#Facsimilés

[revuetraversees]

Malcolm de Chazal, une pensée multidimensionnelle et transdisciplinaire.

[francepittoresque]

ANECDOTE | Le testament disparu de Léonard de Vinci à Amboise ➽ https://bit.ly/Testament-LeonardDeVinci C’est l’histoire... d’un document aujourd’hui disparu, rédigé par l’une des mains parmi les plus célèbres de l’humanité : le testament déposé par Léonard de Vinci à Amboise, en avril 1518

[selidren]

Automne 1923 - Champs-les-Sims

2/7

Pour renforcer l'impression d'avoir débarqué dans un véritable vaudeville, laissez moi vous conter une anecdote. Elle date de notre séjour en Egypte, mais j'attendais de voir sa conclusion avant de vous en parler.

Vous savez peut-être qu'avec l'engouement que suscite l'égyptologie et le nombre de touriste toujours grandissant qui s'y rend, nombreux sont les égyptiens à tenter de profiter de cette manne financière, et de bon droit. Alors que errions dans un souk très fréquenté à Louxor, Constantin est tombé par hasard sur un artisan tailleur de pierre qui réalisait des facsimilés de qualité assez médiocre. Ce dernier réalisait alors ce qui semblait être un sarcophage en calcaire, assez simple pour passer pour authentique. Constantin s'est arrêté devant et a observé l'artisan de façon très insistante pendant plusieurs minutes. Quand les yeux de Constantin se perdent ainsi dans le vague, mieux vaut le laisser et attendre. Je suis donc allée acheter un foulard dans une échoppe voisine. A mon retour, mon mari, très fier, m'a annoncé qu'il avait acheté le sarcophage et qu'il comptait l'offrir à Madame Eugénie pour qu'on puisse l'y enterrer l'heure venue.

Transcription :

Constantin « Ah Grand-Mère ! Je vous attendais depuis une bonne heure. »

Eugénie « A mon âge, il convient de se reposer fréquemment pour garder une bonne santé mon petit ! Mais qu’est-ce… ? »

Eugénie « Dis moi, mon garçon… Quelle est cette chose qui encombre mon tapis ? »

Constantin « Je vous avais dit qu’une partie de mes bagages étaient restées un moment à la douane de Marseille. Cela n’a pas été facile avec tous ces escaliers, mais on me l’a enfin apporté ! C’est splendide n’est-ce pas ? »

Eugénie « Hum… c’est très brut, dirons nous. Mais quand tu parlais de bagages, j’imaginais plutôt quelques malles, pas… qu’est-ce d’ailleurs ? »

Constantin « Et bien, votre cadeau enfin ! »

Eugénie « Mon cadeau ? »

Constantin « Oui, vous m’aviez fait promettre de vous ramener quelque chose cette fois. Comme je ne suis pas ingrat, je m’y suis attelé. Je me suis vraiment creusé la tête pour trouver quelque chose qui pourrait vous plaire, et cela n’a pas été facile. Et finalement, je suis tombé sur cette beauté, et je me suis dit que c’était la chance qui l’avait mis sur ma route ! »

Eugénie « Fort bien. Et qu’en a dit Albertine ? »

Constantin « J’ai du insister car elle n’a pas du tout apprécié que je le fasse ramener à l’hôtel. Elle a dit que c’était un cadeau morbide à la limite de l’insulte. Mais je ne suis pas d’accord. Nous nous sommes mêmes disputés à ce sujet, vous rendez vous compte ? »

Eugénie « Morbide tu dis… »

Constantin « Cela n’a rien de morbide. Qui ne rêverait pas d’être enterré dans un sarcophage ? Je vous accorde que celui de Monsieur Mariette est plus travaillé, mais je me suis dit que celui-ci aurait l’air plus authentique. Il faudra simplement penser à prévenir les fossoyeurs au préalable. »

Eugénie « Tu m’as offert un… sarcophage ? »

