#Drame psychologique
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Anna Karénine est un roman bouleversant de Léon Tolstoï, un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature mondiale.
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Paternoster - Julia RICHARD
Paternoster - Julia RICHARD
Pour Dana, jeune femme issue d’un milieu modeste, Basil Paternoster a tout du compagnon idéal : séduisant, éloquent et de bonne famille. Mais lorsque vient la rencontre avec les beaux-parents, dans leur vaste propriété de campagne lors d’un été caniculaire, les choses s’engagent mal. Ballottée entre les apéritifs qui n’en finissent pas, les traditions qui lui sont étrangères et les échos de…
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#Alexis Jacknow#avis#Charissa Allen#Clock (2023#Critique de film#Dianna Agron#drame psychologique#film d'horreur#Jay Ali#L'horloge (2023)#suspense
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Et chaque fois, mourir un peu - Trauma[s]
Auteur : Karine Giebel Titre : Et chaque fois, mourir un peu – Trauma[s] ISBN : 9782385771362 – Edition Récamier Date de sortie officiel : 10 octobre 2024 4eme de couverture : Après des années sur le front sans arme ni gilet pare-balle, après des années à soigner les autres au péril de sa vie sous l’égide de la croix rouge internationale, après avoir pris de plus en plus de risques jusqu’au…
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Prisonnier des Diagonales - Alfil (on Wattpad) https://www.wattpad.com/1477665746-prisonnier-des-diagonales-alfil?utm_source=web&utm_medium=tumblr&utm_content=share_reading Dans ce texte, l'auteur explore une lutte intérieure profonde, entre la lumière et l'obscurité, entre la rage et la mélancolie. Le personnage est pris au piège de son propre corps et de ses pensées, tiraillé entre le désir de s'échapper et l'inévitable réalité qui le retient. Les émotions brutes - la colère, l'amertume, la frustration - se mêlent à une quête désespérée de libération, dans un monde où tout semble dystopique et aliénant.
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Les délices de Capoue...
Il y a quelques jours à peine, je concluais mon ''éditorial'' par cette remarque un peu acide que ''ce qui va --et doit, si rien n'est tenté-- nous tomber dessus, c'est la victoire du Laid sur le Beau, du Mauvais sur le Bon, du Mal sur le Bien et du Faux sur le Vrai. Et à ce jour, hélas... nous sommes bien mal partis ! '' Mais j'ai dû me fourrer un doigt dans l’œil, ''quelque part'' : en cet été de tous les dangers où, comme le dit un titre de Nicolas Baverez, '' Nous dansons sur un volcan'', je ne croise que des gens heureux ou -à tout le moins- contents. La mode, en 2024, est au vacancier heu-reux
Oubliées, les ''rabias'' contre Macron et les gros mensonges post-élections européennes... Envolées les craintes pourtant toutes justifiées sur l'immigration et la sécurité... Balayés, les bobards énormes et les contes de sorcières qui ont été déversés sur nous lors du second tour des pseudo-législatives... Nettoyées, les peurs de la décennie précédente sur la terre et le climat ou la fonte de tas de choses un peu partout, sur le tri dans dans la poubelle, la peur de la Gauche pour les sages, la peur de la Droite pour les myopes et la peur du centre pour les décentrés et les con-centrés... En six mots comme en mille : ''Dormez, braves gens, tout va bien''...
Il a suffi que les jeux olympiques se déroulent normalement, comme il était prévisible qu'ils se déroulent : sans les drames planétaires annoncés à grand renfort de fake-news et de budgets de ''Comm''. L'énorme préparation psychologique destinée à nous faire croire que tout ce que la terre porte de djihadistes-candidats-au-suicide était dans les starting blocks (de manière à faire passer le prévisible ''il ne se passe rien'' comme une immense victoire du macronisme et du darmananisme, unis, comme toujours, dans l'endormissement des cerveaux, la manipulation des foules et le viol des intelligences), a porté ses fruits : la Nation s'est endormie dans la douceur de l'été. Tout peuple, depuis toujours et à jamais, aspire à la quiétude, au bien-être, à la douceur de vivre...
Le pouvoir peut être content : au moment où il a temporairement arrêté de nous faire paniquer en ne parlant presque plus de Poutine dans ses termes ''con-venus'', où il admet que Kamala Harris serait un choix infiniment plus dévastateur que le très-détesté-en-France ''homme à l'oreille coupée'', et où le silence des medias ''Main stream'', toujoursaux ordres, nous assourdit... les braves gens peuvent croire que, à force de ne plus parler des vrais problèmes, ils auraient disparu comme par enchantement : nombre de français commence à croire que ni l'immigration, ni la violence urbaine, ni la drogue (etc...) ne peuvent avoir de corrélation entre elles et d'influence sur eux... et que, finalement, les vacances, c'est bien agréable (ce sur quoi je suis d'accord avec eux !)
Il n'empêche... Au fur et à mesure que l'Europe –qui commence enfin à comprendre qu'elle n'a rien à faire dans cet ''indémerdable merdier'' (Pardon. Si vous avez un meilleur mot, je suis preneur !)-- fait la danse du ventre pour se dégager du conflit russo-ukrainien, en douce, pour ne pas qu'il soit connu que les livraisons des armes promises sont asymptotes à zéro et que Zélensky se prépare à se jeter dans une guerilla où le petit taon va piquer le gros ours ici et là... au fur et à mesure que l'Iran, devant l'entêtement d'Israël à ne pas écouter les sirènes onusiennes et les conseils de modération donnés par ceux qui veulent sa fin, va finir par ouvrir un front Hezbollah au nord… nous nous rapprochons à pas feutrés de vraies guerres... pendant que, la date fatidique approchant, une intervention musclée chinoise devient de plus en plus prévisible dans le détroit de Formose. ''Tout va bien...'', qu'ils nous répètent !
