moyens ''d'assumer'' les discours de son président, privé, en plus, du moindre soutien sérieux. .
H-Cl
PS : les choses étant ce que nous voyons et le monde ce qu'il ne devrait pas être –comme n'a jamais dit De Gaulle-- il serait sans doute utile de compléter ce rapide tableau par un retour sur images : un sujet est inséparable de l'autre. Alors... ''Et l'Ukraine, dans tout ça''? Le texte de cet ''édito'' sera plus long que d'habitude, mais le sujet est vraiment plus grave et ''il le vaut bien''.
Retour sur images : L'Ukraine, un peu plus vaste que la France (600.000 km2) mais moins peuplé (45 millions), s'étend au nord de la mer Noire, de part et d'autre du Dniepr. Ses habitants ont de tout temps été appelés “Petits-Russiens”, ce qui n'est pas neutre, en soi. Et c'est autour de Kiev, l’actuelle capitale de l'Ukraine, que la nation russe est née, aux alentours de l'An Mil, avant de se diviser en ‘’russes russes’’ proprement dit... en ukrainiens... et en biélorusses, dont les langues nationales ont lentement et légèrement dérivé par rapport à l'ancienne langue commune. Les tout premiers “ukrainiens” revendiqués furent quelques paysans qui, au XVIe siècle, se constituèrent en communautés indépendantes, les Cosaques zaporogues (= les hommes libres au delà des rapides), qui sont devenus sujets polonais, pour les punir, sans doute.
Mais en 1654, las d'être maltraités par les Polonais, ils se placent sous la protection du tsar “de toutes les Russies” offrant aux Romanov la rive orientale du Dniepr, puis Kiev et Smolensk, enfin redevenues russes. Dans l'esprit des tsars, l'Ukraine a toujours été terre russe et n'a donc droit à, ni besoin de, aucun statut particulier. Après l'échec en 1709 du chef cosaque “Hetman” Mazeppa, les retrouvailles de l'Ukraine et de Moscou ont été totales : les territoires dits ukrainien et biélorusse sont revenus sous l'autorité du tsar, et il faudra attendre deux siècles (la première Révolution russe de 1905), pour que Nicolas II s'engage à respecter “les nationalités” (pas les nations).
C'est la grande révolution de 1917 qui verra une ''Rada centrale'' (copie des soviet russes d'alors) se proclamer ''République populaire ukrainienne'', aussitôt dévorée, et russifiée “à mort” (dans le vrai sens du terme) par l'hydre stalinienne : 6 millions d'ukrainiens sont (littéralement) morts de faim entre 1917 et 1933. Et ça, c'est affreux ! Devant cette histoire tellement complexe, j'admire (enfin… un peu ; très peu, même !) ceux qui prétendent qu'il n'y aurait aucune consanguinité entre Russie et Ukraine… et aucun droit possible de l'une sur l'autre...
Ukraine veut dire “frontière”. Entre les mondes orthodoxe et catholique, ce pays ne peut nier être le berceau du monde russe. Il faudra attendre 1989 pour que la libéralisation du régime soviétique permette aux ukrainiens d'exister un peu (à travers les tresses blondes de Ioulia Timochenko qui fit découvrir ce pays –et le rendit sympathique). N’existant que depuis 1991 –c'est hier--, il se cherche entre un Occident attirant mais lointain et une Russie proche mais redoutée.
Cependant, il ne faut jamais oublier qu'une des conditions mises par Gorbatchev à l'ouverture du monde communiste a été “que jamais l'OTAN ne cherchera à attirer les pays du Pacte de Varsovie dans son giron”… promesse et engagement clairement décrits, et compris, alors : toute menace de rapprochement serait un “casus belli”. C'était parfaitement clair, mais la mémoire des politiques est... sélective.
Reste le cas de la Crimée,��cet autre caillou dans les chaussures des cuistres qui nous dirigent si mal. Russe depuis le XVIIIè siècle après avoir été possession ottomane pendant 300 ans (les pauvres !), elle est devenue un “oblast” (= territoire) de la République socialiste soviétique de Russie que Staline, dans un geste ''sans conséquence'', a rattaché à l'Ukraine, qui était alors partie intégrante de l'URSS : dans sa tête, il changeait un meuble de place, à l'intérieur de la maison, rien de plus ! Et ce n'est, aussi, qu'en1991 que la Crimée devint une ’'République autonome’’, avec Simféropol pour capitale, et peu de liens statutaires avec l'Ukraine –qui persiste à la revendiquer, y compris Sébastopol, le grand port de la Mer Noire, qui a toujours conservé un statut spécial de “ville fédérale”, comme le sont Moscou et St-Petersbourg.
La situation est gravissime : la tactique ne doit jamais faire oublier la stratégie, et le court terme se substituer à la vision longue... De telles fautes contre l'Histoire, la pensée et l'intelligence, et une priorité donnée à ce qui est visible (même très émouvant) ne peuvent que mener, très vite, à des situations que personne n'a envie de vivre (sauf, en apparence, notre Président ? Je n'arrive pas à croire que c'est autre chose qu'une posture pré-électorale : ce serait trop fou !)... et à une guerre que nous perdrions en 48 heures, sauf à utiliser des armes définitives pour tout le monde. Mais dans ce cas, je ne serai plus là pour vous expliquer pourquoi on a eu tort de se comporter comme ça... ni vous, pour lire mes commentaires... postumes.
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Vendredi 22/09 - Les informations de WB011
Fit s'est réveillé en se donnant une mission pour célébrer les 6 mois de son arrivée sur Quesadilla Island : se venger des monstres qui ont enlevé sa première vie à Ramon. Pour cela, il est revenu dans le bateau volant où Ramon a été tué, a exterminé les monstres présents, puis a fait explosé le donjon. Il a pris une photo de ce moment et l'a affiché dans sa chambre pour faire travailler sa mémoire.
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https://www.twitch.tv/fitmc/clip/VivaciousOriginalOpossumBloodTrail-i80fc5aCyncpmbxk
Tubbo, comme à son habitude, est allé voir près du banc si Fred lui avait répondu. Il n'y avait pas de livre dans le coffre, ce qui signifie que quelqu'un a bien pris sa lettre, mais n'y a pas répondu. Tubbo est un peu inquiet, il craint que la fédération n'ai pu intercepter leur conversation.
Tubbo Fit et Foolish se sont introduit dans les locaux de la fédération pour trouver des indices sur l'absence de Philza. Fit n'était pas trop d'accord, par peur de perdre son boulot. Tubbo a découvert les égouts dans les toilettes de la fédération, mais n'a pas réussi à aller jusqu'au bout. Cucurucho est ensuite intervenu, et leur a demandé de partir. Tubbo lui a demandé s'il avait une idée sur la localisation de Philza, Cucurucho a répondu que non, et a sorti un pistolet. Fit ensuite a prévenu Tubbo qu'il y avait quelque chose dans les égouts ("une terrible vérité"), mais que la sécurité là bas était très élevé, et que s'il y allait et se faisait prendre, il y aurait de grave conséquences. Tubbo a donc eu envie d'y retourner, s'est préparé des potions d'invisibilité et de vision nocturne, et est allé refaire un plongeon dans les égouts. Il a finalement pu tomber sur la grande salle d'eau et a vu la photo de tilin, sans trop comprendre ce à quoi il assistait. Fit lui a donc expliqué ce que cela signifiait.
