#traumatisme
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Tenir ta main
Longtemps je me suis tournée vers l’adolescente que j’étais en n’y voyant qu’une étrangère. Un être vil et mal formé, la voix un peu aigüe, un peu criarde, qui pleure souvent et se plaint tout le temps. Longtemps je lui en ai voulu d’avoir fait des choix et pris des chemins qui m’ont mené à un endroit dans ma vie qui ne fait pas sens, d’avoir choisi la compagnie de personnes qui n’étaient pas bonnes pour moi, des actions qui m’amenaient à ma désolation. Je lui en voulais, d’avoir été si faible, si veule, de ne pas avoir saisi sa chance comme les autres, d’avoir loupé des opportunités fructueuses. Je ressens encore la honte et la douleur qu’elle a ressenti sans véritable distance. Je ressens de la colère quand cette plaie se rouvre. Je n’arrive pas à la comprendre, et je porte sur elle le regard qu’on portait sur moi : une chose pénible et bruyante, inintéressante, qui ne mérite pas d’être aimée tant elle est bizarre, et chiante, et empêche tout le monde d’être tranquille. Une chose qu’on laisse seule et dont on se moque dès qu’elle ouvre la bouche. Une chose qui crève en silence entre les murs épais de sa chambre des heures durant et qui ne fait rien pour y remédier.
A cause d’elle, je gèle tous les après-midi. A cause d’elle je crois que je ne vaux rien, que je ne sais rien faire de mes dix doigts, que je ne m’intéresse à rien. Que je suis gauche, et qu’au fond je n’apprends jamais à bien faire quelque chose car je n’en suis pas capable. A cause d’elle je remets tout au lendemain, et je sens des larmes envahir mon ventre quand il faut réparer quelque chose ou apprendre quelque chose que je ne sais pas faire. Ma colère à son égard à quelque chose de viscéral : je suis prise d’animosité farouche quand je devrais la prendre contre moi.
Ce regard est injuste. Cette animosité n’est pas la mienne, mais celle qu’elle a subi, et subit encore à travers moi. Parce que l’adolescente a été blessée au plus profond de son être, au fond d’une plaie ouverte depuis dix ans qui pourrissait et brûlait déjà en silence. Elle s’est retrouvée seule dans le noir, pendant cinq ans, avec une lame replantée chaque jour, dans la même plaie, chaque heure, sans amour pour lumière. Et je vais choisir aujourd’hui de la remercier avec la révérence la plus basse qui puisse exister, parce qu’elle a été pour la deuxième fois de sa vie brisée avec une violence inénarrable, et puis elle a survécu. Parce que les choix qui ont été faits et qui nous déplaisent, sont ceux d’une jeune fille qui devait survivre envers et contre tout, sans aide, sans soutien, persuadée de fautes qu’elle n’avait pas commises, et qui venaient de toutes parts. Une jeune fille a survécu au travers d’heures plus douloureuses les unes que les autres, (à ce moment de l’écriture, j’ai voulu changer la musique comme si j’étais sur l’ordinateur depuis lequel elle écrivait à tout prix pour respirer). Elle a survécu pour que je me retrouve ici, aujourd’hui, en sécurité, dans un appartement que j’aime et qui m’appartiens, avec un chat qui se repose dans un coin de la pièce, près de la fenêtre, à deux doigts d’aller prendre une douche bien chaude pour aller retrouver mon amie un peu plus tard. Je la remercie d’avoir survécu pour ce moment-là, et pour tous les moments de joie et de connexion qui colorent les journées à venir. Comme une mère qu’on oublie dans un coin de la photo, je la remercie d’avoir été présente, et d’avoir avancé quoiqu’il en coûte, vers la vie. Je rendrai l’animosité à qui elle appartient, et lui verserait sur les épaules l’amour à grands flots qu’elle méritait depuis l’enfance.
#écriture#écrire#littérature#texte#adolescence#adolescente#déclaration d'amour#amour#animosité#colère#émotion#émotions#traumatisme#trauma#survivre#vivre#vie#survie#jeune fille#jeu#adolescent
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HFTGOOM - Il A Baisé La Fille Qui Était En Moi est maintenant disponible en français.
J'ai créé ce jeu parce que je voulais être compris en tant que personne.