Mais n'ayez aucune crainte, amis lecteurs : pendant que le monde hésite entre effondrement, écroulement et dégringolade, Macron et son extraordinaire aptitude à procrastiner veillent sur vous. Nous ne sommes pas près d'avoir un gouvernement (et, à en juger par l'expérience de nos amis belges, ce serait plutôt la seule vraie bonne nouvelle du moment !), la France est divisée comme rarement (j'ai vécu, contrairement à ceux qui en parlent trop souvent, la rivalité Pétain-De Gaulle), et le monde a, littéralement perdu la tête. Les anciennes ''racines''(qui permettaient de s'accrocher en attendant la fin de l'ouragan) ont disparu, sont ridiculisées et plus que mollement défendues, même par ceux qui se souviennent encore de leur ''avoir existé'', et qui savent encore que là seulement se cache, honteusement, la seule et ultime possibilité d'éviter l'effilochage en cours.
Comme les lecteurs habituels de ce Blog s'en souviennent peut-être, j'ai pas mal ''crapahuté'' cet été, d'est en ouest et du nord au sud de la France, et j'ai pu vérifier la volonté (couronnée de succès) de nos concitoyens pour le bonheur... Les côtes semblent s'enfoncer sous le poids des foules de touristes, les montagnes sont usées par les chaussures de hordes de vacanciers, les résidences secondaires ont fait le plein –dans la crainte, sans doute que la connerie militante des mélenchoniens ne les réquisitionnent comme le recommande leur stupide et surtout mortifère ''programme''... C'est à peine, disent certains commerçants, s'ils dépensent peut-être un peu moins. Mais regardez ces vacanciers : sincèrement, combien en avez-vous entendu qui arrêtaient de léchouiller leur cornet ''king size'' pour évoquer la politique, sous quelque forme que ce soit, intérieure, extérieure, mondiale ? Je vais vous économiser la fatigue –même légère-- de rechercher : la réponse est : zéro, sauf exception !
''Les peuples heureux n'ont pas d'histoire'', dit le proverbe... Alors que je n'ai jamais été d'accord avec cette affirmation, je commence à me rallier à ce qu'elle sous-entend : à force de ne plus avoir d'histoire au présent et de réécrire sans cesse des mensonges progressistes sur son passé, le peuple français est bel et bien en train de sortir de l'Histoire. Et le plus fort, c'est qu'il semble en être heureux... Le réveil –s'il peut encore avoir lieu-- sera terrible, je le crains... Mais en attendant, nous voici revenus en l'an 215 avant JC, au temps des guerres puniques : l'été 2024 aura ressemblé à s'y méprendre aux délices de Capoue, qui ont sonné la fin de la civilisation carthaginoise...
H-Cl.
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Je viens de terminer Le dernier jour d'un condamné.
Je l'ai lu pour l'ado, parce qu'il était censé entendre la lecture en classe, et j'ai voulu lui éviter un carnage : son horrible prof de français qui lit Victor Hugo et s'interrompt régulièrement pour leur expliquer des trucs. L'image qu'il en aurait, alors que ce livre est une pépite.
Cette prof réussit à dégoûter les élèves de la lecture alors que chaque livre du programme, ou presque, est incroyable. Les interros se font sans le livre, de telle manière qu'au lieu de jouir des détails, il faut se concentrer sur les grandes lignes pour les retenir. L'intérêt de chaque histoire passe à la trappe, je trouve ça tellement dommage.
Ce lundi, lui et moi parlerons du livre et du débat sur la peine de mort, de qui, selon l'époque, mérite ou pas de mourir, de la puissance du texte qui ne donne ni nom ni méfait et permet quand même de s'identifier au condamné, de passer en même temps que lui de l'espoir au désespoir, de vivre les plongées dans ses souvenirs, d'espérer son repentir et d'attendre une fin heureuse avec un espoir amoindri de page en page. Être dans ce déni tout autant que lui, connaître la fin mais espérer qu'elle soit quand même changée.
Nous parlerons aussi du voyeurisme face aux drames, de cette foule qui hurle et se délecte.
Et puis la mort prétendument rapide et sans douleur de la guillotine, mais les 6 semaines de torture psychologique qui précèdent. L'humanité et l'inhumanité des accompagnants. Les dernières ficelles fines et fragiles qui gardent cet homme attaché à la vie, et qui lâchent d'un coup lorsqu'il se rend compte que sa fille ne le reconnaît pas.
⭐⭐⭐⭐⭐ j'aime bien les lectures qui ouvrent le débat, j'ai hâte de connaître l'avis de l'ado.
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Le Pingouin tente de prendre son envol
Dans le sillage du très acclamé "The Batman" de Matt Reeves, HBO Max s'aventure dans les rues sombres de Gotham City avec sa série dérivée, "Le Pingouin". De son vrai nom Oswald Chesterfield Cobblepot ou "Oz", notre protagoniste a toujours été une figure particulière dans l'univers de l'homme chauves-souris. Depuis ses débuts en 1941, les créateurs ont eu du mal à trouver le bon équilibre pour ce personnage, qui oscille maladroitement entre gangster réaliste et super-vilain caricatural. Malheureusement, après son épisode pilote, le Pingouin ne semble pas plus près de résoudre cette crise d'identité.
Se déroulant une semaine seulement après les événements du film, la série s'ouvre sur un Gotham en plein chaos. La mort du parrain de la mafia Carmine Falcone a laissé un vide de pouvoir, et Oz y voit une opportunité de gravir les échelons du monde criminel. Ses ambitions sont refrénées par le retour de Sofia Falcone (Cristin Milioti), la fille de Carmine et une ancienne détenue récemment libérée de l'asile d'Arkham.