Constantin « Et bien oui. C’est Adelphe qui me rappelait justement qu’un jour vous ne seriez plus parmi nous et qu’il me fallait m’y préparer. Je l’ai bien écouté, car vous m’avez toujours dit de bien écouter Adelphe, et il est hors de question que l’on inhume ma grand-mère dans un bête cercueil en acajou. Non, vous méritez les honneurs des anciennes reines d’Egypte ! »

[ask-spidermom]

Good morning I am overthinking ramen labelling errors. So the English side says Original flavour but for some reason the French side is labelled as Facsimilé. Or maybe Quebecois just call original flavour ramen Fax Flavour for... some reason... Like is it original flavour if you eat it anglophone but Facsimilé if you eat it francophone? What is Fax Flavour

[macla539ac]

the joy of a father occasioned by the fact that his child resembles him has no rational basis, especially not if the father is an untalented, run-of-the-mill individual; is equivalent to putting oneself in the hands of a logical madness. hey facsimilé of another sperm bank

[dameamaryllis]

If you’re still wondering, the keywords to understanding why this edition is like that are "conservation" and "ouvrage", the second of which in a book context puts as much importance on the medium as on the text.

So those are scans (made, I am quite certain, by the BNF, not Hachette, hence the sometimes dodgy quality; they’re no doubt understaffed and underfunded) of a specific prior edition aiming to preserve/recreate as much of the original as possible, illustrations, font type, spacing, inking quality, eventual typos, et all. And well... at some point, printing scans is just so much less expensive and time-consuming than trying to recreate everything manually, so to speak, I expect. Especially when you look at just how many books they’re treating; the collection catalogue is in the tens of thousand, which. Speaks for itself, really.

As to the margins, I suspect the issue is twofold: firstly collections generally do have fixed page sizes, with fixed margin sizes, and secondly... well, this kind of edition isn’t really aimed at the general public, not truly, especially not with texts as easy and inexpensive to get your hands on as Le Fantôme de l’Opéra (Hachette has the Livre de Poche collection for that), but more at academics, who do appreciate wide margins.

Also I just noticed but, the name of the collection this book belongs to is "Collections facsimilés", which is a word with a very specific meaning.

crying laughing @ this edition of le fantôme de l'opéra that my dad got me for christmas it's just. i don't know how to describe it. every page is a scan of a page of the 1926 edition, with like 1-2 inches of margin around it??? and the letters are so small and the scan is not of very great quality so it's kind of hard to see the words?? interspersed with scans of pictures but some of them are upside down??? there's one page where the scan didn't really work in the upper left corner so it's just totally black???

the back of the book says

Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.

(my rough translation: This publication is in line with a policy instituted in conjunction with the BNF (National Library of France) for the conservation of important works of French literature. In service of this goal, Hachette Livre and the BNF are offering a catalogue of unavailable titles digitized by the BNF which Hachette Livre will print upon request.)

so like this is on purpose but i have so many questions. first of all why the margins. okay i guess that is my most important question. why not just make the book correspond to the size of the pages in the original? or, if the size of the book is fixed, you could at least size up the images to use as much of that wasted space as possible, no?

i want to say how ridiculous this is and how there's no market for it but there clearly is one because i asked my dad to get it for me! i'm the market!! i told him to buy this edition because it was the only french-language print edition i could find to buy in the us for less than $50 (outside of amazon because fuck amazon). but like, why is that the case? the full text of this book, in plain text which could easily and legibly be printed, is available for free on the internet. why isn't there some publisher who's just printing that out and binding it? seems easier to do than printing scans. not to mention a lot easier to read!!