C'est un jeu sur le traumatisme et le travail du sexe.
https://taylormccue.itch.io/hftgoom-fr
https://store.steampowered.com/app/2293660/He_Fucked_The_Girl_Out_of_Me/
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Mon parcours de vie : Partie 2
Quand je suis rentrée en classe de 4ème, j'ai subis un traumatisme, petit à petit , mon état psychique se dégradait . J'ai à ce moment la commencer à me faire du mal, j'ai commencé à subir de l'harcèlement scolaire, j'appréhendais chaques jours, car à chaque fois, dès le début des cours , le calvaire continuait , je me faisais humilié sous les yeux des professeurs qui ne réagissaient pas. Je dormais avec la boule au ventre, je me reveillais avec la boule au ventre , je vivais avec la boule au ventre et chaque matin je me disais : qu'est ce qu'il m'attends aujourd'hui comme humiliation ? Qu'est ce qu'ils m'ont reservé aujourd'hui? . J'arrive en classe de 3ème et je ne me sens pas comme avant, je sens que quelque chose n'allait pas et je me faisais de plus en plus de mal... Seul une professeur a remarqué ma détresse , elle a dit à ma mère que je couvais une dépression, que je devais consulter une psychologue ce que j'ai totalement refusé.. cette professeur m'a donc envoyé chez la psychologue scolaire, je n'ai pas prononcé un mot. Certains professeurs s'enervaient car j'avais de mauvaises notes, ce qu'ils ne savaient pas c'est que je bossais énormément , ce qu'ils ne savaient pas et que je ne savais pas à ce moment la c'était ma dyslexie et ma dyspraxie visuo-spatial qui ont été diagnostiqué beaucoup plus tard. Malgré tout cela j'ai obtenu mon brevet des collèges et me voila au lycée, et c'est à ce moment la que ma vie a basculé !
La suite au prochain post ...
#ma vie#life quotes#texte#life#souvenir#journal#diary#souffrance#harcelement#trauma#suffering#traumatisme#prevention#experience#stop harcelement
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Abus sexuel, Manque d'estime de soi, Solitude
Je n'ai pas été assez belle à leurs yeux
Pour eux, mes cheveux étaient bien trop volumineux
Ma couleur de peau était bien trop foncé
et mon ventre devrait être plus enfoncé
J'étais peut-être pas assez élégante
J'étais pas assez intéressante puis pas assez souriante
J'en avais peut-être besoin de plus de compliments
J'en avais peut-être besoin de plus de sentiments
J'ai grandis, ils ont abusé de mon corps
Ils m'ont ciblé , ils ont joué
jusqu'à me vider
puis ils m'ont livré à mon sort
J'ai perdu le pouvoir, le contrôle, mon corps, la liberté, je me suis perdue
J'ai perdu le sourire, la force, le désir, l'appétit, je me suis perdue
J'ai gagné la haine, la douleur, le désespoir, la torture, une sexualité brisé, j'ai gagné l'enfer
Je vie hanté, mon cerveau n'a pas compris que ça s'est terminé
j'ai l'impression de revivre le passé
Mon cœur s'est vidé
Tes mots auraient dû continuer d'exister
Car tu me faisais sentir spécial
car je pouvais tenir grâce à ton amour parental
Car sans toi, il n'y avait que leur mots
et ils me semblaient justifiés, normaux
Car sans toi, j'étais solitaire
Car sans toi, je n'étais plus prioritaire
Je crois qu'il a quelque chose qui ne va pas chez moi
J'ai l'impression d'être incapable de contrôler quoi que ce soit
Répondez moi, tout ce poids sur mes épaules est-il de ma faute ?
ou celles de ces autres ?