Du noir cinématographique au drame télévisuel
La transition du cinéma à la télévision est immédiatement perceptible dans le style visuel de la nouvelle production HBO. Si les premiers instants font écho à la richesse dramatique du film, accompagnée de la musique envoûtante de Michael Giacchino, la série adopte rapidement une esthétique télévisuelle plus conventionnelle. Les rouges et noirs stylisés de "The Batman" disparaissent au profit d'une palette de gris et de tons terreux plus adaptée à un drame criminel standard. Ce tournant artistique reflète un changement de perspective. Là où "The Batman" se délectait de son approche presque opératique du genre super-héroïque, "Le Pingouin" vise une approche plus terre-à-terre. Le premier épisode, intitulé "After Hours", se concentre sur les aspects banals de la vie de gangster: la supervision de la production de drogue, la navigation dans les luttes de pouvoir au sein de l'organisation, et même les drames familiaux.
Les Soprano de Gotham ?
Dans sa tentative d'humaniser Oz, "Le Pingouin" s'inspire clairement des drames criminels de prestige, notamment "Les Soprano". Comme Tony Soprano, Oz est en proie à la nostalgie d'une époque révolue du banditisme, endure une relation compliquée avec sa mère et lutte contre ses propres démons psychologiques. Et c'est là que la série rencontre son obstacle le plus important. Colin Farrell, enfoui sous des kilos de prothèses, semble en décalage avec les performances plus naturalistes qui l'entourent. Si son interprétation d'Oz apportait un comic relief bienvenu dans "The Batman", ici elle paraît souvent déplacée et même gênante. Les gros plans et les scènes intimes, caractéristiques du drame télévisé, ne font que souligner l'artificialité de sa transformation. Cela ne signifie pas pour autant que la série soit dénuée de mérite. Lorsqu'elle assume ses racines de comic book, elle trouve des moments de grâce. Une brève apparition de Clancy Brown dans le rôle de Salvatore Maroni apporte une gravitas qui élève la performance de Farrell. De même les scènes entre Oz et Sofia Falcone sont très prometteuses.
Son interprétation par Cristin Milioti est une révélation. Avec ses grands yeux et son sourire espiègle, elle crée un personnage à la fois ludique et profondément troublant. Contrairement aux vilains tapageurs souvent associés à Batman, la Sofia de Milioti instaure une menace par la subtilité, créant de la tension avec une question posée doucement ou un regard qui s'attarde. Sa présence offre non seulement un adversaire de taille à Oz, mais donne aussi au jeu plus exagéré de Colin Farrell un contexte dans lequel il peut s'épanouir. Les fans familiers des comics, en particulier "The Long Halloween" de Jeph Loeb et Tim Sale et ses suites, reconnaîtront le potentiel de chaos de Sofia. Bien que la série s'écarte considérablement de ces intrigues, il est clair qu'elle jouera un rôle important par la suite.
Un envol prometteur, bien qu'inégal
Après ce premier épisode, "Le Pingouin" reste une oeuvre à la recherche de son identité. Elle est prise entre la grandeur cinématographique de son prédécesseur et le réalisme cru de la télévision, tout comme son protagoniste est pris entre le monde du crime organisé et celui des super-vilains. Si elle parvient à trouver le bon équilibre entre ses racines de comic book et ses aspirations de drame criminel, elle pourrait se tailler une niche unique dans l'univers toujours en expansion de Batman. La clé pourrait résider dans l'acceptation de l'absurdité inhérente à son personnage central tout en l'ancrant dans un monde juste assez exagéré pour avoir du sens. Pour l'instant, "Le Pingouin" reste un oiseau sans envol, mais avec le bon vent sous ses ailes, il pourrait s'élever à des hauteurs inattendues.
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Je vais parler un peu plus en détail de Gintama pour le présenter à des non-fans. Vous connaissez peut-être seulement de nom ou d'image mais je suis sûre que vous ne savez pas ce que c'est réellement.
Gintama est méconnu du public français et étranger car c'est un manga "trop"japonais, il y a de nombreuses références et de nombreuses blagues que seuls les japonais peuvent comprendre. Cependant avec l'aide des traducteurs qui nous expliquent en même temps les références, on peut tout de même passer un bon moment. C'est un manga comique saupoudré de combats badass, d'émotion, drame et de mort. Il y a approximativement 70 % comédie et 30 % de sérieux avec combats et émotions. Les deux premiers épisodes sont des HS, donc vous pouvez les sauter si vous le désirez ou les regarder en sachant que ce n'est pas dans le scénario. Car, même s'il n'est pas visible au début, il y a bien un scénario qui tourne autour du héros. Il faut s'accrocher car le début est lent à se mettre en place, mais on rencontre petit à petit chaque personnages dans des épisodes comiques, l'auteur utilise aussi ces épisodes pour approfondir les liens entre les personnages dans des faits quotidiens (ce qui est différent avec les autres mangas où les liens sont approfondis par les combats) et pour qu'on voit d'autres facettes des personnages. Au début, le héros rencontre les personnages mais Sorachi (le mangaka) met déjà en place les bases dès les 30 premiers épisodes où on rencontrent les Harusame (pirates de l'espace), le Tendoushuu et Takasugi, qui sont les principaux antagonistes. D'ailleurs le petit arc avec les Harusame a une conséquence sur l'arc Benizakura qui arrive 30-40 épisodes plus tard.