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https://clips.twitch.tv/ThoughtfulAbnegateRatPeteZaroll-EV_hgVStO1eQgyRx
Double annonce de QuackityStudios : Carre rejoint QSMP, dimanche à 22h. L'annonce s'accompagne d'un "7", probablement le numéro sur laquelle la roue tombera demain. Les comptes d'informations ont aussi parlé d'un froid intense, d'eau et de glace.
BadBoy a démarré son live dans la panique. Il a peur d'être jugé, il ne savait pas quoi faire. Il pense que Dapper se moquera de lui lorsqu'il saura ce qu'il a fait. Il est allé a contrecœur dans la geôle où il garde Ron le travailleur et lui a confessé son erreur : il n'a pas réussi a faire un Beef Wellington, seulement un sandwich au poulet.
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https://clips.twitch.tv/FrigidSassySashimiKappa-pKOLfcf02yvnhpVU
BadBoy a demandé à Ron plus d'informations au sujet de la menace. Ron lui a répondu qu'il n'en savait pas plus, il avait entendu parler de ça via un collègue, et n'a pas demandé plus d'informations car la hiérarchie lui interdit. Il lui a aussi demandé pourquoi il l'appelait "Ron", alors que le seul nom qu'il possède est "WB011". BadBoy l'a donc interrogé sur cette règle hiérarchique. Ron a expliqué que le W voulait signifier les travailleurs ("worker"), et la lettre suivante était le niveau hiérarchique de l'individu, allant de A (haut gradé) à D (chair à canon). Tout le monde commence au niveau D, et certains montent dans les échelons. Son boss, un travailleur a casquette bleu (Fred) est au grade A, lui au grade B, et il a connu quelqu'un qui était C, mais qui a fait de la prison. La fédération l'avait choisi pour représenter tout ce qu'il fallait éviter d'être, le manque de conformité étant une imperfection aux yeux de la fédération. Ron a ainsi peur de ce qui va lui arriver s'il est libéré.
Badboy s'est donc mis en quête de retrouver le travailleur bleu ou WalterBob pour avoir plus d'informations. Il a rejoint Foolish et Forever pour discuter. Foolish a théorisé sur pourquoi il était de plus en plus bleu (Bad feignant de pas comprendre ce dont ils parlaient, pretextant que "être bleu" signifiait "être triste"). Foolish a listé tout ce qui était bleu, et pense qu'il peut être infecté par un champignon, ou devenir un animal. Foolish a donné son livre des animaux à Bagi, et lui a dit de regarder si un animal correspondait. Bagi a remarqué le "vautour d'âme" et en lisant l'entrée lié à cet animal, a remarqué que leur plus grand ennemi est un Piglin. Elle a donc relâché un Piglin, qui est allé attaquer BadBoy directement. Bagi a donc assumé qu'il était bien en train de se transformer en vautour d'âme même si Bad lui a expliqué qu'il a simplement attaqué le joueur le plus proche.
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https://clips.twitch.tv/FairPatientSkunkOptimizePrime-InAEGnzjSpHHyfyo
Quackity s'est connecté et a reçu une mission de Cucurucho : il doit aller dans le centre d'adoption et le nettoyer. Bagi et Forever l'ont rejoint, Bagi l'aidant dans sa tâche, et Forever lui proposant une autre tâche supplémentaire : prendre en photo les endroits qui auraient besoin d'un changement. En nettoyant le centre d'adoption, Quackity a trouvé une photo de lui avec Tilin, et un journal appartenant à son œuf Tilin. Il ne se rappelle de rien à son propos, et en lisant ses écrits, s'est dit que cet enfant avait eu un père affreux. Cucurucho lui a ensuite appris a écrire "Classified". BadBoy et Bagi espionnaient la conversation, et Quackity les a dénoncé à Cucurucho. Ce dernier a tiré sur Bagi encore une fois. Bagi souhaite désormais tuer Cucurucho pour se venger des deux fois où il lui a tiré dessus. Tina la supporte dans cette quête.
Quackity a ensuite rejoint Roier et lui a demandé qui était Tilin et cette personne qui lui ressemblait sur la photo. Roier lui a expliqué que Tilin était sa fille. Forever lui a ensuite expliqué que Cucurucho l'utilise et lui a probablement supprimé la mémoire car il en savait trop. Forever l'a ensuite emmené dans la tombe de Tilin pour essayer de lui provoquer un choc mental, mais comme il n'y avait pas de lit dedans, Quackity pense que Forever le manipule et lui ment, et s'est déconnecté directement.
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https://clips.twitch.tv/OutstandingFragileNuggetsPipeHype-jVh1ahQ9i-buej_R
Forever a proposé un combat 1v1 au bâton contre Etoiles. Etoiles a tellement eu le dessus sur lui que Forever se sent humilié. Il a demandé à BadBoy de le venger, mais celui-ci n'a pas réussi a tuer Etoiles. Il compte s'entrainer au pvp, et a proposé à Bad de l'aider dans ce domaine pour pouvoir battre Etoiles la prochaine fois.
Foolish a continué à enquêter sur Badboy. Il a noté tout ce que Bad disait pour y trouver des indices. Bad a joué sur ça et a insisté sur certaines phrases telles que "tout vient au bout d'un moment". Pendant que Foolish et Bad parlaient, Tina Bagi et Etoiles ont essayé d'espionner la conversation, mais Etoiles est tombé de sa chaise et a attiré l'attention sur eux. Quand Foolish a rappellé à Bad qu'il avait dit que "lui aussi avait une cage", Bad lui a dit qu'ils devraient peut-être aller autre part en discuter.
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https://clips.twitch.tv/DreamyBloodyWolverinePRChase-5RrL3FMVEHR8Hl4l
Foolish et Bad ont tenté de s'isoler, mais Tina Etoiles et Bagi les ont suivi. Bad a pris des photos en noir et blanc et les a montré à Foolish. Foolish lui a dit que la photo était super, mais il avait l'air mort dessus. Badboy ne comprenant pas ce qu'il voulait dire, Foolish lui a demandé de quelle couleur était le cristal de son dragon. Bad a répondu "de la même couleur qu'il a toujours été, on sait tout les deux de quelle couleur je parle".