L'amnésie est ici
ça simplifie mais me terrifie
Je ne regarde plus derrière mais je me mantiens en arriéré
La haine est venue, elle m'a aveuglé
tous ces corps, ces désirs paraissaient mauvais
Les autres n'étaient que le miroir
de mon propre désespoir
Le problème ce n'est plus eux , ce n'est pas toi
le problème est devenue moi
Je blesse sans m'apercevoir
ce qui ne va pas dans toute cette histoire
J'ai regardé un homme nu
ça ne m'a pas plu
je n'ai peut-être pas oublié
ce que vous m'avez fait
J'ai appris à préférer les femmes
leurs corps et personnalités m'ont enflammés
J'ai tout bloqué encore une fois
de peur d'être capable de lui voler la joie
de peur de blesser qui j'aime
mon cœur ne s'est pas sorti indemne
Le passé se répète partout
me pousse à bout et mon cœur est jaloux
de ce qui m'appartient pas
de ce qui n'a pas été à moi
Je pense voir tout se répéter à travers l'étoile de ses yeux
pourtant il me traite bien, il me traite mieux
Mes yeux sont peut-être infectés
car dans ma tête son ex est remplie de saleté
Mon cerveau ne m'appartient pas
Des images involontaires qui me tirent vers le bas
ça continue, comme si c'était éternel
Je dois les voir à travers elle
Crois-moi ,tu ne sais pas ce que c'est
tu n'as pas conscience de la douleur que ça a causé
et même moi je ne sais pas comment je suis encore debout
même si j'ai l'impression d'être à bout
Je ne peux rien arrêter
Ce n'est pas moi qui contrôle mes pensées
aidez moi, supprimez moi ça
j'ai besoin d'oublier car plus rien ne va
Les images des scènes me reviennent
Les désirs me dominent et me tourmentent
Je ressens un manque
plus j'avance, plus ça augmente
Je ressens un besoin
d'attention, de soins
Je ressens un énorme vide
et c'est dans mon cœur qu'il réside
Je ne sais pas respirer pour vivre
Je ne sais que respirer pour survivre
Je lutte et pourtant je tombe à chaque fois
Si je trébuche c'est donc mon choix ?
Ma souffrance a invité ma dépendance
Je mendie mais pas de l'argent
Je mendie un peu de votre temps
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Les bobos des sportifs en herbe : pas à prendre à la légère !
Les enfants sont souvent tellement passionnés par le sport qu'ils minimisent leurs douleurs. Pourtant, chaque blessure, même mineure, mérite une attention particulière.
Pourquoi soigner tous les traumatismes sportifs ?
Des conséquences à long terme: Une blessure mal soignée peut entraîner des douleurs chroniques, des limitations fonctionnelles et des risques de blessures récurrentes.
Un impact sur la performance: Une blessure non traitée peut affecter les performances sportives de l'enfant et le démotiver.
L'apprentissage du corps: En apprenant à écouter son corps et à soigner ses blessures, l'enfant développe une meilleure conscience de ses limites.
Comment réagir face à un traumatisme sportif ?
Consulter un professionnel: N'hésitez pas à consulter un médecin ou un kinésithérapeute pour un diagnostic précis et un traitement adapté.
Repos et soins locaux: Le repos est essentiel pour permettre à la blessure de guérir. Les soins locaux (glace, anti-inflammatoires) peuvent soulager la douleur et réduire l'inflammation.
Kinésithérapie: La kinésithérapie permet de renforcer les muscles et de retrouver une mobilité complète.
Le rôle des parents
Être à l'écoute: Les parents doivent être attentifs aux plaintes de leur enfant et ne pas minimiser ses douleurs.
Éduquer: Il est important d'expliquer à l'enfant l'importance de soigner ses blessures pour éviter les complications.
Encourager: Encouragez votre enfant à reprendre une activité physique adaptée dès que possible, sous avis médical.
En conclusion, chaque blessure, même mineure, mérite une attention particulière. En prenant soin de leurs blessures, les enfants pourront continuer à pratiquer leur sport favori en toute sécurité.
Pour aller plus loin
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Tarentule
Autour de ses thèmes de prédilection, l'identité et la religion, Eduardo Halfon exhume un douloureux souvenir d'enfance, le camp d'été au Guatemala auquel il a participé avec son frère. Des décennies plus tard, il va partager ses souvenirs.