(to see what i'm talking about, go to the hachette BNF webpage for this book and click on feuilleter to download a sample of the pages in PDF)

[fashionbooksmilano]

Album Holker   The Holker Album

Echantillons textiles et espionnage industriel au XVIII siecle

Sous la direction / Edited by Ariane Fennetaux & John Styles

Éditions du MAD, Paris 2022, 272 pages, dont 110 pages de facsimilé couleur, 170 ill. couleur, Relié, 25 x 37 cm, Bilingue français-anglais,ISBN  978-2-916914-87-9

euro 63,00

email if you want to buy :booksinprogressmilano@yahoo.it

Fruit de la rivalité franco-britannique, l'album Holker rassemble 115 échantillons textiles réunis par John Holker, ancien ouvrier textile du Lancashire devenu espion à la solde des Français, lors d'une mission secrète réalisée en 1751 en Grande-Bretagne. Aujourd'hui conservé au musée des Arts décoratifs à Paris, ce précieux manuscrit est connu pour conserver parmi les premiers échantillons de toile de jean. Reproduit en facsimilé et retranscrit ici pour la première fois, l'album est accompagné de textes rédigés par les plus grands spécialistes d'histoire économique, d'histoire des techniques, de l'histoire globale du coton, des transferts de technologie et de la mode. Généreusement illustré et entièrement bilingue français-anglais, ce livre contient un important appareil critique comprenant un glossaire et une analyse technique des échantillons. C'est un ouvrage de référence pour l'étude de l'histoire des textiles et du vêtement à la veille de révolution industrielle, et au-delà.

27/11/22

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[paysagesinterieurs]

Erwin Wurm, Musée Cantini à Marseille 19 juillet 2019 _ From L to XXL in 8 days Fac similé d’une édition en 10 exemplaires 1993 _ Me/Me fat C-Print 1993

[designobjectory]

Gustave Serrurier-Bovy (1858-1910)Secrétaire à abattant

Acajou d'Afrique, laiton et céramique Date de création : 1902 / 1903 H 153 × L 88 × P 42 cm Bibliographie : Facsimilé Catalogue Serrurier-Bovy, 1909, Association Serrurier-Bovy, Liège, 1987 

[egyptologyislife]

Archaeological French Vocabulary Pt.1

No one said getting your PH.D in Egyptology was going to be easy and I don’t think a lot people understand or realize just how much work it can be. (And I haven’t even applied yet for the PH.D levels) For one thing, you need to know French or German or both. And once you are admitted into Graduate school, they will make you take a reading test where you need to know what is written and you need to translate it. It can be tough. Not only are you learning French or German but you are learning Egyptian and some Arabic too, so I figured some archaeological French vocabulary would be useful, seeing as how I took French for my B.A. degree.

This way, I can help out anyone who wants to study before getting into the program, like myself. I figure it would be helpful and I hope with a lot of studying, taking the test in Grad school will be easy. 

1 – Archaeological French Vocabulary

un/une archéologue – an archaeologist (m/f)

l’archéologie – archaeology

une espèce humaine – a human species

un sentier – a path

un sentier d’interprétation – an interpretative trails

un abri sous roche – a shelter in the rock

une grotte – a cave

un/une paléontologue – a paleontologist (m/f)

la Préhistoire – the Prehistory

l’Âge de Pierre – the Stone Age

un vestige du passé – the remains, the remnants vestige of the past

éponyme – eponymous

des silex taillés – sharpened flints

des squelettes humains – human skeletons

des ossements / un ensemble d’os – bones

les restes fossiles –  the fossil remains

une fouille archéologique – an archaelogical dig or excavation

du bois de rennes – reindeer antlers

tailler, sculpter – to carve

des animaux disparus – extinct animals

un grands ours des cavernes – a large cave bear

un mammouth – a mammoth

une hyène des cavernes – a cave hyaenas

un rhinocéros laineux  – a woolly rhinoceros

un chasseur-cueilleur – a hunter-gatherer

un nomade (nom), nomade (adj.) – a nomad (noun) , nomadic ( adj.)

une réplique, un facsimilé – a replica, a facsimile

les peintures rupestres – rock paintings

l’art pariétal – cave arts, cave paintings

une paroi de grotte – a cave wall

[elenaemeraud]

Gardien de camp : tatouages et dessins du goulag

Gardien de camp : tatouages et dessins du goulag – (Dantsig Baldaev) -Traduit du russe par Luba Jurgenson