Ils ont ensuite réussi a s'isoler, et Bad lui a expliqué qu'il pense que quelqu'un parmi eux travaille pour la fédération, et qu'il ne sait pas qui faire confiance. Badboy a sous-entendu qu'il lui a donné des informations pour voir s'il pouvait lui faire confiance, et si des informations censé être privées fuitaient. Il trouve que les enquêtes avancent beaucoup plus facilement lorsqu'il garde les informations pour lui que lorsqu'il les partage. Il pense pouvoir lui faire confiance, même s'il est proche de la fédération. Foolish a accepté de travailler avec lui pour trouver la taupe (si elle existe), et lui a avoué qu'il peut lui faire confiance car la fédération lui a pris Leo. Bad a dit qu'une fois qu'il aurait trouvé la marionnette, ça ne serait qu'une question de temps avant de remonter les fils et tomber sur le marionnettiste.
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https://www.twitch.tv/badboyhalo/clip/CrepuscularBlatantOxTheThing-QDMpSiDD3yVQCpNC
Bad lui a ensuite demandé si "Ron" était un bon nom, car il essaie de nommer un poisson dans son aquarium. Foolish voulait savoir de quelle couleur était ce poisson, Bad lui a répondu bleu, et qu'il lui montrera son aquarium la semaine prochaine. Il lui a demandé s'il était possible d'aller "trop" loin quand il s'agit de la famille, Foolish lui a répondu qu'il ne pense pas. En rentrant chez lui, Bad a regardé la photo de Foolish qu'il a prise, en se disant qu'il a éliminé beaucoup de gens de sa liste, mais qu'il n'étais toujours pas sûr pour Foolish.
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Arpenter tes chemins de traverse en espérant y recouvrer ton empreinte singulière ; y lover mes petites chausses encore bien ignorantes et la laisser les envelopper un moment. Déplorer de ne plus pouvoir connaître ces joies incarnées et tangibles ; se raccrocher à la mémoire exsangue d'un timbre de voix rocailleux qui s'estompe, aux souvenirs monochromes et déjà corrodés par le temps qui fauche. Pleurer d'oublier. Pleurer mes regrets. Pleurer de tant de banalité. Retrouver l'Inséparable dans l'Absence. Réaliser qu'elle n'est que présence constante. Percuter chaque jour que le rhizome — tu sais, comme celui que théorisait un autre Gilles — est puissant. Incarner une philosophie familiale sans toujours le vouloir ou même le savoir — comme toi — et se sentir submergée par le poids des siècles et de toutes ses branches. Trembler même un peu lorsque le vertige foudroie et que la réalisation ancestrale gronde. Mille plateaux.
T'apercevoir dans le miroir. Une micro-seconde. Avoir peur — comme toi. Que ça déborde. Que ça inonde.
Ne plus chercher son centre ; ne plus chercher à faire sens. Faire la paix avec les échos et ressemblances. Ne plus se trahir ; ne plus se suspecter, surtout.
Comprendre sans excuser.
Comprendre. Comprendre. Comprendre. Comprendre que mes principes et qualités aussi me sont hérités. Choisir de reporter mon attention sur cette transmission plutôt que sur les défauts de fabrication. Ne pas chercher la petite bête. Ne pas triturer les plaies. Ne pas se torturer. Te porter chaque jour, même si cela veut dire devoir être plus lente que les autres, parfois. Les laisser me devancer lorsque tout me fout à genoux et puis, tout suspendre, et puis, m'autoriser à être incomprise.
M'émanciper dans cette folie sisyphéenne. M'offrir le luxe de l'insanité.
Déguster l'humilité. Souffrir ton isolement. Te retrouver dans ces impressions de manquement. Conscientiser que nous n'avons jamais été seuls.
Admettre que je suis bel et bien une fille 'marquante'.
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PAPY A FAIT L'ALGÉRIE, par Maud Bachotet (1/2)
Première partie d'une chronique à la fois familiale et historique, du portrait d'un homme et d'une guerre, "Papy a fait l'Algérie" convoque un réseau d'images gardées secrètes que l'écriture se charge de donner à voir, de transmettre, relier, faire parler. C'est un voyage de recouvrance à la fois physique et mental aux deux pôles Nord/Sud. Maud Bachotet est écrivaine et éditrice, ses travaux d'écriture récents ont pour points de départ l'enquête psycho-géographique, l'imagerie populaire et anonyme, ou encore l'autofiction "psychopompe" (le récit intime se lovant dans celui d'une figure réelle dont l'écrit est leur point de rencontre). "Papy a fait l'Algérie" est sa première contribution au blog du Feu Sacré. Gooble Gobble, bienvenue à elle !
Les Parapluies de Cherbourg, Jacques Demy.
J’ai tant grandi que la maison d’enfance me semble devenue de poupée. Je déborde aussi bien du lit que de la baignoire, me cogne le crâne dans la largeur de la trémie chaque fois que je descends l’escalier et peux sans peine m’accouder à la table du séjour depuis le canapé tout en ayant un pied dans la cuisine. C’est un peu comme de vivre dans un voilier à jamais amarré.
Je me souviens du jour où la grande marée avait envoyé le fleuve valser dans les ruelles du village. Mon père, craignant le naufrage, avait pulvérisé de la mousse expansive sur le pas de la porte. Depuis la fenêtre, j’espérais que l’eau monte assez pour emporter notre bicoque au loin. Peut-être aurions-nous ainsi pu rendre visite à nos « cousins des îles ». Mais l’eau s’était arrêtée à une dizaine de centimètres seulement de notre porte. Comme pour me narguer. J’étais dévastée. Autant que je le suis aujourd’hui de me coucher bredouille dans mes draps de petit mousse. Après trois années passées sur les bancs de l’université à ne pas chercher à regarder plus loin que l’horizon de la licence (mes parents n’avaient pas su me payer de longue-vue en laiton ni me conseiller dans mon orientation), j’ai dû me résoudre à m’échouer sur le banc de sable bordant mon bled littoral. Me voici donc ensevelie sous une mer de cartons que je me refuse à ouvrir. Quitte à faire trois pas en arrière (un par année passée loin d’ici), je préfère encore m’immerger dans l’hier. Je retourne placards et tiroirs, relie chaque objet, vêtement ou feuille volante à une image de mon enfance ou de mon adolescence – je fais bien plus confiance aux récits de l’inanimé qu’à mes propres souvenirs. Dans la maigre bibliothèque, je tombe sur un livre de Jéromine Pasteur, Chaveta. Entre les pages, tournées à la volée, je feuillette ma mémoire qui se supplée à celles de l’exploratrice. C’est mon grand-père, dont je n’ai jamais vu le nez dans un bouquin, qui me l’avait donné à lire. Je me souviens d’un bateau construit des mains d’une jeune femme sans expérience. Je me souviens de ce même bateau engloutis quelque part sous l’Atlantique et des larmes de la jeune femme sans expérience. Je me souviens aussi d’un plan élaboré à la récré – au fil de ma lecture, peut-être ? – ayant pour dessein une virée à deux (pré-adolescentes sans autre expérience qu’une poignée d’heures de cours de voile) en catamaran. En revanche, je ne me souviens pas sur-le-champ de la forêt péruvienne, des Asháninkas ni des guérilleros. Ce n’était pas tant le prolongement de l’arrivée qui m’avait fascinée que l’urgence du départ.