En lice pour le Prix Médicis étranger 2024 En deux mots Sous l’injonction de leur père, deux frères guatémaltèques, exilés aux États-Unis, rentrent au pays natal pour un camp de vacances en forêt pour les enfants juifs. Une expérience traumatisante dont l’auteur va se souvenir bien des années plus tard en retrouvant deux participants. Ma note ★★★ (bien aimé) Ma chronique Un camp d’été très…
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#1984#Altiplano#Antisémitisme#appartenance#avocate#États-Unis#Berlin#camp de survie#enfance#exil#Famille#fiction#fratrie#Guatemala#identité#instructeur en chef#judaïté#juifs#origine#Paris#place dans le monde#réalité#Religion#Rencontre#tarentule#traumatisme
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No. 8: SLEEP DEPRIVATION
Isolation Chamber | Forced to Stay Awake | “Leave the lights on.” (Coldplay, Midnight)
OC Whump
Hi, here is my contribution no.8 for Whumptober !
Loan is a young man who’s been tortured by Hélios (an antagonist oc) when he was 16, before he became one of Hélios’ « reluctant family members ». He's an Avian, a species that can move wings in and out of their backs at will. Loan's wings were badly damaged when he was tortured for information, and he lost this ability. The only thing he has left now is a terrible wound.
If you have any questions, I'd obviously be more than happy to answer! Also, English isn't my first language, so i apologize for any mistake. Check the tags for TW and enjoy !
-Ouch!
It's three o'clock in the morning and Loan's eyes refuse to continue working under the flickering glow of the magic orb.
With a curse, the young man puts down the needle and the garment he was trying to sew, and puts his finger in his mouth. Okay, fine, he's stupid. He's been stubbornly working in dim light for hours, it was inevitable. Now that he's allowed himself a break, he becomes aware of the slight throbbing in his skull and the dryness of his eyes. His whole body is heavy with fatigue.
The patterns on the shirt he was repairing blend and blur, crawling over the fabric. Loan closes his eyes, rests his arm on the desk and presses his forehead into the palm of his hand, noting in passing the moderate warmth of his skin.
He should probably take an antipyretic. And rest. Get some sleep.
No, he can't. He can't...he'll just close his eyes a little and try to ignore the climbing conviction that someone is watching him behind his closed eyelids. Maybe he should open his eyes. Maybe...he should…talk about it. To Silver...or...Lucien...or...
A breath on his ear and a ghostly touch on the back of his neck, and Loan wakes up with a start, violently slamming his knee into his desk with a panicked swear. He barely catches himself and comes to a halt, heart pounding, on the alert. There's no one in his room, of course. No menacing figure leaning over him, no hands too strong for him to free himself. Loan listens.
Not a sound. Either he hasn't woken anyone up, or they've decided it's not worrying enough to come and have a look. Either way, it's a relief. He doesn't want to worry them anymore than he already does. He exhales the breath he's been holding and massages his knee, grimacing, a little irritated. The chain of sores, bumps and bruises sprinkled with fever is getting tiresome. To top it all off, the sharp throbbing in his back is a constant, exhausting pain. Still, it's much better than a few days before, at the height of the relapse, when he was consumed by fever and crying in pain.
The remnants of magic that remain in the dreadful wound are less and less reactive as the years go by, but sometimes activation still occurs in the presence of large amounts of magic. It's fickle, though rare, and therefore terribly distressing when it happens. All it took was a spell and a chain reaction a week earlier for the remnants in his skin to ignite, sending him back to a time he wishes he could leave behind.
His heart is still beating rapidly and he feels goosebumps crawling over his skin, warning him of a danger that doesn't exist, lurking in his subconscious.
He's not that tired, after all. He can have a coffee and continue his sewing for a while (and maybe, just maybe, when his body finally gives out, he'll drift off into a dreamless sleep).
Loan slips silently into the corridor after quickly swallowing a pill. The wooden floor is cool under his feet, even in his thick wool socks. Most of the corridor is shrouded in shadow, although the orb of light follow behind him with just a gesture. Despite this, he can still see the streaks of light under certain doors, contrasting with the darkness. There are always at least a few people awake within the guild, whether for biological reasons - Gend and Armand don't need as much sleep as a human, and some werewolves are more active at night - or personal : Loan isn't the only one who finds himself unable to sleep some nights. Everyone knows that the Ensorceleur often stays up until odd hours, and Silver tends to wander randomly through the corridors to make sure everyone's all right.
The kitchen is on the first floor, halfway behind the bar room. Loan chooses the back door to minimize risk. He doesn't run into anyone, but stops just before opening the door. There's a dim light filtering across the threshold, and faint metallic clinks.