La connaissance de l’univers du goulag peut désormais prendre appui sur un document singulier: un album regroupant les dessins du gardien de camp Dantsig Baldaev. Loin de faire l’apologie des camps, cet ouvrage aborde les règles non écrites du goulag. En effet, le facsimilé original est…

[collectiffape]

Feuilleton de l’été SEMAINE#1

Semaine du 5 juillet 2021

Le Rabbit est cassé. Il vibre sans prévenir dans le tiroir de la commode, à travers l’étui en tissu satiné. Bruit de perceuse à colonne. Les voisins vont me détester. Ça me réveille, ça va bien finir par s’arrêter, non il continue, je suis obligée de me lever, le seul moyen de faire taire le facsimilé de caoutchouc c’est de le brancher sur secteur. La petite LED s’allume, verte. Le phallus se calme. Quelle emmerde. Lors de l’achat, mon ex se figeait de fascination pour la puissance de vibration du moteur. Cinq vitesses, autant de tempos différents. Et pour sa taille. Comme si nous introduisions dans l’intime le symbole d’une force supérieure, capable de me faire jouir vite de me faire mal de faire vibrer mon corps jusqu’à l’anesthésie, laquelle, celle de mon clitoris morphologie dissimulée dans la chair, inimitable organe dont on ignore de lourds secrets. Derrière son comptoir, le monsieur nous avait donné un ticket de garantie. Ce monsieur savait-il que je perdrais ce ticket, que le jouet n’était pas démontable, pas réparable, que les circuits électriques s’emballeraient, un jour, quelques années après cette brève entrevue, que tout serait différent. Ça se mesure à peu de choses, le changement. Un engin charge dans ma chambre. Il est silencieux. Est-ce que ça se recycle ? Demain, j’appelle le service de tri de la mairie.

Marie HL

Je ne sais pas ce qui se recycle

Je ne sais

Ne sais pas pourquoi

Attendre que le corps se marque

En allant à la mairie le métro

Et des femmes

Prennent soin entre elles

Protègent des regards prédateurs

Préviennent que l'homme la photo

Sous la jupe plus tard il se branle

Elles ne laissent pas faire

Préviennent que l'homme prédateur agresse

Préviennent que la photo il l'a prise 

Le grondement les femmes rassemblées

Autour de l'homme il ne part pas

Il ne peut plus partir

Sur le quai du métro

Les femmes encerclent l'homme 

La photo il l'a prise 

La photo dégueulasse

L'homme la police arrive 

Les femmes encerclent et grondent unies

C'est la force des choses

Qui bougent des femmes entre elles

Qui se soutiennent

Juliette Buffard

Je deviens mauvaise. Hier, j’ai hurlé sur des adolescents sur la plage. Ils s’amusaient à lancer les galets les plus gros possible le plus loin possible. L'impact de l’un d’eux a projeté un petit cailloux qui m'a atteint au genou. Ça a été instinctif. J'en avais déjà marre de leur voix entre le grave et l'aigu, leurs éclats trop forts qui résonnaient en l'air, leur sans-gêne bruyant dans le monde. Je me suis retournée et je les ai agressés. J’ai bégayé, ce que je disais n'avait pas un sens absolu, mais j'ai dû avoir l’air suffisamment énervée et plus âgée qu'eux pour qu’ils s'arrêtent et ne disent rien, pas vraiment penauds mais pas totalement à l’aise non plus.

Aujourd'hui je déboulais au coin d’un passage piéton. Une voiture est arrivée, un peu trop vite. Elle a freiné brusquement. J’ai traversé en levant les yeux au ciel, en soupirant entre mes lèvres pincées. La conductrice a baissé sa vitre pour me lancer une phrase agressive. Je me suis souri à moi même, j’étais contente de l’avoir énervée.

Après toute cette douceur, tous ces sourires et ces silences, pendant des années, je me fais libre d’être mauvaise. C’est jouissif.