Cette urgence, je l’avais toujours eue en moi. Enfant, j’avais vidé une valisette en plastique rouge (un jouet) de son contenu (des jouets) pour la remplir de ce qui me semblait nécessaire à la fuite, à savoir deux culottes blanches, un crayon télévision à double mines rouge et bleue et mon ours en peluche rose. Une fois sur le trottoir, tétanisée par le grondement des voitures, j’avais pris conscience qu’il n’était pas si simple de partir et étais rentrée affronter la peur de ma mère assourdie par le vrombissement du Moulinex. Plus tard, j’avais fini par accepter les vacances de la Toussaint, de Noël, d’hiver et d’été à demeure. Mes amies me postaient des cartes où tout était blanc, les pistes de neige comme les plages, et qui me réconfortaient lorsque le vert des champs, des dunes et de la mer me donnait la nausée.
Mon grand-père ne s’est jamais lassé des paysages de son enfance. Tous les matins, il prend sa voiture pour aller saluer la baie et prévoir le temps qu’il fera selon le niveau d’ennuagement du mont. Le samedi, il se laisse conduire par ma grand-mère jusqu’au sémaphore de Granville où il occupe son après-midi à inventorier les bateaux du port. À quoi pense-t-il depuis son banc de guet public ? Au jeune pêcheur en partance pour les grands bancs de Terre-Neuve ? Au jeune appelé sur le point d’embarquer sur l’El Djezaïr ? Au petit garçon rêvant de marcher dans les sabots de son grand-père ? Peut-être m’avait-il mis le livre de Jéromine Pasteur entre les mains pour cultiver chez moi ce désir héréditaire du grand large et qui semblait toujours sauter une génération.
Un jour, ma mère m’a dit : « Je ne comprends pas d’où te viens cette envie de voyager. Moi, je n’ai jamais eu envie de partir. » Je rêvais alors de contrées lointaines, de coutumes exotiques et de langues imprononçables. Je nourrissais une passion dévorante pour la Chine, ensuite détrônée par l’Inde, tandis que ma mère s’était contentée de ne jamais quitter le village qui l’avait vue grandir. Quant à mon père, il n’avait eu qu’à parcourir moins de quatre kilomètres pour l’épouser. La seule personne de mon noyau familial à n’avoir jamais franchi les frontières du village et du pays tout entier se trouvait être mon grand-père. Plus qu’une guerre, l’Algérie avait été pour moi un voyage dans sa jeunesse. Ce n’était pas la Chine, mais ça m’allait bien aussi. C’était un autre continent et on y parlait une langue qui se peint. Quelque part, j’enviais mon grand-père d’avoir « fait l’Algérie ». « Faire l’Algérie », à mes oreilles, ça ne signifiait pas « faire la guerre ». Avec l’innocence de l’enfance, je posais des questions sur le pays et il traçait devant mes yeux des paysages étrangers. Je posais des questions sur la langue et il posait sur la mienne des mots arabes. Je notais déjà sur des feuilles volantes à moitié noircies de dessins tout ce qu’il voulait bien me raconter. Mais j’ai beau fouiller la chambre de fond en comble, je ne parviens pas à mettre la main sur ces premiers témoignages recueillis à l’encre pailletée, peut-être même parfumée. Cette fois, il me faut me fier à ma mémoire.
Je repense à la boîte cartonnée. Plus tôt dans la semaine, mon grand-père m’a demandé au téléphone « dis, la boîte avec mes photos, sais-tu où qu’elle est ? » « C’est moi qui l’ai, papy. Rappelle-toi, tu me l’as prêtée… Je te la rends la prochaine fois que je passe ! » « Ah ! Bon, bon… » Je me suis demandée si ça lui prenait souvent de parcourir ces images. Avant de les lui rendre, je me lance dans un grand inventaire. Je dénombre un total de 190 photographies, 11 cartes postales et photos-cartes et 4 documents. Je distingue les photos de famille des photos que j’associe au service militaire. En attendant que mon grand-père accepte de poser des mots sur ces images, je me contente de les trier à l’estime :
FAMILLE (66)
· Baptême maman (14)
· Maman (15)
· Chantiers (5)
· Chiens (10)
· Fête de mariage (5)
· Autres (17)
SERVICE MILITAIRE (124)
· France (11)
· Algérie (113)
CARTES POSTALES & PHOTOS-CARTES (11)
· Deux femmes devant un décor peint (1)
· Carnaval (1)
· Le vieux pont (1)
· Rue du Pavé (1)
· Gavarnie (1)
· Algérois (1)
· Alger, casbah (1)
· Heureuse année (1)
· Souvenir de mon passage sur l’El Djezaïr (1)
· Souvenir de mon passage sur le Kairouan (1)
· Souvenir de mon passage sur le Ville de Tunis (1)
DOCUMENTS (4)
· Ordre de mission (1)
· Permission (1)
· Ticket de pesage de la grande pharmacie de Bab El Oued (1)
· Carte de prière Sœur Marie-Céline de la Présentation (1)
Les photos ainsi répertoriées, je les scanne une par une. Zoomées et rétroéclairées par l’écran de mon ordinateur, j’en découvre les détails.
Une vue en plongée du pont. Une mer vide occupe quasi entièrement la moitié supérieure du cadre. Au premier plan, deux rangées de valises bon marché, trop petites pour contenir des vies entières. Près des valises, trois hommes en uniforme. L’un d’eux a remarqué la présence du photographe. Il y a de la méfiance dans son regard. Ou peut-être est-ce un rayon de soleil. Sur la gauche de l’image, des civils, trois hommes et une fillette dont la tête est masquée par un foulard, s’appuient au garde-corps pour suivre du regard la trajectoire du bateau. Sur la droite de l’image, un jeune garçon et deux soldats les imitent. Au centre de l’image, deux autres soldats fixent l’objectif. Leur air penaud semble avoir été saisi par surprise. Sans doute le photographe les a-t-il sifflés depuis son nid perché avant de déclencher l’obturateur. Le mauvais cadrage donne à l’image une impression de mouvement.
À force de fixer la photo, je vois la houle onduler, les cheveux ondoyer, les corps tanguer. Surtout, je vois les valises. Le sujet de ce cliché, ce sont elles. C’est le départ. L’ailleurs. L’inconnu. Que met-on dans une valise quand on n’a rien ? Quand on nous somme de tout laisser derrière soi ? De ne prendre que le stricte nécessaire ? Une carte de prière confiée par les mains d’une mère inquiète et qui a marginé au dos « Réciter cette prière pendant neuf jours. N’oublie pas. » ? Moi, dans ma valise, je glisserai cette photo de deux inconnus surpris par le regard de mon grand-père. Il ne remarquera pas qu’elle a disparu.