The young man hesitates for a few seconds. He could leave and come back a few minutes later. That wouldn't be a problem. It's very late, and while he has no intention of sleeping, he doesn't want to put himself through the effort of a conversation either, not when exhaustion and infection are consuming what little energy he has left. But the mere thought of having to return to his room for another 10 minutes and keep busy without the caffeine to sustain him is unbearable.
Loan makes an effort to plaster a calm, composed expression on his features and gently pushes open the door.
-Oh fuck !
Silver jolts so violently that he nearly knocks over the box in his hand. Fine brown particles dissipate into the air, and Loan flinches, startled by the volume.
-Oh boy, you scared me ! You had me on the verge of a heart attack !
-Sorry, sorry, sorry ! I should have knocked...
-Ahah, it's okay, i was distract so it would have surprised me anyway, it doesn't matter, dismisses the werewolf, setting the box he's still holding down on the counter. Behind him, a saucepan smokes gently on the gas stove. He doesn’t seem particularly surprises to meet Loan at this hour.
-Did you need something ?
-Just a cup of coffee, declares Loan as he enters the room and close the door.
Silver frowns.
-Coffee ? It's three o'clock in the morning, kid. Are you sure ?
-I'm an adult, retorts Loan, more defensive than he would have liked.
He’d had enough people trying to take away his freedom and independence to choose his own drink, thanks.
-Hmm, Silver murmured, turning to put a spoonful of the can into the saucepan. The bitter but familiar smell makes the young man inclines his head.
-Are you making hot chocolate ?
-Yes, I'm making hot chocolate. I think I'll be going back to bed soon, so a little comfort drink just before can't hurt. I can add some for you, he offers.
Chocolate has a strong comforting power, but it has no exciting effect. He hesitates.
-It wouldn't even be an effort, add the werewolf. And there are marshmallows I can put in it.
Oh, that sounds delicious. Better than the bitter taste of coffee. He craves it terribly, that cloud of sweet comforting sweetness, already weighing on his eyelids.
But then, he wouldn't be able to keep it at bay, whispers a soft voice in the back of his mind. He's weak and sick, and it's risky if he falls asleep...
Sleep is an unattainable paradise.
-I'll be fine. I'll have a coffee.
Silver watches him with piercing green eyes as he stirs his pot, too attentive to miss the way each movement requires an unusual effort : he can barely remember where they put the coffee and has to blink several times before he manages to focus on the container label.
He has put the pot on the stove when the werewolf speaks up again.
-You've been having a lot of nightmares, haven't you ?
Loan shudders. It's not as if it's a secret : almost every member of the guild has been awakened at least once by his night terrors. Silver is no exception, especially with his enhanced hearing and general presence at Loan's bedside. But these episodes have become rarer and usually only occur during particularly stressful events or specific situations. Unfortunately, a relapse of his injury is one of those situations. He hates to think that after several years, he's still unable to overcome all that's been inflicted on him, and that he's also passing the consequences onto his friends.
-Can I speak frankly ? inquires Silver, and it doesn't sound condescending, but just like a way of asking him if this is a conversation he's willing to have. If he refuses, Silver won't insist. He'll let him have his coffee and retire to his room.
-Okay, Loan says shakily, leaning against the closet so he can look at Silver.
-It's been almost a whole week that I've heard you moving around every time I'm awake. If you're having trouble sleeping and there's anything I can do, then ask me. You know you don't have to hesitate.
-I'm trying, says the young man as tears immediately spring to his eyes. He's at the end of his tether.
-I try to sleep and I can't, every time I...I dream of him, Loan chokes out. I wake up startled and my back hurts, and I swear I've tried to go back to sleep, and take herbal tea, but it doesn't work....
-Oh, Lo, Silver murmurs, and he looks so pained that it draws a sob from the boy. Loan tries frantically to wipe his eyes.
-I'm sorry, it's just...
-Hey, can I give you a hug ?
The boy looks up to find Silver a meter away, arms cautiously open, waiting and a worried look on his face. It's been a long time since he's had a hug, but he's hot, he's sore, his back is vulnerable...
He shakes his head, and Silver doesn't look disappointed, he doesn't complain, he doesn't pull away. He just lowers his arms and looks at him with concern.