Il mélange divers humour: absurde, vulgaire, grossier, salace, noir, enfantin, ect...Ils font de nombreuses parodies des autres mangas du Shonen Jump, mais tout en restant dans l'histoire et sans citer le nom du manga en question. En fait, déjà dans le manga, le Shonen Jump existe (et les autres aussi) et le héros est un grand lecteur. Donc par exemple, l'auteur de Gintama a créé un personnage le représentant en tant que gorille dessinant le manga Gintaman. Bref, il y a donc des parodies, des comparaisons, critiques ou exemples avec les autres mangas, mais aussi avec des films, acteurs, présentateurs TV, chanteurs, politiciens. Gintama brise tout le temps le 4ème mur, c'est-à-dire que les personnages parlent de leur manga (une fois par saison, les personnages se retrouvent pour parler de ce qu'il faut améliorer ou autres. Il y a même eu un arc entier consacré au top des personnages du manga où ils combattent les uns contre les autres pour augmenter leur rang donné par les fans), de la prod (qui manque de sous, qui a la flemme de faire un épisode, ect...), de leur mangaka (qui comme je l'ai dit au dessus est un gorille). Ils n'hésitent pas lors d'une blague de dire "Ne dites pas ça, on va nous retirer le droit à l'antenne", des trucs du genre. Je crois que c'est le manga qui brise le plus le 4ème mur.
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Mis à part l'aspect comique (qui est principal), il y a de nombreux combats badass (avec du sang, des morts, ect...c'est pas des combats gentillets comme dans certains shonen), des moments émouvants, moralisateurs ou psychologiques. Il y a un léger fil conducteur qui s'épaissit au fil des arcs et qui tourne autour du passé du héros. Ci-dessus, vous pouvez voir quelques combats de Gintama, bien sûr, il y en d'autres. Par contre, j'ai remarqué qu'ils ont mis beaucoup de combats dans lesquels les héros perdent même si après, il y a une revanche. J'aurai bien voulu un autre top pour que vous puissiez voir d'autres combats, vous n'aurez qu'à les voir directement dans l'anime.
Les personnages sont tous charismatiques, badass et drôles. Les personnages principaux: Gintoki, Kagura et Shinpachi, ne sont pas comme d'autres personnages principaux des mangas nekkutsu (shonen du genre One piece, Dragon ball, Fairy Tail, Naruto, Bleach, ect...). On va comparer avec les autres mangas très connus. Les héros dans OP, FT, Naruto, Bleach sont tous des héros avec un objectif, ils ont tous envie de devenir plus fort, ils s'entraînent donc, ect...Dans Gintama...il n'en est rien.
Gintoki est fainéant, n'a pas vraiment l'envie de se battre, il le fait seulement lorsqu'il voit des gens en dangers, lorsque ça va à l'encontre de sa morale, lorsque ça touche ses proches. Il n'a pas d'objectif, on peut dire qu'il a déjà l'objectif de terminer correctement les choses qu'on lui demande de faire, de tuer (vaincre) le méchant. De plus, Gintoki est plus âgé que les héros basiques (mis à part Goku, mais il est très immature, donc c'est comme un gosse). Gintoki agit puérilement mais peut être aussi mature. Vous l'avez compris, c'est un personnage complexe mais très bien écrit, réaliste (mis à part sa force sur-humaine) et bien développé. Après réflexion, Gintoki est tout de même un héros nekketsu mais il a vécu ses aventures nekketsu pendant son adolescence (comme les autres héros nekketsu) et au contraire de ces héros, il a perdu. On suit donc un héros nekketsu adulte qui a perdu. Il cache ses traumatismes derrière une attitute désinvolte, puérile et marrante. Sur la fiche présentation du personnage, j'en dis plus. Les héroïnes des mangas nekkutsu sont souvent sexualisées qu'elles aient de grosses ou petites poitrines ou/et intelligentes/sages. Dans Gintama, il n'en est rien.
Kagura est forte et mignonne, mais elle n'est pas intelligente, ou n'a pas une intelligence supérieure aux autres, elle est même assez stupide. Bon elle a 14 ans, donc elle est assez naive sur certaines choses d'adultes, même si elle en parle comme si elle savait ce que c'était (par exemple, avoir un petit copain). Elle est vraiment sans gène et sadique (d'ailleurs Gintoki aussi est sadique). Elles est la seule et unique héroine à vomir...Bon après l'influence de Gintoki n'a pas arrangé les choses pour son caractère (il est son autre père (père de la Terre). Comme c'est une extra-terreste, elle a un père biologique qui voyage dans l'espace pour son boulot mais elle vit sur Terre avec Gintoki en tant que tuteur). Shinpachi, le troisième personnage principal. En général, ce genre de personnages sont cool et taciturnes (Sasuke ou Vegeta par exemple). Mais lui, il est...juste Shinpachi, limite comme Usopp mais en plus courageux et fort. On peut dire qu'il ressemble un peu à une héros nekketsu basique: un adolescent qui a objectif et qui devient plus fort, qui s'entraîne pour le devenir et qui a un mentor. Il est celui que les personnages malmènent un peu (vu qu'il est avec 2 sadiques, c'est logique), mais aussi le tsukkomi de la bande, celui qui est le plus sérieux et rationnel. Il a tout de même un grain aussi. Il est un très grand fan d'une idole, ayant créé le premier fanclub de cette dite idole dès ses débuts qu'il dirige comme un camp militaire. Il suit les autres dans leur délire aussi de temps en temps. Il ne semble pas très fort mais c'est juste qu'il est entouré de personnages très puissants. Comme je l'ai dit ci-dessus, il devient plus fort au fur et à mesure des arcs et nous surprends à plusieurs reprises.