 Floriane Gitenay

Sortie du métro, la foule qui bouillonne, les gens en paquets moites, marcher dans les pas dans les pas dans les pas des autres. Tout est lent, j'ai les nerfs qui gonflent.

Dehors, 15 heures, 15°C. Le vent et la pluie fine. Je porte une robe d'été. Je porte le bronzage et le jet lag et la fatigue de la nuit interrompue par les vibrations du tiroir.

Tout est foncièrement inadéquat.

Marche, marche, marche, lumière du jour, stop. Mauvais calcul. On me bouscule, siffle, mate. Avec les yeux j'envoie des signaux. Encore un peu et je te. Je deviens mauvaise. Mais tout le monde ignore. On ne voit que la robe, le bronzage, le jet lag. On ne voit que l'arrondi des mollets mordu par le froid. Les hommes regardent là où c'est fragile. Ils regardent toujours là où ça tremble.

Des fois je pourrais être une sale chienne, comme ils disent, et vraiment leur arracher la gueule.

Respire, recule, ignore.

Trois pas de côté, j'ouvre Google, tap tap tap, point de collecte, tap tap tap, searching, barre de chargement trop lente, pas de résultats, écran neige.

Fais chier fais chier fais chier.

Je sens les nerfs et les yeux qui gonflent, le dos qui s'arrondit, doigts et orteils repliés, tout replié, le ventre replié et la langue qui appuie sur le palais les dents.

Tant pis. Marche marche marche sous la lumière affaiblie par le ciel lourd. Le ciel gris qui coule jusqu'au sol. Marche marche marche pour s'épuiser un peu.

Poubelle grise à ma droite, tout venant. Ça vient tout seul, zip zip, trouver l'engin dans le sac. L'engin c'est le totem, l'emblème de tous ces types, tous ces mecs désinvoltes avec leur menace dans les yeux, leurs voix poussives, la menace dans le mate, siffle, bouscule, dans la permission qu'ils se donnent, le privilège de pas savoir ce que ça fait, le privilège de faire même quand ils savent. Ça devient le totem. L'emblème des connards.

Fais chier fais chier fais chier.

Femme-chienne sort les crocs, ongles enfoncés dans le plastique mauve.

J'ouvre la poubelle en furie, attrape jette l'engin, dégage, fort, très fort, le machin mauve frappe le fond dans un bruit sourd.

Ça va mieux.

Marche marche marche. Ça va mieux. Ça va mieux, j'ai envie de rire. J'ai envie de rire sous le ciel sombre, le ciel plus sombre encore, rire sous l'orage qui menace. Marche marche marche. Je vais aller leur dire à tous, je veux leur rire au nez, à tous, tous autant qu'ils sont, et je continue de marcher, poings serrés, dents dehors, j'attends qu'ils viennent.

 Manon Secq

J’attends qu’ils viennent. J’attends activement, presque je hurlerais déjà, presque, je viendrais à eux mais je n’ai que mes yeux comme arme. Pas de couteau pas de bombe lacrymo pas de flingue. Rien dans le sac que le téléphone éteint, les ongles enfoncés dans les paumes, rongés les ongles, à force d’angoisses repoussées aux extrémités, inaperçues - le cerveau est bien fait.

J’attends avec mes yeux ; je dévisage. Mentalement je les dépèce, les visages. N’ai jamais soutenu les regards comme ça, toute acérée, pupilles qui trouent les autres, mâchoire tendue. Je regarde, je domine – c’est autre chose que l’adolescence : il n’y avait pas de colère encore mais une sorte de dalle d’être, exister enfin quand l’œil de l’autre me mangeait, me serrait les contours, amoindrissait comme ça ce qui peine encore à exister hors du corps, cette colère d’aujourd’hui, par exemple, tassée toujours et qui me semble jaillir en vrac comme une mauvaise herbe.

Je me souviens des chevaux, la porte de bois cassée, l’écurie désertée. Ils savaient où était le champ, ils l’avaient ravagé, mangé les fleurs et ça avait pris des heures au palefrenier pour les ramener. Il était à bout, contre les juments il criait « sale pute ».