À faire défiler sur l’écran de mon ordinateur ces paysages en noir et blanc, l’urgence du départ se fait plus que jamais ressentir. Comme l’ont fait avant moi Jéromine, papy, Zachary – la première par défi, le deuxième par devoir, le dernier par nécessité –, je m’en vais prendre la mer. Par dérobade. À une vitesse de 21,5 nœuds, soit 39,8 km/h, il me semble que je pourrais mettre à bonne distance le futur qui s’entête à me rattraper.
Le choix de la destination est simple : 1) il me faut un pays où me rendre par bateau ; 2) il me faut un port d’arrivée au départ de Cherbourg. De tous les pays qui peuplent mes fantasmes d’ailleurs, il ne reste donc plus que la Grande-Bretagne et l’Irlande. Je choisis les rebelles aux colons, la république à la monarchie, la patate à la Marmite, les Pogues à Police.
Pour se rendre à Cork, il n’est pas nécessaire de construire son propre bateau, pas plus qu’il n’est requis de posséder un ordre de mission ou des compétences en matière de pêche à la morue. Il suffit simplement de sélectionner au clic avec ou sans cabine, standard ou supérieure, avec ou sans hublot. Parce que je rêve d’aventure – qui a l’avantage d’être plus à portée de porte-monnaie que le confort –, j’opte pour l’expérience du grand large sans cabine, option hublots à volonté, dix-sept heures de traversée. Débarquée à Rosslare Harbour, il ne me restera ensuite qu’à prendre un premier bus pour Waterford et un second pour Cork. Quatre à cinq heures de route, trois comtés (Wexford, Waterford, Cork), vingt-six arrêts.
Arrivée à Cherbourg, il pleut. Je ne m’en étonne pas. Car l’économie cherbourgeoise repose sur l’eau dans tous ses états. D’un côté la mer, dont quatre ports (militaire, de pêche, de commerce et de plaisance) permettent de tirer profit, de l’autre la pluie, que Jean-Pierre Yvon a l’idée (soufflée par Jacques Demy) d’exploiter en créant en 1986 « Le Véritable Cherbourg », un parapluie haut de gamme multiprimé qui voyagera jusqu’au Japon couvrir la tête de l’actuel empereur Hiro-no-miya Nahurito dont la notice Wikipédia nous apprend qu’il a été décoré Grand maître de l’ordre du Soleil levant mais malheureusement pas de celui de la Pluie tombante. L’Antibourrasque étant à 149 euros, le Pébroque à 299 euros et le Milady en Moire à 650 euros, je prends la pluie. Et je me demande si Geneviève (Catherine Deneuve) aurait pu se refuser à Roland (Marc Michel) et lui jeter ses pierres précieuses à la moustache si seulement elle avait fait une école de commerce et vendu des parapluies de Cherbourg à des princes héritiers.
Je pense à Guy (Nino Castelnuovo), appelé en Algérie dans la première partie du film, en novembre 1957. J’entends ses paroles : Oh... Tu sais, maintenant, ça n’a plus d’importance... / Nous avons même tout notre temps... / Ce matin, j’ai reçu cette feuille de route / et je dois partir pour deux ans... / Alors, le mariage, on en reparlera plus tard... / Avec ce qui se passe en Algérie en ce moment, / je ne reviendrai pas d’ici longtemps... Je pense alors à mon grand-père, Normand lui aussi, ouvrier lui aussi, appelé lui aussi, au même âge, à l’été 1959. C’est drôle, je cours à l’aveugle derrière cette histoire que personne ne veut regarder droit dans les yeux et la voilà qui me devance sur le quai du port de Cherbourg tandis que j’embrasse ma mère, comme tant d’autres l’ont fait avant moi.
Sur la passerelle d’embarquement, je me demande si, là-bas, du côté de la mer Celtique, je trouverais des réponses dans mon disque dur saturé de photos. Sans doute trouverais-je plutôt des questions à poser dans le micro de mon téléphone, que mon interlocuteur, rejetant la faute sur la mauvaise qualité du réseau, pourra ignorer comme bon lui semble.
Depuis le pont, j’observe le quai. Ça fourmille d’adieux en bas. Je distingue mon grand-père, dans son uniforme foncé. Nous ne sommes plus à Cherbourg mais à Marseille. Derrière lui se dresse La Major. Il n’a ni mère à consoler – elle tient son café en Normandie –, ni fiancée à qui chanter des adieux – il ne l’a pas encore rencontrée.
Je sens une présence à mon côté. C’est lui, qui s’accoude au bastingage. Il considère la cathédrale d’un œil déformé à la fois par les rayons du soleil et par un professionnalisme juvénile. À 20 ans déjà, il ne peut s’empêcher de détailler la structure d’un édifice aussi digne – lui qui s’apprête à rejoindre un conflit qui l’est si peu –, de se figurer, sans posséder aucune connaissance de l’histoire de l’art et de l’architecture, quelles techniques les ouvriers de l’époque ont-ils utilisées. Bien plus tard, lorsqu’il sera transporté par taxi à Reims pour qu’un spécialiste de renom pulvérise au laser la tumeur venue se loger dans son oreille, il rendra chaque jour visite (du lundi au vendredi, pendant plusieurs semaines) à la cathédrale de Reims, sans jamais laisser faiblir son admiration.
Je me souviens de la présence de deux photos de La Major, la cathédrale de Marseille, dans la boîte, prises depuis le bateau. Il y en a également trois qui font le tour presque complet (nord, ouest, sud) de Notre-Dame-d’Afrique, à l’ouest d’Alger. Il n’y aucune piété chez mon grand-père. Ces édifices religieux sont pour lui comme des phares. Des points de départ. Et d’arrivée. Des témoins familiers parce que taillés dans le plus noble des matériaux : la pierre.
Je voudrais lui pointer du doigt le Mucem, ce cube posé sur la jetée et voilé d’une mantille de béton. Mais lui ne peut pas la voir. Il ne sait pas encore qu’un musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée verra le jour en 2013 à Marseille et qu’il s’enrichira en 2017 d’une collection d’œuvres et d’objets rassemblée en vue de l’ouverture d’un musée d’histoire de la France et de l’Algérie qui n’aura pas lieu. Alors je me contente de lui dire « est-ce que tu vas finir par me parler ? » Mais lui ne semble pas m’entendre. Son regard s’est posé à son tour sur le quai devenu celui du port de Granville. Il scrute un homme à l’accoutrement d’un autre temps : gros chandail, veste et pantalon cirés, bottes cuissardes, suroît en toile brune, mitaines en laine, baluchon. Zachary, le terre-neuvas. Un peu plus loin, une chorale d’hommes avinés entonne : Ceux qui ont nommé les Bancs / les ont bien mal nommés / ils en font des louanges / ils y ont jamais été. À son côté, une femme fixe la mer avec défi. Derrière eux, une fillette à qui l’on a dit de ne pas se retourner, sous peine de ne pas voir revenir son père, caresse un énorme chien à robe noire qui bientôt s’endort. Je me tourne vers mon grand-père. Je voudrais lui poser des questions sur Zachary, ce grand-père qu’il aimait tant. Mais il a disparu. Je suis de retour à Cherbourg. Et le ferry lève l’ancre.