Il y a donc une bonne ambiance familiale entre ces trois là. Bref, ensuite...d'après moi, il n'y a que 2% de fan-service (mais pas de fan service avec des boobs, il y a seulement un épisode à la piscine et encore, c'est assez soft, et 1 fille seulement a des gros seins les autres, c'est des seins normaux ou petits). Quand je parle de fan-service, je parle de choses qui sont faites pour les fans (par exemple des scènes sur les couples les plus aimés) ou des moments que les fans voulaient voir. Et si on parle de fan-service pervers cela se passe surtout sur les mecs, il y a quelques scènes mettant en avant la sensualité des hommes (dont 1 ending). Bien sûr, c'est aussi légèrement le cas pour les filles vu qu'une des filles bossent dans un host club et l'autre dans le quartier des courtisanes (même si elle a le rôle de protectrice, elle a quand même été élevé comme courtisane) puis une autre a des tendances sado-masochistes. Il n'y a pas de gros plans sur leur poitrines ou sur leur fesses, quoi que, très rarement. Donc en gros, cela fait en tout 2 à 3%. Donc c'est rien du tout par rapport à d'autres mangas. Les personnages féminins récurrents savent toutes se battre, s'imposent souvent plus que les garçons et seulement 2 sont amoureuses du héros. Bref, comme dit auparavant les personnages sont tous charismatiques, badass, attachants et ont tous un grain. Bon voilà, c'est un manga qu'on met du temps à décrire et encore je n'ai pas tout dit. Il est difficile à catégoriser, finalement. Bon, les dessins ne sont pas aussi bons que dans d'autres mangas mais cela s'améliore au fil des saisons. Les 3 derniers arcs sont très sérieux et tristes mais toujours avec un peu d'humour. Vous allez me dire "Tu dis très sérieux et humour, ça ne va pas ensemble" mais c'est aussi ce qui rends Gintama si intéressant, cette différence de ton et de genre dans un même arc, même dans une page. Tout ce que je peux dire pour conclure, c'est que ce manga est totalement différent des autres.
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C’était prometteur ! Un fait divers dans la France rurale à la fin des années 70, des apparitions surnaturelles dans un EPHAD quarante ans plus tard, un récit à la croisée de Simenon et de X-Files…
Mais il faut croire que je suis plus Simenon que X-Files… La vérité c’est que la matière pour faire un livre est très mince, et l’autrice le dit elle-même. Elle est sincère et touchante dans sa démarche, dans son enquête. Mais c’est dur de rendre le récit captivant quand les éléments concrets du drame (noyade de deux jeunes sœurs dans un lac en 1978 dans un village paumé) sont si maigres. Les gens qu’elle rencontre sont intéressants en eux-mêmes, mais n’ont pas grand chose à raconter. Et le traitement des spectres ou des présences des deux petites défuntes qui se manifestent au personnel et aux pensionnaires de l’EPHAD, il a du mal à être équilibré. J’ai apprécié l’idée que chez des personnes âgées, surtout chez les femmes, l’autrice souligne un fait psychologique qui me semble très juste : la figure même de la petite fille est forcément forte, car dans une longue vie, elles en ont croisé, des petites filles, peut-être même eues, elles symbolisent la force de vie, l’enfance, le passé disparu. Pas étonnant du coup que ces images semblent traverser leurs consciences et leurs sens. Mais quand il s’agit de libérer des âmes bloquées dans un lieu, j’avoue être plus réticente. Peut-être suis-je victime d’une rationalité trop occidentale comme il est suggéré dans le livre, qui m’empêche d’être réceptive à des perceptions subtiles, mais je n’y peux rien. A la rigueur, j’aurais bien apprécié que le récit s’éloigne du réel franchement, pour verser dans le conte fantastique. Mais si on reste dans l’enquête non fictionnelle, alors là, ça me gêne.
C’est dommage car la région ombrageuse et humide de Varin-Le-Haut, vers Châlon, est bien rendue, avec ses arbres tordus, son ambiance poisseuse et ses ruelles désertées, l’écriture est fluide et sincère, sans effet de manche. Cette commune banale contenait sûrement en elle-même un bon matériau pour un récit vraiment troublant. Ici, on reste dans un malaise en demi teintes, un peu triste, un peu plat.
(Très beau livre-objet cependant, comme d’habitude chez Marchialy.)
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Coïncidence, je finis le polar le 7 janvier : triste anniversaire de l’attentat de Charlie Hebdo et ce livre commence par un attentat dans une université par un déséquilibré, comme on a coutume de le dire.
C’est l’histoire d’un couple de quinquagénaires qui se retire de Paris suite à un attentat parisien et qui décide d’engager un jeune pour faire des travaux dans leur maison.
Il s’appelle Ludovic, enfin c’est le prénom qu’il a donné et très vite, il s’avère indispensable.
Manipulation, emprise mentale, drames : on a tout pour faire un polar d’une bonne intensité psychologique.
On n’est pas sans se souvenir de Misery… 🙃
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j'ai le syndrome de l'imposteur, j'ai le syndrome de Peter Pan
j'ai le trouble de la personnalité BORDERLINE
je suis dépressive
j'ai le trouble dissociatif de l'identité
je n'avance pas, depuis 2009, les mêmes années. . . défilent
mon âme est bléssée, mon coeur est brisé.
le silence est une réponse. . .
éclats dormants, un livre, la belle au bois dormant version féministe.
la belle au bois dormants, un livre horrifique pour un public averti.
j'aime les drames, les thrillers, les livres horrifiques, les poèsies, la sociologie, le développement personnel, les films psychologiques et sombres, avec une intrigue. . .
je suis une âme écorchée
ma plume n'est plus une funambule, elle est tombée avec moi.
comment réapprendre à ma plume, le fait de danser, de s'envoler dans une brise légère, comment repriser mes ailes. . . la revoir elle, celle qui écrit, celle que j'aime.