-Lo...
-I'm fine, I'm fine, he repeats, forcing himself to breathe normally and continuing to wipe his eyes. Just nerves, I guess.
-There's nothing like sleep deprivation to make you cry at every turn.
Silver's voice is serene, and this helps ground Loan in reality, soothing his raw emotions a little. The tears won't stop flowing though, he just can't, he's just so tired, and it's stupid, why won't these stupid tears stop flowing!
-I'm going to sleep eventually. At some point.
-I suppose.
Silver doesn't mention the existence of sleeping pills for this type of problem. They both know that nothing can throw Loan into a panic attack faster than the laborious emergence of a medicated sleep. Instead, he stirs the chocolate thoughtfully for a few moments, then suddenly looks up, a gleam of determination in his eyes.
-Okay, emergency plan.
-What... ? begins the young man, bewildered by the sudden finality of tone.
-We're watching a movie. With chocolate or coffee. We stay up all night. We both do.
-But...
-No objections ! Objections aren’t allowed ! In the name of my status as guild leader !
As if !
And yet Loan says nothing as Silver shoves a mug into each of his hand and grabs a tray of snacks before dragging him upstairs to a resting room full of cushions and bean bag chairs, where the TV and DVD player are packed with carefully parameterized spells. It has taken the Ensorceleur and Nathaniel days to find a magical configuration that allows the devices to function without a proper electrical grid.
Silver persuades him to sit on the battered sofa, throws a plaid over his head and goes to start a movie, a...Ghibli ? Loan gives him a doubtful look as he settles more comfortably on the sofa.
-Isn't this type of film normally for children ?
-Since you've never seen it, I'll ignore that tasteless comment, Silver replies solemnly, adjusting the room's lighting and snuggling down at the other end of the sofa under his own plaid.
Whatever is the film's intended audience, Loan finds himself enjoying it. It's beautiful and colorful, there's a flying castle and a happy ending. It's simple and sweet, and he sinks deeper and deeper into the cushions as time passes. It's a good way to pass the time, and it's easy to have a good time with Silver. He's fun and friendly, and where Loan might feel pathetic for behaving like a child at 22, the presence of the boisterous Guardian makes it seem like it's no problem at all.
He finishes his coffee well before the end of the film, and Silver gives him a cup of chocolate he's kept warm on the tray. The young man gives in, and it's as comforting as usual, sweetened by the handful of marshmallows Silver drops in before giving it to him. Loan leans against Silver to place the empty coffee cup on the tray, and decides to stay in this position without the werewolf complaining. The man is a warm mass and makes a decent pillow. The pill has taken effect and the pain in his back has greatly eased. Slowly, his blinks grow longer and longer as the melodious music lulls him to sleep. He barely realizes that Silver has begun to emit that hushed purr characteristic of his species.
He's falling asleep. This awareness also means it's time to choose whether to listen to the exhaustion dragging him down, or fight it with what little strength he has left. He tries to lift his eyelids, aware of the half-full cup in his hand, but a friendly hand gently pulls it away and he has no reason to resist. Not in the warm, familiar cocoon that Silver's aura forms around him, shielding him from the eyes in the shadows.
When Loan slips into dreamless sleep for the first time in days, it's with the absolute certainty that he's safe.
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PRIMA PAGINA Le Monde di Oggi martedì, 08 ottobre 2024
#PrimaPagina#lemonde quotidiano#giornale#primepagine#frontpage#nazionali#internazionali#news#inedicola#oggi edition#speciale#gaza#ecrasee#guerre#chaos#debut#attaques#palestinienne#nest#ruines#desolation#bilan#humain#pres#morts#blesses#destruction#profond#traumatisme#pour
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Justin Morin - On n'est plus
Rentrée littéraire 2024, Premier roman de Justin Morin, On n'est plus des gens normaux, évoque les liens devenus visibles et nécessaires après un drame.