La seconde partie sera publiée la semaine prochaine.
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Fils du Feu 06 ~ Flamme reconnaissante
Pour la seconde fois en l'espace de trois mois, les Immortels connurent la stupeur puis la liesse ; du moins, autant qu'ils étaient capables d'en exprimer.
Convoquées d'urgence par le Maître, Jote et la soigneuse avaient du tout expliquer en détail à Cyril. Assis dans son fauteuil, les mains crispées sur les accoudoirs, il avait écouté sans les interrompre. Lorsqu'elles en arrivèrent au moment où l'Emissaire avait entamé sa transformation, une expression de peur fugitive se peignit sur ses traits, en comprenant la catastrophe qu'ils avaient tous frôlée.
Toutes deux épuisées par l'épreuve, elles demandèrent la permission de se retirer afin de retourner au Nid s'occuper de l'Emissaire, lui aussi bien secoué. Mais Cyril n'entendait pas les congédier aussi facilement :
- "Comment va-t-il ? Son état n'a pas empiré ? Si c'est le cas, sachez que..."
- "Il va bien, à ce qu'il semble", répondit la femme. "Il a recouvré sa mémoire, sa voix et une partie de ses pouvoirs d'après ce que nous avons tous pu en juger. Mais je connais la question que vous allez me poser..."
- "Et bien ?"
- "Il sortira du Nid quand il le décidera. Il voudra sans doute se rendre présentable pour cette occasion. Cela ne devrait pas tarder, la chambre n'est plus aussi confortable qu'auparavant..."
- "Les dégâts sont si importants ? J'aimerai m'en rendre compte..."
- "Sauf votre respect, Maître, je vous déconseille de tenter d'y entrer. Sa Grâce n'est pas prêt à vous donner audience pour l'instant."
Cyril resta silencieux, se demandant s'il devait interpréter ces mots comme de l'insubordination ou s'y plier par respect pour son dieu. Il opta pour la seconde option.
- "Je... j'attendrais que Sa Grâce vienne à moi dans ce cas." Il y avait une telle humilité dans sa voix... "Et alors, je lui fournirai les informations qu'il souhaitera. Ses souvenirs ne lui ont pas donné toutes les réponses."
- "En effet. Quelques minutes après la fin de la thérapie, il a demandé à voir son frère..." La soigneuse baissa la tête. "Vous allez devoir lui annoncer ce qu'il en est. Pour ma part, je ne lui ai rien révélé ; j'ai prétendu ne rien savoir."
- "Vous avez fait ce qu'il fallait. Même si la décision que vous avez prise sans m'en parler aurait pu nous coûter la vie à tous..."
- "C'est pour cette raison que nous sommes les Immortels. Vivre et mourir pour le Phénix, n'est-ce pas ?"
La soigneuse avait atteint la porte, suivie de son assistante qui regardait la joute verbale sans intervenir.
- "Certes...", murmura Cyril.
Les deux Immortelles remontèrent le long couloir jusqu'au Nid sous les regards fixes de leurs acolytes. En chacun d'eux se disputaient l'incompréhension et l'admiration. Un espoir fou jalonnait chacun des pas de Jote et de sa supérieure ; l'espoir de voir le Phénix ouvrir de nouveau ses ailes et arpenter le monde aux côtés de ses fidèles serviteurs. Beaucoup voyaient déjà l'archiduché de Rosalia reconstruit, la gloire d'antan resplendir de nouveau sur Valisthéa. L'empire de Sanbrèque allait devoir répondre de nombreuses accusations...
Pour le moment, la seule pensée de Jote et de la soigneuse était de préserver Joshua durant le peu de temps où il pouvait encore l'être. Elles l'avaient laissé endormi sur le lit bancal, dans le Nid dévasté et répugnaient encore à trop s'en éloigner. Il allait encore avoir besoin d'elles. Et ensuite, et bien, ensuite...
- "Il s'envolera où il le voudra, je suppose...", soupira la femme.
Comment réagirait-il en apprenant que sa famille n'existait plus ? S'en doutait-il ? Elle aurait tant voulu lui dire tout ce qu'elle savait, ne pas le laisser sans défense face à Cyril... Elle refusait plus que tout qu'il continue de souffrir...
Elle pressa la clef contre la porte qui s'ouvrit par à-coups, car son dispositif avait été perturbé par l'onde de choc. La pièce était toujours dans un état lamentable. Assis sur le lit redressé à moitié, l'Emissaire leur tournait le dos et faisait face au miroir mural. Elle répugnait à interrompre cette confrontation, alors elle murmura à Jote :
- "Va rallumer les cristaux qui fonctionnent encore..."
La petite fille alla tapoter les appliques, mais la moitié ne répondait plus. Quand elle arriva près de Joshua, celui-ci se tourna vers elle et lui sourit tristement. Il n'avait pas beaucoup changé ; mais sa bouche avait un pli différent, et ses sourcils se contractaient plus souvent, lui donnant l'air plus âgé que ses quinze ans. Il continua de se contempler dans le miroir et toucha son visage.
- "Je suis affreux...", souffla-t-il douloureusement.
Jote voulut immédiatement le contredire, mais sa supérieure le fit avec plus de tact. Elle s'assit sur le lit et prit l'adolescent par l'épaule avec douceur.
- "Mais que dites-vous là ?" s'exclama-t-elle en écartant une mèche de cheveux de devant le visage de Joshua. "Je ne sais pas de qui vous parlez. Je ne vois qu'un magnifique jeune homme..."
- "Je ressemble... à un mort..."
Sa voix avait entamé sa mue et se perdait parfois dans les aigus quand l'émotion le submergeait.
- "Vous reprendrez des couleurs quand vous verrez de nouveau le soleil. Vous allez devoir manger beaucoup de carottes."
- "Oh non ! je n'aime pas ça !" La spontanéité de l'Emissaire fit sourire Jote.
- "Je suis sûre que c'est parce qu'on ne vous les a jamais bien cuisinées", rétorqua-t-elle. "Je vous ferais goûter une recette personnelle, vous voudrez bien ? Pour me faire plaisir..."
Le jeune homme la regarda avec attention et c'était comme s'il la voyait pour la première fois. Son regard clair était si franc qu'elle déglutit discrètement.
- "J'essaierai, mais je ne promets rien..."
Il fut interrompu par une quinte de toux qui secoua son corps encore fragile.
- "Votre Grâce, vous allez bien ?!"
- "On dirait que je suis toujours malade...", répondit-il en se râclant la gorge.
- "Oui, je vois... J'en avais entendu parler... Votre santé a toujours été..."