#book#love#drames#thriller#danser#tumblr français#dark souls#answer#la belle au bois dormants#psychiatry
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In vino veritas - Magali COLLET et Isabelle VILLAIN
In vino veritas - Magali COLLET et Isabelle VILLAIN
Lors d’un vernissage, une galeriste est assassinée. Secrets, mensonges et trahisons vont secouer la quiétude d’une petite commune en plein coeur du vignoble bordelais. Et lorsque deux frères se retrouvent après des années de séparation, la liberté de l’un va dépendre de la détermination de l’autre. Un thriller psychologique délicieusement machiavélique. En tant que lectrice habituelle d’Isabelle…
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L’ART DE L’ÊTRE
Je réactualise mon manifeste et le courant artistique que j’avais nommé l’’art léger’’ devient l’ ‘’art de l’être’’ (la légèreté est trop confondante avec la superficialité.)
L’art de l’être est un art de la NÉCESSITÉ et du BESOIN AUTHENTIQUE de l’artiste. Voilà 50 ans que les critiques, philosophes, historiens, nous barbent avec la modernité, la post-modernité et ne savent ni la définir précisément, ni mettre un terme à l’effondrement de cette période car ils ne savent pas dire d’où viendra la NOUVEAUTÉ. La nouveauté réelle émerge de l’intérieur de chacun dès lors que l’individu s’ouvre à son être, suit ses BESOINS AUTHENTIQUES et définit ainsi sa RÉALITÉ NOUVELLE. Le propre de la modernité, qui s’est développée après 2e guerre, est d’avoir célébré le monde de l’avoir, de l’artifice, du paraitre, de la forme pour la forme mais surtout d’avoir CÉLÉBRÉ et CULTIVÉ les BESOINS NON-ESSENTIELS. Cette célébration du besoin non-essentiel était une réponse inconsciente au choc traumatique de la grande guerre, qui nous a totalement anesthésié les sens et l’intelligence, nous plongeons ainsi dans une destruction programmée de nous-même et de notre environnement .
La création est le besoin essentiel et racine de l’être, qui désigne en nous notre haut potentiel, notre dieu intérieur, notre créateur. La créativité est le biais au travers duquel l’être peut s’épanouir en continu tout au long de ses existences (la mort n’est pas une fin définitive, seulement la fin d’une existence permettant ensuite un ‘’upgrade’’ dans l'existence suivante .) La création est un besoin qui se fait sentir de l’intérieur, qui ressemble à la fois à la soif, à la faim, au désir, au stress et à la douleur en même temps mais en beaucoup plus subtil. La raison pour laquelle l’art d’aujourd’hui ne sait plus se renouveler et s’enterre dans la citation, la répétition, le formalisme, l’illustration, la narration etc… C’est que les artistes n’osent plus ressentir ce besoin car ils recherchent la sécurité et la validation, faisant de l'art une entreprise narcissique : ils cherchent d’abord à épouser les codes et les conventions avant même d’épouser leur nécessité. Ils répondent à des commandes posées par des commanditaires coupés de leurs réels besoins. Quand ton besoin, c’est juste ton image de marque et ton argent, tu sers des besoins narcissiques et donc superficiels, non-essentiels. C’est cela même, qui rend l’art vide et MORT.
L’être est notre principe de vie éternel : c’est notre enfant intérieur, notre flamme, notre courant éléctrique de vie, le jus de vie qui nous anime du dedans. L’art de l’être est un art qui conduit à l’éveil.
L’art de l’être est un art LIBRE car DÉLIVRÉ DE LA SOUFFRANCE - et c’est ce qui le différencie de l’art brut. L’art brut (ainsi que l’art singulier, l’outside art, le folk art) est également un art de la nécessité et du besoin authentique mais n’a jamais été réellement libre du fait de l’enfermement mental des artistes.
L’artiste de l’être a conscience que son oeuvre commence d’abord EN LUI-MÊME : il a effectué son ALCHIMIE INTÉRIEURE (il a ‘’cramé ses morts’’) il s’est délivré de son drame personnel et affranchi de ses conditionnements victimaires ainsi que de toutes les influences néfastes qui en découlent (doutes, dévalorisation, addictions, pensées parasitaires, insécurité psychologiques, besoins narcissiques…) Il s’est émancipé de la ‘’voix des autres’’, des influences du milieu dans lequel il a grandit pour s’auto-enfanter lui-même, établir une relation d’amour et de confiance avec lui-même et suivre et écouter sa propre voi(e)x.
L’artiste de l’être est un MÉDIATEUR ENTRE LE VISIBLE ET L’INVISIBLE : il utilise les formes du visible pour représenter l’intensité de la présence (invisible) à savoir le contact de l’homme avec son être, avec son propre PRINCIPE DE VIE ÉTERNEL.