C’est moi qui mate. Je m’assieds à la table du rade au bord du trottoir. Je dévêtis les hommes qui passent, les militaires avec le famas qui encombre, le serveur dont le plateau alourdi vient tendre le biceps. D’autres hommes encore, je croise leurs yeux patauds ; n’ont pas l’habitude d’être mis à nus comme ça, baisés, démembrés – même si ce n’est que des yeux, ce sont des choses que l’on sent quand l’œil nous enserre. Je regarde leurs culs, je commente silencieusement, ton petit cul ton gros cul ton cul flasque. Ils baissent la tête, filent droit dans la rue, disparaissent au coin. Au retour ils prendront la parallèle.

Lili Nyssen

à suivre...

chaque jour sur le Fàpestagram

chaque dimanche sur le Fàpetumblr

[drjacquescoulardeau]

VERTE VERTE LA RAINETTE Texte Jacques Coulardeau Illustrations Frédéric Guyot Musique Marc Menuge https://www.academia.edu/44841350/VERTE_VERTE_LA_RAINETTE LIBRE ACCÈS GRATUIT 6 FREE OPEN ACCESS  

VERTE VERTE LA RAINETTE est une pièce musicale pour marionnettes dont I'auteur est Jacques COULARDEAU, le compositeur Marc MENUGE et le décorateur et illustrateur Frederic GUYOT. La cession pour adaptation théâtrale a été faite par les auteurs au profit du Théâtre Louis Richard, 26 rue du Chateau, 59100 ROUBAIX, représenté par Alain GUILLEMIN et Andrée LEROUX.

 Le texte de la pièce est dûment protégé tant dans son utilisation théâtrale, que dans sa reproduction mécanique et son édition. La musique de la même façon est protégée tant dans son utilisation théâtrale que dans sa reproduction mécanique ou son édition. Les illustrations de la présente édition sont elles aussi protégées en ce qui concerne leur édition.

 Le tirage de tète de cette édition est réalisé par les Éditions La Dondaine, présentement 8 rue de la Chaussée, 63880 OLLIERGUES, 07 88 84 22 57. Le tirage tous publics sera réalisé à partir de la maquette des Éditions La Dondaine par le Théâtre Louis Richard auquel les Éditions La Dondaine en a fait la cession pour la durée de !'exploitation théâtrale de la pièce. Le présent facsimilé est non-commercial du fait de sa protection patrimoniale et morale, sous la responsabilité de Jacques COULARDEAU.

 Toute utilisation, même d'extraits, de ce texte ou des illustrations est formellement interdite pour tout pays sans accord préalable et écrit des divers détenteurs des droits d'auteur et des droits de reproduction ou adaptation.

ISBN 2-905831-10-3

Imprime par nos soins

Achevé d'imprimer février 1995

Dépôt légal 1er trimestre 1995

© Les auteurs

[tchaikovskaya]

Facsimilé du titre écrit par Victor Hugo en tête du manuscrit original de Notre-Dame de Paris

[variation-magazine]