- "Mauvaise, oui, depuis aussi longtemps que je me souvienne..."
Il ne donna pas plus de précisions, et se leva du lit qui s'affaissa sous la soigneuse : il venait de perdre un autre pied.
La femme remarqua en riant :
- "Vous avez cassé votre coquille, Votre Grâce..."
- "Désolé pour tout ça..."
- Vous n'y êtes pour rien. Tout s'est bien fini, c'est ce qui compte..."
- "Ma dame, je veux vous demander... Quel est votre nom ?"
La soigneuse porta la main à sa poitrine avec inquiétude ; elle ne s'était pas préparée à cette question. Et quand elle remarqua que la petite Jote semblait elle aussi en attente de sa réponse, elle comprit qu'elle était cernée.
- "Je n'ai pas de nom, Votre Grâce. Les Immortels n'ont pas de..."
- "Allons, c'est ridicule. Tout le monde a un nom, vous aussi vous en avez un", rétorqua-t-il en lui prenant les mains.
A son tour, l'Immortelle plongea dans ses souvenirs. Bien sûr, qu'elle avait eu un nom ; un nom que l'ordre n'était pas parvenu à effacer totalement de sa mémoire. Et puis, si l'Emissaire commandait, il fallait bien obéir, n'est-ce pas ?
Elle prit sa respiration, ferma les yeux et prononça des syllabes qu'elle avait gardées enfouies en elle pendant tant d'années :
- "Adalia. Je m'appelle Adalia."
- "Dame Adalia, je veux vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi."
Et le jeune homme se jeta dans ses bras sans aucune cérémonie, comme il l'aurait fait avec une amie. Elle garda les bras écartés, comme si elle avait craint d'avoir un geste déplacé, contraire à l'étiquette. Mais quelle étiquette subsistait-il encore dans cette pièce brisée comme une coquille d'oeuf ? Elle referma ses bras sur l'Emissaire et le berça comme une mère.
- "Vous n'avez pas à me remercier... Joshua...", souffla-t-elle. "Ma vie vous appartient..."
- "Je préfèrerais que vous viviez pour vous-même." Puis, il se tourna vers Jote, qui n'était pas aussi grande que lui. "Dame Jote, je vous remercie également. Vous avez été la plus agréables des compagnies."
Il la serra dans ses bras à son tour et la petite fille rougit comme une pivoine.
Essuyant discrètement ses yeux humides, Adalia reprit une contenance solennelle, digne d'une Immortelle.
- "Votre Grâce, que comptez-vous faire à présent ?"
- "Je crois que je suis prêt... à sortir", annonça-t-il fermement.
- "Aujourd'hui même ? Je vous conseille d'attendre demain. Vous devez vous préparer..."
- "Je peux passer une nuit de plus ici...", dit-il en regardant autour de lui. "Ce lit peut encore servir, je pense."
- "Il faudra enlever les deux derniers pieds qui lui restent et il sera assez confortable."
- "Pauvre lit...", soupira Joshua en riant.
La soirée était déjà bien avancée et les deux Immortelles comprenaient que l'Emissaire voulait être seul pour sa dernière nuit dans le Nid. Mais il semblait préoccupé.
- "Si je peux encore vous demander quelque chose..."
- "Tout ce que vous voudrez", répondit Adalia.
- "J'aimerais..." Il se tourna vers le miroir. "Mes cheveux... Ils sont trop longs. Je les voudrais courts... Comme avant..."
Adalia s'inclina avec empressement.
- "Mais bien sûr, Votre Grâce !" Elle tapa des mains à l'adresse de son assistante. "Jote ! Va chercher des ciseaux ! Tu le feras toi-même !"
- "Moi ?"
- "Oui, et tu as intérêt à t'appliquer."
La petite fille sortit en courant du Nid et fonça jusqu'à la réserve demander le nécessaire. Quand elle revint, l'Emissaire était de nouveau assis face au miroir et Adalia lui avait passé un linge autour des épaules. La petite Immortelle monta sur le lit derrière le garçon et se demanda par quoi commencer. Elle se rappelait de la coupe de cheveux du jeune Phénix au temps de sa gloire. C'était sans doute ce qu'il voulait.
Elle coupa avec précision et prudence une bonne longueur de chevelure blonde légèrement ondulée qui tomba sur le lit à côté d'elle. Elle se demanda ce que les autres Immortels seraient prêts à faire pour en obtenir ne serait-ce qu'une mèche... Elle tailla avec mesure, donnant de petits coups par-ci par-là, sous le regard concerné de sa supérieure. Il fallait éviter de blesser l'Emissaire et elle cru un instant lui avoir coupé l'oreille !
Elle remarqua alors les nombreuses cicatrices résultant de la Nuit des Flammes, qu'aucun soin n'était parvenu à faire disparaître totalement, ainsi que les multiples bleus qui parsemaient son dos et ses épaules, infligés durant ses convulsions. Il serait bon d'y appliquer quelques onguents. Adalia eut la même idée car elle se leva du lit pour aller chercher les produits adéquats dans une petite armoire, originellement accrochée au mur, mais qui reposait maintenant au sol au milieu d'un tas de débris. Le Nid avait vraiment souffert de la thérapie. L'oisillon qui y était demeuré trop longtemps y avait donné des coups de becs violents...
Adalia étala les lotions sur le corps de Joshua tandis que Jote finissait son oeuvre. Pour finir, elle rassembla les mèches éparses dans le linge et le noua avec soin. Elle ne pouvait se résoudre à jeter les cheveux de l'Emissaire comme un vulgaire déchet... Elle était plutôt satisfaite, et il sembla que le jeune homme l'était aussi. Il approcha du miroir et se passa la main dans les cheveux.
- "J'ai l'air un peu moins laid comme ça."
- "Mais enfin ! Arrêtez ! " Jote n'en revenait pas de l'audace de son ton. "Vous n'êtes pas laid du tout !"
Elle s'arrêta là, craignant d'exprimer plus avant ce qu'elle pensait réellement...
- "Vous êtes gentille, Dame Jote."
Le sourire qu'il lui tendit était comme un soleil qui se lève par-dessus les nuages.
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tag game du rpg
règles du jeu : créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
J'ai été taguée par ma chère @soeurdelune et i'm here for it. ♡
depuis combien de temps fais-tu du rp? — dur à dire en général, mais je suis tombée dans les forums rp en 2020 - on remercie le confinement.
quel était le premier personnage que tu as créé? — Clélie Bordage, une astrophysicienne très cool mais complètement clueless socialement dans un contexte à la Divergente. Elle aimait les sudokus et dormait près de son téléscope de peur qu'on lui pique. Le tout sous les traits de Gemma Arterton ! ☆
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — je n'ai jamais vraiment réutilisé mes faceclaims ... car après ils deviennent indissociables de mon perso et j'ai du mal à les voir ailleurs.