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Et Chaque fois, mourir un peu - Livre 1 : Blast
Auteur : Karine Giebel Titre : Et Chaque fois, mourir un peu – Livre 1 : Blast Date de parution : 27 mars 2024 – Editions recamier EAN : 9791036635380 – 352 pages 4eme de couverture : La voix profonde de Thierry Blanc nous plonge dans le premier livre de cette duologie tant attendue de Karine Giebel, pour une expérience d’écoute durant laquelle le temps est suspendu. Monter au front sans…
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Départs et arrivées - David Frenkel
Cette nuit là, Damien sursauta plusieurs fois dans son sommeil, tant il était angoissé à l’idée de ne pas entendre la sonnerie du réveil. Son avion à destination de Londres décollait à 7 heures dix du matin de l’aéroport de Cointrin. Ce voyage était traditionnel. Le 13 avril de chaque année, il se rendait dans cette ville pour se recueillir sur la tombe de son père, mort depuis dix-neuf ans maintenant. Quand le son strident du réveil se déclencha, il sauta du lit, fit sa toilette, puis enfila un jersey de sport flottant, un jean, et chaussa pieds nus ses vieux derbys. Désirant s’éviter les affres d’un parking bien souvent plein, il laissa sa voiture au garage et commanda un taxi. Sac en bandoulière contenant sa subsistance du jour et un petit roman de gare, Damien s’engouffra dans le temple des départs et des arrivées, là où les adieux et les retrouvailles se confondaient en une rumeur joyeuse et éplorée à la fois. Slalomant entre une forêt d’individus tout en évitant la procession des valises à roulettes, il finit par s’agglutiner à la file des gens qui attendaient d’être balayés par les rayons de la défiance. Les yeux rivés sur l’avancement de la colonne, il maudissait les préposés aux contrôles de sécurité dont le rythme de travail était trop lent à son goût. Pour passer le temps, il observa ceux qui peinaient à se séparer avant de se noyer dans la sinueuse file d’attente. Il contempla la nymphette qui ne décollait pas ses lèvres de celles de l’adonis. Les effusions pathétiques d’une femme d’âge mûr l’attendrirent jusqu’aux larmes. Mais ce n’était rien à côté de ces deux personnes chenues qui s’accolaient l’un à l’autre. Les sourires de tristesse et les caresses sur le visage de l’autre le clouèrent sur place d’émotion. Une voix impatiente se fit alors entendre : « Monsieur, avancez s’il vous plaît, ne voyez-vous donc pas que vous freinez la file ? » Il se retourna. C’était un homme qui avait fière allure. Les cheveux soigneusement peignés et laqués, le col d’une chemise blanche orné d’un nœud papillon coloré, un costume qui habillait une silhouette ectomorphe et des chaussures derniers cri lui donnaient une belle élégance. « Oh excusez-moi, j’étais perdu dans mes pensées. – Pensées, vous dites ça, mais je vous ai observé, vos yeux étaient rivés sur les deux vioques, dit-il avec une lueur d’étonnement dans ses yeux marron. – Effectivement, pour m’occuper en attendant de passer la fouille, j’ai dévisagé les gens qui se séparaient avant d’aller vers d’autres cieux. Je n’avais jamais pensé que les émois des séparations pourraient autant me bouleverser. – Bof, dit-il dédaigneux, c’est la vie ! – Oui, mais cela nous interpelle, lorsque l’on sait qu’à l’étage inférieur c’est tout le contraire : on se réjouit de se retrouver sous le même ciel. – Vous savez, je suis médecin. Et croyez-moi lorsque j’étais de garde dans un hôpital de fortune en Afrique, au début, je n’en menais pas large. Devoir prononcer la sentence d’un diagnostic incurable à ceux qui gisent dans des lits alignés en fil d’attente était psychologiquement dur. Il ne s’agissait pas de s’envoler ou d’atterrir mais de la vie ici-bas, peu importait le ciel. Vos sentiments m’indiffèrent donc. – Ah bon, vous êtes médecin ! Vous pratiquez où ? s’intéressa Damien. – Ici même à l’aéroport, je suis de permanence au service de l’infirmerie. – Je comprends alors. En plus, de votre expérience africaine, être quotidiennement confronté aux drames qui se croisent à l’orée des arrivées et des départs, vous rend blindé pour être touché par les états d’âmes de ceux qui se disent au revoir ou qui se retrouvent. Mais ma parole, qu’ils engagent des agents supplémentaires, regardez-moi ça, il y a six postes de contrôle mais seulement trois qui fonctionnent. – Moi, j’ai tout mon temps, remarqua froidement l’homme. Je me suis offert une fin de semaine de détente à Venise. Et pour que le départ se passe dans la décontraction, je suis venu en avance. Mon avion part dans trois heures seulement. J’aurai le temps de flâner et de fixer les individus assaillis par l’angoisse de rater l’avion. – Ne seriez-vous pas un peu sadique sur les bords ? – Quand j’exerce, je ne peux l’être. Mais durant mes loisirs, oui. Étant souvent confronté aux tensions inhérents à ma profession, j’ai un malin plaisir à observer avec détachement le stress des autres. Et vous, vous allez où ? Damien ne put lui répondre, car il fut heurté dans le dos par son interlocuteur, qui lui-même fut violemment poussé par derrière. En se retournant rageusement, celui-ci vit une jeune et grande dame gisant évanouie sur le sol sous la corde de la file d’attente, bouche semi-ouverte. « Oh mon dieu, elle est tombée contre vous, s’entend-il dire.» Il se précipita sur elle, la plaça en position latérale de sécurité, prit son pouls et lui parla : "Madame, madame, vous m’entendez ? " N’obtenant aucune réponse, il lui fit un bouche à bouche, et elle reprit conscience en portant la main sur le côté gauche de la poitrine. L’homme sortit alors son portable, appuya sur une touche et décrivit la situation à quelqu’un. Damien ne s’attarda pas, emporté qu’il fut par le flot humain ; entre temps, deux préposés aux contrôles étaient venus renforcer l’effectif. Quittant à regret l’inconnu, il se dit que l’aéroport était aussi