Des gens normaux Rentrée littéraire 2024 Étude des liens invisibles mais nécessaires après un drame Justin Morin décrit un fait divers dans son livre “On n’est plus des gens normaux” en ajoutant toute sa sensibilité pour raconter les faits et analyser ses ressentis. En effet, ce sont les liens qui unissent les protagonistes, notamment des deux principales familles qui sont touchées par le…
#Accident#Assassinat#Billet littéraire#Bric à brac de culture#Chronique littéraire#Chronique livre#Chroniques littéraires#Deuil#Enquête#Faits-Divers#Famille#Journalisme#Journaliste#Justice#Littérature contemporaine#littérature française#Littérature francaise#Litterature contemporaine#Premier roman#Procès#Relation#roman#Traumatisme
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their thing
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Self-défense : les femmes ripostent contre les violences
En 2023, Féminicides 2024 décomptait 102 femmes tuées sous les coups de leur conjoint et/ou ex-conjoint. Déjà plus de 14 depuis le début de l’année 2024. La parole se libère, mais les chiffres sont toujours là. Pour pouvoir faire face au risque d’agression, certaines femmes choisissent de se tourner vers la self-défense. Les adhérents de l’école ESFK de Cannes écoutent avec assiduité les…
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#agressions#Arts-Martiaux et Sports de Combat#cannes#confiance en soi#Défense#Eric Labouré#ESFK#ESFK Cannes#estelle fierling#Femmes#Insécurité#Institut internationale de krav-maga de Cannes#Jessy Thao#Krav Maga#krav-maga#Mathilde Georges#renoncement à sortir seule#Self défense#techniques de défences#Traumatisme#Viet vo dao#violence conjugales#violence contre les femmes#violences
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Rééducation du Whippet traumatisé : Comment redonner sa confiance à un chien qui s'est fait attaquer ❤️
Introduction Chers Whipsters, aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet qui me tient à cœur : la rééducation du Whippet traumatisé à la suite d’une attaque par un autre chien. Je parle ici de ma Whippet, Pimprenelle. Mais je m’adresse également à tous les autres propriétaires de Whippets qui ont déjà connu une telle expérience. Car oui, nous sommes, malheureusement, trop nombreux à être…
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Les niveaux de #glutathion sont suggérés comme moyen de diagnostiquer la #dépression.
#Glutathione levels suggested as a way to diagnose #depression.
Los niveles de #glutatión se sugieren como una forma de diagnosticar la #depresión.
#anxiété#santémentale#amour#triste#maladiementale#importancedelasantémentale#soinspersonnels#étatdedétresseposttraumatique#amourdesoi#thérapie#vie#déprimé#guérison#récupération#stress#citations#motivation#suicide#santé#traumatisme#troublebipolaire#tristesse#pleineconscience#psychologie#bienêtre#douleur#aidepourladépression#brisé#anxiety#mentalhealth
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Lakeston T1
Bonjour à tous ! Aujourd’hui, je te propose de découvrir le premier tome de la saga parue aux éditions BMR signée Sarah Rivens. Résumé : Dans la tranquillité trompeuse de la ville d’Ewing aux États-Unis, Iris, confinée à la bibliothèque, est plongée dans ses révisions. À des kilomètres de là, un mercenaire affronte le froid tranchant de la nuit, aussi glaciale que le cadavre qu’il vient…
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Douleurs au bas du dos : attention aux pièges !
Les douleurs au niveau du sacrum et du coccyx peuvent être particulièrement désagréables et avoir différentes origines.
Les douleurs sacro-iliaques:
Souvent liées à des maladies inflammatoires comme la spondylarthrite ankylosante.
Les symptômes: douleurs fessières, raideur matinale, antécédents familiaux.
Le diagnostic: examens sanguins et radiologiques spécifiques.
Le traitement: anti-inflammatoires et suivi médical.
Les coccygodynies:
Douleurs au niveau du coccyx.
Causes multiples: traumatismes, accouchements, sports...
Le traitement: repos, anti-inflammatoires, coussin spécial.
Attention aux charlatans !
Méfiez-vous des manipulations pelviennes non médicalisées.
Consultez un professionnel de santé pour un diagnostic précis et un traitement adapté.
En bref, si vous avez mal au bas du dos, n'hésitez pas à consulter votre médecin.
Pour aller plus loin
#maldedos#sacrum#coccyx#douleur#santé#spondylarthrite#grossesse#traumatisme#médecine#kinésithérapie#charlatanisme#santéféminine#santépelvienne
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