Happy Birthday 🍰 à l’atrice & chanteuse LOU DOILLON

Lou est née le 4 septembre 1982 à Paris 🇫🇷 et fête 🎈 aujourd’hui ses 38 ans. Bienheureuse fille de Jane Birkin et du réalisateur Jacques Doillon, il est normal qu’avec de tels antécédents familiaux, elle s'oriente tout naturellement vers la comédie ! Découverte en 1997 dans un film de son père intitulé Trop peu d'amour. Mais c’est en 2000, que la jeune actrice décolle pour « Carrément à l'ouest ». Ce 🎥 lance véritablement sa carrière tout comme la comédie chorale « Embrassez qui vous voudrez » de Michel Blanc. Les tournages s’enchaînent et en 2011, elle ose l'ambiguïté, en mettant en valeur son allure androgyne au service du Gigola de Laure Charpentier, donnant vie à une jeune prostituée homosexuelle qui cède à l'autodestruction après le suicide de son premier amour 💔 . Elle sort en 2012 son premier album 💿 Places, qui reçoit un très bon accueil de la part des critiques et du public. C’est décidé elle sera aussi chanteuse 👩‍🎤. Curieuse, elle se fait également un nom dans le milieu théâtral avec plusieurs spectacles de 2009 à 2012. Parallèlement à sa carrière d’actrice-chanteuse, elle mène brillamment une carrière de mannequin en devenant à l'âge de seize ans, l'égérie de Givenchy. Une vraie iconic girl 👍 ! Et ce n’est pas tout ! En septembre 2017, elle sort Drawings, son 1er recueil de dessins à l’encre ainsi que des facsimilés de certaines pages de son journal, avec les Éditions Astier de Villate. La sortie du livre 📚 est même suivie d'une exposition à Paris à la maison Molière. Une brillante & iconoclaste « touche-à-tout », en somme, une véritable artiste !

[tabletoptrinketsbyjj]

Trinkets, 1: Interesting baubles, semi magical objects and items touched by mystery.

A bar of citrus scented soap that bubbles when used

A bar of titanium that feels squishy and soft to touch.

A basalt idol depicted a creature that appears to be half-man and half-fish.

A belt buckle displaying the personal crest of the kingdom’s ruling family.

A bloody severed hand that grips onto things and doesn’t let go.

A blooming rose carved from red coral.

A blunt carving knife with the word ‘toothpick’ in the language of giants carved into the handle.

A blunt knife with an ivory handle.

A bottle of a vintage wine that has an odd metallic taste.

A bottle of Lieutenant Morgan’s spiced rum.

---Keep reading for 90 more trinkets.

---Note: The previous 10 items are repeated for easier rolling on a d100.

A bar of citrus scented soap that bubbles when used

A bar of titanium that feels squishy and soft to touch.

A basalt idol depicted a creature that appears to be half-man and half-fish.  

A belt buckle displaying the personal crest of the kingdom’s ruling family.

A bloody severed hand that grips onto things and doesn’t let go.

A blooming rose carved from red coral.

A blunt carving knife with the word ‘toothpick’ in the language of giants carved into the handle.

A blunt knife with an ivory handle.

A bottle of a vintage wine that has an odd metallic taste.

A bottle of Lieutenant Morgan’s spiced rum.

A bottle of red liquid that sparkles ever so slightly under direct moonlight, with a faded blue label that cannot be read.

A box of peanuts that feel like they are made from metal, but can be eaten as though they were normal.

A box of small orange cylinders that break and burn easily.

A bracelet made of silvered fish hooks.

A brass candlestick with a jeweler’s mark stamped into the base.

A brass prosthetic nose

A brick made of strange green stone that contains undecipherable hieroglyphs.

A bronze ring engraved with dark symbols, that was supposedly buried with a legendary necromancer long ago

A brooch made of elven silver that seems to flow to fit the contours of the wearer.

A bundle of fragrant smelling herbs that, when burnt, release a relaxing aroma.

A burial shroud with a figure outlined in dried blood.

A candle made from a severed hand-dipped in wax.

A canvas sack containing a half dozen, finger sized dragon claws.

A carved wooden statuette of a hawk.

A censer attached to a chain with some strange smelling herbs in it.

A ceramic castle that has a space for a candle in the middle. When the candle is lit the castle looks like it has lights on in the windows.

A ceramic container of white putty

A ceramic puzzle cube, with each face divided into four independently rotating squares enamelled with astronomical signs

A ceramic troll statuette with no arms, just legs.

A charred chisel with an unfamiliar symbol stamped into its base.

A charred, half-melted pewter clasp that glows as if still smouldering but releases no heat.

A chess piece fashioned to look like fire demon.

A child’s jack-in-the-box that plays an eerie piping melody when the handle is turned.

A clay pipe that produces thick black smoke when used.

A clear glass dish with four round notches around the outside edge

A clockwork finch that flaps its wings in the presence of a breeze.