le carrefour des vicissitudes du destin. Arrivé au contrôle de sécurité, il s’empressa de placer les vêtements d’extérieurs ainsi que le contenu de ses poches dans les bacs. Puis, tâtant la poche arrière de son jean, il fut tout retourné de ne pas y trouver son portefeuille. Soudain, il se rappela qu’avant de quitter l’appartement il était allé au salon pour sortir d’une enveloppe cinq mille francs qu’il devait emporter avec lui. J’ai dû le laisser dans cette pièce, espéra-t-il. Il prit donc ses jambes à son cou et se dirigea vers une borne interactive. Il comptait s’y procurer, en naviguant sur le site d’ une quelconque compagnie aérienne, un départ différé dans la journée. Trouvant rapidement un vol en fin de matinée et un retour tard en soirée, il contacta sa belle-sœur pour lui faire part du contretemps. Celle-ci habitait dans la capitale britannique. Le mois dernier, Damien était parti en vacances à Bilbao. Les deux s’étaient rencontrés par hasard dans l’hôtel où elle avait aussi pris ses quartiers. La Providence avait bien fait les choses. En effet, quelques heures avant son retour à la maison, il s’était fait voler ses cartes bancaires et de crédit. Elle lui avait alors avancé la somme cinq mille franc dont il avait besoin pour régler ses frais de séjour. Il comptait les lui rendre en arrivant à Londres. Alors que Damien se rendait vers la sortie, il passa devant une enseigne de bar jouxtant les Arrivées. Un esclaffement de rire attira son attention. Quelle ne fut pas sa surprise de voir attablées au comptoir les deux personnes de tout à l’heure, et deux questions le cinglèrent : la personne qui s’était évanouie comment se faisait-il qu’elle avait déjà l’air si épanouie ? Ce médecin qui devait se rendre à Venise en toute décontraction pourquoi s’attardait-il ? Avant qu’il n’eût le temps de les questionner, l’homme s’adressa à lui et s’exclama, tout étonné : « Vous ne partez plus ? Puis, la femme renchérit : – Mais ne nous regardez pas avec cet air ahuri. Voilà trois mois que j’ai été soignée par mon ami Jacques. Je suis tout de suite tombée amoureuse de lui. Mais lui, malgré mes déclarations répétées, ne m’a témoigné que de l’indifférence. Devant mon insistance, il a fini par me proposer que l’on déjeune ensemble, mais, m’a-t-il avertit, n’y voyez pas autre chose qu’un repas entre amis. Hier, durant le déjeuner, j’ai appris qu’il partait aujourd’hui seul à Venise. Cela n’a fait qu’augmenter mon désir de briser sa résistance amoureuse face à moi. Alors, jouant le tout pour le tout, je l’ai guetté ici, à l’aéroport, et je l’ai suivi. Car, me suis-je dit, cet endroit est si propice aux revirements sentimentaux et aux amours naissants. Certains couples y retrouvent leur passion de jeunesse à l’heure de se séparer ou de se retrouver. Et bien des amours voient le jour dans ce carrefour où tant de vécus s’entrecroisent. Alors, l’idée m’est venue de simuler devant lui un événement dramatique genre malaise, dans l’espoir de l’attendrir et, qui sait, lui insuffler un sentiment pour moi. Bien m’en a pris, car j’ai au moins goûté à son bouche à bouche. » Jacques tourna son regard vers l’énamourée et dit sur un ton entouré de mystère : «J’ai profondément été touché par le stratagème de Martine, je ne sais ce qui en adviendra. Peut-être que comme Venise, elle m’inspirera l’amour ; elle aura tout un week-end pour le faire. Puis, fixant les yeux de Damien, il insista : Mais enfin vous, monsieur, vous n’êtes donc pas parti ? – Je vous répondrai après que vous m’aurez laissé prendre une photo de vous deux, car votre histoire est diablement touchante. – M...m..ais p… p… ourquoi ? Bégayèrent-ils. – Allez, s’il vous plaît, une petite photo, insista-t-il. – D’accord, notre histoire est touchante, mais pourquoi nous prendre en photo ? s’énerva Martine. – Je suis journaliste et je pourrais faire un article sur ce qui s’est passé. Je l’intitulerai : "Comment séduire dans un aéroport ? " Et je le sous-titrerai ainsi : Prendre la queue et tomber dans les pommes, en espérant que l’autre en cueillera une ". – Oh non, nous avons horreur d’être mis en avant, déclarèrent-ils presque en chœur. – Qu’à cela ne tienne, j’écris uniquement pour Le Nouvelliste publié à Port-Au-Prince en Haïti. Se faire connaître là-bas, une ville distante de 4700 kilomètres d’ici, ne portera aucunement atteinte à votre anonymat. » Jacques et Martine se regardèrent quelques instants avec connivence. Finalement, ils acceptèrent de se faire photographier. Puis, la femme, désirant être seule avec son homme, ne voulut pas que Damien s’attardât à raconter les raisons de son non départ. C’est pourquoi, dés la photo prise, elle lança : «��Bon ! On nous attend, tu viens ? Avant qu’il n’eût le temps de réagir, elle le prit par le bras et l’entraîna dans le hall de l’aéroport non sans souhaiter bonne chance à Damien. « Mais mon article sur vous ne vous intéresserait-il pas? » leur cria ce dernier. Alors, revenant sur leurs pas, ils lui donnèrent leurs adresses et s’éclipsèrent. Inquiet pour son portefeuille, Damien courut vers la station de taxi et demanda qu’on le conduisit à son domicile. Arrivé chez lui, il ne le retrouva pas. Il téléphona à l’infirmerie de l’aéroport et demanda à parler au médecin dont il donna le nom, on lui répondit que l’on ne le connaissait pas. Ses soupçons se manifestèrent donc avec acuité. Ni une, ni deux, il se précipita au poste de police le plus proche. Il brandit sous les yeux d’un policier la photo et les adresses des deux spécimens qu’il suspectait être des voleurs à la tire. Deux inspecteurs se rendirent séparément chez l’homme et la femme. La moitié du butin fut retrouvé chez chacun d’eux. Les deux, chômeurs de longue durée, avouèrent de suite leurs méfaits. Damien lorsqu’il fut devant les deux malfrats leur dit : Read the full article
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