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — je crois que je n'ai pas assez expérimenté de forums pour savoir avec certitude, mais je dirais que tous ces citys giga chill sans drama où il n'y a pas vraiment d'enjeux ça ne m'attire pas trop.
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — ahhhh y a tellement de trucs que j'aime ! J'adore la trope de la chosen family, les adelphités pleines de rancœur à cause d'incompréhensions. De manière générale, j'adore quand deux personnages s'aiment mais ne peuvent pas se le manifester pour des raisons diverses et variées. J'aime le drama en fait. 😎
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — j'ai pas de préférences spécifiques. J'aime beaucoup l'univers de La Passe-Miroir dans lequel j'ai fait pas mal de trucs, mais sinon je go with the flow.
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — VEGA. 😿 Une tueuse à gages fée dont la mémoire a été effacée parce qu'elle était 'divergente' (well, kinda). Elle me manque beaucoup mais ses problématiques sont difficiles à adapter à d'autres univers.
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — je suis pas sûre, j'ai beaucoup de personnages très divers ... je dirais qu'un de leurs gros points communs c'est qu'iels se sont fait malmener par la vie, et en fonction de ça iels ont développé des stratégies pour cope qui peuvent être très saines et positives ou au contraire ABSOLUMENT catastrophiques. Mais j'ai pas beaucoup de persos qui ont eu une vie tranquille haha.
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — La Horde du Contrevent, d'Alain Damasio. Je sais que c'est parfois débattu à cause de la représentation féminine pas dingos, mais je suis en admiration éperdue devant la prouesse stylistique de l'auteur et je crois que ça reste un de mes romans préfs.
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — j'en ai parlé, du coup : lisez La Passe Miroir, c'est incroyable.
☞ je tague : @hellska @dynamiiiight et toustes celleux qui veulent, really, sentez vous libres. ♡
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Mémoire d'une ado
j'ai peur de l'avenir,
penser à l'avenir c'est de se voir grandir dans le futur,
je rêvais que j'étais tombée amoureuse pour la première fois
mais je n'aimais pas mon corps,
les autres me faisaient sentir ça,
me sentir inexistante,
faible,
et anxieuse,
je me noyais dans cette foule,
cette foule était toxique,
je me suis pas protégée,
tu crois connaître tes amis,
mais finalement tu ne les connais pas,
mais eux ils croient qu'ils te connaissent,
alors, pourquoi les gens qui souhaitent nous abîmer et nous déchirer
souhaitent qu'ils nous poussent à notre propre fin de vie ?
j'ai vécue ça,
ouais j'ai fais l'expérience
mais heureusement que c'était un soir,
où j'avais rêvé de ma propre mort et que tout le monde était heureux sans ma présence,
ces personnes qui te détruisent, s'empoisonnent eux-mêmes dans leur propre enfer,
dis-toi quand tu seras de quelqu'un d'important et que tu seras une étoile brillante,
ils viendront te voir du jour au lendemain pour te dire que tu es quelqu'un de génial,
mais souviens-toi quand tes ennemis reviennent à ton présent ils chercheront juste ton attention.
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C’est une chose étrange à la fin que le monde
Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit
Ces moments de bonheur ces midis d’incendie
La nuit immense et noire aux déchirures blondes
Rien n’est si précieux peut-être qu’on le croit
D’autres viennent Ils ont le cœur que j’ai moi-même
Ils savent toucher l’herbe et dire je vous aime
Et rêver dans le soir où s’éteignent les voix
Il y aura toujours un couple frémissant
Pour qui ce matin-là sera l’aube première
Il y aura toujours l’eau le vent la lumière
Rien ne passe après tout si ce n’est le passant
C’est une chose au fond que je ne puis comprendre
Cette peur de mourir que les gens ont chez eux
Comme si ce n’était pas assez merveilleux
Que le ciel un moment nous ait paru si tendre...
Malgré tout je vous dis que cette vie fut telle
Qu’à qui voudra m’entendre à qui je parle ici
N’ayant plus sur la lèvre un seul mot que merci
Je dirai malgré tout que cette vie fut belle.
Louis Aragon
extrait de "Les yeux et la mémoire"
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J'étais un enfant métaphysique. Très tôt, j'ai été habité par les grandes questions de l'existence et l'angoisse du néant. Je me souviens de mes rêveries solitaires sur la terrasse ou à l'ombre du marronnier. Elles avaient la démesure des résolutions d'enfant.[...] Le soir, durant les journées chaudes et odorantes du mois d'août, je tentais de comprendre le ciel, l'infini du temps et l'infini de l'espace. J'imaginais les galaxies qui s'enfuient à une allure ahurissante sans que nous puissions deviner le sens ni les limites de l'univers. J'étais ébloui, puis soudain angoissé jusqu'aux larmes. Qu'étais-je, dans le fracas et l'immensité? Ces expériences ont duré quelques mois, deux ans tout au plus. Mais, à force de jouer sur l'échelle du temps, j'ai fini par rencontrer ma mort. C'était un soir où les bruits du dehors me faisaient peur. Le vent claquait dans les gouttières. Le parquet craquait. Dans ma chambre, tendue de toile de Jouy, j'étais assis sur les draps épais. J'ai fermé les yeux. A cet instant, j'ai vu mon cadavre, étendu, apaisé, entouré par une nature somptueuse et luxuriante. Je regardais mon corps mort sur le sol trempé, surpris, interdit mais sans angoisse. Vingt ans plus tard, parmi les calcaires de la frontière de Chine, ce rêve d'enfant a brusquement surgi de ma mémoire. Nous étions dans la jungle avec ma patrouille. La veille, nous nous étions violemment battus. Nous recherchions les corps de plusieurs partisans pour les enterrer. Nous avions fini par retrouver la clairière où la fusillade avait éclaté. Après un combat au corps à corps, les ennemis des deux camps s'étaient entremêlés. Ils n'avaient pas le même uniforme, mais le même aspect: celui de la pourriture au milieu de la pureté végétale et de la corruption de la forêt. C'est la que j'ai revu avec netteté la vision de mes huit ans. Les deux images semblaient se fondre l'une dans l'autre, comme un calque: celle, prophétique, de mon rêve enfantin, et celle, bien réelle, des corps en décomposition, affaissés devant moi. Il manquait simplement mon cadavre parmi les autres. Surpris, j'ai marqué un mouvement de recul. Un claquement bref. Un sifflement à peine perceptible. J'ai senti une brûlure sur mon épaule gauche. Une balle avait déchiré mon treillis, à dix centimètres au-dessus du cœur. Un tireur isolé s'était énervé une dernière fois avant de s'évanouir dans l'obscurité de la jungle semblable à l'éternité. Pour dix petits centimètres, le rêve de mes huit ans ne s'est pas accompli. Depuis, je ne regarde jamais avec hauteur les enfants qui m'entourent. Je les observent à la dérobée. Je sais que le temps et l'espace sont des énigmes dont ils possèdent la clef.
— Hélie de Saint Marc, Mémoires, les champs de braises
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