A cloth pouch containing a dozen metal ‘hell coins’, which although made of cheap metal and having no real monetary value as these items are often placed with the dead to buy passage to the underworld.

A clothes brush with a horn handle

A cloudy chunk of glass that is said to hold a spark of breath from a blue dragon.

A concave signalling mirror.

A conch shell which is always damp and intermittently drips saltwater.

A copper statuette of a serpent, that occasionally hisses.

A cracked set of spectacles, anyone looking through them occasionally finds themselves viewing a land of nightmarish creatures.

A creepy idol of a black dragon with red jewels as eyes, whenever someone looks at the idol eyes their eyes flash red.

A crystal prism that refracts shadow instead of light

A crystal that refracts the light strangely and has an odd dark deposit at it’s centre.

A cube of glass with mysterious runes etched on each corner.

A dagger that always cold to the touch.

A deck of cards with unknown runes on each card.

A deck of Tarroka fortune-telling cards.

A delicate shed snakeskin that has words written on it in a strange language.

A dented, tin sherrif’s badge

A detailed diagram of a forest on an island with no named artist.

A distinctive bronze oil lamp which is rumoured to have once held a genie.

A dozen decorative leather armour studs

A drawing of a flower that looks different when viewed from an angle.

A drawing of a spider with twelve legs being used as a mount by a crudely drawn hobgoblin without a head, with a set of poems on the back written in poor Common.

A drawing of an unidentifiable bird

A dried sky lily, from the tip of the Godshead, an impossibly high mountain.

A face mask that appears to be made from flayed skin, if worn it moulds itself to the wearers face.

A facsimilé of a human skull made from interwoven oak twigs.

A faded portrait of a large family dressed in their finery, the two children in the picture are both covering their faces.

A famous calligrapher’s personal brush, engraved with her initials

A figurine of a cat made of smoked glass

A figurine of a fiend, so lifelike it seems like it might come to life and attack any second.

A fist sized cube with tiny animals wandering on each face that change when they cross onto a different face.

A fist sized rock that “beats” like a heart.

A fist sized stone carved to look like a head. It occasionally speaks, asking pointless questions that change each time.

A fist sized, dried, brain coral.

A fist sized, sealed, glass globe of swirling green goop.

A fist-sized green seed covered in brown spines.

A fist-sized metal frog

A fist-sized red stone said to be the fossilized heart of a fire giant.

A fist-sized stone that glows slightly and feels incredibly hot to the touch.

A flat disc of layered metal and prismatic glass with a hole in its centre

A flute that, when played, makes the sound of a random instrument, though never a flute.

A fossilized ammonite, fashioned into a necklace.

A framed painting of an empty field in. As time goes, the picture changes and adds things like people, livestock and houses to itself.

A frog figurine carved from ivory

A frost-covered silver locket that’s frozen shut and never thaws.

A gear that refuses to mesh with any other.

A gigantic snake’s tooth that has an unsettling aura about it.

A glass bottle that glitters like gold.

A glass bottle with a tiny ship of unfamiliar design inside.

A glass cup that can only be filled half way no matter how much liquid is poured into it.

A glass eye that spins to look at things other people are looking at.

A glass eyeball that is half as large as a human eye

A glass eyeball that is three times larger than a human eye

A glass eyeball that looks about of its own accordance

A glass figurine in the shape of a lobster.

A glass jar containing a harmless clear gel, the jar is labelled in dwarvish as ‘Gelatinous Cube – Deceased.’

A glass jar containing an ectoplasmic substance that glows faintly in moonlight.

A glass jar containing the preserved corpse of an unfamiliar aquatic creature.

A glowing teal line, six inches long, but with no discernible radius

A gold coin that always comes up heads when flipped.

A gold-plated badge emblazoned with a symbol of fire

A grotesque statuette of a humanoid with rat-like features.

A group of small glassy spheres, all attached to each other in such a way that they form a rough pyramidal shape.

A half empty pepper grinder

A hand mirror which displays creatures reflected in it as crying inconsolably.